Exclusif : Absent du Sénégal, le marabout de Sonko, Serigne Abdourahmane Mbacké réapparait avec des révélations inédites

Absent du territoire sénégalais depuis des mois, le guide religieux et par ailleurs marabout de Ousmane Sonko en tournée européenne est réapparu dans un entretien sur la télévision des patriotes, Jotna TV, à moins d’un mois de la présidentielle.

Sa famille religieuse, son parcours, ses relations avec les hommes politiques mais surtout ce qui le lie avec le leader des patriotes, Ousmane Sonko, qui selon lui incarne l’espoir de tout un pays ont été au menu de échanges.

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Grand Entretien reçoit Serigne Abdou Mbacké

L’OFOR annonce un programme ambitieux de Plus de 18 000 branchements sociaux et 85 forages à travers le Sénégal

En déplacement à Ziguinchor, le Directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, a dévoilé un plan d’envergure visant à mettre en place plus de dix-huit mille branchements sociaux et à construire 85 nouveaux forages à l’échelle nationale. Ce programme ambitieux, qui sera lancé en février prochain, s’inscrit dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC).

L’annonce a été faite au cours d’une visite de travail qui a conduit le Directeur général à Boutoupa Camaracounda dans le département de Ziguinchor et à Loudia Wolof dans le département d’Oussouye. L’objectif de cette visite était de constater sur le terrain la densification des branchements sociaux réalisés par l’ONG ACRA dans quatorze sites.

Selon Hamade Ndiaye, l’ONG ACRA a accompli un travail extraordinaire en densifiant les branchements réseaux dans ces quatorze sites. Il a salué cet exemple et souligné que l’OFOR considère cela comme la deuxième mission de l’organisation, à savoir accompagner les acteurs du domaine de l’hydraulique.

Le Directeur général a rappelé les grands investissements réalisés par l’OFOR, tels que la construction du château d’eau, tout en notant que des moyens supplémentaires sont nécessaires pour étendre ces infrastructures et mettre en place des branchements sociaux. La visite avait pour but d’évaluer le travail accompli par ACRA sur le terrain.

Hamade Ndiaye a souligné l’impact positif de ces initiatives, mentionnant qu’environ dix mille branchements sociaux ont déjà été installés au Sénégal. Il a conclu en affirmant que cette démarche positive dans le secteur de l’hydraulique rurale influence directement la vie des populations en matière de santé publique et d’éducation.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Soupçons de scandale à Guédiawaye : 79 millions FCfa «virés par erreur», le maire Ahmed Aïdara au cœur d’une grave polémique

La Brigade de recherches de Keur Massar mène une enquête sur des soupçons de scandale financier à la Ville de Guédiawaye. Les gendarmes se sont saisis de l’affaire, après avoir reçu un soit-transmis du parquet de Pikine-Guédiawaye.

Dans le cadre de leurs investigations, ils ont placé en garde-à-vue et déféré au parquet, l’entrepreneur Ibrahima Ndao. Ce dernier est sous bracelet électronique. Aussi, les enquêteurs ont entendu le maire de Guédiawaye, Ahmed Aïdara. D’après « Libération », qui révèle cette affaire dans son édition du jour, ce dernier est au cœur du dossier. Ibrahima Ndao affirme lui avoir remis d’importants montants en espèces.

Tout est parti d’un virement de 79 millions 986 mille francs Cfa du Trésor public, dans le compte de l’entrepreneur. C’était une erreur, selon l’édile guédiawayois, entendu par les enquêteurs. «Cette année, explique Ahmed Aïdara, repris par « Libération », nous avons lancé un appel d’offres pour la livraison de fournitures scolaires d’un montant de 79 millions 983 mille 300 francs Cfan que devait réaliser l’entreprise Comptoir commercial Dabakh. Étant donné que l’année dernière, on avait le même marché avec la société Sotrel, dont la personne morale est le sieur Ibrahima Ndao, le secrétaire général Babacar Gaye, qui établissait l’acte d’engagement, s’est trompé en laissant le numéro du compte de la société Sotrel, ce qui a fait que le Trésor public a viré l’argent dans son compte par erreur.»

Versements d’espèces, défaut de décharges

Ibrahima Ndao conteste cette version. «L’argent versé dans mon compte, est mon dû», défend l’entrepreneur face aux gendarmes, affirmant qu’il s’agit d’une partie des 135 millions 640 mille francs Cfa que lui devrait la Ville de Guédiawaye, en contrepartie de prestations réalisées à son profit entre 2022 et 2023.

Quid des prestations supposées ? Ibrahima Ndao cite, notamment, 654 lampadaires (71 940 000 FCfa), 500 poulets (2 millions), 6 tonnes de dattes (14 millions), 9 tonnes de sucre (9,9 millions), des travaux dans le bureau du maire (2 millions) et dans son domicile (9,5 millions). L’entrepreneur évoque aussi des remises d’espèces à Ahmet Aïdara (7 millions, 15 millions, 4 millions, 2,5 millions, 500 000, 10 millions à un de ses proches nommé Oumar Sy…).

« Libération » rapporte que l’édile de Guédiawaye a réfuté ces affirmations de Ndao. «Il ne m’a jamais rien donné, ni en main propre ni par intermédiaire, jure-t-il. Nous n’avons signé aucun marché avec lui cette année. (…) S’il pense qu’on lui doit de l’argent, il n’a qu’à nous montrer des preuves.»

Le journal renseigne qu’Ibrahima Ndao a confessé être incapable de produire des pièces en ce sens, indiquant que tout se faisait «sur la base de la confiance».

«Il n’y avait jamais d’écrit, insiste l’entrepreneur. Ce n’était que des marchés de gré à gré, en présence de témoins. C’est après avoir versé le premier acompte, qu’Oumar Sy m’a envoyé ces documents, donc je viens de savoir que la Ville avait monté un dossier fictif.»

Modernisation des procédures : lancement Officiel de la plateforme de paiement des amendes forfaitaires au Sénégal

La Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor (DGCPT), en collaboration avec plusieurs partenaires, dont la Police et la Gendarmerie nationales, la Direction générale des Transports terrestres, l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER), et la société Diotali, a officiellement lancé une nouvelle application de paiement digital des amendes forfaitaires. La cérémonie s’est déroulée ce jeudi 18 janvier 2024, marquant une étape majeure dans la modernisation des procédures administratives.

Selon Cheikh tidiane Diop, directeur général de la DGCPT, ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan Sénégal émergent et de la Stratégie Sénégal numérique 2025. L’objectif est de faciliter et sécuriser le paiement des contraventions, offrant aux usagers un gain de temps considérable. Cette initiative vise à créer une administration connectée au service du citoyen et des entreprises, mettant en avant la généralisation de la télédéclaration et du télépaiement des impôts et taxes.

Le projet, développé en collaboration avec les forces de l’ordre, permettra aux usagers de payer leurs amendes forfaitaires via des options telles que Orange Money, Wave, ou carte bancaire. Les avantages sont multiples, avec un paiement rapide sur place, la récupération immédiate des documents (permis de conduire, carte grise, assurance, etc.), une célérité dans le traitement et la collecte des fonds pour l’État, et une amélioration de l’efficacité et de la traçabilité des paiements.

Waldiodio Ndiaye, DG des Transports terrestres, souligne l’importance de cette digitalisation pour simplifier les procédures et faciliter la vie des usagers de la route. Mamadou Ndiaye, SG de l’Union des transporteurs du Sénégal, salue cette initiative qui permettra aux transporteurs de gagner du temps et d’éviter des tracas administratifs.

Le général Diop de la Gendarmerie nationale et M. Diagne, directeur adjoint de la police, saluent l’initiative et s’engagent à assurer la bonne réussite de ce projet, le jugeant innovant et rapide, offrant aux agents et aux transporteurs un gain de temps et une plus grande efficacité dans leur travail.

La phase test débutera dans la région de Dakar, avec des plans d’extension à l’ensemble du pays après cette période d’essai. La nouvelle plateforme marque ainsi une avancée significative dans la simplification des démarches administratives au Sénégal.

Préparation de la Ziarra Omarienne 2024 : Une Réunion nationale sous la présidence du ministre de l’intérieur, Maître Sidiki Kaba

Ce jeudi 18 janvier 2024, la salle de conférence du Ministère de l’Intérieur a été le théâtre d’une réunion nationale d’importance capitale. Présidée par le Ministre de l’Intérieur, Maître Sidiki Kaba, cette rencontre a été dédiée à la préparation de la Ziarra de la famille Omarienne, édition 2024. Prévue du 25 au 28 janvier à Dakar, cet événement religieux majeur mobilise les autorités pour assurer une organisation optimale.

Satisfaction de la Famille Omarienne

Lors de cette réunion, le porte-parole de la famille Omarienne a exprimé toute sa satisfaction quant à la prise en charge des questions liées à la bonne organisation de la Ziarra. Cet événement revêt une importance particulière pour la communauté religieuse, et la collaboration étroite avec les autorités sénégalaises est cruciale pour son bon déroulement.

Engagement du Ministre de l’Intérieur

Maître Sidiki Kaba, en sa qualité de Ministre de l’Intérieur, a présidé la réunion avec une attention particulière aux détails logistiques et sécuritaires. La Ziarra Omarienne est un moment de dévotion et de recueillement pour des milliers de fidèles, et le Ministre a souligné l’importance de garantir un environnement propice à la spiritualité et à la sécurité de tous les participants.

Préparatifs Logistiques et Sécuritaires

La réunion a été l’occasion d’examiner en détail les préparatifs logistiques et sécuritaires nécessaires à l’accueil des nombreux pèlerins attendus. Des aspects tels que le transport, l’hébergement, la restauration, et la gestion des flux de personnes ont été discutés en vue d’assurer une expérience fluide et agréable pour les participants à la Ziarra.

Collaboration Entre les Autorités et la Famille Omarienne

La satisfaction exprimée par le porte-parole de la famille Omarienne témoigne de la collaboration fructueuse entre les autorités gouvernementales et la communauté religieuse. Cette synergie d’efforts est essentielle pour garantir le succès de la Ziarra et renforce les liens entre l’État et les différentes communautés religieuses du pays.

À l’approche de la Ziarra Omarienne 2024, la réunion nationale présidée par Maître Sidiki Kaba a démontré l’engagement des autorités à assurer le bon déroulement de cet événement religieux majeur. La collaboration étroite entre le gouvernement et la famille Omarienne s’annonce comme un exemple de dialogue constructif et de coopération pour la préservation des valeurs spirituelles et culturelles au Sénégal. La nation attend avec anticipation la célébration de cette Ziarra, dans le respect des traditions et des préparatifs méticuleux évoqués lors de cette réunion nationale.

Un Programme ambitieux pour l’accès à l’eau au Sénégal : plus de dix-huit mille branchements sociaux prévus

Le Directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, a récemment annoncé le lancement prochain d’un programme d’installation de plus de dix-huit mille branchements sociaux et de 85 forages à l’échelle du Sénégal. Cette initiative, inscrite dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), vise à renforcer l’accès à l’eau potable sur l’ensemble du territoire national. La déclaration a été faite lors d’une tournée à Boutoupa Camaracounda, soulignant le travail exceptionnel réalisé par l’ONG ACRA dans la densification des branchements sociaux.

Un Programme National d’Envergure

Le lancement de ce programme d’installation de branchements sociaux et de forages est prévu pour le mois de février. Le projet ambitionne de répondre aux besoins essentiels des populations en matière d’eau potable, en particulier dans les zones rurales. Le Directeur général de l’OFOR a souligné l’importance de cette initiative dans le cadre du PUDC, démontrant l’engagement continu du gouvernement sénégalais à améliorer les conditions de vie des communautés.

Un Partenariat Fructueux avec ACRA

Hamade Ndiaye a salué le travail accompli par l’ONG ACRA, déclarant qu’elle réalisait un travail extraordinaire dans la densification des branchements sociaux. La tournée du DG de l’OFOR a permis de constater directement les progrès réalisés dans quatorze sites, notamment à Boutoupa Camaracounda et Loudia Wolof. ACRA est ainsi reconnue comme un partenaire essentiel dans la mise en œuvre de la réforme de l’hydraulique rurale au Sénégal.

Défis et Perspectives

Le Directeur général a rappelé que l’OFOR était impliqué dans des projets d’ampleur, tels que la réalisation de châteaux d’eau. Cependant, l’extension des infrastructures et des branchements sociaux nécessite des moyens supplémentaires, d’où l’importance de collaborer avec des acteurs tels qu’ACRA. La capacité de cette organisation à installer plus de dix mille branchements sociaux est soulignée comme un exemple positif de l’impact direct sur la santé publique et l’éducation des populations.

Ce programme d’installation de branchements sociaux et de forages en cours de l’OFOR au Sénégal reflète l’engagement envers l’amélioration des conditions de vie, en particulier dans les zones rurales. La collaboration fructueuse avec des organisations telles qu’ACRA témoigne de la nécessité de partenariats stratégiques pour relever les défis liés à l’hydraulique rurale. Alors que le lancement de ce programme approche, l’espoir réside dans l’amélioration significative de l’accès à l’eau potable pour les communautés sénégalaises.

Affaire de viol à Kolda : Un fils de l’imam ratib déféré pour viol sur une mineure

Le commissariat central de Kolda a présenté ce mercredi au parquet un individu, identifié comme A. Tall, fils de l’imam ratib de la ville. Agé de 23 ans, le suspect est accusé de viol sur une mineure de 13 ans et de menaces de mort.

L’affaire a été portée à la connaissance des autorités le 31 décembre dernier lorsque M. S., une enseignante, a déposé plainte contre A. Tall au commissariat central de Kolda. Dans sa déposition, elle a révélé que sa petite sœur de 13 ans aurait été abusée sexuellement par le suspect, qui aurait utilisé de l’argent pour attirer la victime.

La victime, identifiée comme O. S., a corroboré les allégations de sa grande sœur lors de son témoignage. Elle a expliqué avoir été conduite par A. Tall sur la terrasse de leur domicile familial, où elle aurait été attachée et violée. Selon ses déclarations, le suspect lui aurait offert de l’argent pour la manipuler, la première fois à hauteur de 2 000 F CFA et la dernière fois à hauteur de 5 000 F CFA. De plus, elle aurait été menacée pour la dissuader de parler.

Interpellé par la police, A. Tall a nié les accusations, affirmant que la victime cherchait à ternir son image. Cependant, il aurait admis qu’il serait difficile pour lui de rétablir son honneur, reconnaissant que la plaignante était une mineure.

Au terme de l’enquête, le présumé violeur a été déféré ce mercredi et sera présenté devant le parquet pour répondre des chefs d’accusation de viol sur mineure et menaces de mort. L’affaire souligne l’importance de protéger les enfants contre les abus et la nécessité d’une réponse judiciaire adéquate pour de tels actes répréhensibles.

Démantèlement d’un réseau de trafic d’ecstasy – Deux fournisseurs de prostituées arrêtés

La police du commissariat urbain de Mbacké a réussi à démanteler un réseau de trafic d’ecstasy, également connu sous le nom de « volet ». Deux individus ont été appréhendés en possession de 19 comprimés de cette drogue synthétique. Selon les informations, le duo approvisionnait des jeunes et des prostituées de la région.

Le démantèlement de ce réseau a été possible grâce à l’exploitation d’informations fournies sur un intense trafic d’ecstasy à proximité d’un restaurant réputé. Le commissaire Alioune Fall a immédiatement mobilisé ses équipes, qui ont procédé à une surveillance discrète à quelques mètres du lieu, situé non loin de l’héliport de Touba.

L’opération a abouti à l’interpellation de deux suspects circulant à moto dans la nuit du dimanche au lundi dernier. La fouille de la selle de la moto a conduit à la découverte de 19 comprimés d’ecstasy, confirmant ainsi les informations reçues.

Les deux individus, identifiés comme S.F.Khouma et C.Seck, résidant à Touba, ont été placés en garde à vue au commissariat urbain de Mbacké. Ils font face à des accusations d’association de malfaiteurs et d’offre ou cession de stupéfiants.

L’exploitation des téléphones portables des suspects a permis de confirmer leur statut de trafiquants notoires. Les enquêteurs ont constaté que S.F.Khouma et C.Seck recevaient régulièrement des commandes via l’application WhatsApp.

Il a également été révélé que la clientèle de ces trafiquants était principalement composée de jeunes et de femmes, dont des prostituées, selon des sources proches du dossier.

Suite à une enquête approfondie menée par la police de Mbacké, S.F.Khouma et C.Seck ont été déférés devant le tribunal de grande instance de Diourbel. L’affaire souligne une fois de plus les efforts continus des autorités pour lutter contre le trafic de drogue et ses conséquences sur la société.

Saint-Louis : Le centre Aminata Mbaye, un refuge pour l’épanouissement des enfants déficients intellectuels

Le centre médico-éducatif Aminata Mbaye, établi à Saint-Louis depuis 2008, s’engage à accueillir et à accompagner des enfants et jeunes adultes souffrant de handicap intellectuel. Située dans le quartier Léona Château d’eau, la structure, qui compte actuellement une trentaine de pensionnaires, fonctionne en collaboration avec le centre éponyme de Dakar et bénéficie du soutien de l’Association sénégalaise pour la protection des enfants déficients mentaux (ASEDEME).

Le président de l’Association des parents d’élèves (APE), Babaly Sall, souligne l’importance sociale du centre, visant à aider les enfants déficients à s’insérer dans la vie sociale en développant leurs capacités. L’ASEDEME offre une subvention pour contribuer au fonctionnement du centre. Babaly Sall, également enseignant à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, exprime le désir d’étendre l’accueil du centre et d’orienter les enfants vers des filières professionnelles.

Le centre dispose de trois classes, « Yeewu » 1 et 2 (éveil en wolof) et une troisième classe appelée « Yakaar » (espoir en wolof). L’encadrement y est individualisé, adapté aux besoins spécifiques des élèves. Les enseignements sont réalisés de manière orale et gestuelle, offrant une approche adaptée aux capacités des enfants.

Les éducateurs et responsables du centre médico-éducatif Aminata Mbaye mettent en avant l’implication des enfants dans les ateliers, soulignant l’importance d’un soutien continu pour encourager ces initiatives.

Ainsi, le centre Aminata Mbaye à Saint-Louis représente un espace essentiel pour les enfants en situation de handicap intellectuel, offrant non seulement des apprentissages scolaires adaptés, mais également des opportunités de développement personnel et professionnel. L’objectif est de changer les perceptions de la société sur ces enfants et de favoriser leur épanouissement.

Lancement officiel du projet « Feed the Future Sénégal Yiriwaa » à Ziguinchor : Un engagement de Trois Millions de Dollars pour renforcer l’emploi des jeunes

Le projet « Feed the Future Sénégal Yiriwaa » a été officiellement lancé à Ziguinchor, porté par l’organisation Declic et financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) à hauteur de trois millions de dollars (1 810 393 600 francs CFA) pour une durée de quatre ans. Lors de la cérémonie de lancement présidée par l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, il a été souligné que ce projet vise à relever les défis liés à l’emploi et à l’insertion des jeunes.

Ce projet ambitieux ciblera initialement vingt-sept communes de la Casamance et impactera 50 collectivités territoriales d’ici 2027, selon les initiateurs. L’objectif principal est de promouvoir le leadership des jeunes, les dotant d’outils pour participer activement au développement de la région de Ziguinchor.

Déjà lancé en 2016 par l’organisation Declic, le projet « Feed the Future Sénégal Yiriwaa » vise à renforcer les capacités des jeunes, leur offrant un coaching pour développer leur confiance et relever les défis auxquels ils sont confrontés dans leurs communautés. La coordinatrice du projet, Aby Diallo, a souligné que l’objectif est de créer des structures où les jeunes peuvent être formés et coachés pour contribuer positivement au développement local.

Matten A Burton du bureau des croissances économiques à l’Usaid a également exprimé le soutien de l’agence américaine à ce projet, soulignant l’importance de créer des opportunités pour les jeunes de la Casamance. Le projet vise ainsi à favoriser l’intronisation des jeunes, la mobilisation et la participation active des jeunes et de la population dans le développement régional.

AS- Le Dakarois Ziguinchor

Kolda : La bibliothèque de l’Association « Banouna-Ba » attire de nombreux élèves

Au cœur de la commune de Kolda, l’Association « Banouna-Ba » a érigé une bibliothèque qui se révèle être un lieu incontournable pour de nombreux élèves assoiffés de savoir. Cet espace dédié à la lecture et à la formation informatique est devenu un refuge pour ceux qui cherchent la quiétude pour réviser leurs cours ou simplement s’adonner à la lecture.

