Madiambal Diagne sur son voyage : « La police doit savoir que je ne dispose pas de passeport diplomatique »

Madiambal Diagne, patron du groupe de presse Avenir Communication, a révélé ce jeudi qu’il devait voyager dans la soirée et qu’une mesure avait été prise par les autorités pour lui retirer un passeport diplomatique qu’il n’a jamais possédé. Cette information, partagée par le journaliste sur son compte X (anciennement Twitter), suscite des interrogations quant à la procédure engagée par les nouvelles autorités du pays.

« Je voyage ce soir. Des instructions ont été données à la police de l’aéroport pour me retirer le passeport diplomatique. Je n’ai jamais possédé un tel document, pour bizarre que cela puisse paraître aux nouvelles autorités du pays », a-t-il déclaré.

Madiambal Diagne a également ajouté qu’il est surprenant que la police des frontières puisse chercher à lui retirer un document qu’il n’a jamais eu. « La police doit quand même pouvoir voir dans ses machines que je n’ai jamais voyagé avec un passeport diplomatique. Franchement, cela doit être élémentaire », a-t-il souligné, mettant en avant l’absurdité de la situation.

Cette déclaration intervient dans un contexte de surveillance accrue et de tensions politiques, où les mouvements et déplacements de certaines figures publiques sont davantage scrutés.

Montée des eaux du fleuve Sénégal : le Dandé Mayo coupé du reste du pays et des conséquences désastreuses pour les populations

Les populations riveraines du fleuve Sénégal font face à une situation alarmante avec la montée des eaux qui touche de nombreux villages du Dandé Mayo. Depuis plusieurs jours, les inondations provoquent d’importants désagréments, affectant à la fois les habitations, les terres agricoles, les infrastructures et le bétail. Cette montée des eaux a causé des déplacements massifs, forçant des centaines de familles à fuir leurs maisons pour se réfugier dans des zones plus sûres.

Dans cette région fortement dépendante de l’agriculture et de l’élevage, la crue du fleuve Sénégal a dévasté environ 200 hectares de champs rizicoles. Les pâturages étant inondés, les éleveurs n’ont eu d’autre choix que de migrer avec leurs troupeaux vers les terres plus sèches du Diéri, aggravant ainsi la situation déjà précaire de cette zone.

Les villages tels que Diamel, Sinthiou Diamdior, Woudourou, Nguidjilone, Sylla Diongto, Lobaly, Padalal, Balel, Gouriki Koliabé, Thiempeng, Gourel Dara et Waoundé sont durement touchés, rendant la vie quotidienne extrêmement difficile. Les routes, déjà peu praticables en temps normal, ont été submergées par l’eau, rendant les déplacements presque impossibles. À Oréfondé, la route ainsi que le pont qui servaient de passage vers les villages environnants sont maintenant sous les eaux, transformant la bretelle en un lac impraticable sur près de 6 kilomètres.

Les infrastructures scolaires n’ont pas été épargnées par la crue. Dans des localités comme Nguidjilone, le maire et les habitants tentent désespérément de contenir les eaux avec des sacs de sable, mais l’accès à l’école et au lycée reste compromis. Les élèves se retrouvent dans l’impossibilité de commencer l’année scolaire à cause des mares d’eau qui rendent dangereux tout trajet vers les établissements.

Cette situation critique remet en lumière la question de l’enclavement de la zone du Dandé Mayo. Depuis plusieurs années, les populations n’ont cessé de réclamer la construction de routes et d’infrastructures adaptées pour faire face aux crues récurrentes du fleuve Sénégal. Mais avec les retards accumulés dans les travaux de construction, les inondations actuelles révèlent une fois de plus la vulnérabilité des habitants.

La montée des eaux du fleuve Sénégal, tout en exacerbant les difficultés d’accès aux routes et aux services essentiels, met également en péril la sécurité alimentaire et l’avenir des activités agricoles dans la région. Les autorités locales et administratives se mobilisent, mais la situation appelle à une intervention rapide et coordonnée pour venir en aide aux populations sinistrées.

Migration irrégulière : Le Khalif de Bambilor prône la valorisation de l’Afrique pour freiner les flux migratoires vers l’Europe

Au moment où le gouvernement du Sénégal réfléchie sur de nouvelles stratégies à mettre en oeuvre au lendemain de l’installation du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière (CILMI), le Réseau International pour l’élimination progressive de la pauvreté (RIEP) a réuni d’éminentes personnalités sénégalaises et italiennes, ce mercredi 2 octobre, le temps d’un panel consacré à la lutte contre la migration irrégulière en partenariat l’ONG Fawzi Wana Diaty (FWD) dirigée par le Khalife général de Bambilor.

Autour du thème: « Promouvoir le développement de l’Afrique pour limiter la migration »,
les conférenciers composés du chef religieux, Thierno Amadou Ba du chercheur et écrivain italien, Dr Marco Baratto et de l’Abbé Nicolas Diéne de la communauté catholique sénégalaise, membre de la RIEPP, ont tour à tour, donné des perspectives sur des solutions durables afin de répondre à ce phénomène complexe qui gagne de plus en plus du terrain. L’occasion a aussi été pour les panélistes de mettre en lumière un enjeu crucial : celui du « droit à ne pas émigrer », un sujet au cœur du discours du Khalife de Bambilor qui a fait un plaidoyer fort pour une réconciliation des jeunes africains avec leur terre natale.
Dans son intervention, Thierno Amadou Ba a insisté sur une problématique souvent négligée : le devoir de rester dans son pays pour y bâtir une vie stable et prospère. Selon lui, « la migration en soi n’est pas le problème mais, c’est la migration forcée, née du désespoir et du manque de perspectives, qui pousse tant de jeunes africains à risquer leurs vies en quête d’un avenir meilleur ailleurs ».

Au cours de la rencontre, le Khalife a souligné que l’Afrique regorge de richesses, tant naturelles qu’humaines. Toutefois, le manque d’accès aux ressources nécessaires pour exploiter ces richesses contraint les jeunes à chercher des opportunités ailleurs. « Nous devons transformer cette dynamique », a-t-il martelé, appelant à un renouveau économique et social du continent.

Pour inverser cette tendance, Thierno Amadou Ba propose une solution qui repose sur trois piliers fondamentaux :
D’abord, l’éducation: « il est impératif que les systèmes éducatifs africains soient adaptés aux réalités locales. Les jeunes doivent être formés dans des domaines qui favorisent leur insertion dans des secteurs porteurs sur le continent », fait-il savoir.

Ensuite, il y a l’entrepreneuriat et l’innovation. Ce qu’il faudrait selon lui, « c’est encourager les jeunes à investir dans des secteurs clés tels que l’agriculture, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies. Ce qui est essentiel pour générer des opportunités économiques locales ».
Et enfin, comme dernier point, le khalife a évoqué la paix et la stabilité. D’après lui, sans la sécurité et la stabilité, aucun développement durable n’est possible.

Thierno Amadou Ba a appelé à des gouvernements responsables et à une coexistence pacifique pour créer un environnement propice à l’épanouissement des jeunes.

Le Khalife de Bambilor a également mis l’accent sur le rôle primordial des leaders religieux dans cette transformation. Ces derniers doivent « prêcher la paix, la responsabilité, et encourager les jeunes à croire en l’avenir de leur continent plutôt que de se laisser séduire par les illusions d’une vie meilleure à l’étranger ».

Les tragédies humaines liées aux migrations irrégulières, en particulier en Méditerranée, sont devenues une réalité insupportable pour Thierno Amadou Ba qui a appelé à une prise de conscience collective et à une coopération entre les gouvernements, les communautés et les organisations internationales pour mettre fin à ce fléau.

Il a clôturé sa conférence en invitant les africains « à se voir comme des bâtisseurs de leur propre avenir, à cultiver leurs racines culturelles et à valoriser leur identité ». Il a appelé à « une coopération économique avec les autres continents, tout en insistant sur la nécessité de créer des sociétés africaines où les jeunes choisissent de rester, non par obligation, mais parce que leur avenir s’y trouve ».

Aly Saleh

Y’en a Marre dénonce les interdictions de manifestations et les arrestations arbitraires sous le nouveau régime

Ce jeudi 3 octobre 2024, le mouvement Y’en a Marre a exprimé sa profonde inquiétude face aux récentes dérives du gouvernement, lors d’un point de presse animé par ses leaders, Aliou Sané, Malal Talla (Fou Malade), Thiat et d’autres membres influents du groupe. Leur discours était principalement centré sur les interdictions de manifestations et les arrestations arbitraires, qu’ils qualifient de violations flagrantes des principes démocratiques.

Le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a été la première cible de leurs critiques, en raison de ses récentes décisions interdisant des manifestations. Selon Y’en a Marre, ces interdictions vont à l’encontre des droits fondamentaux des citoyens à exprimer leurs opinions et à se rassembler pacifiquement. Thiat a particulièrement dénoncé l’utilisation persistante de l’Arrêté Ousmane Ngom, une loi restrictive utilisée pour empêcher les rassemblements publics, rappelant que ce même arrêté avait été contesté par les mouvements sociaux sous l’ancien régime.

« Nous avons toujours défié cet arrêté sous Macky Sall, et nous le défions encore aujourd’hui. Peu importe le régime, notre lutte pour la liberté d’expression ne faiblira pas. Le gouvernement actuel, dirigé par Ousmane Sonko, doit comprendre que la démocratie repose sur le respect des droits des citoyens », a martelé Thiat.

Le mouvement a également fustigé les récentes arrestations jugées arbitraires de politiciens et de journalistes, mettant en lumière le cas du commissaire Keita, qui, selon eux, est maintenu en détention de manière injustifiée. Y’en a Marre estime que des allégations d’animosité entre Ousmane Sonko et certaines personnalités ne devraient en aucun cas justifier des détentions prolongées.

« Il faut que les lois soient appliquées de manière équitable, sans distinction, et que les enquêtes soient menées en toute transparence », a ajouté Aliou Sané, soulignant la nécessité d’un système de justice qui protège les citoyens contre toute forme d’abus de pouvoir.

Le mouvement a conclu en appelant à un véritable dialogue et à une réforme en profondeur du système judiciaire, tout en mettant en garde contre une dérive autoritaire du gouvernement. Pour eux, la priorité doit être de répondre aux véritables défis socio-économiques du pays plutôt que de persécuter les opposants politiques.

Le point de presse de Y’en a Marre résonne ainsi comme un appel à la vigilance et à la mobilisation citoyenne, en faveur du respect des droits humains et de la consolidation de la démocratie au Sénégal.

Kaolack : l’UNAPES mobilise les parents d’élèves pour rendre effectif le concept « Ubi tey jang tey »

Le constat est unanime au niveau de la circonscription de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de la commune et du département de Kaolack à quelques jours de la rentrée scolaire : l’inaccessibilité de certaines écoles, le manque de points d’eau et d’électricité, entre autres difficultés. Ces problèmes constituent des freins au bon démarrage des enseignements et des apprentissages à temps. Face à cette situation, l’Union Nationale des Associations des Parents d’Élèves et d’Étudiants du Sénégal (UNAPES), section de Kaolack, a proposé quelques pistes de solutions.

Bara Guèye, coordonnateur départemental de l’UNAPES et point focal régional, a pris part aux Comités Régional et Départemental de Développement (CRD et CDD), où les problèmes du système éducatif ont été passés en revue afin de garantir l’application du concept « Ubi tey jang tey » dès le jour de la rentrée, prévue le 7 octobre.

« L’UNAPES a toujours joué un rôle important dans le système éducatif. Cependant, nous invitons chaque parent d’élève à veiller à ce que les écoles soient accessibles aux enfants. Nous appelons également les associations de jeunes, les ‘Badienu Gox’ et les relais communautaires à participer massivement à la journée de « Set Setal » dédiée aux écoles », a-t-il recommandé.

Cette mobilisation vise à s’assurer que les établissements scolaires soient prêts à accueillir les élèves dans de bonnes conditions dès le premier jour.

Affaire des 3,5 milliards : Ahmed Khalifa Niass contre-attaque et revendique 3,7 milliards à l’État

Dimanche dernier, lors de son passage au Grand Jury de la RFM, Fadilou Keïta, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), a évoqué un rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE), affirmant qu’Ahmed Khalifa Niass et Samuel Sarr doivent 3,5 milliards de francs CFA à l’État du Sénégal. Cette déclaration a immédiatement suscité une réaction du marabout et homme d’affaires Ahmed Khalifa Niass, qui conteste fermement cette accusation.

Selon lui, c’est plutôt l’État qui lui doit de l’argent, à hauteur de 3,7 milliards de francs CFA. Ce montant correspondrait à une livraison de 40 voitures de luxe à la présidence de la République en 2008, à la veille du sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) organisé à Dakar sous le régime du président Abdoulaye Wade. Niass précise que ces véhicules ont été acquis via sa société Africa Invest et qu’il les a débarqués à ses frais au port de Dakar avant de les mettre à la disposition de la présidence.

Le marabout se dit lésé par les propos de Fadilou Keïta, affirmant que cette déclaration lui a causé un préjudice grave. Il a ainsi annoncé son intention de porter plainte contre ce dernier, mais aussi contre sa mère, Nafi Ngom, ancienne directrice de l’IGE. « Mes avocats sont en train de préparer le dossier », a-t-il affirmé lors d’une déclaration rapportée par Walf Quotidien.

Ahmed Khalifa Niass soutient que les transactions effectuées pour l’achat des véhicules sont entièrement traçables. « Tous les virements provenant de mes fonds pour l’acquisition des véhicules sont vérifiables à partir du système Switch, les données sont disponibles », a-t-il déclaré, en appuyant ses propos de relevés bancaires qui attesteraient de ces opérations.

L’homme d’affaires affirme avoir sollicité à plusieurs reprises l’État pour obtenir le paiement, sous les présidences d’Abdoulaye Wade d’abord, puis de Macky Sall, mais en vain. « Jusqu’à présent, je continue à réclamer mon argent à l’État du Sénégal », a-t-il conclu, résolu à mener cette bataille judiciaire pour obtenir gain de cause.

L’affaire, qui oppose l’État à ces deux figures controversées, risque de connaître de nouveaux rebondissements dans les jours à venir.

Affaire ONAS : Thierno Alassane Sall convoqué pour audition

Thierno Alassane Sall, leader du parti République des Valeurs (RV), a annoncé sur la plateforme X (anciennement Twitter) qu’il a été convoqué par la section de recherches de la gendarmerie de la caserne Samba Diery Diallo. Cette convocation, prévue pour demain à 11 heures, s’inscrit dans le cadre de sa plainte déposée le 21 août dernier concernant l’affaire ONAS.

L’ancien ministre de l’Énergie avait porté plainte contre X suite à des soupçons de gestion frauduleuse au sein de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Selon lui, cette plainte vise à faire la lumière sur certaines irrégularités présumées dans la gestion des fonds publics de cet organisme crucial pour l’assainissement du pays.

L’affaire ONAS suscite depuis plusieurs semaines un vif intérêt, notamment en raison des enjeux économiques et environnementaux liés aux missions de l’organisme. La convocation de Thierno Alassane Sall marque une nouvelle étape dans cette enquête, où la question de la transparence dans la gestion publique demeure au centre des débats.

Le leader du RV, connu pour son engagement en faveur de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, reste déterminé à poursuivre ce combat. Il a d’ailleurs souligné à plusieurs reprises l’importance d’une justice impartiale et d’une gestion transparente des ressources publiques pour le développement du pays.

Cette audition pourrait permettre d’avancer dans les investigations et d’éventuellement identifier les responsables des dysfonctionnements présumés au sein de l’ONAS. Le public reste donc attentif à l’évolution de cette affaire, dont les répercussions pourraient être significatives pour la gestion des infrastructures publiques au Sénégal.

Guy Marius Sagna à Lomé : légitimité d’un engagement ou ingérence politique ?

L’honorable Guy Marius Sagna, député de la CEDEAO, s’est récemment retrouvé au centre d’une polémique lors de sa conférence de presse à Lomé. Alors que sa présence au Togo soulève des interrogations, notamment face aux tensions politiques qui secouent son propre pays, le Sénégal, il a tenu à justifier son déplacement en s’appuyant sur les prérogatives accordées aux députés de la CEDEAO.

Pour légitimer sa présence à Lomé, Guy Marius Sagna a invoqué l’acte additionnel de la CEDEAO sur le renforcement des prérogatives du Parlement. Selon lui, cet acte stipule que les députés de la CEDEAO ne sont pas seulement les représentants de leur pays d’origine, mais aussi ceux de l’ensemble des peuples de la Communauté. Ce principe lui donnerait, d’après ses explications, le droit de s’exprimer et de s’impliquer dans les affaires d’autres États membres.

En mentionnant également l’article 18 de cet acte, qui précise qu’un député de la CEDEAO demeure en fonction même après la dissolution de son Assemblée nationale, il renforce sa légitimité légale. Bien que cet argument soit fondé sur des bases juridiques solides, le timing et le contexte de son intervention sont loin de dissiper les critiques.

Si Guy Marius Sagna tente de se positionner en défenseur des droits humains et de la bonne gouvernance, certains observateurs se demandent si son engagement à Lomé ne s’apparente pas à une forme d’ingérence. En effet, alors que le Sénégal traverse une période de troubles politiques, sa présence dans un autre pays de la région en crise est perçue par ses détracteurs comme malvenue, voire opportuniste. La question se pose donc : un député de la CEDEAO doit-il intervenir dans les affaires internes d’un État membre lorsque son propre pays fait face à des défis majeurs ?

Les critiques pointent notamment un manque de sensibilité aux réalités locales. Intervenir dans une situation politique complexe sans avoir une connaissance approfondie des dynamiques en jeu pourrait être contre-productif, voire exacerber les tensions. Ainsi, bien que la CEDEAO prône l’intégration régionale et la coopération entre les États membres, les observateurs soulignent que ces interventions doivent être mesurées et respectueuses des souverainetés nationales.

Dans son discours, Guy Marius Sagna a rappelé que les objectifs fondamentaux de la CEDEAO incluent la promotion des droits humains, de la démocratie et de la bonne gouvernance. En tant que député, il estime avoir le devoir de veiller au respect de ces principes, où qu’il se trouve dans la région. Cependant, la perception d’une intervention extérieure dans des crises internes, surtout lorsque le pays d’origine du député est lui-même en proie à des tensions, complique la lecture de son engagement.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les représentants régionaux de la CEDEAO. Comment équilibrer l’exercice de leurs prérogatives avec la nécessité de respecter les réalités politiques nationales ? Le risque d’être perçu comme un acteur externe tentant de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un autre État est bien réel.

Si l’argument juridique de Guy Marius Sagna est recevable, la légitimité de son action est, elle, sujette à débat. Dans un contexte où la région ouest-africaine traverse des crises politiques récurrentes, l’engagement des députés de la CEDEAO doit faire preuve d’une grande prudence. Les tensions au Sénégal, couplées à la situation à Lomé, posent la question de l’opportunité de son intervention.

En définitive, bien que Guy Marius Sagna ait tenté de justifier sa présence à Lomé en se référant aux textes de la CEDEAO, cette démarche mérite une réflexion plus profonde. L’Afrique de l’Ouest fait face à des défis complexes qui nécessitent une approche diplomatique, réfléchie et respectueuse des dynamiques locales. Ce n’est qu’à ce prix que les députés de la CEDEAO pourront réellement servir les intérêts des peuples qu’ils représentent.

Incendie à l’Agence de la Senelec de Ouakam : Une intervention rapide des pompiers évite le pire

Un incendie s’est déclaré ce mercredi matin dans un bureau de l’Agence de la Senelec, situé dans le quartier de Ouakam. Alertés à 11h53, les sapeurs-pompiers ont rapidement pris les mesures nécessaires pour circonscrire le sinistre.

Le Commandant Sada Dia, en charge du Groupement d’Incendie et de Secours n° 1 de Dakar, a fait une déclaration détaillant l’intervention. « Dès réception de l’alerte, nous avons immédiatement dépêché les premiers moyens d’intervention, et à 12h18, le premier engin était déjà sur les lieux », a-t-il précisé. Compte tenu de la complexité de l’incendie et de la sensibilité des locaux touchés, des renforts ont été envoyés. Au total, 31 sapeurs, dont 4 officiers, ont été mobilisés sur place, accompagnés de quatre engins d’intervention légère.

Après 42 minutes d’efforts intenses, les équipes ont réussi à éteindre l’incendie. « Bien que les dégâts matériels soient considérables, je tiens à rassurer qu’aucune perte humaine n’a été enregistrée », a ajouté le Commandant Dia.

L’origine de l’incendie demeure inconnue pour l’instant. Une enquête menée par la gendarmerie permettra d’éclaircir les circonstances de ce sinistre dans les jours à venir. En parallèle, la Senelec a annoncé qu’elle procéderait à une évaluation des dégâts et publierait un communiqué officiel pour informer le public sur l’ampleur des pertes et les éventuelles conséquences pour ses services.

Cet incident rappelle une nouvelle fois l’importance de la vigilance en matière de sécurité incendie, particulièrement dans des installations aussi critiques que celles de la Senelec, un acteur clé de la fourniture d’électricité au Sénégal.

Passation de service à la Police centrale de Dakar : Mamadou Tendeng succède à Elhadji Cheikh Dramé

Ce mercredi matin, la Police centrale de Dakar a été le théâtre d’une cérémonie de passation de service marquant un tournant dans son leadership. Le Commissaire central sortant, Elhadji Cheikh Dramé, récemment promu Directeur général adjoint (DGA) de la Direction de la Police de l’air et des frontières (DPAF), a officiellement passé le flambeau à son successeur, le Commissaire de Police Divisionnaire, Mamadou Tendeng.

Mamadou Tendeng, précédemment en mission onusienne, a été installé dans ses nouvelles fonctions lors d’une cérémonie solennelle présidée par le Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle et Directeur de la Sécurité Publique (DSP), Ndiarra Sène. Ce dernier a souligné l’importance de ce changement dans la continuité des efforts de sécurisation à Dakar et dans l’ensemble du pays.

Les éloges n’ont pas manqué à l’endroit du Commissaire sortant, Elhadji Cheikh Dramé, qui a reçu les félicitations de ses pairs pour le travail « remarquable » qu’il a accompli à la tête de la Police centrale de Dakar. Son passage a été marqué par un renforcement notable des stratégies de maintien de l’ordre, ainsi que par une amélioration des conditions de travail des forces de police.

Désormais, Elhadji Cheikh Dramé se tourne vers de nouveaux défis au sein de la Direction de la Police de l’air et des frontières, où il poursuivra sa mission en tant que Directeur général adjoint.

Le Commissaire Mamadou Tendeng, fort de son expérience internationale, notamment avec l’ONU, prend les rênes de la Police centrale avec la promesse de maintenir et d’intensifier les efforts de sécurisation de la capitale sénégalaise. Sa nomination intervient dans un contexte où les enjeux sécuritaires sont particulièrement sensibles, et où une coordination efficace entre les différentes branches de la police demeure essentielle.

La cérémonie s’est clôturée dans une atmosphère empreinte de reconnaissance et de détermination, laissant entrevoir une continuité dans les efforts pour renforcer la sécurité publique à Dakar.

Bougane Guèye Dany accuse le Premier ministre d’instrumentaliser la justice pour des fins politiques

Bougane Guèye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bopp et patron du Groupe D-Média, se trouve au cœur d’une nouvelle polémique politique. Recherché par la police, il a pris la parole pour dénoncer ce qu’il considère comme une instrumentalisation de la justice par le Premier ministre afin d’éliminer ses adversaires politiques.

Dans une vidéo partagée avec Seneweb, Bougane Guèye Dany affirme n’avoir jamais cherché à échapper à la police. « Les policiers sont venus à mon domicile et dans mes lieux de travail pour me remettre une convocation. Mais je ne vais jamais chercher de bouclier auprès de la jeunesse pour ne pas déférer à la convocation. Je ne suis pas un poltron comme Ousmane Sonko », déclare-t-il avec fermeté, marquant ainsi une nette différence avec l’opposant politique Ousmane Sonko, souvent critiqué pour son attitude face aux convocations judiciaires.

Bougane Guèye Dany a souligné qu’il respecterait la convocation des autorités dès sa réception, mais il n’a pas manqué d’accuser le Premier ministre de chercher à l’éliminer politiquement par le biais de la justice. « Il peut utiliser la police et la gendarmerie pour me mettre en prison. Mais il faut qu’il se salisse les mains pour m’éliminer », ajoute-t-il, défiant ainsi l’autorité politique.

Dans cette même déclaration, le président de Gueum Sa Bopp s’en est également pris à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, qu’il accuse de comploter pour éliminer un autre opposant de taille, Barthélemy Dias. Cette prise de position ravive les tensions déjà vives sur la scène politique sénégalaise, où les rivalités internes et les manœuvres judiciaires semblent de plus en plus courantes.

Bougane Guèye Dany, par son discours frontal, se place une nouvelle fois comme un acteur clé de la vie politique du pays, prêt à affronter les autorités et à dénoncer ce qu’il perçoit comme une tentative de muselage des voix discordantes.

Intention de baisse des salaires des fonctionnaires : le gouvernement dément les rumeurs et clarifie sa position

Le Gouvernement sénégalais a formellement démenti les allégations concernant une prétendue intention de réduire les salaires et pensions des agents de la Fonction publique. Ces rumeurs ont été véhiculées par un document émanant du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), suscitant une vive réaction au sein de l’opinion publique.

Le document en question, daté du 27 septembre 2024, reprenait des extraits de discours du Président de la République et du Premier ministre concernant la nécessité de rationaliser les dépenses publiques, notamment pour maîtriser la croissance de la masse salariale et la complexité du système de rémunération de la Fonction publique. Ces propos, selon le Gouvernement, ont été sortis de leur contexte et ne reflètent en aucun cas une volonté de réduire les salaires ou les pensions des fonctionnaires.

Amadou Moustapha Ndjekk Sarre, Porte-parole du Gouvernement, a fermement rejeté ces accusations et les a qualifiées de « mensongères et dénuées de tout fondement ». Il a dénoncé une campagne de désinformation orchestrée pour semer la confusion à des fins politiques.

Dans un communiqué officiel, le Gouvernement a mis en garde contre la diffusion d’informations non vérifiées et a souligné l’importance de la responsabilité dans le débat public. Il a rappelé que l’État est résolu à garantir une gestion transparente et rigoureuse des finances publiques tout en assurant la protection des droits des agents de l’État.

Ce démenti vise à apaiser les inquiétudes des fonctionnaires et de l’opinion publique, en réaffirmant que ni les salaires ni les pensions ne seront affectés par les réformes en cours. Le Gouvernement a également assuré que des mesures seront prises pour renforcer la transparence et éviter toute tentative de manipulation de l’information.

Amadou Moustapha Ndjekk Sarre a conclu en réitérant l’engagement du Gouvernement à maintenir la stabilité financière du pays tout en préservant le bien-être de ses citoyens et la crédibilité des institutions publiques.

Tambacounda : L’Inspection d’académie alerte sur un déficit critique de 45 355 table-bancs

Lors d’un Conseil Régional de Développement (CRD) organisé à Tambacounda, l’inspecteur d’académie, Babacar Diack, a révélé un déficit alarmant de 45 355 table-bancs dans les écoles de la région. Ce manque touche les quatre départements de Tambacounda, affectant gravement la qualité de l’enseignement à l’approche de la rentrée scolaire 2024-2025.

Le rapport présenté lors de la réunion, présidée par le gouverneur Guedj Diouf, montre que ce sont les écoles primaires qui sont les plus touchées avec un besoin de 24 273 table-bancs. Le niveau moyen nécessite 10 068 unités supplémentaires, tandis que le secondaire en requiert 10 014.

