Un partenariat stratégique pour le développement financier au Sénégal : Delaa Impact et A&A Strategy unissent leurs forces

Dans un effort pour stimuler le développement financier au Sénégal et dans la région ouest-africaine, deux acteurs majeurs se sont engagés dans une collaboration stratégique : Delaa Impact et A&A Strategy. Cette alliance vise à exploiter les compétences complémentaires des deux entités pour catalyser la croissance économique et le progrès dans la région.

Delaa Impact, fondé par Ibrahima Kane, est reconnu pour son expertise dans le financement de projets d’infrastructures et industriels. Fort de nombreuses années d’expérience et d’un réseau solide, Delaa Impact s’est imposé comme un leader dans le secteur financier au Sénégal.

De l’autre côté, A&A Strategy, dirigé par Amarou Aw, est un cabinet de conseil stratégique établi récemment mais qui a rapidement gagné en réputation pour son approche novatrice et sa capacité à proposer des solutions adaptées aux besoins complexes des entreprises.

En unissant leurs forces, Delaa Impact et A&A Strategy ambitionnent de relever les défis majeurs du développement financier dans la région. Leur collaboration vise à développer des solutions innovantes pour soutenir les infrastructures critiques, stimuler l’industrie locale et favoriser l’inclusion financière.

Ce partenariat stratégique intervient à un moment crucial où le Sénégal et l’Afrique de l’Ouest cherchent à accélérer leur développement économique. En combinant l’expertise éprouvée de Delaa Impact dans le financement de projets avec la vision stratégique d’A&A Strategy, cette alliance promet de débloquer de nouvelles opportunités et de favoriser une croissance durable dans la région.

Les deux entités se félicitent de cette collaboration et sont impatientes de mettre en œuvre des projets innovants qui auront un impact positif sur les communautés locales et sur l’économie dans son ensemble. Ce partenariat marque ainsi le début d’une nouvelle ère de développement financier au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

Une fillette de 9 ans perd la vie dans un tragique accident de la route

La communauté de Gouloumbou est plongée dans le deuil suite au décès tragique de T.D, une fillette âgée de seulement 9 ans, dans un accident de la route survenu ce lundi après-midi. La jeune victime rentrait chez elle après une journée de cueillette de mangues avec ses camarades lorsqu’elle a été fauchée par un camion sur la route de Dialico.

L’accident s’est produit aux environs de 16 heures, alors que la fillette tentait de traverser la route pour regagner son domicile. Malheureusement, elle a été violemment percutée par le camion qui circulait sur la route de Dialico, provoquant sa mort sur le coup.

Les autorités locales ont rapidement réagi à l’incident, et les forces de gendarmerie se sont rendues sur les lieux pour procéder aux constatations d’usage. Le corps sans vie de la jeune victime a ensuite été transporté à la morgue du centre hospitalier universitaire régional de Tambacounda.

Le chauffeur du camion impliqué dans l’accident a été appréhendé par les autorités et placé sous mandat de dépôt pour homicide involontaire, conformément à la loi. Cet accident tragique rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et souligne la nécessité pour tous les usagers de respecter les règles de circulation pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

La communauté locale pleure la perte de cette jeune vie et exprime ses condoléances à la famille endeuillée.

Une tonne de cocaïne saisie : l’enquête prend une nouvelle tournure, des nouvelles du convoyeur de la drogue

Une saisie record. Moins d’un mois après la découverte de près de 92 kg de drogue à Koumpentoum, les autorités douanières ont réalisé un coup de maître à Kidira, où pas moins de 1 137 kg de cocaïne ont été interceptés dans la nuit de dimanche à lundi. La valeur de cette cargaison est estimée à plus de 90 milliards de francs CFA, dissimulée dans un camion frigorifique en provenance du Mali.

L’enquête prend désormais une nouvelle tournure, avec l’implication de la Division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS), suite à l’intervention d’une délégation judiciaire dépêchée par le Parquet de Tamba.

Selon les informations recueillies par L’Observateur, une équipe spéciale est arrivée de Dakar pour renforcer les efforts de traque contre le convoyeur de drogue, qui a réussi à prendre la fuite, abandonnant sur place la cargaison et le camion frigorifique.

Cette décision de confier l’enquête à la Division opérationnelle de l’OCRTIS s’explique par leur expertise dans les enquêtes complexes liées au trafic de drogue, ainsi que par leur compétence nationale qui leur permet de mener des investigations sur l’ensemble du territoire.

La saisie de cette importante quantité de cocaïne met en lumière la persistance du trafic de drogue dans la région, malgré les efforts des autorités pour lutter contre ce fléau. Les enquêteurs s’emploient désormais à remonter la filière et à identifier les responsables de ce trafic illicite, dans le but de mettre un terme à ces activités criminelles et de protéger la population des dangers associés à la consommation de drogue.

Une tragédie sur la route de Dialico : Une jeune fille de 9 ans fauchée par un camion à Gouloumbou

Ce lundi, une terrible tragédie s’est produite sur la route de Dialico, près des plantations de bananeraies de Gouloumbou. T.D, une fillette de seulement 9 ans, a perdu la vie dans un accident de la route alors qu’elle rentrait chez elle après une partie de cueillette de mangues avec ses amis.

Le drame s’est déroulé aux alentours de 16 heures. La jeune victime, traversant la route pour rejoindre sa maison, a été mortellement fauchée par un camion. Les autorités locales, alertées rapidement, se sont rendues sur les lieux de l’accident. Après les constatations d’usage, le corps sans vie de la fillette a été transporté à la morgue du centre hospitalier universitaire régional de Tambacounda.

Le chauffeur du camion impliqué dans l’accident a été arrêté et placé sous mandat de dépôt pour homicide involontaire. Cette arrestation souligne l’importance de la prudence et de la responsabilité des conducteurs sur nos routes, particulièrement dans les zones fréquentées par des enfants.

Chaque accident de ce type rappelle la vulnérabilité des piétons, en particulier des enfants, et l’urgence de renforcer les mesures de sécurité routière. Les plantations de bananeraies et autres zones agricoles sont souvent le théâtre d’activités pour les enfants après l’école ou pendant les vacances. Il est crucial que des mesures de sécurité appropriées soient mises en place pour protéger ces zones et réduire les risques d’accidents.

En cette période de deuil pour la communauté de Gouloumbou, notre pensée va à la famille et aux proches de la jeune T.D. Cet accident tragique doit servir de rappel à tous sur l’importance de la sécurité routière et de la prudence lors de la conduite, pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

L’Université du Sénégal Oriental Prête à Accueillir ses Premiers Étudiants

Bonne nouvelle pour les futurs bacheliers de la zone Sud-Est du Sénégal ! L’Université du Sénégal Oriental débutera ses cours dès octobre prochain. Cette information a été confirmée par le coordonnateur du projet, le Pr Kandioura Noba, dans une déclaration relayée par le quotidien « Le Soleil ».

Le Pr Kandioura Noba a assuré que pour l’année académique 2024-2025, les étudiants orientés vers cette nouvelle université suivront leurs cours sur place. Il est envisagé que cela se fasse dans des locaux temporaires, à la fois pour les activités pédagogiques et sociales.

Le spécialiste en botanique, biodiversité, agro-écologie et gestion des adventices des cultures a également souligné que d’autres universités, comme celle de Ziguinchor, avaient commencé leurs activités académiques sans disposer de bâtiments permanents. Il est donc optimiste quant à la capacité de l’Université du Sénégal Oriental à adopter une démarche similaire pour garantir une mise en place rapide et efficace.

Lors d’une visioconférence organisée entre l’association Synergie des actions citoyennes (Sac) et le coordonnateur du projet, le Pr Noba a également fourni des garanties sur l’avancement des travaux de construction de cette nouvelle institution à Tambacounda. Ces assurances visent à rassurer toutes les parties prenantes concernées par ce projet d’envergure.

L’ouverture prochaine de l’Université du Sénégal Oriental représente une avancée significative dans le domaine de l’enseignement supérieur dans la région Sud-Est du pays. Elle offre de nouvelles opportunités d’accès à l’éducation pour les jeunes de cette zone, tout en contribuant au développement socio-économique de la région.

Arrestation de Bachir Diop, Acteur de la Série « Dérapages », pour Trafic de Drogue

L’arrestation de Bachir Diop, plus connu sous son nom de scène Peter Salinger, a fait grand bruit dans les médias cette semaine. L’acteur principal de la série télévisée « Dérapages » est actuellement en détention et sera jugé aujourd’hui mardi pour trafic de drogue, suite à une dénonciation anonyme indiquant son implication dans un réseau de trafic de cannabis.

L’enquête menée par les autorités a conduit à la filature de Bachir Diop et à son arrestation le 25 juin 2022 à son domicile situé aux Maristes à Dakar. Lors de la perquisition de son domicile, un matériel sophistiqué destiné à la culture, la production et le trafic de cannabis de la variété « Skunk » a été découvert, comme l’ont rapporté Les Echos.

Les enquêteurs ont saisi 1,538 kg de cannabis, ainsi que divers équipements et installations permettant la culture et la production de cette drogue. Face à ces preuves, Bachir Diop est confronté à de graves accusations et risque de lourdes sanctions s’il est reconnu coupable.

Le trafic de drogue est sévèrement puni au Sénégal. Les peines pour trafic de cannabis peuvent être particulièrement lourdes, pouvant aller jusqu’à plusieurs années de prison.

Cette arrestation pourrait avoir de graves répercussions sur la carrière de Bachir Diop, qui était jusqu’alors un acteur en plein essor grâce à son rôle dans la série « Dérapages ». L’industrie cinématographique sénégalaise et ses fans sont sous le choc de ces révélations.

L’affaire Bachir Diop met en lumière les risques associés au trafic de drogue et les conséquences graves qu’il peut avoir sur la vie personnelle et professionnelle des individus impliqués. Elle souligne également l’importance de la vigilance des autorités et la nécessité de poursuivre les efforts pour lutter contre le trafic de drogue au Sénégal.

La Fondation Konrad Adenauer Prône la Lutte Contre les Crimes Internationaux et les Violences Sexuelles au Sénégal

Un séminaire dédié à la lutte contre les crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit a été organisé ce lundi au Sénégal par la fondation Konrad Adenauer/État de droit. Cet événement a rassemblé de nombreux acteurs judiciaires, dont des magistrats et des Procureurs de la République, venus de différents pays de la sous-région pour participer à cette formation essentielle.

Serge Brammertz, secrétaire général adjoint des Nations Unies et Procureur du Mécanisme international, a pris la parole pour évoquer le rôle crucial d’une justice indépendante dans le fonctionnement de l’État. Il a mis en avant l’importance de la formation des magistrats nationaux dans la poursuite des crimes internationaux, un effort soutenu par des partenaires tels que l’International Nuremberg Principles Academy et la fondation Konrad Adenauer.

Le séminaire a également abordé la question des violences sexuelles en période de conflit, souvent négligée. Brammertz a révélé que plus de la moitié des affaires traitées par le Tribunal pour le Rwanda concernaient ces types de crimes. Il a souligné l’urgence de former les magistrats sur ces questions, notamment en raison de la présence de nombreux fugitifs en Afrique, liés aux atrocités commises au Rwanda.

Cette formation marque une étape importante dans la lutte contre l’impunité des crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit. Elle souligne l’engagement du Sénégal et de ses partenaires internationaux à renforcer les capacités des magistrats et des acteurs judiciaires de la sous-région pour assurer une justice équitable et efficace.

Le séminaire organisé par la fondation Konrad Adenauer/État de droit témoigne de l’importance accordée à la justice mondiale et à la protection des droits de l’homme au Sénégal et dans la sous-région ouest-africaine.

Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane: Renforcement des liens et hommage à Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh

Le président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite remarquée à Tivaouane, une cité religieuse emblématique du pays. Cette visite revêtait un caractère particulièrement significatif, venant juste après sa première sortie officielle à Touba.

Accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant son directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, ainsi que des membres éminents de son gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, et le ministre des Transports, Malick Ndiaye, le Chef de l’État a été reçu par le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour.

L’objet principal de cette visite était de présenter les condoléances de Son Excellence au Khalife suite au décès de Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh, une figure vénérée au sein de la communauté tidiane. Cette marque de respect et d’affection envers la communauté religieuse a été saluée par l’ensemble des fidèles et des leaders spirituels présents à Tivaouane.

Outre les échanges de courtoisie et de respect, le président Faye a également saisi l’opportunité pour exprimer sa volonté de poursuivre le programme de modernisation de la ville sainte. Il a souligné l’importance de soutenir les travaux de finition de la Grande Mosquée de Tivaouane, un projet emblématique qui revêt une grande importance pour la communauté tidiane et pour l’ensemble du pays.

La visite du Chef de l’État à Tivaouane a été marquée par un climat de respect, d’unité et de solidarité. Le Khalife Serigne Babacar Sy Mansour a formulé des prières pour la paix, la concorde et le succès des programmes gouvernementaux sous la conduite du président Faye. Cette rencontre témoigne de l’importance du dialogue entre l’État et les leaders religieux dans la construction d’une société sénégalaise fondée sur les valeurs de tolérance, d’harmonie et de progrès.

En fin de visite, le président Faye a été honoré par le Khalife qui lui a offert des cadeaux symboliques de grande valeur, symboles de l’amitié et de la fraternité entre l’État et la communauté religieuse. Cette marque de reconnaissance illustre la relation de confiance et de respect mutuel qui existe entre le gouvernement et les autorités religieuses du Sénégal.

La visite de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye à Tivaouane restera gravée dans les mémoires comme un moment fort de communion, de respect et d’engagement en faveur de la paix et du développement du Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane: Renforcement des liens et hommage à Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh

Safane réclame l’électrification : Un cri du cœur pour un avenir plus lumineux

Les habitants du village de Safane, situé dans la commune de Simbandi Balante, département de Goudomp, ont lancé un appel pressant aux nouvelles autorités étatiques pour l’électrification de leur localité, lors d’une conférence de presse tenue lundi.

Sana Mané, chef du village de Safane, a souligné l’importance cruciale de l’électricité pour le développement de leur communauté. Il a expliqué que l’absence d’électricité constituait un obstacle majeur à l’éducation, à la santé et au développement économique. Les infrastructures essentielles telles que le poste de santé et l’école élémentaire sont particulièrement touchées, car elles peinent à faire fonctionner leurs équipements vitaux en raison du manque d’électricité.

En outre, l’obscurité qui règne la nuit est devenue un facteur d’insécurité, favorisant les vols de bétail et menaçant la sécurité des habitants. Denis Mansaly, porte-parole des habitants, a souligné que cette situation était ressentie comme une injustice, les habitants se sentant exclus de la modernité qui devrait être accessible à tous.

Les habitants de Safane rappellent qu’une ligne à haute tension avait été promise par le régime précédent pour desservir toutes les localités du Balantacounda, mais cette promesse est restée lettre morte. Ils appellent donc les nouvelles autorités à concrétiser cette promesse et à leur accorder l’accès à l’électricité, essentielle pour illuminer leurs nuits et sécuriser leur avenir.

Cet appel est un cri du cœur adressé au nouveau président élu, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans l’espoir qu’il réalise enfin les attentes longtemps négligées en matière d’électrification de Safane et des villages environnants. Les habitants de Safane aspirent à émerger de l’ombre et à briller de tout leur potentiel, et appellent à la solidarité, à la justice et à l’équité pour y parvenir.

Sénégal : Le Contrat de Dessalement de l’Eau de Mer Suscite la Controverse

Alors que le Sénégal se remet à peine de l’élection historique marquant la troisième transition démocratique du pays, une décision controversée du président sortant Macky Sall fait l’objet de critiques intenses. Un contrat de 450 milliards de FCFA a été signé par entente directe avec une entreprise privée étrangère pour l’achat d’eau sur 35 ans, provenant d’une usine de dessalement d’eau de mer à construire sur la Grande-Côte des Niayes. Cette décision risque de compromettre la réalisation du Canal du Cayor, un projet vital pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation de zones agricoles stratégiques du pays.

La signature de ce contrat sans appel d’offres ni consultation soulève des questions éthiques et procédurales. La rapidité avec laquelle le contrat a été ratifié, en présence du Chef de l’État et des Ministres de l’Eau et des Finances, laisse place à des interrogations sur l’intégrité du processus décisionnel et la transparence de la gouvernance.

Le président Sall assure que ce projet n’alourdira pas la dette nationale, mais cette affirmation semble difficile à soutenir. La production d’eau dessalée coûtera trois fois plus cher que le système actuel. Cette augmentation des coûts pourrait entraîner soit une hausse significative des tarifs d’eau pour les consommateurs, soit une subvention étatique importante, estimée à plus de 40 milliards FCFA par an, pour maintenir l’équilibre financier de la SONES.

Le projet de dessalement de grande envergure est en désaccord avec la stratégie nationale de gestion des ressources en eau du Sénégal. Le plan prévoit une étape intermédiaire de dessalement limité comme appoint en attendant la mise en œuvre du projet de grand transfert d’eau depuis le lac de Guiers. Ce projet gigantesque de dessalement compromettrait cette vision stratégique et aurait des impacts considérables sur l’environnement marin.

Il est impératif pour le nouveau gouvernement de réexaminer ce contrat de dessalement. Il est crucial de le replacer dans le contexte de la stratégie nationale de mobilisation des ressources en eau afin de garantir le développement durable du secteur de l’eau au Sénégal. Cela nécessite une approche transparente et responsable, en consultation avec tous les acteurs concernés, pour éviter les erreurs du passé et assurer un avenir durable pour l’approvisionnement en eau du pays.

Des anciens travailleurs de l’APS unis pour préserver l’héritage de l’agence

Un groupe d’anciens employés de l’Agence de presse sénégalaise (APS) a récemment fondé une association dans le but de renforcer les liens entre anciens collègues et de contribuer à la préservation du patrimoine de l’agence.

Sous la présidence de Cheikh Tidiane Coulibaly, ancien chef d’exploitation de l’APS et formateur des télétypistes, l’Association des anciens de l’APS a pour mission première de faciliter les retrouvailles entre anciens travailleurs et de promouvoir des activités permettant de maintenir ces liens.

Lors d’une visite à la direction générale de l’agence, en compagnie du vice-président Birame Demba Faye et de la trésorière Yacine Ndiaye, M. Coulibaly a expliqué que l’association vise également à contribuer à la reconstitution du patrimoine de l’APS.

« Nous avons travaillé avec des moyens archaïques à l’époque, mais l’APS est une institution historique qui mérite que son patrimoine soit préservé », a-t-il souligné.

Il a appelé les nouvelles autorités à accorder une attention particulière à l’APS et à lui fournir un siège digne de son importance en tant qu’instrument de souveraineté nationale.

M. Coulibaly a également salué les évolutions et innovations en cours au sein de l’agence, notamment dans le domaine de la production audiovisuelle, soulignant avec fierté le progrès réalisé depuis les années 70.

Cette association représente une initiative louable qui permettra aux anciens employés de l’APS de maintenir leurs liens, de contribuer à la préservation de l’histoire de l’agence et de promouvoir son rôle crucial dans le paysage médiatique sénégalais.

Incendies Criminels à Sedhiou : Souleymane Diallo Victime d’Actes Répétés

Souleymane Diallo, enseignant à l’inspection d’académie de Sedhiou, est confronté à une série d’incendies criminels ciblant sa résidence située dans le quartier Santossou. Il pointe du doigt deux femmes de son voisinage qu’il accuse d’être les instigatrices de ces actes criminels récurrents.

Selon les dires de Souleymane Diallo, des allumettes retrouvées sur les lieux témoignent de la présence et de l’implication des deux femmes qu’il accuse. Ces incendies criminels, ayant pour but de réduire sa maison en cendres, ont été répétés à plusieurs reprises.

Malgré les plaintes déposées par Souleymane Diallo à l’encontre des présumées coupables, il déplore l’absence d’évolution dans les enquêtes judiciaires. Les investigations semblent stagner, mettant en péril la sécurité et l’intégrité de l’enseignant et de sa famille.

Face à cette situation alarmante et dans la crainte de conséquences plus graves, Souleymane Diallo prévoit de saisir le procureur de la République. Il souhaite ainsi mettre en lumière ces actes criminels et espère que des mesures efficaces seront prises pour assurer sa sécurité et celle de sa famille.

L’affaire de Souleymane Diallo met en évidence les défis auxquels sont confrontées les victimes d’actes criminels au Sénégal, en particulier lorsque les enquêtes n’aboutissent pas. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et la protection des citoyens, tout en veillant à ce que justice soit rendue dans les affaires de cette nature.

Grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Le SYNTRAS Réclame le Respect des Accords

Le Syndicat des Travailleurs de la Santé (SYNTRAS) du centre hospitalier régional de Ziguinchor a décrété une grève totale de trois jours pour exiger le respect des accords passés avec la direction de l’établissement.

Alioune Sané, technicien génie-sanitaire et 2e adjoint au secrétaire général du SYNTRAS, a détaillé les raisons de ce mouvement de grève. Les principaux points de discorde sont :

Le directeur du centre hospitalier aurait décidé de reverser 15 millions issus de l’augmentation du budget destinée aux cotisations des travailleurs à l’IPRES. Cette décision n’a pas encore été mise en œuvre, ce qui suscite l’indignation des grévistes.

Le SYNTRAS dénonce la non-application de l’augmentation des salaires et le non-respect de l’accord portant sur la réorganisation des services selon les hiérarchies et grades des travailleurs.

Les membres du syndicat dénoncent également la liquidation des paiements des indemnités de départ à la retraite. Ils affirment que les retraités du centre hospitalier de Ziguinchor partent actuellement à la retraite sans recevoir aucune indemnité.

Face à ces manquements, le SYNTRAS n’exclut pas de durcir son mouvement si la direction ne respecte pas ses engagements. Alioune Sané a souligné que la réorganisation des services est un problème inédit au sein de l’hôpital, ce qui montre l’urgence et l’importance des revendications du syndicat.

La grève décrétée par le SYNTRAS au centre hospitalier régional de Ziguinchor met en lumière les difficultés rencontrées par les travailleurs du secteur de la santé au Sénégal. Les revendications du syndicat soulignent l’importance de respecter les accords passés et de garantir les droits des travailleurs, notamment en ce qui concerne les salaires et les indemnités de retraite.

Incendie à Kaolack : une maison réduite en cendres, plusieurs millions de francs CFA de dommages

Un terrible incendie a ravagé une maison au quartier Kasnack de la commune de Kaolack, dans l’après-midi de lundi, causant d’importants dégâts matériels dont l’estimation atteint plusieurs millions de francs CFA, rapporte une source sécuritaire.

Le sinistre s’est déclenché vers 17 heures, dans une maison située à proximité de la caserne des sapeurs-pompiers, sans qu’aucune perte humaine ne soit à déplorer.

Des témoins présents sur les lieux ont décrit la violence des flammes et l’ampleur des dégâts causés par l’incendie.

Alertés par les cris de détresse des voisins, les sapeurs-pompiers du centre de secours et d’incendie de Kaolack sont rapidement intervenus pour éteindre le feu et porter secours aux occupants de la maison.

L’incident, qui a engendré d’importants dommages matériels, met en lumière l’importance cruciale des services de secours et la nécessité d’une réponse rapide et efficace face à de telles situations d’urgence.

Promesse présidentielle : Bassirou Diomaye Faye s’engage à résoudre les défis d’eau et d’inondations à Touba

Lors d’une audience avec le Khalife général des mourides à Touba, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris des engagements décisifs pour surmonter les défis cruciaux liés à l’accès à l’eau potable et aux inondations dans la ville sainte.

