Le Sénégal s’illustre dans l’Initiative Elsie pour un Secteur de la Sécurité Plus Inclusif

Le DCAF (Centre pour le Contrôle Démocratique des Forces Armées) est fier de mettre en lumière les efforts continus du Sénégal au sein de l’Initiative Elsie, une plateforme multipartite dirigée par le Canada, visant à promouvoir un secteur de la sécurité plus inclusif.

L’Initiative Elsie représente une collaboration internationale essentielle pour renforcer la gouvernance et la responsabilité dans le domaine de la sécurité. En tant que participant actif, le Sénégal démontre son engagement envers des réformes démocratiques et inclusives dans son secteur de la sécurité.

Nous exprimons notre gratitude envers nos partenaires au Sénégal, notamment le Ministère des Forces Armées, le Repsfeco Regional, et le Centre des Hautes Études de Défense et de Sécurité (CHEDS), pour leur collaboration précieuse dans ce travail. Leur engagement et leur soutien sont indispensables pour faire avancer notre mission commune de renforcer la transparence, la responsabilité et l’inclusivité dans le secteur de la sécurité.

Ensemble, nous travaillons à créer des environnements sécuritaires où les droits de tous les citoyens sont respectés, où la diversité est valorisée, et où la participation de toutes les parties prenantes est encouragée. Grâce à notre collaboration continue, nous sommes convaincus que nous pourrons contribuer à bâtir des sociétés plus stables, pacifiques et prospères, tant au Sénégal que dans le monde entier.

Le DCAF s’engage à poursuivre son soutien et son partenariat avec le Sénégal et d’autres acteurs engagés dans l’Initiative Elsie, afin de faire progresser ensemble notre vision commune d’un secteur de la sécurité véritablement inclusif et démocratique.

Décès de Ibrahima Ndiaye, Ancien Directeur Général de l’Ageroute : Hommage à un Leader Visionnaire

Le Sénégal pleure la perte d’un de ses cadres émérites avec le décès de Ibrahima Ndiaye, ancien Directeur Général de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (Ageroute). Selon des sources concordantes, M. Ndiaye s’est éteint ce dimanche à l’étranger, où il recevait des soins médicaux.

Ibrahima Ndiaye était bien plus qu’un administrateur compétent ; il était un visionnaire dont les réalisations ont laissé une marque indélébile sur l’infrastructure routière du Sénégal. En tant que Directeur Général de l’Ageroute, il a dirigé avec détermination et ingéniosité les grands projets autoroutiers du pays.

Son leadership éclairé a été essentiel dans la conduite de chantiers d’envergure, contribuant ainsi à moderniser et à renforcer l’infrastructure routière du Sénégal. Sous sa direction, l’Ageroute a joué un rôle crucial dans la construction, la réhabilitation et l’entretien des routes, des ponts et des ouvrages d’art à travers le pays.

Au-delà de ses réalisations professionnelles, Ibrahima Ndiaye était également reconnu pour sa probité, son dévouement et son sens du service public. Son engagement envers l’amélioration des infrastructures routières du Sénégal était profondément ancré dans sa conviction que des routes de qualité sont essentielles pour favoriser le développement économique et social du pays.

Sa disparition laisse un vide immense dans le secteur de l’infrastructure routière du Sénégal et dans le cœur de ceux qui ont eu le privilège de travailler à ses côtés. Mais son héritage perdurera à travers les routes qu’il a construites, les ponts qu’il a réhabilités et les vies qu’il a améliorées grâce à son travail acharné et son engagement indéfectible envers le progrès de son pays.

En ces moments de deuil, nous rendons hommage à la vie et à l’œuvre de Ibrahima Ndiaye. Son dévouement exemplaire et son leadership inspirant resteront gravés dans les mémoires, et son influence continuera de se faire sentir à travers les routes qu’il a tracées vers un avenir meilleur pour le Sénégal et ses citoyens.

Cheikhou Oumar Sy : Pour des Champions Nationaux – L’Appel à l’Excellence dans la Gestion des Entreprises Publiques

Dans un appel passionné, Cheikhou Oumar Sy souligne l’importance cruciale pour les nouveaux directeurs récemment nommés de faire de la Poste, la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC) ainsi que du Port Autonome de Dakar (PAD) des champions nationaux. À travers des exemples frappants, il met en lumière le potentiel inexploité de ces institutions à contribuer de manière significative au développement économique du Sénégal.

Le premier exemple évoqué est celui de la Poste France, dont le bénéfice net en 2023 s’élève à 514 millions d’euros, soit près de 334,1 milliards de FCFA. Cette somme remarquable représente presque le budget annuel entier du ministère de l’Éducation nationale au Sénégal. Une comparaison qui met en évidence le potentiel financier considérable de la Poste sénégalaise et l’opportunité qu’elle représente pour générer des revenus importants.

Ensuite, M. Sy évoque la Caisse de Dépôt et de Consignation du Maroc, dont le poids financier atteint 26 milliards de dirhams, soit environ 1,576 milliard de FCFA. Cette institution marocaine, par sa gestion efficace et ses investissements stratégiques, démontre le rôle essentiel que peut jouer une caisse de dépôt et de consignation dans le développement économique d’un pays.

Enfin, il cite l’exemple du Port Autonome d’Abidjan, dont le capital est passé de 16 à 100 milliards en 2020. Cette augmentation spectaculaire du capital reflète la croissance et le dynamisme que peut connaître un port bien géré, et souligne l’importance d’investir dans les infrastructures portuaires pour stimuler le commerce et la croissance économique.

À travers ces exemples, Cheikhou Oumar Sy appelle les nouveaux directeurs des institutions clés du Sénégal à adopter une approche visionnaire et axée sur la performance pour transformer ces entités en véritables moteurs de développement économique. Il met en avant l’importance de la gestion efficace, de la transparence et de la responsabilité dans la réalisation de cet objectif ambitieux.

Cet appel à l’excellence dans la gestion des entreprises publiques représente un engagement envers un avenir économique prospère et durable pour le Sénégal. Il incite à exploiter pleinement le potentiel des institutions nationales pour créer des champions économiques qui contribueront à l’épanouissement et à la prospérité de toute la nation sénégalaise.

Urgent: Incendie ravageur au marché Sandaga de Dakar

Un incendie s’est déclaré au marché Sandaga, l’un des plus grands et des plus fréquentés de Dakar, touchant spécifiquement le secteur connu sous le nom de Roukhou Disquettes. Les flammes, visibles de loin, ont provoqué une vive inquiétude parmi les commerçants et les passants. Les causes de l’incendie restent pour l’heure inconnues, et les efforts des services de secours sont en cours pour maîtriser le sinistre.

Incendie d’un bus de pèlerins se rendant au Daaka de Médina Gounass près de Koumpentoum : Une enquête ouverte

Dans la nuit de samedi à dimanche, un tragique incident a secoué les pèlerins se rendant au Daaka de Médina Gounass, au Sénégal. Un bus rempli de fidèles en provenance de Mauritanie a pris feu à la sortie de Koumpentoum, près de Koussanar, vers 20 heures. Heureusement, aucun blessé n’a été signalé, mais les dégâts matériels sont considérables. Le véhicule a été entièrement ravagé par les flammes, tout comme les bagages des pèlerins, réduits en cendres.

À ce stade, l’origine du feu demeure inconnue. Les autorités ont dépêché des éléments de la compagnie de gendarmerie de Tambacounda sur les lieux pour ouvrir une enquête approfondie afin de déterminer les circonstances exactes de cet incident tragique.

Cet événement survient au début de l’édition 2024 du Daaka, une retraite spirituelle qui attire des milliers de fidèles chaque année. Malgré cet incident malheureux, les pèlerins continueront probablement leur voyage vers Médina Gounass pour participer à cette célébration religieuse de dix jours.

Accident mortel à Bakel : Un conducteur de moto Jakarta fauché par un véhicule

Un tragique accident s’est produit ce samedi à Bakel, dans l’est du Sénégal, où un conducteur de moto Jakarta âgé d’une vingtaine d’années a perdu la vie après avoir été fauché par un véhicule transportant des marchandises. L’incident s’est déroulé aux environs de 13 heures à l’entrée de la gare routière de Balel, selon les informations recueillies par l’APS auprès de sources sécuritaires.

Le jeune homme a malheureusement succombé à ses blessures sur le lieu même de l’accident. La violence de la collision a été telle qu’aucune assistance médicale n’a pu le sauver.

Le conducteur du véhicule impliqué dans l’accident a été appréhendé et placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Bakel. Cette mesure a été prise pour le protéger de la colère des camarades de la victime, qui étaient visiblement bouleversés par cette perte tragique.

En réaction à la disparition de leur camarade, certains proches et membres de la communauté ont exprimé leur colère en brûlant des pneus dans certaines artères de la ville. Ces manifestations de mécontentement ont été observées dans différentes parties de Bakel, témoignant de l’émotion et de la frustration ressenties par la population locale face à cet accident évitable qui a coûté la vie à un jeune homme.

Cet événement tragique rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et la nécessité pour tous les usagers de respecter les règles de sécurité routière.

Un accident sur la route de Baïla : Trois blessés mais pas de blessures graves

Ce dimanche, un incident sur la route de Baïla, située dans le département de Bignona, a suscité l’alarme parmi les riverains. Un minicar a dérapé avant de se renverser, selon des sources sécuritaires locales. Heureusement, bien que l’accident ait été impressionnant, il n’a pas entraîné de conséquences aussi graves qu’on aurait pu le craindre.

L’accident a fait trois blessés au total. Parmi eux, deux ont été légèrement blessés, tandis qu’une personne âgée a été victime d’un traumatisme. L’intervention rapide des sapeurs-pompiers de Bignona a permis de secourir les victimes sur les lieux de l’accident. Elles ont ensuite été évacuées vers le district de santé de la commune pour y recevoir les soins nécessaires.

Cet événement rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes, ainsi que la nécessité d’améliorer la sécurité routière pour prévenir de tels incidents à l’avenir. Les autorités locales sont encouragées à intensifier leurs efforts de sensibilisation auprès des conducteurs et des passagers sur les risques potentiels sur la route. Il est également crucial de promouvoir des comportements sécuritaires et responsables pour assurer la sécurité de tous les usagers de la route.

Pèlerinage Marial de Popenguine : Vers un Sénégal de Justice et de Paix

La 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine, prévue du 10 au 20 mai, revêt une importance particulière cette année. Sous le thème « Avec Marie, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », cet événement religieux majeur sera l’occasion pour les fidèles de se rassembler et de réfléchir sur les enjeux de la justice et de la paix dans le pays.

Choisi avant même l’issue de l’élection présidentielle, le thème de cette année reflète la préoccupation des évêques pour l’avenir du Sénégal. Il rappelle également les valeurs de patriotisme et d’unité nationale chères à tous les citoyens.

Le thème du pèlerinage s’adresse à tous les Sénégalais, chrétiens ou non, les invitant à œuvrer ensemble pour un pays où règnent la justice et la paix. Il souligne l’importance de placer les intérêts du pays au-dessus des considérations partisanes ou personnelles.

Pour l’évêque Mgr André Guèye, la paix passe par la réconciliation et la justice. Il appelle le gouvernement et tous les acteurs de la société à s’engager dans cette dynamique, soulignant que la paix véritable ne peut être construite sans une réelle justice pour tous.

Au-delà de sa dimension spirituelle, le pèlerinage marial est un moment de communion et de recueillement pour tous les fidèles. C’est l’occasion de renforcer sa relation avec Dieu et de se sentir partie intégrante de la communauté de l’Église du Sénégal.

Le message du pèlerinage interpelle chacun à changer ses comportements et à œuvrer pour un Sénégal meilleur, où règnent la justice, la paix et la solidarité. Il invite à la conversion des cœurs et à un engagement actif pour la construction d’un avenir meilleur pour tous.

La 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine s’annonce donc comme un moment de réflexion, de prière et d’engagement pour un Sénégal de justice et de paix.

Une Mobilisation Exceptionnelle après l’Accident Tragique de Yamong : 197 Poches de Sang Collectées

Après le terrible accident survenu à Yamong, un village du département de Koungheul, la région de Kaffrine a fait preuve d’une solidarité exemplaire envers les victimes. Le directeur de la Santé de Kaffrine, Mbaye Thiam, a rendu compte d’une mobilisation sans précédent pour venir en aide aux blessés de cette tragédie, dévoilant des chiffres impressionnants.

Une opération de don de sang a été lancée dans la région, suscitant une participation massive de la population. Grâce à cet élan de générosité, pas moins de 197 poches de sang ont été collectées. Les centres de santé de Koungheul et l’hôpital Thierno Birahim de Kaffrine ont été au cœur de cette collecte, avec respectivement 135 et 62 poches de sang récoltées.

Les efforts déployés ont également porté leurs fruits du côté des victimes, avec une amélioration notable de leur état de santé. Sur les 27 blessés admis au centre de santé de Koungheul et les 17 autres au centre hospitalier régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine, la grande majorité a pu recevoir les soins nécessaires et quitter l’hôpital. Toutefois, huit des dix blessés graves demeurent sous observation médicale pour assurer leur rétablissement.

Le bilan de l’accident reste malheureusement inchangé, avec 14 décès, 10 blessés graves et 44 blessés légers. Les autorités sanitaires ont pris en charge l’identification des victimes, permettant ainsi leur rapatriement auprès de leurs familles respectives. Une attention particulière est maintenue sur les blessés graves encore hospitalisés afin de leur garantir un suivi médical optimal dans leur processus de guérison.

La mobilisation exceptionnelle de la région de Kaffrine témoigne d’un élan de solidarité et d’entraide face à l’adversité. Cette réponse exemplaire démontre la résilience et la compassion des habitants de la région, unissant leurs forces pour surmonter cette tragédie et soutenir les personnes touchées.

Projet VDN3 à Tivaouane Peul / Niague : Inquiétudes autour de 477 parcelles

Les résidents de Tivaouane Peul et Niague expriment leur préoccupation alors que le projet d’extension de la Voie de Dégagement Nord 3 (VDN3) menace leurs 477 parcelles. Les travailleurs de la poste de la région appellent à l’intervention du Président Bassirou Faye pour protéger leurs propriétés et leurs moyens de subsistance.

La hausse de la consommation d’antibiotiques en Afrique met en garde contre la résistance antimicrobienne

Selon les dernières données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une tendance préoccupante émerge en Afrique : une augmentation de la consommation d’antibiotiques entre 2020 et 2022, alors que l’Europe et les Amériques observent une baisse des prescriptions de ces médicaments. Cette évolution soulève des inquiétudes quant à ses implications pour la lutte mondiale contre la résistance antimicrobienne (RAM).

L’OMS met en lumière les risques associés à une utilisation inappropriée des antibiotiques. Cette pratique peut renforcer la résistance de certaines bactéries, réduisant ainsi l’efficacité des traitements disponibles contre les infections bactériennes. En conséquence, les infections deviennent plus difficiles à traiter, ce qui entraîne des complications médicales graves et parfois mortelles.

Une tendance inquiétante est également observée dans le contexte de la pandémie de COVID-19. En moyenne, 81% des cas sévères de COVID-19 dans le monde ont été traités avec des antibiotiques, selon les statistiques de l’OMS. Cette utilisation répandue des antibiotiques peut accélérer le développement de la résistance antimicrobienne, compromettant ainsi la lutte contre la pandémie et exacerbant les défis de santé publique.

Il est impératif de sensibiliser tous les acteurs, des professionnels de la santé aux décideurs politiques et au grand public, sur l’importance cruciale de l’utilisation prudente des antibiotiques. Des stratégies de prescription appropriées et des programmes de sensibilisation doivent être mis en place pour encourager une utilisation responsable de ces médicaments.

En parallèle, des investissements dans la recherche et le développement de nouveaux antibiotiques, ainsi que dans des alternatives thérapeutiques telles que la thérapie antimicrobienne ciblée et les vaccins, sont essentiels pour faire progresser la lutte contre la RAM de manière durable.

Face à cette montée de la consommation d’antibiotiques en Afrique, il est urgent d’agir de manière concertée au niveau mondial. Des mesures immédiates doivent être prises pour contrôler la prescription et l’utilisation d’antibiotiques, tout en investissant dans des solutions à long terme pour préserver l’efficacité de ces médicaments vitaux dans la lutte contre les maladies infectieuses.

Affaire de détournement à la Société Sénégalaise de Boissons : La saga judiciaire de Soda Thiam

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une affaire de détournement impliquant Soda Thiam, agent commercial de la Société Sénégalaise de Boissons (LSB). Accusée d’abus de confiance pour un montant de 14,5 millions de francs CFA, Thiam est confrontée à des accusations graves concernant la création de bons de commande fictifs.

Selon les détails fournis par Dakaractu, Thiam aurait créé des bons de commande sans l’approbation de ses supérieurs, alléguant avoir remis l’argent à sa supérieure hiérarchique, Oumou Khaïry Diop. Cependant, en l’absence de Diop lors de l’audience, les affirmations de Thiam ont été contestées par la présidente de la séance, qui a cité les déclarations antérieures de Diop.

Les témoignages du responsable des recouvrements de LSB, Hussein Hussein, ont également été accablants. Il a décrit un schéma où Thiam aurait détourné des fonds en créant des commandes fictives et en encaissant la marchandise pour la revendre ultérieurement. Ces accusations ont été renforcées par les doutes émis par Hussein quant aux revenus recueillis par les recouvreurs sur le terrain.

Face à ces preuves accablantes, l’avocat de la partie civile a demandé au tribunal d’attribuer à LSB une indemnisation de 13,5 millions de francs CFA, ainsi que 1 million de francs CFA pour dommages et intérêts. Le parquet a également requis l’application stricte de la loi.

En revanche, la défense a plaidé en faveur de Thiam, la présentant comme une victime de manipulation plutôt que comme une coupable intentionnelle. L’avocat de la partie civile a souligné la confiance aveugle de Thiam envers Diop, qui l’avait recrutée, et a demandé une application bienveillante de la loi pénale.

L’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 3 mai prochain, laissant planer le suspense quant à la décision finale du tribunal. Cependant, cette saga judiciaire met en lumière les enjeux complexes du monde des affaires et souligne l’importance cruciale de la transparence et de l’intégrité dans la gestion des entreprises.

Le Maire de la Mbao soutient l’éducation en offrant des équipements aux écoles élémentaires

Abdou Karim Sall, le maire de la commune de la Mbao, a récemment pris une initiative louable en offrant des photocopieuses et des imprimantes aux 13 écoles élémentaires de sa juridiction. Cette généreuse dotation répond à une demande de longue date des établissements scolaires de la région et témoigne de l’engagement de M. Sall envers l’éducation locale.

Cette action concrète confirme l’appui continu que le maire apporte aux écoles de la commune. Depuis son accession à la tête de la municipalité, M. Sall a mis en place plusieurs mesures visant à soutenir le secteur de l’éducation. En prenant en charge toutes les factures d’eau et d’électricité des écoles, ainsi que les frais d’inscription des élèves aux différents examens, il démontre sa volonté de garantir un environnement propice à l’apprentissage et au développement des jeunes.

L’initiative de fournir des équipements de bureau essentiels telles que des photocopieuses et des imprimantes contribue directement à améliorer les conditions de travail des enseignants et du personnel administratif, tout en facilitant le fonctionnement quotidien des écoles. Elle permet également de renforcer les capacités des établissements à fournir un enseignement de qualité et à répondre aux besoins éducatifs des élèves.

Cette action ne se limite pas à une simple dotation matérielle, elle reflète l’engagement profond de M. Sall envers l’éducation et le bien-être des enfants de sa commune. En investissant dans l’avenir de la jeunesse, le maire de la Mbao contribue à créer des opportunités et à ouvrir des horizons pour les générations futures.

En offrant ces équipements, M. Sall renforce le lien entre la municipalité et les écoles de la région, tout en encourageant la collaboration et le partenariat pour faire avancer l’éducation. Cette action exemplaire mérite d’être saluée et devrait servir d’inspiration pour d’autres responsables locaux souhaitant soutenir le développement éducatif dans leurs communautés.

