Exclusif – Présidentielle de 2024 : Serigne Modou Kara propose le report du scrutin du 24 février 2024

Reporter l’élection présidentielle comme le voulait le candidat Boubacar Camara, est l’avis du guide religieux, Serigne Modou Kara Mbacké.

Dans une conversation téléphonique avec le journaliste-chroniqueur, Yamoussa Camara, ce dimanche soir, le général de Bamba propose le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal.

 » Le gouverneur général d »’Al Xadiimiya », Serigne Modou Kara m’a appelé vers 22h. Au menu des échanges, il m’a fait savoir qu’il porte à l’attention des Sénégalais, de la presse nationale et internationale qu’il propose le report de la présidentielle pour le bien tous les citoyens.  » Fait-il savoir d’emblée.

Ambassadeur international de la paix, Serigne Modou Kara Mbacké pense que le pays ne mérite pas de renouer avec les tensions politiques et appelle à une reprise du scrutin sous un nouveau format.

 »Je suis un visionnaire, on doit reporter ces élections et les reprendre sous format d’élection générale et inclusive avec la participation de tous ceux qui doivent y figurer. Je le propose sur inspiration divine. Je sais de quoi je parle. Non seulement elle doit être reportée mais elle doit être reprise et très bien préparée sur des bases claires. Mieux vaut prévenir que guérir pour épargner le Sénégal d’une crise post-électorale majeure.  » a-t-il expliqué au journaliste et promet que si rien n’est fait, une sortie médiatique sera prévue pour plus de détails.

Nouveau-né abandonné dans un canal à Parcelles-Assainies Thiès : Un acte choquant qui alerte les autorités

La nuit du samedi 6 janvier 2024 a été marquée par une découverte choquante dans la commune de Thiès-Est, aux Parcelles-Assainies. Des supporters rentrant d’un événement sportif ont entendu les cris d’un bébé émanant d’un caniveau non loin de l’école élémentaire Moda Kane, attirant ainsi leur attention.

Aux alentours de 1 heure du matin, ces témoins ont rapidement compris que quelque chose n’allait pas et se sont approchés du caniveau. À leur grande consternation, ils y ont trouvé un nouveau-né de sexe masculin, abandonné dans des circonstances tragiques. La police a été immédiatement alertée, et par la suite, les sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour intervenir.

Le bébé, de sexe masculin, a été transporté en toute urgence au service de pédiatrie du centre hospitalier régional El Hadj Ahmadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Selon les premières informations, son état de santé est stable.

Cet acte d’abandon choquant a suscité l’indignation au sein de la communauté locale. Les autorités sont maintenant mobilisées pour enquêter sur cette affaire et identifier les responsables de cet abandon inhumain. La protection des droits des enfants et la prévention de tels actes sont des préoccupations majeures, et des mesures seront prises pour garantir la sécurité et le bien-être de ce nouveau-né.

Il est à espérer que cette affaire sensibilisera davantage sur la nécessité de mettre en place des dispositifs de soutien aux femmes enceintes en situation de détresse et de renforcer les mécanismes de protection de l’enfance afin d’éviter de tels incidents à l’avenir.

(Vidéo et Images) Mariage de Sadio Mané: Voici les images exclusives de sa belle femme qui affolent la toile

l’identité de la femme qui a volé le cœur de Sadio Mané enfin dévoilée par Mag Vision ce dimanche 7 janvier sur sa page Facebook.

🥳✨Mariage Sadio Mané : (en images)découvrez l'heureuse élue !

Voici les premiers clichés de celle qui a fait chavirer le cœur du fils de Bambali, notre Nianthio national.

Université Cheikh Anta Diop de Dakar : Pas d’année blanche, assure le recteur

Le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le Pr Ahmadou Aly Mbaye, a dissipé les inquiétudes concernant la possibilité d’une année blanche ou invalide pour les étudiants. L’université avait été contrainte de fermer ses portes en juin dernier, suscitant des préoccupations quant à la continuité des cours.

Lors de l’émission « Le Grand Jury » de la Rfm, le Recteur a formellement exclu la possibilité d’une année blanche ou invalide dans la situation actuelle. Il a souligné que sur les 38 établissements de l’université, 34 ont déjà conclu l’année académique, et certains ont même entamé la nouvelle année scolaire (2023-2024). Il a remis en question la pertinence de parler d’invalidation dans ces circonstances.

Initialement, l’UCAD avait envisagé de reprendre les cours au Centre international de commerce extérieur du Sénégal (CICES). Cependant, cette option a été abandonnée après que le directeur du CICES ait demandé un paiement avant d’ouvrir ses locaux aux étudiants. Le Pr Ahmadou Aly Mbaye a précisé que le CICES a été retiré de la liste des institutions accueillant les activités de l’université.

Les étudiants et les membres de la communauté universitaire peuvent ainsi se rassurer quant à la poursuite des activités académiques à l’UCAD, avec l’assurance du Recteur que des mesures appropriées sont prises pour garantir une continuité sans heurts.

« Affaire des Fanzones : Aly Mané Dénonce le Monopole de la RTS et Prépare une Riposte Judiciaire »

Dans un récent rebondissement médiatique, l’entreprise SD Consulting a émis une mise en demeure à l’adresse d’Aly Mané, gérant de Global Com, l’incitant à suspendre ses initiatives visant des partenariats commerciaux liés aux Fanzones pour la CAN 2023. Cependant, Aly Mané réfute vigoureusement ces allégations, dénonçant simultanément le monopole exercé par la RTS et annonçant une riposte judiciaire dès lundi.

Dans une déclaration, Aly Mané exprime son étonnement face à cette mise en demeure, soulignant qu’aucun contrat n’a été signé entre les parties impliquées. Il a immédiatement engagé ses conseillers juridiques pour protéger sa réputation et ses intérêts.

Au cœur de cette controverse, Aly Mané questionne ouvertement le monopole détenu par la RTS, titulaire exclusif des droits terrestres des matchs de football de la CAN au Sénégal. Il souligne également le protocole d’accord entre la RTS et SD Consulting, évoquant des centaines de millions de francs CFA d’argent public, sans qu’aucun appel d’offres ou de consultation ne soit apparent.

Le député pointe du doigt l’absence de transparence dans l’attribution des droits d’exploitation exclusive des Fanzones à SD Consulting, dénonçant vigoureusement cette situation. Il mentionne notamment l’implication de l’État dans cette affaire, soulignant le rôle du ministère des Sports dans l’installation des Fanzones à travers le pays avec le soutien financier de centaines de millions de francs CFA.

Aly Mané met en lumière une problématique mondiale, soulignant que partout ailleurs, ce sont des sociétés qui prennent en charge l’organisation des Fanzones, soit par responsabilité sociale, soit par des partenariats avec des collectivités locales. Il critique également le fait que la RTS exige des Sénégalais le paiement de droits de retransmission pour accéder aux Fanzones.

Face à cette situation, le député annonce son intention d’écrire à la CAF pour dénoncer ces pratiques, tout en envoyant des missives à la RTS, au ministère de la Communication, et à d’autres parties prenantes pour exprimer son mécontentement et dénoncer cette prétendue injustice.

Malgré les multiples tentatives, les sollicitations pour obtenir une réaction de Racine Talla, Directeur général de la RTS, sont restées sans réponse.

La situation demeure tendue, et le lundi prochain s’annonce comme le point de départ d’une bataille judiciaire visant à éclaircir les zones d’ombre entourant cette affaire complexe.                    Source SÉNÉGAL 

Pour une loi sur le retour au Sénégal des Afro-Descendants : Un plaidoyer en faveur de l’identité et de l’inclusion

L’écrivain et poète Amadou Lamine Sall a récemment plaidé en faveur de l’adoption d’une loi visant à faciliter le retour au Sénégal des Afro-descendants, en leur accordant la double nationalité. S’exprimant lors de la cérémonie de pose de la première pierre du mémorial de Gorée, dédié à la mémoire de la Traite des esclaves, Sall a souligné l’importance de créer un cadre législatif propice à l’inclusion des Afro-descendants dans la nation sénégalaise.

L’écrivain a suggéré que la construction du mémorial de Gorée offre une opportunité unique de présenter un projet de loi en faveur du retour des Afro-descendants. Il a proposé des avantages tels que la double nationalité, l’accès au foncier et des incitations fiscales pour faciliter leur intégration au sein de la société sénégalaise.

En saluant le président de la République pour son engagement dans la réalisation du mémorial de Gorée, Sall a souligné l’importance de la culture dans la construction de l’identité nationale. Il a qualifié cet événement de réalisation majeure, marquant l’aboutissement d’une longue attente.

S’adressant aux jeunes présents lors de la cérémonie, Amadou Lamine Sall a insisté sur le caractère hérité du mémorial de Gorée. Il a encouragé les jeunes à considérer le pays comme leur patrimoine, les exhortant à rester des « pêcheurs » plutôt que de devenir des « mouettes ». Cette métaphore souligne l’importance de contribuer activement au développement du pays tout en favorisant l’unité et la cohésion sociale.

Le plaidoyer d’Amadou Lamine Sall ouvre une réflexion sur l’inclusion des Afro-descendants dans la nation sénégalaise, soulignant l’importance de la législation pour faciliter un retour significatif et durable.

Affaire d’usurpation de FanZones : Le député Aly Mané pris en flagrant délit et mis en demeure

Le député Aly Mané se retrouve au cœur d’une controverse après avoir été pris en flagrant délit d’usurpation de droits dans la vente de FanZones à certaines sociétés nationales. La société Sd Consulting a officiellement mis en demeure le député, l’accusant de pratiques délictuelles et exigeant des explications sur sa prétendue autorisation de commercialiser des FanZones, un produit dont l’exclusivité est détenue par Sd Consulting via un accord avec la Rts.

Aly Mané réagit en annonçant une réponse judiciaire imminente, tentant apparemment de renverser la situation en sa faveur. Cependant, la société Sd Consulting lui demande de présenter le contrat légitimant ses droits de commercialisation des FanZones, droits qui, selon eux, appartiennent exclusivement à Sd Consulting par le biais de son partenariat avec la Rts.

Si Aly Mané souhaite contester l’accord entre la Rts et Sd Consulting, cela relève d’une démarche distincte. Cependant, le fait qu’il commercialise un produit appartenant à autrui soulève des questions éthiques et juridiques.

La Rts, ayant opté pour la collaboration avec Sd Consulting, est en droit absolu de prendre cette décision. L’expertise de Sd Consulting dans le domaine des FanZones est reconnue, et la diffusion publique de ces zones répond à des normes strictes et réglementées.

La société Sd Consulting met en avant son travail mesurable et son impact à travers le pays, soulignant que la qualité de son service est perceptible même dans les régions les plus éloignées du Sénégal. Elle conclut en notant ironiquement que « ce n’est pas rare de voir un voleur crier au voleur. » L’affaire reste ouverte, et l’issue dépendra des développements ultérieurs dans cette affaire d’usurpation de droits.

Dakar Actu

Ndiaga Sylla : « Le Sénégal entre deux compétitions (Méditations) »

Au cœur de sa cellule, Ndiaga Sylla médite sur son probable non-engagement dans la présidentielle du 25 février 2024, convaincu d’avoir déjà remporté la victoire. Dans cet état d’esprit, il pointe du doigt le président sortant qui, sans renoncer formellement, se retire des élections pour endosser les rôles d’entraîneur, d’arbitre, et de juge de la VAR. Une mise en scène qui dévoile, selon Sylla, une administration entravant le droit fondamental et éliminant des acteurs politiques jugés encombrants avant même le début du processus électoral.

Ndiaga Sylla diagnostique la situation comme une « crise de l’État de droit », soulignant les failles dans l’indépendance de l’administration, la partialité de la commission électorale, et les lacunes de la justice, normalement garante du respect de l’État de droit.

S’y ajoutent des spéculations sur les choix de Sylla, misant à la fois sur des candidats anti-système et des modérés de l’ex-système en attendant une décision définitive. Les prétendants, anciens et nouveaux, sont nombreux, mais la compétition se déroulera en deux temps. Certains candidats doivent encore compléter leur dossier, et le risque de copies identiques augmente, entraînant une élimination potentielle selon la règle de la mort subite.

Un couple de candidats indépendants émerge en tant que stars potentielles, prêts à surprendre dans cette compétition présidentielle version 2024. Les critiques se dirigent également vers le Conseil constitutionnel, remettant en question si le logiciel utilisé a réellement intégré les leçons des élections législatives de 2022.

En conclusion, l’article souligne les nouvelles règles du Conseil constitutionnel, se demandant si elles ont résolu plus de problèmes qu’elles n’en ont créés. Les supporters attendent avec impatience la sélection finale des candidats, espérant que cela conduira à une compétition électorale saine en Côte d’Ivoire et contribuera à restaurer l’État de droit, consolider la démocratie, maintenir la cohésion sociale et la paix au Sénégal.

Par Ndiaga Sylla

Crise d’approvisionnement au Sénégal : Pénurie de gaz butane et rareté du riz non parfumé

Les Sénégalais font actuellement face à des difficultés d’approvisionnement en gaz butane et constatent une rareté du riz non parfumé dans certaines régions du pays, soulevant des inquiétudes au sein de la population. Le Directeur du Commerce intérieur a abordé ces problématiques lors d’une récente interview accordée à L’Observateur.

En ce qui concerne la pénurie de gaz butane, le Directeur du Commerce intérieur a souligné une tension sur les stocks et des perturbations au niveau des sociétés de distribution. Ces problèmes sont attribués à des soucis techniques chez l’un des opérateurs, entraînant un retard dans les livraisons. L’ineffectivité du système d’interchangeabilité des bouteilles a également contribué à cette situation. Des mesures sont prises pour normaliser la distribution en autorisant les centres enfouisseurs à accepter et distribuer des bonbonnes de gaz sans entrave, indépendamment de leur propriétaire.

Quant à la rareté du riz non parfumé, le Directeur du Commerce intérieur a expliqué que la principale variété importée, la variété indienne, ne peut plus être importée en raison des mesures d’interdiction des exportations de riz par l’Inde. Cette interdiction a entraîné une augmentation des coûts de revient des variétés alternatives, expliquant ainsi la hausse des prix sur le marché local. Il a assuré que l’administration du commerce surveille attentivement la situation et travaille pour garantir le respect des prix malgré ces défis.

Cette crise d’approvisionnement souligne la nécessité d’une gestion efficace des ressources et des infrastructures pour assurer la stabilité des approvisionnements essentiels. Les autorités sénégalaises sont confrontées au défi de résoudre rapidement ces problèmes afin d’atténuer l’impact sur la vie quotidienne des citoyens et de maintenir la stabilité économique du pays.

La population sénégalaise, déjà éprouvée par les défis économiques liés à la pandémie et d’autres pressions sociales, espère des actions rapides et efficaces de la part des autorités pour résoudre ces problèmes d’approvisionnement cruciaux. La transparence et la communication ouverte sur les mesures prises seront essentielles pour restaurer la confiance et atténuer les préoccupations légitimes de la population face à cette crise.

Horreur à Pikine Rue 10 : L’atroce assassinat de Fatou Kiné Gaye choque la communauté

Un acte de barbarie a plongé la ville de Pikine rue 10 dans l’effroi le vendredi 20 mai 2022, lorsque Fatou Kiné Gaye, une jeune femme de 32 ans, a été sauvagement assassinée de 39 coups de couteau dans le multiservice EMS Mansour Sy où elle travaillait. Un crime qui a non seulement choqué l’opinion publique par sa cruauté, mais également par le mobile insensé de l’assassin.

La scène du crime se déroule aux alentours de 22h. Un jeune homme, mandaté par son père pour un retrait d’argent avant la fermeture des services de transfert d’argent, découvre l’horreur en trouvant la gérante, Fatou Kiné Gaye, gisant dans une mare de sang. La victime a été égorgée de manière brutale. Choqué, le témoin alerte son père, et les deux hommes confirment le crime atroce en se rendant sur les lieux.

Les premières constatations écartent toute trace d’effraction, laissant supposer que l’agresseur pourrait être un habitué des lieux. La police scientifique et technique, ainsi que les enquêteurs de la Sûreté urbaine, entrent en action pour élucider ce meurtre sauvage. L’autopsie révèle que Fatou Kiné Gaye a été poignardée 37 fois à l’abdomen, avec des signes de lutte évidents.

Le principal suspect, Khassimou Ba, un employé récent d’EMS Mansour Sy, émerge rapidement au cours de l’enquête. Des antécédents sordides, dont une agression simulée et des détournements de fonds, font surface. Le propriétaire d’EMS Mansour Sy, Mansour Sy, dévoile un trou financier de 3,5 millions de francs CFA dans les transactions de la victime.

La police agit rapidement, perquisitionnant le domicile de Khassimou Ba. Les éléments recueillis, y compris l’arme du crime et des vêtements tachés de sang, resserrent l’étau autour du suspect. Une réquisition des relevés téléphoniques révèle un message troublant : « L’argent est réglé. »

Khassimou Ba craque lors des interrogatoires et avoue le meurtre. Son mobile insensé était financier, motivé par la pression de sa femme pour financer un baptême. Il avait initialement prévu un vol, mais la situation a rapidement dégénéré, menant à une agression brutale de sa collègue.

Ce crime odieux a profondément marqué la communauté de Pikine rue 10. Fatou Kiné Gaye, décrite comme pieuse, calme, et dévouée à son travail, laisse derrière elle un vide immense. Ses proches, sous le choc, pleurent la perte d’une personne aimée, victime d’une violence inexplicable. Le meurtrier, Khassimou Ba, a été inculpé d’assassinat avec actes de barbarie, vol au préjudice de l’employeur, et abus de confiance, et sera jugé devant la justice pour ses crimes abominables. La communauté locale reste sous le choc, confrontée à la brutalité inattendue qui a frappé l’un des leurs.

Nécrologie : Le journaliste Pape Alé Niang endeuillé par la perte de son père

C’est avec une profonde tristesse que le journaliste Pape Alé Niang annonce le décès de son père ce dimanche. Le fondateur de Dakar Matin a partagé la nouvelle sur sa page Facebook, appelant la communauté sénégalaise à prier pour le repos de l’âme de son défunt père.

« Inna lillah wa inna ilayhi raaji’uun. J’ai la profonde douleur et l’immense tristesse de vous annoncer le décès de mon père et sollicite vos prières pour le repos de son âme. Que Dieu lui ouvre grandement les portes du paradis », écrit-il dans son message.

La rédaction de SeneNews exprime ses plus sincères condoléances à Pape Alé Niang et à toute la famille endeuillée en cette période difficile. La perte d’un être cher est toujours douloureuse, et nos pensées accompagnent la famille dans cette épreuve.

Macky Sall réaffirme son engagement à protéger l’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké

Le Président de la République, Macky Sall, a pris part ce samedi à la cérémonie de clôture du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme. Lors de cet événement, le chef de l’État a exprimé fermement sa volonté de protéger l’héritage spirituel contre les maux contemporains tels que l’ignorance, l’obscurantisme, la violence physique et verbale, l’extrémisme, la manipulation et le dénigrement inacceptable des confréries.

« Face à des courants de pensée et des forces déterminés à remettre en cause notre pratique de l’islam en s’attaquant à nos confréries, c’est une tendance qu’il faut prendre très au sérieux et qu’il faut combattre fermement », a déclaré le Président Sall. Il a appelé à une détermination supérieure pour protéger cet héritage spirituel.

Face à ce qu’il considère comme des contre-valeurs, Macky Sall a lancé un appel à l’unité, appelant à un front commun pour défendre haut et fort le patrimoine spirituel historique et le transmettre aux générations futures. « C’est un appel que je lance d’ailleurs à toutes nos confréries, dans l’esprit de mon message à la nation à l’occasion du nouvel An », a-t-il ajouté. La déclaration du Président met en lumière l’importance de préserver les valeurs religieuses et spirituelles dans un contexte où celles-ci sont parfois remises en question.

(Vidéo) Un Miracle à Ngada Yelle : Une Chèvre donne naissance à un agneau

Une nouvelle extraordinaire émanant du village de Ngada Yelle émerveille la communauté locale et suscite l’étonnement : une chèvre a donné naissance à un agneau, créant ainsi une scène qui défie toute explication rationnelle.

Les habitants du village, ainsi que les éleveurs et les curieux, sont témoins d’un phénomène inhabituel alors que la chèvre, normalement destinée à mettre bas des chevreaux, a mis au monde un agneau. L’événement a été salué comme un miracle par la population locale, qui a du mal à expliquer ce prodige.

Les nouvelles se sont rapidement répandues dans la région, attirant l’attention des médias locaux. Les responsables du village ont exprimé leur étonnement face à cette situation exceptionnelle, soulignant que cela défie les lois naturelles de la reproduction animale.

Les habitants se rassemblent pour observer et célébrer ce phénomène extraordinaire, considéré par beaucoup comme un signe divin ou une bénédiction pour le village. Des autorités locales ont été contactées pour enquêter davantage sur cet événement unique et pour recueillir des témoignages des personnes présentes lors de cet accouchement inhabituel.

Cet événement mystérieux a déjà suscité des discussions animées au sein de la communauté et au-delà, laissant les gens se demander s’il s’agit d’un simple hasard ou d’un miracle inexplicable. Les éleveurs, vétérinaires et experts locaux sont sollicités pour fournir des explications sur ce phénomène rare qui demeure, pour l’instant, enveloppé de mystère. Restez connectés pour les mises à jour sur cet événement étonnant qui continue d’intriguer et de captiver la communauté de Ngada Yelle.

Disparition de 5 Commandos Marins lors d’une opération anti-drogue : Recherches intensives en cours

Le Patrouilleur WALO confronté à un sabotage lors de l’interception d’un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar.

Une opération anti-drogue menée par les forces maritimes sénégalaises a pris une tournure tragique avec la disparition de cinq commandos marins. L’annonce a été faite par le Colonel Moussa Koulibaly, Directeur de l’information et des Relations publiques des Armées, et est disponible en détail sur Le Dakarois.

Selon le communiqué rendu public aujourd’hui, le Patrouilleur de haute mer WALO a intercepté un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar. Une équipe d’intervention des commandos marins a été déployée à bord pour une fouille approfondie. Cependant, une action de sabotage, consistant en l’ouverture des vannes du navire, a été constatée.

L’objectif présumé de cette action était de couler le navire afin d’effacer toute preuve de son chargement illicite. Les secours coordonnés par le WALO ont permis de récupérer sept membres de l’équipe d’intervention et les dix membres de l’équipage du navire suspect.

Cependant, cinq commandos marins restent portés disparus à ce jour. Le Colonel Moussa Koulibaly a déclaré : « Les recherches sont en cours, et toutes les ressources nécessaires sont mobilisées pour retrouver nos camarades disparus. »

L’incident souligne les risques auxquels sont confrontées les forces de sécurité lorsqu’elles s’attaquent aux réseaux de trafic international de drogue. Les autorités restent déterminées à mener des opérations anti-drogue malgré les défis, et des enquêtes approfondies sont prévues pour élucider les circonstances entourant cette tragédie. Restez informés sur Le Dakarois pour les dernières mises à jour sur cet événement en cours.

Renforcement de la sécurité à Ziguinchor : multiplication des Brigades de proximité par la Gendarmerie Nationale

Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer la sécurité dans la région de Ziguinchor, la gendarmerie nationale a étendu son réseau de brigades de proximité, comme rapporté en détail par Le Dakarois. Ces nouvelles installations ont été inaugurées par le ministre des forces armées, Oumar Youm, lors d’un marathon de 48 heures englobant la région de Sédhiou et Ziguinchor.