Face à Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le chef de l’État a affirmé sa détermination à résoudre de manière permanente ces problèmes. « Nous savons tous que le problème de l’accès à l’eau à Touba vous tient particulièrement à cœur, c’est pourquoi j’ai pris l’engagement de faire le nécessaire pour régler définitivement ce problème », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

Il a également sollicité les prières du Khalife pour le succès de sa mission à la tête du Sénégal. « Nous sommes venus aujourd’hui auprès de vous pour recueillir vos prières. Conscients des nombreuses attentes des populations qui nous ont porté à la magistrature suprême, nous avons jugé nécessaire de venir recueillir vos prières avant d’effectuer notre premier voyage à l’étranger en tant que chef de l’État », a-t-il ajouté.

La visite du président de la République à Touba s’inscrit dans le cadre d’une démarche de courtoisie auprès du Khalife général des mourides. Accompagné d’une délégation restreinte, Bassirou Diomaye Faye a été accueilli avec respect et a reçu des présents symboliques, tels qu’une natte de prière et un exemplaire du Coran, de la part du guide religieux.

Tivaoune: Le Président Bassirou Diomaye Faye visite les cités religieuses

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, poursuit son engagement en faveur du dialogue intercommunautaire en visitant les cités religieuses du Sénégal. Après avoir effectué une visite historique à Touba plus tôt dans la journée, il s’est rendu à Tivaouane pour rencontrer le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour.

Cette série de visites témoigne de l’importance que le Président accorde au dialogue et à la collaboration entre l’État et les leaders religieux. En rencontrant les Khalifes des grandes confréries du pays, il renforce les liens qui unissent la sphère politique et la sphère religieuse, créant ainsi un environnement propice à la cohésion sociale et à la paix.

L’accueil chaleureux réservé au Président à Tivaouane montre l’ouverture et la bienveillance de la communauté religieuse envers les autorités étatiques. Cette rencontre revêt une grande importance symbolique, soulignant l’unité et la solidarité qui caractérisent la société sénégalaise.

Au-delà de l’échange de courtoisie, ces rencontres sont l’occasion d’aborder des questions d’intérêt commun, telles que le développement socio-économique, l’éducation et la promotion des valeurs de paix et de tolérance. En travaillant main dans la main, l’État et les leaders religieux peuvent contribuer de manière significative à la construction d’une société plus juste, inclusive et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réaffirme ainsi son engagement envers la diversité culturelle et religieuse du Sénégal, mettant en avant le dialogue et la collaboration comme des éléments clés de la construction d’un avenir meilleur pour tous.

Tensions à Keur Cheikh, Diourbel : Conflit autour de l’implantation d’une station-service

Des tensions importantes ont éclaté dans le quartier de Keur Cheikh à Diourbel suite à l’opposition farouche des habitants à l’implantation d’une station-service dans leur localité. Les résidents, mécontents de ce projet, ont organisé une descente nocturne sur le site de construction, entraînant des dégâts matériels considérables.

Les habitants, déterminés à stopper les travaux, ont incendié du matériel de construction, détruit des briques et des sacs de ciment, comme l’ont rapporté des sources de Seneweb. Ces actions ont provoqué une intervention rapide des autorités locales, alertées par le commissariat central de Diourbel vers 3 heures du matin. Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place pour maîtriser le feu et limiter les dégâts.

Malgré la résistance des habitants, l’homme d’affaires Khadim Sylla, porteur du projet, affirme disposer de tous les documents nécessaires à la légalité de l’implantation de la station-service, y compris une autorisation de construire.

Suite à ces événements, le commissaire Mor Ngom et ses équipes ont ouvert une enquête pour identifier les responsables des actes de sabotage. Leurs investigations ont rapidement porté leurs fruits, conduisant à l’arrestation de six suspects présumés. Parmi eux se trouve l’imam Samba Kane, placé en garde à vue pour son implication présumée dans ces actes de vandalisme.

Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre les intérêts économiques et les préoccupations des communautés locales concernant le développement urbain et la protection de leur environnement. L’opposition des habitants de Keur Cheikh à l’implantation de la station-service reflète les préoccupations plus larges concernant l’urbanisation rapide et son impact sur la qualité de vie et l’environnement local.

La situation à Keur Cheikh à Diourbel demeure tendue, malgré l’intervention des autorités pour restaurer l’ordre et poursuivre les responsables des actes de sabotage. Ce conflit souligne l’importance d’un dialogue ouvert et constructif entre les promoteurs de projets économiques et les communautés locales pour parvenir à des solutions mutuellement bénéfiques et durables.

Interpellation de 25 candidats à l’émigration irrégulière à Diass

Lundi dernier, la brigade de gendarmerie de Diass, basée à Mbour dans l’Ouest du Sénégal, a opéré une saisie importante en interpellant vingt-cinq individus soupçonnés de préparer une migration clandestine vers l’Europe. Cette opération a été confirmée par une source sécuritaire crédible.

Parmi les personnes arrêtées, vingt et un sont des citoyens sénégalais, trois sont de nationalité gambienne, et un est originaire du Mali. Chacun d’eux avait sur lui une somme d’argent allant de 400 000 à 600 000 FCFA, destinée à financer leur tentative de voyage vers l’Espagne.

Actuellement, les individus appréhendés sont détenus au sein de la brigade de gendarmerie de Diass. Une enquête approfondie a été lancée pour identifier et arrêter les organisateurs présumés de cette tentative de voyage clandestin.

Cette arrestation met en évidence les risques et les défis associés à l’émigration irrégulière. Elle témoigne également des efforts continus des autorités pour contrer ce phénomène et protéger les citoyens contre les dangers de la migration clandestine. En plus des risques pour leur sécurité, les personnes impliquées risquent également de faire face à des conséquences légales sévères.

Kaolack se prépare pour la fête de l’Aïd-el-kébir : Objectif 50 000 têtes de moutons

Les acteurs impliqués dans l’approvisionnement de la région de Kaolack en moutons pour la prochaine fête de l’Aïd-el-kébir, communément appelée Tabaski, ont fixé un objectif ambitieux de cinquante mille têtes. Réunis à la salle des conférences de la gouvernance de Kaolack, ils ont discuté des préparatifs lors d’un Comité régional de développement (CRD), sous la supervision de l’adjointe au gouverneur en charge des affaires administratives, Safiétou Joséphine Dieng.

L’objectif de cet événement préparatoire était de faire le bilan de l’édition précédente et de mettre en place les stratégies pour assurer un approvisionnement adéquat du marché en moutons. Il s’inscrit dans le cadre d’une instruction du ministère de l’Élevage visant à garantir une organisation optimale de la Tabaski.

Après cette réunion, le gouverneur de la région prendra un arrêté pour aménager des points de vente normalisés dans les trois départements de la région, ainsi que pour mettre à disposition de l’alimentation pour le bétail subventionnée par l’État. La direction régionale de l’élevage et des productions animales assurera un suivi régulier des opérations, avec des rapports hebdomadaires et quotidiens sur le niveau d’approvisionnement du marché en moutons.

Cette année, le ministère de l’Élevage vise un approvisionnement total de huit-cent-dix mille têtes de moutons au niveau national, dont cinquante mille pour la région de Kaolack. En 2023, la région avait atteint cet objectif avec un surplus de vingt-huit mille six-cents têtes.

La sécurisation du bétail et l’assainissement des marchés sont également des priorités pour garantir un approvisionnement correct du marché en moutons. Les préfets des différents départements tiendront des Comités départementaux de développement pour assurer un suivi rigoureux et garantir un accès à des moutons à des prix abordables pour tous les habitants de Kaolack.

SEM. Bassirou Diomaye Faye : « L’urgence à Touba est l’accès à l’eau potable, les inondations… le gouvernement s’engage »

Lors d’une visite remarquée à Touba, la ville sainte des Mourides, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé un engagement sans faille envers les défis majeurs auxquels est confrontée cette communauté religieuse et l’ensemble de la population sénégalaise.

Parmi ces défis, l’accès à l’eau potable a été identifié comme une priorité urgente. Le Président Faye a souligné la nécessité d’œuvrer rapidement pour garantir à tous les habitants de Touba un accès fiable à une source d’eau potable, un droit fondamental essentiel à la vie et à la santé de chacun. Cette déclaration réaffirme l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins fondamentaux de la population, en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales et les parties prenantes concernées.

Par ailleurs, le Président Faye a également abordé la question des inondations, un problème récurrent qui affecte régulièrement Touba et d’autres régions du Sénégal. Conscient des conséquences dévastatrices de ces phénomènes naturels sur les communautés locales, le gouvernement s’est engagé à prendre des mesures préventives et d’atténuation des risques pour protéger les citoyens et leurs biens.

En annonçant ces engagements, le Président Faye a démontré sa volonté de faire face aux défis réels auxquels est confrontée la population de Touba, en mettant en place des solutions concrètes et durables pour améliorer leur qualité de vie et renforcer leur résilience face aux menaces environnementales.

Cette visite et les annonces qui l’ont accompagnée témoignent de la vision et du leadership du Président Faye, qui place les besoins et le bien-être de la population au cœur de son action gouvernementale. En s’attaquant aux problèmes urgents tels que l’accès à l’eau potable et les inondations, le gouvernement s’engage à créer un avenir meilleur et plus sûr pour tous les Sénégalais, en garantissant une gestion efficace des ressources et une protection adéquate contre les risques naturels.

TOUBA : Le message du Président Bassirou Diomaye Faye au Khalife des Mourides, Serigne Mountakha

Dans un geste empreint de respect et de considération envers les autorités religieuses, le Président Bassirou Diomaye Faye a adressé un message significatif au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, lors de sa visite à Touba, la ville sainte des Mourides.

Les images de la visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Touba auprès du Khalife Général des Mouride

Demande de passerelle et de bretelle sur l’autoroute à péage Ndiosmone-Palmarin-Djiffére : Un collectif exprime ses préoccupations

Le Collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone-Palmarin-Djiffére a récemment soulevé des préoccupations concernant l’accessibilité et la sécurité sur l’autoroute à péage Mbour-Fatick-Kaolack, appelant à l’érection d’une passerelle et à l’ouverture d’une bretelle dans la région de Diourbel.

Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du collectif, Birama Ndiaye, a souligné l’urgence de mettre en place un passage piéton élargi et surélevé à Khondiogne, commune de Tattaguine. Cette mesure vise à faciliter les déplacements des habitants et à assurer leur sécurité, notamment pour les travailleurs agricoles et les écoliers qui rencontrent des difficultés d’accès à leurs champs et à leurs écoles.

Parallèlement, le collectif a appelé à l’ouverture d’une bretelle sur l’autoroute à péage à partir de Médina Dokh, afin de desservir plusieurs communes environnantes. Cette initiative permettrait de réduire les distances de déplacement pour les voyageurs et de favoriser le développement économique des zones rurales.

Birama Ndiaye a mis en lumière les défis rencontrés par les habitants de Khondiogne en raison des lacunes dans l’infrastructure routière actuelle. Il a souligné l’importance cruciale de corriger ces « erreurs » et « désagréments » pour garantir la connectivité et le bien-être des communautés locales.

La demande du collectif met en évidence la nécessité pour les autorités publiques de prendre en compte les besoins spécifiques des régions périphériques en matière d’infrastructures routières, et souligne l’importance de la participation citoyenne dans la planification et la mise en œuvre de projets d’infrastructure.

Une visite respectueuse : Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye chez le Khalife (photos – vidéos)

Dans un geste empreint de respect et de tradition, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, s’est rendu à la résidence de Serigne Mountakha Mbacké à Darou Miname. Accompagné de quelques collaborateurs, dont El Malick Ndiaye, il est arrivé à 17h10 précises pour cette rencontre hautement symbolique.

À son arrivée, il a été accueilli par Serigne Basirou Mbacké Abdou Khadre Mbacké, fils de Ndiaganiao, qui l’a conduit à rencontrer le patriarche religieux. Mais ce qui a marqué ce moment, c’est le geste humble du Président Faye : il a préféré retirer ses chaussures avant d’entrer dans la maison du Khalife, marchant ainsi pieds nus sur le sol, conformément à la tradition et au respect envers le lieu saint et son hôte.

Cette visite revêt une signification profonde dans la culture sénégalaise, où le respect des autorités religieuses est une valeur fondamentale. En s’entretenant en privé avec Serigne Mountakha Mbacké, le Président Faye honore cette tradition et renforce les liens entre le pouvoir politique et les autorités religieuses, soulignant l’importance de la coexistence harmonieuse entre ces deux sphères dans la société sénégalaise.

Cette rencontre, empreinte de cordialité et de respect mutuel, témoigne de l’attachement du Président Faye aux valeurs culturelles et religieuses du Sénégal, et de son engagement à maintenir des relations harmonieuses avec les leaders religieux du pays.

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Élevage au Sénégal : Plaidoyer pour l’amélioration de la race locale et la création de fermes communales

Dans la région de Diourbel, au centre du Sénégal, des éleveurs s’engagent pour une meilleure valorisation de l’élevage, prônant notamment l’amélioration de la race locale de moutons et la création de fermes villageoises et communales pour les jeunes. Cette initiative vise à faire de l’élevage une activité lucrative et à contribuer à la réduction du chômage dans le pays.

Mor Ndao Gueye, un inspecteur de l’éducation à la retraite converti à l’élevage, souligne l’importance de réorganiser ce secteur, qui demeure l’une des activités les plus pratiquées dans la région. Convaincu du potentiel de l’élevage pour générer des emplois et des profits, il investit du temps et des ressources dans son exploitation située à Ndayane, près de la commune de Diourbel.

Pour M. Gueye, l’amélioration de la race locale de moutons est essentielle pour assurer l’autosuffisance alimentaire, notamment pendant la Tabaski, une des plus grandes fêtes musulmanes. Il plaide en faveur de croisements pour améliorer la qualité des animaux et regrette les difficultés d’accès à l’aliment de bétail rencontrées par certains éleveurs.

Cette vision est partagée par Gorgui Ngom, un jeune entrepreneur engagé dans l’embouche bovine dans le département de Bambey. Malgré les défis liés à la cherté de l’aliment de bétail, M. Ngom est déterminé à réussir dans ce domaine. Il propose que l’État organise la distribution des aliments de bétail pour faciliter l’accès des éleveurs à cette ressource essentielle.

Ensemble, Mor Ndao Gueye, Gorgui Ngom et d’autres acteurs de l’élevage encouragent les jeunes à se lancer dans ce secteur prometteur, offrant ainsi une opportunité de développement économique pour le pays. Leur plaidoyer en faveur de l’amélioration de la race locale et de la création de fermes communales illustre leur engagement à faire de l’élevage une source de prospérité et de bien-être pour les communautés rurales du Sénégal.

Formation sur les crimes internationaux et les violences sexuelles à Dakar : Un engagement régional pour la justice

Une session de formation d’une durée de quatre jours a débuté à Dakar, réunissant des magistrats et des avocats de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Organisée par le Bureau régional Etat de droit de la Fondation Konrad Adenauer (FKA), en partenariat avec l’Académie de Nuremberg et le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux (MIFRTP), cette initiative vise à renforcer les capacités des professionnels de la justice dans la poursuite des crimes internationaux et des violences sexuelles liées aux conflits.

La formation, qui réunit une vingtaine de juges d’instruction, de procureurs et d’avocats de différents pays, s’inscrit dans un contexte régional marqué par la persistance des conflits et des violences. Selon Ingo Badoreck, directeur régional Etat de droit de la FKA, il est essentiel que les responsables de la poursuite de ces crimes graves soient bien formés sur les textes juridiques internationaux, afin de garantir une justice efficace au niveau national.

Les violences sexuelles liées aux conflits, qui touchent hommes, femmes, filles et garçons, sont souvent motivées par des objectifs politiques, militaires ou économiques. Serge Brammertz, secrétaire général du MIFRTP, souligne l’importance de cette formation pour partager des expériences, améliorer les méthodes d’enquêtes et renforcer les résultats en matière de justice.

L’avenir de la justice internationale, affirme Brammertz, repose sur la coopération avec les juridictions nationales. Malgré les défis auxquels est confrontée la Cour pénale internationale, notamment en raison du faible nombre de ratifications de traités internationaux, la justice nationale joue un rôle primordial dans la lutte contre l’impunité et la poursuite des crimes graves.

Cette formation témoigne de l’engagement régional pour une justice efficace, équitable et respectueuse des droits de l’homme. En renforçant les capacités des professionnels de la justice, elle contribue à promouvoir la paix, la sécurité et la dignité humaine dans la région.

L’accès à l’eau potable : un défi persistant pour la commune de Balla, au Sénégal

La commune de Balla, située dans le département de Goudiry à l’est du Sénégal, se trouve confrontée à un problème majeur : l’accès à l’eau potable. Selon les dires du maire Amadou Ba, cette difficulté découle principalement des défis liés à l’hydraulique, notamment la profondeur de la nappe phréatique, rendant la mise en place de forages complexe et souvent coûteuse.

Cette problématique n’est pas unique à Balla, mais elle touche également toute la région de Tambacounda, exacerbant les difficultés pour les populations rurales à accéder à une ressource vitale pour leur quotidien.

Face à cette situation préoccupante, la commune de Balla a entrepris diverses initiatives pour améliorer la situation. En effet, la construction d’un mini-forage à Ndomboto ainsi que la réalisation de deux adductions d’eau pour les villages de Fass Kouthia et Pass Kouthia ont été des premières mesures prises pour répondre aux besoins urgents en eau potable des habitants.

Ces actions ont eu un impact significatif en soulageant les populations locales qui souffraient de pénuries d’eau sévères, affectant même leurs moyens de subsistance, notamment l’agriculture.

Néanmoins, malgré ces efforts louables, le maire Amadou Ba souligne que des défis persistent, notamment en termes de financement. En effet, les ressources actuellement disponibles pour les communes rurales, bien que précieuses, demeurent insuffisantes pour répondre pleinement aux besoins en eau, mais également dans d’autres secteurs prioritaires tels que la santé et l’éducation.

Dans ce contexte, il est essentiel que les autorités locales et nationales s’engagent davantage pour mobiliser les ressources nécessaires et mettre en place des stratégies durables visant à garantir un accès équitable à l’eau potable pour tous les habitants de Balla, mais également pour les communautés rurales à travers le Sénégal.

La situation de Balla met en lumière l’urgence d’agir pour surmonter les obstacles persistants en matière d’accès à l’eau potable, soulignant ainsi l’importance cruciale de cette ressource vitale pour le bien-être et le développement des populations rurales.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Touba : Un engagement pour l’Unité et la Prospérité Nationale »

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à effectuer une visite officielle à Touba cet après-midi, marquant ainsi un moment symbolique après la célébration de l’Aïd el Fitr à la Grande mosquée de Dakar.

Dans un discours empreint de solennité et de conviction, le Président a appelé les Sénégalais à renforcer la culture du vivre ensemble, soulignant que cette harmonie est le fondement d’un Sénégal de paix, d’unité et de cohésion. Il a exprimé sa profonde gratitude envers tous les maîtres coraniques, les hommes de Dieu et les Khalifes généraux, dont les prières bénies sont le pilier de la résilience nationale.

La visite du Président à Touba revêt une importance particulière, témoignant de son engagement envers toutes les régions du pays. En effet, Touba, en plus d’être un centre religieux éminent au Sénégal, est également un pôle économique et culturel dynamique. Cette démarche souligne l’importance accordée par le gouvernement à la prospérité et au développement équilibré de toutes les communautés sénégalaises.

En cette période de célébration religieuse et de renforcement des liens communautaires, la visite du Président à Touba illustre l’unité et la solidarité qui caractérisent le peuple sénégalais. C’est également une occasion de dialogue et de partenariat avec les autorités locales pour répondre aux défis et aux aspirations de la population de Touba et de ses environs.

Dans un esprit de fraternité et de coopération, le Président Bassirou Diomaye Faye affirme ainsi son engagement à œuvrer pour un Sénégal prospère, où la diversité culturelle est célébrée et où chaque citoyen a la possibilité de réaliser son plein potentiel.

Kaolack/ Éducation : L’école élémentaire publique Elhadji Ibrahima Seydou est dans un état de délabrement total.

Au cœur du quartier des Abattoirs Ndangane à Kaolack, l’École Élémentaire Elhadji Ibrahima Seydou Ndao, autrefois symbole de l’éducation et de la formation des futurs cadres de la société, se trouve aujourd’hui dans un état de délabrement alarmant. Les parents d’élèves, les responsables locaux et la communauté tout entière expriment leur profonde préoccupation face à la détérioration de cet établissement public, confronté à de multiples problèmes structurels.

Les témoignages des membres de la communauté sont unanimes : l’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao est dans un état de décrépitude avancée. Les toitures présentent des défaillances majeures, les murs de clôture sont presque inexistants et les salles de classe sont gravement endommagées. Ousmane Traoré, membre du comité de gestion de l’école, exprime son désarroi face à cette situation déplorable, soulignant que l’établissement a été négligé pendant des années, sans aucune action entreprise pour sa réhabilitation.

Devant l’urgence de la situation, la communauté lance un appel pressant aux autorités compétentes, en particulier aux responsables municipaux, pour intervenir rapidement et mettre en œuvre un plan de réhabilitation de l’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao. Arouna Faye, représentant des jeunes du quartier, insiste sur l’importance vitale de fournir des locaux décents aux élèves, garantissant ainsi un environnement propice à l’apprentissage et au développement.

La réhabilitation de l’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao revêt une importance capitale pour l’avenir de la jeunesse de Kaolack. En assurant un accès à une éducation de qualité dans des infrastructures adéquates, les autorités locales peuvent contribuer de manière significative à l’épanouissement des enfants et à leur succès futur. Il est impératif d’agir rapidement pour éviter que la situation ne s’aggrave davantage et que les élèves ne soient privés des conditions nécessaires à leur réussite scolaire.

L’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao est bien plus qu’un simple établissement d’enseignement ; c’est un symbole de l’engagement envers l’éducation et l’avenir de la jeunesse. En investissant dans sa réhabilitation, les autorités locales peuvent envoyer un message fort sur leur engagement envers l’éducation et le bien-être des générations futures. Il est temps d’agir pour redonner à cette école son lustre d’antan et offrir aux enfants de Kaolack les meilleures chances de réussite dans la vie.

Mariama Massaly,correspondante à Kaolack.

Déclassement de la Bande de Filaos de Guédiawaye : L’AJE en Appel devant la Cour Suprême

L’Association des Jeunes pour l’Environnement (AJE) prend une initiative décisive pour contester le décret déclassifiant une portion de la bande de Filaos de Guédiawaye. Dans le cadre de cette démarche, une requête a été officiellement déposée auprès de la Cour Suprême.

L’audience publique concernant cette affaire est prévue pour le jeudi 25 avril 2024. Elle se tiendra à la deuxième chambre administrative de la Cour Suprême et sera présidée par Oumar Gaye. Cette séance permettra d’examiner la requête de l’AJE et de délibérer sur la validité du décret de déclassement.

Le déclassement de la bande de Filaos suscite des préoccupations environnementales et locales. Cette zone côtière, riche en biodiversité et en écosystèmes fragiles, est essentielle pour la préservation de l’environnement et la protection du littoral de Guédiawaye. La décision de déclasser une partie de cette bande pourrait avoir des conséquences néfastes sur l’équilibre écologique et le bien-être des communautés locales.

