Ndella Madior Diouf va demander une liberté provisoire : Les développements judiciaires en cours

La situation judiciaire de Ndella Madior Diouf et des autres prévenus continue d’évoluer, suscitant un intérêt croissant. Actuellement détenue à la Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6, Ndella Madior aspire à retrouver sa liberté.

Le mercredi 8 mai, Ndella Madior Diouf et 15 autres prévenus ont comparu devant le juge d’instruction pour discuter du fond du dossier les concernant. Me Aboubacry Barro, avocat de Ndella Madior Diouf, a annoncé son intention de déposer une demande de mise en liberté provisoire pour sa cliente ce vendredi 10 mai.

Rappelons que Ndella Madior Diouf, directrice de la pouponnière de Keur Yermandé, a été placée sous mandat de dépôt le jeudi 28 décembre dernier. Elle est accusée de plusieurs chefs d’accusation, notamment de traite de personnes, d’exercice illégal de la fonction de médecin, de privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, de mise en danger de la vie d’autrui, de non-assistance à personne en danger et d’obtention indue de certificats aux fins d’inhumation.

Cette affaire a suscité une grande attention médiatique et publique en raison de sa complexité et de ses implications graves. La demande de liberté provisoire de Ndella Madior Diouf marque une étape importante dans ce processus judiciaire en cours, alors que la vérité et la justice sont recherchées dans cette affaire délicate.

Lancement du Projet « Dooleel Ndaw Ñi » : Un Pas Crucial vers l’Autonomisation des Jeunes au Sénégal

Le lancement officiel du projet « Dooleel Ndaw Ñi » par l’ONG Partenariat pour le Développement de l’Enfant et de la Famille (PDEF) à Kaolack, en présence du Gouverneur de Région et de la Directrice de l’USAID. Financé à hauteur de 3 000 000 $ par l’USAID, ce projet s’inscrit dans une démarche d’inclusion et d’autonomisation économique des jeunes dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick.

Le projet « Dooleel Ndaw Ñi » se veut être un levier pour le développement positif des jeunes, en mettant l’accent sur des aspects essentiels tels que le leadership, la citoyenneté et l’engagement communautaire. Sur une durée de 5 ans, il ambitionne d’impacter 113 000 jeunes, dont 40% sont des femmes, dans ces régions.

Cette initiative est d’une importance capitale dans un contexte où l’autonomisation des jeunes est un enjeu majeur pour le développement socio-économique du Sénégal. En offrant des opportunités de formation et de développement personnel, le projet « Dooleel Ndaw Ñi » vise à renforcer les capacités des jeunes et à favoriser leur participation active dans la société.

En marge du lancement officiel, la Directrice de l’USAID a visité les locaux du projet « Dooleel Ndaw Ñi » situés dans le quartier Kasnack, où elle a pu échanger avec les partenaires de mise en œuvre du projet. Cette collaboration entre acteurs locaux et internationaux témoigne de l’engagement commun pour soutenir la jeunesse sénégalaise dans son parcours vers l’autonomie et le succès.

Le projet « Dooleel Ndaw Ñi » représente ainsi un pas significatif vers un avenir prometteur pour les jeunes du Sénégal, en leur offrant les outils et les ressources nécessaires pour réaliser leur plein potentiel et contribuer positivement au développement de leur communauté et de leur pays.

Formation des agents du ministère de l’Environnement sur les innovations du code des marchés publics : un pas vers une meilleure gestion des ressources publiques

Une session de formation des agents du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique sur les innovations du code des marchés publics s’est tenue récemment, avec la participation de Mme Alyssa Leggoe, Directrice de l’USAID au Sénégal, et du Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, M. Daouda Ngom. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la gestion des finances publiques financé par l’USAID.

L’objectif principal de cette formation est de permettre aux agents du ministère de mieux comprendre les nouvelles dispositions du code des marchés publics du Sénégal. Une compréhension approfondie de ces dispositions est cruciale pour garantir une mise en œuvre efficace et transparente des procédures d’achat public, ce qui contribue à une meilleure gestion des ressources publiques.

Dans son allocution, Mme Alyssa Leggoe a souligné l’importance de cette initiative dans le cadre de la vision partagée entre le gouvernement du Sénégal et l’USAID. Cette vision vise à assurer que tous les Sénégalais bénéficient de services de meilleure qualité, soutenus par des systèmes gouvernementaux modernes, efficaces et transparents.

Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, M. Daouda Ngom, a également exprimé son soutien à cette initiative, soulignant son alignement avec la volonté du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, de promouvoir une gestion axée sur les résultats, l’efficacité des services et le respect de l’éthique et de la déontologie.

Cette formation marque un pas important vers le renforcement de la gouvernance et de la gestion des finances publiques au Sénégal. Elle contribue également à l’atteinte des objectifs de développement durable du pays en favorisant une utilisation plus efficace et transparente des ressources publiques.

Sortie de piste à l’AIBD: 11 blesses ont été enregistrés dont 04 grave

Communiqué de presse

Sortie de piste à l’aéroport International Blaise Diagne

Le vol HC 301 de la compagnie Air Sénégal à destination de BAMAKO a fait une sortie de piste lors de sa phase de décollage ce jeudi 09 mai 2024 vers 01H du matin.

En effet, l’aéronef de type B737/300, affrété par Air Sénégal auprès de la compagnie TRANSAIR s’est immobilisé en dehors SEUIL 19 de la piste.
78 passagers étaient à bord et 11 blesses ont été enregistrés dont 04 graves. 6 autres blessés légers ont été admis en observation au niveau des services médicaux de l’aéroport.

Le plan d’urgence a été déclenché par les autorités aéroportuaires dès que l’information leur a été communiquée. Ainsi, tous les services d’urgence de l’aéroport ont été mobilisés pour l’évacuation des passagers et leur prise en charge tel que prévu.

Les circonstances exactes de l’incident restent à être déterminées, mais une enquête est déjà en cours pour établir les causes de la sortie de piste.

Des spécialistes de l’aviation, ainsi que des représentants de la compagnie aérienne concernée, sont sur place pour examiner de près les données de vol et interroger les membres d’équipage.

Pour le moment, l’aéroport est fermé en attendant que les dispositions prévues soient prises. La réouverture de l’aéroport est annoncée dans les prochaines heures !

Cellule de Communication de LAS Aéroport International Blaise

Urgent – AIBD : Sortie de piste d’un avion Transair lors de l’atterrissage, un pilote blessé

« Le Crédit Mutuel dans la tourmente » : Guy Marius Sagna interpelle le Gouvernement

Le député Guy Marius Sagna a récemment soulevé des préoccupations concernant la situation actuelle du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS), appelant ainsi l’attention du Ministre de tutelle sur les défis auxquels la banque est confrontée.

Depuis plusieurs années, le CMS fait face à des difficultés, comme l’ont signalé des lanceurs d’alerte et des syndicats. Ces problèmes comprennent notamment des questions relatives à la nomination du directeur général actuel, des modifications des statuts de la banque, ainsi que plusieurs scandales présumés.

La situation est devenue si alarmante que la commission bancaire de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) a été amenée à intervenir en juillet 2022 pour examiner de près les activités du CMS. Toutefois, le rapport de cette commission n’a pas été rendu public, suscitant ainsi des interrogations quant à son contenu et à ses recommandations.

Guy Marius Sagna soulève plusieurs questions importantes, notamment sur la conformité des statuts actuels du CMS, la légitimité de la nomination du directeur général et les éventuelles infractions aux lois régissant les systèmes financiers décentralisés.

Le CMS, qui compte plus d’1,3 million de sociétaires-clients et plus de 1200 salariés, est une institution financière d’une importance cruciale pour le pays. Par conséquent, il est impératif que le Ministère, en tant qu’autorité de tutelle des systèmes financiers décentralisés, examine attentivement la situation et prenne les mesures nécessaires pour assurer la stabilité et la transparence au sein de la banque.

L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière les défis critiques auxquels le CMS est confronté et souligne l’importance d’une surveillance étroite et d’une action réglementaire appropriée pour garantir son bon fonctionnement et sa pérennité.

L’Hivernage s’installe précocement dans la région de Kédougou : Les pluies soulèvent l’espoir des agriculteurs

La saison des pluies semble avoir débuté de manière précoce dans la région de Kédougou, marquant ainsi le début de l’hivernage tant attendu. Les précipitations abondantes enregistrées récemment à Bandafassi, à trois reprises en une seule journée (à 19 heures, 23 heures et minuit), indiquent un changement significatif dans le climat local.

Comparé à l’année précédente où les premières pluies étaient enregistrées en mai dans le département de Salémata, cette année semble présenter un schéma pluviométrique différent, avec un début anticipé de l’hivernage. Cette observation suscite à la fois l’enthousiasme et l’espoir chez les agriculteurs et les habitants de la région, car les pluies précoces peuvent être un présage de bonnes récoltes à venir.

L’impact de ces précipitations anticipées sur l’agriculture pourrait être significatif. Elles offrent la possibilité aux agriculteurs de commencer leurs plantations plus tôt que d’habitude, ce qui pourrait potentiellement augmenter les rendements et améliorer la sécurité alimentaire dans la région. Cependant, cela nécessitera également une planification et une gestion efficaces des ressources agricoles pour maximiser les avantages de cette période propice.

En outre, l’arrivée précoce de l’hivernage souligne l’importance de la préparation et de l’adaptation aux changements climatiques. Les autorités locales et les agriculteurs doivent être attentifs à l’évolution des conditions météorologiques et prendre des mesures pour atténuer les risques liés aux inondations et aux autres défis potentiels associés à la saison des pluies.

Alors que la région de Kédougou accueille l’hivernage avec enthousiasme, il est essentiel de rester vigilant et de mettre en œuvre des stratégies appropriées pour tirer le meilleur parti de cette période cruciale. Avec une planification judicieuse et une gestion efficace, l’hivernage pourrait offrir des opportunités de développement économique et social, renforçant ainsi la résilience des communautés locales face aux défis climatiques à venir.

Explosion à Bandia : Une forte poussière toxique affecte les villages environnants

Une explosion survenue dans une carrière à Bandia, appartenant aux communautés rurales de Diass et Sindia, a déclenché une dispersion de débris toxiques, mettant en danger les villages environnants, dont Thièo et Ngolfaning, situés à moins d’un kilomètre de la carrière.

L’explosion, causée par un tir de mine, a projeté des débris contenant des substances potentiellement nocives, telles que le nitrate d’ammoniac et la dynamite avec cordeau, dans l’air, provoquant une forte poussière toxique. Cette situation est extrêmement préoccupante, car elle expose les populations locales à des risques sanitaires graves.

Il est impératif que les autorités réagissent rapidement pour évaluer l’ampleur des risques sanitaires et mettre en œuvre des mesures d’atténuation pour protéger les habitants des villages affectés. Des actions immédiates sont nécessaires pour limiter l’exposition à la poussière toxique et fournir un soutien médical aux personnes potentiellement affectées.

De plus, des mesures de prévention doivent être instaurées pour éviter de tels incidents à l’avenir. Cela inclut une surveillance accrue des activités minières et des normes de sécurité plus strictes pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs et des populations environnantes.

Cette situation souligne l’importance de la gestion responsable des activités minières et de l’application rigoureuse des réglementations environnementales pour prévenir les catastrophes et protéger la santé publique.

Urgent – Accident à l’AIBD : Sortie de piste d’un avion Transair lors de l’atterrissage, un pilote blessé

Un grave incident s’est produit ce matin à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass, impliquant un avion de la compagnie Transair qui a fait une sortie de piste lors de l’atterrissage, entraînant des dégâts matériels et un blessé parmi l’équipage, selon les premières informations disponibles.

Le Boeing 737 de la compagnie Transair était en partance pour le Mali lorsque l’incident s’est produit, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 mai. Des problèmes techniques liés au système de gaz hydraulique ont contraint l’avion à rebrousser chemin peu après son décollage. Le journaliste Madiambal Diagne a rapporté sur son compte X que l’avion a décollé une deuxième fois avant que l’aile gauche ne prenne feu à environ 35 mètres d’altitude. Suite à cet incident, l’appareil s’est écrasé à proximité du pavillon présidentiel.

Malgré la gravité de la situation, les 73 passagers à bord ont survécu à l’accident sans dommages majeurs. Cependant, un pilote a été légèrement blessé dans l’incident. Des images de l’accident ont circulé sur les réseaux sociaux, montrant les secours intervenant rapidement pour sécuriser les lieux et prendre en charge les personnes impliquées.

Les autorités aéroportuaires et les équipes de secours sont actuellement sur place pour évaluer la situation et prendre les mesures nécessaires. Une enquête sera probablement ouverte pour déterminer les causes exactes de cet accident et prévenir de tels événements à l’avenir.

Cet incident rappelle l’importance cruciale de la sécurité aérienne et souligne les risques auxquels sont confrontées les compagnies aériennes et leurs passagers, même lors de vols de routine.

Urgent – AIBD : Sortie de piste d’un avion Transair lors de l’atterrissage, un pilote blessé

Nomination du nouveau Directeur Général de AIBD SA : Un engagement envers la nouvelle gouvernance publique

Le Conseil d’Administration de AIBD SA a annoncé hier, le 7 mai 2024, la nomination d’un nouveau Directeur Général pour l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD). Cette nomination, conforme au décret présidentiel, marque une étape importante dans la gestion de cette infrastructure aéroportuaire stratégique.

Monsieur le nouveau Directeur Général exprime sa gratitude envers le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier Ministre, Ousmane Sonko, pour la confiance placée en lui. Il réaffirme son engagement à mettre en œuvre avec rigueur et détermination l’esprit et la lettre de la nouvelle gouvernance publique.

Cette nomination intervient dans un contexte où l’aéroport international Blaise Diagne joue un rôle crucial dans le développement économique et la connectivité du Sénégal avec le reste du monde. Le nouveau Directeur Général se dit conscient des défis et des opportunités qui l’attendent, et s’engage à œuvrer pour le développement et l’amélioration continue des services offerts par AIBD.

En attendant la passation de service prévue dans le courant de la semaine, le nouveau Directeur Général se prépare à assumer ses nouvelles responsabilités avec professionnalisme et dévouement. Cette nomination est perçue comme une nouvelle étape dans la transformation et la modernisation de l’aéroport international Blaise Diagne, au service du développement économique et de la prospérité du Sénégal.

Un aperçu des actualités du jour au Sénégal

Dans cette revue matinale, nous mettons en lumière plusieurs sujets d’actualité qui ont animé les discussions au Sénégal ces dernières heures.

1. Critiques envers Diomaye et Sonko pour la gestion des licences de pêche

La gestion des licences de pêche par Diomaye et Sonko suscite des critiques, certaines alléguant des possibles violations des recommandations de l’OFNAC. Ces débats soulignent l’importance de l’équité et de la transparence dans ce secteur vital.

2. Le silence de Pape Niang face aux critiques

Pape Alé Niang, récemment nommé Directeur général de la RTS, a choisi de répondre aux critiques avec calme et dignité. Son attitude stoïque pourrait être une stratégie efficace pour gérer les défis de sa nouvelle fonction.

3. Annonce de la date de la Tabaski par la CONACOC

La CONACOC a fixé officiellement la date de la célébration de la Tabaski 2024 après avoir scruté le croissant lunaire. Cette décision revêt une importance particulière pour la communauté musulmane.

4. Appel à plus de transparence dans les affectations universitaires

Le SUDES/ESR UCAD demande davantage de transparence dans les processus d’affectation universitaire, soulignant l’importance de garantir l’équité et l’objectivité dans la répartition des ressources éducatives.

5. Mécontentement des transporteurs face à la concurrence des VTC

Des transporteurs expriment leur frustration face à la concurrence déloyale des VTC et appellent à des changements réglementaires pour protéger leur secteur d’activité.

6. Introduction de Chowopa, une application de livraison de repas au Nigeria

Chowopa, une nouvelle application de livraison de repas, fait son entrée sur le marché nigérian, témoignant de l’émergence de solutions numériques innovantes dans le secteur de la restauration.

Ces sujets variés reflètent la diversité des défis et des opportunités auxquels le Sénégal est confronté. En les examinant de près, nous pouvons espérer une meilleure compréhension des enjeux actuels et une réponse plus efficace aux besoins de la société.

Préparation pré-hivernage : Instructions Présidentielles pour la Prévention des Inondations

À l’approche de la saison des pluies au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a pris des mesures préventives pour atténuer les effets des inondations. Lors du Conseil des Ministres du mercredi 8 Mai 2024, il a chargé le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, de superviser la préparation pré-hivernage.

Le chef de l’État a donné des instructions claires pour l’identification des localités, zones et sites prioritaires nécessitant des travaux d’aménagement avant le début de la saison des pluies. Cette mesure vise à anticiper les zones à risque et à prendre des mesures proactives pour réduire les conséquences des inondations.

En plus de l’identification des sites prioritaires, le président a demandé le déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire. Cette mobilisation vise à garantir une réponse efficace en cas d’urgence et à renforcer les capacités d’intervention pour faire face aux éventuelles inondations.

Sous la supervision du Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement devra faire une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations. Cette mesure permettra un suivi régulier des progrès réalisés et une coordination efficace entre les différentes parties prenantes.

Ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer la sécurité et le bien-être des citoyens face aux défis saisonniers tels que les inondations. En mobilisant les ressources nécessaires et en mettant en place des mécanismes de suivi régulier, le Sénégal se prépare activement à affronter la saison des pluies et à minimiser son impact sur les communautés vulnérables.

Déclarations du Pr. Ismaïla Madior Fall : La réponse du SUDES/ESR-Section UCAD

Suite aux récentes déclarations du Professeur Ismaïla Madior Fall concernant son affectation présumée à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN), le Syndicat unique des enseignants du Sénégal – Section Université Cheikh Anta Diop (UCAD) apporte des éclaircissements sur cette affaire.

Le SUDES/ESR souligne que les démarches effectuées par le Recteur de l’UCAD et le Professeur Fall en vue de son affectation à l’IFAN constituent une violation flagrante du décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 régissant cet institut. Les consultations effectuées n’ont pas suivi les procédures établies par ce décret, notamment en contournant le Comité scientifique compétent pour statuer sur de telles questions.

Le syndicat dénonce les manœuvres présumées visant à faciliter l’affectation du Professeur Fall à l’IFAN, qualifiant ces actions d’illégales. Il affirme avoir mis en lumière ces tentatives et refuse de permettre le placement d’un enseignant-chercheur, même ancien ministre, en violation des règles établies.

Le SUDES/ESR conteste l’interprétation approximative du décret par le Professeur Fall, affirmant que son affectation à l’IFAN nécessite un arrêté ministériel sur proposition du Comité scientifique, et non seulement des avis favorables de sa faculté d’origine et de l’IFAN.

Le syndicat critique la vision égocentrique de M. Fall quant à son rôle au sein de la communauté universitaire, soulignant que son expertise pourrait être mise à profit à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), qui souffre d’un déficit criant d’encadrement.

Le SUDES/ESR dénonce l’arrogance affichée par le Professeur Fall envers les préoccupations légitimes des syndicalistes, considérant ses accusations d’ignorance ou de mauvaise foi comme inacceptables.

Le syndicat exprime son inquiétude face au non-respect des règles institutionnelles par M. Fall et le Recteur de l’UCAD. Il en appelle à une analyse approfondie du dossier par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, afin de garantir le respect strict des textes régissant les institutions universitaires.

Cette réponse du SUDES/ESR-Section UCAD met en lumière les divergences et les préoccupations entourant l’affectation du Professeur Fall à l’IFAN, soulignant l’importance du respect des procédures institutionnelles et des droits des enseignants-chercheurs.

Plan Marshall de redynamisation de la Pêche : Initiatives majeures du Président Diomaye Faye pour revitaliser le secteur au Sénégal

Le président Bassirou Diomaye Faye a lancé un ambitieux plan de redynamisation de la pêche sénégalaise lors du Conseil des ministres du mercredi. Ce programme vise à revitaliser un secteur crucial pour l’économie et le tissu social du Sénégal, notamment la pêche artisanale qui constitue une source majeure de revenus pour de nombreuses familles.

Le chef de l’État a salué la publication récente par le ministre des Pêches de la liste des navires autorisés à opérer dans les eaux sénégalaises, soulignant son engagement pour la transparence dans la gestion du secteur. Actuellement, 132 navires industriels sénégalais, 19 étrangers et plus de 17 400 pirogues artisanales bénéficient de cette autorisation.

En outre, le président Faye a demandé un audit du pavillon sénégalais et une évaluation des accords et licences de pêche, visant à optimiser les pratiques et les accords existants. Il a également insisté sur la nécessité de recenser et d’évaluer les interventions de l’État dans le secteur, incluant les infrastructures et le soutien aux acteurs de la pêche.

Face aux défis de la surpêche et de la pêche illicite, le président a appelé à une révision du Code de la pêche maritime et à l’application rigoureuse des nouvelles mesures. Cette révision devrait renforcer les dispositifs de lutte contre les pratiques de pêche illicite et protéger les ressources halieutiques.

Le président Faye a également exprimé l’urgence de définir une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques. Il envisage un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et le développement de la pêche industrielle, impliquant une collaboration étroite avec les chercheurs et les partenaires stratégiques.

Parallèlement, le développement de l’aquaculture a été souligné comme un vecteur essentiel de création d’emplois. Le président a mis en avant la nécessité de développer un réseau national de centres et de stations aquacoles pour soutenir ce secteur en expansion.

