Il est très préoccupant d’apprendre la disparition de Youga Ndiaye à Pikine

Les circonstances entourant sa disparition sont certainement troublantes, surtout étant donné qu’il habite en face du commissariat de police. La mobilisation de volontaires pour aider aux recherches témoigne de la solidarité de la communauté face à cette situation difficile.

Espérons que les efforts de recherche aboutissent rapidement à la découverte de Youga Ndiaye sain et sauf. En attendant, il est crucial que les autorités intensifient leurs efforts pour enquêter sur sa disparition et éclaircir les circonstances dans lesquelles elle s’est produite. La sécurité et le bien-être de chaque individu de la communauté doivent être une priorité absolue.

Ces déclarations du colonel Abdoul Aziz Ndaw mettent en lumière la confiance qu’il accorde à l’armée sénégalaise ainsi qu’aux responsables militaires et civils en place

Son commentaire sur le caractère républicain et responsable de l’armée sénégalaise est significatif, surtout lorsqu’il compare la situation à celle d’autres pays où l’armée aurait pu prendre le contrôle dans des circonstances similaires.

Il met également en avant la figure du chef d’État-major, le Général Mbaye Cissé, en soulignant son leadership et son engagement envers les valeurs républicaines. De même, il exprime sa confiance dans le ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, ainsi que dans le ministre des Finances, Moustapha Ba, tous deux des « enfants de troupe », soulignant ainsi leur engagement et leur expérience au sein de l’armée.

Ces propos reflètent une certaine stabilité institutionnelle et une confiance dans les acteurs clés du gouvernement sénégalais, ce qui est essentiel dans le contexte de l’organisation d’une élection présidentielle imminente. La mention de la devise du Prytanée militaire, « Savoir pour mieux servir », souligne également l’importance de la formation et de l’engagement au service de la nation.

C’est une tragédie pour la communauté de Tivaoune Peulh

La destruction de 33 cantines au marché représente non seulement une perte matérielle considérable, mais aussi un coup dur pour les commerçants qui dépendent de ces installations pour leur subsistance. Espérons que les autorités locales et les organisations de secours pourront apporter un soutien adéquat aux personnes touchées par cet incendie dévastateur.

Tambacounda : Le marché bien approvisionné en denrées de première nécessité

La région de Tambacounda, située dans l’est du Sénégal, bénéficie d’un approvisionnement adéquat en denrées de première nécessité, selon les déclarations du chef du service régional de commerce, Mady Danfakha. Les grossistes ont pris des mesures pour renforcer leurs stocks en prévision du carême et du ramadan, deux périodes de forte consommation dans le pays.

Les produits de grande consommation tels que le riz, l’huile, le lait, le sucre, l’oignon et la pomme de terre sont abondamment disponibles sur le marché, ainsi que le gaz. Mady Danfakha a souligné que malgré une certaine tension concernant le gaz en raison de problèmes d’interchangeabilité des bonbonnes entre différentes sociétés, les stocks de denrées alimentaires et non alimentaires couvrent les besoins de consommation actuels.

La hausse des prix du riz américain et vietnamien a été observée en raison de l’indisponibilité du riz brisé ordinaire, résultant du blocage des exportations indiennes. Les contrôles ont été renforcés pour garantir le respect des nouvelles marges bénéficiaires et assurer la qualité des produits disponibles sur le marché.

Les stocks actuels dans la région se composent de 960 tonnes de riz, 106 tonnes d’oignon local, 101 tonnes de sucre en morceaux, 501 tonnes de sucre en poudre, 309 tonnes de pommes de terre et 3470 tonnes d’huile. En outre, des produits impropres à la consommation ont été saisis par les autorités du commerce, bien que la quantité n’ait pas été spécifiée.

Dans l’ensemble, ces mesures et ces informations rassurantes reflètent la préparation et la vigilance des autorités locales pour garantir un approvisionnement adéquat en denrées alimentaires pendant les périodes de forte demande, contribuant ainsi à la stabilité des prix et à la satisfaction des besoins des consommateurs dans la région de Tambacounda.

Aliou Cissé encourage les jeunes à cultiver le civisme et la citoyenneté à Ziguinchor

Le coach de l’équipe nationale de football du Sénégal, Aliou Cissé, également ambassadeur de l’UNICEF, a récemment effectué une tournée dans les régions du sud du pays avec une équipe de cet organisme mondial. Cette tournée avait pour objectif de sensibiliser les jeunes à l’importance du civisme et de la citoyenneté, ainsi qu’à la préservation des droits des enfants.

Durant cette semaine de rencontres avec les jeunes, Aliou Cissé a appelé à un retour aux valeurs traditionnelles et ancestrales, prônant des manifestations pacifiques qui ne portent pas atteinte aux biens publics ou privés. Il a souligné l’importance de préserver les acquis sociaux et éducatifs, notamment en évitant la violence et la destruction lors des mouvements de protestation.

L’ancien footballeur a mis en avant l’exemple de la Casamance, une région qui a connu des décennies de conflit, mais où les infrastructures éducatives et publiques n’ont jamais été vandalisées. Cette référence vise à sensibiliser les jeunes sur l’importance de préserver les héritages culturels et sociaux, et à promouvoir la cohésion sociale au sein de la communauté.

Aliou Cissé a également insisté sur le rôle des jeunes dans la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal, les encourageant à s’impliquer activement dans la vie citoyenne et à contribuer au développement de leur pays. Cette tournée s’inscrit dans le cadre des actions de sensibilisation et de mobilisation de l’UNICEF en faveur des droits des enfants et de la promotion d’une culture de la paix et du respect mutuel.

Pénurie d’eau à Gouye Mbanda (Koungheul) : Impact sur l’activité des producteurs maraîchers

La commune de Saly Escale, située dans le département de Koungheul, est confrontée à une grave pénurie d’eau, affectant principalement la localité de Gouye Mbanda. Cette situation met en péril l’activité des producteurs maraîchers de la région, qui dépendent fortement de l’irrigation pour leurs cultures.

Gouye Mbanda, souvent qualifiée de « grenier à légumes » de la commune, abrite de vastes périmètres maraîchers s’étendant sur plus de 15 km. Cependant, la principale source d’eau qui alimente ces terres, un marigot, est désormais à sec, impactant gravement la production agricole de la région.

Les producteurs locaux, qui comptaient sur des récoltes fructueuses pour cette année, se retrouvent désormais contraints d’interrompre leurs activités de culture maraîchère en raison du manque d’eau. Cette situation est particulièrement critique en cette période propice au maraîchage, où l’irrigation est essentielle pour garantir le succès des récoltes.

Selon Cheikh Guèye, l’un des producteurs maraîchers de la zone, le tarissement du marigot est attribué à l’intense activité humaine dans la région. Avec une augmentation constante du nombre de producteurs, les ressources en eau se trouvent de plus en plus sollicitées, menant à l’épuisement rapide des sources naturelles.

En conséquence, la durée pendant laquelle le marigot peut ravitailler les cultures est devenue limitée, ne dépassant pas quatre mois. Cette situation entraîne des pertes importantes pour les agriculteurs locaux, qui voient leurs perspectives de production sérieusement compromises.

Face à cette crise, les producteurs de Gouye Mbanda appellent à des mesures urgentes pour assurer la pérennité de leurs activités agricoles. Ils demandent notamment la construction de forages afin de garantir un approvisionnement en eau stable et fiable pour irriguer leurs périmètres, une fois le marigot complètement asséché.

Cette situation souligne l’urgence d’une action concertée pour résoudre la crise de l’eau à Gouye Mbanda et préserver les moyens de subsistance des producteurs locaux, tout en soulignant l’importance d’une gestion durable des ressources en eau dans la région.

Vague de chaleur extrême attendue mi-mars au Sénégal, alerte l’ANACIM

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie du Sénégal (ANACIM) émet une alerte concernant une vague de chaleur intense qui devrait frapper le pays entre le 15 et le 18 mars 2024. Cette prévision met en garde contre des températures exceptionnellement élevées sur l’ensemble du territoire, avec un focus particulier sur les régions du Sud et du Centre.

Selon les informations fournies par l’ANACIM, les températures pourraient atteindre des niveaux critiques, dépassant les 44 à 45°C dans le Sud-est du pays. Dans la région Centre, les maxima pourraient osciller entre 42 et 44°C. Même les zones habituellement plus tempérées, telles que le Sud-ouest comprenant Ziguinchor et Sédhiou, ne seront pas épargnées, avec des températures avoisinant les 42°C.

Cette vague de chaleur intense est attribuée à un flux d’air chaud et sec en provenance de la zone sahélo-saharienne, affectant également d’autres pays de la région tels que le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Il est important de souligner que de tels niveaux de chaleur peuvent présenter des risques significatifs pour la santé publique, notamment en provoquant des coups de chaleur, surtout pendant les heures les plus chaudes de la journée.

Face à cette situation, l’ANACIM appelle la population à la vigilance et à prendre des mesures de précaution appropriées. Il est recommandé de rester hydraté en buvant régulièrement de l’eau, de limiter les activités extérieures pendant les heures les plus chaudes de la journée, et de rechercher des endroits frais et ombragés si nécessaire. Les autorités sanitaires sont également mobilisées pour fournir des conseils et une assistance aux personnes vulnérables, telles que les personnes âgées, les enfants et les personnes malades.

En conclusion, cette vague de chaleur extrême nécessite une réponse coordonnée et proactive de la part de tous les acteurs concernés afin de réduire les risques pour la santé publique et d’atténuer les impacts potentiels sur la population.

SENEGAL-COMMERCE-CONTROLE : Saisie de produits de consommation à Dakar

Le service régional de commerce de Dakar a mené une opération de contrôle des prix et de vérification de la qualité des produits destinés à la consommation, aboutissant à la saisie de marchandises d’une valeur estimée à 36 millions 842 mille 500 FCFA.

Lors de cette opération, plusieurs produits ont été saisis, notamment 250 bonbonnes de gaz butane, 184 cartons de biscuits périmés, 749 sacs de riz de 50 kg, ainsi que 149 sacs de riz de 25 kg, 318 cartons de tomates et 290 sacs de sucre, totalisant 14 tonnes d’une valeur de 10 millions 237 mille 500 FCFA.

Ces saisies concernent à la fois des produits destinés à la consommation, retirés pour des pratiques de prix illicites, ainsi que des produits impropres à la consommation ou interdits.

Selon Amadou Touba Niane, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Dakar, cette opération fait suite aux instructions du chef de l’État et vise à garantir l’approvisionnement correct en denrées de première nécessité tout en assurant le respect des prix et la sécurité sanitaire des aliments.

Plusieurs marchés de Dakar ont été visités lors de cette opération, menée en collaboration avec la gendarmerie de l’environnement et des volontaires de la consommation, notamment Tilène, Niarry Tall, Grand-Yoff, Castors, Grand-Dakar, le marché Nguélaw, Gueule Tapé, Dior, Petersen et Ouakam.

Les contrevenants identifiés lors de cette opération seront poursuivis et sanctionnés conformément à la loi. Ils encourent des amendes, et pour les produits impropres à la consommation, les marchandises saisies ne seront pas restituées.

Cette opération reflète l’engagement des autorités à assurer la protection des consommateurs et à lutter contre les pratiques illicites dans le commerce des produits de consommation au Sénégal.

SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURES : Inauguration d’une mosquée rénovée à Thiès

La mosquée Serigne Abdoulaye Sow du quartier Bayal Khoudia Badiane de la ville de Thiès a été inaugurée après des travaux de rénovation d’un montant total de 130 millions de francs CFA. Cette cérémonie d’inauguration a été présidée par Abdoulaye Dièye, directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), principal donateur de la rénovation de ce lieu de culte.

M. Dièye, lors de son discours, a souligné que la réhabilitation de la mosquée représente la réalisation du rêve de toute une communauté. Il a exprimé sa fierté d’avoir contribué à concrétiser le souhait des anciens du quartier, dont il est originaire. La mosquée Serigne Abdoulaye Sow, édifiée en 1930 par les habitants du quartier, a été non seulement rénovée mais également dotée d’un institut islamique comprenant une salle polyvalente.

Cette intégration d’un institut islamique vise à renforcer l’éducation islamique des enfants du quartier, qui sera désormais dispensée gratuitement. De plus, l’aménagement d’une salle polyvalente permettra d’accueillir diverses réunions et activités communautaires.

Abdoulaye Dièye a également pris l’engagement de prendre en charge la rémunération des maîtres coraniques qui seront en charge de cet institut islamique. Il a salué la contribution de toute la communauté à cette réhabilitation et a appelé toutes les bonnes volontés à soutenir les lieux de culte dans cette dynamique.

Cette initiative démontre l’importance de la collaboration entre les acteurs publics et privés pour la préservation et la promotion des infrastructures religieuses, ainsi que pour le renforcement de l’éducation islamique au sein des communautés locales.

Tragédie sur l’Axe Dakar – Diourbel : Un passager décède dans un bus en route vers Touba

Un voyage qui devait être ordinaire s’est transformé en une tragédie déchirante pour un passager sur l’Axe Dakar – Diourbel. M. Lo, âgé de 69 ans, avait entrepris un périple depuis Mbao, à Dakar, en direction de Touba à bord d’un bus. Cependant, son voyage a été brutalement interrompu par la mort.

La scène poignante s’est déroulée à l’entrée de Diourbel, lorsqu’un autre passager a alerté le chauffeur du bus de l’état critique de M. Lo. Malgré les tentatives de réanimation et les appels aux secours, les efforts pour sauver M. Lo se sont avérés vains, et il a rendu son dernier souffle en cours de route.

Confronté à cette tragédie soudaine, le conducteur du bus a pris la décision déchirante d’acheminer le corps de M. Lo devant les locaux de la 22e compagnie d’incendie et de secours du Baol, à Diourbel. Les autorités locales ont été rapidement informées de la situation et ont ouvert une enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce décès survenu en transit.

Les forces de l’ordre, représentées par les éléments du commissariat central de Diourbel, ont été dépêchées sur les lieux pour effectuer les constatations d’usage et démarrer une enquête approfondie. Selon les premières constatations médicales, le décès de M. Lo serait attribué à des causes naturelles, bien que les autorités poursuivent leurs investigations pour confirmer cette hypothèse.

Cette tragédie rappelle de manière poignante la fragilité de la vie et souligne l’importance de rester vigilant même lors de voyages routiers apparemment banals. Nos pensées vont à la famille et aux proches de M. Lo, tandis que les autorités continuent de rechercher des réponses et de comprendre pleinement les événements qui ont conduit à cette perte déchirante.

Conflit foncier à Koungheul : Les habitants de Koungheul Santhie contestent les lotissements sur leurs terres ancestrales

Une tension palpable agite la commune de Koungheul suite à un litige foncier opposant les résidents du quartier Koungheul Santhie à l’administration de la commune de Fass Thieckène. Les habitants de Koungheul Santhie accusent la mairie de Fass Thieckène de spoliation de leurs terres ancestrales en procédant à des lotissements.

Lors d’une conférence de presse, le porte-parole des habitants, Alioun Badara Sylla, a exprimé leur préoccupation croissante face à cette situation. Il a souligné que les terres en question étaient utilisées par leurs ancêtres depuis 1942 pour la culture de l’arachide, du mil et d’autres cultures vivrières. À l’époque, ces terres étaient largement vierges, à l’exception de quelques animaux sauvages.

Cependant, les habitants affirment que la mairie de Fass Thieckène a entrepris des lotissements sur ces territoires, envisageant d’y construire des habitations. Cette action a déclenché l’indignation parmi les résidents, principalement des agriculteurs, qui voient dans cette démarche une tentative de spoliation de leurs terres et de leur gagne-pain.

Face à cette situation, les habitants de Koungheul Santhie exigent une intervention immédiate des autorités compétentes pour résoudre ce litige foncier. Ils appellent à un dialogue inclusif et équitable pour trouver une solution pacifique à ce différend.

Malgré nos efforts pour contacter le maire de Fass Thieckène, aucune réponse n’a été obtenue jusqu’à présent. Nous poursuivons nos démarches pour obtenir des éclaircissements supplémentaires sur cette affaire. Nous restons attentifs aux développements de cette situation et nous nous engageons à fournir des mises à jour régulières.

Sénégal : Vers la mise en place d’un système d’information foncière et communale

Le gouvernement sénégalais s’engage dans la modernisation de la gestion foncière à travers la mise en place d’un système d’information foncière et communale. Cette initiative vise à centraliser et sécuriser les données foncières collectées, avec pour objectif ultime d’améliorer la gestion du foncier au niveau des communes.

Selon Mouhamadou Moustapha Dia, coordonnateur du projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF), ce système d’information foncière et communale permettra de fédérer l’ensemble des données collectées, aussi bien au niveau de la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) que des collectivités territoriales. L’outil dématérialisé facilitera ainsi la transparence, la fiabilité et la traçabilité des données relatives aux terres, tout en offrant un gain de temps et d’espace dans les procédures administratives.

Ce projet ambitieux touchera initialement 138 communes sélectionnées par les acteurs impliqués dans le processus. Une convention a été signée avec l’Association des maires du Sénégal (AMS) afin de former les agents municipaux à l’utilisation de cette nouvelle plateforme, garantissant ainsi une appropriation efficace de l’outil.

Par ailleurs, le PROCASEF a lancé officiellement les travaux de modernisation du réseau géodésique national. Treize nouvelles stations permanentes seront construites dans le cadre de cette initiative, permettant une mesure précise des terres sur l’ensemble du territoire.

Cette modernisation de la gestion foncière s’inscrit dans une dynamique de développement durable et de transparence administrative au Sénégal. Elle contribuera à renforcer la sécurité juridique des transactions foncières, à faciliter l’accès à la propriété et à promouvoir un aménagement territorial équilibré et efficace.

Sénégal : Vers la modernisation de la gestion foncière avec la mise en place d’un système d’information communal

Le projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF) au Sénégal franchit une nouvelle étape avec l’annonce imminente de la mise en place d’un système d’information foncière et communale. Cette initiative vise à centraliser et à informatiser l’ensemble des données relatives au foncier, tant au niveau de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) qu’au sein des collectivités territoriales.

Selon Mouhamadou Moustapha Dia, coordonnateur du projet, ce système d’information aura pour objectif de simplifier les procédures liées à la gestion foncière au niveau communal. En numérisant l’ensemble des processus, il offrira une meilleure transparence, fiabilité et traçabilité des données foncières, tout en permettant de gagner du temps et de l’espace.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de moderniser la gestion foncière au Sénégal. Dans un premier temps, 138 communes sélectionnées bénéficieront de ce nouveau système. Une convention a été signée avec l’Association des maires du Sénégal (AMS) pour former les agents municipaux à son utilisation.

Parallèlement, le PROCASEF lance officiellement les travaux de modernisation du réseau géodésique national. Treize nouvelles stations permanentes seront construites dans le cadre de ce projet, permettant une mesure plus précise des terres à travers le pays.

Cette initiative marque une avancée significative dans la gestion foncière au Sénégal. En centralisant les données et en informatisant les processus, le pays se dote des outils nécessaires pour une gestion plus efficace et transparente du foncier au niveau communal, contribuant ainsi au développement socio-économique et à la stabilité foncière du pays.

Programme Force-N : Encourager les jeunes à s’orienter vers les filières scientifiques et techniques

Dans le cadre du programme des formations ouvertes pour le renforcement des compétences pour l’emploi et l’entreprenariat numérique (Force-N) de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, une initiative est mise en place pour stimuler l’intérêt des élèves des collèges et lycées pour les séries scientifiques et techniques. Sous la direction d’Oumar Mbodji, enseignant-chercheur et responsable de la promotion des sciences et du numérique au sein du programme, cette initiative vise à inverser la tendance actuelle où seulement 30% des jeunes s’orientent vers ces filières.

L’objectif principal du programme Force-N est d’augmenter l’appétence des jeunes élèves pour les séries scientifiques et techniques, ainsi que pour les sciences émergentes qui façonnent le monde moderne. Pour atteindre cet objectif, plusieurs activités sont mises en œuvre, notamment la promotion des filières scientifiques, la sensibilisation à la robotique, la formation aux compétences numériques et à l’intelligence artificielle (IA).

Une approche pédagogique innovante est adoptée, notamment à travers la création de capsules vidéo explicatives de courte durée (5 à 10 minutes) sur des concepts mathématiques et scientifiques. Ces ressources sont accessibles via la plateforme du programme Force-N, facilitant ainsi l’apprentissage et la compréhension des concepts complexes.

Le programme Force-N intervient dans trois domaines principaux :

1.Formation au numérique : Offrir aux jeunes une formation pratique dans le domaine du numérique, en mettant l’accent sur les compétences numériques essentielles pour le marché du travail actuel.

2. Accompagnement à l’insertion professionnelle : Aider les jeunes à s’insérer dans la vie professionnelle ou à créer leur entreprise en leur offrant un soutien financier et en les guidant tout au long du processus.

3.Promotion des sciences et du numérique : Organiser diverses activités visant à promouvoir les sciences, la technologie et le numérique auprès des jeunes, afin de susciter leur intérêt pour ces domaines.

À l’horizon 2026, le programme vise à accroître de manière significative le nombre de jeunes ayant les compétences nécessaires pour suivre les formations proposées dans le cadre de la première composante.

En outre, le doyen de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (FASTEF), Moustapha Sow, exprime le souhait d’organiser des manifestations ouvertes à toutes les communautés mathématiques du Sénégal, avec pour objectif de faire du pays un hub d’activités mathématiques.

En somme, le programme Force-N représente une initiative cruciale pour encourager les jeunes sénégalais à s’orienter vers les filières scientifiques et techniques, contribuant ainsi à leur développement personnel et à la prospérité future du pays dans un monde de plus en plus numérique et technologique.

Continuité des enseignements durant la période électorale : Une priorité pour le ministère de l’éducation nationale

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 24 mars, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation du Sénégal, dirigé par Moussa Baldé, met l’accent sur la continuité des enseignements. L’objectif est de garantir que les cours se déroulent normalement malgré le contexte électoral, soulignant ainsi l’importance de l’éducation pour l’avenir des élèves.