L’Association des Jeunes pour l’Environnement (AJE) joue un rôle actif dans la mobilisation et la sensibilisation autour de cette cause environnementale. En contestant le décret de déclassement devant la Cour Suprême, l’AJE vise à protéger et à préserver la bande de Filaos de Guédiawaye pour les générations futures.

Conclusion

L’audience publique de ce jeudi offre une occasion importante pour l’AJE de plaider en faveur de la préservation de la bande de Filaos de Guédiawaye. Cette initiative reflète l’engagement de l’association à défendre les valeurs environnementales et à promouvoir la conservation des écosystèmes précieux du Sénégal.

L’Élevage comme Solution au Défi de l’Emploi des Jeunes au Sénégal : Une Initiative de la Région de Diourbel

Face au défi persistant de l’emploi des jeunes au Sénégal, des acteurs de la région de Diourbel avancent une solution innovante : le développement de l’élevage. Cette initiative propose une amélioration de la race locale de moutons et la mise en place de fermes villageoises et communales.

Mor Ndao Gueye, retraité de l’éducation et éleveur passionné, souligne que cette réorganisation du secteur de l’élevage pourrait non seulement générer des profits mais aussi créer des emplois substantiels. La Tabaski, période de forte demande en moutons, est perçue comme une opportunité d’auto-suffisance si la race ovine locale est améliorée.

Gorgui Ngom, un jeune entrepreneur de la région, a été touché par la cherté de l’alimentation pour le bétail. Il a donc adopté une stratégie d’autosuffisance en augmentant ses cultures de mil et d’arachides. Cette approche vise à réduire les coûts de production et à assurer une meilleure rentabilité de son élevage.

La distribution étatique d’aliments pour le bétail est une des préoccupations majeures des éleveurs, qui en soulignent le coût élevé. Malgré ces contraintes, Gueye et Ngom voient leur activité comme un tremplin potentiel pour résorber le chômage et contribuer au développement national.

L’élevage est de plus en plus perçu comme un vecteur économique prometteur pour la jeunesse sénégalaise. Cette initiative met en lumière l’importance de valoriser l’agriculture et la zoothérapie pour stimuler l’économie locale et nationale.

Le plaidoyer pour une valorisation de l’élevage dans la région de Diourbel ouvre un débat crucial sur la place de l’agriculture et de la zoothérapie dans l’économie sénégalaise. En adoptant des stratégies innovantes et en exploitant le potentiel de l’élevage, il est possible de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes et de contribuer au développement durable du pays

La Gendarmerie Nationale intensifie sa lutte contre l’Émigration Clandestine : interpellation de 23 individus à Mballing

La Gendarmerie nationale du Sénégal a lancé une offensive majeure contre l’émigration clandestine, en réponse à un fléau qui touche de nombreux jeunes désireux de rejoindre clandestinement d’autres pays. Sous les directives de son Haut Commandant, l’institution a déployé des dispositifs de surveillance renforcés le long du littoral, dans le but de prévenir les départs illégaux et de dissuader les réseaux de passeurs opérant dans la région.

Cette initiative a récemment porté ses fruits à Mballing, où les éléments de la brigade de proximité de Nianing ont mené une opération couronnée de succès. Au total, 23 individus ont été interpellés, parmi lesquels figuraient 22 ressortissants gambiens et un sénégalais. Parmi ces personnes, un convoyeur et un organisateur ont été identifiés, impliqués dans l’organisation de voyages clandestins et percevant entre 400 000 et 500 000 francs CFA par client.

Cette interpellation soulève des questions cruciales sur les rouages complexes de l’émigration clandestine et met en lumière les risques considérables auxquels sont exposés ceux qui tentent de franchir les frontières de manière irrégulière. En outre, elle révèle l’ampleur des réseaux de passeurs opérant dans la région et la nécessité d’une coopération internationale renforcée pour lutter efficacement contre ce phénomène.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, porte-parole de la Gendarmerie nationale, a salué l’engagement et la coopération des populations locales dans cette lutte contre l’émigration clandestine. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les forces de sécurité et la communauté pour prévenir les départs illégaux et protéger les citoyens contre les dangers associés à ce phénomène.

En conclusion, cette opération réussie témoigne de la détermination de la Gendarmerie nationale à faire face au défi de l’émigration clandestine et à protéger la sécurité et l’intégrité des citoyens sénégalais. Elle souligne également l’importance de la vigilance continue et de la coopération entre les autorités et la société civile pour prévenir ce fléau et assurer la stabilité de la région.

Suspension des enchères des livres de Senghor en France : Vers un retour en terre sénégalaise ?

Une vente aux enchères prévue à Caen pour des livres ayant appartenu à l’illustre poète et ancien président sénégalais Léopold Sedar Senghor a été suspendue. La raison ? Des négociations en cours avec l’État du Sénégal, qui envisage d’acquérir l’intégralité de la bibliothèque, révèlent les organisateurs de l’événement.

La collection, composée de 343 volumes, se distingue par la dédicace personnelle de chaque auteur, offrant ainsi un aperçu unique des affinités intellectuelles de Senghor. Ces ouvrages, datant des années 1940 à 1970, révèlent les échanges et les influences littéraires de l’ancien président sénégalais, figure emblématique du mouvement de la Négritude.

L’annonce de la suspension de la vente intervient alors que le Sénégal, déjà acquéreur de certains objets personnels de Senghor lors d’une précédente vente aux enchères, exprime un intérêt manifeste pour cette bibliothèque. Cette démarche témoigne de la volonté du pays de préserver et de valoriser l’héritage culturel et intellectuel de son ancien leader.

Cependant, si les négociations en cours n’aboutissent pas dans un délai raisonnable, la collection sera remise aux enchères dans une quinzaine de jours, selon les déclarations du commissaire-priseur. Cette éventualité soulève des questions quant à la destinée finale de ces ouvrages et à leur accessibilité pour les passionnés et les chercheurs.

Cette suspension des enchères rappelle l’importance symbolique et historique attachée à la figure de Senghor, à la fois poète, écrivain et homme politique de renom. Sa contribution à la promotion de la culture africaine et à la lutte contre l’oppression coloniale reste gravée dans les mémoires, faisant de chaque élément de son héritage un patrimoine à préserver et à partager.

Dans un contexte où la valorisation de la diversité culturelle et de la mémoire collective est cruciale, la décision finale quant à la destination des livres de Senghor revêt une importance particulière. Elle témoigne non seulement de l’attachement du Sénégal à son passé intellectuel, mais aussi de la nécessité de reconnaître et de célébrer les contributions des figures marquantes de l’histoire africaine.

Tragédie à Thiombé : Une soirée entre amis tourne au drame, plongeant un village dans le deuil

La quiétude habituelle de Thiombé, petit village sénégalais, a été brusquement troublée par un événement tragique qui a endeuillé toute la communauté. Ce qui aurait dû être une soirée paisible autour d’un thé s’est transformé en cauchemar lorsque l’échange tendu entre deux amis a basculé dans l’horreur, entraînant la mort de M. Ba, âgé de seulement 28 ans.

L’atmosphère de convivialité qui régnait initialement a rapidement laissé place à une dispute de plus en plus acerbe entre M. Ba et K. Ka, se transformant finalement en altercation physique fatale pour M. Ba. Cette soudaine escalade de violence a laissé la communauté de Thiombé sous le choc, confrontée à un deuil inattendu et dévastateur.

Les autorités locales, représentées par la Gendarmerie de Linguère, ont rapidement réagi en arrêtant le suspect présumé, tandis que le corps de la victime a été rapidement inhumé, plongeant le village dans une atmosphère de tristesse et de consternation.

Cet événement tragique met en lumière la fragilité de la cohésion sociale au sein des communautés rurales et rappelle les conséquences dévastatrices que peuvent avoir les conflits interpersonnels. Une simple soirée entre amis a pris une tournure irréparable, laissant derrière elle des questions sans réponse et une communauté en deuil, cherchant à comprendre comment une situation si banale a pu aboutir à une perte aussi tragique.

Dans cette période de deuil et de questionnements, il est essentiel que la communauté de Thiombé se soutienne mutuellement et cherche des réponses, tout en œuvrant à renforcer les liens qui les unissent et à prévenir de futurs drames de cette nature.

Pèlerinage Marial de Popenguine 2024 : Une célébration dédiée à la justice et à la paix

Le comité d’organisation du pèlerinage marial de Popenguine a récemment annoncé les détails de l’édition 2024, dans un communiqué relayé par Le Quotidien. Cet événement majeur se déroulera du 18 au 20 mai prochain, sous le thème évocateur : « Avec Marie notre mère, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix ».

Ce thème résonne comme un appel à l’unité et à la prière pour la construction d’un Sénégal plus juste et pacifique, invitant les fidèles catholiques du Sénégal et des pays voisins à se rassembler et à prier au pied de Notre Dame de la Délivrance de Popenguine.

La célébration de cette année sera particulièrement spéciale, mettant en lumière le diocèse de Thiès, qui sera à l’honneur pour l’édition 2024. Son évêque, Mgr André Guèye, dirigera la messe du lundi 20 mai, symbolisant l’unité et la communion spirituelle de toute la communauté catholique réunie à Popenguine.

L’animation de cette messe sera assurée par la Coordination des chorales du Nord et des chorales du Diobass, promettant une atmosphère de prière vibrante et harmonieuse.

Au-delà de son aspect religieux, le pèlerinage de Popenguine est également une occasion pour les fidèles de se retrouver, d’échanger et de renforcer leur foi dans un esprit de fraternité et de solidarité. Cet événement revêt donc une grande importance spirituelle et sociale pour la communauté catholique du Sénégal et au-delà.

En conclusion, le pèlerinage marial de Popenguine 2024 s’annonce comme un moment de recueillement, de partage et d’espérance, où les croyants se réuniront pour implorer la protection et la bénédiction de Marie, et œuvrer ensemble pour un Sénégal de justice et de paix.

Saisie record de cocaïne à Kidira : La douane sénégalaise frappe un grand coup contre le trafic de drogue

La douane sénégalaise a réalisé un exploit majeur dans sa lutte contre le trafic de drogue avec une saisie historique de 1137,6 kg de cocaïne à Kidira, marquant ainsi un coup décisif contre le crime organisé dans la région.

Selon les informations fournies par la Division de la Communication et des Relations publiques de la Direction générale des Douanes, cette saisie spectaculaire a été effectuée par la Brigade commerciale de Kidira, Subdivision de Tambacounda, Région douanière du Sud-est. Le camion frigorifique, en apparence vide, transportait clandestinement 948 plaquettes de cocaïne dissimulées dans des sacs placés dans un double fond.

Cette opération a été rendue possible grâce à un ciblage minutieux basé sur des renseignements précis, suivi d’un examen approfondi du camion au scanner des Douanes installé à la sortie de Kidira, sur la route de Tambacounda.

La valeur totale de la drogue saisie est estimée à 91 milliards de francs CFA, une somme colossale qui souligne l’ampleur du trafic et l’importance de cette intervention des autorités douanières.

Cette saisie record représente un pas de plus dans les efforts soutenus du Sénégal pour lutter contre le trafic de stupéfiants et la criminalité transfrontalière organisée. Elle témoigne de l’engagement ferme des autorités sénégalaises à utiliser tous les moyens légaux disponibles pour mettre un terme à ces activités illicites qui menacent la sécurité et la stabilité de la région.

En déclarant que « l’enquête suit son cours », les autorités douanières affirment leur détermination à poursuivre les responsables de ce trafic et à démanteler les réseaux criminels opérant dans la région.

Cette saisie remarquable intervient peu de temps après une précédente opération où près de 92 kg de cocaïne ont été saisis à Koumpentoum, soulignant ainsi la constance des efforts de la douane sénégalaise dans sa lutte contre le trafic de drogue.

Alors que les unités douanières du Sud-est restent mobilisées pour faire face à ce fléau, cette saisie record témoigne de la vigilance et de la détermination des autorités à maintenir la sécurité et l’intégrité des frontières du pays.

Saisie historique de 1137 Kg de Cocaïne : La Douane frappe fort contre le trafic de drogue

Dans une opération remarquable menée ce Dimanche 14 Avril 2024, les autorités douanières sénégalaises ont réalisé une saisie historique de cocaïne à Kidira, marquant ainsi un coup décisif contre le trafic de drogue dans la région.

Un total impressionnant de 1137,6 kg de cocaïne a été intercepté, établissant un nouveau record en termes de quantité de drogue saisie par voie terrestre au Sénégal. Cette poudre blanche, conditionnée en plaquettes, était dissimulée dans un camion frigorifique en provenance d’un pays voisin.

La valeur de cette saisie est estimée à près de 90 milliards de Francs CFA, soulignant l’ampleur financière du commerce illicite qui sévit dans la région. Cette découverte met en lumière l’efficacité des efforts déployés par les autorités sénégalaises pour lutter contre le trafic de drogue et protéger la société contre les ravages de la toxicomanie.

La saisie de cette quantité significative de cocaïne témoigne de la vigilance et de la détermination des forces de sécurité à faire respecter la loi et à préserver la sécurité publique. Elle envoie un message clair aux trafiquants de drogue : le Sénégal ne tolérera pas les activités criminelles qui mettent en danger la vie de ses citoyens et sapent la stabilité de la région.

Cependant, cette saisie met également en évidence l’ampleur du problème du trafic de drogue dans la région et la nécessité d’une coopération internationale renforcée pour lutter efficacement contre ce fléau. Les autorités sénégalaises devront poursuivre leurs efforts pour démanteler les réseaux de trafic de drogue et poursuivre en justice les responsables afin d’assurer la sécurité et la stabilité de la région.

En conclusion, la saisie historique de cocaïne à Kidira représente un pas important dans la lutte contre le trafic de drogue au Sénégal. Elle témoigne de la détermination du pays à combattre ce fléau et à protéger ses citoyens contre les dangers de la drogue.

Alerte sur l’agriculture mondiale : une menace pour l’humanité

Julien Hugues, secrétaire général de l’Union internationale des travailleurs de l’agriculture et de l’alimentation, a sonné l’alarme sur la situation préoccupante de l’agriculture à l’échelle mondiale. Il a mis en avant les politiques patronales et capitalistes qui ont transformé l’agriculture, autrefois considérée comme un bien vital pour les populations, en une simple marchandise. Cette orientation menace gravement la capacité des populations à se nourrir et représente un péril pour l’ensemble de l’humanité.

« Le phénomène d’abandon des cultures vivrières au profit des cultures d’exportation éloigne l’agriculture des populations nationales et des peuples », a-t-il déploré lors de la cinquième conférence annuelle de l’Union des travailleurs du Sénégal et l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire affiliée à la Fédération syndicale mondiale.

Alioune Ndiaye, secrétaire général de l’Union des travailleurs et président de l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire, a renchéri en soulignant que « l’alimentation est devenue une arme » dans le monde. Il a pointé du doigt le fait que malgré l’abondance des terres arables et des ressources en eau en Afrique, le continent est confronté à des problèmes alimentaires majeurs.

« Avec 52% des terres arables du monde et étant l’un des continents les plus arrosés, l’Afrique ne devrait pas connaître la faim et la malnutrition. Le problème réside dans l’absence d’une politique agricole efficace », a-t-il affirmé.

Les deux responsables syndicaux ont donc appelé à une prise de conscience collective et à une action urgente pour réorienter les politiques agricoles vers une approche plus durable et centrée sur les besoins des populations.

Il est impératif, selon eux, de replacer la terre entre les mains de ceux qui la cultivent et de réévaluer la place de l’agriculture dans les priorités nationales et internationales afin de garantir la sécurité alimentaire et le bien-être des populations.

Arrestation à Dakar : Un jeune mécanicien en garde à vue pour vol à l’arraché

M. Sarr, un jeune mécanicien de 18 ans résidant à la Médina, se trouve actuellement en détention entre les mains des éléments de la police de Reubeuss. Il est soupçonné d’avoir commis un vol à l’arraché en collaboration avec son acolyte, Ch. T. Mbengue, qui est actuellement en fuite. Les deux individus sont accusés d’avoir arraché un téléphone de marque iPhone 14 Pro Max sur la corniche de l’Anse Bernard. La victime de ce vol n’a pas encore été identifiée.

Selon les informations recueillies par Seneweb, M. Sarr et son complice seraient des habitués des actes criminels. Ils sont fréquemment repérés au plateau, où ils auraient commis plusieurs vols par le passé. Malgré un échec lors d’une première tentative le samedi 13 avril 2024, cela n’a pas découragé les deux individus.

En début de soirée, les deux malfrats, circulant à bord d’une moto, se sont rendus à l’Anse Bernard pour choisir une nouvelle cible. Vers 19 heures, ils ont repéré une personne tenant son portable. Sans perdre de temps, ils ont arraché le téléphone avant de prendre la fuite. Heureusement, un médecin libanais, travaillant à la clinique « Belle Vie », a été témoin de la scène. Sans hésitation, il a poursuivi les voleurs à bord de sa voiture.

Le médecin a réussi à alerter la Brigade de Recherches (Br) du commissariat de Reubeuss, qui se trouvait en patrouille à proximité. Les policiers ont rapidement pris en chasse les voleurs et ont réussi à intercepter M. Sarr près de la mosquée Omarienne. Son complice, Ch. T. Mbengue, a quant à lui réussi à s’échapper.

M. Sarr est actuellement en garde à vue pour vol à l’arraché. Lors de son interrogatoire, il a impliqué son acolyte, Ch. T. Mbengue, qui est activement recherché par les forces de l’ordre.

Accident tragique sur la route Louga-Dahra : Une fillette de sept ans perd la vie

Un incident routier survenu hier samedi 13 avril a endeuillé la communauté de Thila, située dans la commune de Thiaméne-Pass, département de Linguère. Une fillette de sept ans, Fatou Sall, élève en classe de CP à l’école élémentaire de Melakh, a été mortellement fauchée par un véhicule 4×4 sur la route reliant Louga à Dahra.

L’accident s’est produit aux alentours de dix heures du matin, à l’entrée du village de Thila. Le conducteur du 4×4, identifié comme Hamady Sow, circulait en direction de Dahra en provenance de Louga. Alors qu’il tentait d’éviter un autre véhicule venant en sens inverse, il a perdu le contrôle de son véhicule, heurtant tragiquement la fillette qui traversait la route avec ses camarades.

La collision a été d’une violence extrême, projetant la jeune Fatou à plusieurs mètres de la chaussée. Alertés, les gendarmes et les sapeurs-pompiers de Dahra se sont rapidement rendus sur les lieux de l’accident. Malheureusement, malgré leurs efforts, la victime a été déclarée décédée sur place.

Le corps sans vie de Fatou Sall a été transporté à la morgue du centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra pour les procédures nécessaires. Quant au conducteur, Hamady Sow, il a été appréhendé et placé en garde à vue pour homicide involontaire, conformément à la loi.

Selon des sources proches de la famille, la petite Fatou était venue à Thila pour passer les fêtes de Pâques auprès de sa grand-mère, un moment de retrouvailles désormais marqué par la tragédie. Cet accident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière et de la vigilance des conducteurs, rappelant la fragilité de la vie sur nos routes.

Scandale de harcèlement et licenciement abusif chez Finafrica Assurances

Un scandale secoue actuellement la société Finafrica Assurances, impliquant le Directeur Général Adjoint (DGA) et le Directeur Général (DG) dans une affaire de harcèlement ayant conduit à un licenciement abusif.

Selon les informations recueillies, une stagiaire nommée A.A aurait découvert une relation amoureuse entre son supérieur hiérarchique, le DGA I.C. Elle aurait informé la direction de cette situation préjudiciable à l’entreprise, mais plutôt que de prendre des mesures appropriées, le DGA et le DG auraient décidé de licencier la plaignante.

La plaignante affirme être victime de harcèlement suivi d’un licenciement abusif, après avoir travaillé cinq ans au sein de l’entreprise. L’affaire a été portée devant la justice en février 2024, mais les grèves répétitives au sein de l’administration judiciaire ont ralenti le traitement du dossier.

Malgré nos tentatives pour contacter le DGA, celles-ci sont restées infructueuses. Quant au DG, I.W, contacté par Dakaractu, il a refusé de répondre à nos questions avant de raccrocher brusquement.

Cette affaire en cours suscite de vives préoccupations et nous continuerons à suivre son évolution de près.

Démenti Formel : Pas de baisse du prix du pain au Sénégal, affirme la Fédération Nationale des Boulangers

Une rumeur circulant sur les réseaux sociaux a semé la confusion concernant une prétendue baisse du prix du pain au Sénégal, passant de 175 francs à 125 francs CFA à partir du 10 mai prochain. Cependant, Amadou Gaye, président de la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal, a formellement démenti cette information.

Au téléphone, M. Gaye a qualifié cette information de « fake news », soulignant que toute modification du prix de la baguette nécessite une discussion préalable entre toutes les parties prenantes, y compris les boulangers, les associations de consommateurs et les représentants de l’État.

Il a rappelé que le processus pour fixer le prix du pain implique un accord commun entre toutes les parties concernées, suivi d’une annonce officielle aux médias. M. Gaye a également appelé les autorités à publier un communiqué pour démentir cette fausse information, qui semble avoir été largement diffusée dans l’opinion publique.

Enfin, il a souligné que toute baisse du prix du pain dépend de la diminution du coût des intrants, notamment le prix de la farine, et que cette question devrait également être abordée lors des discussions entre les parties prenantes.

Ainsi, il est clair qu’aucune baisse du prix du pain n’est prévue pour le moment au Sénégal, et les consommateurs sont invités à ne pas se fier à cette fausse information circulant sur les réseaux sociaux.

Clarification sur le prix de la baguette de pain au Sénégal

Des rumeurs récentes circulant sur les réseaux sociaux ont évoqué une possible réduction du prix de la baguette de pain au Sénégal. Amadou Gaye, président de la Fédération des Boulangers du Sénégal, a tenu à mettre les choses au clair.

Actuellement, le prix officiel de la baguette de pain est de 175 FCFA. Ce prix est le résultat d’une subvention accordée par l’ancien gouvernement, permettant de réduire le coût de production de 325 FCFA à 175 FCFA. Amadou Gaye insiste sur le fait que ce prix est régulé et ne peut être modifié sans un processus formel impliquant le comité de la consommation.

Pour envisager une baisse du prix de la baguette à 125 FCFA, plusieurs conditions doivent être remplies. Amadou Gaye explique qu’il serait nécessaire de réduire les coûts de l’électricité et de la farine. Il suggère que le nouveau gouvernement pourrait par exemple réduire le coût de la farine à 7000 FCFA et diminuer les prix du gasoil et de l’électricité.

Amadou Gaye tient à démentir formellement les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant une baisse immédiate du prix de la baguette. Il rappelle l’importance d’un processus de décision structuré et transparent pour toute modification du prix, impliquant le comité de la consommation et prenant en compte les coûts de production.

Cette clarification apportée par Amadou Gaye vise à informer le public et à mettre fin aux rumeurs erronées concernant le prix de la baguette de pain au Sénégal. Elle met en lumière les mécanismes de régulation en place et les conditions nécessaires pour toute modification du prix, soulignant l’importance d’un dialogue constructif entre les acteurs concernés pour garantir un approvisionnement en pain stable et abordable pour la population.