Scandale à la RTS : Révélations sur la gestion controversée des ressources sous l’ancienne direction

Dans un récent coup de tonnerre médiatique, Habib Mbaye, journaliste émérite et délégué du personnel à la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise), a mis en lumière une série de pratiques troublantes qui ont secoué les fondements de l’institution. Les révélations, faites lors de l’émission BancPublic, ont jeté un éclairage cru sur la gestion de l’ancien directeur, Racine Talla, et ont soulevé des questions brûlantes sur la transparence et l’intégrité au sein de la chaîne nationale.

L’une des révélations les plus choquantes concerne la vente, par Racine Talla lui-même, de toutes les voitures de service de la RTS à ses directeurs. Ces ventes, effectuées à des prix bien inférieurs à leur valeur réelle, ont été dénoncées comme un détournement flagrant des ressources de l’entreprise au profit des hauts responsables. Mbaye a également souligné que cette pratique a laissé la RTS sans véhicules de service, plongeant ainsi l’institution dans une situation précaire.

Mais les révélations ne s’arrêtent pas là. Mbaye a également mis en lumière un système d’indemnités kilométriques, accordées aux directeurs pour l’entretien de leurs véhicules personnels, qui soulève des questions sérieuses. Ces indemnités, allouées de manière généreuse, semblent être un moyen de contourner les règles éthiques et financières, au détriment de la RTS et de ses employés.

Face à ces accusations accablantes, la nomination de Pape Alé Niang en tant que nouveau directeur de la RTS est perçue comme un espoir de changement et de renouveau. Mbaye et d’autres observateurs ont salué cette nomination, tout en appelant Niang à prendre des mesures décisives pour restaurer l’intégrité et la crédibilité de la chaîne.

Il est impératif que Niang réponde rapidement et efficacement à ces allégations de mauvaise gestion. La transparence et la responsabilité doivent être au cœur de sa stratégie de direction, afin de rétablir la confiance du public et de garantir que de tels scandales ne se reproduisent plus à l’avenir.

En fin de compte, ces révélations mettent en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les institutions médiatiques au Sénégal et soulignent l’importance cruciale d’une gouvernance responsable et éthique pour assurer l’intégrité du secteur de l’information.

Accident de la route à Koungheul : Mamoudou Ibra Kane et le ministre des Transports réagissent

L’accident tragique survenu à l’entrée de Koungheul le jeudi 25 avril, ayant entraîné la mort de 14 personnes et causé des dizaines de blessés, a suscité une forte réaction du journaliste et homme politique Mamoudou Ibra Kane. Pour lui, cet événement douloureux met en évidence l’urgence de faire de la sécurité routière une priorité absolue pour le nouveau gouvernement.

« 14 morts. De l’étranger, je viens d’apprendre l’accident de la route non loin de Koungheul avec son lourd bilan. Mes prières pour les victimes et mes condoléances à leurs familles. Cet accident rappelle ceux de Sikilo et Sakkal. La sécurité routière, une surpriorité !!! », a-t-il exprimé.

Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, s’est également rendu sur les lieux de l’accident pour évaluer la situation. Dans la foulée, il a annoncé plusieurs mesures à venir visant à renforcer la sécurité routière, notamment la limitation de vitesse et l’interdiction de la surcharge.

Cette réaction rapide des autorités et des personnalités publiques témoigne de l’importance accordée à la sécurité routière au Sénégal et de la volonté d’agir pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Les transporteurs de Mbour appellent à des mesures gouvernementales face aux restrictions et à la concurrence déloyale

À Mbour, le collectif des chauffeurs et transporteurs, dirigé par Aly Seye et le syndicaliste Pierre Mbakhane Gomis, a récemment exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse. Ils ont mis en lumière plusieurs défis majeurs auxquels ils sont confrontés dans l’exercice de leur activité.

La principale préoccupation soulevée concerne l’interdiction pour les véhicules de transport de circuler après minuit. Cette restriction force souvent les conducteurs à stationner dans des zones isolées jusqu’à l’aube, exposant ainsi les travailleurs à un risque accru d’insécurité. Le collectif demande des ajustements dans les horaires de circulation afin de garantir la sécurité des travailleurs et des passagers.

De plus, les transporteurs ont souligné l’impact négatif des services de transport illégaux tels que Allo Dakar et Waar gaindé, qui opèrent sans autorisations officielles et attirent la clientèle aux abords des gares routières. Cette concurrence déloyale nuit gravement à leur activité réglementée et régulière, créant des déséquilibres sur le marché du transport.

En ce qui concerne le renouvellement du parc automobile, en particulier des taxis ‘7 places’, les transporteurs ont déploré les conditions peu avantageuses proposées par l’Agence de la sécurité routière pour la reprise des véhicules. Ils appellent à une intervention rapide du gouvernement pour revoir ces conditions et faciliter le renouvellement du parc dans des conditions plus favorables.

Le collectif des transporteurs de Mbour demande des mesures gouvernementales urgentes pour résoudre ces problèmes, assurer leur sécurité et garantir des conditions équitables pour leur activité professionnelle.

Plus de 60 employés mis au frigo : Le Sg du Synpics/Rts en appelle au nouveau Directeur, Pape Alé Niang

Lors de son intervention dans l’émission « Midikeng » sur « Pressafrik », Moustapha Cissé, Secrétaire général du Synpics /Rts (Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal), a révélé une situation préoccupante au sein de la Radio-télévision sénégalaise (Rts). Selon lui, plus de 60 employés ont été mis au frigo depuis 2019 en raison de divergences concernant l’accord d’entreprise.

Cissé a expliqué que ces mises au frigo sont survenues à la suite de désaccords sur l’accord d’entreprise, en particulier sur la clause de mobilité proposée par l’ancien Directeur général, Racine Talla, ainsi que sur les indemnités jugées excessives accordées à certains directeurs. Ces négociations, entamées en 2018, ont duré deux ans et ont provoqué des tensions au sein du personnel, aboutissant à la mise au frigo de certains membres du personnel, y compris lui-même.

Face à cette situation, Moustapha Cissé a appelé le nouveau Directeur général, Pape Alé Niang, à trouver rapidement des solutions pour désamorcer la crise et rétablir un dialogue constructif entre la direction et le personnel. Cette affaire souligne les défis auxquels est confrontée la Rts en matière de relations de travail et la nécessité d’une gestion efficace des ressources humaines pour assurer un environnement de travail harmonieux et productif.

Crise de l’Eau à Guinguinéo: Les populations refusent de payer des factures jugées exorbitantes

À Guinguinéo, les tensions montent alors que les habitants dénoncent une hausse soudaine et significative des factures d’eau. Dans une conférence de presse organisée ce vendredi 26 avril 2024, un collectif d’usagers mécontents a exprimé son indignation face à des montants facturés qui, selon eux, atteignent des sommes injustifiables.

Boubacar Dieng, un porte-parole du collectif, a partagé l’exaspération des résidents: « À quelques jours de la Tabaski, Sen’Eau annonce des factures allant de 195 000 à 500 000 francs CFA, sans aucune justification ni distribution préalable des factures. Cela nous semble non seulement incorrect mais également irrespectueux. » Selon lui, plus de 700 foyers seraient impactés par ces augmentations, qu’il qualifie d’irrationnelles.

Les habitants de Guinguinéo se sont fermement opposés au paiement de ces factures, mettant en doute la légitimité de ces montants. « Nous refusons de payer tant que la lumière n’est pas faite sur cette situation. Nous exigeons un audit de Sen’Eau à Guinguinéo pour déterminer les responsabilités », insiste M. Dieng. Le collectif demande également le départ immédiat du responsable de Sen’Eau dans la localité, suspecté d’être à l’origine de ces désagréments.

Cette crise survient dans un contexte où les populations de plusieurs régions du Sénégal se plaignent régulièrement de la gestion de l’eau par les autorités et les sociétés délégataires. Les accusations de mauvaise gestion et de tarification abusive sont fréquentes, exacerbant les tensions entre les usagers et les fournisseurs.

Le collectif appelle les autorités compétentes à intervenir rapidement pour résoudre cette crise, en commençant par un audit transparent et en prenant des mesures pour ajuster les pratiques de facturation. « Notre combat est celui de la justice et de la transparence, pour tous les citoyens de Guinguinéo », conclut Boubacar Dieng.

La situation à Guinguinéo est devenue un point de focalisation pour les problèmes de gestion de l’eau au Sénégal, mettant en lumière les défis auxquels les petites communautés sont confrontées et les réponses nécessaires pour assurer une distribution équitable des ressources en eau.

Nouvelles enquêtes sur la fraude fiscale : Deux sociétés dans le collimateur du Procureur

Le scandale de fraude fiscale continue de secouer le monde des affaires au Sénégal, avec deux nouvelles sociétés visées par des enquêtes du Procureur. Selon les informations rapportées par Le Témoin, ces affaires portent sur des montants considérables de détournement de deniers publics.

La première société concernée est la Société de génie civil (SOGEC), active dans le secteur des BTP, accusée d’avoir causé un préjudice financier estimé à près de 2 milliards de francs CFA. Cette affaire soulève des inquiétudes quant à l’intégrité du secteur de la construction et à la transparence des transactions financières.

La seconde affaire concerne Aramine Mbacké, le frère du défunt Kader Mbacké de Dangote, qui est à la tête de MRS Oil and Gas. Bien que le montant exact de l’évasion fiscale n’ait pas été révélé, il est clair que cette affaire est également très sérieuse. Le fait qu’Aramine Mbacké ait quitté le pays, laissant ses avocats se charger de sa défense, ajoute une dimension supplémentaire à cette affaire.

Ces développements surviennent peu de temps après l’arrestation et le défèrement au parquet de Mamadou Bâ, le directeur général actuel de FS Oil, et de son prédécesseur, Daouda Gaye. Ils sont accusés de fraude fiscale et de détournement de deniers publics, suite à une plainte déposée par la Direction générale des impôts et domaines (DGID).

Pour Daouda Gaye, l’ardoise fiscale s’élève à 412 millions 264 mille 516 francs CFA pour la période où il était à la tête de FS Oil, tandis que Mamadou Bâ doit s’acquitter d’un passif de 513 millions 427 mille 617 francs CFA pour la période où il a dirigé la société.

Face à cette série d’affaires de fraude fiscale, les autorités fiscales mettent en garde contre de futures poursuites et annoncent une série de régularisations pour mettre fin à ces pratiques illicites et préserver l’intégrité du système fiscal sénégalais.

Saint-Louis : Impatience des commerçants face à l’inactivité des ponts bascules

Les membres de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Saint-Louis expriment leur frustration face à l’inactivité persistante des trois ponts bascules de Mbodiène, Mboundom et Ndioum, installés il y a maintenant trois ans. Ces équipements, qui devraient permettre de mesurer précisément le tonnage des productions locales, notamment celui du riz, demeurent toujours non fonctionnels.

Le président de la chambre consulaire de Saint-Louis, Cheikh Mouhamadou Sourang, a exprimé son mécontentement face à cette situation. Selon lui, ces ponts bascules sont d’une importance capitale pour l’évaluation et le développement de l’agriculture dans la région.

Lors d’une récente visite avec des représentants de l’Union Nationale des Chambres de Commerce, d’Industries et d’Agricultures du Sénégal, l’urgence de la mise en service de ces ponts bascules a été clairement soulignée. Financés par le Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC), ces équipements sont attendus pour jouer un rôle crucial dans la dynamisation de l’économie régionale.

Il est impératif que ces ponts bascules entrent en fonction le plus rapidement possible afin de permettre aux acteurs économiques locaux de bénéficier d’une infrastructure essentielle pour leurs activités. Leur activation contribuera à faciliter les transactions commerciales et à soutenir le secteur agricole, ce qui aura un impact positif sur l’économie de la région de Saint-Louis.

La BNDE sécurise un financement de 70 millions d’euros auprès de la Banque Sud-Africaine de Développement

La Banque Nationale pour le Développement Economique (BNDE) du Sénégal vient d’annoncer une nouvelle majeure dans le domaine financier. En effet, la BNDE a réussi à mobiliser un financement important de 70 millions d’euros, soit environ 46 milliards de francs CFA, auprès de la Banque Sud-Africaine de Développement (DBSA). Ce partenariat financier, structuré sur une période de sept ans, vise à soutenir de manière significative les projets économiques clés dans le pays.

Cette annonce, faite à travers un communiqué officiel, marque une étape importante pour la BNDE dans son rôle de moteur du développement économique au Sénégal. En effet, ce financement important va permettre à la BNDE d’appuyer davantage les initiatives entrepreneuriales, en particulier les petites et moyennes entreprises ainsi que les industries de taille intermédiaire.

La BNDE souligne également l’importance de ce partenariat Sud-Sud, soulignant qu’il s’agit d’une démarche stratégique visant à renforcer ses capacités à soutenir l’économie locale. En s’appuyant sur cette collaboration avec la Banque Sud-Africaine de Développement, la BNDE affirme son engagement à jouer un rôle essentiel dans le développement économique du Sénégal.

Cette nouvelle initiative s’inscrit dans la volonté de la BNDE de continuer à améliorer ses services et de consolider sa position en tant que banque de développement de référence. En mobilisant des ressources financières importantes, la BNDE montre sa détermination à accompagner la croissance économique du Sénégal et à contribuer à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté dans le pays.

Wakhinane Nimzatt : Deux bandits toujours en fuite, trois interpellés

La paisible commune de Wakhinane Nimzatt, dans la banlieue dakaroise, a été le théâtre d’un acte de violence choquant alors que cinq malfaiteurs ont attaqué une boutique, selon Les Échos.

Les faits se sont déroulés lorsque les agresseurs ont fait irruption dans le magasin et ont violemment pris à partie une cliente qui effectuait des achats. Malgré les supplications de la victime, les bandits ont continué leur agression et ont finalement arraché son sac.

Face à cette situation alarmante, le boutiquier a tenté de s’interposer, mais il a été accueilli par une pluie d’injures de la part des assaillants avant qu’ils ne prennent la fuite. Par la suite, sur les conseils du gérant de la boutique, la victime s’est rendue immédiatement au poste de police pour signaler l’incident.

Grâce au récit de la victime et à son identification des agresseurs, la police locale a rapidement lancé une opération de recherche et a réussi à localiser et arrêter trois des suspects : M. G. M., E. M. et L. G.

Malgré leurs tentatives de nier leur implication, les trois suspects ont été confondus par le témoignage du boutiquier, présent lors de l’attaque. Ils ont été déférés devant les autorités hier et font face à des accusations de vol en réunion commis la nuit avec violence.

Cependant, la chasse aux deux autres membres du gang reste en cours, et les autorités continuent leurs efforts pour les localiser et les appréhender.

Cet incident rappelle l’importance de la vigilance et de la collaboration entre la communauté et les forces de l’ordre pour assurer la sécurité publique et protéger les citoyens contre de tels actes de violence et de criminalité.

Wave Sénégal renforce la sécurité financière face à la montée de la fraude dans le secteur du mobile money

La croissance rapide du secteur des services financiers au Sénégal s’accompagne malheureusement d’une hausse alarmante des cas de fraude et d’escroquerie. En réponse à cette tendance inquiétante, Wave Sénégal a annoncé la mise en place de nouvelles mesures de sensibilisation pour lutter contre la fraude financière.

Cette initiative intervient à un moment où l’utilisation des services financiers, notamment le mobile money, connaît une expansion remarquable. En effet, selon le dernier rapport sur l’inclusion financière dans l’Uemoa, le taux d’utilisation des services financiers est passé de 40,9% en 2012 à 93,5% en 2022.

Malheureusement, cette augmentation de l’usage du mobile money est accompagnée d’une recrudescence des cas de fraude. Le commissaire Aly Kandé de la Division de lutte contre la cybercriminalité de la police nationale a souligné une augmentation significative des plaintes, passant de 212 en 2017 à 5600 en 2024.

Coura Tine Sène, directrice régionale de Wave pour la zone Uemoa, a révélé que l’Afrique de l’Ouest détient le record mondial du nombre de comptes de monnaie électronique actifs, avec 290 millions entre 2018 et 2023. Cette dynamique du paiement mobile, représentant environ 8% du PIB en Afrique subsaharienne, continue de croître malgré les défis économiques.

Dans le cadre de la lutte contre la fraude financière, Wave Sénégal a établi un partenariat avec la police nationale et les forces de sécurité pour renforcer la surveillance et accélérer les réponses aux incidents de cybercriminalité, notamment les transactions illicites et le blanchiment de capitaux.

Cette initiative vise à protéger les utilisateurs des services financiers contre les fraudes et les arnaques, tout en favorisant un environnement sûr et sécurisé pour les transactions financières. En sensibilisant les utilisateurs aux risques liés à la fraude, Wave Sénégal espère contribuer à la préservation de la confiance dans le secteur financier et à la protection des consommateurs.

El Malick Ndiaye exprime sa gratitude lors de son pot de départ

El Malick Ndiaye, dans un élan de reconnaissance et de gratitude, a tenu à exprimer ses sincères remerciements à ses collègues et amis lors de son pot de départ. Ce moment empreint de chaleur humaine restera gravé dans sa mémoire comme une illustration éloquente de l’équipe exceptionnelle qu’ils ont formée ensemble.

Dans un message touchant, El Malick Ndiaye a partagé combien il avait apprécié travailler avec chacun de ses collègues. Il a souligné que leur soutien, leur collaboration et leur amitié avaient enrichi son parcours professionnel d’une manière qu’il n’aurait jamais pu imaginer.

Alors qu’il entame un nouveau chapitre de sa vie, El Malick Ndiaye a assuré à ses collègues qu’il conservera précieusement les souvenirs des moments partagés. Il reste convaincu que leurs chemins se croiseront à nouveau dans le futur.

Il a conclu en exprimant sa gratitude pour la générosité, la gentillesse et l’amitié sincère dont il a été entouré. Ce message témoigne de l’impact positif qu’El Malick Ndiaye a eu sur ses collègues et de la profondeur des liens tissés au sein de leur équipe.

L’initiative du président des États-Unis contre le paludisme (PMI) renouvelle son engagement envers le Sénégal

Depuis 2007, l’Initiative du président des États-Unis contre le paludisme (PMI) a été un partenaire essentiel dans la lutte contre le paludisme au Sénégal. En collaboration avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), la PMI a apporté une contribution significative à la réduction de l’incidence de cette maladie mortelle.

À ce jour, la contribution totale de la PMI s’élève à 238 milliards de FCFA depuis 2007, avec un déblocage supplémentaire de 14 milliards de FCFA en 2023. Cette aide financière a permis de soutenir divers programmes de prévention, de diagnostic et de traitement du paludisme à travers le Sénégal.

En cette Journée mondiale du paludisme, Alyssa Leggoe, Directrice de l’USAID au Sénégal, a réaffirmé l’engagement continu de la PMI envers le pays. Elle a souligné que malgré les progrès remarquables réalisés, la lutte contre le paludisme est loin d’être terminée.

Elle a également exprimé la volonté de la PMI de consolider les acquis des années précédentes et d’aider le Sénégal à atteindre son objectif ambitieux d’éliminer le paludisme d’ici 2030. Cette déclaration témoigne de la détermination des États-Unis à soutenir le Sénégal dans ses efforts pour combattre cette maladie endémique.

La PMI continuera à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement sénégalais et d’autres partenaires pour renforcer les initiatives de lutte contre le paludisme, assurant ainsi la santé et le bien-être de la population sénégalaise.

Pape Alé à la RTS, décès du juge Modou Seck, et Diomaye honore la mosquée Omarienne : Résumé des événements du jour au Sénégal

La nomination de Pape Alé Niang à la tête de la Radio-télévision sénégalaise (RTS) a suscité un débat animé au sein de la société sénégalaise. Ancien directeur de Dakar Matin, Pape Alé est perçu par certains comme étant proche du nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, soulevant ainsi des questions sur son impartialité. Cette diversité d’opinions soulève des inquiétudes quant à la neutralité de la RTS dans sa mission de service public.

Une triste nouvelle a également touché le Tribunal de grande instance de Ziguinchor avec le décès soudain du juge Modou Seck, victime d’une crise cardiaque pendant un séminaire à Saly. Cette disparition a plongé la communauté judiciaire dans le deuil, mettant en lumière les défis de santé auxquels sont confrontés les professionnels du secteur.