Cette situation s’explique par l’augmentation des abris provisoires, la détérioration du mobilier scolaire existant et le retard dans l’équipement des nouvelles salles de classe. Babacar Diack a insisté sur l’urgence d’agir pour éviter que les élèves ne soient privés de conditions d’apprentissage adéquates. « Ce déficit en table-bancs a un impact direct sur la qualité de l’enseignement et les résultats scolaires. Il est impératif que des solutions rapides soient trouvées », a-t-il déclaré.

Le gouverneur Guedj Diouf a salué les efforts du Programme de Remplacement des Abris Provisoires (PRORAP) pour réduire le nombre de structures temporaires, mais a reconnu que le manque de mobilier reste un obstacle majeur à l’amélioration des conditions d’apprentissage. Il a promis de collaborer avec les collectivités territoriales et les services de l’État pour récupérer et réparer un maximum de table-bancs endommagés. « Nous devons agir rapidement pour garantir que chaque élève ait accès à un environnement d’apprentissage approprié », a-t-il souligné.

Cette situation critique appelle une mobilisation urgente des autorités et des partenaires pour répondre aux besoins des établissements scolaires de Tambacounda et assurer une rentrée dans de bonnes conditions.

Montée des eaux du fleuve à Matam : Cheikh Tidiane Dieye promet soutien et solidarité aux familles sinistrées

Près de 100 familles ont été recensées parmi les sinistrés dans la région de Matam, à la suite de la montée des eaux du fleuve Sénégal. Face à cette situation préoccupante, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, s’est rendu sur le terrain, notamment à Lobaly, pour exprimer son soutien et évaluer les besoins immédiats des populations touchées.

Lors de sa visite, le ministre a souligné que bien que les crues du fleuve soient des phénomènes naturels récurrents, une solidarité nationale est essentielle pour venir en aide aux familles affectées par les inondations.

« Je me suis déplacé aujourd’hui dans les départements de Matam et de Kanel, gravement touchés par les crues du fleuve. Ces inondations ont causé des dégâts majeurs et ont forcé de nombreuses familles à quitter leurs foyers », a-t-il déclaré. Il a également transmis le message de soutien du Président de la République et de l’ensemble du gouvernement à ces populations en détresse.

Le ministre, accompagné des autorités locales, a pu constater les conditions précaires dans lesquelles les familles déplacées survivent, tout en saluant la solidarité des communautés locales qui ont accueilli les sinistrés dans leurs foyers. Il a aussi remercié les forces armées, les sapeurs-pompiers, et les autres intervenants pour leur mobilisation rapide.

Les populations de la région ont exprimé le besoin urgent d’une digue de protection pour prévenir de futures inondations. En réponse, Cheikh Tidiane Dieye a annoncé que des mesures d’urgence ont été mises en place, notamment la distribution de matériel et de denrées alimentaires pour répondre aux besoins immédiats des familles.

Le ministre a promis que l’État suivra de près l’évolution de la situation et continuera à mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir les populations affectées par cette catastrophe naturelle.

Cette visite illustre l’engagement du gouvernement sénégalais à apporter une réponse rapide et efficace en cas de crise, tout en renforçant la résilience des populations riveraines face aux risques climatiques.

Drame à Mbacké : Un camion fou fauche deux personnes en pleine ville

Un tragique accident s’est produit ce mardi soir aux alentours de 18 h 30 dans la ville de Mbacké, près des locaux de Walfadjri. Un camion hors de contrôle a percuté un mototaxi Jakarta, tuant sur le coup ses deux occupants, le conducteur et une jeune fille.

Le conducteur de la moto est décédé immédiatement après l’impact, tandis que la jeune fille, grièvement blessée, a succombé à ses blessures peu de temps après avoir lutté pour sa vie. Les sapeurs-pompiers, dépêchés sur les lieux, ont pris en charge les deux corps pour les évacuer.

Selon les témoins sur place, le conducteur du camion aurait tenté de fuir après l’accident. Cependant, grâce à la rapidité des témoins et l’intervention des autres conducteurs de Jakarta, la tentative d’évasion a été stoppée.

Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, et une enquête sera probablement ouverte pour faire la lumière sur cet incident tragique qui endeuille la ville de Mbacké.

Arrestations au Sénégal : La société civile s’indigne et appelle à la libération de Kader Dia

Ces derniers jours, le Sénégal est le théâtre d’une série d’arrestations qui suscitent de vives réactions au sein de la société civile. Parmi les voix qui se sont élevées, celle d’Alioune Tine, fondateur de l’Afrika Jom Center et défenseur des droits de l’homme, a particulièrement marqué les esprits.

Dans une publication sur le réseau social X, Alioune Tine a dénoncé l’arrestation de Kader Dia, chroniqueur à la Sen TV, arrêt jugé abusif par le militant. « Kader Dia, journaliste à la Sen TV, ne peut pas être arrêté ou emprisonné pour une chronique. Cela se règle par un démenti », a-t-il affirmé. Pour lui, l’emprisonnement d’un journaliste pour l’exercice de son métier constitue une atteinte grave à la liberté de presse, un droit fondamental dans toute société démocratique.

Alioune Tine a également rappelé les précédentes arrestations de membres du parti d’opposition Pastef sous le régime de Macky Sall, soulignant que ce type de dérive judiciaire porte atteinte aux droits humains et aux libertés publiques. Selon lui, de telles pratiques ne doivent pas se répéter sous la nouvelle administration.

Le fondateur de l’Afrika Jom Center a exhorté les autorités en place à libérer immédiatement Kader Dia afin qu’il puisse reprendre son travail. Il a rappelé que la liberté d’expression et la liberté de presse sont des acquis démocratiques qu’il faut protéger avec rigueur, au risque de compromettre la stabilité et la justice sociale dans le pays.

La société civile, mobilisée face à ces atteintes, ne compte pas rester silencieuse. Elle entend jouer pleinement son rôle de défenseur des droits et des libertés humaines, dans un contexte de plus en plus tendu sur le plan politique et social. L’arrestation de Kader Dia pourrait bien devenir un symbole d’une lutte plus large pour la protection des droits fondamentaux au Sénégal.

Le Sénégal face aux défis de la gouvernance financière : les engagements du ministre des Finances

Dans un contexte marqué par des interrogations croissantes sur la gestion des finances publiques, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, s’est exprimé lors de la revue annuelle des projets financés par la Banque mondiale au Sénégal. Cette intervention fait suite à la récente communication du gouvernement sur l’état des finances publiques, et vise à clarifier la position de l’exécutif concernant les défis actuels et les perspectives pour l’avenir.

Cheikh Diba a salué l’engagement du gouvernement pour une gestion rigoureuse, transparente et efficiente des finances publiques. Cependant, il n’a pas hésité à reconnaître certaines « insuffisances notoires » dans la gouvernance budgétaire et financière. Selon le ministre, ces failles doivent être corrigées par des « mesures vigoureuses », avec pour objectif d’optimiser l’utilisation des fonds publics.

La situation est d’autant plus préoccupante que les marchés financiers, notamment ceux des euro-obligations, ont réagi négativement à la récente sortie du gouvernement. Cette situation délicate nécessite des efforts soutenus pour rassurer les partenaires financiers du Sénégal. « Une communication transparente et responsable sera engagée pour préserver la confiance des partenaires et des marchés financiers », a affirmé le ministre, témoignant ainsi de la volonté du gouvernement de restaurer la crédibilité du pays sur la scène internationale.

Le ministre a également évoqué les attentes concernant les observations à venir de la Cour des Comptes. Il a réitéré l’engagement du gouvernement à renforcer la gouvernance financière du pays, en particulier en matière de gestion de la dette, du budget et de la trésorerie de l’État. « Le gouvernement réaffirme, sans équivoque, sa volonté d’améliorer la gouvernance financière et de renforcer l’intégrité du cadre de gestion », a-t-il déclaré, insistant sur la mise en œuvre d’actions concrètes pour éviter que de telles insuffisances ne se reproduisent à l’avenir.

En somme, alors que le Sénégal traverse une période de turbulences financières, le gouvernement, sous l’égide du ministère des Finances, se veut rassurant quant à sa capacité à redresser la barre. Il mise sur des réformes structurelles et une communication ouverte pour restaurer la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux, tout en s’engageant à une gestion plus transparente et efficiente des ressources publiques.

Richard-Toll : Un sapeur-pompier décède dans un accident de la route

Un sapeur-pompier a tragiquement perdu la vie dans un accident de la circulation, survenu dans la nuit de lundi à mardi à Richard-Toll. Selon une source sécuritaire citée par l’APS, l’accident impliquait une collision entre la moto de la victime et une charrette.

La victime, en service au centre d’incendie et de secours de Richard-Toll, a succombé à ses blessures peu après avoir été évacuée à l’hôpital de Gaya 1.

Trois autres personnes ont également été blessées lors de ce choc, qui s’est produit à l’entrée de la ville. Le sapeur-pompier revenait de Ndiathène, une commune située dans l’arrondissement de Ndiaye, lorsqu’il a été impliqué dans cet accident.

CRISE DANS LE SECTEUR DES PÊCHES : RISQUE DE CHÔMAGE À GRANDE ÉCHELLE , PLUS DE 1200 EMPLOIS DIRECTS MENACÉS

Au port de Dakar , ils sont visibles en dizaines, filets pliés , moteurs éteints. Un décors pas comme les autres. En effet, les navires de pêche avec la licence d’emersale profonde sont à quai depuis un certain temps.
La cause de cet arrêt d’activité n’est rien d’autre qu’une situation très difficile que ces armateurs rencontrent au quotidien face aux nouvelles mesures prisent par les autorités de la DPSP, comprenez par là , la direction de la Protection et de la surveillance des Pêches.

En effet, ces navires en majorité sont détenteurs de la licence de pêche d’emersale profonde. Pour faire simple, il s’agit d’une licence qui confère aux chalutiers crevettiers ciblant les crevettes profondes, aux chalutiers poissonniers et aux palangriers de fond ciblant les merlus et aux caseyeurs ciblant le crabe rouge profond, le droit de pêcher au delà de 35Miles nautiques soit environs à 65 km de nos côtes. Ces professionnels de la pêche sont aujourd’hui confrontés à une grande difficulté à trouver du poisson.
Cette raréfaction de cette ressource dans ces zones de pêche entraînent tres souvent un débordement de ces navires vers des zones non autorisées, ce qui constitue une infraction , passible d’une sanction pécuniaire édictée par les services de la DPSP.

Des amendes et pénalités qu’il était auparavant possible de payer par moratoire, chose qui n’est plus acceptée par la DPSP qui , au-delà du fait d’exiger un paiement global , impose également la présentation de chèques certifiés.
Une situation qui a fini par gangrèner les activités et hanter le sommeil des armateurs qui , préfèrent tout simplement amarrer leurs bateaux et envoyer leurs employés en chomage technique.
Une véritable bombe à retardement qui , si rien n’est fait, pourrait à long terme découler sur une augmentation drastique et à grande échelle du taux de chômage, d’autant plus qu’ils sont des centaines de jeunes à gagner leur vie abord de ces navires (environ plus de 1200 personnes réparties entre ,marins, dockers, pointeurs et chauffeurs)

Ces bateaux de pêche, pourtant appartenant à des Sénégalais même si en collaboration avec des étrangers ne demandent qu’un allègement du mode de paiement des amendes en cas d’infraction constaté, c’est à dire le retour du paiement par moratoire.

Approché au mole 10 et interpellé sur la question, un des plus anciens et expérimentés armateurs sénégalais n’a pas manqué de manifester ses inquiétudes. Il est dans la même situation que ces camarades. Sous le couvert de l’anonymat il donne sa recette pour faire face à cette situation : 《 Ce qu’il faut plutôt faire, c’est organiser des états généraux des Pêches afin de redéfinir la délimitation des zones de pêche et corriger les injustices qui subsistent dans le secteur depuis le régime de Maître Abdoulaye Wade à l’époque où feu Djibo Leity Cas était Ministre des pêches 》 a t-il fait savoir .
Une déclaration qui, nous espérons, sera prise avec beaucoup de précaution par les autorités pour ne pas dire le nouveau régime en place qui dit vouloir axer sa gouvernance sur le triptyque 《jub-jubal-Jubbanty 》

Ibrahima khalil Dieng

Bras de fer entre la banque Attijari et Bocar Samba Dièye : une affaire de plusieurs milliards de francs CFA

L’affaire qui oppose la banque Attijari (anciennement CBAO) à l’homme d’affaires Bocar Samba Dièye semble encore loin de trouver une issue. Le différend, qui remonte à plus d’une décennie, concerne des prélèvements d’un montant total de plus de 7,2 milliards de francs CFA sur le compte de l’homme d’affaires. Soutenu par l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif), Bocar Samba Dièye réclame aujourd’hui la restitution de cette somme, qu’il considère indûment ponctionnée.

Famara Ibrahima Cissé, président de l’Acsif, a révélé que ces prélèvements incluent 2,5 milliards pour des frais d’agios, ainsi que 5,6 milliards pour une traite imputée à la solde de l’homme d’affaires. Se basant sur un rapport d’expertise financière, Cissé dénonce la légitimité de ces sommes : « Le rapport est clair et donne raison à Bocar Samba Dièye. Nous attendions que la banque procède à la restitution des fonds, mais depuis 2008, elle multiplie les manœuvres pour éviter cela », affirme-t-il.

L’expert financier ayant examiné cette affaire a en effet recommandé la restitution des montants prélevés. Cependant, selon Famara Ibrahima Cissé, la banque aurait, au lieu de se conformer à ces conclusions, tenté d’obtenir des décisions de justice afin de saisir les biens hypothéqués de Bocar Samba Dièye, incluant notamment sa maison située à Grand-Dakar.

Pour l’Acsif, il est hors de question de baisser les bras. L’association prévoit un plan d’action destiné à faire respecter la décision de justice favorable à Bocar Samba Dièye. « Nous avons adressé des lettres au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi qu’à son Premier ministre, Ousmane Sonko, en joignant le rapport d’expertise. Il est temps que les banques, en particulier la CBAO, cessent de faire souffrir des citoyens honnêtes », a déclaré Cissé, faisant référence aux engagements de transparence et de justice contenus dans le programme Jub Jubal Jubenti.

Cette affaire, qui illustre une méfiance grandissante envers certaines pratiques bancaires, risque d’être suivie de près par l’opinion publique, alors que les autorités sont sollicitées pour intervenir. Les prochains mois seront donc déterminants dans ce bras de fer qui pourrait bien redéfinir les rapports entre les clients et les institutions financières au Sénégal.

Le Sénégal et la Mauritanie renforcent leur coopération énergétique : un partenariat stratégique pour l’Afrique de l’Ouest

Le Sénégal et la Mauritanie ont franchi une nouvelle étape dans leur coopération bilatérale en matière énergétique, en s’engageant dans un partenariat stratégique qui promet d’avoir un impact majeur sur l’ensemble de la région ouest-africaine. Lors du Forum économique Sénégal – Mauritanie (Fesm), tenu récemment, le ministre sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a salué cet accord, le qualifiant de « transformateur » pour les économies des deux pays et pour l’Afrique de l’Ouest en général.

Selon Birame Souleye Diop, ce partenariat énergétique repose sur des fondations solides de confiance et de respect mutuel entre le Sénégal et la Mauritanie. « Ce partenariat énergétique, basé sur la confiance et le respect mutuels, représente non seulement une belle opportunité pour nos économies, mais également un levier de transformation pour toute la région », a-t-il affirmé.

L’accord, qui porte sur l’exploitation commune des ressources pétrolières et gazières situées à la frontière entre les deux pays, est vu comme une avancée majeure dans la gestion des richesses naturelles partagées. Ces ressources, notamment situées dans le champ gazier offshore du Grand Tortue Ahmeyim (GTA), ont le potentiel de redéfinir la dynamique économique régionale en stimulant la croissance et en renforçant la sécurité énergétique.

Cette collaboration s’inscrit dans le cadre plus large des relations multilatérales entre les deux pays, notamment au sein de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). L’OMVS, qui regroupe le Sénégal, la Mauritanie, le Mali et la Guinée, a longtemps été un pilier de la coopération régionale dans le domaine de la gestion des ressources naturelles. Le partenariat énergétique entre le Sénégal et la Mauritanie s’inscrit donc dans une continuité de ces relations, mais pourrait avoir des répercussions bien plus importantes, en servant de modèle pour la coopération énergétique à travers l’Afrique de l’Ouest.

Au-delà des bénéfices directs pour les économies sénégalaise et mauritanienne, ce partenariat ouvre la voie à de nouvelles opportunités économiques pour toute la région. L’exploitation commune des ressources pétrolières et gazières pourrait non seulement attirer des investissements étrangers, mais aussi contribuer à la création d’emplois locaux et à l’amélioration des infrastructures.

De plus, en renforçant la coopération énergétique entre les deux pays, le Sénégal et la Mauritanie espèrent également diversifier leurs économies, traditionnellement dominées par l’agriculture et la pêche. Ce partenariat pourrait ainsi devenir un moteur de développement économique pour toute l’Afrique de l’Ouest, en stimulant la croissance dans des secteurs clés tels que l’industrie pétrolière, le gaz naturel et les infrastructures énergétiques.

Alors que l’Afrique de l’Ouest est confrontée à des défis énergétiques majeurs, ce partenariat entre le Sénégal et la Mauritanie pourrait représenter un véritable catalyseur pour le développement de la région. En mutualisant leurs ressources et en adoptant une vision commune pour l’exploitation des richesses naturelles, les deux pays créent un précédent pour une coopération régionale plus intégrée dans le domaine de l’énergie.

Ce partenariat s’annonce comme un levier crucial pour le développement de toute la région, permettant à l’Afrique de l’Ouest de mieux faire face aux enjeux de la transition énergétique mondiale et de renforcer sa position dans le secteur de l’énergie à l’échelle internationale.

En conclusion, la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie marque une nouvelle ère pour le secteur énergétique ouest-africain, avec des perspectives de croissance et de développement pour les deux pays et pour la région dans son ensemble. Les bases sont désormais posées pour que cette alliance stratégique devienne un modèle de succès en matière de coopération régionale et de développement économique inclusif.

Kaolack / Éducation : Appel à une mobilisation des citoyens pour une bonne rentrée scolaire 2024-2025

Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, a appelé, ce lundi, à une mobilisation communautaire en faveur de l’école pour assurer une bonne rentrée des classes 2024-2025.

Il a lancé cet appel lors d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) préparatoire à la rentrée scolaire 2024-2025, prévue la semaine prochaine. Des autorités académiques et scolaires, des services techniques déconcentrés de l’État, des partenaires sociaux, ainsi que d’autres acteurs du système éducatif régional ont pris part à cette rencontre.

La cinquième édition de la journée nationale de nettoiement  »Setal sunu reew », prévue pour samedi prochain, sera axée sur la réhabilitation, le nettoyage et l’embellissement des structures éducatives du pays.

 »Pour cette édition, l’accent sera mis sur les établissements scolaires. À ce propos, nous allons mobiliser l’ensemble des structures de l’État qui œuvrent dans le cadre de l’assainissement et du nettoiement, ainsi que les éléments du programme Xeyu ndaw ñi. Nous insisterons surtout sur la mobilisation communautaire, car l’école est une affaire de la communauté », a déclaré le chef de l’exécutif régional.

Dans son rapport introductif au CRD, l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, a souligné les difficultés et contraintes pouvant entraver une bonne rentrée des classes. Les différentes parties prenantes ont convenu de la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire.

 »Du point de vue des aspects pédagogiques, nous devons nous impliquer pour rendre réel le slogan Oubi tey, diang tey », a souligné le gouverneur.

À ce propos, il estime qu’il faut agir sur plusieurs leviers, notamment veiller à l’effectivité de la rentrée dès le 3 octobre pour les personnels enseignants et administratifs, et trouver une solution à la question du déficit d’enseignants.

Dans la région, le déficit en enseignants est estimé à 109 maîtres pour l’élémentaire, dont 75 pour l’enseignement du français et 34 pour l’arabe.

 »Comparativement à d’autres régions du pays, la situation à Kaolack n’est pas aussi tendue. Certes, le déficit est réel et persistant, malgré les nouvelles affectations dont la région a bénéficié. Cependant, les autorités académiques et scolaires sont bien équipées pour corriger rapidement cette situation en déployant des stratégies pour la prise en charge des classes », a estimé M. Watt.

Concernant l’amélioration de l’environnement et des conditions d’enseignement-apprentissage, le gouverneur a particulièrement insisté sur la remise en état des écoles.

 »Au sortir de l’hivernage, nous avons constaté que 24 établissements sont touchés par des inondations. Heureusement, les sapeurs-pompiers, qui sont déjà à pied d’œuvre, nous ont assuré que tous ces établissements seront libérés des eaux d’ici le 3 octobre, à moins de pluies importantes », a-t-il déclaré.

En dehors de ces cas, le chef de l’exécutif régional a chargé la brigade régionale d’hygiène, en collaboration avec les collectivités territoriales, de mettre en œuvre les diligences nécessaires pour désinfecter et désinsectiser les établissements scolaires. Il a également évoqué l’embellissement des écoles, notamment par le reboisement des cours, qui contribue, selon lui, à l’amélioration de l’environnement.

Affaire de la pirogue retrouvée avec 30 cadavres : trois personnes déférées devant le procureur

L’enquête sur la pirogue retrouvée avec 30 cadavres au large de Dakar continue de faire des vagues. Ce matin, trois individus, présumés impliqués dans l’organisation de ce tragique voyage clandestin, ont été déférés devant le procureur de la République. A. Ndoye, C. Gaye, et Ng. Ndiaye ont été arrêtés à Mbour la semaine dernière et sont désormais poursuivis pour association de malfaiteurs, trafic de migrants, et mise en danger de la vie d’autrui. Le principal suspect, connu sous le pseudonyme « Naï », est actuellement localisé en Gambie.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la pirogue transportait environ 200 candidats à l’immigration, espérant atteindre les côtes espagnoles. Malheureusement, tous ont péri en mer. La macabre découverte de l’embarcation a été faite le 22 septembre dernier par des pêcheurs du village de Yoff.

Lors de leur audition par la brigade de gendarmerie du Port autonome de Dakar, les suspects ont reconnu leur rôle dans l’organisation de ce voyage clandestin, tout en niant connaître le chef présumé de l’opération, Naï. Ils ont également affirmé n’avoir pas été conscients de l’ampleur de la catastrophe au moment des faits.

L’affaire devrait faire l’objet d’une instruction approfondie, alors qu’un cabinet pourrait être désigné pour l’ouverture d’une information judiciaire. L’objectif est de déterminer les responsabilités des personnes impliquées dans cette tragédie, ainsi que de traquer les autres membres du réseau, dont Naï, le principal organisateur de ce voyage funeste, toujours en fuite en Gambie.

Ce drame met une nouvelle fois en lumière les dangers de la migration clandestine, notamment la route atlantique vers l’Europe, souvent empruntée par des migrants désespérés à bord d’embarcations précaires.

Dieguy Diop recherchée pour escroquerie sur les deniers publics, dément sa fuite

Dans une note diffusée par la police et adressée aux chefs des commissariats spéciaux, aux secteurs frontaliers et au centre de ciblage et de profilage, il est rapporté que Dieguy Diop est activement recherchée par la Division des investigations criminelles (DIC) pour une affaire d’escroquerie sur les deniers publics. Selon cette note, en cas de découverte de l’intéressée, les autorités doivent procéder à son arrestation, retirer ses documents de voyage et informer immédiatement le chef de la DIC.

Dieguy Diop, ancienne directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire, n’a pas tardé à réagir à ces accusations. Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, elle a démenti toute tentative de fuite. « Je suis chez moi à Keur Ndiaye Lo avec ma famille », a-t-elle déclaré, insistant sur le fait qu’elle ne se cache pas. « Je n’ai pas fui… Je ne me cache pas non plus. Sonko et Diomaye savent où ils peuvent me trouver. Je n’ai aucune raison de fuir », a-t-elle affirmé avec détermination.

Cette sortie médiatique intervient dans un contexte où les allégations d’escroquerie portent un coup à son image, alors qu’elle était jusqu’à récemment à la tête d’une institution gouvernementale dédiée à l’économie sociale et solidaire. Il reste à savoir comment cette affaire évoluera, alors que les autorités continuent de rechercher Dieguy Diop pour la conduire devant la justice.

Son plaidoyer et son insistance sur sa localisation actuelle ajoutent un élément de complexité à l’affaire. Toutefois, les accusations graves d’escroquerie sur les deniers publics, si elles sont prouvées, pourraient entraîner des conséquences judiciaires sévères pour l’ex-directrice. Le public attend désormais les développements à venir dans ce dossier sensible.

Accident mortel à Maka Bragueye (Louga) : Un mort et 24 blessés, dont 11 dans un état grave

Un grave accident de la route s’est produit ce matin vers 6 heures à Maka Bragueye, près de Louga, causant la mort d’une personne et faisant 24 blessés, dont 11 dans un état grave, selon les informations de RTS Louga.

L’accident a impliqué un bus venant de M’Pal, qui a percuté un plateau de camion stationné sans signalisation au bord de la route. Un taxi jaune-noir a également été impliqué dans l’accident.

Le capitaine Ibrahima Camara a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes précises de cet incident tragique. La signalisation absente du camion stationné est déjà pointée du doigt comme un facteur aggravant.

Les blessés ont été évacués vers l’hôpital Ahmadou Sakhir Mbaye de Louga, où ils reçoivent des soins d’urgence.

Affaire de Vol à l’Usine Copeole de Kaolack : 4 Tonnes d’Arachides Dérobées et Vendues au Marché Sandica

L’usine Copeole, située à Kaolack et spécialisée dans la collecte d’arachides et la production d’huile, est en proie à une affaire de vol d’envergure qui a secoué l’établissement. Un groupe de malfaiteurs, comprenant un chauffeur et plusieurs complices, a orchestré le vol de 4 tonnes d’arachides, lesquelles ont ensuite été écoulées sur le marché local de Sandica.

Les faits remontent au vendredi dernier, lorsqu’un jeune conducteur de camion, originaire de Louga, et un de ses complices ont été surpris en flagrant délit à la porte de l’usine. Ils tentaient de faire sortir un autre camion rempli d’arachides, probablement pour le vendre également au marché noir. À la suite de cette tentative déjouée, les deux malfaiteurs ont pris la fuite, disparaissant rapidement dans la nature.

Cependant, l’enquête a rapidement progressé et a permis de mettre la main sur le receleur. Ce dernier a été appréhendé alors qu’il s’affairait à vendre la cargaison d’arachides volées au marché Sandica.

Les autorités locales ont ouvert une enquête pour démanteler tout le réseau derrière ce vol. Les recherches se concentrent sur la traque des principaux suspects, tandis que la marchandise a été en partie récupérée. L’usine Copeole, quant à elle, coopère pleinement avec les forces de l’ordre afin de sécuriser ses opérations et prévenir de futures tentatives de vol.

Cette affaire met en lumière la vulnérabilité des chaînes logistiques locales face aux vols, et elle a également soulevé des questions sur la sécurité dans les usines de production d’huile de la région. Les autorités locales se sont engagées à renforcer la surveillance et la sécurisation des sites industriels dans le but de protéger ce secteur vital pour l’économie locale.

Conflit interne au sein d’And Gor Jotna : Me Moussa Diop porte plainte contre Boubacar Camara

Un incident majeur secoue le parti politique And Gor Jotna à l’approche des élections législatives du 17 novembre 2024. Me Moussa Diop, président du parti, a déposé une plainte pénale contre Boubacar Camara, son mandataire pour les élections, accusé de sabotage pour avoir refusé de déposer les listes de candidature du parti à la Direction Générale des Élections (DGE).

Les faits remontent au 29 septembre 2024, date à laquelle Boubacar Camara devait impérativement déposer les documents de candidature. Cependant, celui-ci ne s’est pas présenté à l’heure prévue et est resté injoignable durant plusieurs heures. Ce comportement a eu des conséquences graves pour And Gor Jotna, qui risque d’être exclu des élections législatives en raison de l’absence de dépôt de candidature dans les délais requis par la loi.