Gestion opacité du mémorial musée du Joola : L’Association Nationale des Familles de Victimes dénonce et réclame des comptes

Ziguinchor – L’Association Nationale des Familles de Victimes du Joola a vivement tenu à la gestion de l’opacité entourant le mémorial musée dédié aux victimes de la tragédie du Joola. Lors d’un point de presse tenu ce samedi 13 avril 2024, l’association a exprimé son mécontentement face à l’exclusion volontaire des familles dans le processus de passation de marché concernant le choix de l’entreprise EFFAGE pour la gestion du mémorial musée .

Cyprien Loppy, premier vice-président de l’association, a souligné le manque de transparence dans la gestion des fonds publics alloués au mémorial musée. Il a exigé un bilan de la gestion du budget par le ministère de la Culture et a appelé à une vérification pour mettre fin à cette gestion opaque.

De plus, l’association a appelé le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement à saisir l’opportunité de promouvoir l’insertion socio-professionnelle des orphelins, des familles et des rescapés diplômés et compétents. Elle a également sollicité une audience pour discuter des progrès réalisés dans la gestion du dossier et envisager l’avenir du mémorial musée.

Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a exprimé son soutien à l’association et a déclaré le manque de responsabilité dans l’affaire du naufrage du Joola, une catastrophe maritime qui a coûté la vie à plus de 1900 personnes de diverses nationalités . Madia Diop Sané, coordinateur de Vision Citoyenne, a appelé les autorités à reconnaître le nouveau bureau mis en place par l’association et à ouvrir le dialogue avec les familles pour répondre à leurs préoccupations.

Le naufrage du Joola reste l’une des plus grandes tragédies maritimes de l’histoire mondiale, et les familles des victimes continuent de réclamer justice et transparence dans la gestion du mémorial musée dédié à la mémoire de leurs proches disparus.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Diagane Barka / Foundiougne : Le préfet du département souhaite accompagner le mouvement And Japoo Suxali Sunu Gox pour la culture du blé et autres initiatives.

Le préfet de Foundiougne et le chef du service départemental de développement rural ont fait un tour dans les périmètres maraîchers du mouvement And Japoo Suxali Sunu Gox. Une manière de leur montrer qu’ils sont prêts à accompagner l’initiative car des pistes de solutions leur sont proposées. Ce qui, selon Chérif Abdoulaye Faye, secrétaire général dudit mouvement, va de l’intérêt des membres et de l’ensemble des populations de la localité.
Prenant la parole, le chef du service départemental du développement rural de Foundiougne, Yancouba Diawara, a dit sa satisfaction à propos des réalisations effectuées à Diagane Barka et à Keur Bakary Cissé. Tout cela visant à lutter contre le chômage et de la pauvreté. « En tout cas, nous allons les accompagner afin qu’ils puissent avoir des partenaires », a-t-il promis, convaincu que la culture du blé peut bel et bien se développer au niveau de ces périmètres maraîchers et participer à amoindrir le taux d’importation en blé.

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

Suspension de Rouguiatou Ba : Abandon de poste ou contrainte éditoriale ?

Rouguiatou Ba, journaliste à la RTS, a récemment fait l’objet d’une suspension de salaire, suscitant une vague de soutien sur les réseaux sociaux. Selon ses déclarations relayées par plusieurs médias en ligne, cette suspension serait liée à son refus de diffuser une nouvelle concernant l’arrestation d’Ousmane Sonko, leader de Pastef.

Toutefois, une autre version des faits a émergé. Ibrahima Ngom rapporte que la suspension de Rouguiatou Ba serait en réalité due à un abandon de poste. Elle aurait refusé de présenter le journal pour des raisons esthétiques non prévues, ce qui aurait entraîné une escalade de la situation jusqu’à l’intervention d’un huissier pour constater son refus de rejoindre son poste.

Les informations recueillies sur cette affaire contredisent les allégations de la journaliste. Son refus de lire la dépêche sur l’arrestation d’Ousmane Sonko ne serait pas dû à une question de fiabilité de la source, mais à un désaccord sur un maquillage non programmé qu’elle souhaitait imposer.

Rouguiatou Ba aurait également refusé de présenter le journal de 13h00 de Radio Sénégal pendant deux semaines consécutives, malgré les appels répétés du coordonnateur de la rédaction. Elle aurait ensuite éconduit un huissier venu lui remettre une demande d’explication, avant de ne pas se présenter à la direction du capital humain malgré plusieurs convocations.

À la lumière de ces éléments, la suspension de Rouguiatou Ba apparaît moins comme une contrainte éditoriale que comme un abandon de ses responsabilités professionnelles. Sa sortie médiatique pourrait ainsi être interprétée comme une tentative de victimisation, visant potentiellement à attirer l’attention des nouvelles autorités du pays.

Alors que l’affaire continue de faire réagir sur les réseaux sociaux, il est crucial de distinguer les faits avérés des allégations. Si la liberté éditoriale est un pilier fondamental du journalisme, le respect des obligations professionnelles l’est tout autant. La clarification de cette affaire est essentielle pour préserver l’intégrité et la crédibilité de la profession journalistique au Sénégal.

Découverte macabre : Un conducteur de Jakarta retrouvé mort en pleine brousse

Une macabre découverte a été faite dans la zone de Mont-Rolland : le corps en état de décomposition avancée d’un conducteur de Jakarta, A. Diallo, a été retrouvé par les autorités. Âgé d’une vingtaine d’années et habitant le quartier Thiès de Thialy, la victime avait été portée disparue depuis plusieurs jours avant que son corps ne soit retrouvé.

Selon son père, qui est également vigile, le jeune A. Diallo exerçait en tant que conducteur de Jakarta dans la même ville. Son décès tragique a profondément bouleversé sa famille et son entourage.

Le mystère persiste quant à la disparition de sa moto Jakarta, qui demeure introuvable malgré les efforts des enquêteurs. Bien que la clé de l’engin ait été retrouvée dans l’une des poches du défunt, son véhicule reste toujours égaré.

Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame et retrouver les responsables de ce crime odieux. En attendant, la famille et les proches d’A. Diallo pleurent la perte d’un être cher, tandis que la communauté locale est sous le choc de cette tragédie.

Démantèlement d’un Réseau de Voleurs de Bétail à Kaffrine : Soulagement pour les Habitants

Les habitants de Kaffrine peuvent désormais respirer après l’arrestation d’un vaste réseau de voleurs de bétail qui semait la terreur depuis plusieurs mois dans la région.

Les gendarmes de la Brigade territoriale de Kaffrine ont réussi un coup de filet en arrêtant Massamba Ndiaye (47 ans), Abdou Dia (40 ans), Aly Ka, gérant d’une dibiterie, et Ousmane Dieng (50 ans). Ces arrestations ont eu lieu pendant la période de la korité grâce à la collaboration avec l’ESI de Koungheul.

L’affaire a débuté avec le vol de onze bovins au village de Panthiang Français, chez le berger A. Wane. Les investigations ont rapidement mené les gendarmes au domicile de Massamba Ndiaye, où les vaches volées ont été retrouvées. Ndiaye a tenté de s’échapper mais a été finalement arrêté lors d’une descente des gendarmes de Kaffrine et de l’ESI de Koungheul à son domicile tôt le matin.

Les bovins ont depuis été restitués à leur propriétaire légitime.

Un maître coranique de Kathiote, D. Wilane, a également été victime de vol de bétail, perdant douze caprins. Suite à une enquête ouverte par la gendarmerie de Kaffrine, les trois suspects, Abdou Dia, Aly Ka, et Ousmane Dieng, ont été identifiés et arrêtés. Ils sont actuellement poursuivis pour association de malfaiteurs et vol de bétail.

Dans le cadre des opérations de sécurisation renforcées pendant la période de la korité, les gendarmes de Kaffrine ont découvert 17 chèvres cachées dans la forêt à Mounawara, commune de Diamagadio, arrondissement de Katakel. Les animaux sont actuellement gardés dans les locaux de la Brigade territoriale de gendarmerie en attendant leur restitution à leurs propriétaires.

Les quatre individus arrêtés ont été présentés au procureur de la République à l’issue de l’enquête.Ce démantèlement du réseau de voleurs de bétail à Kaffrine est une victoire significative pour les forces de l’ordre et apporte un soulagement bienvenu aux habitants de la région. Il souligne l’efficacité des opérations de sécurisation menées par la gendarmerie pour lutter contre le vol de bétail, un fléau qui affecte gravement les communautés rurales.

Fouille à la prison de Mbour : saisie de téléphones et mécontentement des détenus

Une opération de fouille d’envergure a été menée à la prison de Mbour, conduisant à la découverte et à la saisie d’environ trente téléphones cachés par les détenus dans leurs matelas. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer la sécurité au sein de l’établissement pénitentiaire.

Lorsque les détenus ont découvert que leurs téléphones avaient été confisqués, ils ont manifesté leur mécontentement en sortant les matelas de leurs cellules. Face à cette réaction, l’administration pénitentiaire est intervenue pour rétablir l’ordre et le calme parmi les détenus. Heureusement, aucune altercation ou incident n’a été signalé lors de cette opération.

Selon des informations obtenues par Senego, ce type d’intervention visant à prévenir l’introduction d’objets interdits en prison sera renouvelé ce week-end.

Ces fouilles régulières et ces saisies d’objets non autorisés sont essentielles pour assurer la sécurité des détenus, du personnel pénitentiaire et de l’établissement dans son ensemble. Elles témoignent de l’engagement des autorités à maintenir un environnement sécurisé et contrôlé au sein des prisons sénégalaises.

Crise alimentaire imminente au Sénégal : une situation alarmante selon la FAO, l’UNICEF et le PAM

Un rapport alarmant publié conjointement par la FAO, l’UNICEF et le PAM met en lumière une situation critique concernant la sécurité alimentaire au Sénégal. Selon ce rapport, jusqu’à 500 000 personnes pourraient être confrontées à des pénuries alimentaires dans les mois à venir. Cette crise alimentaire au Sénégal s’inscrit dans un contexte plus large touchant près de 55 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre, entre juin et août 2024.

Ce constat préoccupant rappelle le défi majeur auquel Macky Sall avait été confronté en 2012, lorsque 800 000 Sénégalais étaient menacés par l’insécurité alimentaire.

La situation actuelle interpelle le régime de Diomaye Faye, qui doit rapidement élaborer des mesures efficaces pour faire face à cette crise imminente. Le rapport conjoint souligne une augmentation significative de 4 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire par rapport aux prévisions de novembre dernier, soulignant ainsi l’urgence d’une action coordonnée.

Face à cette crise, le président sénégalais a qualifié la situation de « déplorable », tandis que le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a averti la population des temps difficiles à venir.

Pour répondre à cette crise, Martin Naindouba Djerandodje, expert régional de la FAO, encourage le gouvernement sénégalais à intensifier sa collaboration avec le secteur privé pour investir massivement dans l’agriculture. Il met également en avant la vulnérabilité des pays de la sous-région ayant leur propre monnaie, un sujet de débat au Sénégal alors que les nouveaux dirigeants envisagent une monnaie nationale dans leur programme.

La gravité de la situation nécessite une action urgente et concertée pour prévenir une crise humanitaire majeure et assurer la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables au Sénégal.

Tension Croissante entre le Syntras et la Direction du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor

La relation entre les membres du Syndicat national des travailleurs de la Santé (Syntras) et la direction du Centre hospitalier régional de Ziguinchor s’est considérablement détériorée ces derniers temps. Après une grève de 24 heures organisée récemment, le syndicat annonce une nouvelle grève, cette fois-ci de 72 heures, pour la semaine à venir.

Les membres du secrétariat du Syntras reprochent à la direction de l’hôpital de ne pas respecter le protocole d’accord signé en mars dernier. Selon le syndicat, la direction fait la sourde oreille et use de tactiques dilatoires pour éviter de satisfaire les revendications des travailleurs.

Parmi les points contestés figurent la matérialisation des cotisations à verser à l’IPRES, l’avancement des travailleurs, ainsi que la signature de contrats de prestation de service pour 20 stagiaires, conformément aux dispositions du vote du budget 2024 et du protocole d’accord signé en 2023.

Outre ces points, le Syntras réclame également l’audit et la rationalisation du personnel, la liquidation et le paiement des indemnités de départ à la retraite, ainsi que la réorganisation des responsabilités au sein des services en fonction des grades des employés. Le syndicat met aussi en avant la nécessité d’améliorer la qualité et la quantité des repas de garde.

Face au non-respect de ces accords par la direction de l’hôpital, le Secrétariat général du Syntras, section Centre hospitalier régional de Ziguinchor, a donc décidé d’observer une grève totale de 72 heures dès le début de la semaine prochaine.

Cette situation témoigne d’une impasse croissante entre le Syntras et la direction de l’hôpital, mettant en lumière les tensions persistantes autour des conditions de travail et des revendications des travailleurs de la santé. Les deux parties devront rapidement trouver un terrain d’entente pour éviter que cette situation ne s’envenime davantage et n’affecte la qualité des soins dispensés aux patients.

Nous espérons que des négociations constructives pourront être engagées afin de résoudre ces différends et de garantir un environnement de travail serein et respectueux des droits des travailleurs de la santé à Ziguinchor.

Médias publics : Ce qu’il ne faudrait plus jamais refaire (Par Ndiaga Loum et Ibrahima Sarr)*

Sans prétention aucune ni volonté de donner des leçons certes renseignées par la connaissance scientifique à la fois empirique et théorique des médias, il nous semble opportun (à l’aune du traitement médiatique des nouvelles autorités récemment portées à la tête du pays constaté ces jours-ci au niveau de la RTS, notamment le Journal télévisé du soir) devoir attirer l’attention des tenants du pouvoir sur un certain nombre de pratiques à éviter pour que les mêmes causes ne finissent pas par produire les mêmes effets.

Nous prenons la précaution préalable d’ailleurs de ne pas dire ce qu’il faudrait faire (rompant avec une communication de nature verticale), ce qu’il ne faudrait non pas faire, mais ne plus refaire, étant entendu que c’est qui est déjà vu ou vécu renseigne plus ou mieux que ce qui n’est pas encore fait. Pour paraphraser Hegel, lorsqu’on interpréte intellectuellement l’histoire, c’est ou pour la refaire, ou pour la défaire. Or, donc, on ne peut refaire ou défaire que ce qui a été déjà fait.

En Afrique francophone, les pratiques de soumission et d’inféodation des journalistes des médias d’État (devenus par la force des choses des médias de gouvernement ou de régime) remontent loin dans le temps. Ces organes devaient servir avant tout à diffuser la parole du Chef et magnifier son œuvre. Les financements politiques de ces organes et les privilèges accordés à une caste de journalistes fonctionnaires, à la fois « carriéristes » et fidèles militants du parti au pouvoir, ont permis de sceller une alliance entre politiques et journalistes, et d’utiliser les organes gouvernementaux comme moyens de propagande. Des journalistes faisaient montre d’un grand zèle car leur promotion et leur avenir dépendaient de leur degré de soumission au pouvoir.

En outre, les thèses sur les journalismes dits d’« union nationale » puis de « développement », élaborées par l’Unesco, au cours des années 1960-1970, ont servi de prétexte au pouvoir central africain pour contrôler les médias. Au Sénégal, tout commença par la radio, héritée de l’État colonial. Ce qui lui avait donné de l’importance, c’était le rôle crucial qu’elle avait joué dans les crises que notre pays a connues : l’éclatement de la Fédération du Mali (regroupant le Sénégal et l’actuel Mali), la crise de 1962 entre le président Senghor et le président du conseil de gouvernement, Mamadou Dia, ainsi que la grève des étudiants et des travailleurs, en mai 1968 à Dakar. Ces crises ont permis à la radio d’acquérir la dimension de véritable élément de pouvoir politique. Puis, Le Soleil et la télévision d’État sont venus élargir la liste des organes gouvernementaux.

Plus de soixante ans après l’indépendance, certains journalistes évoluant dans le secteur public des médias sont restés des « griots » du pouvoir central du fait de la grande sécurité de l’emploi et de conventions-maisons garantissant de meilleurs salaires que dans le privé. En effet, le multipartisme intégral et la libéralisation progressive de l’espace médiatique n’ont pas changé les réflexes de subordination au pouvoir en place.

Au contraire ! Notons que le traumatisme des titres laudateurs dans les médias publics avait non seulement dépité et détourné nombre de Sénégalais qu’il eût aussi, sans exagération aucune, un impact psychologique troublant sur la conscience de l’ancien opposant au pouvoir socialiste, Wade, devenu président en 2000 après le « miracle » d’une première alternance politique passant par les urnes. Voici comment Wade, dès son arrivée au pouvoir, exprima son profond malaise face aux lignes éditoriales soumises et aliénées des médias publics : « Je ne veux plus de quotidien gouvernemental. Je confierai Le Soleil aux jeunes, nous n’avons pas besoin d’un organe gouvernemental qui fera les éloges du régime en place avec des éditoriaux dithyrambiques. Il faudra d’ailleurs procéder à l’arrêt de la publication du Soleil, le temps d’étudier les aménagements et les modalités de sa mutation ».

Ces propos manifestement excessifs qui brandissaient la menace de fermeture d’un média public aux conséquences désastreuses, si cela advenait, sont à replacer dans leur contexte et expliqués à l’aune des pires bassesses de ce que pouvait symboliser une conception étriquée, médiocre, choquante, d’un média d’État dans une République sérieuse. Si Le Soleil était le symbole de ce journalisme révérencieux, son pendant dans l’audiovisuel ne faisait guère mieux.

Si nous n’avions pas voulu être brefs, nous aurions énuméré une longue liste d’illustrations de ce « griotisme médiatique » qui chante à tue-tête les louanges du chef au pouvoir, ignorant souvent son opposition ou l’évoquant qu’à de rares occasions (comme lors des campagnes électorales) sinon pour la réduire à néant ou tout au moins la discréditer. On eût espéré que sorti de ce choc, le régime de Wade opérât les ruptures. Que nenni ! S’abreuvant à la même source du père libéral, Macky Sall, surpris ou « complexé » devant une subite petite gloriole, se laissera griser par les mêmes « griots » médiatiques.

À la différence notable que sous le règne de Sall, Le Soleil a été plus « sobre » et donc moins vulgaire dans l’expression de la soumission au pouvoir que la RTS dont le directeur, à l’intelligence sociale douteuse, semblait être le seul à ne pas comprendre que la mise sous le paillasson des lignes éditoriales, essentiellement orientées vers la promotion du régime en place et fermées systématiquement à l’opposition, serait une des causes de la défaite d’un pouvoir ivre d’excès, le 24 mars 2024.

Bref, tout ceci pour dire aux nouveaux tenants du pouvoir, que s’il y a une chose à ne plus refaire, c’est d’accaparer les lignes éditoriales des médias publics, de tomber dans l’auto-intoxication médiatique avec un journal télévisé dont les deux tiers du temps sont consacrés aux activités du chef de l’État et de son gouvernement, à la lecture soporifique du communiqué du Conseil des ministres et de la liste des personnalités reçues au palais, sans compter la suppression des émissions politiques donnant lieu à des débats contradictoires, l’instrumentalisation d’un organe de régulation médiatique (CNRA) aux missions dévoyées, zélées, et anachroniques.

Le pire travers du régime sortant ne résidait pas dans sa suffisance et son hostilité aux voix discordantes ; c’était de considérer tous ceux qui n’épousaient pas ses vues comme d’éternels aigris condamnés à l’indignation figée, au point de faire obstacle à leur libre expression. Ce sera tout une révolution certes ! Mais elle sera sur le long terme salutaire pour vous ! Prions que le piège tentant des pratiques médiatiques laudatrices ne dénature jamais vos postures d’humilité !

Sinon, le plus simple sera de réactiver des réflexes de soumission volontaire de journalistes qui n’ont jamais eu l’occasion de faire leur « métier tel qu’on le leur a appris à l’école » (dixit, l’ancien rédacteur en chef du journal Sud, le défunt Ibrahima Fall) en courant le risque de voir se consumer à petit feu un capital de sympathie jamais définitivement acquis tant qu’on ne l’entretient pas avec dextérité et une bonne dose d’intelligence sociale. Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets.

Enfin, de soi-disant spécialistes de la communication tenteront de vous faire croire le contraire en vous invitant à avoir des « médias du Palais » comme par le passé, pour supposément vous aider à « poncer » votre image. Mais si c’est pour « polir » ou « enjoliver » une image, vous vous êtes appuyés jusqu’ici sur une maitrise des contenus et du processus de diffusion des médias sociaux, sachez qu’aucun contrôle des médias classiques ne vous amènera à faire plus et mieux. Nous voyons déjà les articles proprement téléguidés de ce fameux hebdomadaire africain « couvé » à Paris, comme ce « papier » pondu aujourd’hui sur une supposée grogne des cadres de l’armée avec la nomination de généraux aux postes ministériels. Voilà leur modus operandi :

1. Dans un premier temps, ils cherchent à vous approcher, vous amadouer, vous caresser dans le sens des poils.

2. Dans un deuxième temps, si vous résistez, ils vous menacent avec des articles visant à modifier ou façonner négativement les perceptions d’une certaine opinion publique.

3. Enfin, s’ils croient avoir réussi à vous faire peur, ils viendront vous proposer leur expertise en lobbying, en marketing à coup de milliards, pour supposément redorer un blason qui ne serait en réalité terni que par leur propre perception négative préconstruite.

C’est du FAUX ! C’est du TOC ! C’est du SUPERFICIEL ! Dans le contexte actuel, la meilleure image, celle qui parle à une jeunesse majoritaire, informée et décomplexée, est celle de l’authenticité, de la fidélité à sa nature, de l’assumation sans complexe de sa sénégalité, de son africanité. Pour ce faire, nul besoin d’embrigader des lignes éditoriales classiques ou recourir à des gourous médiatiques qui ont plus d’influence en réalité sur les hommes politiques qu’ils ne l’ont sur l’opinion publique, laquelle d’ailleurs n’existe plus sous sa forme aliénée, soumise et atomisée.

*Ndiaga Loum, professeur titulaire, UQO, Québec (Canada)

*Ibrahima Sarr, Maître de conférences CAMES, ancien directeur du CESTI, ancien président de Théophraste, réseau mondial des écoles et centres de formation francophones de journalisme

(Co-auteurs de Les médias en Afrique depuis les indépendances : bilan, enjeux et perspectives Paris : L’Hamattan, 2018).

Adama Gueye, un prodige de Ziguinchor, crée une imprimante 3D

Adama Gueye, élève en terminale à Ziguinchor, vient de réaliser un exploit remarquable en créant une imprimante 3D entièrement par ses propres moyens. Ce jeune talent prometteur démontre ainsi sa passion pour l’innovation et sa capacité à relever des défis technologiques.

Adama vient de créer une imprimante 3D. Élève en terminale, il est promis à un grand avenir

Adama Gueye a commencé son parcours en construisant une pompe solaire pour un jardin local, puis s’est lancé progressivement dans des projets plus ambitieux. Sa détermination et sa persévérance l’ont conduit à concevoir une machine capable de fabriquer diverses pièces, démontrant ainsi son ingéniosité et sa maîtrise des technologies de pointe.

Ce brillant élève s’est formé seul, en autodidacte, même s’il a pu bénéficier du soutien et de l’accompagnement de responsables locaux à Ziguinchor dans certaines de ses initiatives. Son parcours témoigne de sa volonté de repousser les limites et de contribuer au progrès technologique dans sa communauté et au-delà.

Adama Gueye représente un exemple inspirant de jeunesse africaine dynamique et innovante, prête à relever les défis du XXIe siècle. Sa création d’une imprimante 3D est un témoignage de son talent exceptionnel et de son engagement envers le développement technologique de son pays.