Le ministre des forces armées, Oumar Youm, a déclaré : « Ce marathon nous a permis d’inaugurer plusieurs infrastructures et de constater les équipements de dernière génération qui mettent nos hommes et nos femmes dans d’excellentes conditions de travail et de confort. »

Les nouvelles brigades de proximité s’étendent de Tanaff dans le département de Goudomp, dans la région de Sédhiou, à Ziguinchor. Le ministre a souligné l’importance de ce maillage territorial sécuritaire et a précisé que certaines de ces infrastructures ont été réalisées grâce au concours du programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA).

Il a ajouté : « Tout cela repose sur un plan d’urgence et d’équipement spécial, conçu sur la base d’une vision stratégique sécuritaire du président de la République, chef suprême des armées, et mis en œuvre par le haut commandant de la gendarmerie, le général de corps d’armée Moussa Fall. »

Le ministre a également souligné l’importance de la collaboration entre la gendarmerie et la communauté locale pour renforcer la sécurité. « C’est l’occasion d’inviter les populations, notabilités coutumières et religieuses, à co-construire avec la gendarmerie, leur gendarmerie, la sécurité. »

Oumar Youm a mis en avant le dynamisme économique de la région, soulignant que la paix est un prérequis essentiel à son maintien. Il a conclu en appelant à la responsabilité de tous les acteurs politiques pour préserver la paix et l’harmonie dans cette région diversifiée. « Nous appelons tous les responsables, tous les acteurs politiques à plus de responsabilités pour qu’on évite à ce peuple qui est un peuple sans couture, un peuple qui est uni dans sa diversité. » Restez informés sur Le Dakarois pour les dernières mises à jour sur cette initiative de sécurité cruciale.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Corniche Ouest de Dakar : La pose de la première pierre du mémorial de Gorée

Samedi dernier, le Président Macky SALL a présidé la cérémonie de pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, un projet emblématique qui marquera le rayonnement culturel du Sénégal et de l’Afrique. L’événement, qui s’est déroulé sur la corniche Ouest de Dakar, a été un moment symbolique rappelant l’importance de la mémoire dans la construction d’un avenir commun.

L’emplacement choisi pour le Mémorial, face aux berges de l’Atlantique, a une signification profonde, en tant que lieu témoin de l’histoire douloureuse de la traite négrière. Le Président SALL a souligné que cet édifice exceptionnel sera bien plus qu’un simple monument, mais un lieu de mémoire et d’avenir. Il servira à promouvoir le pardon, l’avancement et la création d’une nouvelle civilisation et d’une nouvelle humanité.

Le Mémorial de Gorée, dont le projet remonte à plus de 30 ans, couvrira une superficie de 35 000 m2. Sa tour en acier de 108 mètres de haut s’élèvera au bord de l’océan Atlantique, symbolisant la connexion avec l’Amérique où des millions d’Africains ont été déportés lors de la traite négrière. Cet édifice sera également un lieu de socialisation, renforçant le sentiment d’appartenance à une communauté noire, forte, soudée, solidaire et ouverte sur le monde.

Le Président SALL a décrit le Mémorial comme un « livre d’histoire ouvert au monde », destiné à témoigner du passé. Il comprendra une zone commerciale dédiée à l’artisanat local, un espace d’exposition, une salle polyvalente réservée au cinéma, aux conférences et aux spectacles, des ateliers mémoriels, un centre d’études sur la traite des êtres humains et une librairie.

Ce projet ambitieux, outre son aspect commémoratif, vise à préserver la mémoire collective et à sensibiliser les générations futures sur l’horreur du passé, afin que de tels événements ne se répètent plus jamais. Le Mémorial de Gorée s’inscrit ainsi dans une démarche de construction d’un futur empreint de compréhension, de tolérance et de solidarité entre les peuples.

Disparition de 5 commandos de la marine : Les recherches en cours

inq commandos de la marine sénégalaise sont portés disparus depuis le vendredi 5 janvier 2024, selon une annonce du Directeur de l’information et des Relations publiques des Armées, le colonel Moussa Koulibaly. La disparition fait suite à une opération d’interception d’un navire suspecté de trafic international de stupéfiants par le Patrouilleur de haute mer WALO, au large de Dakar.

L’équipe d’intervention des commandos marins, montée à bord du navire suspect, a découvert une ouverture des vannes du navire. Il est présumé que cette action de sabotage, visant à couler le navire, avait pour objectif d’effacer toute preuve de son chargement illicite. Les secours menés par le WALO ont réussi à récupérer sept membres de l’équipe d’intervention et les dix membres du bateau en question.

Cependant, cinq commandos marins demeurent introuvables, et des opérations de recherche sont actuellement en cours pour les localiser. Cette disparition souligne les risques et les défis auxquels sont confrontés les militaires engagés dans des opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants et autres activités illicites en mer.

Le Premier Ministre Amadou Ba lance des travaux routiers majeurs à Nioro

Dans le cadre du programme de développement des infrastructures du Sénégal, le Premier Ministre Amadou Ba a procédé, le 5 janvier 2024, à la cérémonie de lancement des travaux d’aménagement de la route Firgui – Dabaly – Kaymore – Thissé, ainsi que de la construction des pistes Keur Ayip-Keur Samba Kouta et Nioro du Rip-Keur Sinthiou.

La manifestation, qui s’est déroulée à Firgui dans le département de Nioro, a été marquée par la pose symbolique de la première pierre, signant ainsi le début de ces projets d’envergure. Aux côtés du Premier Ministre, plusieurs personnalités étaient présentes, dont Mansour Faye, ministre des infrastructures, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’eau et de l’assainissement, Mamadou Moustapha Ba, ministre des finances et du budget, ainsi que Modou Diagne Fada, ministre des collectivités territoriales.

Les travaux comprennent l’aménagement de la route Firgui – Dabaly – Kaymore – Thissé, une initiative majeure pour améliorer la connectivité et les déplacements dans la région. De plus, la construction des pistes Keur Ayip-Keur Samba Kouta et Nioro du Rip-Keur Sinthiou contribuera à renforcer l’accessibilité aux zones rurales, favorisant ainsi le développement économique et social.

Ces projets routiers s’inscrivent dans la vision globale du gouvernement sénégalais visant à moderniser les infrastructures du pays pour stimuler la croissance et améliorer la qualité de vie des citoyens. Le Premier Ministre Amadou Ba a souligné l’importance de ces initiatives pour le développement local et a exprimé sa détermination à soutenir des projets similaires dans tout le pays.

32ème édition de la Ziarra annuelle Thierno Djiby Ousmane Ba de Bambilor : Un appel à la préservation des valeurs

La ville de Bambilor se prépare à accueillir la 32ème édition de sa Ziarra annuelle, qui aura lieu le 3 février 2024. Sous le thème « Le comportement à adopter face à la crise des valeurs », cette manifestation promet d’être un moment de réflexion et de partage autour des principes qui fondent une société saine.

L’initiateur de l’événement,  Dahira Al Fawzi Wanadiaty et Chababou Rahmati, a exprimé son grand plaisir d’annoncer cette Ziarra annuelle et a souligné l’importance de préserver les valeurs fondamentales dans un contexte marqué par des défis sociétaux. L’événement vise à rassembler la communauté autour de discussions constructives sur la manière de renforcer et de promouvoir ces valeurs.

Parmi les invités d’honneur figurent des personnalités exemplaires, dont la présence est considérée comme un enrichissement pour l’événement. L’organisateur espère que la Ziarra annuelle de Bambilor sera l’occasion de partager des idées, d’inspirer la communauté et de renforcer les liens entre les participants.

Tous sont conviés à cet événement empreint de valeurs et de partage, dans l’espoir que les discussions et les échanges contribueront à forger un avenir où les principes éthiques et moraux restent au cœur de la société.

Le maire de Bambilor traîné en justice pour escroquerie portant sur plus de 50 millions FCFA

Le maire de la commune de Bambilor, Ndiagne Diop, membre du parti politique APR, fait face à des accusations d’escroquerie foncière portant sur plus de 50 millions de francs CFA. La coopérative d’habitat de la Direction Centrale des Marchés Publics (DCMP) a déposé une plainte, alléguant que malgré le paiement de l’argent, les membres de la coopérative n’ont pas pu obtenir les terrains promis.

Selon les informations, le conseiller municipal Alassane Dia aurait facilité la transaction entre la coopérative et le maire. Les membres de la coopérative ont versé l’argent en échange de décharges et d’actes de délibération signés par le maire. Cependant, les acquéreurs affirment qu’ils n’ont pas pu obtenir les propriétés comme convenu.

Interrogé lors de l’enquête, le maire Ndiagne Diop aurait admis les faits. La Brigade de Recherches de Dakar-Faidherbe a conclu son enquête et transmis le dossier au parquet. La situation souligne les tensions autour des transactions foncières et des pratiques présumées illégales dans certaines municipalités.

Violations du CPP : Pourquoi Abdou Karim Guèye et Cheikh Oumar Diagne sont en détention arbitraire

Malgré une libération provisoire en janvier 2023, Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guèye se retrouvent à nouveau derrière les barreaux, faisant face à des accusations liées à la sécurité publique et aux troubles politiques graves. Cependant, leurs proches estiment que leur maintien en détention est « arbitraire », soulignant des violations flagrantes du Code de procédure pénale (CPP).

Après avoir déposé des requêtes pour une libération provisoire le 18 octobre 2023, les inculpés ont vu leur demande rejetée le 25 octobre de la même année. Déterminés, ils ont interjeté appel de cette décision le 26 octobre. Selon les dispositions de l’article 187 alinéa 2 du CPP, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel avait l’obligation de se prononcer au plus tard le 26 novembre 2023.

Le non-respect de ce délai aurait dû entraîner la libération automatique des inculpés. Cependant, jusqu’à la date actuelle, aucune décision n’a été rendue. Les proches des détenus soulignent que leur maintien en détention depuis le 27 novembre 2023 est une violation flagrante de la loi, et en conséquence, ils appellent à leur libération immédiate.

Cette affaire souligne les préoccupations croissantes concernant le respect des procédures légales et des droits individuels au Sénégal. Les violations alléguées du CPP renforcent les appels à une réforme et à une protection plus efficace des droits fondamentaux des citoyens.

Mémorial de Gorée : « Un lieu de rappel de notre histoire pour que l’horreur du passé ne se répète plus jamais » (Macky Sall)

Lors de la cérémonie de pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a souligné la vocation de ce lieu en tant que rappel de l’histoire, visant à prévenir la répétition des horreurs du passé. Le Mémorial, dont le projet a plus de 30 ans, sera érigé sur la Corniche ouest de Dakar, occupant 35 000 mètres carrés, avec une tour en acier de 108 mètres de haut.

Macky Sall a décrit le Mémorial comme un « miroir incassable » et un « témoin vivant de la mémoire collective de la nation, de l’Afrique et de ses diasporas ». Il a souligné que cet édifice serait plus qu’une structure physique, devenant un « livre d’histoire ouvert au monde » pour témoigner du passé.

Le Mémorial comprendra diverses installations, telles qu’une zone commerciale dédiée à l’artisanat local, un espace d’exposition, une salle de réception polyvalente pour des événements tels que des conférences et des spectacles, des ateliers mémoriels, un centre d’études sur la traite des êtres humains et une librairie.

L’objectif principal de cet ouvrage est de préserver la mémoire d’un des chapitres les plus douloureux de l’histoire africaine. Macky Sall a souligné qu’il servirait à rappeler l’inhumanité de la traite des esclaves, mettant en lumière les atrocités vécues par des millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Le Mémorial sera également un hommage aux héros qui ont résisté au prix de leur vie et un engagement envers la phrase « Plus jamais ça ! » pour éviter la répétition de tels actes ignobles.

Drame à la cité Apix : Un expert-comptable se suicide devant ses enfants

L’horreur s’est abattue sur la cité Apix de Tivaouane Peulh, plongeant la communauté dans l’émoi et la consternation. Un homme de 47 ans, identifié comme P. N. Gueye, expert-comptable de profession, a mis fin à ses jours par pendaison, laissant derrière lui un tableau tragique.

Avant de commettre l’irréparable, la victime aurait ordonné à ses enfants de se retirer dans une chambre, leur intimant l’ordre de ne pas en sortir. C’est dans ce contexte troublant que les enfants ont découvert leur père pendu à l’aide d’une corde dans le patio de la maison. Le choc a été intense pour les enfants qui ont immédiatement alerté leur grand-mère, présente dans une autre chambre.

Selon les informations disponibles, aucun signe de violence n’était visible sur le corps sans vie de P. N. Gueye. La victime était mariée et laisse derrière elle deux enfants. L’article ne précise pas si son épouse était présente au moment du drame.

Cet acte tragique soulève de nombreuses questions et laisse une communauté en deuil, cherchant à comprendre les raisons qui ont conduit à une telle tragédie. Les autorités pourraient mener une enquête pour tenter de comprendre les circonstances entourant ce suicide dévastateur.

Tamba : Une prostituée tuée et jetée dans un terrain de foot, le suspect identifié

Le 3 janvier, le village aurifère de Diyabougou, à Tamba, a été le théâtre d’un événement tragique avec la découverte du corps sans vie d’une femme identifiée comme Aïcha, originaire du Nigeria et exerçant le métier de prostituée. L’enquête, désormais entre les mains de la Brigade de gendarmerie de Kéniéba, a révélé des détails troublants impliquant le petit ami de la victime, un ressortissant malien.

Les autorités ont été alertées par le délégué du procureur de Tamba, et une série de découvertes ont mis en lumière l’implication du suspect dans la mort d’Aïcha. Des traces de sang ont été détectées sur les vêtements du suspect portés au moment des faits, ce qui a conduit à son arrestation.

Le suspect, originaire du Mali, a été conduit sous escorte à la Brigade de Kéniéba, où il a été placé en garde à vue. Face aux interrogatoires, le mis en cause a finalement avoué son implication dans la mort d’Aïcha. Il a décrit une violente dispute au cours de laquelle il aurait porté un coup fatal à sa compagne, la laissant s’affaler avant de succomber. Conscient de la gravité de son acte, il aurait admis avoir abandonné le corps sur le terrain de football du village.

Le suspect devrait comparaître devant le parquet local, et cette affaire souligne la nécessité de poursuivre l’enquête pour établir les circonstances exactes du drame et garantir que justice soit rendue.

Mamadou Djigo de l’ANAT, lauréat du grand prix  »Ragnée de l’excellence » au Sénégal

Le directeur général de l’agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), Mamadou Djigo s’est illustré à la grande cérémonie de remise des trophées  »Ragnée » qui célèbre les personnalités remarquées et remarquables de l’année 2023 au Sénégal.

Placé sous le thème : Ressources extractives, un enjeu de génération, le plus grand prix  »Ragnée » de l’excellence lui a été décerné.

Coïncidant avec le jour de son anniversaire, la tête initiatrice des grands projets de l’Anat pour le développement du Sénégal se dit très fier de la distinction.

 »Je suis très ému de cette distinction, aussi c’est un sentiment de satisfaction. Beaucoup de sacrifices sont faits par les agents de l’agence nationale de l’aménagement du territoire. Notre pays est doté d’un excellent outil d’organisation spatial à savoir le plan national d’aménagement et de développement territorial du Sénégal sur plusieurs facettes qui permet d’ici 2025 d’avoir une parfaite maîtrise de son territoire, à la mise en place de certains équipements. Aussi le visa de localisation qui permet aux populations de ne pas habiter dans des
zones à risque. Sans oublier le Pavart qui va permettre d’industrialiser le pays etc… » a-t-il expliqué

Pour rappel, l’ingénieur aménageur et développeur de territoires est dans son domaine d’expertise. Ce fils de Koungheul a redonné vie à cette agence grâce à une série d’innovations qu’il a introduites. Nous pouvons citer le PAVART (Programme national d’appui à la valorisation des ressources territoriales). Retour en détails sur le parcours d’un génie qui rythme l’émergence du Sénégal.

Sa longévité marque certainement sa compétence. Mamadou Djigo est Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT). L’ingénieur aménageur et développeur de territoires est dans son domaine d’expertise. Le natif de Koungheul a redonné vie à cette agence grâce à une série d’innovations qu’il a introduites.

Il est dans son milieu à l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire ( ANAT). Mamadou Djigo était décontracté dans son bureau sis à Hann. Ici, on le retrouve avec son ordinateur posé sur une table et un écran plasma suspendu au mur. De là, par un clic, on se retrouve dans un village de Ndoffane et on assiste à un éventaire des habitants, des arbres sur un rayon d’un kilomètre. Cerise sur le gâteau, on peut avoir une lecture sur les phénomènes naturels. Il dévoile, la révolution, en cours et qui a été entamée, à la vérité, depuis sa nomination en juillet 2012. L’ingénieur aménageur et développeur de territoire, âgé de 46 ans, a réussi le pari de mettre en œuvre la vision de M. le Président de la République en matière d’aménagement du territoire. Ce travail est un outil d’aide à la prise de décisions politiques et de restauration de l’équité.

La répartition des infrastructures, des équipements, des activités dans l’espace de façon équilibrée et équitable et fiable ne peut que se faire sur la base solide qui s’appelle : le Plan d’Aménagement et de Développement Territorial ( PNADT). C’est sous sa direction que le nouveau PNADT a été élaboré car celui de 1977-1997 avait atteint ses limites. A la vérité, il n’a pas été mis en œuvre à cause de l’absence d’une loi. « Quand le Président de la République, Macky Sall est venu en 2012. Il nous a instruits d’élaborer un plan d’aménagement en prenant en compte le développement des territoires. Donc, nous venons d’avoir un Plan National d’Aménagement et de Développement Territorial. Son objectif, c’est de développer le Sénégal, à partir de ses territoires par une bonne structuration de l’espace et une valorisation durable de toutes ses ressources », raconte Monsieur Djigo. Il a une vision claire de sa mission. Il a compris qu’une bonne politique d’aménagement du territoire a toujours des répercussions sur les autres secteurs de la vie active et sur l’avenir du pays. À l’heure, des comptes, certains outils et juridiques ont été validés et promulgués comme la loi d’orientation pour l’aménagement durable des territoires ( Loadt) et le visa de localisation.

« Quand, on a fini d’élaborer le plan, nous avons identifié toutes les zones à risques (inondations, technologiques, érosions côtières…) et toutes les autres zones que nous devons protéger pour des intérêts géopolitiques et géostratégiques. Si une personne veut aller s’installer dans une zone inondable non constructible, nous sommes en mesure de l’interdire. Nous avons la loi avec nous, le visa de localisation. Nous avons des outils de dernière génération qui nous permettent sur l’ensemble du territoire de dire aux gens qu’ils peuvent encourir des risques en s’installant dans telle ou telle zone », explique Monsieur Djigo. Ce plan allant jusqu’en 2035, prend en compte, les besoins en eau, d’électricité, d’écoles, de voirie, d’universités… Et, la population du Sénégal qui passera de 25 à 26 millions d’habitants d’ici à 10 ans. « Ce sont autant de raisons qui ont poussé l’ANAT à mettre en place une politique cohérente pour équilibrer les territoires », a signifié Mamadou Djigo. Ces réalisations ont valu au DG de l’ANAT d’être élevé au rang de chevalier de l’Ordre National du Mérite par le Président de la République en 2021.

Un passionné de l’aménagement

Cette trajectoire a une source. Il a vu le jour à Koungheul, dans la région de Kaffrine. C’est dans la capitale du Bambouck où il a commencé ses études avant de rejoindre la ville de Tamba pour les poursuivre. Mais c’est à Rio Fresco ( Rufisque) qu’il a fait sa première et sa terminale. Une fois le baccalauréat en poche, il s’inscrit à l’Université Joseph Fourier de Grenoble où il est sorti avec un diplôme ingénieur aménageur de territoire. Il fera une année complémentaire à l’Université Pierre Mendes de France pour une formation en économie des territoires. « Ma passion, c’est mon métier : l’aménagement du territoire, le développement territorial, comment faire pour créer des entreprises et des emplois ? On a appris à aimer cela et c’est devenu une passion », confia-t-il.

Le diplôme d’ingénieur décroché, il officie d’abord au Conseil général de l’Isère, ensuite dans des entreprises et travaille pour le compte des projets en France. Il renonce pour revenir servir son pays. Au Sénégal, il a enseigné aussi à L’IST (l’Institut Supérieur des Transports). Il a été aussi le consultant de l’Etat pour l’élaboration de la première maquette de l’Observatoire national des territoires. Mamadou Djigo fait partie des jeunes brillants diplômés qui ont été détectés par Macky Sall pour élaborer son projet. C’est ainsi qu’il a été porté à la tête de l’ANAT en 2012.

Bernard Pecqueur, Son maître à penser

Très proche de ce professeur émérite français qui est le concepteur par excellence du développement territorial. Nous parlant de son ami, Dg Djigo dit : Bernard Pecqueur est un économiste territorial qui a eu un impact sur ma façon de voir les territoires. J’ai beaucoup appris à ses côtés !

Militant par conviction

Il ne pouvait pas rester insensible à cette marque de confiance, du Président Macky Sall. Il décide alors de rejoindre l’Alliance pour la République. « La politique est très noble quand elle est bien faite. Malheureusement, ces derniers temps, on assiste à des débats de bas niveaux », regrette-t-il. L’amour de servir son pays l’a donc poussé à militer à l’APR.

« Quand on voit le déséquilibre qu’il y a entre l’Afrique et l’occident, quand on a la chance de faire le tour du monde et le privilège de savoir quelque chose, de pouvoir d’apporter quelque chose de positive, on se dit qu’on n’a pas le droit de ne pas participer’’, se justifie-t-il.

Aujourd’hui le Dg de l’ANAT milite à Koungheul et compte des militants, un peu partout. Lors des élections locales et des élections législatives, il ne sera pas investi sur les listes par son patron. Si certains avaient, dans d’autres localités, décidé de créer des listes parallèles, Mamadou Djigo lui, s’est soumis aux décisions du chef de leur parti Macky Sall. ‘’En tant que militant loyal et fidèle au Président de la République, j’avais décidé de suivre la décision du parti’’, soutient-il.

Daniel Amokachi d’abord, Roberto Baggio après

L’homme politique était aussi un bon joueur de football. Il a laissé ses marques dans les navétanes. À Koungheul, les défenseurs de l’Asc Gombé et Walidane se souviennent encore de ses frappes foudroyantes. C’est pour cela qu’il a été surnommé, Daniel Amokachi, ancien international du Nigéria. A Rufisque, il portera le nom d’un international italien, Roberto Baggio. ‘’J’étais attaquant et je marquais beaucoup de buts. Je n’aimais pas les surnoms, mais on m’appelait souvent Baggio et Amokachi’’, se souvient-il. Et en France, le jeune footballeur amorce sa reconversion dans le milieu en devenant arbitre. ‘’Beaucoup de gens pensaient que j’étais en France pour jouer au football. Je continuais à suivre le sport », rapporte-il. Après tout, il fallait que celui qui était devenu arbitre officiel de football choisisse entre l’arbitrage et les études. « Finalement, j’ai décidé de me focaliser sur les études parce que ce sont les raisons qui m’avaient amené en France », avait opté l’ingénieur. Aujourd’hui, il lit beaucoup les livres sur l’aménagement du territoire pour quitter le monde réel sans s’éloigner de la réalité du terrain partageait notre confrère Ousmane Dicko de Seneweb sur la vie et l’œuvre de Mamadou Djigo.