Moussa Baldé a exprimé cette volonté lors d’une rencontre avec les Inspecteurs d’académie du Sénégal, insistant sur le fait que l’élection présidentielle ne doit pas entraver la progression des études des élèves. Cette déclaration témoigne de l’engagement du ministère à assurer la stabilité et la continuité de l’éducation, même en période électorale.

Le ministre a également dressé un bilan des enseignements et des préparatifs des examens et concours à venir, prévus à partir du mois de juin. Il s’est félicité du niveau de préparation de ces examens, soulignant l’importance des Nouvelles technologies de l’information et de la communication dans ce processus.

De son côté, le coordonnateur des inspecteurs d’académie, Gana Sène, a assuré que les établissements scolaires se préparent activement aux examens, notamment le Baccalauréat et le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE). Il a également noté qu’aucune perturbation majeure n’a été signalée dans le déroulement des enseignements.

Par ailleurs, le directeur des Examens et Concours, Pape Baba Diassé, a souligné la bonne préparation du CFEE et du BFEM sur l’ensemble du territoire. Des mesures sont prises pour garantir la stabilité et l’équité lors de ces examens, qui rassembleront des centaines de milliers de candidats.

En résumé, le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal met tout en œuvre pour assurer la continuité des enseignements et la réussite des examens malgré le contexte électoral. Cette priorité témoigne de l’engagement du gouvernement envers l’éducation et l’avenir des jeunes générations.

Reprise de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor : Macky Sall réaffirme ses instructions pour le désenclavement de la Casamance

Lors de la réunion du Conseil des ministres mercredi, le président Macky Sall a réitéré ses instructions concernant la reprise des liaisons maritimes entre Dakar et Ziguinchor, prévue pour le mois de mars 2024. Cette décision intervient dans le cadre des efforts visant à renforcer le désenclavement de la région naturelle de Casamance, située dans le sud du Sénégal.

Le chef de l’État a souligné sa détermination à travailler avec toutes les parties prenantes pour assurer une paix durable et un développement socio-économique soutenu des régions administratives de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. Cette réaffirmation de ses instructions s’inscrit dans le contexte de la consolidation de la paix dans la région, suite aux violentes manifestations survenues en juin 2023 ayant entraîné l’interruption de la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor.

Macky Sall a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer le désenclavement de la Casamance, en mettant en avant plusieurs initiatives. Parmi celles-ci, on compte l’accélération de la finalisation de la Route Nationale 4 (RN4) reliant Sénoba à Ziguinchor, la réalisation d’infrastructures socio-économiques de base telles que les routes, les pistes, les écoles et les structures sanitaires dans certaines zones, ainsi que des initiatives visant à faciliter la réinsertion sociale des populations retournant dans leurs localités d’origine.

Le conflit casamançais, marqué par la rébellion du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), a entraîné le déplacement de nombreuses populations vers des zones plus sécurisées, notamment dans les années 1990-2000. Cependant, grâce aux progrès réalisés en matière de paix et de sécurité ces dernières années, de nombreuses familles commencent à retourner dans leurs localités d’origine, illustrant ainsi une lueur d’espoir pour la région.

La réaffirmation des instructions présidentielles quant à la reprise de la liaison maritime et au désenclavement de la Casamance témoigne de l’engagement continu du gouvernement sénégalais à promouvoir le développement et la stabilité dans cette région stratégique du pays.

Il est tragique d’apprendre la découverte du corps sans vie d’un jeune garçon de 10 ans, M. B. Diallo, dans les eaux du fleuve près du pont de Fongolembi à Kédougou

Les sapeurs-pompiers ont été alertés et ont rapidement récupéré le corps, avant d’informer la police locale.

La victime résidait dans le quartier Dandé Mayo de la commune de Kédougou. Les autorités, notamment les enquêteurs du commissariat central de Kédougou, ont pris des mesures immédiates. Ils ont requis l’intervention d’un médecin pour examiner le corps et ont ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de ce décès tragique.

C’est une situation qui suscite beaucoup de questions et de préoccupations, et il est essentiel que l’enquête soit menée avec rigueur pour éclaircir les circonstances entourant cette tragédie.

Diourbel : Tragédie au quartier Médinatoul – Un plombier meurt dans un accident d’éboulement

Une journée qui aurait dû être banale s’est transformée en tragédie hier à Diourbel, alors qu’un accident de travail a coûté la vie à un plombier et a laissé un autre blessé. Les deux hommes se trouvaient dans un trou creusé dans le cadre des travaux d’assainissement des eaux lorsque le drame s’est produit.

Selon les informations recueillies par Seneweb auprès d’une source proche de l’affaire, les plombiers travaillaient pour l’entreprise Set Sénégal, sous-traitante de l’entreprise Ecotra, responsable des travaux d’assainissement. Alors qu’ils procédaient à des vérifications à la suite d’une fouille mécanique, un éboulement soudain les a ensevelis sous le sable.

Malheureusement, l’un des travailleurs, identifié comme D. Wade âgé de 20 ans, a perdu la vie sur le coup, tandis que son collègue a été grièvement blessé et a été évacué à l’hôpital pour recevoir des soins médicaux urgents.

Informé de l’incident, le commissaire central Mor Ngom a immédiatement dépêché des équipes sur les lieux pour effectuer les constatations nécessaires. Une enquête a été ouverte par le commissariat central de Diourbel pour déterminer les circonstances exactes de l’accident, en attendant les résultats de l’autopsie.

Cette tragédie met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les travailleurs sur les chantiers de construction et d’assainissement. Elle souligne également l’importance cruciale d’assurer des mesures de sécurité adéquates pour protéger la vie et la santé des travailleurs sur leur lieu de travail.

Nos pensées vont aux familles des victimes en ces moments difficiles, tandis que les autorités locales et les organismes compétents poursuivent leurs investigations pour éclaircir les circonstances de cette terrible perte humaine.

Pénurie de sucre à Kaolack : Appel à l’action pour assurer les approvisionnements pendant le ramadan

Alors que le Ramadan approche à grands pas, le marché central de Kaolack fait face à une situation alarmante : une pénurie de sucre qui inquiète grandement la population. Les étals habituellement garnis de ce produit de première nécessité se retrouvent désespérément vides, laissant les habitants dans l’incapacité de trouver du sucre pour préparer les repas de rupture du jeûne.

Les plaintes des ménagères se sont multipliées sur les ondes de Rfm, témoignant de la gravité de la situation. « C’est un véritable cauchemar », a déclaré une habitante de Kaolack, soulignant l’impact direct sur la préparation des repas traditionnels du Ramadan. « Le sucre est un élément essentiel de nos plats pendant ce mois sacré, et son absence perturbe profondément nos habitudes alimentaires. »

Face à cette pénurie préoccupante, les habitants interpellent vivement les autorités locales et nationales pour prendre des mesures immédiates afin de remédier à cette situation. Ils soulignent l’urgence d’une intervention rapide pour garantir un approvisionnement adéquat en sucre dans la région, permettant ainsi aux familles de célébrer le Ramadan dans des conditions dignes et respectueuses de leurs traditions.

Cette crise de l’approvisionnement en sucre à Kaolack met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées certaines régions du pays en matière de disponibilité des denrées alimentaires de base. Dans un contexte où la solidarité et la générosité occupent une place centrale pendant le Ramadan, il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour garantir l’accès à des produits alimentaires essentiels pour tous.

En attendant une réponse des autorités, les habitants de Kaolack restent dans l’attente anxieuse d’une résolution rapide de cette pénurie de sucre, espérant pouvoir célébrer le mois sacré dans la sérénité et la tranquillité d’esprit.

Mbacké, Sénégal : Plus de trente tonnes de produits impropres incinérés après le Ramadan

Le service départemental du commerce de Mbacké, situé au centre du Sénégal, prévoit d’incinérer plus de trente tonnes de produits jugés impropres à la consommation à la fin du mois de Ramadan. Cette décision vise à garantir la sécurité alimentaire et la santé publique des consommateurs.

Moussa Sané, chef du service départemental de Mbacké, a annoncé cette mesure lors d’un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Il a précisé que les produits concernés comprenaient une variété d’aliments, de boissons, de biscuits, de produits pharmaceutiques et de produits cosmétiques, totalisant entre 700 et 800 articles.

Le contrôle et le retrait de produits périmés se poursuivent dans tout le département, avec un bilan mensuel de 600 à 700 kilogrammes de produits périmés en moyenne, en plus des 25 à 30 tonnes déjà stockées dans les entrepôts du service du commerce local, a souligné Moussa Sané.

Cette action vise à sensibiliser la population sur les risques liés à la consommation de produits périmés et à encourager les commerçants à respecter les normes de sécurité et de santé publique dans leurs activités.

Parallèlement, des actions de sensibilisation sont menées auprès des commerçants pour les inciter à observer la réglementation en vigueur. Les autorités du service du commerce ont également lancé des opérations de vérification des prix pratiqués sur le terrain pour lutter contre la spéculation.

Moussa Sané a averti que les grossistes, demi-grossistes et commerçants détaillants qui ne respectent pas la réglementation seront sévèrement sanctionnés. Cette initiative vise à assurer un marché sain et équitable pour tous les consommateurs de la région de Mbacké.

En incinérant les produits impropres à la consommation et en renforçant les mesures de contrôle et de sensibilisation, les autorités locales cherchent à protéger la santé et le bien-être des citoyens pendant le mois de Ramadan et au-delà.

Keur Massar : Saisie de 110 kg de drogue dans un champ, 4 dealers arrêtés par la brigade de recherches

La brigade de recherches (BR) de la compagnie de Keur Massar a mené une opération fructueuse dans la lutte contre le trafic de drogue en saisissant une impressionnante quantité de 110 kg de chanvre indien dans un champ. Cette intervention a également conduit à l’arrestation de quatre individus suspectés d’être impliqués dans le trafic de stupéfiants, dont un ressortissant guinéen, ont rapporté des sources de Seneweb.

Cette action a été initiée dans le cadre des efforts intensifiés pour lutter contre la délinquance et la criminalité, en réponse à la recrudescence des cas d’agression dans la région. Sous l’égide du major Abdou Aziz Kandji, les hommes de la brigade de recherches ont réagi promptement à une information signalant la présence de drogue dans un champ.

Sur les lieux, les gendarmes ont découvert initialement 90 kg de drogue, mais les suspects avaient déjà pris la fuite. Cependant, une seconde perquisition a permis de mettre la main sur un pistolet. Grâce à des investigations approfondies, trois des dealers en fuite ont été appréhendés ultérieurement.

Une troisième intervention a abouti à la saisie de 20 kg supplémentaires de drogue dans le champ, cette fois-ci confiée à un cultivateur. Cependant, ce dernier a été accusé d’avoir caché la marchandise illicite pour le compte du trio arrêté.

Au total, la brigade de recherches de Keur Massar a réalisé une saisie de 110 kg de chanvre indien et a réussi à arrêter quatre individus soupçonnés de trafic de drogue. Tous ont été déférés au parquet à la suite de l’enquête menée par les autorités compétentes.

Cette opération démontre l’engagement continu des forces de l’ordre à lutter contre le trafic de drogue et la criminalité organisée, visant à assurer la sécurité et la tranquillité des citoyens de Keur Massar et de ses environs.

Nouveau-né trouvé à Guédiawaye : L’hôpital Dalal Jamm assure son bien-être

Dans un geste de solidarité et de dévouement, l’Hôpital national Dalal Jamm de Guédiawaye a pris en charge un nouveau-né de sexe féminin trouvé hier dans des circonstances tragiques. La police de Golf-Sud a conduit le bébé au service de gynécologie de l’établissement, après l’avoir découvert abandonné au dépotoir d’ordures de la cité Alioune Sow.

La commissaire Adja Astou Marone a confirmé cette découverte poignante, déclarant que le nourrisson, bien que retrouvé dans des conditions déplorables, se portait bien. Immédiatement pris en charge par les sages-femmes de l’hôpital, le bébé a reçu les premiers soins nécessaires, incluant l’enlèvement du cordon ombilical, et est actuellement nourri au biberon.

La direction de l’Hôpital Dalal Jamm appelle à la solidarité de la population pour retrouver la famille de l’enfant. Il est crucial d’identifier les parents du nouveau-né afin de garantir son bien-être et sa sécurité à long terme. Cette initiative souligne l’importance de la vigilance collective pour protéger les plus vulnérables parmi nous et offrir un soutien aux familles en difficulté.

Cet événement, bien que troublant, révèle également la compassion et le professionnalisme du personnel médical de l’Hôpital Dalal Jamm, qui a réagi avec diligence et humanité face à cette situation délicate. En ces temps difficiles, il est essentiel de rappeler l’importance de la solidarité et de l’empathie dans la construction d’une communauté forte et résiliente.

En travaillant ensemble, nous pouvons garantir un avenir plus sûr et plus prometteur pour tous les enfants du Sénégal, en leur offrant les soins et l’amour dont ils ont besoin pour s’épanouir.

Succès sénégalais dans le numérique : Aissatou Ami Touré remporte le Prix Les Margaret

Aissatou Ami Touré, directrice de la filiale sénégalaise de la société ‘Yassir’, a été honorée lors de la 12ème édition du prestigieux Prix ‘Les Margaret’, mettant en lumière l’entrepreneuriat féminin dans le domaine du digital en Afrique. Son travail exceptionnel dans l’intégration de systèmes de paiement et d’approvisionnement innovants dans la plateforme ‘Yassir’, un service de VTC accessible via smartphone, a été reconnu parmi les nombreux candidats en lice.

La compétition a également distingué d’autres figures inspirantes, telles que Damilola Aminat Adeyemi du Nigeria, co-fondatrice de ‘D-Olivette’, une entreprise axée sur l’accès à l’énergie durable, et la jeune Abigail Ifoma du Cameroun, âgée de seulement 16 ans, récompensée pour son système innovant facilitant le suivi des patients dans des zones à faible couverture médicale.

Delphine Remy-Boutang, fondatrice de la Journée de la femme digitale (JFD) et présidente du jury du Prix, a exprimé sa fierté de révéler ces ‘championnes de la tech africaine’. Le Prix Les Margaret, qui rend hommage à la mémoire de Margaret Hamilton, pionnière de l’informatique, offre à ses lauréates un programme d’accélération d’une valeur d’un million d’euros, leur offrant ainsi une opportunité inestimable pour développer et consolider leurs projets innovants.

Cette reconnaissance de l’excellence dans le domaine du numérique en Afrique témoigne du potentiel immense et de la créativité des entrepreneurs du continent, en particulier des femmes, qui jouent un rôle essentiel dans la transformation digitale et le développement économique de leurs communautés.

Le succès d’Aissatou Ami Touré et des autres lauréates des Margaret inspire et motive la prochaine génération d’innovateurs et d’entrepreneurs en Afrique et au-delà. Leurs réalisations illustrent la puissance de l’innovation et de l’entrepreneuriat pour résoudre les défis contemporains et ouvrir la voie à un avenir plus prometteur pour tous.

Les Opérations Pré-hivernage lancées : Le DG de l’ONAS prend les devants sur le chemin de préservation des acquis

Le temps de l’anticipation est en marche à l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Le lancement des Opérations Pré-hivernage le 13 mars 2024 par le Directeur Général de l’Institution, Mamadou Mamour Diallo, en est une parfaite illustration. Cette initiative intervient après le lancement similaire effectué l’année précédente, le 13 mars 2023, une date qui semble porter chance et qui est désormais maintenue.

Le Directeur Général a souligné l’importance de consolider les acquis obtenus après le traitement des zones sensibles telles que la Zone de Captage, la Cité des Eaux, les Parcelles Assainies, et la Cité Diounkhop. L’objectif principal des Opérations Pré-hivernage est de préparer les infrastructures d’assainissement en prévision de la saison des pluies imminente.

« Nous sommes ici, à la station de Cambérène pour procéder au lancement officiel des OPH pour l’année 2024. Comme vous le savez, l’ONAS a une mission particulièrement importante dans le domaine de l’assainissement des eaux usées et celui des eaux pluviales. Et nous savons tous que nous sommes à quelques mois de l’hivernage. Comme nous l’avions fait l’année dernière, cette année avec toute l’équipe, nous avons souhaité lancer de façon très précoce, ces opérations Pré-hivernage », a déclaré le Directeur Général devant la presse.

Les activités prévues dans le cadre des Opérations Pré-hivernage comprennent le curage des canalisations, l’entretien des équipements des stations de pompage et l’écrêtage des bassins, tant à Dakar qu’à l’intérieur du pays. À Dakar, il est envisagé de curer 100 km sur les 200 km de réseau avant le 30 juin. Le Directeur Général a appelé les concessionnaires à respecter les délais pour mener à bien ces travaux essentiels.

« L’anticipation a permis d’obtenir de bons résultats en 2023. Les grands travaux entrepris dans la Zone de Captage, à la Cité Belle Vue et au Centre de Santé Philippe Maguilène Senghor, le renouvellement des équipements et le renforcement de la capacité des stations de pompage ont permis d’épargner des milliers de Sénégalais des inondations. Des bons points ont été également obtenus dans les villes de l’intérieur. D’ailleurs, les Opérations Pré-hivernage seront aussi lancées dans les régions dans les jours à venir », a-t-il ajouté.

Ces résultats positifs sont le fruit des investissements importants réalisés sous la présidence de Macky Sall. En plus des ouvrages structurants, des villes secondaires ont été dotées d’un système d’assainissement, reflétant ainsi une équité territoriale dans ce domaine.

« L’équité territoriale trouve son sens dans le domaine de l’assainissement. Le Président Macky Sall a beaucoup fait dans ce domaine. Des villes comme Gandiaye, Nioro du Rip, sont désormais dotées d’ouvrages », a rappelé le Directeur Général. Plusieurs fronts de curage sont ouverts à Fass, à Rufisque et à Pikine, démontrant ainsi l’engagement continu de l’ONAS dans la préservation de l’environnement et la protection des populations contre les inondations.

L’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye a publié un communiqué informant le public que le nouveau-né trouvé hier dans un dépotoir d’ordures se porte bien

Le directeur du centre hospitalier national a déclaré que la police de Golf-Sud avait amené le bébé de sexe féminin au service de gynécologie le mardi 12 mars 2024, vers 9h01.

La commissaire Adja Astou Marone a précisé que le bébé avait été découvert au dépotoir d’ordures de la cité Alioune Sow de Guédiawaye. Elle a également révélé que le nouveau-né est pris en charge par les sages-femmes de l’hôpital, qui lui ont enlevé le cordon ombilical et lui donnent actuellement le biberon.

La direction de l’hôpital Dalal Jamm a appelé les habitants à coopérer avec la police pour retrouver les parents du bébé.

Accident mortel au Sénégal : Sept victimes, dont un nourrisson, sur la route de Sabodala

Le Sénégal a été frappé par une tragédie routière ce mercredi, avec un accident impliquant un camion et un véhicule de type « 7 places » qui a coûté la vie à sept personnes, dont un nourrisson. Quatre autres individus ont également été blessés dans cette violente collision, selon des informations provenant d’une source sécuritaire.

L’accident s’est produit aux alentours de 10 heures, à quelques kilomètres du village de Bembou, sur l’axe menant à Sabodala, dans le département de Saraya. Les secouristes de la brigade des sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus sur les lieux pour prendre en charge les victimes et les transporter à l’hôpital régional Amat Dansokho.

Cette tragédie a plongé le pays dans la consternation, notamment en raison du décès tragique d’un nourrisson, une perte d’autant plus déchirante. Les circonstances exactes de l’accident restent encore à déterminer, mais cet événement rappelle cruellement la vulnérabilité des usagers de la route face aux dangers de la circulation.

Les autorités locales et les services de secours sont mobilisés pour enquêter sur les causes de cet accident et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. En attendant, le pays est uni dans le deuil et exprime sa solidarité envers les familles des victimes, confrontées à une douleur incommensurable dans ce moment de tragédie.

Chinoise agressée à Keur Massar : Démantèlement d’un gang par la gendarmerie, 5 arrestations effectuées

Une sinistre affaire d’agression violente à l’encontre d’une ressortissante chinoise à Keur Massar a été résolue avec succès par les autorités locales. Le gang responsable de cette agression, spécialisé dans le vol avec violence, a été démantelé par la brigade territoriale (BT) et la brigade de recherches (BR) de Keur Massar. Cinq individus ont été appréhendés et déférés devant le parquet, marquant ainsi une victoire pour les forces de l’ordre.

La victime, une ressortissante chinoise travaillant dans une usine située à Mbeubeuss, a été violemment dépouillée de la somme de 1 300 000 F CFA ainsi que de son téléphone portable lors de l’agression. Cependant, les caméras de surveillance ont capturé la scène, fournissant des preuves cruciales pour l’enquête.

Quatre des malfaiteurs ont été appréhendés sur place, tandis que le cinquième membre du gang a été convoqué et placé en garde à vue. Selon les informations recueillies par Seneweb, les cinq agresseurs auraient déjà dépensé la somme volée pour l’achat d’une charrette.

À la suite d’une enquête approfondie menée par les unités de la compagnie de gendarmerie de Keur Massar, les cinq individus ont été déférés devant le parquet lundi dernier. Cette action démontre l’engagement des forces de l’ordre à assurer la sécurité des citoyens et à combattre efficacement la criminalité dans la région.

Crise de la justice au Sénégal : Le Sytjust lance un appel au Président Sall pour une résolution urgente

Le Sytjust souligne que ce retard dans la mise en œuvre de ces réformes crée un déséquilibre préjudiciable au bon fonctionnement de la justice sénégalaise, impactant directement la population. Face à cette impasse, le syndicat appelle le Président Sall à rencontrer ses membres afin de trouver une résolution définitive à cette crise qui perturbe le fonctionnement de la justice et affecte les citoyens.

La situation souligne l’importance cruciale de garantir un système judiciaire fonctionnel et efficace pour assurer l’état de droit et la justice pour tous les citoyens. L’implication du Président Sall est désormais essentielle pour surmonter ces défis et restaurer la confiance dans le système judiciaire du Sénégal.

Mort suspecte d’un maçon à la Foire : Les autorités enquêtent sur les circonstances du décès

Une tragédie a secoué la communauté de la construction à la Foire, lundi dernier vers 16 heures, avec le décès tragique d’Antoine Thiouroup Sène, un maçon âgé de seulement 20 ans. Selon les rapports de Libération, il aurait fait une chute mortelle du 5e étage d’un immeuble en construction.