Ce succès devrait encourager d’autres jeunes à suivre ses pas et à explorer leur propre potentiel créatif dans le domaine de la technologie. Adama Gueye incarne l’espoir d’une génération tournée vers l’avenir, prête à transformer les défis en opportunités et à contribuer à bâtir un avenir meilleur pour tous.

Bagarre entre bergers à Linguère : Un drame nocturne secoue le village de Thiombé

Le village de Thiombé, situé dans la commune de Warkhokh, département de Linguère, est plongé dans la consternation suite à un événement tragique survenu dans la nuit de mercredi à jeudi. Une altercation entre deux bergers, Math Ba âgé de 28 ans et Kalidou Ba de 29 ans, a viré au drame, laissant l’un des protagonistes mortellement poignardé.

Selon les témoignages recueillis, les jeunes du village avaient l’habitude de se réunir chaque nuit dans une maison pour prendre le thé. Cependant, une dispute violente a éclaté entre les deux bergers, probablement suite à des échanges de paroles acerbes. La situation a rapidement dégénéré lorsque Math Ba a asséné un violent coup de poing à Kalidou Ba, provoquant une réaction brutale de ce dernier.

Humilié devant ses pairs, Kalidou Ba a alors sorti un couteau et porté plusieurs coups mortels à son adversaire. Grièvement blessé, Math Ba a succombé à ses blessures sur place, sous les yeux horrifiés des témoins présents.

Le corps de la victime a été transporté à la morgue de l’hôpital Magatte Lô de Linguère, tandis que Kalidou Ba, présumé meurtrier, a été appréhendé par les autorités et placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Linguère. Il sera déféré au parquet de Louga pour répondre de l’accusation de meurtre qui pèse sur lui.

Cet incident tragique a plongé la communauté de Thiombé dans le deuil et a suscité une profonde consternation parmi les habitants. Les autorités locales ont promis de mener une enquête approfondie pour faire toute la lumière sur cette affaire et rendre justice à la victime et à sa famille.

Amélioration des performances scolaires dans la région de Sédhiou grâce au Programme PAQUET

Papa Gorgui Ndiaye, inspecteur de l’Académie de Sédhiou, a souligné les progrès remarquables enregistrés dans le domaine de l’éducation grâce à la mise en œuvre du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans l’éducation et la formation (PAQUET). Lors d’une revue sectorielle du programme, il a mis en avant les performances encourageantes en matière d’augmentation des taux de réussite aux examens du CFEE et du BFEM dans la région.

En effet, selon les données présentées par M. Ndiaye, la région de Sédhiou a connu une nette amélioration de ses résultats aux examens, avec un taux de réussite de 80,79% au CFEE en 2023, contre 62,15% l’année précédente. De même, le taux de réussite au BFEM a atteint 87,12% en 2023, contre 83,09% auparavant. Ces chiffres témoignent d’une véritable progression de la qualité de l’éducation dans cette partie du pays.

Cependant, l’inspecteur d’académie a également souligné la nécessité de s’attaquer aux contreperformances en améliorant les rendements internes et les résultats aux examens. Il a préconisé un renforcement des capacités des enseignants par le biais d’évaluations des apprentissages et de remédiations, ainsi qu’une lutte contre la déperdition scolaire et un relèvement du nombre d’élèves dans les séries scientifiques.

Présidant la rencontre, Oumar Ngalla Ndiaye, adjoint du gouverneur de Sédhiou chargé des affaires administratives, a appelé à une collaboration étroite entre tous les acteurs du monde éducatif, des élus locaux et des partenaires afin de relever les défis. Il a salué l’importance de la revue sectorielle du PAQUET, la qualifiant d’exercice essentiel pour évaluer et améliorer les indicateurs de l’éducation au Sénégal, en vue de rendre l’école plus équitable et inclusive.

Pour lui, cette revue ouvre la voie à une ère nouvelle pour l’éducation dans la région de Sédhiou, avec des progrès tangibles et des défis clairement identifiés. Il a également souligné l’importance de l’amélioration continue et de l’inclusion de tous les acteurs dans le processus éducatif pour l’avenir de l’éducation dans la région.

Le pèlerinage marial de Popenguine placé sous le signe de la justice et de la paix

À travers ce thème, les participants sont invités à se recueillir et à prier aux pieds de Notre Dame de la Délivrance de Popenguine pour la réalisation d’un Sénégal caractérisé par la justice et la paix. Cette démarche symbolique reflète l’aspiration collective à un environnement social harmonieux et équitable.

Cette édition sera particulièrement marquée par la célébration de la messe solennelle du lundi 20 mai, sous la direction de Mgr André Guèye, évêque du diocèse de Thiès. Le diocèse de Thiès sera ainsi à l’honneur, témoignant de l’importance de cet événement dans le calendrier religieux régional.

Le pèlerinage marial de Popenguine demeure un rendez-vous annuel majeur pour la communauté catholique, offrant une occasion de prière, de recueillement et de communion spirituelle dans un cadre empreint de dévotion et de tradition.

Le Sénégal face au défi de l’adoption de la loi sur l’accès à l’information

Malgré les engagements pris dans le cadre du Partenariat pour le gouvernement ouvert (Pgo), le Sénégal fait face à des défis persistants en matière d’adoption de la loi encadrant l’accès à l’information. Alors que le pays a rejoint cette initiative internationale en 2018, la promulgation de la loi demeure en suspens, en attendant la validation du Plan d’action national (Pan) en Conseil des ministres.

Le Pan met l’accent sur trois axes principaux, notamment la transparence dans la gestion publique et la mise à disposition de l’information. Dans ce contexte, le Sénégal s’est engagé à adopter la loi sur l’accès à l’information, à renforcer la transparence budgétaire et à accroître les prérogatives de l’Ofnac (Office national de lutte contre la fraude et la corruption), notamment en envisageant la nomination d’un Procureur spécial et en autorisant l’Ofnac à se constituer partie civile dans les affaires de fraudes.

Parallèlement, le Sénégal s’est également engagé envers l’Initiative pour la transparence dans le secteur de la pêche (Fiti) et vise à améliorer l’accueil aux services publics, notamment par la dématérialisation de dix procédures administratives. L’accessibilité des personnes handicapées aux services sociaux et le renforcement de l’accès à la justice de proximité sont également des aspects essentiels du Pan.

Cependant, malgré ces engagements louables, le chemin vers une adoption complète et efficace de la loi sur l’accès à l’information reste semé d’embûches. Des efforts concertés seront nécessaires de la part du gouvernement, de la société civile et de la communauté internationale pour surmonter les obstacles et faire progresser la transparence et la démocratie au Sénégal.

Malick Ndiaye, nouveau ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, veut être un « ministre visionnaire »

Lors de sa prise de fonction à Diamniadio, le ministre Malick Ndiaye a affirmé son engagement à faire du secteur des transports un moteur pour la croissance économique et la création d’emplois. Pour y parvenir, il envisage d’effectuer une évaluation minutieuse du secteur afin de définir les priorités et les axes d’intervention.

Il a souligné l’importance capitale des infrastructures de transports terrestres et aériens pour l’économie nationale, et s’est engagé à assurer une gestion efficiente et transparente. Malick Ndiaye souhaite également renforcer la sécurité des infrastructures et faciliter la mobilité urbaine, tout en maximisant l’impact du développement des transports sur l’économie du pays.

Pour atteindre ces objectifs, le ministre compte sur une exploitation optimale des infrastructures existantes, telles que le Train Express Régional (TER) et le Bus Rapid Transit (BRT), ainsi que sur la restructuration du transport urbain dans l’agglomération dakaroise. Il prévoit également de développer de grandes infrastructures, y compris les projets autoroutiers et ferroviaires, comme la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako.

De son côté, Mansour Faye, son prédécesseur, a rappelé les réalisations accomplies pendant son mandat, notamment l’adoption de lois visant à organiser et orienter les transports terrestres. Il a également mis en avant les succès du TER et du BRT, ainsi que les investissements dans le renouvellement du parc automobile et l’acquisition de nouveaux bus pour la société nationale de transport urbain et interurbain.

Dans l’ensemble, cette transition ministérielle reflète une continuité dans les efforts visant à moderniser les infrastructures de transports et à améliorer la mobilité urbaine, tout en mettant l’accent sur la vision à long terme pour le développement économique et social du pays.

Controverse suite aux déclarations de Birame Souleye Diop sur le parrainage des événements sportifs

Les récentes déclarations de Birame Souleye Diop, nouveau ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, sur le fait que le gouvernement ne parrainera aucune activité sportive, ont suscité une vive réaction de la part des acteurs de la lutte au Sénégal.

Pape Abdou Fall, président des promoteurs de lutte, a exprimé son mécontentement face à cette annonce, la qualifiant de « regrettable ». Il a souligné que les promoteurs de lutte ont toujours joué un rôle actif dans le soutien du sport et qu’ils espéraient une solidarité et une union plus grandes dans le contexte actuel. Il a également remis en question les motivations derrière les propos du ministre, suggérant qu’ils pourraient être motivés par la haine ou la rancœur.

Gris Bordeaux, un lutteur bien connu, a exprimé son espoir que le nouveau gouvernement soutiendrait le développement de la lutte au Sénégal, mais a déploré les propos du ministre comme une « bourde ». Il a souligné que les déclarations de Birame Souleye Diop étaient stigmatisantes pour la lutte et le football, et a appelé à une réaction plus réfléchie de la part des autorités.

Le président de l’Association des lutteurs en activité a ajouté que les acteurs du sport attendaient autre chose que des pratiques de parrainage, soulignant l’importance de réformes profondes pour améliorer le sport sénégalais dans son ensemble. Il a mis en avant l’exemple de la Suisse, où les lutteurs ont des emplois en dehors du sport, et a appelé le nouveau gouvernement à s’inspirer de ce modèle pour créer des opportunités économiques pour les lutteurs sénégalais.

En résumé, les déclarations de Birame Souleye Diop ont déclenché une controverse au sein de la communauté sportive sénégalaise, mettant en lumière les attentes des acteurs du sport vis-à-vis du nouveau gouvernement et soulignant l’importance d’une approche réfléchie et inclusive pour le développement du sport dans le pays.

Affaire d’abus de confiance : l’aîné de la famille condamné à une peine de prison ferme

Une affaire d’abus de confiance a récemment défrayé la chronique judiciaire au Sénégal. M. Sall, commerçant de profession, a été condamné à une peine de 6 mois de prison ferme après avoir été accusé par ses frères et sœurs d’avoir détourné l’héritage familial à son profit.

Selon les plaignants, l’héritage familial, composé de maisons et de cantines, représente une valeur financière considérable. Ils affirment que M. Sall a agi de manière unilatérale en mettant en vente les cantines, sans en informer les autres héritiers, et en concluant la transaction pour une somme de 22 millions de francs CFA.

L’acheteur des cantines, Lahat Sarr, qui est un ami du prévenu, a finalement porté plainte pour escroquerie, estimant avoir été induit en erreur sur les circonstances de la vente.

Lors de son jugement, M. Sall a admis les faits qui lui étaient reprochés. Cependant, il a tenté de justifier son comportement en expliquant qu’il était confronté à des difficultés financières urgentes et qu’il avait besoin d’argent rapidement. Il avait donc envisagé la vente des cantines comme un moyen de renflouer ses finances personnelles.

Cette affaire met en lumière les tensions et les conflits familiaux qui peuvent surgir autour de la gestion des héritages, ainsi que les conséquences graves auxquelles peuvent être exposés ceux qui choisissent de contourner les règles et les droits des autres membres de la famille. La décision du tribunal illustre également la fermeté de la justice en matière de préservation des droits patrimoniaux et de répression des abus de confiance.

Saisie record de drogue : des ramifications internationales révélées

Une opération de grande envergure menée par le patrouilleur Fouladou de la marine sénégalaise a conduit à la saisie de près de 3 tonnes de cocaïne pure, d’une valeur estimée à 240 milliards de francs CFA, à bord d’un navire intercepté à 150 kilomètres au large des côtes sénégalaises. Cette saisie, l’une des plus importantes de l’histoire du pays, a été réalisée le 28 novembre 2023 et le navire ainsi que sa cargaison ont été ramenés à la Base navale Amiral Faye Gassama.

Les investigations qui ont suivi ont mis en lumière un réseau complexe de trafic de drogue impliquant des acteurs internationaux. L’homme d’affaires sénégalais Al. A. Tcham, également connu sous le nom d’Alex, a été identifié comme l’un des principaux cerveaux de l’opération. Il a été arrêté à Dakar le 2 avril dernier et déféré au Parquet mercredi.

Lors de son interrogatoire, Alex a admis avoir reçu le navire et sa cargaison à destination du port de Bissau, par l’intermédiaire d’un certain Antonio, un homme d’affaires espagnol recherché par Interpol. Selon les révélations faites par Alex, Antonio est le propriétaire légitime du navire utilisé dans le trafic de drogue.

Alex a expliqué qu’il avait accepté d’immatriculer le navire à Bissau sur demande de D. Khalil, et qu’il avait engagé des démarches pour l’acquisition de matériel de pêche afin de justifier l’activité du navire. Cependant, il a affirmé que Antonio avait détourné les fonds destinés à cet achat.

Par la suite, le navire a été équipé et le capitaine Éric Barros, ainsi que son équipage, ont été engagés pour mener le transport de la drogue depuis le Venezuela. Après le transbordement de la cocaïne, le navire a mis le cap sur Nouadhibou en Mauritanie, mais il a été intercepté par la marine sénégalaise avant d’atteindre sa destination.

Viol et acte contre nature : A.Y.W (26 ans) accusé d’avoir abusé de son cousin de 14 ans

Le jeune A.Y.W, demeurant à l’Unité 15 des Parcelles Assainies a été envoyé en prison. Agé de 26 ans, il est accusé de viol par son cousin de 14 ans, A.S.G avec qui, il partage une chambre à la maison familiale.

L’ivresse peut nous pousser à commettre l’irréparable. C.S.G, un garçon de 14 ans, domicilié aux Parcelles Assainies de Dakar est victime d’un adepte de l’alcool. Il s’agit de son propre cousin, A.Y.W avec qui il partage la même chambre. Ivre comme un polonais, il  l’a violé à deux reprises. Le mis en cause a été envoyé en prison pour viol et acte contre nature.

Comment l’histoire a été découvert…

C’est la dame B. G, qui avait saisi, la 5 avril 2024, la police d’arrondissement de l’unité 15 des Parcelles Assainies de Dakar. Dans sa plainte, elle a déclaré que son fils C.S. G, 14 ans est victime de viol, désignant son cousin A.Y.W comme étant le coupable. Elle a expliqué que dans la nuit du 4 au 5 avril 2024, elle a constaté que la lampe de la chambre B. G n’était pas éteinte. La dame raconte s’être introduite dans la pièce. Elle a trouvé le garçon nu. Quand elle lui a demandé pourquoi il s’est déshabillé à pareille heure, le garçon est resté aphone.

Le Lendemain, dans la matinée, son fils lui a révélé les agissementz de son cousin avec qui il partage la chambre. Il soutient que A. Y. W a abusé de lui à deux reprises. Le premier acte a eu lieu dans la nuit du 30 au 31 mars 2024 et la dernière scène s’est déroulée la nuit précédente.

Il m’a forcé à me déshabiller avant de me pénétrer….

Entendue, la victime C.S.G a confirmé les dépositions de sa maman. Il déclare que son cousin rentre souvent tard à la maison en état d’ivresse. Et, le 30 mars 2024, alors qu’il était dans son sommeil, A.Y.W l’a réveillé, l’a forcé à se déshabiller avant de le pénétrer par voie anale.

Le certificat médical accablant…

Pour vérifier ses accusations, les hommes du commissaire Khouma ont saisi, d’une réquisition, les services de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff aux fins d’examen de la victime. Après consultation le docteur a révélé dans le rapport, des « traces de violences récentes compatibles à une pénétration anale certaine, confirmant le viol ».

Il parle d’une relation amoureuse

Agé de 26 ans, A.Y.W sera interpellé par les éléments enquêteurs. Sommairement entendu, il a confirmé son état d’ivresse la nuit du 4 au 5 avril 2024. Il a avoué aux policiers qu’il est adepte de l’alcool. Confronté au certificat médical, Il a nié le crime de viol. Il s’est défendu, soutenant entretenir une relation amoureuse avec son cousin. Et s’il l’a violé c’est, dit-il, à cause de son état d’ivresse. Les policiers ont organisé une confrontation.

Le garçon de 14 ans dément son cousin et confirme les accusations contre lui

La victime a réfuté les déclarations de son cousin tout en confirmant ses accusations de viol. C’est ainsi que A.Y.W a été placé en garde à vue pour viol et acte contre nature. Il a été déféré, le 9 avril 2024 au parquet de Dakar. Après deux retours de parquet, le procureur de la République a opté pour l’ouverture d’une information judiciaire.

Le maître des poursuites a confié le dossier  au juge du 6e cabinet qui l’a suivi dans son réquisitoire introductif. Il a donc inculpé et placé sous mandat de dépôt A.Y.W, envoyé en prison pour viol et acte contre nature.

Tribunal du commerce : Nafissatou Diouf contrainte de réintégrer un employé licencié

Le bras de fer entre la Directrice générale de la société de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), Nafissatou Diouf, et le Directeur général adjoint de la société, El Hadji Tanor Gning, a pris une tournure décisive avec l’intervention du Tribunal du commerce. Selon les informations rapportées par Libération, le tribunal a statué en faveur de El Hadji Tanor Gning, ordonnant à Nafissatou Diouf de réintégrer immédiatement ce dernier dans ses fonctions.

Le différend entre les deux parties remonte au licenciement de El Hadji Tanor Gning par Nafissatou Diouf. Cependant, le tribunal a jugé le licenciement invalide et a ordonné sa réintégration dans l’entreprise. La décision du tribunal est intervenue malgré l’exception d’incompétence soulevée par TDS-SA, qui a été rejetée par le tribunal.

En conséquence, Nafissatou Diouf est tenue de se conformer à la décision du tribunal et de réintégrer El Hadji Tanor Gning dans ses fonctions. Le tribunal a assorti cette ordonnance d’une astreinte de 500 000 francs CFA par jour de retard, en cas de non-respect de la décision.

Cette affaire met en lumière les tensions internes au sein de TDS-SA et souligne l’importance du respect des procédures légales et judiciaires dans les relations de travail. Elle illustre également l’autorité du tribunal du commerce dans le règlement des litiges entre les entreprises et leurs employés.

Saisie historique de Cocaïne : Le cerveau présumé révèle les dessous de l’opération xxl

Dans une opération qui reste gravée dans les annales de la lutte contre le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, le patrouilleur Fouladou de la marine sénégalaise a intercepté un navire au large des côtes, saisissant près de 3 tonnes de cocaïne pure. La valeur marchande de cette prise exceptionnelle est estimée à 240 milliards de francs CFA.

L’homme d’affaires Al. A. Tcham, également connu sous le nom d’Alex, est cité comme le cerveau prévision de cette opération. Arrêté à Dakar le 2 avril dernier, il a été déféré au Parquet mercredi pour son rôle présumé dans le trafic de drogue à grande échelle.

Face aux enquêteurs, Alex a fourni des détails sur l’opération, révélant qu’il réception avaitné le navire convoyé jusqu’au port de Bissau par un individu nommé Antonio, recherché par Interpol. Il a expliqué que le navire était destiné à convoyer une cargaison de drogue en Europe, via l’Amérique latine et la Mauritanie, avec la complicité de deux hommes d’affaires marocains, les frères D. Khalil et Samir.

L’homme d’affaires espagnol, propriétaire légitime du navire, a engagé un équipage pour récupérer la drogue en provenance du Venezuela. Le capitaine du navire, Éric Barros, accompagné de quatre compatriotes bissau-guinéens et d’un Sénégalais, a effectué le transbordement de la cocaïne avant que le navire ne soit intercepté par la marine sénégalaise alors qu’il se dirigeait vers Nouadhibou, en Mauritanie .

Cette saisie met en lumière les enjeux croissants liés au trafic de drogue en Afrique de l’Ouest et souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre ce fléau. Elle met également en évidence la complexité et l’ampleur des réseaux criminels impliqués dans le trafic de drogue à grande échelle.

Alors que l’enquête se poursuit et que les autorités s’efforcent d’appréhender tous les responsables de ce trafic, cette saisie constitue un coup dur pour les réseaux de narcotrafic exploités dans la région et témoigne de la détermination des forces de l’ordre. à lutter contre ce crime transnational.

Application du principe « Jub, Jubal, Jubanti » : Ousmane Sonko appelle au respect des directives présidentielles

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a récemment lancé un appel à tous les fonctionnaires et agents de l’administration publique pour qu’ils incarnent les principes de « Jub, Jubal, Jubanti ». Cette directive présidentielle vise à encourager une approche éthique et responsable dans l’exercice des fonctions administratives, avec pour objectif l’amélioration de la qualité de vie de chaque citoyen sénégalais.

En réponse à cet appel présidentiel, le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a publié une note dans laquelle il insiste sur l’importance de la ferme appropriation de ces directives par l’ensemble des agents de l’administration. Il exhorte ainsi les responsables de chaque département à prendre les dispositions nécessaires pour assurer une large diffusion de la correspondance présidentielle auprès de tous les agents, et ce, avant le vendredi 12 avril 2024.

Cette démarche vise à garantir que chaque agent comprenne et adhère pleinement aux principes énoncés par le Président, dans le but de contribuer de manière significative à l’amélioration des conditions de vie des citoyens sénégalais. Ousmane Sonko souligne également l’importance du respect scrupuleux de ces directives, témoignant ainsi de l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre les politiques présidentielles de manière efficace et diligente.

Il est à noter que le principe « Jub, Jubal, Jubanti » incarne la vision du Président Diomaye Faye pour un service public intègre, efficace et au service du bien-être de la population. Cette initiative reflète la volonté du gouvernement de promouvoir une gouvernance responsable et transparente, axée sur les besoins réels des citoyens.

Maison d’arrêt et de correction de Mbour : Saisie d’une trentaine de téléphones portables lors d’une opération de fouille

Une opération de fouille d’envergure a été menée à la maison d’arrêt et de correction de Mbour, conduisant à la saisie d’une trentaine de téléphones portables dissimulés dans les matelas des détenus. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une initiative de sécurisation de l’établissement pénitentiaire.

Les autorités pénitentiaires ont découvert que les détenus utilisaient les matelas comme cachette pour dissimuler les téléphones portables, mettant ainsi en péril la sécurité et la discipline de la prison. Cette pratique, courante dans de nombreuses prisons, est strictement interdite en raison des risques qu’elle comporte, notamment en termes de communication non surveillée et de potentielles activités criminelles.

Face à cette situation, les détenus ont exprimé leur mécontentement en sortant les matelas de leurs cellules pour protester contre la saisie des téléphones. Cependant, l’intervention rapide de l’administration pénitentiaire a permis de ramener le calme et d’assurer le bon déroulement de l’opération.

Cette saisie de téléphones portables souligne l’importance pour les autorités pénitentiaires de rester vigilantes et proactives dans la lutte contre les activités illicites au sein des établissements pénitentiaires, afin de garantir la sécurité des détenus, du personnel et du public.