Musée des Civilisations noires : Les photos de Serigne Touba font recette

Des disciples mourides et d’autres musulmans se sont pressés, jeudi, au musée des Civilisations noires, hôte de l’exposition organisée à Dakar, dans le cadre de la semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), se ruant sur les six photographies du guide spirituel des mourides qui se sont vendues comme des petits pains indique nos confrères de l’APS.

Ce rush est une manière pour eux de participer à la construction du musée Cheikhoul Khadim à Touba, à laquelle sont dédiés les fonds collectés.

Les clichés du fondateur du mouridisme, retrouvés dans une collection privée en France, ont été acquis le 8 mars 2023 par des disciples mourides lors d’une vente aux enchères à Lyon. Ils datent du 11 mars 1918, jour de la pose de la première pierre de la mosquée de Ndiarem, dans la commune de Diourbel (centre).

Mouhamed Ndiaye, ingénieur en génie civil, vient d’effectuer sa visite. Selon lui, il est ‘’impensable de rentrer à la maison sans acheter des photos du fondateur de la confrérie mouride, qui constituent un patrimoine pour tout fidèle’’.

“En achetant ces photos, certes, je participe à la construction du musée de Cheikhoul Khadim, mais cette acquisition constitue également un patrimoine inestimable pour moi’’, déclare-t-il, après avoir acquis un cliché à 5000 francs CFA.

Selon lui, “le fait d’acheter ces images et de les garder à la maison peut faire resurgir d’autres enseignements de Serigne Touba juste en les contemplant’’.

“La photo qui m’a le plus marqué, c’est celle où on voit Cheikh Ahmadou Bamba debout en train de prier. Cette image me parle énormément, car elle démontre le dévouement de l’homme envers Dieu’’, explique-t-il.

Pour Elias Diallo, ces photos viennent montrer une autre image de Serigne Touba avec des détails beaucoup plus clairs.

‘’Dire le sentiment qui m’anime après avoir acheté ces clichés me semble difficile, car jusqu’ici nous n’avions qu’une seule image de lui et aujourd’hui, d’autres images viennent s’y ajouter, avec des détails beaucoup plus clairs’’, se réjouit-il.

Il estime que ces photos viennent corroborer les écrits des témoins de l’époque, à l’image de Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana, secrétaire du fondateur de la confrérie mouride.

‘’Quand je regarde les photos, j’ai l’impression d’être en face à face avec Cheikh Ahmadou Bamba. C’est impressionnant’’, lance-t-il.

Abdoul Khadre Diop, membre du comité finance de cette semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, salue la détermination des fidèles à acheter massivement les photos du guide religieux en guise de participation à la construction du musée Cheikhoul Khadim.

Il assure que la vente des photos se passe très bien.

“Nous pouvons dire que depuis le début de l’événement, les clients ne cessent de venir afin d’obtenir des photos de Serigne Touba. Nous n’avons même pas de répit. Nous travaillons de 9 heures du matin à 20 heures’’, se félicite-t-il.

Il souligne qu’il y a d’autres points de vente à Dakar, avec la différence qu’‘’ici les prix sont plus abordables’’.

“En plus de cela, nous ne nous limitons pas uniquement à la vente, nous permettons également aux clients d’avoir des explications, s’ils le désirent, sur le contexte et la période où les photos ont été prises’’, a-t-il expliqué.

Plusieurs catégories de photos sont proposées aux visiteurs, avec des prix variant selon leurs dimensions.

“C’est entre 2500 et 5000 francs CFA. Mais en ce qui concerne la collection qui regroupe les six photos, son prix est fixé à un million FCFA’’, précise-t-il.

Il indique qu’il est difficile, à l’heure actuelle, d’évaluer la somme récoltée depuis le démarrage de l’exposition. “Il faut attendre la fin de l’évènement pour pouvoir communiquer sur cela’’, explique-t-il.

Il invite les fidèles à venir se procurer les images avant la fin de l’exposition.

La semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba sera clôturée samedi, par la tenue d’un colloque, à l’hôtel King Fahd Palace sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall, selon le comité d’organisation.

Différend entre la LONASE et Orange finances mobiles Sénégal : Alerte pour les amateurs de « Naar Bi »

Un conflit d’ampleur significative oppose actuellement la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE) à la société Orange Finances Mobiles Sénégal, concernant des prélèvements illégaux effectués par Orange Finances. En effet, cette dernière aurait opéré des prélèvements inappropriés de 8% TTC sur les opérations de paiement des gains liés aux jeux organisés par la LONASE.

Suite à une procédure judiciaire entamée par la LONASE, le tribunal a émis une décision enjoignant l’arrêt immédiat de tous les prélèvements des gains effectués par Orange. Cette injonction est assortie d’une astreinte de 5 000 000 FCFA par jour de retard à compter de la date de la décision.

Le tribunal a également ordonné une expertise visant à retracer et déterminer la valeur totale des opérations de paiement des gains provenant des jeux de la LONASE sur lesquelles Orange aurait appliqué un prélèvement de 0,8% TTC (ou tout autre taux). L’objectif de cette expertise est d’évaluer le montant total de ces prélèvements perçus par Orange. De plus, l’expert devra vérifier les comptes entre les deux parties et déterminer s’il existe une créance de l’une sur l’autre dans le cadre du « contrat de paiement de service de loteries et de gains par Orange Money » sur la période allant du 1er janvier 2022 au 3 janvier 2023.

Touba : Détournement de 78 millions Fcfa du Hadiya destiné au Khalife général des Mourides

Un scandale financier secoue actuellement la cité religieuse de Touba, suite au détournement présumé de 78 millions de francs CFA du hadiya destiné au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. L’homme au cœur de cette affaire serait un chambellan, membre du cercle très restreint des dignitaires proches du guide religieux.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 décembre 2023, dans la demeure du Khalife à Touba Mosquée. Un émigré revenu du Sénégal a effectué une visite chez le Khalife pour présenter ses respects. En l’absence momentanée du guide religieux, il a été reçu par le chambellan qui leur a offert un « Berndé ». Pendant ce temps, le visiteur a accepté de laisser ses valises dans une chambre qu’on lui a présentée comme sécurisée.

La surprise a été totale lorsqu’à son retour, le visiteur, accompagné du Khalife, a constaté que ses valises avaient été ouvertes, et la somme de 78 millions de francs CFA, destinée comme hadiya, avait été dérobée. L’hôte a immédiatement interpellé le chambellan, qui a nié toute implication dans le détournement. Le visiteur a porté plainte, suivant les conseils de son marabout, pour élucider cette affaire.

Cette affaire de détournement au cœur de la cité religieuse de Touba a suscité l’émoi et l’incompréhension parmi les fidèles, et l’enquête en cours devrait permettre de déterminer les responsabilités et de rétablir la vérité sur cet incident financier qui ébranle la confiance au sein de la communauté mouride.

Renforcement de la décentralisation : L’UAEL salue les mesures prises par le Président Macky SALL depuis 2012

L’Union des Associations des Élus locaux (UAEL) exprime sa gratitude envers le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, pour les récentes mesures prises visant à renforcer la décentralisation au Sénégal. Ces mesures comprennent la revalorisation du statut de l’élu local avec une augmentation des indemnités, l’autorisation d’acquérir des voitures de fonction pour les maires, et d’autres avantages sociaux et financiers.

L’UAEL souligne que ces actions viennent s’ajouter aux nombreuses initiatives prises par le Président Macky SALL depuis son arrivée au pouvoir en 2012. Parmi ces initiatives, l’Acte III de la décentralisation occupe une place centrale, visant à corriger les inégalités territoriales et à organiser le Sénégal en territoires viables et compétitifs. Cette réforme a instauré la communalisation intégrale, la départementalisation, et la création de pôles de développement territorial.

La réforme de l’Acte III s’est accompagnée d’un renforcement financier des collectivités territoriales. Les Fonds de dotation de la décentralisation et les Fonds d’Équipement des Collectivités territoriales ont connu une augmentation significative de 2012 à 2023. De plus, d’autres mécanismes de financement, tels que la Contribution économique locale et le Fonds minier, ont été mis en place.

L’UAEL met également en lumière les nombreux projets et programmes de développement des collectivités territoriales initiés par le Président Macky SALL. Le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal, d’une valeur de 130 milliards FCFA, ainsi que d’autres projets axés sur le développement communautaire, l’inclusion sociale, et l’équité territoriale, ont contribué au progrès des collectivités locales.

En conclusion, l’UAEL tire le chapeau au Président Macky SALL pour ses efforts constants en faveur de la décentralisation et du développement des territoires. L’association exprime sa reconnaissance envers le Président et tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ces mesures et projets.

Affaire de viol sur une déficiente mentale : Un charlatan arrêté à Mbacké

Mbacké, une localité sénégalaise, est secouée par une affaire de viol impliquant un charlatan, identifié comme S.B.Kane. Les faits se sont déroulés vers 03h du matin dans un bâtiment inachevé, et le présumé violeur a été appréhendé par les autorités locales.

S.B.Kane, déjà déféré en 2019 pour des accusations similaires, a été une nouvelle fois arrêté par les hommes du commissaire Alioune Fall. Le charlatan, résidant dans le quartier Mbacké Dimb, a justifié ses actions en affirmant agir sous l’emprise d’esprits malveillants, selon des sources proches du parquet.

La nouvelle affaire a été portée à l’attention des autorités dans la nuit du 1er janvier vers 03h. L’information faisait état d’un individu surpris dans un bâtiment inachevé en compagnie d’une femme déficiente mentale.

Les éléments de la brigade de recherches du commissariat urbain de Mbacké ont réagi immédiatement, se rendant sur les lieux pour interpeller le mis en cause. Interrogé lors de la procédure, S.B.Kane a nié les accusations de viol mais a admis avoir eu l’intention d’avoir des relations sexuelles avec la femme déficiente mentale âgée d’une quarantaine d’années.

Cependant, la victime a contredit ses déclarations en affirmant qu’elle avait été traînée dans le bâtiment inachevé où des rapports sexuels ont eu lieu. La déficiente mentale a été placée sous la responsabilité du service de l’action sociale pour une prise en charge appropriée.

À la suite de l’enquête, le charlatan S.B.Kane a été déféré mercredi dernier devant le tribunal de grande instance de Diourbel pour répondre des accusations de viol sur une déficiente mentale. L’affaire a suscité l’indignation et la préoccupation au sein de la communauté locale.

Trafic de drogue et d’ecstasy aux Parcelles Assainies : Arrestation d’un vendeur de pièces détachées et d’un dealer

Les services de la Brigade de Recherches de la police des Parcelles Assainies ont récemment effectué des arrestations significatives liées au trafic de drogue, mettant en lumière l’implication inattendue d’un vendeur de pièces détachées dans ces activités illicites.

A. Dieng, principalement connu en tant que vendeur de pièces détachées, a été appréhendé par les forces de l’ordre avec 4 comprimés d’ecstasy. L’enquête a révélé que le suspect, tout en exerçant dans la vente de pièces détachées, était également impliqué dans le trafic de drogue pendant ses temps libres. Il a été placé en garde à vue et déféré au parquet pour détention et trafic d’ecstasy.

Dans une autre affaire, les limiers des Parcelles Assainies ont également réussi à mettre fin aux agissements présumés d’un individu identifié comme M. Ndiaye. Il a été interpellé en possession de 19 comprimés d’ecstasy devant un restaurant local. Bien que le suspect ait prétendu que la drogue était destinée à sa consommation personnelle, les autorités ne l’ont pas convaincu, et il a été conduit en détention à la prison de Rebeuss.

Ces arrestations soulignent l’engagement continu des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, en particulier dans les quartiers où de telles activités illicites peuvent prospérer. La police des Parcelles Assainies intensifie ses efforts pour maintenir la sécurité et la tranquillité publique dans la région.

Saisie historique de bois à la frontière Sénégalo-Gambienne : 22 billons interceptés par le service des Eaux et Forêts

Les agents des Eaux et Forêts du secteur départemental de Bounkiling ont réalisé une saisie majeure de bois à la frontière entre le Sénégal et la Gambie. Cette opération, menée sous les ordres du commandant du secteur des Eaux et Forêts de Bounkiling, Amadou Bâ, a abouti à la confiscation de 22 billons, de charrettes et de matériel de coupe de bois lors de deux interventions distinctes les 27 et 29 décembre.

Détails des Opérations :

La première opération a eu lieu à Moukoutala, un village dans la commune de Tankon, où un convoi de trafiquants de bois a été intercepté. Le convoi comprenait 9 charrettes à traction asine, 18 ânes, et 18 billons, dont 16 de kapokiers et 2 de dimb.

La seconde opération s’est déroulée à la frontière commune de Diamalathiel, avec l’interception de deux camions immatriculés en Gambie transportant 4 billons, dont 2 de linke (Afzelia Africana) et 2 de Khaye (Khaya senegalensis) mesurant 5 mètres de long. De plus, du matériel de coupe, comprenant des machettes et des tronçonneuses, a également été saisi lors de cette intervention.

Combat Contre le Trafic International de Bois :

Ces saisies représentent une avancée significative dans la lutte contre le trafic international de bois dans la région sud du Sénégal. Les autorités, par le biais du service des Eaux et Forêts, ont démontré leur engagement à préserver les ressources forestières et à combattre les activités illégales de coupe de bois à la frontière sénégalo-gambienne.

Impacts Environnementaux et Conséquences Légales :

Le trafic de bois, en plus de menacer la biodiversité et les écosystèmes forestiers, peut avoir des répercussions graves sur l’équilibre écologique. Les personnes impliquées dans ces activités illégales sont susceptibles de faire face à des poursuites judiciaires conformément aux lois en vigueur.

Efforts Continus pour la Protection des Ressources Naturelles :

Cette saisie marque un pas de plus vers la préservation des ressources naturelles du Sénégal, soulignant l’importance des efforts continus dans la lutte contre la déforestation et le trafic de bois à l’échelle nationale et internationale

Classement des grosses fortunes d’Afrique en début d’année 2024 : Aliko Dangote Cède sa place à Johann Rupert

Selon le dernier classement publié par le magazine Forbes, le paysage des grosses fortunes d’Afrique en ce début d’année 2024 voit Aliko Dangote, qui a dominé la liste pendant plus de 12 ans, céder sa place au Sud-Africain Johann Rupert.

Perte de 4 Milliards de Dollars pour Dangote :

Aliko Dangote a connu une chute significative dans son classement en perdant 4 milliards de dollars sur une seule année civile. Sa fortune est passée de 13,5 milliards de dollars à 9,5 milliards de dollars, le plaçant désormais juste derrière Johann Rupert, évalué à 10,3 milliards de dollars et occupant la deuxième place mondiale dans le secteur du luxe.

Facteurs Contributifs :

Plusieurs facteurs sont attribués à cette dégringolade financière, notamment l’impact de politiques économiques défavorables au Nigeria, la dévaluation du naira et des problèmes de gouvernance. Ces éléments ont influencé négativement la position d’Aliko Dangote dans le classement des grandes fortunes africaines.

Possibilité de Reprise en 2024 :

Cependant, Aliko Dangote pourrait retrouver le leadership au cours de l’année 2024, car il a diversifié ses activités en investissant dans le secteur pétrolier. Sa récente raffinerie à Lagos, l’une des plus grandes du continent, a commencé à fonctionner, et ses activités dans le secteur pétrolier pourraient contribuer à un rebond financier.

Classement Actuel :

Johann Rupert occupe actuellement la première place avec une fortune évaluée à 10,3 milliards de dollars, suivi d’Aliko Dangote à la deuxième place avec 9,5 milliards de dollars. La troisième position est occupée par Nick Oppenheimer, un magnat du diamant sud-africain, avec une fortune de 8,3 milliards de dollars, suivi par l’Égyptien Nassef Sawiris avec 7,4 milliards de dollars. À la cinquième place, on retrouve Abdulsamad Rabiu du Nigeria, avec une fortune de 5,9 milliards de dollars.

Alioune Tine interroge la crédibilité de l’élection présidentielle sans la participation d’Ousmane Sonko

Dans un tweet récent, Alioune Tine soulève des interrogations essentielles quant à la crédibilité de l’organisation d’une élection présidentielle au Sénégal sans la participation du leader de l’opposition, Ousmane Sonko. Sonko est largement reconnu comme l’homme politique le plus populaire du pays.

« Peut-on organiser une élection présidentielle crédible, inclusive et apaisée sans le leader de l’opposition, qui est l’homme politique le plus populaire de ce pays ? », s’interroge Alioune Tine dans son tweet.

La question posée par Tine soulève des préoccupations importantes quant à l’équité et à la représentation démocratique dans le processus électoral sénégalais. La participation du leader de l’opposition est souvent considérée comme cruciale pour garantir une compétition politique équilibrée et la représentation des diverses opinions au sein de la société.

Alioune Tine pousse plus loin en se demandant s’il est justifié d’écarter Ousmane Sonko sur la base d’un prétexte aussi léger que la diffamation. Cette interrogation souligne les préoccupations quant aux motifs sous-jacents des procédures judiciaires qui pourraient avoir des implications majeures sur la scène politique sénégalaise.

L’interrogation d’Alioune Tine met en lumière le débat en cours sur la démocratie, la participation politique et l’équité dans le contexte des élections présidentielles à venir au Sénégal.

https://twitter.com/aliounetine16/status/1743193719895887998?s=20

Tentative de fraude au parrainage : Thierno Cissé avoue ses méfaits et risque des poursuites judiciaires

Thierno Cissé, un candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2024, a été arrêté jeudi pour avoir soumis une liste de 13 faux députés lors du processus de parrainage au Conseil constitutionnel. L’informaticien âgé d’une cinquantaine d’années a reconnu les faits sans réserve lors de son interrogatoire, indiquent des sources de Seneweb.

Thierno Cissé a déclaré aux enquêteurs qu’il était déterminé à participer coûte que coûte à l’élection présidentielle de 2024. Bien qu’il n’ait affilié à aucun parti politique, il a avoué avoir présenté une liste de parrains fictifs dans l’espoir de s’assurer une place sur le bulletin de vote. Il a affirmé être prêt à assumer les conséquences de ses actions.

Le candidat indépendant a également retiré un chèque de 30 millions de francs CFA, déposé comme caution pour sa candidature. Après son interrogatoire, Thierno Cissé a été placé en garde à vue pour fraude sur le parrainage et faux et usage de faux.

En attendant son passage devant le parquet de Dakar, qui pourrait avoir lieu ce vendredi matin, Thierno Cissé risque des poursuites judiciaires pour tentative de fraude électorale. Cette affaire souligne l’importance des mesures de vérification rigoureuses mises en place pour garantir l’intégrité du processus électoral.

Tragédie à Tackoyel (Podor) : Un charretier abattu par des douaniers lors d’une course poursuite

Une intervention douanière à Tackoyel (Podor) a viré au drame lorsque des agents ont ouvert le feu sur un charretier, Amadou Mbaye Diop, suspecté de transporter des produits frauduleux. Le tragique incident a coûté la vie à l’homme, atteint de deux balles lors d’une confrontation.

La paisible localité de Tackoyel, située dans la région de Podor, a été le théâtre d’un événement tragique ce jeudi 4 janvier. Des agents de la Douane ont ouvert le feu sur un charretier du nom d’Amadou Mbaye Diop, provoquant sa mort sur le coup.

L’incident s’est déroulé au terme d’une course poursuite tendue, où les douaniers suspectaient le charretier de transporter des produits frauduleux dans sa charrette. La confrontation a pris une tournure dramatique lorsque les agents ont décidé d’utiliser leurs armes à feu.

Amadou Mbaye Diop, touché par deux balles, n’a pas survécu à ses blessures. L’homme est décédé sur les lieux du drame, laissant derrière lui des interrogations sur les circonstances exactes de l’intervention des douaniers et sur les motifs de l’utilisation de la force létale.

Plus d’informations sur cet incident tragique seront disponibles au fur et à mesure du développement de l’enquête. Les autorités compétentes devront élucider les détails de cette confrontation qui a abouti à la perte d’une vie humaine. Cette tragédie soulève également des questions sur les protocoles d’intervention des forces de l’ordre et la nécessité d’une enquête approfondie pour faire la lumière sur les événements ayant conduit à cette issue fatale. Restez à l’écoute pour des mises à jour sur cette affaire en cours.

Affrontements entre le MFDC et l’armée sénégalaise : La Gambie appelle à l’arrêt des balles perdues sur son sol

Le ministre gambien de la Défense, Serign Modou Njie, a récemment visité les villages de Foni Kansala pour discuter avec les habitants inquiets des affrontements entre l’armée sénégalaise et le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC). Les villageois ont exprimé leur préoccupation quant aux balles perdues qui atterrissent souvent dans la région, causant des perturbations et mettant en danger la sécurité des résidents.

Le ministre a assuré aux habitants que l’État gambien prendra des mesures pour protéger ses citoyens et empêcher que les affrontements entre l’armée sénégalaise et le MFDC ne perturbent davantage la paix dans la région frontalière.

Serign Modou Njie a expliqué que bien que la Gambie soit un pays souverain et ne puisse dicter au Sénégal quand mettre fin à ses opérations militaires, elle a le devoir de protéger son peuple. Il a souligné que des actions seront entreprises pour s’assurer que les incidents tels que les tirs de mortiers et les balles perdues cessent d’atteindre le sol gambien.

« Notre tâche en tant que membres du Conseil national de sécurité (NSC) est d’assurer la sécurité de notre peuple et de nous engager davantage avec nos homologues sénégalais pour nous assurer que ces tirs de mortier et ces balles perdues cessent d’atterrir sur notre sol », a déclaré le ministre.

L’autorité gambienne était accompagnée du chef de l’armée gambienne, Mamat Cham, et du conseiller à la sécurité nationale, Aboubacar Jeng, qui font tous partie du Conseil national de sécurité. Cette démarche souligne l’importance de la collaboration entre les deux pays pour maintenir la stabilité et la sécurité dans la région frontalière.

Affaire de séquestration à Liberté-6 : La police de Dieuppeul met fin au calvaire d’une élève de 14 ans

La cité Baraka à Liberté-6 est secouée par une affaire troublante d’enlèvement suivi de séquestration, impliquant une jeune élève de 14 ans. Le commissariat de Dieuppeul a réussi à libérer la victime des griffes de son ravisseur, un individu impliqué dans plusieurs affaires criminelles.

L’incident a été porté à l’attention de la police de Dieuppeul par le frère de la victime, H. Barry. Les forces de l’ordre ont immédiatement entamé des recherches qui ont abouti à l’arrestation du ravisseur à la cité Baraka, après des investigations approfondies.

La victime, B. B, a initialement déclaré volontairement se rendre dans la chambre du ravisseur, fournissant des déclarations contradictoires lors des premières auditions. Cependant, lors d’une deuxième audition, elle a révélé avoir été conduite à la Zone de Captage par le ravisseur, où elle a été séquestrée pendant une semaine. Elle a néanmoins nié tout rapport sexuel avec son agresseur.

L’enquête en cours a conduit à la réquisition d’un examen gynécologique pour éclaircir les circonstances de la séquestration. Les résultats de cet examen restent en attente.

L’individu, identifié comme B. A. Diallo, a vu son passé criminel compliquer davantage son dossier. Il a été déféré au parquet pour des accusations multiples, notamment kidnapping, séquestration, détournement de mineure, et vols en réunion avec usage d’arme blanche.

