Jeune surpris en flagrant délit : tentative d’introduction de drogue à la prison de Mbour

Une scène inhabituelle s’est déroulée à la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Mbour, mettant en lumière une tentative audacieuse d’introduction de drogue dans l’enceinte carcérale. Selon les informations rapportées par L’AS, un jeune visiteur du nom de S. Mbathie a été pris en flagrant délit alors qu’il tentait de faire entrer du chanvre indien dans la prison.

Les gardes pénitentiaires ont rapidement repéré Mbathie, ignorant la présence des caméras de surveillance, alors qu’il jetait un sachet suspect à l’intérieur de l’enceinte carcérale. Une inspection minutieuse a révélé que le sachet contenait de la drogue, ce qui a immédiatement conduit à l’arrestation du jeune homme.

Mbathie a rapidement avoué son crime et a désigné M. Wane, un détenu de la Mac de Mbour purgeant une peine pour détention de chanvre indien, comme le destinataire du sachet de drogue.

Cependant, lors de sa comparution devant le Tribunal de Grande Instance de Mbour, Mbathie a soudainement changé sa version des faits, niant avoir jeté le sachet de drogue dans la prison. Il prétend maintenant que la drogue a été découverte lors de la fouille de ses poches.

L’enquête a révélé que Mbathie avait en sa possession trois cornets de chanvre indien. Le verdict final sera rendu lors du délibéré prévu pour mardi prochain, marquant ainsi une étape cruciale dans cette affaire de tentative d’introduction de drogue à la prison de Mbour.

Usurpation d’identité : Un homme se fait passer pour l’aide de camp de Macky Sall et envoie son CV à un astronome sénégalais

M. R. Diouf, responsable de la logistique à l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (Asp), s’est retrouvé devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre d’accusations d’usurpation de fonction et d’identité numérique.

Les faits remontent au 9 février dernier, lorsque Diouf a été placé sous mandat de dépôt pour avoir prétendu être une autorité haut placée, notamment l’ancien Directeur général de l’Asp, Birame Faye, devenu ministre de l’Artisanat. Selon les informations rapportées par Les Échos, Diouf aurait utilisé cette fausse identité pour obtenir des faveurs.

Devant le juge, Diouf a expliqué qu’il gérait la flotte mobile de l’Asp et avait enregistré son numéro de service au nom de Birame Faye. Il a admis avoir répondu à des messages en se faisant passer pour le ministre, rassurant même un interlocuteur sur la situation à Keur Massar.

Un autre épisode de cette mascarade a impliqué l’astronome sénégalais Maram Kaïré. Diouf aurait alors prétendu être l’aide de camp du président de la République pour contacter Kaïré et lui envoyer son CV dans l’espoir de décrocher un emploi. Cependant, Kaïré a demandé à voir la personne avec qui il communiquait par appel vidéo, mettant fin au stratagème de Diouf.

Lors du procès, l’avocat de Diouf a argué que son client n’avait pas commis d’acte relevant de la gendarmerie malgré sa déclaration mensongère. Le tribunal a finalement relaxé Diouf des autres accusations, mais l’a condamné à deux ans de prison avec sursis pour usurpation d’identité.

Nouveau drame à l’Université Gaston Berger : un étudiant blessé lors des manifestations succombe à ses blessures

Une nouvelle tragédie frappe l’Université Gaston Berger de Saint-Louis alors qu’un autre étudiant, Prosper Célestin Senghor, est décédé des suites de blessures subies lors des récentes manifestations. Cette nouvelle perte survient peu de temps après le décès d’Alpha Yoro Tounkara, plongeant davantage la communauté universitaire dans le deuil et la consternation.

Cette nouvelle tragédie soulève une fois de plus des questions sur la sécurité et le bien-être des étudiants lors des manifestations. Les récentes tensions politiques qui ont secoué le pays ont malheureusement eu des conséquences tragiques pour la communauté universitaire, avec la perte de deux jeunes vies prometteuses.

Les autorités de l’université ainsi que les étudiants sont profondément attristés par cette nouvelle perte et expriment leurs condoléances à la famille et aux proches de Prosper Célestin Senghor. Des appels à la retenue et à la résolution pacifique des conflits sont lancés dans l’espoir d’éviter de futures tragédies et de préserver la sécurité et la stabilité de l’environnement universitaire.

Tuerie de Boffa-Bayotte : Le journaliste René Capin Bassène menace de mettre fin à ses jours en prison

Dans une interview poignante accordée depuis sa cellule à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, le journaliste René Capin Bassène exprime ses doutes quant à la possibilité que la vérité éclate un jour dans son affaire. Incarcéré dans le cadre de l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte, il souligne les accords de paix signés entre l’État et le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), notamment avec le chef rebelle de la branche armée de Kassolole, César Atoute Badiate, désigné comme l’auteur du crime qui lui est imputé.

Le journaliste affirme que sa situation est le résultat d’une tentative de le sacrifier en raison de son activisme journalistique jugé gênant. Il réclame justice et clame son innocence, exprimant sa frustration face à l’attente prolongée de son procès en appel depuis le 13 juin 2022. Il questionne également la fiabilité de la justice, soulignant les incohérences et les injustices qu’il perçoit dans son traitement judiciaire.

Cette affaire met en lumière les enjeux complexes de la justice et de la paix en Casamance, où les intérêts politiques et les dynamiques internes au conflit semblent se télescoper avec les aspirations à la vérité et à la justice.

Mairie de Diourbel : Les agents sans salaire depuis le début de l’année

Une situation alarmante secoue la mairie de Diourbel : les agents municipaux n’ont toujours pas perçu leur salaire depuis le début de l’année en cours. Cette situation met un grand nombre de familles dans une extrême précarité, privant les employés des moyens nécessaires pour subvenir à leurs besoins élémentaires.

Sous le couvert de l’anonymat, l’un des agents concernés témoigne de leur désarroi : « Nous n’avons pas touché nos salaires depuis le mois de décembre, et jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune explication de la part de la mairie. Cette situation est extrêmement difficile car nos salaires sont indispensables pour couvrir nos dépenses quotidiennes, nos factures et la scolarité de nos enfants. »

Outre l’absence de rémunération, les employés municipaux déplorent également le silence du maire face à cette crise financière qui les expose à une vulnérabilité croissante. Certains critiquent une gestion opaque des affaires municipales, tandis que d’autres soulignent un manque flagrant de considération envers le personnel.

Les frustrations s’accumulent au sein de la mairie de Diourbel, et certains agents évoquent même la possibilité d’un mouvement d’humeur si la situation ne se résout pas rapidement.

Malgré nos tentatives pour contacter le maire Malick Fall, en poste pour son deuxième mandat à la tête de la commune de Diourbel, ainsi que son secrétaire général pour obtenir leur version des faits, nos requêtes sont restées sans réponse. Cette absence de communication de la part des autorités locales laisse planer un sentiment d’incertitude et d’inquiétude parmi les employés municipaux, qui attendent avec impatience des réponses à leurs préoccupations légitimes.

Ndindy : Un enfant de 7 ans péri dans un incendie

Une onde de choc a secoué le paisible village de Darou Salam, niché dans la commune de Neuneu, au cœur du département de Diourbel. Hier, un sinistre d’une rare intensité a éclaté, plongeant la communauté dans l’effroi et la douleur, alors qu’un incendie ravageur dévorait tout sur son passage, coûtant la vie à un enfant de seulement 7 ans.

Aux alentours de 17 heures, le feu a pris naissance dans une concession du village, se propageant à une vitesse alarmante et engloutissant sans pitié deux habitations entières. Dans l’une d’elles, l’enfant, paisiblement endormi, n’a pas eu le temps de réagir, succombant aux flammes avant même que les villageois ne puissent intervenir efficacement.

Les tentatives désespérées des habitants pour sauver l’enfant et préserver les biens ont été vaines, face à l’ampleur dévastatrice du brasier incontrôlable. Malgré leur bravoure et leur dévouement, la tragédie était inévitable, plongeant la communauté dans le deuil et la consternation.

Dans l’adversité, la solidarité s’est manifestée, les villageois se mobilisant rapidement pour soutenir la famille endeuillée et offrir leur aide dans cette période de chagrin insoutenable. Cependant, le chemin vers la guérison et la reconstruction s’annonce long et difficile pour ceux qui ont tout perdu dans cet incendie dévastateur.

Alors que l’enfant repose désormais en paix dans le cimetière du village, les questions sur les origines exactes de ce drame demeurent, laissant les résidents perplexes et anxieux quant à l’avenir.

Cet événement tragique met en lumière la recrudescence alarmante des incendies et des feux de brousse dans la région de Diourbel, un phénomène qui menace la sécurité et le bien-être des communautés locales. Il souligne l’urgence d’une action concertée pour sensibiliser et prévenir de tels désastres à l’avenir, afin de protéger les vies et les biens de ceux qui sont les plus vulnérables face aux flammes dévastatrices de la nature.

Cap Skirring : Trois morts dans le naufrage d’une pirogue

Dans la nuit de lundi à mardi, une tragédie a frappé la communauté des pêcheurs au Cap Skirring, dans le sud du Sénégal, lorsque leur pirogue a chaviré en mer. Selon des sources locales, le bateau a sombré peu de temps après son départ du quai de pêche.

Le bilan provisoire de cet incident dévastateur fait état de trois personnes décédées, tandis que cinq autres ont été secourues. Cependant, le sort de plusieurs autres individus reste incertain, le nombre de personnes portées disparues n’étant pas encore établi.

Les circonstances exactes du naufrage n’ont pas été précisées dans l’immédiat. Les autorités locales ont été alertées et une enquête a été lancée pour déterminer les causes de cette tragédie maritime.

Cette nouvelle secousse la communauté locale du Cap Skirring, où la pêche est une activité vitale et omniprésente. Les pêcheurs prennent régulièrement la mer pour gagner leur vie, mais les dangers inhérents à cette profession sont malheureusement bien réels.

Les habitants de la région expriment leur profonde tristesse et leur solidarité envers les familles des victimes, tout en espérant que les autorités pourront fournir un soutien adéquat aux survivants et aux proches des disparus dans cette période de deuil et d’incertitude.

Sévices contre des manifestants : Amadou Tidiane Wone interpelle Sidiki Kaba

Dans un récent message publié sur sa page Facebook, Amadou Tidiane Wone a exprimé son inquiétude concernant les allégations de maltraitance envers des manifestants arrêtés par les forces de défense et de sécurité. Il a également lancé un appel au ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, pour faire toute la lumière sur ces accusations.

Wone a commencé par citer Boris Souvarine, critique acerbe du stalinisme, pour illustrer ce qu’il considère comme des signes avant-coureurs d’une dérive dictatoriale au Sénégal. Il a pointé du doigt les violations des droits humains, en particulier les cas de maltraitance policière envers des manifestants, dénonçant les interdictions de manifester et appelant à un meilleur respect des libertés constitutionnelles.

L’auteur a souligné le rôle crucial des forces de l’ordre dans une démocratie, affirmant qu’elles doivent être respectables pour être respectées. Il a appelé à une meilleure formation des forces de sécurité pour qu’elles puissent exercer leur mission de maintien de l’ordre dans le respect des droits des citoyens.

S’adressant directement au ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, Wone a exprimé son espoir que toutes les allégations de sévices soient examinées avec sérieux et que la lumière soit faite sur ces incidents. Il a rappelé le parcours international de Kaba dans la défense des droits de l’homme et l’a encouragé à poursuivre cet engagement au sein du gouvernement sénégalais.

En conclusion, Amadou Tidiane Wone a appelé à la préservation de la démocratie par le respect des droits et des libertés de tous les citoyens, soulignant que c’est par des pratiques démocratiques que le Sénégal pourra progresser et prospérer.

Cet appel de Wone met en lumière les préoccupations croissantes concernant les droits humains et la démocratie au Sénégal, ainsi que l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance du pays.

Situation politique au Sénégal : Le représentant des Nations Unies rencontre Macky Sall

Ce mardi 20 février 2024, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a accordé une audience au représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Leonardo Santos Simão.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont échangé sur divers sujets relatifs à la paix et à la sécurité dans la sous-région, ainsi que sur les récents développements politiques au Sénégal, selon un communiqué officiel.

Le représentant spécial a notamment salué l’engagement constant du Sénégal en faveur de la consolidation de la paix et de la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il a également encouragé tous les acteurs nationaux à travailler ensemble pour créer un environnement propice à des élections pacifiques et transparentes, conformément à la Constitution sénégalaise.

Dans ce contexte, Leonardo Santos Simão a réaffirmé le soutien continu des Nations unies et son engagement personnel à accompagner les efforts du pays pour consolider la démocratie, promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable.

Cette rencontre entre le représentant des Nations unies et le Président sénégalais revêt une importance particulière alors que le pays se prépare pour des échéances électorales importantes. Elle témoigne de la volonté commune de renforcer la coopération entre le Sénégal et la communauté internationale pour garantir des processus électoraux transparents et démocratiques, ainsi que pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

Dr Toussaint Manga limogé de son poste de médecin Chef du centre de santé de Ngor et en attente d’affectation

Le Dr Toussaint Manga, récemment libéré de ses fonctions de médecin chef du Centre de Santé de Ngor, a annoncé cette décision dans un post sur sa page Facebook. Dans son message, il a également révélé qu’il avait été mis en attente en vue d’une probable affectation dans un centre de santé qui n’a pas encore été construit.

« D’abord je fus arrêté pour des raisons politico-politiciennes. Puis libéré sans raison. Enfin limogé du poste de médecin chef du centre de santé NGOR et mis en attente pour être probablement affecté dans un futur centre pas encore construit. « Aucune injustice ne peut freiner notre engagement pour le Sénégal. » », a-t-il écrit.

Le Dr Toussaint Manga a été récemment au centre de l’actualité en raison de son arrestation dans un contexte politique tendu. Son limogeage et sa mise en attente pour une éventuelle nouvelle affectation suscitent des interrogations quant aux motivations derrière ces décisions.

Cette annonce intervient dans un contexte où les préoccupations concernant les droits de l’homme et les pratiques politiques sont de plus en plus discutées au Sénégal, alimentant les débats sur la transparence et l’équité dans la gestion des affaires publiques.

Détenus dits ‘politiques’ : Aïssata T. Sall précise la situation

La ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a apporté des éclaircissements sur les récentes libérations de détenus qualifiés de politiques. Elle a souligné que ces libérations ne sont pas politiques, mais concernent des individus arrêtés dans le cadre de délits de droit commun.

Dans ses déclarations, la garde des Sceaux a insisté sur le caractère provisoire de ces libérations, soulignant que ce n’était pas la fin de l’affaire. Elle a mis en garde contre toute idée selon laquelle ces libérations marqueraient la conclusion du processus, affirmant que d’autres actions judiciaires étaient à prévoir.

Aïssata Tall Sall a également répondu à ceux qui évoquent déjà des demandes d’indemnisation pour les personnes libérées. Elle a rappelé que toute indemnisation ne pourrait intervenir qu’après un jugement définitif dans les affaires concernées. Ainsi, elle a souligné que les juridictions continueraient leur travail sans être influencées par des demandes prématurées d’indemnisation.

Ces clarifications interviennent dans un contexte où les libérations de détenus suscitent des réactions diverses et où des questions sur le caractère politique de ces actions émergent. Aïssata Tall Sall a clairement indiqué que la priorité était de respecter les procédures judiciaires en cours et de garantir un traitement équitable pour tous les individus concernés.

Ouest Foire : Horreur à Cité Xandar 2 avec la découverte de 5 bébés sans vie dans les ordures

Une scène des plus atroces a été révélée à Ouest Foire, plus précisément à la Cité Xandar 2, où les corps de cinq bébés sans vie ont été retrouvés parmi les ordures. Cette découverte macabre a profondément choqué la communauté locale et mis en lumière les sombres réalités auxquelles certains habitants sont confrontés.

Le délégué de quartier, Moustapha Niang, a exprimé son profond désarroi face à cette situation, qualifiant la Cité Xandar 2 de Mbeubeuss bis, en référence à la décharge notoire de Dakar. C’est lui-même qui a révélé ces découvertes macabres, soulignant qu’elles ont eu lieu au cours des trois dernières années. Suite à ces trouvailles, les autorités ont procédé à des enquêtes, conduisant même à l’arrestation de charretiers. Il a également révélé qu’une étudiante de l’Université de Dakar avait été appréhendée, identifiée comme la mère de l’un des bébés.

Outre ces découvertes tragiques, la Cité Xandar 2 est également confrontée à des problèmes récurrents de vols, contribuant à un climat d’insécurité généralisé. Moustapha Niang a souligné l’urgence de l’intervention des autorités pour résoudre ces problèmes croissants qui affectent la vie quotidienne des résidents.

Cette affaire a suscité une onde de choc dans la région, mettant en lumière les failles du système et les défis auxquels sont confrontées certaines communautés. Les habitants de la Cité Xandar 2 appellent à l’aide des autorités pour garantir leur sécurité et mettre fin à ces actes de violence et de négligence inacceptables.

Libération de 344 détenus à Dakar : Un geste vers la pacification politique et sociale

Depuis près d’une semaine, une série de libérations de détenus a été observée à Dakar, la capitale du Sénégal. Selon la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, pas moins de 344 détenus ont été libérés récemment. Cependant, il convient de préciser que ces libérations sont accordées sous forme de « liberté provisoire ».

La ministre a expliqué que chaque dossier a été examiné individuellement par le procureur dans le cadre d’une démarche visant à apaiser le climat politique et social, comme annoncé par le président Macky Sall lors du Conseil des ministres du 7 février dernier. Elle a souligné que la décision de libération provisoire est prise par le juge, après étude des dossiers.

Bien que la plupart des personnes libérées aient été arrêtées lors de manifestations, Aïssata Tall Sall a nié toute implication politique dans ces arrestations. Elle a affirmé que les raisons derrière ces détentions n’étaient pas politiques, mais plutôt liées à des infractions spécifiques telles que des troubles à l’ordre public, des actes de vandalisme ou d’autres délits connexes.

La ministre a également souligné que l’objectif de ces libérations est de désengorger les prisons et de lutter contre la détention prolongée, tout en réaffirmant qu’au Sénégal, il n’y a pas de détenu politique. Elle a insisté sur le fait que chaque individu a été traité selon les principes de justice et que leur libération ne constitue en aucun cas une concession politique.

Ces libérations interviennent dans un contexte de tensions politiques et sociales croissantes, et semblent être une tentative des autorités de restaurer la confiance et de calmer les esprits dans un pays où les manifestations et les troubles ont été fréquents ces derniers mois.

Il est à noter que cette vague de libérations n’est pas une mesure isolée. Elle s’inscrit dans une série d’actions entreprises par le gouvernement sénégalais pour répondre aux préoccupations sociales et politiques du pays. Ces actions comprennent également des consultations avec divers acteurs de la société civile, des partis politiques et des leaders religieux dans le but de promouvoir le dialogue et de trouver des solutions pacifiques aux défis auxquels le pays est confronté.

Cependant, malgré ces efforts, certains critiques restent sceptiques quant à l’efficacité réelle de ces mesures et mettent en doute leur impact à long terme sur la stabilité politique et sociale du Sénégal. Ils soulignent la nécessité d’aborder les causes profondes des tensions et des frustrations qui alimentent les troubles sociaux, notamment les questions relatives à la gouvernance, à la transparence et à l’égalité des chances.

Dans l’ensemble, la libération de 344 détenus à Dakar représente un pas vers la pacification politique et sociale au Sénégal. Cependant, pour assurer une paix durable et une stabilité politique, il est crucial que le gouvernement continue à dialoguer avec tous les acteurs concernés et à prendre des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes de la population.