À LA TÊTE DE TROIS DÉPARTEMENTS MINISTÉRIELS : Khady Diène Gaye, challengée

Khady Diène Gaye a vécu une journée chargée hier, vendredi, avec des passations de services dans trois ministères différents. Elle a succédé à Papa Malick Ndour au ministère de la Jeunesse, à Mame Mbaye Niang au ministère des Sports, et a officiellement assumé ses fonctions au ministère de la Culture après l’ère du professeur Aliou Sow. Mais, les responsabilités qui l’attendent sont sûrement plus gargantuesques et éprouvants.

Khady Diène Gaye démontre une grande détermination et capacité de gestion en assumant la responsabilité de trois ministères. C’est remarquable de voir une femme occuper des postes aussi importants dans des domaines variés comme la jeunesse, les sports et la culture. Ceci met en exergue sa polyvalence et sa volonté de contribuer au développement global du pays.

Toutefois, cela demeure certainement un défi de taille qui demande une gestion rigoureuse des priorités, une capacité à prendre des décisions rapidement et une résilience face aux défis rencontrés dans chacun des domaines.

Cela a dû être un moment intense mais de grande importance pour Khady Diène Gaye qui a vécu une journée chargée ce vendredi 12 avril avec un enchaînement de passations de services, garantissant une transition sans heurts et assurant une continuité efficace dans ses nouvelles fonctions. L’inspectrice des Sports se trouve à la tête de trois départements ministériels.

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Khady Diène Gaye a officiellement assumé ses fonctions au ministère de la Culture lors d’une cérémonie de passation de service avec le Professeur Aliou Sow.

Dans son discours, elle a exprimé son engagement à faire de la Culture un moteur économique grâce à des innovations dans le secteur. Elle souligne l’importance de valoriser et de soutenir la Culture, tout en précisant que, en plus de la Culture, elle est également en charge des sports et de la jeunesse.

Le ministre sortant, Pr Aliou Sow, dans son discours d’adieu devant les acteurs de la culture, se félicite de son bilan, mettant en avant l’augmentation significative du budget alloué au secteur culturel sous le gouvernement du président Macky Sall. Il souligne que le budget de la culture a presque doublé entre 2012 et 2023, avec un taux de croissance annuelle moyen de 6%. Parmi ses réalisations, il mentionne le financement de 53 projets pour un montant de plus de 2 milliards avec le Fonds de Promotion Cinématographique et Audiovisuelle, la restauration du prix Alioune Badara Bèye pour les lettres et les arts, ainsi que l’initiation du Gala « Gaïndé » des séries sénégalaises pour récompenser les meilleures productions audiovisuelles et les meilleurs acteurs. Il ajoute à son bilan la construction du mémorial du Joola. Enfin, il annonce la prochaine publication d’un livre détaillant ses réalisations durant son mandat au ministère de la Culture.

MINISTÈRE DES SPORTS

La nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a affirmé son engagement à travailler avec dévouement et détermination aux côtés de tous les acteurs du secteur sportif, lors de sa passation de service avec Mame Mbaye Niang.

À cet effet, elle compte sur le soutien de la communauté sportive pour mettre en œuvre le projet de société du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Elle reconnaît les défis qui l’attendent et se concentre sur une transformation systémique du sport sénégalais, notamment par l’adoption d’un nouveau code du sport et la refonte de la loi portant charte du sport.

Parmi ses priorités, figurent la redynamisation du sport scolaire et universitaire, la promotion des infrastructures sportives de proximité et la valorisation des métiers du sport pour lutter contre le chômage des jeunes. Elle souhaite également encourager le financement privé dans le sport, promouvoir le tourisme sportif et mettre en place un Fonds national de développement du sport. Diplômée de l’INSEPS et consciente des enjeux, elle promet de répondre aux attentes des Sénégalais en incarnant les principes de droiture, probité et exemplarité.

MINISTÈRE DE LA JEUNESSE

La passation de service entre le ministre sortant de la Jeunesse, Papa Malick Ndour, et la désormais ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture, Khady Diène Gaye, s’est déroulée vendredi, dans l’après-midi.

Papa Malick Ndour a souligné les défis du secteur et a conseillé à sa successeure de rester forte face aux critiques.

Dans un geste de reconnaissance, l’ancien coordonnateur du Programme des Domaines Agricoles Communautaire 

(PRODAC) a exprimé sa gratitude envers l’ancien président de la République, Macky Sall, pour avoir placé sa confiance en lui pendant de nombreuses années, tout en lui cédant son poste ministériel pour permettre à la ministre Khady Diène Gaye de mettre en avant ses compétences.

De grands défis attendent Khady Diène Gaye. En effet, occuper des postes ministériels dans trois domaines différents demande un engagement total et un dévouement sans faille. Cela nécessite une gestion efficace du temps, une capacité à jongler avec des responsabilités multiples et une volonté forte de servir au mieux les intérêts de la nation dans chaque secteur. C’est un véritable sacerdoce !

Opération de Fouille à la Maison d’Arrêt et de Correction de Mbour : Saisie de Téléphones et Incident Mineur

Une vaste opération de fouille a été récemment menée à la maison d’arrêt et de correction de Mbour. L’objectif principal de cette opération était de renforcer la sécurité au sein de l’établissement pénitentiaire.

Saisie de Téléphones Dissimulés dans les Matelas

Au cours de cette opération, les autorités pénitentiaires ont réussi à saisir une trentaine de téléphones mobiles que les détenus avaient cachés à l’intérieur de leurs matelas. Cette découverte soulève des préoccupations concernant la communication non autorisée des détenus avec l’extérieur, ce qui pourrait compromettre la sécurité de la prison.

Tentative de Protestation des Détenus

Face à cette saisie, les détenus ont tenté de protester en sortant les matelas de leurs cellules. Cette réaction a rapidement été maîtrisée grâce à l’intervention immédiate de l’administration pénitentiaire, qui a su apaiser la situation et convaincre les détenus de regagner leurs cellules.

Absence d’Incidents Majeurs lors de l’Opération

Il est à noter qu’aucun incident majeur n’a été signalé lors de cette opération de fouille, démontrant ainsi l’efficacité et la maîtrise de l’administration pénitentiaire dans la gestion de ce genre de situation.

Poursuite de l’Opération de Fouille

L’opération de fouille, jugée nécessaire pour assurer la sécurité et l’ordre au sein de la maison d’arrêt et de correction de Mbour, reprendra ce week-end. Les autorités pénitentiaires restent déterminées à poursuivre leurs efforts pour maintenir un environnement sûr et sécurisé pour l’ensemble du personnel et des détenus.

Cette opération souligne l’importance de la vigilance continue et des mesures de sécurité renforcées au sein des établissements pénitentiaires pour prévenir tout incident et garantir la sécurité de tous.

Litige foncier entre la Nouvelle Ville et la société QVS : Clarifications apportées lors d’un point de presse

La société Nouvelle Ville a tenu un point de presse pour fournir des éclaircissements sur le litige foncier qui l’oppose à la société QVS (Qualité Végétale de Service). La Nouvelle Ville accuse la QVS de mener une « campagne de désinformation, d’intoxication et de dénigrement » à son encontre.

Selon Me Cheikh Amadou Ndiaye, l’avocat de la Nouvelle Ville, ce différend concerne deux aspects : administratif et judiciaire. Il explique que la Nouvelle Ville a bénéficié de deux décrets successifs pour revendiquer un droit réel sur le terrain en question. Le premier décret a déclassifié la forêt classée de Diass, tandis que le deuxième a déclaré d’utilité publique le projet immobilier de la Nouvelle Ville.

Me Ndiaye précise : « Il s’agit d’un projet immobilier important, la création d’une nouvelle ville après Diamniadio, à savoir celle de Diass, une ville aéroportuaire ». Suite à l’approbation du projet, un bail de 210 hectares a été accordé à la société Nouvelle Ville par l’autorité compétente le 13 mars 2021. Le chef du bureau des Domaines de Mbour a ensuite pris les mesures nécessaires pour la signature du bail, y compris la délimitation du terrain par le service du cadastre et l’octroi d’un Nicad au terrain.

Me Ndiaye ajoute : « Un certificat d’inscription a été délivré, établissant que le terrain a été attribué à la société Nouvelle Ville pour un droit d’usage à temps ». Sur la base de ce titre, la Nouvelle Ville a mis en demeure la société QVS, qui exploitait les lieux en vertu d’une convention avec la Direction des eaux et forêts.

Cependant, le juriste souligne que la Direction des eaux et forêts n’avait pas la compétence pour attribuer le terrain. Il affirme que le contrat avec la QVS était une « occupation précaire » qui ne pouvait pas contester le bail accordé à la Nouvelle Ville. Face au refus de la QVS de se retirer, la Nouvelle Ville a saisi les juridictions compétentes. Le tribunal de grande instance de Mbour a ordonné l’expulsion de la QVS de la parcelle de 110 hectares en question en mai 2023. Cette décision a été confirmée par la Cour d’appel de Thiès en août 2023.

La société Nouvelle Ville conclut en affirmant sa volonté de clarifier la situation et de défendre ses droits dans cette affaire foncière complexe.

LONASE : L’Intersyndicale des travailleurs réfute les allégations de mauvaise gestion

Face aux allégations récentes de mauvaise gestion et de recrutement excessif au sein de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), l’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, regroupant l’UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS, a tenu à clarifier la situation.

Dans un communiqué publié récemment, l’Intersyndicale a souligné que les résultats financiers de la LONASE n’ont jamais été aussi positifs. Cette performance s’explique par plusieurs initiatives majeures entreprises récemment, notamment le programme de valorisation du patrimoine immobilier de la LONASE, le projet d’ingénierie sociale au profit de la force de vente et des travailleurs, ainsi que la prise en charge médicale des retraités et des prestataires de service.

Depuis l’arrivée du nouveau Directeur général, une attention particulière a été accordée à l’humain, placé au cœur de la gestion de l’entreprise. Cette démarche a permis le rétablissement de tous les acquis sociaux suspendus, le recrutement d’une trentaine de prestataires de service, dont certains ont plus de vingt ans d’ancienneté, ainsi qu’une augmentation généralisée des salaires et la mise en place d’un plan quinquennal de régularisation de la situation des prestataires de service.

Depuis 2023, la LONASE a également lancé un programme d’extension de son réseau. L’implantation en cours de 1500 nouveaux kiosques entraîne la création de 1500 emplois directs. De plus, une vingtaine d’agences et de bureaux seront ouverts dans les zones insuffisamment couvertes à travers le territoire national.

Malgré ces avancées, l’Intersyndicale a souligné que la LONASE affiche encore un déficit de ressources humaines, nécessaire pour maintenir sa croissance.

L’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, représentée par l’UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS, a affirmé qu’elle « veillera toujours à la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres ainsi qu’à la sauvegarde de l’entreprise ». Elle a également réaffirmé son engagement envers la protection des intérêts de tous les acteurs de la LONASE.

En somme, l’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE conteste fermement les allégations de mauvaise gestion et de recrutement excessif, mettant en avant les efforts déployés pour améliorer la situation financière et sociale de l’entreprise et assurer son développement durable.

Conflit foncier à Keur Moussa : La ferme agricole de la Société Qualité Végétale (QVS) menacée par la Société Nouvelle Ville (SNV)

Une situation alarmante se profile à l’horizon pour la ferme agricole de la Société Qualité Végétale (QVS) située dans le village de Thiambokhe, commune de Keur Moussa, département de Thiès. La ferme, qui exploite 110 hectares de terres agricoles et emploie plus de 1 000 personnes, est menacée de disparition par la Société Nouvelle Ville (SNV), une société immobilière.

Un conflit foncier préoccupant

Le conflit foncier entre QVS et SNV repose sur un décret d’attribution datant de 2022, que la SNV utilise pour revendiquer la paternité de 90 hectares sur les 110 exploités par QVS. La SNV projette de construire des logements sur cette zone sans réaliser d’étude d’impact environnemental préalable, ce qui suscite de vives inquiétudes.

Des irrégularités administratives

Ce décret, source du litige, présente plusieurs anomalies. Il ne contient aucune coordonnée permettant d’identifier l’appartenance administrative du site. De plus, bien que le décret situe le site dans l’aire géographique du département de Mbour, il se trouve en réalité dans la commune de Keur Moussa, département de Thiès, comme l’a confirmé l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) et le schéma cadastral.

Des actions controversées de la part de la SNV

La SNV a déjà entrepris une action controversée en s’appropriant 45 des 90 hectares en question, perturbant ainsi les activités agricoles de QVS et entraînant une réduction des rendements. Si la SNV met en œuvre sa menace de prendre les 45 hectares restants, environ un millier d’emplois seraient en danger.

Mobilisation des populations et appel à l’État

Face à cette situation préoccupante, les populations riveraines se sont mobilisées pour protester contre la disparition programmée de la ferme, considérée comme une source de revenus essentielle pour les communautés locales. Les responsables de la société d’exploitation agricole ont également lancé un appel à l’État pour qu’une solution pérenne soit trouvée, rappelant que l’État avait, en toute transparence, mis ces terres à la disposition de QVS pour une durée de 25 ans.

L’espoir d’une résolution

Les populations comptent sur l’intervention du Président, Bassirou Diomaye Faye, pour trouver une solution définitive à ce problème et préserver ce patrimoine commun vital pour la région.

La situation entre QVS et SNV met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises agricoles face à l’expansion urbaine et souligne l’importance de la préservation des terres agricoles pour l’autosuffisance alimentaire et le développement économique local.

Ministère de la famille et des solidarités : Thérèse Faye Diouf passe le témoin à Maïmouna DIÈYE

Ce vendredi 12 avril 2024, Madame Thérèse Faye Diouf, ministre sortant et madame Maïmouna DIÈYE nouveau ministre de la famille et des solidarités, ont procédé à la passation de service au dit ministère, établi en ville.

Madame Thérèse Faye Diouf, dans son allocution, a présenté les grandes réalisations de son ministère surtout avec les grands programmes tels que le PUDC, le PUMA, le PROMOVILLES, entre autres.

Elle a, dans un discours hautement républicain, après avoir rappelé à l’audience les principes fondamentaux qui gouvernent une République et les principes qui orientent la pratique de l’Administration publique, invité ses désormais anciens collaborateurs à soutenir son successeur.

Quand à Madame Maïmouna DIÈYE, elle a salué les efforts consentis dans ce ministère qu’elle sait désormais hautement stratégique. Elle a, en outre, remercié Thérèse Faye, qu’elle connait compétente et dévouée pour la cause de la République.

Madame DIÈYE a aussi renseigné au public les liens d’amitié et de fraternité qui ont existé entre elle et Madame Thérèse Faye Diouf. Madame Dièye a aussi invité le personnel du ministère de faire preuve de solidarité à son égard, mais aussi de discrétion professionnelle. Elle a invité les uns et les autres de s’efforcer d’être ponctuels.

SENEGAL-TRANSPORT-REGLEMENTATION / Thiès : l’Etat invité à régulariser le phénomène du transport ”Allo Dakar”

L’Association nationale des chauffeurs de voitures « Allo Dakar » lance un appel pressant aux autorités sénégalaises pour régulariser le secteur du transport, qui emploie des milliers de personnes à travers le pays. Lors d’un point de presse à Thiès, le président de l’association, Abdoulaye Ndiaye « Rim », a dénoncé les amendes injustes imposées par les groupements de chauffeurs de la gare routière de Thiès, assimilant cette pratique à de l’arnaque.

Les chauffeurs « Allo Dakar » sont contraints de verser des sommes considérables chaque semaine, sans aucune base légale apparente, ce qui constitue un fardeau financier insupportable pour eux. Ils appellent à une régularisation du secteur par le gouvernement sénégalais afin de mettre fin à cette exploitation financière injuste.

Abdoulaye Ndiaye a souligné que les chauffeurs « Allo Dakar » fournissent un service essentiel aux populations en mettant à leur disposition des véhicules neufs et confortables, contribuant ainsi au développement du pays et à la lutte contre la migration irrégulière. Il estime donc qu’ils méritent d’être régularisés et intégrés dans le cadre légal du transport au Sénégal.

Le phénomène « Allo Dakar », qui existe depuis une vingtaine d’années, s’est étendu à l’ensemble du pays, employant des milliers de jeunes dans ce créneau. À Thiès seulement, environ 800 personnes travaillent dans ce secteur, desservant plusieurs villes du pays.

Face à cette situation injuste, l’association prévoit d’entamer des concertations à l’échelle nationale pour lutter contre cette arnaque et défendre les droits des chauffeurs « Allo Dakar ». Ils n’excluent pas la possibilité de recourir à une grève totale pour protester contre ces pratiques abusives et obtenir la reconnaissance légale de leur activité.

Cette mobilisation des chauffeurs « Allo Dakar » souligne l’importance de régulariser et de soutenir les initiatives économiques informelles qui contribuent à l’emploi et au bien-être des populations, tout en renforçant le respect de la loi et des droits des travailleurs.

AIBD SA Rétablit la Vérité sur l’Acquisition de 2AS à l’Aéroport de Diass

Suite aux récentes allégations parues dans le journal Le Témoin concernant l’acquisition de la société 2AS par AIBD SA, la société AIBD SA a souhaité apporter des éclaircissements sur cette transaction, démentant ainsi toute forme de scandale ou d’irrégularité.

Face aux informations diffamatoires et malveillantes circulant dans les médias, AIBD SA estime nécessaire de rétablir les faits afin de dissiper tout malentendu et de corriger les informations erronées.

Selon le communiqué de la cellule de communication de AIBD SA, la société 2AS a obtenu, conformément à l’arrêté n°19419 du Ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires du Sénégal en date du 20 septembre 2017, le droit exclusif d’exercer l’activité d’assistance en escale à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.

AIBD SA, détenant 51% du capital social de 2AS depuis sa création, a procédé au rachat de la part de LAS SA, également actionnaire de 2AS, conformément aux dispositions prévues dans le pacte d’actionnaires de 2AS. Ce pacte autorise en effet le transfert libre des actions entre actionnaires et filiales sans nécessité de consentement préalable des autres actionnaires.

L’objectif principal de cette acquisition est la nationalisation de 2AS, faisant d’elle une société 100% sénégalaise, détenue à 76% par AIBD SA et à 24% par AIR SENEGAL SA. Cette démarche s’inscrit dans la stratégie de développement du hub aérien sénégalais et vise à améliorer la satisfaction client à travers d’importants investissements en matériels de handling et de maintenance.

La démarche d’acquisition des actions de LAS SA par AIBD SA a été entamée il y a plusieurs mois, en accord avec les directives de la plus haute autorité étatique et sous la supervision de la tutelle ministérielle. Les négociations ont abouti le 21 mars 2024 à la signature d’un accord de cession de parts entre AIBD SA et LAS SA, qui précise les modalités de paiement de cette transaction.

En résumé, AIBD SA insiste sur le caractère légitime et transparent de cette acquisition, réalisée dans le respect des lois et réglementations en vigueur et dans l’intérêt du développement du secteur aérien au Sénégal.

La Norvège annonce l’ouverture d’une ambassade à Dakar pour renforcer ses liens avec l’Afrique de l’Ouest

La Norvège s’apprête à franchir un nouveau cap dans ses relations diplomatiques avec l’Afrique de l’Ouest en ouvrant une ambassade à Dakar, la capitale sénégalaise. Cette initiative marque la première fois que la Norvège établit une représentation diplomatique permanente au Sénégal et dans la région, démontrant ainsi son engagement à renforcer ses liens avec l’Afrique de l’Ouest.

La décision d’ouvrir une ambassade à Dakar intervient dans un contexte où la Norvège cherche à étendre sa présence diplomatique dans des régions stratégiques du monde. Cette nouvelle ambassade couvrira plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Cette initiative témoigne de la volonté de la Norvège de développer des relations étroites avec ces pays et de contribuer à la stabilité et au développement de la région.

Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, a exprimé sa satisfaction à l’annonce de cette ouverture, soulignant l’importance de renforcer les partenariats avec les pays d’Afrique de l’Ouest. Il a également mis en avant l’engagement de la Norvège envers le développement durable, la démocratie et les droits de l’homme dans la région.

La Norvège, qui accorde une grande priorité à l’aide au développement en Afrique, a déjà investi massivement dans des initiatives visant à soutenir les pays du Sahel. Cette nouvelle ambassade constituera une plateforme importante pour renforcer la coopération dans des domaines tels que la lutte contre les changements climatiques, la sécurité alimentaire et la promotion des droits de l’homme.

Anne Beathe Tvinnereim, ministre norvégienne du Développement international, a également souligné l’importance de cette initiative, affirmant que le Sénégal est un partenaire multilatéral essentiel pour la Norvège. Elle a souligné le rôle crucial que la Norvège peut jouer dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement durable en Afrique de l’Ouest.

En résumé, l’ouverture d’une ambassade à Dakar par la Norvège marque une étape importante dans les relations entre la Norvège et l’Afrique de l’Ouest. Cette initiative témoigne de l’engagement continu de la Norvège envers la région et de sa volonté de contribuer à son développement économique et social.

Grève générale des chauffeurs Allô-Dakar : Les raisons de la colère

Ce vendredi 12 avril 2024, l’Association nationale des chauffeurs Allô-Dakar (ANAD), basée à Thiès, a décidé d’observer une grève générale pour protester contre l’augmentation significative des taxes hebdomadaires imposées à leurs membres. Les chauffeurs dénoncent une hausse des taxes de 6 000 FCFA à 15 000 FCFA et organisent un grand rassemblement au rond-point stade Lat-Dior pour exprimer leur mécontentement.

Abdoulaye Ndiaye, également connu sous le nom de Rim, président de l’ANAD, et ses collègues, critiquent également les tracasseries policières dont ils sont victimes, attribuant ces difficultés au regroupement des chauffeurs de la gare routière de Thiès. L’ANAD demande depuis longtemps une régularisation de leur secteur, soulignant l’importante contribution de leur profession à l’économie nationale. En effet, chaque véhicule contribue au moins à hauteur de 600 000 FCFA par mois au Trésor public grâce aux péages sur l’autoroute.

Confrontés à des conditions de travail de plus en plus difficiles, les chauffeurs Allô-Dakar avaient précédemment entrepris une série de démarches pour sensibiliser les autorités à leurs problèmes. Ils ont rencontré les Khalifes généraux des foyers religieux du pays, notamment à Tivaouane, Touba, Thiénaba et Yoff Layène, pour dénoncer les arrestations fréquentes de leurs membres, en particulier sur l’autoroute à péage ILA TOUBA. Plus de 300 véhicules ont été saisis et immobilisés à la LG Mbao dans ce contexte.

Malgré leurs efforts pour entrer en contact avec les responsables compétents et obtenir des explications sur ces arrestations et saisies, Abdoulaye Ndiaye et ses camarades n’ont pas réussi à trouver une solution à leurs préoccupations, ce qui a exacerbé leur frustration et a conduit à la grève actuelle.

Cette grève des chauffeurs Allô-Dakar met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur des transports au Sénégal et souligne la nécessité d’un dialogue constructif entre les chauffeurs, les autorités et les autres acteurs concernés pour trouver des solutions durables aux problèmes rencontrés.

Un match de football tourne au drame à Niacoulrab : Un élève poignardé à mort

Un tragique incident s’est déroulé samedi dernier à Diamaguène Extension, quartier de Niacoulrab, où un match de football amical a mal tourné, conduisant au décès de l’élève M. A. Ba âgé de 16 ans.