Il a été révélé que B. A. Diallo était déjà sous le coup d’une plainte pour vol en réunion avec violence, commis la nuit et avec détention d’arme blanche. Ses antécédents criminels ajoutent une dimension inquiétante à cette affaire, soulignant la nécessité d’une réponse judiciaire rigoureuse pour garantir la sécurité des citoyens.

L’affaire met également en lumière les complexités des enquêtes sur les crimes contre les mineurs et souligne l’importance d’une coordination efficace entre les services de police et les professionnels de la santé dans de telles situations.

Seyni Diaw, fondateur de FANII Groupe : Le visionnaire qui bâtit un empire de la mode en Afrique

Dans l’univers dynamique de la mode en Afrique, Seyni Diaw, entrepreneur ivoirien, émerge comme une figure de proue. À la tête de FANII Groupe, il s’est taillé une place de choix en conjuguant audace et détermination. Cet homme polyvalent, originaire de Korhogo en Côte d’Ivoire, s’est aventuré avec succès dans divers secteurs, de la mode à la vente de véhicules, en passant par l’import-export, les médias en ligne et l’immobilier.

L’histoire de Seyni Diaw est celle d’un touche-à-tout ambitieux qui a transformé chaque défi en opportunité. À travers ses sociétés prospères telles que FANII GROUPE, SENAUTO, SPACE TRANSIT et My APPART, il trace un parcours remarquable dans le monde de l’entrepreneuriat africain.

Enfance et Premières Entreprises :

Né le 2 novembre à Koko-Ton Korhogo, Seyni Diaw a grandi dans une famille de commerçants et d’aventuriers. Inspiré par son père commerçant sénégalais et sa mère commerçante ivoirienne, Seyni a acquis des compétences commerciales dès son jeune âge. Son parcours académique brillant en Côte d’Ivoire l’a ensuite conduit à Dakar, au Sénégal, où il a entrepris des études en administration des affaires.

La Genèse du Businessman :

Doublé d’un baroudeur assoiffé de savoir, Seyni Diaw suspend ses études pour se lancer dans le monde des affaires. FANII GROUPE voit le jour, spécialisé dans la vente de vêtements et d’accessoires, avec une ambition claire : devenir un acteur majeur de la mode africaine. Malgré des débuts difficiles et une première boutique en faillite, Seyni Diaw persévère et transforme son entreprise en succès, ouvrant la voie à des ventes privées internationales et à une expansion rapide.

Polyvalence et Expansion : Au fil des ans, Seyni Diaw a élargi son horizon en fondant SPACE TRANSIT, une entreprise d’import-export, SENAUTO, spécialisée dans l’achat et la vente de véhicules, une entreprise de médias en ligne et My APPART, une entreprise immobilière. Son approche audacieuse et sa stratégie numérique ont propulsé FANII GROUPE au-delà des frontières, avec des produits présents dans 10 pays de la sous-région africaine et en Europe.

Vision et Persévérance : Seyni Diaw, surnommé « l’infatigable » ou le « Che », incarne la persévérance et la vision entrepreneuriale. Sa philosophie repose sur la qualité des produits et des services, une approche qui a porté ses fruits malgré les défis rencontrés en cours de route. Obsédé par la réussite, il ne dort que quelques heures par jour, travaillant sans relâche pour faire de FANII GROUPE l’une des plus grandes entreprises du monde.

Un Homme Qui Change le Monde : Seyni Diaw rêve de changer le monde avant la fin de sa vie. Sa réussite éclatante est un modèle de courage et de réussite dans l’entrepreneuriat, où l’échec est perçu comme le revers nécessaire de la réussite. Son histoire inspire ceux qui osent rêver grand et croient en la puissance de la persévérance.

Seyni Diaw, le visionnaire, continue de bâtir un empire de la mode en Afrique, laissant derrière lui un héritage d’ambition, de détermination et de succès.

Tentative de vol de bétail à Touba : Les malfaiteurs échappent à un lychage populaire

Aujourd’hui vers 14 heures à Tawfekh, une localité en périphérie de Touba, des individus à bord d’une Peugeot 406 ont tenté de dérober du bétail, principalement des moutons. Cependant, les bergers locaux ont rapidement réagi pour défendre leur troupeau, déclenchant ainsi une confrontation intense.

Face à la résistance farouche des bergers déterminés à protéger leur patrimoine, les voleurs de bétail ont été contraints d’abandonner leur véhicule de fuite, une Peugeot 406. Les poursuites ont conduit à l’abandon du véhicule, qui a ensuite été incendié par la foule indignée.

Cet incident souligne la vigilance et la détermination de la communauté locale à protéger ses ressources contre les actes criminels. Il met également en lumière les défis auxquels sont confrontés les éleveurs et la nécessité d’une sécurité renforcée pour prévenir de telles tentatives de vol de bétail dans la région.

Il est à noter que malgré l’issue violente de cette tentative de vol, la communauté a évité un lynchage des malfaiteurs, privilégiant plutôt la remise de ces derniers aux autorités compétentes pour une action judiciaire appropriée.

Affaire « Keur Yeurmandé » : Inquiétudes sur la santé des bébés retirés de la pouponnière, des experts alertent

L’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » continue de susciter des préoccupations, notamment en ce qui concerne la santé des 50 nourrissons retirés de cet établissement. Interrogé sur leur état de santé, un médecin a livré des nouvelles peu rassurantes, soulignant que la plupart de ces bébés sont exposés à des risques sérieux qui pourraient compromettre leur survie.

Selon le médecin, ces nourrissons ont subi un stress sévère, nécessitant une prise en charge rigoureuse. Il a averti que si ces bébés ne bénéficient pas d’une attention particulière, ils pourraient faire face à des problèmes de santé graves, voire mortels, avant l’âge de 5 ou 6 ans. Le stress toxique vécu par ces bébés aurait endommagé leur cerveau, nécessitant un suivi médical et psychologique approprié.

Le professionnel de la santé a appelé les médecins et le personnel hospitalier, en particulier dans les établissements comme l’hôpital Gaspard Camara, où les bébés ont été pris en charge, à accorder une attention particulière à ces nourrissons. Il a souligné l’importance non seulement de la nutrition, mais aussi de l’amour et de l’interaction pour aider ces bébés à surmonter les séquelles de la maltraitance qu’ils ont subie.

L’affaire « Keur Yeurmandé » souligne la nécessité d’une vigilance accrue et d’une intervention holistique pour assurer le bien-être et la santé mentale de ces nourrissons vulnérables.

Pénurie des bonbonnes de gaz de 6 kg au Sénégal : L’interchangeabilité au cœur des problèmes

La pénurie des bonbonnes de gaz de 6 kg fait son retour au Sénégal, suscitant des inquiétudes parmi les consommateurs. Selon les informations de la Rfm, la bonbonne de gaz de petite taille est introuvable depuis quelques jours, créant des difficultés d’approvisionnement pour de nombreux ménages.

La Commission de Régulation du Secteur de l’Énergie (CRSE) a réagi à cette situation, assurant qu’il n’y a pas de tension sur le gaz et que le stock actuel est de 22 jours. Cependant, la CRSE pointe du doigt le problème persistant de l’interchangeabilité des bonbonnes de gaz entre les distributeurs comme source de perturbations dans la distribution.

De son côté, le ministère du Commerce attribue cette tension à des « problèmes techniques au niveau de l’usine d’un des distributeurs ». Le chef du service régional de Dakar évoque également un « manque de confiance entre les opérateurs » après les incidents récents liés aux explosions de gaz au Sénégal.

Le ministère du Commerce prévoit un retour à la normale d’ici la fin de la semaine. Cependant, la situation souligne les défis persistants liés à l’interchangeabilité des bonbonnes de gaz, un problème récurrent qui impacte l’approvisionnement en gaz butane dans le pays.

Coline Fay, détenue pour atteinte à la sécurité publique, sous le coup d’une nouvelle procédure

Coline Fay, une ressortissante française détenue depuis novembre dernier pour des charges liées à des actes compromettant la sécurité publique, se retrouve au centre d’une nouvelle affaire judiciaire. Elle aurait été soupçonnée par l’administration pénitentiaire d’avoir tenté irrégulièrement de faire sortir une correspondance.

La détenue a été extraite de la prison et emmenée au commissariat de Grand-Yoff pour y être entendue dans le cadre de cette nouvelle affaire. Les informations ont été confirmées par Me Cheikh Khoureychi Bâ, son avocat, et elle sera présentée au procureur une fois l’enquête terminée.

« Coline Fay, conduite à la police de Grand-Yoff par la direction de la MAF de Liberté VI, pour des présomptions de tentative de sortie irrégulière de correspondance. L’excellent confrère Me Amadou SOW assiste la très jeune citoyenne française dont l’audition vient de débuter », a déclaré Me Bâ.

Il est important de rappeler que Coline Fay avait été arrêtée en novembre dernier pour des accusations d’actes et manœuvres compromettant la sécurité publique, complot contre l’autorité de l’État, et séjour irrégulier au Sénégal. Cette nouvelle procédure vient s’ajouter aux charges déjà existantes à son encontre.

Pénurie de riz à Kaolack : Le kg se vend à 500 F CFA, l’ASCOSEN tire la sonnette d’alarme

Dans la région de Kaolack, l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN) exprime son inquiétude face à la persistante pénurie de riz dans la capitale du Saloum. Cette préoccupation est accentuée par la hausse du prix du kilogramme de riz ordinaire, atteignant désormais 500 F CFA, une situation que l’association juge inacceptable.

El Hadj Badio, président de l’ASCOSEN, a partagé son inquiétude, soulignant que plus de 30 réclamations de consommateurs ont été enregistrées en raison de cette inflation soudaine des prix. Face à cette situation, les consommateurs se trouvent confrontés à des difficultés financières, et l’association appelle à une action rapide pour résoudre le problème.

« La situation est plus que préoccupante. Les consommateurs sont fatigués. Ils viennent ici dans mon bureau et ils m’appellent aussi souvent au téléphone pour se plaindre de cette inflation notée sur le prix du kg du riz sur le marché. Nous avons presque une trentaine de réclamations venant des consommateurs », a déclaré El Hadj Badio sur la RFM.

La pénurie de riz persiste depuis trois semaines sur le marché kaolackois, et les consommateurs locaux sont confrontés à des difficultés croissantes pour accéder à cette denrée alimentaire de base. L’ASCOSEN appelle le Service régional du commerce à intervenir rapidement, en effectuant des contrôles sur les prix des grossistes et détaillants, afin de mettre fin à cette hausse injustifiée des prix qui impacte négativement la population locale.

Affaire des 690 kg de cocaïne : Le présumé convoyeur extradé en Espagne, connu des services de police espagnols

L’affaire des 690 kg de cocaïne saisis sur les côtes sénégalaises par la marine nationale prend un nouveau tournant avec l’extradition imminente de l’un des présumés convoyeurs, José Manuel Costa Rial, vers l’Espagne. Cette décision découle de son implication profonde dans le trafic de drogue Galien, où il est considéré comme un caïd du Cartel par les autorités espagnoles.

Selon les informations fournies par L’Observateur, José Manuel Costa Rial est bien connu des services de police espagnols, ayant joué un rôle actif dans le trafic de drogue Galien depuis ses débuts en Galice. Sa réputation de caïd du Cartel le place au centre de l’enquête sur les 690 kg de cocaïne transportés dans le bateau saisi.

L’extradition de José Manuel Costa Rial vers l’Espagne est imminente, et il devra comparaître devant le tribunal espagnol pour répondre des charges liées au transport de la cargaison de cocaïne. De plus, il sera jugé pour avoir agi sous les ordres de son compatriote Miñanco, renforçant ainsi les liens entre cette affaire et le réseau criminel plus vaste.

Cette évolution dans l’enquête souligne la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue et met en lumière l’implication de criminels notoires dans des opérations transnationales. La justice espagnole devra maintenant traiter cette affaire complexe pour faire toute la lumière sur le réseau impliqué dans ce trafic illicite de stupéfiants.

Démantèlement d’un vaste réseau de faussaires à Rufisque par la sûreté urbaine

La Sûreté Urbaine de Dakar a réussi à démanteler un réseau de faussaires opérant à Rufisque, mettant ainsi fin aux agissements délictueux de Serigne Mbacké Gningue, Malick Gaye Ndiaye, Mamadou Seck, Mamadou Soulèye Diop et Youssoupha Sène. Les individus risquent de lourdes peines dans cette affaire de fabrication de documents falsifiés.

Lors de la perquisition menée le 26 décembre dernier au domicile de ce gang de faussaires, les éléments de la Sûreté Urbaine ont découvert un vaste arsenal de documents frauduleux. Parmi les saisies figurent 30 registres d’actes de naissance, 153 certificats de mariage, 45 documents de regroupement familial, 18 livrets de famille, 44 cachets des officiers d’état civil de différents centres, des cachets du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, du Crédit Mutuel du Sénégal, des sous-préfets, et d’autres autorités locales.

Le gang opérait en fabriquant de faux actes de naissance pour ensuite produire frauduleusement des cartes nationales d’identité et des passeports, principalement destinés à des candidats au voyage. La descente de la Sûreté Urbaine a mis un terme à leurs activités illicites, mettant en lumière leur quartier général à Rufisque.

Lors de l’exploitation des données informatiques, plusieurs documents administratifs sénégalais et italiens ont été découverts, dont des certificats de vie collective, des certificats de non-imposition en italien, des cartes de commerçant, des billets d’avion, des cachets, des relevés bancaires, des registres de commerce, des lettres d’invitation pour des regroupements familiaux, des visas électroniques du Nicaragua, et des relevés bancaires.

Les quatre individus impliqués ont été déférés au parquet pour faux et usage de faux, ainsi que pour contrefaçon du sceau de l’État. Cette opération de la Sûreté Urbaine souligne l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité et la falsification de documents.

Affaire du décès de D. Doucouré à Mbour : L’autopsie disculpe provisoirement l’époux, mais des contestations persistent

L’affaire entourant la mort de Diabou Doucouré à Mbour prend un tournant inattendu avec les résultats de l’autopsie qui, selon des sources de Seneweb, disculpent provisoirement l’époux de la défunte, âgée de 37 ans. Cependant, des contestations émanent de la famille de la victime.

Le drame survenu le 27 décembre dernier au quartier Thiocé-Est a suscité de vives accusations de la part de la famille de Diabou Doucouré, qui avait initialement accusé son mari de l’avoir battue à mort. Suite à ces allégations, une enquête a été rapidement ouverte par le commissariat central de la petite-côte à Mbour.

Les résultats de l’autopsie, présentés dans le certificat de genre de mort, indiquent que la cause du décès serait une embolie pulmonaire, qualifiant ainsi la mort de naturelle. Cette conclusion médicale a conduit à la disculpation provisoire de l’époux de la défunte, selon les informations obtenues par Seneweb.

Cependant, la grande-sœur de Diabou Doucouré persiste dans ses accusations, affirmant que sa sœur avait eu une altercation avec son époux, D. Samb. Malgré ces contestations familiales, les premiers éléments de l’enquête, y compris des témoignages de voisins, ne semblent pas accabler l’époux, indiquant plutôt un malaise de la victime avant son évacuation à l’hôpital.

Alors que l’enquête se poursuit, le dossier pourrait être transmis au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Mbour sous forme de renseignement judiciaire. Cette affaire met en lumière la complexité des enquêtes sur des décès suspects et la nécessité d’examiner attentivement toutes les preuves et témoignages pour parvenir à une conclusion juste.

Vol de matériel à Mbao lors de la visite du PM Amadou Ba : Média Sénégal subit une perte estimée à 5 millions FCfa

Une visite politique qui se termine par une mésaventure regrettable pour l’équipe de Média Sénégal. Alors que le Premier ministre Amadou Ba effectuait une visite de courtoisie chez le maire de Mbao, Abdou Karim Sall, l’équipe de Média Sénégal a été victime d’un vol de matériel d’une valeur estimée à 5 millions de francs CFA.

L’incident s’est déroulé juste après l’événement, alors que le reporter de Média Sénégal, occupé à décrypter un élément sonore pour le journal en ligne Le Dakarois, se trouvait à proximité du sac contenant le matériel. Le sac contenait une caméra de marque Sony, un récepteur, un Yolo live pro, et d’autres équipements de pointe utilisés pour la couverture des événements.

Quelques instants d’inattention ont suffi pour que le reporter se retourne et constate la disparition du sac. Malgré les efforts déployés par les militants et sympathisants d’Amadou Ba présents aux alentours, le matériel n’a pas pu être retrouvé. Cette perte représente un coup dur pour Média Sénégal, une entreprise qui s’efforce de fournir un contenu de qualité à ses abonnés et qui devra désormais faire face à un préjudice financier important.

L’équipe de Média Sénégal, après cet incident malheureux, envisage probablement des démarches pour le recouvrement du matériel dérobé et renforce ses mesures de sécurité pour éviter de tels incidents à l’avenir lors de la couverture d’événements politiques ou autres.

Rejet de la demande d’annulation par la Cour suprême : Statu quo sur la nomination des membres de la CENA

La Cour suprême a rendu une décision cruciale le 3 janvier 2024 en statuant sur la demande d’annulation de la nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Cette demande, déposée par l’expert électoral Ndiaga Sylla, visait à contester le décret présidentiel remplaçant l’ensemble des membres de la CENA.

La Cour suprême a déclaré l’irrecevabilité de la demande d’annulation, arguant que selon les motifs avancés, un simple citoyen n’a pas la compétence pour formuler ce type de requête. Cette décision met fin aux espoirs des opposants au décret présidentiel, dont Ndiaga Sylla, ainsi que d’autres organisations affiliées à l’opposition, qui avaient critiqué le remplacement intégral des membres de la CENA.

Le décret présidentiel avait suscité des inquiétudes quant à une possible violation de la loi par le Président de la République. Les critiques portaient notamment sur le fait que le mandat de certains membres de la précédente équipe n’était pas arrivé à expiration, ce qui contreviendrait aux règles régissant la nomination des membres. De plus, l’appartenance politique antérieure de l’un des nouveaux membres avait été soulignée comme étant contraire aux règles en vigueur.

Malgré ces contestations, la Cour suprême, présidée par son président, a jugé la demande irrecevable, maintenant ainsi la décision présidentielle en vigueur. Cette décision renforce le statu quo quant à la composition de la CENA, tout en soulignant les limites des recours possibles pour les citoyens ordinaires dans de telles affaires. L’évolution politique liée à la CENA sera à surveiller dans le contexte des prochaines élections et de l’impact potentiel sur le processus électoral.

Menace sur le « Ceebu Jën » au Sénégal : La restriction des exportations de riz indien risque de provoquer une pénurie d’ici mars 2024

Le Sénégal, réputé pour son plat national emblématique, le « Ceebu Jën » (riz au poisson), inscrit au patrimoine mondial immatériel par l’UNESCO, fait face à une menace imminente de pénurie de riz d’ici le mois de mars 2024. Cette situation découle de la décision de l’Inde de restreindre ses exportations de cette céréale largement prisée au pays de la Téranga. Même si le Sénégal bénéficie d’une dérogation, les producteurs de la région de Bokhol alertent sur le risque réel que cette restriction fait peser sur l’approvisionnement en riz.

Les producteurs, notamment ceux de Bokhol, soulignent que les difficultés rencontrées dans la production locale de riz ont été exacerbées par l’absence de semences de qualité, le manque d’accompagnement de l’État et les problèmes d’accès au crédit bancaire. Alassane Gueye, président des riziculteurs de Bokhol, déclare : « Je confirme cette information. Tout cela est dû au manque de financement causé par la banque agricole. D’ailleurs, explique-t-il, c’est ce qui justifie, depuis quelques années, la baisse de rendement. Car nous sommes confrontés à un réel manque de semences de bonne qualité. »

Face à cette situation critique qui pourrait avoir des conséquences insoutenables pour les ménages sénégalais, les producteurs appellent au strict respect des accords signés avec le gouvernement. La conjonction de la restriction des exportations indiennes et des défis locaux dans la production de riz souligne l’urgence d’une action concertée pour garantir la sécurité alimentaire au Sénégal, particulièrement pour le célèbre « Ceebu Jën ». Les négociations en cours avec le gouvernement seront cruciales pour atténuer les risques de pénurie et assurer un approvisionnement stable en riz dans les mois à venir.

Crise imminente dans le secteur de la boulangerie au Sénégal : Mois de janvier et février sans pain, avertissent les boulangers

Le secteur de la boulangerie au Sénégal est confronté à une menace sérieuse alors que le Collectif des boulangers du Sénégal, regroupant la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et le Regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs), a annoncé la possibilité de journées sans pain du 15 janvier au mois de février. Les responsables du collectif, lors d’une récente assemblée générale, ont exprimé leur mécontentement face au manque de réponse des autorités à leurs revendications.

Le président de la Fnbs, Amadou Gaye, a souligné le mutisme des autorités et la souffrance de la population due à la hausse généralisée des prix. Les boulangers réclament la révision immédiate du prix et du poids du pain, ainsi que le respect de la réglementation, notamment le décret 2277 du 31 décembre 2019 portant arrêt des dérogations pour les ouvertures de boulangeries.

Parmi leurs autres revendications figurent la suppression du régime d’homologation du pain, l’homologation de tous les intrants dans la production du pain, la suppression de la TVA sur les factures d’électricité des boulangeries, et le règlement de la distorsion fiscale sur les farines locales. Les boulangers prévoient des grèves et des arrêts de production répétitifs en janvier et février 2024 si leurs demandes ne sont pas prises en compte.

Bignona : Résultats premiers de l’opération de démantèlement des bases du MFDC

Une récente opération de sécurisation menée par l’Armée sénégalaise dans le Nord Sindian, département de Bignona, contre les bases du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), a donné lieu à des résultats significatifs. Treize individus ont été arrêtés lors de cette opération, visant à démanteler les infrastructures du MFDC dans la région.

Des sources indiquent que les forces de sécurité ont également saisi une quantité notable de chanvre indien au cours de fouilles approfondies. La drogue était stockée et conditionnée dans diverses habitations de Katimpeu, la zone ciblée par l’opération. Il est à noter que c’est également dans cette zone qu’un véhicule de l’Armée avait été touché par une mine antichar, provoquant la perte de quatre soldats et blessant gravement trois autres.

L’explosion de la mine antichar avait conduit à des opérations plus poussées dans la région pour démanteler les bases du MFDC. Huit suspects supplémentaires ont été appréhendés au cours de cette opération de sécurisation. Ces développements démontrent les efforts continus des autorités pour assurer la sécurité dans la région de la Casamance, en luttant contre les groupes insurgés et les activités illicites connexes.

Alioune Tine, lauréat du Prix Award pour la paix et la médiation en Afrique

À 74 ans, Alioune Tine, fondateur du Afrikajom Center, a été honoré en recevant le Prix Award pour la paix, la médiation, et le règlement des conflits en Afrique. L’éminent défenseur des droits de l’homme et ancien Président de la Raddho, qui a également occupé le poste de directeur d’Amnesty International, a été récompensé pour ses combats en faveur de la justice sociale et du développement en Afrique.

Le Prix a été remis par Moustapha Dièye, éditeur du magazine panafricain Afrique Démocratie, qui a souligné le rôle prééminent joué par Alioune Tine dans le renforcement de la démocratie et des droits de l’homme au Sénégal et sur le continent africain.