Ces initiatives démontrent la détermination du gouvernement à faire de la pêche un pilier central de l’économie sénégalaise, tout en préservant ses ressources pour les générations futures. Le Plan Marshall de redynamisation est un pas audacieux vers la transformation du secteur de la pêche, visant à renforcer son impact économique et social tout en assurant sa durabilité.

Pèlerinage à la Mecque et Tabaski : Préparatifs gouvernementaux pour les événements religieux majeurs

Le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi 8 mai 2024 sous la présidence du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour discuter des mesures prioritaires du gouvernement. Au cœur des délibérations, le Premier ministre Ousmane Sonko a partagé les détails des préparatifs pour deux événements religieux importants : le pèlerinage à la Mecque et la fête de la Tabaski.

Selon le communiqué officiel, des réunions interministérielles seront tenues les 10 et 14 mai pour finaliser les arrangements nécessaires pour le pèlerinage à la Mecque 2024 et la Tabaski 2024. Ces réunions visent à assurer une organisation sans faille de ces événements d’importance religieuse et culturelle majeure pour de nombreux Sénégalais.

En parallèle, le Premier ministre a également abordé les efforts déployés pour réduire les prix des produits de première nécessité et affiner le plan d’action d’urgence du gouvernement. Ces mesures sont cruciales pour atténuer les pressions économiques sur les citoyens face aux défis de l’inflation et de la volatilité des marchés.

Le Conseil interministériel du 3 mai, consacré à la campagne agricole 2024, a également été évoqué. Le Premier ministre a souligné l’engagement du gouvernement à réformer les mécanismes de subvention afin d’assurer une allocation efficace des ressources financières aux véritables bénéficiaires. Cette approche vise à optimiser l’impact des fonds publics et à soutenir de manière durable le secteur agricole vital du pays.

En préparation d’une session du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale, présidée par le président Faye, le gouvernement travaille sur la définition de stratégies visant à renforcer les secteurs agricole, forestier et pastoral du Sénégal.

Ces initiatives démontrent l’engagement ferme du gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à répondre aux besoins immédiats de la population tout en préparant le pays à relever des défis à long terme. Ces actions sont entreprises dans un esprit de transparence et de responsabilité, marquant ainsi une nouvelle étape dans la gouvernance du pays.

Kaolack : Les exportateurs de ferail fonte du Sénégal liste les maux auxquels ils sont confrontés

En conférence de presse ce mardi à kaolack, la coopérative des exportateurs de ferail fonte. Ces derniers sont montés au créneau pour parler de l’exportation de la fond et du secteur de la ferraille au Sénégal.  » Nous sommes venus aujourd’hui à kaolack pour la tenue de notre conférence de presse pour se prononcer de la situation du secteur de la ferraille et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Depuis des mois, voir des années nous avons alerté les autorités sur les difficultés du secteur de la ferraille. Avant la tenue de la présidentielle du 25 Mars 2024, l’ancien régime s’était penché sur le renouvellement des licences et sur les 35 demandes seules 2 ont pu être délivrées par le ministre du commerce à des exportateurs Sénégalais  » a souligné Sérigne Momar Sokhna, président de la coopérative des ferrailleurs de kaolack et membre fondateur du regroupement national des ferrailleurs du Sénégal. Pour éviter le blocage de la ferraille de fond dans les 3 industries que sont Metasen, FABRIMETAL et SOMETA après concertation entre la direction du commerce intérieur et la Douane des dérogations ont pu être délivrés à des exportateurs. En effet, il est claire que seule deux licences ne peuvent pas sortir la fonte du Sénégal et ceci bloquera le fonctionnement des industries. A METASEN plus de 20.000 tonnes sont bloquées à SOMETA il y a plus de 8000 tonnes et à FABRIMETAL on y retrouve plus de 10.000 tonnes a ajouté M. Sokhna.  » Ainsi tant que ces tonnes ne sortent pas du pays, c’est un manque à gagner pour le Sénégal et les industries qui emploient des milliers de personnes. Malgré la dérogation, aujourd’hui il y a un autre corps de la Douane de Diamniadio et Thiès dans le cadre de leurs contrôles arrêtent les conteneurs et demandent leurs licences et si la licence est expirée, les conteneurs sont bloqués. Ce blocage est un manque à gagner pour les ferrailleurs, les industries et l’État du Sénégal. Il y avait des licences sur la table du directeur du commerce intérieur et que l’ancien ministre du commerce, Abdou Karim Fofana devait signer mais entre temps il y a eu la chute de l’ancien régime et ces signatures pour de nouvelles licences n’ont pu se faire Sur ce , nous interpellons l’actuel ministre du commerce,Sérigne Guèye Diop à régler dans les plus brefs délais cette question qui pourrait continuer à handicaper le fonctionnement du secteur de la ferraille » a rappelé Sérigne Momar Sokhna. En effet, la ferraille fait entré des milliards dans le budget de l’État. La coopérative des ferrailleurs du Sénégal invite le nouveau gouvernement à faire de même pour ouvrir l’exportation de la ferraille en attendant que le ministre signe des nouvelles licences a plaidé Sérigne Momar Sokhna face à la presse.  » Pour rappel, seul les exportateurs Pape Birame Guèye et Ass Pène ont pu obtenir leur licence alors que plus d’une trentaine sont toujours en attente. D’ailleurs nous dénonçons l’attitude de Ass Pène qui au lieu d’aider les exportateurs de la ferraille, il part les dénigrer au niveau de la Douane. Il faut qu’il arrête ces genres de manigances. Alors nous sollicitons l’accompagnement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko de faire tout pour apporter des solutions aux problèmes du secteur de la ferraille a conclu Sérigne Momar Sokhna.

Réquisition de Dix Ans de Réclusion Criminelle pour des Attouchements Sexuels sur un Bébé : Affaire Choc devant la Chambre Criminelle de Dakar

Une affaire glaçante a secoué la Chambre criminelle de Dakar, alors que N. S. Faye est confrontée à une réquisition de dix ans de réclusion criminelle pour des attouchements sexuels présumés sur un bébé de seulement 11 mois. Cette affaire a été révélée après que le voisinage a alerté le père de l’enfant sur des comportements troublants de la nounou, détectés grâce à une caméra de surveillance.

Le père, consterné par les images capturées, a rapidement informé son épouse, et le couple est retourné chez lui pour prendre des mesures immédiates. La nounou a été immédiatement conduite à la police et placée sous mandat de dépôt depuis le 19 septembre 2021.

Lors de son audience devant la Chambre criminelle, la prévenue a avoué avoir commis des attouchements sexuels sur le bébé, bien qu’elle ait nié l’avoir déshabillé. Cependant, ses explications n’ont pas convaincu le Procureur, qui a souligné la gravité des actes perpétrés, qualifiant le bébé de « objet sexuel ».

L’avocat de la défense, Me Omar Diouf, a plaidé pour la clémence en mettant en avant le fait qu’aucune anomalie n’avait été détectée lors de l’auscultation de l’enfant par la partie civile.

Cette affaire choquante met en lumière la nécessité de protéger les plus vulnérables et de poursuivre en justice ceux qui commettent de tels actes abominables, même s’ils sont perpétrés par des personnes de confiance. Les délibérations de la Chambre criminelle détermineront l’issue de cette affaire qui a ébranlé la communauté et suscité l’indignation à travers le pays.

Hommage à Jules-François Bertrand Bocandé : Un Souvenir Inoubliable pour une Légende du Football Sénégalais

Le mardi 7 mai 2024 a marqué le 12e anniversaire de la disparition de la légende du football national, Jules-François Bertrand Bocandé. En cette occasion spéciale, un hommage vibrant a été rendu à l’ancien capitaine des Lions, dont l’héritage continue de marquer profondément le paysage du football sénégalais et international.

À travers une série d’événements, comprenant une table ronde, une exposition photo et la projection du film « Essamaye la panthère », la vie et le parcours de Bocandé ont été revisités, offrant ainsi une rétrospective émouvante de son impact inestimable sur le football.

Pour Mama Hann, coproductrice du film « Essamaye la panthère », cet hommage était une nécessité afin de préserver la mémoire de Bocandé, une figure emblématique du football sénégalais et un véritable patrimoine national. Son influence transcende les frontières, a-t-elle souligné, insistant sur l’importance de maintenir vivante sa mémoire et son héritage.

L’événement a également attiré plusieurs personnalités de renom, parmi lesquelles le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Aliou Cissé. Ce dernier a salué l’initiative et a insisté sur l’importance de perpétuer la légende de Bocandé. « Jules a été une idole pour moi, une référence pour toute une génération », a-t-il déclaré, soulignant le rôle prépondérant que Bocandé a joué en tant que conseiller et modèle pour de nombreux joueurs au sein de l’équipe nationale.

Aliou Cissé a également mis en lumière le patriotisme de Bocandé et son engagement indéfectible envers l’équipe nationale, que ce soit sur le continent africain ou en Europe. Il a souligné l’importance de transmettre son histoire aux générations futures, afin que son héritage perdure.

Pour honorer la mémoire de Bocandé et diffuser son histoire à travers le pays, un programme de diffusion du film-hommage est prévu dans différentes localités du Sud, notamment à Bignona et Sédhiou, tout au long de la semaine.

Ensemble, ces initiatives témoignent de l’immense respect et de l’admiration que le peuple sénégalais voue à Jules-François Bertrand Bocandé, un véritable monument du football national dont le souvenir restera gravé dans les cœurs et les esprits pour les générations à venir.

Guy Marius Sagna Défend les Droits des Femmes Face aux Licenciements liés à la Grossesse

Guy Marius Sagna, bien connu pour son engagement en faveur des droits humains, se positionne désormais comme un défenseur ardent des droits des femmes au Sénégal. Face à une série de licenciements de femmes en état de grossesse, le député n’a pas hésité à prendre la parole, exhortant vivement le gouvernement à agir contre cette pratique qu’il qualifie de « déplorable ».

Dans une note adressée aux autorités, Guy Marius Sagna a mis en lumière les récents licenciements de femmes enceintes, notamment au sein de la Mutuelle de santé des agents de l’État (MSAE). Il a exigé des explications de la part de la MSAE et a dénoncé ce qu’il considère comme un « acharnement » contre ces travailleuses. « On ne licencie pas des travailleuses en état de grossesse », a-t-il souligné avec fermeté.

Cette préoccupation ne se limite pas à la MSAE. L’activiste a également attiré l’attention sur d’autres cas de licenciements de femmes en congés de maternité, notamment chez Total, ainsi que sur des cas de fausses couches signalés chez UNO et à l’autoroute à péage Ila Touba.

Conscient de l’urgence de la situation, Guy Marius Sagna a annoncé son intention d’interroger le gouvernement sur ces questions à travers une question écrite dans les prochaines heures. De plus, il a déclaré que la prochaine étape de sa lutte serait une manifestation contre les employeurs qui licencient des femmes en état de grossesse.

Pour l’activiste, « l’État doit vite réagir » afin de protéger les droits fondamentaux des femmes et de mettre fin à cette discrimination flagrante sur le lieu de travail. Sa détermination à défendre ces travailleuses enceintes témoigne d’un engagement continu pour l’égalité des sexes et la justice sociale au Sénégal.

Trafic de « Kush » à Dakar : Deux Arrestations Mettent en Lumière la Propagation de cette Nouvelle Drogue

Le « kush » fait son apparition à Dakar, suscitant l’inquiétude des autorités face à la montée du trafic de cette nouvelle drogue qui sévit déjà en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria. Deux individus ont récemment été interpellés pour leur implication présumée dans ce trafic, jetant ainsi la lumière sur cette problématique croissante.

Le premier individu, identifié comme I. Diallo, un ressortissant guinéen, a été appréhendé le 19 avril dernier par le commissariat d’arrondissement des HLM. En sa possession, les forces de l’ordre ont découvert 24 sachets de « kush », témoignant de son implication dans le trafic de cette drogue. Son arrestation est survenue à la suite de renseignements indiquant une activité suspecte de trafic de drogue dans la zone. Malgré la fuite de trois complices, Diallo a été capturé alors qu’il tentait d’arrêter un taxi près du rond-point de Colobane.

Conduit devant les autorités judiciaires, Diallo a été placé sous mandat de dépôt pour trafic et usage de drogue, malgré ses dénégations initiales.

Le deuxième trafiquant, identifié comme I. Bangoura, un esthéticien originaire de Sierra Leone âgé de 28 ans et résidant à la Médina, a été arrêté lors d’une patrouille de police dimanche dernier. Il avait en sa possession quatre sachets de « kush » au moment de son arrestation.

Ces arrestations mettent en évidence la montée du trafic de « kush » à Dakar et soulignent la nécessité pour les autorités de renforcer leur lutte contre ce fléau. Les forces de l’ordre restent vigilantes face à cette nouvelle menace pour la sécurité publique, et des mesures sont prises pour contrer la propagation de cette drogue dans la région.

Affaire Cheikh Yérim et l’ex-capitaine Touré : Verdict du Tribunal de Dakar

Le rideau est tombé sur l’affaire qui a secoué les milieux médiatiques et juridiques, opposant le journaliste Cheikh Yérim Seck, Xavier Pryen, Directeur général des Éditions Harmattan, et l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré. Le tribunal correctionnel de Dakar a rendu son verdict ce mercredi 8 mai, mettant ainsi fin à un chapitre tumultueux de cette saga judiciaire.

Le juge, après avoir délibéré publiquement et contradictoirement à l’égard de la partie civile, a reconnu Xavier Pryen coupable de diffamation et Cheikh Yérim Seck complice de ce chef. Les deux prévenus ont été condamnés à une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis. De plus, Seydina Oumar Touré, en tant que partie civile, s’est vu accorder une compensation de 5.000.000 FCFA à titre de dommages et intérêts pour préjudices.

La responsabilité civile des Éditions Harmattan, éditeur du livre contenant les propos diffamatoires, a également été reconnue par le tribunal. Elles devront garantir le paiement de la somme due à Seydina Oumar Touré. En outre, le tribunal a ordonné la publication de sa décision dans trois quotidiens nationaux, aux frais des prévenus, ainsi que la condamnation aux dépens.

Cette décision marque une victoire pour l’ancien capitaine de la gendarmerie, assisté de son avocat Me Moussa Sarr, qui a su défendre son honneur face aux accusations portées à son encontre dans le livre « Macky Sall face à l’histoire » de Cheikh Yérim Seck. Ce dernier avait notamment mentionné des éléments pouvant incriminer Seydina Oumar Touré, l’accusant d’avoir joué un rôle dans l’affaire opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko.

Cette affaire met en lumière l’importance du respect de la présomption d’innocence et de la responsabilité dans la diffusion d’informations, en particulier dans le contexte sensible des affaires judiciaires et politiques. Elle souligne également la nécessité pour les médias et les auteurs de travailler avec rigueur et responsabilité dans le traitement des sujets sensibles, afin d’éviter les conséquences dommageables de la diffamation et de la calomnie.

Oumar Ndiaye « Xosluman » : Un Message d’Espoir aux Femmes Célibataires d’Âge Avancé

Dans une entrevue exclusive accordée à Seneweb cette semaine, le chanteur Oumar Ndiaye, mieux connu sous son nom de scène « Xosluman », est réapparu sur le devant de la scène médiatique pour partager ses réflexions profondes sur la vie, l’amour et le bonheur. Dans un geste touchant, il a consacré une chanson récente à toutes les femmes célibataires d’un âge avancé, offrant ainsi un message d’espoir et d’encouragement à celles qui pourraient se sentir découragées ou désespérées.

À travers sa dernière composition intitulée « Marème », Oumar Ndiaye célèbre l’histoire d’une femme qui trouve l’amour et se marie malgré son âge avancé. Cette chanson, imprégnée de sensibilité et de positivité, vise à rappeler à ces femmes qu’il n’est jamais trop tard pour trouver le bonheur et réaliser ses rêves, même lorsque les défis semblent insurmontables.

« Je vous donne une exclusivité. Ma dernière chanson ‘‘Marème’’ célèbre une femme qui va se marier malgré son âgée avancé. J’encourage les femmes célibataires d’un âge avancé à ne pas se décourager. Lorsque l’heure du mariage sonne pour une femme, c’est ce jour que Dieu avait choisi pour elle », a déclaré Oumar Ndiaye lors de son entretien avec Seneweb.

Actuellement basé au Brésil, plus précisément à Rio de Janeiro, Oumar Ndiaye poursuit son engagement dans le domaine artistique, en explorant notamment l’art plastique et la musique. Avec la sortie prochaine d’un nouvel album, il continue de partager son talent et son message avec le monde, inspirant ainsi les autres à croire en eux-mêmes et en leurs capacités à surmonter les obstacles de la vie.

À une époque où les normes sociales et les pressions culturelles peuvent peser lourdement sur les femmes célibataires d’âge avancé, les paroles réconfortantes de Oumar Ndiaye offrent un éclairage bienvenu et un rappel important de la valeur intrinsèque de chaque individu, indépendamment de son état matrimonial ou de son âge. En transmettant un message d’espoir et de soutien, il contribue à renforcer la confiance en soi et à promouvoir un sentiment de dignité et d’estime de soi parmi les femmes concernées.

Interception de 119 Migrants, dont 20 Femmes, par la Marine Sénégalaise : Une Lutte Acharnée contre l’Émigration Irrégulière

Malgré les dangers mortels et les conséquences dévastatrices de l’émigration clandestine, ce fléau continue de sévir, avec des jeunes déterminés à risquer leur vie pour rejoindre l’Espagne par voie maritime. Dans ce contexte, les autorités sénégalaises redoublent d’efforts pour contrer ce phénomène et sauver des vies en mer.

Hier, mardi, la Marine nationale sénégalaise, à travers le Patrouilleur Hauturier de la Marine (PHM) FOULADOU, a intercepté une pirogue transportant 119 candidats à l’émigration irrégulière. La pirogue avait quitté la Gambie et naviguait en direction de l’Espagne lorsque les forces de sécurité sont intervenues, à environ 100 km au nord de Dakar, pour arrêter cette tentative dangereuse.

Parmi les 119 migrants secourus, 20 étaient des femmes et 21 des enfants, soulignant la vulnérabilité de nombreux migrants qui entreprennent ce voyage périlleux dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe. Après leur interception, les migrants ont été remis aux autorités compétentes pour enquête et traitement approprié de leur situation.

Cette interception démontre l’engagement ferme des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à protéger la vie des migrants, tout en s’attaquant aux réseaux de trafic humain qui exploitent la vulnérabilité des personnes en quête d’une vie meilleure.

Cette nouvelle intervention de la Marine sénégalaise souligne l’importance cruciale de la surveillance maritime et de la coopération régionale pour contrer les flux migratoires clandestins et assurer la sécurité en mer. Elle met également en lumière la nécessité d’actions concertées au niveau national, régional et international pour aborder les causes profondes de l’émigration irrégulière et offrir des perspectives d’avenir viables aux populations vulnérables dans leur pays d’origine.

Un bébé masculin de 11 mois transformé en objet sexuel par la femme de ménage

L’affaire de Ndèye Salane Faye, accusée d’attouchement pornographique sur un bébé de 11 mois, a été examinée mardi par la Chambre criminelle du tribunal d’instance de Dakar. Âgée de 25 ans, elle risque jusqu’à 10 ans de réclusion criminelle pour ces actes répréhensibles.

Le déclenchement de cette affaire remonte au moment où le père du bébé a décidé d’installer une caméra de surveillance chez lui. À sa grande consternation, il a découvert que son bébé était victime d’attouchements pornographiques perpétrés par Ndèye Salane Faye, leur femme de ménage.

Ndèye Salane, employée chez les Ndiaye pour prendre soin du bébé en l’absence de ses parents, a avoué les faits après confrontation. Elle a expliqué qu’elle avait agi dans un moment de précipitation et de confusion, et qu’elle ne cherchait pas à procurer du plaisir au bébé.

Le procureur a souligné le caractère révoltant de ces actes, considérant l’enfant comme un objet sexuel pour l’accusée. Il a requis la peine maximale de 10 ans de réclusion criminelle.

La défense a plaidé l’acquittement, invoquant le bénéfice du doute.

La décision de la chambre est en délibéré et sera rendue le 21 mai.

Sénégal : Lancement d’un Atlas Environnemental pour la Gestion des Risques liés à l’Exploitation Pétrolière

Baba Dramé, Directeur de la Règlementation Environnementale et du Contrôle au Sénégal, a récemment annoncé le lancement d’un Atlas de l’Environnement destiné aux zones offshore et côtières du pays. Cette initiative marque une étape importante dans la gestion des risques environnementaux liés à l’exploitation pétrolière, visant à cartographier les zones sensibles pour réduire les impacts écologiques de cette industrie.

Cette évaluation environnementale s’inscrit dans une démarche initiée en 2021, suivant les recommandations de la Conférence nationale sur le développement durable de 2018 à Dakar. Philippe Bacoumba Faye, à la tête de l’Unité Ges-petrogaz, souligne l’importance de cet outil qui permettra à l’État de mieux contrôler les opérations pétrolières et gazières, assurant ainsi une meilleure gouvernance environnementale.

Parallèlement, Pape Samba Ba, Directeur des Hydrocarbures, met en avant l’importance de préserver les économies marines existantes tout en intégrant l’exploitation pétrolière de manière scientifique et durable. Cette approche témoigne de la volonté du Sénégal de concilier développement économique et protection de l’environnement, en adoptant des mesures préventives et des pratiques durables dans le secteur des hydrocarbures.