Par ailleurs, le Président de la République, Diomaye Faye, a exprimé son engagement envers la communauté omarienne en promettant de finaliser les travaux de la mosquée Omarienne de Dakar. Cette décision renforce les liens spirituels entre le gouvernement et les leaders religieux du pays, soulignant l’importance de la coopération entre l’État et les institutions religieuses pour promouvoir la paix et l’harmonie sociale.

En parallèle, le président a également rendu visite à l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, témoignant ainsi de la solidité des relations entre l’État et l’église. Cette rencontre a été l’occasion d’échanges sur des sujets d’intérêt commun et de formuler des prières pour la réussite du mandat présidentiel.

Enfin, la météo annonce des nuages de poussière dans plusieurs régions du pays, et le film sénégalais « Camp de Thiaroye » a été honoré dans la catégorie ‘Cannes Classics’ au Festival de Cannes, mettant ainsi en lumière la richesse culturelle et cinématographique du Sénégal.

Dans l’ensemble, ces événements reflètent la diversité et la dynamique de la vie politique, sociale et culturelle au Sénégal, soulignant les défis et les réalisations du pays dans divers domaines.

Le Président Bassirou Diomaye Faye rencontre l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye

Cet après-midi, SEM Bassirou Diomaye Faye, Président de la République, a effectué une visite de courtoisie chez l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Cette rencontre a été marquée par des échanges fructueux sur divers sujets, notamment les travaux de finition du sanctuaire marial de Popenguine.

Visite de Bassirou Diomaye Faye chez l'Archevêque de Dakar

L’église a saisi cette occasion pour formuler des prières pour la réussite du mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye. La discussion a également porté sur les progrès et les défis auxquels est confronté le Sénégal.

Concernant le sanctuaire marial de Popenguine, le Président a exprimé sa volonté de prendre les dispositions nécessaires pour finaliser les travaux en cours. Cette déclaration témoigne de l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives religieuses et à promouvoir la diversité culturelle et religieuse du pays.

De son côté, Monseigneur Benjamin Ndiaye a exprimé sa confiance en la capacité du Président Bassirou Diomaye Faye à guider le Sénégal vers la prospérité. Cette marque de soutien souligne l’importance du dialogue interreligieux et de la coopération entre l’État et les institutions religieuses pour le développement harmonieux du pays.

Cette rencontre témoigne de l’importance de la collaboration entre l’État et l’église dans la promotion des valeurs de paix, de solidarité et de justice sociale au Sénégal.

Le Président Bassirou Diomaye Faye effectue la prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne de Dakar

Accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, dont son directeur de cabinet Mary Teuw Niane, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a participé à la prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne de Dakar. Cette traditionnelle visite a été l’occasion pour le Chef de l’État de rencontrer le Khalife de la communauté, Thierno Madani Tall, ainsi que l’imam Seydou Nourou Tall.

Visite du Pdt Bassirou Diomaye Faye à la Grande mosquée Omarienne

Lors de cette rencontre, le Khalife a exprimé son honneur de recevoir le Chef de l’État dans leur mosquée et a transmis les salutations de la famille au Président. Il a également abordé le sujet de la construction de la mosquée en chantier, un projet religieux emblématique de la ville.

Prenant la parole, le Président Faye a souligné l’importance de la mosquée en tant que lieu de rassemblement pour tous les musulmans. Il a également rappelé le rôle crucial des chefs religieux dans la stabilité du pays, affirmant l’engagement de l’État à poursuivre les travaux de la mosquée et à collaborer avec les autorités religieuses.

Le Chef de l’État a sollicité des prières auprès du Khalife Thierno Madani Tall, conscient des nombreuses attentes de la population et de son souhait de répondre à leurs préoccupations.

En signe de considération, la famille Omarienne a offert au Président un livre de Cheikh Oumar Foutiyou Tall, ainsi qu’un ouvrage retraçant l’histoire de Thierno Seydou Nourou, marquant ainsi la valeur de leur rencontre et leur reconnaissance envers le Chef de l’État.

Saisie de 30 kg de Chanvre Indien : Un Coup de Filet de la Police de Zac-Mbao

Le commissariat d’arrondissement de Zac-Mbao a frappé un nouveau coup dur dans le milieu interlope en saisissant 30 kg de chanvre indien lors d’une opération nocturne. Sous la direction de la commissaire Bineta Guissé, les forces de l’ordre ont également réussi à mettre fin à la cavale du chauffeur impliqué dans cette affaire.

L’opération a débuté lorsqu’une patrouille de police a repéré un véhicule Volkswagen transportant trois individus à Keur Mbaye Fall. Alertés par la présence des forces de l’ordre, les suspects ont abandonné le véhicule dans le quartier Rue 10 et ont pris la fuite. La fouille du véhicule a révélé la présence de 30 kg de chanvre indien, selon des sources de Seneweb.

Les enquêteurs ont rapidement localisé le chauffeur du véhicule au garage clando de Keur Mbaye Fall, où il avait tenté de se dissimuler. Identifié comme O. S., alias « Baye Fall », le chauffeur a été appréhendé et interrogé sur place. Il a avoué son implication dans le transport de la drogue, prétendant avoir été sollicité par un certain Kh. pour se rendre à Keur Massar, sans connaître le contenu des trente blocs découverts dans son véhicule.

Les efforts se poursuivent pour retrouver les deux autres individus impliqués dans ce réseau de trafic de stupéfiants. Les autorités locales de Zac-Mbao restent vigilantes et déterminées à lutter contre le commerce illicite de drogue dans la région, dans le but de préserver la sécurité et la tranquillité publiques.

Enterrement des Victimes de l’Accident de Bus à Koungheul : Une Cérémonie Emouvante pour Honorer les Défunts

Dans une atmosphère empreinte de tristesse et de recueillement, les sept corps des victimes de l’accident de bus survenu récemment ont été inhumés au cimetière musulman de Koungheul. La cérémonie funéraire a eu lieu après la prière du soir, dans la grande mosquée de la localité, en présence des familles endeuillées et de nombreux proches des défunts.

La plupart des victimes étaient des ressortissants guinéens en route pour rejoindre leur pays d’origine. En raison de la distance géographique et des circonstances tragiques de l’accident, les familles et les autorités ont pris la décision émouvante de les enterrer sur place, au cimetière musulman de Koungheul.

La cérémonie mortuaire a été marquée par une forte mobilisation de la population locale, qui a tenu à rendre un dernier hommage aux victimes. Dans une démonstration de solidarité et de compassion, les habitants du Bambouck ont accompagné les défunts jusque dans leur dernière demeure, exprimant ainsi leur soutien et leur sympathie envers les familles éprouvées par cette tragédie.

Cet enterrement poignant témoigne de l’unité et de la solidarité qui règnent au sein de la communauté face à l’adversité. Il rappelle également l’importance de la compassion et du soutien mutuel dans les moments de deuil et de difficulté. Que les âmes des défunts reposent en paix, et que leurs proches trouvent réconfort et apaisement dans cette épreuve douloureuse.

[ Documents ] Dakar Dem Dikk : Polémique autour des dernières nominations des proches du DG

La société de transport en commun Dakar Dem Dikk se retrouve au cœur d’une polémique suite aux récentes nominations effectuées par son directeur général, Ousmane Sylla. Ces décisions, prises à l’approche d’un changement de régime politique au Sénégal, soulèvent des questions sur leur timing et leur légitimité.

À la veille de la prise de fonction du nouveau président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, des nominations de dernières minutes impliquant des proches du DG actuel ont été critiquées par plusieurs parties prenantes. Des sources internes à l’entreprise et des observateurs externes y voient une tentative de Sylla de placer des alliés dans des positions clés avant son remplacement imminent.

Les employés de Dakar Dem Dikk, qui ont préféré garder l’anonymat, ont exprimé leur frustration et leur inquiétude quant à l’impact de ces nominations sur l’intégrité et l’efficacité de l’entreprise. Des groupes de consommateurs et des organisations de la société civile ont demandé une transparence accrue et une révision des pratiques de nomination au sein des entreprises publiques.

Ces événements représentent un premier test significatif pour le nouveau gouvernement, qui a promis de lutter contre la corruption et d’instaurer une gestion transparente des entreprises publiques. La manière dont ils géreront cette situation pourrait définir le ton de leur mandat en termes de réformes administratives et de gouvernance d’entreprise.

La communauté attend du nouveau président et de son équipe qu’ils prennent des mesures immédiates pour examiner ces nominations et, si nécessaire, les annuler pour restaurer la confiance dans la gestion des entreprises publiques. On espère également que le gouvernement mettra en place des procédures plus strictes et transparentes pour les futures nominations afin de prévenir toute récurrence de telles controverses.

L’affaire des nominations à Dakar Dem Dikk met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises publiques sénégalaises en termes de gouvernance et de pratiques de gestion. Alors que le pays entre dans une nouvelle ère politique, les actions prises maintenant pourront soit renforcer la confiance du public dans les institutions, soit perpétuer les cycles de critiques et de méfiance. Le monde regarde de près comment le Sénégal, sous la direction de ses nouveaux leaders, naviguera à travers ces eaux agitées.

Le Nouveau Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement S’Engage à Résoudre la Pénurie d’Eau à Touba

Le nouveau ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a entrepris sa première tournée dans le département de Mbacké, marquée par une rencontre avec le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre. L’objectif de cette visite était de discuter des solutions possibles à la pénurie d’eau potable qui affecte la ville sainte de Touba.

À l’issue de la rencontre, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre a exprimé les préoccupations de la population de Touba face au manque d’eau potable et a proposé une solution provisoire consistant à effectuer un transfert d’eau à partir du lac de Bogo. Il a souligné que bien que la connexion au réseau hydraulique du lac de Guiers soit la solution idéale à long terme, elle nécessite un processus complexe et prolongé.

Le porte-parole du khalife général des mourides a également relayé les salutations et les remerciements de la ville de Touba au président de la République, au Premier ministre et au nouveau ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Il a formulé des prières pour le succès du gouvernement dans sa mission.

De son côté, Cheikh Tidiane Dièye s’est engagé à résoudre la problématique de l’eau à Touba conformément aux directives du chef de l’État. Il a affirmé que toutes les mesures nécessaires seront prises pour garantir un approvisionnement en eau adéquat lors du prochain Magal de Touba, événement majeur pour la ville.

Cette rencontre marque un premier pas vers la résolution d’un problème crucial pour la population de Touba, et témoigne de l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins essentiels des citoyens, en particulier dans les régions les plus importantes sur le plan religieux et culturel.

Nouveau ministre des Transports : Déplacement nocturne sur les lieux d’un drame routier

El Malick Ndiaye, récemment nommé ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, a effectué son premier déplacement sur le terrain dans des circonstances tragiques. Revêtu d’une tenue de terrain et coiffé d’une casquette, il s’est rendu nuitamment à Koungheul, dans la région de Kaffrine, où un accident de la route a coûté la vie à 14 personnes.

Cet accident, survenu à la suite de l’éclatement d’un pneu de bus, a été le point de départ d’une série d’événements tragiques. Quelques heures après le drame de Koungheul, quatre autres personnes ont perdu la vie dans des circonstances similaires à Thiadiaye, suivies de trois autres à Keur Souleye Thiam, près de Nioro du Rip. En moins de 24 heures, le bilan des victimes s’est alourdi pour atteindre un total de 21 décès.

Face à cette série d’accidents mortels, El Malick Ndiaye a exprimé son émotion et a appelé à des mesures plus strictes pour garantir la sécurité routière. Il a dénoncé l’irresponsabilité de certains chauffeurs et a plaidé en faveur du durcissement des sanctions contre les comportements dangereux sur la route.

Cependant, ces tragédies rappellent également l’importance de faire respecter les mesures déjà en place pour prévenir de tels accidents. Le gouvernement précédent avait pris des initiatives telles que l’interdiction des voyages nocturnes en bus et l’interdiction d’importer des pneus d’occasion. Malgré cela, les récents événements soulèvent des questions sur l’application effective de ces règles.

Le défi pour les nouvelles autorités est désormais de veiller à ce que toutes les mesures nécessaires soient mises en œuvre et respectées pour assurer la sécurité des usagers de la route. Le drame de Koungheul met en lumière la nécessité d’une action concertée pour lutter contre l’insécurité routière et éviter de nouvelles pertes tragiques.

Déjouement d’une tentative d’importation illégale de médicaments et de cannabis par voie maritime

Les agents de la brigade maritime des douanes de Joal, subdivision du littoral Sud, ont récemment mis en échec une tentative d’importation illégale de médicaments par voie maritime. Grâce à une surveillance active en mer et à un dispositif d’interception le long du rivage, une pirogue transportant une cargaison suspecte a été interceptée le 19 avril dernier près de Mbodjène, dans le département de Mbour.

La cargaison saisie se composait de 61 cartons de faux médicaments, comprenant notamment 38 cartons d’aphrodisiaques et 23 cartons de corticoïdes, utilisés pour la dépigmentation et considérés comme une source de cancers mortels. La valeur totale des médicaments saisis est estimée à 403 millions de francs CFA.

En plus des médicaments, une importante quantité de chanvre indien a également été découverte sur le littoral. Les agents de la brigade maritime des douanes de Kayar ont saisi 234 kg de cannabis conditionnés en 30 colis, ainsi qu’une quantité significative de cuisses de poulet sur la même embarcation. La valeur totale de cette saisie est estimée à près de 19 millions de francs CFA.

Ces opérations de saisie ont été menées dans le cadre des efforts de ciblage et d’investigation visant à contrer les réseaux de trafic criminel opérant sur les grands corridors et par voie maritime. La Direction de communication de la douane a souligné l’importance de ces actions dans la lutte contre le trafic illicite de marchandises, contribuant ainsi à la préservation de la santé publique et à la sécurité nationale.

Alerte Météorologique : Nuages de Poussière Attendus sur l’ensemble du Territoire

Une alerte météorologique est lancée pour toute l’étendue du pays en raison de conditions météorologiques préoccupantes. Des nuages de poussière sont prévus cet après-midi du vendredi 26 avril 2024 sur la quasi-totalité du territoire national, notamment dans les régions de Dakar, Diourbel, Thiès et sur la Petite Côte.

Face à cette situation, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM) émet des recommandations spéciales pour la protection de la santé publique. Les personnes vulnérables, notamment celles souffrant de maladies respiratoires telles que l’asthme et la sinusite, sont invitées à prendre des précautions supplémentaires. L’ANACIM conseille à ces personnes de se munir de masques respiratoires pour réduire leur exposition aux particules en suspension dans l’air.

Il est essentiel de suivre les directives des autorités locales et de rester informé des mises à jour météorologiques. Les habitants sont encouragés à limiter leurs déplacements en extérieur et à prendre des mesures pour protéger leur santé et leur bien-être pendant cette période de mauvaise qualité de l’air.

Ensemble, en prenant des mesures préventives et en restant vigilants, nous pouvons minimiser les risques pour la santé liés à ces conditions météorologiques défavorables.

Inquiétudes à Nguinth Thiès : Les Travaux de Réhabilitation du Canal au Ralenti

À quelques mois de l’hivernage, les habitants du quartier Nguinth, dans la commune de Thiès-Nord, expriment leur inquiétude face aux retards observés dans les travaux de réhabilitation du canal à ciel ouvert, censé s’étendre jusqu’au pont 5.

Massamba Diop, ingénieur résidant dans la zone Nord, soulève l’alarme quant à la lenteur des travaux. « Mieux vaut prévenir que guérir », lance-t-il, notant que seulement 300 mètres de travaux ont été réalisés sur un linéaire d’environ 4 kilomètres. Cette situation suscite des préoccupations légitimes alors que l’hivernage approche à grands pas.

« Bientôt l’hivernage et cette situation risque de causer d’énormes problèmes aux populations, sans compter les problèmes de santé publique que les eaux pluviales peuvent engendrer », prévient Massamba Diop. Il appelle ainsi les autorités compétentes, dont le ministre-maire de la commune, Birame Soulèye Diop, à prendre des mesures urgentes pour accélérer les travaux et garantir la sécurité et le bien-être des habitants de Nguinth et des environs.

Cette alerte met en lumière l’importance cruciale de l’achèvement rapide des projets d’infrastructure, surtout ceux liés à la prévention des inondations, afin de protéger les communautés contre les risques liés aux intempéries. Les autorités sont donc appelées à agir rapidement pour éviter toute catastrophe potentielle et assurer la tranquillité d’esprit des résidents de Nguinth Thiès.

Khalifa Ababacar Sall Appelle à un Renforcement de la Sécurité Routière après l’Accident de Koungheul

Suite au tragique accident survenu à Koungheul, Khalifa Ababacar Sall, ancien candidat à la Présidentielle, a exprimé sa profonde tristesse et a appelé à un renforcement de la sécurité routière et au respect strict du Code de la route.

Dans un post publié sur X, Khalifa Ababacar Sall a déploré les drames qui ont coûté la vie à 17 personnes et ont laissé de nombreux autres blessés à Koungheul et à Nioro. Il a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

L’ancien candidat a souligné l’importance cruciale d’un comportement responsable sur les routes, affirmant que la vie de nos concitoyens en dépendait. Il a exhorté les autorités à renforcer la sécurité routière et les chauffeurs à respecter strictement le Code de la route.

Cette réaction de Khalifa Ababacar Sall met en lumière l’urgence d’agir pour prévenir de tels drames à l’avenir et pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route. Son appel à une prise de conscience collective et à des mesures concrètes en matière de sécurité routière est un rappel de l’importance de la responsabilité individuelle et collective dans la préservation de vies humaines sur nos routes.

Nioro du Rip/ Dinguiraye : 3 morts et 5 blessés dans un accident de la route.

Encore la route tue à Dinguiraye ! Le drame s’est produit, hier jeudi 25 Avril vers 21 heures sur la route de Nioro à hauteur du village de Keur Souleye Thiam. Bilan :  3 morts sur le coup et 5 blessés. Selon nos sources ( sapeurs pompiers du département de Nioro du Rip) sur place une charrette a été heurtée par un véhicule. Finalement les blessés ont été acheminés au district sanitaire de Nioro du Rip.

Mariama Massaly correspondante à kaolack.

Accident Mortel sur l’Axe Thiadiaye – Kaolack : Quatre Morts et Huit Blessés Graves

Hier soir, aux alentours de 23 heures, un tragique accident a secoué l’axe Thiadiaye – Kaolack au Sénégal. Un minicar transportant des passagers a subitement dérapé avant de faire plusieurs tonneaux, juste après la gare routière. L’accident a entraîné la mort de quatre personnes et a laissé huit autres grièvement blessées.

Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais les premières indications suggèrent un dérapage soudain du véhicule, probablement dû à des conditions routières défavorables ou à une défaillance mécanique. Les autorités locales et les services de secours ont rapidement été dépêchés sur les lieux pour porter assistance aux victimes.

Malheureusement, malgré les efforts déployés, quatre passagers ont perdu la vie dans ce tragique accident. Huit autres ont été gravement blessés et ont été transportés d’urgence vers les établissements de santé locaux pour recevoir des soins médicaux.

Cet événement rappelle l’importance de la prudence et de la vigilance sur les routes, ainsi que la nécessité d’entretenir régulièrement les véhicules pour éviter les incidents de ce type. Les autorités continuent leur enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de tels drames à l’avenir. En ces moments difficiles, nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, ainsi qu’aux blessés dans l’espoir d’un prompt rétablissement.

Ancien Militaire Lynché par la Foule : Mort de M. Ndao suite à un Acte de Violence

Une tragédie a frappé la communauté de Jaxaay au Sénégal, où un ancien militaire, M. Ndao, a été lynché à mort par la foule après avoir été accusé de vol à l’arraché d’un téléphone portable. L’incident a déclenché une réaction violente de la part de la population, mettant en lumière les dangers de la justice populaire et de la violence communautaire.

M. Ndao, radié de l’armée sénégalaise, a été poursuivi et violemment battu par la foule après avoir été accusé de vol. Malgré les tentatives des autorités pour le protéger, sa santé s’est rapidement détériorée et il a été conduit au centre de santé de Keur Massar, où il a succombé à ses blessures.