La bibliothèque, gérée par la secrétaire générale de l’association, Diallo Diyé Diao, connaît une affluence remarquable, en particulier chez les élèves du collège Sikilo Ouest, allant de la sixième à la terminale. La fréquentation atteint son apogée les mercredis après-midi et pendant le week-end, avec une moyenne de plus de 50 personnes qui viennent profiter de ce lieu de savoir.

Pour Diallo Diyé Diao, la bibliothèque offre un environnement propice à l’apprentissage et à la recherche documentaire. Elle souligne que les élèves y viennent non seulement pour emprunter des livres, mais aussi pour suivre des séances de formation en informatique.

Djibril Maé Barry, élève en sixième au collège Sikilo Ouest, explique qu’il fréquente la bibliothèque pour réviser ses leçons et profiter du calme. Hady Ba, une collégienne, confirme que la bibliothèque est devenue un lieu idéal pour la lecture de romans et pour approfondir les cours.

Ouverte en 2011, la bibliothèque offre une variété de livres, couvrant les programmes scolaires ainsi que des romans. Elle dispose également d’une salle informatique équipée d’ordinateurs et de photocopieuses pour faciliter les recherches et les formations en informatique.

Le dispositif de gestion est rigoureux, avec un système de paramétrage des ordinateurs pour éviter des utilisations inappropriées. Chaque élève doit disposer d’une carte d’accès gratuite, permettant un suivi précis des livres empruntés grâce à un logiciel d’enregistrement.

La bibliothèque « Banouna-Ba » a ainsi su créer un espace éducatif dynamique, offrant aux élèves un environnement propice à l’apprentissage, à la recherche et à l’épanouissement intellectuel.

Saint-Louis : Inauguration de l’extension de la Grande Mosquée en présence du Président Macky Sall

La ville tricentenaire de Saint-Louis, au nord du Sénégal, s’apprête à célébrer un moment historique avec l’inauguration de l’extension de sa Grande Mosquée. La cérémonie, prévue ce vendredi, sera honorée par la présence du président de la République, Macky Sall. Cette extension, financée intégralement par le chef de l’État dans le cadre de la phase II des travaux de reconstruction, marque une étape significative dans le renforcement des infrastructures religieuses de la région.

Selon le comité directeur de l’Association des musulmans de Saint-Louis, l’événement religieux revêt une importance stratégique, symbolisant la vision du président Sall pour le développement et la promotion de la diversité architecturale du pays. L’extension de la Grande Mosquée est un véritable joyau architectural, contribuant désormais au patrimoine classé de la ville.

La mobilisation autour de cet événement a été intense, avec une préparation minutieuse pour l’accueil du président Macky Sall. La cérémonie débutera par la prière du vendredi, suivie de l’inauguration officielle de l’extension. La Grande Mosquée de Saint-Louis, construite entre 1838 et 1847, a toujours été un symbole religieux majeur de la région, et cette extension renforce son statut en tant que lieu de culte d’importance nationale.

Kaffrine : 40 femmes formées aux techniques d’emballage pour dynamiser la transformation des céréales

Dans le cadre d’un partenariat entre le GIE « Fass Diom » et le Fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT), quarante femmes de la région de Kaffrine, au centre du Sénégal, ont bénéficié d’une formation intensive aux techniques de transformation des céréales et d’emballage. Cette initiative vise à renforcer les compétences des femmes dans le domaine de la transformation alimentaire et de l’emballage pour favoriser la commercialisation de leurs produits.

Ndeye Sylla, directrice régionale de la Famille, a salué le rôle significatif des femmes du GIE « Fass Diom » dans le développement économique de la région. Elle a souligné que cette formation contribuera à créer une chaîne de valeur, répondant ainsi à la vision du président de la République et du ministre de tutelle, qui cherchent à renforcer les coopératives pour promouvoir l’autonomisation des femmes.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à renforcer les capacités des femmes dans le secteur de la transformation alimentaire, contribuant ainsi au développement économique local et à l’autonomisation des femmes rurales.

FIKA met en lumière les projets de l’USAID pour le développement économique à Kaolack

La Foire Internationale de Kaolack (FIKA) a continué à offrir une plateforme riche en échanges et en partages lors d’une journée thématique consacrée aux projets de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID). Cette rencontre a permis de mettre en avant trois projets majeurs de l’USAID dans la région.

Trois projets ont été mis en avant lors de cette journée dédiée : le projet Feed the Future Sénégal Nafooré Warsaaji, le projet Feed the Future Sénégal Dooleel Mbay, et le projet USAID Entrepreneuriat & Investissement.

**Feed the Future Sénégal Nafooré Warsaaji :** Ce projet vise à structurer des chaînes de valeur horticoles commerciales compétitives et résilientes pour favoriser l’insertion des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes.

**Feed the Future Sénégal Dooleel Mbay :** Axé sur le renforcement de l’écosystème des affaires, ce projet aspire à accroître et diversifier les sources de revenus des ménages, réduire le taux de prévalence de la pauvreté, et renforcer la sécurité alimentaire et la résilience aux chocs climatiques.

**USAID Entrepreneuriat & Investissement :** Ce projet a pour objectif de préparer la prochaine génération d’entrepreneurs sénégalais en les inspirant à créer des start-ups, des innovations, et à favoriser la création d’emplois. Il vise également à améliorer l’offre de services de développement des entreprises pour répondre à la demande croissante des jeunes entrepreneurs.

Au cours de la journée, les bénéficiaires et partenaires ont participé à des sessions de « Master class sur l’éducation financière », de « Coaching administratif, comptable et financier », et de « l’Importance de la transformation agroalimentaire dans la structuration des chaînes de valeurs agricoles ». Ces échanges ont permis de mieux comprendre les projets et d’explorer des opportunités de collaboration.

La commune de Kaolack a également joué un rôle actif en symboliquement remettant la première phase de financement aux groupements de femmes, soulignant ainsi l’importance de l’implication locale dans ces projets.

La FIKA offre une vitrine exceptionnelle pour mettre en avant les projets de l’USAID et permet aux bénéficiaires de ces initiatives de partager leurs expériences, de renforcer leurs réseaux et de contribuer au développement économique de la région.

Macky Sall honore trois tirailleurs au Palais : Élévation à la dignité de commandeurs dans l’Ordre national du Lion

Ce mercredi, le Président Macky Sall a rendu hommage à trois tirailleurs au Palais présidentiel en les élevant à la dignité de commandeurs dans l’Ordre national du Lion. Cette distinction reconnaît et célèbre la contribution exceptionnelle de ces vétérans au service de la nation.

Bien que les noms des anciens combattants décorés n’aient pas été immédiatement communiqués, leur sacrifice et leur dévouement ont été mis en lumière par le chef de l’État qui les a cités en exemple pour toute la nation. Ces trois vétérans font partie de la cohorte des tirailleurs, et leur retour avait été célébré le 28 avril 2023.

L’élévation à la dignité de commandeurs dans l’Ordre national du Lion représente une reconnaissance officielle de l’engagement courageux de ces hommes au service du Sénégal. Le geste du Président Macky Sall souligne l’importance de préserver la mémoire et de montrer une gratitude nationale envers ceux qui ont contribué de manière significative à l’histoire et à la défense du pays.

Cette cérémonie honore non seulement les individus distingués, mais également l’héritage des tirailleurs et de tous les anciens combattants, soulignant l’importance de leur contribution à la construction et à la protection de la nation sénégalaise.

L’État s’engage à assurer le bon déroulement de la ‘ziara’ dédiée à Cheikh Moussa Camara

Le sous-préfet d’Orkadiéré, Alassane Bâ Cissé, a assuré que tous les services publics locaux, y compris la sécurité et la santé, travailleront en collaboration pour garantir la réussite de cette ‘ziara’ exceptionnelle. Le président de la République, Macky Sall, a spécifiquement instruit les autorités de contribuer à l’organisation de cet événement religieux.

Les mesures prises seront soumises à l’examen du gouverneur de la région de Matam, et les autorités locales ont été chargées de répondre aux besoins du comité d’organisation de la ‘ziara’. Des réunions préparatoires supplémentaires sont prévues pour coordonner efficacement cet événement d’importance religieuse à Ganguel Soulé, dans le département de Kanel.

Accès à la terre à Kaolack : Une plateforme veut corriger les inégalités

La Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières à Kaolack vise à contribuer de manière significative à la correction des inégalités liées à l’accès à la terre dans la région, selon Absa Diakhaté, responsable de l’Association pour la promotion de la femme sénégalaise (APROFES).

Absa Dia : lors d’un atelier de deux jours sur la définition et la validation des activités de la plateforme pour l’exercice 2024, elle a souligné que résoudre les problèmes liés aux questions foncières est essentiel pour parvenir à un développement durable dans la paix.

Absa Diakhaté a plaidé en faveur de conditions plus favorables permettant aux femmes d’accéder à la terre, soulignant que cela contribuerait à lutter contre l’insécurité alimentaire et à atteindre une souveraineté alimentaire durable et endogène.

Elle a rappelé les efforts de l’APROFES en faveur de l’accès des femmes à la terre, mentionnant un exemple à Keur Socé, où quarante groupements de femmes ont obtenu un hectare chacun pour leurs activités de maraîchage. Cependant, elle a souligné que davantage d’organisations de femmes de la région ont besoin d’un accès accru à la terre pour contribuer au développement du pays. Elle a encouragé les femmes à prendre des initiatives et à continuer de faire des demandes pour accéder à la terre.

Kaolack : La Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles dévoile sa feuille de route

Le comité de pilotage de la Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières de Kaolack s’est réuni pendant deux jours pour définir et valider ses activités pour l’exercice 2024 et les années à venir. Les travaux ont eu lieu au siège du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA) à Ndorong.

L’objectif principal de cette initiative est d’anticiper les problèmes potentiels liés à la gestion du foncier, dans un contexte où la question foncière au Sénégal est marquée par des difficultés d’adaptation du cadre juridique au contexte local et la diversité des intérêts des acteurs.

Le président de la plateforme, Sidy Ba, a souligné que bien que la région de Kaolack ait moins de problèmes que d’autres, il est essentiel d’anticiper et de mettre en place des mécanismes pour une gestion apaisée du foncier. Les autorités, y compris le gouverneur, ont salué et approuvé cette initiative, démontrant le soutien de l’État pour accompagner les acteurs de la société civile dans ce processus.

Les travaux du comité de pilotage ont été menés en collaboration avec les équipes techniques du Projet de résilience et de reforestation intensive pour la sauvegarde des territoires et des écosystèmes au Sénégal (RIPOSTES) et du Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Sidy Ba a souligné l’importance du foncier pour l’agriculture, déclarant que la sécurisation du foncier est essentielle pour permettre aux agriculteurs de produire. Il a également noté que la cohabitation pacifique entre tous les acteurs utilisant la terre est cruciale, en particulier dans une région où le foncier est une question stratégique.

Cette initiative vise à assurer une gestion apaisée du foncier, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire et au bien-être des exploitations familiales dans la région de Kaolack.

Baisse de 4 % des emplois dans le secteur Postal en 2022, malgré une hausse des investissements

Selon un rapport récent de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), le secteur postal a enregistré une diminution de 4 % de ses emplois en 2022, comptabilisant un total de 4 807 emplois, dont 3 329 permanents, 603 temporaires, et 875 prestataires. Cette tendance contraste avec l’année précédente, où une hausse de 8 % avait été observée malgré la pandémie mondiale.

L’Observatoire du secteur postal de l’ARTP a souligné que les investissements des opérateurs postaux ont atteint plus de 485 243 865 francs CFA en 2022, marquant une augmentation significative de 53,21 % par rapport à 2021. Bien que les emplois aient diminué, le chiffre d’affaires du secteur postal a continué de croître, passant de 13 milliards 403 millions 313 mille 100 francs CFA en 2020 à 17 milliards 145 millions 322 mille 597 en 2022.

Les revenus générés par les envois de colis nationaux de 2 à 20 kilogrammes ont connu une baisse de 14 % en 2022 par rapport à 2021, s’établissant à 380 935 281 francs CFA. En revanche, les envois internationaux ont enregistré une hausse significative de 87 %, passant de 1 milliard 618 millions 578 mille 634 francs CFA en 2021 à 2 milliards 33 millions 636 mille 434 en 2022.

Malgré ces fluctuations, le secteur postal maintient sa résilience face à la pandémie de Covid-19, avec un chiffre d’affaires en constante augmentation. Les experts soulignent que les indicateurs économiques du secteur, tels que le volume de courrier traité, les revenus générés, et la croissance annuelle, restent des éléments cruciaux pour évaluer son dynamisme et son adaptation aux avancées technologiques.

Amadou Ba inaugure le poste de santé de Fanda dans la commune de Niaguis

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Ba, a marqué un arrêt significatif dans la commune de Niaguis pour inaugurer le nouveau poste de santé de Fanda. Cet événement revêt une importance particulière en raison de la position stratégique de cette infrastructure qui profitera à plusieurs localités, certaines situées même au-delà des frontières du Sénégal.

Ce poste de santé, réalisé dans le cadre du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA), est conçu pour améliorer de manière significative la prise en charge des besoins de santé des citoyens, avec un accent particulier sur le bien-être des femmes.

Amadou Ba a souligné l’importance de chaque structure de santé construite dans une localité, considérant cela comme un pas supplémentaire vers la réalisation de l’équité territoriale et le bien-être de chaque Sénégalais. Il a mis en avant l’engagement du gouvernement en faveur du renforcement des infrastructures de santé à travers le pays, mettant l’accent sur l’accessibilité et la qualité des services de santé.

Ce nouveau poste de santé est donc une étape cruciale dans la mise en œuvre de la politique de santé du gouvernement sénégalais, visant à assurer une couverture sanitaire optimale pour l’ensemble de la population. La cérémonie d’inauguration a été l’occasion pour le ministre de saluer les efforts déployés par le PUMA dans le développement des zones frontalières, renforçant ainsi les liens et la coopération avec les localités voisines.

Maltraitance des enfants dans les daaras : Des mesures annoncées par la ministre de la femme

La ministre de la Femme et de la Protection des enfants, Fatou Diané, a réagi de manière catégorique aux récents cas de maltraitance des enfants survenus à la pouponnière Keur Yermandé et dans un daara à Jaxaay, dans le département de Keur Massar. Lors de sa visite dans le département, la ministre a dévoilé une série de mesures visant à lutter contre ces abus et à assurer la sécurité des enfants.

L’une des mesures phares annoncées par la ministre est le lancement d’un recensement national des daaras. Elle a souligné que la question de la petite enfance est une préoccupation nationale, et le recensement vise à évaluer la situation à l’échelle nationale pour élaborer des politiques plus efficaces.

Dans le même ordre d’idées, Fatou Diané a appelé les maires des six communes de Keur Massar à allouer des terrains pour la construction de structures dédiées aux tout-petits. Elle a souligné que l’espace aménagé est essentiel pour fournir des installations appropriées, contribuant ainsi à la protection des enfants.

La ministre a également évoqué la mise en place d’un dispositif d’alerte et de prise en charge en cas de violence ou de mauvaise gestion des daaras. Elle a insisté sur la nécessité de la participation active de la communauté dans la dénonciation des abus. Une enquête est actuellement en cours pour établir une cartographie des daaras, crèches et pouponnières, dans le but de mettre en œuvre des politiques plus claires et plus efficaces.

Fatou Diané a conclu en soulignant l’engagement de son département à sensibiliser et à prévenir de tels cas de maltraitance des enfants. Elle a assuré que des actions concrètes seront prises pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants vulnérables au Sénégal.

Visite de l’équipe de l’USAID à Tambacounda : Renforcement de la collaboration avec les partenaires locaux

Une délégation de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a entamé une visite de deux jours à Tambacounda, dans le cadre d’une mission d’explication des procédures de travail et des possibilités de financement offertes par l’agence. La mission vise à renforcer la collaboration avec les partenaires locaux, notamment les ONG, les organisations communautaires de base et la société civile.

L’USAID, qui collabore avec l’État du Sénégal depuis 60 ans, souhaite favoriser davantage de financements directs aux partenaires locaux, marquant ainsi un changement de paradigme dans son approche. Cette nouvelle orientation vise à offrir plus d’opportunités aux acteurs locaux et à renforcer leur capacité à œuvrer dans des domaines tels que la bonne gouvernance, la croissance économique, l’éducation et la santé.

La délégation de l’USAID a également annoncé la tenue d’un atelier d’information avec les organisations locales pour présenter et expliquer les procédures de l’agence, favorisant ainsi une collaboration plus efficace entre les acteurs locaux et l’USAID.

Atelier régional à Dakar : Réflexion sur la contribution de la migration au développement en Afrique

Un atelier régional de deux jours s’est ouvert à Dakar, organisé par la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA). L’objectif de cet atelier est de réfléchir et d’élaborer une stratégie visant à améliorer la gestion de la main-d’œuvre et des envois de fonds de la diaspora vers les pays africains. Cet événement s’inscrit dans le cadre du soutien de la CEA à la mise en œuvre du pacte mondial pour les migrations en Afrique.

Khaled Hussein, chef du bureau Afrique du nord de la CEA, a souligné l’importance des envois de fonds de la diaspora africaine, dont 90% sont destinés à des secteurs socio-économiques tels que la santé, l’éducation et la construction, des leviers essentiels pour les États africains.

L’atelier réunit 50 participants de six pays africains et vise à partager les expériences et les meilleures pratiques pour optimiser la contribution des migrants au développement de leurs pays d’origine. Les résultats attendus incluent une meilleure compréhension de l’importance de la contribution des migrants au développement, le renforcement de la coopération sud-sud, et une collaboration améliorée entre les parties impliquées dans les questions migratoires en Afrique.

Tambacounda : Pape Malick Sakho, Expert Local dans la Fabrication de Matériels Agricoles

Pape Malick Sakho, soudeur machiniste et entrepreneur, se démarque dans la fabrication de matériels agricoles à Tambacounda, offrant son expertise non seulement à la région, mais également à des pays voisins de la sous-région. Sa spécialité réside dans la conception de machines dédiées au traitement du mil, de l’arachide, du maïs, ainsi que des semoirs, répondant ainsi aux besoins des agriculteurs locaux.

Le machiniste souligne l’importance d’un bon service après-vente et propose même une formation aux utilisateurs pour garantir une utilisation optimale des machines. Les commandes affluent, car les clients préfèrent acheter localement pour faciliter l’approvisionnement en pièces de rechange en cas de besoin.

La diversité de la production de M. Sakho est remarquable, avec des machines telles que les décortiqueuses et les presses à huile, qui connaissent une forte demande. Les machines sont fabriquées sur mesure, répondant aux besoins spécifiques des agriculteurs.

Malgré les défis, notamment dans l’approvisionnement en matières premières et la concurrence étrangère, Pape Malick Sakho maintient une capacité de production appréciable, confectionnant jusqu’à cinq machines par semaine avec une équipe de sept personnes.

Affaire d’escroquerie au visa : Lac de Guiers localisé en France, Salam toujours introuvable

Lac de Guiers 2, chef de file de l’écurie Walo de Guédiawaye, est actuellement localisé en France, selon des informations relayées par une source proche du dossier. Convoqué par la police de Wakhinane Nimzatt dans le cadre d’une affaire présumée d’escroquerie au visa, le lutteur aurait répondu favorablement à sa convocation, tout en informant les autorités de sa présence à l’étranger. Il aurait promis de rentrer au Sénégal dès que possible.

Pendant ce temps, Salam, le présumé complice de Lac de Guiers 2 dans cette affaire, reste toujours introuvable. Depuis sa première audition par la police, où il aurait admis les faits qui lui sont reprochés, Salam aurait pris la fuite. Sa disparition complique l’avancée de l’enquête.

L’affaire a éclaté après qu’un tailleur du nom de A.S. a déposé plainte contre Lac de Guiers 2 et Salam pour escroquerie au visa. D’autres candidats malheureux ont également porté plainte contre le lutteur. Par ailleurs, Salam est également impliqué dans un autre dossier où il est poursuivi pour une somme de 200 millions de F CFA.

L’enquête sur cette affaire présumée d’association de malfaiteurs et d’escroquerie au visa est en cours, avec la collaboration de Lac de Guiers 2, bien qu’il soit actuellement hors du pays. Cependant, la situation de Salam, toujours en fuite, pose un défi pour faire progresser l’enquête.