Drame à la Cité Xandar 2 : La découverte macabre de cinq bébés sans vie dans les ordures

Une situation des plus tragiques secoue la Cité Xandar 2, une zone située à Ouest Foire, au cœur de Dakar, où les corps sans vie de cinq bébés ont été retrouvés parmi les déchets, évoquant un sinistre rappel du site de Mbeubeuss. Cette révélation a été faite par le délégué de quartier, Moustapha Niang, qui a soulevé l’indignation générale face à ces découvertes macabres.

Au cours des trois dernières années, selon les déclarations du délégué, ces terribles découvertes ont été réalisées, bouleversant profondément la communauté locale. « Lorsqu’on a récupéré les corps, la gendarmerie a arrêté les charretiers pour mener des enquêtes. Je me rappelle qu’une étudiante de l’Université de Dakar a été arrêtée », a-t-il précisé, soulignant l’arrestation d’une suspecte identifiée comme étant la mère de l’un des bébés.

Cette révélation a suscité une onde de choc parmi les résidents, qui expriment leur profonde détresse face à cette situation insoutenable. Moustapha Niang a souligné que le dernier cas d’infanticide remonte à moins de trois mois, ajoutant que les habitants sont à bout de nerfs, confrontés à une série de problèmes majeurs, notamment l’accumulation de déchets et l’insécurité grandissante.

Ousseynou Thiaw, président de l’Association des artisans automobiles, a mis en évidence le sentiment d’insécurité croissant dans la région, marqué par des vols quotidiens et un climat de menace constant. « Il y a des cas de vol chaque jour. Nous ne sommes pas en sécurité. Les ‘’boudioumen’’ (récupérateurs) volent nos radiateurs, nos fils de voiture, nos batteries », a-t-il déploré.

Selon un vendeur de pièces détachées, la présence de camions d’ordures dans la région aggrave la situation en attirant une foule de personnes suspectes, y compris des voleurs, des agresseurs et des trafiquants de drogue. Cette atmosphère de danger et de criminalité s’est intensifiée, alimentant les inquiétudes et le mécontentement parmi les résidents.

Face à cette situation alarmante, le délégué de quartier a pointé du doigt l’État, soulignant la nécessité d’une action gouvernementale urgente pour remédier à la situation. « Il faut une volonté de l’État. Il y a une forme de négligence », a-t-il conclu, appelant à une prise de conscience collective et à des mesures concrètes pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Pénurie d’eau à Touba : Révélation du DG de l’Ofor sur les causes et les solutions

Une pénurie d’eau sévit actuellement dans plusieurs quartiers de Touba, la capitale du mouridisme au Sénégal, suscitant l’inquiétude des habitants alors que les autorités locales peinent à apporter des solutions efficaces.

Interrogé sur les raisons de cette situation alarmante, le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, a révélé que trois forages étaient en panne, ce qui a contribué à aggraver la situation. Il a également souligné que les pompes de remplacement commandées par l’État n’avaient pas encore été livrées, ce qui complique davantage la résolution du problème.

« Trois forages sont tombés en panne. Les pompes commandées ne sont pas encore livrées. Mais on est en train de trouver une solution très rapide », a déclaré M. Ndiaye, mettant ainsi en lumière les défis auxquels est confrontée l’OFOR dans sa mission de fournir de l’eau potable aux populations.

Dans ce contexte, le DG de l’Ofor a appelé Mahou Rahmati, la structure locale chargée de la gestion de l’eau potable à Touba, à coopérer pour remédier à la situation en contribuant au dépannage des pompes défectueuses. Il a souligné que la gestion de l’eau potable à Touba est partagée entre l’OFOR et Mahou Rahmati, et a annoncé l’organisation d’une rencontre avec le maire de Touba pour discuter de la pénurie d’eau potable.

Par ailleurs, dans le cadre des préparatifs du grand Magal de Daroul Mouhty, Hamade Ndiaye s’est rendu dans la deuxième capitale du mouridisme pour évaluer l’état d’avancement des travaux. Il s’est dit satisfait des réparations effectuées sur les forages existants et a annoncé la mise en service d’un cinquième forage pour augmenter le volume d’eau potable disponible à Daroul Mouhty. De plus, pour renforcer l’approvisionnement en eau, il a affirmé que 10 camions-citernes seront déployés dans la cité religieuse.

Cette déclaration du DG de l’Ofor apporte un éclairage sur les efforts entrepris pour résoudre la pénurie d’eau à Touba, tout en mettant en lumière les défis persistants à surmonter pour assurer un approvisionnement en eau adéquat aux habitants de la ville.

Nettoiement : Les concessionnaires mettent fin à la grève

Après une semaine de grève entamée le 19 février dernier, les concessionnaires du nettoiement ont décidé de mettre un terme à leur mouvement. Cette décision fait suite à un engagement de l’État quant au paiement des arriérés, selon un communiqué reçu par Seneweb ce mardi 20 février.

L’État s’est engagé à entamer immédiatement le paiement des huit mois d’arriérés, avec un étalement sur trois semaines. Un suivi rigoureux de ces engagements sera assuré par le Collectif des concessionnaires du nettoiement, afin de garantir que les paiements sont effectués conformément aux promesses faites.

Cette décision met fin à une semaine de tensions et de perturbations dans le secteur du nettoiement, où les concessionnaires ont revendiqué la régularisation de leurs arriérés de paiement. Avec la résolution de ce conflit, il est espéré que les services de nettoiement pourront reprendre leur cours normal et contribuer à maintenir la propreté des espaces publics dans les communautés concernées.

Il reste à voir comment l’État respectera ses engagements et comment le suivi sera effectué par le Collectif des concessionnaires du nettoiement. Cette situation souligne l’importance d’une gestion transparente et responsable des finances publiques, ainsi que du respect des droits des travailleurs dans tous les secteurs économiques.

Docteure Seynabou Mbaye élue présidente du Conseil sénégalais des femmes

Lors d’une assemblée générale ordinaire, la docteure Seynabou Mbaye, professeure de lettres modernes, a été élue présidente du Conseil sénégalais des femmes (COSEF), selon un communiqué officiel.

Seynabou Mbaye est une diplômée de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et de l’École normale supérieure de Dakar, avec une riche expérience dans le domaine de l’éducation et de l’administration publique. Elle est titulaire d’une Maîtrise en administration publique de l’École nationale d’Administration publique (ENAP) de l’université du Québec, ainsi que de plusieurs certificats portant sur les questions de genre.

Ayant enseigné pendant 26 ans dans différents lycées du pays, Mme Mbaye a par la suite évolué dans l’Administration centrale, occupant des postes de conseillère technique, de cheffe de service et de directrice nationale.

Le Conseil sénégalais des femmes (COSEF), créé en 1995, a pour mission de promouvoir l’accès des femmes aux instances et processus de prise de décision, d’améliorer leur statut par le respect des droits humains, et de privilégier l’approche genre comme solution aux inégalités de genre.

L’élection de Seynabou Mbaye à la présidence du COSEF marque une étape importante dans la promotion des droits des femmes au Sénégal et dans la lutte pour l’égalité des genres. Sa vaste expérience académique et professionnelle, ainsi que son engagement en faveur des droits des femmes, font d’elle une leader qualifiée pour guider le COSEF dans la réalisation de ses objectifs.

Nouvelle loi renforçant l’OFNAC : Approbation de la société civile avec appel à l’indépendance

Une nouvelle loi modifiant et renforçant les pouvoirs de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) a été votée récemment, suscitant l’approbation de la société civile sénégalaise. Toutefois, celle-ci émet un appel à ce que l’OFNAC demeure indépendant des jeux politiques.

Les membres de la société civile ont salué les nouvelles dispositions de la loi, les considérant comme un pas important dans la lutte contre la corruption. Le Pr Babacar Gueye a souligné le travail de la société civile dans l’élaboration de cette loi, mettant en avant le rôle accru que l’OFNAC pourra désormais jouer grâce à ces changements législatifs. Moundiaye Cissé de l’ONG 3D a également exprimé sa satisfaction quant aux pouvoirs renforcés de l’office, affirmant que cela le rendra plus efficace dans sa mission de lutte contre la corruption. De son côté, Djibril Gningue de Pacte a insisté sur l’importance de la prévention et de la répression de la corruption.

La nouvelle loi accorde à l’OFNAC des pouvoirs accrus en matière d’investigations, de saisine et de médiation. Parmi les nouvelles dispositions, l’OFNAC est désormais habilitée à placer en garde à vue des individus présumés coupables d’enrichissement illicite. De plus, le président de l’OFNAC peut désormais adresser directement des instructions aux enquêteurs assermentés ainsi qu’aux officiers de police judiciaires et assimilés.

Malgré cette avancée dans la lutte contre la corruption, les membres de la société civile mettent en garde contre toute instrumentalisation de l’OFNAC à des fins politiques. Ils appellent à ce que l’office demeure impartial et indépendant, loin des luttes politiques partisanes. Cette recommandation vise à garantir que l’OFNAC exerce ses fonctions de manière équitable et transparente, sans être influencé par des considérations politiques.

Journée mondiale de la justice sociale : L’OIT mobilise pour l’équité et le progrès

La Journée mondiale de la justice sociale, instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2007, vise à attirer l’attention sur la nécessité d’une plus grande justice sociale dans le monde. Pour l’OIT, cette journée est l’occasion de promouvoir le dialogue et l’action en faveur d’une société où chacun bénéficie de l’égalité des chances, du respect des droits et de l’accès à un travail décent.

Dans le cadre de cette journée, l’OIT organise une série d’événements en ligne à travers le monde pour accroître la visibilité de l’événement et appeler à des actions concertées en faveur de la justice sociale. Cette année, l’accent est mis sur l’accélération des efforts pour faire progresser la dimension sociale des objectifs de développement durable.

Une deuxième table ronde, axée sur les défis de justice sociale auxquels sont confrontés les jeunes en Afrique, sera diffusée ultérieurement. Ces événements seront organisés sur OIT LIVE et UN Web TV, avec une promotion sur toutes les chaînes partenaires de l’OIT et une interprétation dans les trois langues officielles de l’OIT.

L’OIT souligne que la justice sociale est essentielle pour garantir le bien-être des sociétés et promouvoir la dignité humaine. Alors que de multiples crises exacerbent les inégalités dans le monde, il est crucial de renouveler les engagements en faveur d’une plus grande égalité et de prendre des mesures politiques et des investissements pour éliminer les obstacles à la justice sociale.

En cette Journée mondiale de la justice sociale, l’OIT appelle les gouvernements, les employeurs, les travailleurs et la société civile à renouveler leur engagement en faveur de l’équité et du progrès social pour tous, partout dans le monde.

Manifestations au Sénégal : Abdoulaye Cissé dénonce la violence des forces de sécurité

Le journaliste a mis en lumière la diversité des témoignages, tous convergents sur un point : les droits et libertés des citoyens sénégalais sont bafoués dans des conditions inacceptables. Les récits des arrestations, empreints de brutalité, ont ému Abdoulaye Cissé au point de lui arracher des larmes. Il a appelé à une condamnation unanime de ces agissements, soulignant que les actes perpétrés par les forces de sécurité dépassent les limites de l’humanité.

Jàngat Abdoulaye Cissé : L'horreur sortie des prisons, plus jamais ça !

La vidéo de son intervention, diffusée lors de l’émission, montre l’indignation palpable du journaliste face à ces actes de violence. Son message est clair : la brutalité exercée contre les manifestants est inacceptable et doit être condamnée de manière ferme et unie par l’ensemble de la société.

La dénonciation publique de ces abus par des figures respectées comme Abdoulaye Cissé met en lumière l’importance de protéger les droits fondamentaux des citoyens et de garantir le respect de l’État de droit, même dans des circonstances difficiles.

Pas d’indemnisation pour les détenus libérés cette semaine : l’explication d’un avocat

Cette semaine, plusieurs détenus politiques ont été libérés dans le cadre de la décrispation de l’espace politique. Cependant, malgré l’espoir de certains de ces anciens détenus d’obtenir une indemnisation pour le préjudice subi pendant leur incarcération, l’avocat droit-de-l’hommiste Me Amadou Diallo clarifie la situation.

Pour espérer obtenir une réparation, Me Diallo conseille aux détenus politiques de donner la priorité à leur jugement. S’ils sont relaxés ou acquittés, ils peuvent ensuite saisir la Cour suprême pour demander une indemnisation. Cependant, en l’absence de jugement, il est peu probable qu’ils puissent valablement saisir la Cour suprême pour obtenir une indemnisation.

Renforcement de la Sécurité et du Développement Économique : L’ANAT Signe Deux Conventions de Partenariat Clés

L’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) vient de franchir une étape significative dans ses efforts pour renforcer la sécurité et promouvoir le développement économique au Sénégal. En effet, l’ANAT a récemment signé deux conventions de partenariat avec des entités clés : le Cadre d’Intervention et de Coordination Interministériel des Opérations de lutte Antiterroriste (CICO) et la Société d’exploitation du Marché d’Intérêt National (SEMIG).

La première convention de partenariat concerne le CICO, un organisme crucial dans la lutte contre le terrorisme au Sénégal. L’ANAT s’est engagée à accompagner le CICO en fournissant une formation spécialisée et en mettant à sa disposition tous les outils nécessaires pour assurer une surveillance efficace du territoire national. Cette collaboration renforcée entre l’ANAT et le CICO démontre l’engagement du gouvernement sénégalais à préserver la sécurité et la stabilité du pays face aux menaces terroristes.

Parallèlement, l’ANAT a également signé une convention de partenariat avec la Société d’exploitation du Marché d’Intérêt National (SEMIG), une entité essentielle dans la mise en œuvre du Plan National d’Aménagement et de Développement des Territoires (PNADT). Cette collaboration vise à soutenir la SEMIG dans son rôle crucial de gestionnaire du marché d’intérêt national, en fournissant un appui technique et logistique pour optimiser ses opérations et contribuer ainsi au développement économique du pays.

Ces deux partenariats témoignent de l’engagement de l’ANAT à travailler en étroite collaboration avec des acteurs clés dans des domaines essentiels tels que la sécurité et le développement économique. En unissant leurs efforts, ces organisations visent à renforcer la résilience du Sénégal face aux défis sécuritaires et à promouvoir une croissance économique inclusive et durable à travers le pays.

Ces conventions de partenariat marquent une étape importante dans les efforts de l’ANAT pour renforcer la sécurité et stimuler le développement rural au Sénégal. En collaborant avec le CICO et la SEMIG, l’ANAT démontre sa volonté de travailler en synergie avec d’autres acteurs pour relever les défis nationaux et créer un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

Un meurtre au Cap Skirring : Révélations sur un Crime Passionnel

La quiétude du Cap Skirring a été troublée par un acte de violence inouï : le meurtre brutal de Binta, une jeune femme, perpétré par son propre compagnon. Après des jours d’enquête, la Section de Recherches (SR) de Ziguinchor a clos ses investigations, mettant en lumière les détails troublants de cette affaire.

Le principal suspect, Omar S., l’amant de la victime, a été formellement inculpé d’assassinat par le juge d’instruction. Après deux retours de parquet, il a été placé sous mandat de dépôt, attendant son procès dans une atmosphère de consternation et d’incompréhension.

Les faits sont aussi tragiques qu’ils sont sordides : Binta F. partageait sa vie avec un ressortissant français, qui lui avait octroyé un appartement. Elle y avait installé son salon de coiffure, tout en vivant en concubinage avec Omar S. Cependant, une dispute fatale a précipité la tragédie.

Pris d’une rage incontrôlable, Omar est revenu dans leur chambre, armé d’un coupe-coupe, portant des coups mortels à Binta, lui tranchant la gorge. Après cet acte impardonnable, il a tenté de manipuler les autorités, essayant de déguiser son crime en accident tragique.

Fort heureusement, la vigilance de la SR de Ziguinchor a permis de déjouer les mensonges d’Omar. Confronté aux preuves accablantes, il a finalement avoué le meurtre, révélant un mobile déconcertant : un sentiment d’humiliation et de manque de respect à l’égard de Binta.

Les voisins ont également témoigné de la nature violente et agressive d’Omar, ajoutant une dimension sombre à ce portrait déjà sinistre d’un crime passionnel.

Alors que la justice suit son cours, le Cap Skirring est plongé dans une profonde consternation. Ce tragique événement rappelle la fragilité de la vie humaine et la nécessité de rester vigilant face aux signes de violence domestique et aux conflits non résolus.

Disparition en Mer : Le patrouilleur NIANI engagé dans les Recherches

La mer, souvent source de subsistance, peut également devenir le théâtre de tragédies. Le 18 février 2024, un signal de détresse a alerté les autorités maritimes de la Casamance : une pirogue de pêcheurs, transportant cinq hommes courageux, avait chaviré au large des côtes.

Face à cette situation critique, la Marine nationale s’est immédiatement mobilisée pour répondre à l’appel de détresse. Le patrouilleur NIANI, spécialisé dans les missions de sauvetage en mer, a été dépêché sur les lieux du naufrage, entamant sans délai les opérations de recherche et de sauvetage.

Dans l’immensité de l’océan, chaque minute compte. Les équipes à bord du NIANI, formées et équipées pour faire face à de telles situations d’urgence, ont engagé des recherches méticuleuses, scrutant l’horizon à la recherche de tout signe de vie ou de la pirogue naufragée.

Malgré les défis inhérents à ces opérations, l’espoir demeure. Le patrouilleur NIANI, symbole de la bravoure et de la détermination des forces maritimes sénégalaises, poursuit inlassablement sa mission, dans l’espoir de ramener ces marins disparus sains et saufs à leurs familles.

En cette période d’incertitude, la solidarité et le soutien de la communauté maritime et de la nation entière sont essentiels. Chacun retient son souffle en attendant des nouvelles de ces cinq hommes courageux, dans l’espoir que le NIANI, tel un phare dans la nuit, les guide vers un retour sûr et bienheureux.

Tristesse à Ziguinchor : Un jeune bachelier perd la vie dans le fleuve Casamance

Une onde de choc a frappé le quartier de Goumel à Ziguinchor, plongeant la communauté dans la tristesse et la consternation. Un jeune homme nommé Tony a tragiquement perdu la vie ce dimanche dans les eaux du fleuve Casamance.

Selon les informations recueillies, le jeune bachelier se trouvait au bord du fleuve en compagnie de ses amis pour une partie de football. Malheureusement, un drame s’est produit, plongeant la journée en une tragédie inattendue.

Le corps sans vie de Tony a été découvert ce lundi par les sapeurs-pompiers, mettant fin à l’espoir de le retrouver sain et sauf. Cette nouvelle a plongé la communauté dans un profond chagrin, alors que la perte d’un jeune si plein de vie et d’avenir est ressentie comme une grande tragédie.

La disparition de Tony rappelle de manière poignante les dangers qui peuvent accompagner les activités récréatives près des cours d’eau, et souligne l’importance de la vigilance et de la prudence lors de telles occasions.

En ces moments difficiles, la communauté de Goumel se rassemble pour soutenir la famille et les proches de Tony, partageant leur douleur et leur peine face à cette perte incommensurable.

Nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Tony, et nous espérons que cette tragédie servira de rappel poignant de la fragilité de la vie et de l’importance de la sécurité dans nos activités quotidiennes.

Nit Doff exprime son engagement à combattre l’injustice lors de sa première sortie après sa libération

Dans sa première apparition publique depuis sa libération, le rappeur sénégalais Nit Doff a partagé ses réflexions sur la situation politique actuelle du pays. Dans une vidéo relayée par plusieurs médias, il a exprimé sa gratitude envers les citoyens pour leur soutien et leur solidarité envers les détenus politiques récemment libérés.

Nit Dof " je suis fier de combattre l'injustice dans mon pays, les libérations doivent continuer..."

