Abdoulaye Diop dénonce la Cedeao comme une « menace » et justifie le retrait du Mali : « Une décision de survie

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a vivement critiqué la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qualifiant l’organisation de « menace » pour les pays membres. Ces déclarations font suite au retrait du Mali de la Cedeao et interviennent après le départ préalable de la Mauritanie.

« Il faut comprendre que la Cedeao est progressivement devenue une menace pour nos pays. Elle est instrumentalisée contre les institutions de nos pays, contre nos États, avec l’imposition de mesures coercitives qui ont un impact sur nos États », a déclaré M. Diop. Il a ajouté que le Mali, dans une optique de survie, a pris la décision de se retirer de la Cedeao, cherchant ainsi à échapper à l’influence qu’il considère comme déstabilisatrice.

Le ministre des Affaires étrangères a souligné que cette décision pourrait permettre au Mali de se réorganiser et de tirer profit des opportunités qui se présentent, tout en continuant à collaborer avec les pays qui le souhaitent.

Pour étayer ses propos, Abdoulaye Diop a mentionné l’exemple de la Mauritanie, qui s’est retirée de la Cedeao il y a une vingtaine d’années. Selon lui, la Mauritanie se porte bien et continue d’avancer malgré son retrait de l’organisation régionale.

Les déclarations du ministre malien mettent en lumière les tensions et les divergences au sein de la Cedeao, remettant en question la cohésion de cette organisation régionale et les défis auxquels elle est confrontée dans la gestion des affaires politiques et économiques en Afrique de l’Ouest.

Drame de Khar Yalla : L’effondrement aurait pu être évité, une erreur majeure du propriétaire du bâtiment

Le quotidien Libération, dans son édition de ce mercredi, souligne que la tragédie de l’effondrement d’un bâtiment à Khar Yalla, ayant entraîné la mort d’au moins sept personnes, aurait pu être évitée. Le bâtiment, qui s’est effondré comme un château de cartes, faisait partie des « 43 bâtiments menaçant ruine répertoriés » dans le quartier.

Le journal rapporte que malgré cette alerte, aucune mesure n’a été prise pour évacuer le bâtiment en question. Plus préoccupant encore, le propriétaire du bâtiment aurait demandé aux locataires de quitter les lieux, mais au lieu d’attendre leur départ, il a commencé des travaux de réhabilitation précipités, rendant ainsi le bâtiment plus vulnérable.

Cette situation souligne une erreur majeure de gestion de la part du propriétaire, qui aurait dû prendre des mesures plus préventives et évacuer le bâtiment conformément aux avertissements. Les conséquences tragiques de cette négligence mettent en lumière l’importance cruciale de la sécurité des structures et la nécessité de prendre des mesures proactives pour éviter de tels drames.

Indice de perception de la corruption 2023 : Le Sénégal maintient un score préoccupant, le gouvernement réagit

Cependant, malgré ces efforts, le score peu encourageant obtenu par le Sénégal dans l’Indice de Perception de la Corruption suscite des interrogations quant à l’efficacité des mesures prises jusqu’à présent. Les défis persistent, et le pays se trouve confronté à la nécessité de renforcer davantage ses institutions anti-corruption et de promouvoir une culture de responsabilité au sein de la sphère publique.

Cette situation intervient à un moment crucial, notamment en prévision des périodes électorales à venir. La perception de la corruption peut influencer considérablement le climat politique et l’opinion publique. Le Sénégal se retrouve ainsi devant le défi de consolider ses efforts dans la lutte contre la corruption afin d’instaurer une confiance accrue dans ses institutions et d’encourager la transparence au sein du gouvernement. La réaction du Gouvernement face à cet indice met en lumière l’importance accordée à la perception internationale de la lutte contre la corruption et la volonté affirmée de promouvoir des réformes significatives dans ce domaine.

Découverte macabre à Saly aérodrome : Un homme retrouvé en état de putréfaction, l’émotion S’empare de la commune de Malicounda

La commune de Malicounda est secouée par une nouvelle tragédie, une macabre découverte qui a plongé les habitants dans l’émoi. Le corps en état de putréfaction d’un homme a été retrouvé dans le quartier Saly Aérodrome, à proximité du croisement Saly. Cette découverte glaçante intervient à peine vingt-quatre heures après l’inauguration du cantonnement du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) à Mbour.

Le quartier Saly Aérodrome, faisant partie de la commune de Malicounda, est malheureusement connu pour sa réputation de dangerosité, avec la présence notoire d’agresseurs opérant dans les environs. La nouvelle de la découverte du corps en décomposition a accentué les inquiétudes au sein de la communauté locale déjà préoccupée par les problèmes de sécurité.

L’identité de la victime et les circonstances exactes de sa mort restent pour l’instant inconnues. Les autorités locales, ainsi que les forces de l’ordre, ont été dépêchées sur les lieux pour procéder aux premières constatations et lancer une enquête approfondie.

Cette affaire survient dans un contexte où la sécurité dans la région est devenue une préoccupation majeure. La proximité de l’événement avec l’inauguration du cantonnement GMI à Mbour soulève des questions sur l’efficacité des mesures de sécurité récemment mises en place.

Les résidents du quartier Saly Aérodrome et des zones avoisinantes expriment leur inquiétude croissante face à la présence d’agresseurs dans leur communauté. Certains demandent des actions immédiates pour renforcer la sécurité et assurer la protection des citoyens.

Les autorités locales ont assuré que l’affaire sera suivie de près et que toutes les mesures nécessaires seront prises pour élucider les circonstances de ce décès tragique. Les prochaines heures seront cruciales pour comprendre les détails de cette affaire qui a jeté une ombre sombre sur la tranquillité de la commune de Malicounda. Une affaire à suivre avec attention alors que la communauté cherche des réponses et que les autorités s’efforcent d’apporter la lumière sur cette tragédie.

Vers une révolution numérique dans le secteur de la Santé au Sénégal : Signature d’une convention entre le MSAS et SENUM SA

Le Sénégal s’engage résolument vers l’avenir de la santé numérique avec la signature d’une convention cadre entre le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) et SENUM SA, marquant ainsi une étape cruciale vers l’intégration des technologies de l’information dans le secteur de la santé.

L’accord, signé récemment, vise à établir les bases d’une collaboration fructueuse entre le gouvernement sénégalais et SENUM SA, une entreprise spécialisée dans les solutions numériques. L’objectif principal de cette alliance est de promouvoir la santé numérique et de créer un écosystème intégré qui améliorera l’efficacité des services de santé dans le pays.

Le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale a souligné l’importance stratégique de cette initiative pour moderniser le système de santé sénégalais. « La santé numérique représente une opportunité exceptionnelle d’optimiser la prestation des soins de santé, d’améliorer la gestion des données médicales et de renforcer la connectivité entre les différents acteurs du secteur de la santé », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de signature.

Le partenariat entre le MSAS et SENUM SA s’articulera autour de plusieurs axes majeurs, notamment :

Gestion Électronique des Dossiers Médicaux : La mise en place d’un système de gestion électronique des dossiers médicaux permettra aux professionnels de la santé d’accéder rapidement et efficacement aux informations médicales des patients, facilitant ainsi le suivi des traitements et des antécédents médicaux.

Télémédecine : L’intégration de solutions de télémédecine permettra de désenclaver les zones éloignées en offrant des consultations médicales à distance. Cela contribuera à garantir un accès équitable aux soins de santé à l’ensemble de la population.

Systèmes d’Information Sanitaire : Le renforcement des systèmes d’information sanitaire favorisera la collecte, l’analyse et la gestion efficace des données de santé, facilitant ainsi la prise de décisions éclairées et la planification stratégique.

Formation et Sensibilisation : Des programmes de formation seront mis en place pour familiariser les professionnels de la santé avec les nouvelles technologies et assurer une transition en douceur vers la santé numérique.

SENEGAL-ELECTRICITE-COLLECTIVITE / Ndiaganiao : le village de Kothiane connecté au réseau électrique

Le village de Kothiane, situé dans la commune de Ndiaganiao (Mbour, Ouest) a été connecté, mardi, un peu tard dans la soirée, au réseau électrique de la Senelec, a appris l’APS du maire de Ndiaganiao.

”Aujourd’hui, nous avons mis en service l’électrification du village de Kothiane, un des dizaines de village en cours d’électrification par le PUDC (Programme d’urgence pour le développement communautaire (PUDC) », a dit Téning Séne, maire de la commune de Ndiaganiao.

Selon elle, la satisfaction de cette “vieille doléance“ est comme un »rêve qui s’est réalisé » pour ce village de 600 habitants.

Le village de Kothiane a bénéficié de ce programme de l’État du Sénégal, qui vise à améliorer l’accès des populations rurales aux services sociaux de base, à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques.

»Le PUDC a initié dans le cadre du programme de deux milles villages, l’électrification des villages de Tassette, Keur Waly venant de Soum Soum peulh, Sanghay, Gnigning, Kothiane », a ajouté l’édile de Ndiaganiao.

”D’autres gros villages sont en cours d’électrification”, a dit Mme Séne, selon qui, Ndiaganiao compte 38 villages, dont seuls moins de 20 sont électrifiés.

Téning Sène a plaidé pour que le prochain programme couvre les hameaux non encore connectés au réseau électrique. Sa collectivité compte sur le PUDC pour atteindre l’accès universel à l’électricité en 2026, a dit Téning Séne

Sédhiou : Les bailleurs réclament plus de 12 mois d’arriérés de paiement pour des locations conventionnées

Une dizaine de bailleurs à Sédhiou, réunis au sein d’un collectif, a exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse hier, réclamant plus de 12 mois d’arriérés de paiement pour des locations conventionnées. Ces bailleurs ont mis leurs propriétés à la disposition de l’État via la Sn Sogepa pour héberger divers services publics et l’administration territoriale.

Le porte-parole du collectif, Jules Souleymane Sow, a qualifié la situation d’inacceptable et d’insoutenable, mettant en péril le gagne-pain de nombreux bailleurs. Il a dépeint une réalité sombre, mentionnant que certains d’entre eux sont malades et incapables de se soigner, tandis que d’autres ont contracté des prêts bancaires et ne peuvent plus rembourser. Certains dépendent également de ces revenus pour subvenir aux besoins quotidiens de leur famille, y compris la scolarisation des enfants et les cérémonies familiales.

Jules Souleymane Sow a souligné que le paiement des locations n’a jamais été régulier. Il a rappelé qu’en 2020, la situation avait été partiellement résolue avec la régularisation de 36 mois d’arriérés grâce à l’intervention du président de la République. Cependant, il a insisté sur le fait que cette résolution n’était pas suffisante pour garantir une stabilité financière à long terme pour les bailleurs, qui continuent de faire face à des retards de paiement préjudiciables à leur bien-être économique.

Association de malfaiteurs : Condamnation d’une prostituée à Mbour

A. Guèye, une prostituée réputée de Mbour, a été condamnée à deux ans de prison, dont un ferme, pour association de malfaiteurs avec usage d’une arme blanche. Son amant, également poursuivi, est en cavale. Les faits remontent à la nuit du 31 décembre 2023, lorsque le couple décide de passer la nuit dans une auberge pour célébrer le Nouvel An. Ils engagent les services d’un conducteur de moto-Jakarta, M. Thiongane.

En cours de route, ils agressent violemment le conducteur, armé d’une machette, et lui volent sa recette quotidienne ainsi que sa moto. Malgré ses blessures, la victime parvient à alerter ses collègues Jakarta men qui reconnaissent la prostituée comme étant complice. Les forces de l’ordre se rendent chez A. Guèye, où ils découvrent la moto, mais son amant, Aliou, s’est enfui avec l’argent.

Le tribunal de grande instance de Mbour a condamné A. Guèye à deux ans de prison, dont un ferme, pour son rôle dans cette affaire. Son amant est toujours en fuite, et l’enquête se poursuit pour le retrouver. Cet incident souligne les risques liés aux agressions violentes impliquant des prostituées et leurs complices dans certaines régions du Sénégal.

Tensions à l’Assemblée nationale sénégalaise autour d’une commission d’enquête

Les échanges tendus ont atteint leur apogée lorsque Mame Diarra Fam a vigoureusement empêché Thierno Alassane Sall de prendre la parole, allant même jusqu’à l’intercepter physiquement lors de sa marche vers le podium. Malgré l’intervention de Guy Marius Sagna pour apaiser la situation, d’autres parlementaires ont exprimé leur détermination à faire taire Thierno Alassane Sall. La députée a reçu le soutien d’autres parlementaires qui ont contribué à évacuer Thierno Alassane Sall de l’enceinte parlementaire avec l’assistance de Birame Souleye Diop et d’autres collègues.

Face à l’intensité du désordre, Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a pris la décision de suspendre temporairement la séance. Cet incident témoigne des tensions grandissantes au sein du parlement sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

Drame à Thiaroye-sur-Mer : Mort suspecte de deux sœurs, un autre membre de la famille hospitalisé

Thiaroye-Sur-Mer a été secoué par un drame tragique, marqué par la mort suspecte de deux sœurs, S. et A. Diop, et l’hospitalisation d’un autre membre de la famille. L’incident a semé l’émoi au sein de la communauté, laissant place à des interrogations sur les causes exactes de ces décès.

Jusqu’à présent, le mystère entoure les circonstances de cette tragédie, générant diverses spéculations au sein de la population locale. Si certaines sources évoquent la possibilité d’une intoxication alimentaire, d’autres plaident pour la prudence en attendant les résultats d’une enquête approfondie.

Selon des informations rapportées par l’AS, une théorie suggère que les deux sœurs auraient ingéré un désinfectant appelé « malaction », qu’elles auraient confondu avec de l’essence vanille. Toutefois, cette hypothèse nécessite une confirmation officielle.

Cette situation a provoqué une onde de choc parmi les proches et la communauté locale, confrontés à l’incompréhension et à la tristesse. Les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant ces décès et déterminer s’il s’agit d’un accident tragique ou d’un acte criminel.

Les résultats de l’enquête seront cruciaux pour apporter des réponses aux familles endeuillées et pour aider la communauté à surmonter cette épreuve douloureuse et inattendue.

Effondrement d’un bâtiment à Khar Yalla : Macky Sall exprime sa compassion

Suite à l’effondrement tragique d’un bâtiment survenu hier mardi au quartier Khar Yalla de Grand-Yoff, le président Macky Sall a exprimé sa profonde compassion sur sa page officielle X (ex-Twitter).

Le président a publié le message suivant : « Je suis profondément attristé par le tragique effondrement d’un bâtiment, à Khar Yalla, occasionnant sept décès et des blessés graves. J’adresse mes condoléances émues aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. »

Cet incident tragique a entraîné la perte de sept vies et a laissé plusieurs personnes grièvement blessées. Les autorités locales et les équipes de secours sont intervenues rapidement sur les lieux pour porter assistance aux victimes et coordonner les opérations de sauvetage.

Les enquêtes sur les causes de l’effondrement seront probablement lancées pour déterminer les responsabilités éventuelles dans cet incident. Cela souligne également la nécessité de renforcer la surveillance et la régulation des normes de construction pour prévenir de tels accidents à l’avenir.

Thiaroye : Tentative d’égorgement sur fond de démence – La famille sous le choc

C. F., un homme de 51 ans, résidant à Thiaroye, est actuellement en garde à vue à la police locale après avoir tenté d’égorger ses deux filles âgées de 5 et 3 ans. L’horreur a été évitée de justesse grâce à l’intervention rapide de la police locale, qui a interrompu l’acte macabre.

Selon des informations exclusives de Seneweb, l’homme aurait séquestré ses deux enfants dans sa chambre avant de commencer à trancher la gorge de sa cadette, A. F. La fillette blessée a été immédiatement conduite aux soins intensifs de l’hôpital de Fann.

Les sources indiquent que C. F. aurait basculé dans la démence après son retour au Sénégal suite à un long séjour en France. Les Échos du jour rapportent que lors de ses crises, il terrorisait sa famille et proférait des menaces. En raison de son état mental, il avait suspendu ses activités commerciales et suivait un traitement à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye, avec le soutien de son épouse.

Lors de sa dernière crise, l’homme aurait séquestré ses deux filles, criant le nom d’un membre de sa belle-famille et proférant des menaces. Il aurait accusé la famille de comploter contre lui et aurait averti qu’une tentative de le tuer aboutirait à deux cadavres dans la maison.

L’incident a plongé la famille dans le choc, mettant en lumière les défis liés à la santé mentale et à ses conséquences dévastatrices sur la vie familiale. Les autorités enquêtent sur l’affaire pour comprendre les circonstances exactes et déterminer les actions à entreprendre pour assurer la sécurité de tous les membres de la famille.

Renforcement de la transparence : Les nouvelles dispositions sur la Déclaration de Patrimoine

Hier, l’Assemblée nationale a adopté les lois n°22/2023 et n°23/2023, modifiant respectivement la création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la loi relative à la déclaration de patrimoine. Les changements présentent un engagement accru envers la transparence et visent à répondre au « besoin légitime d’information des citoyens sur la situation et le comportement des dirigeants publics », selon le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

L’une des nouveautés majeures réside dans la publication régulière de la liste des assujettis, incluant également les défaillants. Cette initiative vise à informer les citoyens sur la situation financière des dirigeants publics, renforçant ainsi la confiance dans le processus démocratique.

Les assujettis défaillants ne sont pas épargnés, car des mesures coercitives sont désormais prévues pour les déclarations incomplètes, frauduleuses ou inexactes. Les sanctions potentielles incluent l’interdiction d’accéder à une fonction publique, des amendes substantielles, voire des peines privatives de liberté. Ces sanctions sévères cherchent à dissuader les auteurs de fausses déclarations ou de dissimulation de patrimoine.

Une autre évolution notable est l’élargissement de la liste des assujettis. Le nouveau dispositif prend en compte non seulement le pouvoir de décision mais également l’influence que certains acteurs peuvent exercer. Cela vise à assurer une surveillance plus étroite de ceux qui ont un impact significatif sur les décisions publiques.

En résumé, ces modifications législatives marquent une étape importante vers une gouvernance plus transparente et responsable. Elles renforcent la lutte contre la fraude et la corruption en garantissant que les dirigeants publics sont tenus responsables de la divulgation précise de leur patrimoine.

Thiaroye-Sant: Un père de famille a tenté d’égorger ses deux jeunes filles, âgées de 3 et 5 ans

Sous le choc, la communauté de Thiaroye-Sant Yalla a échappé de peu à une tragédie lorsque C. Fall, un père de famille de 51 ans souffrant de troubles psychologiques, a tenté d’égorger ses deux jeunes filles, âgées de 3 et 5 ans.

Le drame a été évité grâce à l’intervention rapide de la police, qui a défoncé la porte de la chambre où C. Fall s’était retranché avec un couteau à la main. Malgré les efforts de la police pour le raisonner, il avait déjà commencé à infliger des blessures à sa fille de 3 ans.

C. Fall sera interné pour recevoir les soins nécessaires, et sa fille, bien que blessée au cou, est hors de danger. L’incident souligne l’importance cruciale de la sensibilisation et du soutien aux personnes souffrant de troubles psychologiques, ainsi que de la vigilance communautaire pour prévenir de tels drames.

Source: Libération

Libération de membres de l’Ex-Pastef impliqués dans les actes de vandalisme à l’Ucad : deux nouveaux suspects sous Mandat de Dépôt

La libération de membres de l’ex-Pastef, dont Lamine Niasse, impliqués dans les actes de vandalisme à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, fait la une de l’actualité sénégalaise. Après plusieurs mois de détention préventive, ils ont retrouvé la liberté, mais deux nouveaux suspects, A. Mbodji, étudiant, et C. A. B. Niang, agent administratif du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), ont été placés sous mandat de dépôt, révèle le quotidien Libération.

Selon les informations rapportées par Seneweb, la libération des membres de l’ex-Pastef intervient dans le cadre de l’enquête sur les actes de vandalisme survenus en juin à l’Ucad. Ces incidents avaient eu lieu en marge de la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Sweet Beauté, opposant le leader politique à l’ex-masseuse, Adji Sarr.

Malgré la libération de certains membres de l’ex-Pastef, Libération confirme que deux nouveaux suspects sont désormais au centre de l’enquête. A. Mbodji, étudiant en troisième année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST), originaire de Kaolack, avait pris la fuite en août dernier après les événements de vandalisme et d’incendie à l’université.

Les éléments de la Sûreté urbaine, en collaboration avec le commissariat d’arrondissement de la Médina, ont réussi à localiser et arrêter Abdoulaye Mbodj le jeudi 18 janvier à l’entrée de l’université, selon des sources de Seneweb.

Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie et considéré comme le cerveau de l’attaque, avait été arrêté en août dernier. Il aurait été identifié grâce au dispositif de vidéosurveillance de l’Ucad, malgré ses dénégations. Les autres suspects impliqués dans les actes de vandalisme avaient réussi à prendre la fuite.

La libération des membres de l’ex-Pastef soulève des questions sur la suite de l’enquête et la responsabilité dans les actes de vandalisme à l’Ucad. Avec l’arrestation de deux nouveaux suspects, l’affaire prend une nouvelle tournure, soulignant la complexité de cette enquête qui continue de captiver l’attention de l’opinion publique au Sénégal.

Equipe Nationale : « Désolé, vous ne méritez pas ça… », Le message très émouvant de Moussa Niakhaté après l’élimination des Lions

Le défenseur de Nottingham Forest s’est exprimé sur le réseau social Twitter après cette défaite. Il se dit « désolé » pour le penalty raté.

Le Sénégal et la Côte d’Ivoire, à égalité au terme de la prolongation (1-1), ont du se départager lors d’une séance de tir aux but en huitième de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. 5 à 4 pour les Eléphants. Les champions d’Afrique sortants, devant pendant plusieurs minutes dans cette rencontre, ont cru filer vers la victoire mais les Ivoiriens sont revenus à la marque à la 86e minute. Lors de cette séance fatidique, Moussa Niakhaté, troisième tireur côté sénégalais, a vu sa tentative repousser par le poteau de Yahia Fofana.

FERA - Fonds d

Quelques heures après cette désillusion, le défenseur central de Nottingham Forest s’est exprimé sur le réseau social Twitter, via un message très émouvant. « Désolé, écrit celui qui a pourtant réalisé un superbe match dans l’ensemble. Je suis conscient que ce penalty manqué a conduit à notre élimination de cette CAN23. Ça a brisé le rêve de mes coéquipiers, de ce staff et des millions de supporters de cette Equipe Nationale. Vous ne méritez pas ça. Ce groupe avait la qualité et l’objectif de rentrer avec la coupe à Dakar. J’en suis conscient et j’en prend la responsabilité. Ça va être dur à avaler pour moi et je sais que j’oublierai jamais. »

Dans son message, Niakhaté salut quand même le soutien des supporters. « Ce sentiment de culpabilité personne ne pourra me l’enlever ni même ma famille ni même ce groupe malgré leur soutien infaillible. Mais quand je vois vos messages… je réalise encore plus la chance que j’ai d’être sénégalais, Alhamdulilah. Et d’évoluer dans cette Équipe Nationale. Sincèrement j’ai pas de mots pour vous. Mon seul but à partir d’aujourd’hui sera de me rattraper et de vous rendre l’amour que vous me témoignez en vous offrant un titre à l’avenir Je vous en dois une ! » Un très beau message à la hauteur des performances du joueur dans sa première CAN.

Forum d’Animation Socio-Économique : L’autonomisation des femmes au cœur des préoccupations à Pikine

Dans le cadre de l’initiative visant à octroyer des financements aux organisations féminines, un forum d’animation socio-économique sera présidé par Mme le Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, Fatou Diane Gueye. Cet événement crucial se tiendra le 02 Février 2024 à l’esplanade de l’Arène Nationale à partir de 15h, marquant une étape importante pour l’autonomisation des femmes du département de Pikine.

L’objectif principal de ce forum est de créer une plateforme dynamique pour discuter et mettre en œuvre des initiatives visant à renforcer l’autonomie des femmes dans la région. La présence de Mme le Ministre témoigne de l’importance accordée par le gouvernement à l’autonomisation des femmes, reconnaissant leur rôle crucial dans le développement socio-économique du pays.

Les organisations féminines joueront un rôle central dans ce processus, en présentant leurs projets et en partageant leurs expériences. Ce forum offre une opportunité unique d’échanger des idées, de créer des partenariats et d’explorer des stratégies innovantes pour promouvoir l’autonomisation économique des femmes.

L’événement mettra en lumière le rôle clé de Mme Fatou Diane Gueye, Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, dans la promotion de l’émergence des femmes au sein de la société sénégalaise. Son leadership et son engagement envers les questions de genre seront mis en avant, soulignant l’importance de créer un environnement propice à l’autonomisation des femmes.

Le hashtag Emergence Au Féminin sera utilisé pour encourager la participation en ligne et pour susciter un dialogue plus large sur les médias sociaux. Les citoyens, les organisations et les partenaires intéressés par la question de l’autonomisation des femmes sont invités à suivre et à contribuer à la discussion.

Ce forum s’inscrit dans la vision plus large du gouvernement sénégalais visant à promouvoir l’égalité des sexes, à créer des opportunités économiques pour les femmes et à renforcer leur rôle en tant que moteurs du développement. L’autonomisation des femmes est un pilier essentiel de la croissance inclusive et durable du Sénégal, et cet événement marque une étape significative dans la concrétisation de cet engagement.

Le Sénégal célèbre la journée internationale de lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (MTN)

La célébration de cette journée offre une opportunité symbolique de faire le point sur les progrès réalisés, tout en constituant un moment propice pour plaider en faveur d’efforts accrus et renforcer la mobilisation en vue de préserver les avancées enregistrées. Il s’agit également d’une occasion de réaffirmer la volonté du gouvernement, de la communauté et des partenaires de collaborer pour lutter contre les inégalités à l’origine des MTN et de réaliser des investissements significatifs et durables pour soulager les personnes touchées.

Les Maladies Tropicales Négligées sont reconnues comme des problèmes nécessitant une action mondiale en vertu de la cible ODD 3.3 des Nations Unies, appelant à « mettre fin à l’épidémie de SIDA, à la tuberculose, au paludisme et aux maladies tropicales négligées » d’ici 2030. La réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) est étroitement liée à la réussite des objectifs concernant les maladies tropicales négligées.

Le Sénégal est endémique à 14 MTN, couvrant des domaines allant de la chimio-prévention à la prise en charge au cas par cas. Ces maladies ont des répercussions graves telles que la stérilité, le cancer de la vessie, la cécité, les lymphœdèmes, l’hydrocèle, des glomérulonéphrites, une insuffisance rénale, et même la mortalité.

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, aligné sur la vision du Président de la République visant à améliorer les services de santé, s’est engagé à lutter de manière durable contre les maladies tropicales négligées. Les efforts déployés pour contrôler et éliminer ces maladies intensifient, avec un engagement politique fort pour éradiquer les MTN d’ici 2030, conformément aux Objectifs de Développement Durable.

Le musée historique de Gorée expose l’histoire de la Falémé sur plus de trois cent mille ans

Le musée historique de Gorée, sur l’île éponyme au large de Dakar, abrite actuellement une exposition exceptionnelle dédiée à douze ans de fouilles archéologiques dans la vallée de la Falémé, dans le Sénégal oriental. Ces fouilles ont mis au jour des vestiges qui retracent l’histoire et la culture du peuplement sénégalais sur une période impressionnante de plus de 300 000 ans.

Ces sites offrent un aperçu fascinant de la manière dont les populations se sont adaptées aux variations climatiques, développant des techniques pour exploiter les ressources de la vallée de la Falémé dans tous les domaines. Les résultats des recherches sont présentés à travers des panneaux, des vitrines exposant des objets retrouvés, des vidéos, des photos, et des entretiens avec des scientifiques.

Matar Ndiaye a souligné l’ampleur du travail réalisé au cours de ces douze années, avec la participation de spécialistes et des analyses effectuées dans les meilleurs laboratoires mondiaux. Cette exposition met en lumière un peuplement très ancien et représente un honneur pour le Sénégal.

Le professeur Eric Huysecom de l’université de Genève, partenaire suisse du projet, a souligné que cette initiative a favorisé des échanges Nord-Sud ainsi que des collaborations Sud-Sud entre des étudiants de différentes nationalités africaines.

Une quarantaine de chercheurs de diverses disciplines ont contribué à ce projet de recherche, établissant ainsi une compréhension approfondie du passé de la Falémé sur plus de 300 000 ans. L’exposition, qui se poursuivra jusqu’au 30 avril prochain, constitue une fenêtre fascinante sur l’histoire ancienne du Sénégal.

Renforcement du capital humain au Sénégal : Triomphe de la première édition du « Dakar Soft Skills Forum »

La première édition du « Dakar Soft Skills Forum » a connu un succès retentissant, réunissant des intervenants majeurs du secteur de la formation, des experts, des étudiants, des employeurs, ainsi que des représentants officiels et des partenaires techniques et financiers au Sénégal. Cet événement, dédié au renforcement du capital humain, a offert une plateforme dynamique pour discuter des compétences essentielles nécessaires dans le contexte professionnel en constante évolution.

Sur deux jours, les participants ont eu l’occasion d’explorer en profondeur les différentes dimensions des « Soft Skills » et de discuter de la manière dont ces compétences comportementales et relationnelles peuvent être intégrées dans le développement du capital humain au Sénégal.

Mamadou Mounirou Ly a encouragé une collaboration accrue entre les partenaires techniques et financiers afin de soutenir davantage la formation des jeunes. Il a rappelé les efforts soutenus des autorités sénégalaises dans les domaines de la formation professionnelle, de l’emploi et de l’insertion, en mettant en avant des initiatives telles que le programme « Xeeyu Ndawni ».

La jeunesse a été identifiée comme le moteur de l’avenir du pays, et M. Ly a souligné l’importance cruciale de les former, les informer et les accompagner pour les sensibiliser aux enjeux actuels et futurs du monde.

Le « Dakar Soft Skills Forum » a ainsi apporté une contribution significative à la réflexion sur le renforcement du capital humain au Sénégal, fournissant une plateforme dynamique pour partager des idées novatrices et des pratiques exemplaires dans le domaine de la formation professionnelle et du développement des compétences.

Sénégal : Formation de cinquante femmes « Ndayou Daara » à la fabrication de savon et d’eau de javel

Une session de formation en fabrication de savon et d’eau de javel a été organisée à Dakar au profit de cinquante marraines d’écoles coraniques et de mères volontaires. Cette initiative, portée par la Direction de l’emploi, vise à renforcer les compétences économiques des participantes dans le but de favoriser des activités génératrices de revenus.

La formation, qui s’est déroulée à la Maison du Coran aux Maristes sur une durée de deux jours, a été axée sur la saponification et la javellisation. Ndèye Codou Mbow, chargée des initiatives communautaires et de l’autonomisation de la femme à la Direction de l’emploi, a souligné l’importance de doter ces femmes de compétences dans ces domaines spécifiques pour qu’elles puissent développer des sources de revenus durables.

L’objectif principal de cette formation est d’améliorer l’hygiène au sein des écoles coraniques, appelées « daara », et de promouvoir le développement durable au sein de la communauté. La plupart des participantes sont des mères volontaires ou des marraines d’écoles coraniques qui s’occupent bénévolement du linge des enfants de la rue.

Ndèye Aïssatou Sarr, membre de l’association nationale des « Ndayou Daara » du Sénégal, a exprimé sa gratitude envers les initiateurs de la formation. Elle a souligné que la vente des produits fabriqués lors de cette formation pourrait fournir des rentrées d’argent supplémentaires, contribuant ainsi à aider davantage les enfants de la rue pris en charge par ces femmes bénévoles.

Free Sénégal révolutionne la communication et la connectivité dans les régions sylvopastorales avec l’intégration du Pulaar

Dans un geste novateur, le Directeur Général de Free Sénégal, Mamadou Mbengue, a annoncé une initiative audacieuse visant à intégrer la langue Pulaar dans tous les supports de communication de l’opérateur téléphonique. L’annonce a été faite lors d’une visite à Dahra, où une convention a été signée avec l’association Potital Djoloff, ouvrant ainsi la voie à une communication plus accessible pour la communauté Hal-Pulaar.

Selon Mamadou Mbengue, les clients de Free Sénégal auront bientôt la possibilité de choisir le Pulaar comme langue de communication avec le service client, permettant ainsi une communication plus efficace, en particulier pour les membres de la communauté Peul en milieu rural qui ne parlent pas le wolof.

Boubou Ciré Ba, président de l’association « ya wuiuir pulaar », a exprimé sa satisfaction envers cette décision, soulignant l’importance de cette avancée pour les Peuls en milieu rural qui éprouvent des difficultés à communiquer avec les téléconseillers des autres opérateurs établis au Sénégal. Il a également appelé toutes les familles Hal-Pulaar du pays et de la diaspora à opter pour les puces de Free pour faciliter la communication.

Outre cette avancée linguistique, Free Sénégal s’est engagé à renforcer sa présence dans la zone Sylvopastorale. Mamadou Mbengue a annoncé l’installation d’antennes dans le Djoloff et le Fouta afin d’améliorer le réseau, offrant ainsi aux populations locales un accès à un réseau 4G avec une connexion internet rapide.

Ziguinchor : Un projet d’envergure pour le renforcement de la cohésion sociale en Casamance cible 2 040 personnes

Un projet ambitieux intitulé « Jeunes engagés pour le renforcement de la cohésion sociale en Casamance » a été officiellement lancé aujourd’hui à Ziguinchor. Porté par l’ONG Humanité et Inclusion, anciennement Handicap International, ce projet vise à toucher directement 2 040 personnes, dont 1 020 femmes et 1 020 hommes, dans dix localités des départements de Ziguinchor et Goudomp, région de Sédhiou. Au total, environ 5 000 personnes seront impactées directement et indirectement.

Le chef de projet Réduction de la Violence Armée (RVA) au sein de l’ONG, Ousmane Diallo, a présenté les grandes lignes du projet lors de son lancement. « Les jeunes bénéficiaires du projet seront formés et sensibilisés. Nous allons organiser des animations sportives et des jeux pour leur permettre de se retrouver, de vivre ensemble et de recréer cette ambiance d’avant », a-t-il déclaré. Financé par le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) du ministère des Affaires étrangères de la France, le projet s’étend de novembre 2023 à octobre 2024.

La mise en œuvre du projet sera assurée par la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance et l’ONG Play International. L’objectif principal est de promouvoir une cohésion sociale durable en renforçant le dialogue intercommunautaire à travers diverses activités telles que le sport, les loisirs, la médiation, la prévention des conflits, la mobilisation sociale et communautaire, en garantissant la participation active des jeunes et des femmes dans la construction de la paix.

Ousmane Diallo a souligné que le projet intervient dans un contexte où de nombreuses populations, vivant souvent dans des conditions de pauvreté, de promiscuité et d’insécurité, sont exposées aux risques d’accidents liés aux mines et aux restes explosifs de guerres. Le projet s’engage à accompagner le retour de ces populations dans leurs localités respectives.

Un Engagement Financier et Humain pour une Casamance Réconciliée

L’ONG Humanité et Inclusion s’investit ainsi financièrement et humainement dans cette initiative qui vise à favoriser le vivre-ensemble et à contribuer à la réconciliation dans une région marquée par des années de conflit. Le projet entend redonner aux jeunes la possibilité de se rassembler, d’échanger et de partager des moments de joie à travers des activités ludiques et sportives.

La mobilisation sociale et communautaire sera au cœur de cette démarche, impliquant activement les jeunes et les femmes dans la construction d’une paix durable. Les organisateurs du projet sont convaincus que le renforcement de la cohésion sociale contribuera non seulement au retour des populations dans leurs localités, mais aussi à la création d’un environnement propice au développement économique et social de la Casamance.

Ce projet d’envergure s’inscrit dans une démarche de reconstruction et de pacification, symbolisant l’espoir d’un avenir plus serein pour une région longtemps marquée par les séquelles des conflits. Les mois à venir seront déterminants pour mesurer l’impact de cette initiative sur la vie quotidienne des populations concernées et sur la dynamique de paix en Casamance.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Démenti formel : Aucun cas de décès ou de violence envers la communauté ivoirienne à Dakar après le match de football

Suite à la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux concernant un prétendu décès et des violences envers la communauté ivoirienne à Dakar à la suite du match de football entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, les autorités sénégalaises et ivoiriennes ont émis un démenti formel.

Selon le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou M. Blondin Ndiaye, aucune situation de décès lié à l’événement sportif ni d’actes violents envers la communauté ivoirienne n’a été constatée dans le département de Dakar. Les services hospitaliers n’ont enregistré aucun individu blessé après le match, et aucune déclaration de violence envers des étrangers n’a été déposée auprès des services de police.

La première conseillère à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar, Abouya Kokola Marie-Célile, a également confirmé que la rumeur était totalement infondée après des vérifications approfondies. Une délégation de l’ambassade s’est rendue à la morgue de l’hôpital du CHU de FANN, où le supposé corps de la victime aurait été transféré, mais aucun citoyen ivoirien n’a été répertorié dans les registres de l’hôpital après le match.

Malgré des mécontentements isolés qui ont suivi le match, la conseillère a souligné que ceux-ci ont été maîtrisés par les forces de l’ordre. Elle a appelé à la sérénité et à la retenue, tant du côté des résidents ivoiriens à Dakar que de ceux en Côte d’Ivoire.

Ces déclarations officielles mettent en lumière l’importance de la vérification des informations avant de les partager, surtout dans le contexte émotionnel entourant les événements sportifs internationaux. La propagation de fausses informations peut avoir des conséquences graves et nuire aux relations entre les communautés.

Réformes à l’OFNAC au Sénégal : Renforcement de la lutte contre la fraude et la corruption

Les députés sénégalais ont récemment apporté des modifications significatives à la loi portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), ainsi qu’à celle relative à la déclaration de patrimoine. Ces réformes interviennent après huit années d’application des dispositions initiales et visent à améliorer l’efficacité du dispositif anti-corruption du pays.

Les principaux points de ces réformes comprennent une extension du champ d’assujettissement, touchant désormais certaines catégories d’agents publics occupant des postes de responsabilité. Cette modification vise à garantir une meilleure couverture des acteurs publics susceptibles d’être impliqués dans des actes de corruption ou de fraude.

Les contrôles effectués par l’OFNAC ont également été précisés pour assurer une application plus claire et efficace des dispositions. De plus, la mise à jour régulière des déclarations de patrimoine est désormais obligatoire.

En ce qui concerne la transparence, la réforme prévoit la publication régulière de la liste des assujettis en règle et de ceux en défaut. Cette mesure vise à informer le public sur la situation patrimoniale des dirigeants publics et à renforcer la confiance dans le processus anti-corruption.

Il est important de noter que ces nouvelles dispositions ne s’appliquent pas au président de la République, dont le régime de déclaration de patrimoine est régi par l’article 37 de la Constitution sénégalaise. De même, les magistrats de la Cour des comptes continueront de déclarer leur patrimoine conformément aux dispositions spécifiques de la loi organique portant statut des magistrats de la Cour des comptes.

El Hadji Omar Youm salue la posture des Casques bleus sénégalais au Mali

Le ministre des Forces armées du Sénégal, El Hadji Omar Youm, a exprimé ses félicitations et sa reconnaissance envers le onzième détachement sénégalais (DETSEN) déployé dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Lors de la cérémonie de dissolution du 11ème DETSEN, Youm a salué la posture responsable et digne des Casques bleus sénégalais, soulignant leur engagement et leur résilience dans un contexte de complexité et de violence au Mali.

Le ministre a rendu hommage au professionnalisme, au courage, à l’abnégation et au dévouement des troupes sénégalaises, soulignant leur adaptabilité et leurs aptitudes opérationnelles démontrées dans des zones telles que Bamako, Gao, Kidal et Mopti. Il a souligné que l’engagement au Mali n’était pas ordinaire pour le Sénégal en raison des liens historiques, culturels et religieux partagés avec ce pays voisin.

Cette reconnaissance intervient dans un contexte où le Mali a connu des défis complexes en matière de sécurité, et où la mission de maintien de la paix des Nations Unies a joué un rôle crucial dans la stabilité régionale. L’appréciation du ministre envers les Casques bleus sénégalais souligne l’importance du rôle du Sénégal dans les opérations de maintien de la paix et son engagement envers la stabilité dans la région.

Renforcement de la sécurité à Mbour : Inauguration du camp du GMI colonel Mayatta Ndiaye

Le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, a présidé l’inauguration du nouveau cantonnement du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) à Mbour, nommé en hommage au regretté Colonel Mayatta Ndiaye. Cette initiative vise à répondre à la demande croissante de sécurité de la population et à renforcer la lutte contre l’insécurité.

Le camp du GMI Colonel Mayatta Ndiaye, inauguré ce mardi 30 janvier 2024, jouera un rôle crucial dans la sécurisation de la région de Mbour, particulièrement en raison de son importance démographique et de son statut de zone touristique prioritaire dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE).