Une enquête ultérieure a révélé que M. Ndao se faisait passer pour un gendarme et avait déjà été condamné à plusieurs reprises pour des crimes similaires, dont l’usurpation de fonction et le vol. La perquisition de sa chambre a également permis aux autorités de découvrir des accessoires militaires et des uniformes de la gendarmerie.

Le dossier concernant cet incident tragique a été transmis au procureur de la République après une enquête policière. Cette affaire soulève des questions sur la violence communautaire et l’importance de respecter l’état de droit et les procédures judiciaires, même dans les cas les plus émotionnels.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Effectue sa Prière du Vendredi à la Grande Mosquée Omarienne

En ce 26 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accompli son devoir religieux en effectuant sa prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne. Cette visite démontre l’importance accordée par le chef de l’État à sa pratique religieuse et à son engagement envers la communauté musulmane du pays.

Après avoir participé à la prière du vendredi, le Président Faye a eu l’opportunité de converser brièvement avec l’Imam de la Mosquée, Thierno Seydou Nourou Tall. Ce moment d’échange illustre le respect et la considération du président pour les leaders religieux et les lieux de culte du pays.

La Grande Mosquée Omarienne est un symbole de spiritualité et de rassemblement pour la communauté musulmane, et la présence du président à cet endroit sacré renforce les liens entre la présidence et la population religieuse du pays.

Cette visite reflète également l’engagement du président à maintenir des relations étroites avec toutes les composantes de la société, dans le respect de la diversité religieuse et culturelle qui caractérise le pays. En tant que leader de la nation, le Président Bassirou Diomaye Faye montre ainsi son attachement aux valeurs de tolérance, d’unité et de dialogue interreligieux.

Ministre des Transports Attendu à Koungheul suite à un Accident Mortel

Le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et Aériens, Malick Ndiaye, se rendra dans la soirée à Koungheul, dans la région de Kaffrine, suite à un tragique accident de la route qui a coûté la vie à 14 personnes et a laissé plus de 40 blessés.

Les informations fournies par une source sécuritaire indiquent qu’un bus de transport en commun s’est renversé, entraînant la perte de 14 vies et de nombreux blessés. Le ministère de la Santé a confirmé ce bilan provisoire, précisant qu’une quarantaine de blessés ont été recensés.

L’accident s’est produit aux environs de 19 heures sur la nationale numéro 1, à proximité du village de Yamong, dans le département de Koungheul.

Les autorités locales se sont rapidement rendues sur les lieux de l’accident pour coordonner les opérations de secours et assurer la prise en charge des victimes.

La visite du ministre des Transports à Koungheul témoigne de la gravité de la situation et de l’engagement du gouvernement à apporter une réponse adéquate face à cette tragédie. Les autorités mobilisent tous les moyens disponibles pour venir en aide aux victimes et pour garantir que des mesures soient prises pour éviter de tels drames à l’avenir.

Accident Mortel près de Koungheul : Le Président Bassirou Diomaye Faye Exprime sa Solidarité

Une tragédie a frappé la région de Koungheul avec l’accident de la route entre Yamong et Mbadianène, sur la RN1, causant la perte de 14 vies. Le président Bassirou Diomaye Faye a réagi avec une profonde tristesse face à cette terrible nouvelle, exprimant sa solidarité et ses condoléances aux familles endeuillées et aux proches des victimes.

Dans un message partagé sur les médias sociaux, le président a témoigné sa compassion envers les victimes de cet accident et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a également appelé à la mobilisation de tous les services concernés pour fournir un soutien et une assistance appropriés aux personnes affectées par cette tragédie.

Soulignant l’importance de la sécurité routière, le président a exhorté tous les acteurs du transport routier à faire preuve de prudence et à respecter scrupuleusement le code de la route. Il a également donné des instructions claires aux services de l’État pour veiller au respect des normes techniques des véhicules et des règles de sécurité routière, soulignant ainsi son engagement envers la prévention des accidents de la route.

Cet accident, qui a endeuillé la région de Koungheul, met en évidence la nécessité de mesures plus strictes en matière de sécurité routière et de sensibilisation accrue à l’importance de la prudence sur les routes. Le président Bassirou Diomaye Faye, par son message de solidarité et d’action, témoigne de son engagement envers la protection et le bien-être de tous les citoyens du pays.

Validation du Budget Annuel du Projet SERRP : Vers la Réduction de la Vulnérabilité Côtière à Saint-Louis

Le Comité Régional de Pilotage a approuvé le budget annuel du Projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience (SERRP) pour l’exercice de l’année 2024, le fixant à 19 250 092 523 FCFA. Cette décision fait suite à une évaluation positive du travail accompli en 2023 dans le cadre de ce projet, qui entre désormais dans sa dernière phase.

Mis en œuvre par l’Agence de Développement Municipal (ADM), le SERRP vise à réduire la vulnérabilité des populations installées le long de la Langue de Barbarie et à renforcer la planification de la résilience urbaine et côtière de l’agglomération de Saint-Louis. Dans ce cadre, environ 500 logements (RDC, R+1 et R+2) seront construits sur une superficie de 14 hectares à Diougop, dans la commune de Gandon.

Ce site, entièrement viabilisé avec des infrastructures telles que l’eau, l’électricité, un réseau de drainage des eaux pluviales, une station de pompage, des voiries, etc., accueillera également des équipements sociaux. L’aménagement environnant des logements vise à offrir aux populations un cadre de vie plus décent, doté de toutes les commodités nécessaires.

Le projet SERRP représente un engagement crucial dans la protection des populations vulnérables contre les risques côtiers et dans l’amélioration de leurs conditions de vie. En combinant la construction de logements résilients avec une infrastructure de soutien adéquate, il contribue à renforcer la résilience urbaine et à assurer un avenir plus sûr et plus durable pour les habitants de Saint-Louis.

Tentative d’enlèvement déjouée : Un suspect avoue ses intentions suspectes

Une tentative d’enlèvement présumée a été avortée hier dans le quartier animé de Guédiawaye, suscitant l’indignation et la vigilance accrue des résidents locaux. L’incident, qui aurait pu avoir des conséquences tragiques, a été contrecarré grâce à l’intervention prompte d’un passant attentif.

Selon les rapports de police relayés par Les Échos, un individu, identifié comme M. D., aurait ciblé une jeune fille alors qu’elle accomplissait une simple commission pour ses parents au marché Boubess. L’homme aurait tenté d’amadouer la mineure en utilisant une ruse ingénieuse, prétendant vouloir lui offrir des vêtements pour l’anniversaire de sa propre fille, prétendument de la même taille.

Heureusement, la vigilance de la jeune fille a empêché la situation de dégénérer. Malgré les efforts insistants de M. D. pour la persuader de le suivre, elle a sagement mis fin à l’interaction, se méfiant de l’éloignement suspect de l’atelier de couture présumé. C’est à ce moment crucial qu’un passant, remarquant la situation troublante, est intervenu pour protéger la jeune fille et confronter l’individu suspect.

L’arrestation qui a suivi a révélé des déclarations choquantes de la part de M. D., qui aurait avoué ses penchants inquiétants envers les jeunes filles. Ses aveux ont jeté une lumière sinistre sur ses intentions présumées, suscitant l’indignation et l’inquiétude au sein de la communauté.

Cet incident rappelle l’importance de la vigilance collective et de la réactivité face aux menaces potentielles contre les plus vulnérables de notre société. Il souligne également le rôle crucial des autorités et des citoyens ordinaires dans la prévention et la dénonciation de tels actes répréhensibles.

Alors que M. D. fait face à des accusations graves, cet événement devrait servir de rappel poignant de la nécessité de rester vigilants et solidaires dans la protection de nos enfants contre les prédateurs dangereux.

Général Martin Faye : Cinq Faits à Savoir sur le Nouveau Patron de la Gendarmerie

Le journal Enquête a récemment levé le voile sur le nouveau commandant des hommes en bleu, successeur du général Moussa Fall. Voici cinq faits marquants sur l’homme aux 35 ans de carrière au sein de la maréchaussée :

  1. Promotion au Numéro 1 : Le général Martin Faye a pris ses fonctions de haut commandant de la gendarmerie et directeur de la justice militaire à partir du 24 avril. Il remplace ainsi le général Moussa Fall, dont il était précédemment l’adjoint en tant que haut commandant en second de la gendarmerie.
  2. Parcours jusqu’au Grade de Général : Promu général le 2 mars 2021, Martin Faye a gravi les échelons depuis son entrée dans l’armée en 1990, après avoir réussi le concours d’entrée à l’École nationale des officiers d’active (ENOA).
  3. Commandant du GIGN : Le nouveau patron de la gendarmerie a dirigé plusieurs unités opérationnelles, dont le Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), unité d’élite de la maréchaussée, pendant six ans.
  4. Réputation de Professionnalisme : Martin Faye est décrit comme un leader efficace et respecté, doté d’un grand professionnalisme et de compétences reconnues au sein de la gendarmerie. Marié et père de deux enfants, il jouit d’une excellente réputation au sein de l’institution.
  5. Expérience Internationale : Tout au long de sa carrière, le général Martin Faye a été déployé sur plusieurs théâtres d’opérations internationales. Sa première mission à l’étranger remonte à 1998 dans le cadre de l’opération Gabou. Plus tard, il a été chef des opérations de la composante police de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusma) et a également occupé un poste similaire au Congo pendant deux ans.

Martin Faye apporte à son nouveau poste une expérience riche et diversifiée, ainsi qu’un engagement indéfectible envers la sécurité et la protection des citoyens.

Affaire de tentative d’assassinat à Mbour : Un maçon risque la réclusion à perpétuité pour actes de barbarie sur son épouse

Ng. Sène, un maçon âgé de 50 ans, est confronté à la perspective de passer le reste de sa vie derrière les barreaux. Devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès, il fait face à des accusations de tentative d’assassinat avec actes de barbarie sur son épouse, M. Diop, âgée de 25 ans. Le procureur a requis contre lui la peine de réclusion à perpétuité, et le verdict sera prononcé le 28 mai prochain.

Les événements se sont déroulés dans la nuit du 30 décembre 2017. Suite à une altercation avec une voisine, Ng. Sène a prétendu vouloir corriger son épouse. Il l’a enfermée dans leur chambre, l’a ligotée avec un foulard, puis a commencé à la torturer. En plus de la battre avec une corde, il a inséré un tuyau dans ses parties intimes et a écrasé des mégots de cigarettes sur son corps.

Les cris de détresse de M. Diop ont alerté un voisin nommé M. I. Fall, qui est intervenu en défonce la porte pour secourir la victime. Il a trouvé Ng. Sène tenant une corde et un couteau. Après avoir emmené la femme chez lui, puis à l’hôpital, M. I. Fall a informé la police de l’incident.

Munie d’un certificat médical, M. Diop a déposé une plainte contre son mari pour tentative d’assassinat avec actes de barbarie. Ng. Sène a été arrêté et placé sous mandat de dépôt le 15 janvier 2018.

Devant le tribunal, Ng. Sène a nié les accusations portées contre lui, prétendant que son épouse avait comploté avec M. I. Fall contre lui. Cependant, ses explications n’ont pas convaincu le procureur, qui a requis la réclusion à perpétuité. La décision finale sera prise par le juge dans un peu plus d’un mois.

Mouvement d’humeur à l’AIBD : Les agents de la TSA, soutenus par Guy Marius Sagna, durcissent le ton…

La tension persiste à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) alors que le différend entre les agents de la Transportation Security Administration (TSA) et leur direction semble loin de se résoudre après quatre jours de conflit. Le collège représentant les travailleurs de la société de sûreté aéroportuaire a rencontré le député Guy Marius Sagna ce jeudi 25 avril, dans les locaux de FRAPP.

La délégation, reçue par le parlementaire, a présenté l’intégralité de son cahier de revendications. Les employés de la Teranga Sûreté Aéroportuaire, société de sûreté établie à l’AIBD, ont arboré des brassards rouges depuis lundi dernier, exprimant leur mécontentement face à des promesses non tenues, des accords non respectés et des conditions de travail pénibles dans une précarité insoutenable. Le mercredi 24 avril, ces travailleurs se sont rassemblés devant les locaux de l’inspection du travail de Thiès pour déposer leur lettre de revendications.

Cette fois, le collège a décidé de faire appel au député Guy Marius Sagna pour plaider en leur faveur. Les agents de sûreté dénoncent en premier lieu l’insensibilité de leur employeur face à leurs interpellations répétées, avant de détailler les différents points de discorde. Le député a écouté attentivement leurs plaintes et les a assurés de prendre des mesures appropriées.

À la suite de cette audience, le collège a annoncé son intention de poursuivre le mouvement d’humeur, en attendant de voir comment la situation évoluera dans les prochains jours. La détermination des agents de la TSA soutenus par Guy Marius Sagna semble donc rester intacte, tandis qu’ils continuent à revendiquer leurs droits et à se battre pour des conditions de travail plus justes et dignes.

Accusations de gestion opaque et manquements pénaux contre le maire de Gandé, Sénégal en 2022

Le rapport d’activités 2022 de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) a jeté une lumière crue sur la gestion municipale de Gandé, une commune sénégalaise, révélant plusieurs accusations graves à l’encontre de son maire. Parmi ces allégations, la rétention des comptes administratifs annuels et une gestion peu transparente des recettes municipales ont été mises en évidence.

Le maire est également suspecté de manquer de transparence dans l’exécution d’un protocole d’accord avec un promoteur privé, soulignant ainsi des pratiques opaques dans les transactions municipales. Une enquête rigoureuse a été diligentée, impliquant des personnalités locales clés telles que l’adjoint au Sous-préfet et le chef du Centre des services fiscaux de Louga.

Les résultats de cette enquête ont mis en lumière des manquements sérieux et des infractions à caractère pénal, jetant une ombre sur la gestion des affaires municipales de Gandé. Ces révélations ont suscité une attention critique et soulevé des préoccupations quant à la gouvernance locale dans la commune.

La transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques sont des piliers fondamentaux de la bonne gouvernance, et ces accusations mettent en évidence la nécessité urgente de renforcer les mécanismes de contrôle et de surveillance dans les administrations locales. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures appropriées pour enquêter sur ces allégations et traduire en justice toute personne trouvée responsable de malversations ou de comportements répréhensibles.

Accident tragique en Gambie impliquant des militaires sénégalais : un décès et huit blessés

Un accident grave s’est produit le mardi 23 avril en Gambie, entraînant la mort d’un militaire sénégalais et blessant huit autres personnes. L’incident s’est déroulé lors d’une mission entre Keur Ayib et Kafenda, impliquant un véhicule du détachement de la Mission de la CEDEAO en Gambie (MICEGA).

Selon les informations fournies par la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), l’accident a été causé par le renversement du véhicule militaire alors qu’il tentait d’éviter une collision avec un véhicule civil. Parmi les blessés, l’un se trouve dans un état grave. Toutes les victimes ont été évacuées à Dakar afin de recevoir les soins médicaux appropriés.

Cet accident tragique a suscité une profonde tristesse au sein des forces armées sénégalaises ainsi que dans la communauté en général. Les autorités ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes et ont assuré que toute la lumière sera faite sur les circonstances exactes de l’accident.

Des enquêtes sont en cours pour déterminer les causes précises de l’accident et pour prendre les mesures nécessaires afin d’éviter de tels incidents à l’avenir. En attendant, des mesures ont été prises pour assurer le suivi médical et le soutien approprié aux blessés et à leurs familles.

Cet événement tragique rappelle l’importance de la prudence et de la vigilance sur les routes, en particulier lors de missions militaires. Les autorités continueront de veiller à ce que toutes les précautions nécessaires soient prises pour assurer la sécurité et le bien-être des forces armées lors de leurs missions à travers le pays et au-delà.

Accident à Koungheul : les images du drame

Des images poignantes ont émergé de l’accident tragique survenu à Koungheul, mettant en lumière l’ampleur du drame et la gravité des blessures subies par les victimes. Ces images témoignent de l’impact dévastateur de l’accident et soulignent l’urgence d’une action immédiate pour secourir les blessés et prévenir de nouveaux accidents.

Sur les photos, on peut voir des véhicules gravement endommagés, certains renversés sur le côté de la route, tandis que d’autres ont subi des dégâts importants suite à la collision. Des secouristes et des passants s’activent autour des véhicules, portant assistance aux victimes et les transportant vers les centres de soins les plus proches.

Les images montrent également l’arrivée des services d’urgence, des ambulances et des équipes médicales sur les lieux de l’accident, témoignant de la mobilisation rapide des autorités pour répondre à la situation d’urgence. Des scènes de désarroi et de détresse sont perceptibles parmi les survivants et les proches des victimes, illustrant l’émotion et le choc provoqués par cet événement tragique.

Ces images, bien que difficiles à regarder, sont un rappel poignant de la fragilité de la vie humaine et de la nécessité d’une vigilance accrue sur nos routes pour prévenir de tels accidents à l’avenir. Elles appellent également à la solidarité et à la compassion envers les victimes et leurs familles, ainsi qu’à un renforcement des mesures de sécurité routière pour protéger la vie et la santé de tous les usagers de la route.

Tragédie en mission : un soldat Sénégalais péri, huit autres blessés en Gambie

Dans une déclaration solennelle, l’État-Major Général des Armées du Sénégal a annoncé un événement tragique impliquant des membres du détachement sénégalais en mission pour la CEDEAO en Gambie. Un accident de la route survenu le mardi 23 avril 2024 a entraîné la mort d’un militaire et la blessure de huit autres, dont un grièvement.

L’accident a eu lieu à hauteur du village de Kalaji, sur la route reliant Keur Ayib à Kafenda. D’après la Direction de l’Information et des Relations publiques des Armées (DIRPA), le véhicule militaire a tenté d’éviter une collision avec un véhicule civil venant en sens inverse, ce qui a conduit à son renversement. Les circonstances exactes de l’incident sont encore sous investigation, mais les premières informations pointent vers une manœuvre d’évitement comme cause principale.

Les soldats affectés par l’accident ont été promptement pris en charge. « Les victimes ont été immédiatement évacuées vers les hôpitaux militaires à Dakar pour recevoir les soins appropriés », affirme la DIRPA. Les efforts pour stabiliser le soldat gravement blessé sont en cours, et les autorités militaires assurent un suivi médical rigoureux pour tous les blessés.

Cette perte tragique a ému toute la communauté militaire et la nation. Le commandement des armées, ainsi que le gouvernement sénégalais, ont exprimé leur profonde tristesse et leur soutien aux familles affectées. Des mesures sont en discussion pour renforcer la sécurité des troupes en mission à l’étranger, notamment dans des environnements aussi imprévisibles que les routes de la région.

En réponse à cet accident, l’armée sénégalaise envisage de revoir ses protocoles de sécurité pour les convois en mission. L’objectif est de minimiser les risques d’accidents similaires à l’avenir et de garantir la sécurité maximale des troupes déployées. Une enquête approfondie sur les circonstances de l’accident est également en cours pour déterminer les responsabilités et améliorer les pratiques de conduite.

Un hommage officiel sera rendu au militaire décédé, honorant son service et son sacrifice. Les autorités prévoient également des cérémonies pour soutenir moralement les troupes et renforcer la cohésion au sein des forces armées face à cette épreuve.

La perte d’un militaire en mission est toujours un moment de grande tristesse pour la nation. Cet événement rappelle les risques auxquels sont exposés les hommes et femmes en uniforme qui servent avec courage et dévouement, souvent loin de leur patrie. Leur bravoure et leur sacrifice ne seront pas oubliés, et toute la nation leur rend hommage.

Renversement bus à Koungheul : Le bilan s’alourdit à 14 morts

Dans une tragique escalade, le bilan de l’accident survenu à Koungheul, dans la région de Kaffrine, s’est alourdi, atteignant désormais 14 morts. Ce dramatique incident, survenu à la suite de l’éclatement d’un pneu droit, a vu un bus de voyageurs se renverser, piégeant de nombreuses personnes à l’intérieur.