Les premières investigations menées par les gendarmes révèlent que le jeune homme ne portait aucun équipement de protection au moment de l’incident, soulevant ainsi des préoccupations quant au respect des normes de sécurité sur le chantier.

Cette tragédie a suscité une vive inquiétude parmi les autorités compétentes, et le chef de chantier a été convoqué pour fournir des éclaircissements sur les circonstances entourant le décès d’Antoine Thiouroup Sène.

La communauté de la construction est en deuil face à cette perte tragique et s’unit dans l’expression de ses condoléances à la famille et aux proches du défunt. En parallèle, les autorités ont promis de mener une enquête approfondie afin de déterminer les causes exactes de cet incident et d’identifier d’éventuelles responsabilités.

Cette affaire met en évidence l’importance cruciale de garantir des conditions de travail sûres et conformes aux normes sur les chantiers de construction. Les autorités sont désormais mobilisées pour faire toute la lumière sur cette tragédie et pour veiller à ce que des mesures appropriées soient prises pour prévenir de nouveaux incidents similaires à l’avenir.

Louga : Deux maçons de l’entreprise Kériman déférés au parquet pour vol

Deux maçons travaillant pour l’entreprise Kériman, affectés à un chantier de construction à Dahra, ont été arrêtés pour vol de matériaux de construction. Profitant de l’absence de leur superviseur, ils ont été pris en flagrant délit alors qu’ils dérobaient des sacs de ciment et des barres de fer qu’ils revendaient illégalement sur le marché noir.

Peu de temps après la tombée de la nuit, deux individus sont apparus sur le chantier, tentant de dérober des matériaux de construction. Alerté, le chef des travaux a immédiatement contacté la gendarmerie de Dahra, qui est intervenue rapidement. Les malfaiteurs ont été surpris alors qu’ils sollicitaient l’aide d’un charretier pour transporter leur butin.

Les deux maçons ont été appréhendés sur place et déférés devant le parquet de Louga pour répondre des chefs d’accusation de vol en réunion et complicité de vol. Cette affaire met en lumière les dangers du vol de matériaux de construction dans le secteur du bâtiment, ainsi que la vigilance nécessaire pour protéger les chantiers contre de tels actes délictueux.

Crise des licences de ferraille : Appel à l’intervention de Macky Sall

La communauté des exportateurs de ferraille au Sénégal traverse une période de turbulence, confrontée à des difficultés majeures liées au renouvellement des licences. Serigne Momar Sokhna, président de la coopérative des Ferrailleurs de Kaolack, a lancé un appel urgent au ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, Abdou Karim Fofana, pour que ces licences expirées depuis août 2023 soient renouvelées sans plus tarder.

« Nous demandons au ministre Abdou Karim Fofana de renouveler nos licences. Depuis 2016, ces renouvellements étaient automatiques. Mais, cette fois-ci, nous faisons face à un retard inexplicable. Sans ces licences, l’ensemble du secteur de la fonte pour l’exportation est paralysé. Cela signifie le chômage technique pour plus de 70 000 ferrailleurs. L’exportation est l’épine dorsale de notre secteur », a souligné Serigne Momar Sokhna.

Des suspicions de manigances dans le processus de renouvellement des licences sont évoquées, suscitant des inquiétudes quant à une possible monopolisation du secteur. « Nous avons déposé une demande de renouvellement pour 35 licences. Sur celles-ci, une seule, attribuée à Ass Péne, a été renouvelée. Cette situation est alarmante car un individu seul ne peut pas gérer l’ensemble de la fonte. Nous ne pouvons tolérer une telle monopolisation, donnant priorité à des acteurs étrangers plutôt qu’à nos propres citoyens », a déclaré Serigne Momar Sokhna.

Face à cette impasse, l’appel à l’intervention du Président de la République, Macky Sall, résonne avec force. « Nous avons fourni tous les documents requis pour être en conformité avec la loi. Nous exhortons donc le président Macky Sall à intervenir rapidement pour résoudre cette crise dans le secteur de la ferraille. L’absence d’action pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l’économie nationale », a-t-il conclu.

Cette crise des licences de ferraille met en exergue l’importance de la fluidité des processus administratifs pour assurer le bon fonctionnement des secteurs économiques clés du pays. L’appel à l’action rapide des autorités est crucial pour éviter des perturbations majeures et préserver la stabilité économique du Sénégal.

Réunification historique au Sénégal des ministères des finances et de l’économie

Une décision majeure vient de marquer le paysage politique et administratif du Sénégal : la fusion des ministères des Finances et de l’Économie. Hier, mardi, lors d’une cérémonie symbolique, Doudou Ka, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, a transmis le flambeau à Mamadou Moustapha Ba, qui dirigera désormais un département unifié.

Cette unification, saluée par le Président Macky Sall, vise à créer une synergie renforcée entre les domaines de l’économie et des finances, dans le but d’optimiser la gestion des politiques économiques et financières du pays. Elle met fin à une séparation de moins de cinq ans, dans un contexte où l’efficacité et la coordination au sein du gouvernement sont des enjeux majeurs.

Mamadou Moustapha Ba, fort d’une expérience de plus de trente ans au sein du ministère, a souligné les avantages de cette réunification, malgré les succès antérieurs obtenus par les deux entités distinctes. « Les gens comme moi… savent tout ce que cela induit », a-t-il déclaré lors de la cérémonie, mettant en avant la collaboration étroite et solidaire des deux départements durant la période de fragmentation administrative.

De son côté, le ministre sortant, Doudou Ka, a mis en lumière les progrès significatifs réalisés pendant son mandat. Il a notamment souligné la conclusion de « 30 accords » pour un montant de « 1 348 milliards de F CFA » au cours des cinq derniers mois. De plus, il a exprimé sa conviction que le Sénégal serait bientôt retiré de la liste des pays les moins avancés, grâce à un dossier complet récemment présenté.

Cette réunification des ministères des Finances et de l’Économie ouvre une nouvelle ère dans la gouvernance économique du Sénégal. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer la cohérence et l’efficacité de ses politiques économiques et financières, dans le but ultime de favoriser le développement durable et inclusif du pays.

Avis de recherche : Mame Tisbé Fall, disparue à Cité Fadia (Photos)

La famille de Mame Tisbé Fall, une jeune femme de 29 ans résidant à Cité Fadia, lance un appel à la solidarité et à l’aide de la communauté pour retrouver sa trace. Mame Tisbé Fall, employée à l’agence de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) des Parcelles Assainies (PA), est portée disparue depuis ce lundi matin.

Elle a été vue pour la dernière fois ce jour-là, avant de disparaître inexplicablement. Depuis lors, aucun contact n’a été établi avec elle, et ses proches sont plongés dans l’angoisse et l’incertitude quant à son sort.

Mame Tisbé Fall est décrite comme une personne responsable et appréciée de son entourage. Sa disparition soudaine a donc suscité une grande préoccupation au sein de sa famille, de ses amis et de ses collègues.

Toute personne ayant des informations sur la localisation de Mame Tisbé Fall est priée de contacter immédiatement les autorités locales ou la famille au numéro suivant : 77 125 72 45. Toute information, aussi minime soit-elle, pourrait s’avérer cruciale pour retrouver Mame Tisbé Fall saine et sauve.

La famille remercie d’avance tous ceux qui contribueront à la recherche de Mame Tisbé Fall et espère son retour rapide et en bonne santé parmi les siens.

Société 2 AS à l’Aéroport International Blaise Diagne : Plainte et appel à l’intervention du Président Macky Sall

Ce matin, au bar restaurant « Cabana Club », ex-le Tropic, le collège des délégués de la société 2 AS à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) a tenu une conférence de presse pour exprimer leur colère face aux conditions de travail déplorables et au manque de matériel, menaçant ainsi de paralyser le système. Les délégués ont annoncé avoir déposé une plainte contre la société turque auprès de l’inspection du travail de Thiès.

Ousmane Sall, coordonnateur du collège des délégués de 2AS, a rappelé que leur société est investie de la responsabilité des services d’assistance en escale à l’AIBD, conformément à un décret signé par le Président de la République en septembre 2017. Malheureusement, selon lui, la plupart de ces services ne sont que théoriques, laissant entrevoir une situation en deçà des normes attendues.

El Hadji Moussa Samb, autre coordonnateur du collège des délégués, a souligné les défis persistants, mettant en danger la satisfaction des passagers et la sécurité des opérations. Il a déploré le déclin opérationnel, le quasi-nul investissement et l’état non opérationnel du matériel nécessaire. Il a également critiqué le choix de partenaires inadéquats.

Les délégués ont fait appel à l’intervention du pouvoir politique, qui avait promis des actions depuis plus d’un an. Ils ont regretté le manque de concrétisation de ces promesses et l’inefficacité du comité consultatif mis en place.

Ils ont souligné les conditions de travail extrêmement difficiles, engendrant divers problèmes de santé parmi le personnel. Ils ont déploré l’absence d’une évaluation de l’impact sur la santé physique et mentale des travailleurs, malgré les longues distances parcourues individuellement.

Les délégués ont également exprimé leur frustration face au matériel tant réclamé, dont la disponibilité avait été soulignée à coup de milliards. Ils ont insisté sur l’urgence d’agir pour remédier à la situation et ont interpellé respectueusement le Président de la République, SEM Macky Sall, pour une intervention énergique visant à améliorer la situation à l’AIBD.

El Hadji Moussa Samb a conclu en soulignant que malgré la modernité de l’Aéroport International Blaise Diagne, les équipements d’accompagnement restent insuffisants pour assurer une bonne marche de la société 2 AS. Il a mis en garde contre le risque de désespoir parmi le personnel et a appelé à une action rapide et efficace pour garantir la sécurité et la satisfaction de tous les usagers de l’aéroport.

Cité Alioune Sow : Un nouveau-né retrouvé dans un dépotoir d’ordures

Un nouveau-né de sexe féminin a été retrouvé vivant dans un dépotoir d’ordures, à la cité Alioune Sow de Guédiawaye. Informés, les éléments du commissariat de Golf-Sud ont effectué une descente sur les lieux pour un constat.

Sur réquisition de la commissaire Adja Astou Marone, les pompiers ont évacué le nouveau-né au service de pédiatrie de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, selon des sources de Seneweb.

C’est une dame qui déposait ce mardi ses ordures qui a découvert le nourrisson. Les enquêteurs du commissariat de Golf-Sud sont à pied d’œuvre pour mettre la main sur l’auteur de cette tentative d’homicide.

Démantèlement d’un réseau de Trafic de Drogue à Golf-Sud : Un Pas de géant dans la lutte contre le Crime Organisé

Les autorités de Golf-Sud ont franchi une étape décisive dans la lutte contre le trafic de drogue en mettant fin aux activités d’un réseau notoire. Le commissariat local a orchestré un coup de filet réussi, mettant ainsi un terme à un trafic de stupéfiants en provenance de la Casamance.

L’arrestation spectaculaire de M. B., un individu bien connu des milieux criminels, s’est déroulée dans la cité Las Palmas. Grâce à une opération de surveillance minutieusement planifiée, les forces de l’ordre ont pu intercepter une importante cargaison de chanvre indien, totalisant 23,5 kilogrammes, destinée à la distribution dans la région.

L’enquête, qui a permis de démanteler ce réseau, a débuté suite à des renseignements confidentiels signalant les activités suspectes du trafiquant présumé. Sous la supervision de la commissaire Adja Astou Marone, les policiers ont déployé un dispositif de surveillance discret pour surveiller les agissements de M. B. Ce dernier, croyant agir dans l’ombre, a été pris au piège lors de la réception de la marchandise illicite.

L’arrestation de M. B. a été rendue possible grâce à l’intervention efficace d’un agent infiltré, qui a réussi à établir un contact avec le suspect sans éveiller ses soupçons. Suite à son appréhension, une perquisition minutieuse de son domicile a permis la découverte d’un arsenal d’équipements utilisés dans le conditionnement et la préparation de la drogue à des fins de revente.

Lors des interrogatoires, M. B. a rapidement reconnu son implication dans le trafic de drogue et a fourni des informations cruciales sur les ramifications de son réseau, y compris l’identité de son fournisseur basé en Casamance. Actuellement en détention, il fait face à une série d’accusations graves, notamment d’association de malfaiteurs, de détention et de trafic de stupéfiants.

Cette opération couronnée de succès représente une victoire majeure dans la lutte contre le crime organisé à Golf-Sud. Elle témoigne de l’engagement indéfectible des autorités locales à garantir la sécurité et le bien-être des citoyens, tout en démontrant leur capacité à démanteler les réseaux criminels et à traduire les coupables en justice.

Les acteurs de la pêche dévoilent leurs préoccupations cruciales aux candidats à l’élection présidentielle au Sénégal

À l’approche des élections présidentielles au Sénégal, le secteur de la pêche se place au centre des débats, avec les acteurs exprimant leurs préoccupations spécifiques et appelant les candidats à prendre des engagements concrets pour le développement durable de l’industrie.

Babacar Sarr, secrétaire général du Conseil national interprofessionnel de la pêche artisanale au Sénégal, souligne que la pêche fait face à des défis majeurs, tels que l’exploitation des ressources halieutiques, la surveillance des codes, l’octroi des licences, et surtout la question pressante de la pêche illicite, responsable d’une perte annuelle estimée à près de 300 milliards de francs CFA.

« Depuis plus de 30 ans, nous sommes confrontés à des pratiques de pêche non conformes aux normes édictées par le Code de la pêche et les conventions internationales. Nous avons uni nos efforts pour élaborer une charte composée de 13 points, couvrant les pratiques de pêche, la pêche durable, la préservation de l’écosystème, en particulier là où les poissons se reproduisent, et la protection des habitats marins », explique Babacar Sarr lors d’une interview sur Sud FM.

Parmi les inquiétudes majeures, les acteurs du secteur primaire mettent en lumière les accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne. « Nous voulons qu’on évalue l’accord de pêche que le Sénégal a signé avec l’Union européenne, surtout en ce qui concerne les structures au niveau du ministère. Nous exigeons une évaluation approfondie de ces accords, avec une représentation adéquate des acteurs et des professionnels du secteur », souligne Babacar Sarr. Il regrette également le non-respect des promesses du président actuel concernant la tenue de conseils présidentiels dédiés au secteur de la pêche.

Le secrétaire général souligne l’impact potentiel de l’exploitation future du gaz et du pétrole sur les communautés de pêcheurs, appelant à l’octroi d’un pourcentage spécifique pour ces communautés impactées. Il insiste sur la nécessité d’harmoniser les accords internationaux avec les réalités du secteur, soulignant que la signature d’accords de pêche devrait être conditionnée par la présence d’un excédent.

En somme, les acteurs de la pêche au Sénégal appellent les candidats à l’élection présidentielle à prendre des engagements fermes pour résoudre les problèmes critiques du secteur, assurer sa durabilité et préserver les intérêts des communautés de pêcheurs face aux défis émergents.

Usine de dessalement des Mamelles : 40% des Travaux Réalisés, le Ministre se Réjouit de l’Avancement

Les travaux de construction de l’usine de dessalement des Mamelles à Dakar, évalués à 158 milliards de francs CFA, ont atteint un niveau de réalisation de 40%, selon une déclaration enthousiaste du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.

Lors d’une visite sur le site, en compagnie du directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et du maire de la commune de Ouakam, le ministre a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement des travaux. Il a souligné que ce taux d’exécution permettra de terminer les travaux de génie civil d’ici la fin de l’année 2024 ou le début de l’année 2025, avec des essais de mise en service prévus pour juin 2025.

Financé par l’État du Sénégal à travers un prêt concessionnel de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le projet de dessalement des Mamelles est d’une importance capitale pour la sécurité et la diversification de l’approvisionnement en eau de Dakar. Doté d’une capacité prévue de 100 000 mètres cubes par jour, il sera réalisé en deux phases, la première étant prévue pour être opérationnelle en juin 2025 et permettra d’injecter 50 000 mètres cubes d’eau par jour dans le réseau.

Le ministre Thiam a souligné que ce projet constituait la première usine de dessalement d’eau de mer du pays, visant à diversifier les sources d’approvisionnement en eau de la région de Dakar, jusqu’ici principalement alimentée par des forages et les eaux du lac de Guiers.

En plus de l’aspect technique, le projet comprend également des volets sociaux visant à faciliter son acceptabilité par les populations locales. Ainsi, des actions sont entreprises pour moderniser les infrastructures de santé locales, soutenir les professionnels locaux et préserver les écosystèmes marins.

À cet égard, le ministre a annoncé la réhabilitation ou la construction d’un récif pour préserver les écosystèmes de poissons ainsi que d’autres mesures d’accompagnement destinées à améliorer les conditions de vie des populations locales et à assurer une transition en douceur vers cette nouvelle infrastructure vitale pour la région.

Émigration Clandestine : Arrestation du Convoyeur Responsable de 106 Candidats

Une opération réussie de la police de Bargny a permis de mettre un terme à une tentative d’émigration clandestine, mettant en lumière les dangers de ce type de voyage et les efforts déployés pour lutter contre ce fléau.

Lorsque le lieutenant Ba et son équipe ont reçu des renseignements concernant un rassemblement suspect de candidats à l’émigration clandestine sur la plage de Bargny Guedj, ils ont agi rapidement pour empêcher toute tentative d’embarcation. Les investigations ultérieures ont conduit à l’arrestation de l’organisateur présumé de ce voyage, M. Diop, et à l’embarquement de 48 candidats retrouvés dans sa concession.

Il a été révélé que chaque candidat avait versé une somme considérable à l’organisateur, allant de 250 000 à 600 000 F CFA. Les motivations de ces candidats à risquer leur vie dans une tentative d’émigration clandestine sont souvent liées à des difficultés économiques et sociales dans leur pays d’origine.

M. Diop a avoué avoir recruté pas moins de 106 candidats pour ce voyage clandestin. Actuellement en garde à vue pour trafic de migrants et association de malfaiteurs, il devra répondre de ses actes devant la justice.

Cette arrestation souligne l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre et les communautés locales pour lutter contre le trafic de migrants et protéger les individus contre les dangers inhérents à l’émigration clandestine. C’est également un rappel de la nécessité d’offrir des solutions durables aux défis économiques et sociaux qui poussent certains à entreprendre de telles entreprises risquées.

Louga : Un Individu Déféré au Parquet pour Abattage Clandestin

Dans la région de Louga, un individu a été présenté devant le parquet pour son implication présumée dans un cas d’abattage clandestin, une activité illégale qui menace la faune locale et compromet l’équilibre écologique de la région.

Les autorités compétentes ont pris des mesures décisives après avoir reçu des informations sur des activités suspectes liées à l’abattage clandestin. L’individu en question a été appréhendé et placé en garde à vue, avant d’être déféré au parquet pour répondre de ses actes.

L’abattage clandestin constitue une grave menace pour la biodiversité et la conservation de la faune sauvage. En prenant des mesures contre ce type d’activité illégale, les autorités démontrent leur engagement à protéger l’environnement et à préserver les ressources naturelles de la région de Louga.

Cette action met en lumière l’importance de la surveillance et de l’application rigoureuse des lois environnementales pour dissuader les pratiques préjudiciables à la biodiversité. Elle souligne également la nécessité d’une sensibilisation continue sur les conséquences néfastes de l’abattage clandestin et sur l’importance de la protection de la faune sauvage pour les générations futures.

Interpellation de Braconniers à Falémé : Une Victoire pour la Conservation de la Faune Sauvage

Dans une action décisive pour protéger la Zone d’Intérêt Cynégétique de la Falémé contre le fléau du braconnage, les autorités ont récemment mis hors d’état de nuire quatre individus suspectés de pratiques illégales de chasse et de cueillette.

Les forces des Eaux et Forêts ont mené une opération fructueuse à Linguékhoto, commune de Missirah Sirimana, où ils ont appréhendé ces braconniers présumés. L’intervention a été lancée suite à des signalements de la présence des braconniers dans la zone, signe d’une coopération précieuse entre la communauté locale et les autorités chargées de la protection de l’environnement.

L’opération a abouti à la neutralisation de quatre individus, tandis que d’autres ont réussi à échapper à l’arrestation. Les quatre suspects sont actuellement détenus à la Brigade de gendarmerie territoriale de Saraya, en attendant leur possible défèrement au parquet de Kédougou pour répondre de leurs actes répréhensibles.

Cette action démontre l’engagement résolu des autorités à préserver la richesse écologique de la région de Falémé et à combattre activement le braconnage, une menace persistante pour la faune sauvage. En agissant rapidement et fermement contre les activités illicites, les autorités envoient un message clair selon lequel le braconnage ne sera pas toléré et que des mesures sévères seront prises à son encontre.

Cette interpellation est une victoire pour la conservation de la biodiversité de la région et un rappel de l’importance de protéger nos écosystèmes fragiles contre les pratiques destructrices du braconnage. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour assurer la protection durable de ces précieuses ressources naturelles, et cela nécessite un effort continu de la part de tous les acteurs concernés, des autorités aux communautés locales en passant par les organisations de conservation.

La célébration de la Journée Internationale des Droits de la Femme à l’Administration Pénitentiaire du Sénégal : Un plaidoyer pour l’égalité des Sexes

Le samedi 9 mars 2024, l’Administration Pénitentiaire du Sénégal a célébré avec solennité la Journée Internationale des Droits de la Femme au Camp Pénal de Liberté 6. Cette journée a été marquée par des discours poignants, des hommages appuyés et des plaidoyers en faveur de l’égalité des sexes au sein de cette institution essentielle du pays. Placée sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », cette célébration a été l’occasion de réaffirmer l’engagement envers la promotion des droits des femmes et leur pleine participation dans le secteur pénitentiaire.

La cérémonie a été présidée par le Colonel Abdoulaye Diagne, Directeur Général de l’Administration Pénitentiaire, qui a ouvert la séance en exprimant son appréciation pour le rôle crucial joué par les femmes au sein de l’institution. Son leadership a été salué par le personnel féminin, représenté par l’inspecteur Rose, qui a souligné l’importance de son engagement envers l’égalité des sexes et de son soutien continu au personnel féminin.