Me Sidiki Kaba a rendu un vibrant hommage au Colonel Mayatta Ndiaye, soulignant sa carrière militaire exemplaire. Ancien officier du bataillon des parachutistes, le Colonel Ndiaye a commandé le GMI pendant de nombreuses années, marquant son passage par une discipline rigoureuse et le développement des valeurs essentielles du corps d’élite, telles que la cohésion, l’harmonie et le respect de la hiérarchie. Il a également servi avec distinction lors des guerres d’Indochine et d’Algérie.

Le ministre de l’Intérieur a justifié l’implantation de ce nouveau cantonnement à Mbour en raison de l’importance géographique et démographique de la ville, ainsi que de son rôle clé dans le développement économique du pays.

Me Sidiki Kaba a appelé à une collaboration renforcée entre les forces de sécurité et la population locale, soulignant l’importance du concept de « Police de proximité ». Il a également encouragé les fonctionnaires de police à s’engager davantage auprès de la communauté pour mieux répondre à ses besoins en matière de sécurité.

Lors de la cérémonie, l’édile de Mbour a salué cet investissement comme une contribution significative à la sécurité des habitants de la région, soulignant l’importance de renforcer la sécurité dans un contexte international marqué par la recrudescence de diverses menaces.

Ainsi, le nouveau cantonnement du GMI à Mbour s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de la sécurité, contribuant aux multiples réalisations de l’État du Sénégal dans la région, y compris le développement économique et la mise en œuvre de projets stratégiques.

Indice de perception de la corruption 2023 : Le Sénégal maintient sa note dans la zone rouge, selon le rapport de Transparency International

L’Organisation Transparency International a récemment dévoilé les résultats de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2023, plaçant le Sénégal dans la zone rouge avec une note de 43/100, selon les informations relayées par le Forum civil. Cette note est identique à celle attribuée dans les éditions précédentes de l’IPC en 2021 et 2022.

Le Forum civil mentionne dans un document que bien que des initiatives aient été prises, telles que l’adoption de lois sur la lutte contre la corruption, notamment la création d’un Parquet national financier et des modifications à la loi sur l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), le Sénégal demeure en retard dans la prévention de la corruption.

Le Forum civil souligne l’immobilisme institutionnel persistant, pointant du doigt le manque de loi sur l’accès à l’information, l’absence de régulation des financements de campagnes électorales et de financement des partis politiques. Malgré l’adoption d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption en 2020, son efficacité et sa mise en œuvre n’ont pas répondu aux attentes.

La section sénégalaise de Transparency International émet des recommandations, appelant le président de la République à consacrer du temps à la Cour des comptes pour la réception des rapports sur la gestion des organismes publics. De plus, elle encourage le président entrant à prendre des mesures concrètes dans les cent premiers jours après la prestation de serment. Parmi les recommandations figurent la finalisation des textes sur le Cadre général de l’éthique et de la déontologie dans la Fonction publique et la gestion des dossiers des corps de contrôle transmis au président sortant.

En conclusion, le rapport met en lumière les lacunes persistantes dans la lutte contre la corruption au Sénégal malgré les efforts déployés, soulignant la nécessité d’une action plus concrète et d’une mise en œuvre effective des réformes législatives.

Journée brassards rouges : Les agents de la sphère ministérielle de Diamniadio envisagent une grève générale

Les agents de la sphère ministérielle de Diamniadio ont observé une journée de port de brassards rouges suivie d’un rassemblement pour exprimer leur mécontentement face à l’issue insatisfaisante d’une audience avec le secrétaire général adjoint du gouvernement. Cette manifestation a eu lieu conformément aux instructions données par le président de la République le 23 décembre 2023 pour prendre en compte les préoccupations du collectif interministériel, composé de plus de 30 000 agents.

Lors de la rencontre avec le secrétaire général adjoint du gouvernement, les agents ont exprimé leur déception, décrivant le comportement du gouvernement comme « bizarre et incompréhensible ». Malgré des rencontres antérieures avec le cabinet du président, les agents estiment que tout le travail de déblayage a déjà été réalisé et attendent une réponse du Premier ministre.

Face à cette situation, le collectif annonce le déclenchement d’une grève générale dans toute l’Administration le 11 février 2024. Les agents se disent déterminés à poursuivre la lutte et expriment leur préoccupation quant au dilatoire de l’État, estimant que celui-ci cherche à gagner du temps.

Dans un souci de dialogue, le collectif prévoit de rencontrer tous les candidats déclarés à l’élection présidentielle de février 2024 pour discuter de leurs préoccupations. Ils soulignent leur ouverture au dialogue tout en affirmant que leurs revendications, jugées légitimes, doivent être prises en compte par le gouvernement. Une déclaration officielle sera faite après ces rencontres, et le collectif espère que le président Macky Sall les recevra pour trouver des solutions aux problèmes soulevés.

Détournement de fonds : Une commerçante écope de trois mois avec sursis

Accusée d’abus de confiance par son fiancé, D. Ngom, une commerçante, a été jugée pour avoir détourné la somme de 12 millions de francs CFA à des fins médicales. L’accusation portée par son fiancé, O. Ndiaye, faisait référence à un projet d’achat et de vente de véhicules que la commerçante lui avait présenté.

Lors du procès, la mise en cause a déclaré qu’elle souffrait d’une maladie cardiaque et qu’elle avait utilisé l’argent pour subir deux opérations. Cette justification a été confirmée par le plaignant, indiquant qu’il avait déjà pris en charge les frais médicaux de sa fiancée par le passé.

Plaidant en faveur de la commerçante, le plaignant a souligné que son état de santé nécessitait une évacuation à l’étranger. Il a retiré partiellement sa plainte et a sollicité la clémence pour sa fiancée.

La famille de la prévenue s’est engagée à verser cinq millions au plaignant, avec un acompte d’un million. L’avocat de la défense a plaidé en faveur de la clémence, soulignant que la prévenue n’était pas une délinquante classique et que son état de santé ne convenait pas à la détention.

Le tribunal a finalement condamné la commerçante à trois mois de prison avec sursis et à payer cinq millions en réparation.

Dakar : Condamnation à trois mois avec sursis pour une bagarre entre ex-meilleures amies

Lors d’une soirée privée aux Almadies, à Dakar, une dispute entre deux anciennes meilleures amies, L. Thiam et K. R. Marie, a dégénéré en une bagarre violente. Les deux jeunes femmes ont été présentées devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, accusées de coups et blessures volontaires réciproques.

Lors de l’audience, L. Thiam a expliqué que des tensions étaient apparues entre elles en raison de leurs relations amoureuses respectives. Au cours de la soirée, les échanges verbaux ont pris une tournure violente, culminant par des coups.

K. R. Marie, en contre-argument, a accusé L. Thiam d’avoir initié la violence en cassant une bouteille. En réponse, elle a poignardé son amie au cou avec un tesson de bouteille.

Le juge, manifestement irrité par la situation, a rappelé aux jeunes femmes l’importance de se concentrer sur leurs études plutôt que de s’engager dans des querelles et a qualifié leur comportement de débauché.

La déléguée du procureur a également réprimandé les prévenues, soulignant qu’elles étaient encore jeunes pour mener une vie de débauche.

Finalement, bien que reconnues coupables, L. Thiam et K. R. Marie ont été condamnées à trois mois de prison avec sursis. Leur avocat avait plaidé en faveur de la clémence en raison de leur reconnaissance de culpabilité.

Sénégal – Nioro : Prise en charge médicale de 920 patients lors du Gamou de Taïba Niassène

Lors de l’édition 2024 du Gamou de Taïba Niassène, un événement religieux célébrant la naissance de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, plus de 920 patients ont été consultés gratuitement grâce au dispositif sanitaire mis en place par Baye Assistance Médicale (BAM). L’association, composée de disciples du fondateur de la cité religieuse de Médina Baye, a mobilisé plus de 85 spécialistes, dont 51 médecins, 15 pharmaciens, 12 infirmiers, 5 sages-femmes et un chirurgien-dentiste.

Cependant, le secrétaire exécutif de BAM, le Dr Mamba Guirassy Diop, a souligné que le dispositif était confronté à des problèmes d’approvisionnement en médicaments, en particulier ceux destinés au traitement de l’hypertension artérielle et de l’ulcère. De plus, des pénuries de gants ont été signalées au niveau de la Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) de Kaolack.

Malgré ces défis, le dispositif sanitaire a obtenu des résultats satisfaisants dans la prise en charge médicale des pèlerins. Les spécialistes ont permis à de nombreuses personnes, y compris celles venant de zones reculées et des villages environnants, de recevoir des consultations spécialisées.

La Pharmacie régionale d’approvisionnement a également contribué à cette initiative en fournissant des médicaments d’une valeur de trois millions de francs CFA pour soutenir Baye Assistance Médicale. Taïba Niassène, située dans l’arrondissement de Paoskoto, département de Nioro, dans la région de Kaolack, abrite chaque année le Gamou, un événement d’une grande importance pour la communauté religieuse locale.

Sénégal – Bakel et Kidira : Crise environnementale due à la pollution des eaux du fleuve Sénégal et de la Falémé par l’orpaillage artisanal

Les producteurs des communes de Bakel et Kidira au Sénégal font face à une crise environnementale résultant de la pollution des eaux du fleuve Sénégal et de son affluent, la Falémé. Cette pollution est attribuée à l’utilisation de produits chimiques dans le cadre des activités d’orpaillage en amont, dans la région de Kédougou, située à 50 kilomètres de là.

Les agriculteurs de Kidira utilisent les eaux de la Falémé, tandis que ceux de Bakel utilisent celles du fleuve Sénégal pour l’irrigation de leurs cultures, principalement le maraîchage. Cependant, la qualité de l’eau a considérablement diminué en raison de la présence de produits chimiques tels que le cyanure et le mercure utilisés par les orpailleurs pour extraire l’or en amont, dans la région de Kédougou.

La pollution des eaux a entraîné une réduction drastique des rendements agricoles et des moyens de subsistance des agriculteurs de la région. Les eaux boueuses et toxiques ont également affecté la faune et la flore locales, créant une crise environnementale. La couleur inhabituelle de l’eau est devenue un signe visible de la pollution.

Les agriculteurs se plaignent de la disparition de cultures telles que le maïs, les patates douces, les arachides, et le gombo. Même les cultures de piment, qui semblent mieux résister à l’eau polluée, sont touchées par des conflits sur les prix homologués, avec chaque producteur fixant son propre prix sur le marché.

Les conséquences environnementales de la pollution touchent tout le long de la Falémé, sur une étendue de 650 km, de Aroundou à la frontière guinéenne. Les membres du comité de veille et d’alerte de la Falémé Mali-Sénégal appellent à mettre fin à l’orpaillage artisanal en faisant déguerpir tous les orpailleurs clandestins de la Falémé.

La population locale, y compris les agriculteurs et maraîchers, envisage d’organiser des manifestations pour protester contre les activités des orpailleurs clandestins et protéger leurs moyens de subsistance. La dégradation de la qualité de l’eau du fleuve Sénégal et de la Falémé pose un défi majeur pour les communautés agricoles de Bakel et Kidira, nécessitant une intervention immédiate pour sauvegarder l’environnement et les moyens de subsistance des populations locales.

30 janvier 2004-30 janvier 2024 : Hommage à Pape Babacar Mbaye, une lumière qui persiste après 20 ans

Vingt ans se sont écoulés depuis la disparition tragique de Pape Babacar Mbaye, une figure marquante du Parti Socialiste sénégalais, rappelant à tous que les belles âmes continuent de briller bien au-delà de leur existence terrestre. Né le 15 avril 1967 et décédé le 30 janvier 2004 à l’âge de 36 ans, Mbaye a laissé un héritage politique durable et un souvenir impérissable.

Ancien secrétaire général des jeunesses socialistes, il incarnait le renouveau et la jeunesse au sein du Parti Socialiste. Aux côtés de son camarade et ami Khalifa Sall, il portait l’espoir et la vitalité de la jeunesse socialiste de Colobane. Malgré son passage éphémère sur la scène politique, Mbaye a inscrit des pages mémorables dans l’histoire du Parti Socialiste.

Son engagement sincère et son refus de dévier de ses convictions socialistes ont fait de lui un exemple pour la jeunesse du PS. Dans un paysage politique où les frontières idéologiques semblent s’estomper, Pape Babacar Mbaye a résolument maintenu le cap du socialisme, refusant même des offres tentantes lors de la première alternance en 2000.

Ministre chargé des Relations entre les Assemblées de 1998 à 2000, puis député à l’Assemblée Nationale jusqu’à son décès, Mbaye a laissé un vide difficile à combler. Sa fille unique, Ghäels Babacar Mbaye, orpheline à l’âge de 4 ans après la disparition de son père, a courageusement pris la relève, suivant fièrement les traces de celui qu’elle considère comme sa muse et son idole.

Dans une lettre posthume lors du 17e anniversaire de la disparition de son père en janvier 2021, Ghäels Babacar Mbaye écrivait : « Mon père que j’ai connu à travers sa famille, ses amis et sympathisants, représente ma muse, mon idole en tout et pour tout. Nous avons les mêmes traits, lui et moi. Le même sourire. La même fougue. Nous nous exprimons de la même manière. Donc, ce qui nous lie est très précieux ; ça va au-delà d’un lien sanguin. Je dirais plutôt que c’est une connexion particulière ».

Aujourd’hui, à l’aube du 30 janvier 2024, nous rendons hommage à Pape Babacar Mbaye, une lumière qui continue de briller dans le cœur des Sénégalais, rappelant que certaines âmes ne meurent jamais et que leur impact perdure à travers le temps.

Accident sur l’autoroute : Un poids lourd se renverse à Sebikotane, perturbant le trafic

Une scène d’accident s’est déroulée aujourd’hui sur l’autoroute à hauteur de Sebikotane, impliquant le renversement d’un poids lourd. Cet incident a eu un impact significatif sur le trafic, entraînant des perturbations importantes dans la région.

Les autorités ont été alertées de l’accident, survenu dans la matinée, mobilisant rapidement des équipes de secours et de dépannage pour gérer la situation. Selon les premières informations, le poids lourd transportait des marchandises, et les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer.

Le renversement du camion a entraîné des retards substantiels pour les automobilistes circulant dans cette zone. Les services de secours ont été déployés pour stabiliser la situation, dégager les voies de circulation et assurer la sécurité des personnes impliquées.

Les usagers de la route sont invités à faire preuve de prudence et à suivre les instructions des autorités sur place. Des mesures de déviation temporaires peuvent être mises en place pour faciliter la fluidité du trafic pendant les opérations de récupération du poids lourd accidenté.

Il est essentiel de rappeler aux conducteurs l’importance de respecter les règles de conduite sur les autoroutes et de maintenir une vigilance constante pour éviter de tels incidents. Les autorités compétentes mèneront une enquête approfondie pour déterminer les causes de l’accident et prendre les mesures nécessaires pour éviter des situations similaires à l’avenir.

Nous exhortons les usagers de la route à faire preuve de patience pendant que les équipes travaillent à rétablir la normalité sur l’autoroute. Nous tiendrons nos lecteurs informés des développements ultérieurs concernant cet accident et de tout impact prolongé sur la circulation dans la région de Sebikotane.

Tragédie à Khar Yalla : Bilan alarmant de l’effondrement d’un immeuble, 7 victimes identifiées

Dans la nuit du lundi au mardi, un drame a secoué le quartier de Khar Yalla, à proximité de Liberté 6, avec l’effondrement d’un immeuble de trois étages. Alertés vers une heure du matin, les sapeurs-pompiers ont immédiatement mobilisé leurs équipes pour intervenir sur les lieux.

Le bilan de cette tragédie s’avère malheureusement lourd, avec sept corps sans vie récupérés des décombres par les services de secours. Au total, on déplore 27 victimes, comprenant 6 décès confirmés, une personne traitée sur place, et les autres évacuées vers des structures sanitaires de Dakar.

Les noms des victimes identifiées parmi les corps retrouvés dans les décombres sont les suivants : Aliou, Ameth, Joie, Marie, Gabriella, Nafissatou B. La perte de ces vies a plongé la communauté dans une profonde tristesse et des prières pour les familles endeuillées sont formulées dans tout le quartier.

Un rayon d’espoir émerge cependant dans ce tragique événement, avec le sauvetage miraculeux d’un bébé de 9 mois qui a été extrait des décombres sans aucune égratignure, grâce à l’intervention rapide et efficace des sapeurs-pompiers. Cet acte héroïque offre un éclat de soulagement au milieu de la sombre réalité.

Cependant, quatre personnes restent introuvables, et des engins de chantier sont actuellement déployés pour explorer minutieusement les débris à la recherche de toute trace d’espoir. Les autorités locales ont lancé une opération de secours d’envergure pour retrouver les disparus et apporter un soutien aux familles affectées.

Cette tragédie met en lumière l’importance de la sécurité des structures immobilières et soulève des questions sur les normes de construction en vigueur. Une enquête approfondie sera certainement lancée pour déterminer les causes exactes de cet effondrement et éventuellement éviter de futures tragédies similaires. La communauté locale et le pays tout entier sont unis dans le deuil, appelant à la solidarité et à des actions concrètes pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Liberté 6 : Un immeuble de trois étages s’est effondré

Un immeuble habité de trois étages s’est effondré dans la nuit du lundi 29  au mardi 30 janvier  à Liberté 6 près du rond-point Derklé, renseignent nos confrères de la RFM.

Des éléments de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers sont sur place pour effectuer les premiers secours.

Pour l’instant, aucun bilan humain n’a été dévoilé par ces derniers.

Plus d’infos à venir avec nos confrères de Seneweb

Présidentielle 2024 : Bonne nouvelle pour les patriotes, Serigne Abdou Mbacké, marabout de Sonko de retour à Dakar….

Serigne Abdourahmane Mbacké, khalife de Baye Cheikh Khady (Paix à son âme) est de retour à Dakar après un long séjour en Europe.

Marabout et soutien de première heure du leader des patriotes, Ousmane Sonko, Serigne Abdou affiche une bonne mine et semble être prêt pour la présidentielle.

Pour rappel, des rumeurs circulaient sur son absence vu ses relations avec les responsables de l’ex-pastef dans leur implication sur les récents événements qui ont secoué le Sénégal.

D’après nos informations, l’homme et loin de toute implication dans tout ce qui peut déstabiliser ce pays. Son amour pour le Sénégal et son développement est la raison de ses relations avec Ousmane Sonko

Lancement imminent du premier Domaine Agricole Communautaire (DAC) à Tambacounda au Sénégal en février

Depuis un an, les équipes du PRODAC ont collaboré dans les départements de Koumpentoum, Tambacounda, Bakel et Goudiry pour identifier leas zones propices à accueillir ce DAC. Le PRODAC, lancé en 2014, a déjà mis en place plusieurs DAC dans huit des quatorze régions du Sénégal. Les prochains projets de nouvelle génération seront lancés dans les régions de Thiès, Tambacounda et Matam.

Le Programme des domaines agricole communautaire vise à aménager et valoriser 30 000 hectares de terre, générer 300 000 emplois pour les jeunes et formaliser deux mille groupements d’entrepreneurs agricoles viables à terme. Il agit comme un programme d’incubation pour stimuler l’entrepreneuriat des jeunes dans le secteur agricole, couvrant des domaines tels que l’élevage, l’aquaculture et l’agriculture.

Le DAC de Tambacounda est donc promis à devenir un modèle de développement agricole inclusif, contribuant à la croissance économique locale et offrant des opportunités d’emploi aux jeunes. Le lancement officiel en février marquera une étape importante dans la réalisation des objectifs ambitieux du PRODAC pour le développement durable du secteur agricole au Sénégal.

MTN : les autorités appelées à soutenir les campagnes de distribution de médicaments

Plaidoyer pour le soutien des campagnes de distribution de médicaments dans la lutte contre les maladies tropicales négligées

Le coordonnateur du programme Maladies tropicales négligées (MTN) au sein de l’organisation « Speak up Africa » a lancé un appel aux autorités sénégalaises pour un soutien accru au programme national de lutte contre ce groupe d’affections. Il a souligné l’importance du financement des campagnes de distribution de médicaments, coûteuses mais essentielles pour éliminer ces maladies tropicales négligées. Le plaidoyer vise à mobiliser davantage de ressources financières de la part des partenaires et de l’État afin de garantir la pérennité de ces campagnes. Les maladies tropicales négligées affectent plusieurs régions du Sénégal, et le renforcement des efforts de sensibilisation et de financement est crucial pour atteindre l’objectif d’élimination d’ici 2030.