L’Atlas Environnemental représente donc un outil essentiel pour renforcer la surveillance et la gestion des activités pétrolières et gazières dans les zones maritimes du Sénégal. En fournissant des données précises sur les écosystèmes fragiles et les habitats marins sensibles, cet atlas permettra aux autorités de prendre des décisions éclairées pour minimiser les risques environnementaux et promouvoir une exploitation responsable des ressources naturelles du pays.

Cette initiative souligne l’engagement du Sénégal envers la protection de son environnement marin et la promotion d’une croissance économique durable. En renforçant les capacités de surveillance et de gestion environnementale, le pays se positionne en tant que leader régional dans la gestion responsable des ressources naturelles et la protection de la biodiversité marine.

Critiques Majeures Soulevées lors de la Validation du Rapport d’Évaluation Environnementale Stratégique au Sénégal

Lors d’une récente réunion au Sénégal visant à valider le rapport d’Évaluation Environnementale Stratégique, les participants ont soulevé plusieurs préoccupations majeures, mettant en lumière des lacunes significatives dans l’étude actuelle. Principalement, l’utilisation de données désuètes, ne reflétant pas la réalité actuelle, a été pointée du doigt, avec une demande pressante de mise à jour incluant les impacts sur le secteur de la pêche et la qualité de l’air.

Des inquiétudes spécifiques ont été exprimées concernant la protection de la mangrove, un écosystème crucial pour les communautés insulaires. Le capitaine Cheikh Amadou Diallo a souligné l’importance de protéger davantage les espaces marins et la faune marine menacée, mettant en évidence l’urgence d’action pour préserver cet environnement vital.

Bienvenue Séne, de l’Institut des Sciences de l’Environnement, a souligné le besoin crucial de référencer correctement les données utilisées. De plus, les critiques ont insisté sur l’importance d’intégrer de manière adéquate la gestion des risques et les aspects culturels et sociaux des communautés affectées dans l’étude.

Mamadou Lamine Diagne, d’Action Justice Environnementale, a soulevé des préoccupations légales, affirmant que le rapport enfreint certaines dispositions clés de la législation environnementale sénégalaise. Il a notamment regretté le manque de développement sur des points cruciaux tels que l’impact de l’exploitation des hydrocarbures sur la mangrove et la faune avifaune du Sénégal.

En réponse à ces critiques, les autorités ont promis de prendre en compte toutes les remarques pour améliorer la politique de gestion environnementale du secteur. Cette assurance vise à intégrer de manière efficace les recommandations des études d’impact environnemental, selon les intervenants.

Cette réunion a mis en lumière l’importance cruciale d’une évaluation environnementale rigoureuse et à jour pour guider les décisions politiques et de développement. Elle souligne également l’importance d’une collaboration étroite entre les acteurs gouvernementaux, la société civile et les experts environnementaux pour garantir une gestion durable des ressources naturelles et une protection efficace de l’environnement au Sénégal.

Évaluation de la Première Décennie de l’Agenda 2063 pour l’Afrique : Bilan et Perspectives à Dakar

À Dakar, une rencontre d’importance majeure s’est déroulée ce mardi, réunissant la Fondation pour le Renforcement des Capacités Africaines (ACBF), la Commission de l’Union Africaine et des représentants de l’État du Sénégal. Cette réunion marque une décennie depuis le lancement de l’Agenda 2063, un ambitieux plan visant à transformer l’Afrique en une puissance mondiale. De plus, elle annonce le lancement du deuxième plan décennal de cet Agenda, s’étalant sur plusieurs jours jusqu’à vendredi.

Selon Aboubacar Sakho, conseiller technique au ministère sénégalais de l’Économie, cette première phase a été caractérisée par des progrès significatifs, favorisant une coopération accrue entre les États membres. Le Sénégal, en particulier, s’est distingué par son engagement actif dans le suivi de ses engagements, en publiant régulièrement des rapports biannuels détaillés, en conformité avec les directives de l’Union Africaine.

« Le Sénégal est un bon exemple de bonnes pratiques », a souligné Edem Messa-Gavo, expert en suivi-évaluation de l’ACBF. Cependant, il a également pointé du doigt des lacunes et des faiblesses dans le domaine du suivi-évaluation chez plusieurs autres pays membres.

Cette réunion à Dakar revêt une importance cruciale dans l’évaluation de la progression de l’Agenda 2063 au cours de sa première décennie. Elle offre l’opportunité de réfléchir aux réalisations accomplies jusqu’à présent, mais aussi de mettre en lumière les défis persistants et les pistes d’amélioration pour les années à venir.

En effet, l’Agenda 2063 incarne les aspirations collectives de l’Afrique pour un avenir meilleur, caractérisé par la prospérité économique, le développement durable, la paix et la stabilité. Pour concrétiser ces objectifs ambitieux, il est essentiel que tous les États membres de l’Union Africaine s’engagent pleinement dans la mise en œuvre et le suivi rigoureux des initiatives définies dans cet Agenda.

À mesure que la réunion se poursuit et que les discussions progressent, il est attendu que des stratégies et des recommandations concrètes émergent, visant à renforcer l’engagement des États membres, à améliorer les mécanismes de suivi-évaluation et à accélérer la réalisation des objectifs fixés par l’Agenda 2063.

En conclusion, cette rencontre à Dakar représente un moment charnière pour l’Afrique dans sa quête de transformation et de progression vers un avenir plus prometteur et prospère. Elle témoigne de la détermination et de l’engagement collectif des pays africains à travailler ensemble pour réaliser une vision commune de développement et de prospérité pour l’ensemble du continent.

Revue Matinale de l’Actualité Sénégalaise : Faits Marquants et Débats en Cours

La matinale de Senego de ce mercredi 08 mai 2024 nous plonge dans un tourbillon d’événements captivants et de débats enflammés qui ont secoué la scène médiatique sénégalaise au cours des dernières heures. Voici un résumé des sujets les plus en vue qui ont retenu l’attention des lecteurs et des observateurs.

1. Affaire Pr Ismaïla Madior Fall : L’Université sous les Projecteurs

L’affaire du Pr Ismaïla Madior Fall et sa demande d’intégration à l’IFAN ont monopolisé les conversations. Alors que le Pr Fall clarifie sa requête, mettant en avant son engagement dans la recherche plutôt que dans l’enseignement traditionnel, les syndicats universitaires expriment leurs préoccupations quant aux procédures et à l’orientation académique. Cette controverse reflète les tensions persistantes entre l’administration universitaire et le corps professoral.

2. Pape Alé Niang : Nouveau Directeur Général de la RTS

L’annonce de Pape Alé Niang comme nouveau directeur général de la RTS a fait sensation. Malgré sa transition vers des responsabilités administratives, Niang assure son public de son engagement continu en tant que journaliste. Son prochain livre promet des révélations fracassantes sur l’affaire Sweet Beauty, impliquant Adji Sarr et Ousmane Sonko.

3. Deuil dans la Gendarmerie : Hommage au Général Mamadou Diop

La gendarmerie nationale pleure la perte du Général Mamadou Diop. Les honneurs militaires rendus en sa mémoire témoignent du respect et de la reconnaissance pour son service dévoué. Cet événement marque une transition significative au sein des forces armées sénégalaises, suscitant une vague d’émotion et de réflexion à travers le pays.

4. Autres Sujets d’Importance

Parmi les autres sujets brûlants de la nuit, on note les rencontres officielles d’Ousmane Sonko, les critiques des nouvelles politiques présidentielles, les réactions à la nomination au sein de l’ARTP, l’interception de migrants par la marine sénégalaise, le scandale foncier à Mbour 4, le soutien pour le maire de Sindia, et les incertitudes entourant les travaux sur la corniche de Dakar. Chacun de ces sujets a suscité des débats animés et des analyses approfondies.

Cette revue matinale offre un aperçu dynamique des enjeux et des événements qui animent la scène médiatique sénégalaise. Restez à l’écoute pour une couverture continue de ces sujets et bien d’autres, alors que le pays continue de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique, de la société et de l’économie.

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal : Évaluation Annuelle et Perspectives

Sous la direction du Dr Ibrahima Sy, Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, accompagné de son homologue Abdourahmane Sarr, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, le Sénégal a récemment tenu sa Revue Annuelle Conjointe du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Cette réunion, qui s’est déroulée le mardi 7 Mai, marque un temps fort dans l’évaluation des performances du Plan National de Développement Sanitaire et Social (PNDSS) pour la période 2019-2028.

Conformément au décret instituant le cadre harmonisé de suivi et d’évaluation des politiques publiques, cette instance de coordination revêt une importance cruciale dans l’agenda des différents départements ministériels. Son objectif est d’apprécier les résultats obtenus et d’identifier les ajustements nécessaires pour répondre aux défis en cours.

Dans un contexte de réforme des finances publiques, cette revue annuelle vise à adapter le secteur de la Santé et de l’Action Sociale aux impératifs de gestion efficace des ressources, d’amélioration des services aux usagers, de modernisation des infrastructures et d’une prise en charge optimale des urgences médicales.

L’année 2023 sera au cœur des discussions de cette revue, offrant ainsi l’opportunité d’un examen approfondi des réalisations, des succès et des difficultés rencontrées. Cette réunion-bilan a pour objectifs principaux :

  • Analyser les performances atteintes au cours de l’année écoulée, en mettant en lumière les réalisations significatives ainsi que les domaines nécessitant une amélioration.
  • Identifier les principaux défis et contraintes auxquels le secteur de la Santé et de l’Action Sociale est confronté, qu’ils soient d’ordre financier, organisationnel ou structurel.
  • Formuler des recommandations et des perspectives stratégiques pour renforcer l’efficacité des politiques de santé publique, promouvoir l’accès aux soins de qualité et garantir une couverture sanitaire universelle pour tous les citoyens.

Cette revue annuelle constitue donc une étape essentielle dans le processus d’amélioration continue du système de santé sénégalais. En évaluant les progrès réalisés et en identifiant les défis à relever, le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale affirme son engagement envers la qualité des soins et le bien-être de la population, tout en jetant les bases d’une planification stratégique et d’une mise en œuvre efficace des politiques de santé pour l’avenir.

Le Professeur Ismaïla Madior Fall souhaite retourner à l’IFAN : Polémique et réplique face à l’opposition du SUDES

Le Professeur Ismaïla Madior Fall, ancien Garde des Sceaux, a récemment annoncé son souhait de retourner au monde universitaire en tant que chercheur, après une décennie au sein du gouvernement sénégalais. Sa demande d’affectation à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN), déposée auprès du Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, a déclenché une polémique, notamment avec le Syndicat Unique des Enseignants du Sénégal (SUDES).

Dans un texte adressé à Seneweb, le Professeur Fall a réagi aux critiques du SUDES, qualifiant leur opposition de « profanation des traditions universitaires ». Il a précisé que le rôle du Recteur était de transmettre sa demande d’affectation à l’IFAN et à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) pour avis, avant de prendre une décision finale.

Le Professeur Fall a motivé sa demande en exprimant son désir de se consacrer à la recherche sur les politiques publiques et la gouvernance, estimant qu’il serait plus utile dans ce domaine que dans l’enseignement des disciplines classiques déjà couvertes par d’autres professeurs. Il a suggéré que ses activités d’enseignement à la FSJP pourraient être réduites à des conférences de méthode et des cours pratiques complémentaires.

Il a également souligné l’importance de l’IFAN en tant qu’institution multidisciplinaire, critiquant le SUDES pour son opposition à sa demande et affirmant que les syndicalistes ne pouvaient s’y opposer une fois que les avis favorables de la FSJP et de l’IFAN étaient obtenus.

Le Professeur Fall a conclu en appelant au respect des usages et de la liberté académique, rejetant toute implication de règlements de comptes personnels dans ce débat et affirmant que de telles querelles n’avaient pas leur place à l’université.

Cette controverse met en lumière les tensions entre les anciens membres du gouvernement et les syndicats universitaires lors de transitions vers le monde académique, soulevant des questions sur les processus de prise de décision au sein des institutions universitaires.

Saisie à Popenguine : 3 Tonnes de produits impropres interceptées

À l’approche de la 136e édition du pèlerinage marial de Popenguine, les autorités sanitaires redoublent d’efforts pour assurer la sécurité sanitaire des participants. Sous la houlette de la division régionale des services d’hygiène de Thiès, une série d’activités a été lancée pour garantir des conditions optimales pendant cet événement religieux majeur.

Le capitaine Idrissa Ndiaye, chef de la division régionale des services d’hygiène de Thiès, a récemment annoncé une saisie significative de produits impropres à la consommation, d’une valeur totale de 2 700 000 F CFA, représentant trois tonnes de marchandises. Parmi ces produits, on compte des denrées alimentaires dont la date de péremption est dépassée, ainsi que des articles avec un étiquetage incompréhensible, soulignant les risques potentiels pour la santé publique.

En plus du contrôle des denrées alimentaires, un examen approfondi de la qualité de l’eau sera effectué à l’aide d’un laboratoire portatif pour évaluer sa conformité aux normes sanitaires. Des mesures de sensibilisation seront également mises en place pour promouvoir les bonnes pratiques d’hygiène parmi les participants.

Par ailleurs, une attention particulière sera accordée à la lutte contre les insectes rampants, tels que les serpents et les scorpions, qui sont fréquemment présents dans l’environnement de Popenguine. Des opérations de désinfection et de désinsectisation seront intensifiées pour réduire les risques d’incident.

Pour mener à bien ces activités, 80 agents ont été mobilisés pour surveiller de près les installations sanitaires et assurer la sécurité des pèlerins. Le capitaine Ndiaye a également appelé les fidèles à respecter les mesures d’hygiène de base et à coopérer avec les autorités sanitaires pour garantir le succès de l’événement.

La célébration de la 136e édition du pèlerinage marial de Popenguine, prévue du 18 au 20 mai 2024, promet d’être un moment de recueillement et de communion pour les fidèles du pays, de la sous-région et de la diaspora. Sous le thème « Avec Marie, notre mère, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », cet événement revêt une importance particulière et il est essentiel de veiller à ce que tous les participants puissent y participer dans un environnement sûr et sain.

Interception en mer: 67 candidats à l’émigration irrégulière arrêtés par la Marine sénégalaise

Dans un effort continu pour lutter contre l’émigration irrégulière, la Marine nationale sénégalaise a réussi une importante interception ce mardi 7 mai 2024. Près de Saint-Louis, une pirogue transportant 67 personnes désireuses de rejoindre clandestinement d’autres horizons a été arrêtée. Ces individus, provenant de divers pays de la sous-région, étaient en route vers une destination non spécifiée au moment de leur arrestation.

L’opération a été menée avec succès grâce à la vigilance des forces navales sénégalaises, qui patrouillent activement les eaux territoriales pour prévenir ce type de traversées dangereuses. Le nom de la pirogue, clairement identifié comme originaire du Sénégal, suggère une implication locale dans l’organisation de ces voyages périlleux.

Cet incident souligne non seulement les défis constants auxquels est confronté le Sénégal en matière de sécurité maritime, mais aussi la nécessité d’une collaboration régionale renforcée pour adresser les racines profondes de l’émigration irrégulière, notamment la pauvreté, le chômage, et les conflits internes qui poussent ces individus à prendre de tels risques.

La Marine nationale continue de surveiller les eaux sénégalaises pour garantir la sécurité et respecter les lois contre l’émigration irrégulière, tout en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales et internationales pour trouver des solutions durables à cette problématique complexe.

Déjouement d’un projet de voyage clandestin à Bargny : Deux convoyeurs de migrants arrêtés

Les policiers du poste de Bargny ont récemment déjoué un nouveau projet de voyage clandestin par la voie maritime. En effectuant une patrouille pédestre dans la nuit du 5 au 6 mai à la plage de Sendou, les hommes du lieutenant Ba ont surpris deux convoyeurs de migrants en flagrant délit. Les suspects ont été identifiés comme étant les pêcheurs A. G., âgé de 25 ans, et E. M. G., âgé de 44 ans.

Interrogés sur procès-verbal, le duo incriminé a admis qu’ils prévoyaient de convoyer 250 candidats à l’émigration clandestine, dont 12 Guinéens et deux femmes, selon des sources de Seneweb. Ils ont également révélé que ces voyageurs étaient logés à Diamniadio par un individu nommé A. D. S. De plus, les convoyeurs ont avoué avoir acheté le matériel nécessaire pour mener à bien leur projet de voyage et que les candidats avaient été déménagés à Sendou en vue de l’embarquement.

Suite à une enquête diligentée par la police de Bargny, les deux convoyeurs ont été déférés ce mardi au parquet. Cette action des autorités locales témoigne de leur engagement à lutter contre les réseaux de migration clandestine et à protéger la sécurité des personnes dans la région.

Sénoba : Saisie de billets noirs d’une contrevaleur de trois milliards quatre cent quarante-sept (3 447 000 000) millions CFA

Le renforcement du maillage du territoire douanier entamé en février 2024 par le Directeur général des Douanes est en train de donner les résultats escomptés. En effet, en moins de trois mois d’existence, la toute nouvelle Brigade commerciale des Douanes de Sénoba, Subdivision de Kolda, Région douanière du Sud, vient de réaliser une double saisie de devises en billets noirs d’une contrevaleur de 3 205 000 000 de francs CFA.
La double opération fait suite à l’exploitation de renseignements faisant état d’un projet de transfert et de lavage de billets noirs par des individus opérant dans le Sud du pays. C’est ainsi que dans la nuit du lundi 06 au mardi 07 mai vers 22h, les agents de ladite unité ont filé et intercepté un premier groupe de trois personnes dont un individu qui prétend appartenir aux Forces de Défense et de Sécurité. Les trois faussaires détenaient par devers eux des coupures de 500, 200 et 100 euros en billets noirs d’une contrevaleur de 02 milliards 292 millions de francs CFA et des coupures en dollars d’une contrevaleur de 913 millions de francs CFA soit au total 3 milliards 205 millions de francs CFA.
Toujours dans le cadre de cette double opération, un autre individu est appréhendé ce mardi 07 mai vers 15h 30mn avec des coupures de billets noirs d’une contrevaleur de 242 millions de francs CFA.
Pour rappel, la Subdivision des Douanes de Kolda à laquelle est rattachée la Brigade commerciale des Douanes de Sénoba a réalisé, en quelques mois, des saisies de billets noirs d’une contrevaleur de plus de 9 milliards 300 millions de francs CFA (900 millions en janvier, 05 milliards en avril et 3 447 000 000 pour la dernière en date).
L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à démanteler les courants de trafics criminels notamment les réseaux de faux monnayage et invite les populations à collaborer avec les unités douanières et à les soutenir dans l’exercice de leur mission.

La Division de la Communication et des Relations publiques

Kolda: Démantèlement d’une bande de cambrioleurs

Une opération réussie du commissariat central de Kolda a mené au démantèlement d’une bande de malfaiteurs impliquée dans de nombreux cambriolages dans la région. Les membres de la bande, tous de nationalité sénégalaise, étaient spécialisés dans le vol de motos, de téléphones portables, et de téléviseurs.

Après une série d’investigations minutieuses, ces criminels ont été déférés au parquet de Kolda, où ils sont actuellement poursuivis pour association de malfaiteurs et vols en réunion avec complicité de recel. Plusieurs d’entre eux, déjà connus des services de police, sont considérés comme des récidivistes.

Selon les autorités, cette bande était particulièrement active durant les périodes de grandes mobilisations, comme les veilles de fêtes, exploitant l’affluence et l’inattention des citoyens pour commettre leurs méfaits à travers toute la région.

Tragique accident à Ziguinchor : Un conducteur de mototaxi et sa passagère tués sur le coup

Une tragédie a frappé mardi matin à Néma, quartier de la commune de Ziguinchor dans le sud du Sénégal, lorsqu’un conducteur de mototaxi et sa passagère ont perdu la vie sur le champ. L’accident est survenu vers huit heures lorsque leur véhicule a été violemment heurté par un véhicule de l’armée.

La victime, une femme âgée de 35 ans originaire du quartier Perizac, se rendait à son travail au moment du drame. Les circonstances précises de la collision restent encore sous enquête, mais cet événement tragique a provoqué une onde de choc dans la communauté locale.

Les autorités compétentes sont actuellement engagées dans l’enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident. En attendant, la population de Ziguinchor pleure la perte de ces deux vies et exprime ses condoléances aux familles des victimes.

Cet accident rappelle la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes et met en lumière les risques auxquels sont confrontés les usagers de la route au quotidien. Il souligne également l’importance de mesures de sécurité routière strictes pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Septième Hommage Annuel aux Soldats Tirailleurs Sénégalais: Une Commémoration Emouvante à Paris

Le 8 mai 2024 marquera le septième hommage annuel aux soldats tirailleurs sénégalais, avec une attention particulière portée à Serigne Fallou Fall et Serigne Sidy Ahmed Sy. La cérémonie se déroulera à Paris, à l’Arc de Triomphe, à partir de 16 h. Présidant l’association Serigne Falilou Fall, Serigne Cheikh Fall Khady Gueye, petit-fils de Cheikh Ibra Fall, a exprimé sa gratitude envers l’ambassadeur du Sénégal à Paris, Maguette Seye, le consul Amadou Diallo, et la vice-consule Aissata Dia, pour leur soutien.

Après la cérémonie, un dîner de gala aura lieu au Cercle National des Armées, place Saint-Augustin à Paris, selon les informations fournies par l’organisation. La commémoration sera enrichie par la présence de dignitaires religieux, notamment Serigne Cheikh Bintou Fall, khalife de Serigne Ablaye Fall Ndar, et une délégation de la famille religieuse de Tivaouane.