Alioune Tine a consacré une grande partie de sa vie à défendre des causes justes, tant au Sénégal qu’à l’échelle africaine. Il a été salué en tant que globe-trotter infatigable, engagé au service du développement et de la promotion des expertises africaines.

Cette reconnaissance par le Prix Award souligne l’impact significatif d’Alioune Tine dans la promotion de la paix, de la médiation, et du règlement des conflits en Afrique, faisant de lui une figure majeure dans le paysage des droits de l’homme et de la justice sociale sur le continent.

Macky Sall et Marième Faye Sall font une apparition surprise à la soirée de Carlou D le 31 décembre (VIDEO)

Le 31 décembre 2023, le Président Macky Sall et la Première Dame Marième Faye Sall ont créé la surprise en rendant une visite inattendue à la soirée acoustique de l’artiste sénégalais Carlou D. L’événement, animé par le chanteur populaire, a été marqué par un moment spécial lorsque l’artiste s’est retourné en pleine prestation pour saluer ces invités de marque.

Le lendemain, le 1er janvier 2024, la Première Dame a poursuivi cette série de visites surprises en se rendant à la Place du Souvenir. Elle a assisté au Grand Bal de nouvel An, un événement animé par le roi du Mbalakh, Youssou Ndour.

Cette apparition inattendue du couple présidentiel à ces événements culturels a suscité l’enthousiasme et l’appréciation du public, renforçant ainsi les liens entre le leadership politique et le monde artistique au Sénégal. Ces moments ont également été largement partagés et commentés sur les réseaux sociaux, créant une atmosphère de célébration et de fierté nationale.

Affaire d’abus de confiance à l’agence de la Lonase de Tambacounda : Une vendeuse de PMU accusée de détournement de plus de 3 Millions FCFA

Une affaire d’abus de confiance secoue l’Agence de la Lonase de Tambacounda, où une vendeuse de PMU, F. Barro, âgée de 51 ans, est accusée d’avoir détourné plus de 3 millions de francs CFA. Selon des sources proches du dossier, F. Barro, autrefois la meilleure vendeuse de la Lonase de Tambacounda, aurait versé plusieurs dizaines de millions à la comptabilité. Cependant, les responsables ont constaté un déficit de plus de 3 millions dans les comptes après le versement des sommes collectées.

La mise en cause a avoué les faits face aux enquêteurs de la Section de recherches (Sr) suite à la plainte déposée par les responsables de l’agence. Elle aurait expliqué avoir misé au jeu de hasard « virtuel » dans l’espoir de rembourser la somme détournée, mais la chance ne lui aurait pas souri.

F. Barro a été déférée après la période légale de garde à vue et comparaîtra devant le tribunal des flagrants délits de Tambacounda. L’affaire met en lumière les défis liés à la gestion financière et à la sécurité des transactions dans le secteur des jeux de hasard.

Séparation de siamois : Lapsus ou méconnaissance du président Macky Sall

Dans son discours à la nation du 31 décembre 2023, le président sénégalais, Macky Sall, a mis en exergue les réalisations du système de santé du pays au cours de l’année écoulée. Cependant, une déclaration du président a suscité des interrogations, soulevant la question d’un possible lapsus ou d’une méconnaissance des faits.

Le président a affirmé que le corps médical sénégalais avait réalisé, pour la première fois cette année, une séparation de bébés siamois, parmi d’autres prouesses médicales. Si le président a eu raison en mentionnant les transplantations rénales et le traitement endovasculaire, il semble être passé à côté de la réalité en ce qui concerne la séparation de bébés siamois.

En effet, le Sénégal a déjà accompli trois séparations de bébés siamois, la plus récente ayant eu lieu en 2023 à l’hôpital pour enfants Albert Royer de Fann. Cette opération chirurgicale délicate a été dirigée par le Pr Gabriel Ngom, chef du service de chirurgie de l’hôpital. La première séparation de bébés siamois au Sénégal remonte à 2003 à l’hôpital Aristide Le Dantec, sous la direction du Pr Mamadou Ndoye.

Cette déclaration du président a suscité des interrogations quant à savoir s’il s’agit d’une méprise, d’un lapsus ou d’une méconnaissance réelle des faits. Les critiques pointent également du doigt le processus de préparation du discours présidentiel, se demandant si les conseillers en santé ont correctement informé le président.

Au-delà de cette controverse, cette situation met en lumière l’importance cruciale pour les plus hauts dirigeants d’être correctement informés avant de prendre la parole sur des sujets aussi sensibles que la santé publique. L’exactitude des informations partagées par les responsables politiques revêt une importance particulière, surtout lorsqu’il s’agit de célébrer les avancées médicales qui témoignent du progrès du secteur de la santé dans le pays.

Drame à Pikine : Une femme retrouvée morte et nue dans la chambre de son amant, enquête en cours

Pikine, banlieue dakaroise, est secouée par un tragique événement alors qu’une femme mariée, ressortissante d’un pays étranger, a été retrouvée morte et dévêtue dans la chambre de son petit ami. L’amant a été interpellé par la police et placé en garde à vue au commissariat de Yeumbeul, lançant une enquête pour élucider les circonstances de ce drame.

L’incident a immédiatement captivé l’attention des habitants de Pikine, soulevant des questions sur la nature exacte de cette tragédie. Les premiers éléments suggèrent plusieurs hypothèses, allant d’une tentative de viol qui aurait mal tourné à la possibilité que la femme ait été victime d’un malaise ou d’une crise cardiaque. L’enquête en cours vise à démêler ces éléments et à apporter des réponses à cette affaire qui suscite l’émoi dans la communauté.

La police, chargée de mener l’enquête, examine minutieusement tous les éléments disponibles pour reconstituer les faits et déterminer la responsabilité éventuelle du petit ami dans cette tragédie. La nature complexe de l’affaire souligne l’importance d’une enquête approfondie et rigoureuse pour obtenir une compréhension claire des événements.

Un conflit locatif dégénère à Dakar : L’électricien menace d’expulsion électrocute son bailleur

Dans une affaire aussi insolite que dangereuse, un différend locatif à Dakar a pris une tournure dramatique lorsque l’électricien menacé d’expulsion a délibérément branché la porte d’entrée de son logement sur le courant, causant une électrocution à son bailleur.

Selon les informations rapportées, l’électricien avait obtenu l’autorisation de la mairie pour démolir le logement en raison d’inondations saisonnières. Tous les locataires avaient quitté les lieux, à l’exception du mis en cause. Face aux plaintes du bailleur, Abdou Aziz T., résidant dans l’unité 15 des Parcelles Assainies, a été appréhendé par les forces de l’ordre.

Lors de son interrogatoire, le prévenu a avoué avoir installé un courant de 50 volts sur la porte de son studio pour contrecarrer son expulsion. Les enquêteurs ont trouvé le branchement sur les lieux. Placé en détention le 21 décembre 2023, Abdou Aziz T. a été jugé pour mise en danger de la vie d’autrui et blessures involontaires devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.

Cependant, la version du prévenu a changé en l’absence de la partie civile. Il a prétendu avoir électrifié la porte pour dissuader les voleurs, affirmant qu’il gardait d’importantes sommes d’argent et du matériel chez lui. Au terme des plaidoiries, le juge a condamné le prévenu à une peine d’avertissement de trois mois avec sursis. Cette affaire hors du commun souligne les risques liés aux litiges locatifs et met en évidence la nécessité d’une résolution pacifique de ces conflits pour éviter des conséquences tragiques.

Tragédie à Atlanta : Djinné Niang, jeune Sénégalais à la recherche d’emploi, assassiné en pleine rue

Les circonstances de ce meurtre glaçant se sont déroulées alors que le groupe de Sénégalais cherchait activement du travail. Un tireur, à bord d’un véhicule, a subitement abaissé sa vitre pour ouvrir le feu sur Djinné Niang. Ce dernier, concentré sur son téléphone portable, a été touché par une balle, victime d’une violence sans merci. L’incident s’est produit dans la rue, exposant la vulnérabilité des personnes en quête d’une vie meilleure.

L’article souligne le caractère choquant de cette attaque, soulignant que Djinné Niang était à la recherche d’une opportunité pour construire son avenir dans son nouveau pays d’adoption. Le meurtre, perpétré de manière soudaine et apparemment délibérée, a laissé la communauté sénégalaise sous le choc et suscite des interrogations sur les motifs de cet acte tragique.

Entre héritage de développement et défis démocratiques : Macky Sall face à un bilan ambigu à l’approche de la présidentielle de 2024

À l’approche de l’élection présidentielle de février 2024 au Sénégal, le Président Macky Sall dresse un bilan en demi-teinte de ses 12 années à la tête du pays. Salué en tant que grand bâtisseur pour ses efforts dans la modernisation des infrastructures et la réduction des fractures sociales, Macky Sall est également critiqué pour son utilisation parfois excessive du pouvoir présidentiel et la polarisation de la scène politique.

Le paradoxe de la présidence de Macky Sall, oscillant entre son rôle de Chef de l’État et de Chef de parti, brouillant ainsi la conception de l’État. L’auteur souligne les conséquences politiques et sociales des violences symboliques, des injustices et des pratiques partisanes sur la confiance générale envers l’État et la démocratie.

L’élimination de figures politiques telles que Karim Wade et Khalifa Sall en 2019 est examinée sous l’angle de son impact sur le processus électoral de 2024, tout en questionnant l’effet Sonko et les perceptions d’acharnement judiciaire.

Le Président Sall est également loué pour sa capacité à pacifier la région de Casamance, soulignant la nécessité d’appliquer cette même intelligence au service de la paix dans le contexte politique. L’article appelle à une sublimation politique de Macky Sall, l’invitant à dépasser les enjeux partisans et à œuvrer pour la réconciliation nationale.

En vue de la présidentielle, l’auteur insiste sur la nécessité d’un dialogue inclusif avec tous les candidats, notamment avec Ousmane Sonko, afin de construire un pacte républicain consolidé et garantir une élection apaisée et crédible. Enfin, l’article appelle à une enquête impartiale sur les violences politiques, la libération des détenus politiques, et encourage le Président Sall à initier des actions concrètes pour guérir les divisions et unir le peuple sénégalais.

Drame à Pikine : Un accident « mortel » lors du départ de Boy Niang (Vidéo)

Un drame s’est produit ce lundi à Pikine lors du départ de Boy Niang à l’arène nationale pour son combat contre Modou Lô. Selon des témoins, l’accident, qualifié de « mortel », a eu lieu dans l’ambiance de la joie alors que le convoi se préparait pour l’événement sportif.

Pendant les festivités, une voiture aurait foncé sur des supporters. Malheureusement, la police escortant le convoi ne s’est pas arrêtée, laissant dans l’incertitude le bilan de cet accident. Les circonstances exactes de l’incident restent à clarifier, et l’attention des autorités pourrait se concentrer sur la nécessité d’une réponse rapide et approfondie à cet événement tragique.

Nous continuerons de suivre cette histoire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Goudomp : le maire plaide pour l’achèvement des travaux du quai de pêche et du centre de formation professionnelle

Le maire de Goudomp, Malang Vieux Cissé, a appelé à l’achèvement des travaux du quai de pêche et du centre de formation professionnelle, actuellement à l’arrêt depuis plusieurs mois. Lors d’une visite de chantier des projets de la municipalité, le maire a exprimé sa préoccupation quant à l’arrêt des travaux du quai de pêche, appelant le ministère de la Pêche à intervenir pour leur achèvement.

Le maire, accompagné de conseillers municipaux, a inspecté le hangar du quai de pêche, l’aménagement des voies de Goudomp 3, ainsi que le centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC). Il a particulièrement souligné son incompréhension face à l’arrêt des travaux du centre de formation professionnelle, qui est à l’arrêt depuis presque dix ans malgré le début de la construction des bâtiments.

Malang Vieux Cissé a plaidé pour la relance des travaux, soulignant l’importance de ces infrastructures pour l’économie locale. Il a estimé que la finalisation de ces projets contribuerait à résoudre des problèmes tels que le chômage des jeunes et l’autonomisation des femmes. Le maire a également salué le projet de construction de la Maison de la jeunesse et de la citoyenneté, soulignant ses avantages pour la modernisation de Goudomp, offrant des commodités telles que piscine, médiathèque, salles de travail, spectacle, sport, et espace café.

Il reste à voir comment les autorités réagiront à cet appel du maire pour l’achèvement de ces projets cruciaux pour le développement de la région.

Accès à l’eau potable et à l’assainissement : création d’un groupe de réflexion dans l’espace UEMOA

Selon le représentant de l’UEMOA, Dr Dia, la croissance démographique prévue d’ici 2050, avec une population mondiale estimée à 9 milliards d’individus, accentuera les défis liés à la pénurie d’eau, en particulier dans les pays en développement, dont beaucoup se trouvent en Afrique sub-saharienne. Dans ce contexte, la création du Groupe de réflexion WASH/RTT-UEMOA s’inscrit dans le cadre du Projet West African Sanitation Policy & Activators (WASPA).

Le projet WASPA a pour objectif général de construire et maintenir un leadership politique pour une gestion sûre de l’assainissement, basée sur les Directives Africaines en matière de Politiques d’Assainissement (ASPG). Cela sera réalisé à travers un plaidoyer soutenu par des données probantes issues de la recherche, concentré sur cinq pays francophones d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal).

Le Directeur exécutif de IPAR et président du Réseau des Think Tank, Dr Cheikh Oumar Ba, a souligné lors du lancement du Groupe de réflexion Wash/RTT-UEMOA que les défis liés au changement climatique, à la croissance démographique et à l’urbanisation exigent un leadership fort. La mise en place de ce groupe vise à construire un cadre institutionnel et intellectuel, soutenu par des données probantes, capable d’influencer les politiques publiques pour relever ces défis complexes.

Cette initiative démontre l’engagement de l’UEMOA à promouvoir des solutions novatrices et basées sur la recherche pour surmonter les défis pressants liés à l’eau potable et à l’assainissement dans la région.

Horreur à Keur Massar : Assassinat atroce d’un apprenti-chauffeur

La banlieue dakaroise de Keur Massar a été secouée par un acte de violence épouvantable en cette fin d’année 2023, avec le meurtre brutal d’un jeune apprenti-chauffeur. La victime, identifiée sous le nom de D.M, a été retrouvée sans vie dans la nuit du 30 décembre, son corps ensanglanté gisant sur les lieux du crime au quartier Elhadji Pathé.

La macabre découverte a été faite vers 23 heures, choquant la communauté locale et suscitant l’indignation. Selon les informations de Seneweb, D.M, âgé d’environ 26 ans, présentait des blessures graves au visage et au bas ventre.

Alertés sur les lieux du drame, les éléments de la brigade territoriale de la compagnie de Keur Massar ont rapidement réagi, se rendant sur place pour enquêter sur cet acte odieux. Sur les lieux, ils ont constaté le corps inerte et mutilé de D.M, avant de réquisitionner les services d’un médecin-légiste pour procéder à une autopsie.

Le médecin-légiste, une fois sur place, a confirmé l’horreur du meurtre, notant les blessures graves infligées au bas ventre et au visage de la victime. Le corps a été transporté à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff par les sapeurs-pompiers pour des examens plus approfondis.

Jusqu’à présent, l’identité du meurtrier reste inconnue, ajoutant une dimension d’angoisse à cette tragédie. G.S, l’oncle de la victime, a indiqué aux autorités que son neveu avait été mortellement poignardé, mais l’auteur du crime demeure en liberté.

Les enquêteurs de la brigade territoriale de gendarmerie de Keur Massar se sont mobilisés pour élucider les circonstances du meurtre et identifier le coupable. La communauté locale est sous le choc, demandant justice pour D.M et exprimant son inquiétude face à cette violence qui a frappé si violemment au cœur de leur quartier.

Tragédie à Bantako, Kédougou : Un incendie dévastateur ravage une vingtaine d’habitations

31 décembre 2023, Kédougou, Sénégal – Une catastrophe a frappé le village de Bantako, situé dans le département de Kédougou, ce dimanche en début d’après-midi, lorsque des flammes incontrôlables ont englouti une vingtaine d’habitations. L’origine de l’incendie demeure encore un mystère, laissant la communauté locale sous le choc.

L’Agence de Presse Sénégalaise (APS) a rapporté que l’incendie, d’une intensité redoutable, a consumé rapidement les habitations, créant une scène de désolation dans le village. Les premières informations indiquent que plusieurs familles ont été touchées, perdant non seulement leurs biens matériels, mais également une partie de leurs souvenirs et de leur histoire.

Dans de telles situations d’urgence, la solidarité communautaire et l’aide humanitaire sont cruciales. Les autorités locales et les organisations humanitaires travaillent de concert pour coordonner les secours et apporter un soutien immédiat aux victimes.

La population de Kédougou se mobilise également pour soutenir les personnes touchées par cette tragédie, montrant la résilience et la force de la communauté face à l’adversité. Des appels à la solidarité et aux dons ont été lancés pour aider les familles sinistrées à se reconstruire après cette épreuve dévastatrice.

En ces moments difficiles, le village de Bantako fait face à la tâche ardue de la reconstruction, tandis que le reste de la nation se tient solidaire avec les habitants touchés par cette tragédie inattendue.

Macky Sall annonce la création d’une Fondation dédiée à la paix et au développement post-mandat

Le Président Macky Sall, a récemment partagé sa vision pour l’après-pouvoir lors de son discours du 31 décembre 2023. Au-delà de l’offre d’Emmanuel Macron pour un poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour la Planète et les Peuples (4P), Sall a dévoilé un projet significatif.

Après la transmission du pouvoir, le Président envisage de mettre en place une Fondation axée sur la paix, le dialogue et le développement. Cette initiative reflète son engagement continu envers des causes qui lui tiennent à cœur.

Les domaines clés de la Fondation comprennent la promotion de la coexistence pacifique entre les peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en mettant particulièrement l’accent sur la santé maternelle et infantile. Sall prévoit également de soutenir la jeunesse, de contribuer au développement des infrastructures en Afrique et de s’investir dans la réforme de la gouvernance mondiale.

Cette décision démontre non seulement la prévoyance du Président Macky Sall, mais aussi son engagement envers des initiatives humanitaires et socio-économiques après son mandat. La création de cette Fondation témoigne de sa volonté de laisser un impact positif durable dans des domaines cruciaux pour le bien-être global. La coexistence pacifique, le développement durable et la santé, entre autres, sont des piliers essentiels qui peuvent bénéficier de l’expérience et de l’engagement continu du Président.

En résumé, Macky Sall trace une voie inspirante pour son avenir post-politique en canalisant son énergie et son influence vers des projets philanthropiques. Sa Fondation promet d’être un acteur clé dans la promotion de la paix, du dialogue et du développement, laissant ainsi un héritage significatif au-delà de son temps au pouvoir.

Bilan et Ambitions : Macky Sall présente les réussites et les perspectives du Sénégal Émergent dans son discours du Nouvel An