Le Colonel Diagne a rappelé que les femmes, qu’elles soient agentes pénitentiaires ou détenues, contribuent de manière significative au bon fonctionnement de l’Administration Pénitentiaire. Il a reconnu la bravoure des femmes et a insisté sur leur rôle prépondérant dans la société sénégalaise. La célébration de cette journée revêtait une symbolique particulière, mettant en lumière non seulement les femmes agentes de l’Administration Pénitentiaire mais également les femmes détenues.

L’inspecteur Rose a pris la parole au nom du personnel féminin pour exprimer sa fierté et sa satisfaction quant à la contribution des femmes à l’Administration Pénitentiaire. Elle a souligné que les femmes occupent divers postes opérationnels, techniques et de direction au sein de l’institution, montrant ainsi leur capacité à exceller dans toutes les fonctions. Elle a également souligné les performances notables du personnel féminin dans des postes internationaux, contribuant au rayonnement de l’Administration Pénitentiaire à l’échelle mondiale.

Cette année, la Journée Internationale des Droits des Femmes était célébrée sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », invitant à agir collectivement pour surmonter les obstacles sociaux et garantir les droits des femmes. L’inspecteur Rose a souligné que ces célébrations devraient être l’occasion de montrer la présence active des femmes dans la gestion des établissements pénitentiaires et de réfléchir aux défis auxquels le personnel pénitentiaire féminin est confronté dans l’accomplissement de sa double mission de sécurité et de préparation à la réinsertion sociale.

L’inspecteur Rose a lancé un appel en faveur d’un engagement transformateur, encourageant les femmes à lutter contre les schémas mentaux hérités du passé et à surmonter les obstacles qui les empêchent d’atteindre l’égalité. Elle a souligné la nécessité d’un engagement actif, soulignant parfois la réticence de certaines femmes à occuper certains postes ou à accomplir certaines tâches.

Le Colonel Diagne a assuré son soutien continu au personnel féminin, soulignant l’importance de la journée pour promouvoir la participation des femmes aux processus décisionnels. Il a réaffirmé son engagement envers l’égalité des sexes et son intention de continuer à recruter davantage de femmes, de les accompagner dans leur carrière et de favoriser leur accès à des postes de leadership.

La célébration de la Journée Internationale des Droits de la Femme à l’Administration Pénitentiaire du Sénégal a été un moment significatif, témoignant de l’engagement résolu envers l’égalité des sexes. Les discours inspirants et les plaidoyers pour un engagement transformateur mettent en lumière la nécessité d’actions continues pour surmonter les obstacles et créer un environnement où les femmes peuvent exceller à tous les niveaux de l’Administration Pénitentiaire. La journée a été clôturée par un appel vibrant à maintenir la cohérence dans la démarche vers l’égalité des sexes et à surmonter les défis pour permettre aux femmes de réaliser pleinement leur potentiel au sein de l’Administration Pénitentiaire sénégalaise.

Opération de la police de Bargny : Démantèlement d’un réseau de trafic de migrants, le convoyeur arrêté avec 106 candidats à l’émigration clandestine

Des efforts proactifs des forces de l’ordre révèlent un réseau organisé

La localité de Bargny, au Sénégal, a récemment été le théâtre d’une opération réussie des forces de police, qui ont démantelé un réseau de trafic de migrants. L’opération a mis fin aux tentatives d’émigration clandestine orchestrées par un convoyeur, arrêté avec pas moins de 106 candidats à l’émigration clandestine.

L’intervention des forces de l’ordre a été déclenchée par un renseignement faisant état d’un regroupement suspect à la plage de Bargny Guedj. Selon les informations reçues, les candidats avaient été transportés depuis Yeumbeul Ben Barack à bord d’un véhicule. Les autorités sont immédiatement intervenues pour éviter toute tentative d’embarcation.

La police de Bargny, dirigée par le lieutenant Ba, a rapidement procédé à l’arrestation du convoyeur présumé, identifié comme M. Diop. Lors de l’interpellation, 48 candidats ont été retrouvés dans la concession de M. Diop, attestant de l’ampleur de l’opération clandestine.

Les détails de l’enquête révèlent que chaque candidat à l’émigration clandestine aurait versé une somme variant entre 250 000 et 600 000 F CFA à l’organisateur du périple. M. Diop, lors de son interrogatoire, a confessé avoir recruté au total 106 candidats, jetant ainsi la lumière sur l’étendue du réseau.

Actuellement en garde à vue au poste de police de Bargny, M. Diop fait face à des accusations sérieuses, notamment de trafic de migrants et d’association de malfaiteurs. Cette arrestation souligne la détermination des autorités à mettre fin aux activités illicites liées à l’émigration clandestine.

Cette opération démontre également la nécessité de la coopération entre les forces de l’ordre et la communauté pour lutter efficacement contre les réseaux de trafic de migrants. Elle souligne les risques et les conséquences auxquels sont confrontés ceux qui sont vulnérables à l’exploitation de ces réseaux, tout en soulignant l’importance de la prévention et de la sensibilisation dans la société.

Le Président Macky Sall: Architecte du Développement et de la Modernisation au Sénégal

Depuis son accession à la présidence de la République du Sénégal, Son Excellence Macky Sall a insufflé une dynamique de développement et de modernisation à travers un plan stratégique ambitieux : le Plan Sénégal Émergent (PSE). Cette vision audacieuse vise à faire du Sénégal un pays émergent d’ici 2035, caractérisé par une société solidaire et un État de droit. Sous sa gouvernance, le pays a entrepris d’importants projets dans divers domaines pour stimuler la croissance économique, renforcer les infrastructures et améliorer le bien-être des citoyens.

Les piliers du Plan Sénégal Émergent

Le PSE repose sur trois axes majeurs
Transformation structurelle de l’économie et croissance : Ce pilier vise à diversifier l’économie sénégalaise, à promouvoir l’industrialisation et à renforcer la compétitivité du pays sur le plan international. Des mesures ont été prises pour soutenir les secteurs clés tels que l’agriculture, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les énergies renouvelables.
Capital humain, protection sociale et développement durable : Le développement humain est au cœur du PSE, avec des initiatives visant à améliorer l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi que la protection sociale des populations vulnérables. Des politiques de développement durable sont également promues pour préserver l’environnement et les ressources naturelles du pays.
Gouvernance, institutions, paix et sécurité : Pour garantir un développement durable, le renforcement de la gouvernance, des institutions et de l’état de droit est essentiel. Le gouvernement s’attache à promouvoir la transparence, la lutte contre la corruption et à renforcer les capacités des institutions publiques.

Mise en œuvre du PSE : réalisations et projets phares
La mise en œuvre du PSE se concrétise à travers un ensemble de projets et de programmes dans différents secteurs. Parmi les réalisations notables, on peut citer :
Infrastructures de transport : Le Sénégal a entrepris d’importants projets routiers, autoroutiers, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires pour améliorer la connectivité nationale et régionale, faciliter la circulation des biens et des personnes, et stimuler le commerce et le tourisme.
Décentralisation : L’Acte III de la décentralisation a été mis en œuvre pour renforcer les collectivités territoriales et promouvoir un développement équilibré sur l’ensemble du territoire national.
Développement territorial : Le Plan national d’aménagement et de Développement territorial (PNADT) a été élaboré pour guider l’aménagement du territoire et assurer une répartition intelligente des équipements, des infrastructures et des services.
Perspectives et défis à venirMalgré les progrès réalisés, le Sénégal fait face à certains défis, notamment en matière de chômage, d’inégalités sociales et de vulnérabilité aux chocs externes. Pour consolider les acquis et atteindre les objectifs du PSE, il est nécessaire de poursuivre les réformes structurelles, d’investir dans l’éducation et la formation professionnelle, et de promouvoir un environnement favorable aux investissements privés.
Le Sénégal sous la présidence de Son Excellence Macky Sall s’est engagé sur la voie de l’émergence économique et sociale à travers le Plan Sénégal Émergent. Avec une vision claire, une volonté politique forte et une mobilisation nationale, le pays aspire à devenir un modèle de développement en Afrique de l’Ouest.

Projets d’infrastructures sanitaires
Dans le cadre de l’amélioration des services de santé, le gouvernement sénégalais a entrepris la construction et la rénovation d’hôpitaux dans différentes régions du pays. Ces projets visent à renforcer les capacités de prise en charge médicale et chirurgicale, à réduire les inégalités d’accès aux soins de santé et à décongestionner les établissements de santé de la capitale.
Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye : Inauguré le 22 juillet 2016, l’hôpital Dalal Jamm est une infrastructure moderne, équipée de spécialités médicales et chirurgicales de pointe. Il comprend notamment un centre de transplantation rénale, un héliport, un centre de traitement du cancer et un pôle mère/enfant. Situé dans la banlieue de Guédiawaye, cet établissement bénéficie d’une accessibilité accrue grâce à la 3ème section de la Voie de Dégagement Nord, desservant ainsi toute la région et même les départements environnants de Keur Massar et Rufisque.
Autres hôpitaux : Outre l’hôpital Dalal Jamm, d’autres projets d’infrastructures sanitaires ont été réalisés dans diverses régions du pays. On peut citer l’hôpital de Kaffrine, de Kédougou, de Touba, d’Agnam, de Fatick et de Sédhiou. La construction de ces établissements vise à améliorer les plateaux techniques des structures hospitalières régionales, à rapprocher les services de santé des populations locales et à réduire la pression sur les hôpitaux de la capitale.
Impacts territoriaux et sociaux
La mise en place de ces infrastructures sanitaires a des répercussions significatives sur les plans territorial et social :
Réduction des disparités régionales : La présence d’hôpitaux de référence dans les différentes régions du pays contribue à réduire les inégalités en matière d’accès aux soins de santé. Les populations des régions éloignées bénéficient ainsi d’une prise en charge médicale de qualité sans avoir à se déplacer jusqu’à Dakar.
Décongestion des établissements de la capitale : En renforçant les capacités des hôpitaux régionaux, ces projets permettent de désengorger les établissements de santé de la capitale, où l’affluence est souvent importante. Cela permet également de mieux répartir la charge de travail et d’améliorer la qualité des soins dispensés.
Stimulation du développement local : La construction d’infrastructures sanitaires dans les régions stimule l’économie locale en créant des emplois et en attirant des professionnels de la santé. De plus, ces établissements jouent un rôle essentiel dans le développement social en offrant des services de santé essentiels à la population, notamment dans les zones rurales et isolées.
Les projets d’infrastructures sanitaires menés par le gouvernement sénégalais contribuent à améliorer l’accès aux soins de santé, à réduire les inégalités régionales et à stimuler le développement économique et social du pays. Ces initiatives témoignent de l’engagement du Sénégal en faveur de la santé publique et du bien-être de ses citoyens.

L’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) au Sénégal : Un Modèle Inspirant

Au Sénégal, l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) a été créée pour jouer un rôle central dans la planification et la gestion du territoire. Son mandat englobe la promotion d’un développement territorial équilibré, la coordination des politiques d’aménagement, et la mise en œuvre des plans et programmes définis par l’État. L’ANAT sert de pivot pour garantir une répartition harmonieuse des ressources et des infrastructures sur l’ensemble du territoire.

L’Expansion du Modèle au Bénin et en RDC
Le Bénin et la RDC ont reconnu la pertinence de cette approche sénégalaise et ont adopté une structure similaire, en créant leur propre Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT). Cette décision témoigne de la volonté de ces pays d’instaurer une gouvernance territoriale efficace, de promouvoir un développement équilibré, et de rationaliser la planification spatiale pour répondre aux défis actuels et futurs.

Les Avantages de l’ANAT dans le Processus d’Aménagement du Territoire
Coordination et Planification : L’existence d’une agence nationale dédiée à l’aménagement du territoire permet une coordination plus efficace entre les différents acteurs impliqués dans le processus de planification. Cela favorise une approche intégrée prenant en compte les aspects économiques, sociaux, et environnementaux.
Développement Équilibré : L’objectif central de ces agences est souvent d’assurer un développement équilibré sur l’ensemble du territoire national. Cela signifie une répartition équitable des investissements, des infrastructures, et des services, réduisant ainsi les disparités régionales.
Gestion des Ressources : Les agences nationales d’aménagement du territoire jouent un rôle crucial dans la gestion des ressources du pays, en identifiant les potentiels et en élaborant des plans stratégiques pour une exploitation optimale.
Adaptation aux Besoins Locaux : Grâce à une présence locale et à une connaissance approfondie des réalités territoriales, ces agences peuvent adapter les politiques d’aménagement aux besoins spécifiques de chaque région.

Le Sénégal comme Source d’Inspiration Régionale
La décision du Bénin et de la RDC de s’inspirer du modèle sénégalais pour réorganiser leur structure d’aménagement du territoire souligne le rôle de leader joué par le Sénégal dans la promotion de bonnes pratiques et de mécanismes efficaces de gouvernance. Cette dynamique démontre également la capacité du Sénégal à inspirer et à partager ses réussites dans le cadre d’une coopération régionale visant à renforcer le développement durable en Afrique.
En fin de compte, la création d’agences nationales d’aménagement du territoire dans ces pays est un pas significatif vers une gestion plus efficiente et équilibrée de l’espace, contribuant ainsi à la prospérité et au bien-être des populations.

Dagana : Un mouvement octroie dix millions à cent groupements de femmes et de jeunes

Ce lundi, cent groupements de femmes et de jeunes du département de Dagana ont reçu un financement total de 10 millions de la part du mouvement « Yaatal ». Cette initiative vise à soutenir les femmes et les jeunes dans le développement de compétences liées aux métiers de transformation et à l’éducation financière.

Le coordinateur du mouvement « Yaatal », Madiaw Khor Mbengue, a souligné que cette action concrète est la première du genre dans la commune de Mbane, avec neuf groupements déjà bénéficiaires, dont quatre à Temeye et cinq à Thiago. Ces financements, sans intérêts, s’inscrivent dans une démarche plus large de formation et d’accompagnement de la communauté locale.

Le mouvement « Yaatal » prévoit d’encourager ces femmes et jeunes à participer à des stages et de les soutenir dans la recherche rapide d’emplois, contribuant ainsi à la réduction du taux de chômage. Madiaw Khor Mbengue a également noté que si ces financements sont initialement alloués aux groupements, le mouvement envisage prochainement de lancer des financements individuels pour appuyer les femmes dans les métiers de l’emploi, avec une extension prévue dans d’autres localités de la commune.

UCAD : Remise de diplômes à la première promotion en gériatrie-gérontologie

Huit étudiants de la première promotion de gériatre-gérontologues de l’Afrique de l’Ouest, formés par la Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), ont reçu leurs diplômes lors d’une cérémonie organisée au Centre hospitalier national universitaire de Fann. Cette promotion, composée de quatre femmes et quatre hommes, dont deux internes des hôpitaux, a été honorée au cours de l’événement présidé par le Professeur Mamadou Coumé, coordinateur de l’enseignement de la gériatrie-gérontologie à l’UCAD et président de la Société sénégalaise de gériatrie et de gérontologie (SSGG) ainsi que de la Société ouest africaine de gériatrie et de gérontologie (SOAGG).

La mise en place de la formation en gériatrie et gérontologie à l’UCAD répond à la nécessité de faire face à la transition démographique, caractérisée par le vieillissement de la population, la prévalence croissante des maladies chroniques et l’augmentation de l’espérance de vie. L’objectif de cette formation est d’améliorer la qualité des soins dispensés aux personnes âgées. Elle délivre des diplômes d’études spécialisées en gériatrie et gérontologie sur une durée de quatre ans, ainsi que des licences, des masters et des diplômes universitaires (DU). La formation attire des participants de divers pays de la sous-région tels que le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Burkina Faso, la Guinée et le Maroc.

Richard-Toll : Appel à l’entraide des fidèles musulmans en ce mois béni de Ramadan

Mohammed Ba, l’Imam de la mosquée de Thiabakh à Richard-Toll (nord), a lancé un appel vibrant vendredi aux fidèles musulmans pour développer davantage l’entraide pendant le mois béni de Ramadan, une pratique essentielle pendant le jeûne.

L’imam a souligné l’importance d’assister un frère musulman, soulignant que c’était une pratique suivie par le prophète Mohamet lui-même. Il a exhorté les fidèles à suivre les enseignements du Prophète en matière d’entraide et d’assistance mutuelle.

« Assister un frère musulman est un acte très symbolique qui constitue l’une des pratiques qu’exerçait le prophète Mohamet (Paix et salut sur lui), alors nous devons suivre ses pas car c’est lui notre source d’inspiration », a déclaré l’Imam.

Il a appelé tous les fidèles musulmans à pratiquer le jeûne avec dévotion et à multiplier les bonnes actions pendant ce mois sacré. L’entraide et l’assistance mutuelle sont considérées comme des actes méritoires particulièrement importants pendant le Ramadan.

L’Imam a souligné que le jeûne était une opportunité de multiplier les prières et les actions méritoires, car « le Ramadan correspond au mois où le Coran est descendu pour éclairer nos chemins et nous délivrer des préjugés ».

Il a également encouragé les fidèles à adopter de bons comportements et à prier pour la Oummah islamique et pour le Sénégal. Le Ramadan est un mois de réflexion spirituelle, de prière accrue et de charité pour la communauté musulmane.

Début du Ramadan au Sénégal : Commencement du jeûne pour une partie des musulmans

Ce lundi marque le début du mois sacré du Ramadan pour une partie de la communauté musulmane sénégalaise, répondant à l’appel de la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS). Selon un communiqué de la CMS, le croissant lunaire a été aperçu à Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, ainsi qu’en Côte d’Ivoire, au Cameroun et en Arabie saoudite.

La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire, qui est l’autorité officielle, se réunit ce lundi soir pour observer la lune et confirmer le début du Ramadan.

À l’échelle mondiale, la Cour suprême d’Arabie saoudite a déclaré ce lundi comme étant le premier jour du Ramadan après avoir examiné des témoignages confirmant la vue du croissant. En outre, les autorités religieuses d’Égypte, des Émirats arabes unis et la Grande mosquée de Paris ont également annoncé que le Ramadan commence le lundi 11 mars.

Il est à noter que dans certains pays, dont le Maroc, le début du Ramadan est prévu pour le mardi, car le mois de Chaâbane a compté 30 jours.

Le Ramadan, mois saint de l’islam, est marqué par le jeûne quotidien, où les croyants s’abstiennent de boire, de manger, de fumer et d’avoir des relations sexuelles de l’aube jusqu’au coucher du soleil. C’est une période de réflexion spirituelle, de prière accrue et de charité pour la communauté musulmane.

Émissaire marin de la station d’épuration de Cambérène : Un jalon important vers l’amélioration de l’assainissement à Dakar

La station d’épuration de Cambérène au Sénégal franchit un pas décisif vers l’amélioration de l’assainissement à Dakar avec la mise en service de son émissaire marin, un ouvrage emblématique. Après une visite sur le terrain, les responsables, ingénieurs et financiers, ont exprimé leur satisfaction quant à la conformité de l’émissaire marin aux normes et aux cahiers de charges établis.

L’émissaire marin, long de 1,2 km et immergé dans la mer, est le plus long de ce type en Afrique de l’Ouest. Sa construction, réalisée dans les délais contractuels, représente une étape majeure vers la réception provisoire de l’ensemble du projet d’extension et de modernisation de la station d’épuration de Cambérène.

Le coût global du projet s’élève à 42 milliards de francs CFA, financé par la Banque Islamique de Développement (BID). Outre l’émissaire marin, le projet comprend également un émissaire terrestre de 5 km connecté à la station d’épuration. La capacité de traitement de la station passera de 19 000 m3/jour à 92 000 m3/jour, impactant positivement plus de 1,6 million de personnes à Dakar.

L’émissaire marin de Cambérène positionne le Sénégal parmi les pays dotés des ouvrages d’assainissement les plus importants en termes de dimensions. Cette avancée contribuera significativement à l’assainissement de la région et s’aligne avec les objectifs du Plan Sénégal Emergent (PSE). La mise en service de cet ouvrage est un pas concret vers l’amélioration de la qualité de vie des habitants de Dakar et marque une avancée significative dans le secteur de l’assainissement en Afrique de l’Ouest.

Incident à la gare de Rufisque du TER : Une personne blessée après une chute sur les voies

Un nouvel incident est survenu à la gare de Rufisque du Train Express Régional (TER) au Sénégal. Ce lundi, une personne extérieure aux activités du TER a chuté sur les voies, entraînant des blessures. Les équipes d’intervention ont rapidement été mobilisées sur place pour assurer la sécurité et prendre en charge la personne blessée.

L’incident a été confirmé par un communiqué officiel indiquant : « Une personne extérieure aux activités du TER est tombée sur les voies à la gare de Rufisque. Les équipes d’intervention ont été mobilisées sur place afin d’assurer la sécurité et de prendre en charge le blessé. Nous lui souhaitons un très bon rétablissement. »

Cet incident soulève de nouvelles préoccupations quant à la sécurité dans les gares du TER et met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de prévention pour éviter de tels accidents. Les autorités et les gestionnaires du TER devront peut-être revoir les protocoles de sécurité et sensibiliser davantage le public aux dangers liés à la présence sur les voies ferroviaires.

Il est à espérer que la personne blessée se rétablisse rapidement, et que des actions correctives seront entreprises pour garantir la sécurité des usagers et des riverains dans les environs des gares du TER.

Affaire familiale à Joal : Un cultivateur tente de tuer son père, l’accusant de comportement inapproprié

À Joal, une affaire familiale a pris une tournure tragique lorsque le cultivateur Paul Sarra Faye a été arrêté par la brigade de gendarmerie locale pour des accusations graves, notamment injures publiques, menaces de mort, détention d’arme blanche et violences à ascendant. Le mis en cause aurait proféré des menaces de mort à l’encontre de son père et de son oncle, les accusant de comportements inappropriés.

Les faits se sont déroulés au village de Ndiémane, dans la commune de Joal. Paul Sarra Faye, recherché par la gendarmerie pour une affaire antérieure non précisée, est retourné au village avec l’intention, selon ses dires, de mettre fin aux agissements présumés de son père. Il l’accuse d’être « le plus grand coureur de jupons de Joal » et reproche à son oncle d’avoir conseillé à son frère de porter plainte contre lui.