Nit Doff a souligné l’importance de l’unité et de la compassion au sein de la société sénégalaise, déclarant que les Sénégalais sont des êtres de paix et de solidarité. Il a exprimé son espoir que cette vague de libérations se poursuive et que la solidarité entre les citoyens persiste dans la lutte contre l’injustice.

Le rappeur a également réaffirmé son engagement à lutter contre l’injustice au Sénégal, soulignant la nécessité de faire entendre la voix des opprimés et de lutter pour leurs droits. Sa déclaration reflète une détermination ferme à poursuivre le combat pour la justice et la démocratie dans le pays.

La libération de Nit Doff et d’autres détenus politiques a suscité un élan de solidarité et d’unité parmi les Sénégalais, illustrant la volonté du peuple de défendre les valeurs démocratiques et les droits de l’homme. La déclaration du rappeur témoigne de la force de la résilience et de la détermination de la société civile à poursuivre le combat pour la justice et la liberté.

Alors que le Sénégal continue de faire face à des défis politiques et sociaux, la voix de figures publiques engagées telles que Nit Doff joue un rôle crucial dans la mobilisation de la société civile et dans la défense des droits fondamentaux. Sa déclaration encourageante inspire l’espoir et renforce la détermination de nombreux Sénégalais à continuer à se battre pour un avenir plus juste et plus démocratique.

Tragédie à Colobane : Un accident mortel plonge une famille dans le deuil

Une tragédie s’est abattue ce samedi à Colobane, lorsque qu’un camion a mortellement fauché deux hommes, M. Ndiaye et M. Kane, tous deux marchands ambulants. Le choc brutal a entraîné la perte tragique de ces deux membres de la communauté, laissant derrière eux des familles dévastées par le chagrin et le deuil.

«Sama dome camion mo diar si kawam mou…» Accident à Colobane, La mère de la victime raconte les fait

L’accident a également laissé M. Diouf avec des blessures légères, tandis que l’autre rescapé, C. Ndiaye, âgé de 35 ans, se bat toujours pour sa vie dans un état critique.

Dans une vidéo poignante, les parents de l’une des victimes, M. Ndiaye, sont filmés dans un état d’inconsolabilité. Les mots semblent leur manquer alors qu’ils tentent de revenir difficilement sur les événements tragiques qui ont bouleversé leur vie en un instant.

La douleur palpable dans leurs yeux et dans leurs gestes témoigne de l’ampleur de la perte et de la souffrance qu’ils ressentent face à la disparition soudaine de leur être cher. Leurs sanglots déchirants résonnent dans l’air, reflétant le profond désarroi et la détresse qui les envahissent.

Cette tragédie rappelle de manière poignante les dangers auxquels sont confrontés les travailleurs de la rue, souvent exposés à des risques élevés dans leur quotidien. Elle soulève également des questions sur la sécurité routière et la nécessité de prendre des mesures pour prévenir de tels accidents à l’avenir.

En cette période de deuil et de tristesse, la communauté de Colobane se rassemble pour soutenir les familles endeuillées et pour honorer la mémoire des victimes. Leur présence et leur solidarité offrent un semblant de réconfort dans cette épreuve insoutenable.

Alors que les familles pleurent la perte de leurs proches, la société dans son ensemble est confrontée à une douloureuse prise de conscience de la fragilité de la vie et de la nécessité de redoubler d’efforts pour assurer la sécurité de tous sur les routes.

Agro-business : les déboires de Frank Timis

Dans un récent article publié par Libération, les difficultés rencontrées par African Agriculture, la société dirigée par Frank Timis, sont mises en lumière. Basée à New York, cette entreprise ambitieuse avait pour projet d’exploiter 2,9 millions d’hectares de terres en Afrique de l’Ouest, notamment 25 000 hectares au Sénégal, pour la production d’aliments destinés au bétail en vue de leur exportation.

Cependant, les ambitions démesurées de l’entreprise semblent être confrontées à une réalité bien plus complexe. En effet, le cours de l’action d’African Agriculture, qui avait fait son entrée en bourse en décembre dernier, a subi une chute vertigineuse de 90% à mi-janvier. Passant de 10 dollars à moins de 0,90 dollar, cette dégringolade reflète les doutes grandissants des investisseurs quant à la viabilité et à la pertinence des projets de l’entreprise.

Selon Massa Koné, porte-parole de la Convergence globale des luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest, cette méfiance des investisseurs est justifiée. Les projets d’African Agriculture sont qualifiés d’extravagants et néfastes pour les communautés locales, ce qui explique en partie l’effondrement du cours de l’action. Les communautés rurales de la région ainsi que les investisseurs de Wall Street semblent convaincus qu’ils n’ont aucun intérêt à céder leurs terres ou à investir leur argent dans de tels projets.

Au Sénégal, le projet d’African Agriculture se heurte à une forte opposition de la part du Collectif pour la défense des terres du Ndiaël, qui regroupe 37 villages et 10 000 personnes dans le nord du pays. Le porte-parole de ce collectif, Ardo Sow, a adressé un avertissement aux potentiels partenaires de Frank Timis dans son projet. Il affirme que les terres en question appartiennent aux communautés locales, constituant ainsi leur patrimoine, leurs pâturages, et leur souveraineté alimentaire.

Face à ces oppositions et à la chute brutale de la valeur de son entreprise, Frank Timis doit désormais faire face à un sérieux revers dans ses ambitions agroalimentaires en Afrique de l’Ouest.

Plainte contre Mbackiyou Faye : Des propriétaires de maisons détruites à Almadies 2 dénoncent une démolition illégale

Un bras de fer juridique se profile entre Mbackiyou Faye, homme d’affaires renommé, et un collectif de propriétaires de maisons démolies à Almadies 2 (Keur Massar). Les dix maisons démolies lors d’un incident survenu samedi dernier ont déclenché une vive réaction de la part des propriétaires, qui annoncent une plainte contre l’homme d’affaires ce lundi.

Dans des propos relayés par Libération dans son édition de ce jour, le porte-parole des plaignants, Ousmane Guèye, a dénoncé l’intervention illégale qui aurait été orchestrée par Mbackiyou Faye et ses associés. Selon lui, aucun représentant de la DSCOS n’était présent sur les lieux lors de la démolition, laissant ainsi place à des individus en civil opérant les destructions.

Les membres du collectif affirment que la SCI Promobilière, propriété de Mbackiyou Faye, tente de s’approprier un hectare de l’assiette foncière où étaient érigées les maisons détruites. Ousmane Guèye met en garde contre toute tentative d’accaparement de leurs terrains, soulignant que les propriétaires sont établis sur plus de deux hectares dans la cité.

Deux individus sont identifiés par les victimes présumées comme étant les responsables des démolitions. Ils auraient agi au nom de Mbackiyou Faye, prétendant que les terrains en question lui appartiennent. Le collectif a annoncé son intention d’engager des procédures légales dès ce lundi, en sollicitant l’intervention du procureur de la République pour faire valoir leurs droits et obtenir réparation.

Drame à Colobane : Un nouveau bilan après un accident mortel et les révélations du chauffeur du camion

Dans le récit poignant recueilli par L’Observateur, le chauffeur du camion impliqué, Modou Guèye, pointe du doigt une défaillance technique, attribuant l’accident à une défection soudaine du système de freinage. « J’ai tenté de freiner en vain », explique-t-il avec regret. « C’est ainsi que j’ai percuté un véhicule particulier qui roulait devant moi. Pour éviter le pire, j’ai manœuvré en donnant un coup de volant. Malheureusement, j’ai fini sur le trottoir où étaient plusieurs marchands. »

Le véhicule impliqué est une semi-remorque de marque Renault, circulant sur l’Autoroute Seydina Limamoulaye en direction de Colobane depuis la Patte d’Oie. Selon le récit de Modou Guèye, le camion n’aurait jamais dû se trouver à cet endroit précis au moment de l’accident. Un simple coup de fil a tout bouleversé.

« J’avais quitté Rufisque plus tôt », se remémore Guèye. « Sur le chemin du retour, alors que je roulais sur l’autoroute, on m’a joint au téléphone pour me demander de revenir au Port de Dakar pour récupérer un autre bon qui avait pour destination la région orientale. C’est ainsi que j’ai fait demi-tour en empruntant la voie qui dessert la bretelle de Colobane pour retourner au Port. Malheureusement, mon système de freinage a lâché. »

Les autorités ont réagi rapidement, arrêtant Modou Guèye pour homicide involontaire. Actuellement en garde à vue, il fait face à des accusations graves alors que les enquêteurs cherchent à comprendre les circonstances exactes de ce drame épouvantable.

Incendie destructeur au marché central de Kédougou : Une tragédie économique dévastatrice

Aux alentours de 4 heures du matin, des flammes dévastatrices ont éclaté, engloutissant rapidement les structures commerciales et les marchandises qu’elles abritaient. Les témoins ont décrit une scène de chaos et de panique alors que les commerçants tentaient désespérément de sauver ce qui pouvait encore l’être, assistés par les services de secours locaux.

Les efforts des pompiers de la 62ème compagnie de secours ont permis de circonscrire l’incendie vers 5 heures du matin, mais le bilan était déjà lourd : des millions de francs CFA de marchandises ont été réduits en cendres, laissant derrière eux des commerçants désemparés et une communauté choquée.

Cet incendie dévastateur met en évidence la vulnérabilité des marchés locaux et des petites entreprises face aux catastrophes imprévues. Alors que la ville de Kédougou commence à panser ses plaies et à évaluer l’étendue des dégâts, il est impératif que les autorités et la communauté locale se mobilisent pour apporter un soutien immédiat aux commerçants affectés et pour mettre en place des mesures de prévention des incendies à l’avenir.

Un mécanicien jugé pour un vol inhabituel : Un sac d’oignon au centre d’une affaire à Tivaouane

Tivaouane – Le Tribunal d’Instance de Tivaouane a été le théâtre d’une affaire peu commune impliquant un mécanicien accusé d’avoir tenté de voler un sac d’oignon sur le marché animé de Mboro. Cette histoire insolite a attiré l’attention de la communauté locale, mettant en lumière les défis de la justice face à des incidents apparemment mineurs mais non dénués de conséquences.

Le prévenu a également affirmé qu’il avait volé le sac d’oignon pour nourrir sa famille, plutôt que dans l’intention de le revendre. Cependant, cela n’a pas atténué la gravité de l’incident aux yeux de la cour.

Malgré l’absence de la plaignante, qui avait déjà récupéré son bien, le tribunal a prononcé une condamnation de trois mois de prison avec sursis à l’encontre du mécanicien.

Affaire des enfants Retrouvés dans un véhicule : Les accusations de sacrifices humains éclaboussent une affaire de plainte et de vengeance

Dans un développement surprenant, l’épouse du marabout, Mme Sow, a porté plainte contre deux de ses voisines, les accusant d’avoir partagé une photo du couple avec un individu nommé Mollah Morgan. Ce dernier les aurait accusées de se livrer à des sacrifices humains, alimentant ainsi un climat de suspicion et de méfiance au sein de la communauté.

Le drame initial a également provoqué des réactions violentes, avec un groupe en colère qui a décidé de mener une expédition punitive contre la maison du marabout. Les jeunes mécontents de la libération temporaire du marabout ont saccagé les lieux et emporté des biens d’une valeur estimée à 30 millions de francs CFA.

Lors du procès, S. N. Traoré et T. Mbow ont plaidé leur innocence, affirmant ne pas avoir eu connaissance des intentions malveillantes des destinataires de la photo. Leur avocat a souligné leur ignorance quant à la législation concernant la divulgation de données à caractère personnel.

Le délibéré est attendu le 23 février prochain, alors que la communauté locale reste sous le choc de cette série d’événements tragiques et troublants. Les accusations de sacrifices humains et les affrontements subséquents ont laissé des cicatrices profondes dans cette paisible localité, mettant en lumière les défis complexes de la justice et de la cohésion communautaire dans cette affaire déchirante.

Accident mortel à Ziguinchor : Un enseignant à la retraite tué par un chauffeur ivre

Une nuit paisible s’est transformée en tragédie dimanche soir à Néma, lorsque la vie d’un enseignant à la retraite a été brutalement interrompue dans un accident de la route. Les circonstances de l’accident, impliquant un chauffeur en état d’ivresse, ont secoué la communauté locale et soulevé des questions sur la sécurité routière dans la région.

La victime, un enseignant âgé de 72 ans et respecté de tous dans la région pour sa contribution à l’éducation, a été fauchée par un camion conduit par J.P. Diémé. Selon les témoins, le chauffeur semblait être sous l’influence de l’alcool au moment de l’accident, perdant le contrôle de son véhicule avant de percuter violemment l’enseignant.

La perte de cet enseignant bien-aimé a laissé un vide dans la communauté éducative locale et a suscité une réflexion profonde sur les mesures à prendre pour éviter de telles tragédies à l’avenir. Alors que la famille de la victime pleure sa disparition, la question de la responsabilité et de la prévention des accidents de la route reste au cœur des préoccupations de tous ceux touchés par cette terrible perte.

Dette de 14 milliards F CFA : Les agents des cessionnaires du nettoiement renouent avec la grève

Les Rues de la Capitale Sénégalaise S’emplissent d’Ordures alors que les Travaux de Ramassage sont Interrompus par une Grève Revendicative

Les agents des concessionnaires du nettoiement, essentiels au maintien de l’hygiène et de la salubrité dans les quartiers de Dakar, ont déclenché cette grève pour faire entendre leur voix face à une dette accumulée par l’État. Cette somme représente non seulement un enjeu financier crucial pour les travailleurs, mais également un obstacle majeur à la poursuite de leurs opérations quotidiennes.

Depuis les premières heures de la matinée, les signes de l’interruption des services de nettoiement sont évidents à travers toute la ville. Les poubelles débordantes jonchent les trottoirs, les odeurs nauséabondes se répandent dans l’air et les rues, autrefois animées, semblent désormais abandonnées à leur sort.

Face à cette crise, les résidents de Dakar expriment leur frustration et leur inquiétude quant aux conséquences potentielles sur leur santé et leur environnement. Certains soulignent le risque accru de propagation de maladies liées à la présence de déchets non collectés, tandis que d’autres dénoncent l’incapacité des autorités à résoudre ce problème persistant.

Dans l’attente d’une résolution rapide de ce conflit, la population de Dakar se trouve confrontée à une réalité désagréable et à des conditions de vie précaires. La grève des agents de nettoiement met en lumière les défis complexes auxquels est confrontée la gestion des déchets dans les grandes villes africaines, mettant en évidence la nécessité d’une action urgente et concertée pour garantir un environnement sain et durable pour tous.

Décès de la femme de l’adjudant-chef Didier Badji : hommage à une femme remarquable

La triste nouvelle du décès de Madame Daba Diouf, épouse de l’adjudant-chef de gendarmerie Didier Badji, a été annoncée par le député Guy Marius Sagna. Son départ laisse derrière elle un héritage de bravoure, de détermination et de courage, mais également un mystère entourant la disparition de son époux, survenue en novembre 2022 lors d’une partie de pêche où il a été porté disparu, en même temps que le sergent Fulbert Sambou.

Madame Badji, décédée en France où elle exerçait son métier, a été saluée par Sagna comme une femme remarquable, brillante élève et étudiante, médecin dévouée tant à Mbour qu’en France. Elle a combattu avec force un cancer jusqu’à la victoire, mais a finalement succombé, le jour même de son anniversaire, à l’âge de 45 ans.

La douleur de sa perte est exacerbée par le mystère entourant la disparition de son époux, laissant leurs enfants dans l’incertitude et la question incessante : « Maman, où est notre papa Didier Badji ? »

Guy Marius Sagna exprime ses sincères condoléances à la famille de Madame Badji, soulignant le lien fort qu’il entretenait avec elle, la considérant comme une sœur. Il rappelle également ses efforts pour combattre la discrimination dont son époux, en tant que gendarme, avait été victime, et exhorte à lutter contre toutes formes d’injustice et de discrimination.

Tragédie à Colobane : Deux morts dans un accident routier, le chauffeur du camion arrêté

Une journée qui aurait dû être ordinaire s’est transformée en cauchemar pour la communauté de Colobane, alors qu’un terrible accident de la route a coûté la vie à deux personnes et en a blessé deux autres, provoquant une onde de choc à travers la région. Les détails poignants de cette tragédie ont émergé, révélant une série d’événements qui ont conduit à une perte irréparable.

L’incident, survenu aux environs de 10 heures du matin, a impliqué une semi-remorque de marque Renault en provenance de l’autoroute Seydina Limamoulaye. Selon des sources locales, le conducteur du camion aurait soudainement perdu le contrôle du véhicule, victime présumée d’une défaillance mécanique, déclenchant une série d’événements tragiques.

Le camion, hors de contrôle, a heurté violemment un véhicule particulier qui circulait dans le même sens, avant de terminer sa course mortelle sur des vendeurs ambulants de friperie, présents dans la zone. L’impact dévastateur a été immédiat, laissant deux marchands ambulants, identifiés comme M. Ndiaye et M. Kane, sans vie sur les lieux, tandis que deux autres personnes, M. Diouf et C. Ndiaye, ont été grièvement blessées, avec ce dernier plongé dans un état critique.

La communauté de Colobane a été plongée dans un deuil profond alors que les familles des victimes et les témoins ont été confrontés à la dure réalité de la perte et de la souffrance. L’accident a également laissé des traces matérielles, avec des dégâts importants sur le véhicule impliqué dans la collision.

Les autorités ont rapidement réagi à la tragédie, dépêchant des agents de la police sur les lieux pour mener une enquête approfondie. Dans le cadre de cette enquête, le chauffeur du camion, M. Guèye, a été appréhendé et placé en garde à vue pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, signe d’un effort pour établir les responsabilités et rendre justice aux victimes.

Alors que la communauté pleure ses morts et soutient les blessés, des questions demeurent sur les circonstances exactes de l’accident et sur les mesures qui pourraient être prises pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. Cette catastrophe routière rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et souligne la nécessité d’une vigilance constante sur nos routes.

En ces moments sombres, la solidarité et le soutien mutuel de la communauté sont essentiels pour traverser l’adversité. La route vers la guérison sera longue, mais avec un engagement collectif envers la sécurité et la responsabilité, la communauté de Colobane pourra surmonter cette épreuve et envisager un avenir meilleur.

Al Khayri: Voici le célèbre artiste qui a épousé Diarra série Virginie (Photos)

L’actrice et chanteuse Mame Diarra Thiès, connue pour le rôle de Cathy dans la série « Virginie », a célébré son mariage ce samedi avec Alioune Diagne, un célèbre artiste peintre.

Son évolution artistique est étroitement liée à son parcours de vie, mêlant souvenirs, double culture et éthique dans ses œuvres qui combinent l’art figuratif et l’art abstrait.

Le parcours de cet artiste contemporain se distingue par ses multiples influences et sa polyvalence. Alioune Diagne incarne un artiste engagé, porteur de nombreuses valeurs qu’il exprime à travers ses toiles. Au cœur de son mouvement figuro-abstrait réside la volonté de créer des formes figuratives intégrant des éléments abstraits. L’artiste se libère ainsi du détail pour mettre en avant formes et couleurs, exprimant ainsi des sentiments inconscients et abstraits.

Litige foncier à la cité Almadies 2 : Les populations en colère annoncent une plainte, Mbackiyou Faye cité

Une dizaine de bâtiments détruits, les propriétaires menacent de recourir à la justice pour élucider l’affaire.

Une situation tendue prévaut à la cité Almadies 2 de Keur Massar suite à la destruction d’une dizaine de bâtiments sur un site de 2 hectares, ce samedi. La société SCI, la Promobilière de Mbackiyou Faye, est au centre de cette affaire, déclenchant la colère et l’indignation des habitants. Un collectif s’est rapidement formé pour dénoncer les agissements d’un promoteur immobilier et menace de porter plainte dès lundi pour obtenir des réponses.