Mes chers compatriotes d’ici et de la diaspora,  
Depuis 2012, je sacrifie devant vous au rituel du message à la nation pour vous présenter mes vœux à l’occasion du nouvel an.  
Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse. 
En communion avec vous, mes pensées vont d’abord vers nos regrettés disparus. Je prie pour qu’ils reposent en paix, et souhaite prompt rétablissement à nos malades. 
Cette année, notre pays a connu de graves violences, ayant causé des morts et des blessés, la destruction de biens publics et privés, dont des lieux de culte, des consulats et ambassades, des établissements scolaires et universitaires ; en plus d’une cyber attaque contre des sites stratégiques de l’Etat et de services vitaux, tels que l’eau et l’électricité, et un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus. 
Mais l’Etat a tenu bon, la justice suit son cours et nous gardons le cap dans l’œuvre de construction nationale et de développement économique et social.  
C’est l’occasion pour moi de saluer la contribution précieuse que mes illustres prédécesseurs, les Présidents Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, y ont apportée.  
Bâtissant sur leur legs, j’ai engagé avec vous la transformation structurelle de notre pays pour accélérer notre marche vers le Sénégal émergent.  
Nos progrès sont réels et visibles à travers tout le pays. Les faits et chiffres parlent d’eux-mêmes. Le gouvernement publiera prochainement le bilan de nos réalisations.  
A titre illustratif, notre taux de croissance qui était régulièrement au-dessus de 6% avant la pandémie de COVID-19, est projeté à 9,2% avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières. 
Notre budget national est passé de 2344 milliards de fcfa en 2012, à 7003 milliards pour 2024 ; ce qui nous a permis d’investir dans tous les secteurs productifs pour dessiner progressivement le visage du Sénégal émergent. 
Nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain. 
En 2012, notre linéaire routier était de 1500 km contre 2900 en 2023. 
De 32 km d’autoroutes, nous en sommes à 189, et bientôt 500 Km, à la fin des chantiers Mbour-Fatick-Kaolack, et Dakar-Tivaouane-Saint-Louis.  
La 2e phase du TER, Diamniadio-Aéroport international Blaise Diagne s’achève dans quelques mois, et une commande de 7 nouveaux trains s’ajoutera aux 15 actuels.  
Le BRT sera inauguré ce 14 janvier, avec une flotte de 121 bus électriques, alimentés par voie solaire, et climatisés, avec Wifi à bord.  
A terme, le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices. 
Dakar Dem Dikk a fait peau neuve, avec 370 bus de dernière génération. 
Le Sénégal émergent, c’est le lancement prochain du premier satellite de notre pays, conçu et réalisé par nos propres ingénieurs ; ce sont nos aéroports régionaux réhabilités, au Cap Skirring, à Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, Saint-Louis, en attendant la livraison en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam et Ziguinchor.  
Le Sénégal émergent, ce sont nos parcs industriels et nos zones économiques spéciales ; nos nouvelles infrastructures sportives : le Dakar Arena, l’Arène nationale de lutte, le Stade Président Abdoulaye Wade et les chantiers des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026.  
Le Sénégal émergent, ce sont nos hôpitaux clefs en main à Touba, Kaffrine, Sédhiou, Kédougou, Agnam et tous les chantiers en cours à Ourossogui, Saint-Louis, Tivaouane et Dakar, notamment la Polyclinique de l’hôpital Principal et le nouvel hôpital Aristide Le Dantec ; ce sont les performances remarquables de notre corps médical, qui a réalisé, pour la première fois cette année, une séparation de bébés siamois, des transplantations rénales et un traitement endovasculaire. 
Le Sénégal émergent, ce sont nos nouvelles centrales électriques à énergie propre, entre autres à Bokhole, Malicounda, Taïba Ndiaye, Méouane, Mérina Dakhar et Kahone.  
Avec seulement 500 MW et un réseau vétuste de 501 km de lignes électriques, les coupures d’électricité étaient longues et fréquentes avant 2012, jusqu’à occasionner des émeutes.  
Aujourd’hui, nous avons plus que triplé nos capacités électriques, avec 1787 MW, et un réseau de lignes porté à 1552 km.  
Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023.    
Avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières, nous réaliserons à l’horizon 2025 l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables.  
Dans le secteur vital de l’eau, nous avons multiplié les forages en milieu rural avec la première phase du PUDC, et construit une 3e usine à Keur Momar Sarr. 
Notre taux d’accès à l’eau potable est passé à 98% en milieu urbain et périurbain et à 96% en milieu rural. 
L’accès universel est désormais à notre portée, avec deux projets de dessalement d’eau de mer : un en construction aux Mamelles de Ouakam, et un autre en cours de montage technique et financier, plus la 2e phase des forages du PUDC qui va démarrer en début 2024.  
Nos efforts ont également porté sur les trois piliers de notre stratégie de souveraineté alimentaire : l’agriculture, dont le budget a plus que doublé entre 2012 et 2023, la pêche et l’élevage. 
Ces trois secteurs continuent de bénéficier de financements massifs, pour les infrastructures et équipements, les intrants, la transformation des produits, les gilets, pirogues et moteurs, les cultures fourragères et l’amélioration génétique des espèces végétales et animales.  
Il en est de même pour la culture et l’artisanat, où s’expriment le talent et le génie créateur de notre peuple. 
Avec le Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries créatives, et le Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle, nous soutenons nos artistes, hommes et femmes de culture.  
En outre, je lancerai prochainement le chantier du Mémorial de Gorée.  
Et en faveur de nos artisans, nous avons créé de nouveaux villages artisanaux à Bambey, Fatick, Kaffrine, Kébémer, Linguère et Tivaouane ; les chantiers de Kédougou, Matam et Vélingara étant en cours de finition.   
S’y ajoute la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile, avec 488 ateliers établis sur 60 hectares.  
Nos mécaniciens et autres professionnels de l’automobile y trouvent un cadre de travail moderne et organisé, générant plus de 5000 emplois, qui pourrait être dupliqué dans les autres régions. 
Mes chers compatriotes,  
Dans notre quête du mieux-être, j’ai constamment à l’esprit le souci d’équité territoriale et de justice sociale, pour que personne ne soit laissé en rade. 
Tous nos terroirs sont d’égale dignité ; et chacun de nous mérite une vie décente. C’est cela le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.  
Je pense au Sénégal qui se réveille tôt, travaille dur et se couche tard. Je pense au Sénégal des mains laborieuses, qui vit à la sueur de son front. Je pense au Sénégal des petits revenus et des familles démunies.  
Voilà pourquoi j’ai mis en place des instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale comme le Programme d’urgence de développement communautaire, le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme de modernisation des villes, le Programme XËYU NDAW ÑI, la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, le 3 FPT, les Domaines agricoles communautaires, la Couverture sanitaire  universelle et les Bourses de sécurité familiale, dont l’allocation est passée de 25 000 à 35 000 fcfa. 
Je suis heureux d’annoncer que j’ai renouvelé pour trois ans le Programme XËYU NDAW ÑI, portant sur 82 000 emplois jeunes pour un montant de 450 milliards de fcfa.  
Grâce à ces tous ces instruments actifs sur l’étendue du territoire national, nous avons amélioré le cadre de vie de nos villes, construit et réhabilité des lieux de cultes, créé des emplois et autres activités génératrices de revenus. 
Nous avons financé des milliers de jeunes et femmes porteurs de projets, dont 250 000 attributaires de prêts de la DER/FJ.  
Nous avons permis à des millions de bénéficiaires d’accéder à des services sociaux de base, y compris la couverture sanitaire, dont le taux est passé de 20% en 2013 à 53,2% en 2023. 
De Thiéyène à Bagaya, de Fissel à Saré Liou, de Diallocounda à Waalidiala, entre autres centaines de localités, nous avons désenclavé des pans entiers du territoire national, apporté de l’eau et de l’électricité, équipé des structures de santé, et octroyé des matériels pour l’allègement des travaux des femmes.  
En même temps, l’Etat continue de soutenir les ménages et les travailleurs. En plus de la hausse générale des salaires dans la fonction publique, nous soutenons les prix des denrées de première nécessité, du transport, de l’eau et de l’énergie, dont la subvention, à elle seule, s’élève cette année à plus de 600 milliards de fcfa.   
Mes chers compatriotes,  
Alors que la science et la technologie dessinent les nouvelles frontières entre les nations, l’éducation et la formation, qui occupent le premier poste budgétaire de notre pays, restent une priorité élevée des politiques publiques.  
Du primaire au secondaire, nous avons considérablement élargi la carte scolaire, recruté 40 000 enseignants et porté les salaires à un niveau sans précédent.  
De même, conformément aux conclusions de la Journée nationale du 16 décembre, l’Etat poursuit son soutien à la communauté éducative des daaras dont l’apport multiséculaire à la formation spirituelle de notre peuple est inestimable. 
Cependant, à l’ère des technologies de pointe, dont l’intelligence artificielle constitue la dernière manifestation, il nous faut améliorer les performances de notre système éducatif et l’adapter aux réalités de notre temps. 
Nous devons former plus de ressources humaines dans les sciences, les techniques et l’apprentissage des métiers.  
C’est le sens de la création des Lycées d’excellence, des Classes préparatoires aux grandes écoles, des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel et des Centres de formation technique et professionnelle. 
Et c’est aussi l’une des vocations du 3FPT, qui a financé entre 2016 et 2023 la formation de 400 000 jeunes et femmes dans diverses filières : les métiers du bâtiment, l’électromécanique, le transport, la fibre optique et l’agroalimentaire entre autres.  
Nos efforts pour l’Enseignement supérieur restent également constants. 
De l’indépendance à 2012, soit 52 ans, notre pays comptait deux universités : Cheikh Anta Diop à Dakar, et Gaston Berger à Saint-Louis, et trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor. 
Sur une décennie, nous avons érigé les Centres universitaires régionaux en Universités logées dans leurs propres locaux, et construit trois nouvelles universités : Amadou Makhtar Mbow, El Hdj Ibrahima Niasse du Sine Saloum, l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ; sans compter le Campus franco-sénégalais. 
Je rappelle également que la construction des Universités Souleymane Niang de Matam et du Sénégal oriental démarre en janvier.  
En même temps, nous avons beaucoup investi dans les équipements pédagogiques, le recrutement d’enseignants, la revalorisation du traitement et autres avantages des personnels, toutes catégories confondues, et la construction d’infrastructures d’hébergement et de restauration des étudiants. 
Et chaque année, l’Etat octroie plus de 82 milliards de fcfa en bourses et aides aux étudiants. 
Pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation. 
Cet avenir, c’est avec toute notre jeunesse que nous le construirons, en lui offrant plus de possibilités de formation adaptée au marché du travail, et plus d’opportunités d’emplois et autres activités génératrices de revenus. C’est un de nos défis du présent et de la prochaine décennie.  
L’avenir de notre jeunesse, c’est ici, chez nous, qu’il se réalise, pas dans les mirages tragiques des réseaux de l’émigration clandestine qui arnaquent nos jeunes et leurs familles.  
Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi vous dire, de façon insistante et solennelle, combien il importe de préserver la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays.  
La paix revient en Casamance, comme l’illustre la cérémonie d’incinération des armes le 23 décembre dernier à Mamatoro.   
A la faveur de l’accalmie générale et des efforts de reconstruction en cours, tous ceux qui acceptent de déposer les armes ont leur place au sein de la nation.  
C’est l’occasion pour moi de saluer et remercier nos Forces de défense et de sécurité, toutes composantes confondues, pour leur engagement professionnel et patriotique.  
Avec la montée des périls, nous avons considérablement renforcé leurs effectifs et moyens opérationnels, en plus de l’amélioration de la condition du soldat, y compris les pensions des blessés et mutilés de guerre.  
Dans un monde de conflits et de violence sous toutes ses formes, les temps sont troubles et incertains. Nous devons sans cesse nous convaincre que rien n’est définitivement acquis. 
Tout peut basculer quand la paix est rompue, quand l’extrémisme, le populisme et la manipulation s’emparent des esprits, banalisent la violence, et imposent le faux à la place du vrai. 
L’extrémisme, la manipulation et le populisme sont les ennemis mortels de la démocratie, de l’Etat, de la République et de la nation.  
C’est pourquoi j’appelle instamment à la préservation de notre vivre ensemble, pour que notre pays reste une nation unie dans sa diversité, dans la paix, la sécurité, la stabilité et la protection de notre héritage spirituel et socioculturel.  
A présent, mes chers compatriotes, je voudrais vous remercier et vous dire ma gratitude. 
Quand je sollicitais vos suffrages en février 2012, je n’avais plus aucun mandat électif.   
Par deux fois et à une majorité confortable, vous m’avez investi de votre confiance. C’est un honneur suprême en démocratie.   
Cet honneur, je l’ai toujours considéré non comme une source de privilèges, mais comme une éminente responsabilité et un devoir sacré d’être à votre service, de travailler jour et nuit pour mériter votre confiance.  
Toute œuvre humaine est imparfaite. Mais quels que soient les critères d’évaluation, le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012.  
Je suis fier d’avoir réalisé avec vous cette séquence de notre histoire ; un legs qui témoignera pour nous demain.  
En allant à votre rencontre, j’ai appris à mieux connaitre et mieux aimer notre pays, d’un amour inconditionnel et inépuisable.  
Voilà pourquoi je ferai de sorte que l’élection présidentielle du 25 février 2024 se déroule, comme les précédentes, de façon paisible et dans les meilleures conditions d’organisation.  
J’invite tous les candidats à œuvrer dans le même esprit. Tous, ensemble, allons aux urnes dans le calme, la sérénité et le fair-play. 
Et le 2 avril 2024 s’il plait à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur.  
Je resterai ensuite disponible et de bonne volonté, car j’ai le Sénégal chevillé au corps ; et j’ai le Sénégal au cœur.  
Mon cœur battra toujours pour notre pays, parce que ce qui nous lie -notre histoire et notre destin communs- transcende mes fonctions officielles.  
Ainsi, après la transmission du pouvoir, je mettrai en place une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement, pour continuer à m’investir dans des causes qui me sont chères : la coexistence pacifique des peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en particulier la santé maternelle et infantile, le soutien à la jeunesse, le développement des infrastructures en Afrique et la réforme de la gouvernance mondiale, qui a mobilisé avec succès notre diplomatie lors de mon mandat à la tête de l’Union africaine. 
D’ici là, mes chers compatriotes, continuons notre marche commune, main dans la main, pour un Sénégal uni et prospère, dans la paix, la sécurité et la stabilité. 
Je vous dis merci du fond du cœur de m’avoir honoré de votre confiance pour servir notre pays.  
Je vous renouvelle mes sentiments de profonde affection.  
A toutes et à tous, j’adresse mes vœux ardents de paix, de bonne santé, de bien-être et de réussite. Que Dieu veille sur notre cher Sénégal. Bonsoir et déwenéti.    

Progrès énergétiques et hydrauliques : Macky Sall annonce un avenir prometteur pour le Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a tracé une vision prometteuse pour le pays, mettant en avant la prochaine exploitation des ressources gazières et pétrolières comme un catalyseur pour atteindre l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables d’ici 2025. Dans le secteur crucial de l’eau, il a souligné les efforts déployés, notamment la multiplication des forages en milieu rural dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) et la construction d’une troisième usine à Keur Momar Sarr.

La perspective de l’exploitation des ressources gazières et pétrolières représente une étape majeure pour le Sénégal. Macky Sall a affirmé que cette avancée permettra d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2025, offrant ainsi une source d’énergie plus abordable pour tous. Ce progrès économique est non seulement crucial pour la croissance nationale, mais il apporte également une réponse aux besoins énergétiques croissants de la population.

Dans le domaine de l’eau, le Président a mis en lumière les initiatives entreprises pour renforcer l’accès à l’eau potable, en particulier en milieu rural. La multiplication des forages grâce à la première phase du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) témoigne de l’engagement du gouvernement à améliorer la qualité de vie des communautés éloignées.

La construction d’une troisième usine à Keur Momar Sarr renforce la capacité du Sénégal à assurer un approvisionnement stable en eau potable, répondant ainsi aux besoins croissants de la population. Cette infrastructure stratégique contribuera à relever les défis liés à la distribution de l’eau, assurant ainsi un accès fiable et durable à cette ressource vitale.

Ces avancées dans les secteurs de l’énergie et de l’eau reflètent l’engagement du Sénégal envers un développement équilibré et durable. Les projets annoncés par Macky Sall définissent une trajectoire positive pour l’avenir du pays, où l’accès à l’énergie et à l’eau constitue un socle essentiel pour la prospérité et le bien-être de la population.

Ambition spatiale et modernisation des infrastructures : Macky Sall dévoile les jalons du Sénégal émergent

Le Président sénégalais, Macky Sall, a dévoilé des perspectives ambitieuses pour le Sénégal émergent, mettant en avant le lancement imminent du premier satellite du pays, conçu et réalisé par des ingénieurs locaux. Dans son discours, il a également souligné la réhabilitation des aéroports régionaux, jetant ainsi les bases d’une nouvelle ère pour le développement technologique et l’infrastructure du pays.

L’annonce du lancement prochain du premier satellite sénégalais marque une avancée significative dans le domaine spatial. La conception et la réalisation par des ingénieurs nationaux témoignent de la montée en puissance des compétences locales dans des domaines technologiques de pointe. Cette réalisation prometteuse ouvre la voie à une participation accrue du Sénégal dans le secteur spatial.

Parallèlement, la modernisation des aéroports régionaux réaffirme l’engagement du Sénégal envers le développement infrastructural pour soutenir la connectivité et le développement économique à l’échelle régionale. Les aéroports réhabilités à Cap Skirring, Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, et Saint-Louis renforceront les liens entre les différentes régions du pays.

Les projets en cours, tels que la livraison prévue en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam, et Ziguinchor, témoignent de la vision à long terme du Sénégal émergent. La modernisation de ces infrastructures favorisera la croissance économique, stimulera les échanges commerciaux et renforcera l’accessibilité à travers tout le pays.

L’ensemble de ces initiatives reflète la détermination du Sénégal à se positionner comme un acteur majeur dans les domaines de la technologie spatiale et de l’infrastructure moderne. En investissant dans ces secteurs clés, le pays pose les jalons pour un avenir innovant et prospère, contribuant ainsi à sa transformation en une nation émergente.

Bilan alarmant de l’année écoulée : Macky Sall dénonce les graves violences et les attaques au Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a dressé un bilan alarmant de l’année écoulée, soulignant les graves violences qui ont secoué le pays, causant des pertes humaines, des blessés et la destruction de biens publics et privés. Dans son discours, le chef d’État a évoqué des attaques contre des lieux de culte, des consulats, des ambassades, des établissements scolaires et universitaires.

Cette année a été marquée par des événements tragiques, avec des perturbations majeures causées par des actes de violence. Macky Sall a déploré la perte de vies humaines, les blessés, ainsi que les dégâts matériels considérables résultant de ces violences.

Des lieux de culte, symboles de la diversité religieuse du Sénégal, ont été touchés, mettant en évidence une menace contre la paix sociale et la coexistence pacifique. De plus, des attaques contre des consulats, ambassades, et des établissements éducatifs ont eu des répercussions sur la stabilité et la normalité de la vie quotidienne.

L’impact s’est également étendu aux infrastructures vitales, avec une cyberattaque contre des sites stratégiques de l’État, touchant des services essentiels tels que l’eau et l’électricité. De plus, un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus a ajouté une dimension tragique aux événements de cette année.

Le Président a souligné la nécessité d’une réponse concertée pour restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays. Les autorités devront travailler de manière coordonnée pour prévenir de tels actes de violence à l’avenir, tout en garantissant la protection des citoyens et de leurs biens.

Alors que le Sénégal fait face à ces défis, l’appel à l’unité nationale et à la tolérance devient d’autant plus crucial pour préserver la paix et la prospérité dans le pays.

Vers l’émergence : Macky Sall met en avant la densification des infrastructures de transport au Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a souligné le progrès significatif vers l’émergence économique du pays, mettant en avant la densification des infrastructures routières et autoroutières, ainsi que la modernisation du système de transport urbain et interurbain.

D’après le chef d’État, « nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain. » Cette déclaration met en évidence l’engagement continu envers le développement des infrastructures pour stimuler la croissance économique.

La densification des infrastructures routières et autoroutières revêt une importance stratégique pour améliorer la connectivité nationale, facilitant ainsi le mouvement des personnes et des marchandises. Ces améliorations renforcent également l’efficacité du transport interurbain, contribuant ainsi à une économie plus intégrée.

L’accent mis sur la modernisation du système de transport urbain et interurbain souligne la volonté de créer des solutions de déplacement plus efficaces et durables. Des investissements dans des modes de transport novateurs et respectueux de l’environnement contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.

Les avancées dans le domaine des infrastructures de transport ne se limitent pas seulement à faciliter la mobilité, mais elles stimulent également l’activité économique en réduisant les coûts de logistique et en favorisant l’accessibilité aux différentes régions du pays.

Cette démarche s’inscrit dans la vision plus large du Sénégal visant à devenir une économie émergente, capable de rivaliser sur la scène mondiale. Alors que le pays s’engage résolument sur cette voie, l’investissement dans les infrastructures de transport joue un rôle central dans la construction d’un avenir plus dynamique et prospère.

Évolution éducative : Macky Sall souligne la croissance du réseau universitaire sénégalais

Le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en évidence la transformation significative du paysage éducatif depuis l’indépendance jusqu’à 2012, soulignant une expansion marquée du réseau universitaire sénégalais.

Dans son discours récent, le chef d’État a rappelé qu’entre l’indépendance en 1960 et 2012, soit sur une période de 52 ans, le Sénégal comptait seulement deux universités, à savoir Cheikh Anta Diop et Gaston Berger. Trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor complétaient le paysage éducatif à cette époque.

Cette remarque met en évidence l’ampleur des changements intervenus dans le secteur de l’enseignement supérieur au cours de ces années. La croissance du nombre d’élèves d’institutions éducatives reflète l’engagement envers le développement de l’éducation supérieure et l’expansion de l’accès à cette étape cruciale du parcours éducatif.

L’ajout d’universités et de centres universitaires régionaux témoigne de la vision stratégique pour diversifier et étendre les opportunités d’éducation supérieure à travers le pays. Cette expansion s’aligne sur l’objectif plus large de doter le Sénégal d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, essentielle pour la croissance économique et le développement national.

Les étapes franchies depuis 2012 illustrent la volonté politique de renforcer le secteur éducatif. Les investissements dans de nouvelles infrastructures et la diversification des programmes académiques ont ouvert des horizons éducatifs plus vastes pour la jeunesse sénégalaise.

Alors que le pays continue son engagement en faveur de l’éducation, l’évolution du réseau universitaire reflète la détermination à offrir des opportunités éducatives élargies, contribuant ainsi à la formation de citoyens compétents et au progrès national.

Fin de l’ére Macky Sall : Me Patrick Kabou annonce la mise au frigo du président sortant

Me Patrick Kabou, avocat et personnalité bien connue au Sénégal, a annoncé de manière concise mais chargée de sens la mise au frigo officielle du président sortant, Macky Sall. Cette déclaration, formulée de manière énigmatique, laisse entrevoir un changement majeur dans le paysage politique sénégalais, symbolisé par le départ du président en exercice.

Dans son annonce, Me Patrick Kabou ne mâche pas ses mots en déclarant que « Macky SALL est officiellement mis au frigo aujourd’hui à partir de 20h. C’est à fêter avec du ‘make noise’. On est sur autre chose maintenant. Bienvenue à l’homme de Sandrine chez les has been. » Cette déclaration sibylline semble marquer la fin d’une ère politique, laissant place à de nouvelles perspectives.

L’expression « mis au frigo » porte une connotation de mise à l’écart, suggérant que Macky Sall serait exclu ou évincé de la scène politique, du moins temporairement. Cette métaphore laisse entendre un changement radical dans la direction politique du pays, marquant peut-être la fin d’une ère dominée par le président sortant.

L’appel à célébrer avec du « make noise » laisse présager une transition bruyante vers quelque chose de nouveau. Cette expression suggère que le changement à venir ne passera pas inaperçu, mais plutôt qu’il sera accompagné d’une manifestation bruyante de joie, de célébration ou même de contestation.

La référence à « l’homme de Sandrine chez les has been » laisse place à des interprétations diverses, mais elle suggère peut-être l’émergence d’une nouvelle figure politique ou d’une nouvelle dynamique dans le paysage politique sénégalais. La déclaration de Me Patrick Kabou semble annoncer l’avènement d’un nouveau chapitre politique, avec des acteurs différents et des perspectives renouvelées.

L’annonce de Me Patrick Kabou marque un moment clé dans la vie politique du Sénégal. La déclaration cryptique et chargée d’émotions suggère que le pays est sur le point de vivre des changements importants, tant sur le plan politique que symbolique. Le « frigo » pourrait bien être le lieu où repose désormais le passé politique de Macky Sall, laissant la scène à de nouvelles dynamiques et à un avenir politique que Me Patrick Kabou semble accueillir avec anticipation et peut-être même avec un brin d’ironie.

L’Armée Sénégalaise frappe fort à Katimpeu, démantelant des bases du MFDC

Selon les informations des autorités de sécurité, l’opération a conduit à l’arrestation de 13 individus présumés liés aux activités du MFDC. Ces arrestations font suite à des fouilles approfondies qui ont permis de localiser et de démanteler plusieurs bases utilisées par le groupe dissident. Outre les arrestations, les forces armées ont également réussi à confisquer une quantité significative de chanvre indien. Ces substances illicites étaient entreposées et conditionnées dans diverses habitations de Katimpeu, selon les sources.

Le démantèlement de ces bases à Katimpeu représente un coup réussi contre le MFDC, un groupe qui a longtemps été une source d’instabilité dans la région. Cette action démontre la détermination des autorités à restaurer la paix et la sécurité, mettant en lumière la volonté de prendre des mesures décisives pour neutraliser les éléments perturbateurs.

Cette action de l’armée sénégalaise à Katimpeu reflète une avancée majeure dans la quête de stabilité et de sécurité dans la région de Casamance. Elle envoie un message fort sur la ferme détermination des autorités à mettre fin aux menaces qui pèsent sur la paix, la sécurité et le bien-être des communautés locales.

Engagement pour l’éducation : Macky Sall appelle à des années scolaires stables et studieuses

Le Président sénégalais, Macky Sall, a souligné son engagement envers l’amélioration du système éducatif du pays, affirmant que les efforts déployés doivent conduire à des années scolaires et universitaires plus stables et propices à l’apprentissage.

D’après le chef d’État, « pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation. » Cette déclaration met en lumière l’importance cruciale de l’éducation pour le développement durable du Sénégal.

Les réformes entreprises pour renforcer le système éducatif sénégalais reflètent la volonté de créer un environnement d’apprentissage plus propice et stable. Macky Sall met l’accent sur l’importance d’une éducation de qualité pour assurer le futur des jeunes générations et contribuer à la prospérité nationale.

Cet appel à des années scolaires et universitaires plus stables met en avant la vision du président pour une éducation qui prépare les jeunes à relever les défis du monde moderne. Il encourage également la stabilité dans le calendrier académique, favorisant ainsi un environnement propice à la concentration et à l’épanouissement intellectuel.

L’engagement en faveur de l’éducation est une pierre angulaire du développement national, et Macky Sall rappelle que les réformes entreprises ont pour objectif d’offrir aux jeunes Sénégalais les outils nécessaires pour construire un avenir prospère.

Alors que le Sénégal poursuit ses efforts en matière d’éducation, les aspirations du président visent à élever le niveau éducatif et à garantir que chaque enfant ait la possibilité de réaliser son plein potentiel, contribuant ainsi au développement durable du pays.

Progrès significatifs sous la présidence de Macky Sall : L’électrification rurale atteint 61% en 2023

Dans un discours du 31 Décembre 2023, le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en lumière les réalisations notables dans le domaine de l’électrification rurale, soulignant que de nombreuses localités autrefois plongées dans l’obscurité bénéficient désormais d’un accès à l’électricité.