Serigne Falilou Fall, matricule 2222, a disparu pendant la Première Guerre mondiale. Fils aîné de Cheikh Ibra Fall, compagnon dévoué de Serigne Touba Khadim Rassoul, sa mémoire sera honorée lors de cet événement.

En France, le 8 mai est également l’occasion de rendre hommage aux milliers de soldats mobilisés inconnus qui ont combattu pour la nation française. L’événement débutera à Nice pour se conclure à Menton, au cimetière du Trabuquet où se trouve le mémorial du tirailleur. Serigne Cheikh Khady Abdoulaye Fall Ndar entreprend depuis quelques années de retrouver la tombe de son défunt parent en Europe.

Les organisateurs lancent un appel à la participation de tous pour assurer le succès de cet événement. Une cagnotte a été ouverte afin de collecter la somme de 5000€, destinée à financer la location de la salle.

Conférence de presse à Dakar : L’Union européenne renforce son partenariat avec le Sénégal

Les ambassadeurs de la Team Europe, composée de l’Union européenne et de quinze États membres, ont annoncé une conférence de presse à Dakar, prévue pour le mercredi précédant la Journée de l’Europe. Cette initiative vise à éclairer les détails du partenariat entre l’UE et le Sénégal, selon des sources officielles.

L’événement prend une importance particulière à la veille de la célébration annuelle de la Journée de l’Europe, qui aura lieu le 9 mai. Cette date emblématique célèbre la paix et l’unité européennes, commémorant la proposition historique de Robert Schuman pour une coopération politique renforcée en Europe, fondement de l’Union européenne moderne.

La tenue de cette conférence de presse témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers ses partenariats stratégiques avec les pays africains, notamment le Sénégal. Cette rencontre fournira une plateforme pour discuter des initiatives conjointes, des projets de développement et des programmes de coopération bilatérale.

La visite récente du président du Conseil européen, Charles Michel, au Sénégal, dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest, a également renforcé les liens entre l’UE et le Sénégal. Les discussions fructueuses entre Michel et le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye ont souligné l’importance de la coopération économique, politique et sociale entre les deux parties.

La conférence de presse prévue à Dakar sera l’occasion pour les représentants de l’UE et du Sénégal de partager leur vision commune pour l’avenir de leur partenariat, ainsi que les progrès réalisés jusqu’à présent dans divers domaines de coopération.

En ces temps de défis mondiaux, cette initiative témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers la promotion de la paix, de la stabilité et du développement, tant au niveau régional qu’international.

Une agression présumée dans la brousse secoue la communauté de Linguère

Dans l’après-midi du vendredi 3 mai dernier, un incident choquant s’est déroulé dans la tranquille commune de Linguère, située dans la région sénégalaise. Une femme, alors à la recherche de bois mort dans la brousse, aurait été victime d’une agression brutale, jetant ainsi une ombre de terreur sur la région.

Selon les informations recueillies, la victime aurait croisé la route de deux bergers, en transhumance dans la zone. Ce qui aurait dû être une simple rencontre dans les vastes étendues de la nature s’est rapidement transformé en cauchemar. La femme aurait été attaquée et subi des sévices de la part des deux individus.

De retour chez elle, la victime, bouleversée et traumatisée, a immédiatement partagé son calvaire avec sa mère. Face à la gravité des faits rapportés, la mère n’a pas hésité à alerter toute la famille, semant ainsi l’inquiétude et l’indignation dans la communauté.

Face à cette situation alarmante, les forces de l’ordre n’ont pas tardé à réagir. Des éléments de la brigade de gendarmerie de Linguère se sont rapidement mobilisés pour enquêter sur l’affaire. Leurs efforts ont abouti à l’arrestation des deux suspects présumés, tous deux âgés de seulement 16 ans.

Cette affaire a profondément choqué les habitants de Linguère, qui expriment leur solidarité envers la victime et exigent que justice soit rendue. Dans l’attente des développements de l’enquête, la communauté reste en proie à l’inquiétude et à l’indignation, espérant que de tels actes odieux ne resteront pas impunis.

Bachir Diop, Acteur de « Dérapages », Libéré dans une Affaire de Trafic de Drogue

Ce mardi, la Chambre criminelle de Dakar a rendu son verdict dans une affaire de trafic de drogue impliquant l’acteur Bachir Diop, connu sous le nom de Peter Salinger. L’acteur, qui jouait le rôle de Bachir Diop dans la série populaire « Dérapages », a été libéré.

La décision de la Chambre criminelle est intervenue après que le président de la Chambre ait accepté les exceptions de nullité de la procédure soulevées par la défense lors de l’audience. Les avocats de Bachir Diop ont argumenté que ses droits n’avaient pas été respectés tout au long de la procédure, dénonçant un manque de sincérité et de loyauté dans le traitement de l’affaire. Le juge a reconnu ces irrégularités et a annulé toute la procédure.

En conséquence de sa libération, Bachir Diop a également récupéré ses deux motos ainsi que son téléphone portable de marque iPhone, qui avaient été saisis dans le cadre de l’enquête.

L’acteur était accusé de divers chefs d’accusation liés au trafic de drogue, notamment la culture, la production, la transformation, la détention et le trafic de cannabis.

Cette affaire a suscité un vif intérêt médiatique en raison du statut de l’acteur et de son implication présumée dans des activités criminelles. La décision de la Chambre criminelle de Dakar de libérer Bachir Diop met fin à un chapitre tumultueux dans la vie de l’acteur, mais soulève également des questions sur la manière dont la justice traite les affaires criminelles impliquant des personnalités publiques.

Touba : décès de Serigne Amdy Bousso, muezzin à la grande mosquée

Serigne Amdy Bousso, un des muezzins de la grande mosquée de Touba, est décédé lundi à l’âge de 86 ans, des suites d’une maladie, a appris l’APS. 

Le défunt prononçait habituellement le deuxième appel à la prière à la grande mosquée de Touba depuis plusieurs années. 

Serigne Amdy Bousso est devenu muezzin à la grande mosquée de Touba, sur autorisation de Serigne Abdoul Ahad Mbacké (1914-1989), troisième khalife général des mourides .  

Il était également chargé de veiller sur le mausolée du fondateur de la confrérie mouride, Cheikh Ahmadou Mbacké (Serigne Touba). Une mission que lui avait confiée le septième khalife général de la confrérie, Serigne Sidy Mactar Mbacké (1924-2018).

Né en 1938 à Guédé Bousso, à Touba, il a été initié à la lecture et à la mémorisation du Saint Coran par Serigne Aliou Bousso.

Nguéniène : La gendarmerie déjoue le projet d’émigration clandestine de 54 migrants, dont 18 mineurs

Dans une tentative désespérée de trouver un avenir meilleur, 54 individus ont tenté de rejoindre l’Espagne par voie maritime, mettant ainsi leur vie en danger. Cependant, leur projet a été contrecarré par la Brigade territoriale de Joal, qui a réussi à intercepter les migrants à Nguéniène, un village situé dans la région de Joal-Fadiouth au Sénégal.

Les autorités ont été alertées de la présence de plusieurs jeunes à la gare routière de Nguéniène, soupçonnés de vouloir entreprendre un voyage clandestin vers l’Espagne. Grâce à un dispositif de surveillance mis en place au village de Ndoffane, la gendarmerie a pu arrêter les 54 candidats à l’émigration clandestine, parmi lesquels se trouvaient 18 mineurs, selon des sources de Seneweb. Il est à noter que la majorité des migrants sont originaires de la région de Tambacounda.

Une enquête est actuellement en cours pour identifier et appréhender les organisateurs de ce périple clandestin. Parallèlement, la gendarmerie de Mbour a renforcé son dispositif de surveillance afin de lutter efficacement contre l’émigration irrégulière et de prévenir de telles tentatives à l’avenir.

Cette intervention de la gendarmerie témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre les réseaux de trafic humain et à protéger la vie et la sécurité des migrants, en particulier des mineurs, qui sont souvent les plus vulnérables dans de telles situations.

Yousra Niass désignée nouvelle secrétaire générale du Rassemblement pour le peuple (RP)

Dans une décision officielle, Yousra Niass a été nommée secrétaire générale du Rassemblement pour le peuple (RP), succédant ainsi à son père, feu Serigne Mamoune Niass, qui est décédé en 2021. Cette nomination marque un tournant important dans l’histoire du parti, alors que Yousra Niass prend les rênes de cette formation politique.

Selon les informations rapportées par WalfQuotidien, la passation de pouvoir a eu lieu lors de la dernière réunion du bureau politique du parti, qui a été élargie aux représentants des 46 départements. Cette réunion a été transformée en un Congrès d’investiture, symbolisant ainsi le redémarrage des activités du Rassemblement pour le peuple.

La nomination de Yousra Niass comme secrétaire générale du RP est un événement marquant, reflétant la volonté du parti de maintenir sa dynamique et de poursuivre ses actions dans le paysage politique sénégalais. La nouvelle dirigeante est appelée à diriger le parti avec détermination et à poursuivre l’héritage de son père, en s’engageant à représenter les intérêts du peuple et à contribuer au développement du pays.

Cette transition de leadership souligne également la continuité des valeurs et des objectifs du Rassemblement pour le peuple, tout en ouvrant la voie à de nouvelles perspectives et initiatives sous la direction de Yousra Niass.

Affaire de violence et voie de fait : Condamnation des agresseurs et du plaignant

Dans une affaire qui a secoué la communauté locale, D. Diagne et cinq de ses voisins ont été condamnés pour violence et voie de fait suite à une altercation avec le commerçant I. Ngom. La sentence, prononcée par la justice, comprend deux mois de sursis et une amende de 200 000 F CFA à payer à la victime. En revanche, I. Ngom a lui-même écopé de trois mois de prison ferme pour outrage public à la pudeur, rapporte L’Observateur.

Les versions des deux camps diffèrent grandement. Selon I. Ngom, l’incident a commencé lorsque D. Diagne l’a invité chez lui sous prétexte de lui montrer ses œuvres d’art. Mais une fois sur place, il aurait été attaqué par les cinq voisins de D. Diagne, qui lui ont volé sa moto, son téléphone portable et ses AirPods, en plus de le tabasser.

D. Diagne, quant à lui, prétend avoir été harcelé par I. Ngom, qui aurait continué à lui envoyer des messages et à le solliciter pour des rapports sexuels. L’infographe affirme que l’altercation a éclaté lorsque I. Ngom a tenté de l’agresser sexuellement chez lui.

Dans cette affaire complexe, un sixième voisin a été relaxé de toutes les accusations pour avoir tenté de protéger I. Ngom d’un potentiel lynchage.

Cette affaire met en lumière les tensions et les désaccords qui peuvent survenir entre voisins et souligne l’importance d’une médiation efficace pour résoudre de tels conflits. Elle soulève également des questions sur la protection des droits des personnes LGBTQ+ au Sénégal et la nécessité de lutter contre la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle.

Départ d’une soldate de l’armée sénégalaise : Les enjeux et défis des femmes militaires enceintes

Une soldate sénégalaise a récemment pris la décision de quitter l’armée pour échapper à une possible sanction, voire une radiation, après avoir été découverte enceinte. Cette affaire, rapportée par le journal Le Témoin, met en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes militaires enceintes au Sénégal, ainsi que les politiques et les mesures de soutien mises en place pour les accompagner.

Selon les informations divulguées, la soldate aurait déserté les rangs de l’armée pour éviter de comparaître devant un Conseil de discipline, où elle risquait des sanctions sévères en raison de sa grossesse. Cette décision soulève des interrogations sur les politiques internes de l’armée en ce qui concerne la prise en charge des femmes enceintes et des mères militaires.

Il est essentiel de reconnaître que les femmes enceintes qui servent dans l’armée peuvent être confrontées à des défis uniques, notamment en ce qui concerne leur capacité à exercer pleinement leurs fonctions militaires tout en prenant soin de leur santé et de celle de leur enfant à naître. Les questions relatives à la protection de la maternité, aux congés de maternité et aux aménagements du travail pour les femmes militaires enceintes sont des sujets cruciaux à prendre en considération.

Cette affaire met également en lumière la pression sociale et institutionnelle qui pèse sur les femmes au sein des forces armées. La décision de la soldate de fuir le pays pour trouver refuge en France illustre les défis auxquels sont confrontées les femmes militaires lorsqu’elles se retrouvent enceintes et les conséquences potentielles sur leur carrière et leur statut au sein de l’armée.

Le départ de cette soldate de l’armée sénégalaise soulève des questions importantes sur les politiques et les pratiques de l’armée en matière de soutien aux femmes enceintes et aux mères militaires. Il met en évidence la nécessité d’examiner de près les politiques internes et de prendre des mesures pour garantir l’équité et le respect des droits des femmes au sein des forces armées.

Souveraineté alimentaire, baisse des prix : Le duo Serigne Gueye Diop-Ibrahima Thiam expose ses ambitions aux opérateurs économiques

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a tenu une réunion avec les opérateurs économiques et commerçants du Sénégal, le lundi 6 mai 2024. Cette rencontre a permis de recueillir les préoccupations des acteurs économiques et de présenter la vision et les nouvelles orientations du département. Le Dr Serigne Gueye Diop et le Ministre Secrétaire d’État en charge du développement des PME-PMI, Ibrahima Thiam, ont mis en avant la politique envisagée et les leviers sur lesquels l’État compte s’appuyer pour la modernisation du Commerce et le développement de l’Industrie.

Le Ministre Diop a souligné l’importance de favoriser une économie endogène pour assurer une croissance économique soutenue et durable, en protégeant les commerçants et industriels sénégalais. Il a également mis en avant la nécessité de répondre aux attentes des ménages sénégalais en matière de baisse des prix des denrées de première nécessité telles que le riz, l’huile et le sucre.

Les représentants des associations commerciales et industrielles, tels que le Président de l’UNACOIS JAPPO, Idy Thiam, le représentant de l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal (ACIS), Mohamed Fattah Ndiaye, et le Président de l’UNACOIS YESSAL, Cheikhou Cissé, ont salué la démarche inclusive adoptée par le gouvernement. Ils ont exprimé leur satisfaction quant à la prise en compte des contraintes et des difficultés rencontrées par le secteur.

Parmi les recommandations fortes issues de la réunion, la mise en place d’une Commission regroupant les principaux importateurs de riz, de sucre et d’huile a été évoquée pour trouver des solutions afin de réduire les prix des denrées de consommation courante. D’autres leviers, tels que la création d’une structure de financement solide et la promotion du concept « Baay Doundé » à travers les pôles de développement économique et les agro pôles, ont également été mis en avant.

Cette rencontre marque une convergence de vues entre le gouvernement et les opérateurs économiques pour le développement de l’Industrie et du Commerce au Sénégal.

Manifestation à Diourbel : Les résidents de Hodjil Nanakade exigent la régularisation foncière

Les habitants de Hodjil Nanakade, à Diourbel, ont organisé une manifestation pour exiger la régularisation immédiate de leurs terres. Arborant des brassards rouges, les résidents ont exprimé leur frustration face à l’absence de lotissement qui entrave l’obtention de titres de propriété ainsi que l’accès à des services de base tels que l’eau et l’électricité.

Abdoulaye Faye, représentant local, a souligné la détermination des citoyens à lutter pour la régularisation de leurs parcelles, héritages de leurs ancêtres. Il a également accusé certaines autorités de chercher à s’approprier illégalement ces terres en vue de les revendre.

Moustapha Faye, porte-parole des manifestants, a critiqué la proximité de la station de traitement des boues de vidange, source de nuisances olfactives et de pollution des champs environnants. Il a appelé les autorités à prendre des mesures urgentes pour restituer les terres à leurs propriétaires légitimes et a mis en garde contre les conséquences désastreuses de cette situation sur l’agriculture locale.

Cette mobilisation témoigne de la volonté des résidents de Hodjil Nanakade de faire valoir leurs droits fonciers et de mettre fin à une situation qui compromet leur qualité de vie et leur subsistance.

Vol au Port de Dakar : Un électricien écroué pour vol de sangles et de pneus

Un électricien de 27 ans, résidant à Keur Massar, a été écroué pour son implication présumée dans un vol de sangles et de pneus au port autonome de Dakar. L’individu, identifié comme A. Gueye, a été appréhendé par les autorités après avoir été surpris en train de démonter un pneu de camion, accompagné de deux autres jeunes, dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 mai.

Les faits ont été découverts par un vigile du port, alerté par le comportement suspect du trio. Les policiers du commissariat d’arrondissement de Bel-Air sont rapidement intervenus et ont trouvé A. Gueye en flagrant délit sur les lieux. Ses deux complices ont réussi à prendre la fuite. Lors de l’interpellation, les forces de l’ordre ont retrouvé des sangles en sa possession, qu’il a admis avoir volées sur des camions.

Au cours de son interrogatoire, A. Gueye a affirmé que c’était la première fois qu’il se livrait à un acte criminel de ce genre, soutenant avoir été entraîné par ses camarades. Il a également révélé que leur intention était de revendre les pneus à un prix dérisoire. Sur la base de ses aveux, il a été placé en garde à vue pour association de malfaiteurs et vol commis la nuit.

Conduit devant le procureur de la république, A. Gueye a été écroué et placé sous mandat de dépôt. L’enquête se poursuit pour appréhender les autres suspects toujours en fuite et pour élucider les circonstances exactes de ce vol au port de Dakar.

Rencontre entre le ministre de l’éducation et les inspecteurs de l’éducation : Un engagement renforcé pour l’éducation Sénégalaise

Le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a présidé une réunion fructueuse avec les Inspecteurs de l’Éducation pour discuter des défis et des opportunités dans le secteur éducatif. L’événement, qui s’est déroulé sur une période de plus de trois heures, a été l’occasion pour les Inspecteurs d’Académie et les Inspecteurs de l’Enseignement fondamental (IEF) de partager leurs préoccupations et leurs suggestions pour améliorer le système éducatif du pays.

Les discussions ont mis en lumière plusieurs défis logistiques et infrastructurels auxquels sont confrontés les établissements scolaires, en particulier dans les zones frontalières telles que Kolda, Kédougou et Kaffrine. Les Inspecteurs ont souligné la nécessité de rendre les écoles sénégalaises plus attrayantes pour les parents d’élèves, afin de dissuader ces derniers d’inscrire leurs enfants dans des écoles étrangères. Ils ont également exprimé le besoin de davantage de ressources humaines et logistiques pour gérer efficacement les écoles situées dans des zones sensibles, telles que la région de Kédougou.

Le Ministre Guirassy a salué l’engagement et le courage des Inspecteurs, malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés, pour assurer le bon fonctionnement des écoles et des établissements scolaires. Il a souligné l’importance de leur mission dans la formation des jeunes citoyens sénégalais et s’est engagé à soutenir leurs efforts pour relever les défis éducatifs du pays.

De plus, le Ministre a partagé la vision du Président de la République pour la transformation du système éducatif sénégalais. Il a souligné une série d’axes stratégiques visant à améliorer la qualité de l’éducation, notamment la valorisation de la profession enseignante, l’amélioration de l’environnement d’apprentissage, la promotion de l’équité et de l’inclusion sociale, ainsi que l’accélération des réformes curriculaires et la modernisation de la gouvernance du système éducatif.

En conclusion, le Ministre Guirassy a exprimé sa détermination à relever les défis éducatifs du Sénégal et à former une nouvelle génération de citoyens bien préparés pour l’avenir. Cette réunion a marqué un engagement renforcé entre le Ministère de l’Éducation et les acteurs de terrain pour promouvoir une éducation de qualité et contribuer au développement durable du pays.

Visite des services de la Fonction publique par le Ministre Olivier Boucal

Le vendredi 3 mai 2024, le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Monsieur Olivier Boucal, a effectué une série de visites dans divers services de la Fonction publique, accompagné du Secrétaire Général du Ministère, du Directeur Général de la Fonction publique et des conseillers de cabinet.

La première étape de cette visite a été le Service du Fichier Central de la Fonction publique, où le Ministre a effectué un état des lieux des archives de la Fonction publique. Il a souligné l’importance de poursuivre le processus de numérisation des archives et l’urgence de trouver un site répondant aux normes de conservation pour une meilleure gestion des archives.

Ensuite, le Ministre s’est rendu à l’annexe du Centre médico-social de la Fonction publique située à la Médina. Le Dr Théophile Patrice Sarr, médecin chef, a guidé le Ministre à travers les différentes unités de consultation, notamment en chirurgie dentaire, en soins dentaires, en consultation mère-enfant et en ophtalmologie.

La visite s’est poursuivie à la maison mère du Centre médico-social de la Fonction publique à la rue Moussé Diop. Le Ministre a pu visiter l’unité de médecine générale, les services de consultation spécialisée en cardiologie et le laboratoire d’analyse biomédicale. Il a exprimé son engagement à accompagner le Centre médico-social pour améliorer la prise en charge de la santé des agents de l’État et de leur famille en renforçant le plateau technique et en mettant à disposition des infrastructures modernes.

Enfin, la dernière étape de la visite a été le siège du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) sur la VDN. Le Ministre a été présenté au Programme par le coordonnateur et a demandé la préparation d’un projet de communication sur la modernisation de l’Administration, en collaboration avec le Directeur de la Transformation du Secteur public, afin de plaider en faveur de cette modernisation auprès des autorités compétentes.

Cette série de visites démontre l’engagement du Ministre Boucal en faveur de l’amélioration des services de la Fonction publique et de la modernisation de l’Administration, dans le but de mieux servir les agents de l’État et les citoyens.