Selon les propriétaires, deux promoteurs privés et l’agence immobilière de Mbackiyou Faye sont responsables de ce conflit, qui perdure depuis jeudi dernier. Les accusateurs prévoient de porter plainte dès lundi prochain. « Ces deux individus ont été identifiés. Ils sont venus ici pour détruire tous nos biens. Ils disent que ces terrains appartiennent à Mbackiyou Faye. On a déjà commencé nos procédures. Dès lundi, nous allons interpeller le procureur de la République », a déclaré Ousmane Guèye.

Cette affaire met en lumière les tensions et les litiges fonciers persistants dans certaines zones urbaines du Sénégal, mettant en péril les droits et la sécurité des propriétaires immobiliers.

Aminata Touré rencontre le Représentant Spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest : un dialogue sur la situation nationale du Sénégal

Échanges fructueux sur le renforcement de la démocratie et de l’État de droit

Ce dimanche 17 février 2024, une rencontre d’importance a eu lieu entre Aminata Touré, personnalité politique sénégalaise, et le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Les discussions ont porté sur la situation nationale du Sénégal et le rôle crucial de l’ONU dans le renforcement de la démocratie et de l’État de droit.

Lors de cette rencontre fructueuse, Aminata Touré a exprimé sa satisfaction quant aux échanges approfondis avec le Représentant Spécial de l’ONU. Ils ont pu discuter en profondeur des défis actuels auxquels fait face le Sénégal ainsi que des opportunités de collaboration entre le gouvernement sénégalais et les institutions internationales, en particulier l’ONU, pour garantir le respect des principes démocratiques et des droits de l’homme.

« J’ai eu le plaisir de recevoir aujourd’hui le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel et nous avons largement échangé sur la situation nationale et le rôle important de l’ONU dans l’enracinement de la Démocratie et de l’Etat de Droit », a déclaré Aminata Touré à l’issue de la rencontre.

Cette réunion revêt une importance particulière dans un contexte où le Sénégal aspire à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir l’état de droit. La collaboration entre le Sénégal et l’ONU peut jouer un rôle essentiel dans la réalisation de ces objectifs en fournissant un soutien technique, en facilitant le dialogue politique et en renforçant les capacités nationales dans ces domaines cruciaux.

En conclusion, cette rencontre témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers les principes fondamentaux de la démocratie et des droits de l’homme, ainsi que de sa volonté de coopérer étroitement avec la communauté internationale pour promouvoir la stabilité et le progrès dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.

« Tragédie à Thiès : Un maçon perd la vie après une chute sur un chantier »

« Le quartier Keur Issa endeuillé par le décès d’un travailleur suite à un accident survenu lors de travaux de rénovation »

Une tragédie a frappé le quartier Keur Issa de Thiès hier vendredi, alors qu’un maçon est décédé des suites d’un accident de travail sur un chantier de rénovation. M. Guèye, chargé de remplacer des ardoises vétustes par des morceaux de zinc sur une toiture, a fait une chute tragique vers 16 heures, selon des informations relayées par Seneweb.

Le maçon a été immédiatement pris en charge et évacué à l’hôpital régional de Thiès, mais malheureusement, ses blessures se sont avérées fatales. Il a succombé à ses blessures vers 18 heures, plongeant sa famille, ses proches et la communauté locale dans le deuil.

Cet accident met en lumière les risques auxquels sont confrontés les travailleurs du bâtiment et de la construction au quotidien. Malgré les mesures de sécurité mises en place sur les chantiers, les accidents peuvent malheureusement survenir, rappelant ainsi l’importance de la vigilance et de la prudence à tout moment.

En ces moments difficiles, la communauté de Thiès se mobilise pour soutenir la famille du défunt et lui apporter réconfort et solidarité. Ce tragique événement rappelle également l’importance de garantir des conditions de travail sûres et sécurisées pour tous les travailleurs, afin d’éviter de telles pertes inutiles à l’avenir.

« Le Gamou des Kalounayes : Un appel à la stabilité et au développement dans un contexte de tensions politiques »

« La célébration annuelle devient un symbole de paix et de résilience face aux défis nationaux »

Les festivités du Gamou des Kalounayes, qui ont eu lieu hier, ont pris une importance particulière cette année dans le contexte tendu du report de l’élection présidentielle au Sénégal. Cette célébration traditionnelle a servi de tribune pour exprimer un fort appel à la stabilité et au développement, malgré les défis politiques et socio-économiques auxquels la région et le pays sont confrontés.

Babacar Arouna Sané, membre du comité d’organisation du Gamou, a souligné la résilience de la communauté de Kalounayes face aux troubles qui ont secoué d’autres parties du pays. Il a mis en avant l’importance de la cohésion sociale et de la solidarité pour faire face aux défis actuels et futurs, en particulier dans le contexte de la crise politique en cours.

Le développement local est également au cœur des préoccupations, avec un appel à exploiter les ressources de la région pour promouvoir la croissance économique et améliorer les conditions de vie des habitants. Babacar Arouna Sané a souligné les mesures préventives prises pour anticiper les éventuelles répercussions de la crise politique sur la communauté.

Au nom du Khalife des Kalounayes, Cheikh Bounama Coly, Babacar Arouna Sané a lancé un appel à la patience, à la sérénité et à la tranquillité. Il a souligné l’importance du dialogue et de la concertation pour résoudre les différends et préserver la paix dans la région et dans tout le pays.

Le Préfet de Bignona, Mamadou Khouma, a salué l’engagement du Khalife en faveur de la paix et a sollicité ses prières pour la stabilité du pays. Il a souligné l’inefficacité de la violence comme moyen de résolution des conflits et a appelé à privilégier le dialogue et la médiation pour surmonter les divergences.

Dans un contexte de tensions politiques croissantes, le Gamou des Kalounayes est apparu comme un phare de paix et de résilience, offrant un exemple inspirant de la capacité des communautés locales à rester unies et à promouvoir le progrès malgré les défis.

« Les signes subtils de l’érosion de l’amour : Comment reconnaître si votre partenaire ne vous aime plus »

Dans le voyage complexe de l’amour, il arrive parfois que les relations traversent des périodes de turbulences, où les sentiments autrefois forts semblent s’estomper peu à peu. Reconnaître ces signes d’érosion de l’affection est crucial pour prendre des décisions éclairées sur l’avenir de la relation. Voici cinq indicateurs subtils à garder à l’esprit :

1. Changement de communication : Si votre partenaire devient moins proactif dans la communication, répondant moins fréquemment à vos messages et appels, ou étant moins transparent sur ses pensées et sentiments, cela peut indiquer un éloignement émotionnel.

2. Distance émotionnelle : Observer un détachement lors des interactions, un manque d’attention et d’intérêt pour votre vie, ou une distraction constante peut signaler une perte d’intérêt de la part de votre partenaire.

3. Moins d’attention ou négligence : Des gestes d’affection réduits, moins de temps passé ensemble et un désintérêt pour votre bien-être peuvent suggérer un désamour.

4. Absence de projets d’avenir communs : Lorsque votre partenaire évite les discussions sur l’avenir de la relation, ne mentionne pas de plans communs tels que le mariage ou les enfants, cela peut indiquer une désertion émotionnelle.

5. Manque d’intimité physique : Une diminution significative de l’intimité physique, telle que l’évitement des contacts physiques et des rapports sexuels, peut refléter un désintérêt émotionnel.

Ces signes, bien qu’ils ne soient pas des verdicts définitifs, peuvent servir de sonnette d’alarme pour évaluer la santé de votre relation. Dans ces moments délicats, il est essentiel d’avoir des conversations ouvertes et honnêtes avec votre partenaire pour comprendre ce qui se passe et décider ensemble de la meilleure façon de procéder. Se rappeler que votre bien-être émotionnel est primordial et qu’il est parfois nécessaire de prendre des décisions difficiles pour préserver votre bonheur à long terme.

Anacarde : les producteurs tablent sur 160 000 tonnes cette année

Selon le Secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Ziguinchor, Jean Bertrand Badiane, la filière anacarde connaît une croissance exponentielle cette année. Les prévisions pour la campagne de commercialisation démarrée en octobre dernier indiquent un total de 160 000 tonnes d’anacarde exportées, avec déjà 150 000 tonnes exportées à la date du 5 octobre 2023.

Ces performances sont d’autant plus remarquables, souligne Badiane, que la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor a été suspendue après les violentes manifestations de juin 2023. Malgré cet obstacle logistique, la filière anacarde continue de prospérer.

Les chiffres montrent une tendance à la hausse constante dans la production et l’exportation de l’anacarde. Entre 2018 et 2022, le volume des exportations a presque triplé, passant de 31 871 à 87 118 tonnes.

En termes financiers, le volume d’exportations de l’anacarde en 2023 est estimé à 62 milliards 115 millions de francs CFA, ce qui représente une augmentation de 13,01% par rapport à 2021, où 82 527 tonnes ont été vendues pour un chiffre d’affaires de 54,96 milliards de francs CFA. En 2021, 40 000 tonnes avaient été exportées pour un chiffre d’affaires de plus de 22 milliards de francs CFA.

Ces données témoignent du dynamisme et de la vitalité de la filière anacarde au Sénégal, contribuant ainsi à stimuler l’économie locale et à promouvoir le développement rural dans les régions productrices.

Concert de Sidy Diop à Mbour : le film de l’agression mortelle d’un lutteur

Le 15 mars prochain, M. Diop et M. Faye, respectivement âgés de 19 et 21 ans, seront fixés sur leur sort. Poursuivis pour meurtre et association de malfaiteurs, ils attendent le délibéré de la chambre criminelle de Mbour.

Les faits remontent au 28 mars 2021, lors d’un baptême organisé chez un ami de Sidy Diop. La cérémonie prend une tournure tragique lorsque deux jeunes décident de commettre un vol, armés d’un couteau. Un des malfaiteurs cible le téléphone d’un invité, tandis que l’autre s’attaque au lutteur O. D. Gomis qui filmait le chanteur Sidy Diop avec son téléphone.

Face à la menace, le lutteur riposte violemment, ce qui pousse M. Diop à intervenir. Malheureusement, l’agresseur poignarde mortellement le lutteur au cœur. M. Faye parvient à s’enfuir, mais son complice est arrêté.

Lors du procès, les accusés changent de version et s’accusent mutuellement. Leurs avocats plaident la clémence, arguant qu’il s’agissait d’une « bataille rangée qui a mal tourné ». Le Procureur, quant à lui, requiert la peine de perpétuité.

Cette affaire tragique met en lumière les conséquences désastreuses de la violence lors de rassemblements festifs et souligne l’importance de prévenir de tels incidents pour garantir la sécurité de tous.

Guédiawaye : 25 cas de violences sexuelles sur des enfants signalés

La situation des violences sexuelles sur des enfants à Guédiawaye est alarmante, avec 25 cas recensés au cours du dernier trimestre, selon les révélations de la cheffe de service de l’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) de cette localité.

Matou Sougou, citée par Libération, a mis en lumière cette réalité préoccupante lors d’une formation organisée par l’association Unie vers’elle en partenariat avec l’UNICEF et l’Ambassade des Pays-Bas. Cette initiative vise à renforcer le dispositif de protection des enfants victimes d’abus sexuels.

Pour Danielle Hueges, directrice de l’association Unie vers’elle, il est essentiel de mettre en place des outils de coordination et de référencement pour la prise en charge des violences sexuelles subies par les enfants de 0 à 18 ans. Elle souligne également l’importance d’apporter un soutien spécifique aux familles des enfants victimes.

Les défis restent nombreux, notamment en ce qui concerne le signalement des cas, qui demeure une difficulté majeure à surmonter. Selon les professionnels sur le terrain, la protection sociale nécessite une approche communautaire renforcée pour mieux identifier et remonter les cas de violences sexuelles.

Cette prise de conscience et ces actions entreprises par les autorités locales et les organisations de la société civile sont essentielles pour lutter contre ce fléau et assurer la sécurité et le bien-être des enfants dans la région de Guédiawaye.

Syndicat des travailleurs municipaux : La bataille pour la succession de Sidya Ndiaye

Le Syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux (SUDTM) s’apprête à organiser son premier Congrès le 24 février prochain. Cet événement revêt une importance capitale, car il marquera le début d’une bataille pour la succession de feu Sidya Ndiaye, ancien secrétaire général de l’organisation, décédé le 14 juin dernier. Sidya Ndiaye occupait également le poste de secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS), ce qui ajoute une dimension stratégique à la lutte pour sa succession au sein de la centrale syndicale.

Selon les informations fournies par Le Quotidien, la bataille pour la succession de Sidya Ndiaye s’annonce rude, avec des prétendants se manifestant déjà. Moussa Cissokho s’est ainsi auto-proclamé secrétaire de la FGTS/B, tandis que plusieurs membres de la centrale syndicale considèrent Mballo Dia Thiam comme le successeur naturel du défunt. Cette situation crée des tensions au sein du syndicat, avec des divergences sur la légitimité des candidatures.

Mbaye Sow, secrétaire général départemental de Rufisque du SUDTM, exprime clairement les préoccupations des travailleurs face à cette situation. Il souligne que certains candidats revendiquent la position de secrétaire général sans avoir contribué au développement de la centrale syndicale. Selon lui, seul le choix des travailleurs permettra de résoudre ce différend et de garantir une direction légitime et représentative des intérêts des travailleurs.

En attendant le Congrès du SUDTM, prévu pour régler la succession de Sidya Ndiaye, Mbaye Sow espère que cet événement permettra de mettre fin aux querelles internes et de se concentrer sur les préoccupations des travailleurs. Il souligne également que la performance de la FGTS/B lors des dernières élections de représentativité des centrales syndicales, où elle s’est classée parmi les cinq premières, a attisé les ambitions et les rivalités au sein du syndicat.

Urgent : Azoura Fall et Hannibal Djim libérés

Le 16 février 2024, plusieurs détenus politiques, dont Azoura Fall et Hannibal Djim, ont été libérés sous liberté provisoire.

Ces libérations interviennent dans le cadre d’une série de vagues de libération des détenus politiques détenus à la prison de Reubeuss.

Hannibal Djim, arrêté en février 2023, était en attente de son procès pour avoir organisé des campagnes de financement participatif.

Azoura Fall, membre du parti Pastef les Patriotes, était quant à elle poursuivie pour diffusion de fausses nouvelles sur la santé mentale du Chef de l’État et pour des menaces de mort sans ordre ni condition sur la personne de R. A. Sarr.

Il est à rappeler qu’une vague de libérations d’opposants a été amorcée depuis le jeudi 15 février, dans un contexte d’apaisement politique.

Mbour : La voiture du coordonnateur du comité électoral de « Diomaye président » incendiée (Vidéo)

Dans la nuit d’hier, aux alentours de 2 heures du matin, un incident troublant a secoué la ville de Mbour, avec l’incendie de la voiture appartenant à Ousmane Diop, coordonnateur du comité électoral de « Diomaye président ». Cet événement a suscité l’émoi et l’indignation dans la région.

Le véhicule a été délibérément incendié devant le domicile de Ousmane Diop, marquant ainsi une escalade inquiétante dans le climat politique tendu qui règne à l’approche des élections présidentielles.

Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi, Ousmane Diop est revenu sur cet incident, partageant les détails de cette attaque contre sa personne et son engagement politique. Les circonstances exactes de l’incendie ainsi que les motifs derrière cet acte criminel demeurent encore flous, mais cet événement soulève des questions sur la sécurité des acteurs politiques et des travailleurs de campagne dans la région.

La vidéo de l’incident circulant sur les réseaux sociaux a alimenté les spéculations et a accru les tensions dans la région. Les autorités locales ont été interpellées pour garantir la sécurité des citoyens et pour mener une enquête approfondie afin de traduire les responsables en justice.

Cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans l’exercice de leurs fonctions, ainsi que la nécessité de protéger la liberté d’expression et l’engagement démocratique dans le pays.

Une ex-responsable de l’APR grugée dans une affaire d’escroquerie : condamnation à la clé

S. M. K. Diagne, commerçant au marché Ocass de Touba, a été condamné à 2 ans de prison ferme pour escroquerie par le Tribunal correctionnel de Diourbel. Son complice, M. Mbaye, a quant à lui écopé d’une peine avec sursis assortie d’une amende d’un million de francs CFA. Cette décision fait suite à une affaire où Mame Khary Mbacké, ancienne députée Apériste de Touba et coordonnatrice du Regroupement des Acteurs du Secteur Industriel Agro-alimentaire de Touba (Rasiaat), a été grugée dans une commande de 1000 bouteilles d’huile.

La plaignante, estimant un préjudice financier de 23,5 millions de francs CFA, a engagé des poursuites contre S. M. K. Diagne et son acolyte pour non-respect des engagements commerciaux. L’enquête a révélé que Diagne avait passé une commande auprès de la société « Yandé Sarl » dirigée par Mame Khary Mbacké, pour 1000 bidons d’huile de 20 litres à un prix unitaire de 23 000 F CFA.

Cependant, le commerçant a fait défaut dans l’exécution de la transaction en détournant la marchandise après avoir récupéré les factures mentionnant un paiement effectué. Il s’est emparé des 23,5 millions de francs CFA, laissant la plaignante dans une situation préjudiciable.

Appréhendé à Dakar suite à la plainte déposée contre lui, S. M. K. Diagne a été placé sous mandat le 9 décembre 2022. Lors du procès, le Procureur a requis une peine de 5 ans de prison, tandis que la défense a plaidé pour la restitution du montant consigné par M. Mbaye pour obtenir une liberté provisoire, sans que l’issue de cette requête soit précisée dans les sources disponibles.

Cette affaire met en lumière les risques liés aux transactions commerciales et souligne l’importance pour les parties impliquées de respecter les engagements contractuels pour éviter les litiges et les conséquences judiciaires qui en découlent.

La police de Thiès saisit le pistolet de Mouhamadou Lamine Massaly pour violation de l’interdiction de port d’armes

La tension monte à Thiès alors que Mouhamadou Lamine Massaly, président de l’Union pour la nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), se retrouve au cœur d’une affaire de port d’arme en violation de l’interdiction émise par le ministère de l’Intérieur.

La police de Thiès a saisi le pistolet automatique (PA) de Massaly après qu’une vidéo le montrant en possession d’une arme a fait le tour des réseaux sociaux. Cette saisie intervient suite à l’interdiction générale de port d’armes, de munitions et d’explosifs pendant la période de campagne électorale, décrétée du 25 janvier au 14 avril 2024.

Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, l’arme à feu a été confisquée par les enquêteurs du commissariat central de Thiès et est désormais consignée dans les locaux de la police.

Cette affaire prend une tournure encore plus sérieuse alors que Mouhamadou Lamine Massaly est déjà au centre d’une plainte déposée par le maire de la commune de Thiès-Est, Maitre Ousmane Diagne. Ce dernier l’accuse de plusieurs délits, dont une tentative de meurtre sur des jeunes manifestants, détention illégale d’arme à feu, mise en danger de la vie d’autrui, violence et voie de fait, ainsi que trouble à l’ordre public.

En réaction, Massaly a décidé de porter plainte contre son accusateur. Le parquet a alors confié le dossier à la police pour mener une enquête approfondie sur les allégations portées des deux côtés.

Cette affaire, qui implique un acteur politique majeur, souligne l’importance de faire respecter les lois et règlements pendant les périodes électorales et met en lumière les enjeux de sécurité dans le contexte politique tendu du Sénégal.