Le chef d’État a déclaré avec satisfaction : « Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023. » Cette affirmation met en évidence une avancée significative au cours de son mandat présidentiel.

Les progrès dans le secteur de l’électrification rurale témoignent des efforts déployés pour améliorer la qualité de vie des communautés éloignées. Cette augmentation du taux d’électrification ouvre de nouvelles perspectives économiques, éducatives et sociales pour les habitants des zones rurales.

L’investissement dans l’électrification rurale a des implications positives sur divers aspects, favorisant le développement local, renforçant l’accès à l’éducation, et stimulant les opportunités économiques. Les localités qui étaient auparavant exclues du réseau électrique national bénéficient désormais d’une connectivité essentielle.

Le passage de 27% à 61% en matière d’électrification rurale reflète l’engagement envers une croissance inclusive et durable. Ces avancées représentent un pas significatif vers la réduction des inégalités entre les zones urbaines et rurales, contribuant ainsi à l’amélioration globale du niveau de vie dans tout le pays.

Les résultats obtenus témoignent du dynamisme du programme présidentiel et soulignent l’importance d’investir dans les infrastructures pour stimuler le développement à travers le pays. Alors que le Sénégal avance vers l’avenir, ces progrès dans l’électrification rurale ouvrent la voie à un avenir plus éclairé et prometteur pour toutes ses communautés.

Message solennel de fin d’année de Macky Sall : Adieux émouvants et pensées pour les disparus

Dans son dernier message solennel de fin d’année, le Président sénégalais Macky Sall a exprimé des adieux émouvants et des pensées pour les disparus, marquant ainsi une étape significative pour la nation.

Le chef d’État a commencé son discours en déclarant : « Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse. » Cette annonce a suscité une réaction particulière, soulignant la transition vers une nouvelle phase.

En unissant sa voix à la communauté nationale, Macky Sall a dirigé ses pensées vers les regrettés disparus, exprimant une prière pour que leurs âmes reposent en paix. Il a également exprimé des vœux de prompt rétablissement pour les malades, soulignant ainsi l’importance de la solidarité en ces moments difficiles.

Cette déclaration du Président résonne profondément dans un contexte marqué par des défis et des pertes. Elle souligne l’unité nationale nécessaire pour surmonter les épreuves, avec un appel à la compassion envers ceux qui ont été touchés par la maladie et à la mémoire des êtres chers qui nous ont quittés.

Alors que le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle année, le message de Macky Sall reflète la gravité du moment tout en inspirant l’espoir pour l’avenir. Les adieux et les vœux de rétablissement témoignent d’une empathie sincère envers le peuple sénégalais, soulignant la nécessité de solidarité et d’optimisme face aux défis à venir.

Lamine Diallo dénonce Macky Sall dans son message de nouvel an : Retour sur une année sombre pour les sénégalais

Le député Mamadou Lamine Diallo, leader de la coalition MLD Tekki 2024, a adressé un message de Nouvel An percutant aux Sénégalais. Dans son discours, il a dressé un bilan accablant des événements qu’il qualifie d' »endurés » par les citoyens au cours de l’année 2023. Les manifestations, le coût de la vie exorbitant et la question de l’immigration ont été au cœur de ses critiques virulentes contre le président Macky Sall.

 » Un des points centraux de la diatribe de Lamine Diallo concerne la vie chère. Il a mis en lumière les difficultés économiques auxquelles sont confrontés les Sénégalais, évoquant une inflation galopante et une augmentation des prix qui pèsent lourdement sur les ménages. Dans son message, il a interpellé le gouvernement sur la nécessité de mettre en place des mesures concrètes pour alléger le fardeau financier des citoyens.

La question de l’immigration n’a pas échappé à l’attention de Lamine Diallo. Il a souligné les départs forcés de nombreux jeunes vers d’autres horizons, mettant en cause les conditions de vie difficiles au Sénégal. Le député a appelé à une réflexion approfondie sur les causes profondes de cette migration, mettant en garde contre les conséquences d’un exode massif de la jeunesse sénégalaise.

La question de l’immigration n’a pas échappé à l’attention de Lamine Diallo. Il a souligné les départs forcés de nombreux jeunes vers d’autres horizons, mettant en cause les conditions de vie difficiles au Sénégal. Le député a appelé à une réflexion approfondie sur les causes profondes de cette migration, mettant en garde contre les conséquences d’un exode massif de la jeunesse sénégalaise. »

Le message de Lamine Diallo pour le Nouvel An s’inscrit dans la continuité de ses critiques contre le gouvernement de Macky Sall. En pointant du doigt les manifestations, la vie chère et l’immigration, il souligne une année 2023 difficile pour les Sénégalais. Tout en exprimant sa solidarité avec la population, le leader de la coalition MLD Tekki 2024 appelle à une action collective pour instaurer des changements significatifs et ouvrir la voie à une année 2024 plus prometteuse.

Lansana Gagny Sakho émet un appel passionné pour un renouveau en 2024

Dans une déclaration percutante diffusée récemment sur les réseaux sociaux, Lansana Gagny Sakho, figure éminente et soucieuse de l’avenir du Sénégal, a lancé un appel poignant à la jeunesse et à la population sénégalaise dans son ensemble. Son message, intitulé « Pour un Nouveau Départ en 2024 », résonne comme une sonnette d’alarme face aux défis persistants qui pèsent sur le pays.

Sakho n’a pas mâché ses mots en évoquant la réalité que vivent les jeunes sénégalais, soulignant la répétition des années sans perspectives claires. Des pertes humaines, des départs forcés vers d’autres contrées, des prisonniers politiques : le tableau qu’il dépeint est sombre et laisse entrevoir une crise profonde que le pays traverse.

L’appel de Sakho est plus qu’un simple constat des maux actuels. Il sonne comme un appel à l’action, à la mobilisation collective. Il souligne la nécessité impérieuse d’agir face aux crises récurrentes et à la perte de repères démocratiques. Il interpelle chacun à ne plus rester un simple spectateur, mais à devenir acteur du changement qu’il souhaite voir.

Lansana Gagny Sakho ne mâche pas ses mots en remettant en question la gouvernance actuelle. Il dénonce une période où les fondements du pays sont mis à mal, mettant en garde contre le danger de laisser d’autres décider du destin du Sénégal. Son message est clair : le statu quo n’est plus une option viable.

Dans son plaidoyer, Sakho rejette catégoriquement l’idée qu’Amadou Ba soit la solution. Il appelle à une mobilisation générale en vue des élections de 2024, insistant sur la nécessité d’un nouveau départ. Il met en avant la responsabilité de chaque citoyen dans la transformation de l’avenir du Sénégal, soulignant que le patriotisme peut être le catalyseur d’un changement radical.

Le message de Lansana Gagny Sakho résonne comme un appel pressant à l’action et à la responsabilité collective. Il appelle à un éveil des consciences, à une mobilisation massive pour garantir un nouveau départ en 2024. Son plaidoyer, empreint de patriotisme, rappelle à tous que le pouvoir de changer les choses réside entre les mains de chaque Sénégalais. En cette période cruciale, l’appel de Sakho résonne comme un cri d’espoir et une invitation à bâtir un avenir meilleur pour le Sénégal.

Violent incendie à l’ancienne gare routière de Touba : D’énormes dégâts matériels, 45 cantines consumées

Une tragédie s’est abattue sur l’ancienne gare routière de Touba, située au quartier Darou Marnane, suite à un violent incendie qui a engendré d’énormes dégâts matériels. Des pièces détachées, des cantines, et même deux véhicules ont été réduits en cendres, laissant un paysage de désolation.

Selon les témoignages recueillis par Seneweb, l’origine du sinistre serait un soudeur métallique qui effectuait des travaux sur place. L’incendie a rapidement pris de l’ampleur, provoquant la destruction de biens matériels précieux.

Les sapeurs-pompiers, appuyés par des citoyens et des agents de la Croix Rouge de Mbacké, ont agi rapidement pour maîtriser les flammes. Bien que le bilan global des dégâts ne soit pas encore connu, une première estimation fait état de 45 cantines contenant des pièces détachées qui ont été consumées par le feu.

Le Lieutenant-colonel Aly Cissé, commandant du Groupement d’incendie et de secours n° 2 regroupant les régions de Thiès et de Diourbel, a déclaré lors d’une conférence de presse que malgré l’importance des dégâts, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.

Il a précisé : « Nous avons été alertés vers 12h47 pour feu d’atelier de pièces détachées. Le premier engin s’est présenté à 12h49. Vu la situation et le développement rapide du feu, il a automatiquement demandé le renfort des moyens provenant de Diourbel, de Darou Mousty. Tous ces moyens engagés nous ont permis de circonscrire puis maîtriser le feu. »

La collaboration entre les services de secours a été cruciale pour contenir l’incendie. Les véhicules de Fass Barigo et de Gossas étaient également en route pour prêter main-forte.

L’impact de cet incendie suscite l’émoi dans la communauté, tandis que les enquêtes se poursuivent pour déterminer les causes exactes du sinistre et évaluer l’étendue des pertes matérielles.

Ziguinchor : Plaidoyer des femmes du secteur informel pour une réduction des taxes municipales

Les femmes du secteur informel, dont des commerçantes et des mareyeuses à Ziguinchor, ont récemment lancé un plaidoyer en faveur de la réduction des taxes municipales imposées par la Mairie. Ces femmes, confrontées à des difficultés financières, ont partagé leurs préoccupations avec le Comité Régional Consultatif de la femme, qui a pris l’engagement de porter leur plaidoyer.

Outre les questions fiscales, Ndeye Marie Thiam a abordé la question de l’arrêt des flottes maritimes des bateaux Aline Sitoé, Aguéne et Diambone. Elle a exprimé l’impact négatif de cet arrêt prolongé sur les activités des femmes commerçantes qui dépendent fortement du transport maritime pour l’évacuation de leurs produits.

“Les bateaux doivent revenir, nous en avons besoin. Les populations en ont besoin. Les commerçantes lancent un cri du cœur”, a souligné Ndeye Marie Thiam Diédhiou lors de la rencontre, qui a rassemblé des représentants de la Mairie, du Conseil départemental et d’institutions bancaires, entre autres acteurs concernés.

Cette démarche des femmes du secteur informel met en avant les défis économiques auxquels elles sont confrontées et souligne l’importance de créer un environnement favorable pour leur activité. Le plaidoyer, porté par le Comité Régional Consultatif de la femme, vise à sensibiliser les autorités locales sur les besoins spécifiques de ces femmes entrepreneurs et à trouver des solutions concertées pour alléger leur charge financière. L’implication des différents acteurs dans ce processus est cruciale pour le développement économique et social de la région de Ziguinchor.

Urgence humanitaire au large d’El Hierro : Un cayuco avec des occupants en « très mauvaise santé » signalé à 300 kilomètres

Un dramatique incident maritime a secoué la région d’El Hierro alors qu’un Cayuco, une petite pirogue monoxyle, transportant des occupants en « très mauvaise santé », a été repéré à 300 kilomètres au sud de l’île. La situation critique a été signalée par un commerçant, alertant les autorités sur la précarité des conditions à bord de l’embarcation.

Des sources des secours ont révélé que le Cayuco pourrait contenir sept occupants, certains d’entre eux étant rapportés comme étant « en mauvaise santé ». Le journaliste Txema Santana a tragiquement informé sur son compte Twitter que, selon des informations préliminaires, au moins trois membres de l’équipage auraient perdu la vie.

La situation met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent des traversées dangereuses pour atteindre les côtes espagnoles. Les autorités locales et les services de secours maritimes travaillent en étroite collaboration pour répondre à cette situation critique et apporter une assistance immédiate aux personnes en détresse en mer. L’évolution de cette situation tragique sera suivie de près, suscitant des préoccupations au-delà des frontières de la région.

Aly Ngouille Ndiaye en tournée aux États-Unis : Une rencontre fructueuse avec l’activiste Ousmane Tounkara

Au cours de ce week-end, une rencontre significative a eu lieu aux États-Unis entre l’ancien ministre de l’Intérieur sénégalais, Aly Ngouille Ndiaye, et l’activiste bien connu Ousmane Tounkara. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la tournée de l’ancien ministre dans la diaspora sénégalaise.

La vidéo de cette rencontre, partagée sur les réseaux sociaux, offre un aperçu de la discussion entre Aly Ngouille Ndiaye et Ousmane Tounkara. Les détails précis de leur échange n’ont pas encore été divulgués, mais il est évident que cette rencontre revêt une importance particulière compte tenu des profils respectifs des deux hommes.

De son côté, Ousmane Tounkara est connu pour son engagement en faveur de diverses causes sociales et politiques au Sénégal. Sa rencontre avec Aly Ngouille Ndiaye pourrait être interprétée comme une occasion de discuter des préoccupations de la diaspora et de favoriser un dialogue constructif entre les acteurs clés du pays.

Dans l’attente de détails supplémentaires sur les échanges entre Aly Ngouille Ndiaye et Ousmane Tounkara, cette rencontre souligne l’importance du dialogue entre les personnalités politiques et les activistes, même en dehors des frontières sénégalaises. Elle offre également un aperçu de la dynamique politique et sociale au sein de la diaspora sénégalaise aux États-Unis.

Un Sénégalais fraîchement arrivé aux États-Unis, Djine Niang, tragiquement tué par balle : enquête en cours

Le jeune homme de 25 ans, originaire de Touba, aurait été abattu lors de sa quête d’emploi, suscitant l’indignation de la communauté sénégalaise.

Selon les témoignages recueillis, Djine Niang aurait crié à l’aide de toutes ses forces avant de succomber à ses blessures. Son frère, Malick Niang, a déclaré : « Djine Niang était à la recherche d’un travail. Mais un individu, à bord de son véhicule, a ouvert volontairement le feu sur lui. Il a crié avant de tomber. »

L’identité du présumé coupable n’a pas été révélée dans l’immédiat, mais les autorités américaines l’ont appréhendé et il est actuellement en détention pour les besoins de l’enquête en cours.

La communauté sénégalaise aux États-Unis est sous le choc, confrontée à la perte d’un de ses membres dans des circonstances aussi tragiques. Des rassemblements et des hommages sont organisés pour rendre hommage à Djine Niang, tandis que la famille et les proches pleurent la perte de ce jeune homme prometteur.

Les autorités américaines mènent une enquête approfondie pour comprendre les circonstances exactes de cette fusillade et déterminer les motivations derrière cet acte criminel. La justice sera appelée à faire toute la lumière sur cette affaire qui a ébranlé la communauté sénégalaise et laissé un vide douloureux dans le cœur de ceux qui ont connu Djine Niang.

La diaspora sénégalaise aux États-Unis demande également que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue. L’ambassade du Sénégal aux États-Unis suit de près l’évolution de l’enquête et apporte son soutien à la famille endeuillée.

La perte de Djine Niang est un rappel poignant des défis auxquels font face les immigrants en quête d’une vie meilleure, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité et la protection des nouveaux arrivants pour prévenir de tels incidents tragiques à l’avenir.

Fin de règne pour la terreur de la petite-côte : Daouda Sarr, agresseur en série, arrêté

Ce samedi matin, les forces de l’ordre ont mis fin au règne de terreur de Daouda Sarr, redoutable agresseur sévissant sur la petite-côte du Sénégal. L’arrestation, opérée par les éléments du commissariat urbain de Saly, s’est déroulée avec la saisie du pistolet utilisé par le caïd.

Daouda Sarr ciblait principalement les résidences des ressortissants étrangers, semant la terreur à Malicounda, Somone, Saly et Ngaparou. Son modus operandi violent a atteint son paroxysme dans la nuit du 24 décembre, lorsqu’il a agressé un couple français résidant à Ngaparou.

Armé d’un pistolet et d’un couteau, l’agresseur a dérobé une somme de 150 000 F CFA, trois téléphones portables (dont un iPhone 12 Pro Max, un iPhone 6 et un iPhone 8), une chaîne avec deux alliances en or, deux iPads, deux montres et deux chaînes en argent.

L’arrestation de Daouda Sarr a été rendue possible grâce aux caméras de surveillance installées dans la résidence des victimes. Alertés, les gendarmes ont ouvert une enquête qui a conduit à l’identification formelle du criminel.

Les forces de l’ordre, notamment la Brigade de Recherches de Saly, ont agi rapidement pour mettre fin à la cavale de l’auteur du braquage. Les éléments du commissariat urbain de Saly ont réussi à appréhender Daouda Sarr ce matin, saisissant son pistolet.

Actuellement en garde à vue, Daouda Sarr et son présumé complice font l’objet d’une enquête approfondie. Les victimes se succèdent au commissariat, déposant leurs plaintes contre le criminel.

À la fin de l’enquête de la police, Daouda Sarr sera remis entre les mains de la gendarmerie pour une nouvelle procédure. L’agresseur en série a causé des ravages parmi les forces de l’ordre et la population de Ngaparou, Somone, Malicounda, et d’autres régions de la petite-côte.

Alors que la nouvelle de l’arrestation se propage, un soulagement palpable envahit la petite-côte, marquant la fin de la menace que représentait Daouda Sarr. Les unités de la compagnie de Gendarmerie de Mbour ont renforcé leurs opérations de sécurisation pour garantir la sécurité des citoyens à l’approche du nouvel an.

Opération de sécurisation en Casamance : L’armée inflige un sérieux revers au trafic de drogue

Dans le cadre de ses efforts continus de sécurisation, l’armée nationale du Sénégal a frappé durement le trafic de drogue opérant dans le Nord Sindian. Les opérations récentes ont conduit au démantèlement de plusieurs bases utilisées par les combattants dissidents du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) à Katimpeu, dans la commune d’Oulampane.

Hier, vendredi, les forces armées, également appelées diambars, ont effectué des fouilles approfondies, aboutissant à l’arrestation de 13 individus. Parallèlement, une quantité significative de chanvre indien a été saisie, stockée et conditionnée dans diverses maisons de Katimpeu, selon des sources sécuritaires.

Ces actions ne se limitent pas à la répression immédiate, mais visent également à éliminer toutes les réserves servant de bases économiques à la culture du chanvre indien. Les opérations en cours soulignent l’engagement ferme des autorités à lutter contre le trafic de drogue et à assurer la sécurité dans la région.

La collaboration entre les forces armées et les autorités locales est essentielle pour faire face à ces défis persistants, et ces récentes avancées témoignent de la détermination à créer un environnement plus sûr et pacifié dans la région de Casamance.

Crise de carburant à l’Aéroport de Diass : Air Sénégal retarde plusieurs vols

Aujourd’hui, l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass est plongé dans une crise de pénurie de carburant aviation (kérosène), entraînant des retards et des perturbations majeures pour plusieurs vols. La compagnie aérienne Air Sénégal, impactée par cette situation critique, est contrainte de retarder plusieurs de ses vols prévus pour la journée.

Parmi les vols affectés aujourd’hui figurent le HC331 à destination de Casablanca, le HC417 en direction de Milan, et le HC331 à destination de Cotonou. La crise s’étend également aux vols prévus cet après-midi, touchant un certain nombre de trajets populaires, notamment le HC303 à destination d’Abidjan, le HC209 en direction de Conakry, le HC213 pour Banjul, et le HC205 en direction de Nouakchott.

La pénurie de kérosène à l’aéroport de Diass rappelle l’importance cruciale de la stabilité des approvisionnements en carburant pour maintenir le bon fonctionnement des opérations aériennes. Les autorités aéroportuaires et les compagnies aériennes doivent collaborer pour développer des stratégies robustes visant à éviter de telles crises à l’avenir.

Grâce présidentielle en vue du nouvel an : Macky Sall accorde la liberté à 1372 détenus

En ce dernier jour de l’année, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a exercé son pouvoir présidentiel en accordant la grâce à 1372 personnes condamnées pour diverses infractions et actuellement détenues dans les différents établissements pénitentiaires du pays.

Cette mesure de clémence, conforme à la Constitution et à la tradition républicaine, intervient dans un esprit de clémence et de compréhension envers des délinquants primaires ainsi que des détenus démontrant des signes de resocialisation, selon le communiqué du ministère de la Justice parvenu à Senego.

Le président Macky Sall offre ainsi à cette catégorie de citoyens, momentanément en conflit avec la loi, l’opportunité de retrouver leur liberté et de réintégrer leur famille. La grâce présidentielle est également vue comme une chance pour ces individus de saisir l’opportunité qui leur est accordée afin de se réinsérer de manière positive dans la société.

Cette traditionnelle grâce présidentielle lors de la période du Nouvel An est une pratique visant à promouvoir la réhabilitation sociale et à donner une seconde chance à ceux qui ont commis des erreurs. Elle souligne l’importance de la compassion et de l’humanité dans l’administration de la justice, tout en encourageant la réinsertion des individus dans la vie civile. En ce dernier jour de l’année, cette décision présidentielle offre une lueur d’espoir à ceux qui pourront recommencer l’année nouvelle avec une perspective renouvelée.

Affaire de recrutement contesté à l’Université Amadou M. Mbow : Appel à la rectification

Une affaire de recrutement à l’Université Amadou Mahtar Mbow de Diamniadio suscite des vagues de contestations et d’accusations de forfaiture, népotisme et injustice. Le plaignant, Monsieur Tafsir Mamour Ba, Professeur de Lettres au Lycée Ababacar Sy de Tivaouane et Enseignant vacataire à l’UCAD au Département de Lettres Modernes, écrit une lettre ouverte au Président de la République, Macky Sall, et au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Moussa Baldé, pour exposer son cas.

Selon la lettre, M. Ba aurait répondu à un appel à candidature pour le recrutement d’un enseignant-chercheur en littérature française du 16e siècle. Cependant, le plaignant affirme que la décision du comité de sélection a été scandaleuse et injuste, car la candidate proposée au recrutement n’aurait pas le profil adéquat. Le candidat conteste le fait que la personne choisie possède un doctorat en littérature française du 17e siècle, alors que le poste recherché spécifiait clairement le 16e siècle.

Le plaignant souligne l’inadéquation de la spécialité de la candidate retenue avec les critères du poste et insiste sur la violation des règles universitaires. Il interpelle les autorités à corriger cette situation, dénonçant le favoritisme et le non-respect du mérite et de la compétence dans le processus de recrutement.

Cette affaire met en lumière les enjeux du processus de recrutement au sein des institutions éducatives et souligne l’importance du respect des critères définis dans les appels à candidature pour assurer une sélection équitable des candidats. Les autorités sont appelées à examiner attentivement ces allégations et à prendre des mesures correctives pour préserver l’intégrité du processus académique.

Affaire de tabassage à Touba : Une condamnation avec sursis pour l’agresseur

Mercredi dernier, la ville de Touba a été le témoin d’un acte choquant impliquant le chauffeur M. Ndiaye, accusé de violences conjugales sur son épouse. La raison de cette agression ? Un bol de mbakhal, un plat traditionnel sénégalais. Le prévenu a été déféré au tribunal d’instance de Mbacké, où il a comparu hier pour répondre de ses actes.

Les faits reprochés à M. Ndiaye sont graves, puisqu’il a admis avoir agressé physiquement sa femme, causant une incapacité totale de travail (ITT) de 10 jours. C’est avec une ceinture de gris gris qu’il aurait infligé les coups à sa conjointe. Le tribunal a été confronté à des détails troublants lorsque le chauffeur a avoué avoir également proféré des injures à l’encontre de son épouse.