La situation a atteint un point critique lorsque, lundi dernier, Paul Sarra Faye a tenté de tuer son père avec une machette, selon les rapports. Précédemment, il avait proféré des injures et des menaces de mort à l’encontre de plusieurs membres de sa famille.

Face à la situation de plus en plus dangereuse, l’oncle et le grand-frère ont décidé de quitter le domicile familial pour se réfugier chez des voisins avant de porter plainte ensemble. Les motifs de la querelle restent flous, mais Paul Sarra Faye affirme être revenu au village pour mettre fin aux agissements présumés de son père, qui aurait, selon lui, des comportements inappropriés envers les femmes du village.

Lors de son interrogatoire par les gendarmes, le cultivateur a maintenu ses accusations contre son père, affirmant qu’il cherchait à mettre fin à son comportement. Cependant, les proches de la famille ont rejeté ces allégations, assurant la fidélité du père à son épouse.

Après la fin de sa garde à vue, Paul Sarra Faye a été déféré au parquet de Mbour, laissant derrière lui une situation familiale tendue et des accusations graves à clarifier devant la justice.

Violence tragique sur la VDN 3 : Un chauffeur de bus Tata tué lors d’une attaque, sa receveuse témoigne

Dans une nuit de terreur sur la Voie de Dégagement Nord (VDN) 3, un chauffeur de bus Tata, Mahécor Ndiaye, a été violemment agressé et tué, laissant sa receveuse traumatisée par la violence de l’attaque. L’incident a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, sur l’axe Malika-Tivaouane Peul, mettant en lumière la menace persistante de l’insécurité routière.

Selon les informations recueillies, Mahécor Ndiaye circulait sur la ligne 37, effectuant son trajet habituel. Cependant, une pause imprévue sur le bas-côté de la route a tragiquement changé le cours de la nuit. Le chauffeur, pris d’une nécessité urgente, a décidé de s’arrêter pour répondre à l’appel de la nature.

Pendant que Mahécor Ndiaye était occupé dans les buissons, sa receveuse a lancé des appels au secours. Alerté, le chauffeur est revenu rapidement sur ses pas pour découvrir une tentative de vol de la recette quotidienne de la ligne. Face aux malfaiteurs, il a pris position pour défendre son bien, une décision qui s’est révélée fatale.

Les agresseurs, armés et apparemment irrités par la résistance du chauffeur, ont réagi de manière brutale. Selon les témoignages rapportés par L’Observateur dans son édition de lundi, les criminels ont attaqué Mahécor Ndiaye avec des couteaux et des sabres, infligeant des blessures mortelles. La receveuse, témoin impuissant de cette violence inouïe, a assisté à l’agression de son collègue.

Malheureusement, malgré l’intervention des secours, le chauffeur est décédé avant d’atteindre l’hôpital, succombant à ses blessures graves et à une hémorragie sévère.

Cet acte de violence soulève des inquiétudes croissantes quant à la sécurité des travailleurs du transport en commun et met en évidence la nécessité de renforcer les mesures de sécurité sur les routes. Les autorités sont appelées à prendre des mesures urgentes pour assurer la protection des travailleurs et des usagers des transports en commun, garantissant ainsi la sécurité et la sérénité sur les routes du Sénégal.

150 kg de drogue et 1 pistolet saisis : La gendarmerie interpelle 79 individus

Sur instruction du haut-commandant de la gendarmerie nationale, le général Moussa Fall, les pandores intensifient leur lutte contre la délinquance et la criminalité au Sénégal. C’est dans ce cadre que les gendarmes  ont investi, entre les 7 et le 9 mars 2024, les zones criminogènes répertoriées  à Dakar, à Kaolack, à Ziguinchor et à Kédougou.
À l’issue de cette opération coup de poing, les hommes en bleu ont interpellé 79 individus pour divers motifs, saisi 150 kg de drogue et un pistolet, a appris Seneweb du chef de la Divcom.

« Bilan provisoire obtenu : 292 personnes contrôlées, dont 83 Guinéens, 60 Maliens, 20 Burkinabé, 34 Nigérians et une Libérienne. Les individus interpellés sont au nombre de 79, dont quatre pour trafic de drogue, et quatre véhicules et 57 motos immobilisées pour défaut de pièces et huit charrettes immobilisées.
De produits prohibés ont aussi été saisis, dont 151 kg de chanvre indien par la brigade de  recherches de Keur Massar et la brigade de Ziguinchor ;  un pistolet ; 150 grosses de cigarettes SIR ; 488 bouteilles de bière et de vin ; 80 kg de cuisses de poulet ;12 pots de café et  quatre sachets de biscuits », renseigne le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye de la Divcom.

Drame de Saint-Louis : le douloureux exercice d’identification des corps des migrants

Plus d’une semaine après le drame, des familles des victimes du dernier chavirement d’une pirogue transportant plus de 300 migrants au large de Saint-Louis, n’ont toujours pas pu entamer leur deuil.

D’après les informations de L’Observateur, elles continuent de converger à l’hôpital régional régional de Saint-Louis pour récupérer les dépouilles, faisant face au douloureux exercice d’identification du corps de leur proche.

Isseu Diop, trouvée assise à même sol, à quelques mètres de la morgue, se confie au journal : « Lorsqu’on a été informé du chavirement de la pirogue, nous avons aussitôt entamé les recherches. C’est ainsi que nous avons appris qu’il y a des corps sans vie à la morgue de l’hôpital de Saint-Louis. Nous avons alors fait le déplacement pour vérifier si la dépouille de notre frère y est. »

Le corps de celui-ci identifié, dit-elle, « on s’active aux formalités de restitution de la dépouille. »

Après avoir rempli toutes ces formalités, un septuagénaire, qui a récupéré le corps de son neveu, est confronté à « un grand dilemme » : celui du « convoyage onéreux des dépouilles identifiées ».

Il explique : « Il s’agit de trouver une caisse garantissant une conservation correcte de la dépouille jusqu’à Touba, sans que la glace ne fonde. » Dans la foulée, informe-t-il : « un individu venu lui prêter main forte lui a conseillé de se rendre à la Mosquée ‘’Al Ikhssane’’ d’El Hadji Madior Cissé. »

Selon son interlocuteur, il pourra trouver dans ce lieu de culte, « des caisses dédiées à ce type de transport de dépouilles. »

Un autre parent éploré a fini de craquer. Il s’agit du frère de Pape Abdou Diané, décédé au cours du naufrage, narre le quotidien d’informations. « Pape Abdou représentait tout pour moi. Il était un petit frère exemplaire. Il a toujours voulu vivre à la sueur de son front. Il était à sa quatrième tentative. A chaque fois, il m’informait. Mais cette fois, il ne m’a pas avisé », lâche-t-il, en sanglots.

Il précise toutefois que le Premier ministre Amadou Ba, à leur chevet avant d’être remplacé par Sidiki Kaba mercredi, leur « a offert une enveloppe financière pour assurer les frais de transports ».

Au cours de l’exercice d’identification, le responsable de la morgue, Mourtalla Mbaye, révèle, selon L’Obs, que « des parents de défunts ont eu à confondre les corps sans vie de leur proche avec d’autres dépouilles. C’est le Commandant des sapeurs pompiers qui m’a informé de cette situation. Mais, tout est rentré dans l’ordre ».

Cérémonie de décoration au Ministère du Tourisme et des Loisirs : Mame Mbaye Niang honore les agents et acteurs du Secteur Privé

Dans un geste de reconnaissance et de valorisation du dévouement de ses collaborateurs, le Ministère du Tourisme et des Loisirs, sous la houlette de Mame Mbaye Niang, a organisé ce samedi 9 mars une cérémonie de décoration à l’hôtel AZALAI de Dakar. Cette célébration avait pour but de mettre en lumière l’engagement exemplaire de plus de 40 agents du ministère ainsi que des acteurs clés du secteur privé du tourisme, pour leur contribution exceptionnelle au développement et au rayonnement du Sénégal.

Mame Mbaye Niang honore les agents et acteurs du Secteur Privé

Cette initiative, qui fait suite à la récente journée internationale des droits de la femme, revêtait une signification particulière, démontrant l’engagement du Ministre à reconnaître et à saluer le mérite de ceux qui œuvrent au sein de son ministère. En effet, cette cérémonie était une occasion de célébrer non seulement les réalisations individuelles, mais aussi l’esprit d’équipe et les valeurs fondamentales qui guident le travail au sein de l’administration.

Dans son discours, Mame Mbaye Niang a souligné l’importance de cette cérémonie comme étant une étape significative dans la reconnaissance des contributions exceptionnelles au bon fonctionnement du ministère et à l’avancement du tourisme sénégalais, tant au niveau national qu’international. Il a également mis en avant l’importance de la reconnaissance publique des mérites et des services rendus à la nation, soulignant que ces distinctions reflètent un engagement envers l’excellence et le mérite, des valeurs essentielles au service de l’administration.

Le Ministre a également profité de cette occasion pour exprimer sa gratitude envers tout le personnel du ministère et les acteurs du secteur privé, reconnaissant que leur collaboration et leur dévouement sont essentiels au succès et à la croissance du tourisme sénégalais. Il a souligné que le mérite est le fruit de l’effort, encourageant ainsi chaque agent décoré à continuer à servir avec détermination et engagement.

En réponse, Boubacar Sabaly, porte-parole des récipiendaires, a exprimé sa reconnaissance envers le Ministre pour son leadership et son engagement envers le personnel. Il a également plaidé en faveur d’un soutien accru pour les agents du ministère, soulignant l’importance d’un accompagnement social et professionnel pour assurer leur bien-être et leur épanouissement.

Mame Mbaye Niang a réaffirmé son engagement envers l’esprit d’équipe et la collaboration au sein du ministère, soulignant que le succès du département repose sur la contribution de chacun. Il a exprimé sa reconnaissance, sa gratitude et son affection envers tout le personnel, affirmant que leur dévouement et leur professionnalisme sont la clé du développement continu du tourisme sénégalais.

La commune de Mbadakhoune inaugure une maison dédiée aux femmes

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la commune de Mbadakhoune au Sénégal a inauguré une « maison de la femme » d’une valeur de 75 millions de FCFA. Cette infrastructure, financée pour un coût total de 75 millions de francs CFA, vise à devenir une plateforme de services offrant aux femmes la possibilité de se former dans des activités génératrices de revenus.

Le président du conseil départemental de Guinguinéo, Pape Malick Ndour, qui est également ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, a souligné que cette maison de la femme sera un espace où les femmes pourront acquérir des compétences et participer à des activités économiques.

En plus de cette infrastructure, Pape Malick Ndour a annoncé la mise en place de banques céréalières. Ces banques céréalières seront constituées de « magasins témoins » où les femmes auront la possibilité d’échanger des biens et services qu’elles produiront elles-mêmes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts visant à autonomiser les femmes sur le plan économique et social, renforçant ainsi leur rôle dans le développement de la communauté.

Louga : Une forte représentativité des femmes dans l’administration saluée par le gouverneur

Le gouverneur de la région de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, a exprimé sa satisfaction devant « la forte représentativité » des femmes occupant des postes de responsabilité au sein de l’administration publique locale. Elle a souligné que plusieurs services clés de la région sont dirigés par des femmes, démontrant ainsi une diversité et une égalité des genres remarquables.

Le gouverneur a mis en avant la présence de femmes à des postes clés tels que le gouverneur, le préfet, le commissaire, deux commandants de compagnie, le commissaire urbain, et les chefs de l’Inspection d’académie et de l’inspection du sport. Elle a également noté la direction de onze services par des femmes, soulignant l’importance de relever le défi pour mériter la confiance de la population.

La diversité des femmes occupant ces postes illustre l’engagement de la région de Louga envers l’égalité des sexes et témoigne de la volonté collective de faire de la région un exemple en matière de leadership féminin au Sénégal.

Saisie record de drogue à Keur Ayip : 11 kg de cocaïne pure et 200 g de cannabis saisis par la douane

Le 5 mars 2024, la Brigade Commerciale des Douanes de Keur Ayip, relevant de la subdivision des Douanes de Kaolack, a réalisé une saisie significative de drogue. L’opération a été menée sur un véhicule de marque Toyota Fortuner immatriculé à l’étranger, aboutissant à la découverte de 11 kg de cocaïne pure et 200 g de cannabis, selon les informations rapportées par Enquête.

L’intervention a débuté avec la découverte initiale d’un sachet de cannabis à bord du véhicule. Les agents douaniers, basant leur action sur plusieurs critères de risque, ont décidé de soumettre le véhicule à un scanner mobile. Ce dernier a révélé la présence de 11 paquets de cocaïne, dissimulés dans les portières du Toyota Fortuner. Les tests de confirmation ont confirmé la pureté de la cocaïne saisie.

Lors de la fouille approfondie, les douaniers ont également trouvé 20 comprimés de TNT à l’intérieur du véhicule. La valeur totale de la saisie est estimée à 890 millions de francs CFA. Les deux convoyeurs, de nationalité étrangère, ont été arrêtés.

Cette saisie record souligne l’efficacité des autorités douanières dans la lutte contre le trafic de drogue et met en lumière les efforts constants déployés pour sécuriser les frontières et protéger la société contre les activités criminelles liées aux stupéfiants.

Cherté et rareté du poisson à Kaffrine : Les conséquences à l’approche du Ramadan

À l’approche du mois saint du Ramadan, la préoccupation majeure des habitants de Kaffrine réside dans la disponibilité et le coût élevé du poisson, ingrédient essentiel dans de nombreux foyers sénégalais pendant cette période. La situation est exacerbée par la position géographique de Kaffrine, dépourvue d’un accès direct à l’océan et d’un quai de pêche.

Le marché local de Kaffrine ne désemplit pas en cette période, mais le panier de la ménagère reste désespérément léger en raison de la rareté et de la cherté du poisson. Les habitants de la région doivent se rendre très tôt sur le marché dans l’espoir de trouver du poisson abordable. Certains sont même contraints de s’approvisionner dans des régions voisines comme Kaolack et Fatick.

Devant cette réalité, les femmes, principales gestionnaires des achats alimentaires, sont confrontées à un dilemme. Ndèye Ndao, une cliente insatisfaite, explique : « À quoi ces petits poissons peuvent-ils me servir ? Vraiment, nous sommes fatigués. Mais c’est mieux que rien. J’achète chaque poisson à 200 F CFA, voire plus. Je vais m’en contenter, puisque c’est ce qui nous est servi. »

Ndèye Aïda, une autre cliente, souligne que la rareté et le coût élevé du poisson conduisent à une révision du menu familial. « Le poisson est non seulement une denrée rare, mais il est aussi très cher. Il n’y a que le ‘yaboye’ et le ‘cobo’ (sardinelles) qui nous sont proposés. Nous en souffrons chaque jour », déclare-t-elle.

Les vendeuses de poissons expliquent que les prix sont dictés par la loi du marché, et elles sont contraintes d’ajuster leurs tarifs en fonction des coûts d’approvisionnement élevés. Astou Guèye, une vendeuse de poissons, précise que la caisse de poissons peut varier entre 55 000 et 120 000 F CFA, selon la provenance.

Face à cette situation, le président de l’Association des vendeurs du marché, Gora Guèye, lance un appel aux autorités pour la construction d’un canal d’évacuation des eaux usées du marché, soulignant que cela contribuerait significativement à améliorer les conditions de travail.

En attendant une solution, la population de Kaffrine fait preuve de résilience face à la rareté du poisson, un élément traditionnellement central dans la cuisine sénégalaise, surtout pendant le mois béni du Ramadan.

Appel à la paix lors de l’inauguration de la Mosquée Kénia à Ziguinchor : L’ADS priorise la sérénité pour les élections présidentielles

À l’occasion de l’inauguration de la nouvelle mosquée de Kénia à Ziguinchor, l’Association pour l’éducation et le développement social (ADS) a émis un appel pressant en faveur de la paix à l’approche des élections présidentielles sénégalaises du 24 mars. Lors de cet événement, les membres de l’ADS ont saisi l’opportunité pour adresser un message de sérénité aux acteurs politiques du pays.

Ibrahima Sarr, responsable des projets à l’ADS, a souligné l’importance de la paix dans la société, affirmant que l’islam, religion de paix, ne peut prospérer sans un environnement pacifique. Il a appelé les autorités à travailler activement pour maintenir la paix et à diffuser des messages positifs à cet effet. M. Sarr a exprimé le souhait que le jour du scrutin se déroule dans le respect des règles démocratiques, permettant ainsi à chacun de reprendre ses activités normales.

L’ADS, dont le siège est à Bambey, a profité de l’occasion pour adresser des prières pour la paix non seulement au Sénégal mais aussi dans les pays voisins, en Afrique et dans le monde. La nouvelle mosquée de Kénia a été construite grâce au financement du Fonds koweïtien pour faciliter le recueillement des fidèles dans cette communauté éloignée du centre-ville de Ziguinchor.

Ibrahima Sarr a exprimé l’espoir que des mesures appropriées seront prises pour l’entretien et la préservation de cette nouvelle infrastructure religieuse. La prière inaugurale a été dirigée par l’imam Al Hussein Aboubacar Sambou, marquant ainsi un moment significatif de spiritualité et de rassemblement pour la communauté locale.

Dans cette période cruciale précédant les élections, l’appel de l’ADS à la paix et à la sérénité témoigne de la volonté des organisations sociales et religieuses de jouer un rôle constructif dans le maintien d’un climat pacifique au Sénégal.

Journée du 8 mars : L’union démocratique des femmes du Sénégal (UDFS) lance un appel vibrant à la paix et à la stabilité

Dans son message poignant à l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’Union démocratique des Femmes du Sénégal (UDFS) a souligné l’importance cruciale de promouvoir la paix et la stabilité dans le contexte actuel de crise politique au Sénégal.

Le communiqué de l’UDFS met en lumière les défis auxquels le pays est confronté, marqué par des violences politiques depuis 2021, entraînant des pertes tragiques, notamment parmi les femmes et les jeunes. Les manifestations et les troubles ont créé une situation d’incertitude qui compromet la paix civile, la stabilité et le développement économique.

Ndeye Lucie Cissé, à la tête de l’UDFS, a plaidé en faveur d’un processus visant à résorber les inégalités sociales et à sortir le pays des impasses actuelles. Elle a souligné l’importance de l’éducation et de la formation citoyenne pour surmonter les défis auxquels le Sénégal est confronté.

L’UDFS a condamné fermement la violence politique et a exprimé sa préoccupation face à l’imbroglio juridique en cours. L’organisation a appelé tous les acteurs nationaux à travailler vers l’organisation d’élections libres, transparentes et respectant les décisions des institutions dédiées.

Dans son appel, l’UDFS a souligné l’importance de respecter les droits des femmes, soulignant qu’ils doivent être préservés et élargis quel que soit le résultat des élections à venir. La protection contre toutes les formes de discrimination envers les femmes est un impératif catégorique.

Le message de l’UDFS a également abordé la situation des femmes palestiniennes, exprimant une solidarité inébranlable envers leur lutte face aux violences continues.

En conclusion, l’UDFS a appelé à la raison et à la préservation de la paix pour favoriser le développement inclusif de la société sénégalaise. L’organisation a exhorté ses membres à s’engager davantage et à s’organiser pour contribuer à surmonter les obstacles et à préserver la stabilité du pays.

Vive l’UDFS ! Vive la lutte des femmes du monde ! Vive le PIT !

Eumeudy Sy, président du Gare de Rufisque, célèbre et magnifie les femmes à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes

En cette journée du 8 mars dédiée à la célébration des femmes à travers le monde, Eumeudy Sy, président du Gare de Rufisque, a prononcé un discours empreint d’admiration et de reconnaissance envers les femmes de sa communauté et au-delà.

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Célébration du 8 Mars à la Senelec : Hommage au leadership et à la bravoure des femmes

En ce jour de la Journée internationale de la femme, la Senelec, société d’électricité du Sénégal, a choisi de célébrer le leadership et la bravoure de ses femmes. Lors de cette occasion significative, le Directeur Général de la Senelec, M. Bemba Biteye, a rendu un vibrant hommage aux femmes de l’entreprise.

M. Biteye a souligné l’importance de la parité du genre au sein des instances de décision, affirmant que celle-ci est non seulement belle mais également possible. Il a salué le rôle essentiel des femmes dans la transmission des valeurs fondamentales, en tant que piliers de la famille et éducatrices des enfants. Le DG a reconnu l’influence positive des femmes sur la cohésion, l’équilibre émotionnel et la stabilité dans la société.

Il a exprimé sa considération et son estime envers les femmes de la Senelec, soulignant leur contribution significative à la construction et au développement de l’entreprise. Le DG a affirmé que la voix des femmes compte dans les décisions professionnelles et stratégiques de la société.

Sous le thème de cette année, « Investir en faveur des femmes : Accélérer le rythme », M. Biteye a encouragé l’accélération de l’autonomisation des femmes, convaincu qu’elles occuperont des rôles prépondérants à l’avenir.

Les femmes de la Senelec ont exprimé leur gratitude envers le Directeur Général pour sa confiance, son engagement sans faille, sa détermination et son soutien constant envers le genre féminin. Elles ont considéré cette confiance comme une source de motivation pour exceller dans leurs responsabilités quotidiennes.

En conclusion, M. Biteye a appelé à renforcer les capacités et la formation des femmes, favorisant ainsi leur accès à des postes de travail plus élevés. Il a également plaidé en faveur de la décentralisation des célébrations du 8 mars pour permettre aux femmes de la Senelec dans différentes régions de partager cette journée spéciale à tour de rôle. Ainsi, la Senelec, par son engagement envers l’égalité des genres, continue de marquer positivement l’impact des femmes dans le secteur de l’énergie au Sénégal.

8 MARS 2024: LE MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES CÉLÈBRE SES FEMMES

Le Hall du Ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires a été le théâtre d’une affluence exceptionnelle en cette matinée du 8 mars 2024. Un rassemblement vibrant, témoignant de l’enthousiasme et de l’engagement de chacun envers la célébration de la Journée Internationale de la Femme. La présence nombreuse souligne l’importance accordée à cette journée significative dédiée à reconnaître et honorer le rôle inestimable des femmes au sein du ministère et au-delà.