Selon les déclarations de Me Moussa Diop, Boubacar Camara a été aperçu plus tard dans la journée, lors d’une conférence de presse, où il a publiquement exprimé son opposition à la participation du parti aux législatives. Une déclaration perçue comme une trahison par le président du parti, qui a immédiatement pris des mesures judiciaires.

La plainte déposée sous le numéro MT 5499/SU à la sûreté urbaine de Dakar accuse Boubacar Camara d’abus de confiance et de tentative de sabotage. Me Moussa Diop a affirmé que cet acte délibéré visait à nuire au parti et à compromettre sa présence sur la scène électorale. Le président d’And Gor Jotna a également déclaré qu’il poursuivrait toute personne impliquée dans cette manœuvre visant à empêcher la participation de son parti.

Cette affaire survient dans un contexte tendu, où les délais légaux de dépôt des candidatures étaient particulièrement serrés, mettant la pression sur les formations politiques. Pour And Gor Jotna, le non-dépôt des listes à temps pourrait être un coup dur, mais Me Moussa Diop s’est montré confiant quant à la clarification rapide de cette situation et la prise des mesures nécessaires pour obtenir justice.

L’évolution de cette affaire sera suivie de près, alors que le climat politique se tend à l’approche des élections législatives de novembre 2024.

« 15 Ndangane », rescapé d’une traversée périlleuse : quand la lutte ne suffit plus pour vivre

Dans un récit poignant livré sur les ondes de la RFM, un lutteur sénégalais connu sous le nom de « 15 Ndangane » a partagé son expérience d’une tentative désespérée de migration clandestine, après avoir été l’un des survivants d’une pirogue de migrants interceptée au large de la Mauritanie. Ce témoignage met en lumière la situation précaire que vivent certains athlètes au Sénégal, en particulier dans le milieu de la lutte, un sport national qui, malgré sa popularité, ne garantit pas toujours des perspectives économiques viables.

Membre de l’équipe nationale de lutte du Sénégal, « 15 Ndangane » a confié les difficultés auxquelles il fait face en tant que lutteur professionnel. Malgré ses efforts pour répondre aux exigences physiques des compétitions, notamment la perte de poids souvent imposée, il se dit victime de favoritisme et de clientélisme. « Si je perds mon poids, il devient difficile de me faire une place dans l’arène nationale », explique-t-il, dénonçant un système qui, selon lui, privilégie certains lutteurs au détriment d’autres. Cette injustice l’a poussé à prendre une décision radicale : embarquer sur une pirogue, avec l’espoir de trouver un emploi à l’étranger.

Le destin de « 15 Ndangane » et des autres passagers aurait pu être tout autre s’ils avaient atteint les côtes espagnoles. Toutefois, confrontés à une mer agitée et à la présence de femmes et d’enfants à bord, ils ont été contraints de faire demi-tour. « Nous étions très proches des côtes espagnoles, mais sans secours, nous avons dû rebrousser chemin », a-t-il raconté, soulignant l’immense désespoir qui les a conduits à risquer leur vie en mer.

Pour « 15 Ndangane », la lutte n’est plus un moyen suffisant pour subvenir aux besoins de sa famille. Tandis que certains compatriotes en Espagne parviennent à construire des maisons et à prendre en charge leurs proches restés au pays, lui, comme beaucoup d’autres lutteurs, peine à joindre les deux bouts. Ce contraste entre les espoirs placés dans la lutte et la réalité économique pousse certains à envisager des solutions désespérées, comme l’émigration clandestine.

Ce témoignage révèle une facette moins glamour du monde de la lutte sénégalaise, où les succès sportifs ne garantissent pas toujours une sécurité financière. Les paroles de « 15 Ndangane » résonnent comme un appel à une meilleure gestion et un soutien accru à ces athlètes, pour éviter que d’autres ne se retrouvent confrontés aux mêmes choix déchirants.

DÉSESPÉRÉ PAR L’INACTION DE L’ÉTAT FACE À LEUR GRÈVE DE LA FAIM : Un militaire invalide tente de s’immoler par le feu

Des militaires invalides sont en grève de la faim pour réclamer le paiement des indemnités promises, une pension décente et un meilleur accès aux soins médicaux. Malgré les mesures prises en 2023, de nombreux ayants droit n’ont toujours rien reçu. Le silence des autorités, notamment du ministre Jean Baptiste Tine, aggrave la situation. Plusieurs grévistes ont dû être évacués d’urgence.

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Depuis le mardi 24 septembre, un groupe de militaires invalides a entamé une grève de la faim près du ministère de l’Intérieur. Ces anciens soldats, qui ont risqué leur vie pour défendre la nation, se disent aujourd’hui abandonnés par l’État et réclament une prise en charge digne, après des années de service et de sacrifice au profit de la République du Sénégal.

C’est ainsi qu’ils ont menacé de faire comme les femmes de « Nder » (qui s’étaient immolées par le feu en 1820 pour échapper à la captivité) si l’État ne réagit pas. Inspiré par ce discours, muni d’essence et d’allumettes, un rescapé de guerre a échappé à la vigilance du groupe et a tenté de s’immoler par le feu. Heureusement que ses camarades ont couru pour l’attraper avant qu’il ne commette l’irréparable.

PROMESSES NON TENUES

Ces militaires invalides, devenus laissés-pour-compte, dénoncent l’indifférence des autorités malgré leurs revendications. Ils exigent le paiement des indemnités promises, une pension décente ainsi qu’un accès adéquat aux soins médicaux. “Nous avons sacrifié nos vies pour la nation et, aujourd’hui, nous sommes réduits à mendier ce qui nous est dû”, déplore Ousmane Fall, l’un des anciens soldats à l’origine de ce mouvement.

L’ex-président de République, Macky Sall, avait pourtant pris des mesures en décembre 2023, avec la mise en place d’un comité ad hoc destiné à traiter leur dossier. Ce dernier avait commencé à verser des primes aux militaires concernés. Cependant, la majorité des ayants droit n’ont toujours pas reçu les sommes promises. À ce jour, seules 900 personnes ont perçu 50 % de la prime prévue, tandis que 91 autres n’ont encore rien reçu. Les grévistes expriment leur frustration face à la lenteur de ce processus et la dégradation de leurs conditions de vie.

SILENCE INQUIÉTANT DES AUTORITÉS

Ayant expressément campé non loin du ministère de l’Intérieur, espérant une intervention du général Jean Baptiste Tine. Cependant, ce dernier est resté silencieux et absent. Seul le commissaire de police de Dakar Plateau a tenté une médiation en rendant visite aux manifestants, leur demandant de mettre fin à leur mouvement. Cependant, cette requête a été rejetée par les militaires, qui restent fermes dans leur combat. “Nous avons entendu trop de promesses vides par le passé. Nous n’arrêterons pas tant que nos droits ne seront pas respectés”, clament-ils en chœur.

Huit (8) grévistes ont été évacués d’urgence par leurs camarades du fait du retard de l’arrivée des pompiers.

Malgré l’intervention de l’ONG JAMRA, à travers Mame Matar Gueye, les grévistes ne démordent pas.

DÉFAUT DE PRISE EN CHARGE MÉDICALE

Les grévistes dénoncent également la fermeture récente de la seule pharmacie qui leur assurait une prise en charge depuis plus de 40 ans. Cette fermeture, justifiée par des “normes non respectées”, constitue un véritable coup dur pour ces soldats, qui peinent à accéder aux médicaments nécessaires à leur survie. “L’allocation pour les médicaments, autrefois de 50 000 F CFA, a été réduite sans explication, et maintenant on nous retire l’accès à la seule pharmacie qui nous servait”, explique le sieur Fall, avec amertume.

Ils sollicitent maintenant une audience avec le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. « C’est nous seulement qui sommes aptes à vous dire ce qu’il en est. C’est la hiérarchie qui fait un barrage entre vous et nous. Nous ne faisons pas cet acte pour lutter contre régime ; mais plutôt pour nous faire entendre », affirme celui qui se fait appeler Ibrahima Ndoye « Bou Sonko ».

En attendant, ces anciens soldats continuent leur combat pour la dignité tout en ayant ayant foi aux nouvelles autorités.

La Dakaroise

Conflit autour de 3,5 milliards FCFA : Fadilou Keita accuse, Ahmed Khalifa Niass contre-attaque

Un vif débat s’est ouvert entre le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), Fadilou Keita, et l’homme politique Ahmed Khalifa Niass, autour d’une dette présumée de 3,5 milliards FCFA envers l’État du Sénégal. L’affaire a été évoquée lors de l’émission Grand Jury du dimanche 29 septembre 2024, où Fadilou Keita a révélé l’existence d’un rapport datant de 2013 ou 2014 mentionnant que M. Niass, ainsi que l’ancien ministre Samuel Sarr, seraient redevables de cette somme dans le cadre de l’achat de véhicules appartenant à l’État.

Dans son intervention, Fadilou Keita a affirmé que les deux hommes d’affaires devaient encore à l’État cette somme importante, liée à des transactions sur des véhicules. Il s’est appuyé sur un rapport officiel qui, selon lui, documente cette créance non réglée. Cette déclaration a immédiatement fait réagir Ahmed Khalifa Niass, qui a farouchement nié ces accusations

En réponse, Ahmed Khalifa Niass a réfuté toute dette vis-à-vis de la CDC ou de l’État du Sénégal. Intervenant sur le média Public.SN, il a rejeté les propos de Fadilou Keita, les qualifiant de « contrevérité ». Niass a ajouté qu’il ne connaissait ni le bureau de la CDC ni ses responsables, et a affirmé qu’il n’avait jamais perçu un seul centime de cette institution.

Dans sa défense, Ahmed Khalifa Niass a défié Fadilou Keita de publier les documents attestant de cette créance, en demandant que sa signature soit produite pour corroborer les accusations. « Ce qu’il a dit, c’est une contrevérité. Je le défie : au lieu de continuer à parler, il n’a qu’à publier le dossier », a-t-il martelé avec insistance.

En contre-attaque, Ahmed Khalifa Niass a affirmé que c’était plutôt l’État qui lui devait plus de 5 milliards FCFA. Il s’agit, selon lui, de paiements non honorés pour des véhicules fournis à l’État à l’époque du président Abdoulaye Wade. Il a précisé que ces véhicules comprenaient 20 BMW de luxe et 20 Mercedes 600, qui avaient été livrés lors d’une cérémonie officielle au palais présidentiel, sous les caméras de la télévision publique.

Ahmed Khalifa Niass ne s’est pas limité à contester les accusations. Il a également exprimé des doutes sur la capacité de Fadilou Keita à diriger la CDC, institution qu’il a qualifiée de « plus puissante qu’une banque ». Selon Niass, Keita serait incapable de gérer une telle structure, allant jusqu’à prédire que la CDC pourrait devenir le « plus grand scandale financier du pays » sous sa direction.

Ce différend met en lumière des enjeux financiers importants et soulève des questions sur la gestion des biens de l’État ainsi que sur la gouvernance des institutions comme la CDC. Les prochaines étapes pourraient inclure une publication des documents relatifs à ces accusations, comme exigé par Ahmed Khalifa Niass.

PHOTOS : Le député Guy Marius Sagna agressé au Togo lors d’une rencontre avec l’opposition

Guy Marius Sagna, député sénégalais et membre du parlement de la Cedeao, a été violemment agressé ce dimanche 29 septembre 2024 lors d’une rencontre à Lomé, au Togo, avec des députés de l’opposition togolaise. La réunion se tenait au siège du Parti CDPA (Convention Démocratique des Peuples Africains), sur invitation de Kafui Adjamagbo Johnson, députée de l’opposition togolaise.

Les événements ont pris une tournure tragique lorsque la rencontre a été brutalement interrompue par des individus non identifiés qui ont jeté des chaises en direction des participants. Dans une vidéo rapidement diffusée sur les réseaux sociaux, on voit Guy Marius Sagna avec le visage ensanglanté après avoir été blessé. Selon des témoins sur place, il aurait été pris en charge et conduit dans une clinique à proximité du lieu de la rencontre.

Des accusations pointent en direction des miliciens fidèles au président Faure Gnassingbé, qui auraient également attaqué d’autres députés togolais, les battant violemment sous le regard passif de la police locale, qui n’est pas intervenue pour les protéger.

À l’extérieur du bâtiment, des voitures et des motos garées ont été vandalisées par des groupes de personnes non identifiées. Plusieurs personnalités politiques présentes, dont le député togolais Targone et d’autres membres de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), ont été passées à tabac.

Un journaliste présent sur place a rapporté que des militants et des journalistes figurent également parmi les blessés. Certains reporters ont même vu leurs téléphones portables confisqués, rendant toute couverture médiatique de l’événement encore plus difficile.

Cette agression contre Guy Marius Sagna et les députés de l’opposition togolaise a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes ont condamné la violence et l’absence de réaction des forces de l’ordre.

Cette attaque intervient dans un contexte politique tendu au Togo, où l’opposition fait face à de nombreuses restrictions et à une répression croissante. Guy Marius Sagna, connu pour son engagement en faveur des droits humains et de la justice sociale, était venu soutenir ses homologues de l’opposition togolaise, ce qui a visiblement irrité certains cercles proches du pouvoir en place.

Alors que les blessures de Guy Marius Sagna et des autres victimes suscitent des inquiétudes, il est à craindre que cette agression ne détériore encore davantage le climat politique et les relations entre les acteurs politiques de la région. Des réactions de la part des instances de la Cedeao et des autorités togolaises sont attendues dans les prochains jours, tandis que l’opinion publique et les militants des droits humains continuent de suivre de près cette affaire.

Koumpentoum : Tragédie dans un village, une femme et son bébé retrouvés morts dans un puits

Un drame s’est produit dans le département de Koumpentoum, semant la tristesse et l’incompréhension parmi les habitants. Dans la nuit de vendredi à samedi, une femme, identifiée sous le nom de A. Diallo, et son bébé âgé d’un an, ont été retrouvés sans vie au fond d’un puits. Les corps de la mère et de son enfant, que la femme portait sur son dos, ont été repêchés hier par les sapeurs-pompiers.

Les autorités locales, en particulier la brigade territoriale de la gendarmerie de Koumpentoum, ont effectué les constats d’usage sur les lieux. Après l’intervention des pompiers, les corps ont été transportés à la morgue d’un établissement hospitalier pour de plus amples investigations.

Toute la communauté s’interroge sur les circonstances de ce drame : s’agit-il d’un accident malheureux ou d’un acte délibéré ? Les gendarmes ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur cet événement tragique. Bien que plusieurs hypothèses soient étudiées, la thèse du suicide semble pour l’instant privilégiée par les enquêteurs.

Ce décès tragique a suscité une vive émotion dans le village, où la famille et les voisins sont sous le choc. Les résultats de l’enquête devraient apporter des réponses aux nombreuses questions qui entourent cette affaire, notamment sur les circonstances qui ont conduit cette femme mariée et son bébé à trouver la mort de manière aussi brutale.

Espagne : À la recherche de 48 migrants disparus au large des Canaries après un naufrage tragique

Le naufrage d’une embarcation de migrants au large des îles Canaries a déclenché une vaste opération de sauvetage menée par les autorités espagnoles. Selon les premières estimations, au moins 48 personnes sont portées disparues depuis le drame survenu dans la nuit de vendredi à samedi. Malgré les efforts inlassables des équipes de secours, les espoirs de retrouver des survivants s’amenuisent, rendant cette tragédie encore plus poignante. À ce jour, 27 personnes ont été sauvées et neuf corps sans vie ont été récupérés dans les eaux de l’Atlantique.

Le naufrage s’est produit près de l’île d’El Hierro, dans l’archipel espagnol des Canaries, à environ sept kilomètres au sud du port de La Estaca. Le bateau, transportant près de 90 migrants, avait quitté Nouadhibou, une ville côtière de Mauritanie, située à environ 800 kilomètres des Canaries. Dans la nuit de vendredi, peu après minuit, l’embarcation en détresse a réussi à contacter les services de secours espagnols, déclenchant une opération de sauvetage d’urgence. Cependant, au moment du sauvetage, une panique a éclaté parmi les occupants du bateau. La plupart des passagers se sont regroupés sur un seul côté de l’embarcation, ce qui a causé son chavirage, entraînant de nombreuses personnes dans l’eau.

Les autorités maritimes espagnoles, avec l’aide de Salvamento Marítimo, ont immédiatement mobilisé leurs ressources pour retrouver les victimes du naufrage. Le président des îles Canaries, Fernando Clavijo, a exprimé ses profondes préoccupations lors d’une conférence de presse, soulignant la faible probabilité de retrouver d’autres survivants à court terme. « Il est peu probable que nous puissions retrouver davantage de corps dans les prochaines heures », a-t-il déclaré, tout en expliquant que les corps pourraient réapparaître dans les prochains jours en fonction des courants marins.

Ce tragique naufrage survient dans un contexte où les flux migratoires vers les îles Canaries continuent de croître de manière spectaculaire. L’Espagne, en particulier l’archipel des Canaries, est l’un des principaux points d’entrée pour les migrants en provenance d’Afrique de l’Ouest, qui risquent leur vie dans des embarcations souvent surchargées et mal équipées. Ces traversées périlleuses de l’Atlantique sont devenues l’un des symboles de la crise migratoire qui affecte cette région du monde.

Selon les autorités espagnoles, l’embarcation transportait 90 personnes au moment du naufrage, ce qui suggère que plus de 50 migrants pourraient encore être portés disparus, bien que le nombre exact demeure incertain. Les services de secours espagnols se sont concentrés sur la recherche des corps disparus, mais la situation est d’autant plus compliquée que ces naufragés étaient privés de nourriture et d’eau depuis plusieurs jours avant l’accident, ce qui a pu contribuer à leur état de panique au moment du chavirage.

Les neuf victimes repêchées ont été transférées vers les petites communes de Valverde et La Frontera, où elles seront enterrées dans les prochains jours. Toutefois, ces petites villes, dépourvues d’infrastructures adéquates, peinent à gérer l’afflux de corps issus de cette tragédie. « Nous avons maintes fois réclamé que nous n’avons pas les infrastructures pour accueillir tous ces cadavres », a déclaré Carlos Brito, le maire de Valverde, devant la presse, tout en exprimant la détresse des habitants face à la répétition de ces drames.

Ce naufrage vient s’ajouter à une longue liste de tragédies sur la route migratoire dite « canarienne », considérée comme l’une des plus dangereuses pour les migrants cherchant à rejoindre l’Europe depuis l’Afrique. Depuis la naissance symbolique de cette route en 1994, avec l’arrivée de deux jeunes Sahraouis dans l’archipel espagnol à bord d’une petite barque, ce couloir migratoire n’a cessé de croître en importance. Plus de 200.000 migrants ont emprunté cette voie au cours des trois dernières décennies, selon le ministère espagnol de l’Intérieur.

Depuis le début de l’année 2024, le nombre de migrants tentant cette traversée a plus que doublé par rapport à l’année précédente. En effet, selon les chiffres officiels, 22.304 personnes avaient déjà atteint les îles Canaries à la mi-août, contre 9.864 pour la même période en 2023, soit une hausse spectaculaire de 126 %. Ce flux migratoire représente un défi humanitaire et logistique pour l’Espagne, qui peine à faire face à l’afflux de ces personnes en quête d’une vie meilleure en Europe.

Les ONG et organisations de défense des droits des migrants ont régulièrement alerté sur les dangers inhérents à cette route. Les embarcations utilisées pour la traversée sont souvent surchargées et en mauvais état, rendant chaque voyage extrêmement risqué. En raison de la longueur de la traversée et des conditions difficiles en mer, de nombreux bateaux ne parviennent jamais à destination. Début septembre, un autre naufrage survenu au large du Sénégal avait déjà fait au moins 39 morts, soulignant la gravité de la situation.

Face à la recrudescence de ces tragédies, les autorités espagnoles et internationales se trouvent sous une pression croissante pour trouver des solutions à la crise migratoire. Le président des îles Canaries, Fernando Clavijo, a lancé un appel à la communauté internationale pour une action concertée visant à réduire ces pertes humaines. « Nous devons renforcer la coopération avec les pays d’origine et de transit des migrants afin de prévenir ces traversées mortelles », a-t-il déclaré.

Cependant, la route canarienne reste l’une des voies les plus empruntées par les migrants africains, qui fuient la pauvreté, les conflits et l’instabilité politique dans leurs pays d’origine. Pour beaucoup, ce voyage est perçu comme leur seule chance de trouver un avenir meilleur en Europe. Les autorités locales aux Canaries, tout en exprimant leur solidarité avec les migrants, rappellent que la capacité d’accueil de l’archipel est limitée, tant en termes d’infrastructures que de ressources.

Ce nouveau naufrage met en lumière l’ampleur de la crise migratoire et l’urgence d’une réponse globale, à la fois pour protéger les migrants vulnérables et pour alléger le fardeau sur les communautés d’accueil. Le défi reste colossal, mais des vies humaines sont en jeu, ce qui nécessite une action immédiate et coordonnée à l’échelle régionale et internationale.

Menace des usines de farine de poisson sur la pêche artisanale : La Coalition Nationale tire la sonnette d’alarme et remet un mémorandum aux autorités

La Coalition Nationale pour la Défense de la Pêche Artisanale (CNDPA) a remis un mémorandum aux autorités sénégalaises, mettant en garde contre les dangers croissants que représentent les usines de farine de poisson pour la pêche artisanale. Ce secteur vital, qui soutient des milliers de familles à travers le pays, est de plus en plus menacé par l’expansion incontrôlée de ces usines.

Ces installations, présentes dans plusieurs régions comme Dakar, Joal, Mbour, Saint-Louis et Cayar, exploitent massivement des espèces de poissons essentielles à la survie économique et nutritionnelle des communautés locales. Les poissons sardinelles et bonga, qui sont à la fois une source de protéines et un revenu pour de nombreux Sénégalais, voient leurs stocks diminuer en raison de la surpêche causée par ces industries.

Outre la surexploitation des ressources halieutiques, les usines de farine de poisson génèrent de graves problèmes environnementaux. La pollution atmosphérique, avec des émanations nauséabondes, et les rejets industriels nuisent à la qualité de vie des populations environnantes. Ces nuisances compromettent également le développement durable des zones affectées, tout en offrant peu de bénéfices économiques à long terme, notamment en termes d’emplois.

Les femmes transformatrices de poisson, un pilier crucial de la pêche artisanale, sont particulièrement touchées par la raréfaction des ressources. Elles jouent un rôle central dans la transformation des produits halieutiques, activité qui soutient financièrement de nombreux ménages. La disparition progressive de cette ressource fragilise donc tout un écosystème social et économique.

Les recommandations de la Coalition

Face à cette situation critique, la Coalition Nationale pour la Défense de la Pêche Artisanale a formulé plusieurs recommandations destinées à protéger la pêche artisanale et les populations locales :

  1. Mise en œuvre des recommandations de 2019 : Appliquer les décisions issues des concertations du 23 octobre 2019 et interdire toute nouvelle implantation d’usines de farine de poisson.
  2. Fermeture des nouvelles usines : Fermer immédiatement les usines de Cayar et Sandiara, ouvertes après ces concertations.
  3. Protection des ressources alimentaires : Interdire l’utilisation de poissons frais destinés à la consommation humaine pour la production de farine de poisson.
  4. Soutien aux femmes transformatrices : Protéger et formaliser les métiers artisanaux de transformation des produits halieutiques, dominés par les femmes.
  5. Adaptation des usines : Faire en sorte que les usines se limitent à l’utilisation de déchets de poissons pour minimiser leur impact environnemental.
  6. Gestion durable des ressources : Mettre en place des politiques de gestion durable des ressources halieutiques et valoriser les produits transformés à l’international.
  7. Modernisation des infrastructures : Moderniser les infrastructures de transformation artisanale et intensifier la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN).

La coalition appelle à une action urgente et ferme des autorités afin de préserver les écosystèmes marins, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des pêcheurs artisanaux. Une intervention rapide permettrait de garantir la survie de cette activité essentielle pour l’économie du pays et le bien-être de ses populations.

Kaolack – Société : Sérigne Momar Sokhna et une banque locale financent plus de 43 femmes issues de 3 groupements à hauteur de 7.200.000 FCFA

Les femmes vivant dans les zones rurales jouent un rôle clé dans la production alimentaire, la génération de revenus ainsi que dans le développement économique, tant local que national. Sérigne Momar Sokhna, acteur du développement, l’a bien compris. En partenariat avec une banque locale, il s’est engagé à réduire les difficultés auxquelles les femmes du monde rural sont confrontées.

« L’égalité des genres et l’autonomisation des femmes sont essentielles pour lutter contre la pauvreté et la faim, et pour atténuer les effets des changements climatiques. Depuis quelque temps, nous travaillons avec notre partenaire dans les zones rurales, notamment dans le village de Thiamène Bambara, dans la commune de Latmingué, pour améliorer l’accès des femmes à l’éducation de leurs enfants, à des formations et à des activités génératrices de revenus, entre autres. À Thiamène Bambara, nous avons financé 3 groupements de 43 femmes, dirigés par Barka Cissokho », a expliqué Sérigne Momar Sokhna ce samedi, lors de la cérémonie de remise de financement.

Les femmes du monde rural font face à divers obstacles, notamment l’accès à l’éducation, la poursuite des études, l’accès aux opportunités d’emploi, à la propriété foncière et aux autres ressources productives, telles que le financement sous toutes ses formes. En raison de cet accès difficile et inégal, les femmes rurales sont souvent confinées à des activités modestes et à faible rendement, opérant majoritairement dans l’économie informelle, a rappelé M. Sokhna.

Un acte vivement salué par les bénéficiaires. Selon la présidente, Barka Cissokho, Sérigne Momar Sokhna a toujours été au chevet des femmes de la zone rurale pour les aider à devenir autonomes.

Pour Sérigne Momar Sokhna, cette stratégie vise à renforcer l’accès des femmes aux financements et à promouvoir leurs droits ainsi que leur rôle en tant qu’actrices du développement, a-t-il conclu.

Un audit révèle des irrégularités majeures dans la gestion de la facturation de Sen’Eau

Un audit indépendant récemment mené sur le contrat d’affermage entre l’État du Sénégal et la société Sen’Eau a mis en lumière de nombreuses anomalies liées à la facturation, confirmant ainsi les préoccupations soulevées par les associations de consommateurs. Le rapport, obtenu par le journal Libération, expose « une vraie nébuleuse » entourant le système de facturation de l’entreprise, affectant particulièrement les clients privés.

Les auditeurs ont relevé que 56 % des clients privés subissent une facturation dépassant le nombre réglementaire de jours, souvent au-delà de 60 jours. Cette irrégularité confirme les accusations portées par les associations de consommateurs qui dénoncent depuis longtemps un manque de transparence et de fiabilité dans le système de facturation de Sen’Eau.

Parmi les autres dysfonctionnements pointés par l’audit, on note « la compromission des index relevés à partir des smartphones ». Lors du transfert de ces données vers l’application Aar-Sen’Eau, des erreurs apparaissent, affectant ainsi la fiabilité des relevés. De plus, il a été observé qu’aucun contrôle bloquant n’empêche l’émission de plus de deux factures consécutives par estimation pour un même client sur une période d’un an. Cette pratique entraîne des réclamations qui peuvent parfois dépasser trois mois, rendant le suivi des consommations encore plus complexe pour les usagers.

L’audit n’a pas seulement révélé des problèmes de gestion administrative. Il pointe également des défaillances techniques sur certains types de compteurs utilisés par Sen’Eau, notamment ceux des marques Baylan, Zenner et Itron. Ces défaillances, non corrigées, affectent directement la précision des relevés de consommation.