Yarga Sy exprime sa gratitude après sa libération mais fustige les circonstances de son arrestation

Après avoir bénéficié d’une liberté provisoire, Yarga Sy, précédemment détenu pour des accusations de tentative d’assassinat et d’aspersion d’un liquide pouvant nuire à l’intégrité physique d’une personne, exprime sa gratitude envers Dieu tout en réaffirmant son innocence. Le jeune patriote, désormais libre, s’est exprimé sur les ondes d’iRadio, soulignant à la fois sa reconnaissance et sa déception quant aux conditions de son arrestation.

« Nous rendons grâce à Dieu d’abord en tant que musulman. C’est le destin. Ce sont des événements préétablis auxquels on ne peut pas échapper. Donc Dieu avait dit qu’à tel moment, à tel jour, Yarga sera arrêté et emprisonné », déclare-t-il.

Cependant, malgré sa libération, Yarga Sy n’a pas manqué de critiquer les circonstances entourant son arrestation. Il exprime son désarroi face à une détention prolongée et à l’ouverture d’une enquête judiciaire pendant 11 mois.

« Nous déplorons les circonstances de mon interpellation parce qu’un honnête citoyen, qui travaille, qui a une famille, qui est régulièrement domicilié, qui a toutes les garanties de représentativité, on l’incarcère en prison pendant 11 mois pour ouvrir une enquête judiciaire », déplore-t-il.

Yarga Sy souligne également le besoin de préserver le travail et l’intégrité des individus lorsqu’ils sont confrontés à des enquêtes judiciaires, en particulier lorsqu’ils présentent des garanties de représentativité.

« Quand vous avez des soupçons sur une personne et que vous voulez mener des enquêtes sur elle tout en sachant qu’elle présente les garanties de représentativité, qu’on lui donne la liberté provisoire en attendant de résoudre l’affaire. Mais qu’on ne lui gâche pas son travail, qu’on ne lui sépare pas de sa famille », insiste-t-il.

Ainsi, même libéré, Yarga Sy reste ferme dans sa défense de son innocence et appelle à un traitement plus juste et respectueux des droits des individus lors des procédures judiciaires.

Accusé de viol sur de jeunes joueurs : un entraîneur de football déféré

C. D. Mancabou est dans de beaux draps. L’entraîneur de football âgé de 45 ans a été déféré hier au Parquet de Dakar. Selon le Soleil, qui donne l’information, il est accusé d’abus sexuels sur ses élèves âgés entre 8 et 15 ans.

Le journal souligne que la mère d’une des victimes présumées a saisi la police d’une plainte le 6 janvier denier. Reprise par la source, la commerçante a confié aux enquêteurs qu’elle a été alertée par sa belle sœur selon laquelle le mis en cause abusait sexuellement de ses joueurs lors des séances d’entraînement.

C’est ainsi, dit-elle, qu’elle a interrogé certains membres de l’équipe de football, qui lui ont fait savoir que ce dernier ciblait son fils M. M. N âgé de 10 ans.

La plaignante a soutenu qu’elle nourrissait déjà des soupçons car révèle-t-elle, son fils « marchait bizarrement » et « son caleçon est souvent taché lorsqu’il revient de l’entraînement ».

Entendu, le jeune joueur a balancé son entraîneur, expliquant avoir intégré l’équipe durant les vacances scolaires 2023. Pis, accuse-t-il, « au cours de la mi-temps, Mancabou s’isolait avec lui dans une maison située aux alentours du terrain de Dieuppeul ou dans les toilettes du terrain de Castor. C’est ainsi qu’il le pénétrait par l’anus. »

L’enfant ajoute : « La dernière fois qu’il m’a pénétré date de moins d’un mois. Il disait qu’il allait me chasser de l’équipe si je le dénonçais. »

Le mis en cause nie en bloc, soulignant que l’élève l’accuse pour se venger après une sanction qu’il lui a infligée à la suite d’une bagarre avec un autre joueur : « Ce jour-là, M. M. N. est rentré en colère de l’entraînement parce qu’il n’a pas joué. Il s’est basé sur mon passé pour ternir mon image. »

L’entraîneur a en effet reconnu qu’il avait fait l’objet d’accusations similaires en 2002. « J’avais embrassé et caressé un jeune du même sexe avant de toucher ses parties intimes. A la suite de la plainte pour viol de sa maman, j’ai été emprisonné pour acte contre nature et viol», rembobine-t-il.

Vol de téléphones à Tivaouane Peulh : Quatre jeunes condamnés, deux bénéficient du bénéfice du doute

Quatre jeunes comparaissaient hier devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre d’un vol en réunion survenu le 4 février dernier à Tivaouane Peulh. F. Mbow, M. F. Sène, M. Kébé et M. Ndao, tous âgés d’une vingtaine d’années, ont été placés sous mandat de dépôt le 6 février suite à leur arrestation pour ce délit.

Les faits, rapportés par Le Soleil qui a assisté au procès, se déroulent alors que les jeunes, ayant inhalé des substances intoxicantes sur la plage de Tivaouane Peulh, sont approchés par le chauffeur d’un ambassadeur en poste à Dakar, dont le véhicule est enlisé. Profitant de l’inattention des passagers, ils dérobent les téléphones de marque iPhone 15 et 12 appartenant au diplomate et à son accompagnateur.

Par la suite, ils tentent d’écouler leur butin en passant des coups de fil. L’un des prévenus, nommé K. Wilane, avoue avoir acheté l’iPhone 15 à 200 000 F CFA au marché de Keur Massar, pour ensuite le revendre. Un autre, O. D. Ndiaye, a acquis le second téléphone à 130 000 F CFA.

Le Procureur a requis une peine de 2 ans d’emprisonnement, dont 6 mois ferme, contre les six accusés, mais deux d’entre eux ont bénéficié du bénéfice du doute. Leurs avocats ont plaidé que ces derniers ne pouvaient être sûrs de l’origine illicite des téléphones.

Cependant, les quatre autres prévenus n’ont pas eu la même chance. Ils ont été condamnés à une peine de 2 ans d’emprisonnement, dont 3 mois ferme.

Cette affaire met en lumière les dangers liés à la consommation de substances intoxicantes et souligne l’importance de la vigilance contre les actes de délinquance, même dans des situations d’aide apparente.

Décrispation : 134 détenus politiques libérés jeudi, d’autres libérations attendues vendredi

La vague de libérations de détenus politiques se poursuit au Sénégal, avec 134 personnes bénéficiant d’une libération provisoire ce jeudi. Ces libérations interviennent dans un contexte marqué par des appels à la décrispation de la scène politique et sociale dans le pays.

Parmi ces libérations, 100 détenus étaient incarcérés à la prison centrale de Rebeuss, tandis que 6 autres se trouvaient au Cap Manuel. Quatre femmes détenues étaient également concernées, libérées de la prison de Liberté 6, et 24 autres détenus politiques ont été libérés dans des établissements pénitentiaires situés à l’intérieur du pays.

Cette mesure de libération provisoire intervient dans le cadre des efforts visant à apaiser les tensions et à favoriser le dialogue entre les différentes parties prenantes de la scène politique sénégalaise. Elle s’inscrit également dans le prolongement des discussions initiées pour trouver des solutions consensuelles aux défis socio-politiques actuels.

Cette série de libérations n’est pas terminée, puisqu’il est annoncé d’autres libérations pour la journée de vendredi. Ces actions sont accueillies avec soulagement par de nombreux acteurs de la société civile et de la classe politique, qui appellent de leurs vœux une détente et un climat de confiance propices à la résolution pacifique des différends et des tensions politiques.

Cependant, certains observateurs soulignent que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour garantir le respect des droits humains et pour consolider l’État de droit au Sénégal. Ils appellent à ce que ces libérations soient suivies de mesures concrètes visant à promouvoir la justice, la transparence et le respect des libertés individuelles et collectives.

En attendant, la société sénégalaise demeure en attente des prochaines annonces et espère que ces initiatives contribueront à instaurer un climat de confiance et de stabilité propice à la construction d’un avenir meilleur pour tous.

Un comptable condamné pour détournement de fonds en vue de créer sa propre entreprise

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu son verdict ce mercredi, condamnant Oumar Sow, un comptable, à six mois de prison avec sursis et à verser 2 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts. Cette décision fait suite à sa culpabilité avérée dans le détournement de fonds de l’entreprise où il travaillait, dans le but de financer sa propre compagnie.

Employé chez Mamadou Lamine Kandji, Oumar Sow avait la responsabilité des finances et bénéficiait de la confiance de son employeur qui lui laissait des chèques signés lors de ses départs en voyage. Cependant, au lieu d’utiliser ces fonds pour les besoins de l’entreprise, Sow a profité de l’accès à l’administration fiscale pour falsifier des déclarations, induisant ainsi son patron en erreur sur les dettes fiscales de la société.

Grâce à cette supercherie, il a effectué des retraits considérables du compte de l’entreprise pour les transférer à sa propre compagnie. Cependant, ses actes frauduleux ont été découverts lors de vérifications internes, révélant un préjudice financier de plus de 8 millions de francs CFA.

Interrogé à la barre, Mamadou Lamine Kandji a déclaré avoir surpris Oumar Sow à deux reprises, en septembre puis en novembre, en train de commettre ces délits. Malgré les tentatives de remboursement partiel de la part de la famille de l’accusé, le tribunal a jugé nécessaire de prononcer une peine de six mois de prison avec sursis.

Le procureur avait requis une peine plus sévère, plaidant pour une condamnation à un an de prison ferme. Cependant, le tribunal a pris en compte les engagements de remboursement du prévenu et a décidé de lui accorder une chance en le condamnant à une peine assortie de sursis.

Cette affaire souligne l’importance de la confiance dans les relations professionnelles et met en lumière les risques associés à la malhonnêteté au sein de l’entreprise.

Amy Dia, Maty Sarr Niang, Boubacar Fofana, …: La vague de libérations se poursuit

Parmi les libérés figure Amy Dia, la coordinatrice adjointe de l’ex-Pastel/Sahm Notaire, accusée d’être membre de la Force spéciale. Son élargissement de prison vient apaiser les craintes et raviver les espoirs de ses partisans.

Les membres de divers mouvements activistes, tels que les pastéfiens, représentés par des individus comme Olivier Boucal de Goudomp Debout, Cheikh Diouf, Anta Laye Fall, Falilou Niang, Madior Loum et Bayna Gueye de Nittu Deug, respirent également désormais l’air de la liberté. Leur arrestation, survenue à la suite de dénonciations, avait suscité de vives réactions au sein de la société civile.

Parmi les libérés, on compte également des jeunes comme Boubacar Fofana, élève en classe de Seconde au lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque lors de son arrestation le 2 juin 2023. Sa libération symbolise l’espoir d’un avenir meilleur pour la jeunesse, qui se retrouve parfois prise au piège des événements politiques qui la dépassent.

Libération de Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop : Une étape vers l’apaisement politique

La scène politique sénégalaise connaît un moment de décrispation avec la libération de deux détenus membres de l’Ex-Pastef, Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop. Cette nouvelle, annoncée par Senego, marque un pas significatif vers l’apaisement des tensions qui ont marqué la période récente.

Quant à Cheikh Oumar Bamba Diop, membre du Mouvement Des Doomu Daara Patriotes (Moddap), il avait été interpellé le 25 juin 2023 à la cité Keur Gorgui. Son arrestation était survenue alors qu’il dénonçait le fait que le domicile d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, soit barricadé.

La libération de Fadilou Keïta et de Cheikh Oumar Bamba Diop constitue un signe positif dans le processus visant à restaurer la confiance et à promouvoir la réconciliation nationale. Elle offre également un espoir pour une résolution pacifique des différends politiques et une avancée vers une démocratie plus inclusive et respectueuse des droits fondamentaux.

Cette décision de libération est accueillie avec soulagement par les proches et les partisans des détenus, tout en soulignant l’importance de préserver les principes de l’État de droit et de garantir la justice pour tous les citoyens.

Libération de Yarga Sy : Fin d’une longue détention

Après plusieurs mois d’incarcération, Yarga Sy, militant de l’ex-Pastef et proche d’Ousmane Sonko, a finalement été libéré ce jeudi 15 février. Cette nouvelle a été confirmée par Me Moussa Sarr, l’avocat de Yarga Sy, selon les informations obtenues par Seneweb.

Âgé de 36 ans, Yarga Sy avait été arrêté en mars 2023 dans le cadre de l’enquête sur ce qui a été qualifié de « tentative d’assassinat » contre Ousmane Sonko, le leader de Pastef. Son arrestation faisait suite aux événements survenus le 16 mars, jour du procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang à l’opposant politique Ousmane Sonko.

La libération de Yarga Sy s’inscrit dans le cadre d’une vague de détenus ayant obtenu une liberté provisoire. Cette décision met fin à une période difficile pour lui et sa famille, marquée par l’incertitude et l’angoisse liées à sa détention.

L’annonce de sa libération suscite des réactions mitigées au sein de la société sénégalaise, certains saluant cette décision comme un pas vers la justice, tandis que d’autres expriment des préoccupations concernant la situation des droits de l’homme et l’indépendance de la justice dans le pays.

Pour Yarga Sy, c’est le début d’une nouvelle étape après avoir retrouvé sa liberté. Ses proches et ses soutiens espèrent qu’il pourra maintenant reconstruire sa vie et participer activement à la vie politique de son pays dans le respect de la loi et des droits fondamentaux.

Report de la présidentielle : Réaction de l’ordre des avocats du Sénégal

Suite au report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024, l’Ordre des avocats du Sénégal a exprimé sa réaction face aux tensions politiques qui en découlent. Dans un communiqué publié ce jeudi 15 février 2024, cet organe représentant les praticiens du droit a appelé au respect scrupuleux de la Constitution et rappelé l’exigence du respect du serment, adressant notamment ces recommandations au chef de l’État et aux acteurs de la justice.

L’Ordre des avocats a souligné son suivi attentif de la situation politique et institutionnelle qui prévaut dans le pays, marquée par l’abrogation du décret convoquant le collège électoral et l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi fixant une nouvelle date pour l’élection présidentielle, désormais prévue pour le 15 décembre prochain.

Dans son communiqué, l’Ordre des avocats a condamné fermement toute forme de violence dans l’espace social, exprimant sa préoccupation face aux dégâts matériels et aux pertes en vies humaines, et présentant ses condoléances aux familles touchées. Appelant à la retenue et à l’apaisement, notamment auprès de la jeunesse sénégalaise dont les appels doivent être entendus et traités, l’Ordre des avocats a exigé que les responsabilités soient établies afin que les auteurs d’abus ou de forfaits soient sanctionnés et les victimes dédommagées.

Cette réaction de l’Ordre des avocats du Sénégal reflète l’importance de préserver l’ordre constitutionnel et de garantir la paix sociale dans le pays, dans un contexte marqué par des tensions politiques et institutionnelles.

Vent de décrispation : Une liste de « détenus politiques » libérés !

Un vent de décrispation souffle sur le pays, marqué par la libération de plusieurs personnes considérées comme des « détenus politiques ». Cette annonce intervient dans le contexte d’un appel au dialogue national inclusif lancé par le Chef de l’État Macky Sall.

Selon les informations rapportées par Senego, plusieurs individus détenus pour des raisons politiques ont été libérés et sont en route pour retrouver leurs familles ce jeudi 15 février 2024.

Parmi les personnes libérées figurent Abdoulaye Touré, Toussaint Manga, Abdou Karim Gueye (alias Xrum Xax), Dr Seydou Diallo, Oustaz Assane Seck, Aliou Sané (coordinateur du mouvement Y’en a marre), Djamil Sané (maire des Parcelles Assainies), Cheikh Oumar Diagne (de la coalition Le Peuple), ainsi que le rappeur Nit Dof, entre autres.

Cette libération en masse est perçue comme un geste de bonne volonté et un signe de détente dans le climat politique du pays. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts visant à apaiser les tensions et à favoriser un environnement propice au dialogue et à la réconciliation nationale.

Pour les familles de ces individus, c’est un soulagement immense après des mois d’incertitude et d’inquiétude. Cependant, cette libération soulève également des questions sur la nature et les raisons de leur détention, ainsi que sur les perspectives de justice et de réforme dans le pays.

En tout état de cause, cette libération marque un pas en avant vers la résolution des tensions politiques et sociales au Sénégal, et ouvre la voie à des discussions plus constructives et inclusives pour l’avenir du pays.

Libération d’Abdou Karim Gueye et Cheikh Oumar Diagne après des mois de détention

Une lueur d’espoir brille pour Abdou Karim Gueye, plus connu sous le nom de Xrum Xax, et Cheikh Oumar Diagne, qui ont enfin recouvré leur liberté après près de 11 mois de détention dans les prisons sénégalaises.

Cheikh Oumar Diagne avait été appréhendé par la Division des investigations criminelles (DIC) le 19 mars dernier à la suite d’une conférence de presse. Lors de cette conférence, il avait reconnu être l’auteur des propos controversés diffusés dans une vidéo d’une minute. Il avait cependant expliqué qu’il n’appelait pas à l’insurrection, mais qu’en tant que citoyen et acteur politique, il voulait simplement adresser un message fort au Chef de l’État pour prévenir tout abus de pouvoir de sa part.

Quant à Abdou Karim Gueye, également connu sous le nom de Xrum Xax, il avait été placé en détention provisoire depuis le 23 mars dernier pour des accusations liées à l’atteinte à la sûreté de l’État. Son arrestation avait été décidée après la diffusion d’une vidéo dans laquelle il exhortait les jeunes à se mobiliser.

La libération de ces deux individus marque la fin d’une période éprouvante pour eux et leurs proches. Leur détention prolongée avait suscité des inquiétudes et des appels à la justice de la part de diverses organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile.

Maintenant libres, Abdou Karim Gueye et Cheikh Oumar Diagne sont susceptibles de reprendre leur vie quotidienne, tout en réfléchissant à leur engagement politique et à leur contribution à la société sénégalaise. Cette libération souligne également l’importance du respect des libertés individuelles et des droits fondamentaux dans toute société démocratique.

Libération de Toussaint Manga : Un soulagement après 10 mois de détention

Après une longue période d’emprisonnement, Toussaint Manga, ancien membre du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et responsable du parti ex-Pastef, a enfin retrouvé la liberté. Cette bonne nouvelle a été annoncée par son avocat, Me Moussa Sarr.

Toussaint Manga avait été arrêté pour avoir partagé sur sa page Facebook des images de manifestations consécutives à l’arrestation d’Ousmane Sonko. Sa libération, survenue ce jeudi 15 février 2024, intervient après 10 mois de détention.

L’ancien responsable de Pastef avait été inculpé par le juge Mamadou Seck pour des accusations graves, notamment « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique. »

La libération de Toussaint Manga est perçue comme un soulagement pour lui-même, sa famille, ainsi que pour ses sympathisants et partisans. Elle met fin à une période difficile marquée par l’incertitude et le confinement, et ouvre un nouveau chapitre dans sa vie.

Cette décision de libération pourrait également refléter un changement dans le paysage politique et judiciaire du Sénégal, soulignant peut-être une volonté de réconciliation et de rétablissement de la confiance entre les autorités et l’opposition.

Il reste à voir comment Toussaint Manga envisage son avenir politique après cette expérience éprouvante, ainsi que les implications plus larges de sa libération sur la scène politique sénégalaise.

Tivaouane : 30 migrants clandestins interpellés par la gendarmerie entre Mboro et Kayar

Malgré les efforts déployés par les autorités sénégalaises pour lutter contre l’émigration clandestine, le phénomène persiste le long des côtes du pays. Les récentes opérations de surveillance et de sécurisation menées par la gendarmerie nationale ont permis l’interpellation de 30 émigrants clandestins entre les localités de Mboro, dans le département de Tivaouane, et Kayar, située dans la région de Thiès.

Selon les informations rapportées par Lesoleil, ces arrestations ont eu lieu entre les 13 et 14 février 2024. Parmi les personnes appréhendées, trois étaient de nationalité gambienne et deux guinéenne.