La rencontre, présidée par le ministre Modou Diagne Fada, a été saluée comme une initiative significative alignée avec la politique de l’État du Sénégal. Le ministre exprime sa profonde admiration pour la belle initiative de la Cellule du Genre et de l’Équité au sein de son département. Il souligne que le Chef de l’État place au cœur de sa politique la promotion des droits des femmes, saluant ainsi l’engagement en faveur de l’égalité et de l’autonomisation des femmes au sein du Ministère des Collectivités territoriales de l’Aménagement et du Développement des Territoires. »
Le chef du département a aussi rappelé l’importance de responsabiliser davantage les femmes, reconnaissant leur rôle crucial. Les doléances exprimées par des intervenants tels que Mme Maimouna Savane Samake et Mme Ndoye seront sérieusement prises en compte, avec des solutions promises dans les meilleurs délais.
La présence marquante du Secrétaire Général Mme Mame Sane Ndiaye, des directeurs, chefs de cabinet, directeurs généraux, coordinateurs de programmes et points focaux a ajouté une dimension significative à cet événement.

Au cours de cette journée mémorable, des séances de remises de cadeaux ont également été organisées, ajoutant une touche de gratitude et de reconnaissance envers les femmes exceptionnelles du Ministère. Ces gestes témoignent de l’appréciation sincère pour leurs contributions et de l’importance de leur présence au sein de du département.

Des séances de photos ont immortalisé ces beaux moments, symbolisant l’unité et la force des femmes au sein du Ministère des Collectivités territoriales de l’Aménagement et du Développement des Territoires.

8 Mars à Kanel : Forte mobilisation sous le parrainage de M. Mamadou Oumar Bocoum, inspecteur principal de classe exceptionnel

La ville de Kanel a vécu une journée mémorable ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, avec une mobilisation exceptionnelle sous le parrainage de M. Mamadou Oumar Bocoum, inspecteur principal de classe.

L’événement, dédié à la célébration et à la reconnaissance du rôle crucial des femmes dans la société, a été marqué par la présence inspirante de M. Mamadou Oumar Bocoum. En tant qu’inspecteur principal de classe exceptionnel, il a apporté son soutien et son engagement en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

La mobilisation importante de la communauté locale témoigne de la prise de conscience croissante de l’importance de promouvoir les droits des femmes et de reconnaître leurs contributions dans divers domaines. M. Bocoum, en tant que parrain de la journée, a souligné l’importance de l’éducation, de l’accès à l’emploi et de l’autonomisation des femmes pour le développement durable de la région de Kanel.

L’événement a également été l’occasion de mettre en lumière les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées et de promouvoir un dialogue ouvert sur la manière dont la société peut travailler ensemble pour créer un environnement plus équitable et inclusif.

En conclusion, la forte mobilisation à Kanel, sous le parrainage de M. Mamadou Oumar Bocoum, reflète l’engagement collectif envers l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, contribuant ainsi à renforcer le tissu social et promouvoir le bien-être de la communauté.

Investir dans les Femmes : Ziguinchor réaffirme son engagement lors de la Journée Internationale de la Femme

En ce vendredi 8 mars 2024, Ziguinchor, ville emblématique du sud du Sénégal, s’est mobilisée pour célébrer la Journée Internationale de la Femme sous le thème évocateur : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Cette journée symbolique a été l’occasion pour les femmes de la région de faire le point sur les progrès accomplis, tout en soulignant les défis persistants auxquels elles font face.

La coordination générale du comité consultatif de la femme Ndeye Marie Thiam a ouvert les débats en mettant en lumière les avancées significatives réalisées jusqu’à présent grâce à l’engagement de l’État sénégalais. Cependant, elle a également tenu à dénoncer avec fermeté les violences faites aux femmes, appelant à une prise de conscience collective pour mettre fin à ces pratiques inacceptables.

Un des points majeurs abordés lors de cette journée a été la question de la paix en Casamance, région marquée par un conflit prolongé. Les femmes de Ziguinchor ont exprimé leur volonté de voir une résolution définitive de cette crise, appelant toutes les parties impliquées à s’engager dans un processus de paix inclusif et durable.

Par ailleurs, les femmes ont plaidé pour un soutien financier accru en faveur de leurs initiatives entrepreneuriales. Elles ont souligné leur volonté de participer activement au développement économique de la région en créant des entreprises et des unités de transformation. Dans ce contexte, la révision du code de la famille a été évoquée comme une mesure essentielle pour garantir une plus grande équité et protection des droits des femmes.

En résumé, la Journée Internationale de la Femme à Ziguinchor a été marquée par un appel unanime à l’action en faveur des femmes, tant sur le plan social, économique que politique. Les femmes de la région ont réaffirmé leur détermination à contribuer pleinement à la construction d’une société plus juste et égalitaire, où chacun et chacune pourra réaliser son plein potentiel.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Accident spectaculaire impliquant cinq véhicules sur l’Autoroute à Péage

Un accident impressionnant impliquant cinq véhicules s’est produit aujourd’hui sur l’autoroute à péage, suscitant l’inquiétude des usagers de la route et mobilisant les équipes de secours. Les circonstances de l’accident et les détails sur d’éventuels blessés sont encore en cours de clarification.

Les faits :

L’accident s’est produit sur l’autoroute à péage, impliquant cinq véhicules de types différents. Les images capturées sur les lieux montrent un scénario chaotique avec des débris éparpillés sur la chaussée et des véhicules visiblement endommagés.

Intervention des Secours :

Les services de secours ont été rapidement dépêchés sur les lieux pour évaluer la situation et fournir l’assistance nécessaire aux personnes impliquées dans l’accident. Les équipes médicales sont mobilisées pour prendre en charge d’éventuels blessés, tandis que les services de police travaillent à rétablir la circulation et à déterminer les causes de l’accident.

Circulation Perturbée :

En raison de l’accident, la circulation sur l’autoroute à péage est perturbée, entraînant des retards pour les automobilistes. Les autorités invitent les conducteurs à faire preuve de prudence et de patience, en suivant les instructions des forces de l’ordre sur place.

Enquête en Cours :

Une enquête approfondie sera menée pour déterminer les causes exactes de cet accident spectaculaire. Les autorités examineront les témoignages des témoins, les enregistrements de caméras de surveillance et effectueront des analyses techniques pour comprendre les circonstances ayant conduit à cette collision impliquant plusieurs véhicules.

Appel à la Prudence :

Cet incident met en lumière l’importance de respecter les règles de conduite, de maintenir une vitesse appropriée et de rester attentif sur la route. Les autorités rappellent régulièrement aux conducteurs de respecter les limitations de vitesse et de prendre les précautions nécessaires pour assurer la sécurité sur les autoroutes.

L’évolution de la situation et d’éventuelles mises à jour seront communiquées dès qu’elles seront disponibles. Les usagers de la route sont invités à rester informés et à suivre les recommandations des autorités compétentes.

Investir en faveur des femmes pour accélérer la lutte contre le VIH au Sénégal

En cette Journée Internationale des Droits des Femmes, l’Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS) souligne l’importance cruciale de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans la lutte contre le VIH au Sénégal. Sous le thème « Investir en Faveur des Femmes : Accélérer le Rythme », cette journée vise à sensibiliser le monde sur les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées.

L’ANCS affirme que les femmes sont des actrices du changement dans leurs communautés, des moteurs de croissance économique et des défenseurs des droits humains. Cependant, elles se heurtent souvent à des obstacles systémiques limitant leur accès aux services de santé, à l’éducation, à l’emploi décent et aux opportunités de leadership.

Au Sénégal, le VIH demeure l’un des défis majeurs de la santé publique, touchant particulièrement les femmes. Malgré les progrès réalisés, des obstacles persistants entravent l’accès des femmes aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH.

L’ANCS souligne que « investir dans les femmes, c’est investir dans l’avenir de notre nation. » La santé et le bien-être des femmes sont essentiels pour garantir un avenir prospère et durable pour tous. Les enfants vivant avec le VIH, parmi les plus vulnérables de la société, portent le fardeau d’une maladie aux conséquences lourdes, mais aussi la promesse d’une vie pleine de potentiel et de possibilités.

L’organisation insiste sur le devoir moral de veiller à ce que ces enfants reçoivent les soins, le soutien et l’amour nécessaires pour s’épanouir. Elle appelle à un engagement renforcé pour assurer un accès équitable aux services de santé, à l’éducation sur le VIH, ainsi qu’aux soins préventifs et curatifs pour toutes les femmes et tous les enfants, indépendamment de leur statut sérologique.

La prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant est considérée comme une question de justice sociale autant que de santé publique par l’ANCS. Chaque enfant a le droit de naître en bonne santé, et chaque femme a le droit de vivre sans crainte de transmettre le virus à son enfant.

En cette journée dédiée aux femmes, l’appel est lancé pour redoubler d’efforts afin d’éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Cela implique des investissements dans des programmes de dépistage précoce, d’accès aux traitements antirétroviraux, et de soutien aux mères séropositives. Il est également impératif de combattre la stigmatisation et la discrimination qui entravent l’accès aux soins pour de nombreuses femmes.

L’ANCS conclut en soulignant que la lutte contre le VIH nécessite une approche globale et inclusive, plaçant les femmes au cœur des initiatives pour garantir un avenir sain et équitable pour tous au Sénégal.

8 Mars : Abdou Karim Fofana encourage le leadership féminin au sein de l’administration

À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le Ministre du Commerce de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, a rendu hommage à la Cellule Genre de son département. La célébration, placée sous le thème « Promouvoir le leadership féminin au sein de l’administration », a été l’occasion pour le ministre de mettre en avant le rôle essentiel des femmes au sein de son département et de la société sénégalaise en général.

Le Ministre Fofana a souligné l’inestimable contribution des femmes à tous les niveaux de la société, méritant une reconnaissance et une valorisation sans équivoque. Le thème choisi cette année met en lumière l’engagement des femmes à relever divers défis pour contribuer de manière significative au bon fonctionnement de l’administration.

Il est indéniable que les femmes sont les piliers du secteur du commerce au Sénégal, occupant des rôles clés en tant que commerçantes, entrepreneures et travailleuses. Leur rôle est crucial dans le développement économique du pays, et le Ministre Fofana a exprimé sa gratitude envers toutes les femmes du ministère pour leur talent, leur compétence et leur dévouement.

Profitant de cette journée dédiée aux droits des femmes, Fatoumata Niang Ba a pris la parole pour plaider en faveur de l’autorité parentale. Elle a souligné la nécessité pour les femmes d’avoir pleinement cette autorité, évitant ainsi des démarches souvent complexes. Fatoumata Niang Ba a également abordé les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées en raison de cette situation, plaidant pour que toutes les femmes puissent jouir pleinement de l’autorité parentale.

Le Ministre Fofana a salué ces plaidoyers légitimes, reconnaissant les défis auxquels les femmes font face et réaffirmant son engagement en faveur de l’égalité des sexes et du renforcement du leadership féminin au sein de l’administration sénégalaise. La promotion du rôle des femmes dans tous les aspects de la société demeure une priorité pour un avenir inclusif et prospère au Sénégal.

[8 Mars] Sénégal : Dynamiques d’autonomisation des femmes dans l’entrepreneuriat

Au Sénégal, les femmes émergent de plus en plus comme des actrices incontournables dans le paysage économique, grâce à des initiatives gouvernementales, des ONG et des associations dédiées à l’autonomisation des femmes. Avec près de 50% de la population sénégalaise composée de femmes, soit plus de 8 900 000 sur une population totale de 18 millions, l’importance de leur contribution à l’économie nationale est cruciale. Plusieurs organisations se mobilisent activement pour soutenir l’entrepreneuriat féminin et favoriser l’insertion professionnelle des femmes.

DER-FJ : Accélérateur d’Autonomisation Économique

L’État sénégalais a mis en œuvre des politiques et des mécanismes d’inclusion des femmes dans le développement économique du pays. La Délégation Générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER-FJ) est l’une de ces initiatives phares. Depuis sa création, la DER-FJ a alloué des financements à hauteur de 73 milliards F CFA à plus de 206 000 initiatives féminines. Son programme d’autonomisation économique, notamment le nanocrédit, a eu un impact significatif.

Fatou Niasse, responsable du département autonomisation économique à la DER-FJ, souligne l’ampleur des résultats : « Le nanocrédit de la DER-FJ a financé plus de 130 000 femmes à hauteur de 39 milliards à travers tout le pays. Plus de 10 000 de ces bénéficiaires étaient également formées en éducation financière. » Au-delà des aspects financiers, la DER-FJ favorise la mise en place d’écosystèmes propices à l’inclusion financière et socio-économique.

FESTIC : Pour l’Inclusion des Femmes dans le Numérique

Le Sénégal s’engage dans la transformation numérique, et l’Association des Femmes Sénégalaises des TIC (FESTIC) joue un rôle crucial pour impliquer activement les femmes dans cette transition. Le FESTIC s’est donné pour mission de lutter contre la sous-représentativité des femmes dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). Rokhaya Solange Mendy, présidente de l’association, explique : « Nous avons le programme de formation dédié à l’inclusion numérique pour les femmes, qui nous a permis de former près de 400 femmes dans ce domaine, quel que soit leur niveau de compétence. »

Le FESTIC œuvre également pour le plaidoyer en faveur de l’accès des femmes aux postes de responsabilité dans le domaine du numérique, tout en encourageant le networking entre femmes du secteur. Des programmes de mentorat visent à inspirer la nouvelle génération de femmes à s’impliquer dans le monde du numérique.

Ignite.E et l’Autonomisation des Femmes Entrepreneures

Ignite.E, une branche du groupe Haskè, s’engage dans le développement du secteur privé en Afrique, en mettant particulièrement l’accent sur l’autonomisation des femmes. Carine Vavasseur, CIO de Ignite.E, souligne l’importance du leadership féminin : « On reconnaît le leadership féminin comme étant un leadership particulier qui s’exprime notamment à travers les initiatives portées par elles. Elles ont cette tendance à aller vers de l’entrepreneuriat à impact. »

Ignite.E participe également à des concours tels que l’Africa’s Business Heroes, mettant en lumière des femmes entrepreneures à travers le continent. Carine Vavasseur insiste sur le fait que ces concours peuvent contribuer à briser le plafond de verre pour les femmes, en créant des modèles inspirants.

Vers un Avenir Économique Inclusif au Sénégal

De la mise en place d’activités génératrices de revenus à la transformation numérique, le leadership féminin au Sénégal s’épanouit progressivement. Ces initiatives contribuent à façonner un avenir économique plus inclusif et prospère pour le pays, où les femmes jouent un rôle central dans la croissance et le développement durable. Une ère nouvelle s’ouvre, promettant un destin économique étroitement lié à l’émancipation des femmes.

Appui aux malades du Cancer : Les femmes de l’ONAS marquent le 8 mars

L’Association Nationale des Femmes de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ANFO) a célébré le 8 mars d’une manière spéciale cette année. Dans un geste de solidarité et de soutien, elles ont manifesté leur engagement envers les femmes et la communauté en général.

Le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo, a souligné l’importance de placer la femme au cœur des principes de management de l’organisation. Il a mis en avant les compétences des femmes qui occupent des postes de responsabilité au sein de l’ONAS et a promis de continuer à favoriser leur promotion.

Dans cet esprit, le Directeur Général a instruit le Directeur des Ressources Humaines à accorder une attention particulière aux revendications des femmes de l’ONAS. La Présidente de l’ANFO, Ndèye Adja Diop, a quant à elle appelé à une promotion accrue des femmes à des postes de responsabilité, ainsi qu’à un soutien renforcé en matière de formation et de renforcement de capacités.

En parallèle à cette célébration, l’ANFO a manifesté sa solidarité envers les patients atteints de cancer à l’Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye. Un appui a été remis au Directeur Général de l’hôpital, Moussa Sam Daff, afin d’aider les malades dans leur combat contre la maladie. Ce geste a été salué par le Directeur Général de l’hôpital, qui a souligné l’importance de telles initiatives dans le soutien aux patients, qui font face à des difficultés tant psychologiques que financières dans leur lutte contre le cancer.

L’ANFO, par ces actions, démontre son engagement en faveur de la promotion des femmes et du bien-être de la communauté, et souligne l’importance de la solidarité et de l’entraide dans la lutte contre les défis de santé publique.

Foncier à Ndiakhirate : La réponse de Mara Thioub à la famille Diop

Dans le conflit foncier qui secoue la communauté de Ndiakhirate, Mara Thioub, partie mise en cause par la famille Diop, a répondu aux allégations qui pèsent sur elle. Accusée d’avoir occupé illégalement une parcelle de terre appartenant à la famille Diop et d’avoir causé des dommages à l’environnement, Mara Thioub a tenu à clarifier sa position.

Foncier à Ndiakhirate : la réponse de Mara THIOUB à la famille DIOP.
Foncier à Ndiakhirate : la réponse de Mara THIOUB à la famille DIOP.

Foncier à Ndiakhirate : La famille Diop réclame justice contre Mara Thioub pour les dommages causés

La communauté de Ndiakhirate est le théâtre d’un conflit foncier qui oppose la famille Diop à Mara Thioub, suscitant des tensions croissantes dans le village. Au cœur de ce différend se trouve une parcelle de terre contestée, où des dommages ont été infligés, exacerbant les frictions entre les parties concernées.

Foncier à Ndiakhirate: la famille DIOP réclame justice contre Mara THIOUB  pour les dommage causés..
Foncier à Ndiakhirate: la famille DIOP réclame justice contre Mara THIOUB pour les dommage causés...

Participation du Sénégal au Congrès annuel de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (PDAC)

Le Sénégal a été représenté au congrès annuel de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (PDAC), considéré comme le plus grand événement du secteur minier, rassemblant jusqu’à 30 000 participants de plus de 130 pays. La délégation sénégalaise, dirigée par le ministre des Mines et de la Géologie, a saisi l’occasion pour explorer des opportunités et promouvoir le secteur minier du pays.

La délégation, comprenant des représentants du ministère des Mines, de la Direction de la Géologie, de la DGM, du Cabinet, du SGNS, et de la Société d’Exploitation des Mines de Fer du Sénégal Oriental (MIFERSO), a activement participé à des rencontres B/B avec des responsables de sociétés minières et des investisseurs potentiels. Les représentants ont également visité plusieurs stands pour présenter les opportunités offertes par le secteur minier sénégalais.

Le congrès, qui s’est déroulé du 3 au 6 mars 2024 au Metro Centre de Convention de Toronto, au Canada, a permis à la délégation sénégalaise de prendre part à des sessions et des panels, renforçant ainsi la visibilité du Sénégal sur la scène minière internationale.

En marge du congrès, le ministre des Mines et de la Géologie a également participé à la 12ème assemblée générale de Franco mine, une entité regroupant les pays miniers francophones. Cette participation reflète l’engagement du Sénégal à attirer des investissements et à promouvoir la collaboration dans le secteur minier, renforçant ainsi sa position sur la scène mondiale des ressources naturelles.

(8 mars) Les femmes chauffeurs et contrôleurs : Des pionnières de la route et des rails

En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le monde célèbre le courage, la résilience et les contributions des femmes dans tous les domaines de la société. Parmi ces femmes inspirantes se trouvent celles qui ont choisi des métiers traditionnellement dominés par les hommes : les chauffeurs et les contrôleurs.

8 Mars : les femmes Chauffeurs et contrôleurs s'expriment sur leur métier.
8 Mars : les femmes Chauffeurs et contrôleurs s’expriment sur leur métier.

Dans de nombreux pays à travers le monde, les femmes chauffeurs et contrôleurs ont défié les normes de genre et ont bravement embrassé ces professions. Malgré les défis et les préjugés auxquels elles sont confrontées, elles continuent de tracer leur chemin sur la route et sur les rails, ouvrant la voie à une plus grande égalité des genres dans ces secteurs.

Fatoumata Diop, chauffeuse de bus à Dakar, incarne cette détermination. Pour elle, conduire un bus est bien plus qu’un simple travail : c’est une mission qui lui permet de contribuer à la mobilité des gens et de promouvoir l’égalité des chances. Chaque jour, elle prend le volant avec fierté, déterminée à démontrer que les femmes peuvent exceller dans ce domaine.

À Paris, Aïssatou Ba est une contrôleuse de train qui a surmonté de nombreux obstacles pour atteindre son objectif. Dans un secteur où les hommes sont majoritaires, elle a dû faire preuve d’une détermination sans faille pour prouver sa valeur. Malgré les défis, elle se rend au travail chaque jour avec un sentiment de satisfaction, sachant qu’elle contribue à l’avancement de l’égalité des genres.

Cependant, le chemin vers l’égalité reste semé d’embûches pour ces femmes courageuses. Elles font face au harcèlement, aux préjugés et à la discrimination sur leur lieu de travail. Malgré cela, elles continuent de se battre pour des conditions de travail équitables et un traitement juste.

En cette journée spéciale, honorons la bravoure et la détermination de toutes les femmes chauffeurs et contrôleurs à travers le monde. Leurs histoires d’audace et de résilience inspirent et encouragent les femmes partout à poursuivre leurs rêves, peu importe les obstacles.

Ensemble, continuons à promouvoir l’égalité des genres et à soutenir les femmes qui osent briser les barrières et ouvrir de nouvelles voies dans tous les domaines de la société.

Fambaye Diop Diagne : Une vie dédiee à l’agroalimentaire pour le développement du Sénégal

Fambaye Diop Diagne incarne la détermination et l’engagement en faveur du développement agricole au Sénégal. Originaire de Ndiangué, dans la région de Saint-Louis, cette femme leader s’est consacrée corps et âme à la transformation des produits agricoles, considérant l’agriculture comme la clé du progrès pour son pays.

Mme Diagne, figure emblématique de l’industrie agroalimentaire locale, a investi dans la transformation des céréales, avec un accent particulier sur la culture et la transformation du riz dans la vallée du fleuve Sénégal. Elle dirige avec succès un Groupement d’Intérêt Économique (GIE) depuis 2005, malgré les défis initiaux.

« Au début, c’était très difficile d’avoir 20 sacs de riz par jour. Aujourd’hui, nous transformons plus de sept tonnes de riz par heure », confie Mme Diagne. Elle supervise un GIE prospère qui emploie actuellement 16 personnes, en plus des travailleurs agricoles dédiés.