Plus inquiétant encore, le commissaire aux comptes de Sen’Eau a émis des réserves concernant l’exactitude de la facturation. Selon Libération, les faiblesses relevées dans le contrôle informatique de la gestion de la clientèle ont empêché les auditeurs de déterminer si des ajustements du chiffre d’affaires auraient dû être effectués. Le manque de réponse à certaines demandes de confirmation sur les volumes facturés ajoute à cette incertitude.

Ce rapport d’audit renforce les critiques de longue date des associations de consommateurs qui dénoncent des pratiques opaques et une mauvaise gestion du service de distribution d’eau au Sénégal. Il est désormais crucial que des mesures correctives soient prises pour rétablir la confiance des usagers et assurer une gestion plus transparente et équitable de la facturation.

Khadim Bâ en garde à vue pour fraude douanière : Son père, Amadou Bâ, lui rend visite malgré des années de conflit familial

Khadim Bâ, patron de Locafrique, est actuellement placé en garde à vue à la Gendarmerie de la Foire à Dakar pour une affaire de fraude douanière. L’homme d’affaires est accusé d’avoir orchestré des opérations frauduleuses d’une valeur totale de 215 milliards de francs CFA. Cette affaire l’expose à de graves sanctions, notamment une lourde caution de 60 milliards de francs CFA qu’il devra verser pour éviter la prison. L’accusation place également dans la tourmente le Directeur général de Coris Bank, impliqué dans le même dossier.

Toutefois, un événement inattendu a marqué cette affaire : la visite de son père, Amadou Bâ, à la gendarmerie. Ce geste, rapporté par le journal Source A, est d’autant plus surprenant que les deux hommes étaient en conflit depuis plusieurs années. Le litige familial portait sur la bataille pour le contrôle de Locafrique, l’entreprise familiale, une querelle qui avait éloigné père et fils. Mais face aux déboires de Khadim Bâ, Amadou Bâ semble avoir mis de côté leurs différends pour lui rendre visite.

Les sources du journal précisent que le père est venu s’informer des détails du contentieux qui oppose son fils à la Douane, et des raisons de sa garde à vue. Cet acte, bien que symbolique, pourrait ouvrir la voie à une réconciliation entre les deux hommes, même si l’issue de l’affaire judiciaire reste incertaine pour Khadim Bâ.

La question de savoir si cette visite influencera ou non l’évolution du conflit familial et juridique demeure en suspens. Mais pour l’heure, Khadim Bâ doit concentrer ses efforts sur sa défense dans ce dossier de fraude qui pourrait coûter cher à sa carrière et à sa liberté.

OUVERTURE DU MARCHÉ À LA CONCURRENCE ÉTRANGÈRE : L’ARM explique pourquoi les importations de carottes ont été ouvertes

Répondant aux accusations de l’A2FP concernant un favoritisme avers les importations, l’Agence de Régulation des Marchés (ARM)  n’a pas manqué de rappeler son rôle dans la régulation des marchés agricoles. L’ARM souligne que sa mission s’exerce à travers des stratégies qui prévoient la concertation avec les différents acteurs comme mécanisme essentiel de régulation.

Cette concertation en prélude à toute prise de décision, selon l’organe de régulation, est basée sur une évaluation des stocks détenus au niveau national, des quantités disponibles auprès des agrobusiness, des petits producteurs et une appréciation correcte des besoins en consommation domestique.

C’est ainsi que l’’ARM affirme avoir gelé les importations de décembre 2023 à septembre 2024, période durant laquelle la production locale a satisfait la demande nationale. Toutefois, une hausse des prix de la carotte a été constatée à partir d’août 2024, entraînant du coup une hausse inconsidérée des prix qui ont quittés les 600 F/Kg pour atteindre 3500 F à 4000F dans certaines localités du pays.

Mais, d’après l’ARM, conformément aux orientations du gouvernement et des instructions de du ministre de L’industrie et du Commerce, la stratégie de régulation met en avant la production nationale au détriment des importations tout en préservant le pouvoir d’achat du consommateur et l’approvisionnement correct du marché.

La Dakaroise

Affaire Locafrique : Khadim Bâ reçoit une visite inattendue de son père à la Gendarmerie de la Foire

Khadim Bâ, directeur général de Locafrique, actuellement en garde à vue à la Gendarmerie de la Foire pour une affaire de fraude douanière, a reçu une visite surprise de son père, Amadou Bâ. Cette rencontre a suscité de nombreuses réactions, d’autant plus que les deux hommes étaient en conflit depuis plusieurs années en raison d’une bataille juridique autour du contrôle de l’entreprise familiale.

Selon les informations rapportées par Source A, Amadou Bâ n’est pas resté indifférent face aux difficultés que traverse son fils. Il s’est rendu auprès de Khadim Bâ ce jeudi pour s’enquérir de la situation et comprendre les détails de son litige avec la Douane, qui l’a conduit à être livré à la Gendarmerie. Khadim Bâ est accusé d’avoir réalisé des opérations frauduleuses d’une valeur totale de 215 milliards de francs CFA.

Pour éviter une incarcération, l’homme d’affaires doit désormais s’acquitter d’une caution de 60 milliards de francs CFA. Une somme colossale, comparable à celle exigée du directeur général de Coris Bank, également impliqué dans cette affaire de fraude douanière à grande échelle.

Ce geste de rapprochement entre Khadim Bâ et son père intervient dans un contexte où le patron de Locafrique est confronté à des enjeux judiciaires majeurs, soulevant des interrogations sur l’avenir de l’entreprise et l’issue de ce contentieux familial et financier.

Affaire Jérôme Bandiaky : Les révélations de Me Djiby Diallo sur une enquête controversée

Ce vendredi, lors d’une conférence de presse, Me Djiby Diallo, avocat à la cour, est revenu sur les circonstances entourant l’arrestation de son client, Jérôme Bandiaky, alias « Sniper », dans une affaire qui, selon lui, soulève de nombreuses zones d’ombre. L’avocat a notamment dénoncé la manière dont l’enquête a été menée, qualifiant les événements d’« extraordinaires et scandaleux ».

D’après Me Diallo, la perquisition au domicile de Bandiaky ne reposait ni sur une plainte, ni sur une infraction constatée. Le procès-verbal de la police indique simplement qu’elle a agi « sur instruction de l’autorité », sans préciser de quelle autorité il s’agissait. « Cette descente musclée chez Jérôme est inacceptable », a-t-il déclaré, soulignant que son client n’était même pas présent à son domicile lors de l’opération. Jérôme Bandiaky, bien que surpris par cette intrusion, s’est finalement rendu de manière pacifique à la police.

Lors de la perquisition, la police a saisi un sac contenant une somme de 1,4 million de francs CFA ainsi que des équipements de gardiennage. Me Diallo a tenu à rappeler que Bandiaky est le propriétaire d’une société de sécurité agréée, ce qui justifie, selon lui, la présence de ce matériel. L’avocat a fermement défendu la légalité de la détention de ces objets, déplorant que ces éléments aient été retenus contre son client.

Un autre point central de l’affaire concerne l’accusation d’usurpation de fonction. Jérôme Bandiaky aurait, selon ses détracteurs, obtenu de manière irrégulière un passeport diplomatique. Me Diallo a précisé que son client était chargé de la sécurité de personnalités politiques, notamment de l’ancien Premier ministre Mimi Touré et de l’ancien président Macky Sall, ce qui expliquerait son statut d’« agent administratif ». L’avocat a critiqué l’absence d’audition des autorités ayant délivré ce passeport, estimant que cela aurait dû faire l’objet d’une enquête approfondie avant toute accusation.

L’enquête a également conduit à la découverte de deux armes – une d’alarme et un calibre 22 – chez Jérôme Bandiaky, ce qui a donné lieu à des poursuites pour détention d’armes sans autorisation. Toutefois, Me Diallo dénonce l’accusation de « trafic d’armes », qu’il considère infondée. Son client fait également face à des charges liées à des « actes compromettant la sécurité publique », des accusations qui relèvent de l’article 80 du code pénal.

Depuis son arrestation, Jérôme Bandiaky est placé sous mandat de dépôt et son dossier est actuellement entre les mains du juge du 1er cabinet. Les chefs d’inculpation retenus contre lui incluent la détention d’armes et de munitions sans autorisation, l’usurpation de fonction, l’obtention d’avantages indus, ainsi que le trouble à l’ordre public. Me Djiby Diallo continue de dénoncer une procédure qu’il considère injuste et violant les droits fondamentaux de son client.

Le dossier, en cours d’instruction, devra désormais faire face à un examen plus approfondi pour déterminer la validité des charges portées contre Jérôme Bandiaky.

Diaguiri – Kédougou : Deux jeunes orpailleurs périssent dans un éboulement tragique

Un dramatique accident s’est produit dans le village de Diaguiri, situé dans la commune de Dimboli, sur l’axe Kédougou – Bembo. Deux jeunes hommes, âgés de 25 ans et originaires du Mali et de la Guinée, ont perdu la vie dans un éboulement alors qu’ils étaient en pleine activité d’orpaillage artisanal.

L’incident, survenu jeudi vers 19h, a eu lieu lorsque les deux orpailleurs se trouvaient à l’intérieur de tranchées sur un site aurifère. Les autorités locales ont été rapidement alertées, et les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Kédougou sont intervenus sur place pour effectuer les premières constatations.

Les corps des victimes ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou, où une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame. L’accident rappelle les risques accrus auxquels sont confrontés les orpailleurs, particulièrement en période d’hivernage, où les sols détrempés augmentent les dangers d’éboulement.

Dans cette région riche en ressources aurifères, de nombreux sites d’orpaillage, parfois abandonnés, continuent d’être exploités par des orpailleurs clandestins. Cette exploitation illégale, souvent effectuée dans des conditions précaires, contribue à des accidents fréquents, comme celui de Diaguiri.

Cet énième drame relance le débat sur la sécurisation des sites d’orpaillage et les mesures à mettre en place pour protéger les orpailleurs, en particulier ceux opérant en dehors du cadre légal. Malgré les efforts des autorités locales et des forces de sécurité pour réguler cette activité, les accidents restent fréquents, souvent dus à des conditions de travail dangereuses et à l’absence de contrôles rigoureux sur les sites non autorisés.

L’accident de Diaguiri est une tragédie qui illustre la dure réalité des orpailleurs en Afrique de l’Ouest, en particulier dans les zones reculées comme Kédougou, où l’orpaillage artisanal reste une des principales activités économiques pour des milliers de personnes, malgré les risques.

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Kaolack / Dramé Escale : L’enclavement, un frein majeur au développement économique de la localité

Dramé Escale, une commune rurale située à quelques kilomètres de la frontière sénégalo-gambienne, fait face à un grave problème d’enclavement qui freine son développement économique et social. La situation devient de plus en plus critique pour les habitants, confrontés à un manque criant d’infrastructures de base, notamment une route en état déplorable. Les pistes cahoteuses qui relient les villages deviennent presque impraticables, surtout pendant la saison des pluies, aggravant les difficultés de déplacement.

Fafa Fall, porte-parole des populations locales, a exprimé l’urgence de réhabiliter la route de 14 km qui relie Dramé Escale à d’autres localités. « Nous réclamons la réhabilitation de cette route dans les plus brefs délais. Si aucune solution n’est apportée, Dramé Escale risque de disparaître de la carte du département de Kaolack », a-t-il déclaré avec inquiétude.
L’enclavement de Dramé Escale a des conséquences directes sur l’économie locale. Le marché hebdomadaire, une place commerciale stratégique depuis 1976, est de moins en moins fréquenté chaque lundi. Les commerçants, tout comme les acheteurs, peinent à accéder à ce marché à cause de la mauvaise qualité des routes, ce qui entraîne une baisse des échanges commerciaux et des revenus des habitants.
Fafa Fall souligne que l’économie de la zone s’effondre progressivement. En plus des pertes économiques, la localité est confrontée à une recrudescence du vol de bétail, une conséquence de l’isolement qui complique les opérations de sécurité dans la région.
Les populations de Dramé Escale, dans un appel pressant aux autorités, demandent la réhabilitation urgente du tronçon Keur Madiabel – Dramé Escale, ainsi que des axes reliant Sokone et Nioro Alassane Tall. Ces améliorations permettraient non seulement de désenclaver la région, mais également de réduire les risques d’insécurité liés au vol de bétail et de relancer les activités économiques locales.
« Nous demandons aux nouvelles autorités étatiques de prendre cette situation au sérieux et d’apporter des solutions concrètes pour sortir Dramé Escale de cet isolement qui menace l’avenir de notre commune », a plaidé Fafa Fall.
La réhabilitation de ces infrastructures pourrait transformer la vie des habitants, stimuler l’économie locale et rétablir la sécurité dans cette zone stratégique de la région de Kaolack.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

22ème édition de la commémoration du naufrage du Joola à Ziguinchor : Le ministre des Forces armées met en avant les efforts de l’État et promet une étude des doléances des familles des victimes

Ce jeudi, à Ziguinchor, s’est tenue la 22ème commémoration du naufrage du Joola, une tragédie qui demeure l’une des plus douloureuses de l’histoire du Sénégal. L’événement a eu lieu au quai de Ziguinchor, un lieu hautement symbolique, en présence du ministre des Forces armées, le général Birame Diop, qui représentait le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Dans son allocution, le général Diop a exprimé l’émotion et la tristesse qui accompagnent chaque année la commémoration de cette catastrophe survenue dans la nuit du 26 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. « Le naufrage du Joola reste une épreuve nationale douloureuse, avec près de 1 800 victimes, une plaie encore vive dans le cœur des familles et de la nation tout entière », a-t-il déclaré.
La commémoration, au-delà de rendre hommage aux victimes, est un devoir de mémoire pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise. Le ministre a tenu à rappeler que l’État du Sénégal, depuis ce drame, a pris des mesures pour renforcer la sécurité maritime et éviter de nouvelles catastrophes. « Nous nous souvenons des victimes, mais nous devons aussi tirer les leçons de cette tragédie pour garantir que cela ne se reproduise plus », a affirmé le général Diop.
Les rescapés, encore marqués par les cicatrices de ce terrible événement, ont également été au centre des pensées lors de cette journée. Le ministre a réitéré le soutien du gouvernement à leur égard, en soulignant les actions entreprises pour les accompagner et les aider à se reconstruire.
Le général Birame Diop a mis en lumière les efforts du gouvernement dans la région de la Casamance, notamment les programmes de développement socioéconomique et les initiatives visant à répondre aux besoins des familles des victimes du naufrage. Il a mentionné des projets tels que le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), le Programme national de développement local (PNDL) et le Programme de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVAL CV). Ces actions visent à améliorer les conditions de vie des populations de la région et à soutenir les familles affectées par la tragédie du Joola.
Le ministre a également évoqué les mesures spécifiques prises en faveur des orphelins du Joola, comme l’octroi de bourses d’études, la prise en charge médicale et des formations professionnelles pour leur permettre d’acquérir des qualifications. Il a annoncé la prise en compte de 371 orphelins supplémentaires, omis par le décret de 2009, ainsi que la construction effective du mémorial musée dédié au Joola.
L’un des moments forts de la commémoration a été l’inauguration officielle du mémorial du Joola à Ziguinchor. Cet édifice, qui se dresse fièrement au quai de la ville, est non seulement un lieu de recueillement mais aussi un espace dédié à la mémoire collective et à la transmission des valeurs aux générations futures.
Le général Diop a souligné l’importance de ce mémorial, en tant que témoin du devoir de mémoire. « Ce lieu est un rappel de l’importance de ne jamais oublier les victimes et d’apprendre des leçons du passé. Il doit servir à renforcer notre unité nationale et à construire un avenir plus sûr pour tous », a-t-il déclaré.
Ce mémorial, qui prend la forme d’un bateau, dispose d’un espace multifonctionnel ainsi qu’un lieu consacré au recueillement. Il raconte l’histoire du Joola, depuis ses péripéties en navigation jusqu’à la tragédie de son naufrage, et sert de point de réflexion sur la sécurité maritime et les responsabilités collectives.
Boubacar Ba, président de l’Association nationale des familles des victimes et rescapés, a pris la parole pour rappeler les doléances des familles. Parmi celles-ci, la demande de déclarer le 26 septembre journée fériée, la récupération des restes des victimes encore au fond de l’océan, la construction d’une stèle à Dakar, et la mise en place d’une fondation dédiée à la mémoire du Joola.
En réponse, le ministre des Forces armées a promis que toutes ces doléances seraient minutieusement étudiées. « L’État est déterminé à prendre en compte toutes vos préoccupations dans le respect des dispositions réglementaires », a assuré le général Diop. Il a également affirmé que la volonté politique derrière le mémorial musée du Joola reflétait l’engagement du gouvernement à maintenir vivace le souvenir des victimes et à faire de cet événement un pilier de l’unité nationale.
Enfin, le général Diop a lancé un appel à l’ensemble de la nation pour que cette tragédie serve de leçon dans la lutte contre les dangers de l’émigration clandestine, les accidents de la route et les risques maritimes. « Ce mémorial doit nous interpeller sur nos responsabilités, tant individuelles que collectives, et nous rappeler que la construction d’une nation unie et fraternelle repose sur la solidarité entre ses membres », a-t-il conclu.


A.S – Ledakarois – Ziguinchor

Conférence de presse d’Ousmane Sonko : une charge sévère contre Macky Sall et son régime

Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 26 septembre, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a vivement critiqué l’ancien président Macky Sall et son gouvernement, les accusant de mauvaise gestion du pays. Sonko n’a pas mâché ses mots, affirmant que Macky Sall et son régime ont non seulement menti, mais aussi manipulé l’opinion publique nationale et internationale sur la situation du Sénégal.

Dans son intervention, Sonko a tenu Macky Sall pour responsable des difficultés économiques que traverse le Sénégal, estimant que l’état actuel du pays n’est que la conséquence directe de la gestion de son prédécesseur. Selon lui, « Macky Sall et son régime ont ruiné le Sénégal ». L’actuel Premier ministre a dressé un bilan accablant, arguant que la situation économique actuelle, marquée par un ralentissement de la croissance et une montée des inégalités sociales, est le résultat d’années de mauvaise gestion des ressources publiques.

Ousmane Sonko a également lié la crise migratoire à cette gestion désastreuse. Il a affirmé que « l’immigration irrégulière avec son lot de morts n’est que le résultat d’une mauvaise gestion des deniers publics du régime de Macky Sall ». Selon lui, la pauvreté croissante et l’absence d’opportunités économiques ont poussé de nombreux jeunes Sénégalais à tenter leur chance à l’étranger, souvent au péril de leur vie.

Dans une rhétorique implacable, Sonko a résumé son point de vue en déclarant : « Tout est la faute de Macky Sall ». Il semble ainsi tracer une ligne claire entre son propre gouvernement et celui de son prédécesseur, cherchant à marquer une rupture nette dans la manière de gérer le pays.

Ces déclarations surviennent dans un contexte où le Sénégal fait face à une pression croissante, tant sur le plan économique que social, exacerbée par des mouvements migratoires et des crises internes. Le discours de Sonko semble s’inscrire dans une stratégie visant à distancier son gouvernement des échecs passés, tout en mobilisant l’opinion publique autour d’un projet de redressement national.

Toutefois, ces accusations risquent de raviver les tensions politiques dans le pays, où les partisans de Macky Sall pourraient voir dans ces propos une attaque directe et injuste contre l’ancien président. Reste à savoir si cette prise de position de Sonko entraînera un véritable changement dans la gouvernance ou s’il s’agit avant tout d’une tentative de capitaliser sur les mécontentements populaires.

Restrictions temporaires sur la circulation du Train Express Régional suite aux fortes pluies

La Société Nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER) a annoncé, ce matin, des restrictions temporaires sur la circulation des trains, en raison des intempéries qui se sont abattues sur la région entre hier et aujourd’hui.

Dans un communiqué publié par la direction générale, il est précisé qu’à compter de ce jour, le service sera limité au tronçon reliant les gares de Dakar et Yeumbeul, afin de garantir la sécurité des usagers et de préserver l’infrastructure ferroviaire. Cette limitation s’accompagne d’un ajustement de la fréquence des trains, désormais fixée à un passage toutes les 20 minutes sur ce segment.

La SENTER appelle à la compréhension des usagers face à cette situation exceptionnelle, soulignant que des équipes techniques sont mobilisées pour rétablir rapidement la circulation sur l’ensemble du réseau dès que les conditions météorologiques le permettront.

Les fortes pluies qui ont touché Dakar et ses environs ces dernières 48 heures ont provoqué des inondations dans plusieurs zones, perturbant non seulement le transport ferroviaire, mais aussi d’autres services publics. Les autorités locales recommandent à la population de rester vigilante et de suivre les instructions des services de sécurité.

La SENTER s’engage à informer régulièrement les usagers de l’évolution de la situation et des modalités de rétablissement du trafic normal.

Contact Presse : Société Nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER)

Affaire SGS : Un cadre de la Société Générale Sénégal emprisonné pour fraude massive

Un cadre de la Société Générale Sénégal (SGS), anciennement connue sous le nom de SGBS, a été écroué la semaine dernière suite à une enquête qui secoue le secteur bancaire sénégalais. Le dénommé A. D est accusé de plusieurs délits graves, notamment escroquerie, faux et usage de faux en écritures bancaires, obtention d’avantages indus par l’introduction dans un système informatique et blanchiment de capitaux. La fraude mise à jour porte sur un montant colossal de près de 2 milliards de francs CFA.

En charge de la validation des virements internationaux au sein de la SGS, A. D est soupçonné d’avoir orchestré des transactions frauduleuses entre février et août 2024, d’abord découvertes lors d’un audit interne. Cet audit, qui a révélé un premier trou de 139 millions de francs CFA à travers huit virements suspects, a fini par dévoiler une fraude beaucoup plus étendue. Au total, les montants détournés s’élèveraient à 1 milliard 911 millions de francs CFA, et ce chiffre pourrait encore augmenter, l’audit étant toujours en cours.

Selon le quotidien Libération, le fraudeur aurait placé les sommes détournées sur plusieurs comptes bancaires externes, dont certains appartiendraient à son épouse vivant aux États-Unis, et d’autres à un cabinet d’avocat où son frère officie comme comptable. Interrogé par la Division des investigations criminelles (DIC), ce dernier aurait affirmé qu’il récupérait simplement les fonds déposés sur le compte sans avoir connaissance de leur origine frauduleuse.

Lors de son audition, A. D a d’abord tenté de nier les faits avant de les reconnaître en partie, limitant toutefois le montant détourné à 413 millions de francs CFA. Il aurait justifié ces sommes en affirmant qu’elles étaient destinées à des œuvres sociales, notamment en faveur de certaines cités religieuses.

Les investigations se poursuivent, et l’affaire pourrait connaître de nouveaux développements, avec des répercussions au-delà de la SGS.

Le Naufrage du Joola : 22 ans après, un deuil encore vif et un devoir de mémoire

Le 26 septembre 2002, le Sénégal vivait l’un des plus grands drames maritimes de l’histoire contemporaine : le naufrage du Joola, un ferry reliant Dakar à Ziguinchor. Deux décennies se sont écoulées, mais la douleur et les questionnements demeurent intacts, tant pour les familles des victimes que pour la société sénégalaise. Ce jour fatidique, environ 2000 personnes étaient à bord du navire, alors que sa capacité maximale était fixée à 580 passagers. Parmi les 1863 victimes officiellement recensées par l’État sénégalais, 444 étaient des enfants. Seulement 64 personnes ont survécu à cette tragédie, laissant des familles brisées et une nation en quête de réponses et de justice.

Le Joola, surchargé et mal entretenu, sombra dans les eaux de l’Atlantique au large des côtes gambiennes. En cette veille de rentrée scolaire 2002-2003, la plupart des passagers étaient des vacanciers rentrant de la région de Casamance, dont beaucoup d’enfants et d’enseignants. Ce naufrage, causé par des négligences humaines criantes, reste l’un des plus meurtriers au monde, après celui du Titanic. Deux ans après l’accession d’Abdoulaye Wade à la présidence, le drame a jeté une lumière crue sur les failles structurelles du pays en matière de sécurité et de gestion des infrastructures publiques.

Vingt-deux ans après la catastrophe, le débat autour du renflouement de l’épave du Joola reste ouvert. Pour beaucoup, notamment Boubacar Ba, président de l’Association des familles des victimes, et Nassardine Aidara, président du Comité d’initiative du Mémorial-Musée, le renflouement du bateau représente un impératif pour la justice sociale. Ils estiment que cette action symbolique permettrait de rendre un hommage digne aux victimes et de clôturer le processus de deuil pour leurs proches.

Malgré les nombreuses promesses faites par les autorités sénégalaises depuis le naufrage, le renflouement de l’épave n’a jamais été réalisé. En 2023, à défaut de cette opération attendue, l’hélice du bateau a été déposée au Musée-Mémorial du Joola, nouvellement inauguré, en guise de souvenir. Ce musée, qui a enfin ouvert ses portes cette année, est destiné à honorer la mémoire des disparus et à rappeler les leçons à tirer de cette catastrophe pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

L’ouverture du Musée-Mémorial à Ziguinchor marque un pas significatif dans le processus de mémoire nationale, offrant un espace de recueillement et de réflexion. Cependant, pour les familles des victimes, la question du renflouement reste centrale. Elles perçoivent cette démarche non seulement comme une réparation morale, mais aussi comme un acte de justice envers ceux qui ont péri sous les eaux.

Le naufrage du Joola symbolise bien plus qu’une catastrophe maritime : il incarne les dysfonctionnements d’un système où la négligence et l’irresponsabilité ont coûté la vie à près de deux mille innocents. Les familles et les survivants continuent de se battre pour que cette tragédie ne soit jamais oubliée et que les responsables de ce drame soient pleinement identifiés et jugés. En ce sens, la création du musée, bien que saluée, ne saurait suffire à apaiser les douleurs et la soif de justice.

Le naufrage du Joola reste une plaie ouverte dans la conscience collective du Sénégal, un rappel des conséquences tragiques de la négligence humaine. Si le musée inauguré en 2023 est un signe de reconnaissance pour les victimes, la revendication des familles pour le renflouement de l’épave montre que la quête de justice et de réparation est encore loin d’être achevée. Au-delà de la commémoration, il est essentiel que ce drame continue de susciter des réflexions sur la sécurité maritime, la gestion des infrastructures publiques, et la responsabilité des institutions afin qu’un tel drame ne se répète jamais.

Kaolack/Dramé Escale : L’enclavement, un facteur bloquant de l’économie locale

Dramé Escale souffre d’un manque criant d’infrastructures sociales de base. Ce chef-lieu de commune manque de tout, notamment en matière de routes. Pendant la saison sèche, les véhicules doivent emprunter des pistes avec tous les risques que cela comporte pour se déplacer d’un village à l’autre, tant la route est cahoteuse. Dramé Escale se situe à quelques kilomètres de la frontière sénégalo-gambienne. Cette commune rurale fait face à un enclavement important.

Les populations peinent à vaquer à leurs occupations sur une route de seulement 14 km. « Nous réclamons sa réhabilitation dans les plus brefs délais », a plaidé Fafa Fall, porte-parole des populations de Dramé Escale. Selon M. Fall, Dramé Escale risque d’être radiée de la carte géographique du département de Kaolack si aucune solution n’est trouvée à cette situation.

D’après les habitants, l’enclavement de Dramé Escale entraîne également une montée de l’insécurité. C’est pourquoi ils exigent la réhabilitation du tronçon Keur Madiabel – Dramé Escale, ainsi que ceux reliant Sokone et Nioro Alassane Tall, afin de réduire le calvaire quotidien des populations de la zone. « L’enclavement de Dramé Escale ne fait que réduire nos économies. Le marché hebdomadaire international de Dramé Escale, installé depuis 1976, tend à perdre ses visiteurs chaque lundi. En plus de cette baisse économique, le vol de bétail prend de l’ampleur dans la zone. Face à cette situation, nous demandons aux nouvelles autorités de l’État de trouver des solutions urgentes », a insisté Fafa Fall.