En plus des individus arrêtés, les forces de l’ordre ont également saisi du matériel et de la nourriture. Ces saisies témoignent des préparatifs des migrants pour entreprendre leur périple dangereux vers d’autres côtes, souvent dans l’espoir d’une vie meilleure.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts continus des autorités pour lutter contre l’émigration irrégulière. Les brigades de Mboro et de Kayar, ainsi que d’autres unités de la gendarmerie nationale, ont été mobilisées dans cette lutte, démontrant l’engagement du Sénégal à faire face à ce défi complexe.

Malgré les risques et les dangers associés à l’émigration clandestine, de nombreux individus continuent de se tourner vers cette option dans l’espoir de trouver de meilleures conditions de vie ailleurs. Les autorités sénégalaises mettent en œuvre des mesures pour dissuader ces voyages périlleux tout en renforçant la sécurité le long des côtes du pays.

Libération de Pape Abdoulaye Touré après 9 mois de détention

Après neuf mois de détention, Pape Abdoulaye Touré, un jeune activiste, recouvre enfin la liberté ce jeudi. Cette nouvelle a été confirmée par Yoland Camara, coordonnatrice du mouvement Sénégal Notre Priorité (SNP), qui a pris la relève à la tête de ce mouvement pendant son absence.

Pape Abdoulaye Touré avait été arrêté lors des manifestations qui ont eu lieu en juin 2023, au niveau de la VDN, par les forces de l’ordre. Son arrestation a été suivie de sévices et de tortures, qui lui ont causé des fractures au niveau du pied droit, près de la cheville, et de la main gauche, au niveau du poignet.

À la suite de son arrestation, il a été inculpé par le juge d’instruction du deuxième cabinet pour des accusations liées à des actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, à sa participation à un mouvement insurrectionnel et à d’autres actions diverses. Il a été placé sous mandat de dépôt le 9 juin 2023.

La libération de Pape Abdoulaye Touré est une lueur d’espoir pour lui et pour tous ceux qui l’ont soutenu pendant sa détention. Cependant, il est essentiel de reconnaître les préjudices subis et de veiller à ce que justice soit rendue pour les violations de ses droits tout au long de cette période difficile.

Cette libération intervient dans un contexte où la question des droits de l’homme et de la liberté d’expression est devenue cruciale au Sénégal. Elle soulève également des questions sur le respect des droits fondamentaux et des normes internationales en matière de détention et de traitement des détenus.

En ce jour de libération, la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme restent attentives à la situation des droits de l’homme au Sénégal et continuent de plaider pour le respect des libertés fondamentales et la protection des activistes et des citoyens engagés.

Perturbation de l’Année Scolaire : Mise en garde du Ministère de l’Éducation Nationale contre les débrayages non Scolaires

Le Ministère de l’Éducation Nationale (MEN) a pris une position ferme face aux récentes perturbations du système éducatif, attribuées à des débrayages non liés à des raisons scolaires. Dans une note rendue publique, le MEN a dénoncé les actions de certains syndicats d’enseignants affiliés au « Cadre de concertation des syndicats de l’enseignement », les accusant d’appeler à des débrayages pour des motifs non professionnels.

Ces perturbations, selon le MEN, compromettent le déroulement du calendrier scolaire et menacent le droit à l’éducation des élèves. Le ministère a rappelé que bien que le droit de grève soit reconnu par la Constitution, il doit être exercé dans le respect des lois en vigueur. Toute cessation de travail en violation de ces dispositions peut entraîner des sanctions disciplinaires.

Le MEN a souligné que les débrayages motivés par des considérations politiques, plutôt que professionnelles, sont également passibles de sanctions. Le gouvernement, affirme la note, prendra les mesures nécessaires pour assurer le respect de la réglementation et la continuité des enseignements.

Cependant, le ministère a tenu à saluer l’attitude responsable de la majorité des enseignants, qui continuent à travailler pour l’amélioration du système éducatif. Il a réaffirmé son engagement à fournir une éducation de qualité et à garantir le bien-être et la sécurité des élèves dans les écoles.

Cette déclaration du MEN intervient dans un contexte où le système éducatif est déjà fragilisé par la pandémie et d’autres défis. Elle souligne l’importance de préserver la stabilité et la continuité de l’enseignement pour le bien-être des élèves et le développement de la société dans son ensemble.

Suicide à Bambey : Un commerçant choque la communauté en s’immolant

Une onde de choc a secoué le marché « Syndicat » de Bambey alors qu’un commerçant local, A. Diallo, a mis fin à ses jours de manière tragique en s’immolant par le feu. Le désespoir et la perplexité ont envahi la communauté face à cet acte aussi violent que mystérieux.

L’homme, âgé de plus de 45 ans et marié à deux épouses, a choisi le cimetière de Léona comme théâtre de son geste fatal. Son corps sans vie a été découvert, plongeant ses proches dans un abîme de tristesse et de désolation.

Les raisons derrière ce geste extrême restent floues, bien que des allusions à des causes métaphysiques aient été évoquées. Certains suggèrent que Diallo appartenait à une famille tourmentée par des forces surnaturelles, ce qui aurait pu contribuer à sa décision tragique.

L’annonce de cette tragédie a suscité un profond émoi au sein de la communauté, qui peine à comprendre les motivations qui ont conduit à cet acte désespéré. L’affaire reste ouverte et sous investigation, tandis que le corps de Diallo a été transporté à Diourbel pour des procédures administratives ultérieures.

Cette tragique affaire souligne les défis complexes auxquels peuvent être confrontées les communautés, et rappelle l’importance cruciale de soutenir ceux qui sont en détresse émotionnelle et de promouvoir un dialogue ouvert sur les questions de santé mentale. En cette période de deuil, la solidarité et le soutien mutuel seront essentiels pour aider la communauté de Bambey à surmonter cette épreuve difficile.

Funérailles de Landing Camara Diédhiou : Hommage à une vie tragiquement interrompue

Ce jeudi 15 février 2024 restera gravé dans la mémoire des habitants de Ziguinchor, alors qu’ils ont accompagné Landing Camara Diédhiou, un jeune élève du lycée de Djinabo, dans sa dernière demeure au cimetière de Kanténe. Les cloches de la tristesse ont résonné aux alentours de 10 heures, alors que la communauté pleurait la perte d’un être cher, dont la vie a été brutalement interrompue lors des récentes manifestations du 10 février 2024 à Ziguinchor.

La cérémonie funéraire a été empreinte d’une profonde émotion, alors que la famille, les amis et les camarades de Landing Camara Diédhiou ont rendu un dernier hommage à celui qui aurait dû avoir toute une vie devant lui. Les larmes et les prières ont accompagné son cercueil jusqu’à sa tombe, symbolisant la douleur et le chagrin ressentis par ceux qui l’ont aimé et côtoyé.

Le décès tragique de Landing Camara Diédhiou est une cruelle illustration des conséquences souvent dévastatrices des troubles sociaux et politiques sur la vie des individus innocents. Son départ prématuré laisse un vide insurmontable dans le cœur de sa famille, de ses amis et de sa communauté, et rappelle à tous la fragilité de la vie humaine et l’importance de préserver la paix et la sécurité pour tous.

Alors que Ziguinchor pleure la perte de l’un des siens, cette tragédie devrait également servir de rappel poignant pour tous les acteurs politiques et sociaux, les exhortant à œuvrer en faveur d’un dialogue pacifique et constructif pour éviter de tels drames à l’avenir. En honorant la mémoire de Landing Camara Diédhiou, la communauté s’engage à ne pas oublier son sacrifice et à poursuivre son combat pour la justice et la paix dans la région.

Tragédie à Bambey : Un Homme s’immole par le feu au cimetière

La ville de Bambey est plongée dans la douleur et le choc suite à un acte tragique survenu au cimetière local. Un homme a délibérément mis fin à ses jours en s’immolant par le feu, provoquant un profond sentiment de tristesse et de désolation parmi les habitants.

L’individu, identifié comme le commerçant Assane Diallo, a choisi le cimetière de Léona comme le théâtre de son geste fatal. Se versant de l’essence sur le corps, il a ensuite allumé le feu, mettant ainsi fin à sa propre vie de manière violente.

La nouvelle de cet événement tragique a rapidement circulé dans la ville, laissant la communauté locale sous le choc et la peine. Assane Diallo, qui était un commerçant bien connu travaillant au marché Syndicat de Bambey, a choisi un acte aussi extrême pour des raisons encore inconnues.

Le corps sans vie de Assane Diallo a été transporté à la morgue de l’hôpital de Bambey afin de procéder à une autopsie, selon les informations rapportées par rfm.

Cet incident laisse derrière lui des questions sans réponse et une communauté endeuillée, confrontée à la triste réalité de la détresse humaine et de la souffrance mentale

Fatick : Le professeur d’arabe accusé d’insultes envers les chefs religieux transféré à la section de recherches de Dakar

Massamba Diop, enseignant en arabe au lycée de Thiaré Ndialgui, se trouve actuellement dans une situation délicate. Arrêté par les gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) de Kaolack, il a été placé sous la garde de leurs collègues de la brigade territoriale du Sine.

Selon des sources proches du dossier, M. Diop est accusé d’avoir proféré des propos injurieux à l’égard des chefs religieux ainsi que d’avoir attaqué le président de la République, Macky Sall. De plus, il aurait incité le peuple à l’insurrection et aurait tenu des propos controversés devant ses élèves, abordant la crise politique actuelle en plein cours.

L’enseignant, surnommé « Oustaz Diop » par ses élèves, est également soupçonné d’avoir diffusé des messages incitant à la violence dans des groupes WhatsApp, ce qui soulève des préoccupations quant à ses éventuels liens avec des réseaux dangereux.

Face à la gravité des accusations, les autorités judiciaires ont réagi promptement en transférant Massamba Diop à la Section de Recherches de Colobane, à Dakar, une unité spécialisée dans les affaires sensibles et complexes.

Cette affaire met en lumière l’importance de la responsabilité des enseignants dans leurs discours et leurs actions, ainsi que la nécessité pour les autorités de prendre des mesures fermes pour préserver l’ordre public et la sécurité nationale.

Meurtre à Touba : Un élève tue son camarade de classe pour un écouteur

Une tragédie a secoué la ville de Touba, alors qu’une simple querelle entre deux élèves de 16 ans a conduit à la mort de l’un d’eux. B. L. Gaye, déféré au parquet de Diourbel, est accusé d’avoir poignardé à mort son camarade de classe, K. Diaw, lors d’une altercation pour un écouteur de téléphone portable.

Les faits remontent à lundi dernier, lorsque la dispute entre les deux adolescents a pris une tournure tragique. B. L. Gaye aurait asséné trois coups de couteau à K. Diaw, provoquant des blessures mortelles. Malgré son évacuation au centre hospitalier national Cheikh Ahmadou Khadim de Touba, la victime n’a pas survécu à ses blessures.

Suite à cette tragédie, le père de la victime a signalé l’incident au commissariat spécial de Touba, qui a rapidement lancé une enquête. Les efforts des forces de l’ordre ont permis d’identifier et d’interpeller le suspect, B. L. Gaye, qui a avoué le crime lors de son interrogatoire.

La situation a dégénéré lors d’une confrontation entre les deux élèves après les cours, pendant laquelle K. Diaw aurait blessé B. L. Gaye avec un stylo. Vexé, ce dernier aurait alors pris un couteau de cuisine pour attaquer son camarade, lui infligeant trois coups fatals.

Le certificat médical a confirmé que la mort de K. Diaw était due à un « choc hémorragique par traumatisme ouvert thoracique par arme blanche », révélant ainsi la violence du crime.

Crise institutionnelle au Sénégal : Des solutions pour sortir de l’impasse

La décision du Président Macky Sall de reporter sine die l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 a plongé le Sénégal dans une crise institutionnelle sans précédent. Face à cette situation délicate, plusieurs voies sont envisagées pour résoudre cette impasse et restaurer l’ordre constitutionnel dans le pays.

Le premier schéma suggère de maintenir la date initiale de l’élection présidentielle malgré le report décrété par le président. Cependant, cette option présente des risques en termes d’organisation du scrutin et de campagne électorale pour les candidats, compromettant ainsi la transparence du processus électoral.

Le deuxième schéma propose que le Président Macky Sall quitte ses fonctions à la fin de son mandat en cours, le 2 avril, laissant ainsi la place à l’intérim assuré par le Président de l’Assemblée Nationale. Ce dernier aurait alors la responsabilité d’organiser l’élection présidentielle dans un délai de 60 à 90 jours, permettant une passation de pouvoir en juillet ou août 2024.

Le troisième schéma envisage la poursuite du processus électoral avec un délai d’un mois accordé à l’administration pour finaliser l’organisation de l’élection présidentielle, suivi de quinze jours de campagne électorale. Cette option conduirait à la tenue du premier tour de l’élection le 24 mars 2024, avec une passation de pouvoir avant la fin avril 2024.

Dans tous les cas, la question de la passation de pouvoir entre le Président sortant et son successeur élu demeure essentielle. Selon la constitution, le Président de l’Assemblée Nationale assurerait l’intérim, permettant ainsi une transition démocratique vers un nouveau président élu.

Ces solutions, bien que différentes dans leurs approches, visent toutes à sortir le Sénégal de cette période d’incertitude et à restaurer la confiance dans les institutions démocratiques du pays. Il revient désormais au Président Macky Sall et aux autorités compétentes de prendre des décisions éclairées et responsables pour garantir une transition politique pacifique et transparente.

Grève des enseignants au Sénégal : Tensions entre le gouvernement et les syndicats

La grève des enseignants au Sénégal continue de susciter des tensions entre le gouvernement et les syndicats, alors que le ministère de l’Éducation nationale rappelle aux enseignants les règles encadrant l’exercice du droit de grève.

Dans un communiqué daté du 13 février 2024, le ministre de l’Éducation nationale souligne que le droit de grève est protégé par la constitution, mais qu’il doit être exercé dans le respect des lois en vigueur. Il met en garde contre toute violation des dispositions réglementaires et annonce que des sanctions disciplinaires pourraient être appliquées aux enseignants qui cessent le travail de manière non conforme aux règles établies.

Cette déclaration est interprétée comme une menace par le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire (SAEMS), qui exprime sa surprise face à la position du ministre. Pour le secrétaire général du SAEMS, Barnabé Diémé, cette menace ne fait que renforcer la détermination du syndicat à défendre ses droits, affirmant que leur action est légitime et ne viole aucune loi.

Le SAEMS souligne que la stabilité du pays est indispensable pour assurer le bon fonctionnement de l’école, mais que la violation de la constitution par le gouvernement crée une instabilité préjudiciable à l’éducation. Il affirme que leur action vise à protéger la constitution et les droits des citoyens, et non à servir des intérêts politiques ou influents.

En revanche, l’Union des Enseignants du Sénégal (UES) déclare qu’elle exécutera les mots d’ordre nationaux, quelles que soient les circonstances. Mamadou Diaite, de l’UES, affirme que les directives nationales doivent être suivies scrupuleusement.

Abdoulaye Diallo du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS) souligne que leur organisation est apolitique mais qu’ils ont déposé un préavis de grève centré sur des revendications professionnelles. Il précise que le SELS ne cherche pas à paralyser le système éducatif, mais à défendre les droits des enseignants.

La situation reste tendue alors que les syndicats et le gouvernement continuent de s’affronter sur les questions liées aux conditions de travail et aux droits des enseignants.

Report de l’inhumation d’Alpha Yéro Tounkara : Retard dû à l’autopsie et à l’absence de médecin légiste à Saint-Louis

L’inhumation d’Alpha Yéro Tounkara, étudiant de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis tué lors des manifestations contre le report de l’élection présidentielle, a été reportée à ce vendredi, après avoir été initialement prévue pour mercredi.

Cette information a été communiquée par Me Khouraychi Bâ, l’avocat de la famille du défunt, dans un post sur Facebook repris par Les Échos. Selon l’avocat, l’enterrement a été déplacé en raison de l’absence de médecin légiste à Saint-Louis, obligeant le transfert du corps d’Alpha Yéro Tounkara à l’hôpital Principal de Dakar pour une autopsie.

L’absence de médecin légiste à Saint-Louis a entraîné des retards dans le processus, notamment dans la délivrance du certificat aux fins d’inhumation. Bien que les membres de la famille de la victime n’aient pas pu assister à l’autopsie comme souhaité, Me Bâ a indiqué qu’ils recevront le certificat ce jeudi, permettant ainsi la poursuite des préparatifs funéraires.

Ce report de l’inhumation souligne les défis logistiques auxquels sont confrontées les familles des victimes de violence, notamment dans les régions où les services médicaux spécialisés sont limités. Cela met également en lumière les lacunes du système de santé et de justice en matière de traitement des décès dans le contexte de manifestations et de troubles civils.

L’attente de la conclusion de l’autopsie et la délivrance du certificat aux fins d’inhumation prolongent la période de deuil pour la famille d’Alpha Yéro Tounkara et soulignent l’importance de la transparence et de l’efficacité dans le processus d’enquête et de justice pour les victimes de violences politiques.

Ziguinchor : Un homme porté disparu retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses

La ville de Ziguinchor est sous le choc après la découverte du corps sans vie d’Hilarion Manga, un homme porté disparu depuis lundi. Retrouvé mercredi dans sa chambre au quartier Kandé de la capitale du Sud, le décès de Manga suscite des questions sur les circonstances exactes de sa mort.

La police de Ziguinchor a ouvert une enquête pour élucider les circonstances entourant ce décès tragique. Selon les informations fournies par Les Échos, Manga était porté disparu depuis lundi, ce qui a entraîné une recherche frénétique de la part de ses proches. Malheureusement, ces derniers ont fait une découverte choquante en retrouvant leur parent mort et dans un état de putréfaction avancé.

Alors que la police tente de démêler les tenants et aboutissants de cette affaire, la question se pose sur la nature du décès de Manga : s’agit-il d’une mort naturelle ou d’un crime ? Les autorités enquêtent activement pour répondre à cette question cruciale et apporter des réponses aux proches de la victime ainsi qu’à la communauté locale.

En attendant les résultats de l’enquête, l’atmosphère à Ziguinchor reste empreinte de tristesse et de perplexité face à cette tragédie soudaine. Les habitants de la ville attendent avec impatience que la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue à Hilarion Manga et à sa famille.

Saisie de cocktails molotov : Avancées significatives dans l’enquête

Les enquêteurs ont réalisé un progrès significatif dans cette affaire en arrêtant quatre suspects présumés. L. Diédhiou, M. Kébé, S. D. Badiane et L. Kébé, également connu sous le nom de Momo, ont été appréhendés par des éléments du Groupe de recherches et d’interpellation (GRI) de la gendarmerie. Ils sont soupçonnés d’avoir fabriqué les explosifs et de les avoir dissimulés dans la forêt de Mbao.

Selon les informations des journaux L’Observateur et Les Échos, L. Diédhiou est considéré comme l’élément central de ce groupe. Il a été arrêté sur son lieu de travail, une usine de sucreries, tandis que les autres suspects ont été neutralisés à Pikine.

Les individus impliqués sont actuellement en garde à vue à la brigade de recherches de Keur Massar, où ils seront interrogés dans le cadre de l’enquête en cours. Cette saisie et ces arrestations démontrent l’efficacité des forces de sécurité dans la prévention des activités criminelles et la protection de la sécurité publique.

Thiès : 30 candidats à l’émigration clandestine interpellés

La lutte contre l’émigration clandestine connaît un nouvel élan dans la région de Thiès au Sénégal, où les autorités ont intensifié les efforts pour contrer ce phénomène alarmant. Les gendarmes de la compagnie de Thiès, sous la direction du capitaine Awa Guèye, ont récemment renforcé leur dispositif de surveillance, ce qui a conduit à l’interception de deux embarcations suspectes en route vers l’Espagne.