Fambaye Diop Diagne, l’une des principales agricultrices du département de Dagana, exploite 10 hectares de terres. Sa détermination l’a amenée à représenter son GIE lors de foires au Sénégal et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, contribuant ainsi à promouvoir les produits locaux.

Elle reconnaît le soutien crucial de la SAED (Société nationale chargée de l’exploitation agricole des terres du delta du fleuve Sénégal) et de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) dans son parcours.

Malgré ses réussites, Fambaye Diop Diagne aspire à aller plus loin. Elle rêve d’étendre les activités de son GIE et appelle l’État à octroyer davantage de terres aux femmes, soulignant l’importance cruciale de l’autonomisation des femmes dans le secteur agricole.

En cette Journée internationale de la femme, Fambaye Diop Diagne représente une source d’inspiration pour les femmes sénégalaises, démontrant que l’engagement dans l’agroalimentaire peut contribuer significativement au développement économique et social du pays.

La contribution invisible des femmes à la main-d’œuvre agricole en Afrique de l’Ouest : Un appel à l’autonomisation

La directrice régionale adjointe du Programme alimentaire mondial (PAM), Evelyne Etti, a souligné la contribution « invisible » des femmes à la main-d’œuvre agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre, malgré leur représentation à hauteur de 70%. Elle s’exprimait lors d’un panel organisé à l’occasion de la Journée internationale des femmes, centré sur le thème « Autonomiser les femmes dans les systèmes alimentaires ».

Evelyne Etti a rappelé que, bien que les femmes jouent un rôle essentiel dans les systèmes alimentaires, de la production à la consommation, leur contribution reste souvent méconnue. Elle a également abordé les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées en matière d’égalité de genre, soulignant que des progrès ont été réalisés tout en reconnaissant les inégalités persistantes.

La directrice régionale adjointe a mis en avant le potentiel du PAM pour promouvoir l’autonomisation économique des femmes, notamment à travers ses programmes de soutien au marché agricole des petits exploitants. Elle a souligné la nécessité de sensibiliser davantage et d’accroître l’accès des femmes à la formation et au financement pour renforcer leur rôle dans le secteur agricole.

Lors de ce panel, Khady Fall Tall, présidente de l’Association des femmes d’Afrique de l’Ouest (AFAO), a appelé à accompagner les femmes en termes de formation et de financement, soulignant l’importance de soutenir les femmes tout au long de la chaîne de valeur agricole.

Le PAM considère l’égalité de genre comme une composante essentielle de sa mission visant à assurer la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition. L’autonomisation des femmes est perçue comme un élément clé pour atteindre ces objectifs, et le PAM s’engage à poursuivre ses efforts en faveur de l’égalité des sexes.

Cet événement a également été marqué par la participation d’agences des Nations unies, d’ONG internationales, du secteur privé et de représentants de la société civile, reflétant une approche inclusive pour aborder les défis et les opportunités liés à l’autonomisation des femmes dans les systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest.

Macky Sall salue la bravoure et la résilience des femmes Sénégalaises à l’occasion du 8 Mars

En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le président sénégalais Macky Sall a exprimé son admiration pour « la bravoure, la résilience des femmes et leur contribution inestimable dans tous les secteurs de la vie ». À l’occasion de cette journée symbolique, dédiée à la célébration des droits des femmes sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », le chef de l’État a souligné l’importance de reconnaître le rôle crucial des femmes dans la société.

Macky Sall a appelé à l’engagement collectif pour « travailler ensemble pour un avenir où chaque femme peut s’épanouir et réaliser son plein potentiel ». Il a réaffirmé l’engagement du Sénégal à être un pays où chaque femme est respectée, appréciée et entendue. Le président a conclu en lançant un appel à l’action : « Ensemble, accélérons vers un avenir équitable et inclusif pour tous ».

Cette déclaration de Macky Sall met en lumière la reconnaissance officielle de l’importance des femmes dans tous les aspects de la vie au Sénégal, et souligne l’engagement continu envers l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans le pays.

8 Mars : Hommage à Maimouna Ndour Faye, une success story dans le monde de la presse

En cette Journée internationale de la femme, le Sénégal rend hommage à des femmes remarquables qui bousculent les normes et font avancer la cause de l’égalité des genres. Parmi elles, Maimouna Ndour Faye (MNF), une journaliste dont le parcours est une véritable success story, mais qui a également fait face à des défis considérables.

Un Jour Une Femme  avec Maimouna NDOUR FAYE

Détentrice d’une licence d’anglais, Maimouna Ndour Faye a choisi de se former au journalisme et à la communication pour son master au CESTI. Ses premiers pas dans le monde de la presse se font en tant que stagiaire au sein du groupe Walf Quotidien. Elle poursuit son parcours en intégrant Walf FM, où elle travaille sa diction et sa voix. Son engagement et ses compétences la propulsent rapidement, passant de coordonnatrice à rédactrice en chef en seulement 5 ans.

Motivée par le désir d’entreprendre, Maimouna Ndour Faye fonde l’agence 3M Universel, spécialisée dans la production de contenus. Elle établit un partenariat fructueux avec la 2STV, animant une émission et présentant le journal de 20h. Son dévouement à son travail est tel qu’elle est souvent confondue avec une employée de la 2STV, bien qu’elle ne le soit pas.

En 2015, elle décide de prendre son envol et crée le site AZ Actu. Trois ans plus tard, elle lance sa propre chaîne de télévision, 7TV. Ce médium renforce sa notoriété dans le paysage médiatique sénégalais, notamment grâce à son émission phare, « L’invité de MNF ». Elle devient ainsi l’une des rares femmes sénégalaises à posséder un organe de presse, marquant ainsi son empreinte dans l’histoire médiatique du pays.

Le chemin de Maimouna Ndour Faye n’a pas été sans embûches. Elle a été agressée et poignardée à trois reprises devant son domicile, soulignant les risques auxquels sont parfois confrontées les femmes engagées dans le domaine de la presse.

En cette journée spéciale dédiée aux femmes, Maimouna Ndour Faye symbolise la détermination, le talent et le courage qui caractérisent les femmes sénégalaises qui contribuent activement à la transformation de la société et à la promotion de l’égalité des sexes.

SENELEC contribue au bien-être des mosquées de la langue de barbarie à Saint-Louis

L’antenne régionale de la Société nationale d’électricité (SENELEC) à Saint-Louis a récemment fait un geste significatif en remettant des tapis de prière à deux mosquées de la Langue de Barbarie, une partie de la vieille ville. La cérémonie de remise de ce don s’est déroulée en présence du conseil des sages et notables de la Langue de Barbarie, ainsi que de représentants de SENELEC.

Abdourahmane Diop, délégué régional nord de la SENELEC, a expliqué que cette initiative découle d’une rencontre avec le conseil des notables. Outre les tapis de prière, la SENELEC a également prévu d’installer un climatiseur pour la morgue locale.

« La Langue de Barbarie constitue un quartier de voisinage de SENELEC. Nous sommes venus rencontrer le conseil des notables. C’est à la suite de cette rencontre là qu’est née l’idée de doter les deux mosquées de nattes de prière et d’un climatiseur pour la morgue », a déclaré M. Diop.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la politique de responsabilité sociétale d’entreprise de SENELEC, visant à contribuer au bien-être des communautés locales. Abdourahmane Diop a souligné l’engagement de SENELEC à accompagner les populations de la Langue de Barbarie, un quartier qui joue un rôle économique crucial dans la région de Saint-Louis.

« La SENELEC aussi s’engage à accompagner ces populations, notamment les jeunes et les femmes sur le volet social mais aussi économique, parce que nous sommes conscients que la Langue de Barbarie constitue aujourd’hui le poumon économique de la région de Saint-Louis », a-t-il ajouté.

Omar Sarr, secrétaire général du conseil des imams et notables de Guet-Ndar, a exprimé sa gratitude envers la SENELEC pour ce geste bénéfique. Il a également salué le directeur général de SENELEC, Pape Mademba Bitèye, ainsi que l’ensemble du personnel de l’entreprise.

Cette initiative de SENELEC démontre son engagement envers le développement social des communautés locales et renforce les liens entre l’entreprise et les populations qu’elle dessert. Un comité de pilotage sera mis en place pour assurer la pérennité de ces actions à l’avenir.

L’ISFAR de Bambey accueille une promotion record de 118 nouveaux étudiants

L’Institut Supérieur de Formation Agricole et Rurale (ISFAR) de Bambey, situé dans la région de Diourbel au centre du Sénégal, connaît une rentrée académique exceptionnelle avec l’inscription de 118 nouveaux étudiants pour l’année 2023-2024. Le directeur de l’ISFAR, Serigne Modou Sarr, a souligné cette augmentation significative par rapport aux années précédentes, marquant ainsi une nouvelle étape dans le développement de l’institut.

« Nous avons connu une évolution remarquable depuis les années 1960, où nous accueillions au maximum vingt-cinq étudiants par an. Aujourd’hui, nous sommes presque à 120 étudiants pour la nouvelle promotion », a déclaré le directeur lors de l’amphi de rentrée de la 60ème promotion de l’ISFAR. Cette augmentation substantielle témoigne de la demande croissante des étudiants souhaitant suivre une formation à l’ISFAR ainsi que de la montée en puissance de l’institut.

Cependant, cette affluence pose des défis en termes de conditions d’études et d’hébergement des étudiants. Serigne Modou Sarr a exprimé des préoccupations concernant le manque d’infrastructures modernes et l’état vétuste des bâtiments datant de l’indépendance. Il a également souligné le déficit en enseignants, ce qui impacte la qualité de l’enseignement dispensé.

« L’ISFAR fait face à des défis structurels, notamment un déficit d’infrastructures pédagogiques et administratives. Les mêmes bâtiments sont utilisés depuis l’indépendance et nécessitent une modernisation urgente », a déploré M. Sarr.

En réponse à ces défis, le directeur a annoncé qu’un programme de modernisation de l’institut était en cours de rédaction. Ce programme sera soumis aux autorités compétentes dans le but d’obtenir les investissements nécessaires pour doter l’ISFAR d’infrastructures adéquates et améliorer les conditions d’études des étudiants.

Serigne Modou Sarr a également souligné la nécessité de répondre aux besoins du marché de l’emploi en introduisant un nouveau module en agrobusiness cette année. Cette initiative vise à garantir que les étudiants de l’ISFAR sont mieux préparés et alignés sur les exigences du marché du travail dans le secteur agricole et rural.

En somme, malgré les défis actuels, l’ISFAR de Bambey s’efforce d’offrir une éducation de qualité et de répondre aux besoins croissants des étudiants dans le domaine de l’agriculture et du développement rural.

Aïssata Tall Sall plaide en faveur de l’autonomisation des femmes : Investir pour accélérer le rythme

À l’occasion de la Journée Internationale des Femmes célébrée le 8 mars, la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a accordé un entretien exclusif à Seneweb. Le thème retenu par l’Organisation des Nations Unies pour cette année est « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». La ministre a souligné l’importance de s’interroger sur la manière de concrétiser cet investissement et sur les domaines prioritaires.

Selon Aïssata Tall Sall, investir en faveur des femmes nécessite une réflexion approfondie sur les secteurs à privilégier et les moyens à mettre en œuvre. « En quoi devons-nous investir ; pourquoi devrions-nous investir et comment cet investissement doit se traduire pour les femmes ? », s’interroge-t-elle. Elle estime que l’autonomisation des femmes, notamment sur le plan financier et économique, demeure un objectif majeur.

« Du point de vue de l’autonomisation des femmes, investir dans la capacité des femmes à s’administrer, à se gérer, à prendre en main leurs propres besoins avant ceux de la famille ou du mari me paraît fondamental », affirme la ministre. Elle met ainsi en avant la nécessité de permettre aux femmes d’accéder à une autonomie financière qui les place dans une position de pouvoir sur leur destin.

Cependant, Aïssata Tall Sall souligne qu’il ne faut pas se limiter à l’autonomisation économique des femmes. Elle estime qu’un investissement plus important doit être réalisé dans l’épanouissement politique des femmes. « La vie, ce n’est pas seulement manger, boire et dormir. Il y a un autre épanouissement où il faut se consacrer. C’est l’épanouissement politique. C’est la vie avec les responsabilités publiques, quelles qu’elles puissent être », déclare-t-elle.

La ministre appelle à libérer la parole des femmes, à les encourager à prendre la pleine mesure de leur potentiel et à jouer un rôle actif dans le développement de leur pays. « Que les femmes s’affirment davantage, qu’on leur libère la parole, qu’elles prennent la juste et la pleine mesure de ce qu’elles doivent représenter et ce qu’elles doivent apporter dans le développement de leur pays », insiste Aïssata Tall Sall.

En conclusion, elle souligne que « accélérer le rythme » signifie reconnaître les progrès accomplis tout en continuant à investir et à œuvrer pour l’épanouissement total des femmes.

Khalifa Sall, candidat présidentiel, rend hommage aux femmes en ce 8 Mars

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Khalifa Sall, candidat à la Présidentielle et leader de Taxawu Sénégal, a adressé un message soulignant son engagement en faveur des droits des femmes. Dans une publication sur les réseaux sociaux, il a rappelé l’importance de consolider les acquis et de continuer à œuvrer pour l’autonomisation sociale et financière des femmes.

« Alors que les droits des femmes sont menacés partout où sévissent des crises dans le monde et jusqu’à nos frontières, souvenons-nous du chemin qu’il nous reste à parcourir et des acquis qu’il nous faut consolider pour l’autonomisation sociale et financière des femmes car, leur liberté est aussi celle de notre société toute entière. En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, je réaffirme mon engagement pour la Parité, la sécurité, l’insertion et la fin des violences basées sur le genre (VBG) », a partagé Khalifa Sall.

Le leader politique a souligné son intention de faire progresser les droits des femmes une fois élu à la présidence. « Je magnifie le rôle essentiel des femmes dans la construction d’une société plus juste et équilibrée. Dans mon programme, je m’engage à promouvoir l’équilibre entre vie professionnelle et familiale, l’inclusion financière, l’autonomisation économique et la sécurité physique et psychologique des femmes. Ensemble, continuons à œuvrer pour un Sénégal où chacune peut s’épanouir pleinement. Bonne journée à toutes les femmes », a-t-il ajouté.

Cette déclaration témoigne de l’importance que Khalifa Sall accorde à la question de l’égalité des sexes et de son engagement à créer un environnement propice à l’autonomisation des femmes dans tous les aspects de la vie sociale et économique.

Les femmes dans la sécurité privée : Une montée en puissance incontestable

Les femmes s’imposent progressivement dans tous les secteurs professionnels, et les données récentes soulignent leur montée en puissance dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes. Dans le secteur de la sécurité privée, cette tendance se confirme avec une participation croissante des femmes, représentant actuellement environ 20% de l’effectif.

Évolution de la Mixité au Travail

Les données sur la participation des femmes sur le marché du travail mettent en lumière une croissance constante de la mixité au cours des 35 dernières années. Selon une étude de la Banque mondiale, les femmes représentent 45,15% de la main-d’œuvre, tandis que les hommes comptent pour 54,85%. Cette évolution démontre une augmentation significative du nombre de femmes s’engageant dans des professions historiquement masculines.

La Sécurité Privée : Un Secteur en Mutation

La sécurité privée, autrefois principalement liée aux demandes des États, a connu une diversification de sa clientèle. Outre les entités gouvernementales, les entreprises privées, les banques, les organisations internationales, et même les particuliers, sollicitent désormais les services de sécurité privée. Cette évolution ouvre la voie à une féminisation croissante du secteur.

Des Compétences Féminines Appréciées

Les femmes occupent divers postes au sein de la sécurité privée, allant d’agent de sécurité à des rôles de direction. Leur présence est particulièrement valorisée pour leurs compétences en communication, leur capacité à résoudre les conflits de manière spécifique, et leur aptitude à apaiser les tensions dans des situations délicates. Ces compétences font des femmes des éléments précieux pour instaurer un climat de confiance avec le public.

Témoignage d’une Femme dans la Sécurité Privée

Un exemple concret de cette réalité est fourni par Mme Sène, agent de prévention et de surveillance au sein de SPS Sécurité au Sénégal. Elle explique que son choix de travailler dans la sécurité privée n’était pas initialement un plan de carrière, mais une opportunité qui s’est présentée après des formations en hôtellerie. Elle souligne l’importance de la confiance en soi, du courage, et de la résilience face à des horaires de travail parfois rigoureux.

Cependant, malgré les avancées, les femmes du secteur de la sécurité privée font toujours face à des défis liés aux préjugés de genre qui peuvent entraver leur progression professionnelle.

La présence croissante des femmes dans la sécurité privée témoigne d’une transformation positive du secteur. Alors que les femmes continuent de briser les barrières professionnelles, il est essentiel de reconnaître et de soutenir leur contribution significative à un domaine historiquement masculin.

Violence et harcèlement au travail : Appel au Sénégal pour la ratification de la Convention 190 de l’OIT

Dans le cadre des célébrations du mois de mars, dédié aux revendications des femmes, le Comité national des femmes de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) a organisé une marche le 7 mars à Niarry Tally. L’objectif principal de cette marche était de réclamer la ratification par le Sénégal de la Convention 190 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les violences et le harcèlement au travail.

La Convention 190, déjà ratifiée par 37 pays, est un instrument juridique crucial qui offre un cadre de travail plus sûr pour les femmes. La présidente du comité, Aïssatou Touré Sow, a souligné que les violences au travail et les atrocités perpétrées contre les femmes nécessitent une attention immédiate. Les femmes de la Cnts sont engagées à mettre fin à toutes les formes de violences, d’exploitation et de discrimination à l’encontre des femmes.

Aïssatou Touré Sow a déclaré : « Nous refusons de rester silencieuses face aux injustices qui sévissent dans nos lieux de travail et dans la communauté. » Les femmes de la Cnts lancent un appel à l’État sénégalais pour la ratification de la Convention 190, considérée comme un outil crucial dans la lutte pour un environnement de travail sûr et respectueux.

Lamine Fall, secrétaire général adjoint de la Cnts, a souligné que la Convention 190 date de 2019, soit déjà de 4 à 5 ans, et que les femmes, déjà confrontées à des salaires inférieurs et à des tâches difficiles, ne devraient pas avoir à subir la violence et le harcèlement. Les femmes de la Cnts espèrent que leurs actions contribueront à sensibiliser les autorités sénégalaises et les inciter à agir en faveur de la ratification de la Convention 190.

La déclaration des participantes a été remise à Mme Thioye, Aminata Kane, représentante du ministère du Travail. Bien que la Convention 190 n’ait pas encore été ratifiée par le Sénégal, des progrès ont été notés, notamment la modification du code du travail en 2022, interdisant toute forme de discrimination. De plus, la dernière version de la convention collective interprofessionnelle prend également en compte les questions liées au harcèlement.

Saint-Louis : la morgue submergée de corps de migrants, le responsable tire la sonnette d’alarme

À Saint-Louis, la morgue de l’hôpital régional est confrontée à une situation critique, survenue une semaine après le tragique chavirement d’une pirogue transportant plus de 300 migrants. Le bilan actuel fait état de 48 victimes, dont 21 blessés et 27 corps sans vie, avec des recherches en cours pour retrouver d’autres personnes.

Le responsable de la morgue, Mourtalla Mbaye, tire la sonnette d’alarme, soulignant que la capacité actuelle de la morgue est de 6 tiroirs, dont seulement 2 sont actuellement disponibles. « La morgue de l’hôpital de Saint-Louis ne peut plus couvrir les besoins. Il est nécessaire de l’agrandir ou de reconstruire une nouvelle morgue pour pouvoir conserver les morts dans les meilleures conditions », a déclaré M. Mbaye à L’Observateur.

Il a informé le Premier ministre, Amadou Ba, de cette situation lors de sa récente visite. M. Mbaye insiste sur la nécessité d’une intervention rapide pour éviter un débordement de la morgue, qui couvre toute la région de Saint-Louis, recevant même des corps d’autres localités.

Face à cette situation critique, l’hôpital avait demandé au ministère de la Santé d’envoyer un camion frigorifique pour conserver les dépouilles. Bien que le camion ait été dépêché et conserve actuellement cinq corps non identifiés, il est prévu qu’il reparte à Dakar dans une semaine. Si d’ici là les corps ne sont pas identifiés, M. Mbaye indique qu’il sera contraint de les enterrer comme des morts inconnus.

La région de Saint-Louis est confrontée régulièrement au drame de l’émigration clandestine, mettant une pression accrue sur les services hospitaliers en cas de tragédie en mer.

[8 mars] La politique, le dernier rempart de la virilité ?

La question de la place des femmes en politique au Sénégal suscite des débats et des réflexions approfondies, notamment à l’approche de la Journée internationale des droits des femmes. L’histoire politique du pays montre que les femmes ont toujours été présentes dans l’arène politique, même si celle-ci était souvent dominée par des hommes.

Le mémoire de DEA de Seynabou Ndiaye Sylla en 2001, intitulé « Femmes et Politiques au Sénégal : contribution à la réflexion sur la participation des femmes sénégalaises à la vie politique de 1945 à 2001 », soulève des interrogations cruciales. La politique est-elle le dernier rempart de la virilité ? Est-ce une pratique réservée aux hommes, ancrée dans un imaginaire masculin ?

L’examen de l’histoire politique du Sénégal révèle des figures féminines marquantes dès la période précoloniale. Des femmes exceptionnelles, telles que Yassine Boubou et les reines Ndatte Yalla et Djembeut Mbodj, ont joué un rôle politique majeur, démontrant que la politique n’était pas l’apanage exclusif des hommes.

La période coloniale a également été marquée par l’engagement politique des femmes, notamment dans les campagnes électorales. Lamine Guèye, premier avocat noir de l’Afrique occidentale française (OAF), a reconnu l’importance du poids électoral des femmes et a su en tirer parti dès 1925, devenant le premier maire noir de Saint-Louis du Sénégal.

Après les indépendances, des femmes telles que Caroline Faye et Maimouna Kane ont ouvert la voie en devenant les premières députées et ministres du pays. Le Sénégal a également vu émerger la première femme Premier ministre, Mame Madior Boye, sous le régime libéral.

En mai 2010, une loi sur la parité entre hommes et femmes dans les fonctions électives a considérablement augmenté la représentation des femmes à l’Assemblée nationale, marquant un tournant dans l’histoire politique du pays.