Université Assane Seck de Ziguinchor : grève des enseignants associés pour le paiement des arriérés de salaires

Ziguinchor, le 16 janvier 2024 – Les Enseignants Associés de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ont déclenché un mouvement de grève de 72 heures renouvelables pour protester contre le non-paiement des arriérés de salaires correspondant au premier semestre de l’année universitaire 2022-2023.

Le collectif, qui avait déposé un préavis de grève au rectorat le 16 décembre 2023, affirme avoir averti à l’avance de la situation précaire. Ayant observé une période de trente jours après le dépôt du préavis, les enseignants ont pris la décision de déclencher une grève de 72 heures, laquelle est susceptible d’être renouvelée si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

Dans une correspondance adressée au recteur le 22 décembre 2023, les Enseignants Associés de l’UASZ ont mentionné avoir déposé les fiches de déclarations des heures de vacations effectuées par l’ensemble des vacataires il y a plus d’un mois. Selon eux, la grève s’accompagnera d’une rétention des notes d’examen, et celles-ci ne seront levées qu’après le paiement total et effectif des vacations.

Cette action vise à attirer l’attention des autorités universitaires sur les difficultés financières rencontrées par les enseignants associés, mettant en lumière la nécessité urgente de résoudre la question des arriérés de salaires pour assurer le bon déroulement des activités académiques au sein de l’université.


AS – Le Dakarois Ziguinchor

L’Aéroport International Blaise Diagne enregistre une forte croissance en 2023

En 2023, l’Aéroport International Blaise Diagne a accueilli un total de 2 942 594 passagers, marquant une progression notable de +11,91% par rapport à l’année précédente. Cette performance confirme la tendance positive du trafic de l’aéroport, qui suit une courbe ascendante depuis son ouverture le 7 décembre 2017.

Malgré les défis liés à la pandémie de Covid-19 entre 2020 et 2022, l’Aéroport Blaise Diagne a rapidement retrouvé son niveau de trafic d’avant la pandémie dès juin 2022. La croissance observée entre 2022 et 2023, avec une augmentation de près de 12%, est particulièrement remarquable, surtout dans un contexte où d’autres aéroports luttent pour retrouver leur trafic normal.

Les mouvements d’avions ont également connu une hausse de +6,93%, totalisant 28 587 mouvements enregistrés, retrouvant ainsi le niveau de 2019. En ce qui concerne le trafic cargo, l’AIBD a enregistré 38 612 tonnes de fret, affichant une augmentation significative de +11,88% par rapport à 2022.

Cette performance exceptionnelle est attribuée à l’intensification du réseau de l’Aéroport International Blaise Diagne, qui compte désormais une trentaine de compagnies aériennes opérant une cinquantaine de lignes aériennes à travers le monde. Ces résultats démontrent la robustesse et la résilience de l’aéroport face aux défis récents du secteur de l’aviation.

Inauguration du Musée Mémorial le Joola : un hommage aux victimes et un Pas vers la Paix

La journée du mardi 16 janvier 2024 restera gravée dans l’histoire de la région de Ziguinchor, marquée par une série d’inaugurations d’infrastructures publiques à caractère économique et social. Au cœur de ces cérémonies, le musée mémorial Le Joola, érigé en hommage aux victimes de cette tragédie maritime.

Le musée mémorial Le Joola revêt une importance particulière, symbolisant la mémoire collective de la douleur, de la tristesse et du deuil qui ont marqué la région il y a deux décennies. Le bateau Le Joola a chaviré au large du fleuve Gambie, causant la perte de plus de deux mille vies, dont mille quatre cents dans la région de Ziguinchor. La commune de Ziguinchor a elle-même enregistré neuf cent soixante-quatorze victimes.

Le Premier ministre, lors de la cérémonie d’inauguration, a souligné la nécessité de rendre hommage à ce drame en érigeant ce mémorial. Il a déclaré : « Le mémorial en souvenir du drame et des victimes sera une célébration de la vie, manifestant notre engagement permanent à dire plus jamais ça. Ce mémorial nous aidera à vivre dans la conscience de la nécessaire préservation des valeurs qui sauvent des peuples et encourage les actions pensées, ordonnées, rigoureusement évaluées au bénéfice de la communauté. »

Le Premier ministre a également souligné que le musée mémorial Le Joola devrait être un pas vers la paix définitive dans la belle région de Casamance. Il a rappelé l’importance de tirer les bonnes leçons de cette tragédie et de mettre en pratique ces enseignements pour mobiliser la communauté dans l’effort et la rigueur.

Cette inauguration marque un moment significatif dans l’histoire de Ziguinchor, rendant hommage aux victimes du passé tout en jetant les bases d’un avenir imprégné de paix et de souvenirs durables.



AS Le Dakarois Ziguinchor

Appel contre l’ordonnance du doyen des juges : le parquet réclame le mandat de dépôt contre Pape Sané.

Pape Sané a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire le 20 novembre dernier pour diffusion de fausses nouvelles et actes ou manœuvres tendant à compromettre la sécurité publique. Suite à cette décision, le ministère public a fait appel contre l’ordonnance du doyen des juges qui avait placé le chroniqueur sous contrôle judiciaire. Il a été révélé que le parquet avait initialement demandé le mandat de dépôt contre Pape Sané dans son réquisitoire introductif.

Pour rappel, son arrestation en novembre dernier était liée à une publication sur sa page Facebook rendant hommage au Général Jean-Baptiste Tine. Actuellement, Pape Sané est en liberté provisoire, soumise à un contrôle judiciaire strict, avec l’obligation de signer chaque dernier vendredi du mois et l’interdiction de quitter le territoire sans autorisation.

Mamadou Mamour Diallo annonce des travaux d’assainissement à Grand-Médine et Unité 19 des Parcelles Assainies

Le Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Mamadou Mamour Diallo, a entrepris une visite à Grand-Médine, Unité 19 des Parcelles Assainies, pour aborder les problèmes d’assainissement avec les résidents. Accompagné d’une délégation d’ingénieurs, il a prêté une oreille attentive aux préoccupations des habitants et a assuré la mise en œuvre de solutions concrètes.

La communauté a exprimé ses inquiétudes concernant les inondations persistantes et les défis liés à l’assainissement dans la région. Certains ont souligné les difficultés rencontrées au fil des ans malgré les tentatives précédentes d’amélioration. Le Directeur Général a salué l’engagement des résidents dans l’amélioration de leur environnement et a promis des solutions efficaces.

Mamadou Mamour Diallo a apaisé les préoccupations de la communauté en annonçant le début des travaux d’assainissement en février 2024. Ces travaux, prévus sur une période de trois mois, ont pour objectif de résoudre les problèmes d’inondations et de reflux d’eaux usées dans la région. Il a souligné que la commune des Parcelles Assainies reçoit chaque année une importante allocation dans le cadre du Programme Décennal de lutte contre les inondations (PDLI), et une partie de ces fonds sera utilisée pour résoudre les problèmes spécifiques soulevés par la population.

Le Directeur Général a également dévoilé un programme ambitieux qui couvrira les unités 1 à 26 des Parcelles Assainies, ainsi que des quartiers de Pikine, une partie de Guédiawaye et les Maristes. Ce programme, qui s’inscrit dans le cadre d’un Partenariat Public et Privé, illustre l’engagement continu des autorités à améliorer l’assainissement dans ces zones.

Les travaux annoncés font partie intégrante des initiatives du gouvernement sénégalais visant à résoudre les problèmes d’assainissement et à améliorer la qualité de vie des citoyens. La population locale peut désormais envisager un avenir plus sec et sécurisé grâce à ces interventions planifiées.

L’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) lance un master en géomatique pour répondre aux enjeux contemporains

La cérémonie de lancement s’est déroulée au campus de Khelcom Birame en présence de Ngoné Cissé, préfet du département de Guinguinéo, de la rectrice de l’USSEIN, Pr Ndèye Coumba Touré Kâne, du directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), Maram Kaïré, et d’autres personnalités universitaires et territoriales.

La rectrice de l’USSEIN, Pr Ndèye Coumba Touré Kane, a expliqué que ce master en géomatique a pour mission de former des professionnels capables d’intervenir dans divers domaines, y compris l’équipement des espaces en infrastructure géodésique, l’établissement des cartes, le cadastre, l’expertise foncière, et la collecte, le traitement et la représentation de l’information spatiale.

La cérémonie a également été marquée par la signature d’une convention-cadre de partenariat entre l’USSEIN et l’Agence sénégalaise des études spatiales (ASES). Maram Kaïré, directeur de l’ASES, a souligné l’engagement de son agence à collaborer avec l’ensemble des acteurs institutionnels, académiques et techniques pour atteindre efficacement leurs missions respectives.

La création de ce master en géomatique contribue à la diversification de l’offre de formation professionnelle de l’USSEIN, répondant ainsi aux besoins du pays en matière de développement territorial et d’utilisation rationnelle de l’espace grâce aux systèmes d’information géographique.

Renforcement de la sécurité aux frontières : Le Sénégal et la Gambie créent un comité bipartite de défense

Les forces armées du Sénégal et de la Gambie ont officiellement établi un comité bipartite de défense visant à renforcer la lutte contre la criminalité transfrontalière. La convention a été signée à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, marquant un engagement conjoint à sécuriser et contrôler les espaces frontaliers de manière collaborative.

Le général de division Fulgence Ndour, sous-chef d’état-major des armées sénégalaises, a souligné que ce comité bipartite servira de cadre officiel pour discuter et prendre en compte toutes les menaces aux frontières communes. L’initiative découle de la volonté exprimée en août 2023 par les présidents Macky Sall du Sénégal et Adama Barrow de la Gambie, lors de la troisième session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien à Banjul, de renforcer le dialogue sur toutes les questions d’intérêt commun.

Le séminaire bipartite de deux jours, qui s’est tenu à Ziguinchor, a permis une analyse approfondie de la situation sécuritaire aux frontières. Le consensus émergeant de la réunion souligne l’accord unanime sur la nécessité de sécuriser et de contrôler de manière commune ces espaces frontaliers.

Fatoumata Coulibaly, l’actrice emblématique de « Moolaadé » : Entre personnage et combat contre l’excision

À plus de soixante ans, Fatoumata Coulibaly continue d’incarner avec passion le rôle de Collé Ardo, personnage central du film « Moolaadé », réalisé il y a deux décennies par le regretté cinéaste sénégalais Sembène Ousmane. Lors des Rencontres cinématographiques africaines ‘Roots Rabat 2023’, l’actrice malienne a été chaleureusement accueillie, témoignant de la pérennité de ce film marquant qui aborde la problématique de l’excision.

Fatoumata Coulibaly, également journaliste et réalisatrice, est intimement liée à la cause contre l’excision. Ayant elle-même été excisée dans son enfance, elle a témoigné de l’impact de cette pratique sur sa vie et son engagement à sensibiliser les communautés sur les dangers de l’excision.

« Le personnage et le combat se sont conjugués et ont donné une force au film. Je suis rentrée dans mon personnage parce que je me suis mise à la place d’une mère qui ne veut pas que ses enfants soient excisées », explique la comédienne surnommée affectueusement « la sorcière » par sa grand-mère en raison de son engagement.

À travers des reportages à la Radio nationale malienne et des campagnes de sensibilisation, Fatoumata Coulibaly a contribué à faire évoluer les mentalités sur l’excision. Elle se souvient des réprimandes qu’elle a essuyées lors de projections en plein air dans certains quartiers, mais souligne également les progrès accomplis, notamment l’adoption de lois au Mali et au Burkina Faso.

Vingt ans après la sortie de « Moolaadé », Fatoumata Coulibaly reste fidèle à son engagement. Interrogée sur le bilan de son combat, elle répond avec fierté : « Je m’appelle Fatoumata Coulibaly, tout le monde m’appelle FC. Je suis journaliste, réalisatrice, comédienne, chargée de production à la Télévision nationale du Mali, et je suis la fille adoptive d’Ousmane Sembène ». Son parcours illustre une vie dédiée à la lutte contre l’excision et à la préservation des droits des femmes.

L’IFC et Duopharm s’associent pour promouvoir la souveraineté pharmaceutique au Sénégal

Dans une démarche visant à renforcer l’indépendance pharmaceutique du Sénégal, la Société financière internationale (IFC), une filiale de la Banque mondiale, et Duopharm, une entreprise de distribution de médicaments, ont récemment signé un partenariat stratégique. L’objectif principal de cette collaboration est d’établir une unité de fabrication de médicaments au Sénégal, avec l’ambition de réduire les importations de médicaments à moins de 50 % d’ici 2035.

Le Directeur de Duopharm S.A, Dr Jules Kébé, a exprimé l’importance de ce partenariat pour les pharmaciens du pays, soulignant qu’il ouvre la voie vers la souveraineté pharmaceutique. Il a également souligné que répondre à la demande croissante de médicaments, due à l’augmentation de la démographie, nécessite une transition vers la production locale.

Jules Kébé a insisté sur la nécessité de collaborer avec des institutions internationales telles que l’IFC pour trouver des solutions durables à la question de la souveraineté pharmaceutique. Il a également souligné que la production locale de médicaments permettra de répondre de manière plus précise aux besoins de la population et des professionnels de la santé.

Réinstallation des victimes de l’érosion côtière à Saint-Louis : Une avancée majeure dans le projet SERRP

Dans le cadre du projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP), une étape cruciale vient d’être franchie avec l’annonce de la réinstallation définitive de la première vague des victimes de l’érosion côtière à Saint-Louis, dans la Langue de Barbarie. L’Agence de développement municipal (ADM), qui pilote ce projet d’envergure, a déclaré lors d’un atelier sur la gestion des risques climatiques que cette opération devrait être finalisée d’ici deux semaines.

Pierre Coly, directeur de l’appui institutionnel à l’ADM, a souligné l’importance de cette étape, déclarant : « D’ici à deux semaines, la première vague sera définitivement relogée au niveau du site de Gandon et le reste se fera au fur et à mesure que les travaux avanceront. » Ce déplacement stratégique s’inscrit dans le cadre d’un projet global visant à atténuer les conséquences dévastatrices de l’érosion côtière dans cette région.

Dans une première phase, entre 200 et 300 logements seront disponibles pour accueillir les personnes impactées par l’érosion. À mesure que les travaux progressent, le projet vise à construire jusqu’à 500 logements supplémentaires d’ici la fin du programme. Un effort significatif qui démontre l’engagement du gouvernement sénégalais à répondre aux besoins urgents des communautés touchées par ce phénomène climatique.

Le déplacement, qui touchera au minimum quinze à seize mille personnes, soit plus de 500 concessions, représente une avancée majeure dans la gestion de l’érosion côtière à Saint-Louis. Le SERRP, financé à hauteur de 49,5 milliards de FCFA avec le soutien technique et financier de la Banque mondiale, a été lancé en septembre 2018 pour une durée de sept ans.

Latyr Fall, adjoint au maire de la commune de Saint-Louis, a souligné l’ampleur de cet effort humanitaire : « Ce déplacement va concerner au minimum quinze à seize mille personnes, soit plus de 500 concessions qui vont rejoindre les sites de relogement. » Il a également mis en avant les initiatives prévues dans le cadre du SERRP pour offrir aux populations un cadre de vie agréable et les accompagner vers des activités génératrices de revenus.

Le projet SERRP, bien au-delà de la simple réinstallation, s’inscrit dans une démarche globale de résilience et d’adaptation aux changements climatiques, offrant ainsi un nouvel espoir aux communautés vulnérables de Saint-Louis.

Vers une montée en puissance du centre d’hémodialyse de liberté 6 à Dakar : Signature d’une convention de partenariat entre la ville et le ministère de la santé

La ville de Dakar et le ministère de la Santé et de l’Action sociale ont officialisé un partenariat majeur mardi en signant une convention visant à renforcer les capacités du centre d’hémodialyse situé à Liberté 6. Aux termes de cette entente, le centre s’apprête à élargir ses services pour prendre en charge jusqu’à 240 patients, un pas significatif dans l’amélioration de l’offre de soins dans la capitale sénégalaise.

Lors de la cérémonie de signature, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a souligné l’importance de ce partenariat dans le cadre du renforcement des soins offerts par le centre d’hémodialyse. Elle a annoncé que le centre, déjà équipé de 40 générateurs et du matériel nécessaire, sera progressivement étendu pour accueillir jusqu’à 240 patients.

La ministre a salué les efforts déployés par la mairie de Dakar pour organiser la file d’attente et a souligné que dans le cadre de ce partenariat, les prestations du centre de dialyse de Liberté 6 seront gratuites. Elle a cependant appelé à la solidarité, invitant ceux qui le peuvent à contribuer financièrement pour assurer une prise en charge de qualité.

Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a exprimé son engagement en faveur d’une approche multisectorielle dans le domaine de la santé. Il a souligné l’importance d’offrir un plateau technique adéquat pour la prise en charge sanitaire des habitants de Dakar. Dias a partagé son émotion face aux difficultés rencontrées par les Sénégalais pour accéder aux soins de dialyse, soulignant son rêve que le centre puisse offrir des dialyses gratuites.

Dans cette perspective, le maire a appelé les autorités sanitaires à rendre la prise en charge de la dialyse gratuite et a promis que la mairie étudierait les critères et conditions adéquats pour permettre aux populations les plus vulnérables d’accéder à ces soins sans frais.

La signature de cette convention marque un pas significatif vers l’amélioration de l’accessibilité aux soins de dialyse à Dakar et illustre l’engagement des autorités locales et du ministère de la Santé envers la santé des citoyens.

Un Forum à Saly : Les journalistes Sénégalais plongent dans le monde de la régulation des médias

La station balnéaire de Saly accueille actuellement le 7ème Forum de partage et d’échanges avec les professionnels des médias sur les secteurs régulés, organisé par l’Autorité de régulation des télécommunications (ARTP) en collaboration avec la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS). Une quarantaine de journalistes provenant de divers organes de presse à Dakar, Thiès et Mbour participent à cet événement de trois jours qui vise à explorer le monde complexe de la régulation des médias.

L’ARTP, en tant que gardien de l’image et de la traçabilité des informations pour le compte de l’État du Sénégal, souhaite également établir des partenariats solides avec les médias, selon Goumbala. Il souligne le riche environnement médiatique du Sénégal et l’importance de collaborer pour garantir une information de qualité et transparente.

Pour Ndiaye, ce 7ème Forum est une opportunité pour la CJRS de plonger dans le domaine de la régulation numérique tout en examinant de près dix années d’expérience de régulation. Il est convaincu que les enseignements de cet atelier susciteront un « tout autre intérêt pour tous les secteurs régulés ».

L’ARTP, à travers cet événement, s’engage à maintenir la transparence, le dialogue et l’anticipation des défis futurs dans un secteur qui joue un rôle crucial pour l’économie, les usages et la souveraineté du Sénégal. Le Forum se positionne ainsi comme une plateforme clé pour le partage de connaissances, la réflexion stratégique et le renforcement des liens entre l’ARTP, les médias et la société sénégalaise.

Accord Bipartite entre les Forces Armées Gambiennes et Sénégalaises pour la sécurisation des frontières du sud

Ziguinchor a été le cadre d’une avancée significative en matière de coopération sécuritaire entre les forces armées gambiennes et sénégalaises, marquée par la signature d’un accord bipartite visant à contrer le grand banditisme le long de leurs frontières communes. Cette initiative découle du conseil présidentiel d’août 2023 et fait suite à la réunion entre les chefs d’état-major général des deux nations. Les discussions ont abouti à la création d’un comité tripartite de défense, officialisant ainsi le cadre de coopération.

Le général de division Fulgence Ndour, sous-chef d’état-major des armées françaises, a expliqué que le consensus dégagé lors des deux jours de partage à Ziguinchor soulignait l’importance de sécuriser conjointement les frontières pour contrôler les menaces, notamment le grand banditisme, le trafic de drogue et le trafic de bois.

Il a détaillé le plan opérationnel résultant de cet accord, comprenant des programmes élaborés conjointement et des opérations conjointes. Ces actions visent à renforcer la sécurité dans les zones militaires spécifiques, avec une attention particulière portée aux zones 3, 5, et 6.

Le général de division a exprimé sa satisfaction quant à la coopération exemplaire entre les deux délégations et a souligné que l’esprit de collaboration est essentiel pour contrer les diverses menaces aux frontières, garantissant ainsi la libre circulation des personnes et des biens, tout en promouvant le bien-être des populations.