L’accident a eu lieu tôt ce matin, lorsque le bus, transportant de nombreux passagers, a subi une défaillance mécanique critique. Les efforts de sauvetage ont été compliqués par le fait que plusieurs victimes étaient coincées dans l’épave du véhicule. Un camion bénne a été nécessaire pour extraire certains passagers en toute sécurité.
Le ministre des Transports, conscient de la gravité de la situation, s’est immédiatement rendu sur place pour coordonner les secours et soutenir les opérations d’urgence. Le gouvernement, ainsi que le sous-préfet de la région, sont activement impliqués dans les efforts de gestion de la crise.

Prise en Charge des Victimes
Au total, 62 personnes ont été affectées par cet accident, avec des blessures allant de légères à graves. Toutes les victimes ont été rapidement transportées au district sanitaire de Koungheul pour recevoir les premiers soins nécessaires. Les autorités sanitaires travaillent sans relâche pour fournir l’assistance requise et stabiliser l’état des blessés.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Cette enquête vise également à évaluer les mesures de sécurité actuellement en place pour les transports en commun dans la région, afin d’identifier les potentiels manquements et d’implémenter des améliorations cruciales pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
Cet accident souligne la nécessité pour tous les usagers de la route de maintenir une vigilance constante et de respecter les règles de sécurité routière. Le gouvernement appelle tous les conducteurs à vérifier régulièrement l’état de leurs véhicules et à ne pas négliger l’importance de l’entretien régulier.
Alors que la communauté de Koungheul est en deuil, les efforts se concentrent sur le soutien aux victimes et à leurs familles pendant cette période difficile. Le gouvernement assure que toutes les ressources nécessaires sont mobilisées pour aider ceux qui ont été touchés par cette tragédie.

Le lutteur W. Sakho arrêté pour vol avec violence : Un coup dur pour sa carrière sportive

La carrière du lutteur W. Sakho, âgé de 30 ans, est actuellement menacée après son arrestation par la police de Wakhinane Nimzatt pour un flagrant délit de vol avec violence. Les autorités rapportent que Sakho aurait semé la terreur sur la Vdn 3, commettant plusieurs agressions entre Malibu et Gadaye, et ce, avec usage d’une arme blanche.

Les faits ont été révélés suite à une dénonciation par un couple de victimes. Le couple, dont le véhicule était tombé en panne sur la Vdn 3, aurait été agressé par Sakho, qui aurait offert ses services avant de les attaquer avec un couteau et une matraque, les dépouillant de leurs téléphones portables. Alertée, la police en patrouille entre Malibu et le rond-point Apix a pu appréhender Sakho après une course-poursuite.

Les enquêteurs ont saisi sur l’agresseur trois téléphones portables, un couteau et une matraque. Cette arrestation a été un soulagement pour les usagers de la Vdn 3 et les riverains de Gadaye et de Malibu, qui se sentaient menacés par les agissements de Sakho. Les victimes ont décrit leur agresseur comme un homme costaud et élancé, fréquentant la plage pour repérer ses cibles.

Suite à une enquête minutieuse menée par les forces de l’ordre, Sakho a été déféré au parquet ce jeudi. Son acolyte est toujours recherché activement par la police.

Cette affaire vient assombrir la réputation sportive de W. Sakho, qui risque des conséquences graves sur sa carrière de lutteur. Les autorités et la communauté sportive observent avec inquiétude les développements de cette affaire, mettant en lumière les défis auxquels peuvent être confrontés les athlètes professionnels en dehors de leur domaine sportif.

Nouvel accident de la route à Yamong : Deux morts et de nombreux blessés

Un nouveau drame a frappé la commune de Yamong, située dans le département de Koungheul, avec un bilan tragique suite à un accident de la route survenu récemment. Les autorités locales rapportent que sur les 68 passagers présents à bord du véhicule impliqué, deux personnes ont perdu la vie tandis que plusieurs autres ont été blessées, certaines grièvement.

L’accident, survenu dans des circonstances encore floues, a entraîné le décès de deux individus parmi les blessés graves qui ont été rapidement transportés à l’hôpital. Les 44 autres passagers ont été recensés comme blessés légers, témoignant de la violence de l’impact mais aussi de la chance relative de certains occupants du véhicule.

Selon les premiers rapports des secours et des autorités locales, l’accident a provoqué un total de 11 blessés graves, lesquels ont été immédiatement pris en charge pour recevoir les soins nécessaires. Les circonstances exactes de l’accident restent encore à déterminer, mais il est clair que les conséquences ont été tragiques pour plusieurs familles de la région.

Les accidents de la route continuent de représenter l’une des principales causes de mortalité et de blessures graves dans de nombreuses régions du monde, et Yamong ne fait malheureusement pas exception. En dépit des efforts déployés pour sensibiliser à la sécurité routière et pour renforcer les mesures de prévention, de tels événements tragiques rappellent l’importance cruciale de la vigilance sur les routes.

Les autorités locales et les organismes de sécurité routière sont appelés à intensifier leurs efforts pour enquêter sur les circonstances de cet accident et pour prendre des mesures supplémentaires visant à réduire les risques d’accidents similaires à l’avenir. En ces moments difficiles, nos pensées vont aux familles endeuillées et à tous ceux qui ont été affectés par cette tragédie.

Nouvel accident de bus à Koungheul : 10 morts et de nombreux blessés

Un nouveau drame routier a endeuillé le Sénégal, avec un accident impliquant un bus en provenance de Dakar et se dirigeant vers Kédougou. Le bilan provisoire s’est alourdi à 10 morts, avec 41 blessés légers et 11 blessés graves parmi les 62 passagers à bord.

L’accident s’est produit à hauteur de Mbadianene Yamong, dans le département de Koungheul, suite à l’éclatement du pneu avant droit du véhicule. L’impact a été brutal, provoquant des blessures graves parmi les passagers.

Peu avant 19 heures, la brigade de gendarmerie de Koungheul est intervenue sur les lieux pour effectuer les constatations d’usage et secourir les victimes, avec l’aide des sapeurs-pompiers. Les blessés ont été rapidement pris en charge et évacués vers l’hôpital Thierno Ibrahim Ndao de Koungheul pour recevoir les soins nécessaires.

Face à l’urgence de la situation, les services sanitaires ont lancé un appel à tous les habitants de Koungheul pour qu’ils se rendent aux services compétents du district sanitaire afin de faire un don de sang. Cette mobilisation est essentielle pour garantir une prise en charge optimale des victimes et sauver des vies.

Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et la nécessité d’un entretien régulier des véhicules pour prévenir de telles tragédies.

Alerte météo : Vent fort sur les côtes sénégalaises ce weekend

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) prévient les habitants et les navigateurs des côtes sénégalaises d’un épisode de vent vigoureux à venir. Les vents de secteur nord à nord-ouest, pouvant dépasser les 40 km/h, sont attendus dès vendredi en fin d’après-midi et devraient persister jusqu’à la soirée de dimanche.

Les premières rafales de vent sont prévues dès 18 heures ce vendredi, inaugurant un épisode agité qui pourrait rendre les conditions côtières dangereuses. Les résidents sont encouragés à prendre les précautions nécessaires pour sécuriser leurs biens, tandis que les navigateurs sont invités à reporter leurs déplacements en mer si possible.

Une accalmie progressive est attendue pour la fin du weekend, avec un retour au calme prévu pour dimanche à 23 heures. Malgré cela, il est recommandé de rester vigilant face aux conditions météorologiques changeantes.

Restez informés des dernières mises à jour météorologiques et suivez les recommandations des autorités locales pour assurer votre sécurité pendant cet épisode venteux.

Tragédie routière à Yamong près de Koungheul: 09 Morts et une cinquantaine de blessés

Un grave accident de la route a eu lieu aujourd’hui, vers 19h, à Yamong, une localité située à quelques kilomètres de Koungheul. La collision, d’une intensité exceptionnelle, a causé la mort de neuf personnes et laissé une cinquantaine d’autres blessées, selon les premiers rapports.

Les détails exacts de l’accident restent flous, mais les premières informations indiquent que plusieurs véhicules sont impliqués. Les causes de cette tragédie ne sont pas encore claires, et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances précises qui ont mené à cette catastrophe.

Les services de secours, incluant les sapeurs-pompiers et les gendarmes, sont rapidement intervenus sur le site de l’accident pour porter secours aux victimes. Les blessés ont été transportés vers les hôpitaux locaux pour recevoir les soins nécessaires. Les efforts de secours se poursuivent, et le bilan pourrait s’alourdir dans les heures à venir.

L’accident a provoqué une onde de choc dans la région et parmi les autorités. Les responsables locaux et régionaux se mobilisent pour apporter leur soutien aux familles des victimes et coordonner les efforts de secours. Des mesures supplémentaires pour renforcer la sécurité routière dans cette zone pourraient être envisagées suite à cet événement tragique.

Cet accident rappelle tragiquement les dangers de la route et l’importance de la prudence au volant. Les autorités appellent tous les conducteurs à respecter strictement les règles de sécurité routière et à faire preuve de vigilance maximale pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.

La communauté de Yamong et la région de Koungheul sont en deuil après ce tragique accident. Les efforts se concentrent actuellement sur le soutien aux victimes et leurs familles ainsi que sur l’enquête pour comprendre et prévenir de futurs incidents. La solidarité et la prudence sont plus que jamais nécessaires pour faire face à cette épreuve douloureuse.

Indemnisation des victimes des manifestations et allègement du coût de la vie

Pendant le Conseil des ministres de ce mercredi 24 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a mis l’accent sur l’urgence de répondre aux préoccupations majeures des citoyens sénégalais. Au cœur de ses directives se trouvent deux priorités essentielles : l’indemnisation des victimes des événements survenus entre janvier 2021 et février 2024, et la lutte contre la flambée des prix, un défi économique majeur pour le pays.

Pour ce qui est de l’indemnisation des victimes, le Chef de l’État a exprimé un fort désir de réconciliation nationale en garantissant une justice équitable pour tous ceux qui ont souffert des troubles passés. Il a annoncé la mise en place d’une commission spéciale chargée de cette tâche délicate, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette commission sera chargée d’identifier les personnes affectées et d’évaluer les préjudices subis. De plus, des réunions régulières en Conseil des ministres seront organisées pour surveiller les progrès réalisés dans ce dossier prioritaire. Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement envers la justice sociale et la réparation des torts passés, des fondements essentiels pour la construction d’une société sénégalaise plus juste et solidaire.

En ce qui concerne la réduction du coût de la vie, le Président Faye a réaffirmé son engagement à lutter contre l’inflation croissante et les difficultés économiques qui en découlent. Un plan d’urgence opérationnel sera élaboré et présenté avant le 15 mai 2024, visant à abaisser les prix des biens de consommation courante et des services essentiels. Ce plan ambitieux implique des mesures audacieuses pour contrôler les prix sur le marché, prévenir la spéculation et favoriser la concurrence dans les secteurs clés de l’économie. Le Chef de l’État a souligné la nécessité de mobiliser les acteurs économiques, les associations de consommateurs et les partenaires sociaux pour construire un consensus durable autour de ces mesures. En outre, en mettant l’accent sur la modernisation du commerce intérieur et la promotion des produits locaux, le gouvernement s’engage à soutenir durablement le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Cette approche holistique vise à atténuer les pressions économiques sur les citoyens et à favoriser un développement équilibré et inclusif à travers le pays.

Pour terminer, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé sa détermination à relever les défis sociaux et économiques auxquels le Sénégal est confronté. En plaçant l’indemnisation des victimes et la réduction du coût de la vie au cœur de ses priorités, son gouvernement montre une volonté politique forte de bâtir un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Le Dakarois

Perturbations de l’Approvisionnement en Eau à Rufisque et Thiès les 26 et 27 Avril ( SEN’EAU )

La SEN’EAU a annoncé des perturbations temporaires dans l’approvisionnement en eau potable à Rufisque, Thiès, et les zones environnantes, en raison de travaux prévus pour la nuit du vendredi 26 et la journée du samedi 27 avril 2024. Ces désagréments sont dus à des travaux de raccordement d’une nouvelle conduite à Pout, dans la région de Thiès.

Zones Affectées

Les localités impactées incluent:

  • Rufisque : Sébikotane, Pouyenne, Soulouf, Ndoukhoura, Dougar.
  • Thiès : Pout ville, Lelo Sérère, Lelo Ouolof, Tougouny, Ndiakhate, Khodoba, Mboul, Kayel, Sagnafi, Bayouf, Palal.
  • Zones agricoles : Antennes maraîchères de Michel Sami, Alphonse Nidaye, Dominique 1, et Sismar.

Pour pallier les désagréments occasionnés par ces travaux, la SEN’EAU déploiera des camions citernes pour distribuer de l’eau dans les zones les plus touchées. Ce dispositif exceptionnel vise à minimiser l’impact des coupures sur la vie quotidienne des résidents et des entreprises locales.

La situation devrait revenir progressivement à la normale dans la soirée du samedi 27 avril. La société SEN’EAU encourage les résidents des zones concernées à prendre leurs dispositions et à utiliser l’eau de manière économique pendant la période des travaux pour éviter des pénuries.

La SEN’EAU remercie les utilisateurs pour leur compréhension et coopération durant cette période nécessaire pour améliorer le réseau d’approvisionnement en eau de la région et assure que toutes les mesures sont prises pour réduire au minimum les inconvénients. La compagnie reste disponible pour toute information complémentaire et support pendant la durée des travaux.

Mobilisation à Kaolack : Les agents municipaux dénoncent les pratiques de la mairie

Les travailleurs de la mairie de Kaolack ont manifesté dans les rues de la ville pour protester contre les ponctions salariales, les affectations arbitraires et la gestion contestée de la municipalité. Ils appellent au départ de Sérigne Mboup, maire de la commune. Seynabou Niang Cissé, 1ère adjointe du syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales, livre leurs revendications.

Révolte des Populations contre les Industries Chimiques du Sénégal : Un Conflit en Cours

Les habitants de Gadd, Ngomène et Ngakham ont exprimé leur mécontentement hier envers les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), selon un rapport de L’As.

Selon les informations recueillies, un barrage a été érigé spécifiquement au niveau du pont de Ngakham. La source du conflit remonte à 14 mois, lorsque les ICS ont proposé un projet de puits de sondage de phosphate dans la région. Bien qu’un accord ait été conclu avec les populations concernant les compensations à verser aux personnes impactées, les ICS ont récemment déclaré qu’ils ne pouvaient plus respecter cet accord en raison du coût exorbitant.

Face à cette impasse, les habitants ont bloqué la route menant à l’usine hier pour réclamer leur dû. Ils ont même installé des tentes sur place, déterminés à rester sur les lieux jusqu’à ce que leur demande soit satisfaite.

Cependant, selon Demba Fall Diouf, représentant du réseau des personnes affectées par les Mines (PAM), membre de la coalition « Publiez Ce que vous Payez » et de l’Observatoire National pour le Respect des Droits Humains dans les zones d’extraction minière, les ICS ont finalement accepté de verser les compensations d’ici le 6 mai. Suite à cette annonce, les barricades ont été levées dans l’après-midi.

Ce conflit entre les populations locales et les ICS illustre les tensions persistantes entre les communautés affectées par les activités minières et les entreprises opérant dans ces zones. Il souligne également l’importance cruciale de l’engagement des entreprises à respecter les accords conclus avec les populations locales et à répondre à leurs préoccupations légitimes.

Opération policière contre le transport interurbain irrégulier : 92 personnes interpellées

Dans le cadre de la lutte contre le transport interurbain irrégulier au Sénégal, la police a mené une vaste opération sur tout le territoire national durant 72 heures.

Cette initiative a abouti à l’interpellation de 92 personnes impliquées dans ce type d’activité illégale. Parmi elles, 56 individus ont été déférés au parquet, selon une source autorisée rapportée par Seneweb.

L’opération policière, qui s’est déroulée les 20, 21 et 22 avril 2024, a également conduit au démantèlement de 12 gares routières clandestines. De plus, 112 véhicules, souvent appelés « War Gaindé » ou « Allo Dakar », ont été immobilisés par les forces de l’ordre.

Cette action témoigne de la détermination des autorités à lutter contre les pratiques de transport interurbain illégales, qui mettent en danger la sécurité des passagers et perturbent l’ordre public.

La Sûreté urbaine met fin aux activités criminelles d’un gang opérant entre Dakar et Touba

La Sûreté urbaine a récemment démantelé un gang qui sévissait entre Dakar, Touba et Thiès, mettant ainsi fin à ses activités délictuelles. Cette opération a permis l’arrestation de deux des cinq membres de la bande, Mouhamed Diallo et Omar Ndoye, grâce à l’exploitation des vidéos de surveillance.

Ces individus ont été présentés au procureur de la République pour une série de chefs d’accusation, notamment association de malfaiteurs, vols multiples en réunion avec usage d’armes et de liquide toxique, ainsi que complicité de ces faits. Selon les sources, le montant total des sommes emportées par le gang s’élève à plus de 71 millions de francs CFA.

La bande, qui avait minutieusement planifié ses méfaits depuis Dakar, opérait en ciblant les usagers de banques, sous la direction d’un complice basé à Touba chargé de repérer les potentielles victimes. Ils utilisaient des motos pour intercepter leurs cibles et faisaient usage d’armes et d’un liquide toxique pour les neutraliser.

Les attaques étaient menées avec une grande audace, comme en témoigne l’agression d’un commerçant devant une agence de la Bank of Africa à Touba, où une somme de 13,7 millions de francs CFA a été dérobée. Un autre commerçant a subi le même sort devant une agence Ecobank, perdant cette fois-ci la somme de 58 millions de francs CFA.

Bien que certains membres du gang aient été arrêtés, le complice chargé de repérer les cibles à Touba a réussi à prendre la fuite et à se soustraire aux autorités. Il est actuellement recherché à l’extérieur du pays.

Cette affaire souligne une fois de plus les efforts des forces de sécurité pour lutter contre la criminalité et protéger les citoyens contre de telles attaques violentes et préjudiciables.

Une avancée majeure pour la prise en charge du cancer au Sénégal

Le Sénégal franchit une étape importante dans la lutte contre le cancer avec l’acquisition prévue de sa première machine hybride (TEMP-TDM ou SPECT-CT). Cette technologie de pointe, qui combine la tomographie par émission de positrons (TEMP) ou la tomographie d’émission monophotonique (SPECT) avec la tomodensitométrie (TDM), permettra une prise en charge améliorée des patients atteints de cancer.

L’appareil sera d’abord installé à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, puis à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff (ex-CTO). Selon le professeur Boucar Ndong, chef du service de médecine nucléaire de Dalal Jamm, cette imagerie hybride ouvrira de nouvelles perspectives en matière de diagnostic précoce du cancer, notamment pour les cancers du sein, du poumon, du colon et du rectum. De plus, elle permettra une surveillance active des lésions douteuses détectées par imagerie radiologique, ainsi qu’une optimisation des traitements.

Outre le cancer, la machine pourra également diagnostiquer d’autres pathologies telles que les démences (maladies d’Alzheimer), l’épilepsie et la maladie de Parkinson. Cette avancée technologique est également saluée pour son potentiel à réduire les évacuations sanitaires coûteuses pour les États.

L’installation de cette machine hybride au Sénégal représente donc une avancée significative dans le domaine de la santé, offrant aux patients un accès plus rapide et plus précis aux diagnostics et aux traitements, tout en contribuant à réduire la charge financière associée aux soins médicaux.

Accès aux marchés publics : les nouvelles conditions fixées aux patrons sénégalais

Lors d’une récente rencontre entre le patronat sénégalais et le Président Diomaye Faye, des conditions claires ont été établies pour accorder la priorité aux entreprises nationales sur les marchés publics et garantir leur soutien par l’État, rapporte Source A.

Tout d’abord, les entreprises sénégalaises souhaitant soumissionner aux marchés publics devront se conformer aux lois et règlements en vigueur dans le pays et être en règle avec l’administration fiscale. De plus, elles devront s’engager à respecter les délais de livraison des commandes publiques tout en garantissant la qualité des produits ou services fournis.

Mais ce n’est pas tout. Le Président de la République a également souligné l’importance de la signature d’accords d’entreprise entre employeurs et employés, visant à assurer le meilleur traitement possible pour ces derniers. Cette mesure vise à promouvoir des relations de travail équitables et à améliorer les conditions de vie des travailleurs.