Au cours de cette opération de sécurité menée entre le 13 et le 14 février 2024, les éléments des brigades territoriales de Kayar et Mboro ont réussi à appréhender trente individus candidats à la migration clandestine, dont trois ressortissants gambiens et deux guinéens, selon les informations fournies par le chef de la division communication de la gendarmerie, le Lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

Outre l’interpellation des candidats à l’émigration, les forces de sécurité ont également saisi du matériel et de la nourriture prévus pour le voyage, dans le cadre de leurs efforts pour démanteler les réseaux de trafic humain opérant dans la région.

Cette action démontre l’engagement résolu des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière, qui expose souvent les candidats à des dangers mortels en mer. Elle met également en lumière la nécessité d’une coopération internationale accrue pour aborder les causes profondes de ce phénomène et fournir des solutions durables pour les populations en quête d’un avenir meilleur.

Plaidoyer pour la généralisation de l’indemnité de logement dans le secteur public au Sénégal

Abdourahmane Cissé, secrétaire administratif du bureau national du Syndicat autonome des travailleurs de l’élevage (SATES), appelle le gouvernement sénégalais à étendre l’indemnité de logement à tous les agents publics, afin de rétablir l’équité sociale.

Dans une interview avec l’APS, M. Cissé souligne l’importance de généraliser cette indemnité pour inclure les 18 000 travailleurs du secteur public actuellement exclus de ce dispositif. Il fait valoir que certains agents de l’État bénéficient déjà d’une indemnité de logement, en plus d’autres types d’indemnités, mais que cette mesure ne concerne pas l’ensemble des employés du secteur public.

Selon lui, cette indemnité est distincte de l’indemnité spéciale complémentaire et d’autres types d’indemnités dont bénéficient certains corps professionnels comme les enseignants, les militaires, les paramilitaires, les agents de la santé et les magistrats. Il insiste sur le fait que l’indemnité de logement n’est pas une augmentation de salaire, mais une réparation de l’inégalité salariale et de l’injustice subie par les travailleurs de la fonction publique non inclus dans ce dispositif.

M. Cissé souligne que cette revendication vise à garantir l’équité sociale et à corriger les disparités salariales existantes. Il appelle ainsi le gouvernement à prendre des mesures pour étendre cette indemnité à tous les agents publics, afin de garantir un traitement équitable pour l’ensemble des travailleurs du secteur public au Sénégal.

Flux financiers illicites : Appel à la coopération des opérateurs de transfert d’argent avec la police judiciaire

Le Directeur de la Police judiciaire, Idrissa Cissé, a lancé un appel aux opérateurs de transfert d’argent œuvrant au Sénégal pour renforcer leur collaboration avec les autorités judiciaires dans la lutte contre les flux financiers illicites.

Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de partage de connaissances pour le renforcement des capacités des services d’enquête et de lutte contre la cybercriminalité, organisé par Wave digital finance en partenariat avec la Division spéciale de cybercriminalité, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle a souligné l’importance d’une collaboration accrue entre les opérateurs de mobile money et les autorités judiciaires pour lutter contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et d’autres activités illicites.

L’objectif principal de cet atelier de deux jours est de partager des connaissances approfondies sur les tendances actuelles de la cybercriminalité liées aux services de mobile money. Cela permettra aux enquêteurs spécialisés dans la cybercriminalité, aux analystes de données et aux experts des plateformes de mobile money de mieux comprendre ces nouvelles formes d’infractions à caractère financier et d’améliorer leur efficacité dans les enquêtes.

Le Directeur de la Police judiciaire a souligné que les enquêtes sur les crimes liés aux services de mobile money sont de plus en plus complexes, nécessitant une coopération étroite entre tous les acteurs impliqués. Il a appelé à un partage d’expériences et à une interaction entre les forces de l’ordre et les opérateurs de transfert d’argent pour détecter, identifier et traquer les criminels impliqués dans ces activités, où qu’ils se trouvent.

Le Secrétaire permanent de la Commission de protection des données personnelles du Sénégal, Mamoudou Niane, a également souligné l’importance de veiller à ce que les données circulent tout en respectant la vie privée des utilisateurs, soulignant ainsi l’équilibre nécessaire entre la sécurité des transactions financières et la protection des données personnelles.

Refus de négociations des familles des détenus politiques : Appel à la mobilisation pour la marche du samedi 17 février

Le Collectif des familles des détenus politiques a tenu une conférence de presse ce mercredi 14 février pour exprimer leur ferme refus de toute forme de négociation pour la libération des prisonniers. Dans un contexte marqué par le report de l’élection présidentielle et le maintien en détention de nombreux jeunes, les familles des détenus ont décidé de ne pas dialoguer avec le gouvernement.

« Il est impensable de laisser Macky encore 9 mois à la tête du pays alors que des jeunes souffrent dans les prisons… Depuis des mois, les détenus vivent un calvaire. A chaque fois qu’ils ont tenté de faire du bruit, on les calmait en leur disant qu’après l’élection présidentielle, ils allaient tous sortir. Et maintenant, Macky Sall ose reporter la présidentielle. Au nom de quoi ? Nous n’allons pas l’accepter. Nous n’allons pas dialoguer », a déclaré Diop Taif, un ancien détenu.

Il a ajouté : « S’il veut, il libère tous les prisonniers ou bien il laisse tomber. En tout cas, de notre côté, nous n’allons pas nous laisser faire. La souffrance a trop duré ».

Le Collectif a également lancé un appel à la mobilisation pour la marche prévue le samedi 17 février. Les familles des détenus et tous les citoyens solidaires sont invités à se joindre à cette manifestation pour exprimer leur désaccord face à la situation actuelle et exiger la libération des prisonniers politiques.

Pénurie d’eau à Matam : Les habitants privés d’eau potable depuis 2 jours

Les habitants de la commune de Matam sont confrontés à une situation critique depuis deux jours, alors que la chaleur est intense. En effet, le seul forage qui alimente la localité est hors service, plongeant ainsi la population dans la tourmente.

Cet incident est survenu suite à un problème technique sur l’un des ouvrages de production d’eau potable. Depuis mardi, la distribution d’eau connaît des perturbations à travers tout le réseau desservi par la SEN’EAU, l’entreprise en charge de la gestion de l’eau dans la région.

En conséquence, le débit d’eau a considérablement diminué, voire s’est complètement interrompu dans certains endroits, laissant les habitants sans accès à l’eau potable. Face à cette situation, de nombreuses personnes se sont vues contraintes de se ravitailler en eau à partir du fleuve et des puits, exposant ainsi la population à des risques sanitaires accrus.

Dans un communiqué publié à cet effet, la SEN’EAU a assuré que des équipes d’intervention sont actuellement mobilisées pour remédier à la situation et rétablir l’approvisionnement en eau potable dans les meilleurs délais. Les autorités locales et les habitants restent en attente d’une résolution rapide de ce problème afin de retrouver des conditions de vie normales et sécurisées.

Report de la présidentielle : Appel du khalife de Thiénaba à la sérénité et à la confiance envers les autorités civiles

Le khalife de Thiénaba a pris position sur le report de l’élection présidentielle de 2024, appelant à la retenue et à la confiance envers les autorités civiles. Dans un contexte de tensions politiques, le guide religieux a exhorté l’opposition à saisir la main tendue par le Chef de l’État et à rejeter toute tentative de violence.

« Ce pays est vivement secoué. Dans un contexte pareil, la meilleure attitude à adopter est de rester serein. Une autorité ne doit jamais réagir sous le coup de la colère. Brûler les biens d’autrui n’est une solution à rien », a déclaré le marabout lors d’une visite du marabout Serigne Modou Bousso Dieng, rapporte Dakaractu.

Baye Assane Seck a préconisé que le peuple laisse à l’actuel Chef de l’État le soin de réguler la situation et d’organiser une élection transparente, pour ensuite passer le relais au candidat victorieux. Pour lui, « la solution n’est pas de donner le pouvoir à l’armée ou de le précipiter entre des mains inexpertes ».

L’appel du khalife de Thiénaba à la modération et à la confiance envers les institutions civiles vise à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique. Alors que le pays traverse une période délicate, cette prise de position religieuse encourage la stabilité et le respect de l’ordre démocratique.

Drame à Dima-Niakhène : un mort et deux blessés lors d’un affrontement entre voleurs de mouton et habitants

Un tragique incident a secoué la localité de Diama-Niakhène, dans l’arrondissement de Niakhène, dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 février 2024, vers 01 heure du matin. Un affrontement violent a opposé un groupe de voleurs de bétail à des habitants du village, laissant un mort et deux blessés.

Selon les informations recueillies, trois individus se sont introduits clandestinement au domicile de M. Assane Niang, un cultivateur résidant à Diama-Niakhène. Lors de cette intrusion, Assane Niang a été agressé et blessé à la tête par les voleurs, qui ont ensuite dérobé 25 de ses moutons avant de s’échapper dans la brousse environnante.

Alertés par cet acte criminel, les habitants de Diama se sont mobilisés pour poursuivre les voleurs. Un affrontement violent a alors éclaté entre les deux groupes dans la brousse. Grâce à la détermination des villageois, les moutons ont été récupérés, mais malheureusement, un des voleurs, identifié comme Omar Sow, a perdu la vie lors de l’affrontement.

En outre, deux personnes ont été blessées dans le chaos : Assane Niang, le propriétaire des moutons volés, ainsi que Dame Ndiaye, un autre habitant du village. Les forces de l’ordre, alertées de la situation, se sont rendues sur les lieux accompagnées d’une infirmière pour constater les faits.

Le corps sans vie d’Omar Sow a été transporté à la morgue du district sanitaire de Mékhé, tandis qu’une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cet affrontement tragique.

Report de l’élection présidentielle : L’ADES appelle à la préservation de la paix et à la démocratie

L’Alliance des Ecologistes du Sénégal (ADES) a exprimé son désaccord face au report de l’élection présidentielle et a appelé la classe politique à privilégier la paix et à éviter les manœuvres politiques au détriment des citoyens. Dans un communiqué diffusé par Baye Salla Mar et ses collègues, l’ADES a vivement critiqué les événements qui ont conduit à cette situation et a appelé à un retour au calendrier initial de l’élection.

Le communiqué rappelle les circonstances entourant le report de l’élection, notamment l’abrogation du décret fixant la date de l’élection présidentielle par le Président Macky Sall et l’adoption du projet de loi repoussant l’élection au 15 décembre 2024 par le Parlement sénégalais, dans un climat de grande confusion et de tensions politiques. Cette décision a été suivie de manifestations qui ont tragiquement coûté la vie à trois personnes, plongeant le pays dans une crise politique sans précédent.

L’ADES souligne que la paix et la démocratie sont des valeurs essentielles pour l’avenir du pays et que l’élection présidentielle, conforme à la constitution, est un moment crucial dans la vie démocratique du Sénégal. Ils appellent donc la classe politique à faire preuve de responsabilité et à éviter les manœuvres politiques qui pourraient compromettre ces principes fondamentaux.

L’organisation dénonce également ce qu’elle qualifie de coup de force visant à prolonger de facto le mandat du président actuel et à lui permettre de rester au pouvoir. Elle appelle donc l’État du Sénégal à rétablir le calendrier initial de l’élection présidentielle et à garantir les libertés fondamentales, notamment le droit de manifester pacifiquement et de s’exprimer publiquement.

En conclusion, l’ADES lance un appel à l’unité et à la solidarité nationale pour préserver la paix et la démocratie au Sénégal, et insiste sur l’importance de respecter les principes démocratiques et les droits fondamentaux des citoyens.

Veillée nocturne en mémoire de Tounkara et des jeunes tués lors des manifestations : Les étudiants de l’UASZ réclament justice

Les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor maintiennent leur demande de justice pour leur camarade Alpha Yora Tounkara, étudiant à l’université de Saint-Louis, décédé lors des récentes manifestations. Dans la continuité de leur mobilisation, une veillée nocturne a été organisée hier pour rendre hommage à la mémoire de leur camarade et des jeunes tombés sous les balles lors des troubles, notamment Landing Camara, connu sous le nom de « Laminé Diédhiou », élève au lycée Djignabo de Ziguinchor. Tous réclament justice pour ces pertes tragiques.

Ismaëla Fall, étudiant de l’UASZ, exprime sa profonde consternation face à cette perte tragique et en appelle aux autorités pour faire toute la lumière sur cette tragédie. La Coordination des amicales des étudiants de l’UASZ se joint à cet appel, soulignant que la situation dans les universités sénégalaises est préoccupante, avec la recrudescence des meurtres d’étudiants, d’élèves et de futurs étudiants. Pour Adèle Datta, coordinatrice de cette coordination, « l’université sénégalaise ne va pas bien. Nous vivons des meurtres d’étudiants, d’élèves, de futurs étudiants. L’étudiant n’est plus en sécurité ».

En mémoire de leur camarade Alpha Yora Tounkara et de Lamine Camara, les étudiants de l’UASZ ont décidé d’observer une cessation des activités pédagogiques pendant 72 heures à compter d’hier. Cette action vise à rendre hommage aux victimes et à attirer l’attention sur la nécessité d’une réponse urgente de la part des autorités pour garantir la sécurité et la justice pour tous les étudiants et jeunes du pays.

Cette mobilisation étudiante souligne l’importance de la solidarité et de l’action collective pour faire face aux défis rencontrés par la jeunesse sénégalaise. Elle met également en lumière l’urgence d’adopter des mesures concrètes pour prévenir la violence et assurer la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens, en particulier des étudiants et des jeunes, qui sont l’avenir du pays.

Banalisation des divorces : À la source de toutes les désunions

Dans une époque où réussir sa vie conjugale semble être devenu une exception, les couples se séparent à un rythme effarant, comme si le mariage était aussi éphémère que des vacances. La banalisation de la sacralisation du mariage est devenue une réalité sociale scrutée de près par de nombreux couples.

L’union pour le meilleur et pour le pire semble être reléguée au second plan de nos jours. Les conjoints semblent accorder peu d’importance aux engagements sacrés du mariage. Les preuves de cette tendance sont flagrantes, avec une fréquence de divorces qui dépasse l’entendement. Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des jeunes filles se vanter d’avoir signé plusieurs actes de divorce, n’hésitant pas à partager ces expériences sur les réseaux sociaux et les sites d’informations générales.

Mais pourquoi cette tendance à ne plus s’engager pour le pire ? Plusieurs causes sont invoquées, parmi lesquelles la polygamie figure en bonne place. En effet, les querelles et les disputes rythment la vie des familles polygames, poussant certaines femmes à mettre fin à leur mariage. L’exemple de KH. Guèye est frappant : confrontée à la perspective que son mari prenne une deuxième épouse plus jeune que sa dernière fille, elle a posé un ultimatum clair.

Après la polygamie, c’est l’infidélité qui est pointée du doigt comme source de désunion. Des exemples comme celui de L.D et O.TH mettent en lumière les conséquences dévastatrices de l’infidélité sur un couple, menant souvent à une rupture irrémédiable.

La gestion des biens est également un motif fréquent de séparation. Les désaccords financiers, comme ceux entre Astou W. et Mamadou S., peuvent créer des tensions insurmontables au sein du couple.

L’infertilité constitue également une cause de divorce, certains couples ne supportant pas la pression sociale ou familiale liée à l’incapacité de procréer.

Enfin, les mariages de filles mères avec d’autres hommes peuvent également être à l’origine de désunions, les enfants issus de ces unions complexifiant les relations familiales.

Face à cette réalité alarmante, il est crucial pour les couples de prendre conscience des défis que représentent le mariage et de travailler ensemble pour surmonter les difficultés. La communication, le respect mutuel et l’engagement sont des éléments clés pour préserver la stabilité et la durabilité des relations conjugales.

HRW dénonce la répression sanglante au Sénégal: Au moins 37 personnes tuées lors des affrontements

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a publié une note alarmante dénonçant la répression violente exercée par les Forces de défense et de sécurité (Fds) au Sénégal depuis mars 2021. Selon HRW, au moins 37 personnes ont été tuées lors d’affrontements, marqués par l’utilisation de tirs à balles réelles et d’un usage abusif de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.

Reed Brody, conseiller juridique et porte-parole de l’organisation, a déclaré que HRW avait documenté ces incidents en s’appuyant sur des entretiens avec 29 personnes, dont des manifestants, des activistes de la société civile, des membres de l’opposition, des journalistes, des avocats, ainsi que des proches de personnes blessées ou tuées. En outre, HRW a examiné les dossiers médicaux des victimes, des images des manifestations, ainsi que des rapports des médias nationaux et internationaux.

Les conclusions de HRW révèlent un tableau alarmant de la situation des droits de l’homme au Sénégal, avec une répression sanglante des manifestations pacifiques. Les Forces de défense et de sécurité ont été accusées de recourir à une force excessive, entraînant la mort de dizaines de personnes sans que personne ne soit tenu responsable.

Cette répression brutale soulève de graves préoccupations quant au respect des droits fondamentaux des citoyens sénégalais et à l’obligation pour l’État de garantir la sécurité et la protection de ses citoyens. Les appels à la responsabilité et à la justice se multiplient, avec des demandes pressantes pour que les auteurs de ces actes de violence soient tenus de rendre compte de leurs actions devant la justice.

Face à ces révélations troublantes, HRW exhorte les autorités sénégalaises à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la répression violente des manifestations, à garantir la liberté d’expression et de réunion pacifique, ainsi qu’à traduire en justice les responsables de ces violations des droits de l’homme.

Cette déclaration de HRW met en lumière l’importance cruciale de la protection des droits de l’homme et de la justice pour tous, et souligne la nécessité d’une action urgente pour mettre un terme à la violence et à l’impunité au Sénégal.

Coupures d’internet: Les travailleurs des opérateurs de télécommunications montent au créneau

Depuis le 2 juin 2023 jusqu’au 13 février 2024, les opérateurs de télécommunications au Sénégal ont été confrontés à une série de coupures d’internet mobiles orchestrées par le ministre de la Communication, Maître Moussa Bocar Thiam. Ces interruptions répétées, au nombre de 13 au total sur cette période, ont eu des répercussions désastreuses sur l’économie et la population, avec des pertes estimées à environ trois milliards de FCFA.

C’est ce qu’a souligné Rosemary Balacoune Diouf, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de La Poste et des télécommunications, lors d’une déclaration sur Rfm. Selon elle, ces coupures ont représenté en moyenne l’équivalent d’une journée et demie sans accès à internet chaque mois, causant ainsi d’énormes pertes économiques pour les opérateurs et des préjudices sociaux-économiques pour des millions de clients et pour la population sénégalaise dans son ensemble.

Face à cette situation inacceptable, les travailleurs des opérateurs de télécommunications ont décidé de passer à l’action. Ils ont exprimé leur mécontentement en organisant ce matin un mouvement d’humeur, annonçant également leur intention d’organiser dans les prochains jours des journées de débrayage, avec le port de brassards rouges dans leurs différents lieux de travail.

« Suite à ces pertes énormes sur l’économie et sur les populations, nous avons décidé de passer à une autre vitesse pour marquer notre solidarité aux populations sénégalaises qui réclament leur droit à la communication, à l’information et à la liberté d’expression », a déclaré Mme Diouf. « Nous appelons l’Etat à rétablir la connexion via les données mobiles et à mettre fin aux coupures intempestives de ces services. Nous sommes déterminés à mener ce combat jusqu’au bout », a-t-elle ajouté.

Cette protestation des travailleurs des opérateurs de télécommunications met en lumière l’importance de l’accès à internet dans la société moderne et souligne l’impact dévastateur des coupures répétées sur l’économie et la vie quotidienne des citoyens. Il reste désormais à voir comment le gouvernement répondra à ces revendications légitimes et quelles seront les mesures prises pour garantir un accès stable et ininterrompu à internet pour tous.