Cette correction améliore la fluidité du texte et corrige certaines erreurs grammaticales et stylistiques.

Pluie à Dakar : Un homme tué par la foudre sur la corniche ouest

Un tragique incident a eu lieu récemment à la plage de la Grande corniche Ouest de Dakar, où un homme a perdu la vie après avoir été frappé par la foudre. Ce drame s’est produit alors que des pluies torrentielles s’abattaient sur la capitale sénégalaise.

Les conditions météorologiques instables, notamment des orages violents, rappellent l’importance de prendre des précautions durant les intempéries. Les autorités et les experts météorologiques recommandent de ne pas utiliser d’appareils électroniques pendant les orages et d’éviter de s’approcher des points d’eau, y compris la mer.

Rida, un expert en sécurité, met en garde : « On ne reste pas au bord de la plage et on ne nage pas lorsque le tonnerre devient fort ! L’eau est conductrice d’électricité, et la mer attire la foudre. » Ces conseils soulignent la nécessité d’une vigilance accrue lorsque des conditions météorologiques défavorables surviennent.

Cet incident tragique sert de rappel douloureux sur les dangers liés aux orages et à la foudre, incitant chacun à rester en sécurité et à se tenir informé des alertes météorologiques.

Cinq membres d’un gang démantelé après un braquage audacieux aux HLM

Cinq individus, impliqués dans un braquage spectaculaire survenu le 6 septembre dernier aux HLM, ont été mis hors d’état de nuire par les forces de l’ordre. Selon le journal Libération, ces suspects ont été déférés au parquet pour vol en réunion avec usage de violence, de moyens roulants, d’armes blanches et de substances toxiques.

Le vendredi précédent, Seneweb avait déjà révélé l’arrestation de deux membres du gang. Ces derniers avaient été interpellés aux premières heures du matin dans une boîte de nuit des Almadies, après avoir été formellement identifiés. Deux autres suspects, en fuite après le braquage, ont été appréhendés à leur retour à Dakar, après s’être réfugiés à Sédhiou. Une enquête approfondie, menée par les éléments de la Sûreté urbaine (SU), a permis de localiser un appartement à la Cité Mixta où les suspects, M. Diop alias « Papa bou ndaw » et S. M. Guèye surnommé « Petit Mouha », ont été arrêtés.

Lors de leur interrogatoire, les deux complices ont révélé le modus operandi du braquage. Divisés en deux groupes, l’un des membres du gang s’était infiltré à l’intérieur de la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Sénégal (BICIS), située près du rond-point EMG, pour identifier un client effectuant un retrait important. C’est ainsi qu’un commerçant, O. Diaw, a été ciblé, facilitant ainsi l’action rapide de leurs complices qui attendaient à l’extérieur sur des motos scooters.

Le cinquième membre de cette bande, P. G. Faye, a été appréhendé dans un atelier mécanique à Grand-Yoff, grâce aux informations fournies par « Petit Mouha ». La police avait déjà interpellé un autre individu, D. Dione, chauffeur de taxi, après la découverte d’une partie de l’argent volé dans la malle arrière de son véhicule, soit 990 000 F CFA sur un total de 6 millions de francs CFA.

Les investigations se poursuivent pour déterminer si d’autres membres du gang sont encore en fuite, tandis que les cinq mis en cause devront répondre de leurs actes devant la justice.

Démantèlement d’un réseau de trafic de migrants à Saly Portudal : Quatre individus arrêtés

Les éléments de la brigade de recherche de Saly Portudal ont mené une opération réussie contre un réseau de trafic de migrants, aboutissant à l’arrestation de quatre personnes. Ces individus, liés à un ancien lutteur établi en Espagne, tentaient d’envoyer plus de cinquante migrants clandestins en Europe. L’opération de démantèlement s’est déroulée après une enquête initiée à la suite d’une dénonciation anonyme.

Le dimanche 22 septembre 2024, les autorités ont été alertées sur un trafic intense de migrants à Mbour, orchestré par un groupe de quatre personnes, dont une femme. Le cerveau présumé du réseau est un ancien lutteur sénégalais, aujourd’hui basé en Espagne. Ce dernier, tirant profit de son influence, aurait mis en place une équipe d’intermédiaires sur la Petite-Côte, facilitant le recrutement et le transit des candidats à l’émigration clandestine.

Parmi les individus interpellés, Ibrahima Dieng et Malé Diop, travaillant pour le compte du lutteur, ont été arrêtés dans un premier temps. Ils auraient reconnu leur rôle dans le réseau : Dieng étant chargé du recrutement, et Diop s’occupant de l’hébergement des candidats. Diop a par la suite avoué qu’il avait pour mission de conduire ces derniers vers Lamine Gaye, un autre homme clé du réseau résidant dans la région.

Les forces de l’ordre ont découvert que Lamine Gaye, en manque de place pour loger les 50 candidats à l’émigration, avait fait appel à Fatou Sall, sœur de Pape Sow, un proche collaborateur du lutteur. Fatou Sall a accueilli certains des migrants dans sa résidence. Le jour du départ, les migrants, recrutés principalement via l’application WhatsApp, se sont regroupés chez Malé Diop, dont la maison se trouve proche du lieu prévu pour l’embarquement clandestin.

Cependant, quelques heures avant le départ prévu, 25 candidats, composés de 13 Sénégalais, 6 Gambiens, 5 Guinéens et 1 Bissau-Guinéen, ont été arrêtés par les forces de l’ordre, en même temps que leur logeur Malé Diop. Les recruteurs Ibrahima Dieng et Lamine Gaye ont également été appréhendés.

À l’issue de leur garde à vue, les quatre organisateurs présumés du réseau, dont une femme, ont été déférés le mardi 24 septembre 2024 au parquet de Mbour. Cette opération permet non seulement de mettre un coup d’arrêt à un trafic de migrants de grande envergure, mais aussi de souligner les dangers encourus par ces candidats à l’émigration clandestine.

L’enquête suit son cours, alors que les autorités sénégalaises intensifient leurs efforts pour lutter contre ces réseaux qui mettent en péril la vie de centaines de jeunes désespérés en quête d’un avenir meilleur en Europe.

Le Coût de l’Électricité Bientôt Révisé à la Baisse : Une Bonne Nouvelle pour les Consommateurs Sénégalais

Le ministre de l’Énergie a annoncé ce jeudi une nouvelle qui réjouira sans doute de nombreux ménages sénégalais : une baisse prochaine du coût de l’électricité. Cette annonce a été faite en marge d’un colloque sur la transition énergétique pour un développement durable en Afrique, où les avancées en matière de réduction des prix de l’électricité et des hydrocarbures ont été mises en avant.

Depuis son entrée en fonction, le ministre de l’Énergie, Birame Souleye Diop, affirme avoir travaillé rigoureusement à réduire le coût d’accès à l’électricité, ainsi qu’à celui des hydrocarbures, en particulier l’essence. Selon ses propos, des efforts considérables ont été consentis pour parvenir à une baisse significative, et les conclusions de ce travail sont désormais proches. Toutefois, il a précisé qu’une communication officielle du gouvernement sera faite dans les prochains jours pour présenter les résultats définitifs.

« Nous n’allons pas maintenant présenter les conclusions définitives, parce que nous sommes ministres, il faudra que le gouvernement soit informé de l’état d’avancement du projet », a-t-il déclaré. Il a également indiqué que des discussions intenses sont en cours avec la Senelec pour apporter des corrections nécessaires, tout en assurant que ces ajustements sont pris très au sérieux.

Une des problématiques majeures soulevées est celle des subventions mal ciblées, bénéficiant parfois à des étrangers ou à des acteurs qui n’en ont pas véritablement besoin. Le ministre a souligné que ces irrégularités sont en cours de correction, afin que les subventions profitent davantage aux populations locales qui en ont le plus besoin.

« Le Sénégal est en train de subventionner des étrangers qui ne contribuent pas au Sénégal. On peut faire un meilleur ciblage », a-t-il affirmé, tout en promettant que des conclusions sur ce sujet seront rendues publiques très prochainement.

Cette annonce représente une avancée notable pour les ménages et les entreprises, qui devraient bientôt bénéficier de coûts réduits en matière d’énergie, un levier essentiel pour soutenir l’économie nationale et améliorer le pouvoir d’achat des Sénégalais. La transition énergétique vers un développement durable se présente ainsi comme un pilier central des réformes en cours, avec des impacts positifs attendus sur la vie quotidienne et l’environnement du pays.

PAUVRETÉ, CHÔMAGE ET MANQUE D’ÉDUCATION : Le régime Diomaye-Sonko face à une atmosphère socio-économique cataclysmique

L’État du Sénégal fait à une hausse du chômage, un nombre alarmant de sans éducation ni emploi ainsi qu’une une pauvreté persistante. Une situation qui risque de mettre en difficulté les actuels tenants du pouvoir qui, dans l’opposition, promettaient monts et merveilles.

Le tandem Diomaye-Sonko se heurte à des défis qui, chaque jour, prennent des proportions inquiétantes. Le chômage, l’absence d’éducation et la pauvreté risquent d’entraver le « PROJET » du nouveau régime. Avant leur accession au pouvoir, le duo a promis des conditions de vie meilleures à la jeunesse. Mais, la réalité est toute autre. Des chiffres qui frôlent le cataclysme ont été publiés par le nouveau référentiel des politiques publiques de la Stratégie nationale de Développement (SND) 2025-2029 et l’Agence Nationale de

la Statistique et de la Démographie (ANSD).

CHÔMAGE ET ABSENCE D’ÉDUCATION

D’après la dernière nommée, le taux de chômage (élargi) a atteint 21,6 %, en hausse par rapport aux 18,6 % enregistrés à la même période en 2023. Ce qui représente une augmentation de 3 points de pourcentage. Au sens strict du BIT, il est ressorti à 5,8% au trimestre. Au compte du trimestre sous revu, le taux de chômage au sens élargi est plus élevé en milieu rural (25,0% contre 19,3% en zone urbaine). Selon le sexe, le chômage touche plus les femmes (34,0%) que les hommes (12,4%).

La situation est encore plus préoccupante chez la frange de la population dénommée « jeunes NEET », signifiant « ni emploi, ni éducation, en formation). Ceci pour dire qu’il s’agit de ces jeunes qui n’ont aucune éducation pour prétendre à l’emploi.

Dans cette étude, les NEET, au deuxième trimestre de l’année 2024, représentent 30,7% de la population âgés de 15 à 24 ans. Ce taux est plus élevé en milieu rural qu’en milieu urbain. En effet, il s’est établi à 37,6% en milieu rural contre 25,7% en milieu urbain. Selon le sexe, on note une supériorité de la proportion des NEET chez les femmes que chez les hommes, soit 39,2% contre 22,0% chez les hommes.

PAUVRETÉ GRANDISSANTE

Quant à l’incidence de la pauvreté, à en croire la SND, elle est de 37,5%. Elle demeure encore élevée, avec de fortes disparités entre Dakar (8,9%), les autres milieux urbain (29,7%) et rural (53,3%). L’accès aux besoins sociaux de base tels que l’éducation, la santé et l’emploi demeure toujours préoccupant. De plus, l’Indice de Développement humain (IDH) se situe à 0,517 en 2022, contre 0,501 en 2014. Le Sénégal occupe, ainsi, la 169e place sur 190 nations, se plaçant ainsi dans la catégorie des 25 pays à faible niveau de développement.

En matière d’éducation, le Sénégal a enregistré des performances mitigées. Le nombre moyen d’années d’études qu’un enfant peut espérer suivre jusqu’à l’âge de 18 ans est de 7,3 et la répartition inégale des établissements scolaires et universitaires persiste. A cela, s’ajoutent les abandons scolaires principalement constatés aux niveaux de l’élémentaire et du moyen secondaire.

En définitive, le duo Diomaye-Sonko fait face à une crise sociale exacerbée par un chômage élevé, un nombre alarmant de jeunes NEET et une pauvreté persistante. Ces défis compromettent ses promesses envers la jeunesse dont une grande partie, ne trouve autre alternative que de répondre à l’appel au suicide de l’Atlantique : « Barça wala Barsax » !

La Dakaroise

Sénégalais de l’extérieur : « D’ici décembre, la crise des passeports sera résolue » (Officiel)

Le gouvernement sénégalais a annoncé la mise en place d’un « plan conjoncturel » visant à résoudre les problèmes rencontrés par les émigrés sénégalais, en particulier en ce qui concerne la délivrance de passeports dans certains pays d’accueil. C’est ce qu’a déclaré Amadou Chérif Diouf, le secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur, lors d’une récente interview avec l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Diouf a reconnu que le département en charge des affaires des Sénégalais de l’extérieur faisait face à de nombreuses difficultés, en particulier dans la gestion des demandes de passeports. « Nous avons trouvé beaucoup de problèmes dans ce département-là. Ce que nous avons fait, c’est d’élaborer un plan conjoncturel pour nous permettre de faire face à tous les problèmes que nous avons trouvés sur la place », a-t-il expliqué.

Il a précisé que les retards dans l’établissement ou le renouvellement des passeports étaient particulièrement préoccupants en Espagne et au Portugal. « J’ai décidé d’aller en Espagne, où nous avons trouvé 4.000 passeports en souffrance. C’était le 15 mai. Depuis le mois de janvier, les gens ne pouvaient plus produire de passeports, faute de talons », a-t-il révélé.

Pour remédier à cette situation, le secrétaire d’État a souligné les efforts des nouvelles autorités sénégalaises pour réduire les délais de production des passeports. « On a réduit le délai. C’était 5 mois, maintenant pratiquement, on est à trois semaines. Bientôt, en Espagne, on produira le passeport le même jour. J’ose espérer que d’ici au mois de décembre, ce gap sera résorbé », a-t-il ajouté.

En plus de ces mesures, Amadou Chérif Diouf a annoncé que des solutions avaient été trouvées pour les Sénégalais de l’extérieur confrontés à des problèmes de logement et de passeport. Concernant la situation au Portugal, il a fait savoir que les autorités portugaises s’étaient engagées à régulariser certains jeunes Sénégalais, à condition qu’ils soient en possession de passeports. « Donc, nous sommes revenus avec l’aide du ministre de l’Intérieur, qui nous a remis, exceptionnellement, 8.000 talons » pour la production de passeports, a-t-il conclu.

Ces annonces visent à rassurer les Sénégalais de l’extérieur et à garantir que leurs préoccupations seront prises en compte, renforçant ainsi le lien entre le gouvernement et sa diaspora.

L’architecte Atepa Goudiaby porte plainte contre le journaliste Adama Gaye

Pierre Goudiaby Atepa, architecte renommé au Sénégal, a décidé d’intenter une action en justice contre le journaliste Adama Gaye, suite à des accusations récentes qui l’impliquent dans des malversations financières. Ces allégations concernent notamment la gestion de la Maison du Sénégal à New York, un projet dans lequel Atepa joue un rôle clé.

Adama Gaye a lui-même annoncé cette procédure sur ses réseaux sociaux, confirmant que le procès est prévu pour début novembre 2024. Dans sa déclaration, il a révélé avoir reçu une citation directe de Pierre Atepa, qui conteste ses publications dénonçant ce qu’il qualifie d’irrégularités dans la gestion de la Maison du Sénégal.

Le journaliste a insisté sur la gravité des accusations portées par Atepa, affirmant que l’architecte faisait bel et bien partie des personnes concernées. Face à cette situation, Gaye a qualifié cette citation de « tentative d’intimidation ». Selon ses dires, chaque révélation qu’il fait concernant des personnalités influentes déclenche une réaction visant à le réduire au silence. Il reste cependant déterminé à défendre ses propos et à faire éclater la vérité.

Pour soutenir ses accusations, Adama Gaye a mentionné avoir obtenu des « documents légaux » grâce à un avocat américain, J.R. Skrabanek. Ces documents, accessibles sur une plateforme judiciaire américaine, sont présentés comme des preuves tangibles corroborant ses déclarations.

De plus, Gaye a fait état d’une « procédure d’arbitrage en cours » qui impliquerait plusieurs parties, dont Pierre Goudiaby Atepa et son neveu, Pape Diedhiou. Ce dernier aurait intenté une action contre l’État du Sénégal, ajoutant ainsi du poids aux déclarations de Gaye.

Dans son appel à la population sénégalaise, le journaliste a souligné l’importance de cette affaire, qu’il décrit comme un scandale de grande envergure, et a assuré que la justice sénégalaise est au courant des faits. Il a déclaré avec fermeté : « On ne me fera pas taire », réaffirmant son engagement à poursuivre ses investigations et à défendre la vérité.

Cette confrontation entre un homme d’affaires influent et un journaliste d’investigation met en lumière les tensions qui existent souvent entre le pouvoir, la presse et les affaires, et pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat médiatique et politique au Sénégal.

Le gouvernement organise un point de presse pour présenter l’état des lieux de la situation nationale

Dans un souci de transparence et de redevabilité, le Président Bassirou Diomaye Faye a mandaté le Premier ministre pour coordonner une évaluation exhaustive de la situation du pays. Ce diagnostic national, désormais achevé, a permis d’identifier les principales difficultés et de définir les actions nécessaires pour stabiliser et redresser le Sénégal.

Afin de partager ces conclusions avec la population, le gouvernement tiendra un point de presse le jeudi 26 septembre à 10h00 au 10ème étage du Building administratif Mamadou DIA. Ce rendez-vous, rapporté par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), permettra aux autorités de faire un état des lieux complet du Sénégal, en exposant les défis auxquels le pays est confronté ainsi que les solutions envisagées pour y remédier.

Ce point de presse s’inscrit dans une volonté de maintenir un dialogue continu avec les Sénégalais, en les informant de l’état réel du pays et des mesures à venir. Il reflète l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre des actions concrètes et alignées sur les aspirations du peuple sénégalais pour garantir un avenir stable et prospère.

La présentation permettra de dresser un bilan des dysfonctionnements et des impacts constatés dans divers secteurs, mais surtout, elle exposera les plans du gouvernement pour corriger la situation héritée et poser des bases solides pour le développement futur.

En engageant ce processus de transparence, le Président Bassirou Diomaye Faye réaffirme sa volonté de placer les Sénégalais au cœur de son action politique, en veillant à ce que les décisions prises reflètent les besoins réels du pays.

Rapatriement de 192 Sénégalais bloqués en Libye : Un geste fort du gouvernement sénégalais

Le gouvernement sénégalais, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), procédera au rapatriement de 192 jeunes Sénégalais en situation irrégulière à Tripoli, en Libye. Ce vol spécial est prévu pour le jeudi 26 septembre 2024, à 16h30, avec une arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.

Cette opération, orchestrée par le secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur, Amadou Chérif Diouf, est le fruit de plusieurs mois d’efforts diplomatiques. Lors d’une récente visite à Tripoli, M. Diouf a rencontré plus de 150 Sénégalais bloqués en Libye, après avoir été témoins des dures réalités auxquelles ils faisaient face. Il a exprimé son inquiétude devant l’absence d’une mission sénégalaise de délivrance de passeports dans ce pays depuis plusieurs années.

Pour répondre à cette urgence, une mission spéciale d’établissement de passeports a été organisée par le gouvernement sénégalais. Ce geste vise à permettre aux jeunes Sénégalais, désireux de retourner dans leur pays, d’obtenir les documents nécessaires pour leur rapatriement.

Lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), Amadou Chérif Diouf a souligné que le rapatriement était une priorité pour l’État, témoignant de la volonté des autorités sénégalaises de protéger et d’assister leurs concitoyens vivant à l’étranger. « Nous devons faire face à ces problèmes et les résoudre de manière durable », a déclaré le secrétaire d’État.

Cette initiative s’inscrit dans une série d’actions menées par le gouvernement pour répondre aux besoins des Sénégalais de la diaspora, notamment ceux en situation de détresse à l’étranger. Les autorités sénégalaises entendent renforcer leur soutien à cette communauté, en favorisant leur retour dans des conditions sécurisées, tout en leur offrant la possibilité de réintégrer la société sénégalaise dans de meilleures conditions.

Le rapatriement de ces jeunes constitue une réponse humanitaire face à la crise migratoire qui touche de nombreux Sénégalais en quête d’un avenir meilleur hors des frontières. Cette opération souligne également l’importance d’une coopération internationale et le rôle crucial de l’OIM dans l’accompagnement des migrants en situation irrégulière.

Ce geste du gouvernement sénégalais, sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye, reflète la priorité accordée à la protection de ses citoyens, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières nationales. Une fois de retour au Sénégal, ces jeunes bénéficieront d’un programme d’accompagnement pour faciliter leur réinsertion sociale et économique.

En conclusion, ce rapatriement symbolise l’engagement du Sénégal à apporter une réponse humaine et pragmatique aux défis migratoires, tout en continuant à renforcer les liens entre le pays et sa diaspora.

Sénégal : Conférence internationale sur l’expansion de la protection sociale dans l’économie informelle

Le Sénégal accueille cette semaine une conférence internationale dédiée à l’expansion de la protection sociale dans l’économie informelle, en partenariat avec le Bureau international du Travail (BIT). Cet événement réunit des représentants de sept pays africains ainsi que deux organisations internationales, dont la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES). L’objectif : discuter des moyens concrets pour améliorer la couverture sociale des travailleurs de l’économie informelle, un enjeu crucial pour le développement économique et social des pays africains.

Dans son discours d’ouverture, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, M. Yankhoba Dieme, a insisté sur l’importance de cette rencontre pour l’avenir du Sénégal. Ce dernier s’inscrit dans les priorités fixées par le président de la République, qui ambitionne de bâtir un Sénégal « juste, souverain et prospère ». Cette ambition ne peut être réalisée, selon M. Dieme, qu’en s’assurant que la justice sociale accompagne les efforts de justice judiciaire.

Le défi est de taille. Au Sénégal, comme dans de nombreux autres pays du continent, plus de 97 % de la population active évolue dans l’économie informelle, un secteur où la protection sociale reste largement insuffisante. Cette conférence représente donc une occasion cruciale pour discuter des avancées récentes et des initiatives en cours. Parmi elles, la création de la mutuelle sociale nationale des artisans, lancée cette année, qui compte déjà plus de 10 000 membres.

Les représentants des pays participants, dont la Côte d’Ivoire, le Rwanda et le Maroc, vont travailler main dans la main avec des experts internationaux pour échanger des expériences et élaborer des outils d’aide à la décision. Cette collaboration vise à établir une feuille de route ambitieuse pour garantir une prise en charge équitable et durable des travailleurs de l’économie informelle.

La rencontre s’inscrit dans un contexte où la protection sociale des travailleurs informels devient un enjeu central pour de nombreux gouvernements africains, déterminés à assurer un avenir plus stable et plus juste à leurs citoyens. La conférence offre ainsi une plateforme essentielle pour explorer des solutions innovantes, adaptées aux réalités locales, en vue de renforcer les systèmes de sécurité sociale à travers le continent.

Le Ministère de la Femme et des Solidarités en action pour l’autonomisation des femmes à Ziguinchor

Le Ministère de la Femme et des Solidarités continue de marquer son engagement en faveur de l’autonomisation économique des femmes à travers le Sénégal, avec une attention particulière portée à la région de Ziguinchor. Lors d’une cérémonie tenue récemment, des groupements de femmes des départements de Bignona, Oussouye et Ziguinchor ont reçu des attestations de financement, symbolisant une enveloppe globale de 400 millions de francs CFA destinée à soutenir leurs projets entrepreneuriaux.

Ces fonds proviennent des mécanismes de financement du Fonds national de Crédit pour les Femmes et du Fonds national de Promotion de l’entrepreneuriat féminin, sous la coordination du Ministère de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire. La ministre Maïmouna Dièye, en remettant ces fonds, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à accompagner les initiatives portées par les femmes, en précisant que ce soutien inclut des projets en cours de sélection et tiendra compte des besoins spécifiques des femmes en situation de handicap, des femmes déplacées, ainsi que des artisanes de la région.

Lors de cette cérémonie, la ministre Dièye a insisté sur l’importance du remboursement des financements octroyés. « Les ressources dont nous disposons sont limitées et d’autres femmes attendent pour démarrer leurs activités génératrices de revenus », a-t-elle déclaré. Elle a ainsi rappelé que le remboursement des prêts permet de garantir la durabilité des mécanismes de financement et d’étendre ce soutien à d’autres bénéficiaires.

Ziguinchor représente la première étape d’une série de rencontres prévues avec les organisations féminines à travers tout le pays. Selon la ministre, cette démarche vise à mettre en œuvre les instructions du Chef de l’État, en promouvant un accès équitable aux ressources et aux opportunités pour tous. Cette approche inclusive et participative répond aux objectifs du gouvernement en matière de développement social et économique.

La région de Ziguinchor, riche de son potentiel agricole et de la vitalité de sa jeunesse, de ses femmes et de ses filles, est considérée par la ministre Dièye comme un levier stratégique pour le développement national. Elle a souligné la vocation agricole de cette région et exprimé sa conviction que Ziguinchor pourrait devenir un moteur de croissance pour l’ensemble du pays.

En conclusion, cette initiative du Ministère de la Femme et des Solidarités marque une étape décisive dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin, l’inclusion sociale et le développement local. Elle illustre également la volonté du gouvernement de renforcer l’autonomisation des femmes à travers des politiques publiques concrètes et adaptées aux réalités régionales.

Tragédie au large de Dakar : 38 corps retrouvés dans une pirogue à la dérive

Le dimanche 22 septembre, une scène macabre s’est déroulée au large des côtes de Dakar, où une pirogue à la dérive a été repérée, contenant 38 corps sans vie. Après une opération délicate menée par la Marine nationale sénégalaise et plusieurs forces spécialisées, les dépouilles ont été récupérées et acheminées sur la terre ferme le lendemain.

L’opération de récupération a mobilisé des spécialistes de la santé, des techniciens de la police scientifique, ainsi que des agents de la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants (Dnlt) et du commissariat spécial du Port. C’est à bord du patrouilleur « Le Cayor » que cette équipe a rejoint le lieu du drame, situé à plusieurs dizaines de kilomètres au large de Dakar.

Les autorités ont pris la décision de ne pas ramener la pirogue sur la terre ferme, préférant la traiter en mer en raison de l’état de décomposition avancée des corps, rendant leur manipulation extrêmement délicate. Selon les informations rapportées par L’Observateur, l’opération a commencé tôt le matin et s’est poursuivie jusque tard dans la nuit, aux alentours de 23 heures. Les agents ont découvert d’abord 34 corps, suivis de quatre autres dépouilles, pour un total de 38 victimes remontées à bord.

Le quotidien révèle que la plupart des corps étaient dans un état de décomposition avancée, certains étant même démembrés ou désintégrés. L’identification des victimes s’annonce donc quasi impossible. Cependant, il a été confirmé que deux des corps sont ceux de femmes.

Plusieurs questions subsistent encore concernant cette tragédie. D’où venait cette pirogue ? Combien de passagers étaient initialement à bord ? Pour quelle destination se dirigeaient-ils ? Et surtout, quelles ont été les causes de cette catastrophe ? L’hypothèse selon laquelle il s’agirait d’une embarcation de migrants semble privilégiée, d’autant plus que l’inscription « Serigne Saliou Mbacké 024 » a été repérée sur le flanc du bateau, donnant un premier indice aux enquêteurs. La pirogue pourrait également être celle qui a quitté Mbour le 13 août dernier avec à son bord 150 migrants, dont on est sans nouvelles depuis.

Les autorités sénégalaises ont ouvert une enquête, confiée au commissariat spécial du Port et à la Dnlt, en collaboration avec la police scientifique, pour faire la lumière sur cette tragédie. Elle devra tenter de répondre à ces nombreuses interrogations et peut-être retrouver des rescapés si ces derniers existent.