L’objectif ultime de cet accord est de lutter contre les fléaux économiques et sociaux tels que le grand banditisme, créant ainsi un environnement propice au développement économique et à la prospérité des deux nations. L’accord prévoit des patrouilles conjointes régulières avec des objectifs opérationnels spécifiques pour assurer la sécurité et la stabilité dans la région.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Inauguration du Mémorial Bateau Le Joola par le Premier ministre Amadou Ba : Un hommage aux victimes et un appel à la responsabilité collective

Le Premier ministre Amadou Ba a présidé ce mardi 16 décembre à Ziguinchor l’inauguration du Mémorial Bateau Le Joola. Cet événement solennel, dédié à la mémoire des victimes de l’une des plus grandes catastrophes maritimes de l’histoire du Sénégal, a été marqué par des discours poignants et un appel à la responsabilité collective.

Amadou Ba, portant les salutations du Président Macky Sall, a souligné l’importance de ce mémorial en tant que « veilleur aux aguets » pour garantir que de tels drames ne se reproduisent plus. Il a rappelé l’impact dévastateur du naufrage du Bateau Le Joola le 26 septembre 2002, une tragédie qui a laissé une cicatrice profonde dans l’histoire du Sénégal.

Le Premier ministre a exprimé sa reconnaissance envers les associations des familles des victimes et des rescapés, soulignant leur rôle crucial dans la concrétisation de ce projet mémoriel. Il a également salué la contribution des autorités gambiennes et des acteurs locaux pour la réussite de ce mémorial, érigé avec une pensée inclusive.

Le Mémorial Bateau Le Joola a été décrit comme un lieu de recueillement et d’enseignement, soulignant la nécessité de tirer des leçons de cette tragédie pour promouvoir des comportements responsables. Amadou Ba a souligné que la mémoire ne vit que dans la paix, et ce musée de mémoire devrait contribuer à la paix définitive dans la région de Casamance.

Le discours du Premier ministre a également abordé les enjeux du développement de la Casamance, mettant en avant les vastes potentialités de la région pour devenir un pôle de richesse et de croissance. Il a insisté sur la nécessité d’une prospérité partagée pour garantir une paix durable, soulignant que Ziguinchor est une région stratégique avec des atouts tels que deux aéroports, dont un international, et un port.

En conclusion, Amadou Ba a rendu hommage à toutes les personnes ayant contribué à la réalisation de ce mémorial, affirmant qu’il sera « une école, un livre ouvert et un film d’anticipation, » servant de veilleur pour encourager des comportements toujours plus responsables.

L’inauguration du Mémorial Bateau Le Joola marque ainsi un moment significatif dans l’histoire du Sénégal, rappelant la nécessité de préserver la mémoire tout en promouvant des valeurs de solidarité, de cohésion et de responsabilité collective.

Journée Nationale de l’Équité: Le Président Macky Sall salue l’engagement d’équité de Thérèse Faye Diouf

À l’occasion de la Journée Nationale de l’Équité, le Président Macky Sall a exprimé ses félicitations à Thérèse Faye Diouf pour son engagement exemplaire en faveur de l’équité au sein de la nation sénégalaise. Dans un discours vibrant, le Président a dressé le profil d’un cadre modèle, soulignant les qualités nécessaires pour contribuer au développement équitable du pays.

Thérèse Faye Diouf, figure emblématique de l’équité sociale, a été saluée par le Président pour son dévouement envers la promotion de l’égalité des chances, de l’inclusion et de la justice. Le Président a souligné l’importance de tels leaders engagés qui œuvrent sans relâche pour créer un environnement où chaque citoyen a la possibilité de prospérer, indépendamment de ses origines.

Le discours présidentiel a mis en lumière les caractéristiques d’un bon cadre, mettant l’accent sur la compétence, l’intégrité et la vision. Le Président Macky Sall a souligné que les bons cadres sont ceux qui comprennent les enjeux de l’équité et qui travaillent de manière collaborative pour instaurer des politiques et des initiatives favorisant une société juste et équilibrée.

Le Président a également encouragé d’autres leaders et cadres du pays à suivre l’exemple de Thérèse Faye Diouf, en s’investissant activement dans la promotion de l’équité à tous les niveaux de la société. Il a appelé à une mobilisation collective pour faire progresser l’agenda de l’équité, soulignant que cela est essentiel pour le développement harmonieux et durable du Sénégal.

En conclusion, le Président Macky Sall a réaffirmé l’engagement du gouvernement en faveur de politiques visant à renforcer l’équité et à créer un environnement où chaque citoyen peut réaliser son potentiel. La Journée Nationale de l’Équité a ainsi été l’occasion de célébrer les réussites et de réaffirmer la détermination du Sénégal à construire un avenir équitable pour tous.

Opération réussie à Fimela : Quatre trafiquants de drogue arrêtés avec 1,5 kg de chanvre indien

La brigade de Fimela, affiliée à la compagnie de Fatick, a récemment mis fin à un réseau de trafic de drogue en appréhendant quatre individus. Selon des sources proches du parquet, ces individus ont été appréhendés en possession de 1,5 kg de chanvre indien.

À la suite d’une enquête menée par les forces de l’ordre, les présumés trafiquants ont été déférés au tribunal de grande instance de Fatick. Après leur comparution, ils ont été placés sous mandat de dépôt en attendant leur jugement, qui est programmé pour ce mercredi.

Cette opération de démantèlement met en lumière les efforts soutenus des autorités locales pour combattre le trafic de drogue, un fléau menaçant la sécurité publique et la santé des citoyens. L’arrestation de ces individus, accompagnée de la saisie d’une quantité substantielle de chanvre indien, témoigne de la vigilance des forces de l’ordre dans la région de Fimela.

Le procès de ces trafiquants permettra de déterminer la nature et l’étendue de leurs activités illicites, renforçant ainsi les mesures de répression contre les trafiquants de drogue opérant dans la région.

Urgence à Ngayène, Koungheul : Un cimetière sans clôture, les habitants appellent à l’aide

Ngayène, un village situé dans le département de Koungheul, fait face à une situation préoccupante qui suscite l’angoisse parmi ses habitants. En l’absence d’un mur clôture autour du cimetière local, les résidents sont contraints de recourir à des isoloirs en palissade lors des cérémonies mortuaires, une pratique alarmante qui compromet la dignité des défunts.

Les jeunes du village ont récemment pris la parole sur les ondes de RFM pour dénoncer cette réalité inquiétante. Mandiaye Ndiaye, l’un des porte-parole, a souligné l’urgence de la situation et lancé un appel pressant aux autorités et aux bonnes volontés pour remédier à cette problématique cruciale.

« En fait, c’est le cimetière sans clôture de notre village qui pose problème, parce qu’en cas de décès, les habitants sont obligés de créer un isoloir en palissade pour procéder à la toilette mortuaire. Une manière de couvrir le défunt et de préserver sa dignité. Et ça, c’est alarmant. Nous avons lancé une collecte de fonds dans le village et nous lançons un appel aux autorités et bonnes volontés pour ériger un mur de protection au niveau du cimetière. Rien ne va dans notre village. Nous sommes fatigués. Que les autorités nous jettent un regard. Nous sommes des citoyens et faisons partie du pays », a déclaré Mandiaye Ndiaye.

La situation actuelle met en lumière les difficultés auxquelles les habitants de Ngayène sont confrontés lors des moments délicats liés à la perte d’un être cher. Les isoloirs improvisés en palissade, bien que témoignant de la volonté de préserver la dignité des défunts, soulignent également le besoin urgent de mettre en place des infrastructures adéquates.

Les jeunes du village ont pris l’initiative de lancer une collecte de fonds locale, démontrant ainsi leur engagement à résoudre ce problème. Cependant, ils appellent également à une intervention des autorités locales et de toute personne disposée à contribuer à la construction d’un mur de protection autour du cimetière.

La détresse des habitants de Ngayène reflète un appel à l’action, soulignant la nécessité d’une sensibilisation accrue et d’une mobilisation collective pour résoudre cette problématique cruciale. La construction d’un mur clôture autour du cimetière serait non seulement un geste de respect envers les défunts mais également un moyen de garantir la quiétude et la dignité des habitants de ce village de Koungheul.

Rufisque sous le joug d’un gang : La traque des malfaiteurs se resserre

L’arrestation de M. Mbaye fait suite à plusieurs déclarations et plaintes relatives à des agressions violentes perpétrées par un gang de six individus opérant avec trois motos dans la ville. Le mode opératoire de ces malfaiteurs était similaire, ciblant des citoyens vulnérables et dépossédant leurs victimes de biens et d’argent.

Parmi les cas les plus récents, un professeur d’histoire et de géographie a été dépouillé de la somme de 1 530 000 F CFA. Un autre citoyen a été victime d’une agression violente qui a conduit au vol de 16 millions F CFA, tandis qu’un troisième a été délesté de 5 millions F CFA. Ces attaques ont créé un climat de peur parmi les habitants de Rufisque.

Le gang a récemment tenté de s’échapper après un forfait, mais le destin a joué en faveur des forces de l’ordre. Mbaye, l’un des membres du gang, a violemment percuté un camion pendant leur fuite, entraînant sa chute et celle d’un complice. La population, soutenue par des victimes et des riverains, a réussi à maîtriser Mbaye, évitant ainsi un lynchage imminent.

Confronté aux preuves vidéo, Mbaye a finalement avoué sa participation aux agressions. Il a également fourni des informations sur ses cinq complices, résidant dans différentes localités de Dakar. Cependant, les autorités poursuivent leurs investigations pour appréhender les complices restants du gang.

Cette série d’agressions met en lumière l’importance de renforcer la sécurité dans la région de Rufisque. Les habitants sont en état d’alerte, et les forces de l’ordre intensifient leurs efforts pour mettre fin à cette vague de criminalité qui menace la quiétude de la population.

Sénégal – Appel du Khalife de Ngodiba : Choisir le futur Président dans le respect et la discipline

El Hadji Cheikh Ibrahima Ba, le khalife général de Ngodiba, une cité religieuse située dans la région de Kaffrine au centre du Sénégal, a lancé un appel solennel aux citoyens, les exhortant à « choisir le futur président de la République du Sénégal dans le respect et la discipline ». Ses propos ont été tenus en marge de la cérémonie officielle de la 67e édition du Gamou de Ngodiba, présidée par le gouverneur de la région de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar, en présence de diverses autorités administratives, religieuses et de nombreux fidèles.

Le guide religieux a insisté sur l’importance d’une participation électorale pacifique, soulignant l’importance du respect mutuel et de l’ordre public. Il a appelé les citoyens à éviter tout acte de violence, de vandalisme ou de destruction des biens publics dans le cadre du processus électoral à venir. Le Khalife a particulièrement mis l’accent sur la nécessité d’une élection présidentielle calme et apaisée, tout en priant pour la paix non seulement au Sénégal, mais dans le monde entier.

En tant que Khalife de Baye Niass dans le Ndoucoumane, El Hadji Cheikh Ibrahima Ba a également adressé un message spécifique aux jeunes. Il les a encouragés à respecter l’administration, les institutions de la République, et tous ceux qui les représentent. Il a également plaidé en faveur du travail et de la réussite au Sénégal, conseillant aux jeunes de rester dans le pays au lieu de se lancer dans une émigration irrégulière.

Cet appel du khalife de Ngodiba intervient dans un contexte préélectoral où la stabilité et la discipline sont des préoccupations majeures. Ses paroles portent un message d’unité, de responsabilité civique et de préservation de la paix sociale à l’approche de l’élection présidentielle.

La SNIA : Macky Sall vise la promotion de 100 000 talents en IA d’ici 2028

Le Président Macky Sall a présidé mardi au Cicad la Journée nationale de l’équité, mettant en avant divers sujets d’importance nationale. Parmi eux, la finalisation de la Stratégie nationale sur l’Intelligence Artificielle (SNIA) au Sénégal a été au centre des discussions.

En présence de la ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, Thérèse Faye Diouf, ainsi que d’autres élus territoriaux, la Journée nationale de l’équité s’est articulée autour du thème : « L’équité sociale et territoriale au cœur du Plan Sénégal émergent » (PSE).

Le chef de l’État a annoncé avec fierté la finalisation de la Stratégie nationale sur l’Intelligence Artificielle (SNIA) au Sénégal. Orientée vers l’éthique et la confiance, cette stratégie vise à promouvoir pas moins de 100 000 talents en intelligence artificielle d’ici 2028. Ce projet ambitieux reflète l’engagement du Sénégal à renforcer sa souveraineté numérique et à être un acteur majeur dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Le président a souligné que la SNIA met l’accent sur l’éthique et la confiance, soulignant ainsi l’importance de développer l’intelligence artificielle de manière responsable et respectueuse des valeurs éthiques. Cette stratégie s’inscrit dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE) et témoigne de la volonté du gouvernement de positionner le pays en tant qu’acteur clé dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Ainsi, la SNIA devient un pilier essentiel pour l’avenir du Sénégal, visant à développer un écosystème propice à l’émergence de talents en intelligence artificielle et renforçant la position du pays dans le secteur numérique mondial.

Les lions du Sénégal endeuillés : Décès du père de Cheikhou Kouyaté

Le Père de Cheikhou Kouyaté, international sénégalais actuellement en Côte d’Ivoire pour les besoins de la CAN 2023 vient de nous quitter.

L’info est de Mamadou Ndiaye de la TFM.
Paix à son âme et que Dieu l’accueille dans son paradis.


Courage Champion!

Alioune Tine salue la créativité sénégalaise à la Foire Internationale de Kaolack (FIKA)

En visite à la Foire Internationale de Kaolack (FIKA) dans le cadre de sa mission de plaidoyer pour des élections présidentielles apaisées au Sénégal, Alioune Tine, le Président fondateur d’Afrikajom Center, a exprimé sa surprise et sa satisfaction quant à la créativité des Sénégalais exposée lors de cet événement économique majeur.

Après avoir parcouru plusieurs stands et expositions de la 8ème édition de la FIKA, qui a débuté le 5 janvier, Alioune Tine a salué l’initiative de décentraliser les activités économiques, soulignant l’importance de l’équité territoriale dans le développement du pays.

« Je suis d’abord très impressionné d’avoir trouvé cela à Kaolack. C’est une foire où l’on peut voir germer des initiatives pour la construction du Sénégal de demain, notamment la souveraineté alimentaire et la transformation des produits agricoles », a déclaré l’ancien directeur d’Amnesty International.

Il a exprimé sa fascination pour la créativité des exposants, soulignant des initiatives innovantes dans la transformation de produits locaux tels que le maïs, l’arachide et la patate. Alioune Tine a souligné l’importance de soutenir ces initiatives, suggérant que des moyens supplémentaires de l’État pourraient encourager la croissance de ces start-ups.

La visite de la FIKA a également suscité des réflexions sur la décentralisation des zones industrielles, conformément au concept émergent de « Tekki fi » et « Tekki Saloum ». Alioune Tine a salué les initiatives visant à désengorger Dakar et à promouvoir l’emploi des jeunes.

Il a conclu en félicitant la Chambre de Commerce de Kaolack pour son organisation exceptionnelle et en encourageant le maire de Kaolack, Serigne Mboup. Alioune Tine a appelé à une mise en œuvre concrète du concept d’équité territoriale pour un développement harmonieux de l’ensemble des régions du Sénégal.

Yeumbeul : Un Homme Mortellement Heurté par le TER

Un incident tragique a secoué la communauté de Yeumbeul aujourd’hui, alors qu’un homme a été mortellement heurté par le Train Express Régional (TER). Selon les informations fournies par nos confrères de la Rfm, l’accident s’est produit à hauteur de Yeumbeul Keur Mbaye Fall en cette journée du 16 janvier.

À l’heure actuelle, la circulation du TER est perturbée, avec une interruption entre Rufisque et Yeumbeul. Les autorités ferroviaires sont sur les lieux pour gérer la situation et enquêter sur les circonstances exactes de l’accident.

Cet incident soulève des questions sur la sécurité ferroviaire et met en évidence la nécessité d’une vigilance accrue pour éviter de tels drames. Les habitants de Yeumbeul et des environs sont profondément affectés par cette perte tragique.

La victime, dont l’identité n’a pas encore été révélée, laisse derrière elle une communauté en deuil. Il est crucial que les autorités prennent des mesures pour prévenir de futurs accidents et assurer la sécurité des usagers du TER.

Nous suivrons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles. En ces moments difficiles, nos pensées vont à la famille et aux proches de la victime.

Nécrologie : Serigne Gallas Mbacké Sindidi, fils ainé de Serigne Abdou Karim Mbacké Falilou rappelé à Dieu

C’est à Allah que nous appartenons et c’est vers Lui que nous retournerons.

C’est avec une grande tristesse que nous vous faisons part du décès de Serigne Gallas Mbacké Sindidi, fils ainé de Serigne Abdou Karim Mbacké Falilou.

Une mauvaise nouvelle, qui plonge la communauté mouride dans un profond émoi à quelques mois de la célébration du Magal de son homonyme et grand-père, Serigne Fallou Mbacké,  »Kazu Rajab ».

Qu’Allah l’accueille dans sa satisfaction en compagnie des Prophètes – Paix sur eux – des Véridiques, des Martyrs, des Pieux et des Rapprochés.

Affaire des 3 milliards en billets noirs : Les déclarations accablantes de l’imam et ses complices révélées lors de l’enquête

Le chef religieux S. B. Aïdara et ses complices, déférés devant le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye, ont livré des aveux troublants lors de l’enquête menée par le commissariat d’arrondissement de Diamaguène Sicap-Mbao. Le chambellan M. T. a confessé avoir acquis les billets noirs de l’imam A. A. P. et planifié de partager équitablement les 3 milliards F CFA après lavage.

Interrogé, le chambellan a expliqué avoir été contacté par l’imam pour trouver un technicien capable de laver les billets noirs. Les deux complices avaient convenu de partager la somme lavée, soit un milliard par personne, justifiant leur acte par les difficultés de la vie quotidienne.

Face aux enquêteurs, le chef religieux S. B. Aïdara a initialement tenté de rejeter la responsabilité sur son chambellan, avant d’admettre son implication. Il a avoué avoir aménagé une chambre dans son domicile pour la réussite de l’opération après que M. T. lui a exposé le business.

L’imam A. A. P., enseignant à la retraite, a confirmé avoir remis les billets noirs au chambellan, tentant de faire croire qu’il les avait obtenus auprès d’un individu décédé en 2009. L’affaire continue de révéler des détails choquants, laissant entrevoir la face cachée d’une opération criminelle mêlant contrefaçon, association de malfaiteurs et détention d’arme à feu.

UASZ : un master en thérapie de suppléance rénale en renfort aux centres de dialyse

L’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) a initié l’année dernière un master en thérapie de suppléance rénale qui compte actuellement 70 étudiants. Selon le coordonnateur de ce programme, le professeur Yaya Kane, cette formation vise à renforcer les centres de dialyse au Sénégal, confrontés à un déficit en ressources humaines dans cette spécialité. La deuxième promotion, composée de 43 étudiants, a été accueillie cette année, marquant une augmentation par rapport aux 27 étudiants de la première promotion en 2023.

Bien que l’État ait ouvert des centres de dialyse dans plusieurs régions, le manque de personnel qualifié limite leur fonctionnement optimal. Le professeur Kane explique que la formation en thérapie de suppléance rénale vise à combler ce déficit en fournissant des professionnels compétents pour offrir des soins de qualité aux patients.

La directrice de l’UFR des sciences de la santé de l’UASZ, le professeur Evelyne Siga Diome, souligne l’importance de cette formation dans l’amélioration du plateau technique des centres d’hémodialyse. Pour Diène Faye, responsable de la première promotion de ce master, cette initiative offre également une opportunité aux paramédicaux d’avancer dans leur statut professionnel.

Abdou Karim Sall : Un Leader visionnaire dans la régulation des télécommunications, le développement national, et la protection de l’environnement

Dans le panorama politique et technologique du Sénégal, une figure émerge par son leadership dynamique et son engagement inébranlable envers le développement du pays : Abdou Karim Sall, actuel Directeur Général de l’ARTP (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes), maire de la ville de Mbao, et fervent partisan du candidat à la présidence Amadou Ba. Son parcours remarquable reflète une capacité unique à conjuguer leadership technologique et engagement politique.