Dissolution du dernier détachement sénégalais de la MINUSMA après 10 ans d’engagement au Mali

Le onzième et dernier détachement sénégalais (DTSEN11) de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) sera dissous lors d’une cérémonie prévue mardi au quartier Dial Diop, siège de l’état-major général des armées sénégalaises à Dakar.

La cérémonie comprendra une remise d’insignes de décoration et la réintégration du drapeau au ministre des Forces armées, ainsi que des hommages rendus à 15 militaires sénégalais tombés au service de la paix au cours des 10 ans d’engagement du Sénégal au Mali.

Sénégal – FADP : Remise d’attestations à 65 bénéficiaires après une formation au CESTI

Samedi dernier, 65 stagiaires bénéficiaires du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP) ont reçu leurs attestations après avoir suivi des formations d’une durée de 9 à 10 mois au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), selon les informations de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Le directeur du CESTI, Mamadou Ndiaye, a précisé que parmi les stagiaires, 29 sont des journalistes, 18 sont des techniciens, et 18 ont suivi une formation en photojournalisme. Ces stagiaires appartiennent aux promotions 2019-2020, 2020-2021, 2021-2022 et du FADP, une initiative du ministère de la Communication visant à renforcer les compétences techniques et professionnelles des journalistes en exercice.

Mamadou Ndiaye a souligné l’importance de l’accompagnement financier du ministère de la Communication dans la formation des bénéficiaires du FADP au sein du CESTI, une école de journalisme et de communication affiliée à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Amadou Kanouté, représentant le ministre de la Communication lors de la cérémonie de remise des attestations, a mis en avant la place centrale qu’occupe aujourd’hui le numérique dans le travail des journalistes. Il a noté que quatre promotions du FADP ont été spécifiquement formées sur les aspects du numérique et du journalisme mobile, soulignant ainsi l’adaptation aux évolutions du secteur médiatique.

Bignona : Un financement de 10 millions de francs CFA accordé à la coopérative des femmes de Mlomp

Le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire a octroyé une ligne de financement de 10 millions de francs CFA à la coopérative des femmes de la commune de Mlomp, située à Bignona. Cette initiative vise à soutenir et renforcer l’autonomisation des membres de la coopérative, couvrant divers secteurs d’activités au sein de la commune.

Le maire de la commune, Ansoumana Diémé, a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette allocation financière, soulignant l’importance de ce soutien pour les femmes de Mlomp. En plus du financement, le ministère a également remis deux tricycles à la coopérative, renforçant ainsi les moyens de production et de transport à leur disposition.

Dans ses déclarations, le maire a informé que la commune a également bénéficié d’un tracteur offert par le chef de l’État. Ces initiatives visent à stimuler le développement local, en particulier dans le secteur de l’agriculture et des activités génératrices de revenus.

La représentante de la coopérative, Adama Diatta, a salué cette contribution financière, soulignant qu’elle arrivera à un moment crucial pour les femmes de Mlomp. Elle a exprimé sa gratitude envers le ministère pour cette aide, qui contribuera à améliorer les conditions de vie et de travail des membres de la coopérative.

Profitant de l’occasion, le maire a plaidé en faveur de mesures supplémentaires, appelant les autorités à doter la commune d’une ambulance en urgence. Il a également souligné l’importance de l’installation de lampadaires solaires et de l’approvisionnement en eau potable pour répondre aux besoins fondamentaux de la collectivité.

Drame à Thiaroye-sur-Mer : Deux sœurs décèdent après avoir ingéré un désinfectant par erreur

Ce matin, un tragique incident a endeuillé la localité de Thiaroye-sur-Mer, où deux sœurs ont perdu la vie après avoir ingéré par mégarde un produit désinfectant appelé « malaction », qu’elles auraient confondu avec de l’essence vanille.

Selon les informations relayées par Rfm, les deux sœurs ont malheureusement confondu le désinfectant avec un autre produit, pensant qu’il s’agissait d’essence vanille. Cette confusion a eu des conséquences fatales, entraînant le décès des deux jeunes femmes.

L’incident a provoqué une onde de choc au sein de la communauté locale, plongeant les proches et les habitants dans la tristesse et l’incompréhension. Les autorités locales et les services médicaux ont été alertés de la situation pour prendre en charge les conséquences de cette tragédie.

Cet événement rappelle l’importance de la vigilance et de la prudence lors de la manipulation et du stockage de produits chimiques, en particulier à la maison. Les produits ménagers, même s’ils peuvent paraître inoffensifs, peuvent être dangereux s’ils sont confondus ou utilisés de manière incorrecte.

Les enquêteurs devront éclaircir les circonstances entourant cet incident tragique, tandis que la communauté pleure la perte de ces deux sœurs. C’est également l’occasion de sensibiliser le public sur la nécessité de lire attentivement les étiquettes des produits chimiques, de les stocker correctement et de les tenir hors de portée des enfants pour éviter de tels accidents à l’avenir.

Collision entre un bus et un camion frigorifique à Pire Goureye : Plusieurs blessés, le chauffeur du bus prend la fuite

Hier soir vers 20 heures, un grave accident de la route s’est produit à Pire Goureye, dans le département de Tivaouane, impliquant un bus transportant des fidèles chrétiens en provenance de Saint-Louis et un camion frigorifique. L’accident a entraîné plusieurs blessés, bien que, heureusement, aucun décès n’ait été enregistré jusqu’à présent.

Selon les informations fournies par Seneweb, l’accident s’est produit lorsque le bus, circulant à une vitesse élevée, tentait de dépasser un véhicule. Dans cette manœuvre, le bus s’est retrouvé face à face avec un camion frigorifique. Se rendant compte qu’une collision était inévitable, le chauffeur du bus a tenté de sortir de la route, mais la collision avec le camion frigorifique était inévitable. Le bus a fini sa course dans les buissons après le choc.

Les premiers secours ont été assurés par d’autres conducteurs et passagers présents sur les lieux de l’accident. À l’intérieur du bus, plusieurs personnes ont été blessées, bien que leurs blessures ne semblent pas être graves. En revanche, du côté du camion frigorifique, les dégâts sont importants, avec une cabine de chauffeur gravement endommagée et l’un des deux passagers du camion grièvement blessé.

Un élément troublant de l’accident est la fuite du chauffeur du bus, largement considéré comme responsable de la collision selon plusieurs témoins. La fuite du chauffeur soulève des questions sur sa responsabilité et la nécessité d’une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités compétentes devront également évaluer les mesures de sécurité et de conduite sur la route pour éviter de tels incidents à l’avenir. L’état de santé des blessés et les développements de l’enquête seront surveillés de près dans les prochains jours.

Tensions au Conseil constitutionnel : Le juge Cheikh Ndiaye dépose plainte pour outrage et diffamation

Le juge constitutionnel Cheikh Ndiaye, membre éminent du Conseil constitutionnel, a pris une mesure légale significative en déposant une plainte pour outrage à magistrat et diffamation. L’annonce a été faite ce lundi 29 janvier 2024 par son avocat, Me Bamba Cissé, soulignant que la plainte vise les « auteurs non identifiés d’une déclaration non signée d’un parti politique évoquant des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, ainsi que toute personne ayant relayé directement ou indirectement ces accusations diffamatoires et mensongères à son encontre ».

Cette démarche judiciaire intervient dans un contexte de fortes tensions au sein du Conseil constitutionnel, amplifiées depuis l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a publiquement accusé certains membres du Conseil de collusion avec des personnalités politiques et de conflit d’intérêts. Ces allégations ont suscité des appels en faveur de la création d’une commission d’enquête parlementaire pour élucider ces suspicions.

La plainte déposée par le juge Cheikh Ndiaye souligne l’importance de préserver l’intégrité des membres du Conseil constitutionnel et de faire face aux allégations infondées qui pourraient porter atteinte à leur réputation. Alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, cette affaire risque de cristalliser davantage les tensions politiques et judiciaires, suscitant un débat animé sur la séparation des pouvoirs et la crédibilité des institutions démocratiques. L’évolution de cette situation sera suivie de près dans les prochains jours, avec des implications potentielles sur le paysage politique sénégalais.

Présidentielle à Koungheul : Le responsable BBY, Mamadou Djigo se démarque de l’installation du nouveau comité électoral…

Les préparatifs de la présidentielle à Koungheul ont démarré dans un froid polaire ce dimanche 28 janvier 2024.

L’installation du comité électoral de Koungheul a été faite loin de tout esprit inclusif dans la démarche selon Mamadou Djigo, responsable politique APR, membre de la majorité présidentielle et par ailleurs directeur général de l’agence nationale de l’aménagement du Territoire (Anat).

Selon ce leader politique qui incarne l’espoir et le renouveau politique dans ce fief conservé par le régime, l’heure est à l’unité et à la mobilisation sans complaisance pour élire Amadou Bâ au soir du 24 février. Cependant, il dénonce avec vigueur les méthodes déloyales dans l’installation qui s’est faite sans son aval.

Les détails en images

Koungheul -Elections présidentielles : Mamadou DJIGO  se démarque du comité électoral et interpelle

Drame à Ndiaganiao : Un élève de CE1 retrouvé mort, enseveli dans une mine de sable

La communauté du village de Mboulouk Tène Koulouk, dans la commune de Ndiaganiao, est plongée dans la tristesse et la consternation à la suite d’un tragique accident qui a coûté la vie à un jeune écolier. Abdoulaye Gningue, un garçon de 13 ans et élève en classe de CE1 à l’école élémentaire locale, a été retrouvé mort après avoir été enseveli dans une mine de sable située derrière le village. Le drame s’est déroulé le samedi 27 janvier à seize heures.

Les autorités locales, alertées de la situation, ont dépêché des membres de la brigade de gendarmerie de Ndiaganiao ainsi que l’infirmier-chef du poste de santé local sur les lieux. Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances exactes de cet accident dévastateur.

La dépouille d’Abdoulaye Gningue a été transportée à la morgue de l’Hôpital Grand Mbour. Selon des sources informées, elle sera remise à la famille du défunt demain en vue de son inhumation.

Cette tragédie met en lumière les risques associés à l’exploration de mines de sable, soulignant la nécessité de renforcer les mesures de sécurité dans de telles zones. La communauté locale est profondément affectée par cette perte déchirante, et cet événement rappelle l’importance d’une sensibilisation accrue sur les dangers liés à ces activités, surtout lorsqu’elles impliquent des enfants. Nos pensées vont à la famille et aux proches d’Abdoulaye Gningue, confrontés à une épreuve aussi douloureuse.

Urgent-Bataille rangée au montage du comité électoral de Yoff : Mamadou Guèye du MRV dément Diouf Sarr, sa responsable des femmes blessée…

Un incident malheureux s’est produit cet après-midi à Yoff lors de l’installation du comité électoral de ladite commune.

Selon Mamadou Guèye, leader du MRV ce sont le partisans de Abdoulaye Diouf qui sont à l’origine du rififi qui a occasionné des dégâts dont une voiture caillassée et coups et blessures volontaires sur la responsable des femmes du mouvement

les détailles en images :

Bilan 2023 des Douanes Sénégalaises : Performances Record

L’année 2023 a été marquée par des réalisations exceptionnelles pour les Douanes sénégalaises, illustrant leur engagement inébranlable envers la collecte de recettes et la lutte contre la fraude. Les chiffres clés révèlent des résultats impressionnants, consolidant ainsi la position de la douane en tant qu’acteur clé dans la stabilité économique et la sécurité du pays.

Les recettes douanières liquidées en 2023 ont atteint un sommet historique, s’élevant à mille quatre cent vingt-six milliards six cent quatre-vingt-sept millions six cent soixante-trois mille deux cent quarante francs CFA (1426 687 663 240 FCFA). Ce résultat remarquable témoigne de l’efficacité des opérations commerciales, de la surveillance et de la gestion des flux financiers par les Douanes.

Dans le cadre de la lutte contre la fraude, les Douanes sénégalaises ont enregistré des succès significatifs en 2023. Des saisies importantes ont été effectuées, comprenant des drogues, des médicaments et diverses marchandises, d’une valeur totale de quatre cent quatre-vingt-cinq milliards cinq cent vingt et un millions cinq cent quarante-trois mille cent vingt francs CFA (485 521 543 120 FCFA). Ces résultats soulignent l’efficacité des stratégies mises en place pour contrer les activités illicites.

Les succès dans la lutte contre la fraude ont été possibles grâce à une collaboration franche et fructueuse entre les Douanes sénégalaises et leurs partenaires. Cette coopération, qu’elle soit nationale ou internationale, démontre l’importance du travail d’équipe dans la protection des frontières et la préservation de la sécurité économique.

Les performances exceptionnelles des Douanes sénégalaises en 2023 ont eu un impact significatif sur le développement économique du pays. Les recettes collectées contribuent directement au financement de projets essentiels, renforçant ainsi la stabilité financière et la croissance durable.

Ce bilan positif témoigne également de la vision stratégique mise en œuvre par la Direction générale des Douanes. Les initiatives telles que le Programme de Partenaires Privilégiés (PPP) et la modernisation des procédures douanières ont joué un rôle crucial dans l’atteinte de ces résultats exceptionnels.

L’année 2023 restera gravée comme une période de réussite pour les Douanes sénégalaises. Les réalisations exceptionnelles en matière de recettes et de lutte contre la fraude soulignent l’efficacité opérationnelle et la détermination continue des Douanes à jouer un rôle de premier plan dans le développement et la sécurité du Sénégal.

Discours du Ministre des Finances et du Budget lors de la Journée Internationale de la Douane 2024

La Journée Internationale de la Douane (JID) a été marquée par un discours inspirant du Ministre des Finances et du Budget, qui a souligné l’importance cruciale de la douane dans la sécurité et la prospérité des collectivités. Retour sur les moments forts de cette allocution prononcée à Thiès.

Le Ministre a débuté son discours en exprimant sa gratitude envers les autorités locales, les organisations patronales, les partenaires, et tous les participants qui ont honoré l’invitation de l’Administration des Douanes à cet événement.

Le thème de la JID 2024, « Pour une Douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs », a été mis en avant. Le Ministre a souligné la nécessité pour la douane d’adopter une approche agile face à l’évolution rapide des mouvements internationaux de marchandises et à la croissance exponentielle du commerce mondial.

Le discours a mis en lumière les initiatives visionnaires prises par les Douanes sénégalaises, notamment la création de la Direction dédiée à la Facilitation et au Partenariat avec l’Entreprise. Le Programme de Partenaires Privilégiés (PPP), en évolution vers le Programme de l’Opérateur Économique Agréé (OEA), a été cité comme un exemple concret de la vision des pouvoirs publics pour une administration douanière moderne.

La vision du Président de la République, inscrite dans le Plan Sénégal Émergent (PSE), a été soulignée, mettant en avant l’objectif de faire du Sénégal un pays émergent avec une société solidaire dans un État de droit. L’option stratégique de créer et de développer les Zones Économiques Spéciales (ZES) a été présentée comme un moyen de rendre le pays plus compétitif.

Le Ministre a félicité les Douanes pour les résultats remarquables enregistrés en 2023, avec des recettes douanières liquidées atteignant 1426,687 milliards FCFA. Les objectifs ambitieux pour 2024 ont été énoncés, avec une prévision de 1700 milliards FCFA, démontrant la confiance dans la croissance continue.

Des réalisations significatives dans la lutte contre la fraude ont été mises en avant, avec des saisies importantes de drogues, de médicaments et d’autres marchandises. La collaboration fructueuse avec les partenaires a été soulignée comme un élément clé de ces succès.

Le discours a encouragé la collaboration efficace entre les différentes entités, soulignant les initiatives de partenariat avec des institutions telles que la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD), l’ONUDC, l’OIM et l’UE, en particulier dans la lutte contre les menaces sécuritaires émergentes.

Le Ministre a conclu en appelant à une collaboration sincère pour façonner l’avenir du Sénégal. La Journée Internationale de la Douane 2024 a été officiellement déclarée ouverte, marquant ainsi un moment clé dans les efforts collectifs pour le développement économique et social du pays.

DISCOURS DU MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET À LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA DOUANE

● Monsieur le Gouverneur de la Région de Thiès ;
● Monsieur le Président du Conseil départemental de Thiès ;
● Monsieur le Maire de la Commune de Thiès ;
● Monsieur le Directeur général des Douanes ;
● Mesdames et Messieurs les représentants des Directeurs généraux ;
● Messieurs les Officiers généraux et Officiers supérieurs ;
● Messieurs les membres de la Coordination de l’Administration des Douanes ;
● Mesdames et Messieurs les Chefs de service ;
● Mesdames et Messieurs les Présidents et représentants des Organisations patronales et syndicales ;
● Mesdames et Messieurs, Chers Invités, en vos titres, grades et qualités

Présider la cérémonie d’ouverture de la Journée internationale des Douanes (JID) dans cette ville pleine d’histoires est pour moi un immense honneur et une grande fierté.

Permettez-moi, tout d’abord, de remercier les autorités locales, administratives comme coutumières, les représentants des organisations patronales et syndicales, les partenaires et toutes les personnes qui ont bien voulu répondre à l’invitation de l’Administration des Douanes à cet évènement bien inscrit dans l’agenda annuel de la communauté douanière internationale.

Mesdames et Messieurs,

L’Organisation mondiale des Douanes (OMD) commémore cette journée pour mettre en relief les efforts des Administrations des Douanes du monde entier, visant à renforcer la sécurité et la prospérité des collectivités, à travers notamment des femmes et des hommes qui s’investissent à cette fin dans leurs activités quotidiennes.

A cette occasion, elle nous invite à réfléchir sur des thèmes cruciaux, d’une grande actualité pour les Douanes à l’image de celui de l’édition de cette année, intitulé comme suit : « Pour une Douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs ».

En effet, cette thématique proposée par l’OMD nous rappelle que dans un monde en constante évolution, la Douane doit rester agile et s’adapter à l’accélération rapide des mouvements internationaux de marchandises et à la croissance exponentielle du commerce mondial.

Dans un tel contexte, une vigilance accrue s’impose aux services douaniers qui ne devraient, en aucun cas, perdre de vue la simplification et la facilitation attendus de leurs partenaires, devenus de plus en exigeants en termes de célérité et de transparence dans leurs transactions.

Ces derniers, qu’ils soient des partenaires traditionnels ou de type nouveau, doivent à leur tour comprendre les missions régaliennes dont les administrations douanières sont investies, pour les accompagner dans la réalisation de celles-ci, en favorisant une mobilisation optimale des ressources publiques, dans un environnement économique exempt de distorsions qui pourraient entraîner des pratiques concurrentielles déloyales, et en respectant les règles et normes de sécurité gouvernant la chaîne logistique internationale.

C’est à cet exercice d’équilibre, autour d’objectifs clairs, bien compris par les parties intéressées, que l’OMD invite ces membres.

Fort heureusement, les Douanes sénégalaises, dans leur posture avant-gardiste, l’ont compris, pour avoir mis en place, dans leur architecture organisationnelle, une Direction dédiée à la Facilitation et au Partenariat avec l’Enterprise, mais également des mécanismes de collaboration clairement définis dans des protocoles d’accord visant à fixer des règles sur la base desquelles des avantages sont concédés aux entreprises qui se sont inscrites dans une dynamique de conformité.

A ce sujet, le Programme de Partenaires Privilégiés (PPP) qui, sous peu, va évoluer vers le Programme de l’Opérateur économique agréé (OEA), atteste, s’il en était encore besoin, de la vision des pouvoirs publics pour une Administration des Douanes moderne, résolument engagée dans la voix d’un partenariat fécond et durable, en faveur du développement économique et social de notre pays.

Cette vision s’est, d’ailleurs, fortement inspirée de celle de Monsieur le Président de la République, son Excellence Macky SALL, exprimée dans le Plan Sénégal Émergent (PSE) et qui consiste à faire du Sénégal un pays émergent avec une société solidaire dans un État de droit.

C’est d’ailleurs dans cette perspective que le Gouvernement du Sénégal a pris l’option stratégique de créer et de développer les « Zones Économiques Spéciales (ZES) ».

Cette volonté de rendre le Sénégal plus compétitif, réaffirmée dans le plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), va au-delà de la simple mise en place de hubs industriels et logistiques. Elle vise également à offrir un ensemble d’infrastructures et de services de qualité aux entreprises, reposant sur une collaboration parfaite entre celles-ci et les services étatiques, dont l’Administration douanière.

Actuellement, les résultats plus qu’honorables enregistrés dans la mise en œuvre de ces ZES ont été rendus possibles grâce à une contribution décisive de l’Administration des Douanes en termes d’accompagnement des entreprises agréées.