Cependant, malgré ces avancées, la question de la masculinisation persiste dans l’espace politique sénégalais. Les femmes politiques font face à des défis, à commencer par la répartition sexuée des espaces public et privé. La politique, déjà difficile, devient encore plus complexe pour les femmes en raison des normes sociales préétablies.

L’observation de la professeure Amsatou Sow Sidibé, candidate aux élections présidentielles de 2019 et 2024, souligne les obstacles rencontrés par les femmes politiques. Le système patriarcal et les représentations traditionnelles entravent la participation égalitaire des femmes à la vie politique et sociale.

Le débat sur la promotion du leadership féminin et la nécessité d’une solidarité entre les femmes demeurent au cœur des enjeux. Certains estiment que les femmes elles-mêmes peuvent être réticentes à promouvoir l’avancement de leurs pairs. La nécessité de moyens financiers pour s’engager en politique est également soulignée.

Ainsi, la Journée internationale des droits des femmes invite à réfléchir sur ces enjeux persistants et à promouvoir l’égalité des sexes en politique. La consolidation des acquis et une réelle solidarité entre les femmes sont essentielles pour surmonter les défis et progresser vers une représentation politique plus équilibrée au Sénégal.

Ouakam : une dame de 31 ans louait « ses filles » pour gagner jusqu’à 100 000 F CFA par jour

Une affaire de proxénétisme secoue actuellement le quartier d’Ouakam à Dakar. P. Sawadogo, une femme de 31 ans de nationalité burkinabé, a été arrêtée et déférée par la Brigade des mœurs du commissariat central de Dakar. Les charges qui pèsent contre elle incluent le recrutement de deux Sénégalaises dans son appartement, où elles se livraient à la prostitution.

Selon les informations rapportées par Libération, les enquêteurs ont découvert que P. Sawadogo utilisait le site nexna.com pour poster des annonces et fixer des rendez-vous avec des clients potentiels. Les prostituées ont affirmé aux enquêteurs qu’elles recevaient entre quatre et cinq clients par jour.

Au cours des interrogatoires, la proxénète présumée a reconnu les faits, révélant qu’elle pouvait gagner jusqu’à 100 000 F CFA par jour grâce à cette activité lucrative. Cependant, elle a également admis que ses employées ne percevaient qu’une somme de 100 000 F CFA par semaine.

Cette affaire met en lumière les dangers et les pratiques illégales liés à l’exploitation sexuelle et souligne l’importance des actions des autorités pour lutter contre le trafic humain et la prostitution forcée. Les enquêtes en cours permettront de déterminer l’ampleur de cette affaire et de prendre les mesures nécessaires pour traduire les responsables en justice.

Ziguinchor : Les Femmes Guidées vers l’Autonomie Financière

Le jeudi 7 mars 2024, l’ONG Cause Première en partenariat avec la coopération allemande GTZ a organisé une session d’échanges visant à informer et orienter les femmes de Ziguinchor sur les opportunités de financement disponibles dans la région.

Mamadou Lamine Sané, conseiller technique en communication perspective de l’antenne Casamance, Sénégal Oriental du programme « Réussir au Sénégal » de la coopération Allemande GTZ, a expliqué que cette activité s’inscrit dans le cadre des actions de sensibilisation visant à informer les jeunes et les femmes sur les perspectives et les potentialités existantes au niveau territorial.

Cette journée exclusivement dédiée aux femmes avait pour objectif de sensibiliser sur l’autonomisation des femmes de la Casamance, en mettant particulièrement l’accent sur le secteur avicole, qui offre des opportunités de développement économique significatives.

M. Sané a souligné que l’ONG Cause Première, en collaboration avec d’autres structures d’accompagnement telles que le pôle emploi, la DER (Délégation à l’Entreprenariat Rapide), l’ANPEJ (Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes) et le 3FPT (Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique), avait pour objectif de mettre en relation les femmes de Ziguinchor avec ces structures afin qu’elles puissent bénéficier de leur appui, notamment en matière de formation, d’orientation professionnelle et de financement.

Les axes d’action prioritaires de l’ONG Cause Première comprennent l’autonomisation des femmes et des filles, la préservation de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, la promotion de l’agro-écologie, l’accès à l’eau potable, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat et l’accès aux financements.

Cette initiative vise à renforcer les capacités des femmes de Ziguinchor et à les accompagner dans leur parcours vers l’autonomie financière et le développement économique.



   AS – Le Dakarois Ziguinchor

Kaolack : Un homme tué devant sa femme, l’hôpital professeur de mort

Une violente altercation survenue à Kaolack a abouti à un tragique épisode, avec la mort de K. T. Sakho. Les protagonistes de cette rixe étaient le défunt, armé d’un tesson de bouteille, et M. Baldé, qui a répondu en poignardant mortellement K. T. Sakho. La tragédie s’est déroulée sous les yeux de la femme de la victime, B. Kane, elle-même blessée lors de la bagarre.

Les circonstances exactes de l’altercation demeurent floues, mais il semble que le différend ait éclaté entre le couple formé par K. T. Sakho et B. Kane et M. Baldé. Dans une réaction violente, M. Baldé a brandi un couteau pour se défendre, infligeant des blessures mortelles à K. T. Sakho.

B. Kane, épouse de la victime, a tenté d’intervenir pour protéger son mari, mais elle a également été blessée lors de la confrontation. Les deux participants de cette rixe, M. Baldé et B. Kane, ont été conduits à l’hôpital régional du Saloum, où ils sont placés sous surveillance policière.

Les autorités ont immédiatement lancé une enquête sur cet incident tragique. Les détails précis des circonstances entourant la rixe et les motifs du conflit restent à être élucidés. Les enquêteurs du commissariat central de Kaolack sont actuellement chargés de l’affaire.

Cet épisode violent a plongé la communauté de Kaolack dans le deuil, laissant la famille de K. T. Sakho en deuil et suscitant une profonde émotion dans la région. L’enquête en cours devra établir les responsabilités et les conséquences juridiques de cette tragédie.

Radiation du gendarme auxiliaire M. Ndao : Affaire de mœurs à Tambacounda

Le gendarme auxiliaire M. Ndao a été radié des rangs de la gendarmerie nationale après son implication dans une affaire de mœurs à Tambacounda. Suite à une plainte déposée à son encontre, le tribunal de grande instance de Tambacounda l’a condamné à deux ans de prison, dont un mois ferme.

Les faits qui ont conduit à cette condamnation ont débuté lorsque M. Ndao a abusé de moments intimes avec sa petite amie pour la filmer sans son consentement. Par la suite, il a choisi de partager ces images compromettantes avec le mari de la dame, dans le but de faire chanter le couple.

En plus de la peine de prison infligée par le tribunal, M. Ndao a subi une autre sanction importante : sa radiation des rangs de la gendarmerie nationale en raison de faute lourde. Cette décision souligne la gravité de son comportement et l’impact sérieux que de tels actes ont sur la confiance du public envers les forces de sécurité.

L’affaire met en lumière l’importance de la responsabilité et de l’intégrité au sein des institutions chargées de faire respecter la loi. Les sanctions sévères dans ce cas visent à garantir que de tels agissements ne restent pas impunis, soulignant ainsi l’engagement envers la discipline au sein de la gendarmerie nationale.

Incendie au tribunal de Dakar : Piste accidentelle et auteure du feu arrêtée

L’incendie survenu ce jeudi matin au tribunal hors classe de Dakar a suscité diverses réactions, certaines spéculations circulant sur les réseaux sociaux, évoquant des théories du complot en lien avec la loi d’amnistie générale récemment adoptée par l’Assemblée nationale. Cependant, selon les premiers éléments de l’enquête confiée à la brigade de gendarmerie de Dakar-ville (Thiong), la piste criminelle semble être écartée.

Selon une source de Seneweb, l’incendie a débuté vers 9 heures dans un local adjacent au magasin de stockage du matériel utilisé par le personnel chargé du nettoyage du tribunal. L’auteure présumée de l’incendie, A. Dacosta, membre du personnel de nettoyage, a été arrêtée par la gendarmerie de Thiong.

D’après les informations recueillies, la suspecte avait aménagé un espace dans le local pour préparer des beignets qu’elle vendait au tribunal. Aux environs de 9 heures ce 7 mars 2024, alors qu’elle préparait ses beignets, l’huile a pris feu, provoquant une propagation rapide des flammes. Prises de panique, les femmes présentes dans le local ont rapidement évacué les lieux, alertant ensuite les services de sécurité, qui ont à leur tour contacté les sapeurs-pompiers. L’incendie a été maîtrisé vers 11 heures.

Bien que des dégâts matériels importants aient été signalés, aucun décès ni blessé n’ont été enregistrés. Les premiers éléments de l’enquête indiquent clairement que l’incident est d’origine accidentelle, écartant ainsi les spéculations liées à des motivations criminelles. Les autorités poursuivent leur travail pour élucider tous les détails de cette affaire.

Bignona, Sénégal : Don alimentaire offert aux enfants du centre de réinsertion sociale par des enseignantes de l’ISEP

Des enseignantes de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Bignona ont exprimé leur solidarité envers les enfants souffrant de handicap mental du centre de réinsertion sociale de la région de Ziguinchor. Un don composé de produits alimentaires a été remis, symbolisant également une marque de soutien à l’éducation de cette catégorie d’enfants.

Le geste altruiste a été rendu possible grâce à une collecte de moyens organisée auprès des enseignantes et enseignants de l’ISEP de Bignona. Parmi les produits offerts figuraient des paquets de sucre, des pots de beurre, des cartons de lait, des pots de café, des paquets de fromage et des pots de mayonnaise.

Ndèye Fatou Diagne Diatta, enseignante-formatrice à l’ISEP de Bignona, a exprimé son engagement envers l’éducation des enfants souffrant de handicap mental, de trisomie et d’autres pathologies. Elle a souligné que ce geste vise à soutenir leur éducation et à améliorer leur qualité de vie.

Jacqueline Mendy Dione, enseignante au centre de réinsertion sociale de Bignona, a témoigné de l’importance cruciale de ce don en nature, soulignant qu’il contribuera significativement à l’insertion professionnelle et sociale de ces enfants handicapés.

Ce geste philanthropique coïncide avec la Journée internationale de la femme, et les enseignantes de l’ISEP de Bignona ont ainsi marqué l’événement en offrant ce don aux enfants du centre de réinsertion social, témoignant de leur engagement envers la communauté et leur solidarité envers les plus vulnérables.

AIIDA milite pour l’intégration des dangers de la dépigmentation dans les programmes scolaires au Sénégal

L’Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (AIIDA) œuvre activement pour sensibiliser sur les dangers de la dépigmentation volontaire et cherche à intégrer cette problématique dans le système éducatif sénégalais. Cette initiative vise à sensibiliser les élèves aux risques associés à la pratique de la dépigmentation artificielle, une tendance de plus en plus répandue chez les jeunes.

La dermatologue et vénérologue, le Dr Awa Fall Guèye, responsable au sein de l’AIIDA, a souligné l’importance de tisser des partenariats avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour intégrer ces informations dans les programmes éducatifs. L’objectif est de permettre aux élèves de comprendre les risques liés à la dépigmentation volontaire et d’encourager des pratiques saines en matière de soins de la peau.

Le constat de plus en plus fréquent de jeunes filles et garçons s’adonnant à la dépigmentation volontaire a motivé cette démarche. Le phénomène est souvent lié à des aspirations sociales et à un désir d’être identifié parmi leurs pairs. Dr Awa Fall Guèye a souligné que la dépigmentation volontaire, impliquant des procédés chimiques ou physiques visant à éclaircir la peau, entraîne des complications médicales telles que le cancer cutané, la toxidermie et l’acné.

Lors d’une table ronde organisée par le Musée des civilisations noires, des experts, universitaires, psychologues, historiens et religieux ont discuté du thème « La couleur de peau et l’estime de soi : le cas de la dépigmentation volontaire ». La représentante de l’AIIDA a profité de l’occasion pour lancer un appel aux autorités étatiques, soulignant la nécessité d’un accompagnement et d’une implication gouvernementale pour lutter efficacement contre la dépigmentation volontaire au Sénégal.

Macky Sall inaugure les nouveaux locaux de la Maison militaire, soulignant son importance stratégique

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a procédé jeudi à l’inauguration des nouveaux locaux de l’état-major de la Maison militaire. Cette structure, essentielle à la sécurité du Président de la République et de sa famille, a été relocalisée dans des installations modernes et fonctionnelles.

Lors de la cérémonie d’inauguration, le Chef de l’État a exprimé sa satisfaction quant à la réorganisation et à la montée en puissance de la Maison militaire, soulignant son rôle crucial dans la protection du plus haut dirigeant du pays et de sa famille. Cette structure, en charge de la sécurité présidentielle, joue un rôle stratégique dans le maintien de l’ordre et la préservation de la stabilité.

La présidence a partagé cette étape importante sur les réseaux sociaux, mettant en avant l’engagement du président Sall en faveur de la modernisation et du renforcement des infrastructures liées à la sécurité nationale. La cérémonie a réuni des responsables de haut niveau, dont le Colonel Adama Guèye, gouverneur du Palais, soulignant l’importance accordée à cette inauguration.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer les capacités de sécurité et assurer la protection du chef de l’État ainsi que de ses proches. Les nouveaux locaux offrent des installations modernes et adaptées aux besoins opérationnels de la Maison militaire, contribuant ainsi à l’efficacité de ses missions sécuritaires.

Initiative du ministère de l’éducation : Remise de 797 tablettes pour le télé-enseignement à l’inspection d’académie de Matam

L’Inspection d’Académie de Matam a récemment reçu 797 tablettes destinées aux élèves du préscolaire, de l’élémentaire, du moyen-secondaire et des daaras (écoles coraniques) de la région. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet du ministère de l’Éducation pour le développement du télé-enseignement (PROMET).

Le projet, lancé initialement pendant la crise de la Covid-19, vise à améliorer les pratiques d’enseignement et les apprentissages des élèves en leur fournissant des ressources numériques et en favorisant leur autonomie. L’Inspecteur d’Académie de Matam, Docteur Mbaye Babou, s’est réjoui du choix de l’IA de Matam pour expérimenter ce projet novateur.

Les tablettes seront mises à la disposition des élèves, leur fournissant un accès à des ressources numériques enrichissantes. Cela permettra aux bénéficiaires d’apprendre et de découvrir de nouvelles situations pour renforcer leurs compétences et performances. Les enseignants bénéficieront également de formations pour améliorer l’efficacité de leurs enseignements.

L’Inspecteur d’Académie a souligné l’importance de la sécurisation du matériel, appelant les enseignants et les communautés à soutenir les autorités dans cette démarche.

Des classes expérimentales seront sélectionnées pour déployer le projet, avec pour objectif de pérenniser et de renforcer les acquis de l’initiative « Apprendre à la maison ». Le PROMET couvre six régions à travers les académies, mettant à la disposition des enseignants et des élèves des ressources numériques.

Bassirou Sow, Chargé du suivi-évaluation du PROMET, a précisé que les tablettes contiendront des ressources numériques pour les mathématiques, les physiques et chimies (PC), les sciences de la vie et de la terre (SVT) pour le moyen-secondaire. Pour les élèves de l’élémentaire, les ressources incluront l’initiation scientifique et technologique, la lecture et la production d’écrits. Les élèves du préscolaire auront accès à des ressources numériques pour les mathématiques, l’éducation physique sportive et artistique.

Saint-Louis célèbre la journée internationale des droits des femmes à l’institut Français

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, l’Institut français de Saint-Louis prévoit plusieurs activités significatives ce vendredi, visant à célébrer les femmes et à promouvoir l’égalité des genres.

La journée débutera à 16 heures avec un panel intitulé « Égalité des genres dans l’art », qui se tiendra à la salle cinéma de l’Institut. Ce panel abordera des questions cruciales liées à l’égalité des genres dans le domaine artistique.

À partir de 20 heures, l’Institut français organisera une soirée cinéma, mettant en vedette le court-métrage « Au nom du sang », réalisé par Mamy Nakamura. Ce film poignant offre un témoignage cinématographique sur les violences sexuelles au Sénégal.

La journée culminera à 21 heures avec « Slam au féminin : la voix des femmes en slam ». Cette activité sera une célébration poétique de la force des femmes, de leurs revendications et de leurs histoires à travers l’art du slam.

Parallèlement, le centre culturel Le Château rendra hommage à Marie Madeleine Diallo, une figure emblématique de la culture, actrice et ancienne animatrice à la RTS, soulignant ainsi les contributions exceptionnelles des femmes dans le domaine artistique.

Le 8 mars, consacré à la lutte pour les droits des femmes et l’éradication des inégalités de genre, prend une signification particulière à Saint-Louis cette année avec ces événements stimulants et éducatifs organisés par l’Institut français et le centre culturel Le Château. Ces initiatives contribuent à sensibiliser et à promouvoir l’égalité des genres dans la région.

Le Khalife Général de la famille Omarienne, Thierno Bassirou Tall, appelle à la paix et à la cohésion sociale

Le Khalife Général de la famille omarienne, Thierno Bassirou Tall, a souligné l’importance de promouvoir la paix et la cohésion sociale, qu’il considère comme des recommandations divines. Lors de la cérémonie officielle de la célébration de la naissance d’Elhadj Oumar Tall, marabout et résistant à la colonisation française, qui s’est tenue à Halwar, Thierno Bassirou Tall a exhorté les fidèles à suivre les recommandations d’Allah, notamment les cinq piliers de l’islam, et à encourager la culture de la paix et de la cohésion sociale.

Le guide religieux a insisté sur le fait que la paix et la cohésion sociale sont des éléments essentiels pour le développement durable des communautés. Il a exprimé sa gratitude envers Mamadou Sall, président de la filière de la banane, pour les infrastructures réalisées à Halwar, les qualifiant d’œuvres de grande utilité.

Mamadou Sall s’est engagé à reconstruire la chambre de Sokhna Adama Aïssé Thiam, lieu de naissance d’Elhadj Oumar Tall, et à construire une résidence en l’honneur du marabout. Le ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne, a conduit la délégation gouvernementale représentant le chef de l’État lors de cette cérémonie. Il a transmis le message du président Macky Sall, exprimant sa gratitude envers le khalife pour son soutien et ses conseils avisés.

Le ministre a souligné les nombreuses initiatives du marabout en faveur de Halwar et du Fouta, soulignant leur contribution significative au développement de la région. La cérémonie a attiré des milliers de fidèles venus du Sénégal, de plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine et de la diaspora, montrant ainsi l’importance de l’événement dans la communauté musulmane.

Free lance la 5G au Sénégal, ouvrant la voie à une nouvelle ère de connectivité

L’opérateur de téléphonie Free Sénégal a annoncé le lancement de ses services de 5G dans le pays le 5 mars. Cette initiative vise à offrir aux abonnés une connectivité améliorée, permettant un visionnage des vidéos en très haute définition, un téléchargement rapide de fichiers volumineux et une participation à des visioconférences avec de nombreux interlocuteurs sans interruption.

Selon le département de communication de Free, le déploiement de la 5G ouvre la voie à une ère nouvelle de rapidité et de fiabilité. Cette technologie révolutionnaire transformera la manière dont les Sénégalais vivent, travaillent et se connectent, offrant des opportunités novatrices pour les entreprises locales.

Mamadou Mbengue, le directeur général de Free Sénégal, a souligné l’importance de la 5G en tant que catalyseur de transformation du paysage des affaires au Sénégal. La vitesse et la fiabilité exceptionnelles de la 5G vont au-delà de l’amélioration de la connectivité, offrant aux entreprises sénégalaises une occasion sans précédent d’évoluer et de se développer.

Le déploiement de la 5G par Free Sénégal se fera progressivement. Dans un premier temps, cinq sites ont été installés à Dakar, et plus de 50 autres sites 5G seront bientôt déployés dans d’autres régions du pays. Cette étape marque une avancée significative dans la modernisation des infrastructures de télécommunication au Sénégal.

Free Sénégal, faisant partie du groupe Axian Telecom, compte actuellement 5 millions de clients qui utilisent quotidiennement ses services mobiles, Internet et financiers. Avec le lancement de la 5G, l’opérateur vise à répondre aux besoins croissants de connectivité et à soutenir le développement technologique du pays.

Coumba Gawlo s’exprime sur la Journée mondiale de la femme, rend hommage à Maimouna Ndour Faye et recadre Mamadou Lamine Diallo

À la veille de la Journée mondiale de la femme, la célèbre chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo Seck a tenu une conférence de presse pour aborder divers sujets, notamment l’importance des femmes dans la société, la sécurité des citoyens et les commentaires récents du député Mamadou Lamine Diallo.

Coumba Gawlo a débuté son discours en condamnant l’agression contre la journaliste Maimouna Ndour Faye, directrice de la télévision 7TV. Elle a qualifié cette attaque de lâche et a appelé les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités en matière de sécurité des citoyens. Elle a exprimé son hommage à Maimouna Ndour Faye, soulignant l’importance des femmes dans la société sénégalaise.

La chanteuse a ensuite abordé le rôle crucial des femmes, soulignant qu’elles sont l’âme de la société et appelant toutes les femmes à maintenir leur dignité. Coumba Gawlo a encouragé les femmes à jouer un rôle actif dans la construction de la nation, en donnant l’exemple et en faisant des investissements judicieux.

En réponse aux commentaires de Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tékki et député, qui a critiqué sa participation au Dialogue national initié par le président de la République, Coumba Gawlo a défendu le rôle des artistes dans les instances de décision nationale. Elle a suggéré à M. Diallo de concentrer ses efforts sur des actions tangibles pour le développement du pays, comme la construction de salles de classe ou la création d’emplois.

« Je suis une citoyenne sénégalaise, née à Tivaouane. Les artistes ont une place importante dans la société et dans les instances de décision. Si M. Diallo construit quelque chose pour son pays, je serais prête à dialoguer avec lui dans un débat loyal », a déclaré Coumba Gawlo.

Cette déclaration de Coumba Gawlo met en lumière la nécessité de reconnaître la contribution significative des femmes et des artistes à la société sénégalaise, tout en soulignant l’importance du respect et de la coopération pour le développement du pays.

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