Au Service de la Technologie et de l’Innovation :

Sous la direction de Abdou Karim Sall, l’ARTP a subi une transformation significative. L’autorité joue un rôle central dans la régulation des télécommunications au Sénégal, garantissant la qualité et la fiabilité des services tout en favorisant l’innovation. L’ARTP travaille en étroite collaboration avec les opérateurs de télécommunications pour promouvoir un environnement concurrentiel équitable, stimulant ainsi l’investissement dans le secteur.

Un Leader Engagé au Service des Communautés :

En tant que maire de Mbao, Sall incarne l’engagement politique au niveau local. Il a mis en place des projets ambitieux axés sur le développement urbain, l’éducation et la santé, contribuant ainsi au dynamisme économique et social de la ville. Sa gouvernance participative est un exemple de développement urbain intégré.

Développement de son Village Natal – Orkadiéré et des Localités de la Communauté Rurale :

Originaire de la commune d’Orkadiéré, Abdou Karim Sall n’a jamais oublié ses racines. Ses initiatives pour le développement de sa ville natale s’étendent au-delà de ses frontières pour englober les autres localités de la communauté rurale d’Orkadiéré. Il a investi dans l’avenir en finançant la construction de nouvelles salles de classe dans plusieurs écoles de la région. Son engagement envers l’éducation vise à offrir aux jeunes de la région un accès à une éducation de qualité, créant ainsi des opportunités pour l’ascension sociale. De plus, Sall a soutenu la mise en place d’un Espace Numérique Ouvert (ENO) à Orkadiéré, offrant aux habitants un accès aux technologies de l’information et de la communication, renforçant ainsi la connectivité et l’inclusion numérique dans la communauté rurale.

Soutien Inébranlable à Amadou Ba :

Le soutien indéfectible de Abdou Karim Sall à Amadou Ba va au-delà de la politique. Il représente une vision partagée pour le Sénégal, une vision de progrès, d’innovation et de développement inclusif. Il est un modèle de leadership politique engagé.

Engagement pour la Protection de l’Environnement :

En tant que ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall a marqué son passage par son efficacité et son engagement pour la cause écologique. Il a soutenu nombre de projets de reboisement visant à restaurer les écosystèmes et à préserver la biodiversité. Son action a contribué à sensibiliser la population à l’importance de la protection de l’environnement.

Contribution au Plan Sénégal Emergent (PSE) :

Abdou Karim Sall a apporté une contribution significative au Plan Sénégal Emergent (PSE), une stratégie décennale visant à transformer structurellement l’économie du Sénégal. Le PSE s’appuie sur trois axes stratégiques : la transformation structurelle de l’économie et de la croissance, le capital humain, la protection sociale et le développement durable, ainsi que la gouvernance, les institutions, la paix et la sécurité. Sall a contribué à la réalisation d’objectifs sectoriels clés, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’énergie, de l’agriculture, de l’éducation et de la santé, contribuant ainsi à la croissance économique du pays.

Sensibilité envers la Diaspora :

Abdou Karim Sall est conscient de l’importance de la diaspora sénégalaise, et il ne manque jamais de rencontrer ses membres à chaque fois qu’il se retrouve à l’étranger pour sonder et comprendre leurs besoins. Il s’efforce de trouver des solutions et de relayer leurs préoccupations au niveau national.

Le parcours de Abdou Karim Sall est une illustration vivante de la capacité à allier leadership technologique, engagement politique, protection de l’environnement, promotion de l’emploi des jeunes, et sensibilité envers la diaspora. Son soutien à Amadou Ba est bien plus qu’une alliance politique ; c’est une démonstration de son engagement pour le futur du Sénégal. Il incarne l’esprit d’un Sénégal tourné vers l’avenir, un modèle de leadership qui mérite d’être célébré et suivi.

Renforcement de la sécurité publique : Nouvelles unités de police inaugurées à Dakar, Saint-Louis, Mbour et Kaolack

Dans le cadre de la consolidation du maillage territorial et du renforcement de la présence policière, le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, accompagné de l’inspecteur général de police Seydou Bocar Yague, Directeur général de la Police nationale, procédera à l’inauguration de nouvelles unités de police à Dakar, Saint-Louis, Mbour et Kaolack.

  • Le 16 janvier 2024 à 9h, inauguration du commissariat de Biscuiterie HLM.
  • Le 30 janvier 2024 à 11h, inauguration du camp GMI de Mbour.
  • Le 1er février 2024 à 11h, inauguration de l’École des sous-officiers de police de Kaolack.

Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie globale visant à renforcer la sécurité publique sur l’ensemble du territoire. L’inauguration de ces nouvelles unités démontre l’engagement du gouvernement à assurer la sécurité des citoyens et à créer des conditions propices à un environnement sécurisé et pacifique. Ces installations modernes contribueront également à améliorer les conditions de travail des forces de l’ordre et à renforcer leur capacité à faire face aux défis sécuritaires actuels. Restez informés pour plus de détails sur ces nouvelles initiatives en matière de sécurité.

Dégâts considérables à Kafountine : Le quai de pêche, les infrastructures essentielles, et des sites historiques menacés

Une partie significative du quai de pêche de Kafountine a été ravagée par une forte houle au cours des dernières heures, laissant la communauté locale confrontée à des dommages étendus. Les câbles de raccordement électrique de la Sénelec ainsi que les conduites d’eau potable vers les îles de basse Casamance ont été sévèrement endommagés, exacerbant les difficultés déjà présentes.

Dégâts considérables à Kafountine : Le quai de pêche, les infrastructures, et des sites ...menacés

Les conséquences ne se limitent pas seulement aux infrastructures de base. Les cimetières de Kafountine et le site de pèlerinage d’El Hadj Oumar Foutiyou Tall sont également sur le point d’être engloutis, représentant une menace grave pour le patrimoine historique et culturel de la région.

Face à cette situation critique, le maire de Kafountine a lancé un appel urgent à l’aide. Les dégâts causés par la houle mettent en péril non seulement les moyens de subsistance des pêcheurs locaux mais également l’accès à l’électricité et à l’eau potable pour toute la communauté. De plus, la menace sur les sites historiques est une préoccupation majeure.

« Nous faisons face à une crise sans précédent. Les dégâts sont étendus et touchent chaque aspect de la vie à Kafountine. Nous lançons un appel à l’aide d’urgence pour soutenir la reconstruction du quai de pêche, des infrastructures essentielles, et pour protéger nos sites historiques menacés », a déclaré le maire lors d’une conférence de presse.

La solidarité et le soutien de la communauté nationale et internationale sont essentiels pour atténuer les conséquences de cette catastrophe. Les autorités locales travaillent activement à évaluer l’ampleur des dégâts et à mettre en place des mesures d’urgence. La situation à Kafountine nécessite une réponse coordonnée pour protéger la vie, les biens, et le patrimoine culturel de la région.

Crise à Paymar (Kaolack) : Les habitants réclament l’accès à l’eau, à l’électricité, et aux infrastructures de base

Les habitants de Paymar, village situé dans la commune de Ndiedieng (département de Kaolack), ont exprimé leur colère et leur frustration face au manque crucial d’accès à l’eau potable, à l’électricité, ainsi qu’aux infrastructures de base telles que des routes et des services de santé. Les manifestants, très remontés contre les autorités locales, sont descendus dans les rues ce lundi pour attirer l’attention sur leur situation précaire, se sentant abandonnés et négligés.

Baye Diassè, le porte-parole des manifestants, a souligné que le village, créé depuis 1914, n’a jamais bénéficié de l’accès à l’électricité. « On n’a pas d’eau potable, ni d’électricité. Des routes non plus », a-t-il regretté lors d’une déclaration à la presse.

Les habitants de Paymar ont déploré le manque d’infrastructures médicales dans leur village, obligeant la population à parcourir 9 km pour rejoindre Ndiedieng, car leur village ne dispose pas de case de santé pour les soins primaires. Cette situation a conduit à des évacuations souvent tragiques, comme le révèle le cas récent d’Aida Diassé, décédée il y a moins de deux semaines.

En matière d’éducation, le village ne compte qu’une seule école primaire datant de 1982. Les habitants ont lancé un appel pressant au président de la République pour mettre fin à cette situation difficile et améliorer les conditions de vie dans leur communauté.

La manifestation souligne la nécessité urgente d’investissements dans les infrastructures de base à Paymar, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les populations locales. Les habitants espèrent que leur appel sera entendu et que des mesures concrètes seront prises pour améliorer leurs conditions de vie.

Macky Sall engage 200 Millions de Fcfa pour une chaire sur l’Intelligence Artificielle à l’ANSTS

Le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé l’octroi d’une dotation initiale de deux cent millions de francs CFA à l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) pour la création d’une chaire interuniversitaire sur l’intelligence artificielle (IA). Cette annonce a été faite lors de la séance académique solennelle 2024 de l’ANSTS, axée sur le thème « l’IA, enjeux, éthiques et défis humains ».

Le président Sall a exprimé son soutien au projet de l’ANSTS, soulignant l’importance de la recherche et de l’innovation dans le domaine de l’IA pour la souveraineté numérique du pays. Il a également appelé le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à renforcer les ressources budgétaires de l’ANSTS tout en travaillant sur la construction rapide d’un siège moderne et fonctionnel pour l’institution.

Macky Sall a salué l’engagement historique exemplaire de la communauté universitaire et scientifique sénégalaise, soulignant sa contribution significative au développement du système éducatif et à l’avancement du pays vers l’émergence d’ici 2035. Cette initiative vise à positionner le Sénégal en tant qu’acteur majeur dans le domaine de l’IA, renforçant ainsi ses capacités scientifiques et technologiques pour l’avenir.

Stratégie Nationale sur l’Intelligence Artificielle (SNIA) : Macky Sall trace la voie de l’innovation au Sénégal

Dans une séance académique solennelle de l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal, le Président Macky Sall a dévoilé les grandes lignes de la Stratégie Nationale sur l’Intelligence Artificielle (SNIA). Un engagement fort en faveur de l’innovation et du positionnement du Sénégal comme acteur clé dans la révolution scientifique et industrielle de l’Intelligence Artificielle (IA).

La SNIA repose sur la vision audacieuse d’une « IA éthique et de confiance au Sénégal, catalyseur de la créativité, notamment des jeunes », souligne M. Sall. Cette stratégie, articulée autour de six orientations stratégiques, vise à préparer le Sénégal à jouer un rôle de premier plan dans cette révolution technologique de dernière génération.

Promouvoir 100.000 talents en IA d’ici 2028 : Le Sénégal ambitionne de devenir un centre d’excellence en matière de formation en IA. L’objectif est de former 100 000 experts en Intelligence Artificielle d’ici 2028, investissant dans l’éducation pour favoriser l’émergence de talents locaux.

Bâtir un écosystème IA dynamique : La SNIA prévoit un programme de soutien intégral, de la recherche en laboratoire jusqu’à la commercialisation des produits IA. Un écosystème dynamique qui encourage l’innovation et soutient le développement des technologies IA.

Constituer un cluster national IA : La création d’une équipe nationale dédiée à l’IA vise à concentrer les compétences et à favoriser la collaboration entre les experts locaux, les entreprises et les institutions académiques.

Renforcer les Alliances régionales et internationales : Une approche solidaire pour assurer une coopération étroite avec d’autres nations, favorisant les échanges d’expertise et le partage des meilleures pratiques en matière d’IA.

Faire de l’IA l’affaire de tous les Sénégalais : Un programme national de sensibilisation est prévu pour impliquer la société dans le processus d’adoption et de compréhension de l’IA, faisant de cette technologie une opportunité accessible à tous.

Mettre en place une Gouvernance pour une IA éthique et de confiance : La SNIA préconise la mise en place d’un cadre juridique robuste, d’une structure de pilotage et de régulations pour garantir une IA éthique et de confiance.

Le Président Sall souligne que la mise en œuvre de la feuille de route IA nécessitera des investissements estimés à 7 milliards de FCFA au cours des deux prochaines années. Il met également en avant les initiatives de l’État pour créer un environnement propice à l’innovation, notamment des programmes éducatifs destinés à sensibiliser et former les étudiants et professionnels aux concepts de l’IA.

Dans cette perspective, des centres de recherche innovants seront mis en place, et un soutien particulier sera accordé aux startups technologiques œuvrant dans des secteurs clés tels que la santé, l’agriculture, l’éducation et la gestion des ressources naturelles. Ces actions visent à encourager la recherche, l’innovation et l’application de technologies basées sur l’Intelligence Artificielle, reflétant l’engagement du Sénégal à jouer un rôle de premier plan dans la révolution technologique en cours. La SNIA s’impose ainsi comme un catalyseur pour stimuler la créativité et l’excellence dans le domaine de l’IA au Sénégal.

Escroquerie à Touba : arrestation de deux agents de Qnet par la police

La ville de Touba est secouée par une affaire d’escroquerie impliquant deux agents de la société Qnet, suite à l’ouverture de leur bureau au rond-point de l’ancienne gare routière sur la route de Ndamatou. L’entreprise, connue pour ses promesses mirifiques, a attiré l’attention des autorités locales après que plusieurs individus ont été dupés, laissés démunis malgré leurs espoirs initiaux.

M. Diakhaté a déposé une plainte au commissariat spécial de Touba, alléguant avoir été victime d’une escroquerie portant sur 800 000 F CFA de la part de deux agents de Qnet. Selon sa déposition, l’agent A. Seck, âgé de 24 ans, lui aurait proposé un emploi au sein de l’entreprise moyennant l’achat d’un produit d’une valeur de 450 000 FCFA. Des promesses de gains substantiels, entre 42 et 62 millions de F CFA en 10 mois, ont été faites pour appâter M. Diakhaté.

Le plaignant a accepté de s’engager, signant un contrat avec l’agent marketing S. Gningue. Il a été ensuite incité à acheter un autre produit du même montant, entraînant une perte totale de 800 000 FCFA pour M. Diakhaté, comme rapporté par Seneweb.

Convoqués par les autorités, les deux agents de Qnet, S. Gningue et A. Seck, ont refusé de restituer l’argent encaissé. Ils ont été déférés ce matin au parquet, faisant face à des poursuites judiciaires pour leur implication présumée dans cette affaire d’escroquerie qui a ébranlé la confiance des habitants de Touba.

Macky Sall annonce un soutien financier majeur pour la création d’une chaire interuniversitaire sur l’intelligence artificielle au Sénégal

Lors de la séance académique solennelle 2024 de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), le président Macky Sall a pris un engagement significatif en faveur du développement de l’intelligence artificielle (IA) dans le pays. Le chef de l’État a annoncé son intention de soutenir financièrement la création d’une chaire interuniversitaire dédiée à l’IA, avec une dotation initiale de 200 millions de Fcfa.

Dans son discours, le président Sall a souligné l’importance stratégique de l’intelligence artificielle, particulièrement dans le contexte de la souveraineté numérique. Il a salué l’initiative de l’ANSTS visant à établir une chaire interuniversitaire dédiée à l’IA, soulignant que cette décision contribuera à renforcer les capacités scientifiques et technologiques du Sénégal.

« L’État sera à vos côtés pour vous accompagner dans la réalisation de ce projet précurseur, en vous allouant, à partir de 2024, une dotation initiale d’un montant de deux cent millions de Fcfa », a déclaré le président Macky Sall.

En plus de cette annonce de soutien financier, le président a appelé au renforcement des ressources budgétaires de l’ANSTS. Il a également chargé le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de travailler à la construction rapide d’un siège moderne et fonctionnel pour l’académie.

Cette initiative s’inscrit dans la vision du gouvernement sénégalais de promouvoir l’excellence scientifique et technologique, stimulant ainsi la recherche et l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle au Sénégal.

L’ANSTS remet son rapport sur l’intelligence artificielle au président sénégalais Macky Sall

Ce lundi, lors de la séance académique solennelle annuelle de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) au Grand Théâtre national, le président sénégalais Macky Sall a reçu le rapport de l’ANSTS sur l’intelligence artificielle (IA). La rencontre avait pour thème « L’intelligence artificielle : enjeux éthiques, défis humains ».

L’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal a pour mission d’assister et de conseiller l’État ainsi que les institutions publiques et privées dans l’élaboration et la mise en œuvre de la politique nationale en matière de science et de technologie.

Déficit d’enseignants à Matam au Sénégal : Une conséquence du taux élevé des départs, selon un inspecteur

La région de Matam au Sénégal fait face à un déficit d’enseignants, et selon l’inspecteur Serigne Bâ, cette situation découle du fait que la région est considérée comme une zone de départ. Il explique que de nombreux enseignants souhaitent être affectés dans des régions offrant davantage d’opportunités pour la poursuite de leurs études, ce qui entraîne un taux élevé de départs chaque année.

Lors d’une rencontre organisée par des enseignants de la région, Serigne Bâ a souligné que le phénomène des départs massifs est la principale cause du déficit d’enseignants à Matam. Pour pallier ce manque, des classes spéciales ont été créées afin de garantir des conditions d’études optimales pour les élèves.

L’inspecteur d’académie, Mbaye Babou, a également évoqué la forte demande en construction d’écoles dans la région, soulignant que l’initiative des classes spéciales vise à maintenir un enseignement de qualité malgré les défis liés aux départs fréquents.

Il est à noter que la région de Matam a enregistré plus de 300 départs d’enseignants pour seulement 31 arrivées à la rentrée des classes, une réalité attribuée au mouvement national annuel des enseignants. Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur de l’éducation au Sénégal, en particulier dans les régions considérées comme des zones de départ.

Mandat d’arrêt international lancé contre Saër Fall pour l’attaque du bus de Yarakh

Dans une affaire marquée par l’attaque tragique du bus de Yarakh en août dernier, un mandat d’arrêt international a été émis à l’encontre de Saër Fall, actuellement en exil aux États-Unis. Accusé d’avoir participé à l’incendie qui a coûté la vie à deux personnes, Fall attend l’examen de sa demande d’asile par la justice américaine ce mois-ci.

Le document, émis par le Doyen des juges Maham Diallo, détaille des charges graves contre Saër Fall. Ces accusations, couvertes par plusieurs articles du Code pénal, incluent notamment l’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, la dégradation et les dommages liés à une entreprise terroriste, ainsi que des actes mettant en danger la sécurité publique.

Le mandat d’arrêt international s’étend au-delà de l’attaque du bus de Yarakh, couvrant la période d’août 2021 à août 2023. Le contexte décrit par le magistrat Maham Diallo fait référence aux appels à manifester d’Ousmane Sonko, visant selon le juge à perturber les procès de Mame Mbaye Niang et Adji Sarr.

Dans le cadre de l’enquête sur l’attaque du bus de Yarakh, huit individus ont été identifiés comme suspects, dont quatre ont été arrêtés. Saër Fall, cependant, est parmi ceux qui ont pris la fuite. Le Doyen des juges invoque des traités bilatéraux et des conventions multilatérales pour demander son extradition.

L’examen de cette affaire souligne l’importance des enjeux internationaux et des défis liés à la coopération judiciaire entre les nations dans la poursuite de la justice pour des actes de cette gravité. Les développements futurs détermineront l’issue de cette affaire complexe et son impact sur la sécurité publique.

Ross-Béthio : Marche Populaire pour Exiger le Départ de SEOH et un Accès à l’Eau Potable

Les habitants de Ross-Béthio ont organisé une marche ce dimanche pour exprimer leur mécontentement envers la Société d’exploitation d’ouvrages hydrauliques (SEOH), chargée du service public de l’eau dans leur commune du département de Dagana, et ont demandé son départ immédiat.

La principale préoccupation des manifestants est la qualité de l’eau fournie par la SEOH, qu’ils estiment être non potable et à l’origine de divers problèmes de santé dans la région. Les protestataires dénoncent également le coût élevé des factures d’eau, fixé à 275 francs par mètre cube, une somme jugée excessive.

Les porte-paroles des manifestants ont appelé l’État à intervenir, soulignant que la délégation du service public de l’eau à une entreprise privée devrait résoudre le déficit en eau dans la région. Ils ont également mentionné une pétition qui a recueilli plus de 3000 signatures en une journée, démontrant ainsi l’ampleur du mécontentement de la population.

Les protestataires insistent sur la nécessité pour l’État de trouver des solutions immédiates pour assurer un approvisionnement en eau potable dans la ville. Ils estiment que l’accès à une eau de qualité est un droit fondamental et demandent des mesures concrètes pour résoudre cette situation.

Le chef de l’agence SEOH de Ross-Béthio, Malick Ngom, a refusé de commenter la situation, laissant ainsi planer l’incertitude quant à la position de la société face aux revendications des habitants.