Festival de Cannes : « Camp de Thiaroye » projeté 36 ans après son interdiction en France

Camp de Thiaroye, un film réalisé par les cinéastes sénégalais Ousmane Sembene et Thierno Faty Sow, sera projeté au Festival de Cannes cette année, 36 ans après avoir été interdit en France lors de sa sortie en 1988. Le film sera diffusé dans la catégorie Cannes Classics, une sélection créée pour rendre hommage à d’anciens films marquants de l’industrie cinématographique.

Camp de Thiaroye raconte le massacre de tirailleurs sénégalais en 1944, de retour de la Deuxième Guerre mondiale, qui ont été tués sur ordre d’officiers français après avoir réclamé des indemnités. Produit par le Sénégal, la Tunisie et l’Algérie en 1988, le film a été restauré par « The Film Foundation » et plusieurs partenaires.

Cette sélection de Camp de Thiaroye au Festival de Cannes cette année est significative, car elle vient combler un vide apparent dans la représentation du cinéma africain à cet événement. En effet, aucun film du continent n’a été inclus dans la sélection officielle, à l’exception de deux films africains dans la section « Un certain regard ». Cette section met en avant des cinéastes émergents ayant réalisé des films audacieux. Cette année, on y retrouve la zambienne Rungano Nyoni avec « On Becoming a Guinea Fowl » et le réalisateur somalien Mo Harawe avec « The Village Next Paradise ».

La sélection de Camp de Thiaroye dans la catégorie Cannes Classics témoigne de la reconnaissance de son importance historique et culturelle dans le paysage cinématographique africain. Cela offre également une opportunité unique de redécouvrir ce film et de réfléchir sur les thèmes qu’il aborde, tout en honorant la mémoire des soldats sénégalais dont l’histoire est racontée à travers ce film.

Sénégal : Publication de la liste des navires de pêche autorisés par le ministère des pêches au 6 Mai 2024

Le ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires du Sénégal, sous la direction de Dr. Fatou Diouf, a récemment rendu publique la liste des navires autorisés à opérer dans les zones de pêche sous la juridiction sénégalaise. Cette annonce, faite le lundi 6 mai 2024, révèle la présence de 132 navires nationaux et 19 navires étrangers sur la liste. Cette démarche s’inscrit dans une volonté affirmée de transparence et de gestion responsable des ressources maritimes du pays.

Selon le communiqué ministériel, il est important de noter que les dossiers en cours de renouvellement n’ont pas été inclus dans cette liste. Jusqu’au 31 décembre 2023, un total de 17 449 pirogues ont été recensées, avec la délivrance de 7 493 permis à la fin de l’année 2023, dont 18 ont été attribués à des navires étrangers, représentant ainsi 43% des permis délivrés. Entre le 1er janvier et le 30 avril de l’année en cours, 4 754 permis supplémentaires ont été accordés, ce qui correspond à un taux d’approbation de 27,25%.

Cette publication de la liste des navires autorisés s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement sénégalais pour assurer une exploitation durable et équitable des ressources marines. En rendant ces informations accessibles au public, le ministère des Pêches démontre son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur de la pêche.

Fatick se prépare à accueillir 80 000 moutons pour la Tabaski, annonce le gouverneur Seynabou Guèye

À l’approche de la fête de la Tabaski, le 16 juin, la région de Fatick, au centre du Sénégal, se prépare à recevoir un quota impressionnant de 80 000 moutons. Cette annonce a été mis par le gouverneur Seynabou Guèye d’une réunion dédiée aux préparatifs de cet événement.

Dans le cadre de ces préparatifs, l’État a mis en place des mesures à l’aide l’eumilateur aux moutons, notamment en allègue les taxes, comme l’a souligné Mme Guèye. Cette initiative vise les moutons plus abordables vers tous, ainsi que lavée à une véritable Agence de l’aide à l’aide les ménages, selon la proposition du Gouverneur.

En outre, des initiatives locales sont également en cours, avec la création d’un feuillerail à Diouroup par les maires de la commune et de Fatick. Ces espaces pour les destinés à faciliter les ventes et les ventes à aux éleveurs pour bu leur bétail de façon efficace. Mme Guèye a également mentionné que des initiatives similaires répliquées dans d’autres départements pour augmenter les points de vente.

Ces préparatifs témoignent de l’engagement des autorités locales de l’éternité de la fête de la Tabaski et à garantir l’accessibilité des moutons citoyens aux citoyens. Les pays pour les mesures que les droits des taxes et la création de feuillerails, la région de Fatick se prépare à la fête dans la tradition et la convivialité, tout en les soutenant locaux.

Louga : Création d’un comité régional de pêche pour soutenir les professionnels du secteur

Ce lundi, à Louga, un nouveau comité régional de pêche continentale a été officiellement lancé, marquant ainsi une étape importante pour le soutien des pêcheurs locaux. Sous la direction de Chérif Samb, chef du service régional des pêches de Louga, cette initiative vise à répondre aux besoins spécifiques des acteurs de la pêche dans la région.

L’objectif principal de ce comité est de faciliter l’accès aux financements et à l’équipement nécessaires pour les artisans de la pêche. En concentrant ses activités dans les zones de Keur Momar Sarr et de Guidick, où les ressources en infrastructures de pêche sont souvent limitées, le comité cherche à combler les lacunes existantes et à soutenir le développement durable du secteur.

Chérif Samb a souligné l’importance cruciale de cette initiative, en particulier dans des zones souvent négligées. En offrant un soutien financier et technique aux pêcheurs locaux, le comité vise à renforcer leur capacité à conserver et transformer les produits de la mer, tout en contribuant à la sécurité alimentaire et au développement économique de la région.

Ce nouveau comité régional de pêche représente un engagement concret envers le développement du secteur de la pêche à Louga. En travaillant en étroite collaboration avec les professionnels du secteur, il contribuera à créer des opportunités économiques durables et à améliorer les conditions de vie des communautés dépendantes de la pêche dans la région.

Formation en cyber-sécurité maritime à Dakar : une Capacité de renforcement pour la protection des Voies Maritimes

Depuis le lundi 6 mai, Dakar, la capitale sénégalaise, est le lieu d’une session de formation majeure en cyber-sécurité maritime. Cette initiative, programmée sur cinq jours, réunis des officiers de marine de capture du golfe de Guinée. L’objectif principal est de les compétences de la famille des compétences nécessaires pour les attaques les attaques maritimes et maître les techniques d’enquête numérique.

Financée par la coopération allemande et mise en œuvre sous l’égide de l’UNITAR, cette formation dans le cadre du « Projet Safe Port ». Elle vise les capacités des professionnels des affaires maritimes, de la Douane, de la Gendarmerie et d’autres secteurs l à la mer. Le commissaire Papa Guèye, à la tête de l’École nationale de la sécurité publique maritime (ENVR), souligne l’importance de gérer les scènes de cybercriminalité, qui sont les fébriques de cybercriminalité, qui sont les pays en voie de fait en milieu, tout en évidence les défis uniques imposés par l’environnement maritime.

Papa Guèye a également souligné les risques accrus de cyberattaques se liant à l’environnement croissant des systèmes de navigation et de communication des navires. Cette interconnexion, bien favorisant une meilleure gestion des opérations maritimes, une réponse nécessite un adaptée à la complexité des technologies maritimes et aux conditions changeantes en haute mer.

Cette formation en cyber-inter-sécurité maritime dans un ininscrit une tendance mondiale à renforcer la protection des voies maritimes contre les menaces contre les cybernétiques, qui peut être des conséquences sur la sécurité des forces navales, des chambres de l’espace et de l’autorunir des droits de l’homme. En dotant les officiers de marine des compétences nécessaires pour faire face à ces menaces, cette initiative contribue à la renforcer et la sécurité des océans des océans et des mers.

Transparence dans la pêche et divergences politiques : Les sujets brûlants du jour au Sénégal

Aujourd’hui, plusieurs sujets ont retenu l’attention au Sénégal, allant de la transparence dans la gestion des ressources maritimes à la polarisation politique croissante. Voici un aperçu des événements marquants qui ont animé le pays :

Transparence dans la pêche : La liste des navires dévoilée par la ministre des pêches

La ministre des pêches, Dr. Fatou Diouf, a pris une initiative louable en dévoilant la liste complète des 151 navires autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises. Cette mesure vise à garantir une répartition équitable des autorisations de pêche entre les navires nationaux et étrangers, dans le but de préserver les stocks de poissons et de promouvoir la durabilité de l’industrie de la pêche.

Divergences politiques : Diomaye critique les choix de politique étrangère de Sonko

Dans le domaine politique, les tensions persistent entre différentes figures politiques. Le lider maximo Diomaye a vivement critiqué les choix de politique étrangère de Sonko, l’accusant de favoriser des relations avec des états putschistes au détriment des principes démocratiques. Cette divergence souligne les divergences idéologiques croissantes entre les acteurs politiques et met en lumière l’importance des orientations diplomatiques dans la sphère politique du pays.

Tensions à l’UCAD : Conflit sur l’affectation d’Ismaïla Madior Fall

Au sein de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), de nouvelles tensions ont éclaté concernant l’affectation de l’ancien ministre Ismaïla Madior Fall à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN). Le Syndicat Unique des Enseignants du Sénégal (SUDES) s’oppose fermement à cette décision, dénonçant une transgression des procédures réglementaires. Ce conflit met en lumière les défis persistants en matière de gouvernance universitaire et de gestion des ressources humaines.

Autres sujets d’actualité

En plus de ces événements marquants, d’autres sujets ont également fait l’actualité au Sénégal, notamment le décès de Serigne Amdi Bousso, muezzin de la grande mosquée de Touba, les préparatifs pour la Tabaski 2024, les tensions au Mali lors du dialogue inter-Maliens, et la formation en cultures urbaines pour les jeunes à Dakar.

Renforcement de l’Enseignement Supérieur : La Visite du Ministre Dr El Hadji Abdourahmane Diouf à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio

Le secteur de l’enseignement supérieur au Sénégal a récemment reçu une attention particulière de la part du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, lors de sa visite à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio.

Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une démarche de renforcement et d’amélioration de l’enseignement supérieur, a permis au Ministre et à sa délégation de rencontrer les responsables de l’université, le personnel administratif ainsi que les étudiants.

Au cours de cette rencontre, le Ministre Diouf a tenu à saluer le travail accompli jusqu’à présent par l’université tout en reconnaissant qu’il reste encore des défis à relever. Parmi les points abordés figurent le besoin de renforcer les infrastructures, notamment en ce qui concerne le transport du personnel et le logement social pour les étudiants.

« Nous saluons le travail qui a été fait jusqu’ici, mais tout n’est pas parfait. Nous comptons renforcer le transport du personnel, combler le déficit budgétaire et résoudre le problème des logements sociaux. Nous allons transmettre ces besoins au Président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko », a déclaré le Ministre Diouf lors de la visite.

Cette démarche témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais envers l’amélioration continue de l’enseignement supérieur et de la recherche. En mettant en lumière les besoins spécifiques de l’université, le Ministre Diouf montre sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour trouver des solutions durables aux défis auxquels est confronté le secteur de l’enseignement supérieur.

La visite du Ministre de l’Enseignement Supérieur à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio marque une étape importante dans le processus de développement de l’enseignement supérieur au Sénégal. Elle démontre la détermination du gouvernement à investir dans l’éducation et la recherche pour assurer un avenir prometteur aux générations futures.

MEN-IA-IE : le Ministre Guirassy dégage 11 axes autour d’une nouvelle vision de l’éducation nationale

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mbaba Guirassy, a réuni ce lundi l’ensemble des inspections d’académie (IA), inspecteurs d’éducation et de formation (IEF) ainsi que des chefs de service pour aborder les défis majeurs impactant la performance du système éducatif sénégalais. Parmi les problématiques discutées figuraient l’émiettement des politiques et des programmes, le déficit en enseignants et en infrastructures, entre autres préoccupations.

L’objectif principal de cette réunion était de définir une vision collective pour le département ministériel, en alignement avec les orientations de la haute autorité du chef de l’État. Selon M. Guirassy, il est impératif de passer d’un simple système éducatif à une véritable société éducative, où les valeurs africaines et spirituelles constituent le socle sur lequel repose le citoyen sénégalais.

Le ministre insiste sur la nécessité de capitaliser sur les valeurs intrinsèques du pays tout en reconnaissant l’impact de l’intelligence artificielle sur la société moderne. Cette transformation systémique exige également une refonte du programme éducatif, jugé obsolète, ainsi qu’une augmentation des effectifs d’enseignants pour répondre aux besoins croissants des écoles.

Un des points soulevés lors de la réunion a été l’émiettement des politiques et des programmes, résultant en un manque de cohérence globale dans le système éducatif. Pour remédier à cette situation, M. Guirassy souligne l’importance de définir une vision commune et de concentrer les efforts sur l’obtention de résultats tangibles.

La qualité de l’éducation est au cœur de ce processus de transformation, souligne le ministre, qui appelle à repenser l’environnement d’apprentissage des élèves. Une politique inclusive et sociale, ainsi qu’un nouveau mode de financement, sont également nécessaires pour relever les défis actuels, notamment en matière d’infrastructures scolaires.

En conclusion, le ministre de l’Éducation nationale assure que des actions concrètes sont déjà en cours pour apporter les changements nécessaires et améliorer le système éducatif sénégalais. La réunion a permis de poser les bases d’une collaboration étroite entre les différents acteurs du secteur éducatif afin d’atteindre les objectifs fixés et d’assurer un avenir prometteur pour l’éducation au Sénégal.

Ousmane Sonko Rend Hommage à la Jeunesse Sénégalaise lors d’une Rencontre avec Mactar Mané

Au cours des années 2021 à 2023, Dakar et ses environs ont été le théâtre de plusieurs manifestations politiques, dont certaines ont vu la participation de fervents partisans d’Ousmane Sonko. Aujourd’hui Premier ministre, le leader de Pastef a récemment rencontré l’un de ces manifestants devenu célèbre sur les réseaux sociaux après la publication de ses photos : Mactar Mané.

Lors de ces manifestations, Mactar Mané s’est illustré en affrontant les forces de l’ordre et les grenades lacrymogènes, armé de cailloux et accompagné de milliers d’autres jeunes sénégalais. Pour Ousmane Sonko, il incarne la ferveur populaire qui a courageusement affronté gendarmes et policiers pour défendre le projet de Pastef.

Lors d’une réunion de son bureau politique, Sonko a exprimé son émotion en rencontrant Mactar Mané, qu’il considère comme le symbole parfait des militants anonymes qui ont cru en son projet et se sont battus sans relâche pour son succès. Dans un message chargé de reconnaissance, Sonko a rendu hommage à tous ces jeunes militants, représentés par Mactar Mané, et leur a assuré que leurs rêves et sacrifices continueront de guider l’action quotidienne de Pastef.

« À vous tous, milliers de Mactar Mané, je vous adresse mes hommages et vous garantis que vos rêves et sacrifices guideront notre action de tous les jours. Votre satisfecit sera notre seul baromètre et votre soutien notre plus sûre ressource. Hommage à la jeunesse sénégalaise ! », a écrit Ousmane Sonko, témoignant ainsi de sa gratitude envers ceux qui ont été au cœur du mouvement pour le changement au Sénégal.

Décès de Serigne Amdi Bousso, Muezzin de la Grande Mosquée de Touba

Une nouvelle empreinte de tristesse a frappé la communauté mouride ce lundi 6 mai 2024, avec le décès de Serigne Amdi Bousso, l’un des muezzins distingués de la grande mosquée de Touba, ville sainte du Sénégal. L’annonce poignante émane du Dahira Moukhaddamatoul Khidma, l’entité responsable de la gestion de ce lieu sacré.

La disparition de Serigne Amdi Bousso représente une perte inestimable pour la communauté mouride, qui reconnaissait en lui un serviteur dévoué de l’islam et un érudit respecté.

En cette période de deuil, nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille éplorée, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté mouride, affectée par cette triste nouvelle. Nos prières accompagnent Serigne Amdi Bousso dans son voyage vers l’au-delà, en espérant que son âme repose en paix pour l’éternité.

Que son dévouement et son exemple inspirent la communauté à perpétuer son héritage de piété et de service envers la religion et la communauté.

Audiences foraines pour les naissances à Pikine

Le Tribunal d’Instance de Pikine lance des audiences foraines spécialement dédiées aux naissances pour permettre l’enregistrement des enfants non encore inscrits à l’État civil. Cette initiative vise à garantir que tous les enfants, en particulier les élèves et les tout-petits, bénéficient d’une identification officielle.

Les audiences foraines débutent dès le lundi 6 mai 2024 et se dérouleront dans les Centres d’État Civil de la région. Les parents sont invités à profiter de cette occasion pour enregistrer leurs enfants et leur assurer ainsi l’accès à leurs droits fondamentaux.

L’objectif de ces audiences est de faciliter le processus d’enregistrement des naissances, garantissant ainsi que chaque enfant ait une existence légale et puisse bénéficier des services publics essentiels tels que l’éducation et les soins de santé.

Il est crucial pour les parents de se présenter avec tous les documents nécessaires, y compris les certificats de naissance et d’autres pièces d’identité, afin de faciliter le processus d’enregistrement.

Cette initiative du Tribunal d’Instance de Pikine démontre l’engagement des autorités locales à garantir le respect des droits des enfants et à promouvoir leur bien-être dès le plus jeune âge. Enregistrer les naissances est un premier pas essentiel vers la protection et l’autonomisation des enfants, et ces audiences foraines offrent une occasion précieuse de le réaliser.

Coup de filet contre le trafic de migrants : Démantèlement de plusieurs réseaux

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a récemment annoncé le démantèlement de cinq réseaux de trafiquants de migrants entre le 29 avril et le 2 mai 2024. Cette unité opérant au sein de la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF) a mené une série d’opérations aboutissant à plusieurs interpellations et saisies.

À Saint-Louis, sept individus ont été présentés au procureur de la République près le tribunal local de grande instance pour leur implication présumée dans des activités de trafic de migrants par voie maritime. Ces personnes sont accusées d’associations de malfaiteurs et de complicité dans quatre voyages clandestins. Les enquêtes ont permis d’arrêter plusieurs individus clés, notamment des passeurs et des organisateurs principaux des réseaux.

Dans l’une des affaires, trois passeurs ont été interpellés à Mboro, tandis que l’instigateur principal du réseau a été arrêté à Saint-Louis. Dans une autre affaire, un individu chargé de convoyer les candidats a été appréhendé, reconnaissant avoir accueilli et conduit les migrants dans un lieu tenu secret à Ndiakhère, près de Saint-Louis. Parallèlement, un individu planifiant un voyage irrégulier vers la Mauritanie a également été interpellé.

À Karang, deux ressortissants gambiens ont été interceptés alors qu’ils tentaient de traverser la frontière pour embarquer dans une pirogue depuis la Petite-Côte à destination de l’Espagne. Ils ont révélé avoir versé une contrepartie financière à un organisateur établi à Kafountine, qui les a mis en relation avec un collaborateur pour leur embarquement à Bargny.

Informés de cette opération, les éléments de la DNLT de Dakar ont démantelé un réseau de trafiquants de migrants à Bargny, interpellant 41 migrants et les organisateurs principaux, ainsi que le propriétaire de la maison où les migrants étaient hébergés. Tous les organisateurs présumés ont été déférés au parquet de Dakar pour association de malfaiteurs et complicité de trafic de migrants par voie maritime.

Ces opérations témoignent des efforts soutenus des autorités sénégalaises dans la lutte contre le trafic de migrants. La DNLT et ses antennes ont renforcé leurs dispositifs de surveillance pour démanteler d’éventuels réseaux de trafiquants de migrants et protéger les personnes vulnérables contre l’exploitation et les dangers de l’émigration clandestine.

Arrestation à Bandjikaky : Affaire de danse forcée autour d’un feu

Deux jeunes habitants de Bandjikaky, village situé dans la commune rurale de Kataba 1 du département de Bignona, ont été appréhendés par la gendarmerie et transférés à Ziguinchor. Leur arrestation fait suite à la diffusion virale d’une vidéo sur les réseaux sociaux, montrant un enfant de 11 ans contraint de danser autour d’un feu sous la pression de jeunes plus âgés.

Dans la vidéo en question, on peut voir le jeune garçon forcé de porter un masque de danse appelé « Amouti », tandis que deux autres individus plus âgés le contraignent à danser, pendant qu’un troisième filme la scène. La publication de cette vidéo a suscité l’indignation et l’indignation dans la région.

Alertée, la gendarmerie locale a rapidement réagi en identifiant et en arrêtant deux des trois individus impliqués dans l’incident. Ils ont été déférés devant les autorités judiciaires le samedi dernier. Quant au troisième individu, il est actuellement en fuite et est activement recherché par les forces de l’ordre. Selon les informations disponibles, il aurait quitté Bandjikaky.

Les autorités municipales de Kataba 1 ont confirmé l’information et ont exprimé leur préoccupation face à cet incident. Cette affaire met en lumière la nécessité de sensibiliser davantage sur le respect des droits des enfants et sur les conséquences néfastes de telles actions coercitives et humiliantes. Les autorités locales appellent à une prise de conscience collective pour prévenir de tels comportements à l’avenir et assurer la protection des enfants contre toute forme de violence et d’exploitation.

Promotion de la transparence dans la gestion des ressources maritimes : Publication de la liste des navires autorisés à pêcher

Le ministère des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires du Sénégal a récemment pris une initiative majeure en matière de transparence dans la gestion des ressources marines du pays. En effet, une liste exhaustive des navires autorisés à exercer leurs activités de pêche au large des côtes sénégalaises a été publiée, marquant ainsi un pas important vers une gestion responsable et durable des ressources naturelles du pays.