La situation tragique des migrants en quête d’un avenir meilleur continue de se révéler dans toute son horreur, rappelant l’urgence de mettre en place des mesures de protection pour ces vies humaines en danger.

Atelier de réflexion sur la refondation de la politique de recherche agricole au Sénégal : un pas vers la souveraineté alimentaire

Un atelier de réflexion portant sur la refondation de la politique de recherche et de vulgarisation agricole a débuté ce lundi dans les locaux de l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA) à Dakar. Cet événement d’envergure rassemble divers acteurs du secteur agricole, parmi lesquels des experts, chercheurs, universitaires, producteurs et partenaires au développement, qui, durant trois jours, se pencheront sur l’avenir de l’agriculture au Sénégal.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Djibril Diop, Directeur de Cabinet du Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’encadrement paysan. Dans son allocution, M. Diop a souligné les nombreux défis auxquels fait face le secteur agricole sénégalais, en particulier en matière de recherche agrosylvopastorale et halieutique. « Ces défis interpellent directement la recherche, qui doit orienter les choix politiques vers une performance durable des systèmes de production », a-t-il déclaré.

Le secteur agricole occupe une place stratégique dans le développement socio-économique du pays. Contribuant de manière significative à la création d’emplois, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté, il représente également une opportunité majeure pour la réalisation de la souveraineté alimentaire, l’un des objectifs prioritaires du gouvernement.

M. Diop a rappelé que le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, accorde une attention particulière à ce secteur, perçu comme un levier fondamental pour impulser le développement économique et social du Sénégal. À travers une agriculture innovante et performante, le pays aspire à réduire sa dépendance vis-à-vis des importations alimentaires et à renforcer sa sécurité nutritionnelle.

La nécessité de refonder la politique de recherche agricole s’inscrit dans une vision de modernisation et d’adaptation aux nouvelles réalités climatiques et économiques. Dr Moustapha Guèye, Directeur général de l’ISRA, a quant à lui salué les avancées réalisées par l’institut au cours des cinq dernières années, grâce à l’engagement des chercheurs et du personnel de soutien. « Nous avons accompli de grandes choses, mais beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif ultime de souveraineté alimentaire », a-t-il affirmé.

Il a également exprimé sa gratitude envers les partenaires techniques et financiers, qui, par leur soutien constant, ont permis à l’ISRA de maintenir son rôle de pionnier en matière de recherche agricole au Sénégal. « L’avenir de l’agriculture sénégalaise repose sur notre capacité à innover, à adapter nos méthodes de recherche aux besoins des producteurs et à proposer des solutions concrètes aux défis agricoles », a ajouté Dr Guèye.

Cet atelier représente une étape importante dans la réflexion sur l’avenir du secteur agricole. Il marque le début d’une transformation profonde de la politique de recherche et de vulgarisation agricole, avec pour objectif de rendre cette recherche plus accessible et utile aux producteurs locaux. L’un des axes principaux abordés lors des discussions concerne l’intégration de technologies modernes, notamment l’intelligence artificielle, pour améliorer les rendements agricoles, optimiser l’utilisation des ressources naturelles et anticiper les fluctuations climatiques.

De plus, une attention particulière est accordée aux systèmes de production durables, résilients et respectueux de l’environnement. Ces enjeux sont cruciaux pour le Sénégal, confronté à des défis écologiques importants, tels que la désertification, la dégradation des sols et les variations climatiques extrêmes.

Les producteurs, qui jouent un rôle central dans la transformation du secteur agricole, sont au cœur de cette nouvelle politique. L’objectif est de mieux adapter la recherche à leurs besoins, tout en encourageant la vulgarisation des innovations issues des laboratoires de l’ISRA et d’autres institutions partenaires.

À ce titre, le gouvernement sénégalais, en collaboration avec les acteurs du secteur, entend renforcer les capacités des agriculteurs en matière d’innovation technologique et de gestion durable des terres agricoles. Cette démarche vise à garantir non seulement la sécurité alimentaire à long terme, mais aussi à améliorer les conditions de vie des populations rurales, souvent les premières victimes de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté.

La refondation de la politique de recherche agricole représente une ambition claire du Sénégal de devenir un acteur majeur dans la production alimentaire en Afrique de l’Ouest. En misant sur l’innovation, la durabilité et la coopération internationale, le pays aspire à atteindre une souveraineté alimentaire durable et à contribuer de manière significative à la lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région.

Cet atelier constitue ainsi une première étape vers la réalisation de cet objectif, avec la promesse de résultats concrets et d’actions à long terme qui bénéficieront à l’ensemble du secteur agricole et à la population sénégalaise.

En conclusion, l’ouverture de cet atelier témoigne de la volonté du Sénégal de moderniser son agriculture, de renforcer ses capacités de production et d’assurer une meilleure sécurité alimentaire pour ses citoyens. Il ne fait aucun doute que les conclusions de ces discussions seront déterminantes pour tracer la voie vers une agriculture plus résiliente et durable, capable de répondre aux aspirations du Sénégal pour les décennies à venir.

Le CUDIS salue la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la Direction des affaires religieuses et souligne l’engagement du Président Faye pour le vivre ensemble au Sénégal

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a exprimé sa satisfaction et ses félicitations suite à la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la nouvelle « Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe ». Cette décision, prise par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a été accueillie avec enthousiasme au sein des milieux religieux, qui y voient une démarche importante pour renforcer les liens entre l’État et les communautés religieuses, mais aussi pour mieux répondre aux défis liés à la gestion des affaires religieuses au Sénégal.

La création de cette direction, qui vise à encadrer et dynamiser les relations entre l’État et les différentes communautés religieuses, est perçue comme une avancée majeure. Le Dr Djim Ousmane Dramé, une figure respectée et influente au sein du CUDIS, a été choisi pour diriger cette institution, et le CUDIS a réaffirmé son soutien total à son action future. Il sera chargé de plusieurs missions essentielles, telles que la gestion des interactions entre l’État et les confréries religieuses, la rationalisation des politiques religieuses, et l’insertion des diplômés en langue arabe, un enjeu crucial pour l’avenir du pays.

Pour le CUDIS, cette nomination reflète l’engagement constant du Président Faye à promouvoir la paix, la tolérance et le vivre ensemble au Sénégal. Dans un contexte mondial où les tensions religieuses et les extrémismes gagnent du terrain, le modèle sénégalais de tolérance et de cohabitation pacifique reste une référence. Ce modèle, ancré dans des siècles d’histoire commune et de respect mutuel, a toujours mis en avant les valeurs de dialogue, de solidarité et de partage, des piliers essentiels qui unissent les différentes composantes religieuses et ethniques du pays.

Le Président Faye, en créant cette nouvelle direction, envoie un message fort : celui de la valorisation du rôle des acteurs religieux dans la stabilité du Sénégal. Le CUDIS, qui regroupe une multitude de confréries et d’associations islamiques comme la Mouridiya, la Tijaniya, et la Khadriya, ainsi que des entités comme la Jamâtou Ibâdou Rahman et le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS), entend jouer pleinement son rôle aux côtés des autorités pour préserver cet équilibre.

Les membres du CUDIS voient également dans cette nomination une opportunité de relever les nombreux défis auxquels le Sénégal est confronté en matière de gouvernance religieuse. Le renforcement des relations entre les pouvoirs publics et les leaders religieux permettra de mieux encadrer les pratiques religieuses, de lutter contre les dérives sectaires, et d’anticiper les menaces liées à l’extrémisme. Cette collaboration, que le CUDIS espère fructueuse, doit également permettre de maintenir la cohésion sociale et d’ancrer encore plus solidement le vivre ensemble, qui fait la particularité et la force du Sénégal.

En outre, le CUDIS met en avant l’importance des initiatives du gouvernement pour intégrer pleinement les jeunes diplômés en langue arabe dans la société sénégalaise. Cette question est souvent au centre des débats, car ces jeunes se retrouvent souvent marginalisés, faute de débouchés professionnels. La nouvelle direction, sous la conduite de Dr Djim Ousmane Dramé, aura également pour mission de créer des passerelles vers l’emploi pour cette frange de la population, afin de contribuer à la stabilité sociale et économique du pays.

Le CUDIS a également insisté sur l’importance de continuer à promouvoir le dialogue interreligieux au Sénégal. L’organisation, qui collabore régulièrement avec des représentants des autres confessions religieuses, en particulier la communauté chrétienne, entend poursuivre cette coopération dans un esprit de respect mutuel et de tolérance. Le Sénégal a toujours su éviter les conflits religieux grâce à une approche inclusive et respectueuse des différences, et le CUDIS se dit déterminé à travailler dans ce sens.

En conclusion, la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe est une étape importante dans la gouvernance religieuse au Sénégal. Le CUDIS salue cette initiative et réaffirme son engagement à travailler aux côtés des autorités pour renforcer la paix et la cohésion sociale. Le modèle sénégalais de vivre ensemble, fruit d’une longue tradition de tolérance et de respect, reste un exemple à suivre, et la nouvelle direction est appelée à jouer un rôle clé dans la préservation de cet héritage.

Tragédie au large de Dakar : Trente corps découverts dans une pirogue à la dérive

Le dimanche 22 septembre 2024, un drame terrible s’est déroulé au large de Dakar. La Marine nationale sénégalaise a découvert une pirogue en perdition, à environ 70 kilomètres des côtes, contenant trente corps sans vie. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), cette découverte macabre fait suite à une alerte reçue en début de soirée.

Le patrouilleur CAYOR, rapidement déployé, a pu retrouver l’embarcation abandonnée. Après l’avoir sécurisée, il l’a remorquée vers la rade extérieure du port de Dakar. L’embarcation est arrivée lundi matin à 6h00, et des équipes médicales, les sapeurs-pompiers ainsi que les services d’hygiène ont immédiatement été dépêchés sur place pour tenter de récupérer et identifier les corps.

Cependant, les conditions difficiles posées par l’état de décomposition avancée des victimes rendent les opérations extrêmement complexes. À ce jour, l’origine de l’embarcation demeure inconnue, et les autorités mènent des investigations pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie.

Ce nouvel incident met une fois de plus en lumière les dangers tragiques de l’émigration clandestine par voie maritime, un phénomène qui continue de causer d’innombrables pertes humaines malgré les efforts des autorités pour le combattre.

Émigration clandestine : 70 morts en deux semaines, une tragédie nationale et des familles brisées

Le Sénégal est une nouvelle fois frappé par une série de tragédies liées à l’émigration clandestine, qui a coûté la vie à 70 personnes en l’espace de deux semaines. Le dimanche 8 septembre 2024 restera gravé dans les mémoires comme un jour noir. Ce jour-là, la marine nationale a rapporté le naufrage d’une pirogue au large de Mbour, entraînant la mort de 40 personnes. Cet événement tragique n’est que la première d’une série de pertes humaines qui ont secoué la nation et attiré l’attention sur l’ampleur de ce phénomène.

La pirogue, surchargée de jeunes hommes désespérés en quête d’un avenir meilleur, a sombré au large de Mbour, une ville portuaire souvent utilisée comme point de départ pour les routes migratoires illégales vers l’Europe. Ces hommes, fuyant le chômage, la pauvreté et le manque de perspectives, avaient placé leurs espoirs dans une traversée périlleuse, avec l’objectif de rejoindre l’Europe par des chemins maritimes hautement risqués.

Les secours n’ont pu que constater les dégâts : 40 corps repêchés, des familles plongées dans le deuil et une communauté entière sous le choc. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est immédiatement rendu sur les lieux pour s’informer et réconforter les familles touchées. Lors d’une déclaration solennelle, il a annoncé une intensification de la lutte contre les réseaux de trafiquants d’êtres humains. « Je voudrais dire que la traque sans répit contre ces vendeurs d’illusion, ces vendeurs de la mort va s’intensifier dès à présent », a-t-il déclaré, avant de rappeler que les forces de sécurité sont déjà à pied d’œuvre avec l’opération « Djokko », qui a permis de déjouer un projet migratoire impliquant 690 jeunes il y a quelques jours.

Le président Faye a également appelé à une mobilisation nationale pour dénoncer les filières clandestines, ajoutant que « la population doit être active dans cette lutte en informant les autorités de toute activité suspecte liée à l’émigration clandestine ». Cette déclaration vise à sensibiliser les Sénégalais sur l’importance d’une action collective pour endiguer ce fléau qui décime la jeunesse.

À peine le pays commençait-il à absorber le choc du naufrage de Mbour qu’une nouvelle tragédie a frappé. Ce lundi 23 septembre, la marine nationale a découvert une pirogue à la dérive, avec à son bord 30 corps en état de décomposition avancée. Le communiqué du ministère des Forces armées précise que l’état des corps rend les opérations de récupération, d’identification et de transfert extrêmement délicates. Ces 30 personnes avaient sans doute tenté de traverser la mer en direction de l’Espagne, mais la mer a eu raison de leurs espoirs.

Le Sénégal est confronté à une répétition de ces drames, et chaque nouvelle découverte plonge le pays dans un deuil renouvelé. Les tragédies de l’émigration clandestine sont devenues trop fréquentes. Malgré les efforts du gouvernement pour sensibiliser et endiguer le phénomène, des milliers de jeunes continuent de risquer leur vie chaque année, persuadés que l’Europe leur offrira les opportunités qu’ils ne trouvent pas chez eux.

Derrière chaque naufrage se cachent des histoires humaines poignantes : des jeunes hommes, parfois très jeunes, prêts à tout sacrifier pour offrir un avenir à leurs familles. Ils empruntent des routes maritimes périlleuses, souvent à bord de pirogues non équipées pour de longues traversées. Ces pirogues sont organisées par des réseaux de passeurs sans scrupules, qui exploitent le désespoir des populations vulnérables.

Pour beaucoup de ces jeunes, l’émigration clandestine apparaît comme une solution ultime face à la précarité et aux conditions de vie difficiles dans leur pays. Le chômage endémique, le manque d’opportunités professionnelles, et le mirage d’une vie meilleure en Europe alimentent cette dynamique mortelle. Pourtant, peu d’entre eux réalisent les dangers auxquels ils s’exposent avant d’embarquer. Ceux qui survivent aux naufrages sont souvent confrontés à des conditions déplorables dans les camps de détention en Libye, ou sont interceptés par les garde-côtes européens, et renvoyés dans des centres de rétention avant d’être rapatriés.

Face à ces tragédies, l’État sénégalais s’efforce d’intensifier ses efforts pour contrer l’émigration clandestine. L’opération « Djokko », menée conjointement par la gendarmerie, la police et l’armée, en est un exemple récent. Selon les autorités, cette opération, qui s’est déroulée sur plus d’un mois, a permis d’arrêter des trafiquants et d’empêcher plusieurs tentatives de départs clandestins. Mais malgré ces succès ponctuels, la situation reste critique.

Le président Bassirou Diomaye Faye a promis de renforcer les mesures de répression contre les passeurs et d’intensifier les patrouilles maritimes pour empêcher les départs des pirogues. Cependant, il a également souligné l’importance d’agir en amont, en offrant des alternatives économiques aux jeunes qui se tournent vers l’émigration clandestine. « Nous devons nous attaquer aux racines du problème, et cela passe par la création d’opportunités pour notre jeunesse, ici même au Sénégal », a-t-il déclaré. Des projets de développement local, des initiatives pour encourager l’entrepreneuriat chez les jeunes, et des programmes de formation professionnelle sont en cours, mais leur impact reste limité pour le moment.

Le défi de l’émigration clandestine ne peut être relevé par le Sénégal seul. C’est une problématique régionale qui concerne plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi que l’Europe, destination finale de nombreux migrants. Les partenaires internationaux du Sénégal, notamment l’Union européenne, jouent un rôle crucial en soutenant les efforts pour lutter contre les trafics et offrir des alternatives aux candidats à l’émigration.

Cependant, les experts en migration rappellent que la solution passe aussi par une meilleure régulation des flux migratoires légaux. Pour beaucoup de jeunes Africains, la fermeture des voies d’immigration régulières pousse à tenter le tout pour le tout, même au prix de leur vie. Le renforcement des échanges et des collaborations entre les pays d’origine et de destination est essentiel pour trouver une issue à ce problème complexe.

Alors que le Sénégal pleure ses enfants perdus en mer, l’heure est à la réflexion sur les moyens d’empêcher que ces tragédies ne se reproduisent. La solution ne réside pas uniquement dans la répression des passeurs ou dans les campagnes de sensibilisation, mais aussi dans un changement profond des perspectives offertes à la jeunesse. Il est nécessaire de créer un environnement où chaque jeune peut espérer trouver un avenir sans avoir à risquer sa vie pour traverser les océans.

Ces morts successives doivent servir d’électrochoc pour que toute la société sénégalaise prenne conscience de l’ampleur de la situation. Des initiatives concrètes, à l’échelle nationale comme internationale, sont indispensables pour freiner cette hémorragie humaine. En attendant, les familles des victimes continuent de pleurer leurs proches, tandis que la mer, silencieuse et implacable, garde les secrets de ceux qui n’ont pas survécu.

Incendie maîtrisé au tribunal régional de Saint-Louis : un nouvel avertissement sur l’état des infrastructures

Un début d’incendie s’est déclaré ce lundi matin au tribunal régional de Saint-Louis, précisément au niveau du Parquet. L’origine du sinistre reste encore inconnue, mais grâce à l’intervention rapide des agents présents sur place, le feu a pu être rapidement maîtrisé avec les moyens disponibles. Fort heureusement, aucune victime n’a été déplorée, et aucun dégât matériel important n’a été enregistré.

Cet incident vient cependant rappeler les défis majeurs auxquels fait face le tribunal de Saint-Louis. Installé temporairement dans une villa du quartier Khor en raison de l’état de délabrement avancé du bâtiment actuel, le tribunal souffre de conditions peu adaptées à ses missions. La lenteur des travaux du nouveau Palais de justice, en construction depuis plusieurs années, suscite de vives inquiétudes parmi les usagers de la justice.

En effet, la livraison de ce nouveau bâtiment est devenue une urgence pour garantir de meilleures conditions de travail aux magistrats, avocats, et autres professionnels du droit, ainsi qu’un accueil digne pour les citoyens. Cet incendie mineur, bien que rapidement circonscrit, rappelle cruellement l’inadaptation des locaux actuels à des activités aussi sensibles que celles d’un tribunal.

Les autorités sont donc vivement interpellées afin d’accélérer la livraison du nouveau Palais de justice et de garantir aux habitants de la ville tricentenaire des services judiciaires dans des conditions optimales.

Découverte macabre au large de Dakar : une pirogue remplie de corps en décomposition avancée

Dimanche, une scène tragique s’est jouée au large de Dakar. Des pêcheurs ont fait une découverte macabre en repérant une pirogue contenant des corps en état de décomposition avancée. Plusieurs médias rapportent l’information, citant l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

La Marine nationale, alertée immédiatement, a dépêché des unités sur place pour sécuriser la zone et entamer les premières investigations. À ce stade, l’identité des victimes reste inconnue. Il n’a pas encore été déterminé si ces corps sont ceux de pêcheurs ou de candidats à l’émigration clandestine, un phénomène dramatique qui prend de l’ampleur dans la région.

Ces dernières années, les départs en mer, souvent sur des embarcations précaires, se sont intensifiés, alimentés par le désespoir et l’envie de rejoindre l’Europe. La route migratoire de l’Atlantique, particulièrement périlleuse, a fait de nombreuses victimes. Ces tragédies mettent en lumière l’ampleur du drame humain que représente l’émigration irrégulière.

Les autorités sénégalaises, en coopération avec des organisations internationales, tentent de freiner ces départs dangereux en sensibilisant les populations locales et en renforçant les contrôles maritimes. Cependant, les risques demeurent élevés pour ceux qui choisissent de braver l’océan.

Les enquêtes en cours devraient permettre de mieux comprendre les circonstances de ce drame et d’identifier les victimes, qui pourraient, hélas, n’être qu’une nouvelle illustration des conséquences tragiques de l’émigration irrégulière.

L’ampleur de la découverte choque, et rappelle une fois de plus la nécessité d’actions renforcées pour empêcher ces départs souvent synonymes de mort.

Thierno Alassane Sall appelle au dialogue pour apaiser la polémique sur le port vestimentaire dans les écoles

Dans un contexte de tensions croissantes autour du port vestimentaire dans les établissements scolaires, Thierno Alassane Sall, président du parti La République des Valeurs, a réagi à la polémique. Dans une déclaration récente, il a exprimé son inquiétude face à la montée des désaccords et a appelé les autorités à faire preuve de sagesse et de responsabilité pour préserver l’unité nationale.

S’exprimant sur la situation, Sall a d’abord précisé qu’il avait choisi de ne pas se prononcer immédiatement, espérant que le Premier ministre utiliserait les vacances scolaires pour engager un dialogue avec les responsables d’établissements. L’objectif aurait été de résoudre ce qu’il considère comme un malentendu évitable. Cependant, les récentes déclarations du Premier ministre ainsi que la réaction du Conseil National du Laïcat l’ont conduit à prendre la parole. « Les discussions sur les réseaux sociaux, ces accélérateurs modernes de la haine, montrent bien que notre pays n’a pas besoin de cette crise latente qui attise les démons de la division », a-t-il affirmé.

Pour Thierno Alassane Sall, l’État se doit de protéger « l’unité et la concorde nationales », qualifiées de « notre patrimoine le plus précieux et le plus fragile ». Il exhorte donc les autorités à prendre les mesures nécessaires pour éviter que la situation ne dégénère. Selon lui, c’est par le dialogue que les malentendus peuvent être dissipés : « La défiance n’a jamais rien résolu, surtout pour un État », a-t-il martelé, soulignant le risque de voir ces petites mésententes se transformer en crises plus profondes.

Cette prise de position s’inscrit dans une volonté d’éviter toute escalade de la situation, alors que la polémique autour du port vestimentaire continue d’alimenter les débats au Sénégal. Pour Sall, seul le dialogue permettrait d’apporter des solutions constructives aux préoccupations de toutes les parties concernées, préservant ainsi la paix sociale et l’unité nationale.

En somme, Thierno Alassane Sall appelle à la concertation et au calme pour éviter une crise plus grave qui pourrait diviser encore davantage la société sénégalaise.

Kédougou : Un camion heurte une moto, tue un gendarme et en blesse un autre

Un tragique accident s’est produit ce samedi soir aux environs de 22h, sur le corridor Dakar-Bamako, dans le village aurifère de Karakhéna, commune de Bembou, où un camion gros porteur a heurté une moto, tuant un gendarme et en blessant grièvement un autre, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), citant une source sécuritaire.

Les deux victimes, des gendarmes en service au poste du Groupe d’action rapide – Surveillance et intervention au Sahel (GARSI) de Gamba Gamba, revenaient du village de Karakhéna après des achats, selon la même source.

Le chauffeur du camion en direction de Kédougou a pris la fuite immédiatement après l’accident et reste introuvable. Les victimes ont été transportées d’urgence au centre de santé de Saraya, où le gendarme blessé se trouve dans un état critique.

La brigade territoriale de la gendarmerie de Saraya a ouvert une enquête pour retrouver le conducteur responsable de cet accident mortel.

Accident tragique sur la RN2 près de Dagana : Trois morts et cinq blessés dont un grièvement

Un grave accident de la circulation s’est produit ce samedi soir à 22h40 sur la RN2, près du village de Colona, dans la commune de Ronkh. Le bilan est lourd, avec trois morts et cinq blessés, dont un grièvement. L’information a été confirmée par le lieutenant Amadou Sarr, commandant du centre de secours et d’incendie de Richard-Toll.

Selon les premières indications recueillies sur les lieux, un bus en provenance de Dakar a violemment percuté un véhicule de type « 7 places » qui se dirigeait vers Saint-Louis, à environ 18 km de Richard-Toll.

Les corps des victimes ainsi que les blessés ont été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers et transportés à l’hôpital de Richard-Toll. Les circonstances exactes de cet accident restent à déterminer, mais cet événement vient rappeler l’importance de la prudence sur les routes.

Farba Ngom sans peur face à la reddition des comptes : « Je suis imperturbable »

Le député-maire des Agnam, Farba Ngom, a pris la parole ce dimanche pour clarifier sa position face à l’actualité marquée par la reddition des comptes. Après l’annonce d’une perquisition dans l’une de ses propriétés à Bentégné, Farba Ngom a tenu à affirmer qu’il n’avait rien à craindre.

« Je suis favorable à la reddition des comptes, mais s’il s’agit de régler des comptes, les membres de l’actuel régime doivent se souvenir de ce qu’ils ont toujours combattu », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Farba Ngom, qui a longtemps été une figure influente de l’Alliance pour la République (Apr), s’est montré inflexible. « Je n’ai pas peur. Ceux qui me connaissent, ainsi que mes origines, savent que je suis imperturbable », a-t-il ajouté.

En réponse aux rumeurs le liant aux enquêtes en cours, l’ancien parlementaire a précisé qu’il n’a jamais eu de responsabilités dans la gestion de l’État sénégalais. « Pourquoi associer mon nom à cette reddition des comptes alors que je n’ai jamais été en charge de l’État ? » a-t-il conclu, affirmant qu’il reste « droit dans ses bottes ».

Dans un climat tendu où plusieurs personnalités politiques sont visées par des enquêtes, Farba Ngom a réaffirmé sa sérénité face aux accusations.

Affaire Lat Diop : Vers une confrontation avec Mouhamed Dieng de 1XBET ?

L’affaire opposant Lat Diop, ancien directeur de la Lonase, à Mouhamed Dieng, patron de 1XBET Sénégal, pourrait connaître un tournant décisif dans les prochaines heures. Accusé de corruption présumée portant sur une somme de 5 milliards de francs CFA, Lat Diop se trouve au cœur d’une enquête qui suscite de nombreuses interrogations. Mouhamed Dieng, présenté comme le principal accusateur, se trouve actuellement hors du territoire sénégalais, compliquant ainsi la procédure judiciaire.

Selon des sources proches du dossier, rapportées par DakarActu, une confrontation entre Lat Diop et Mouhamed Dieng serait en cours de préparation par la Division des investigations criminelles (DIC). Un des avocats de l’ancien ministre des Sports souligne l’importance cruciale de cette étape pour faire la lumière sur les allégations de corruption. « La confrontation est obligatoire dans ce genre de dossier », insiste-t-il, estimant que seule cette procédure permettra aux enquêteurs d’obtenir une vision plus claire de la situation.

Cependant, la présence de Mouhamed Dieng hors du pays soulève la question de la faisabilité de cette confrontation tant attendue. Les avocats de Lat Diop, tout comme l’opinion publique, attendent avec impatience que les enquêteurs organisent cette rencontre, essentielle pour faire avancer l’affaire.

L’affaire, qui prend des allures de délation selon certains observateurs, devra être éclaircie pour garantir l’équité et la transparence du processus judiciaire. En attendant le retour de Mouhamed Dieng au Sénégal, l’issue de cette confrontation reste incertaine.

Les prochains jours seront donc déterminants pour la suite de l’enquête, qui pourrait livrer de nouveaux éléments après cette confrontation, si elle venait à se tenir.

Naufrage à Mbour : Aasiya Gaye Diop, la DG du Développement Communautaire et de la Promotion de l’Équité rencontre la population de « Téfess » 

À la suite de la visite de Maimouna Dièye, le Ministre de la Famille et des Solidarités, Aasiya Gaye Diop, Directrice générale du Développement Communautaire et de la Promotion de l’Équité, s’est rendue ce samedi à Mbour « Téfess » afin de présenter ses condoléances et d’apporter son soutien moral aux familles des victimes du naufrage d’une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière. Accompagnée d’une délégation, la directrice générale a été chaleureusement accueillie par son oncle Thierno Diakhité, l’honorable Mme Fatou Guissé Diakhaté, Papa Dame Nging « Ndey dji Rew », Imam Abdoulaye Nging, Mbaye Ndoye, président de l’association « Kourel », ainsi que les responsables du quai de pêche de « Tefess», avec lesquels elle a eu un échange constructif.