Tous ces efforts combinés ont, entre autres contribué aux résultats fort élogieux enregistrés par la Douane dans le cadre de la mobilisation des recettes et de la lutte contre la fraude au titre de l’exercice budgétaire 2023.

En effet, les recettes douanières liquidées se chiffrent à mille quatre cent vingt-six milliards six cent quatre-vingt-sept millions six cent soixante-trois mille deux cent quarante francs (1426 687 663 240 francs) CFA.

C’est le lieu de vous féliciter, Monsieur le Directeur général des Douanes, pour ces résultats remarquables, et je confonds dans ces félicitations tous les services aussi bien ceux chargés des opérations commerciales que ceux engagés dans la surveillance du territoire douanier.

Pour 2024, les objectifs de liquidation des recettes douanières sont de l’ordre de 1700 milliards FCFA pour un niveau de recouvrement de recettes budgétaires de 1379,4 milliards FCFA. Je suis convaincu que ces objectifs seront atteints.

Un bref rappel historique permet de constater que vous avez fait passer les liquidations de recettes douanières moins de 200 milliards FCFA en 1999 à 400 milliards en 2011, soit un doublement en 12 ans.

Sur ce même horizon temporel entre 2011 et 2023, vous avez multiplié les recettes douanières liquidées par 3,5 les faisant passer de 400 milliards FCFA à 1426,687 milliards FCFA. C’est dire que les objectifs de recettes de l’Administration douanières seront atteints.

En ce qui concerne le volet lutte contre la fraude, il a été enregistré des saisies importantes de drogues, de médicaments et de diverses marchandises d’une valeur totale de quatre cent quatre-vingt-cinq milliards cinq cent vingt et un millions cinq cent quarante-trois mille cent vingt francs (485 521 543 120 francs) CFA. De tels résultats ont pu être obtenus grâce à la collaboration franche et fructueuse de tous les partenaires.

Mesdames et Messieurs,
La mobilisation des partenaires historiques et nouveaux, autour d’objectifs clairs, peut contribuer pleinement à l’émergence du Sénégal d’ici 2035 car nous sommes convaincus que la réussite de notre nation repose sur la collaboration efficace entre les différentes entités qui la composent. En ce sens, je magnifie les initiatives de partenariat avec la Faculté des Sciences juridiques et Politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD) de Dakar, ainsi qu’avec l’ONUDC, l’OIM et l’UE surtout dans la lutte contre les menaces sécuritaires émergentes.

Ces collaborations exemplaires qui démontrent, à suffisance, votre capacité à anticiper les besoins changeants et à agir de manière proactive pour renforcer notre sécurité et notre situation économique, doivent être étendues en direction de tous les secteurs de notre écosystème économique, social, financier et environnemental.
Je me réjouis aussi de constater que la nouvelle gouvernance au sein de la Direction générale des Douanes, axée sur la valorisation du capital humain, le développement de l’innovation et une gestion centrée sur les résultats, est en parfaite adéquation avec la Stratégie de Mobilisation des Recettes à Moyen Terme (SRMT).

Cette stratégie, destinée au financement du PSE sur la période 2020-2025, vise à atteindre un niveau élevé de maturité digitale. Elle soutiendra également toutes les initiatives visant à valoriser le capital humain et promouvoir des valeurs telles que l’équité, la performance, la responsabilité et l’éthique.

Monsieur le Directeur général,

Dans cette dynamique et en écho à votre allocution je vous engage à maintenir cet élan en faveur de l’innovation et de la performance, des piliers essentiels pour l’instauration d’une gouvernance modernisée au sein des administrations financières.

Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi à ce stade de mon propos, de saluer la mémoire des soldats de l’économie rappelés à Dieu. La Nation toute entière leur témoigne sa reconnaissance éternelle et prie pour le repos de leurs âmes.
C’est l’occasion également de rendre un vibrant hommage aux Agents des Douanes appelés à faire valoir leurs droits à la retraite et qui méritent un bon repos après des années de dur labeur.
Je voudrais également féliciter les récipiendaires au Certificat de mérite de l’OMD et à la Médaille d’honneur de la Douane. Je les invite à considérer cette distinction comme une source de motivation supplémentaire.

Mesdames et Messieurs,

Ensemble, unissons nos efforts et façonnons l’avenir par une collaboration sincère au service du développement économique et social du Sénégal.

C’est sur cette invite que je termine mon propos et que je déclare ouverte la Journée internationale des Douanes, édition 2024.

Je vous remercie de votre aimable attention.

La Mairie de Kafountine équipe les structures sanitaires de la commune

Dans une démarche visant à renforcer les capacités des structures sanitaires locales, la mairie de Kafountine, située dans le département de Bignona à Ziguinchor, a récemment doté neuf postes de santé et six cases de santé de kits sanitaires essentiels.

Le don, qui comprend 55 lits, 55 matelas, 55 tables de chevet et 20 déambulateurs, entre autres équipements médicaux, a été accueilli favorablement par la communauté locale. Gnara Diabang, troisième adjointe au maire de Kafountine, a expliqué que cette initiative a été rendue possible grâce à la collaboration avec des partenaires de la mairie.

« Ce don répond à une expression de besoin des structures sanitaires en lits et autres matériels. Je pense qu’avec ce matériel, cela va relever le niveau de soin. La mairie a mis la santé au cœur du développement, c’est une priorité, elle figure dans le plan stratégique de développement de la commune. D’où la réhabilitation de plusieurs structures sanitaires », a déclaré Gnara Diabang.

La population de Kafountine dépasse désormais les quarante mille habitants, nécessitant une infrastructure sanitaire adéquate. Gnara Diabang a souligné la nécessité d’équiper le centre de santé existant, déclarant : « Il faut impérativement un centre de santé. Le centre de santé est construit depuis plusieurs années. Sur papier, c’est un centre de santé construit et équipé, mais sur place, il n’y a rien en réalité, il n’y a que les bâtiments, il n’est pas équipé. La mairie compte équiper le centre de santé et le rendre fonctionnel au profit des populations de Kafountine. »

Moustapha Sané, infirmier chef de poste de Kafountine, a exprimé sa gratitude, soulignant l’importance de disposer d’équipements médicaux adéquats. « Cela nous permet de prendre en charge correctement les populations et aussi d’avoir des moyens adéquats pour accompagner les patients, car on ne peut pas aliter un patient et être vraiment dans des lits vraiment désastreux, comme c’était souvent le cas. Avec cette dotation, le patient est à l’aise », a-t-il précisé.

Cette initiative témoigne de l’engagement de la mairie envers le bien-être de la population locale, renforçant ainsi les infrastructures de santé pour une meilleure prestation de soins.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Le gamou de Taïba Niassène : Serigne Mbaye Thiam salue la vision éclairée de Cheikh Al Islam

Samedi dernier, à Taïba Niassène dans le département de Nioro du Rip (Kaolack, centre), le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a rendu hommage à la ‘’vision éclairée’’ de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass dit Baye. C’était lors de la cérémonie officielle du Gamou annuel de cette cité religieuse, un événement qui célèbre l’anniversaire de la naissance du fondateur de Médina Baye, Cheikh Al Islam Baye Niass.

Pour Serigne Mbaye Thiam, Cheikh Al Islam Baye Niass, décédé en 1975, a eu un impact ‘’positif’’ sur la société sénégalaise en tant qu’éducateur spirituel et temporel. Il a salué la vision du Cheikh qui, en plus de ses enseignements religieux, encourageait également la population à s’acquitter du paiement de l’impôt, soulignant ainsi son engagement en faveur du civisme fiscal.

L’évènement religieux a rassemblé la communauté sous la présidence du khalife général, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass. Serigne Mbaye Thiam a tenu à rappeler le rôle de Baye Niass dans la propagation de l’Islam, même jusqu’en Chine, le qualifiant de ‘’fierté pour le Saloum, le Sénégal et l’Afrique’’.

Originaire du département du Nioro, Serigne Mbaye Thiam a également profité de l’occasion pour solliciter des prières en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février. Il a exprimé sa confiance dans la tradition démocratique du Sénégal, soulignant que, malgré les défis potentiels, le pays a l’habitude de revenir à une routine pacifique après chaque scrutin.

Le khalife Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, président de l’Union islamique africaine (UIA), a quant à lui mis en avant les enseignements des ancêtres, soulignant des valeurs telles que la tolérance, la paix et l’hospitalité, des valeurs qui, selon lui, caractérisent le peuple sénégalais.

En résumé, le Gamou de Taïba Niassène a été l’occasion pour Serigne Mbaye Thiam de saluer l’héritage exceptionnel de Cheikh Al Islam Baye Niass, mettant en avant les enseignements spirituels et les valeurs civiques que le Cheikh a transmis à la société sénégalaise. Cet article reflète l’importance de cet événement annuel qui unit la communauté dans la célébration de la foi et du savoir spirituel.

Tragique accident à Kaffrine : Deux morts et cinq blessés dans une collision entre un camion et un véhicule administratif

Une journée paisible a viré au drame ce dimanche matin à Dagaye Ndene, dans le département de Birkelane, situé dans la région de Kaffrine au Sénégal. Un accident de la route survenu vers 10 heures a coûté la vie à deux personnes et a laissé cinq autres blessées, selon des informations provenant d’une source sécuritaire.

L’accident s’est produit à la jonction du village de Dagaye Ndene, impliquant un camion en provenance de Tambacounda à l’est du pays, et un véhicule administratif en provenance de Dakar, la capitale sénégalaise, indique la même source sécuritaire.

Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais selon les premières informations, la collision s’est produite aux environs de 10 heures du matin. La violence de l’impact a engendré des conséquences tragiques, avec deux pertes en vies humaines et cinq personnes blessées.

Le bilan humain est lourd, avec deux individus qui ont perdu la vie dans cet incident tragique. Les identités des victimes n’ont pas encore été divulguées, laissant les proches dans l’angoisse en attendant plus d’informations.

Cinq autres personnes ont été blessées dans la collision et ont été immédiatement transportées vers des établissements médicaux locaux pour recevoir des soins appropriés. Leur état de santé n’a pas encore été précisé, mais l’intervention rapide des secours a sans doute contribué à limiter les conséquences de l’accident.

Les autorités compétentes ont été dépêchées sur les lieux pour mener une enquête approfondie afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident. Des spécialistes en accidentologie seront probablement mobilisés pour analyser les données et établir les responsabilités éventuelles.

Cet accident tragique à Dagaye Ndene souligne une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et met en évidence la nécessité d’un renforcement des mesures de sécurité routière. Les pensées vont aux familles endeuillées, tandis que les autorités travaillent à élucider les circonstances de ce drame routier.

Élection Présidentielle 2024 : Le CNRA renforce les Journalistes de l’APS en vue d’une couverture responsable

Le Conseil National de Régulation de l’audiovisuel (CNRA) a pris l’initiative d’organiser une formation de deux jours à l’intention des journalistes de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) en prévision de l’élection présidentielle de février 2024. Cette initiative, menée en collaboration avec le Directeur Général de l’APS, vise à préparer les journalistes à couvrir cet événement majeur dans le respect des normes éthiques et réglementaires.

Le Directeur du CNRA, Babacar Diagne, a souligné le contexte particulier de cette élection présidentielle, marqué par la non-participation du Président sortant, la situation politique sous-régionale, et le nombre significatif de candidats (une vingtaine). Face à ces enjeux, les médias, en particulier les journalistes de l’APS, sont au cœur du processus électoral.

Babacar Diagne a insisté sur le rôle crucial de l’APS en tant que structure de presse capable de relever les défis de la numérisation et de la rapidité de l’information. La formation a pour objectif de préparer les journalistes à jouer un rôle central pendant la campagne électorale, avec une couverture médiatique normale et responsable.

L’objectif est de mobiliser les journalistes de l’APS à sillonner toutes les régions du pays, des quartiers aux villages, afin d’assurer une présence efficace et d’informer le public de manière transparente. La formation vise à renforcer la maîtrise de la réglementation applicable aux médias en période électorale.

Les participants seront informés des dispositions constitutionnelles, législatives et réglementaires qui s’appliquent aux médias pendant la période électorale. Le rôle du CNRA dans la couverture médiatique de l’élection présidentielle, les missions des journalistes, ainsi que les principes applicables seront abordés.

Babacar Diagne a également plaidé en faveur de la préparation de l’APS aux évolutions numériques, y compris la diffusion responsable d’informations en ligne pour contrer les risques de fake news. Un kit juridique spécifique sera mis à la disposition des participants pour une référence ultérieure.

Cette initiative du CNRA démontre l’importance accordée à la responsabilité médiatique dans le contexte électoral et vise à garantir une couverture transparente et éthique de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal.

La ville de Fatick voilée par la poussière : certains souffrent, d’autres se frottent les mains

Une nuée de poussière plane sur la ville de Fatick. L’Agence Nationale de l’Aviation civile et de la Météorologie (ANACIM) avait annoncé ce phénomène sur toute l’étendue du territoire. Bien que la nuée n’est pas si dense, elle a eu des impacts sur le vécu des populations. Les motocyclistes ont remis les masques et les casques. C’est le cas de Modou, un conducteur de moto Jakarta partage leurs contraintes.

 « Ce n’est pas facile de conduire avec la poussière. Je porte des lunettes, mais cela n’empêche pas la poussière de pénétrer dans mes yeux. Je n’ai pas le choix, c’est ma seule source de revenus. Espérons que cela se termine très vite » a réagi Modou. Son camarade, Ibou Diouf a conscience qu’il s’expose à la poussière. Malgré tout, il ne prend pas de précautions. Il ne supporte pas le port du masque.  « Je préfère conduire dans la poussière, même si ce n’est pas bon pour la santé. Heureusement, la poussière n’est pas trop intense ici », souffle-t-il.

Les personnes souffrant d’asthme et de sinusite rencontrent également d’énormes difficultés. « La poussière me rend malade. Je ne veux même plus sortir pour vaquer à mes occupations. Je crains le pire si la poussière était plus intense que ça », témoigne Mame S Nd, asthmatique.

Dans les rues de la ville, on tombe sur des personnes vulnérables comme Fatou. Le climat réveille son sinusite.   » j’éternue et tousse sans cesse. Actuellement, je prends régulièrement des médicaments pour calmer la sinusite. Il est difficile pour nous de vivre avec cette poussière et la mauvaise qualité de l’air. Peut-être que cela ne durera pas longtemps », a relaté Fatou.

Si certains souffrent, d’autres se frottent les mains. Les vendeurs de lunettes trouvent leur compte. C’est ce que nous rapporte Abdou trouvé dans sa boutique au marché central de Fatick. « La vente de lunettes marche bien, contrairement aux autres jours. Nous faisons de bonnes affaires », dit-il avant de nous lancer :  » que la poussière continue », dit-il en rigolant.

Cette assertion est partagée par un marchand ambulant répondant au nom de Ousseynou. Il fait le tour du marché pour écouler sa marchandise composée essentiellement de lunettes. « Actuellement, la vente est rentable, surtout pour les lunettes noires fumées », soutient-il.

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[EXCLUSIF] Arrestation d’un étudiant de la faculté des sciences dans l’incendie criminel à l’UCAD lors des manifestations de juin

Dans une avancée cruciale pour l’enquête sur les saccages à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) en juin dernier, la Sûreté urbaine a procédé à l’arrestation d’un troisième présumé meneur. L’individu en question, Abdoulaye Mbodj, est étudiant en 3e année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST).

Les actes criminels commis à l’UCAD en juin, en marge de la condamnation de Ousmane Sonko, ont conduit le procureur de la République à confier l’affaire à la Sûreté Urbaine (SU) du Commissariat central de Dakar.

Après des investigations approfondies et l’analyse de vidéos, la SU a arrêté un troisième présumé meneur, Abdoulaye Mbodj, étudiant en 3e année à la FST. Cette arrestation fait suite à celle du cerveau présumé, Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie, et d’un employé de l’UCAD, tous impliqués dans ces actes criminels.

Selon Seneweb, Abdoulaye Mbodj avait fui et était introuvable depuis août dernier. Récemment localisé, il a été appréhendé par la police de la Médina à l’entrée de l’université le 18 janvier. L’étudiant a été ensuite remis aux enquêteurs de la SU.

Interrogé sur procès-verbal, Abdoulaye Mbodj nie toute implication, mais des preuves issues de vidéos exploitées par les enquêteurs le compromettent sérieusement.

Au terme de l’enquête, Abdoulaye Mbodj a été présenté au juge d’instruction du deuxième cabinet et est poursuivi pour des charges graves, dont association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, destructions et dégradations de biens, incendie volontaire, actes et manœuvres susceptibles de compromettre la sécurité publique, et complot contre l’autorité de l’État. Les personnes arrêtées dans le cadre de cette enquête sont actuellement en détention.

Présentation de condoléances : Amadou Ba chez l’ancien Premier Ministre Abdoul Mbaye

Le Premier Ministre, Amadou BA, a effectué une visite de condoléances ce samedi 27 janvier 2024 chez l’ancien Premier Ministre Abdoul Mbaye, suite au décès de sa mère. Accompagné d’une délégation de haut niveau, Amadou BA a tenu à exprimer ses condoléances et sa solidarité en ces moments difficiles.

La délégation comprenait des personnalités importantes telles que le Ministre d’État Mbaye Ndiaye, les ministres Alioune Ndoye, Cheikh Oumar Hanne, Abdou Latif Coulibaly, Mme Ndèye Sally Diop Dieng, Mme Zahra Iyane Thiam, ainsi que le Vice-président de l’Assemblée nationale, Dr Malick Diop, et d’autres figures politiques majeures.

Lors de cette visite, le Ministre d’État Mbaye Ndiaye a pris la parole au nom du Premier Ministre Amadou BA et de la délégation pour présenter les condoléances à la famille du défunt Kèba Mbaye. Amadou BA a rendu hommage à la défunte et partagé des souvenirs, mettant en avant le rôle déterminant de Cheikh Tidiane Mbaye lorsqu’il était DG de la Sonatel.

Le Premier Ministre a souligné les excellentes relations qu’il entretient avec Abdoul Mbaye, remontant à une collaboration fructueuse dans le passé. Abdoul Mbaye a exprimé sa gratitude pour cette visite de condoléances et a rappelé la longue relation amicale qui le lie à Amadou BA.

Cette démarche témoigne du respect et de la solidarité entre les acteurs politiques, transcendant les clivages, dans des moments de deuil et de peine. La présence d’une délégation aussi importante souligne l’importance de l’unité nationale et de la fraternité dans ces circonstances difficiles.

Journée internationale de la douane : La direction régionale sud affiche des performances impressionnantes

Les recettes ordinaires, fixées à 3.562.049.598 F CFA, ont également été dépassées avec une collecte totale de 4.326.134.677 F CFA, représentant une hausse de 764.085.079 F CFA. En parallèle, les recettes contentieuses ont généré 783.631.411 F CFA, surpassant l’objectif de 623.783.400 F CFA et marquant une augmentation de 159.848.011 F CFA par rapport à l’année précédente.

La Direction Régionale Sud a également joué un rôle crucial dans la lutte contre le trafic de drogue, avec la saisie de 2 kg de cocaïne et 489,8 kg de chanvre indien en 2023. Elle a également prévenu l’introduction de faux médicaments d’une valeur de 42.355.700 F CFA, démontrant ainsi son engagement envers la santé publique.

La célébration de la Journée Internationale de la Douane à Ziguinchor a été présidée par le Gouverneur de la région, Mor Talla Tine, qui a salué les réalisations significatives de la Douane et a appelé les citoyens à soutenir leur action. Le thème de cette journée, « La Douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs », souligne l’importance du partenariat dans la réalisation des missions de la Douane.

Cette cérémonie a rassemblé les différents commandements des forces de défense et de sécurité, ainsi que d’autres autorités administratives et locales, témoignant du soutien continu et de la collaboration entre la Douane et ses partenaires pour assurer la sécurité et la prospérité de la région.

Horreur au marché Nguélew de Thiès : Un gardien retrouvé égorgé

Cet acte odieux a suscité la consternation parmi les habitants du quartier et du marché, choqués par la violence de ce meurtre. Les autorités locales et les forces de l’ordre ont été alertées, et une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de ce crime odieux.

Il a été révélé que le défunt gardien, Assane Diop, était un parent par alliance du député-maire de Thiès, Birame Soulèye Diop, ce qui a accentué l’émoi dans la localité. Les habitants expriment leur indignation face à cet acte barbare et réclament des mesures urgentes pour renforcer la sécurité dans la région.

Cet événement tragique souligne la nécessité urgente de renforcer les mesures de sécurité dans la région de Thiès, afin d’assurer la protection des citoyens et d’éradiquer l’insécurité croissante qui préoccupe la communauté locale. La population attend avec impatience que la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue à la victime, Assane Diop.