Cette annonce, faite à travers un communiqué rendu public, témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à garantir une exploitation transparente et équitable des ressources marines, considérées comme un patrimoine national crucial. La liste, qui comprend à la fois des navires sénégalais et étrangers, a été établie après un processus rigoureux d’évaluation et d’autorisation.

Au total, 132 navires sénégalais et 19 bateaux étrangers ont obtenu les permis nécessaires pour exercer leurs activités de pêche dans les eaux territoriales du Sénégal à partir du 2 mai 2024. Cette décision marque une étape importante dans la promotion de la transparence et de la légalité dans le secteur de la pêche, qui revêt une importance économique et sociale considérable pour le pays.

La publication de cette liste vise à offrir une visibilité accrue sur les activités de pêche autorisées et à renforcer la surveillance et le contrôle des opérations maritimes. En rendant cette information accessible au public, le gouvernement sénégalais cherche à promouvoir une gestion responsable des ressources marines, tout en garantissant une exploitation durable de ces précieuses ressources.

Il convient de souligner que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large de gestion durable des ressources naturelles du Sénégal, visant à préserver l’environnement marin et à promouvoir le développement économique et social du pays. En mettant en place des mesures de transparence et de contrôle, les autorités sénégalaises démontrent leur engagement envers une gouvernance responsable et éthique des ressources marines.

La liste des navires autorisés à pêcher au large des côtes sénégalaises est disponible depuis le 6 mai 2024, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère de transparence et de responsabilité dans le secteur de la pêche au Sénégal.

Ci-après les documents rendus public par le ministère .

Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises


Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises

Le Sénégal renforce la transparence dans la gestion des ressources marines

Dans une démarche résolue vers une gestion transparente de ses ressources naturelles, le Sénégal franchit une étape significative en rendant publique la liste des navires autorisés à pêcher dans ses eaux territoriales. Annoncée par la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf, cette mesure vise à promouvoir la transparence et la responsabilité dans le secteur de la pêche, un pilier crucial de l’économie nationale.

La liste, dévoilée le 6 mai 2024, offre un aperçu détaillé des navires autorisés à opérer dans les eaux sous juridiction sénégalaise. Toutefois, il est important de souligner que cette liste ne prend pas en compte les dossiers en cours de renouvellement, comme le précise une note transmise à Seneweb. Malgré cette précision, l’initiative de rendre ces informations accessibles au public constitue une avancée significative vers une gestion transparente des ressources marines du pays.

La ministre Fatou Diouf a souligné l’importance de cette démarche pour promouvoir une exploitation durable et responsable des océans. En mettant en lumière les détails des navires autorisés à pêcher, le Sénégal démontre son engagement envers la préservation de ses ressources naturelles et son désir de promouvoir une gestion responsable de ses zones maritimes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une volonté plus large du gouvernement sénégalais de renforcer la surveillance et le contrôle de ses ressources halieutiques. En fournissant des informations transparentes sur les activités de pêche dans ses eaux, le pays cherche à prévenir la surpêche et à garantir une exploitation équitable des ressources marines pour les générations futures.

Enfin, cette démarche témoigne de la volonté du Sénégal de jouer un rôle de leader en matière de gestion durable des ressources marines en Afrique de l’Ouest. En adoptant une approche transparente et responsable, le pays espère encourager d’autres nations de la région à suivre son exemple et à mettre en œuvre des pratiques similaires de transparence et de responsabilité dans la gestion de leurs propres ressources marines.

Tension à l’UCAD : Le SUDES dénonce une possible violation des procédures d’affectation

Dans un communiqué diffusé hier, le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES/ESR) de la section de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar a exprimé son inquiétude face à une éventuelle violation des règles d’affectation au sein de l’université.

La principale source de préoccupation du syndicat réside dans les tentatives présumées du recteur de l’UCAD d’affecter M. Ismaïla Madior Fall, professeur titulaire de droit public, à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire Cheikh Anta Diop (IFAN-CAD). Cette décision, selon le SUDES, contreviendrait au décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 qui régit l’organisation et le fonctionnement de l’IFAN-CAD.

Le syndicat accuse le recteur de chercher à contourner les dispositions légales en vigueur à l’université. Il estime que M. Fall serait plus efficace dans sa faculté d’origine, où il possède une expertise reconnue et où il est attendu pour des missions d’enseignement et d’encadrement, notamment dans un contexte marqué par une pénurie d’enseignants-chercheurs.

Face à cette situation, le SUDES/ESR – Section UCAD demande l’ouverture immédiate d’une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant cette tentative d’affectation et pour identifier les responsables impliqués dans cette manœuvre jugée illégale. Les syndicalistes insistent sur le respect strict des procédures d’affectation, conformément à la législation en vigueur, et appellent au maintien de M. Fall à son poste initial à la faculté de sciences juridiques et politiques jusqu’à ce que toutes les procédures légales soient correctement suivies.

Cette affaire soulève des interrogations sur la transparence des processus de gestion des ressources humaines au sein de l’UCAD et met en lumière les tensions persistantes entre les différentes instances de l’université.

UCAD : Le SUDES/ESR s’insurge contre l’affectation du Pr Ismaïla Madior Fall à l’IFAN

Manifestation à Ndiaffate : Les populations réclament la restitution de 235 hectares de terres

À Ndiaffate, une localité située dans la région de Kaolack, la tension monte entre les résidents et la municipalité. Ce dimanche, les habitants des villages de Keur Gallo, Goundiour, Keur Guétta, Keur Mamadou Aissata, et d’autres, ont manifesté leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une spoliation foncière. Rassemblés avec des brassards rouges et des pancartes, ils ont exprimé leur refus de la prise de 235 hectares de leurs terres, attribuée aux initiatives de lotissement de la commune.

Le maire Aissatou Ndiaye se retrouve au centre des critiques, accusée par ses administrés d’être la principale responsable de cette situation qui perdure depuis 2022. Les manifestants clament haut et fort : « Nous ne réclamons que nos terres estimées à 235 hectares. » Cette mobilisation citoyenne souligne l’urgence d’une intervention des nouvelles autorités pour prévenir une escalade du conflit.

Les résidents de Ndiaffate appellent à une action rapide pour éviter que la situation ne dégénère davantage. « Avant que la paix ne soit perturbée, nous n’allons pas leur laisser faire, » préviennent-ils, déterminés à défendre leurs droits fonciers. Le message est clair : la restitution de leurs terres est non négociable.

Premiers éléments de l’enquête sur les actes de vandalisme contre les bus de Dakar Dem Dikk : la Brigade de recherches de la gendarmerie intervient

Dans son édition de ce lundi, le quotidien Source A a révélé les premiers éléments de l’enquête concernant les actes de vandalisme perpétrés contre des bus de Dakar Dem Dikk (DDD) le dimanche 28 mars au dépôt de Ouakam. Selon le journal, la Brigade de recherches de la gendarmerie, chargée de l’affaire, a déjà interrogé à deux reprises des responsables et des syndicalistes de la société publique de transport.

Source A n’a pas fourni les noms des personnes interrogées ni les charges qui pèsent sur elles. Le journal a simplement indiqué que, pour l’instant, aucune arrestation n’a été signalée.

L’enquête a débuté avec l’intervention de la police scientifique, qui s’est rendue sur les lieux du dépôt de Ouakam pour constater les dégâts infligés aux bus vandalisés. Les conclusions de leurs investigations ont ensuite été transmises aux gendarmes enquêteurs.

Ces actes de vandalisme sont survenus à la suite d’un mouvement d’humeur des travailleurs de DDD. La direction générale de l’entreprise avait dénoncé dans un communiqué un « acte de sabotage sur les nouveaux bus Iveco commis par des individus non encore identifiés ».

Cette affaire de vandalisme suscite une grande préoccupation, tant du point de vue de la sécurité publique que de celui de la stabilité sociale. Les autorités judiciaires et les forces de l’ordre sont mobilisées pour identifier les coupables et garantir que de tels incidents ne se reproduisent pas à l’avenir.

Une canicule sans précédent s’abat sur le Sénégal : des températures record jusqu’à 48°C

Le Sénégal fait face à une vague de chaleur intense et sans précédent, avec des températures qui atteignent des niveaux records dans plusieurs régions du pays, prévient l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie au Sénégal (Anacim).

Selon les dernières prévisions de l’Anacim, les prochaines 24 heures seront marquées par un ciel dégagé sur la quasi-totalité du territoire, à l’exception de quelques voiles nuageux dans la zone extrême sud-est. Cependant, cette clarté du ciel ne fera qu’accentuer la chaleur étouffante qui sévit sur le pays.

Les régions de Matam et Kaffrine seront les plus durement touchées par cette canicule, avec des températures qui pourraient grimper jusqu’à des sommets vertigineux de 48 degrés Celsius. Ces chiffres alarmants soulignent l’ampleur de la vague de chaleur qui sévit actuellement, mettant à rude épreuve la résilience des habitants et des infrastructures.

À Fatick, dans le centre du pays, les thermomètres ne descendront pas en dessous de 41°C, témoignant de l’étendue de la fournaise qui enveloppe le territoire. Cette situation météorologique exceptionnelle suscite des inquiétudes quant à ses impacts sur la santé et le bien-être des populations, notamment en ce qui concerne les risques de déshydratation et de coups de chaleur.

Malgré cette chaleur accablante, la région de Dakar semble épargnée par la canicule, avec des températures plus clémentes atteignant environ 28°C. Cependant, les autorités mettent en garde contre un relâchement des précautions, car même des températures relativement plus basses peuvent encore représenter un risque pour la santé, en particulier pour les personnes vulnérables.

Face à cette situation météorologique critique, il est impératif que les citoyens prennent des mesures préventives pour se protéger contre les effets néfastes de la chaleur excessive. Il est recommandé de rester hydraté en buvant suffisamment d’eau, de limiter les activités en plein air pendant les heures les plus chaudes de la journée, et de rechercher des endroits frais et ombragés pour se rafraîchir.

Les autorités locales et nationales sont mobilisées pour faire face à cette canicule exceptionnelle et mettent en place des mesures d’urgence pour assurer la sécurité et le bien-être de la population. Il est essentiel que chacun reste vigilant et prenne les précautions nécessaires pour traverser cette période de chaleur intense en toute sécurité.

Madina Gounass : Annonce de la Date de la Prochaine Édition du « Daakaa »

Le khalife général de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Bâ, a récemment dévoilé la date officielle de la prochaine édition du « Daakaa », la retraite spirituelle annuelle tant attendue. Prévue pour se tenir le 26 avril 2025, cette 84ème édition promet d’être un événement majeur pour la communauté religieuse.

L’annonce de la date officielle a été faite lors du lancement officiel de l’édition précédente, qui s’est déroulée du 27 avril au 6 mai. Cette édition a été marquée par la visite de courtoisie du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au Khalife de Madina Gounass. Elle a rassemblé des milliers de fidèles venus du Sénégal et des pays de la sous-région, démontrant ainsi son importance et son rayonnement dans le monde religieux.

Le « Daakaa » se déroule traditionnellement sur un site situé à 10 km de la commune de Madina Gounass, dans le département de Vélingara, dans le sud du Sénégal. Cet événement revêt une grande importance spirituelle pour les fidèles, qui y participent pour renforcer leur foi, recevoir des enseignements religieux et se connecter avec la communauté.

En annonçant la date de la prochaine édition du « Daakaa », le khalife général de Madina Gounass offre à tous les fidèles une perspective excitante pour l’avenir et souligne l’importance continue de cet événement dans la vie spirituelle de la région. La communauté religieuse attend avec impatience ce moment de communion et de dévotion.

Consommation de drogues en milieu carcéral : un détenu sur quatre fume quotidiennement du cannabis

Selon une récente étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), la consommation de cannabis en prison est largement répandue, avec un détenu sur quatre affirmant en fumer quotidiennement. Cette enquête, appelée ESSPRI (Enquête sur la santé et les substances en prison), a été menée auprès de 1 094 hommes détenus âgés de plus de 18 ans et ayant passé plus de trois mois en détention. Elle constitue la première enquête représentative à l’échelle de la France sur ce sujet spécifique.

Les résultats de l’étude révèlent que près de quatre détenus sur cinq (77%) ont déjà consommé au moins une fois l’une des sept substances psychoactives étudiées : tabac, alcool, cannabis, cocaïne, crack, MDMA et héroïne. En ce qui concerne le cannabis, la moitié des détenus (49%) déclarent en avoir consommé au moins une fois pendant leur détention, et la prévalence d’usage quotidien est estimée à 26%.

Outre le cannabis, l’étude met en évidence la consommation d’autres substances telles que le tabac et l’alcool, qui sont également largement répandues en prison. En effet, 73% des détenus ont déclaré fumer du tabac en 2023, avec 63% d’entre eux en fumant quotidiennement, soit 2,5 fois plus qu’en population générale.

Selon les experts, la prison ne semble pas être un lieu d’initiation à la consommation de drogues, mais plutôt un endroit où les consommations sont plus élevées qu’en population générale. Ils soulignent également que la représentation de l’accessibilité du cannabis et de l’alcool en détention diffère de la réalité, le cannabis étant considéré comme plus facilement accessible que l’alcool.

Pour lutter contre ce phénomène, les experts recommandent une densification des consultations en addictologie en prison, ainsi que des mesures visant à limiter l’introduction de substances illicites. Une seconde enquête est prévue en 2025, cette fois-ci en incluant les femmes incarcérées et en se concentrant sur les détenus en Outre-mer.

Dakar accueille le Cénacle des Nations sous l’égide de l’Archevêque Benjamin Ndiaye

La capitale sénégalaise se prépare à un événement spirituel d’envergure alors que le « Cénacle des Nations » se tiendra du 12 au 18 mai sous la direction de Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Initié par la Communauté Mère du Divin Amour (CMDA), cet événement international vise à fortifier la foi des participants à travers une série de prières, d’enseignements et de témoignages.

Les lieux choisis pour cet événement, le Stadium Marius Ndiaye et le Palais des Sports Dakar Aréna, seront le théâtre de la communion spirituelle entre les fidèles et les prédicateurs de renom venus des quatre coins du monde. Parmi eux, le Dr Jean-Emmanuel Clément Akobů, fondateur de la CMDA, ainsi que d’autres figures de la spiritualité chrétienne, partageront leur sagesse et leur expérience avec les participants.

Marie-Ange Faye Diatta, responsable de la CMDA au Sénégal, souligne l’importance de cet événement pour le renouvellement intérieur et l’unité des croyants. Elle insiste sur la gratuité de l’événement et sur son rôle en tant que plateforme d’échange et de partage de la foi chrétienne dans toute sa diversité.

Le Cénacle des Nations, fondé en 1989 par Jean-Emmanuel Clément Akobé, continue de rayonner comme un phare de spiritualité, promouvant l’amour du Christ et la dévotion mariale au sein de l’Église et de la communauté mondiale. Des navettes seront mises en place pour faciliter l’accès aux sites de l’événement à travers Dakar, rendant ainsi cette expérience spirituelle accessible à tous.

Cet événement s’annonce comme une opportunité précieuse pour les fidèles de se ressourcer, de partager leur foi et de renforcer leur lien avec Dieu et leur communauté, tout en célébrant la richesse et la diversité de la spiritualité chrétienne.

Projet Nouvelle Ville de Thiès : Accaparé par la classe politique, des religieux…

Le projet de la Nouvelle Ville de Thiès, initialement conçu pour répondre aux besoins de la population locale et favoriser le développement urbain, est aujourd’hui entaché par des pratiques d’accaparement foncier et de spoliation au profit de la classe politique et d’autres figures influentes de la société.

Situé au sud-ouest de la ville de Thiès, englobant les communes de Thiès Ouest, Fandene, Notto Diobass et Keur Moussa, ce projet avait pour objectif initial de créer un cadre de vie moderne et fonctionnel pour les habitants de la région. Cependant, il semble que certains acteurs politiques et sociaux aient bénéficié de manière disproportionnée de vastes étendues de terres, au détriment des populations locales et des principes initiaux du projet.

Des personnalités politiques telles qu’Idrissa Seck du parti Rewmi, Pape Diop, Youssou Ndour, Cheikh Oumar Anne, Arona et Daouda Dia, Kalidou Wagué, Ami Ndiaye Gniby, Antoine Diome, entre autres, sont citées comme ayant acquis des parcelles de manière controversée dans le cadre de ce projet.

À Mbour 4 Extension, des irrégularités ont également été signalées, touchant les parcelles attribuées aux délégués de quartier, aux communicateurs traditionnels, à la presse, à la société civile et même aux religieux.

Les allégations selon lesquelles le président sortant, Macky Sall, serait impliqué dans la distribution inéquitable de ces parcelles soulèvent des préoccupations majeures concernant la transparence et l’intégrité dans la gestion des ressources publiques. Ces allégations soulignent la nécessité d’une enquête approfondie et transparente pour faire toute la lumière sur ces pratiques et garantir que le projet de Nouvelle Ville serve véritablement l’intérêt public et réponde aux besoins réels de la population locale.

Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour remédier à cette situation et restaurer la confiance du public dans la gestion des ressources foncières et urbaines. L’équité, la justice et la transparence doivent être les principes directeurs de tout projet de développement urbain afin de garantir un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Les sages-femmes sénégalaises appellent à un rôle accru face à la crise climatique lors de la Journée internationale de la sage-femme

La célébration de la Journée internationale de la sage-femme au Sénégal, le 5 mai dernier, a été l’occasion pour l’Association nationale des sages-femmes du Sénégal (Ansfs) de faire entendre sa voix et de plaider pour un investissement accru dans leur profession. Dans un contexte marqué par les défis du changement climatique, les sages-femmes ont mis en avant leur nécessité d’autonomie, de reconnaissance et de participation active aux politiques de santé.

La présidente de l’Ansfs, Bigué Ba Mbodji, a souligné l’importance cruciale de l’adaptabilité des sages-femmes lors des crises climatiques pour assurer la continuité des soins maternels et néonatals. Elle a insisté sur l’urgence de reconnaître le rôle potentiel des sages-femmes en tant qu’acteurs clés dans la réduction de l’empreinte carbone des services de santé et dans l’amélioration de leur résilience face aux changements globaux.

Sous le thème de cette année, « Les sages-femmes, une solution vitale pour le climat », l’Ansfs a souligné que les professionnels de la santé maternelle et néonatale sont essentiels pour fournir des soins respectueux et de qualité, surtout en situation de catastrophe. Ainsi, elle a insisté sur la nécessité d’augmenter les ressources et l’autonomie des sages-femmes, ainsi que leur présence à chaque table de décision.

Pour répondre efficacement aux urgences climatiques et promouvoir des pratiques durables, il est impératif que les sages-femmes soient pleinement impliquées dans les décisions politiques et qu’elles disposent des ressources nécessaires pour répondre aux besoins de santé maternelle et néonatale, dans le respect de l’environnement et des principes de durabilité.

Mobilisation des anciens élèves pour la réhabilitation du lycée Waldiodio Ndiaye, un bastion de l’éducation sénégalaise menacé de ruine

Le lycée Waldiodio Ndiaye, véritable institution de l’enseignement sénégalais, est confronté à une crise majeure due à son état de délabrement avancé. Anciennement fréquenté par des personnalités influentes, dont l’ancien Président Macky Sall, cet établissement historique est aujourd’hui menacé par la ruine, mettant en péril son rôle crucial dans la formation des générations futures.

Pour faire face à cette menace imminente, le comité de pilotage des anciens élèves s’est réuni lors d’un forum organisé par l’école samedi dernier. L’urgence de la situation a été soulignée, ainsi que l’impact dévastateur de la détérioration des infrastructures sur la qualité de l’enseignement dispensé.

Conscients de l’importance de sauvegarder cet héritage éducatif, les anciens élèves ont pris l’initiative de mobiliser des ressources matérielles, financières et humaines pour la réhabilitation du lycée. Leur engagement témoigne de leur attachement profond à leur alma mater et de leur volonté de préserver son héritage pour les générations futures.

En parallèle, les anciens élèves ont lancé un appel pressant aux autorités supérieures du pays et aux directions académiques pour accélérer les travaux de rénovation. Ils ont souligné que la survie même du système éducatif dépend de la préservation des infrastructures scolaires et ont insisté sur l’importance de prendre des mesures immédiates pour éviter une détérioration plus grave.

La mobilisation des anciens élèves du lycée Waldiodio Ndiaye témoigne de la force de la communauté éducative et de son engagement envers l’excellence académique et la préservation du patrimoine éducatif sénégalais. Leur action collective représente un espoir pour l’avenir de l’éducation au Sénégal et illustre la puissance de la solidarité dans la lutte pour la sauvegarde de nos institutions éducatives.

Étude révèle la consommation de drogue en prison en France

Une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publiée récemment met en lumière la prévalence de la consommation de drogues en milieu carcéral en France. Cette enquête, la première du genre à l’échelle nationale, offre un aperçu inédit de l’usage des substances psychoactives parmi la population carcérale.

L’enquête sur la santé et les substances en prison (ESSPRI), réalisée auprès de 1 094 hommes détenus âgés de plus de 18 ans et incarcérés depuis plus de trois mois, révèle que près de quatre détenus sur cinq (77%) ont déjà consommé au moins une fois l’une des sept substances psychoactives étudiées.

Le tabac, l’alcool et le cannabis figurent parmi les substances les plus consommées en prison. Notamment, un détenu sur quatre affirme fumer du cannabis quotidiennement, tandis que la moitié déclare en avoir consommé au moins une fois pendant leur détention.