Dans une tentative de se disculper, M. Ndiaye a justifié son geste en affirmant que son épouse n’était pas exempte de tout reproche. Il a prétendu qu’elle s’était agrippée à ses parties intimes, forçant ainsi sa réaction violente pour se libérer de cette emprise.

La sentence rendue par le tribunal est une condamnation à six mois de prison avec sursis pour le chauffeur M. Ndiaye. Cette décision souligne la gravité de l’acte tout en tenant compte des circonstances atténuantes. La justice a ainsi tranché dans une affaire qui met en lumière les violences conjugales, souvent tues, mais qui persistent dans certaines sphères de la société.

Cette condamnation avec sursis espère servir d’avertissement et de dissuasion pour ceux qui pourraient être tentés de recourir à la violence au sein de leurs foyers. Elle souligne également l’importance de la sensibilisation et de la lutte contre les violences domestiques pour promouvoir des relations familiales saines et égalitaires. La question des droits des femmes et la lutte contre les violences de genre demeurent des enjeux cruciaux dans la société sénégalaise et au-delà.

Toubacouta, Basse-Casamance : Congrès pour la Paix, le Pardon, et la Réconciliation en Vue de la Cohésion Sociale

Dans le cadre de la consolidation de la paix sociale, Toubacouta, un village au cœur de la Basse-Casamance, se mobilise pour la huitième édition de son congrès. Avec pour thème « Paix, pardon, et réconciliation pour la cohésion sociale, » l’événement vise à renforcer les liens communautaires et à relancer le développement du village.

Toubacouta, situé à neuf kilomètres de Ziguinchor, a été touché par le conflit en Casamance. Pour répondre à cette situation, le congrès se concentre sur des aspects clés tels que la paix, le pardon, et la réconciliation. Abdou Diémé, président de l’association pour le développement de Toubacouta, explique : « Cette année, le congrès est consacré à la paix, au pardon, et à la réconciliation pour la cohésion sociale. La rencontre va permettre également de trouver les voies et moyens pour relancer le développement du village à travers la riziculture et l’horticulture, en consolidant la paix. »

Le village a connu des périodes difficiles, notamment avec la tuerie de Boffa Bayotte, suscitant des inquiétudes et des méfiances au sein de la population. Afin de surmonter ces défis, le congrès s’engage à renforcer la cohésion sociale et à encourager le développement économique par le biais de la riziculture et de l’horticulture.

Ismaila Diédhiou, directeur technique de l’ANRAC et conférencier lors du congrès, souligne l’importance de la paix et de la cohésion sociale comme facteurs clés pour le développement de la riziculture et de l’horticulture. Toubacouta, marqué par son histoire dans le conflit casamançais, a également été le lieu des premiers accords entre le gouvernement du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) en 1991.

Le retour des populations à Toubacouta a été un processus significatif depuis une quinzaine d’années, et le congrès actuel vise à consolider ces avancées. Les discussions aborderont divers aspects, dont le remembrement des rizières, la valorisation de la vallée de Toubacouta, et l’accès des jeunes et des femmes à la terre.

Le coordinateur de la coordination des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (Cospac), Henry Ndecky, souligne l’enthousiasme et l’engagement des populations. Il met l’accent sur l’importance de la communication et de la collaboration entre les habitants pour garantir la sécurité, la paix, et le développement économique et social du village.

Le congrès, prévu sur trois jours du 28 au 31 décembre, bénéficie du soutien de l’Usaid et du CRS à travers la dynamique de paix en Casamance. Cet événement symbolise l’engagement continu de Toubacouta vers la construction d’une communauté solide et prospère.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Grève annoncée des boulangers au Sénégal face à la hausse des coûts des intrants

Les boulangers du Sénégal ont tenu un point de presse hier pour exprimer leurs préoccupations face à la situation économique difficile du secteur. La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et le Regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) ont exposé une série de doléances, dénonçant notamment la hausse des coûts des intrants tels que la levure, le gasoil, l’électricité et le sel.

Les représentants des boulangers ont également souligné la non-application de la réglementation et ses répercussions sur le prix et le poids du pain. Face à l’absence de réponse de la part des autorités, les boulangers ont annoncé leur intention d’organiser des journées de grève, débutant avant le 15 janvier 2024.

Amadou Gaye, président de la Fnbs, a rappelé qu’une conférence de presse avait été tenue le 17 octobre 2023 pour alerter sur la situation, mais que l’État n’avait pas répondu aux revendications du secteur. Il a déploré l’incapacité de l’État à assurer la survie du secteur et a insisté sur la détermination des boulangers à faire grève, exigeant une augmentation d’au moins 50 francs CFA sur le prix du pain.

Cette annonce souligne les tensions croissantes dans le secteur de la boulangerie au Sénégal, confronté à des défis économiques majeurs qui affectent la rentabilité des entreprises et suscitent des préoccupations quant à la viabilité du secteur.

Encourager les lotissements pour un urbanisme durable : Appel du directeur du développement urbain au Sénégal

Le directeur du développement urbain durable, de la planification urbaine et de la réglementation au ministère de l’Urbanisme du Sénégal, Youssoupha Mané, a lancé un appel aux collectivités territoriales lors d’un atelier régional à Kaffrine. L’objectif est d’encourager les lotissements pour mieux contrôler le processus d’urbanisation dans le pays.

Selon M. Mané, les documents de planification tels que les plans directeurs d’urbanisme et les schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme sont essentiels pour vulgariser la politique nationale d’urbanisation. Cependant, en l’absence de ces documents, il encourage les collectivités territoriales à favoriser les lotissements comme moyen de mieux réguler l’expansion urbaine.

Le gouverneur El Hadji Bouya Amar a salué la rencontre en mettant l’accent sur la nécessité d’organiser le territoire de manière préventive. Il a souligné l’importance de mettre en place des plans d’urbanisation pour faire face aux changements climatiques et aux phénomènes d’inondations, illustrant ainsi l’engagement envers un urbanisme durable.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du nouvel agenda urbain instruit par le chef de l’État sénégalais, visant à élaborer des documents de planification conformes aux normes internationales. Elle témoigne de la volonté des autorités de mettre en place des stratégies proactives pour guider le développement urbain et faire face aux défis contemporains tels que les changements climatiques.

Inauguration du musée Cheikh Anta Diop : Un sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel selon le premier ministre Amadou Ba

Le Musée Cheikh Anta Diop, dédié à la préservation et à la diffusion du savoir, a été inauguré lors d’une cérémonie exceptionnelle, marquant un jalon significatif dans l’histoire culturelle de notre nation. Le Premier ministre Amadou Ba, présent lors de l’inauguration, a souligné l’importance de ce musée en tant que sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel.

Le musée rend hommage à Cheikh Anta Diop, un érudit émérite dont les contributions exceptionnelles à la recherche scientifique et à la promotion de la culture africaine ont laissé une empreinte indélébile. Le musée, conçu comme un lieu de convergence entre le passé et le présent, sert de plateforme pour la préservation de la mémoire collective et la transmission du savoir aux générations futures.

Le Premier ministre Amadou Ba a exprimé sa gratitude envers toutes les personnes impliquées dans la concrétisation de ce projet ambitieux. Il a souligné que le Musée Cheikh Anta Diop ne se limite pas à être une institution culturelle, mais qu’il incarne également un lieu de dialogue intergénérationnel, favorisant l’échange d’idées et la compréhension mutuelle entre les différentes générations.

« Ce musée n’est pas seulement une vitrine de notre histoire, mais aussi un lieu où les jeunes peuvent s’inspirer, apprendre et contribuer à façonner l’avenir de notre nation »,* a déclaré le Premier ministre. * »Il offre un espace propice au dialogue entre les anciennes et nouvelles générations, favorisant ainsi une transmission enrichissante du savoir et de l’expérience. »*

Le musée abrite une collection diversifiée d’artefacts, de documents historiques et d’œuvres d’art représentant la richesse et la diversité de la culture africaine. Des expositions interactives et des installations modernes ont été intégrées pour offrir aux visiteurs une expérience immersive, encourageant ainsi l’apprentissage actif et l’exploration.

Les responsables du musée ont également exprimé leur engagement envers l’éducation et la sensibilisation du public. Des programmes éducatifs, des conférences et des ateliers seront régulièrement organisés pour susciter l’intérêt des visiteurs, en particulier des jeunes, pour la science, la culture et l’histoire.

L’inauguration du Musée Cheikh Anta Diop marque un moment historique où le passé, le présent et l’avenir convergent pour célébrer l’héritage culturel exceptionnel de Cheikh Anta Diop. En tant que sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel, le musée s’érige comme un phare intellectuel, éclairant le chemin vers une compréhension plus profonde et une appréciation renouvelée de notre histoire et de notre identité.

Tension entre le CICES et l’UCAD : Les délégués du personnel refusent l’accès aux étudiants dans leurs locaux

Cheikh Baye Ndao, secrétaire général des délégués du personnel du CICES, a déclaré que le centre n’est pas approprié pour accueillir des étudiants en raison du manque de logistique nécessaire. Il a souligné que le CICES fonctionne grâce à ses recettes d’exploitation, et l’accueil des étudiants dans leurs locaux pendant la période annoncée (03 au 31 janvier) entraînerait des pertes financières importantes pour le centre. Ndao a mis en avant les engagements annuels avec une clientèle ayant déjà réservé et payé pour l’utilisation des locaux, ainsi que les foires et salons organisés en partenariat avec des promoteurs privés.

La décision de l’UCAD d’utiliser le CICES, l’Institut Islamique et le lycée Maurice De la Fosse pour accueillir les étudiants au cours du second semestre en présentiel, à partir du 3 janvier 2024, découle de la nécessité de trouver des alternatives aux amphithéâtres de la FLSH endommagés lors des événements de juin.

Cette tension entre les délégués du CICES et l’UCAD soulève des questions sur la collaboration interinstitutionnelle et met en lumière les défis auxquels les universités peuvent être confrontées lorsqu’il s’agit d’assurer un environnement propice à l’apprentissage, en particulier dans des circonstances exceptionnelles. Les étudiants attendent des clarifications sur la manière dont cette situation sera résolue, afin d’assurer une reprise des cours sans heurts.

Arrestation de huit suspects suite à l’explosion d’une mine au Sénégal : Un coup de filet dans l’affaire des quatre soldats tués

Des Arrestations Cruciales à Diaboudior-Frontière

Le journal Libération annonce que huit suspects ont été appréhendés à Diaboudior-Frontière dans le cadre de l’enquête en cours. Parmi les personnes interpellées figurent Salif Ba, Bacary Badji, Yankhoba Diémé, Samsidine Diémé, Ibrahima Bodian, Karfa Diémé, Lamine Diémé et Secouba Diémé.

Selon les sources, le chef du village et le présumé poseur de la mine font partie des personnes interpellées lors de cette opération. Ces arrestations ont eu lieu le surlendemain de l’incident dans le village de Diaboudior-Frontière, une localité sénégalaise voisine de la Gambie.

Les mis en cause à la disposition du procureur de la République

Toutes les personnes arrêtées ont été mises à la disposition du procureur de la République. L’enquête suit son cours pour déterminer les circonstances exactes de l’explosion de la mine et identifier les responsables de cet acte tragique.

L’arrestation de ces suspects représente un développement significatif dans cette affaire, et les autorités s’efforcent de faire toute la lumière sur cet incident tragique qui a coûté la vie à des membres des forces armées sénégalaises. L’enquête en cours permettra peut-être de comprendre les motivations derrière cet acte et d’apporter des réponses aux questions entourant cette tragédie.

Démantèlement d’un vaste réseau de faux documents : saisie de 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, et 58 cachets d’officiers d’État

Les forces de sécurité sénégalaises ont réussi un coup de filet majeur en démantelant un réseau de trafic de faux documents. La Sûreté urbaine a conduit l’opération, mettant fin aux activités d’une usine de faux documents. Le présumé cerveau, identifié comme E.M. Wellé, avait orchestré la fabrication de documents falsifiés, imitant les cachets de diverses institutions de l’État.

L’intervention des limiers a permis de saisir une quantité impressionnante de faux documents. Parmi eux, 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, 58 cachets d’officiers d’État, et 5 diplômes du Baccalauréat falsifiés ont été récupérés. Les autorités ont également découvert 96 fausses copies littérales, 23 extraits de casier judiciaire, 4 certificats de scolarité, 3 diplômes du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM), 21 certificats de nationalité sénégalaise, ainsi que des faux certificats de résidence, des livrets de famille, et des certificats de décès.

L’arrestation d’El. Diallo, M. L. Keïta et Al. Sidibé a joué un rôle crucial dans la neutralisation du cerveau présumé, E.M. Wellé, et de ses complices. Les informations fournies par ce trio ont permis aux forces de l’ordre de localiser les faussaires et leur matériel. Les perquisitions menées à Yeumbeul, Keur Massar et Grand-Yoff Cité Millionnaire ont été fructueuses, mettant fin aux activités du réseau.

L’enquête a révélé que Wellé avait réussi à imiter les cachets de nombreux officiers d’État civil et d’autres autorités, lui permettant d’inscrire frauduleusement des étrangers dans les fichiers nominatifs du Sénégal. Ce réseau aurait même altéré les enregistrements civils de certains citoyens, mettant en péril l’intégrité des registres civils du pays.

Les personnes impliquées dans ce réseau sont toutes poursuivies pour « association de malfaiteurs, faux et usage de faux, fraude documentaire et contrefaçon des sceaux de l’État ». Les autorités ont souligné l’ampleur de ces activités frauduleuses et la menace qu’elles font peser sur la sécurité et l’authenticité des documents officiels. Ce coup de filet représente un pas significatif dans la lutte contre la fraude documentaire, mettant en garde contre les conséquences sévères pour ceux qui cherchent à compromettre l’intégrité des documents officiels et des registres civils du Sénégal.

Le laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop, un des héritages de l’historien panafricain

À l’occasion du centenaire de Cheikh Anta Diop, célébré du 21 au 29 décembre – date de naissance de l’historien et scientifique sénégalais –, le laboratoire Carbone 14 à l’Université Cheikh Anta Diopa a ouvert ses portes au public à Dakar. Que reste-t-il aujourd’hui de l’héritage de Cheikh Anta Diop ?

Les enfants s’agglutinent autour du banc de synthèse du laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop. Fondé par le célèbre scientifique et historien – mais aussi homme politique – en 1966, il s’agit du premier laboratoire africain qui fait de la datation des événements, c’est-à-dire qui analyse des objets comme des coquillages, du bois ou des ossements afin de connaître leur âge. Ces travaux ont permis de revoir et de réhabiliter l’histoire de l’Afrique, berceau de l’humanité.

Les enfants observent avec fascination les tubes de verre et fioles où passait le gaz produit par la combustion des objets issus de fouilles archéologiques qui étaient ensuite analysés, afin de quantifier le carbone 14 qu’ils contenaient.

Alpha Omar Diallo est ingénieur, il s’occupe de la visite du laboratoire transformé en musée : « On peut prendre l’exemple du bois, du charbon de bois, des ossements et ainsi de suite, explique-t-il aux enfants. On essaye de connaître la quantité de carbone qu’il y a dans l’élément, depuis sa mort. Mais une fois que l’individu meurt, sa quantité de carbone commence à diminuer. Tous les 5 730, la quantité initiale se divise par deux. Ça peut aller jusqu’à 50 000 ans. À partir de là, il est difficile de détecter le carbone, car il aura complètement disparu. »

Une « force de proposition » sur les questions environnementales 

Cheikh Anta Diop est le premier à utiliser cette technique en Afrique. Et ces résultats lui permettront de réécrire et de s’approprier l’histoire du continent. Nouhou Diaby est le directeur par intérim du laboratoire : « La création de ce laboratoire, qui était le premier en Afrique, a beaucoup contribué à la datation et à la confirmation que l’Afrique est le berceau de l’humanité, explique-t-il. Il a conforté l’idée que les premiers hommes et les premières civilisations étaient nés en Afrique. C’est grâce à ces travaux que cela a pu être mis en évidence. »

Dans une salle fermée à double tour, une autre machine plus petite et moderne est utilisée par les chercheurs. Aujourd’hui, le laboratoire s’intéresse aussi aux questions environnementales, comme à la quantification de la pollution dans la ville de Dakar ou dans les eaux souterraines de la capitale. Ceci, toujours en utilisant la même technique au carbone 14. « La moule ou les poissons incorporent beaucoup de pollution, décrit l’ingénieur Alpha Omar Diallo. Nous, à travers ces différents animaux aquatiques, on peut déterminer la quantité de pollution dans l’eau. Cela aide à la prise de décision : ce qui nous intéresse, c’est d’éclairer la lanterne des décideurs, être une force de proposition sur plusieurs thématiques comme la pollution atmosphérique, la pollution des eaux, la pureté de certains produits… »

Mis à l’arrêt à la mort de Cheikh Anta Diop en 1986, le laboratoire Carbone 14 a repris du service au début des années 2000.

RFI

Étudiants étrangers en France : les chiffres à connaître

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE. Les étudiants étrangers sont environ 400 000 en France, soit 13 % des effectifs de l’enseignement supérieur. La moitié d’entre eux sont originaires du continent africain.

Selon les données de Campus France, 392 630 étudiants étrangers étaient inscrits dans l’enseignement supérieur français lors de l’année scolaire 2021-2022, un nombre en hausse de 21 % en cinq ans et qui représente 13 % de la totalité des effectifs étudiants.

Les universités en accueillent 256 220, soit 65 %, les écoles de commerce 54 556 (14 %) et les écoles d’ingénieurs 28 329 (7 %). L’Île-de-France regroupe plus du tiers des étudiants étrangers (35 %), devant l’Auvergne-Rhône-Alpes (12 %), l’Occitanie (9 %), le Grand Est (8 %) et les Hauts-de-France (7 %).

Le budget mensuel moyen des étudiants internationaux présents en France s’établit à 867 euros, dont 413 euros consacrés au loyer et 181 euros aux frais de la vie quotidienne (vêtements, alimentation). Ils s’acquittent par ailleurs en moyenne de 2 822 euros de frais de scolarité et près de la moitié (48 %) d’entre eux effectuent au moins un travail durant leur séjour d’études.

Un étudiant étranger sur deux (51 %) inscrit à l’université l’est au niveau licence (51 %), 41 % au niveau master et 8 % au niveau doctorat. Les sciences exactes sont les disciplines les plus choisies par les étudiants étrangers (32 %), devant les lettres, langues et sciences humaines et sociales (30 %). Viennent ensuite l’économie (18 %), le droit et la science politique (11 %) et la santé (8 %).

L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (ANMO) constituent la première zone d’origine des étudiants étrangers présents en France (29 %), devant l’Europe (25 %), l’Afrique subsaharienne (23 %), l’Asie-Océanie (13 %) et les Amériques (8 %). Dans le détail, le Maroc est le premier pays d’origine (46 371 étudiants), devant l’Algérie (31 032), la Chine (27 479) et l’Italie (19 185).

Dans les écoles de commerce, les étudiants chinois représentent 19 % des effectifs d’étudiants étrangers, devant les étudiants marocains (14 %) et indiens (7 %). Dans les écoles d’ingénieurs, les étudiants marocains représentent 21 % des effectifs d’étudiants étrangers, suivis par les étudiants chinois (10 %), tunisiens et camerounais (5 %).

lepoint

Ziguinchor, vingt quatre entreprises des régions Ziguinchor, Sédhiou et Kolda bénéficient de l’accompagnement du bureau de mise à niveau des entreprises pour un montant neuf cent soixante onze millions de francs CFA.

C’est à travers une cérémonie de signature de convention ce jeudi 28 décembre 2023 qui a réuni les acteurs que vingt quatre entreprises ont bénéficié d’accompagnement du bureau de mise à niveau des entreprises du Sénégal. Ceci dans l’optique d’améliorer leurs systèmes de production et leur production en général. Des entreprises cible qui s’activent dans l’agriculture et dans la transformation des produits locaux.

« Nous sommes réunis aujourd’hui pour une cérémonie de signature de convention avec vingt quatre entreprises qui ont été accompagnées par le bureau de mise en niveau dans le cadre de deux programmes, d’abord le programme agropol sud pour quinze entreprises, ensuite neuf pour le programme Proval CV. Ce sont des programmes qui ont pour objet d’accompagner les entreprises ce qui sont dans le secteur de la production agricole et dans la transformation des produits. Dans le cadre du programme agropol sud, il y a des filières cible qui ont été visées, la filière mangue, a la filière anacardier et la filière maïs. » Explique Fatou Dianna directrice du bureau de mise en niveau des entreprises du Sénégal

Elle a tenu à préciser que « L’accompagnement pour ces entreprises, va consister à les appuyer pour réaliser des projets d’investissement. Ce sont essentiellement des projets où ces entreprises vont faire des investissements de production pour accroître leur activité de production, mais également leurs investissements qui vont les permettre également d’améliorer leurs organisations.
Donc, ça va être bien attendu des investissements par exemple pour pouvoir améliorer l’accès à l’eau, ce sont vraiment des systèmes de pompage. Il y a des investissements pour pouvoir acquérir des outils de production qui vont leur permettre d’améliorer la productivité de ces entreprises, mais également de pouvoir améliorer la qualité de leurs produits. Pour le secteur également de la transformation des produits locaux, donc c’est des investissements pour des équipements de production qui vont vraiment permettre de pouvoir générer des innovations dans ces produits, mais également générer également une meilleure productivité, une meilleure qualité des productions. »

« En général pour la mise à niveau, ce sont des primes, dont les investissements matériels sont primés à hauteur de 40% du montant de l’investissement, les investissements immatériels, c’est tout ce qui est assistance technique, tout ce qui est amélioration de l’organisation va être primé à auteur de 70%. Donc pour ces vingt quatre entreprises qu’on va accompagner, il y a beaucoup un montant de neuf cent soixante onze millions de francs CFA d’investissement qui vont être fait par ces entreprises et en contre partie, le bureau de mise à niveau s’est engagé à leur accorder des primes de l’ordre de quatre cent cinquante cinq millions de francs CFA. » A-t-elle ajouté.

Pour Ousseynou Konaté coordonnateur du projet l’agropol sud, « La signature de convention entre le bureau de mise en niveau et les entreprises au niveau local, est une initiative qui entre en droite ligne dans la mobilisation du secteur privé. En effet les agropol, c’est des infrastructures, mais aussi delà des infrastructures, c’est que le secteur privé puisse occuper ces infrastructures. Donc l’état à travers ce projet crée les conditions pour quand même que les acteurs investissent, mais au-delà des conditions à créer, c’est-à-dire la connectivité, la viabilisation, il faudrait que les entreprises qui sont au niveau local puissent quand même intégrer participer.
C’est effectivement la pertinence de la convention signée avec le bureau de mise à niveau pour préparer ces entreprises, le secteur privé local à pouvoir intégrer les agropol. »

« Je pense que nous saluons cette approche qui au-delà de bureau de mise à niveau, va intégrer les autres types d’accompagnement, notamment l’accompagnement technique avec l’ITA, mais aussi l’accompagnement technique avec l’ISRA. Aujourd’hui, on est à trois ans de mise en œuvre et les résultats sont plus que satisfaisant. Je pense qu’on est au moins à plus de 90 %, on est même en discussion avancée avec le bureau pour éventuellement faire un avenant pour voir comment continuer le partenariat… Nous faisons juste l’appel que vivement le secteur bancaire puisse suivre. » A-t-il précisé

AS
Le Dakarois Ziguinchor



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