La marche à Ross-Béthio reflète les préoccupations urgentes des habitants en matière d’accès à une eau potable et de conditions de vie saines. Les autorités sont appelées à agir rapidement pour résoudre cette situation et répondre aux besoins fondamentaux de la population.

Inauguration du BRT par Macky Sall : Une Avancée Majeure vers la Modernité du Transport

Le président Macky Sall a inauguré le Bus Rapid Transit (BRT) à Dakar, un réseau de bus entièrement électriques destiné à révolutionner la mobilité dans la métropole sénégalaise. Accompagné de la Première dame Marième Faye Sall, le président a souligné l’importance de cette avancée dans le secteur du transport, qualifiant le BRT de « pas décisif vers la modernité ».

Changements Majeurs dans le Transport Public :
Le président Sall a salué le BRT comme un changement radical dans les règles qui régissent le transport public, soulignant son impact sur la modernité et l’émergence économique du Sénégal. Il a mis en avant la sécurité et la décarbonation totale du transport offert par le BRT.

Description du Projet BRT :
Le BRT, conçu pour être un système de bus rapide circulant sur des voies réservées, a débuté ses travaux en 2020. Le projet, d’une valeur de 420 milliards de francs CFA, bénéficie du soutien financier de la Banque mondiale, de la Banque européenne d’investissement et du Fonds vert pour le climat de l’ONU. Avec une capacité de transporter 300 000 passagers par jour sur 18 km de voies dédiées, le BRT vise à réduire significativement la durée des trajets entre Guédiawaye et Dakar.

Promesse de Réduction des Temps de Trajet :
Le temps de trajet entre Guédiawaye et Dakar, actuellement de plus d’une heure trente minutes en raison des embouteillages, devrait être réduit à 45 minutes grâce au BRT. Le président a souligné que le projet répond à une stratégie de prise en charge globale du transport à Dakar, avec un focus sur la mobilité organisée, régulière, sécurisée et confortable.

Impact Environnemental et Création d’Emplois :
Le BRT, alimenté par l’électricité avec une transition future vers l’énergie solaire, promet de réduire les émissions de CO2 de 60 000 tonnes par an. Le projet devrait également générer 1000 emplois directs, dont au moins 35% seront réservés aux femmes.

Concession et Gestion :
L’exploitation et la maintenance du BRT ont été concédées pour 15 ans à Dakar Mobilité, une société détenue majoritairement par Meridiam, une entreprise française spécialisée dans les projets d’infrastructure publique, en partenariat avec le Fonds souverain d’investissements stratégiques du Sénégal. Cette concession comprend l’achat des bus et des bornes de recharge à la société chinoise CRRC.

L’inauguration du BRT marque une étape significative dans la modernisation du transport public à Dakar, offrant une alternative durable et efficace pour répondre aux défis de mobilité croissants dans la région.

Tournée économique : Le Premier Ministre Amadou Bâ en visite dans le sud du Sénégal du 14 au 17 janvier 2024

Le Premier Ministre, Amadou Bâ, a entamé une tournée économique dans le sud du Sénégal, débutant son séjour par Tambacounda où il a été accueilli avec les honneurs par les autorités administratives. Cette tournée vise à explorer les dynamiques socio-économiques de la région et à rencontrer les acteurs clés.

Arrivé à l’aéroport de Tambacounda vers midi, le Premier Ministre a débuté son séjour économique par une visite à Kolda. Durant sa visite, il a exploré le marché de Diaobé, inspecté le tronçon de Médina Yoro Foula, et pris connaissance des activités de la SODAGRI. Cette première étape a été marquée par des interactions avec les acteurs socio-économiques locaux.

La tournée économique du Premier Ministre a pour objectif de mieux comprendre les réalités économiques du sud du Sénégal. Il s’agit également d’échanger avec les entrepreneurs, agriculteurs et autres acteurs du secteur pour identifier les opportunités, les défis et les besoins spécifiques de la région.

Au cours de son séjour, le Premier Ministre Amadou Bâ prévoit des rencontres avec les acteurs socio-économiques des différentes localités visitées. Ces échanges permettront de recueillir des informations de première main, d’aborder les préoccupations des citoyens, et de discuter des perspectives de développement dans la région.

La tournée économique du Premier Ministre dans le sud du Sénégal témoigne de l’engagement du gouvernement à comprendre et à soutenir le développement économique régional. Ces visites sur le terrain offrent une occasion unique de renforcer la collaboration entre les autorités centrales et les acteurs locaux, contribuant ainsi à une croissance économique plus inclusive et équilibrée à travers le pays.

Inauguration du BRT : Ahmed Aidara en appelle à Macky Sall pour l’emploi des jeunes de Guédiawaye

La cérémonie d’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT) a vu la participation du président Macky Sall, avec Ahmed Aidara, maire de Guédiawaye, saluant le projet pour son impact sur la mobilité et l’emploi. Cependant, Ahmed Aidara a saisi cette occasion pour adresser une requête au président Sall concernant l’emploi des jeunes de Guédiawaye dans cette infrastructure cruciale.

Ahmed Aidara a exprimé sa reconnaissance envers le projet BRT, soulignant son importance tant pour la mobilité que pour l’emploi. Le maire a reconnu la valeur du projet, qui promet d’avoir un impact significatif sur la vie quotidienne des citoyens.

Cependant, Ahmed Aidara a formulé une demande spécifique au président de la République en lien avec l’emploi des jeunes de Guédiawaye. Étant donné que le projet prend son départ dans cette localité, le maire a plaidé en faveur de l’attribution d’un nombre significatif d’emplois aux jeunes de Guédiawaye dans cette nouvelle infrastructure.

Le projet BRT, d’un coût global de 419 milliards de francs CFA, prévoit déjà la création de 1000 emplois directs. De ce nombre, 35% seront dédiés aux emplois féminins, et 50% seront alloués aux communes traversées par le projet.

L’appel d’Ahmed Aidara en faveur de l’emploi des jeunes de Guédiawaye dans le cadre du projet BRT souligne l’importance de veiller à ce que les retombées de cette infrastructure bénéficient directement à la communauté locale. La création d’emplois, en particulier pour les jeunes, est un enjeu crucial pour le développement durable et l’inclusion sociale dans le cadre de projets d’une telle envergure.

Inauguration du Bus Rapid Transit (BRT): Un nouveau chapitre dans la mobilité Dakaroise

Le président Macky Sall a marqué le début d’une ère nouvelle dans le système de transport de masse au Sénégal en inaugurant ce dimanche 14 janvier le Bus Rapid Transit (BRT). Ce projet ambitieux, d’une valeur de 419 milliards de francs CFA, vise à améliorer la mobilité entre Guédiawaye et Dakar, avec la capacité de transporter jusqu’à 300 000 passagers par jour.

Développement du BRT :

Le chef de l’État a lancé officiellement ce projet novateur qui représente un investissement majeur dans le réseau de transport public. La première étape de l’inauguration a eu lieu au Centre d’Opération et de Commandement du BRT à Gadaye, une structure ultramoderne s’étendant sur 6 hectares. Cette installation comprend un poste central de communication entre les bus et le centre, deux parkings souterrains à deux niveaux, un centre de maintenance préventive et curative, ainsi qu’une zone de remisage pour la recharge des bus électriques.

Resilience et Collaboration :

Le projet, dévoilé avec enthousiasme par le président Sall, porte les marques de l’Ageroute, maître d’œuvre de ce centre moderne. Le Directeur général de l’Ageroute, Mamadou Ndao, a exprimé sa grande satisfaction quant à la résilience démontrée par ce projet emblématique.

Le Directeur général du Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD), Thierno Birahim Aw, a souligné que ce système de transport innovant traversera les zones les plus densément peuplées et congestionnées de la capitale, offrant mille emplois, dont 35% seront dédiés aux jeunes et aux femmes.

Parcours inaugural et Arrêts symboliques :

Le président Sall, accompagné des autorités, a entrepris un périple inaugural à bord du BRT, faisant des arrêts stratégiques à Guédiawaye, Parcelles Assainies, Khar Yalla, Liberté 1, et la place de l’Obélisque. Ces arrêts ont permis aux autorités de saluer le public et de communier avec les populations, marquant ainsi l’importance de ce projet dans la vie quotidienne des citoyens.

Caractéristiques du BRT :

Le BRT, l’un des projets phares de l’État sénégalais, constitue un système de transport de masse avec une capacité de convoyer jusqu’à 300 000 passagers par jour. Les 121 véhicules articulés sont conçus pour accueillir jusqu’à 150 passagers par car, offrant une solution efficace et durable pour répondre aux besoins de mobilité de la population.

L’inauguration du Bus Rapid Transit marque une avancée significative dans l’amélioration des déplacements à Dakar et sa banlieue. Ce projet non seulement offre une solution de transport moderne et efficace, mais contribue également à la création d’emplois et à l’amélioration globale de l’infrastructure de la ville.

Crime atroce : Le meurtre de Ndongo Guèye révèle une machination sanglante

Un sinistre fait divers secoue la communauté de Pikine Tally Bou Maak, où un bijoutier respecté, Ndongo Guèye, a été retrouvé assassiné dans des circonstances choquantes. Les événements macabres se sont déroulés le dimanche 13 février 2021, laissant la population locale sous le choc et la consternation.
Un rendez-vous funeste :
Ndongo Guèye, commerçant éminent de la région, était en route vers un rendez-vous professionnel avec son associé, Bassirou Thiam, bijoutier également. La relation d’affaires entre les deux hommes remontait à deux ans, mais ce jour-là, quelque chose a mal tourné.
Une disparition inexpliquée :
La tension a commencé à monter lorsque la famille de Ndongo Guèye n’a pas eu de nouvelles de lui pendant plusieurs heures. Ses proches ont rapidement réalisé que quelque chose n’allait pas, surtout lorsque le téléphone de la victime était constamment sur boîte vocale.
Les découvertes glaçantes :
C’est seulement après des heures d’angoisse que le corps sans vie de Ndongo Guèye a été retrouvé dans le coffre d’une voiture, abandonné à Cambérène 1 sur la VDN 3. Les premières constatations ont révélé un meurtre particulièrement brutal, avec des signes de sévices extrêmes, dont une strangulation mécanique et une luxation du rachis cervical.
Le suspect :
Bassirou Thiam, associé de la victime, a été immédiatement placé sous les feux des projecteurs. Les incohérences dans sa version des faits et les éléments accablants découverts lors de la perquisition de son domicile ont fait de lui le principal suspect.
Le mobile :
Les enquêteurs ont découvert que le meurtre était lié à des tensions financières entre les deux hommes. Ndongo Guèye aurait exigé le remboursement d’une somme due par Bassirou Thiam, déclenchant une altercation fatale.
Des aveux glaçants :
Finalement, Bassirou Thiam a avoué le meurtre, expliquant que la dispute avait dégénéré en violence, le poussant à commettre l’irréparable. Il a détaillé les efforts déployés pour dissimuler le corps et dérouter les enquêteurs.
Une vie brisée :
Ndongo Guèye, âgé de 35 ans, laisse derrière lui une famille en deuil, avec sa femme enceinte et une petite fille. La communauté pleure la perte d’un homme pieux, commerçant prospère, et pilier de sa famille.
Poursuites judiciaires :
Bassirou Thiam, désormais sous mandat de dépôt, doit répondre des accusations d’assassinat avec actes de tortures, recel de cadavre et vol. L’enquête judiciaire se poursuit pour faire toute la lumière sur cette tragédie.
Cette affaire sanglante rappelle la fragilité de la vie et souligne les conséquences dévastatrices des conflits, même au sein de relations professionnelles en apparence solides. La justice devra maintenant suivre son cours pour apporter une forme de réparation à la famille meurtrie et rendre compte de cet acte criminel odieux.

Khossanto : Décès mystérieux de quatre vaches et d’un singe près d’une société minière

La commune de Khossanto, dans le département de Saraya, est le théâtre de mystérieuses morts animales, provoquant une inquiétude grandissante parmi les propriétaires de bétail. Quatre vaches et un singe ont été retrouvés sans vie à proximité des locaux d’une société minière opérant dans la région. Les propriétaires des animaux suggèrent que ces décès pourraient être liés à la consommation d’eau provenant des fûts situés aux abords de l’entreprise.

La situation a incité une mission conjointe des services de l’élevage, des mines, de l’environnement, et des eaux et forêts à se rendre sur les lieux pour enquêter sur les circonstances entourant ces décès mystérieux. La mission, qui a été dépêchée mercredi dernier, vise à déterminer la cause exacte de ces pertes animales.

Les propriétaires des animaux, interrogés par Seneweb, n’excluent pas la possibilité de porter l’affaire devant la justice afin de faire toute la lumière sur ces événements troublants. Les craintes liées à d’éventuelles substances toxiques dans l’eau ou à d’autres facteurs environnementaux sont actuellement examinées de près.

Les autorités locales et les organismes compétents sont en alerte face à cette situation préoccupante, soulignant l’importance de garantir la sécurité environnementale et la santé des animaux dans la région de Khossanto.

L’évolution de cette affaire et les résultats de l’enquête menée par la mission conjointe seront suivis de près alors que la communauté locale cherche des réponses à ces pertes animales inexplicables.

La Fika 2024 à Kaolack – Un événement économique majeur pour la capitale du Saloum

La 8ème édition de la Foire Internationale de Kaolack (Fika) s’est révélée être un catalyseur économique de premier plan pour la capitale du Saloum. Cette manifestation, qui a débuté le 5 janvier et se poursuit jusqu’au 25 janvier 2024, a ouvert ses portes au Parc des expositions, attirant des milliers de visiteurs et offrant une plateforme dynamique pour les acteurs économiques.

L’événement a été officiellement inauguré par le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, Abdou Karim Fofana. La cérémonie d’ouverture a marqué le début d’une série d’activités variées, mettant en lumière la richesse économique de la région de Kaolack.

La Fika ne se limite pas à une simple foire commerciale. Elle s’est imposée comme un rendez-vous incontournable, un lieu où les décideurs, les entrepreneurs, les porteurs de projets, et les acteurs économiques se rencontrent pour promouvoir les échanges et les partenariats. Avec la Turquie comme pays invité d’honneur, l’édition 2024 a rassemblé des représentants de 25 pays d’Afrique et d’ailleurs, créant ainsi une plateforme internationale pour le commerce et la coopération.

Le point culminant de la Fika a été la grande finale du concours didactique, mettant en compétition les établissements publics et privés de la région. Sur le thème central de cette édition, « La valorisation des ressources locales, facteur de développement de nos terroirs », le Lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack s’est distingué en remportant la compétition avec une moyenne de 12,50/20. Ce concours a souligné l’importance de l’éducation et de la valorisation des ressources locales dans le développement régional.

Le Président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack, Serigne Mboup, a présidé la cérémonie et a exprimé son engagement continu envers l’excellence éducative. Le maire de Kaolack a souligné l’importance de reconnaître le mérite au sein de la société, soulignant le rôle crucial de l’événement dans la promotion du développement local.

En tant que moteur économique, la Fika a généré un impact significatif sur la région. Elle a non seulement renforcé le tissu économique local, mais a également offert des opportunités d’affaires et de financement. En témoigne la ligne de crédit de 100 millions de francs CFA lancée par la commune de Kaolack, dédiée exclusivement aux femmes entrepreneures pour stimuler des activités génératrices de revenus.

La Fika 2024 reste un pilier essentiel pour le développement économique et social de Kaolack. Son rôle central dans la promotion du commerce, de l’innovation et de la coopération internationale en fait un événement incontournable pour les années à venir, soulignant la vitalité et le potentiel de la capitale du Saloum.

[EXCLUSIF] La BR de Faidherbe réalise une saisie record de 50 millions d’euros en faux billets : Un Guinéen arrêté et incarcéré

La Brigade de Recherches (BR) de Dakar-Faidherbe vient de marquer un coup exceptionnel au Sénégal en réalisant une saisie record de 50 millions d’euros en faux billets. Les éléments de cette unité d’élite de la gendarmerie nationale ont arrêté le principal auteur de ce trafic, un ressortissant guinéen du nom d’I. Savané, qui a été déféré puis envoyé en prison après une perquisition fructueuse. Seneweb livre en exclusivité les détails de cette opération sensationnelle.

La BR de Faidherbe a réussi à mettre la main sur ce qui pourrait bien être la plus grande saisie de faux billets jamais réalisée au Sénégal. I. Savané, un ressortissant guinéen, a été appréhendé en possession de 50 millions d’euros en faux billets, 50 millions de francs CFA en billets noirs, 100 dollars, et un arsenal utilisé pour la fabrication de billets non-authentiques, selon des informations de ledakarois.sn.

Conformément aux instructions du Haut commandant, les gendarmes de la BR de Faidherbe ont intensifié les opérations de sécurisation pour lutter contre les délinquants. Suite à des activités d’investigation, les éléments de la brigade ont identifié I. Savané comme un suspect potentiel. Sous la supervision du Major Babacar Ndiaye, les gendarmes ont surveillé les déplacements du présumé faux-monnayeur.

L’infiltration d’un agent sous couverture s’est révélée cruciale, permettant d’obtenir des preuves concrètes contre I. Savané. Celui-ci, pensant traiter avec un client potentiel, a promis 50 millions d’euros au gendarme infiltré. L’arrestation en flagrant délit a eu lieu alors qu’I. Savané tentait d’injecter ces faux billets dans le circuit financier entre Nord-Foire, Cité Damel, et le Centre BCEAO.

La perquisition du domicile de I. Savané à Bargny a permis à la BR de Faidherbe de saisir 50 millions de francs CFA en billets noirs, 100 dollars, ainsi que du matériel de production de billets non-authentiques. Le faux-monnayeur a reconnu son activité lors de son interrogatoire et a également divulgué l’identité de ses complices.

Au terme de l’enquête de la BR de Faidherbe, I. Savané a été présenté au procureur de la République pour détention et trafic de faux billets de banque. Il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le même jour. Cette arrestation intervient peu de temps après la récente saisie de 1,5 million d’euros par la même brigade, renforçant ainsi l’engagement des autorités dans la lutte contre la criminalité financière.

Cette opération de la BR de Faidherbe témoigne de la détermination des forces de l’ordre à démanteler les réseaux de faux-monnayeurs opérant sur le territoire sénégalais.

avec Seneweb

Affaire de torture à la prison de Ziguinchor : Un surveillant pénitentiaire incarcéré, le détenu présumé de viol témoigne

Un nouveau rebondissement survient dans l’affaire du détenu présumé de viol torturé à la prison centrale de Ziguinchor. Le surveillant pénitentiaire incriminé, M. Diouf, a été envoyé en prison après avoir été placé sous mandat de dépôt. L’agent, désormais prisonnier, est détenu à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor en attendant son comparution devant le juge.

L’affaire a éclaté lorsque le détenu, E. Mané, a porté plainte contre le surveillant pénitentiaire, l’accusant d’actes de torture et de traitements inhumains. Selon le rapport, M. Diouf aurait sorti le détenu de sa cellule le 29 décembre dernier pour des raisons apparemment futiles. Le surveillant aurait ensuite infligé des sévices au détenu, le forçant à s’agenouiller pendant plusieurs heures, menotté et soumis à des coups violents.

Le major de l’infirmerie a été alerté des actes de torture par les cris de détresse de la victime. Bien que le responsable de l’infirmerie ait intervenu et ordonné l’arrêt des sévices, le surveillant aurait persisté. L’enquête a révélé que la victime a été ensuite conduite à l’infirmerie pour recevoir des soins.

Le détenu, E. Mané, a confirmé les faits lors de son audition par les enquêteurs. Le rapport indique que le surveillant incriminé a tenté de nier les accusations lors de son interrogatoire, mais il a finalement été placé sous mandat de dépôt.

Il est important de noter que E. Mané, âgé de 19 ans, était déjà incarcéré pour une affaire présumée de viol avant cette affaire de torture. Son dossier est en cours d’instruction.

Cette affaire souligne l’importance de garantir le respect des droits des détenus et de lutter contre toute forme de violence ou de traitement inhumain dans le système pénitentiaire. Le procès du surveillant pénitentiaire incriminé sera un moment crucial pour la justice et la protection des droits de l’homme.

Pénurie d’eau à Bakel : Des quartiers en proie à des nuits blanches en attente du précieux liquide

Les habitants de Montagne-Centrale, Diabé-Guidé, Fandalé, Ndiayega, et une partie des HLM subissent les conséquences d’une pénurie d’eau persistante.