L’étude révèle également que les détenus qui consomment des substances psychoactives en prison étaient déjà des consommateurs réguliers avant leur incarcération. Cela suggère que la prison n’est ni un lieu d’initiation ni un lieu propice à l’arrêt de la consommation de drogue.

En ce qui concerne l’alcool, bien que sa consommation et son acquisition soient interdites en prison, 16% des détenus ont admis en avoir déjà consommé au moins une fois.

Une des observations importantes de l’étude est que les détenus estiment que le cannabis est plus facilement accessible en prison que l’alcool. Les auteurs de l’étude notent que les détenus ont recours à divers moyens pour introduire des substances interdites en prison, notamment par le biais de tiers, de drones, ou même en échange d’une rétribution financière à des intervenants en prison.

Cette étude, qui constitue le premier volet d’une enquête plus large, met en lumière l’importance de renforcer les consultations en addictologie en prison et souligne la nécessité d’une approche globale pour traiter le problème de la consommation de drogue en milieu carcéral.

Gestion des ressources extractives à Darou Khoudoss, Mboro et Taiba Ndiaye : Les Observatoires territoriaux appellent les autorités à agir

Les Observatoires territoriaux sur le secteur extractif (OTSE) de Darou Khoudoss, Mboro et Taiba Ndiaye ont lancé un appel pressant aux autorités concernant la gestion des ressources extractives dans ces communes. Lors d’un point de presse, ils ont souligné l’importance cruciale de cette question, particulièrement dans le contexte actuel marqué par la publication du rapport de la Cour des comptes sur le contrôle des recettes issues du secteur minier.

Les OTSE ont mis en évidence plusieurs problématiques liées à l’exploitation des ressources extractives, notamment dans l’arrondissement de Méouane. Ils ont mentionné des préoccupations telles que le transport de produits dangereux, les fuites de gaz nuisibles aux cultures, le non-respect des obligations environnementales et du contenu local, ainsi que les exonérations accordées aux entreprises extractives.

Dans ce cadre, les OTSE ont appelé les entreprises minières à respecter scrupuleusement leurs obligations légales et contractuelles, notamment en réalisant les études périodiques sur la qualité de l’environnement prévues par les conventions minières. Ils ont également insisté sur la nécessité d’une plus grande transparence dans la gestion des dépenses sociales et environnementales, ainsi que sur une meilleure implication des autorités locales dans ce processus.

Parallèlement, les OTSE ont exhorté les autorités locales à consolider l’intercommunalité pour mieux répondre aux problèmes liés au secteur extractif et à assurer une meilleure planification des besoins prioritaires des populations. Ils ont également encouragé les communautés à rester vigilantes et à alerter les autorités en cas de non-respect des engagements pris par les entreprises extractives.

Enfin, les OTSE ont exprimé leur soutien à l’Etat du Sénégal dans sa volonté de renégocier les contrats miniers et ont demandé que des mesures soient prises pour répondre aux conclusions préoccupantes du rapport de la Cour des comptes.

Cette initiative des OTSE reflète une volonté forte de garantir une gestion responsable et transparente des ressources extractives au Sénégal, tout en veillant à ce que les communautés locales bénéficient équitablement des retombées de cette exploitation.

Disparition de jeunes migrants de Fass Kane : Un village en deuil

Le village de Fass Kane, dans le département de Guinguineo, est plongé dans une profonde tristesse suite à la disparition de plusieurs jeunes, tous originaires de cette petite localité, qui ont tenté la périlleuse aventure de l’émigration clandestine. Depuis plusieurs semaines, ces jeunes hommes sont portés disparus, laissant derrière eux des familles dévastées et une communauté en état de choc.

Les funérailles symboliques sont prévues ce lundi, un acte de deuil collectif pour un village qui espérait des nouvelles plus réconfortantes. Les détails entourant leur tentative de traversée restent flous, mais le désespoir et la douleur sont palpables dans chaque maison du village.

Ce drame met une fois de plus en lumière la crise persistante de l’émigration clandestine au Sénégal. Malgré les risques connus, de nombreux jeunes continuent de risquer leurs vies, poussés par le manque d’opportunités économiques et la promesse d’une vie meilleure ailleurs. La traversée dangereuse à travers des routes migratoires notoirement mortelles a déjà coûté la vie à des milliers de jeunes Africains.

Les familles des disparus appellent l’État sénégalais à prendre des mesures concrètes et urgentes pour endiguer ce fléau. Elles demandent non seulement une intervention pour sécuriser les frontières et lutter contre les réseaux de passeurs mais aussi un engagement plus profond pour améliorer les conditions de vie dans les régions les plus touchées par l’émigration.

L’heure est à la responsabilisation et à l’action. Il est crucial que le gouvernement intensifie ses efforts pour offrir des alternatives viables aux jeunes, en créant des opportunités d’emploi et en investissant dans l’éducation et le développement local. Seule une approche holistique et bien coordonnée pourra garantir que les jeunes de Fass Kane et d’ailleurs au Sénégal trouvent un avenir prometteur dans leur propre pays.

Alors que Fass Kane se prépare à dire adieu à ses fils dans le chagrin et l’incertitude, la communauté internationale est également interpellée. La crise de l’émigration ne peut être résolue par un pays seul; elle requiert une collaboration transnationale pour s’attaquer aux racines profondes du problème et pour sécuriser des parcours migratoires plus sûrs et régulés. La mémoire de ces jeunes, et l’espoir d’un avenir sans péril pour les suivants, dépendent de l’action immédiate et soutenue de tous.

Engagement étudiant pour un campus plus propre : Journée d’assainissement à l’UADB

Les étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) ont démontré leur engagement en faveur de l’environnement lors d’une journée d’assainissement organisée sur le campus. Plus de vingt associations étudiantes ont collaboré pour cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la préparation de la Journée internationale de l’environnement, à venir le 5 juin, sous le thème de la « Gestion des déchets plastiques ».

Le recteur de l’UADB, le professeur Ibrahima Faye, a souligné l’importance de cet événement, mettant en avant le rôle des universités dans l’amélioration du cadre de vie local. Cette journée, a-t-il expliqué, vise à nettoyer l’ensemble du campus et à sensibiliser la communauté estudiantine à l’importance de la préservation de l’environnement.

Le vice-recteur chargé des études, Segane Mbodji, a appelé les étudiants à adopter des comportements responsables en matière de gestion des déchets plastiques. Il a insisté sur l’importance de maintenir la propreté du campus pour offrir un environnement propice aux études et au travail.

Les étudiants, quant à eux, ont exprimé leur engagement en faveur de la protection de l’environnement. Pour Ibra Sène, étudiant en Master de droit public, cette journée est l’occasion de sensibiliser ses pairs à l’importance de préserver leur cadre de vie. Il a appelé à une mobilisation continue des autorités universitaires et des associations étudiantes pour maintenir cette initiative dans la durée.

Cette journée d’assainissement à l’UADB témoigne de la volonté des étudiants de contribuer activement à la préservation de l’environnement et à l’amélioration de leur cadre de vie sur le campus universitaire.

Revalorisation du statut de conseiller municipal : un collectif en gestation installe son antenne à Thiès

Dans un effort visant à revaloriser le statut des conseillers municipaux au Sénégal, un collectif émergeant, le Collectif des conseillers municipaux du Sénégal (COCMS), a récemment installé son bureau dans le département de Thiès. L’assemblée générale constitutive, tenue dans la salle des délibérations de l’hôtel de ville de Thiès, a désigné Ousseynou Fall comme coordonnateur du Collectif dans ce département.

Le COCMS est décrit comme un cadre de concertation, d’échange, de partage, de décision et d’action, visant à défendre les intérêts matériels et moraux des conseillers municipaux, renforcer leurs capacités et établir des partenariats avec des acteurs techniques et financiers.

Lors de cette réunion inaugurale, les membres du Collectif ont formulé des doléances adressées au président Bassirou Diomaye Faye, notamment la revalorisation du statut du conseiller municipal, une meilleure prise en charge sanitaire, l’augmentation des indemnités de session et la création d’une coopérative d’habitat pour les conseillers municipaux.

Cette initiative trouve son origine en début janvier aux Parcelles assainies, à Dakar, en réaction à l’annonce de la revalorisation des rémunérations des maires et de leurs adjoints. Depuis lors, les membres ont organisé des conférences de presse et des séminaires, en vue de structurer le Collectif à l’échelle nationale.

Selon Ousseynou Fall, chaque conseiller municipal coûte actuellement 50 000 FCFA par an à sa commune, une somme qu’ils jugent insuffisante compte tenu de leurs responsabilités. Toutefois, ils espèrent que, grâce à une organisation collective, ils pourront atteindre leurs objectifs et obtenir une reconnaissance adéquate de leur rôle et de leurs contributions au niveau local.

Cette démarche reflète l’aspiration des conseillers municipaux à une meilleure représentation et à des conditions de travail plus justes et équitables, dans le but de servir au mieux leurs communautés et de contribuer au développement local.

Étude révèle : 50% des femmes victimes de VBG en milieu professionnel

Une étude récente a révélé qu’environ cinquante pour cent (50%) des femmes travailleuses au Sénégal sont victimes de violences basées sur le genre (VBG) dans leur milieu professionnel. Ces résultats alarmants ont été partagés par la coordonnatrice du Projet d’appui à la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre (PASNEEG 2), Awa Nguer Fall, lors d’un panel organisé à Dakar en partenariat avec les femmes du Mouvement national des femmes de la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (CSA).

Selon Mme Fall, cette étude a également révélé que quatre-vingt pour cent (80%) des auteurs de ces violences sont des hommes. Les violences basées sur le genre en milieu professionnel prennent différentes formes, notamment psychologique, économique, physique et sexuelle, selon les conclusions de l’étude menée par le Groupe d’études et de recherches genre et sociétés (GESTES) de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

Les statistiques indiquent que les formes de violences les plus courantes sont d’ordre psychologique (35,5%), économique (27,5%), physique (9,7%) et sexuel (6,5%) en milieu professionnel.

Face à cette réalité préoccupante, le partenariat entre le PASNEEG 2 et les femmes de la CSA vise à sensibiliser et à autonomiser les femmes travailleuses pour qu’elles connaissent mieux leurs droits dans leur lieu de travail. La directrice de la Famille et de la protection des couches vulnérables, Rokhaya Diakhaté, a également rappelé les mesures mises en place par l’État du Sénégal pour lutter contre les VBG, telles que le Plan d’action national de lutte contre les VBG et la plateforme d’écoute et d’orientation ‘Wallu Allo 116’.

Cette rencontre souligne l’importance de sensibiliser et de mobiliser les femmes travailleuses et les autorités pour lutter efficacement contre les VBG en milieu professionnel et garantir un environnement de travail sûr et respectueux des droits de chacun.

Opération réussie contre l’orpaillage clandestin à Kédougou : Les autorités saisissent un important lot de matériel

Les forces de l’ordre au Sénégal ont une nouvelle fois frappé fort dans leur lutte contre l’orpaillage clandestin, cette fois-ci dans la région de Kédougou. Lors d’une opération menée dans le village de Bagué, commune de Missirah Sirimana, les gendarmes ont réalisé une saisie impressionnante de matériel utilisé dans ces activités illicites.

Sous la direction du commandant Ndao et avec le soutien des éléments du GARSI, les autorités ont investi le village de Bagué dès 9 heures du matin jusqu’à 17 heures, ce samedi. Leur cible : des orpailleurs clandestins d’origine burkinabé, opérant dans la région.

L’intervention a été couronnée de succès, avec la saisie d’un important lot d’équipements, parmi lesquels figuraient un groupe électrogène, une motopompe, des bidons d’essence, des motos, des panneaux solaires, une pompe à eau, et même une quantité significative de chanvre indien.

Face à la présence imposante des forces de l’ordre, les orpailleurs ont pris la fuite, abandonnant leur matériel derrière eux, et se sont réfugiés en territoire malien. Cette opération a permis de mettre fin à des activités illégales d’exploitation minière dans la région, le long de la Falémé, et de protéger ainsi l’environnement et les ressources naturelles locales.

Cependant, cette réussite ne marque pas la fin des actions prévues contre l’orpaillage clandestin. Les autorités ont annoncé que ces opérations se poursuivront le long de la frontière sénégalo-malienne, où de nombreux sites similaires représentent une menace pour l’écosystème et l’économie régionale. L’objectif est de préserver la richesse naturelle de la région de Kédougou et d’assurer un avenir durable pour ses habitants.

Controverse sur l’arrêt des constructions sur la Corniche : Me Doudou Ndoye exprime ses réserves

L’avocat spécialiste des questions foncières, Me Doudou Ndoye, a exprimé son désaccord concernant la décision de suspendre les constructions dans plusieurs domaines du pays, notamment sur le littoral. Lors de son intervention dans le Grand Jury de ce dimanche 5 mai, il a critiqué la démarche de l’État, affirmant que celle-ci était entachée d’illégalité.

Selon Me Ndoye, suspendre les travaux dans certaines parties du pays sans mener au préalable des enquêtes appropriées est contraire à la loi. Il souligne que même le procureur n’a pas le droit d’agir de la sorte, rappelant le principe de présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire.

Concernant le littoral dakarois, Me Ndoye a rappelé que l’État du Sénégal a octroyé des baux emphytéotiques à des particuliers depuis l’époque de Léopold Sédar Senghor, leur permettant de construire et d’occuper ces terrains. Il estime donc qu’il est nécessaire de rechercher d’abord les violations de la loi avant de prendre des mesures telles que la suspension des constructions.

L’avocat insiste sur la nécessité de distinguer entre le domaine maritime, où la construction est interdite, et le domaine terrestre, où la construction est autorisée sous réserve du respect des règlements d’urbanisme. Il souligne que toute atteinte au droit de propriété, protégé par la Constitution, doit être prouvée avant d’être sanctionnée par la loi.

Me Ndoye s’interroge également sur l’origine de la mesure de suspension, pointant du doigt le manque de transparence quant aux instructions reçues par la Direction de surveillance des sols (Dscos). Il demande à savoir qui a donné ces instructions et dans quelles circonstances.

En conclusion, Me Doudou Ndoye met en garde contre les abus de pouvoir et rappelle que toute action portant atteinte aux libertés fondamentales est punie par la loi. Il plaide pour la nécessité de mener des enquêtes approfondies avant de prendre des mesures restrictives, afin de garantir le respect du droit et des principes démocratiques.

Opération réussie : Démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin à Bagué (Saraya)

Dans le cadre de leur mission de lutte contre les activités illicites, les éléments de la compagnie de gendarmerie de Kédougou ont mené une opération fructueuse de démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin à Bagué, village situé dans la commune de Missirah Sirimana. Cette intervention, qui s’est déroulée de 9 heures à 17 heures le samedi dernier, a été conduite avec détermination et efficacité par les hommes de la brigade de gendarmerie territoriale de Saraya, soutenus par les éléments du GARSI.

Le bilan de cette opération est significatif, mettant en lumière la saisie d’un important arsenal de matériel utilisé pour l’exploitation illégale des ressources minérales. Parmi les biens saisis figurent notamment un groupe électrogène, une motopompe, des bidons d’essence, des motos, des panneaux solaires, une pompe à eau et une quantité importante de chanvre indien.

Face à la présence imposante des forces de l’ordre, les orpailleurs clandestins, majoritairement originaires du Burkina Faso, ont fui vers le territoire malien, abandonnant leurs équipements sur place. Cette action marque un coup dur pour les activités illicites d’exploitation minière dans la région, notamment le long de la Falémé.

La brigade de gendarmerie de Saraya affirme ainsi son engagement à mettre un terme aux activités clandestines qui compromettent la sécurité et l’environnement de la région de Kédougou. Les opérations de démantèlement se poursuivront le long de la frontière sénégalo-malienne, ciblant les nombreux sites d’orpaillage clandestins qui exploitent illégalement les ressources minérales et dégradent les terres forestières de la région.

Cette action démontre la détermination des autorités à protéger les ressources naturelles du pays et à préserver l’intégrité de l’environnement, tout en réaffirmant leur engagement à lutter contre les activités criminelles qui menacent la stabilité et le développement durable de la région de Kédougou.

Les Cheminots appellent à la dissolution de Grands Trains pour relancer le secteur ferroviaire au Sénégal

Dans la ville aux deux gares, l’annonce de la nomination de Monsieur Ibrahima Bâ en tant que Directeur général de la Société nationale des Chemins de fer du Sénégal a été accueillie avec optimisme par les cheminots. Cependant, cette nomination s’accompagne d’un appel pressant à l’État : dissoudre la société Grands Trains, anciennement connue sous le nom du Petit Train Bleu.

Selon les membres du syndicat autonome des travailleurs du rail, représentés par Samba Fall, cette dissolution est nécessaire pour dynamiser le système ferroviaire, car Grands Trains entrave la relance de ce secteur vital. En effet, les Chemins de fer du Sénégal sont les détenteurs légitimes du patrimoine ferroviaire national, et la présence de Grands Trains constitue un obstacle à cette propriété.

Les défis actuels auxquels est confronté le chemin de fer sénégalais nécessitent des solutions concrètes et une modernisation urgente. Samba Fall souligne notamment la nécessité d’acquérir de nouvelles machines pour garantir le transport efficace des marchandises entre Dakar et le port sec de Tambacounda. De plus, il met en exergue l’importance de rétablir la ligne ferroviaire Dakar-Bamako pour favoriser l’intégration régionale et renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays.

Le syndicat autonome des travailleurs du rail affilié à l’Unsas insiste sur l’urgence pour le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, de visiter les ateliers ferroviaires afin de constater de visu les défis et les besoins du secteur. Cette démarche permettrait d’assurer que les actions du gouvernement répondent de manière adéquate aux attentes des cheminots et des citoyens sénégalais dans leur ensemble, contribuant ainsi à un développement durable et prospère du système ferroviaire national.

Actes d’indiscipline routière à Dakar : Deux individus en garde à vue après une vidéo choquante

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux a récemment suscité l’indignation et la tristesse des internautes, mettant en scène quatre apprentis-chauffeurs se livrant à des comportements dangereux sur le marche-pied d’un véhicule communément appelé Ndiaga Ndiaye, alors que celui-ci roulait sur l’autoroute.

Face à ce grave incident, la police de Dakar a rapidement réagi en lançant une enquête sur instruction de l’autorité judiciaire. Les limiers de la Section des Accidents du Commissariat central de Dakar ont mené des investigations approfondies, qui ont permis d’identifier et d’appréhender deux des individus impliqués, selon des sources de Seneweb.

Les personnes arrêtées sont un chauffeur et un apprenti, tous deux soupçonnés d’avoir participé aux actes d’indiscipline routière capturés dans la vidéo virale. Actuellement en garde à vue dans les locaux de la police de Dakar, ils seront présentés au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar une fois l’enquête terminée.

Par ailleurs, les autres individus impliqués dans cet incident sont toujours activement recherchés par les enquêteurs, dans le cadre des efforts visant à faire toute la lumière sur cette affaire et à garantir la sécurité routière dans la capitale sénégalaise.

Cette affaire met en lumière l’importance cruciale du respect des règles de conduite et de sécurité sur les routes, et souligne la nécessité pour chacun de prendre ses responsabilités afin d’éviter des comportements dangereux susceptibles de mettre en danger la vie des autres usagers de la route.

Maimouna Dieye, Ministre de la Femme et de la Famille, inaugure les nouveaux services de son département à Diamniadio

Le Ministère de la Femme et de la Famille a franchi une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la population sénégalaise avec l’inauguration de ses nouveaux services à la Sphère ministérielle Habib Thiam de Diamniadio. L’événement, marqué par la présence de Mme Maimouna Dieye, Ministre de la Femme et de la Famille, a été l’occasion d’une visite riche en échanges et en promesses pour l’avenir.

Dès son arrivée, la Ministre a été accueillie avec enthousiasme par le Secrétaire général et d’autres responsables du département. Cette atmosphère chaleureuse a donné le ton à une journée intense de rencontres et de travail.

L’une des priorités abordées lors de cette visite a été la question cruciale de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Mme Dieye a présidé une réunion technique consacrée à ce dossier brûlant, démontrant ainsi son engagement envers la santé et le bien-être des citoyens sénégalais.

Mais la Ministre ne s’est pas arrêtée là. Elle a également pris le temps de rencontrer l’ensemble du personnel, des niveaux stratégiques aux opérationnels, dans la grande salle de conférence Baobab. Cet échange a été l’occasion pour elle de partager sa vision pour le Ministère et d’encourager ses collaborateurs à redoubler d’efforts pour offrir des services de qualité à la population.

Dans son discours, Mme Dieye a souligné le rôle central du Ministère de la Femme et de la Famille dans le Projet de transformation systémique du Sénégal. Elle a appelé à l’unité et à la solidarité, affirmant que la réussite des missions du Ministère dépend de la cohésion de ses équipes.

La visite s’est ensuite poursuivie dans les locaux des programmes phares tels que le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et territoires Frontaliers (PUMA) et le Programme de Modernisation des Villes du Sénégal (PROMOVILLES). Cette immersion a permis à la Ministre de mieux comprendre les défis auxquels sont confrontés ses services et d’apprécier l’engagement remarquable de ses équipes.

La visite de Mme Maimouna Dieye à Diamniadio a été un véritable succès. Son message d’encouragement et de soutien a galvanisé le personnel, qui est reparti avec un sentiment de confiance renforcé dans l’avenir du Ministère de la Femme et de la Famille.