Après avoir exprimé sa profonde compassion envers les familles endeuillées, Aasiya Gaye Diop a soutenu : « lorsqu’une situation tragique se présente, il est essentiel d’interagir avec la population afin de saisir pleinement le contexte au niveau communautaire et d’engager un dialogue pour déterminer comment renforcer leur rôle en tant qu’acteurs essentiels du développement communautaire tout en les encourageant également à discuter avec les jeunes ».

Selon Aasiya Gaye Diop, les défis de l’émigration clandestine sont significatifs, mais les solutions doivent être multiples et provenir de toutes les sphères. « Il est impératif  de bien appréhender la situation et de proposer des solutions concrètes face à ce problème que nous espérons ne plus avoir à évoquer dans cinq (05) ans. Bien que cette problématique perdure depuis 2006, cela ne doit pas nous dissuader dans notre quête de réponses appropriées », a-t-elle souligné.

La DG du Développement Communautaire et de la Promotion de l’Équité a, toutefois, magnifié l’engagement responsable de la communauté « Lefess», en particulier,celui de l’association « Kourel », à la suite de ce naufrage, ainsi que les actions qu’ils entreprenent aux abords de la plage.

À l’issue de cet entretien, les responsables du quai de pêche de « Tefess » lui ont remis un cahier de doléances.

Bougane Guèye Dani Soutient les Sinistrés de Touba avec un Don de 5 Millions

Ce samedi, Bougane Guèye Dani, leader de Gém Sa Bopp et des Jambars, s’est rendu à Touba pour apporter son soutien aux populations frappées par les inondations. Ces intempéries ont causé des pertes en vies humaines, détruit des habitations et isolé plusieurs zones à travers des routes coupées.

Refusant toute politisation de son acte, Bougane Guèye Dani a choisi de se rapprocher de Touba Ca Kanam (TCK), une association locale reconnue pour son engagement de longue date en faveur du développement de la ville sainte. L’entrepreneur et homme politique a remis une somme de 5 millions de francs CFA au président de la commission sociale de TCK, un geste symbolique pour venir en aide aux sinistrés.

Dans un souci de discrétion, Guèye Dani a choisi de ne pas prendre la parole, laissant son action parler d’elle-même. Son initiative a été grandement saluée par les autorités religieuses de Touba, notamment Serigne Abdou Fatah Guèye, vice-président de TCK, qui a exprimé la reconnaissance de la communauté au nom de Serigne Habibou Mbacké.

Le don a été versé dans les caisses de Diounatoun Liman Nazamaho, une structure nouvellement créée par Serigne Mountakha, Khalife général des Mourides, et spécialement dédiée à l’organisation des secours en période de crise.

Cet acte généreux témoigne de la volonté de Bougane Guèye Dani de soutenir les efforts de reconstruction et de solidarité à Touba, tout en mettant en avant la nécessité d’unir les forces pour venir en aide aux plus démunis en temps de catastrophe.

Accident tragique sur la RN2 : trois morts et cinq blessés à Ronkh

Un grave accident de la circulation a coûté la vie à trois personnes et fait cinq blessés, dont un dans un état critique, ce samedi soir sur la Route Nationale 2, près du village de Colona dans la commune de Ronkh. L’accident s’est produit à 22h40, selon les informations confirmées par le lieutenant Amadou Sarr, commandant du centre de secours et d’incendie de Richard-Toll.

D’après les premières investigations, un bus en provenance de Dakar, se dirigeant vers le nord, a violemment percuté un véhicule « 7 places » qui roulait en direction de Saint-Louis, à environ 18 km de Richard-Toll. L’impact a été d’une telle violence que plusieurs victimes n’ont pas survécu.

Les sapeurs-pompiers, rapidement arrivés sur les lieux, ont pris en charge l’évacuation des victimes. Les corps des personnes décédées ainsi que les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital de Richard-Toll.

Les circonstances précises de l’accident restent encore à élucider, mais les autorités locales appellent à la prudence sur les routes, notamment en cette période où la circulation est souvent dense. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cet accident tragique.

Cet événement relance une fois de plus le débat sur la sécurité routière, particulièrement sur les axes très fréquentés comme la RN2, où de nombreux accidents graves ont déjà été recensés.

Lancement de l’opération Nawetan dans la zone de la Falémé : Sécurisation et protection des populations

Depuis le 13 septembre 2024, les forces armées sénégalaises, en collaboration avec la Gendarmerie nationale et les parcs nationaux, ont initié l’opération Nawetan dans la région de la Falémé. Planifiée par la Zone militaire N°4, cette opération s’inscrit dans les efforts continus des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour assurer la sécurité des populations locales.

La Direction des Relations Publiques des Armées (DIRPA) a souligné que l’objectif principal de cette opération est de prévenir les infiltrations de bandes armées provenant de l’extérieur, de soutenir les populations des villages les plus isolés et d’appliquer le décret relatif à la protection de la Falémé. Cette initiative répond à des préoccupations croissantes concernant la sécurité, exacerbées par les récents épisodes de fortes pluies qui ont fait grimper le niveau des cours d’eau, rendant certaines zones difficilement accessibles. Ces conditions créent un terreau propice à des activités illégales et au banditisme.

Pour contrer ces menaces, les Armées ont mobilisé des moyens aériens, fluviaux et terrestres, en coopération avec le Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GARSI) et les parcs nationaux. L’accent est mis sur la sécurisation de la zone, le contrôle des activités minières et la protection des populations vulnérables.

L’opération Nawetan intervient moins d’un mois après l’opération conjointe Niokolo, renforçant ainsi l’interopérabilité des FDS dans cette région sensible. Ce nouvel engagement témoigne de la volonté des autorités de garantir la sécurité et le développement durable dans la zone de la Falémé, tout en renforçant la confiance entre les forces de sécurité et les communautés locales.

Le Conseil National du Laïcat au Premier Ministre : « L’Église ne cèdera pas aux menaces »

Le Conseil National du Laïcat (CNL) a répondu avec fermeté à la réunion interministérielle du 19 septembre 2024, présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko, sur la préparation de la rentrée scolaire 2024-2025. Dans un communiqué signé par le Dr Philippe Abraham Birane Tine, le CNL a vivement critiqué les menaces perçues à l’encontre de l’enseignement privé catholique, affirmant que « l’Église ne connaît pas la peur ».

Le CNL appelle le chef du gouvernement à plus de respect et de considération envers l’Église, rappelant que son engagement dans l’éducation est fondé sur les valeurs évangéliques et la Constitution sénégalaise. « Les menaces sont inopérantes », a souligné le Conseil, indiquant que l’Église poursuivra sa mission éducative malgré les pressions.

L’Église catholique, par le biais du CNL, a réaffirmé sa fidélité à la Vérité, la Justice et la Paix, et a précisé qu’elle n’abandonnerait pas ses principes fondamentaux, même face aux tensions croissantes entre l’État et l’enseignement privé. Le communiqué insiste sur l’importance de l’enseignement catholique dans le paysage éducatif sénégalais, et sur sa volonté de continuer à jouer un rôle républicain, tout en défendant ses valeurs propres.

Cette déclaration forte du CNL intervient dans un contexte tendu, où les relations entre l’État et les institutions religieuses sont marquées par des divergences sur l’organisation de l’éducation. L’Église catholique, à travers cette intervention, montre sa détermination à ne pas céder aux menaces et à maintenir son rôle dans la formation des jeunes au Sénégal.

Touba : L’État déploie six commissions pour une gestion rapide des inondations

Face aux récentes inondations à Touba, l’État sénégalais a réagi promptement en mettant en place six commissions chargées de coordonner la gestion de la crise et d’apporter un soutien aux populations touchées. Cette décision a été prise lors d’une réunion du Comité de gestion des inondations à la sous-préfecture de Ndame, présidée par Abdoulaye Kharma, sous-préfet de la localité. La rencontre a vu la participation du maire Abdou Lahat Ka, du directeur de la Prévention et de la Gestion des inondations, Madické Cissé, ainsi que d’autres responsables locaux.

Les six commissions de gestion de crise

Les six commissions déployées se concentrent sur différents aspects cruciaux pour gérer efficacement la situation :

  1. Recensement des sinistrés
  2. Santé et Action sociale
  3. Sécurité
  4. Finances
  5. Hydraulique
  6. Logistique

Ces groupes de travail ont pour mission de coordonner les efforts visant à évacuer les eaux stagnantes des habitations et à limiter les conséquences des inondations sur les populations locales. Les premiers recensements des sinistrés sont déjà en cours, avec la participation active de l’armée, de la gendarmerie et des volontaires sur le terrain.

Madické Cissé, directeur de la Prévention et de la Gestion des inondations, a indiqué que la situation s’est améliorée, bien que certaines zones restent encore fortement inondées. Des forces de sécurité, telles que l’armée, la gendarmerie et la police, sont mobilisées pour assurer l’acheminement du matériel nécessaire, y compris des pompes à haute capacité et des électropompes fournies par des associations bénévoles. En outre, un total de 320 motopompes sera déployé pour accélérer l’évacuation de l’eau, en commençant par les environs de la Grande Mosquée, un lieu particulièrement sensible.

Selon les autorités, les pluies tombées à Touba ont atteint 149 mm cette année, un niveau inédit depuis 30 ans. Madické Cissé a souligné que les infrastructures de drainage actuelles ne sont pas conçues pour gérer des précipitations aussi importantes, dépassant les capacités maximales de 100 mm pour lesquelles elles sont prévues. Cette situation exceptionnelle a conduit à une mobilisation sans précédent des ressources nationales.

Bien avant ces inondations, le gouvernement avait anticipé de tels risques en créant un fonds de réponse pour faire face aux catastrophes naturelles. Toutefois, la phase de déploiement de ces ressources nécessite d’abord une évaluation précise du nombre de ménages affectés par les inondations.

L’État sénégalais, en collaboration avec les autorités locales et les volontaires, s’efforce de mettre en place des solutions rapides et durables pour soulager les populations impactées. Le maire Abdou Lahat Ka et les autres acteurs locaux ont réaffirmé leur engagement à continuer de soutenir les efforts pour une gestion efficace de la crise.

Touba, ville religieuse de premier plan, doit faire face à cette crise avec une réponse collective, dans l’espoir de minimiser les impacts et de prévenir de nouvelles inondations dans le futur.

L’humoriste Diaw Ketchup arrêté pour défaut de permis de conduire

Après le chanteur Sidy Diop, c’est au tour de l’humoriste et YouTubeur Diaw Ketchup de se retrouver face à la justice pour une infraction liée à la conduite automobile. Selon des informations rapportées par SeneNews, Diaw Ketchup a été arrêté ce samedi pour défaut de permis de conduire, une infraction qui expose à de lourdes sanctions.

La législation sénégalaise est très stricte sur cette question : « Toute personne qui aura conduit un véhicule à moteur avec ou sans remorque sans être titulaire du permis de conduire valable pour la catégorie du véhicule utilisé sera punie d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 20.000 F à 500.000 F.»

Cette arrestation rappelle un incident similaire survenu il y a tout juste un mois. Le chanteur Sidy Diop avait été arrêté pour la même infraction, avant d’être placé sous mandat de dépôt. Il avait finalement bénéficié d’une libération mais fut condamné à une amende de 150 000 FCFA pour défaut de permis de conduire et d’assurance.

Cette série d’arrestations de personnalités publiques souligne l’importance de respecter les règles de conduite et de circulation, sous peine de sanctions sévères. Il reste à voir quelle sera l’issue pour Diaw Ketchup, alors que son cas pourrait suivre une procédure similaire à celle de Sidy Diop.

Kaolack : le SYNAPES-SS invite le Directeur du CROUSS- SS à faire l’état des lieux.

Jean Birane Nging, le nouveau directeur du Centre régional des œuvres universitaires et sociales du Sine-Saloum (CROUSS-SS), doit faire la lumière sur la gestion antérieure à sa nomination, ont exhorté les responsables du Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur du Sénégal (SYNAPES, section CROUSS-SS). Selon l’Agence de Presse sénégalaise ( APS),

‘’(…) nous l’exhortons à revenir sur la gestion antérieure du CROUSS’’, a notamment déclaré leur secrétaire général, Tidiane Cissokho dit ”Cisko”. Jean Birane Nging a été installé dans ses fonctions de nouveau directeur du CROUSS-SS le 22 juillet dernier en remplacement du Professeur Ousseynou Diop. Plus de deux mois après qu’il a pris les rênes de cette structure, le Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur du Sénégal dit vouloir que lumière soit faite sur la gestion antérieure à son arrivée.

‘’Nous avons besoin d’avoir des éléments d’information par rapport à cette gestion antérieure à sa nomination et de savoir sa feuille de route, afin que nous puissions nous engager, en tant qu’organisation syndicale, à militer dans ce sens pour l’émergence du CROUSS et de ses agents’’, a lancé Tidiane Cissokho. Il s’exprimait, vendredi, lors d’une rencontre avec la presse. Cette rencontre était destinée à faire le point sur la situation prévalant à l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), en particulier au CROUSS.

‘’Nous signalons au directeur du CROUSS que nous l’avons à l’œil, parce que toutes les pratiques qui existaient ici, avec l’avènement du SYNAPES-CROUSS, doivent être de mauvais souvenirs’’, a averti M. Cissokho.  » Notre syndicat, comme toute organisation syndicale digne de ce nom, a pour mission d’évoluer sur deux piliers : le maintien, la préservation des emplois, parce que c’est très sacré, et la défense des intérêts moraux et matériels des personnels’’, a-t-il rappelé.

Durant son face-à-face avec les journalistes, M. Cissokho est revenu sur la genèse de cette organisation syndicale portée sur les fonts baptismaux le 26 avril 2024. Les responsables du SYNAPES promettent de se ‘’battre corps et âme’’, pour que les agents du CROUSS puissent ‘’regagner leur dignité et retrouver de la considération’’ vis-à-vis de leur direction afin que cessent les difficultés dans lesquelles étaient les agents.

‘’Les agents du CROUSS ont longtemps eu des difficultés liées notamment à leurs allocations familiales qui n’ont pas été versées pour certains travailleurs, entre autres problèmes auxquelles [ils] ont toujours été confrontés’’, a déploré le syndicaliste. Il s’engage à ‘’défendre dignement et fidèlement’’ les agents du CROUSS-SS. En plus des allocations familiales, il cite également les indemnités et autres primes dont ne bénéficient pas tous les agents.

Sénégal : Enquête en cours sur l’affaire des 2700 kilos d’or impliquant Abdoulaye Sylla

Le Sénégal est secoué par une affaire aux répercussions internationales. La Division des investigations criminelles (DIC), sur instruction du Pool judiciaire financier (PJF), enquête sur une affaire d’or de grande ampleur. En effet, 2700 kilos d’or auraient quitté le Sénégal à bord d’un jet privé le 17 février 2021, pour une destination finale à Dubaï, après une escale à Paris. Cette affaire soulève des interrogations profondes sur les réseaux et les implications possibles des hautes sphères politiques et économiques du pays.

Au cœur de l’enquête se trouve l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla, patron d’Ecotra, qui a été longuement interrogé ce vendredi par la Brigade des affaires générales (BAG). Selon les informations rapportées par Libération, ce dernier a passé près de dix heures sous le feu des questions des enquêteurs, confronté à des documents clés : un manifeste et un ordre de mission portant son nom, relatifs au fameux vol privé transportant l’or.

Les enquêteurs soutiennent que ce vol est parti de Dakar, avec pour première destination Paris, avant de rejoindre Dubaï. Toutefois, Abdoulaye Sylla nie toute implication dans cette affaire, affirmant avec insistance qu’il n’était même pas au Sénégal à la date en question. Selon ses dires, il se trouvait alors en exil à Dubaï, en raison de tensions avec l’ex-président Macky Sall. Il précise également ne pas avoir mis les pieds à Paris, la ville de transit de l’or, depuis plusieurs années.

Libéré après cette audition, Abdoulaye Sylla reste néanmoins à la disposition de la justice sénégalaise pour d’éventuels développements. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations, et des auditions supplémentaires sont déjà prévues. Toujours selon Libération, des informations auraient été obtenues laissant entendre que le bénéficiaire final de ce trafic pourrait être l’ex-président Macky Sall lui-même. Cette révélation, si elle se confirme, pourrait faire de cette affaire une véritable bombe politico-judiciaire.

L’affaire des 2700 kilos d’or est loin d’être close et suscite une grande attention au Sénégal et au-delà, notamment dans les milieux économiques et politiques. Elle met en lumière la complexité des réseaux de contrebande et des liens possibles avec des personnalités influentes du pays.

Nouveau drame évité en haute mer : une centaine de candidats à l’émigration clandestine frôlent la mort au large de Mbour

Un nouveau naufrage a été évité de justesse au large des côtes de Mbour, plongeant une centaine de candidats à l’émigration clandestine dans une situation critique. Alors que la mémoire collective porte encore les stigmates du drame survenu le 8 septembre dernier, où la pirogue du capitaine Cheikh Sall avait chaviré, entraînant la mort de 39 personnes et de nombreuses disparitions, la mer a failli encore être le théâtre d’une nouvelle tragédie.

Le scénario commence par l’embarquement de près de 100 candidats à destination de l’Espagne, à bord d’une pirogue dirigée par Abdou Karim Sarr, accompagné de son frère Abdou Sarr. Après avoir collecté des sommes variant entre 300 000 et 500 000 FCFA par passager, les deux frères ont pris la mer en pleine nuit. Mais très vite, la situation se dégrade.

Selon des témoins, après avoir parcouru quelques kilomètres en mer, des passagers découvrent que certains clandestins n’ont pas payé leur place. Une altercation éclate alors, transformant l’embarcation en un véritable champ de bataille. Les mouvements brusques de la pirogue surchargée entraînent une dangereuse inclinaison de celle-ci, menaçant de la faire chavirer.

L’eau commence à s’infiltrer à bord, semant la panique parmi les passagers. Malgré la gravité de la situation, Abdou Karim Sarr insiste pour poursuivre la traversée, tandis que sa pirogue cède progressivement face aux vagues. C’est alors que Moustapha Ba, un ami du capitaine qui avait été invité à bord sans payer, prend les commandes dans un geste héroïque. Contre toute attente, il réussit à ramener l’embarcation jusqu’au Quai de pêche de Mbour, sauvant ainsi de nombreuses vies.

Cependant, une fois sur la terre ferme, la tension ne retombe pas. Les passagers exigent le remboursement de leurs frais de transport, ce que le frère aîné du capitaine, Abdou Sarr, refuse catégoriquement. Les forces de l’ordre, alertées par la situation, interviennent et procèdent à l’arrestation des deux frères ainsi que de Moustapha Ba.

Déférés devant le Tribunal de grande instance de Mbour, Abdou Sarr a tenté de rejeter toute responsabilité, pointant son frère Abdou Karim comme l’unique instigateur de cette dangereuse traversée. Le procureur de la République, lui, a demandé l’application stricte de la loi. Le verdict est attendu pour le mardi 24 septembre 2024.

Ce nouveau drame évité de peu relance le débat sur la gestion des migrations clandestines et la vulnérabilité des jeunes désespérés face aux dangers de la mer.

Naissance de « Diounatoun Liman Azamaho » : une nouvelle structure pour soutenir les sinistrés des inondations à Touba

Sous la directive du Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, une nouvelle structure a vu le jour afin de venir en aide aux sinistrés des inondations dans la ville sainte de Touba. Baptisée « Diounatoun Liman Azamaho », cette organisation regroupe trois entités majeures de la communauté mouride : l’association Touba Ca Kanam, le mouvement Hizbut-Tarqiyyah et la mairie de Touba.

Le rôle de « Diounatoun Liman Azamaho » est clair : assurer la gestion et la distribution des fonds collectés exclusivement pour soutenir les victimes des récentes inondations. Dès son lancement, l’initiative a été marquée par une première contribution importante de 260 millions de francs CFA injectés dès le premier jour. Des contributions supplémentaires continuent d’affluer, témoignant de la solidarité et de l’engagement de la communauté mouride face à cette situation d’urgence.

Lors d’une déclaration officielle, Serigne Youssou Diop, chargé de la coordination des actions de la nouvelle structure, a précisé que des comptes bancaires ont été ouverts pour permettre aux bienfaiteurs de déposer leurs dons, appelés communément « barkelu ». Ces comptes offrent une transparence totale quant à la gestion des fonds, assurant ainsi une distribution équitable et efficace des aides.

La création de « Diounatoun Liman Azamaho » illustre une nouvelle fois l’importance du Khalife Général des Mourides dans la gestion des crises au sein de la communauté, ainsi que la mobilisation rapide et efficace des forces vives de Touba pour répondre aux besoins de la population. Par cette initiative, Serigne Mountakha Mbacké souhaite non seulement apporter un soutien matériel aux sinistrés, mais également réaffirmer les valeurs de solidarité et d’entraide qui sont au cœur de la doctrine mouride.

Dans les jours à venir, les efforts se poursuivront pour collecter davantage de fonds et coordonner les actions de secours, tandis que la population de Touba et la communauté mouride dans son ensemble continuent de répondre massivement à cet appel à la solidarité.

Opérations de Déguerpissement à Dakar : Mesures du Gouvernement face à la Prolifération des Occupations Illégales

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a annoncé dans un communiqué officiel la mise en place d’opérations de déguerpissement à Dakar. Cette décision intervient alors que la capitale sénégalaise se prépare à accueillir le premier événement olympique sur le continent africain, soulignant l’urgence de réaménager certains quartiers envahis par des habitations précaires et irrégulières.

Selon le ministre, la prolifération d’occupations illégales dans plusieurs zones de Dakar présente un réel danger pour la sécurité publique et la salubrité. « Ces occupations sauvages représentent une source d’insécurité et d’insalubrité publique, dégradent le cadre de vie et compromettent la mise en œuvre des projets d’aménagement urbain », a-t-il affirmé dans son communiqué. La multiplication de ces installations informelles menace également les infrastructures nécessaires pour préparer la ville à accueillir des événements d’envergure mondiale.

Jean-Baptiste Tine a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfets, à prendre des mesures immédiates pour mener ces opérations de déguerpissement. Il leur demande de s’assurer que les zones libérées ne soient pas réoccupées après l’intervention. Cela marque un tournant décisif dans la lutte contre la prolifération des bidonvilles et autres installations anarchiques dans la capitale.

Le ministre a souligné la nécessité d’une approche humaine dans la mise en œuvre de ces mesures. Il a ainsi invité les autorités à identifier les mineurs et les personnes en situation d’extrême vulnérabilité afin de les orienter vers des organismes compétents pour un accompagnement social. « Il est impératif de protéger ces populations, souvent livrées à elles-mêmes, en leur offrant un soutien adéquat, plutôt que de les abandonner à leur sort », a précisé Tine.

Enfin, le ministre de l’Intérieur a rappelé que les occupants irréguliers risquent des sanctions pénales, notamment pour vagabondage et mendicité, des infractions passibles de poursuites. Il a souligné que les juridictions compétentes appliqueront ces sanctions en cas de récidive ou d’occupation illégale persistante.

Ce communiqué s’inscrit dans un cadre plus large de réaménagement urbain, à un moment crucial pour la capitale sénégalaise. En organisant ces opérations, les autorités espèrent non seulement améliorer le cadre de vie des Dakarois, mais aussi redorer l’image de la ville avant la tenue des Jeux olympiques, un événement historique pour le continent africain.

Ces opérations de déguerpissement s’inscrivent dans une dynamique de développement urbain et de sécurité publique. En parallèle, le gouvernement entend prendre en charge les personnes vulnérables touchées par ces mesures, tout en réaffirmant l’application stricte des lois. Dakar, à l’aube d’un tournant historique avec les Jeux olympiques, doit se préparer à répondre aux exigences d’une ville moderne et sécurisée.

Introduction de l’anglais au primaire : un tournant décisif pour l’éducation au Sénégal

À partir de la rentrée scolaire 2024-2025, l’introduction de l’enseignement de l’anglais dès le niveau élémentaire, spécifiquement au CM1 et au CM2, sera mise en œuvre dans le cadre d’une phase expérimentale. Cette annonce, faite par le Secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, marque une étape importante dans les réformes éducatives du Sénégal. Cette mesure s’inscrit dans une vision plus large de modernisation du système éducatif, portée par le Premier ministre Ousmane Sonko, avec l’objectif de préparer les jeunes apprenants aux exigences du monde professionnel.

Le gouvernement entend mener cette réforme avec précaution et pragmatisme. Le Premier ministre a ainsi demandé au ministre de l’Éducation nationale d’élaborer une feuille de route claire et réaliste, garantissant un accès équitable à cet enseignement pour tous les apprenants. Cette démarche s’accompagnera d’une refonte en profondeur des curricula de l’Éducation et de la Formation, afin de les aligner sur la vision du gouvernement : renforcer la souveraineté nationale, promouvoir les valeurs citoyennes, l’histoire authentique, les langues nationales, ainsi que les sciences et le numérique.

La refonte des programmes ne s’arrêtera pas à l’introduction de l’anglais. Le Conseil interministériel a également recommandé de réviser le système d’évaluation des certificats, notamment le CFEE, le BFEM et le BAC. Ce projet ambitieux s’inscrit dans une volonté de moderniser en profondeur le système éducatif sénégalais, en le rendant plus adapté aux réalités du marché du travail et aux évolutions technologiques.

Dans le cadre de la Stratégie numérique pour l’Éducation, des filières spécifiques seront créées dès la prochaine rentrée, avec une expérimentation qui commencera dans les Lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité (LYNAQE) et certains lycées d’excellence. Cette orientation vers le numérique témoigne de la volonté du gouvernement de doter les jeunes Sénégalais des compétences nécessaires pour évoluer dans un monde de plus en plus connecté.

Outre l’introduction de l’anglais et la modernisation du système éducatif, le gouvernement souhaite évaluer les initiatives en cours concernant les langues nationales et les soumettre à un bilan approfondi. Le ministre de l’Éducation est également invité à mettre en œuvre la Nouvelle Initiative pour la Transformation Humaniste de l’Éducation (NITHÉ), dans le but de promouvoir une éducation inclusive, axée sur les valeurs humaines et la diversité culturelle.

Ainsi, l’introduction de l’anglais au primaire s’inscrit dans un projet global de transformation de l’éducation au Sénégal. Ce tournant marque la volonté du pays de s’adapter aux exigences contemporaines, tout en ancrant son système éducatif dans des valeurs fortes de souveraineté et de citoyenneté.

Libération sous contrôle judiciaire pour le lutteur Ada Fass : l’instruction ouverte

Le lutteur Ada Fass peut enfin pousser un ouf de soulagement. Ce vendredi, il a été libéré par le juge du 6e cabinet près du tribunal de Dakar, après avoir été inculpé pour plusieurs charges. Contrairement aux réquisitions du parquet qui avait demandé son placement sous mandat de dépôt, le magistrat a opté pour une mesure plus clémente en le plaçant sous le régime du contrôle judiciaire.

Ada Fass reste cependant sous le coup d’une instruction judiciaire. Il est poursuivi pour des faits graves : coups et blessures volontaires, violences, voie de fait, et destruction de biens appartenant à autrui. Ces charges découlent d’une altercation survenue dans un bar du quartier de la Médina, lundi dernier. Le lutteur y aurait été impliqué dans une bagarre qui a dégénéré, causant des dégâts matériels et des blessures.

Son ami et collègue lutteur, Pokola, également mêlé à cette affaire, est toujours en fuite. Les autorités poursuivent leurs investigations pour le retrouver.