Me El Hadi Diouf annonce une prise de parole cruciale concernant la possible libération de Sonko

Me El Hadi Diouf, avocat et figure publique bien connue au Sénégal, s’apprête à prendre la parole dans un contexte marqué par l’attente de la libération éventuelle d’Ousmane Sonko, leader politique et candidat recalé à la présidentielle. Cette annonce survient après la réaction controversée de l’ex-masseuse Adji Sarr, opposée à toute libération de Sonko.

La réaction de l’ex-masseuse Adji Sarr, celle de son avocat est attendue. Les Échos annonce que Me El Hadji Diouf fera face à la presse ce mercredi après midi. La robe noire a convoqué la presse chez lui, aux Almadies, à partir de 16 heures.

Dans un entretien exclusif accordé à Seneweb lundi, Alioune Tine annonce que Ousmane Sonko devrait être libéré dans les prochains jours. Adji Sarr n’a pas tardé à manifester son opposition à cette éventualité. «Je ne pardonne pas, il (Sonko) doit purger sa peine. Un point, un trait. Je ferai face, peu importe les conséquences », a-t-elle vigoureusement réagi.

La source rappelle que Me El Hadji Diouf fait aussi partie des candidats recalés de la course présidentielle par le Conseil constitutionnel.

Entente historique : Le Sénégal et le Maroc signent un accord sur les Collectivités Territoriales

Le 12 février dernier, une étape historique a été franchie dans les relations entre le Sénégal et le Maroc avec la signature d’un protocole d’accord entre l’Association des Départements du Sénégal (ADS) et l’Association des Régions du Maroc (ARM). Cette signature, inédite, renforce les liens historiques et culturels qui unissent ces deux nations.

L’objectif central de cet accord est de fournir un cadre formel et structuré pour la coopération et le partenariat entre les deux associations. En unissant leurs forces, elles aspirent à concrétiser des relations bilatérales déjà solides, fondées sur la compréhension mutuelle et la coopération fructueuse, selon Ahmed Youssouph Bengelloune, Président de l’ADS.

Cette collaboration transcende les frontières géographiques et vise à exploiter le potentiel des collectivités respectives pour favoriser un développement harmonieux et durable. À travers cet accord, les deux parties concrétisent leur engagement à partager leurs expériences, à apprendre les uns des autres et à mettre en œuvre des projets conjoints bénéfiques à leurs citoyens.

M. Bengelloune souligne que les défis et les aspirations communs en matière de développement territorial unissent l’ADS et l’ARM. Ensemble, elles peuvent explorer des stratégies novatrices pour promouvoir le développement socioéconomique territorial et améliorer la qualité de vie des concitoyens.

Il exprime sa gratitude envers le Président de l’ARM pour sa volonté de collaborer et de partager une vision commune de développement territorial. Ensemble, ils sont appelés à transcender les frontières nationales et à bâtir un avenir où leurs collectivités prospéreront en toute solidarité.

En conclusion, cette signature marque le début d’une ère fructueuse de coopération entre l’ADS et l’ARM. Leurs actions conjointes ouvriront la voie à un partenariat durable, contribuant ainsi au progrès et à la prospérité de leurs collectivités respectives.

Absa Hane, journaliste de Seneweb, raconte son agression brutale par les forces de l’ordre lors d’une manifestation

Absa Hane, une journaliste de Seneweb, a été arrêtée et agressée par les forces de l’ordre lors de la manifestation contre le report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall, vendredi dernier. Dans un récit détaillé sur les réseaux sociaux, elle décrit comment elle a été « lâchement et sauvagement agressée par des éléments de la Police Nationale du Sénégal » alors qu’elle faisait son travail de journaliste.

Dans son témoignage, devenu viral, Absa Hane dénonce une agression brutale, incluant des gifles et des coups de pieds, dont plusieurs à la tête qui l’ont rendue inconsciente pendant plusieurs dizaines de minutes. Malgré cette violence, elle affirme ne pas avoir peur et préfère affronter l’arbitraire pour défendre ses convictions, ses droits, et sa liberté d’expression.

Elle décrit l’attaque comme le résultat de la lâcheté de quelques policiers qui ont choisi d’enfermer une jeune femme sans défense dans leur fourgon pour la rouer de coups et l’agresser sauvagement avant de l’abandonner inconsciente. Absa Hane affirme qu’elle retient le matricule de son principal agresseur et qu’elle fera tout en son pouvoir pour qu’il réponde de ses actes, et pour empêcher que d’autres personnes subissent la même violence gratuite.

Cette affaire soulève de vives préoccupations quant au respect des droits des journalistes et à l’utilisation disproportionnée de la force par les forces de l’ordre lors des manifestations. Les appels à une enquête approfondie et à des mesures contre les responsables présumés de cette agression se multiplient dans le contexte de cette affaire.

Démantèlement d’un réseau de trafic de drogue à Rebeuss : un dealer arrêté avec 721 comprimés de « volets » et des médicaments contrefaits

La police de Rebeuss a frappé un grand coup en démantelant un réseau de trafic de drogue opérant entre Rebeuss et Fass. L’opération a abouti à l’arrestation de M. Ndiaye (23 ans) et de son complice K. Keita (18 ans), tous deux accusés de trafic de stupéfiants.

L’enquête a débuté suite à une dénonciation anonyme signalant l’existence d’un réseau de trafic de « volets » dans le quartier de Rebeuss. Les éléments de la Brigade de Recherches ont alors infiltré le réseau, ce qui leur a permis d’identifier K. Keita comme membre actif. L’arrestation a eu lieu après qu’un agent de police ait passé une commande de dix comprimés d’ecstasy, établissant ainsi la culpabilité de K. Keita. Interrogé, celui-ci a révélé l’identité de son fournisseur, M. Ndiaye.

Lors de l’interpellation de M. Ndiaye à son domicile à Fass, les policiers ont découvert une quantité impressionnante de drogue, comprenant 721 comprimés d’ecstasy et plusieurs autres médicaments contrefaits. L’enquête a également révélé que certains des comprimés contenaient des substances dangereuses, y compris des dépresseurs du système nerveux central.

Les résultats de l’analyse des drogues saisis ont confirmé la présence d’ecstasy dans neuf des comprimés, tandis que quatre autres contenaient des substances illicites. De plus, quatre comprimés étaient des médicaments contrefaits, dont l’un contenait un dépresseur du système nerveux central.

La valeur totale de la drogue saisie est estimée à 2,5 millions de F CFA, selon les déclarations de M. Ndiaye. Celui-ci et son complice sont désormais poursuivis pour détention et trafic de drogue, ainsi que pour détention et trafic illicite de médicaments.

Cette opération démontre l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre le trafic de drogue et à protéger la santé publique contre les substances illicites et les médicaments contrefaits.

Message du Khalife Général des Tidianes au Président Macky Sall : Un appel à la Paix et au Dialogue

Face aux récentes tensions politiques et aux événements tragiques ayant endeuillé le Sénégal, le Khalife Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, a pris la parole pour exprimer sa compassion envers les familles des victimes et adresser un appel vibrant à la préservation de la paix dans le pays.

Dans un discours empreint de solennité, le guide religieux a d’abord exprimé sa profonde tristesse et sa solidarité envers les familles endeuillées par les récents événements. Il a présenté ses condoléances les plus attristées et a assuré les proches des victimes de ses prières pour le repos éternel de leurs êtres chers.

Revenant sur la situation politique tendue qui prévaut au Sénégal, Serigne Babacar Sy Mansour a appelé à la retenue et à la paix. Il a souligné l’importance pour tous les acteurs de la société, qu’ils soient politiques, membres de la société civile ou simples citoyens, de privilégier le dialogue et la concertation pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté.

S’adressant directement au président de la République, Macky Sall, le Khalife a appelé à la recherche de solutions inclusives et constructives pour sortir de l’impasse actuelle. Il a encouragé le chef de l’État à favoriser le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation afin de trouver des solutions pacifiques et durables aux crises politiques et sociales en cours.

Dans un appel à l’unité nationale, Serigne Babacar Sy Mansour a exhorté l’ensemble de la classe politique à placer l’intérêt supérieur du peuple sénégalais au-dessus des considérations partisanes. Il a invité les différentes factions politiques à accepter les mains tendues et à œuvrer ensemble pour assurer la stabilité du pays et la tenue d’élections apaisées et inclusives.

En concluant son message, le Khalife a rappelé la nécessité de préserver l’unité et la cohésion sociale du Sénégal, soulignant que seule une approche basée sur le dialogue et le respect mutuel peut permettre de surmonter les défis actuels et de bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Mbour : Une mère de famille condamnée pour détournement de tontine pique une crise à la barre

Une affaire de détournement de tontine secoue la ville de Mbour. M. Z. Diagne, ayant cotisé pendant 11 mois à hauteur de 270 000 F CFA mensuellement, se retrouve face à une déception amère : son investissement dans la tontine ne lui a jamais rapporté. Les enquêtes révèlent que Y. A. Ngom, la prévenue, a créé plusieurs tontines fictives, arnaquant ainsi plusieurs victimes, dont M. Z. Diagne.

Convoquée devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, la prévenue de 28 ans, mariée et mère de deux enfants, a tenté de se défendre en avançant des arguments contradictoires. Elle a reconnu avoir reçu les cotisations de M. Z. Diagne et des autres membres de la tontine, mais a prétendu que certains se sont retirés dès le premier mois, l’obligeant à demander une augmentation des cotisations pour compenser les pertes. Cependant, la partie adverse a réfuté ces allégations, démontrant que la prévenue avait fourni des numéros de téléphone fictifs et des informations trompeuses, prétendant même que la tontine était supervisée par un adjudant de police.

Le tribunal a tranché en condamnant la prévenue à 6 mois de prison, dont 3 ferme, pour escroquerie. De plus, elle devra verser une somme de 3,5 millions de francs CFA à la plaignante à titre de réparation. La sentence a été un choc pour Y. A. Ngom, qui a piqué une crise dès l’annonce du verdict.

Cette affaire souligne les dangers des arnaques financières et met en lumière les conséquences néfastes des actes frauduleux sur les victimes. Elle rappelle également l’importance de la vigilance dans les transactions financières et la nécessité de recourir à des mécanismes de vérification rigoureux pour éviter de telles escroqueries.

Louga : la collégienne poignarde le commerçant puis l’accuse de…

Une rocambolesque affaire de vol défraie la chronique à Louga. Selon L’Observateur, elle oppose une collégienne à un commerçant. Les deux parties s’accusent mutuellement.

Arrêtée vendredi par les éléments du commissariat central de Louga, T. S, 16 ans et élève en classe de Seconde, est accusée d’avoir poignardé I. L., propriétaire d’une boutique spécialisée dans la vente d’effets vestimentaires.

Un témoin oculaire confie que le jour des faits, il a, comme il a l’habitude de le faire chaque vendredi, appelé son collègue commerçant pour qu’ils se rendent ensemble à la Mosquée. Mais, ce jour-là, ce dernier l’a supplié de lui venir en aide. Ainsi, grande fut sa surprise de trouver celui-ci affalé au sol et gisant dans une mare de sang. Lorsqu’il s’est approché, décrit-il, « il a constaté que son interlocuteur avait le ventre ouvert et les boyaux dehors. »

Le témoin ajoute avoir remarqué la présence d’une jeune fille tenant un couteau entre les mains gantées, qu’il dit avoir désarmée avant d’ameuter les passants.

Alertés, les éléments de la 52e Compagnie d’incendie et de secours ont procédé à l’évacuation du commerçant au Centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye où le commerçant sera admis aux urgences.

Blessée à la main, la mineure mise en cause, a fait un tour à l’hôpital, avant son arrestation.

D’après L’Obs, elle a déclaré que sa victime a tenté de la violer. Une version contestée par le commerçant, lors de son audition sur son lit d’hôpital.

Interception de 46 présumés candidats à l’immigration clandestine à Kaolack

Dans une opération nocturne menée à Kaolack, les autorités locales ont mis fin aux plans de 46 individus soupçonnés de chercher à immigrer clandestinement. Cette intervention a eu lieu vers minuit, à l’entrée de la commune de Kaolack, dans le sud du Sénégal.

Les personnes appréhendées, âgées de 12 à 35 ans, voyageaient à bord d’un véhicule de type Ndiaga-ndiaye au moment de leur arrestation. Selon les premières informations disponibles, ils se dirigeaient vers Joal-Fadiouth, une localité côtière réputée pour être un point de départ pour les candidats à l’immigration clandestine. Il est supposé qu’une embarcation les attendait là-bas pour une tentative de traversée clandestine des frontières maritimes.

L’immigration clandestine est un défi majeur pour de nombreuses régions du monde, mettant en danger la vie des personnes impliquées et alimentant les préoccupations sécuritaires. Les autorités sénégalaises sont engagées dans la lutte contre ce phénomène et poursuivent leurs efforts pour prévenir de telles situations.

Cette interception soulève des questions sur les réseaux de trafic humain et la vulnérabilité des populations à la recherche de meilleures perspectives de vie. Les détails précis sur les circonstances de cette tentative d’immigration clandestine restent à clarifier, et les autorités locales devraient probablement annoncer des mesures pour faire face à cette situation.

L’affaire est toujours en cours de développement, et des mises à jour seront fournies au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Crise au Sénégal : L’ONU réclame le respect du droit de manifester

Dans un contexte de tensions politiques grandissantes au Sénégal, l’Organisation des Nations unies (ONU) a émis une déclaration forte, appelant au respect du droit fondamental des citoyens à manifester pacifiquement. Cette déclaration survient alors que les autorités sénégalaises ont récemment interdit une importante manifestation de la société civile contre le report de l’élection présidentielle.

Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a exprimé une vive inquiétude concernant la situation dans le pays. Il a souligné l’importance primordiale de garantir le droit à la manifestation pacifique pour tous les Sénégalais, tout en exhortant les forces de l’ordre à respecter ce droit sans recourir à une force excessive.

Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal est confronté à des manifestations et à des troubles sociaux dus au report de l’élection présidentielle. Les manifestations, bien que pacifiques dans leur essence, ont parfois été confrontées à des réponses violentes des forces de sécurité, suscitant des préoccupations quant au respect des droits de l’homme.

L’ONU souligne également l’importance d’une résolution de la crise par des moyens constitutionnels et démocratiques. Cette approche met l’accent sur la nécessité de dialoguer et de résoudre les différends politiques de manière pacifique et dans le cadre des institutions établies.

La déclaration de l’ONU appelle à la retenue et à la modération de toutes les parties impliquées, ainsi qu’à un engagement en faveur du respect des droits fondamentaux et des libertés civiques. Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques et sociaux, l’ONU insiste sur l’importance de respecter les principes démocratiques et les normes internationales en matière de droits de l’homme pour garantir la stabilité et le bien-être de tous les citoyens sénégalais.

Sénégal : Les Syndicats des opérateurs de Télécommunications dénoncent la coupure d’internet et appellent à la mobilisation

Les syndicats des opérateurs de télécommunications au Sénégal ont exprimé leur profonde préoccupation face à la récente suspension de la connexion internet des données mobiles par le gouvernement. Dans un communiqué conjoint, ces syndicats ont dénoncé cette mesure et ont appelé à une mobilisation pour défendre l’accès à internet et les droits des citoyens.

La suspension de la connexion internet des données mobiles constitue une grave atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’accès à l’information, des droits fondamentaux garantis par la Constitution sénégalaise et par les normes internationales des droits de l’homme. Les syndicats des opérateurs de télécommunications considèrent cette mesure comme injustifiée et contraire aux principes démocratiques.

Pour protester contre cette coupure d’internet, les syndicats ont annoncé une série d’actions. Tout d’abord, une conférence de presse est prévue le mercredi 14 février 2024 à la permanence du SYTS, située à l’immeuble de la Grande Poste près du marché Kermel, à partir de 10 heures. Cette conférence de presse permettra aux syndicats de communiquer leurs positions et leurs revendications à la presse nationale et internationale.

En outre, les syndicats ont décrété une présence négative pour la journée du 14 février 2024, de 10h à 12h, afin de marquer leur opposition à la coupure d’internet. Pendant cette période, les employés des opérateurs de télécommunications observeront un arrêt de travail symbolique pour protester contre les restrictions imposées à l’accès à internet.

De plus, les syndicats ont appelé leurs membres à porter des brassards rouges durant toute la journée du 14 février 2024, en signe de solidarité et de protestation contre la coupure d’internet.

Cette mobilisation des syndicats des opérateurs de télécommunications témoigne de l’unité et de la détermination du secteur à défendre les droits des citoyens à un accès libre et non censuré à internet. Les syndicats appellent également le gouvernement à reconsidérer sa décision et à respecter les principes démocratiques et les droits de l’homme.

En cette période critique pour la liberté d’expression et l’accès à l’information au Sénégal, il est essentiel que tous les acteurs de la société civile, y compris les syndicats, se mobilisent pour défendre ces droits fondamentaux et faire entendre leur voix contre toute forme de censure et de restriction de la liberté sur internet.

Coopération Décentralisée : Vers un développement Territorial durable

Le 13 Février 2024 restera gravé dans les annales comme une date déterminante pour la coopération décentralisée au Sénégal. Sous la houlette du ministre Modou Diagne Fada, un atelier d’une importance capitale s’est tenu, réunissant une pléiade d’acteurs clés, des représentants territoriaux aux autorités diplomatiques, en passant par des organismes internationaux.

L’objectif ? Partager les missions et orientations stratégiques de la direction de la coopération décentralisée, mais surtout, promouvoir un dialogue fructueux entre toutes les parties prenantes. Dans son allocution, le ministre a mis en exergue l’impératif de cette coopération pour le développement territorial, soulignant l’urgence d’actions concrètes et structurantes.

Au cœur des débats, la nécessité de créer un cadre propice à la compréhension mutuelle des enjeux. Car c’est de cette compréhension que naîtra la mise en œuvre de projets ambitieux, façonnant ainsi l’avenir des collectivités locales. Le ministre a appelé à un partage sans réserve d’expertise et d’expériences, insistant sur la valeur ajoutée d’une coopération renforcée.

Les participants, animés par une volonté commune de relever les défis, ont engagé des discussions riches et constructives. De la recherche d’opportunités à la résolution des obstacles, chaque échange a nourri la réflexion collective. L’objectif ultime : élaborer des stratégies efficaces pour promouvoir un développement territorial durable, ancré dans la réalité locale.

Cet atelier marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour la coopération décentralisée au Sénégal. En unissant leurs forces et leurs expertises, les acteurs impliqués ouvrent la voie à un avenir plus solidaire et prospère pour toutes les communautés, des villes aux villages les plus reculés.

Veillée nocturne : La presse unie contre les violences faites aux reporters

Les jeunes reporters ont répondu en masse à cet appel, exprimant leur solidarité et leur détermination à lutter contre les atteintes à la liberté de la presse. Cette veillée a été l’occasion pour les journalistes de toutes générations de se rassembler et de faire entendre leur voix contre les violences et les intimidations subies sur le terrain.

La présence importante des membres de la presse a témoigné de l’unité et de la détermination de la profession à défendre ses droits et à dénoncer toute forme de répression ou d’entrave à la liberté d’expression. Les participants ont également partagé des témoignages poignants sur les difficultés rencontrées dans l’exercice de leur métier et ont appelé à des mesures concrètes pour assurer la sécurité et la protection des reporters.

Cette veillée nocturne a été marquée par un élan de solidarité et de mobilisation collective, soulignant l’importance cruciale de la liberté de la presse dans une société démocratique. Les professionnels des médias ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leur mission d’informer le public en toute indépendance, malgré les obstacles et les dangers auxquels ils sont confrontés.

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