Depuis plusieurs jours, plusieurs quartiers de la commune de Bakel font face à une pénurie d’eau qui perturbe le quotidien des habitants, les contraignant à veiller la nuit pour guetter le retour du liquide précieux, rapporte.

Les quartiers Montagne-Centrale, Diabé-Guidé, Fandalé, Ndiayega, et une partie des HLM sont particulièrement touchés par cette situation difficile. Les résidents de ces quartiers passent des nuits blanches, dans l’attente que l’eau recommence à couler des robinets.

Depuis une semaine, le débit d’eau est limité, ne s’écoulant que de 02 heures à 06 heures du matin. Les familles, contraintes d’organiser leur quotidien autour de ces horaires restreints, sont particulièrement impactées.

Fayèle Sy, une habitante du quartier Montagne-Centrale, exprime sa frustration : « Depuis une semaine, c’est comme ça. L’eau ne coule plus des robinets qu’entre 02 heures et 06 heures du matin. On veille avec nos enfants qui doivent aussi aller à l’école. »

Le quartier Montagne-Centrale, en raison de son emplacement en altitude, souffre depuis longtemps d’un problème chronique de pénurie d’eau. Certains habitants indiquent même devoir attendre que le quartier voisin, Grimpalé, s’approvisionne avant que la pression de l’eau ne soit suffisante chez eux.

Bien que des forages aient été mis en place il y a plusieurs années pour pallier cette situation, les résidents soulignent que les solutions mises en œuvre n’ont pas résolu le problème. Certains sont contraints d’acheter de l’eau dans d’autres quartiers pendant la journée.

Mamadou Cissokho, un habitant de Montagne-Centrale, témoigne de la difficulté quotidienne : « Je dois aller jusqu’au quartier Ndiayega pour remplir des bidons et des seaux. Je dois payer 2000 francs par course. »

Outre les inconvénients pratiques, les habitants déplorent également le coût élevé des factures d’eau, malgré une consommation limitée en cette période de pénurie. La situation préoccupante soulève des questions sur la gestion de l’approvisionnement en eau dans la région et appelle à des mesures rapides pour résoudre ce problème essentiel.

Scandale de Faux Dollars à Dakar et Thiès : L’Imam et ses complices marabout et chambellan arrêtés

Une enquête de la police de Diamaguène-Sicap Mbao dévoile un réseau de faux monnayage opérant entre « Km 50 », Sébikotane et Thiès

Une saisie record de 3 milliards de francs CFA en faux billets noirs a été réalisée au cours d’une enquête menée conjointement entre Dakar et Thiès. L’Imam A. A. Pouye de « Km 50 » a été appréhendé après avoir été dénoncé par ses complices, un marabout renommé et son chambellan, dans une affaire de tentative de blanchiment de fausses devises.

Selon les informations recueillies, l’Imam Pouye aurait approché le chambellan Thiandoum, membre influent du cercle restreint du marabout S. B. Aidara, pour blanchir des liasses de faux dollars qu’il détenait. Le marabout aurait accepté de financer l’opération et reçu les billets noirs, tandis que l’Imam retournait à « Km 50 » pour continuer à diriger les prières en attendant sa part.

Cependant, les plans du trio ont été compromis lorsqu’ils ont tenté de trouver un technicien capable de laver les billets noirs. L’affaire a attiré l’attention d’un agent infiltré de la police, conduisant à l’arrestation de deux faussaires au domicile du marabout, après plusieurs jours de filature.

L’enquête a révélé que le réseau opérait depuis longtemps entre « Km 50 », Sébikotane et Thiès, suggérant que ce n’était pas leur première tentative de faux monnayage. Le technicien, recherché activement, a réussi à échapper aux autorités lors de l’opération.

Lors de la perquisition au domicile du marabout, les forces de l’ordre ont découvert plusieurs liasses de faux dollars, ainsi qu’un pistolet automatique non autorisé caché dans une armoire. Le marabout a admis ne pas détenir d’autorisation de port d’arme.

L’Imam A. A. Pouye a également été arrêté à « Km 50 » et rejoint ses complices à bord du convoi. L’ensemble du réseau sera présenté devant la justice pour répondre de ses activités frauduleuses.

Cette affaire souligne la nécessité d’une vigilance accrue contre les activités criminelles, même au sein de communautés apparemment paisibles, et met en lumière les défis auxquels les forces de l’ordre sont confrontées pour démanteler de tels réseaux.

Saisie record de faux billets à Thiès : Les aveux de l’imam, du chérif et de son chambellan ébranlent la communauté religieuse

Une affaire sensationnelle a récemment éclaté à Thiès, où la police du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao a réalisé une saisie record de trois milliards de F CFA en faux billets. Des personnalités religieuses éminentes, dont l’imam A. A. P., le chérif S. B. Aïdara, et son chambellan M. T., ont avoué être impliqués dans cette entreprise criminelle. Les détails de l’opération policière et les aveux des suspects ont jeté une ombre sur la réputation de la confrérie religieuse à laquelle appartient le chérif.

Déroulement de l’opération policière :

Le commissaire Ousmane Diop a été alerté par un informateur sur l’existence d’un vaste réseau de trafic de faux billets, impliquant un chef religieux et son chambellan domiciliés à Thiès. Selon les investigations, le chambellan servait de couverture à son guide religieux pour dissimuler cette entreprise criminelle. De plus, le bras droit du chérif était suspecté de vouloir blanchir des billets noirs.

Avec l’approbation du procureur, les policiers de Diamaguène Sicap-Mbao ont mis en place un dispositif de surveillance à Thiès, non loin du domicile de S. B. Aïdara. Après une longue planque, les forces de l’ordre ont observé deux suspects entrer dans la concession du chérif. La descente dans le salon du marabout a abouti à la découverte d’un sac contenant des paquets de billets noirs en coupures de dollars, évalués à trois milliards de F CFA.

Bien que le duo suspecté ait réussi à s’échapper, le chérif et son chambellan ont été interpellés. Le chambellan a avoué avoir acquis les billets noirs auprès de l’imam A. A. T. La perquisition a également révélé un pistolet automatique dans l’armoire du marabout. Les investigations ont ensuite conduit à l’arrestation du troisième membre du gang.

Réactions au sein de la communauté religieuse : Cette affaire a provoqué une onde de choc au sein de la communauté religieuse, choquée par l’implication de personnalités respectées dans une activité aussi illégale. Les aveux des suspects soulèvent des questions sur l’intégrité morale au sein de la confrérie religieuse, mettant à l’épreuve la confiance des fidèles.

L’affaire des trois milliards de faux billets saisis à Thiès met en lumière les failles au sein de la communauté religieuse et souligne l’importance d’une vigilance accrue contre les activités criminelles. Les autorités poursuivent leurs enquêtes pour démanteler tout le réseau et garantir que la justice soit rendue.

Amadou Ba sollicite les prières du Khalife de la famille omarienne pour un Sénégal de paix et de stabilité


Titre : Amadou Ba sollicite les prières du Khalife de la famille omarienne pour un Sénégal de paix et de stabilité

Le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, a effectué une visite de courtoisie auprès du Khalife général de la famille omarienne, Thierno Bachir Tall, à l’occasion de la célébration de la 60e édition de la ziarra annuelle de Thierno Mountaga à Louga. À la sortie de l’entretien, Amadou Ba a déclaré avoir sollicité les prières du Khalife pour un Sénégal empreint de paix et de stabilité.

« Nous avons sollicité les prières du Khalife pour un Sénégal de paix et de stabilité », a-t-il partagé avec les journalistes, exprimant sa satisfaction quant à l’accueil qui lui a été réservé par le guide religieux.

Le Premier ministre a souligné le privilège de faire sa ziarra annuelle à Louga, notamment à la demande du président de la République. Il a exprimé son ferme espoir que les vœux du Khalife en faveur du Sénégal seront exaucés.

Amadou Ba est

Il a insisté sur la nécessité de préserver ces valeurs, saluant le rôle crucial des guides religieux en tant que régulateurs sociaux et facteurs d’équilibre. Le Premier ministre a rappelé l’engagement du président de la République à renforcer les foyers religieux à travers un programme de modernisation des cités religieuses, soulignant que cela bénéficiera à l’ensemble du Sénégal.

Macky Sall inaugure le nouveau siège de l’ambassade du Sénégal en Mauritanie : Un renforcement des liens diplomatiques

Le Président sénégalais, Macky Sall, est actuellement en visite officielle en République Islamique de Mauritanie, suite à l’invitation de son homologue Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Une étape importante de cette visite a eu lieu ce vendredi 12 janvier, où le chef de l’État a officiellement inauguré le nouveau siège de l’ambassade du Sénégal en Mauritanie.

Cette inauguration revêt une signification profonde en marquant la concrétisation de la vision et de la volonté du Président de recentrer les priorités diplomatiques du Sénégal dans les pays voisins et au sein de la sous-région. Le choix de renforcer les liens avec la Mauritanie témoigne de l’importance accordée aux relations bilatérales entre les deux nations.

Le nouveau siège de l’ambassade sénégalaise en Mauritanie représente non seulement une infrastructure physique, mais aussi un symbole fort de coopération, d’amitié et de collaboration entre les deux pays. La diplomatie joue un rôle crucial dans le renforcement des relations internationales, et cette inauguration reflète l’engagement du Sénégal à établir des partenariats solides avec ses voisins.

La visite officielle de Macky Sall en Mauritanie est l’occasion de discuter et de renforcer les domaines de coopération bilatérale, qu’ils soient économiques, politiques, ou culturels. Les échanges entre les deux chefs d’État contribuent à consolider les bases d’une collaboration fructueuse et mutuellement bénéfique.

En inaugurant la chancellerie de l’ambassade, Macky Sall inscrit dans la pierre un nouveau chapitre des relations entre le Sénégal et la Mauritanie, soulignant ainsi l’importance stratégique de cette collaboration dans la région. Les défis communs et les opportunités partagées nécessitent une coopération étroite, et cette étape marque un pas significatif dans cette direction.

Au-delà des aspects protocolaires, cette inauguration symbolique renforce le lien historique entre les deux nations et démontre l’engagement ferme du Sénégal à consolider ses relations diplomatiques avec ses voisins. Le nouveau siège de l’ambassade s’érige en un lieu représentatif de l’amitié entre le Sénégal et la Mauritanie, appelé à favoriser une coopération toujours plus étroite entre les deux nations frères.

Un Drame Familial à Tambacounda : Suicide suite au décès du frère dans une tentative d’émigration irrégulière

La région de Tambacounda et ses autorités locales se trouvent confrontées à un défi délicat de sensibilisation aux dangers de l’émigration irrégulière et à la nécessité de fournir un soutien adéquat aux familles touchées. Cette tragédie souligne également l’urgence d’aborder les causes profondes qui poussent de nombreuses personnes à entreprendre des voyages périlleux dans l’espoir d’une vie meilleure, ainsi que les implications psychologiques graves qui peuvent découler de ces situations.

La communauté de Tambacounda et au-delà se trouve unie dans le deuil face à cette perte tragique, rappelant la nécessité de mettre en place des initiatives visant à prévenir de tels drames humains et à apporter un soutien essentiel aux individus et aux familles touchés par les conséquences de l’émigration irrégulière.

Lancement d’un projet ambitieux à Kolda : Réduction de la vulnérabilité aux changements climatiques et amélioration des moyens de subsistance

Un projet majeur visant à améliorer les moyens de subsistance durables et à réduire la vulnérabilité aux changements climatiques a été lancé au village de Kamako, situé dans la commune de Médina El Hadj, région de Kolda au Sénégal.

L’objectif central de ce projet, financé à hauteur de 60 millions de FCFA, est la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus, avec la réalisation de deux périmètres communautaires équipés. Ces périmètres, destinés aux femmes et aux jeunes de la communauté, permettront l’exploitation de la banane, l’arboriculture, la riziculture, et la réhabilitation de la case de santé locale, contribuant ainsi à la diversification des sources de revenus et à l’amélioration des conditions de vie.

Fatou Kiné Tall, coordinatrice sud du projet ‘Je t’accompagne’, a souligné que les deux premières années du projet seront consacrées à l’accompagnement des communautés dans la réalisation de ces périmètres communautaires. Ces périmètres seront également équipés d’un forage, et les participants recevront des moyens tels que des motos, des motoculteurs, des engrais, et d’autres outils nécessaires.

Le projet a également pour ambition de contribuer à la réhabilitation des infrastructures de santé locales, soulignant l’importance d’une approche holistique pour renforcer la résilience des communautés face aux défis climatiques.

Si la phase expérimentale s’avère concluante, le projet prévoit une extension vers cinq autres villages de la commune de Médina El Hadj. Un comité de gestion sera mis en place pour assurer un suivi efficace, impliquant les bénéficiaires, la collectivité locale, et les services techniques concernés. Ce projet ambitieux s’inscrit dans la vision de promouvoir un développement durable et résilient aux changements climatiques au niveau local.

Un pas vers l’électrification totale : Santassou 3 à Sédhiou raccordé au réseau de la Senelec

Dans la commune de Sédhiou, le quartier périphérique de Santassou 3 connaît une avancée significative avec son récent raccordement au réseau électrique de la Senelec, la société nationale d’électricité du Sénégal. Cette initiative vise à améliorer les conditions de vie des habitants qui résidaient sans électricité depuis plusieurs années.

Le deuxième adjoint au maire, Omar Kanté, a souligné les efforts de la mairie pour faciliter l’accès à l’électricité et à l’eau dans ce quartier. Il a expliqué que le gouvernement a réalisé une extension de cinq kilomètres de linéaire, permettant aux résidents de Santassou 3 de bénéficier de branchements sociaux avec le soutien de l’État, dans le cadre du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN).

Selon Omar Kanté, la municipalité de Sédhiou a investi 130 millions de francs CFA en 2023 pour étendre l’électricité aux quartiers périphériques de la commune. Pour l’année 2024, une enveloppe de 90 millions de francs CFA est prévue pour éclairer d’autres quartiers et les libérer des ténèbres.

Ibrahima Fofana, un résident de Santassou 3, a salué cette électrification, soulignant que cela contribuera à résoudre le problème de l’insécurité. L’électrification de ce quartier apporte non seulement le confort aux habitants mais renforce également la sécurité en éclairant les rues et les espaces publics.

Cette réalisation représente un pas significatif vers l’électrification totale de la région et démontre l’engagement des autorités locales à améliorer les conditions de vie des citoyens en fournissant des services essentiels tels que l’électricité.

Coup de filet historique à Diamaguène Sicap-Mbao : Un imam, un chérif et son chambellan arrêtés avec 3 milliards de faux billets

L’opération, menée grâce à un renseignement provenant d’une source fiable, a eu lieu la nuit dernière entre Thiès et Sébikotane. Trois individus, identifiés comme le chérif S. B. Aïdara, son chambellan M. T., et l’imam A. A. P., ont été arrêtés lors d’une perquisition fructueuse.

Au cours de la perquisition, les forces de l’ordre ont également découvert un pistolet automatique dans le domicile du chérif S. B. Aïdara, qui n’était pas en possession d’un permis de port d’arme. Les chefs d’accusation retenus contre le trio comprennent l’association de malfaiteurs, la contrefaçon de faux billets de banque portant sur trois milliards de francs CFA, et la détention d’une arme à feu sans autorisation administrative.

Le chérif, le chambellan, et l’imam se trouvent actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao, en attente des suites judiciaires. Cette opération couronnée de succès témoigne de l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité financière et la contrefaçon de devises.

La coalition Diomaye Président revendique la validation de la candidature d’Ousmane Sonko : Une bataille juridique, sociale, populaire et démocratique

La coalition politique « Diomaye Président » a émis un communiqué ce vendredi 12 janvier 2024, exigeant la validation de la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle. Les partisans du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye affirment que la « bataille demeure pour la validation de la candidature du président Ousmane Sonko », considérant cette validation comme une nécessité à la fois juridique, sociale, populaire et démocratique.

Dans le communiqué relayé par Seneweb, les membres de la coalition appellent les patriotes à se rassembler autour du président Ousmane Sonko. Malgré la validation du dossier de candidature de Bassirou Diomaye Diakhar Faye par la commission de contrôle du Conseil constitutionnel, la coalition estime que « les lacunes constatées lors des contrôles doivent alerter davantage afin de faire face aux prochaines tentatives de détournement électoral ».

La coalition Diomaye Président souligne que, malgré les obstacles rencontrés lors du processus de parrainage, elle aurait pu passer l’étape dès le premier tour « n’eussent été les traquenards du système de contrôle ». Elle met en avant les efforts du plan B du parti dissout Pastef qui, le mardi 9 janvier, a régularisé 4 219 parrains sur 6 609 doublons externes, atteignant ainsi un total de 45 729 parrains. Un accomplissement réalisé « en seulement deux semaines » grâce à la participation de « millions de Sénégalais, tant sur le territoire national que dans la diaspora, qui ont apposé leur signature sur la fiche 111 », précise le communiqué.

La remarque controversée de Macky Sall envers Sadio Mané suscite le débat au Sénégal

Lors de la remise du drapeau national aux Lions de la Téranga en préparation de la Coupe d’Afrique des nations, le président sénégalais Macky Sall a déclenché une controverse en adressant des propos particuliers à l’attaquant vedette, Sadio Mané. La déclaration présidentielle, « tu as un autre travail en dehors de marquer des buts », a provoqué des réactions diverses et passionnées au sein de la population sénégalaise.

En revanche, Pathé Sène, un tailleur, adopte une perspective différente en considérant la remarque présidentielle comme une tentative de taquinerie. Sène estime que Macky Sall a simplement cherché à détendre l’atmosphère et à aborder le sujet du mariage de Sadio Mané tout en exprimant la confiance du président dans la capacité du joueur à gérer sa vie personnelle et professionnelle simultanément.

Cependant, tous ne partagent pas cet avis bienveillant envers la remarque présidentielle. Aminata Sow, une vendeuse de lait caillé, qualifie les propos de Macky Sall d' »irrespectueux ». Elle affirme : « Même s’ils étaient en tête-à-tête, Macky Sall n’avait pas à prononcer de tels propos à l’endroit de Sadio Mané. Ce sont des mots que je trouve déplacés, trop vulgaires pour un chef d’État. C’est un manque de respect à l’endroit de nous tous Sénégalais si Macky a osé prononcer ces mots en public et diffusés à la télévision. »

La remarque du président Macky Sall soulève ainsi des débats animés sur la scène publique sénégalaise, mettant en lumière la sensibilité entourant les commentaires des dirigeants politiques, même lorsqu’ils semblent teintés d’une intention humoristique.

Le MFDC Opte pour la Paix en Casamance : Appel à la Négociation et Commémoration de l’Abbé Diamacoune Senghor

À l’approche de l’anniversaire du décès de l’abbé Diamacoune Senghor, le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) lance un appel fort en faveur de la paix. Le porte-parole du mouvement, Amidou Djiba, a tenu une conférence de presse soulignant l’urgence d’une solution pacifique au conflit, déclarant que la guerre actuelle ne peut perdurer éternellement.

« Jusque-là, le Sénégal continue ses agressions au nord de Sindian. Il est crucial de mettre en lumière ces événements au niveau national et international. Des atrocités se produisent en Casamance, et il est de notre devoir d’en informer le monde. Cependant, nous croyons fermement que la solution ne se trouve pas au bout du fusil », a déclaré Djiba.

Le MFDC propose une table de négociation et appelle le Sénégal à rejoindre le processus pour trouver une résolution durable. « Si l’on pense que cette solution peut se trouver au bout du fusil, les gens se trompent, car il n’y aura jamais de solution militaire en Casamance », a ajouté Djiba.

L’anniversaire de l’abbé Diamacoune Senghor sera marqué par des activités religieuses, festives et culturelles sur plusieurs jours, offrant également une plateforme pour discuter de la crise casamançaise. Le MFDC insiste sur la nécessité d’une approche pacifique pour mettre fin à des années de conflit dans la région.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Colonel Touré, nouveau Chef de l’ecomig : « Lorsque la Gambie sera en paix, le Sénégal aura (aussi) la Paix »

Un changement de commandement s’est opéré à la tête de l’Ecomig (Force d’intervention de la CEDEAO en Gambie), avec le commandant Aly Kane passant le relais au colonel Boubacar Touré lors d’une cérémonie à Foni le 10 janvier 2024. Dans son discours d’investiture, le colonel Touré a exprimé son engagement à poursuivre les efforts de collaboration étroite avec les forces de défense et de sécurité gambiennes, soulignant l’importance d’une coopération transparente pour la paix dans la région.