Pour Ada Fass, cette libération sous contrôle judiciaire lui permet de retrouver ses proches, mais le processus judiciaire est loin d’être terminé. Il devra se conformer aux obligations strictes du contrôle judiciaire en attendant l’avancée de l’enquête et d’éventuelles nouvelles audiences.

Perquisition à Saly : Jérôme Bandiaky alias « Sniper » interpellé avec une arme sans autorisation

Ce jeudi matin, une opération de la Division des Investigations Criminelles (DIC) a mené à une perquisition dans l’une des maisons de Jérôme Bandiaky, connu sous le pseudonyme « Sniper », à Saly dans le département de Mbour. Au cours de l’intervention, les enquêteurs ont mis la main sur une arme automatique de calibre 22, que l’intéressé détenait sans autorisation légale. En plus de cette arme, un pistolet d’alarme a également été saisi.

Simultanément, une fouille a été effectuée à son domicile à Dakar, où un sac contenant un million de FCFA a été découvert. Interrogé sur la provenance de cet argent, Bandiaky a affirmé qu’il s’agit de revenus générés par sa société, gagnés « à la sueur de son front ».

Durant l’audition, les enquêteurs ont également cherché à connaître ses affiliations politiques. Jérôme Bandiaky a confirmé qu’il est militant de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, mais n’appartient à aucun syndicat.

Les autorités ont profité de cette opportunité pour questionner Bandiaky sur l’affaire des deux gendarmes disparus, Fulbert Sambou et Didier Badji. Sur ce point, l’accusé a déclaré qu’il n’était au courant de l’affaire que via les réseaux sociaux, comme la plupart des citoyens.

Malgré l’audition, Jérôme Bandiaky reste en garde à vue et passera encore la nuit au commissariat du Plateau, où il est détenu pour la poursuite de l’enquête.

Jérôme Bandiaky : De l’armée à l’entrepreneuriat sécuritaire

Jérôme Bandiaky, ancien militaire sénégalais, a marqué son parcours par son engagement inébranlable, d’abord dans les forces armées, puis aux côtés du parti politique l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall. Après avoir été libéré de l’armée en 2009, Bandiaky entame une collaboration étroite avec Macky Sall, alors figure de l’opposition face au régime d’Abdoulaye Wade. Cette alliance, scellée à un moment clé de l’histoire politique du Sénégal, durera plusieurs années.

C’est en 2009, suite à sa libération de l’armée, que Jérôme Bandiaky commence à travailler aux côtés de Macky Sall. À l’époque, Macky Sall préparait sa campagne présidentielle pour les élections de 2012. Bandiaky, par son expertise en sécurité, s’est rapidement fait une place au sein du dispositif de l’APR. Cette collaboration prend une tournure importante lorsque Macky Sall devient président en 2012, et que Jérôme est assigné à la sécurité privée du Premier ministre, Aminata Touré.

Un proche du régime de l’époque retrace cette période : « Jérôme a collaboré étroitement avec Aminata Touré, d’abord lorsqu’elle était directrice de cabinet du président, puis lorsqu’elle était ministre de la Justice et Premier ministre. Elle avait tissé des liens solides avec lui, l’emmenant ainsi dans son équipe restreinte de sécurité. »

Bandiaky n’a pas seulement été un agent de sécurité auprès des figures politiques. Lors des grandes mobilisations, campagnes électorales ou manifestations, son expertise et ses compétences étaient souvent sollicitées par le pouvoir en place. « À chaque fois que Macky Sall et ses alliés avaient besoin de renforts, Jérôme était en première ligne. C’est lui qui dirigeait les ‘marrons du feu’, une équipe de sécurité proactive », confie une source proche du régime.

Après son passage au service d’Aminata Touré et ses diverses missions auprès du pouvoir, Jérôme Bandiaky décide de créer sa propre société de gardiennage, baptisée « Sniper Security ». Cette entreprise, dont il obtient l’agrément en 2022, reflète son ambition d’élargir son champ d’action tout en formant une nouvelle génération de jeunes cadres. Fort de son expérience, il a notamment encadré plusieurs militaires, renforçant ainsi ses liens avec les forces armées.

Jérôme Bandiaky, issu d’une lignée militaire avec un père et un frère dans l’armée, a toujours suscité respect et admiration auprès de ses pairs. Des témoins de son parcours dans l’armée le décrivent comme un homme courageux et discipliné, ayant une grande influence sur ses collègues et les jeunes recrues. Il a également laissé une empreinte indélébile dans la formation de nombreux militaires au camp de Bango.

Bien que des rumeurs aient circulé concernant une implication directe de Bandiaky dans la sécurité rapprochée de l’ancien président Macky Sall, une source de la cellule de communication de la présidence précise : « Jérôme Bandiaky n’a jamais travaillé au Palais de la République. Il a toujours exercé en tant que sécurité privée, et uniquement sur commande des forces de gendarmerie. »

Sa passion pour l’armée n’a jamais faibli, même après avoir quitté les rangs. Fasciné par l’univers militaire dès son jeune âge, il a tenté de rejoindre la Légion étrangère en France, mais sans succès. Ce revers n’a cependant pas altéré son engagement ni sa détermination. Toujours en uniforme, il est resté fidèle à sa vocation, témoignant d’un amour profond pour les valeurs militaires.

Aujourd’hui, Jérôme Bandiaky incarne la figure de l’homme ayant su allier passion pour l’armée et esprit entrepreneurial, tout en restant fidèle à ses idéaux et ses compagnons de route.

Le Gouvernement du Sénégal Prend des Mesures Décisives pour une Rentrée Scolaire 2024-2025 Réussie

Ce jeudi, le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé une réunion interministérielle cruciale pour préparer la rentrée scolaire et académique 2024-2025. À l’issue de cette rencontre, le gouvernement sénégalais a annoncé trente mesures pour assurer une rentrée harmonieuse et améliorer les conditions d’apprentissage dans tout le pays.

L’une des priorités du gouvernement est de répondre aux conséquences des pluies abondantes qui ont gravement endommagé plusieurs établissements scolaires. Le ministre de l’Éducation nationale, en collaboration avec plusieurs autres ministères, a lancé un programme de réhabilitation urgente des infrastructures touchées. Ahmadou Al Aminou Lo, secrétaire général du gouvernement, a assuré que « tous les établissements impactés par les intempéries seront remis en état dans les meilleurs délais », garantissant ainsi un environnement sûr et fonctionnel pour la rentrée.

Parmi les nouvelles initiatives, l’instauration d’une journée mensuelle de mobilisation citoyenne dédiée à la propreté des établissements scolaires a été annoncée. Cette mesure vise à impliquer les communautés locales, les parents et les élèves dans l’entretien et la préservation des écoles, créant ainsi un cadre propice à l’apprentissage. Le ministre de l’Assainissement a souligné que cette mobilisation renforcera « l’hygiène et un environnement favorable à l’éducation ».

L’un des grands défis mis en lumière durant la réunion est l’accès à l’eau potable et à l’électricité, particulièrement dans les zones rurales. Le gouvernement, en partenariat avec la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et la Société nationale d’électricité (SENELEC), a prévu des mesures pour garantir des infrastructures adéquates dans toutes les écoles. Ahmadou Al Aminou Lo a réaffirmé cet engagement en déclarant : « Aucun élève ne doit être privé de son droit à une éducation de qualité à cause d’un manque d’eau ou d’électricité ».

Pour renforcer la sécurité autour des établissements scolaires, des mesures supplémentaires ont été annoncées, avec l’appui des forces de sécurité. En parallèle, un programme de vaccination pour les élèves et le personnel éducatif sera mis en place pour garantir la santé et la sécurité de tous.

Face à la pénurie d’enseignants dans certaines régions, le gouvernement a décidé de recruter 5 000 enseignants supplémentaires. Ce recrutement vise à améliorer le ratio enseignant-élèves et à assurer une couverture équitable du système éducatif.

Le gouvernement a également annoncé la distribution de kits scolaires aux élèves issus de familles vulnérables, facilitant ainsi leur accès à l’éducation. De plus, un plan de réhabilitation des internats, avec une attention particulière à l’hygiène et à la sécurité des résidents, a été lancé.

En parallèle, le Sénégal se tourne vers une modernisation progressive des salles de classe à travers la digitalisation des programmes scolaires, avec l’introduction d’outils technologiques pour enrichir l’apprentissage.

Avec ces trente mesures, le gouvernement sénégalais s’engage fermement à relever les défis du secteur éducatif, tout en construisant les bases d’une éducation plus inclusive et moderne. L’objectif est non seulement de répondre aux besoins actuels, mais aussi de préparer l’avenir du système éducatif sénégalais, en intégrant les nouvelles technologies et en réduisant les inégalités.

La rentrée 2024-2025 s’annonce donc sous le signe du renouveau, avec une volonté claire d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’offrir à tous les élèves sénégalais les mêmes chances de réussite.

Série de saisies spectaculaires par les Douanes sénégalaises : Médicaments illicites et devises en jeu

Les Douanes sénégalaises continuent de renforcer leur lutte contre le trafic illicite de médicaments et le blanchiment d’argent, comme en témoignent une série d’importantes saisies réalisées ces derniers jours. Selon un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques des Douanes, des opérations menées dans différentes localités ont permis d’intercepter des médicaments contrefaits et une importante somme d’argent dissimulée sous des vêtements.

Saisie record de médicaments en haute mer : 455 millions de francs CFA interceptés

La première saisie, effectuée le mardi 17 septembre 2024, est l’œuvre de la Brigade maritime des Douanes de Mbour, relevant de la subdivision du Littoral Sud. Vers 19h, une pirogue transportant une cargaison de médicaments illicites, d’une valeur de 455 millions de francs CFA, a été interceptée en haute mer. Il s’agissait de divers types de médicaments, notamment des antibiotiques, anti-inflammatoires, antipyrétiques et aphrodisiaques, soigneusement conditionnés dans plusieurs cartons. Quatre personnes ont été arrêtées lors de cette opération réussie.

226 kg de faux médicaments saisis à Birkelane : 80 millions de francs CFA en jeu

Le lendemain, le mercredi 18 septembre 2024, vers 6h30 du matin, une nouvelle saisie a été opérée par la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine, suite à l’exploitation d’un renseignement précis. Une berline de type Peugeot 504, remplie de faux médicaments, a été interceptée entre Mbéné Mamour et Loumène, dans le département de Birkelane. La cargaison, composée de cartons de DYCLOSA 50, pesait au total 226 kg, avec une valeur estimée à près de 80 millions de francs CFA.

Médicaments et produits vétérinaires saisis à Kidira : une valeur de 21 millions de francs CFA

Une troisième saisie importante a eu lieu à Kidira, où la Brigade commerciale des Douanes a découvert des médicaments illicites, dont des produits vétérinaires. Cette opération, menée le mercredi 4 septembre 2024 vers 19h, a permis de localiser une cachette de fortune près de Sinthiou Diohé, à quelques kilomètres de Kidira. La marchandise frauduleuse saisie est estimée à 21 millions de francs CFA.

64 millions de francs CFA dissimulés sous les vêtements d’un passager à Koumpentoum

Enfin, une saisie de devises d’une valeur totale de 64 612 368 francs CFA a été réalisée par les agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, le dimanche 15 septembre 2024. Lors d’un contrôle de routine des véhicules de transport en commun, un passager au comportement suspect a attiré l’attention des douaniers. Après une fouille corporelle, ils ont découvert d’importants montants en euros et en francs CFA dissimulés sous ses vêtements. L’homme, accompagné d’un autre passager, tous deux de nationalité étrangère, ont été interpellés et mis en détention.

Ces saisies successives témoignent de la vigilance et de l’efficacité des services douaniers sénégalais dans la lutte contre les trafics illégaux, contribuant ainsi à la protection de la santé publique et à la sécurité économique du pays.

Saisies importantes par les Douanes : Des médicaments d’une valeur de 455 millions CFA saisis en haute mer

Le mardi 17 septembre 2024, la Brigade maritime des Douanes de Mbour a mené une opération décisive en haute mer, interceptant une pirogue chargée de médicaments d’une contrevaleur de 455 millions de francs CFA. Les médicaments saisis incluent des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des antipyrétiques et des aphrodisiaques, tous conditionnés dans plusieurs cartons. L’opération a permis l’arrestation de quatre individus impliqués dans le transport de cette cargaison.

226 kg de faux médicaments saisis à Birkelane

Le mercredi 18 septembre 2024, la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine a immobilisé une berline Peugeot 504 entre Mbéné Mamour et Loumène, dans le département de Birkilane. Cette opération a révélé une cargaison de faux médicaments, principalement des cartons de DYCLOSA 50, pesant au total 226 kg. La valeur estimée de cette saisie est d’environ 80 millions de francs CFA.

Saisie de médicaments d’une valeur de 21 millions CFA à Kidira

Le mercredi 4 septembre 2024, la Brigade commerciale des Douanes de Kidira a découvert une quantité importante de médicaments et de produits vétérinaires dans une cabane de fortune près de Sinthiou Diohé, non loin de Kidira. La contrevaleur totale des médicaments saisis est estimée à 21 millions de francs CFA. Cette action s’inscrit dans une surveillance renforcée visant à lutter contre le trafic de faux médicaments.

64 millions de francs CFA trouvés sous les vêtements d’un passager

Le dimanche 15 septembre 2024, lors d’un contrôle de véhicules à Koumpentoum, les agents de la Brigade mobile des Douanes ont découvert une importante somme d’argent dissimulée sous les vêtements d’un passager. Cette somme, totalisant 64 612 368 francs CFA, se compose de 86 305 euros et de 8 millions de francs CFA. L’individu, ainsi qu’un accompagnant, tous deux étrangers, ont été arrêtés. L’enquête est en cours.

L’Administration des Douanes réaffirme son engagement à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes.

La Division de la Communication et des Relations publiques

Rentrée des classes 2024-2025 : le 3 octobre pour les enseignants et le 7 pour les élèves

La rentrée des classes pour l’année scolaire 2024-2025 au Sénégal est fixée au 3 octobre pour le personnel enseignant, et au 7 octobre pour les élèves, selon une annonce officielle faite ce jeudi.

Lors d’une réunion préparatoire présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko, le conseiller technique au ministère de l’Éducation nationale, Médoune Thiam, a précisé que cette rentrée concernera 4 120 409 élèves et 106 689 enseignants. Parmi ces apprenants, 2 340 219 sont inscrits au niveau primaire, 852 269 au moyen secondaire, et 377 197 au secondaire général.

Les effectifs sont répartis dans 21 448 établissements scolaires à travers le pays, a-t-il ajouté. La réunion a également vu la participation des ministres en charge de l’Éducation, des Collectivités territoriales, de l’Assainissement, de la Formation professionnelle, ainsi que de la Jeunesse et des Sports.

30 mesures clés prises pour assurer une bonne rentrée scolaire et académique

Lors d’une réunion interministérielle présidée ce jeudi par le Premier ministre Ousmane Sonko, trente mesures ont été adoptées pour garantir une rentrée scolaire réussie et un bon déroulement de l’année académique 2024-2025.

Le ministre de l’Éducation nationale, en collaboration avec d’autres ministères, a été chargé de réhabiliter les infrastructures éducatives affectées par l’hivernage. Une journée mensuelle de mobilisation citoyenne pour la propreté des écoles a également été instaurée.

En ce qui concerne l’accès à l’eau et à l’électricité, des efforts sont déployés pour assurer que toutes les écoles, notamment les centres de formation professionnelle (CFP) de plusieurs localités comme Koki et Touba, soient connectées à l’électricité avant la rentrée.

Un programme innovant en partenariat public-privé sera lancé pour remplacer progressivement les abris provisoires. Le ministère de la Formation professionnelle est également chargé de présenter un plan d’action avant mars 2025 pour accélérer la construction de centres de formation.

Le gouvernement a prévu une dotation budgétaire pour réhabiliter 100 000 tables-bancs et acquérir 70 275 nouvelles unités. La directive présidentielle concernant le port obligatoire de l’uniforme scolaire sera appliquée à la rentrée 2024-2025, avec une attention particulière sur la disponibilité des uniformes.

Pour assurer une éducation inclusive, un arrêté sera pris d’ici le 27 septembre 2024, demandant aux établissements scolaires d’adapter leurs règlements intérieurs aux dispositions de la Constitution, garantissant l’accès à l’école pour tous les enfants sans distinction.

Ces mesures visent à améliorer les conditions d’apprentissage et à assurer une année académique harmonieuse.

Visite du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye à Ndiassane : Un engagement renforcé envers les foyers religieux

En prélude au Gamou de Ndiassane, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a effectué une visite symbolique ce jeudi auprès du Khalife général des Khadr, Cheikh Bou Sidy Mahtar Kounta. Lors de cette rencontre, empreinte de convivialité et de spiritualité, le président a exprimé sa profonde gratitude pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé.

Le chef de l’État a profité de cette occasion pour solliciter les prières du Khalife en faveur du Sénégal ainsi que pour la réussite des projets entrepris par son équipe gouvernementale. Il a également tenu à rassurer le guide religieux sur la prise en compte de ses préoccupations majeures, notamment dans les domaines de l’assainissement, de l’éducation et de l’agriculture. « Toutes ces priorités s’inscrivent dans les projets et programmes de notre nouveau régime », a affirmé le président, réitérant ainsi l’importance d’une collaboration étroite avec les autorités religieuses pour le développement du pays.

Dans cette même dynamique, le président Diakhar Faye a évoqué la nomination récente du docteur Djim Dramé, un chercheur émérite de l’IFAN, au poste de chargé des affaires religieuses. Un choix qu’il a qualifié de judicieux, précisant que Djim Dramé est apolitique et possède une expertise approfondie dans le domaine. « Je l’ai nommé sans même l’avoir rencontré en personne, mais nous avons échangé deux fois par téléphone. Après sa mission en Mauritanie, il m’a fait un rapport détaillé », a-t-il précisé.

Le président a également souligné l’importance de cette nomination pour le parachèvement des projets et programmes en cours dans les cités religieuses, en invitant l’ensemble des foyers religieux à accompagner le docteur Dramé dans ses nouvelles fonctions.

Enfin, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a annoncé une réforme majeure avec la création d’une délégation des affaires religieuses, qui prendra en charge la direction des affaires religieuses ainsi que l’insertion des diplômés en langue arabe. Cette délégation, qui sera une entité supérieure dans l’architecture gouvernementale, disposera d’un budget annuel dédié aux projets et programmes des foyers religieux, un signe fort de l’engagement du gouvernement à soutenir et valoriser le rôle des leaders religieux dans le développement national.

Cette visite à Ndiassane marque une étape importante dans le renforcement des liens entre l’État et les foyers religieux, avec un accent particulier mis sur le soutien aux initiatives locales et la promotion de valeurs communes pour le bien-être des populations sénégalaises.

Arrestation de Mamadou Fawzi Dione : Le Directeur Administratif et Financier de l’Agence de Réglementation Pharmaceutique en garde à vue pour détournement de fonds publics

Mamadou Fawzi Dione, directeur administratif et financier de l’Agence de la Réglementation Pharmaceutique (ARP), a été arrêté et placé en garde à vue par la Sûreté urbaine (SU). Selon le quotidien Libération, M. Dione est soupçonné d’avoir détourné des deniers publics, une affaire qui remonterait à l’époque où il exerçait en tant que gestionnaire à la Direction Générale de la Santé Publique.

D’après les premières informations, le mis en cause aurait profité de sa position stratégique pour effectuer d’importants retraits sur un compte appartenant à la structure qu’il gérait, hébergé à la banque Crédit du Sénégal. Le montant du préjudice s’élèverait à plusieurs millions de francs CFA, selon des sources proches du dossier.

Le journal Les Échos souligne que l’enquête en cours permettra de faire la lumière sur les montants précis détournés et les méthodes utilisées par M. Dione pour réaliser ces transactions suspectes. Pour l’instant, ce dernier est toujours en garde à vue, où il est entendu par les enquêteurs de la Sûreté urbaine.

Cette arrestation intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises renforcent leur lutte contre la corruption et les détournements de fonds publics, un fléau qui affecte divers secteurs de l’administration. L’affaire de Mamadou Fawzi Dione, si elle est confirmée, viendrait s’ajouter à la liste des scandales de malversations qui secouent régulièrement l’opinion publique sénégalaise.

La suite de l’enquête et les résultats des auditions de M. Dione détermineront les suites judiciaires de cette affaire qui retient déjà l’attention des médias et des citoyens.

Arrestation mouvementée de Jérôme Bandiaky : retour sur son audition à la DIC

Arrêté à son domicile ce mercredi vers 22 heures, Jérôme Bandiaky, ancien chef de la sécurité rapprochée du parti APR, a été entendu par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC).D’après Dakaractu les détails de cette audition, marquée par des accusations sur la procédure suivie lors de son interpellation.

Lorsque les agents de la DIC se sont rendus à son domicile situé en centre-ville, Jérôme Bandiaky était absent. Ce sont sa femme et ses enfants qui ont accueilli les policiers. Alerté par son épouse, Bandiaky est rentré chez lui où il a été arrêté. Cette interpellation, qualifiée de « mouvementée », a été suivie de son transfert immédiat dans les locaux de la DIC.

Arrivé à la DIC vers 22 heures, Jérôme Bandiaky a commencé son audition à minuit, en présence de ses avocats, Me Djiby Diallo et Me Fara Gomis. Celle-ci a duré une heure et trente-cinq minutes et a principalement porté sur des sujets liés à son passeport diplomatique, son logement de fonction et son entreprise de sécurité.

Bandiaky a d’abord clarifié son parcours professionnel, rappelant qu’il avait été garde du corps de l’ex-président Macky Sall entre 2009 et 2012, puis chargé de la sécurité de l’ancienne Premier ministre Mimi Touré en 2013-2014. C’est durant cette période qu’il a obtenu un passeport diplomatique et un logement de fonction en centre-ville.

Interrogé sur le bâton télescopique retrouvé chez lui lors de la fouille, Bandiaky a expliqué qu’il s’agissait d’un outil de travail lié à son activité de sécurité rapprochée. Il a également précisé être à la tête d’une société de sécurité agréée par l’État depuis 2022.

Étonnamment, l’audition n’a pas abordé les questions relatives à la disparition des agents Fulbert Sambou et Didier Badji, une affaire qui avait pourtant suscité de nombreuses interrogations.

À la fin de l’audition, les avocats de Jérôme Bandiaky ont vivement critiqué les méthodes employées par la police. Ils ont dénoncé une arrestation effectuée sans convocation ni mandat, déplorant que leur client ait été humilié devant sa famille.

Après l’audition, Jérôme Bandiaky a été transféré au commissariat du Plateau où il a passé la nuit. Il est attendu à la DIC ce matin pour la poursuite des investigations.

Cette affaire soulève de nombreuses questions, notamment sur les pratiques policières en matière d’arrestation et sur les raisons précises de l’interpellation de cet ancien chef de sécurité d’une figure politique nationale.

Bounkiling : Une opération de sécurisation se solde par la mort d’un individu armé

Le lundi 18 septembre 2024, un drame a eu lieu à Bounkiling, dans la région de Casamance, au sud du Sénégal. Lors d’une patrouille de sécurisation dans la zone de Kandion Mangana, les militaires ont été confrontés à une situation tragique qui a conduit à la mort d’un individu armé.

L’incident s’est produit vers 11 heures, à environ 2 kilomètres du village de Diam Wel Samba Ba. Les forces armées avaient été alertées par le chef du village, qui signalait une menace imminente de la part d’un individu armé de machette et de couteau. À leur arrivée, les militaires ont tenté de désarmer l’individu, qui a catégoriquement refusé de se conformer aux instructions.

L’individu a alors attaqué un des membres de la patrouille. En réponse à cette agression, le militaire a ouvert le feu pour se défendre, entraînant la mort de l’individu.

La Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a annoncé que la Gendarmerie nationale a lancé une enquête pour établir les circonstances précises de l’incident. Cette enquête vise à clarifier les actions des forces de sécurité et à déterminer les mesures appropriées qui ont été prises face à la situation.

La DIRPA a souligné que cet incident s’est produit dans le cadre des efforts continus pour sécuriser les populations locales et soutenir leur retour dans leurs villages, dans une région où les forces armées sont activement engagées pour maintenir la paix et la sécurité.

Cet événement tragique rappelle la complexité des opérations de maintien de l’ordre et l’importance de la transparence dans la gestion des interventions de sécurité. Les autorités travaillent à éclaircir les faits pour garantir que de tels incidents soient traités avec la rigueur nécessaire et que les procédures soient respectées.

Bounkiling : Une opération de sécurisation vire au drame, un individu armé touché mortellement par un patrouilleur.

Serigne Mountakha Mbacké mobilise 200 millions de francs CFA pour soutenir les sinistrés des inondations de Touba

Dans un geste de solidarité remarquable, le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a alloué une somme de 200 millions de francs CFA pour venir en aide aux victimes des récentes inondations qui ont frappé la ville sainte de Touba. L’annonce a été faite par son porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, qui a exprimé la profonde compassion du Khalife envers les sinistrés.

Ce soutien financier constitue une réponse immédiate aux besoins urgents des populations touchées. Cependant, au-delà de cette enveloppe généreuse, Serigne Mountakha Mbacké a pris une initiative encore plus ambitieuse : la construction gratuite de maisons pour les sinistrés. Ce projet vise à offrir des solutions durables aux familles qui ont perdu leurs habitations à cause des fortes précipitations.

Dans son message, le Khalife a également invité toutes les bonnes volontés à se joindre à cet effort collectif de solidarité. Il a encouragé les disciples et toutes les personnes de bonne foi à renforcer l’entraide et la solidarité, valeurs fondamentales de la communauté mouride, afin de soulager les souffrances des victimes.

Ces inondations, qui ont causé d’importants dégâts matériels à Touba, ont profondément affecté la population, en particulier dans les quartiers les plus vulnérables. En réponse, la communauté religieuse, sous la direction du Khalife, se mobilise pour apporter une aide immédiate et significative, illustrant ainsi l’esprit de fraternité et de responsabilité partagée qui caractérise la ville sainte.

Avec cet engagement, Serigne Mountakha Mbacké démontre, une fois de plus, son dévouement à la cause sociale et son rôle de leader spirituel et moral au service des populations. Cette initiative contribuera non seulement à alléger les souffrances immédiates des sinistrés, mais aussi à restaurer leur dignité et leur sécurité.

Touba : Un troisième décès enregistré suite aux inondations

Les inondations continuent de faire des victimes à Touba, plongeant la ville dans un climat de tristesse et de désolation. Ce mercredi, un troisième décès a été confirmé à Keur Niang, portant à trois le nombre de morts liés aux intempéries.

La victime, S. Tall, a tragiquement perdu la vie par électrocution alors qu’il tentait de pomper les eaux pluviales qui envahissent la ville depuis plusieurs jours. Selon le témoignage recueilli par Seneweb, Maka Thiam, un témoin de la scène, a déclaré que la victime manipulait l’appareil de pompage au moment où elle a reçu une décharge électrique fatale. « Il était en train de manipuler l’appareil. Malheureusement, il a reçu une décharge électrique », a confié M. Thiam, visiblement bouleversé par l’incident.

Le corps sans vie de S. Tall a été immédiatement transporté à la morgue de la localité pour les procédures nécessaires. Cette perte vient s’ajouter à celles déjà déplorées à Touba, où les fortes pluies ont causé des inondations dévastatrices, perturbant la vie des habitants.

Les autorités locales, ainsi que les services de secours, restent mobilisés pour tenter de soulager les sinistrés et éviter de nouveaux drames. Toutefois, cette nouvelle tragédie rappelle l’urgence de renforcer les dispositifs de sécurité et les infrastructures face aux inondations récurrentes dans la région.

Les habitants, quant à eux, restent dans l’attente de solutions pérennes pour faire face aux aléas climatiques, qui semblent devenir de plus en plus fréquents et destructeurs dans la zone.

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