Contrefaçon du sceau de l’État : Un condamné pour usage de faux cachets de la police et de la gendarmerie

A. Ly, âgé de 53 ans, a été condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme, par le juge des flagrants délits de Dakar. Il était poursuivi pour contrefaçon du sceau de l’État, usage d’un sceau contrefait, faux et usage de faux dans un document administratif, ainsi que pour détention de chanvre indien.

L’interpellation du prévenu a eu lieu lors d’un contrôle de routine par les forces de police de Grand-Dakar, pendant lequel il a été découvert en possession du cachet du commissariat. Selon les informations du journal Le Soleil, une perquisition à son domicile a révélé la présence de faux documents des Impôts et Domaines, ainsi que de faux cachets de la police de la Médina et de la Brigade de gendarmerie de Hann. Ces cachets étaient apparemment destinés à légaliser des documents administratifs.

En plus des faux cachets et documents, les enquêteurs ont également trouvé quatre cornets de chanvre indien lors de la fouille de son domicile. Ces substances prohibées étaient dissimulées dans son armoire, indique la source.

Lors de son procès, A. Ly a initialement admis la détention de drogue tout en niant les autres infractions. Il a prétendu que les documents découverts chez lui étaient des « archives qu’il gardait depuis longtemps » liées à des mutations de véhicules. Quant aux cachets, il a prétendu les avoir obtenus de clients dont il n’avait plus de nouvelles.

Cependant, le juge n’a pas été convaincu par ses déclarations et lui a rappelé ses aveux initiaux lors de l’enquête. Face à cette pression, le prévenu a finalement tout avoué, admettant son activité dans le domaine depuis 2003.

L’avocat d’A. Ly, Me Mamadou Ciss, a réprimandé son client pour ses mensonges lors du procès. « Il ne sert à rien de raconter des contre-vérités. On n’en serait pas là s’il avait tout avoué comme il l’a fait pendant l’enquête », a déclaré le conseil.

Promotion de la Santé maternelle et infantile à Oussouye : Appel aux élus territoriaux et lancement de la semaine dédiée

Le préfet du département d’Oussouye, Maurice Latire Dione, a lancé un appel aux élus territoriaux pour qu’ils s’engagent activement dans la promotion de la santé maternelle et infantile. S’exprimant lors du lancement officiel de la semaine de la santé de la mère et de l’enfant à Oussouye, le chef de l’exécutif départemental a souligné l’importance de la participation de tous les segments de la société dans ce combat.

« La promotion de la santé de la mère et de l’enfant est un combat qui interpelle tous les segments de notre société. J’invite les élus territoriaux à davantage être aux côtés des structures de santé pour contribuer de façon effective à la promotion de la santé de la mère et de l’enfant et de la santé en général », a déclaré Maurice Latir Dione.

La semaine de la santé de la mère et de l’enfant, organisée par le district sanitaire d’Oussouye, a rassemblé des élus locaux, des acteurs de la santé, des femmes et des jeunes. Sous le thème « Les 1000 premiers jours de la vie : de la conception à 2 ans, une fenêtre d’opportunités à saisir », cette initiative vise à mettre en lumière les opportunités cruciales pour assurer le bien-être des enfants pendant leurs premiers deux ans de vie.

Le préfet d’Oussouye a souligné que cette semaine offre une occasion de sensibilisation et d’information, encourageant un investissement accru dans la lutte pour la santé maternelle et infantile. Il a également appelé à un changement d’habitudes et de postures, exhortant les populations à abandonner les croyances et pratiques préjudiciables à la santé de la mère et de l’enfant.

Maurice Latir Dione a salué la volonté politique manifeste de l’État du Sénégal en faveur de la promotion de la santé maternelle et infantile à travers diverses stratégies. L’objectif de cette semaine est de réduire la morbidité et la mortalité infantile, néonatale et juvénile.

Pour améliorer le bien-être des femmes et des enfants dans le département d’Oussouye, des initiatives telles que des journées de sensibilisation, de dépistage, et de consultations prénatales sont prévues par le district sanitaire d’Oussouye. Le Dr Cheikh Ndiaye, adjoint au médecin-chef du district sanitaire, a souligné l’importance de la communication avec les communautés et de l’utilisation précoce des services de santé reproductive pour promouvoir la croissance et réduire la mortalité maternelle et infantile.

Investir dans la Santé des adolescents au Sénégal : Le Projet ISMEA impacte positivement la vie de 992 jeunes filles à Oussouye

La mission de suivi du processus d’extension de l’enrôlement des adolescentes bénéficiaires de la composante 2 a été clôturée vendredi avec la présence des acteurs territoriaux et des acteurs de la santé d’Oussouye. Ces jeunes filles seront accueillies dans des espaces sécurisés où elles recevront des informations, un encadrement, et une sensibilisation sur la santé reproductive, mettant particulièrement l’accent sur l’importance de rester à l’école.

Le projet ISMEA, d’une durée de cinq ans, a été lancé à la fin de l’année 2019. Il s’inscrit dans une démarche globale visant à améliorer la santé et le bien-être des mères, des enfants, et des adolescents au Sénégal, contribuant ainsi au développement durable de la nation.

Touba : Un adulte surpris en train d’égorger un enfant, lynché par la foule, l’enfant entre la vie et la mort

Ce vendredi, à proximité de la station SGF à Yoonu Darou à Touba, un acte d’une violence inouïe a secoué la communauté après la prière du tisbaar. Un adulte a été découvert en train d’égorger un enfant, mais heureusement, il n’a pas réussi à accomplir son acte criminel. La foule, choquée par la scène, a réagi en lynchant l’agresseur.

Selon la famille de l’agresseur, ce dernier souffre de démence, parfois accompagnée de violences. Actuellement, l’homme et l’enfant sont pris en charge à l’hôpital Matlabul Fawzeini de Touba. La situation de l’enfant est critique, et la communauté attend des développements dans cette affaire choquante. Nous suivrons de près l’évolution de la situation et partagerons les mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Thiès : Le gardien Assane Seck, oncle du maire Birame Souleye Diop, retrouvé égorgé au marché Nguelaw

Dans une nuit tragique du vendredi au samedi, le marché Nguelaw à Thiès a été le théâtre d’un drame choquant. Assane Seck, un gardien de cinquante ans et oncle du maire de Thiès Nord, Birame Souleye Diop, a été retrouvé égorgé, victime de plusieurs coups de couteau sauvages portés sur son corps et sa tête.

La macabre découverte a été faite tôt ce samedi matin par une vendeuse du marché. Le corps sans vie d’Assane Seck a été transporté au Centre hospitalier régional de Thiès, laissant la communauté locale sous le choc de cette tragédie.

La victime, étant un membre de la famille du maire de Thiès Nord, Birame Souleye Diop, laisse planer des questions quant aux motifs de ce crime brutal. Les autorités locales et la population attendent des investigations approfondies pour faire la lumière sur cette affaire sombre.

Nous suivrons de près l’évolution de cette tragédie et partagerons les mises à jour au fur et à mesure qu’elles seront disponibles. Nos pensées vont à la famille endeuillée en ces moments difficiles.

« Je lui ai tranché la gorge deux fois » : le récit glaçant de l’homme qui a égorgé son collègue

Face aux enquêteurs, Abdou Mb., le dépeceur qui a égorgé son collègue à la SOGAS, a ainsi retracé le film du crime : « J’ai attendu qu’il soit concentré sur une tête de mouton qu’il était en train de dépecer. Je l’ai surpris, j’ai vidé sa gorge. Je l’ai égorgé deux fois en faisant glisser la lame sur sa gorge. »

Repris par L’Observateur du jour, le présumé meurtrier a avoué que la relation qu’il entretenait avec la victime s’est détériorée après que son défunt collègue lui a restitué le téléphone qu’il lui avait vendu. « Abdou Diaw avait constaté que le téléphone acheté auprès de son collègue était défectueux. Après le lui avoir retourné, il a exigé que l’acompte qu’il lui avait versé lui soit remis », rapporte le journal. 

Celui-ci confie que la relation entre les deux hommes étaient depuis lors tendues jusqu’au lundi où tout va basculer. 

Avant de passer à l’acte, Abdou Mb. a expliqué « qu’à son arrivée à la SOGAS pour démarrer sa journée, il a vu ses collègues chuchoter sur son dos. Mais lorsqu’il s’approche, ces derniers se dispersent. »

Il a confié que ce qui l’a mis dans une colère noire, c’est qu’Abdou Diaw lui a « fait un doigt d’honneur. » Ruminant sa colère, il a attendu le moment propice pour l’attaquer. 
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Détournement massif à la Bsic : Un demi-milliard écoulé par un trio d’escrocs en collusion avec un client complice

Un scandale financier secoue la Banque sahelo-saharienne pour l’investissement et le commerce (Bsic) alors que quatre individus, dont le chef d’agence et deux caissières, sont arrêtés pour leur implication présumée dans un détournement de près de 500 millions de francs CFA. L’alerte a été déclenchée par la direction générale de l’agence après la découverte de l’escroquerie lors d’un audit interne.

Selon les informations divulguées, le modus operandi impliquait neuf versements fictifs pour un montant de 392 millions réalisés par la première caissière en 2023. La seconde caissière a ensuite suivi avec sept versements fictifs totalisant près de 366 millions. Ces montants fictifs ont été crédités sur le compte bancaire d’un complice et client de la Bsic, El. M. L. Ndiaye. Guidé par le chef d’agence, Ndiaye aurait effectué des retraits en espèces et des paiements par chèques frauduleux au profit de tiers.

Lors des interrogatoires, le chef d’agence a nié toute implication, tandis que la première caissière a confessé avoir agi sur les instructions du chef d’agence. Elle a révélé que la responsable des opérations lui avait remis des chèques appartenant à El. M. L. Ndiaye. La seconde caissière a également avoué avoir utilisé ces chèques pour simuler des retraits fictifs en imitant les signatures de clients importants.

Les quatre individus font face à une série d’accusations, dont association de malfaiteurs, retrait frauduleux, faux et usage de faux, usurpation d’identité, accès et maintien frauduleux dans un système informatique, blanchiment de capitaux, et vol au préjudice de leur employeur. Tous ont été déférés, mettant en lumière les failles de sécurité et de contrôle au sein de la Bsic.

Touba : Un acte odieux évité de justesse – Un homme surpris en train d’égorger un enfant

Un acte effroyable a été évité de justesse à Touba, ce vendredi après-midi, lorsqu’un individu a été surpris en train d’égorger un enfant. Selon les témoignages, l’homme aurait attiré le fils d’un Mbacké-Mbacké dans une maison abandonnée du quartier de Darou Marnan.

L’agresseur, tenant un couteau, aurait poignardé l’enfant au cou. Par chance, l’enfant a réussi à s’échapper des mains de son ravisseur. Les habits de l’enfant étaient tachés de sang lorsqu’il a été aperçu en train de courir par des passants revenant de la prière du vendredi.

Des témoins ont rapidement appréhendé le suspect, lequel présentait des traces de sang sur lui, et l’ont soumis à une séance de représailles avant de le remettre aux autorités. Le petit, quant à lui, a été hospitalisé à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba.

Le commissariat spécial de Touba a pris en charge l’enquête sur cette tentative d’agression choquante. Cet incident souligne la nécessité d’une vigilance accrue et de mesures de sécurité renforcées pour assurer la protection des enfants et des membres de la communauté.

Renforcement de la Sécurité Civile : Macky Sall remet 515 véhicules à la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers

Un geste significatif en faveur de la protection civile et de la sécurité des personnes et des biens

Le Président Macky Sall a présidé ce vendredi 26 janvier la cérémonie de réception de 515 véhicules et matériels destinés à la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor. Cet événement marque un engagement fort du gouvernement envers la protection civile et la sécurité, considérées comme des priorités majeures de sa gouvernance.

La remise de ce lot de véhicules et d’équipements s’inscrit dans la volonté du Président Sall de renforcer les capacités opérationnelles de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers, garantissant ainsi une meilleure prise en charge des situations d’urgence et la protection des citoyens et de leurs biens.

Dans son discours lors de la cérémonie, le Président Sall a souligné que la sécurité et la stabilité du Sénégal occupent une place prépondérante dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, en particulier dans l’axe 3 du plan. Cette démarche s’inscrit dans une vision holistique visant à renforcer toutes les forces de défense et de sécurité pour assurer la protection du territoire national.

Le chef de l’État a également mis en avant la transformation organisationnelle au sein de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers, avec la création de groupements spécialisés. Cette adaptation vise à faire face aux évolutions des risques et à élargir les capacités intrinsèques dans les domaines de la prévention et de l’intervention d’urgence.

Ce geste concret de la remise de véhicules et de matériels témoigne de l’engagement du gouvernement envers la modernisation et le renforcement des services de secours et de protection civile au Sénégal. Il souligne également l’importance accordée à la sécurité des citoyens et à la préparation face aux risques et aux situations d’urgence.

Tentative de meurtre sur un enfant à Touba : L’auteur avoue sans motif apparent

A. Dieng, un marchand ambulant de Diourbel, en garde à vue pour avoir tenté d’égorger le petit M. Mbacké, fils d’un chef religieux à Touba.

Le commissariat spécial de Touba détient actuellement A. Dieng, un marchand ambulant de 27 ans domicilié à Diourbel, pour tentative de meurtre sur M. Mbacké, un enfant de 6 ans et fils d’un chef religieux. Selon nos sources, l’auteur a avoué son crime sans pouvoir fournir de motif apparent lors de son interrogatoire.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que A. Dieng fréquentait le domicile familial de la victime. Profitant des préparatifs de la prière du vendredi à 14 h, il a emmené l’enfant dans un bâtiment inachevé du quartier Darou Miname. C’est là qu’il a tenté d’égorger le garçon, tranchant la partie postérieure de son cou. Heureusement, M. Mbacké a réussi à s’échapper, ensanglanté, et a couru dans la rue à la recherche d’aide.

C’est sur son chemin vers la mosquée que C. Fall a croisé le petit M. Mbacké. Se rendant compte de la gravité de la situation, il a poursuivi A. Dieng avec l’aide de quelques voisins, parvenant à l’interpeller. Ligoté, le suspect a été roué de coups avant l’intervention des forces de l’ordre.

La perquisition du bâtiment inachevé a révélé un couteau de cuisine et des traces de sang, corroborant ainsi la version du jeune Mbacké. Actuellement hospitalisé, la victime présente une blessure apparente à la partie postérieure du cou. Selon une source médicale, le pronostic vital de M. Mbacké n’est plus engagé.

L’enquête se poursuit pour comprendre les motivations de l’agresseur et déterminer s’il a agi seul ou en complicité. La communauté locale reste sous le choc face à cette tentative de meurtre sur un enfant au sein de la ville sainte de Touba.

Lancement Officiel du Projet Natur’elles à Ziguinchor : Une Initiative Cruciale pour la Lutte contre les Changements Climatiques

Ziguinchor, le 26 janvier 2024 – Le projet Natur’elles, axé sur la lutte contre les changements climatiques dans la région de Ziguinchor, a été officiellement lancé aujourd’hui à travers un comité régional de développement. Dirigé par l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor en charge des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, le lancement a rassemblé les parties prenantes et marque le début d’une initiative majeure.

Le projet Natur’elles vise à adresser plusieurs enjeux cruciaux dans la région, en mettant particulièrement l’accent sur les zones à mangroves. Sidi Guissé Diongue souligne l’importance du projet en mettant en avant ses objectifs majeurs : « Le renforcement des activités génératrices de revenus pour les bénéficiaires, la restauration écologique, et l’amélioration de la gouvernance dans les écosystèmes à mangroves. »

Le projet cible directement huit mille personnes, dont six mille femmes, et vise une population indirecte de quatre-vingt-cinq mille personnes réparties dans cent vingt-trois villages. Avec un financement global de neuf milliards de francs CFA sur trois ans, provenant de l’Agence mondiale du Canada, le projet s’engage dans des actions de régénération, de conservation, et de reboisement.

L’organisation SOCDEVI, en partenariat avec la Direction des Aires Marines Communautaires Protégées du ministère de l’Environnement et le gouvernement canadien, sera responsable de l’exécution du projet Natur’elles. Le coordonnateur du projet, Sérigne Mamadou Ciss, détaille les sous-objectifs du projet, notamment la restauration des écosystèmes, l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles, et la valorisation des produits de la mangrove pour renforcer l’autonomie économique des femmes.

Au-delà des enjeux écologiques, Natur’elles aspire à améliorer les conditions de vie des communautés locales. Le projet intervient dans les écosystèmes de mangroves du Delta du Sine Saloum et de la région de la Casamance, représentant une initiative d’une importance capitale dans la lutte contre les changements climatiques et pour le bien-être des populations locales.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

La ministre de la santé, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, rend visite au Khalife de la famille Omarienne et présente le dispositif sanitaire pour la ziarra annuelle

À l’occasion de la ziarra annuelle de la famille omarienne, le Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, Ministre de la Santé et de l’Action sociale, a rendu une visite de courtoisie au Khalife de la famille de feu Thierno Seydou Nourou Tall, Thierno Madani Tall. La Ministre a saisi cette opportunité pour présenter le dispositif sanitaire déployé afin d’accompagner la ziarra, assurant ainsi une prise en charge appropriée des pèlerins en cas de besoin.

La ziarra annuelle de la famille omarienne est un événement religieux de portée internationale, et le gouvernement sénégalais, à travers le ministère de la Santé, s’est engagé à assurer la sécurité sanitaire des participants. La Ministre a informé le Khalife des mesures prises pour garantir la santé et le bien-être des pèlerins tout au long de l’événement.

Thierno Madani Tall a exprimé sa gratitude pour le travail exemplaire accompli par les autorités sanitaires et a loué les efforts déployés pour assurer le bon déroulement de la ziarra. Il a formulé des prières pour la Ministre de la Santé, ainsi que pour toute sa délégation, en les remerciant pour leur engagement envers la santé des citoyens.

Seneweb continuera de suivre les développements de la ziarra annuelle de la famille omarienne et les initiatives visant à assurer la sécurité sanitaire de l’événement.

Décès de l’écrivain sénégalais Abasse Ndione : Hommage à un pilier de la littérature sénégalaise

L’écrivain sénégalais Abasse Ndione s’est éteint jeudi à Keur Ndiaye Lo, à l’âge de 78 ans, des suites d’une maladie, laissant derrière lui un héritage littéraire apprécié tant au Sénégal qu’à l’échelle internationale.

Abasse Ndione est notamment connu pour son roman emblématique « La vie en spirale », publié en 1984 par les NEAS du Sénégal et en 1998 par les éditions Gallimard en France. En 2000, son œuvre « Ramata » a été adaptée au cinéma par le réalisateur congolais Léandre-Alain Baker, avec Katoucha Niane dans le rôle principal.

L’écrivain a également exploré la thématique de l’émigration irrégulière dans son œuvre « Mbëkë mi. À l’assaut des vagues de l’Atlantique », publiée en 2008 et adaptée au cinéma sous le titre « La Pirogue » par le réalisateur sénégalais Moussa Touré en 2012.

Abasse Ndione, également infirmier d’État, a consacré plusieurs années de sa vie professionnelle à l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar.

Les hommages affluent de nombreux secteurs, saluant non seulement son talent littéraire, mais aussi son engagement envers la langue française et sa contribution à la littérature sénégalaise. Sur les réseaux sociaux, l’écrivaine Ndèye Fatou Kane a décrit Abasse Ndione comme « un grand homme, un immense écrivain », recommandant de lire ou relire ses livres.

Moustapha Tambadou, fonctionnaire du ministère de la Culture à la retraite, a exprimé sa gratitude envers l’écrivain en déclarant : « Adieu Abasse Ndione. Merci d’avoir apporté à notre littérature ce souffle nouveau que savent répandre ceux qui osent, indignent et finalement subjuguent. Tes œuvres ont rejoint définitivement l’éternité. Tu nous as certes quittés, mais tu ne mourras jamais. »

Abasse Ndione lui-même avait partagé son point de vue sur la mort dans une interview, qualifiant le mot « mort » de celui de la langue française qu’il aimait le moins, soulignant que c’est « la fin terrestre de toute chose ».

Le Sénégal pleure la perte d’un écrivain majeur dont l’impact perdurera à travers ses écrits, témoignant de son engagement envers la littérature et son influence durable sur la scène culturelle sénégalaise. Seneweb présente ses condoléances à la famille d’Abasse Ndione et à la communauté littéraire sénégalaise dans son ensemble.