À l’issue du match, une altercation a éclaté entre S. Diop, un apprenti chauffeur de 15 ans, et M. A. Ba. Bien que séparés dans un premier temps, les deux jeunes hommes sont revenus sur les lieux avec des couteaux. Alors que Ba a approché Diop avec son arme, ce dernier, armé d’un couteau de cuisine, a choisi de l’affronter directement. La confrontation s’est soldée par un coup de couteau fatal porté par Diop au niveau de la cage thoracique de Ba.

Alerté, le chef de service du commissariat de Jaxaay, Youssoupha Thioub, a immédiatement déployé ses équipes sur les lieux. Malgré une intervention rapide et le transfert de M. A. Ba à l’hôpital Youssou Mbargane Diop de Rufisque, l’élève a malheureusement succombé à ses blessures.

S. Diop a été interpellé par les forces de l’ordre et placé en garde à vue le jour même. Lors de son interrogatoire, il a admis avoir poignardé M. A. Ba, fournissant une description détaillée des événements.

Le certificat médical établi à la suite du décès de M. A. Ba indique que la cause de sa mort est une « plaie thoracique extérieure pénétrante par arme blanche longue, tranchante, pointue ayant sectionné le cartilage chondrocostal des 3e, 4e, 5e côtes droites, perforé le péricarde et l’oreillette droite du cœur avec hémorragie interne et externe profuse ».

Après l’enquête préliminaire, S. Diop a été conduit ce vendredi matin devant le procureur de la République pour répondre de l’accusation de meurtre.

Ce drame tragique soulève une fois de plus la question de la violence parmi les jeunes et met en lumière la nécessité de prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Crise à la présidence du CUDIS : Serigne Abdoul Aziz Mbacké Majalis assure l’intérim après le départ de Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Amine

Suite au départ de Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Amine de la présidence du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS), une crise de direction secoue l’organisation religieuse. Pour pallier cette situation, le Bureau exécutif a décidé de confier l’intérim à Serigne Abdoul Aziz Mbacké Majalis, jusqu’à la tenue de l’Assemblée générale qui aura lieu prochainement.

Cette décision fait suite à la demande de mise en disponibilité de Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Amine, qui a récemment introduit une demande de départ. Dans un communiqué diffusé par l’organisation, il est indiqué que Serigne Abdoul Aziz Mbacké Majalis assurera l’intérim de la présidence du CUDIS dans l’attente de la résolution de cette crise de direction.

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal, regroupant diverses sensibilités religieuses, a pour mission principale la préservation de l’exceptionnalité du vivre-ensemble sénégalais et la consolidation des fondements de la cohésion de la communauté nationale. La nomination de Serigne Abdoul Aziz Mbacké Majalis à la tête de l’organisation intérimaire vise à assurer la continuité des activités et à apaiser les tensions au sein du CUDIS.

Cette période transitoire souligne l’importance des processus de gouvernance au sein des organisations religieuses et met en lumière les enjeux liés à la succession des dirigeants dans ce contexte.

Jean Michel Sène : “Les exploitations agricoles familiales sont paralysées par des modèles qui ne les conviennent pas”

Après Babacar Fall qui s’est prononcé sur les réformes annoncées du système électoral, le juge Ibrahima Hamidou Dème sur celles de la justice et Birahim Seck sur la question de la bonne gouvernance, le secrétaire exécutif de l’ONG Environnement Développement Action pour la Protection Naturelle des Terroirs (Enda Pronat), Jean Michel Sène donne son avis sur l’objectif du président Bassirou Diomaye Faye d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. L’ingénieur en agroéconomie trace les voies à suivre pour une agriculture durable.
Le président de la République dans son adresse à la nation le 03 avril dernier, a évoqué sa volonté d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Ce qui constituait déjà un objectif pour son prédécesseur, le président Macky Sall qui n’a visiblement pas réussi ce pari. Ou est-ce que ça coince ?


Cette question d’autosuffisance alimentaire, je dirai même souveraineté alimentaire parce que l’autosuffisance, on peut l’avoir à partir des importations mais la souveraineté alimentaire, ça a bloqué sur le modèle agroalimentaire sur lequel ses prédécesseurs avaient bâti leurs stratégies politiques et qui ont montré des limites. 70% des denrées sont importées et la période de covid a montré à suffisance combien notre système alimentaire était vulnérable. Avec les restrictions de déplacement à l’intérieur du pays comme à l’international, on avait la difficulté d’approvisionner nos marchés. Dès lors, on devrait carrément rompre avec les importations. On nous dit aujourd’hui que les importations de riz avoisinent les 100 mille tonnes par mois. Le gap entre ce que l’on produit et ce qui est importé est important. Pour le résorber donc, il faut toute une politique cohérente. Ce n’est pas simplement une affaire du département de l’agriculture. L’alimentation ce n’est pas seulement les produits végétaux cultivés. C’est aussi la pêche, l’élevage. Donc il faut une cohérence politique qui a toujours manqué dans les gouvernements précédents pour arriver à un juste équilibre.  Il faut revoir comment mieux valoriser, mieux exploiter les ressources naturelles dont regorge le pays. Je peux citer par exemple les terres. On sait que le Sénégal possède 3,8 millions d’hectares de terres arables dont 2,5 millions ont été mises en cultures donc 65% des terres. Et dans ces 2,5 millions, seuls 30% sont irrigués. Ce fait justifie déjà ce gap. A cela s’ajoutent les mesures d’accompagnement telles que la subvention. Chaque année, on déclare avoir subventionné l’agriculture à coup de milliards mais qu’est-ce qui arrive réellement jusqu’aux mains du petit agriculteur et qui arrive à provoquer une transformation positive de son système agricole ? C’est là où on devrait s’arrêter et questionner profondément les compromis qui sont là. Soit ce qui a été mis à disposition n’est pas arrivé et intégralement entre les mains des vrais agriculteurs qui ont nourri le pays pendant des décennies et surtout des centaines d’années avant l’ère coloniale. 

“Pour cultiver, on a besoin de bras valides et ce n’est pas ce dont manque ce pays quand on sait que 76% de la population est âgée de moins de 35 ans” 

A ce propos, on ne peut pas ne citer parmi les facteurs qui bloquent notre agriculture, cette influence, cette transformation de notre agriculture par le système colonial qui nous a fait croire que la terre, pour la valoriser, il faudrait tout raser, la mettre à nu et ensuite apporter des engrais et des pesticides chimiques pour sauver la culture. Mais, ils ne nous disent pas ouvertement que ces engrais et ces pesticides chimiques, on devrait les acheter à l’extérieur et non pas les produire chez nous. Alors que ces engrais et ces pratiques de protection de culture ont été apprivoisés naturellement par l’homme et son environnement. 
On n’oubliera pas aussi la question de la main-d’œuvre. Aujourd’hui, pour cultiver, on a besoin de bras valides et ce n’est pas ce dont manque ce pays quand on sait que 76% de la population est âgée de moins de 35 ans au moment où en France ils sont aux alentours de 17%.  Nous avons de la main d’œuvre, de la terre, même dégradée, nous avons les capacités de le restaurer, nous avons de l’eau mais pas facilement accessible mais la technologie ne manque pas pour faire accéder l’eau à ces exploitations agricoles familiales. Ces exploitations avaient cette fonction d’assurer la mise à disposition des produits. Elles se trouvent aujourd’hui brisées, paralysées par des modèles qui ne les conviennent pas, par des modèles qui ne les soutiennent pas.

“Il faut une formation accessible aux agriculteurs dans laquelle seront valorisées les connaissances scientifiques et endogènes”

Quels seront dans ce cas les principaux leviers pour atteindre cette souveraineté alimentaire ?
Il faudrait d’abord réinvestir les bases productives au sein des exploitations agricoles familiales. Permettre qu’elles puissent avoir des équipements à leur portée, motorisés comme mécanique. Aujourd’hui, une bonne partie de la subvention ne leur est pas adressée. Quand on parle par exemple de tracteurs, ce n’est pas à la portée de tout le monde. Il faudrait également beaucoup travailler sur les connaissances notamment endogènes mais aussi scientifiques parce que nous faisons face aux effets des changement climatiques qui impactent négativement sur les modèles de production. Nous avons aussi besoin de variétés adaptées mais pas exclusivement des variétés améliorées. Il y a ce qui ressort du travail de la recherche dans un esprit de souveraineté mais il y a ce qui relève du monde paysan, de l’expertise paysanne qui a été mis au froid au profit de l’expertise scientifique, académique qui n’est tout à fait mauvaise en soit mais il faudrait arriver à ce juste équilibre et tirer de la science, le bon, le durable pour nos sociétés. Il y a également la question de la formation. On se réjouit aujourd’hui de la multiplication des centres de formation dans le secteur de l’agriculture mais il faudrait les multiplier et de façon à être le plus proche des communautés. Il faut une formation accessible aux agriculteurs dans laquelle seront valorisées les connaissances scientifiques et endogènes.

“Nous ignorons l’origine d’une bonne partie de ce qu’on nous présente dans nos plats mais aussi ce que cela nous rapporte”

L’arachide continue d’être la première production agricole alors que les Sénégalais consomment beaucoup plus de riz. N’y a-t-il pas besoin de travailler à la diversification des cultures mais aussi à la consommation ?
Effectivement, il s’agit d’un levier sur lequel les gouvernements précédents n’ont pas assez travaillé. Il faut rompre avec ces modèles de culture simpliste avec une seule variété, une seule espèce. Notre « Thiebou dieune », ce n’est pas uniquement du riz. C’est du riz accompagné de poisson et des légumes. Nous devons revenir sur ces modèles de cultures diversifiés qui ont montré leur résilience par rapport à des chocs d’ordre climatique ou autres dans les exploitations agricoles familiales mais également aussi sur le plan alimentaire. Il faudra aussi mettre en place une campagne de sensibilisation pour que le consommateur puisse savoir l’origine de ce qu’il mange. Nous ignorons en effet l’origine d’une bonne partie de ce qu’on nous présente dans nos plats mais aussi ce que cela nous rapporte. Il s’agit de décloisonner l’accès à l’information et malheureusement c’est devenu un luxe. Seules les personnes ayant les moyens connaissent l’origine de ce qu’il mange et de ce qu’elle rapporte. Il faut donc déconstruire cela et ériger une politique sur des principes d’équité, d’accès à la bonne nourriture et d’accès à la bonne information pour transformer nos systèmes alimentaires.
Qui parle d’autosuffisance alimentaire pense à la production de masse donc à l’agrobusiness. Est-ce qu’il ne faudrait pas justement aider les exploitations agricoles familiales à faire de l’agrobusiness pour féliciter l’atteinte de la souveraineté alimentaire mais surtout l’autosuffisance alimentaire.
L’agrobusiness n’est pas mauvais en soi. C’est le modèle d’agrobusiness extraverti qui ne profite ni au consommateur ni aux ruraux. De ce que l’on sait, les ruraux sont convertis en ouvriers agricoles, dépossédés de leurs terres avec des promesses qui ne sont jamais tenues. J’aimerais bien voir des industries locales à la portée des communautés et des industries qui font vivre l’économie aux niveaux des territoires où elles sont implantées. Ce qu’on a l’habitude de voir c’est une industrie, une grande firme qui a venir s’installer, qui va produire pour exporter et finalement ne fera que payer des maigres salaires à ces agriculteurs qui ont été convertis en ouvriers agricoles. L’exploitation agricole familiale peut bien faire de l’agrobusiness à sa taille, à sa portée. Et c’est le cumul de ces mini entreprises qui fera l’économie de nos territoires, nourrira les populations des zones où elles sont installées mais en même temps les centres urbains qui n’ont pas assez de potentiel de production agro sylvo pastorale.
A l’ère des Objectifs de développement Durable (ODD), la production responsable est préconisée. Est-ce-que cela peut être appliqué dans des pays comme les nôtres, en quête d’autosuffisance alimentaire ?
C’est juste une question de volonté politique. Tout ne peut pas être réglé par le simple citoyen mais devrait être guidé par des orientations politiques et une volonté ferme. Tout le monde est responsable parce que tout le monde pollue. Si personne ne prête attention à la réduction de notre empreinte carbone, de l’abandon des pratiques polluantes qui bousillent notre santé et la santé de notre environnement, on ira droit vers le mur et il nous faudra à ce moment le contourner. Pour ce faire, il faudra adopter les bonnes pratiques en changeant de comportements en acceptant ce devoir d’aller vers un équilibre entre le profit, la santé et la santé de l’environnement.

Quelle devrait être la place de l’écologie dans cette politique d’autosuffisance ou de souveraineté alimentaire ?
L’écologie serait le trait d’union. On ne peut pas se passer de l’écologie et prétendre arriver à des systèmes alimentaires durables avec un profit durable. N’oublions pas que dans ces modèles conventionnels que nous avons toujours connus, on n’a jamais enregistré des résultats de profit croissant en permanence. La courbe finit toujours par chuter à un moment. L’écologie sera donc le trait d’union mais aussi la base pour construire cette souveraineté. On ne pourra pas y arriver en faisant fi de l’écologie. Elle permet de simuler les interactions naturellement donc arriver à un équilibre des écosystèmes et au renforcement progressif, dans la durabilité, de notre productivité.

Cheikh Tidiane Sy se retire de la présidence du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal

Cheikh Tidiane Sy, fils de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amin, a annoncé son retrait de la présidence du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS). Cette décision a été communiquée par le bureau exécutif de l’organisation via un communiqué relayé par Seneweb. Cheikh Tidiane Sy a exprimé son souhait d’être mis en disponibilité, ce qui a conduit le bureau exécutif à désigner S. Abdoul Aziz Mbacké Majalis en tant qu’intérimaire jusqu’à la prochaine Assemblée Générale.

Le CUDIS a tenu à saluer les efforts de Cheikh Tidiane Sy pendant son mandat à la présidence depuis 2016, soulignant son leadership exemplaire et irréprochable. Son charisme, sa compétence et son dévouement ont permis à l’organisation de renforcer sa présence dans l’espace public et de jouer un rôle crucial dans la pacification du pays, la cohésion sociale et la préservation du vivre-ensemble sénégalais.

Le bureau exécutif a particulièrement mis en avant le rôle joué par Cheikh Tidiane Sy lors des événements de mars 2021. En tant que médiateur, il a mené une médiation essentielle, sous l’autorité des Khalifes généraux, entre les plus hautes autorités politiques de l’État, les acteurs de l’opposition et d’autres parties prenantes. Son engagement discret mais déterminant a contribué de manière significative à apaiser les tensions et à préserver la paix publique, consolidant ainsi la crédibilité et l’écoute du CUDIS tant au niveau national qu’international.

Malgré son retrait de la présidence, Cheikh Tidiane Sy continuera de jouer un rôle actif en tant que vice-président de l’organisation. Son héritage et son engagement demeureront inscrits dans l’histoire du Sénégal, en tant qu’acteur majeur dans la résolution de la crise politico-judiciaire de 2021.

Présence de chiens errants à Bignona : Une menace pour la sécurité publique

À Bignona, une préoccupation grandissante émerge avec la présence croissante de chiens errants, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité et au bien-être des habitants. Cette situation précaire, qui perdure depuis un certain temps, mobilise l’attention des autorités locales et de la population, appelées à trouver des solutions efficaces pour y faire face.

Les témoignages recueillis font état d’une augmentation alarmante du nombre de chiens errants dans la commune. Ces animaux, abandonnés ou livrés à eux-mêmes, errent dans les rues, posant un risque pour la sécurité des résidents. Des incidents de morsures sont signalés régulièrement, exposant les habitants, en particulier les enfants et les personnes âgées, à des dangers sanitaires et physiques.

La présence de chiens errants aux abords de l’abattoir pendant la journée, et leur regroupement dans les cimetières la nuit, soulèvent des préoccupations supplémentaires quant à la possibilité de profanations et de troubles publics. Cette situation crée un climat d’insécurité et de peur parmi la population, compromettant le quotidien des résidents et leur qualité de vie.

Face à cette menace pour la sécurité publique, les autorités locales sont confrontées à des défis logistiques pour prendre des mesures concrètes. L’organisation d’une opération d’abattage des chiens errants est envisagée, mais elle nécessite des ressources humaines, matérielles et financières importantes. De plus, des préoccupations sont soulevées quant aux méthodes utilisées et à leur impact sur la santé publique et l’environnement.

Pour répondre à cette problématique complexe, une approche multidimensionnelle est nécessaire. Cela implique la collaboration étroite des autorités locales, des services vétérinaires, de l’hygiène publique et de la protection de l’environnement. Des actions de sensibilisation auprès de la population sur les risques liés à la présence de chiens errants et sur les mesures de prévention à adopter peuvent également contribuer à atténuer ce problème.

En conclusion, la présence croissante de chiens errants à Bignona représente une menace sérieuse pour la sécurité publique et le bien-être des habitants. Il est impératif que les autorités et la communauté locale unissent leurs efforts pour mettre en œuvre des solutions durables afin de garantir un environnement sûr et sain pour tous.

Affaire Mbour 4 : Les anciens propriétaires interpellent Diomaye Faye

Dans un moment empreint de solennité, Moustapha Bâ, ministre sortant des Finances et du Budget, a passé le flambeau à Cheikh Diba, son successeur, lors d’une cérémonie marquante le jeudi 11 avril. L’occasion a été saisie par les deux hommes pour échanger des mots de reconnaissance et de gratitude.

Cheikh Diba a tenu à exprimer sa gratitude envers son prédécesseur, saluant son engagement et son dévouement, illustrés notamment par des nuits sans sommeil dédiées au service de la nation. Cette reconnaissance met en lumière le travail acharné de Moustapha Bâ au service du Sénégal.

Cependant, c’est lorsque Moustapha Bâ a pris la parole qu’un moment particulièrement émouvant s’est produit. En présence de sa femme, Mme Bâ, née Yacine Sall, il a tenu à lui rendre hommage pour son soutien indéfectible. «Il vient de dire ‘des nuits sans sommeil’. Ma chère épouse, Mme Bâ, née Yacine Sall, est là, elle a dû souffrir beaucoup de ces nuits sans sommeil», a-t-il partagé, dévoilant ainsi une facette plus personnelle de son engagement au service du pays. Cette déclaration a touché l’assistance et a été saluée comme un geste de reconnaissance sincère envers le soutien vital apporté par son épouse.

Dans le dernier gouvernement de l’ère Macky Sall, Moustapha Bâ avait en charge les portefeuilles des Finances et de l’Économie. Tout en transmettant le ministère des Finances à Cheikh Diba, il a également cédé les rênes du département de l’Économie à Abdourahmane Sarr. Ce changement marque le début d’une nouvelle ère pour le ministère, tandis que Moustapha Bâ s’apprête à poursuivre son engagement aux côtés de son épouse et dans d’autres domaines de service pour le bien-être du Sénégal.

Wakhinane Nimzatt : Un tailleur tragiquement poignardé à mort

Le quartier Baye Laye, situé dans la commune de Wakhinane Nimzatt à Guédiawaye, a été le théâtre d’une tragédie poignante. Selon Les Échos, un tailleur du nom de Ndioula Guèye a été mortellement poignardé. Le présumé auteur de ce crime atroce serait un individu identifié comme P. M. Cissé, actuellement en fuite.

Les événements ont débuté par un différend tendu entre une vendeuse de petit-déjeuner du quartier et le suspect. Selon le récit du journal, la situation a dégénéré lorsque Cissé, apparemment sous l’effet de la drogue, a demandé à la gérante de lui éplucher des oignons. Malgré ses tentatives répétées, la vendeuse a ignoré ses demandes, ce qui a entraîné une escalade de violence verbale de la part de Cissé.

Face à cette situation, la gargotière a riposté, ce qui a conduit Cissé à la charger de manière agressive. C’est alors que le tailleur, dont l’atelier se trouvait à proximité, est intervenu pour tenter de calmer la situation. Malheureusement, il a payé de sa vie son acte de courage, lorsque Cissé, furieux, a sorti un couteau et l’a poignardé violemment au niveau du cœur avant de prendre la fuite.

La victime, âgée de 35 ans, a succombé à ses blessures avant même d’être évacuée vers un centre médical. La police locale a ouvert une enquête sur cette affaire tragique, et le fugitif, décrit comme un malfaiteur et un toxicomane dans le quartier, est activement recherché.

Cette tragédie soulève une fois de plus la question de la sécurité dans les quartiers urbains et met en lumière les conséquences dévastatrices de la violence et de la drogue sur les communautés. Les habitants de Wakhinane Nimzatt sont choqués et bouleversés par cet acte de violence, et appellent à une action rapide des autorités pour garantir que justice soit rendue pour la victime et sa famille.

Tragédie à Baye Laye : Un tailleur poignardé à mort lors d’une altercation

Une tragédie a frappé le quartier de Baye Laye, situé dans la commune de Wakhinane Nimzatt à Guédiawaye, dans la banlieue de Dakar. Selon le journal Les Échos, un tailleur du nom de Ndioula Guèye a été mortellement poignardé par un individu en fuite identifié comme P. M. Cissé, décrit comme un drogué notoire dans le quartier.

Les faits se sont déroulés suite à une altercation entre le suspect et une vendeuse de petit-déjeuner du quartier. P. M. Cissé aurait demandé à la gérante de lui éplucher des oignons devant sa gargote, mais celle-ci, occupée par d’autres tâches, aurait ignoré sa demande. L’homme, visiblement ivre, aurait réitéré sa demande de manière agressive, avant de proférer des menaces et des insultes envers la vendeuse.

Face à cette situation tendue, la vendeuse a riposté, ce qui a provoqué une réaction encore plus violente de la part de Cissé. Le tailleur, qui avait son atelier à proximité, est intervenu pour calmer les esprits. Malheureusement, cela lui a coûté la vie.

En effet, dans un accès de rage, P. M. Cissé aurait sorti un couteau et aurait porté un coup violent au niveau du cœur de Ndioula Guèye. Après cet acte terrible, l’agresseur a pris la fuite, laissant la victime, âgée de 35 ans, succomber à ses blessures.

Malgré son évacuation rapide, le tailleur n’a pas survécu à ses blessures. La police locale a ouvert une enquête pour élucider les circonstances exactes de ce drame. Les autorités sont activement à la recherche du fugitif, décrit comme un malfaiteur connu et un consommateur de drogues dans le quartier.

Ce tragique incident souligne une fois de plus les défis auxquels sont confrontées les communautés locales en matière de sécurité et de coexistence pacifique, mettant en évidence la nécessité d’une intervention rapide et efficace des autorités pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Passation de service au Ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et du Numérique : Alioune Sall prend les rênes

Ce jeudi 11 avril, Alioune Sall a officiellement été investi ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et du Numérique du Sénégal. La cérémonie de passation a été marquée par les discours éloquents de Me Moussa Bocar Thiam, ministre sortant, et de son successeur.

Le discours de Me Moussa Bocar Thiam :

Lors de ce moment solennel, Me Moussa Bocar Thiam a exprimé sa profonde fierté de servir le pays sous la direction de son Excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall. Il a rendu un hommage appuyé au Président pour sa confiance renouvelée et pour les services rendus à la nation.

Il a également félicité le nouveau président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ainsi que le Premier Ministre et l’ensemble du Gouvernement. Me Thiam a souligné l’attachement du peuple sénégalais aux valeurs démocratiques et a formulé des vœux de sagesse et de dévouement pour la nouvelle mandature.

S’adressant à Alioune Sall, son successeur, Me Thiam a exprimé sa confiance en sa capacité à poursuivre le développement des secteurs de la communication, des télécommunications, des postes et du numérique au Sénégal. Il a mis en avant les avancées réalisées sous sa direction, notamment dans le cadre de la stratégie nationale du Numérique SN 2025.