Guindor / Keur Socé : Appel à la réhabilitation de la route et à la construction d’une structure sanitaire

À quelques mois de la saison des pluies, les habitants du Guindor, dans la commune de Keur Socé du département de Kaolack, font face à une situation critique en raison du manque d’une route praticable dans la région.

Le village souffre grandement de l’état de dégradation de la route, ce qui rend les déplacements vers d’autres villages ou le marché hebdomadaire de Keur Socé extrêmement difficiles, voire impossibles par temps de pluie. Daouda Fall, porte-parole des habitants, a exprimé les difficultés rencontrées par la population, notamment pour le transport des marchandises. En tant que village agricole, Guindor cultive une variété de produits tels que l’arachide, le mil, le maïs et le niébé, mais l’absence d’une route praticable entrave l’écoulement de ces produits vers les marchés voisins.

En plus de la nécessité de réhabiliter la route, les habitants réclament également la construction d’une structure sanitaire dans la région. Actuellement, les malades doivent être transportés jusqu’à Keur Socé faute de structure médicale sur place, ce qui pose un problème majeur en cas d’urgence médicale.

Les habitants de Guindor appellent donc l’État du Sénégal à prendre en compte leurs difficultés en incluant le village dans les programmes de développement communautaire tels que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) ou le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA). Ils soulignent que cette situation, en plus d’être injuste, entrave le développement du village et affecte négativement la vie de ses environ 500 habitants.

Kaolack : Fass Cheikh Tidiane réclame son statut de quartier

Les forces vives de Fass Cheikh Tidiane, commune de Kaolack se sont réunis ce vendredi pour réclamer l’érection de leur lieu d’habitation en quartier dûment reconnu. Pour elles, c’est la seule manière qui va susciter un déclic pour booster l’éducation, la santé, le sport et la culture, domaines dans lesquels, des insuffisances sont toujours notées. 

 » La journée d’aujourd’hui vient de l’initiative des jeunes de la zone de Fass Cheikh Tidiane. Il s’agit de porter une réflexion axée sur le développement de la zone et ses environs. Une localité qui souffre de beaucoup de maux qui handicapent son émergence. D’où l’élaboration d’un plan d’action qui est un élément fondamental du projet. Le premier domaine visé est l’assainissement et la propreté car notre zone est considérée comme le dépotoir d’ordures ménagères des populations. Donc, si nous pallions à celà, Fass Cheikh Tidiane deviendra propre à l’image des autres quartiers de la commune » a expliqué Djim Kébé membre du projet pour le développement de Fass Cheikh Tidiane.

A sa suite M. Abdou Thiam a développé son argumentaire dans le même sillage, pour lui l’objectif est de faire de Fass Cheikh Tidiane, une zone avec zéro déchet d’ici l’horizon 2025.  » Nous avons aussi initié un programme de reboisement pour que Fass Cheikh Tidiane soit un quartier sans soleil et bon à vivre en collaboration avec le service des Eaux et Forêts et des personnes ressources afin d’amoindrir la chaleur, lutter contre le changement climatique et la salinisation des terres  » a-t-il listé.

Au cours de cette journée les jeunes de Fass Cheikh Tidiane ont aussi abordé la question de la formation des jeunes filles et garçons, du sport, de l’éducation et de la culture.  » En sport nous voulons que Fass Cheikh Tidiane devient le quartier d’où les autres viendront chercher de bons talents en football, en athlétisme et entre autres. Nous plaidons à l’endroit des autorités concernées pour l’ érection de Fass Cheikh Tidiane en quartier. Parce que les gens parlent de Fass Cheikh Tidiane mais en réalité il ne fait pas partie des 45 quartiers de la commune de Kaolack ce qui constitue un blocage pour bénéficier de l’électricité, de bornes fontaines et de lotissement »  a conclu Djim Kébé membre du projet pour le développement de Fass Cheikh Tidiane.

Grève / Collectivités territoriales : l’intersyndicale décrète encore cinq (5) jours

L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal poursuit son plan d’action.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction, les syndicalistes annoncent une grève de cinq (5) jours.  » L’intersyndicale reconduit son mot d’ordre de grève de 120 heures pour les lundi 06, mardi 07, mercredi 08, jeudi 09 et vendredi 10 mai  » lit-on dans la note .

D’ailleurs, une  »  marche nationale est prévue prochainement et la date retenue vous sera communiquée ultérieurement  » ajoute le communiqué

La région de Thiès : Pilier du secteur minier au Sénégal

Avec une injection de 91 milliards FCFA sur les 275 milliards FCFA du budget de l’État en termes de contribution pour l’année 2022, la région de Thiès confirme sa position de première zone minière au Sénégal.

Selon le directeur des Mines du Sénégal, Muhammadou Ndour, près de 53,33% de la contribution des sociétés du secteur minier proviennent des entreprises basées dans la région de Thiès. Cela témoigne de l’importance de la région dans l’économie nationale, notamment dans le domaine minier.

En outre, le secteur minier régional se distingue également par sa contribution au contenu local, avec une masse salariale de 52 milliards FCFA pour 4399 employés en 2022. Muhammadou Ndour souligne que la contribution totale en termes de contenu local s’élève à environ 762 milliards FCFA, dont 155 milliards FCFA pour les entreprises implantées à Thiès en termes d’acquisition de biens et de fournitures de services.

Cependant, malgré ces avancées, Muhammadou Ndour déplore la non-effectivité des fonds alloués aux collectivités territoriales, qualifiant cela de « fausse note ». Il souligne que les montants alloués aux collectivités territoriales ne sont pas reversés comme prévu, malgré la signature des dossiers interministériels depuis 2019. Les blocages persistent, notamment en ce qui concerne le fonds d’appui au développement local, où les entreprises minières évoquent souvent des clauses de stabilité.

Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur minier sénégalais, malgré son importance économique. Il est essentiel de résoudre ces problèmes pour garantir une distribution équitable des bénéfices de l’industrie minière et assurer le développement durable des communautés locales et des régions minières.

Solidarité après l’incendie à l’usine PATISEN : Soutien gouvernemental et perspectives de développement industriel

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, accompagné du Ministre Secrétaire d’État pour le développement des PME-PMI, Ibrahima Thiam, ont visité ce samedi 4 mai l’usine de PATISEN, suite à l’incendie survenu la veille dans une partie des locaux de cette entreprise sénégalaise spécialisée dans la fourniture de produits alimentaires. Leur présence, aux côtés des autorités administratives et de quelques collaborateurs, témoigne de la solidarité du gouvernement, exprimant la compassion du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que du Premier Ministre, Ousmane Sonko.

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a salué la réactivité des Sapeurs-pompiers qui ont rapidement circonscrit l’incendie, limitant ainsi les dégâts matériels. Malgré cela, trois camions et plusieurs dizaines de palettes ont été la proie des flammes. L’origine de l’incendie et les estimations des pertes restent encore inconnues. Cet incident rappelle la nécessité de soutenir et d’accompagner les industries sénégalaises, selon le Ministre Diop.

Dans le cadre des nouvelles orientations gouvernementales, l’accompagnement des « Champions nationaux de l’Industrie et du Commerce » est une priorité. Le Ministre Diop envisage une démarche inclusive pour l’élaboration du plan de développement industriel et commercial, mettant en place une politique de proximité en se rapprochant des industriels grâce à des concertations élargies. Des journées de concertations prochaines visent à recueillir les préoccupations et contraintes de tous les industriels sénégalais, afin de les appuyer dans l’expansion de leurs activités à l’intérieur du pays.

Cet appui et accompagnement s’inscrivent dans le cadre des huit pôles de développement cités dans le Projet, constituant une garantie de création d’emplois et de croissance économique pour une prospérité durable. La solidarité gouvernementale après l’incendie à l’usine PATISEN illustre l’engagement des autorités à soutenir le secteur industriel sénégalais et à favoriser son développement pour le bien-être de tous.

Hôpital Régional de Saint-Louis : Décès d’un rescapé de l’émigration irrégulière

L’Hôpital Régional de Saint-Louis a annoncé le décès d’un des 26 rescapés de l’émigration irrégulière, dont l’embarcation avait accosté à Gandiol, au nord du Sénégal. Zayire Fall, le chargé de communication de l’établissement hospitalier, a confirmé cette triste nouvelle.

L’embarcation, qui transportait initialement 32 candidats à l’émigration irrégulière et deux corps sans vie, avait été interceptée à Gandiol. Les 26 rescapés, présentant un état de santé préoccupant, avaient été admis à l’Hôpital Saint-Louis. Malheureusement, l’un des cas graves n’a pas survécu.

Selon les informations fournies par la même source, trois candidats sont actuellement admis aux urgences pour recevoir des soins appropriés. De plus, 18 autres ont été pris en charge par les autorités de la gendarmerie pour les besoins de l’enquête visant à élucider les circonstances de cette tragédie.

Cette nouvelle tragique souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les candidats à l’émigration irrégulière et met en évidence la nécessité de renforcer les mesures de prévention et de sensibilisation pour éviter de telles pertes humaines à l’avenir.

Ousmane Sonko renonce au cumul des fonctions : Fin de son mandat de maire de Ziguinchor

Ousmane Sonko, élu maire de la ville de Ziguinchor en janvier 2022, a pris une décision audacieuse en renonçant à sa fonction de maire. Cette action marque la concrétisation de son engagement à mettre fin au cumul des fonctions, un phénomène largement critiqué et dénoncé dans son programme politique.

Cette décision reflète la cohérence de Sonko avec ses principes et sa vision pour une gouvernance plus transparente et efficace. En prenant cette mesure, il suit l’exemple de ses ministres, tels que Birame Souleye, qui ont également démissionné de leurs postes de députés pour se consacrer pleinement à leurs responsabilités ministérielles.

Le renoncement au cumul des fonctions est un signal fort envoyé par Sonko et son équipe, démontrant leur engagement envers une gouvernance responsable et dédiée au service du peuple. Cette décision pourrait également ouvrir la voie à une nouvelle génération de dirigeants politiques prêts à mettre de côté leurs intérêts personnels pour servir l’intérêt général.

Alors que Sonko tourne la page de son mandat de maire, il poursuit sa mission de leadership en mettant en œuvre les réformes et les initiatives promises dans son programme politique. Cette étape marque un nouveau chapitre dans son parcours politique et renforce sa crédibilité en tant que figure de proue du changement au Sénégal.

Préparatifs des examens scolaires à Kaffrine : Défis et Solutions

Un Comité régional de développement (Crd) spécial préparatoire des examens scolaires de l’année scolaire 2023-2024 s’est tenu à Kaffrine, rassemblant les acteurs de l’éducation et de l’administration régionale. L’objectif principal était de faire le point sur les résultats scolaires et le niveau de préparation des examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et du Baccalauréat (BAC) dans la région.

Selon les informations fournies par l’inspecteur d’académie (Ia) de Kaffrine, Abdoulaye Wade, cette année, 7318 candidats participeront au CFEE les 20 et 21 juin 2024, répartis dans 59 centres d’examen. Pour le BFEM, prévu à partir du 18 Juillet, 3786 candidats sont répartis dans 30 centres. Quant au baccalauréat général, devant se tenir à partir du 02 Juillet 2024, l’académie de Kaffrine présentera 3371 candidats et disposera de 9 centres principaux et 4 centres secondaires.

Cependant, malgré les préparatifs, des défis persistent dans le système éducatif de la région. La revue annuelle conjointe de l’éducation a révélé un déficit d’enseignants, une problématique également ressentie à Kaffrine. Pour pallier ce manque, l’inspection d’Académie de Kaffrine a recours aux classes multigrades, permettant ainsi de maintenir des résultats scolaires satisfaisants.

Abdoulaye Wade a souligné l’importance de l’approche des classes multigrades dans la région, tout en reconnaissant les faibles taux de préscolarisation et de scolarisation. En effet, le taux brut global de préscolarisation en 2023 dans l’académie est de 9,4%, contre 19,6% au niveau national, et le taux brut de scolarisation élémentaire se situe à 44%, comparé à la moyenne nationale de 81,9%.

Face à ces défis, l’académie de Kaffrine s’engage à travailler avec la communauté éducative et les autorités administratives pour élaborer des stratégies visant à améliorer ces indicateurs. L’objectif est d’explorer des modèles alternatifs pour garantir une éducation de qualité et une meilleure prise en charge des questions liées à la scolarisation précoce et élémentaire dans la région.

Tragédie à Saint-Louis : Deux enfants perdent la vie dans l’effondrement d’une maison à City Niakh

La communauté de Saint-Louis, dans le quartier de City Niakh, est plongée dans le deuil suite à la tragique perte de deux jeunes enfants dans un incident d’effondrement de maison survenu ce samedi à l’aube.

Cet événement dévastateur a secoué la ville et soulevé des préoccupations quant à la sécurité des habitations vétustes dans les zones urbaines.

L’incident s’est produit alors que les résidents envisageaient de quitter leur domicile en raison de son état de délabrement avancé. Selon les témoins oculaires, la catastrophe s’est produite aux alentours de 06 heures du matin.

Les deux jeunes filles, âgées de quatre et six ans, étaient présentes avec leur mère au moment du drame. Malheureusement, elles ont perdu la vie sur le coup. Quant à leur mère, grièvement blessée, elle a été immédiatement évacuée vers l’hôpital pour recevoir des soins médicaux.

Cet événement tragique rappelle l’importance cruciale de garantir la sécurité des habitations dans les zones urbaines, en particulier celles qui présentent des signes de vétusté et de fragilité structurelle. Les autorités locales sont appelées à enquêter sur les circonstances exactes de l’effondrement et à prendre des mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

En cette période de deuil, la communauté de Saint-Louis se rassemble pour soutenir la famille endeuillée et exprimer sa solidarité envers ceux qui ont été touchés par cette perte tragique.

Les « Badjanou Gox » réclament une meilleure reconnaissance de leur travail

Les « Badjanou Gox », ces femmes engagées dans les quartiers pour aider la communauté et assurer des tâches essentielles, se sentent négligées par les autorités. Leur dévouement sur le terrain mérite une meilleure rémunération et des conditions de travail améliorées, clament-elles.

Dans le département de Keur Massar, leur situation est particulièrement préoccupante. Sur les 334 « Badjanou Gox » actives dans la région, seulement 216 bénéficient d’une modeste motivation financière de 25 000 francs CFA par mois. Une somme jugée largement insuffisante pour le travail accompli.

La Secrétaire générale de l’Association départementale des « Badjanous Gox » de Keur Massar, Fatoumata Fall, a exprimé ce sentiment lors d’une intervention sur les ondes de la Rfm. Elle a lancé un appel au nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, pour une amélioration des conditions de rémunération.

« C’est un cri du cœur que nous lançons. Nous adressons nos doléances au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. La somme de 25 000 F CFA par mois en guise de motivation est vraiment insuffisante », a déclaré Mme Fall.

La porte-parole des « Badjanous Gox » de Keur Massar a renchéri sur cette demande en rappelant que l’ancien régime s’était engagé à porter cette motivation à 50 000 F CFA. Malheureusement, cette promesse n’a pas été tenue, et les « Badjanous Gox » continuent de percevoir un salaire en dessous de leurs attentes.

Au-delà de l’aspect financier, les « Badjanous Gox » réclament également de meilleures conditions de travail. Elles espèrent que les nouvelles autorités étatiques prendront en compte leurs revendications et œuvreront en faveur d’une reconnaissance adéquate de leur rôle crucial au sein des quartiers.

Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale

Ce samedi 4 mai, l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain a été le théâtre d’un rassemblement majeur, orchestré par le cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal. Les femmes, mobilisées en grand nombre, ont participé à cet événement visant à mettre en lumière un enjeu de l’heure : l’inclusion des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale.

Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques ainsi que le renforcement de leur participation dans les instances de gouvernance

L’élection du Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été perçue comme un plébiscite national, porteur d’espoir et de volonté de cohésion nationale. Toutefois, la composition du nouveau gouvernement annoncée le 5 avril 2024 a suscité une déception profonde, avec un faible taux de participation des femmes. Sur un total de vingt-cinq ministres et cinq secrétaires d’État, seules quatre femmes ont été nommées, représentant ainsi seulement 13,3% de l’équipe gouvernementale.

Cette sous-représentation des femmes et la suppression du ministère de la Femme sans annonce d’une structure spécifique chargée des politiques de développement social et économique des femmes et des filles soulèvent des inquiétudes légitimes parmi la population féminine.

Face à cette situation, nous, membres du cadre de concertation pour le respect et la préservation des droits des femmes, adressons cet appel au Président de la République du Sénégal pour :

  • Faciliter la création d’une structure de gouvernance dédiée aux besoins des femmes et des filles.
  • Renforcer la participation effective des femmes dans toutes les instances de décision, tant au niveau électif que nominatif.
  • Encourager des politiques et des programmes prioritaires en faveur des femmes et des filles, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’entrepreneuriat, de l’emploi, de l’accès au foncier et à l’investissement.

Malgré les progrès réalisés ces dernières années, les défis persistants en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes exigent une action urgente et concertée de la part des autorités et de la société dans son ensemble.

Conscients de l’importance cruciale de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes pour le développement national, nous nous engageons à agir ensemble pour la réalisation de ces objectifs ambitieux.

Nous appelons donc le Président de la République, son gouvernement et l’ensemble des acteurs impliqués à prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins spécifiques des femmes et des filles, à garantir leur participation équitable dans la prise de décision et à promouvoir activement l’égalité des chances et l’équité territoriale dans tous les domaines de la vie nationale.

La préservation des droits des femmes et des filles est essentielle pour bâtir une société juste, équitable et prospère, et nous sommes déterminés à œuvrer ensemble pour la réalisation de cet idéal.

Le Cisen œuvre pour l’Accessibilité au Logement au Sénégal

Le Club de l’Immobilier du Sénégal (Cisen) se positionne en tant qu’acteur clé dans la lutte pour faciliter l’accès au logement pour les citoyens sénégalais. Confronté à des défis majeurs, notamment la difficulté à atteindre les objectifs du Projet 100 mille logements, le Cisen a récemment organisé un forum pour aborder ces enjeux cruciaux du secteur.

Lors de cet événement, la présidente du Cisen, Marième Ngom, a souligné l’importance de trouver des solutions innovantes pour surmonter les obstacles, tels que la cherté des matériaux de construction et l’accès limité au foncier. Selon elle, il est impératif d’engager un dialogue constructif avec l’État afin de concevoir des mécanismes efficaces et réalistes.

En effet, la collaboration étroite avec les autorités publiques et les acteurs clés du secteur immobilier est essentielle pour garantir l’accès à des logements abordables pour les Sénégalais, que ce soit à l’achat ou en location. Cette démarche revêt une importance capitale alors que la population du pays continue de croître, créant une demande croissante en matière de logement.

En mettant l’accent sur le dialogue et la coopération, le Cisen cherche à jouer un rôle moteur dans la résolution des problèmes persistants liés au logement au Sénégal. L’objectif ultime est de répondre de manière adéquate aux besoins immobiliers de la population et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie pour tous les citoyens.

Maltraitance d’un Enfant Talibé : Un Cas Alarmant Révélé

Un enfant talibé a été sévèrement puni par son maître coranique dans un daara situé sur la route de Darou Moukhty, derrière la mosquée de Serigne Mourtada Mbacké. L’enfant, qui appartient à un certain Serigne Bamba Seck, a trouvé refuge au domicile d’un vieux père de famille, cherchant soulagement pour son dos douloureux.

Le vieux, resté bouche bée devant la situation, a témoigné que l’enfant avait été maltraité parce qu’il n’avait pas réussi à obtenir son pécule quotidien. L’enfant, après s’être déshabillé pour demander un massage, a révélé les marques de violence physique qu’il avait subies.

Cette triste histoire met en lumière les défis persistants liés à la maltraitance des enfants talibés au Sénégal. Dans son rapport d’avril 2024 sur la situation des droits humains dans le monde, Amnesty International a dénoncé le non-respect des droits de l’enfant dans le pays, soulignant notamment la pratique courante de forcer les garçons talibés à mendier.

Le rapport souligne également le fait que le gouvernement sénégalais n’a pas encore adopté le projet de code de l’enfant et le projet de loi sur le statut des daaras, malgré les appels répétés de la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l’homme.

Amnesty International recommande ainsi aux nouvelles autorités sénégalaises de prendre des mesures concrètes pour régler la question des enfants talibés, notamment en adoptant le projet de code de l’enfant et le projet de loi sur le statut des daaras. Cette affaire récente souligne l’urgence d’une action immédiate pour protéger les droits et le bien-être des enfants au Sénégal.

Deux accidents tragiques secouent le centre du Sénégal

Vendredi soir à Ndargoundao, un quartier de Kaolack, une collision entre un mototaxi et un véhicule de la Gendarmerie nationale a entraîné un incident tragique ayant coûté la vie au conducteur de la moto, ainsi qu’à son passager.

L’accident a également blessé grièvement l’autre occupant de la mototaxi, qui a été évacué en urgence vers le service d’accueil des urgences (SAU) du centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) par les sapeurs-pompiers de Kaolack.

Un jour auparavant, près de Nioro du Rip, un autre accident fatal a eu lieu, impliquant une collision entre un camion et une moto de type « Jakarta ». Cette tragédie a également coûté la vie à l’un des protagonistes.

Ces événements douloureux mettent en évidence les dangers persistants sur les routes du centre du Sénégal. Les autorités locales et nationales sont confrontées à un défi crucial pour améliorer la sécurité routière et réduire le nombre d’accidents, notamment en sensibilisant les conducteurs et en renforçant les mesures de prévention.

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