Macky Sall salue la capacité d’intervention nationale et régionale des sapeurs-pompiers et réceptionne de nouveaux équipements

Le Président Macky Sall a présidé la cérémonie de réception de nouveaux véhicules et équipements destinés à la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP). Ces acquisitions s’inscrivent dans le cadre des efforts continus visant à consolider et renforcer les capacités opérationnelles de la BNSP.

Dans son discours, le chef de l’État a souligné la volonté de l’État d’investir dans la sécurité civile, rappelant que depuis 2012, des progrès significatifs ont été réalisés dans le renforcement des moyens de secours et de sauvetage. Il a noté que la BNSP dispose désormais de moyens conséquents lui permettant d’assurer la sécurité civile à l’échelle nationale et de participer à des opérations de solidarité régionale.

Macky Sall a mis en avant les réalisations de l’État dans le domaine, mentionnant l’acquisition de 354 véhicules et engins spéciaux de secours et de lutte contre les incendies, accidents, périls, et catastrophes entre 2013 et 2022. Il a également souligné les efforts pour renforcer les capacités de lutte contre les inondations, avec l’acquisition de motopompes, électropompes, et de milliers de mètres de tuyaux.

Le président a évoqué le volet humain, mettant en avant l’augmentation des effectifs des sapeurs-pompiers, passant de 3100 à 6271, ainsi que le recrutement annuel qui est passé de 150 à 600. Il a également mentionné le développement d’unités spécialisées au sein de la BNSP, permettant d’intervenir dans divers domaines tels que les ambiances radiologiques, biologiques, chimiques, le sauvetage-déblaiement, l’intervention en milieu aquatique et subaquatique, ou les secours médicaux.

En concluant, Macky Sall a souligné que ces efforts visent à faire de la BNSP le principal bouclier des populations contre les catastrophes et un pilier central de la protection civile. L’État reste engagé dans le développement et le renouvellement des équipements pour garantir la sécurité des citoyens. Seneweb continuera de suivre de près les développements dans le domaine de la sécurité civile au Sénégal.

Réaction de Kouthia après le procès : Retour sur les faits et remerciements (video)

Le comédien Kouthia a réagi après le verdict de son procès contre Amina Poté, exprimant sa satisfaction et remerciant son avocat ainsi que tous ceux qui l’ont soutenu. Dans une vidéo, il a partagé sa perspective sur l’affaire, soulignant que Amina Poté n’a jamais comparu devant le tribunal.

Kouthia a tenu à revenir sur les faits entourant le procès, mettant en avant les points clés de l’affaire. Il a exprimé sa gratitude envers son avocat et tous ceux qui ont apporté leur soutien pendant cette période juridique.

Cette réaction intervient après le dénouement du procès, et Kouthia semble vouloir mettre un terme à cette affaire tout en remerciant ceux qui ont été à ses côtés. Seneweb continuera de suivre de près cette affaire pour fournir d’autres mises à jour au besoin.

Affaire des 5 commandos marins : Décès du chef mécanicien de l’équipage du navire suspecté

L’affaire des cinq commandos marins portés disparus depuis le 5 janvier dernier, après l’interception d’un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar, connaît un nouveau développement tragique. Le chef mécanicien de l’équipage du bateau en question est décédé ce week-end.

Les membres de l’équipage, dont le navire a été arrêté par le patrouilleur « Walo », ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt pour divers chefs d’accusation, dont homicides. Tous, à l’exception du chef mécanicien, ont été écroués. Selon les informations fournies par Les Échos, le décès du chef mécanicien serait lié à des problèmes cardiaques, bien que les détails exacts n’aient pas été précisés.

Cette nouvelle tragique vient s’ajouter à un contexte déjà complexe et délicat autour de cette affaire. Les commandos marins ont été portés disparus après une intervention en haute mer contre le navire suspecté, et plusieurs membres de l’équipage ont été inculpés pour leur implication présumée dans ces événements. La situation nécessite une attention particulière pour élucider les circonstances exactes de la disparition des commandos et des développements ultérieurs dans cette affaire. Seneweb continuera de suivre de près cette affaire pour fournir des mises à jour au fur et à mesure de son évolution.

Disparition des commandos marins en mer : L’équipage du navire voyou écroué pour des charges lourdes

Une récente avancée dans l’affaire des cinq commandos marins disparus en mer, au cours d’une opération contre un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar, révèle que les membres de l’équipage du navire voyou font maintenant face à des accusations graves.

L’équipage composé de six Syriens, deux Colombiens, un Vénézuélien et un Équatorien a été écroué après avoir été présenté au Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire par le Parquet. Les charges retenues contre eux comprennent notamment association de malfaiteurs, homicides avec guet-apens sur des militaires, tentatives d’assassinat, participation à un groupe criminel organisé, trafic international de drogue et navigation irrégulière.

L’enquête menée par la Section de recherches (Sr) a réfuté la version avancée par le capitaine syrien du bateau, qui prétendait à une « défaillance de l’hélice ». Selon les investigations, les trafiquants ont délibérément sabordé le navire pour tenter de couler le bateau avec la drogue à bord lors de l’intervention des commandos de la marine, ce qui a entraîné le chavirement.

La stratégie mise en place par l’équipage impliquait la simulation d’une crise par l’un des membres sur le pont, Dib Alturc, afin de retarder l’action des militaires. Cette manœuvre permettait aux complices dans la cale d’ouvrir les vannes. Ces éléments ont été mis au jour par les enquêteurs.

Par ailleurs, un mandat d’arrêt international a été émis contre K. O. Daha, propriétaire du bateau incriminé, le « Vienna », arborant le pavillon vénézuélien.

Le président sénégalais, Macky Sall, a rendu hommage aux commandos marins disparus en réceptionnant le patrouilleur « Niani » au cours de la semaine. Seneweb continuera de suivre de près les développements de cette affaire complexe.

Démantèlement d’un réseau de trafic international de migrants : Yankhouba Dème, un cerveau clé, arrêté à Sédhiou

Les autorités sénégalaises ont réussi à démanteler un réseau de trafic international de migrants avec l’arrestation de Yankhouba Dème, un individu de 53 ans, décrit comme l’un des cerveaux de ce réseau. L’opération a été menée par la compagnie de gendarmerie de Sédhiou le 26 décembre 2023.

Selon les informations disponibles, Yankhouba Dème serait impliqué dans ce trafic depuis 2006. Les enquêteurs ont été alertés par les services de renseignements, indiquant la présence de Dème à Sédhiou. Après une vérification minutieuse, les autorités ont procédé à son arrestation.

Le mode opératoire de Yankhouba Dème impliquait des départs clandestins par voie maritime, avec pour destination les îles Canaries, situées à 1600 kilomètres des côtes sénégalaises. Malgré les risques et les conditions difficiles en mer, certains individus étaient prêts à entreprendre ce voyage périlleux.

Yankhouba Dème a avoué son implication dans le trafic de migrants, précisant avoir organisé le passage d’une pirogue contenant 90 personnes en 2022. Malheureusement, cette tentative s’est soldée par un échec, la pirogue ayant été retrouvée au Cap Vert avec quatre personnes décédées, attribuant cela à un manque d’essence.

Le trafiquant a également admis avoir organisé un départ clandestin d’une pirogue transportant 150 migrants pendant le Magal de Touba de 2023. Tous les passagers de cette pirogue ont péri en mer.

Yankhouba Dème a révélé que son réseau versait une somme d’un million de francs CFA par pirogue aux gardes-côtes gambiens à chaque départ clandestin pour éviter les poursuites.

Bien que Yankhouba Dème ait prétendu avoir mis fin à ses activités depuis 2006 en faveur de la pêche, les autorités restent vigilantes quant à d’autres éventuels collaborateurs et financiers de ce réseau. Seneweb continuera de suivre l’évolution de cette affaire.

La 8ème édition de la Foire Internationale de Kaolack (FIKA) prolongée jusqu’au 4 février pour le bonheur des exposants

La huitième édition de la Foire Internationale de Kaolack (FIKA) qui s’est déroulée du 5 au 25 janvier a officiellement pris fin ce jeudi 25 janvier. Cependant, une nouvelle a été annoncée pour le bonheur des exposants : la foire sera prolongée jusqu’au 4 février 2024. Cette décision a été prise par le comité de pilotage après une concertation avec l’ensemble des acteurs, offrant ainsi une opportunité aux exposants d’écouler le reste de leurs marchandises.

Organisée par la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Kaolack (CCIAK) en partenariat avec la commune de Kaolack, cette édition a été placée sous le thème : « La valorisation des ressources locales, facteur de développement de nos terroirs ». La cérémonie d’ouverture officielle a été présidée par le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, Abdou Karim Fofana, en présence du Président de la Chambre de Commerce de Kaolack, Serigne Mboup, également maire de la commune.

La FIKA 2024 avait pour pays invité d’honneur la Turquie, attirant plus de 25 pays d’Afrique et d’ailleurs pour exposer leurs produits et services. Cet événement économique majeur était attendu par des milliers de visiteurs, offrant une plateforme unique pour les acteurs économiques nationaux et internationaux, les entrepreneurs, les porteurs de projets, et autres décideurs.

La FIKA représente une opportunité essentielle pour discuter des défis et des opportunités dans des domaines tels que l’agroalimentaire, l’accès aux financements des Petites et Moyennes Entreprises (PME), l’innovation, et le développement de la région de Kaolack. Elle favorise également le réseautage entre les acteurs de l’écosystème entrepreneurial sénégalais et africain.

Les organisateurs soulignent que la FIKA contribue de manière significative au développement économique et social de Kaolack. Chaque année, cet événement devient une vitrine essentielle pour l’économie régionale, attirant des participants de tout le pays et au-delà. La prolongation de la foire offrira une opportunité supplémentaire aux exposants de maximiser leurs échanges commerciaux et de consolider les liens dans le cadre de cet événement économique de premier plan.

Égorgé à la Sogas : Les témoignages poignants des épouses d’Abdou Diaw

Le meurtre d’Abdou Diaw à la Sogas, survenu lundi dernier, a laissé derrière lui trois veuves, dont deux ont accepté de partager leurs témoignages poignants avec L’Observateur. Maïmouna Mbengue et Coumba Thiam, respectivement première et deuxième épouse du défunt, ont partagé leurs souvenirs de l’homme qu’elles décrivent comme un travailleur acharné, victime d’une tragédie inexplicable.

Maïmouna Mbengue, la première épouse, a décrit Abdou Diaw comme un homme sans histoires, un grand travailleur qui se levait tous les jours à 3 heures du matin pour se rendre au travail. Elle affirme que l’homme qui a pris la vie de son mari, Abdou Mb., les a privées du goût de vivre. Elle réfute catégoriquement les allégations selon lesquelles son mari aurait eu une relation inappropriée avec la femme d’Abdou Mb., soulignant que son défunt mari n’était pas impliqué dans de tels comportements.

Coumba Thiam, la deuxième épouse, a partagé des détails poignants sur la dernière nuit passée avec son mari avant le drame. Ayant passé la nuit avec lui à Fass Mbao, elle a raconté leur dernière conversation téléphonique où il s’assurait qu’elle était bien arrivée à destination. Elle a expliqué qu’elle avait appris la nouvelle du décès de son mari lorsqu’un ami l’a contactée, lui cachant d’abord la triste nouvelle. Elle a partagé l’impact dévastateur de cette perte soudaine et inattendue.

Les deux femmes réclament justice pour leur mari et appellent à la vérité sur les circonstances entourant le meurtre d’Abdou Diaw. Leur témoignage met en lumière la douleur et la détresse causées par cette tragédie au sein de leur famille et de la communauté. Le drame à la Sogas soulève des questions sur la sécurité au travail et met en lumière la nécessité de mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Drame à Pourdy : Une femme de 55 ans retrouvée morte par pendaison à Linguère

Hier, jeudi 25 janvier, le département de Linguère a été le théâtre d’un drame bouleversant alors qu’une femme de 55 ans a mis fin à sa vie par pendaison. Les faits se sont déroulés au village de Pourdy, dans la commune de Warkhokhe, plongeant la communauté locale dans le deuil et l’incompréhension.

La victime, identifiée comme Coumba Ba, a été découverte sans vie dans des circonstances tragiques. Les détails entourant les raisons de ce geste désespéré demeurent, pour le moment, enveloppés de mystère, laissant la communauté choquée et perplexe face à cette soudaine tragédie.

Les autorités locales et les forces de l’ordre ont été alertées vers 15 heures, marquant le début d’une intervention rapide des sapeurs-pompiers. Le corps de la défunte a été transporté à la morgue de l’hôpital Maguette Lo de Linguère pour les procédures nécessaires.

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances entourant ce geste fatal et comprendre les éventuelles raisons qui ont conduit Coumba Ba à mettre fin à sa vie de cette manière tragique. Les enquêteurs chercheront à comprendre les facteurs qui ont pu influencer cette décision et à apporter des réponses à la communauté endeuillée.

Ce triste événement rappelle l’importance de la sensibilisation aux problèmes de santé mentale au sein des communautés. Les autorités locales et les organisations de soutien sont susceptibles de renforcer leurs efforts pour fournir un soutien accru aux personnes en détresse émotionnelle et promouvoir la compréhension de ces problématiques au sein de la société. En ces moments difficiles, la communauté de Pourdy fait face à une épreuve douloureuse, cherchant des réponses pour apaiser le chagrin et l’incompréhension qui l’assaillent.

Autonomisation des femmes à Loul Ndiodione : L’initiative 4R renforce la sécurité alimentaire avec l’épargne crédit

Un groupe dynamique de femmes à Loul Ndiodione, situé dans l’arrondissement de Fimela, a pris l’initiative de s’autofinancer pour renforcer la sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique. Grâce à l’appui du projet Initiative 4R mis en œuvre par le Programme alimentaire mondial (PAM), ces femmes ont pu diversifier leurs activités et assurer une source de revenus durable.

L’Initiative 4R repose sur un modèle innovant qui combine quatre stratégies de gestion des risques : la réduction des risques de catastrophes naturelles, le transfert des risques via l’assurance agricole, la constitution de réserves contre les risques grâce à l’épargne, et enfin, la prise de risque calculée avec le crédit.

Dans le village de Loul Ndiodione, Marthe Yandé Séne a investi dans l’aviculture grâce à l’épargne-crédit de l’Initiative 4R, pilotée dans la zone par Caritas Kaolack. « Nous avons commencé l’épargne en octobre 2022, et au bout de cinq mois, j’ai fait un emprunt dans le groupement pour acheter de la volaille », explique Mme Séne.

Cette initiative a permis à Marthe Yandé Séne de se lancer dans l’aviculture et de contribuer ainsi à la sécurité alimentaire de sa famille. « Tous les 45 jours, parfois plus, je procède à l’abattage des poulets pour les vendre sur le marché. Au bout de 15 jours, je renouvelle le processus », partage-t-elle.

Le groupement féminin de Loul Ndiodione se réunit chaque semaine pour cotiser, faire le décompte et octroyer des crédits à ses membres. Ces femmes, nombreuses dans le village, créent des activités florissantes avec une épargne débutant à partir de 1 000 francs par semaine.

Rosalie Ndour souligne l’importance de renforcer la sécurité alimentaire et la résilience des communautés rurales les plus vulnérables face aux chocs climatiques. L’épargne-crédit de l’Initiative 4R encourage les populations à financer leurs propres entreprises, contribuant ainsi à leur autonomisation.

Dieynaba Ba Ndiaye, la chargée du projet PAM à Caritas Kaolack, souligne que l’objectif principal est l’autonomisation des femmes. « Nous visons l’autonomisation des femmes en les encourageant à épargner sur un cycle d’un an pour développer des activités porteuses de changement, que ce soit le petit commerce, l’agriculture, l’élevage, l’aviculture, entre autres », explique-t-elle.

Caritas accompagne 37 groupes associatifs dans la commune de Loul Sesséne, fournissant un encadrement pour garantir que l’épargne est utilisée de manière efficace. Cette initiative témoigne du potentiel transformateur de l’épargne-crédit, renforçant ainsi la sécurité alimentaire et la résilience des femmes de Loul Ndiodione dans un esprit d’autonomisation communautaire.

Affaire des Commandos Marins Disparus en Mer : Des Accusations Lourdes Pèsent sur l’Équipage du Navire Suspect

Dans une affaire troublante qui a émergé le 5 janvier dernier au large de Dakar, cinq commandos marins ont mystérieusement disparu lors d’une intervention en haute mer contre un navire suspecté de trafic international de stupéfiants. Les récents développements mettent en lumière des charges graves contre l’équipage du navire, entraînant des arrestations et des révélations choquantes.

Six Syriens, deux Colombiens, un Vénézuélien et un Équatorien composent l’équipage actuellement écroué. Ils font face à une série d’accusations, dont l’association de malfaiteurs, les homicides avec guet apens sur des militaires, les tentatives d’assassinat, la participation à un groupe criminel organisé, le trafic international de drogue et la navigation irrégulière.

L’enquête, menée par la Section de recherches (Sr), a mis à jour des détails troublants. La version du capitaine syrien, suggérant une « défaillance de l’hélice », a été démystifiée. Les enquêteurs ont établi que le navire a été délibérément saboté par les trafiquants pour le faire couler, emportant avec lui la cargaison de drogue au moment de l’intervention des commandos de la marine.

La chronologie des événements révèle une tactique machiavélique. Le Syrien Dib Alturc, sur le pont, a simulé une crise pour retarder l’action des militaires, anticipant qu’ils lui porteraient secours. Cela a créé l’opportunité pour d’autres membres de l’équipage dans la cale d’ouvrir les vannes, accélérant ainsi le chavirement du navire.

Par ailleurs, un mandat d’arrêt international a été émis contre K. O. Daha, propriétaire du navire en cause, le « Vienna » battant pavillon vénézuélien. Cette mesure souligne l’ampleur de la responsabilité recherchée dans cette affaire complexe.

Le président sénégalais, Macky Sall, a exprimé sa reconnaissance envers les commandos marins disparus en rendant un vibrant hommage lors de la réception du patrouilleur « Niani » cette semaine. Cette affaire continue de captiver l’attention, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui luttent contre les réseaux criminels opérant en haute mer.

Amadou Ba s’engage pour le développement intégré de Touba : Un dialogue direct pour l’avenir prospère de la ville sainte

Le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a récemment effectué une visite à Touba, une ville sainte qui se révèle être également un véritable pôle économique. Au cours de cette visite, le ministre a rencontré les acteurs et les autorités locales sur le terrain, établissant un dialogue direct visant à évaluer les infrastructures routières, éducatives et de santé de la ville, tout en explorant de nouvelles opportunités de développement.

« Touba, en plus de son statut de ville sainte, est un moteur économique essentiel pour le Sénégal. Notre objectif est de nous assurer que son potentiel économique est pleinement exploité pour le bénéfice de ses habitants et de la nation dans son ensemble », a déclaré Amadou Ba.

Au cœur de cette visite était la volonté de comprendre de manière approfondie les besoins spécifiques de Touba et d’identifier les domaines où des actions concrètes peuvent être entreprises. Le dialogue direct avec les acteurs locaux a permis d’établir un état des lieux précis des infrastructures existantes et d’explorer des moyens d’amélioration et d’expansion.

« Nous sommes déterminés à mettre en œuvre des actions cohérentes avec les besoins réels de Touba. Cela comprend le renforcement des infrastructures essentielles telles que les routes, les écoles et les centres de santé, mais aussi la recherche de nouvelles opportunités économiques pour stimuler la croissance de la ville », a souligné Amadou Ba.

La prospérité économique de Touba, selon le ministre, repose sur le dynamisme de ses habitants. L’engagement à leurs côtés est clair, et le gouvernement est déterminé à soutenir les initiatives qui contribuent à l’épanouissement de la ville sainte sur les plans spirituel et économique.

« Nous avons confiance que Touba continuera à prospérer grâce à l’énergie et à la détermination de ses habitants. Notre engagement est solide, et nous travaillerons main dans la main pour réaliser un avenir où Touba joue un rôle encore plus central dans le développement économique du Sénégal », a conclu Amadou Ba.

Cette visite souligne l’importance d’une approche intégrée du développement, où le dialogue direct avec les communautés locales permet d’orienter les actions gouvernementales vers des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque région.

Anta Babacar Ngom Diack rend hommage à Soxna Diara Bousso lors du Magal de Porokhane

Le Magal de Porokhane, qui commémore la vie et les enseignements de Soxna Diara Bousso, a rassemblé une foule fervente venue honorer cette figure emblématique de la spiritualité sénégalaise. Anta Babacar Ngom Diack a exprimé son profond respect et son admiration pour la vie dédiée au service de la foi de Soxna Diara Bousso, soulignant son impact positif sur la communauté.