Il a ensuite détaillé les réalisations majeures de son mandat :

  • Programme « Développement et encadrement du secteur de la Communication » : Assainissement du secteur avec la délivrance de 1700 cartes de presse, augmentation du fonds d’appui à la presse, inauguration de la Tour R+10 de la RTS, et signature du décret sur le financement de l’audiovisuel.
  • Programme « Secteur Postal » : Validation du projet de décret autorisant l’augmentation du capital de la SN La Poste et proposition d’un plan de départs négociés pour réduire les charges fixes.
  • Programme « Économie numérique » : Attribution de la licence 5G à SONATEL, FREE ET EXPRESSO, accélération des travaux du Parc des Technologies numériques Senegal Connect Park, mise en œuvre du Projet d’Accélération de l’Économie numérique du Sénégal (PAENS) financé par la Banque mondiale, et élaboration des stratégies de l’économie des données et de l’Intelligence artificielle (IA).

Il a également évoqué l’organisation de la Semaine du numérique Sénégal Connect et la mise en place des organes de gouvernance de Senegal Connect Startup.

Me Thiam a invité les collaborateurs à accompagner Alioune Sall avec la même énergie et la même détermination, et a exprimé sa confiance en l’avenir du Sénégal.

Cette passation de service marque un tournant dans la continuité des efforts déployés pour le développement des secteurs de la communication, des télécommunications, des postes et du numérique au Sénégal. Alioune Sall, le nouveau ministre, est désormais en charge de poursuivre et d’accélérer ces avancées pour le bien-être et l’épanouissement de tous les Sénégalais.

Alerte précoce pour le blogueur DJIBRIL AGI SYLLA !

En 2012, peu après son accession au pouvoir, le Président Macky Sall avait pris la décision d’expulser le blogueur tchadien et militant de la RADDHO, Maikaila Nguebla, vers la Guinée, sous la pression présumée du défunt Président Idriss Deby.

Ironiquement, Maikaila Nguebla, qui avait autrefois soutenu le Président Macky Sall, se retrouva dans l’avion le transportant vers la Guinée, aux côtés de ce dernier.

Aujourd’hui, nous assistons à une situation similaire avec le blogueur guinéen Djibril Agi Sylla, visé par le pouvoir militaire de son pays. Tout a débuté par une plainte pour diffamation et injure publique déposée par le puissant homme d’affaires KPC contre le blogueur.

Le parquet sénégalais semble avoir ouvert une enquête sur les conditions de séjour de Djibril Agi Sylla au Sénégal, une initiative qui suscite des interrogations, surtout pour un ressortissant de la CEDEAO.

Djibril Agi Sylla a été déféré ce matin au parquet de Dakar pour séjour irrégulier. Il est possible qu’il soit condamné et expulsé vers la Guinée, où sa sécurité serait en danger.

Nous appelons le nouveau régime à agir avec humanité et responsabilité, en ne refoulant pas Djibril Agi Sylla vers un pays où sa vie pourrait être menacée, en accord avec les conventions internationales sur le droit des réfugiés.

Abdourahmane Diouf, nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, affiche ses ambitions pour le secteur

Ce jeudi, Abdourahmane Diouf a officiellement pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Dans un message adressé à ses compatriotes, il exprime sa détermination à donner vie à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Avec un enthousiasme renouvelé, Abdourahmane Diouf s’engage à travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs du secteur. Son objectif est de mieux répondre aux préoccupations de l’Université sénégalaise et de créer un environnement propice à son développement.

En tant que nouveau ministre, Abdourahmane Diouf apporte son engagement, sa détermination et sa volonté de faire progresser le secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Avec une approche axée sur la collaboration et la synergie, il est prêt à relever les défis et à saisir les opportunités pour faire avancer l’éducation et la recherche au Sénégal.

Le pays peut compter sur Abdourahmane Diouf pour apporter des changements positifs et pour contribuer à la construction d’un avenir meilleur pour la jeunesse et pour le développement du pays tout entier.

« Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a pris fonction ce jeudi. Il annonce son envie de travailler avec synergie avec les acteurs du secteur. 

« Chers Compatriotes, nous avons fait la passation de service au ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. 
C’est avec un sentiment de ferveur renouvelé que j’entame cette mission pour donner corps à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. 
Je compte travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs du secteur afin de mieux prendre en charge les préoccupations de l’Université sénégalaise.

El Hadj Abdourahmane DIOUF

Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation »

Nouvelle Ère pour la Sécurité Nationale : Le Général Birame Diop prend les commandes au Ministère des Forces Armées

Ce jeudi 11 avril 2024, une passation de service solennelle a marqué le début d’une nouvelle ère au sein du Ministère des Forces Armées du Sénégal. Le Général Birame Diop, ancien Chef d’État-Major Général des Armées, a officiellement été installé dans ses fonctions de ministre des Forces Armées lors d’une cérémonie empreinte de gravité et de détermination.

Dans son discours inaugural, le Général Diop a exprimé sa vision pour le ministère et son engagement envers la sécurité nationale. Il a souligné l’importance d’une approche globale dans la mission de sécurisation du territoire et des frontières, affirmant que toutes les composantes des Forces Armées travailleront en synergie pour garantir une performance optimale. Le nouveau ministre s’est engagé à renforcer la collaboration entre les forces de défense et de sécurité du pays, ainsi qu’à promouvoir la coopération régionale pour assurer la sécurité collective dans la sous-région.

Le Général Diop a également mis en avant l’engagement du Sénégal à contribuer à la promotion de la paix internationale, soulignant l’histoire de la nation en tant que contributeur majeur aux opérations de maintien de la paix dans le monde. Il a souligné l’importance de la sécurité collective et de la coopération internationale dans un monde de plus en plus interconnecté et complexe.

Le parcours du Général Birame Diop témoigne d’une carrière militaire exceptionnelle. Ayant servi sous le drapeau pendant la majeure partie de sa vie, il a occupé des postes de haute responsabilité et a été reconnu pour son leadership et son dévouement envers la défense du pays. Sa nomination en tant que ministre des Forces Armées marque une nouvelle étape dans sa carrière remarquable et témoigne de la confiance placée en lui par le président et le peuple sénégalais.

En prenant les rênes du ministère des Forces Armées, le Général Diop apporte son expérience, son expertise et sa détermination à assurer la sécurité et la défense du pays. Sa vision ambitieuse et sa capacité à mobiliser les ressources nécessaires font de lui un leader exceptionnel pour guider le ministère dans les défis à venir. Avec son leadership éclairé, le Sénégal est prêt à relever les défis de la sécurité nationale et à promouvoir la paix et la stabilité dans la région et au-delà.

Passation de Témoin au Ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire : Victorine Ndéye remercie Macky Sall et souhaite Bonne Chance à son successeur

Ce jeudi, une passation de témoin significative a eu lieu au ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire du Sénégal. Victorine Ndéye, désormais ex-ministre, a transmis les rênes à son successeur, le Dr Alioune Dione. Dans un geste empreint de gratitude et de professionnalisme, Victorine Ndéye a exprimé ses sentiments dans un message adressé au président sortant, Macky Sall, et à son successeur.

Depuis le 22 septembre 2022, date de sa prise de fonction, Victorine Ndéye a œuvré avec ardeur et détermination pour promouvoir l’économie sociale et solidaire au Sénégal et au-delà de ses frontières. Sous sa direction, le ministère a enregistré des succès remarquables, notamment la contribution à l’adoption d’une résolution des Nations Unies en avril 2023 et l’organisation réussie du premier Forum mondial de l’ESS en Afrique. De plus, des programmes d’inclusion financière ont été mis en place pour soutenir les populations les plus vulnérables du pays.

Dans son message, Victorine Ndéye a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui l’ont soutenue tout au long de son mandat ministériel. Elle a particulièrement remercié le président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée, lui permettant ainsi de servir son pays à un niveau aussi crucial. Elle a également salué le dévouement et la compétence de ses collaborateurs, soulignant l’honneur qu’elle a ressenti à travailler avec eux pour le bien-être de la population sénégalaise.

En passant le flambeau au Dr Alioune Dione, Victorine Ndéye a exprimé ses vœux de réussite pour son successeur. Elle l’encourage à surpasser les accomplissements de ses prédécesseurs et à continuer de faire progresser l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son message reflète son engagement indéfectible envers un Sénégal meilleur, ainsi que sa confiance en l’avenir et en la capacité de son successeur à relever les défis à venir.

Alors que Victorine Ndéye quitte ses fonctions ministérielles, elle laisse derrière elle un héritage de dévouement, de leadership et de réalisations significatives dans la promotion de l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son engagement envers son pays et son peuple restera une source d’inspiration pour les générations futures.

Imam Lamine Ndiaye de la Mosquée El Mansour appelle à la gratitude et à l’unité au Sénégal

Dans une déclaration empreinte de foi et de sagesse, l’Imam Mamadou Lamine Ndiaye de la grande mosquée El Mansour de Grand Dakar a appelé les Sénégalais à exprimer leur reconnaissance envers Dieu pour avoir préservé la paix dans le pays. Il a souligné que malgré les moments difficiles traversés, la grâce divine a permis de surmonter les épreuves et de restaurer la sérénité.

L’Imam a rappelé que le président Diomaye a commencé le Ramadan en prison mais a pu célébrer la fête de la Korité au palais présidentiel, un témoignage de la volonté divine et de la force de la foi. Il a exhorté les Sénégalais à dire « Alhamdou lil LAHI » (louange à Dieu) pour cet état de paix retrouvé, malgré les difficultés qui ont pu sembler insurmontables.

Revenant sur les moments de tension sociale et la crise politico-judiciaire récente, l’Imam a souligné la nécessité pour la jeunesse de recevoir une éducation islamique fondamentale, afin de mieux s’intégrer dans la société sénégalaise et de contribuer positivement à son développement.

Imam Ndiaye a également appelé à accepter la volonté divine et populaire, soutenant ainsi l’élu pour assurer le bon fonctionnement du pays. Il a encouragé les Sénégalais à s’engager et à apporter leurs compétences et expertises respectives pour contribuer au développement du pays.

En conclusion, l’appel de l’Imam de la Mosquée El Mansour est un rappel poignant de l’importance de la gratitude envers Dieu et de l’unité nationale pour surmonter les défis et construire un avenir meilleur pour le Sénégal. C’est un appel à l’action collective et à la responsabilité individuelle pour que le pays puisse continuer sur la voie du progrès et de la prospérité.

Le Khalife de Thiénaba Encourage le Nouveau Président du Sénégal à Réussir

Lors de la prière de l’Aïd El Fitr, le Khalife général de Thiénaba, Baye Serigne Assane Seck, a adressé des paroles d’encouragement et de soutien au nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a souligné l’importance de la paix et de la prospérité pour le Sénégal, et a exprimé sa confiance envers le nouveau chef de l’État.

Le Khalife a déclaré que les chefs religieux n’ont aucune animosité envers le président Faye, mais prient plutôt pour son succès à la tête du pays. Il a souligné leur engagement à soutenir le président et l’a encouragé à surpasser son prédécesseur en accomplissant davantage pour le bien-être de la nation.

De manière spécifique, le Khalife a invité le président Faye à rendre visite aux khalifes généraux du pays, un geste de courtoisie et de respect envers les leaders religieux. De plus, il a exhorté le gouvernement à éviter la vengeance et à se concentrer sur le travail au service de l’intérêt national, plutôt que d’adopter une approche de « la loi du talion » ou de représailles.

Ces paroles du Khalife de Thiénaba mettent en avant l’importance de la collaboration entre le gouvernement et les chefs religieux, ainsi que l’accent mis sur la paix, la tolérance et le progrès pour le Sénégal. Elles soulignent également l’engagement des autorités religieuses à soutenir les dirigeants du pays dans la poursuite du bien-être et du développement de la nation.

Démission du PCA du Soleil : Un Acte de Haute Portée Symbolique

Abdoulaye Bamba Diallo a officiellement remis sa démission de son poste de Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Société Sénégalaise de Presse et de Publicité (SSPP) Le Soleil. Nommé à ce poste par Macky Sall en avril 2020, sa décision de démissionner a été transmise à son successeur, Bassirou Diomaye Faye, selon les informations rapportées par Enquête. Le journal précise qu’il « attend la suite qui sera donnée à cet acte de haute portée symbolique ».

Cette démission rappelle l’épisode précédent impliquant Ibrahima Gaye. En effet, lors de la première alternance politique en 2000, Gaye, alors Directeur Général du Soleil, avait également démissionné dès l’accession au pouvoir d’Abdoulaye Wade, succédant à Abdou Diouf.

Ces démissions consécutives à un changement de gouvernement soulignent l’importance du respect de l’indépendance éditoriale des médias publics et la nécessité pour les dirigeants de ces institutions de maintenir une neutralité politique. Elles mettent en lumière la volonté des responsables de ces organes de presse de garantir une couverture journalistique impartiale et professionnelle, indépendante des influences politiques.

L’attente de la réaction face à cette démission laisse présager des changements potentiels au sein du Soleil, un média public qui joue un rôle crucial dans le paysage médiatique sénégalais.

Communiqué de la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal

La Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal adresse ses chaleureux vœux à toute la communauté musulmane sénégalaise à l’occasion de la Fête de l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du mois sacré du Ramadan.

Cette année, nous nous réjouissons de voir la fête célébrée dans l’unité, et nous prions pour que cette pratique d’unité lors de nos fêtes religieuses devienne désormais la norme.

Cependant, nous exprimons notre profonde préoccupation face aux demandes émises par certains individus se réclamant de la fonction d’imam, exigeant du Chef de l’État le respect d’une tradition nébuleuse appelée Sukaru koor.

En tant qu’organisation dévouée à la promotion d’une pratique noble de l’Islam, à la gouvernance vertueuse et à la préservation de la dignité des imams et chefs religieux, la Ligue ne peut en aucun cas tolérer de tels comportements.

Dans un contexte où les aspirations de la population incluent une rupture nette avec les anciennes pratiques gabégiques de l’État et l’avènement d’une nouvelle République en phase avec nos valeurs et notre identité, la Ligue appelle les autorités à engager une réflexion approfondie sur le statut du religieux dans notre République et sur la formalisation des relations entre l’État et la religion. Ces mesures devront prendre en compte les besoins légitimes de la communauté musulmane sénégalaise, en toute dignité. Toute demande allant à l’encontre de ces principes ne saurait être acceptée.

Nous réaffirmons notre engagement en faveur d’un Sénégal où la pratique religieuse est respectée et où les imams et prédicateurs peuvent exercer leur mission dans un cadre de respect mutuel et de dignité.

Fait à Dakar, le [Date]

Pour la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal, [Signature]

Interpellation de Neuf Népalais Soupçonnés de Trafic de Migrants à Dakar

La Sûreté urbaine a mené une opération fructueuse dans un immeuble de la rue Saint-Michel X Ngalandou Diouf, au centre-ville de Dakar, en interpellant neuf ressortissants népalais. Ces individus, âgés entre 19 et 41 ans, sont soupçonnés d’être impliqués dans un trafic de migrants et de personnes, avec l’intention de se rendre aux États-Unis via le Nicaragua.

Selon les informations relayées par Libération, les Népalais ont confié aux autorités avoir rejoint le Sénégal grâce à l’aide de Mamadou Diallo, un commerçant guinéen en relation avec un contact basé à Dubaï nommé Bissal. Chacun des migrants aurait déboursé la somme de 30 000 dollars (environ 18 millions de francs CFA) pour le voyage vers les États-Unis.

Initialement, leur itinéraire devait les conduire au Portugal depuis Dubaï, mais en raison de l’absence de visa de transit, ils se sont retrouvés bloqués à Dakar. Mamadou Diallo, le facilitateur du voyage, a été appréhendé aux Parcelles Assainies et aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés.

Cette affaire met en lumière les dangers et les ramifications du trafic de migrants, ainsi que les stratagèmes utilisés par les passeurs pour exploiter les aspirations à une vie meilleure des personnes désireuses de quitter leur pays d’origine. Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à lutter contre ce fléau et à poursuivre en justice ceux qui en sont responsables.

Tragédie à Wakhinan Nimzatt : Un Jeune Poignardé Mortellement lors d’une Altercation

Une scène tragique a secoué le quartier Baye Laye de Wakhinan Nimzatt, où un jeune homme dans la vingtaine a perdu la vie suite à une altercation qui a dégénéré en acte de violence mortel. Selon les rapports de Seneweb, le drame a débuté par une dispute entre la victime et un autre individu, culminant avec ce geste irréversible.

La situation a pris une tournure fatale lorsque son antagoniste, dans un élan de violence, lui a porté un coup de couteau, entraînant des blessures graves. Malgré les tentatives désespérées des secours pour stabiliser son état, la victime a succombé à ses blessures peu de temps après son admission à l’hôpital.

Face à cette tragédie, les autorités policières locales de Wakhinane Nimzatt ont immédiatement ouvert une enquête afin de retrouver le présumé meurtrier. L’objectif est de traduire en justice l’auteur présumé de cet acte choquant et de garantir que la lumière soit faite sur les circonstances exactes de cette altercation tragique.

Cette douloureuse affaire soulève une fois de plus la nécessité de promouvoir la résolution pacifique des conflits et de sensibiliser sur les conséquences dévastatrices de la violence. Elle met également en évidence le rôle crucial des autorités pour assurer la sécurité et le bien-être des citoyens, ainsi que l’importance d’une réponse rapide et efficace face à de tels événements.

En ces moments de deuil et de chagrin pour la famille et les proches de la victime, la communauté dans son ensemble exprime sa solidarité et son soutien. Tous espèrent que des mesures appropriées seront prises pour éviter de nouvelles tragédies similaires à l’avenir, tout en appelant à la réflexion collective sur la nécessité d’une société plus paisible et respectueuse.

Absence remarquée de Ousmane Sonko à Ziguinchor pour la Prière de l’Aïd El Fitr

La ville de Ziguinchor, capitale du Sud du Sénégal, a vécu une fête de l’Aïd El Fitr marquée par l’absence notable de son maire, Ousmane Sonko. En raison de ses nouvelles fonctions en tant que Premier Ministre du gouvernement dirigé par le Président Bassirou Diomaye Faye, Sonko n’a pu se joindre à ses administrés pour la prière de la Korité.

Cependant, malgré son empêchement, Ousmane Sonko a tenu à adresser un message à la population de Ziguinchor à l’occasion de cette fête religieuse. Son adjoint, le Professeur Alassane Diédhiou, a été chargé de transmettre ce message officiel, assurant que Sonko viendrait rencontrer les habitants dès qu’il aurait un moment de libre pour discuter avec eux.

Les Ziguinchorois, qui ont élu Ousmane Sonko pour diriger leur commune, attendent avec impatience cette rencontre. Le Professeur Diédhiou a souligné que Sonko viendrait exprimer ses souhaits pour le développement de la ville et écouter les préoccupations des citoyens.

La passation de service à la primature suivie du premier Conseil des ministres a occupé Sonko et l’a empêché de se rendre à Ziguinchor pour la prière de l’Aïd El Fitr. Cette situation a été expliquée par son adjoint, qui a assuré que Sonko serait bientôt présent pour rencontrer ses concitoyens et discuter de l’avenir de la commune.

Une Célébration de l’Eid-el-Fitr empreinte de Prières et de Souhaits de Paix à Kaffrine

Ce mercredi, la ville de Kaffrine a été le théâtre d’une cérémonie empreinte de spiritualité et de fraternité à l’occasion de la célébration de l’Eid-el-Fitr, marquant la fin du mois sacré de Ramadan. Dirigée par Abdoulaye Wilane, président du conseil départemental de Kaffrine, la prière de l’Eid a été l’occasion de formuler des prières et des vœux de paix pour le Sénégal.

Dans un geste empreint de solennité et d’émotion, Abdoulaye Wilane a adressé des prières pour les défunts et a exprimé son souhait ardent de voir régner la fraternité entre tous les êtres humains. « Quelles que soient nos différences, nous ne devons pas nous considérer comme des ennemis », a-t-il déclaré, soulignant que le Sénégal appartient à tous ses citoyens et que la paix et l’harmonie sont essentielles pour la prospérité de la nation. Il a également rappelé que Dieu est au commencement et à la fin de tout, invitant ainsi chacun à cultiver la compassion et la solidarité envers son prochain.

La cérémonie s’est déroulée en présence de personnalités importantes, dont le gouverneur de la région de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar, et le préfet du département, Moustapha Diaw. Ces figures de l’administration locale ont participé avec ferveur à la prière et ont partagé les mêmes souhaits de paix et de prospérité pour le Sénégal.

Au-delà des différences et des divergences, cette célébration de l’Eid-el-Fitr à Kaffrine a été un moment de rassemblement et de communion, où les fidèles musulmans ont uni leurs voix dans la prière et l’espoir d’un avenir meilleur pour leur pays.

Aliou Mamadou Dia souhaite une joyeuse fête de l’Aïd à la communauté musulmane

En cette période de célébration de l’Eid El Fitr, Aliou Mamadou Dia, au nom du Parti de l’Unité et du Rassemblement, adresse ses vœux les plus chaleureux à tous les musulmans.

Dans un message empreint de fraternité et de bienveillance, Aliou Mamadou Dia souhaite que cette fête soit une occasion de joie, de partage et de bénédictions pour chacun et chacune. L’Eid El Fitr marque en effet la fin du mois de Ramadan, période de jeûne et de dévotion pour les croyants, et constitue un moment de réjouissance et de rassemblement pour la communauté musulmane.

Le Parti de l’Unité et du Rassemblement exprime ainsi son souhait que cette journée soit emplie de moments de convivialité, de solidarité et de générosité entre les membres de la société sénégalaise et au-delà.

En cette occasion spéciale, Aliou Mamadou Dia encourage également chacun à réfléchir aux valeurs de tolérance, d’entraide et de paix, qui sont au cœur de l’esprit de l’Islam. Ces valeurs sont essentielles pour construire un Sénégal uni et prospère, où règnent la compréhension mutuelle et le respect des différences.

En conclusion, Aliou Mamadou Dia souhaite à tous les musulmans une Eid Mubarak, une fête de l’Aïd remplie de bonheur, de sérénité et de réussite. Que cette célébration renforce les liens de solidarité et d’amitié entre les membres de la communauté musulmane et contribue au bien-être de tous.

Touba célèbre l’Aïd El-Fitr en l’absence du khalife général des mourides

À l’instar de la Oummah islamique, la ville sainte de Touba a célébré la fête de l’Aïd El-Fitr avec ferveur. La prière des deux raka’at a été dirigée par l’imam Serigne Fallou Mbacké, fils de Serigne Abdou Khadr ibn Khadim Rassoul, en présence de Cheikh Bassirou Abdou Khadr Mbacké, le porte-parole du khalife général des mourides.

Un fait rare a marqué cette célébration : l’absence de Serigne Mountakha Mbacké sur les lieux. Depuis son accession au khalifat de Serigne Touba, le patriarche de Darou Miname avait participé à toutes les prières de la Korité. Sa non-présence cette année a donc été remarquée.

Cependant, selon une source proche de Darou Miname citée par Seneweb, le khalife général des mourides se porte bien. Bien qu’il n’ait pas assisté à la prière de l’Aïd El-Fitr, il a pris part à plusieurs séances de vivification du ramadan. Sa santé est donc rassurante, malgré son absence lors de cet événement religieux majeur.

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