En outre, le chef de l’État a appelé les entrepreneurs à faire preuve de solidarité entre eux et envers le peuple sénégalais, qui est confronté à des défis économiques, notamment une inflation croissante. Cette solidarité est vue comme essentielle pour relever les défis actuels et garantir une prospérité partagée dans le pays.

Ces nouvelles conditions reflètent la volonté du gouvernement de soutenir et de renforcer le secteur privé national, tout en promouvant des pratiques commerciales et des relations de travail justes et équitables.

Soupçons de connexions LGBT : Jamra reproche à Diomaye Faye d’avoir reçu Charles Michel

La récente rencontre entre le Président Diomaye Faye et le président du Conseil européen, Charles Michel, lors de sa visite à Dakar, suscite des critiques de la part de l’ONG Jamra. Selon Source A, Mame Makhtar Guèye, président de l’organisation islamique, prévoit d’organiser une conférence de presse pour exprimer son mécontentement.

L’ONG Jamra exprime ses inquiétudes quant aux liens présumés entre Charles Michel et les mouvements LGBT. Elle affirme que le président du Conseil européen aurait un agenda caché visant à promouvoir des actes qualifiés d’« contre-nature ». Cette conviction découle notamment de la participation de Charles Michel en tant que président du jury à un concours de beauté créé par les LGBT, ainsi que de sa désignation en tant qu’homme de l’année par ces mêmes groupes pour ses prétendus services rendus à leur cause.

Pour Jamra, ces éléments constituent des preuves suffisantes du soutien de Charles Michel aux revendications LGBT. En conséquence, l’ONG estime que le Président Diomaye Faye aurait dû éviter de le recevoir, affirmant que cette rencontre pourrait potentiellement légitimer les actions de ces mouvements au Sénégal.

Ces accusations soulignent les tensions persistantes autour des questions relatives aux droits LGBT dans le pays, ainsi que les préoccupations de certains groupes quant à une possible influence étrangère dans ce domaine.

Saer Diop lance un programme novateur pour réduire les coûts énergétiques de l’administration sénégalaise à Diourbel

Le Directeur général de l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie, Saer Diop, a inauguré hier à Diourbel un programme révolutionnaire dénommé « Roof top Solar », visant à réduire considérablement la facture d’électricité de l’administration sénégalaise. Cette initiative a été marquée par la remise de matériel de climatisation à l’hôpital régional Heinrich Lukbe, avec l’objectif ambitieux de réaliser des économies de l’ordre de 30 milliards de francs CFA sur les coûts énergétiques.

Dans le cadre de ce projet pilote, dix climatiseurs ont été installés à l’hôpital Heinrich Lukbe, tandis que quatre autres ont été mis en place au centre de santé local. « Ce projet pilote sera étendu à toutes les structures sanitaires », a affirmé Saer Diop, soulignant ainsi l’ambition de ce programme à avoir un impact significatif dans le secteur de la santé, un domaine vital pour la communauté mais également très gourmand en énergie.

Concrètement, ce programme vise à équiper les structures de santé avec des équipements moins énergivores, intégrant une composante solaire pour assurer une certaine autonomie énergétique des bâtiments publics. Bocar Sow, directeur de l’hôpital Heinrich Lukbe, a exprimé son soulagement face à cette initiative, rappelant les défis énergétiques auxquels son établissement était confronté.

Cette initiative de Saer Diop s’inscrit dans une démarche plus large de promotion de l’utilisation des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans le secteur public. Elle témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à trouver des solutions innovantes pour réduire les coûts énergétiques et à investir dans des infrastructures durables pour le bien-être de la population.

Amnesty International dénonce les violences et les atteintes aux droits de l’homme en Afrique en 2024

Dans son rapport annuel de 2024, Amnesty International a mis en lumière les nombreuses violations des droits de l’homme persistantes qui ont eu lieu en Afrique au cours de l’année écoulée. Les violences sexuelles et basées sur le genre en contexte de conflit ont été particulièrement préoccupantes, avec des cas de viols et d’enlèvements signalés dans plusieurs régions. Amnesty International souligne également le manque d’assistance médicale et psychosociale adéquate pour les victimes de ces violences, mettant en évidence une lacune importante dans la protection des droits des femmes et des filles en situation de conflit.

Outre les violences sexuelles, le rapport souligne également la répression de la dissidence et la restriction de la liberté de réunion pacifique dans de nombreux pays africains. Des manifestations ont été violemment dispersées par les forces de sécurité dans plusieurs pays, entraînant des décès et des blessures parmi les manifestants. Parmi les pays concernés figurent l’Angola, l’Éthiopie, le Kenya, le Mali, le Mozambique, le Sénégal et la Somalie, où les autorités ont réagi de manière excessive aux manifestations pacifiques.

La liberté d’expression est également de plus en plus menacée sur le continent, avec des cas d’arrestations et de détentions arbitraires de journalistes, de défenseurs des droits humains et de militants politiques. Des meurtres ont même été perpétrés en réponse aux critiques envers les politiques gouvernementales. Le rapport cite notamment l’assassinat de Thulani Maseko, défenseur des droits humains en Eswatini, ainsi que les morts suspectes de plusieurs journalistes en Afrique, dont John Williams Ntwali au Rwanda et Martinez Zogo au Cameroun, qui enquêtait sur la corruption.

Amnesty International appelle les gouvernements africains à respecter les droits de l’homme et à mettre fin à toutes les formes de violence et de répression à l’égard de leur population. L’organisation exhorte également la communauté internationale à faire pression sur les gouvernements pour qu’ils rendent des comptes pour les violations des droits de l’homme et à soutenir les efforts visant à promouvoir la justice et la démocratie en Afrique.

Politique économique et sociale : le gouvernement va disposer d’un document de référence au troisième trimestre 2024

Dans une annonce récente lors du Conseil des ministres, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a confirmé que le gouvernement est en voie de finaliser son document de politique économique et sociale, prévu pour le troisième trimestre de 2024. Cette démarche souligne l’engagement du gouvernement à renforcer l’expertise locale dans l’élaboration des politiques.

Le Premier ministre a insisté sur le fait que ce document crucial sera « exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise ». Cela marque une étape importante vers l’autonomisation des compétences locales et la promotion de solutions internes pour le développement économique et social du pays.

Pour mener à bien cette tâche, un comité technique restreint a été mis en place, incluant les ministères clés tels que le Plan, les Finances, l’Industrie, la Souveraineté alimentaire, l’Emploi, la Transformation du secteur public, ainsi que le Bureau Organisation et Méthodes. Cette collaboration interministérielle est essentielle pour assurer une approche cohérente et intégrée de la planification économique et sociale.

Le document vise à encadrer la stratégie économique et sociale du Sénégal pour les années à venir, en intégrant divers aspects de développement national. Il sera présenté au chef de l’État avant la fin du troisième trimestre, affirmant ainsi l’urgence et l’importance accordées à cette initiative.

En parallèle, Ousmane Sonko a également évoqué l’existence d’un projet de référentiel du dialogue social, qui a été enrichi par des discussions avec les organisations syndicales et patronales. Ce projet souligne la volonté du gouvernement de renforcer le dialogue avec les partenaires sociaux pour améliorer les conditions de travail et promouvoir une répartition équitable des bénéfices économiques.

De plus, le gouvernement envisage une gamme de mesures pour réduire temporairement les prix des denrées de première nécessité. Ces actions sont cruciales pour alléger le coût de la vie pour les Sénégalais, en particulier dans un contexte économique mondial incertain.

La démarche proactive du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye via le Premier ministre Ousmane Sonko démontre une approche réfléchie et organisée face aux défis économiques et sociaux. La finalisation et l’implémentation du document de politique économique et sociale sont attendues avec impatience, car elles détermineront le cap du développement du Sénégal dans les années à venir. Ces efforts sont un signal fort de l’engagement du gouvernement envers une gouvernance transparente et participative, centrée sur l’expertise et les besoins locaux.

Violences Politiques : Création d’une Commission d’Indemnisation pour les victimes

Dans un geste marquant son engagement envers la réconciliation nationale, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a demandé la création d’une commission destinée à indemniser les victimes des violences politiques qui ont secoué le pays de janvier 2021 à février 2024. Cette décision a été annoncée lors du Conseil des ministres tenu à Dakar ce mercredi.

Les années mentionnées ont été témoins de tensions politiques significatives, entraînant des pertes en vies humaines et de nombreux blessés. Les troubles ont culminé avec des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants, souvent exacerbés par des arrestations massives de militants, principalement ceux affiliés au parti Pastef, désormais au pouvoir.

La commission d’indemnisation, une initiative directe du Président Faye, a pour mandat de soutenir les familles endeuillées et les personnes blessées lors de ces événements. Son rôle consistera à identifier les victimes, évaluer les préjudices subis et assurer une prise en charge effective des blessés toujours en cours de traitement.

Le président Faye a souligné l’importance de cette démarche dans le cadre plus large de la réconciliation nationale. « La réconciliation passe par la justice dans le traitement adéquat des cas des victimes », a-t-il précisé, affirmant sa volonté de voir la nation sénégalaise se reconstruire sur des bases de respect mutuel et de justice.

Cette annonce a été généralement bien accueillie par la communauté, voyant en cette commission une opportunité de cicatriser les plaies laissées par les années de troubles. Toutefois, certains observateurs restent prudents, attendant de voir la mise en œuvre effective de ces mesures et leur impact réel sur les victimes et leurs familles.

La création de la commission d’indemnisation par le Président Bassirou Diomaye Faye représente une étape cruciale dans les efforts de guérison d’une nation marquée par des périodes de forte instabilité politique. Cela reflète une tentative de répondre aux besoins des citoyens affectés par les violences, tout en posant les jalons pour un avenir où la justice et la paix prévalent. Les résultats de cette commission seront déterminants pour la stabilité future du Sénégal.

Affaire Cheikh Yérim Seck – Seydina Oumar Touré : Le jugement fixé le 8 mai

Dans l’affaire du procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, de nouveaux développements ont eu lieu ce mercredi au Tribunal de grande instance de Dakar. La date du jugement a été fixée au 8 mai prochain.

Lors de l’audience, le plaignant a réagi sur les réseaux sociaux, exprimant sa satisfaction que l’affaire ait été évoquée et annonçant que la décision du Tribunal sera rendue le 8 mai 2024.

Cette affaire fait suite à des accusations portées par Cheikh Yérim Seck contre Seydina Oumar Touré dans le cadre de l’affaire Sweet Beauty, qui ont été publiées dans un livre. En réponse, la partie civile a engagé des poursuites pour diffamation contre le journaliste ainsi que contre les éditions Harmattan.

L’issue de ce procès suscite l’attention, car elle pourrait avoir des implications significatives sur la liberté de la presse et la responsabilité des journalistes dans la diffusion d’informations sensibles. Le jugement du 8 mai déterminera si les accusations portées par Cheikh Yérim Seck contre Seydina Oumar Touré étaient diffamatoires et s’il y a lieu à réparation pour le préjudice subi.

Rosso : Des Journées d’échanges pour une meilleure gestion des conflits entre agriculteurs et éleveurs

La troisième édition des Journées d’échanges entre agriculteurs et éleveurs a débuté mercredi à Rosso Sénégal, à la frontière avec la Mauritanie, dans le but de trouver des solutions aux conflits récurrents entre ces deux groupes. Cette initiative vise à mettre en place une commission de médiation pour faciliter la gestion des différends et à élaborer des mesures concrètes pour prévenir les conflits futurs, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Sous la présidence de la sous-préfète de Ndiaye, Oumou Diamanka, et en présence du commandant de la brigade de gendarmerie de Rosso, Grégoire Ndecky, ces journées s’inscrivent dans la continuité des précédentes tenues à Ross Béthio et à Gnith.

L’accent est mis sur la nécessité de mettre en place une commission de médiation, de créer une fourrière pour le bétail, et d’établir un arrêté limitant la circulation du bétail dans les zones où les cultures n’ont pas encore été récoltées.

La sous-préfète, Oumou Diamanka, a souligné que l’objectif principal est de prévenir les conflits qui surviennent lorsque le bétail détruit les cultures des agriculteurs. Elle a également annoncé la volonté d’émettre un arrêté administratif restreignant la circulation du bétail dans les zones encore en culture, suivant l’exemple de Ross Béthio où plusieurs campagnes de contre-saison sont menacées.

Mairame Karim Sow, présidente de la commission élevage de Rosso et membre de la maison des éleveurs du département de Dagana, a souligné l’importance de l’identification des éleveurs et de la présentation des carnets de vaccination comme moyen de prévenir les tensions.

La sous-préfète a appelé les éleveurs à se déplacer vers des zones de repli en attendant la fin des récoltes, afin de permettre aux équipes techniques de travailler en toute sécurité. Elle a également encouragé la résolution des conflits à l’échelle communautaire pour éviter les violences et les affrontements armés.

Ces journées d’échanges illustrent la volonté des autorités locales et des acteurs concernés de promouvoir une coexistence pacifique entre agriculteurs et éleveurs dans la région de Rosso.

Foundiougne : Sensibilisation sur l’entrepreneuriat vert dans le Delta du Saloum

Dans le cadre du « projet emplois verts pour les femmes et les jeunes dans le Delta du Saloum », les jeunes et les femmes du département de Foundiougne ont été récemment sensibilisés sur l’importance de l’entrepreneuriat vert pour faire face aux défis du changement climatique.

Ce projet, dirigé par l’Organisation internationale du travail (OIT), vise à promouvoir des activités économiques durables dans la région, en mettant l’accent sur l’apiculture et l’élevage de mollusques dans la mangrove du Delta du Saloum. Lors d’un forum récent, les bénéficiaires ont été informés sur les différentes initiatives menées dans le cadre du projet afin d’améliorer les chaînes de valeurs apicole et l’élevage de mollusques.

Selon le chef du projet, Eli Maxime Sogbossi, l’objectif est de stimuler la création d’emplois économiques et écologiques tout en renforçant la résilience des écosystèmes de la mangrove. Le projet, d’une durée de trois ans, vise à bénéficier à environ 2 000 personnes, avec un coût total de 4 millions d’euros, soit 2,623 milliards de francs CFA.

Une des priorités du projet est d’assurer l’accès des bénéficiaires à des prestations de protection sociale pour réduire les risques liés à leurs activités. Le sous-préfet de Toubacouta, Amath Saiko Ly, a souligné l’impact positif du projet sur la qualité de vie des bénéficiaires, en offrant des opportunités économiques stables et pérennes. Il a également noté que le projet contribuera à renforcer la résilience climatique au sein de l’écosystème du delta du Saloum, menacé par les changements environnementaux.

En sensibilisant les jeunes et les femmes sur l’entrepreneuriat vert, ce projet vise à encourager des pratiques économiques durables qui protègent à la fois l’environnement et les moyens de subsistance des communautés locales.

Affaire de Trafic de Drogue à Thiès : Le Jugement Reporté au 27 Mai

La chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès a mis en délibéré l’affaire du jeune berger de 30 ans, Aliou Sow, poursuivi pour association de malfaiteurs et trafic intérieur de chanvre indien, pour être vidée le 27 mai 2024.

Les faits remontent au 23 juin 2020, lorsque les éléments du commissariat de premier Arrondissement de Thiès ont interpellé Aliou Sow à bord de sa moto Jakarta, en possession de 10 kilogrammes de chanvre indien. Interrogé sur l’origine de la drogue, il a déclaré l’avoir acquise auprès d’un fournisseur basé à Ziguinchor, destinée à la vente.

Cependant, lors de sa comparution devant la chambre criminelle, Aliou Sow a nié les faits, affirmant avoir trouvé seulement 4 kilogrammes de drogue cachés sous un baobab et avoir prévu de les vendre pour s’en débarrasser. Il a soutenu avoir été suivi et arrêté par des inconnus lorsqu’il se rendait au lieu du rendez-vous pour vendre la drogue.

Le procureur de la République a rappelé les déclarations antérieures d’Aliou Sow reconnaissant l’acquisition de la drogue à Ziguinchor. Il a requis une peine de 10 ans de réclusion criminelle, considérant la culpabilité du prévenu.

L’affaire a été mise en délibéré pour le 27 mai 2024, laissant la chambre criminelle le temps d’examiner tous les éléments de l’affaire avant de rendre son jugement.

Diass, Thiès : Les Habitants Réclament des Solutions Face à la Perte de Terres

La commune de Diass, située dans la région de Thiès, est confrontée à une situation alarmante : la perte progressive de terres exploitable. Envahie par des usines, des sociétés et d’autres entreprises privées, la population locale se mobilise au sein d’un mouvement appelé « Solution » pour attirer l’attention sur ce problème croissant.

Selon les membres du mouvement, les habitants de Diass se retrouvent désormais privés d’accès à la terre dans leur propre commune. Ils pointent du doigt l’emprise grandissante de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass et du pôle de Daga Kholba, ainsi que du port de Ndayane, qui accaparent de vastes étendues de terres.

Abdoulaye Faye, coordinateur du mouvement « Solution », exprime le désarroi de la population : « La population de Diass souffre de beaucoup de choses, particulièrement sur le plan foncier. L’aéroport occupe beaucoup d’hectares, de même que le pôle de Daga Kholba et le port de Ndayane. Nous avons besoin des extensions pour notre jeunesse de demain. Nous sommes entourés d’infrastructures qui nous étouffent. »

Face à cette situation préoccupante, le mouvement « Solution » en appelle au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour trouver des solutions urgentes. « Nous tendons la main au nouveau Chef de l’État pour un meilleur cadre de vie. Il doit revoir les activités et infrastructures qu’il a trouvées ici à Diass. Nous voulons retrouver nos terres », affirme Abdoulaye Faye.

La mobilisation des habitants de Diass reflète une préoccupation croissante face à la dégradation de l’environnement foncier et à la nécessité de trouver des solutions durables pour assurer le bien-être et le développement de la communauté locale.

Communiqué de la Direction Générale des Douanes : Nouvelles directives concernant la Déclaration Préalable d’Importation (DPI)

La Direction Générale des Douanes du Sénégal, sous l’égide de son Directeur Général, Mbaye Ndiaye, a émis un communiqué pour informer les acteurs économiques de l’importance de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI) dans le processus d’importation de marchandises dans le pays.

Selon ce communiqué, les importations de marchandises au Sénégal demeurent soumises à la formalité de la DPI dématérialisée, établie sur la base de la facture (pro-forma ou commerciale) ou du bon de commande. Ce processus est confié à la Direction du Renseignement, de l’Analyse du risque et de la Valeur (DRAV) via le système GAINDE, après une demande préalable effectuée via le système électronique ORBUS du GIE GAINDE 2000.

Une nouvelle directive entre en vigueur dès le 1er mai 2024, exigeant la production obligatoire d’une DPI pour toute importation de marchandises d’une valeur FOB supérieure ou égale à cinq cent mille (500 000) francs CFA, ainsi que pour tout conteneur personnalisé, quelle que soit sa valeur FOB.

Les opérations exclues de cette procédure comprennent les objets et effets personnels, les privilèges diplomatiques, les opérations sociales telles que les dons et les aides à l’État ou à la Croix-Rouge, ainsi que les véhicules d’occasion.

Le non-respect de cette obligation de production de la DPI est passible de sanctions conformément aux dispositions du Code des Douanes.

Cette nouvelle directive vise à renforcer les contrôles et la transparence dans le processus d’importation de marchandises au Sénégal, dans le but de sécuriser les échanges commerciaux et de lutter contre les pratiques frauduleuses.

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce effectue une prise de contact au sein de son département

Le mardi 23 avril, Serigne Guéye Diop, fraîchement nommé Ministre de l’Industrie et du Commerce, a entrepris une visite de prise de contact au sein des différentes structures de son département. Cette visite, marquée par des échanges fructueux avec le personnel, a illustré les premiers pas d’une nouvelle ère pour le secteur industriel et commercial du Sénégal.