« La visite à Porokhane représente bien plus qu’une simple présence lors d’une célébration religieuse. C’est une immersion dans la spiritualité et la sagesse de Soxna Diara Bousso, une femme dont l’héritage continue d’inspirer et de guider des générations entières », a déclaré Anta Babacar Ngom Diack.

« Les échanges avec nos guides religieux ont été extrêmement enrichissants. Leurs conseils et prières renforcent notre détermination à œuvrer pour un Sénégal harmonieux, basé sur les valeurs de paix et de compréhension mutuelle », a ajouté Ngom Diack.

Le message de Magalu Jamm, prônant la paix et l’unité, résonne dans l’engagement continu d’Anta Babacar Ngom Diack. Sa visite à Porokhane s’inscrit dans une démarche de valorisation des traditions religieuses du Sénégal et de consolidation du tissu social dans un esprit d’harmonie et de respect mutuel. L’héritage de Soxna Diara Bousso perdure grâce à de telles initiatives, appelant à une célébration de la diversité religieuse et à la promotion des valeurs de paix au sein de la nation sénégalaise.

Double meurtre à Thiaroye-sur-Mer : Un différend de pêche dégénère en drame

La paisible localité de Thiaroye-sur-Mer a été le théâtre d’un double homicide choquant jeudi dernier, sur fond d’un différend entre deux pêcheurs. La dispute entre C. Diop et B. C. Samb a rapidement pris une tournure tragique, laissant une communauté sous le choc.

Tout a commencé par un malentendu entre les deux pêcheurs, C. Diop et B. C. Samb. Leur désaccord, apparemment anodin au départ, a pris une tournure dramatique lorsque Samb, visiblement furieux, a décidé de régler le différend de manière violente. Se retirant brièvement, il est revenu avec un couteau qu’il a utilisé pour poignarder mortellement son collègue, C. Diop.

Le geste meurtrier a suscité l’indignation parmi les témoins et les résidents de Thiaroye-sur-Mer, une communauté déjà ébranlée par des actes de violence récents.

Après avoir commis l’irréparable, B. C. Samb a tenté de se réfugier dans une maison, mais la nouvelle du meurtre s’est rapidement répandue. Une foule en colère s’est formée et, retrouvant Samb, l’a extrait de sa cachette. Ce dernier a été violemment pris à partie par la foule, un acte de justice populaire qui a conduit à la mort de l’agresseur présumé.

Face à l’agitation croissante, les gendarmes de la brigade de Thiaroye, épaulés par leurs collègues de la compagnie de Keur Massar, sont intervenus pour tenter de calmer les esprits dans la région.

Ce double meurtre survient dans un contexte où plusieurs faits de violence ont été enregistrés récemment, soulevant des préoccupations quant à la sécurité et à la stabilité dans la région de Thiaroye-sur-Mer.

Les deux victimes, nées en 2005, laissent derrière elles une communauté en deuil et interrogative sur les raisons de cette escalade tragique d’un différend apparemment mineur entre pêcheurs. Les autorités locales devront désormais faire face à la nécessité de renforcer la sécurité et de promouvoir la résolution pacifique des conflits au sein de la communauté.

La 10e promotion du CHEDS diplômée en « Défense sécurité et paix » à Dakar

Dix-neuf auditeurs ont célébré la remise de leur diplôme en master « Défense sécurité et paix » (MDSP) lors d’une cérémonie tenue jeudi à Dakar. Organisée par le Centre des hautes études de défense et de Sécurité (CHEDS), cette remise de diplômes a été honorée par la présence du directeur de cabinet du ministère des Forces armées, Mady Bathily, du directeur du CHEDS, le général de brigade Jean Diémé, ainsi que du président du Conseil d’administration du CHEDS et de plusieurs officiers de haut rang.

La 10e promotion du CHEDS a suivi une formation approfondie, dirigée par des experts renommés, afin d’améliorer leurs connaissances sur des questions cruciales telles que les relations internationales, la géopolitique et la gestion des crises majeures, a souligné le général de brigade Jean Diémé.

La mission centrale du CHEDS, a-t-il rappelé, est de contribuer de manière significative à la formation de ressources humaines de qualité, capables de répondre efficacement aux défis sécuritaires divers.

Le général Diémé a également annoncé une nouvelle étape pour le CHEDS avec l’introduction d’une formation doctorale à partir de l’année prochaine, en partenariat avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Cette initiative vise à mieux relever les défis sécuritaires constamment émergents.

Le directeur de cabinet du ministère des Forces armées, Mady Bathily, a souligné l’importance de transformer en profondeur cet outil performant de défense et de sécurité. Il a plaidé en faveur d’une adaptation aux nouvelles menaces hybrides, en particulier dans la région du Sahel, tout en soulignant la nécessité de privilégier des solutions diplomatiques aux solutions militaires.

Le professeur Mamadou Badji, recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, a présenté la leçon inaugurale sur le thème « Les réponses diplomatiques aux menaces sécuritaires dans le Sahel ». Il a souligné l’importance du recours à la raison, à la retenue et au compromis comme instruments de paix et de résolution des problèmes structurels de la région du Sahel, appelant à une coopération diplomatique internationale pour relever ces défis complexes.

Cette cérémonie de remise de diplômes marque un jalon important pour les nouveaux diplômés du CHEDS, qui sont désormais équipés pour contribuer de manière significative à la sécurité et à la stabilité de la région.

Mamadou Djigo de l’Anat et Hapsatou Sy du Greentech-Sénégal vous présentent le PAVART (Images + vidéos)

Vous suivez en direct une alliance stratégique d’envergure portée par le Directeur général de l’Agence Nationale d’Aménagement du Territoire (Anat), Mamadou Djigo et la présidente de Greentech Afrique de l’Ouest et fondatrice de Africa Mith, Hapsatou Sy pour promouvoir l’industrialisation et créer des opportunités économiques au Sénégal

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PAVART : (Programme national d’appui à la valorisation des ressources territoriales), un ambitieux projet visant à promouvoir l’industrialisation du Sénégal, la création d’emplois et à mettre en lumière les opportunités d’investissements dans le pays

Affaire Pape Sané de Walf TV : La Cour d’appel de Dakar déboute le parquet, le chroniqueur n’ira pas en prison

Pape Sané était confronté à des accusations sérieuses qui auraient pu le conduire derrière les barreaux, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes et les commentateurs indépendants au Sénégal. Cependant, la Cour d’appel a décidé de débouter le parquet, affirmant ainsi le droit fondamental à la liberté d’expression.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les professionnels des médias au Sénégal et rappelle l’importance cruciale de maintenir un environnement où la diversité d’opinions et la critique constructive peuvent prospérer sans crainte de représailles judiciaires.

Sénégal : Un taux de pénétration de près de 73% pour le système « Woyofal » de la Sénélec

Le système de prépaiement « Woyofal » de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Sénélec) connaît un taux de pénétration de près de 73%, avec un million sept-cents mille abonnés sur un total de deux millions quatre-cents mille clients, selon les informations fournies par le délégué régional centre-ouest de la Sénélec, Lémou Diallo.

Lors de la huitième Foire internationale de Kaolack (FIKA), M. Diallo a souligné que sur l’ensemble du territoire national, jusqu’au 31 décembre 2023, la Sénélec comptabilise deux millions quatre-cents mille clients, dont un million sept-cents mille ont adopté le système « Woyofal ». Cela représente un taux de pénétration impressionnant de près de 73%, démontrant l’acceptation et la popularité croissantes de cette méthode de paiement prépayé.

Lémou Diallo a présenté ces chiffres lors d’une journée consacrée à la Sénélec lors de la FIKA, offrant un cadre d’échanges avec la clientèle et les partenaires de la société. Il a également abordé la question de la tarification de l’électricité, expliquant que la Sénélec applique les directives du gouvernement et soulignant la suppression de la tarification sur la troisième tranche, une décision prise par le ministère du Pétrole et des Énergies.

Par ailleurs, Lémou Diallo a souligné l’importance du rôle de la Sénélec dans la réalisation de l’objectif du Sénégal d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2025. Il a mentionné un vaste programme d’électrification en cours, avec des investissements significatifs pour électrifier l’ensemble du territoire national. Selon lui, de nombreuses localités, en particulier dans la région centre-ouest, ont atteint un taux d’électrification proche de 100%.

Ces données reflètent les progrès réalisés dans le secteur de l’électricité au Sénégal et la transition vers des solutions de paiement plus flexibles et prépayées, telles que le système « Woyofal ».

Collision mortelle à la sortie de Kédougou : Deux victimes dans un accident entre un camion et une moto

Un tragique accident s’est produit jeudi à la sortie de Kédougou, dans la région du sud-est du Sénégal, impliquant un camion et une moto. Deux personnes ont perdu la vie dans cette collision, survenue aux environs de 9 heures du matin sur la route de Saraya.

Selon des témoins oculaires, le camion immatriculé DK-6110-BC et la moto de marque TVS circulaient à une vitesse élevée lorsqu’ils sont entrés en collision. L’impact a été si violent qu’il a causé la perte de vie des occupants de la moto.

Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur les lieux de l’accident, et les corps des victimes ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou.

Cet incident souligne l’importance de respecter les règles de circulation et de sécurité routière pour prévenir de tels accidents tragiques sur les routes sénégalaises. Les autorités locales devraient également envisager des mesures supplémentaires pour renforcer la sécurité routière et sensibiliser les conducteurs à adopter des comportements responsables sur la route.

Accident mortel au monument de la Renaissance : un véhicule chute du pont

Un tragique accident de la route s’est produit au monument de la Renaissance à Dakar, entraînant la perte d’une vie. Aux environs de 6 heures du matin, une voiture de type 4×4 de la marque Range Rover a chuté du pont à proximité de ce célèbre édifice situé à Ouakam.

Les secours, principalement les sapeurs-pompiers, sont intervenus rapidement pour évacuer le corps de la victime et dégager les débris du véhicule de la chaussée.

Les circonstances exactes de l’accident et les détails sur l’identité de la victime n’ont pas encore été précisés. Les autorités compétentes sont probablement en train de mener une enquête pour déterminer les causes de cet incident tragique.

Rentrée des cours et tribunaux : Macky Sall à la Cour suprême pour la « protection de la vie privée »

Le Chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a présidé l’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux pour l’année judiciaire 2024 à la Cour suprême. En tant que Président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), il a dirigé la cérémonie, axée sur le thème « la protection de la vie privée ».

Le Conseiller délégué à la Cour suprême, Barou Diop, a été chargé de lire le discours d’usage, mettant en lumière les enjeux liés à la protection de la vie privée dans le contexte juridique sénégalais.

Le Président de la République, Macky Sall, le Premier président de la Cour suprême, Ciré Aly Ba, le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Mamadou Seck, ainsi que le Procureur général près la Cour suprême, Mahamadou Mansour Mbaye, ont tous prononcé des discours lors de cette cérémonie solennelle.

La thématique choisie pour cette rentrée judiciaire reflète l’importance accordée à la préservation de la vie privée dans le cadre du système juridique sénégalais. Les interventions des différents intervenants ont probablement abordé les défis et les enjeux liés à cette question cruciale dans le contexte actuel.

Le Ministère des Transports exprime ses condoléances aux familles des victimes de l’accident de Nébé

Le directeur général de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER), Cheikh Oumar Gaye, a présenté, au nom du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, ses plus sincères condoléances aux familles des victimes de l’accident survenu à Nébé. Cet accident impliquant un bus et un véhicule 4×4 a entraîné la perte tragique de 13 vies, selon les services d’urgence de l’hôpital régional de Diourbel.

Le DG de l’ANASER, accompagné d’une délégation du ministère, s’est rendu à Porokhane pour exprimer le soutien du ministre Mansour Faye et de l’ANASER aux familles endeuillées. La visite a eu lieu dans le cadre du Magal de Porokhane, en l’honneur de Mame Diarra Bousso.

Cheikh Oumar Gaye a saisi cette occasion pour rappeler l’importance du respect des mesures prises par l’État pour prévenir les accidents de la route. Il a souligné en particulier l’interdiction du transport de nuit en raison des risques accrus associés à la visibilité limitée et à la disponibilité réduite des secours.

La délégation a exprimé ses condoléances et son soutien aux familles des victimes, partageant la douleur de cette tragédie. Ces moments difficiles appellent à une réflexion collective sur la sécurité routière et à une vigilance accrue de la part de tous les usagers de la route.

Cette nouvelle tragédie souligne l’importance cruciale de continuer à sensibiliser et à éduquer sur la sécurité routière, dans le but de prévenir de tels accidents et de garantir la sécurité des voyageurs. Le Ministère des Transports reste engagé dans la promotion d’une culture de la sécurité routière pour éviter de telles pertes de vies à l’avenir.

Célébration du Magal de Sokhna Diarra Bousso : Serigne Mboup rend hommage aux guides de Porokhane

Dès son arrivée, Serigne Mboup s’est recueilli au mausolée de Mame Diarra Bousso, lisant le Saint Coran et offrant des prières. Il a ensuite visité les guides religieux de Porokhane, notamment Issakha Mbacké et Serigne Fallou Bou Serigne Bassirou, tous deux frères du Khalife général des Mourides. La visite a également inclus un moment privilégié chez Sokhna Bally Mountakha Mbacké, une marraine des « dahiras » Sokhna Mame Diarra Bousso.

Au cours de sa visite, le Président Serigne Mboup a également rencontré des notables de la cité, dont Serigne Bassirou Porokhane, Serigne Mbacké Bigué Ndiaye et Serigne Sidy Niang. Le Magal de Sokhna Diarra Bousso est célébré en commémoration de sa vie et de son modèle inspirant. Née en 1833 à Golléré, Sokhna Diarra Bousso, fille de Mouhamed Bousso, est une descendante d’une lignée chérifienne remontant à Imam Hassan fils de Ali, une lignée vénérée pour sa spiritualité et son dévouement.

L’USAID lance un appel à candidature pour la mise en place d’un réseau des femmes dans la gestion des finances publiques au Sénégal

Ce projet vise à promouvoir l’influence des femmes dans la prise des décisions budgétaires en offrant des opportunités d’éducation, de réseautage et de mentorat. La structure sélectionnée aura pour mission de concevoir, lancer et mettre en œuvre la phase initiale du Réseau, en coordonnant les parties prenantes, en gérant les communications et en supervisant les activités du programme.

Les organisations locales ou les consultants indépendants ayant une expérience dans la mise en place et le pilotage de réseaux sont invités à soumettre leur candidature. Les intéressés peuvent contacter l’USAID à l’adresse usaid.appuigfp@appuigfp.sn

Projet PROMOVILLES à Oussouye : 13% des travaux réalisés selon la coordonnatrice nationale

La Coordonnatrice nationale du Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES), Astou Diokhané Sow, s’est exprimée sur le démarrage des travaux de voiries et d’assainissement dans la commune d’Oussouye, située dans le département de Ziguinchor au sud du Sénégal. Elle a souligné un taux d’exécution de 13 % lors d’une visite sur le terrain.

Le projet PROMOVILLES prévoit la réalisation de 4,5 kilomètres de voiries accompagnées d’aménagements connexes et paysagés dans la commune d’Oussouye. Ces travaux, qui bénéficient d’un financement de l’État du Sénégal et de partenaires financiers, sont estimés à 4 milliards 800 millions de francs CFA. La Coordonnatrice a salué l’utilisation de la main-d’œuvre locale pour la réalisation des travaux.

Le maire d’Oussouye, Ousmane Diallo, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement du Sénégal et l’équipe de PROMOVILLES pour ces réalisations qui changent le visage de la commune. Il a noté que ces infrastructures importantes sont une première dans l’histoire d’Oussouye, soulignant que les six quartiers de la commune bénéficieront de ces améliorations.

Les travaux, exécutés en pavé, ont débuté il y a près de deux mois, avec un délai d’exécution fixé à 15 mois. La Coordonnatrice a encouragé l’entreprise en charge du projet à prendre toutes les dispositions nécessaires pour finaliser rapidement les travaux au bénéfice des habitants d’Oussouye.

Campagne de sensibilisation au Sénégal sur les conséquences des actes de vandalisme des stations-services

Un groupe de distributeurs de produits pétroliers au Sénégal a lancé une campagne de sensibilisation intitulée « Gannaaw Yàq, laa ñàk’’ (Après le saccage, j’ai perdu) » en collaboration avec le ministère du Pétrole et des Energies. L’objectif de cette campagne est d’éveiller la conscience collective sur les conséquences directes et indirectes des actes de vandalisme des stations-services.

La campagne fait suite aux récentes manifestations de contestation au cours desquelles 61 stations-services ont été saccagées, entraînant le chômage technique de près de 945 personnes et impactant directement plus de 4 000 personnes, selon le Secrétaire général des Distributeurs de produits pétroliers au Sénégal.

Pour sensibiliser la population, les distributeurs de produits pétroliers déploieront une campagne de communication comprenant des affichages, des messages radio et des activations de proximité sur le terrain, ainsi que la diffusion de deux films. Le premier mettra en lumière les conséquences potentielles d’un incendie en station, notamment les risques de pertes en vies humaines, les dégâts matériels et environnementaux. Le second film invitera à réfléchir sur les effets directs des actes de vandalisme, soulignant que derrière chaque station saccagée se trouvent des vies brisées.

Forum à Ziguinchor pour l’éradication des Mutilations Génitales Féminines (MGF)

Un forum dédié à l’éradication des mutilations génitales féminines (MGF) a été inauguré à Ziguinchor, organisé par la direction régionale de la Famille et de la Protection des groupes vulnérables. La directrice régionale, Mariama Diallo Ba, a souligné l’importance de collaborer avec les Badianu gox pour mettre fin à cette pratique, considérée comme une forme de violence envers les femmes.

La directrice régionale a exprimé sa détermination à éradiquer les MGF, soulignant les conséquences multiples sur la santé reproductive des jeunes filles. Elle a mis en avant le risque de complications lors des accouchements, d’infertilité, voire de décès liés à cette pratique. Selon des statistiques de 2018, le taux de prévalence des MGF était de 25,3% à l’échelle nationale parmi les filles et les femmes âgées de 15 à 49 ans.

Le forum s’inscrit dans une série d’actions visant à sensibiliser et à éduquer la population sur les dangers des mutilations génitales féminines. Mariama Diallo Ba a insisté sur la nécessité de mettre fin à ces pratiques ancestrales et de protéger les jeunes filles contre de tels actes.

Des plaidoyers et des actions concrètes de sensibilisation seront déployés dans toute la région pour encourager les exciseuses à abandonner ces pratiques. L’adjoint au gouverneur chargé des Affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, a appelé à la collaboration de tous pour protéger les jeunes filles et mettre fin à la souffrance causée par l’excision.

Forum régional sur les mutilations génitales féminines, Ziguinchor est dans les régions qui occupent la quatrième place

Sous l’impulsion de l’adjoint au gouverneur de la région chargé des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, un forum régional sur les mutilations génitales féminines (MGF) s’est tenu ce mercredi 24 janvier 2024. Organisé par le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant à travers sa représentation régionale, cet événement visait à réunir les acteurs concernés pour échanger sur les solutions à adopter pour éradiquer les MGF.

Mariama Diallo, directrice régionale de la famille de Ziguinchor, a souligné l’importance de cette initiative dans la lutte contre les MGF au niveau national. Elle a rappelé les conséquences néfastes de ces pratiques sur la santé reproductive des femmes et a souligné les efforts déployés pour sensibiliser les femmes et les communautés locales.

Flavien Mandef, juriste et éducateur spécialisé à l’AEMO, a mis en lumière le lien entre les pratiques de MGF et les régions frontalières. Il a souligné que les régions situées à proximité des frontières sont les plus touchées en raison des pratiques plus courantes dans les pays voisins.

Les données présentées par le spécialiste ont révélé que les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda sont particulièrement affectées en raison de la présence d’ethnies pratiquant les MGF. Cette réalité ethnique a conduit à des taux élevés de MGF dans ces régions.

Fatou Cissé, présidente régionale des Badiènes Gox, a appelé à une mobilisation collective pour lutter contre ce phénomène. Elle a souligné le besoin d’une implication de tous les acteurs et a noté que la législation actuelle ne prévoit pas de mécanismes de dénonciation efficaces.

En conclusion, il ressort de ce forum que les MGF sont une pratique répandue dans les régions frontalières, avec des taux élevés dans les zones de Matam à Sédhiou et Kolda. Cependant, des efforts sont déployés pour sensibiliser et éduquer les communautés locales, et des partenariats sont en cours pour lutter contre ce fléau.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

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