« Nous sommes là pour eux », a déclaré le colonel Touré, exprimant son désir que les forces de l’Ecomig soient perçues comme des alliées travaillant main dans la main avec les forces locales. Il a également souligné la conviction partagée que la stabilité en Gambie contribuera à la paix au Sénégal.

Le commandant sortant, Aly Kane, a présenté un bilan des actions de l’Ecomig sous son commandement, mettant en lumière des opérations conjointes avec les forces de sécurité gambiennes et des initiatives humanitaires, notamment des programmes de sensibilisation et des services médicaux gratuits pour les civils. Il a également mentionné le financement de la rénovation de l’hôpital de Bwiam par le gouvernement sénégalais, soulignant l’engagement de l’Ecomig envers le bien-être des communautés locales.

Le colonel Boubacar Touré a assumé son nouveau rôle avec la ferme intention de renforcer la mission de l’Ecomig en faveur de la sécurité et de la stabilité dans la région.

Mbour : La Gendarmerie Intercepte une Cargaison de 240 kg de « Yamba »

Dans le cadre de ses opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants, la légion de Thiès, dirigée par le lieutenant-colonel Alioune Diop, a réussi un coup significatif. Les gendarmes de la brigade de proximité de Nianing, relevant de la compagnie de Mbour, ont procédé à l’interception d’une cargaison de 240 kg de chanvre indien, communément appelé « yamba », comme l’a annoncé le chef de la Division de la Communication de la Gendarmerie (Divcom), le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

L’opération, qui a eu lieu le 7 janvier 2024, a permis la saisie de cette importante quantité de drogue. Cependant, les trafiquants ont réussi à échapper aux forces de l’ordre, déclenchant ainsi une chasse à l’homme intense menée par les autorités locales.

Le capitaine El Hadj Mamadou Dème, commandant de la compagnie de Mbour, supervise activement les efforts visant à appréhender les responsables de cette cargaison illicite. Cette nouvelle interception souligne l’engagement continu des forces de sécurité à lutter contre le trafic de drogue dans la région, visant à maintenir l’ordre public et à assurer la sécurité des citoyens.

Un Défi Ambitieux : Le ministre Doudou Ka annonce un investissement de 1000 Milliards pour la création d’emplois

Le ministre de l’économie du plan et de la coopération, Doudou Ka, a annoncé un défi ambitieux visant à mobiliser un investissement colossal de 1000 milliards de francs CFA pour stimuler la création d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes. Cette initiative, baptisée Programme d’Accélération Compétitivité et Emplois (PACE), vise à inscrire le Sénégal dans une trajectoire irréversible vers l’émergence économique, comme l’a souligné le ministre lors d’une cérémonie au King Fahd Palace de Dakar.

Le gouvernement sénégalais, conscient des défis économiques exacerbés par la pandémie de Covid-19, a déjà mis en place des mesures exceptionnelles telles que le Programme de Résilience Économique et Sociale (PRES). Cependant, l’ajustement du Plan d’Actions Prioritaires du Plan Sénégal Émergent (PSE) a conduit à la création du PACE. Celui-ci se fixe pour objectif de contribuer de manière significative à la transformation structurelle de l’économie, comme prôné par l’axe 1 du PSE.
Lors de la présentation du PACE, Doudou Ka a souligné l’importance cruciale de cette initiative pour provoquer une transformation profonde du paysage socio-économique du Sénégal. Il a appelé à la collaboration de tous les acteurs, mettant en avant la nécessité d’une participation collective pour atteindre les objectifs ambitieux du PACE. Le ministre a également mis en lumière le rôle clé des structures telles que l’ADEPME, le FONGIP, le FONSIS, la DER-FJ, ainsi que des partenaires techniques et financiers.
Doudou Ka a souligné la pertinence de l’approche filière du PACE, qui vise à territorialiser la transformation structurelle de l’économie. Il met en avant le potentiel des niveaux locaux pour créer des richesses, des entreprises, et des emplois, en particulier en milieu rural. Cette approche devrait permettre de maximiser le potentiel des entreprises sénégalaises, favorisant un secteur privé fort et créateur de richesses.
Le ministre a déclaré que des requêtes de financement seront envoyées très prochainement pour mobiliser les fonds nécessaires, dépassant la barre symbolique des 1000 milliards de francs CFA. Il a souligné l’urgence de ces financements pour garantir le succès du programme capital pour la création d’emplois des jeunes et des femmes.
Le Programme d’Accélération Compétitivité et Emplois (PACE) se profile comme une étape cruciale dans la trajectoire du Sénégal vers l’émergence économique. Le défi ambitieux lancé par le ministre Doudou Ka témoigne de la détermination du gouvernement à stimuler la croissance économique, créer des emplois, et écrire une nouvelle page dans l’histoire du pays. La mobilisation collective est la clé pour transformer cette vision en réalité.

M.Coly ledakarois.sn

Sénégal-Mauritanie : Macky Sall et Ghazouani affirment une convergence de vues sur les questions d’intérêt commun

Le président sénégalais, Macky Sall, a effectué une visite officielle en Mauritanie, consolidant ainsi les relations de bon voisinage entre les deux pays. Lors de cette rencontre de deux jours avec son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, les deux dirigeants ont tenu des échanges cordiaux et fructueux.

Les sujets abordés ont inclus la situation politico-sécuritaire dans le Sahel, la coopération dans le secteur de la pêche avec l’octroi de 500 licences aux pêcheurs sénégalais, l’exploitation du champ gazier commun GTA, et les progrès de la construction du pont de Rosso.

La parfaite convergence de vues entre Macky Sall et Ghazouani sur ces questions bilatérales et multilatérales souligne l’intensité et la confiance exceptionnelles qui caractérisent les relations sénégalo-mauritaniennes. Cette visite renforce les liens déjà forts entre les deux nations, ouvrant la voie à une coopération renforcée pour relever les défis communs et exploiter les opportunités mutuelles.

L’éphémère du pouvoir, construire l’éthique : Abdoul Mbaye rappelle la sagesse de son père, le juge Kéba Mbaye

En ce jour commémoratif du 11 janvier, marquant le décès du juge Kéba Mbaye, Abdoul Mbaye partage ses pensées émouvantes sur l’héritage exceptionnel de son père. Président du Conseil constitutionnel sénégalais de 1992 à 1993, le juge Mbaye a laissé un exemple remarquable de son engagement envers l’éthique politique, illustré par sa démission courageuse face à des dilemmes éthiques. Convaincu que le pouvoir doit servir et que l’éthique est un pilier durable, le juge Mbaye demeure un modèle dont la vie et les idéaux méritent d’être célébrés et perpétués dans la construction d’une société guidée par l’éthique et l’intégrité.

Abdoul Mbaye exprime son émotion en ces termes : « Aujourd’hui, le 11 janvier, marque l’anniversaire de la disparition du juge Keba Mbaye. C’est avec une profonde émotion que je souhaite partager avec vous quelques réflexions sur l’héritage exceptionnel qu’il nous a laissé. »

Durant son mandat à la tête du Conseil constitutionnel, le juge Mbaye a démissionné avec dignité, une action qui va au-delà d’un simple retrait, mais qui incarne son engagement inébranlable envers l’éthique en politique. Sa démission était un refus catégorique de violer la loi ou de compromettre le fonctionnement des institutions.

Les paroles mémorables du juge Keba Mbaye continuent d’inspirer. « Le pouvoir est passager ; l’argent ne sert qu’à satisfaire les besoins ; au-delà, il est inutile, » a-t-il déclaré, soulignant ainsi la valeur de la responsabilité, de la modestie et de la vision à long terme dans la gestion des affaires publiques.

Abdoul Mbaye conclut en exhortant à perpétuer l’engagement de son père en faveur de l’éthique en politique. Il appelle à célébrer non seulement la mémoire du juge Keba Mbaye mais aussi l’idéal de justice et de probité qu’il a représenté tout au long de sa carrière exceptionnelle.

Ensemble, il encourage à honorer la mémoire du juge Mbaye en travaillant vers une société où l’éthique et l’intégrité continueront d’être les fondements de notre bien-être collectif.

Images – Prise de contact : Mamadou Djigo reçoit Modou Diagne Fada, Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires

Le Directeur général de l’Agence nationale d’aménagement du territoire (Anat), Mamadou Djigo a reçu Modou Diagne Fada, Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires pour une prise de contact par rapport aux perspectives de leurs départements respectifs, ce jeudi 11 janvier dans les locaux de l’Anat.

Retour en image de cette cérémonie solennelle qui vise à consolider les relations intrinsèques entre ces deux entités indissociables pour le développement du Sénégal à partir de ses territoires.

Remise de subvention aux clubs de supporters par la LONASE en préparation de la CAN : Ambiance festive au siège

Le siège de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE) était animé d’une ambiance de kermesse le 11 janvier dernier à l’occasion de la cérémonie de remise de subvention aux clubs de supporters des Lions du Sénégal. Les clubs bénéficiaires de cette généreuse initiative étaient le 12ème Gaïndé, Allez Casa, et l’ASC Lebbou-Gui.

La Direction Générale de la LONASE a accueilli chaleureusement les supporters, marquant ainsi son soutien inconditionnel aux clubs qui joueront un rôle crucial dans l’encouragement et le soutien moral de l’équipe nationale lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

La cérémonie s’est déroulée dans un esprit d’unité et de fraternité, illustrant la passion partagée pour le football et les Lions du Sénégal. Des sons et des couleurs festifs ont animé cet événement, créant une atmosphère de fête et de célébration.

La remise de subvention aux clubs de supporters s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la CAN, renforçant ainsi le lien entre la LONASE et les fervents supporters qui joueront un rôle essentiel dans la mobilisation de l’énergie positive pour l’équipe nationale.

Cette initiative souligne l’engagement de la LONASE envers le sport et son rôle en tant que partenaire actif dans le soutien aux activités sportives nationales. La fête et la camaraderie observées lors de la cérémonie de remise de subvention témoignent de l’unité et de l’enthousiasme des supporters, prêts à accompagner les Lions du Sénégal dans cette compétition africaine prestigieuse.

Ousmane Sonko élu par le magazine New African parmi les 100 Africains les plus influents de 2023

Le magazine New African a dévoilé sa liste annuelle des 100 Africains les plus influents de 2023, mettant en lumière des personnalités qui ont marqué le continent africain par leurs réalisations et leurs contributions positives. Parmi les figures notables de cette liste se trouve Ousmane Sonko, homme politique sénégalais et leader du mouvement politique.

Cette reconnaissance témoigne du rôle significatif d’Ousmane Sonko dans la scène politique africaine et sénégalaise. En tant que leader de l’ancien parti Pastef et figure marquante de l’opposition au Sénégal, Sonko a attiré l’attention pour ses positions politiques audacieuses et son engagement en faveur de la transparence, de la gouvernance responsable et de la justice sociale.

La liste du magazine New African couvre divers secteurs, dont la politique, les entreprises, la science et l’académie, l’environnement, la créativité, les médias, et le sport. Elle met en avant des personnalités telles que Ngozi Okonjo-Iweala, William Ruto, Aliko Dangote, Burna Boy, et bien d’autres, représentant la diversité des talents et des contributions à travers le continent.

La reconnaissance d’Ousmane Sonko comme l’une des figures les plus influentes en 2023 par le magazine New African souligne l’importance continue de son impact dans le paysage politique et social du Sénégal. Cette liste offre une vision holistique des Africains qui façonnent l’avenir du continent à travers leurs actions et leurs réalisations.

Affaire des militants de l’ex-Pastef à la Médina : Le Juge Mamadou Seck envoie les 9 prévenus en prison

Malgré les avertissements des forces de l’ordre, les jeunes, portant des tee-shirts à l’effigie d’Ousmane Sonko, ont tenté de poursuivre leur activité. La situation a dégénéré, et les policiers ont dispersé le groupe, aboutissant à l’arrestation de neuf militants pour participation à une manifestation non autorisée et trouble à l’ordre public.

Le juge d’instruction Mamadou Seck a pris la décision d’inculper les neuf prévenus et de les placer en détention, soulignant ainsi la gravité des charges retenues contre eux. Cette décision souligne l’importance des procédures judiciaires dans le maintien de l’ordre public et met en lumière les tensions persistantes entre les militants politiques et les forces de l’ordre au Sénégal. L’évolution de cette affaire sera suivie de près par la population et les observateurs politiques alors que le pays se prépare pour des échéances électorales futures.

Succès International : Un étudiant Sénégalais remporte le concours de négociation 2023 en Chine

L’étudiant sénégalais Mansour Sy a récemment inscrit son nom dans l’histoire en remportant le Concours International de Négociation 2023, organisé en Chine. Cette victoire prestigieuse témoigne non seulement des compétences exceptionnelles de négociation de Mansour Sy mais aussi de la reconnaissance internationale du talent sénégalais dans le domaine.

L’événement a été un défi relevé avec brio par Mansour Sy et son équipe, qui ont su démontrer des compétences stratégiques et de négociation exceptionnelles tout au long du concours. Supervisés par le professeur Wang Ke du Collège d’Économie et de Gestion, les membres de l’équipe ont non seulement remporté la première place dans la catégorie en ligne mais ont également excédé les attentes lors des épreuves sur place.

La compétition, qui a attiré plus de 160 équipes de négociateurs de toute la Chine, dont plus de 30 équipes d’étudiants internationaux, a été un test rigoureux des compétences et des capacités des participants. Le format unique du concours, combinant des éléments en ligne et sur site, a offert une plateforme diversifiée pour évaluer la polyvalence des compétiteurs.

Le 26 novembre 2023, lors du deuxième tour du concours, l’intensité et la compétition ont atteint des sommets impressionnants. Mansour Sy et son équipe ont su naviguer avec succès à travers des négociations tendues, impressionnant les juges et les experts du domaine.

Cette victoire est une fierté non seulement pour Mansour Sy et son équipe mais aussi pour le Sénégal dans son ensemble. Elle témoigne du talent exceptionnel des jeunes étudiants sénégalais sur la scène internationale, montrant que l’éducation et la formation au Sénégal peuvent rivaliser avec les normes mondiales.

Félicitations à Mansour Sy et à son équipe pour cette réussite exceptionnelle, qui ne fait que renforcer la réputation du Sénégal en tant que centre émergent de talents et de compétences diverses. Cette victoire inspire sans aucun doute la prochaine génération d’étudiants sénégalais à aspirer à l’excellence dans leurs domaines respectifs.

Saisie record à Dakar : 1,5 million d’euros en faux billets interceptés par la brigade de recherches de Faidherbe

La Brigade de Recherches de Dakar-Faidherbe a réalisé une opération réussie dans la lutte contre le faux-monnayage, aboutissant à la saisie de 1,5 million d’euros en faux billets. Quatre individus faisant partie de cette bande ont été appréhendés lors de cette opération.

Selon les informations obtenues par Seneweb, les membres de la Brigade de Recherches, sous la direction du Major Babacar Ndiaye, ont effectué l’arrestation le 9 janvier dernier. Les suspects ont été appréhendés alors qu’ils tentaient de faire circuler des billets de banque contrefaits, d’une valeur totale de 1 500 000 euros.

Le Lieutenant-Colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), a confirmé l’opération en déclarant : « La Brigade de Recherches de Dakar a procédé, le 9 janvier, à l’interpellation d’une bande de faussaires aux Maristes. Bilan de l’opération : quatre mis en cause qui tentaient de faire circuler des billets de banque d’une contrevaleur de 1 500 000 euros. »

Cette saisie record souligne l’efficacité des forces de sécurité dans la lutte contre la criminalité financière. Les autorités s’emploieront probablement à déterminer l’ampleur de ce réseau de faux-monnayeurs et à garantir que la justice soit rendue dans cette affaire.

Affaire de torture à la prison de Ziguinchor : Un garde pénitentiaire sous enquête

Un surveillant de la prison de Ziguinchor, Mb. M. Diouf, est actuellement sous enquête après avoir été accusé de torture par un détenu du nom de E. Mané. Le récit glaçant des témoins révèle des actes inhumains commis au sein de la prison.

Selon les informations recueillies par Libération, une altercation entre le surveillant et le détenu aurait conduit Mb. M. Diouf à demander à E. Mané de sortir de sa cellule et de le suivre au poste de garde. Ce qui s’est ensuivi est décrit comme un véritable cauchemar. Le détenu aurait été contraint de rester à genoux pendant deux heures, puis aurait été entravé par une barre de fer pour l’empêcher de bouger. Le surveillant aurait ensuite versé de l’eau froide sur le détenu avant de le frapper violemment à l’aide d’un tuyau.

Les autorités pénitentiaires sont intervenues pour mettre fin à la séance de torture, permettant ainsi à E. Mané d’être soigné. Ce dernier a déposé plainte le 1er janvier, déclenchant une enquête policière.

Lors de son audition, le garde pénitentiaire a confirmé les actes de torture, selon les sources de Libération. Cette affaire soulève des préoccupations quant aux pratiques au sein de la prison de Ziguinchor et met en lumière la nécessité d’une enquête approfondie pour garantir la justice et la protection des droits des détenus.

Les autorités judiciaires devront assurer que cette enquête se déroule de manière transparente et impartiale, et que des mesures appropriées soient prises si les allégations de torture sont confirmées. Cet incident souligne également l’importance de la surveillance et de la responsabilité au sein du système pénitentiaire pour prévenir de tels abus à l’avenir.

Menaces de mort contre Babacar Fall : Appel à l’identification et à la punition des auteurs par Alioune Tine

Le journaliste de Rfm, Babacar Fall, a récemment été la cible de menaces de mort après avoir commenté la sortie du Président Macky Sall sur les revues de presse au Sénégal. Face à cette situation, Alioune Tine, fondateur de Afrikajom Center, a vivement réagi et appelé à l’identification et à la punition des auteurs de ces menaces.

Dans une déclaration, Alioune Tine a condamné fermement les injures et menaces de mort proférées à l’encontre de Babacar Fall. Il a souligné que la liberté de la presse et la liberté d’informer sont des piliers essentiels de la démocratie et des droits humains qui doivent être protégés en tout temps, surtout en période électorale.

Alioune Tine a exprimé son soutien total à Babacar Fall, soulignant que la critique, l’ironie et l’humour sont des éléments inhérents aux genres journalistiques, permettant de rappeler aux autorités, y compris au Président de la République, qu’ils sont des citoyens et non des personnalités sacrées.

L’appel d’Alioune Tine va au-delà de la simple condamnation des menaces et vise à assurer la protection du journaliste. Il demande aux autorités publiques d’ouvrir une enquête pour identifier les auteurs des menaces et de les punir conformément à la loi.

Cette affaire souligne une fois de plus l’importance de protéger la liberté de la presse et de garantir la sécurité des journalistes, en particulier dans un contexte politique sensible. La société civile, à travers des voix comme celle d’Alioune Tine, continue de jouer un rôle crucial dans la défense de ces principes démocratiques fondamentaux.

Macky Sall en visite officielle en Mauritanie : renforcement des liens bilatéraux

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a entamé ce jeudi une visite officielle en Mauritanie à l’invitation de son homologue, Mouhamed Ould Cheikh El Ghazouani. Le départ de Dakar a été marqué par des adieux émus de membres du gouvernement, ainsi que d’autres personnalités civiles et militaires.

L’objectif principal de cette visite est de renforcer les liens bilatéraux entre le Sénégal et la Mauritanie et de discuter de questions d’intérêt commun. Les deux dirigeants devraient aborder des sujets tels que la coopération économique, les enjeux sécuritaires régionaux, et d’autres domaines de collaboration mutuelle.

Macky Sall devrait être accueilli à Nouakchott par le président mauritanien et d’autres hauts responsables. Cette rencontre offre l’occasion aux deux chefs d’État de discuter des défis communs auxquels font face leurs nations respectives et de renforcer les relations diplomatiques qui unissent le Sénégal et la Mauritanie.

La visite officielle devrait également permettre des échanges plus approfondis sur des questions régionales et continentales, reflétant l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement en Afrique de l’Ouest.

Macky Sall devrait revenir à Dakar demain, vendredi, après une série de rencontres et de discussions fructueuses. Les résultats de cette visite seront attentivement observés, car ils pourraient avoir un impact significatif sur la coopération future entre le Sénégal et la Mauritanie.

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