Accompagné de ses collaborateurs, dont M. Makhtar Lakh, Secrétaire général, le ministre a entamé sa visite en rencontrant les Conseillers techniques, Chefs de Cellule, Chefs de Services et agents administratifs. L’objectif était de transmettre les nouvelles orientations fixées par les plus hautes autorités de l’État, notamment la fusion entre les départements de l’Industrie et du Commerce ainsi que le mode de gouvernance édicté par le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Au cours de ces échanges, Serigne Gueye Diop a souligné l’importance de placer le consommateur au cœur des préoccupations, en mettant l’accent sur la transparence dans le travail et la lutte contre la vie chère. Il a également évoqué la nécessité de rééquilibrer les comptes afin de soulager les ménages sénégalais.

La visite s’est poursuivie avec des rencontres au sein des différentes directions et services du ministère, permettant ainsi au ministre de mieux appréhender les missions et tâches des entités relevant du Secrétariat général.

Lors de son discours devant les agents, Serigne Guéye Diop a insisté sur la fusion de certaines directions et services pour une meilleure efficacité, tout en soulignant la volonté de son département de travailler en étroite collaboration avec les acteurs du secteur privé.

En outre, le ministre a annoncé la tenue prochaine de rencontres sectorielles ainsi que l’organisation d’un grand Salon industriel au Sénégal d’ici la fin de l’année. Ces initiatives visent à symboliser la fusion entre l’Industrie et le Commerce et à ouvrir de nouvelles perspectives de développement dans ces domaines.

En somme, la visite de Serigne Guéye Diop au sein de son ministère a été l’occasion de poser les bases d’une collaboration fructueuse entre les différentes parties prenantes, dans le but de promouvoir la croissance économique et le bien-être des citoyens sénégalais.

Crise des Méventes : Les Maraîchers de Cayar Appellent à l’Aide

Les producteurs maraîchers de Cayar, dans la région des Niayes au Sénégal, font face à une crise aiguë de surproduction, mettant en péril leurs moyens de subsistance. La surabondance de récoltes d’oignons et de pommes de terre entraîne des méventes et le risque imminent de pourrissement des produits faute d’infrastructures de stockage adéquates. Dans ce contexte préoccupant, les maraîchers lancent un appel pressant au ministre de l’Agriculture, Dr Mabouba Diagne, pour qu’il intervienne rapidement afin de sauver la situation.

Mbaye Ndoye, secrétaire général de l’association des producteurs maraîchers de Cayar, a alerté sur cette crise lors d’une intervention radiophonique sur la Rfm ce mercredi. Il a souligné que le marché est saturé d’oignons et de pommes de terre, ce qui entraîne des difficultés majeures d’écoulement des produits. L’absence de chambres froides et de magasins de stockage dans la région aggrave la situation, laissant craindre des pertes considérables pour les producteurs.

Face à cette urgence, les maraîchers appellent le gouvernement à agir rapidement en dotant la zone des Niayes de chambres froides et d’installations de stockage modernes. Ils estiment que ces infrastructures sont essentielles pour préserver les récoltes et garantir la viabilité économique du secteur agricole dans la région.

Malgré cette crise, les maraîchers se veulent rassurants envers les consommateurs, affirmant qu’il n’y aura pas de pénurie d’oignons et de pommes de terre avant la fête de la Tabaski. Ils assurent que la zone des Niayes dispose de suffisamment de récoltes pour répondre à la demande locale.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs sénégalais, notamment en termes d’infrastructures et de gestion de la production agricole. Elle souligne également l’importance cruciale d’une action gouvernementale rapide et coordonnée pour soutenir les producteurs et préserver la sécurité alimentaire du pays.

Foundiougne : Sensibilisation sur l’entrepreneuriat vert dans le Delta du Saloum

Dans le cadre du « projet emplois verts pour les femmes et les jeunes dans le Delta du Saloum », les jeunes et les femmes du département de Foundiougne ont été récemment sensibilisés sur l’importance de l’entrepreneuriat vert pour faire face aux défis du changement climatique.

Ce projet, dirigé par l’Organisation internationale du travail (OIT), vise à promouvoir des activités économiques durables dans la région, en mettant l’accent sur l’apiculture et l’élevage de mollusques dans la mangrove du Delta du Saloum. Lors d’un forum récent, les bénéficiaires ont été informés sur les différentes initiatives menées dans le cadre du projet afin d’améliorer les chaînes de valeurs apicole et l’élevage de mollusques.

Selon le chef du projet, Eli Maxime Sogbossi, l’objectif est de stimuler la création d’emplois économiques et écologiques tout en renforçant la résilience des écosystèmes de la mangrove. Le projet, d’une durée de trois ans, vise à bénéficier à environ 2 000 personnes, avec un coût total de 4 millions d’euros, soit 2,623 milliards de francs CFA.

Une des priorités du projet est d’assurer l’accès des bénéficiaires à des prestations de protection sociale pour réduire les risques liés à leurs activités. Le sous-préfet de Toubacouta, Amath Saiko Ly, a souligné l’impact positif du projet sur la qualité de vie des bénéficiaires, en offrant des opportunités économiques stables et pérennes. Il a également noté que le projet contribuera à renforcer la résilience climatique au sein de l’écosystème du delta du Saloum, menacé par les changements environnementaux.

En sensibilisant les jeunes et les femmes sur l’entrepreneuriat vert, ce projet vise à encourager des pratiques économiques durables qui protègent à la fois l’environnement et les moyens de subsistance des communautés locales.

Le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale visite trois hôpitaux à Dakar

Ce matin, le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Dr Ibrahima Sy, a effectué une visite dans trois hôpitaux de la région de Dakar. L’objectif principal de cette visite était de réaliser une évaluation approfondie des structures hospitalières et d’échanger avec le personnel médical sur les défis rencontrés dans leur quotidien.

Les hôpitaux visités comprenaient l’hôpital d’enfants Albert Royer, l’hôpital de Fann et l’hôpital Abass NDAO. Accompagné de hauts responsables de son département et de représentants des autorités sanitaires locales, le Ministre Sy a parcouru les différentes unités et services offerts par ces établissements.

Au cours de sa visite, le Ministre a pu observer de près les conditions de travail du personnel médical, ainsi que les équipements et les infrastructures disponibles dans les hôpitaux. Des échanges fructueux ont eu lieu entre le Ministre et le personnel médical, permettant de mettre en lumière les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien, telles que les pénuries de matériel médical, le manque de personnel et les problèmes logistiques.

Le Dr Ibrahima Sy a exprimé son engagement ferme à améliorer les conditions de travail dans ces établissements et à renforcer le système de santé dans son ensemble. Il a souligné l’importance de garantir des soins de qualité à tous les patients et a promis de prendre des mesures concrètes pour résoudre les problèmes identifiés lors de cette visite.

Cette initiative démontre la volonté du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale de rester proche de la réalité du terrain et de prendre des mesures appropriées pour répondre aux besoins de la population en matière de santé. La visite du Ministre dans ces hôpitaux témoigne de son engagement à assurer un accès équitable aux services de santé et à améliorer la qualité des soins dispensés dans tout le pays.

Des « détenus politiques » toujours en prison : Daouda Guèye de FRAPP interpelle les nouvelles autorités

Malgré la promulgation de la loi d’amnistie par le président sortant Macky Sall, plusieurs détenus politiques demeurent incarcérés dans les prisons sénégalaises. Selon Daouda Guèye, chargé de communication du mouvement FRAPP, 16 individus se trouvent toujours derrière les barreaux, répartis entre les établissements pénitentiaires de Dakar, Thiès et Ziguinchor.

Parmi les détenus mentionnés par Guèye figurent des noms tels que Mamadi Aidara, Alioune Dieng et Mouhamadou Abdoulaye Marcel Gningue. Certains dossiers sont bloqués au niveau des cabinets judiciaires, tandis que d’autres font face à des problèmes de procédure.

Dans une déclaration relayée par RFM, Daouda Guèye a appelé les nouvelles autorités à intervenir rapidement pour remédier à cette situation. Il a souligné l’importance de garantir la libération de tous les détenus politiques, mettant en avant les obstacles juridiques qui entravent ce processus.

Cette situation suscite des préoccupations quant au respect des droits de l’homme et à l’état de la justice au Sénégal. Le mouvement FRAPP continue de suivre de près ces cas et exhorte les autorités à agir en conformité avec les principes de justice et de respect des droits fondamentaux.

Cheikhou Oumar Sy met en garde contre la stratégie gouvernementale de baisse des prix des denrées de première nécessité

Lors de la réception du secteur privé national par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, ce dernier a réaffirmé son intention de faire baisser les prix des denrées de première nécessité. Toutefois, cette approche suscite des critiques, notamment de la part de l’ancien député Cheikhou Oumar Sy, qui estime qu’il s’agit d’une fausse route.

Dans une tribune publiée sur Facebook, Cheikhou Oumar Sy argumente en faveur d’une autre stratégie. Selon lui, plutôt que de se concentrer sur la baisse des prix sur le marché international, il est crucial de travailler à augmenter le pouvoir d’achat des Sénégalais. Il souligne le besoin urgent d’investir dans des infrastructures de conservation pour limiter les pertes agricoles, qui atteignent actuellement 40% de la production.

Une autre préoccupation soulevée par Cheikhou Oumar Sy concerne la situation des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), actuellement aux mains d’investisseurs étrangers. Il pointe du doigt l’importation coûteuse d’engrais, mettant en lumière la nécessité de développer une industrie nationale dans ce domaine pour réduire les coûts pour les agriculteurs locaux.

Pour résoudre ces défis, l’ancien député propose un programme décennal axé sur la formation professionnelle, la semi-industrialisation et l’industrialisation de l’agriculture, ainsi que l’accès au crédit pour les petites et moyennes entreprises. Il insiste sur l’importance de structurer une vision à long terme, notamment en capitalisant sur les ressources nationales pour renforcer le secteur privé.

Enfin, Cheikhou Oumar Sy soulève la question cruciale de l’accès au foncier, mettant en garde contre la spéculation foncière qui influe sur le coût de la vie. Il souligne également l’indicateur de puissance économique que représente la possession d’un jet privé par certains capitaines d’industrie, soulignant ainsi l’importance de créer un environnement économique favorable à tous les acteurs, indépendamment de leur statut financier.

Dans l’ensemble, Cheikhou Oumar Sy appelle à une approche holistique et à long terme pour résoudre les défis économiques du Sénégal, mettant l’accent sur la nécessité d’investir dans l’industrie nationale et de garantir un accès équitable aux ressources pour tous les citoyens.

Simplon Africa, avec le soutien de l’Union Européenne, lance le Projet Capac’IT 4 Africa pour renforcer les capacités des acteurs de la formation professionnelle en Afrique

Le développement du secteur numérique en Afrique représente un enjeu majeur pour l’emploi et l’insertion professionnelle des jeunes. Dans cette optique, Simplon Africa, bénéficiant du soutien de l’Union européenne, lance le Projet Capac’IT 4 Africa, visant à renforcer les compétences numériques des acteurs de la formation professionnelle sur le continent africain.

La cérémonie de lancement officiel s’est tenue le lundi 22 avril 2024 au siège de Simplon Sénégal, à Dakar. Ce projet ambitieux, d’une durée de 2 ans, bénéficie du cofinancement du Programme Erasmus+ de l’Union européenne (ERASMUS-EDU-2023-CB-VET).

Capac’IT 4 Africa vise à améliorer la qualité de l’offre de formation professionnelle en Afrique subsaharienne en renforçant les capacités des organismes de formation. Il aspire également à accroître l’employabilité des jeunes dans le secteur numérique, favorisant ainsi un développement durable et inclusif du continent.

Dirigé par le Dr Bouna KANE, Directeur général de Simplon Africa, le projet ambitionne de proposer des formations de haute qualité dans le domaine du numérique, contribuant ainsi à l’amélioration de l’employabilité des jeunes africains. Dans le cadre de sa mise en œuvre, Capac’IT 4 Africa implique 11 partenaires du réseau Simplon Africa, issus de 10 pays différents.

Une semaine de rencontres et d’échanges a été organisée au Sénégal du 22 au 26 avril, réunissant les équipes pédagogiques et opérationnelles des partenaires du consortium. Cette initiative vise à renforcer les synergies et partager les bonnes pratiques pour garantir le succès du projet.

Depuis plus de 10 ans, Simplon Africa s’engage dans la formation aux compétences numériques en Afrique. Fort de son expérience, l’organisation a déjà formé plus de 25 000 personnes sur le continent, favorisant ainsi leur insertion professionnelle durable.

Le Projet Capac’IT 4 Africa représente une opportunité cruciale pour promouvoir l’excellence dans la formation professionnelle en Afrique, contribuant ainsi à l’essor du secteur numérique et à l’autonomisation des jeunes. Pour en savoir plus sur les activités du projet et sur le consortium impliqué, vous pouvez consulter le site web dédié au projet.

Linguère : Des jeunes du programme « Xeyou Ndaw yi » marchent 75 km pour réclamer des arriérés de salaire

Des jeunes de la commune de Labgar, enrôlés dans le programme « Xeyou Ndaw yi » et affectés au projet de la Grande Muraille Verte, ont manifesté leur mécontentement face aux retards de paiement de leurs salaires.

« Nous avons marché de Labgar à Linguère sur une distance de 75 km pour réclamer nos salaires. Il y a des gens parmi nous qui sont restés six mois sans salaire, d’autres trois mois. Nous déplorons cette situation que nous vivons en tant que pères de famille », a dénoncé Aly Sarr, porte-parole des manifestants.

Ces jeunes lancent un appel pressant aux nouvelles autorités pour résoudre rapidement ce problème et soulager les familles affectées. Ils expriment leur profond désarroi face à cette situation préoccupante.

Il est à souligner que les jeunes travaillant dans le projet de la Grande Muraille Verte à Téssékéré, Widou Thingoli et Amali, ont également été touchés par ces retards de paiement, mettant en péril ce programme de lutte contre la désertification lancé en 2005 sous l’égide de l’Union Africaine et des organisations Ouest Africaines et Sahéliennes.

Drame à Matam : Trois victimes, dont un nourrisson, dans le naufrage d’une pirogue

Une tragédie a frappé la localité d’Anda, située dans la commune de Nabadji, région de Matam, avec le naufrage d’une pirogue qui a coûté la vie à trois personnes, dont un nourrisson âgé de seulement 8 mois.

Selon les informations rapportées par nos confrères de Rfm, les sapeurs-pompiers de Matam ont retrouvé les corps sans vie de deux femmes, tandis que celui du nourrisson, dans un état de décomposition avancée, a été découvert après plusieurs heures de recherche.

L’incident s’est produit hier, mardi, aux alentours de 8 heures du matin. Les témoignages recueillis indiquent que l’embarcation transportait deux femmes et un enfant, tous membres d’une même famille.

Les dépouilles des victimes ont été transférées au centre hospitalier régional de Ourossogui. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie afin de déterminer les circonstances exactes de ce tragique accident.

Cette nouvelle tragédie rappelle une fois de plus les dangers auxquels sont exposés les habitants des régions côtières et fluviales lorsqu’ils utilisent des moyens de transport traditionnels tels que les pirogues. Les autorités

locales et les services de secours continuent de sensibiliser sur les mesures de sécurité à respecter lors des déplacements en pirogue, notamment en termes de surcharge, d’équipement de sécurité et de conditions météorologiques.

Nos pensées accompagnent les familles des victimes en ces moments difficiles, et nous espérons que les enquêteurs pourront apporter des réponses aux questions entourant cette tragédie afin d’éviter de nouveaux drames à l’avenir.

Arrestations de Conducteurs de Motos Jakarta à Saly : Conflit Persistant avec les Autorités

Le Quotidien rapporte que 13 conducteurs de motos Jakarta ont été appréhendés ce lundi à Saly, révélant un épisode de tension entre les autorités locales et ces travailleurs de la route. Les manifestants ont organisé un rassemblement spontané pour protester contre ce qu’ils estiment être des contrôles de police abusifs. Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement pour contenir la manifestation, qui a dégénéré en échauffourées avec des barricades et des pneus brûlés, perturbant ainsi sérieusement la circulation.

Les arrestations interviennent après que les manifestants ont accusé la police et les autorités locales de collusion dans les tracasseries qu’ils subissent. Ils dénoncent notamment une taxe excessive imposée par la mairie, en dépit d’une convention signée avec celle-ci qui prévoit le paiement de taxes journalières en échange d’équipements de sécurité et d’une identification visuelle.

Cet événement met en lumière le conflit continu entre les conducteurs de motos Jakarta et les autorités concernant les mesures de régulation, notamment le port obligatoire du casque et l’utilisation de plaques d’identification, perçues comme disproportionnées et répressives par les conducteurs. Les autorités, de leur côté, maintiennent que ces mesures visent à sécuriser la circulation et à réduire les vols souvent associés aux motos Jakarta.

Cette situation témoigne des tensions persistantes entre les travailleurs de la route et les autorités locales, mettant en lumière la nécessité de trouver des solutions concertées pour assurer à la fois la sécurité des conducteurs et le respect de leurs droits.

Affaire de Décès lors d’une Perquisition : Nouveaux Développements

L’affaire connaît un rebondissement majeur avec le décès du suspect après une perquisition menée par des éléments du commissariat des Parcelles Assainies. Selon les informations des Échos, trois agents de terrain de ce commissariat, soupçonnés de bavure policière, ont été auditionnés. De plus, leur informateur a été arrêté et déféré pour dénonciation calomnieuse et complicité d’homicide involontaire, rapporte le quotidien.

Tout commence par une opération déclenchée suite à une dénonciation anonyme concernant un réseau de trafic de chanvre indien. Les agents de la Brigade de Recherches du commissariat des Parcelles Assainies interpellent alors un présumé dealer et le soumettent à une fouille corporelle. Ne trouvant rien de délictueux, ils relâchent immédiatement le suspect, comme le relate la source.

Cependant, le présumé trafiquant de drogue, A. Sidibé, âgé de 20 ans, décède trois jours plus tard. Il aurait fait une crise et aurait été conduit au district sanitaire Mame Dabakh Malick des Parcelles Assainies, où le personnel médical diagnostique un asthme avancé et lui prescrit une ordonnance. Malheureusement, le patient n’aurait pas acheté les médicaments prescrits et aurait continué à utiliser son inhalateur. Son corps est retrouvé sans vie dans sa chambre.

Informé de la situation, le père du défunt se rend aux Parcelles Assainies et engage des démarches judiciaires pour faire la lumière sur les circonstances du décès de son fils, malgré les résultats de l’autopsie indiquant un décès consécutif à une crise d’asthme, selon Les Échos.

La Division des Investigations Criminelles (DIC) a été chargée de mener l’enquête sur ce tragique événement, qui soulève des questions sur les pratiques policières et le respect des droits des suspects lors des opérations de maintien de l’ordre.

Procès d’un Marabout Accusé de Viols et d’Escroquerie : Justice et Réparation pour les Victimes

Un procès poignant s’ouvre ce mercredi 24 avril devant la cour criminelle de Seine-Saint-Denis, mettant en lumière une affaire où pratiques rituelles et prédateur sexuel se confondent. Accusé d’avoir abusé de son statut religieux pour violer sept femmes, un marabout du nom d’Ali S., âgé de 34 ans, doit répondre également d’une agression sexuelle et d’une tentative de viol sur deux autres femmes. Les faits allégués se seraient déroulés entre 2018 et 2020. En plus des accusations de violences sexuelles, la justice lui reproche d’avoir escroqué ses victimes, toutes originaires d’Afrique de l’Ouest, de milliers d’euros.

Les avocats des parties civiles ont souligné l’extrême difficulté pour leurs clientes d’atteindre ce stade du procès, confrontées à la dureté des faits allégués et aux obstacles rencontrés pour accéder à la justice. Le chemin vers la réparation et la justice a été ardu pour ces femmes, dont la vie a été profondément affectée par ces actes présumés.

Le prévenu risque jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle pour les crimes qui lui sont reprochés. La défense, contactée par l’AFP, n’a pas souhaité faire de commentaire sur cette affaire qui suscite une attention particulière. L’audience, prévue jusqu’au 10 mai, sera l’occasion pour les victimes de faire entendre leur voix, de réclamer justice et de trouver une forme de réparation pour les préjudices subis.

Ce procès souligne l’importance de la lutte contre les abus sexuels, en particulier lorsqu’ils sont perpétrés par des individus abusant de leur autorité et de leur position de confiance. La justice doit agir avec fermeté pour punir les coupables et offrir un soutien approprié aux victimes, afin qu’elles puissent se reconstruire et retrouver une certaine forme de paix et de justice.

Affaire de Fraude Fiscale et Détournement de Fonds : Nouveaux Développements Révélés

La saga entourant la plainte pour fraude fiscale et détournement de fonds publics déposée par le Directeur Général des Impôts et Domaines connaît un nouvel épisode avec l’appréhension des principaux protagonistes de l’affaire.

Daouda Gaye, ancien directeur général de la société Fs Oil, et Mamadou Bâ, son gestionnaire, ont été arrêtés et présentés au procureur de la République. Pendant ce temps, Sekou Fofana, successeur à la tête de DG-OIL, est en cavale en Guinée. Les autorités s’apprêtent à lancer un mandat d’arrêt international à son encontre pour le rapatrier au Sénégal, rapporte Le Témoin.

L’affaire concerne une dette d’environ un milliard de FCFA que la société Fs Oil doit au Trésor public. Sous les directions successives de Daouda Gaye et de Sékou Fofana, la société n’a pas payé une somme de 412 264 516 FCFA en impôts, droits et taxes devant être reversés au Trésor public. Les deux hommes sont accusés d’avoir vidé les comptes de l’entreprise.

Plus inquiétant encore, il a été révélé qu’ils avaient l’habitude de délivrer des chèques sans provision à l’attention de la DGID. Daouda Gaye affirme avoir laissé une dette fiscale de 51 millions FCFA à son départ en 2020, mais sous le mandat de Sékou Fofana, les arriérés fiscaux ont explosé pour atteindre la somme de 412 264 516 FCFA.

Quant à Mamadou Bâ, il avait un délai de 10 jours pour payer une dette fiscale de 513 427 617 FCFA, mais n’a pas respecté ses engagements. Il est également accusé d’avoir vidé les comptes de l’entreprise et émis des chèques sans provision, suivant ainsi les pratiques de ses prédécesseurs.

Cette affaire révèle l’ampleur des pratiques frauduleuses au sein de la société Fs Oil et soulève des préoccupations quant à la gestion des finances publiques et à la responsabilité des dirigeants d’entreprise. Les autorités sénégalaises sont déterminées à poursuivre les responsables et à recouvrer les fonds détournés pour garantir l’intégrité du système fiscal et la protection des intérêts publics.

Découverte Macabre dans le Parc National Niokolo Koba : Un Corps sans Vie Retrouvé

Une découverte tragique a secoué la région hier, alors qu’un corps sans vie a été retrouvé dans le parc national Niokolo Koba, à environ 12 kilomètres au sud-ouest de Oubadji, dans le département de Salémata.

Selon les témoignages recueillis par Seneweb auprès de sources locales à Oubadji, c’est Thiara Boubane, une résidente d’Ethinangor, qui a fait la macabre découverte. Alors qu’elle était occupée à récolter du miel dans la région, elle est tombée sur le corps en état de putréfaction avancée.

La victime a été identifiée comme étant Béssanine Bangar, âgé de 40 ans et souffrant de déficience mentale. Résidant à Edalé, il était porté disparu depuis plus de deux mois, ajoutant une dimension encore plus sombre à cette tragédie.

À ce stade, les circonstances entourant la mort de Béssanine Bangar restent floues. Les autorités ont rapidement été alertées et les membres de la brigade de gendarmerie territoriale de Salémata se sont rendus sur les lieux pour mener les investigations nécessaires.

Sur instruction du procureur de la République près du tribunal de grande instance de Kédougou, le corps sans vie a été inhumé sur place, marquant ainsi une fin prématurée et tragique à la vie de Béssanine Bangar.

Cette découverte choquante soulève des interrogations sur les mesures de sécurité dans la région et met en lumière les défis auxquels sont confrontés les habitants et les autorités locales. Une enquête approfondie devrait être menée pour élucider les circonstances exactes de cet événement tragique et rendre justice à la victime et à sa famille.

Manifestation à Ngor : Les Habitants Protestent contre l’Incursion Présumée de Blaise Compaoré sur leurs Terres

Une vague de colère a secoué les rues de la commune de Ngor ce mardi, alors que des résidents ont exprimé leur mécontentement en brandissant des pancartes et en arborant des brassards rouges. La cible de leur indignation ? L’ancien président burkinabé, Blaise Compaoré, rapporte Le Témoin.

Selon le journal, les manifestants accusent Blaise Compaoré de chercher à s’approprier un terrain situé dans la localité, sur lequel ils envisagent d’implanter des projets. Mamadou Ndiaye, président du collectif « Ngor Debout » à l’origine du mouvement de protestation, a déclaré : « En tant qu’autochtones, nous revendiquons ces terres. Celui qui est en face de nous, c’est le président Blaise Compaoré du Burkina Faso. Nous n’accepterons pas qu’un chef d’État ou toute autre personne vienne prendre nos terres. »

Cette manifestation témoigne d’une profonde préoccupation parmi les habitants de Ngor, qui voient dans cette prétendue appropriation foncière une menace pour leurs intérêts et leur patrimoine local. La réaction vigoureuse des résidents souligne l’importance des enjeux liés à la propriété foncière et à la préservation des droits des communautés locales.

Il reste à voir comment cette affaire évoluera et si les revendications des manifestants seront prises en compte par les autorités compétentes. En attendant, cette mobilisation souligne l’importance de la vigilance et de la défense des intérêts locaux face à toute menace potentielle d’appropriation foncière.

Deux hommes jugés pour acte contre-nature et transmission volontaire du VIH Sida

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’un procès inhabituel ce mardi 23 avril, mettant en cause un tailleur nommé C. A. Ndiaye et un technicien de surface du nom de K. Guèye. Les deux hommes étaient accusés d’acte contre-nature, avec une circonstance aggravante pour C. A. Ndiaye, qui était également accusé d’infection volontaire du VIH Sida à l’encontre d’une autre personne.

Les événements présumés se sont déroulés le 16 avril aux abords des grottes près de la porte du Millénaire. Selon les informations rapportées par L’AS, les deux accusés ont été surpris en flagrant délit d’ébats sexuels par des agents du commissariat de Rebeuss en patrouille. Conduits au poste de police, leurs déclarations ont été divergentes.

C. A. Ndiaye a admis les faits et a informé les policiers de sa séropositivité. Il a également mentionné avoir eu des relations sexuelles avec d’autres hommes, citant un individu résidant à la Médina comme son dernier partenaire avant K. Guèye.

K. Guèye, quant à lui, a affirmé qu’ils n’étaient pas en train de commettre l’acte au moment de l’intervention de la patrouille, affirmant qu’ils étaient simplement en train de discuter et qu’il s’est enfui en croyant les policiers être des agresseurs.

Lors du procès, K. Guèye a maintenu sa déclaration initiale, tandis que C. A. Ndiaye a changé sa version en affirmant avoir avoué sous la contrainte lors de l’enquête policière. Il a nié avoir eu des rapports sexuels avec son co-accusé.

Le procureur, estimant les faits établis, a requis une peine de deux ans de prison ferme à l’encontre des deux accusés, qui sont en détention préventive depuis le 19 avril. Le tribunal rendra son verdict le 30 avril, mettant ainsi fin à cette affaire qui a suscité l’attention et la controverse.

Tragique accident à Kolda : Ibrahima Diallo, alias « Andi Faki », perd la vie

L’identité de la victime du tragique accident survenu lundi soir sur l’axe Kolda-Dioulacolon a été révélée. Il s’agit de Ibrahima Diallo, un ouvrier du bâtiment plus connu sous le surnom de « Andi Faki ». Agé d’une trentaine d’années, Diallo se déplaçait à vélo au moment de l’accident.

Selon les témoins, Diallo attendait sur le bas-côté de la route que passe un camion benne pour reprendre son chemin. Malheureusement, le chauffeur du camion a effectué une fausse manœuvre et a percuté violemment le cycliste, le traînant sur plusieurs mètres dans sa course.

Les sapeurs-pompiers, appelés sur les lieux, ont retrouvé le corps partiellement déchiqueté de la victime. Quant au chauffeur du camion, il a été arrêté et placé en détention.

Originaire de Guinée-Bissau et célibataire sans enfant, « Andi Faki » résidait à Kolda, dans le quartier Cité Jardin Abdou Diouf, depuis plusieurs années. Sa mort tragique a plongé sa famille et ses proches dans le deuil et l’émotion.

L’émigration clandestine suscite l’inquiétude à Kafountine

Le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye est interpellé alors que le phénomène de l’émigration clandestine refait surface à Kafountine, selon des informations rapportées par Libération.

Des sources du quotidien alertent sur le retour des passeurs dans la région, qui continuent d’enrôler de jeunes candidats à l’émigration. Trois grandes embarcations auraient été utilisées pour acheminer des migrants en Espagne.

Le maire de Kafountine, David Diatta, confirme que deux départs ont été évités de justesse grâce à l’intervention des autorités. Tous les migrants à bord des deux pirogues ont été arrêtés et remis aux autorités compétentes.

Malgré ces interventions, les passeurs ne semblent pas découragés. Ils prospectent même dans les pays frontaliers tels que la Guinée-Bissau et la Gambie pour trouver de nouveaux candidats à l’émigration clandestine.

Cette résurgence du phénomène de l’émigration clandestine soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être des jeunes candidats, ainsi qu’à l’efficacité des mesures prises pour lutter contre ce fléau.

Remise de livres et de matériel didactique au centre Aminata Mbaye de Grand-Yoff

La Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, un procédé mardi à la remise d’un don comprenant plus de 640 livres et du matériel didactique au centre Aminata Mbaye de Grand-Yoff. Cet institut médico-éducatif est dédié aux enfants déficient les intellectuels.

Ce geste, qui est un endroit promouvoir la lecture et de soutenir l’éducation des enfants déficients intellectuels, est une démonstration de solidarité active du ministère de la Culture envers les populations les plus vulnérables.

La cérémonie officielle organisée à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, la ministre Khady Diène Gaye a souligné l’importance du livre comme outil thérapeutique dans le domaine médical et psychiatrique. Elle a également lavéance du ministère de la Culture d’aide à l’étude d’une bibliothèque au centre Aminata Mbaye, d’offrir accès un accès à une documentation pertinente sur la déficience intellectuelle.

Marie-Madeleine Ami Dionne, directrice générale des centres Aminata Mbaye, une quant à elle l’engagement du ministère et de l’évolution du centre depuis sa création. Elle a souligné l’importance de l’insertion professionnelle des jeunes formés par le centre, soulignant que d’entre eux sont actuellement dans les entreprises.

Ce don de livres et de matériel représente une étape importante dans l’accompagnement des enfants déficients intellectuels et confirme l’engagement du gouvernement sénégalais en faveur de l’éducation et de l’inclusion sociale.

Kaolack / Spoliation du littoral : L’amicale des Amis du port dénonce une « mafia » et interpelle le gouvernement du président Diomaye Faye

À Darou Salam Ndangane, non loin de la nouvelle gare routière Nioro de Kaolack, les membres de l’Amicale des Amis du Port de Kaolack et les résidents locaux se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’occupation irrégulière et le bradage de la façade maritime de la ville. Cette zone, prisée pour son emplacement stratégique, subit une pression croissante de la part des hommes d’affaires qui y construisent des stations d’essence et divers établissements commerciaux, exacerbant les tensions foncières.

Le président de l’Amicale, Abdoulaye Marone, a exprimé son inquiétude face à l’accélération de cette pratique, malgré les ordres de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS) qui a récemment mandaté l’arrêt des travaux sur l’un des grands chantiers en cours. Cette décision souligne la nécessité de réguler plus strictement l’utilisation du sol pour préserver les ressources naturelles et le patrimoine de la communauté.

L’Amicale a également réfuté l’argument selon lequel le non-dragage du port de Kaolack serait un obstacle à la navigation de certains bateaux, une justification souvent avancée pour encourager des développements qui pourraient autrement être considérés comme inappropriés. « Cette thèse ne tient pas la route, car le port de Kaolack reçoit et peut bel et bien recevoir toute sorte de bateau », a affirmé Abdoulaye Marone, remettant en cause les motivations derrière le bradage intensif du foncier.

Face à cette situation, l’Amicale prévoit de rencontrer les autorités locales, y compris le gouverneur et le préfet de Kaolack, pour discuter de ces enjeux et trouver des solutions durables. L’objectif est de protéger l’intégrité de la façade maritime et d’assurer que son développement se fasse de manière équitable et respectueuse de l’environnement et des droits des habitants.

Abdoulaye Marone a également indiqué que si ces démarches ne conduisaient pas à des changements significatifs, l’Amicale envisagerait d’interpeller directement le président Bassirou Diomaye Faye pour qu’il intervienne afin de corriger ces injustices et de rétablir l’ordre dans la gestion du foncier à Kaolack.

La mobilisation des habitants de Darou Salam Ndangane et de l’Amicale des Amis du Port de Kaolack met en lumière la complexité des défis fonciers urbains en Afrique de l’Ouest, où la croissance économique rapide et l’urbanisation posent de nouveaux défis en matière de gestion du sol et de planification urbaine. Cette affaire à Kaolack est un rappel crucial que le développement doit être géré de manière responsable pour protéger les intérêts des communautés locales tout en favorisant une croissance économique durable.

Préparation du Magal de Touba : Senelec annonce des travaux pour renforcer l’alimentation électrique

En vue de renforcer l’alimentation électrique de Touba et de préparer l’édition 2024 du Grand Magal, Senelec annonce des travaux importants qui entraîneront une interruption du fonctionnement du poste 225/30kV de Touba les 27 et 28 avril 2024, de 08h à 17h. Cette initiative vise à garantir la sécurité et la fiabilité de l’alimentation électrique pendant cette période cruciale pour la ville sainte.

Les travaux incluent la finalisation de la construction de la ligne haute tension et du poste de Touba 2, dans le cadre du projet « Boucle du Ferlo ». Cette nouvelle infrastructure, d’une capacité de 2x40MVA, renforcera considérablement le réseau électrique de la région.

L’interruption du fonctionnement du poste 225/30kV de Touba permettra le raccordement de la nouvelle ligne 225kV, reliant l’ancien poste Haute Tension (Touba 1) au nouveau poste haute tension (Touba 2). De plus, des travaux de maintenance seront effectués sur les ouvrages du poste actuel Touba 1 afin de garantir leur disponibilité, en particulier pendant la période du Magal. Enfin, cette intervention vise à préparer la mise en service du nouveau poste, prévue pour juin 2024.

L’interruption du service impactera plusieurs localités, notamment Darou Khoudoss, Gouye Mbinde, Taïf, Darou Minam, Mbacké et Darou Marnane. Senelec présente ses excuses à sa clientèle pour les désagréments occasionnés par ces perturbations, qui sont indépendantes de sa volonté.

Cette annonce témoigne de l’engagement de Senelec à assurer un approvisionnement électrique fiable et sécurisé, en particulier lors d’événements d’envergure tels que le Magal de Touba. Ces travaux contribueront à renforcer l’infrastructure électrique de la région et à répondre aux besoins croissants de la population, en garantissant un service de qualité et en favorisant le développement socio-économique de la région.

Lutte contre les violences basées sur le genre : Une étude pour des données fiables au Sénégal

L’organisation civique Invictus Africa, engagée dans la promotion des droits de l’homme, a inauguré mardi les travaux de validation de la méthodologie de l’indice de féminité, en partenariat avec Budgit Sénégal. Cette initiative vise à recueillir des données fiables pour intensifier la lutte contre les violences basées sur le genre dans le pays.

Bulky Shonibare, directrice de Invictus Africa, a souligné l’importance d’avoir des données précises pour mobiliser les gouvernants et exiger des réponses appropriées face à ce fléau. Le « Womanity Index », déjà déployé au Nigeria et au Ghana, fournira un rapport complet sur la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre au Sénégal.

La méthodologie proposée sera examinée et adoptée par les acteurs de la société civile et les organisations défendant les droits des femmes au Sénégal. Cette démarche permettra de mettre en lumière les lacunes et les défis à relever dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Les critères de l’indice comprennent les lois et les politiques, l’accès à la justice, les services de soutien, l’information et la sensibilisation, ainsi que les budgets et dépenses. Cette approche holistique vise à évaluer les efforts déployés dans tous les aspects de la lutte contre les violences basées sur le genre.

L’initiative, réalisée en partenariat avec Budgit Sénégal, une organisation civique axée sur l’engagement citoyen, bénéficiera de l’expertise technologique pour assurer la collecte et l’analyse des données de manière efficace et transparente.

Les participants à l’événement ont souligné la diversité des formes de violence à l’encontre des femmes, allant du harcèlement aux violences physiques, mentales, économiques et spirituelles. Ils ont également mis en lumière les spécificités régionales, telles que les violences dans les zones minières comme Kédougou.

Yéya Ly, membre du Haut Conseil des collectivités territoriales, a souligné le besoin urgent de données fiables pour orienter les politiques et les lois visant à lutter contre ces violences.

Rokhiatou Gassama, présidente du Conseil sénégalais des femmes, a souligné le déficit actuel de données fiables sur cette question au Sénégal, faisant de cette étude une opportunité précieuse pour combler cette lacune.

Les représentants d’Invictus Africa et de Budgit Sénégal se sont engagés à prendre en compte les observations et les propositions des participants dans le processus d’élaboration de l’étude, afin de garantir sa pertinence et son efficacité dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Sénégal.

Promouvoir l’accès des jeunes aux terres agricoles : Un impératif pour le développement de Ziguinchor

Dans la région de Ziguinchor, au cœur de la Casamance sénégalaise, l’agriculture joue un rôle crucial dans l’économie locale et dans la subsistance des communautés. Cependant, malgré son importance, l’accès des jeunes aux terres agricoles reste un défi majeur. C’est dans ce contexte que le Gouverneur Mor Talla Tine a lancé un appel pressant aux collectivités territoriales pour faciliter cet accès vital.

Lors d’un événement récent, Mor Talla Tine a souligné les difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes dans la région. Le foncier, ressource indispensable pour toute activité agricole, se fait rare, ce qui entrave les aspirations des jeunes à s’engager dans ce secteur porteur. Face à cette réalité, le Gouverneur a exhorté les maires et les autorités locales à simplifier les procédures d’attribution de terres agricoles aux jeunes, afin de stimuler le développement économique et social de la région.

Cet appel s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large intitulé « Inclusion et participation des jeunes », porté par Initiative Développement en partenariat avec l’Agence Régionale de Développement (ARD) de Ziguinchor et l’association Declic. Ce projet vise à promouvoir l’implication des jeunes dans les processus de décision et de dialogue au niveau local, en reconnaissant leur rôle essentiel dans la dynamique de développement.

Mor Talla Tine a souligné l’importance de cette initiative pour surmonter les obstacles à la participation des jeunes. Dans une région où la jeunesse représente une force vive et dynamique, il est essentiel de créer des opportunités d’engagement et d’initiative. Le Gouverneur a également souligné l’engagement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, envers le développement économique et social du Sénégal, en mettant particulièrement l’accent sur l’émancipation de la jeunesse.

L’atelier organisé dans le cadre de ce projet constituera une plateforme d’échange et de partage visant à définir une approche commune pour favoriser l’accès des jeunes aux terres agricoles. Il s’agira également de sensibiliser les parties prenantes aux enjeux de la jeunesse et de leur rôle dans le développement durable de la région.

Le responsable du projet, Cheikh Tidiane Sibi, a mis en lumière le faible niveau de représentation des jeunes dans les instances de dialogue et de décision, malgré leur poids démographique. Cette sous-représentation risque de compromettre le dynamisme et la vitalité de la région, en laissant de côté une partie importante de sa population.

L’appel du Gouverneur Mor Talla Tine en faveur de l’accès des jeunes aux terres agricoles résonne comme une nécessité impérieuse pour le développement de Ziguinchor. Il met en lumière l’importance de créer un environnement propice à l’engagement des jeunes, afin de dynamiser l’agriculture locale et de stimuler l’économie régionale.

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