Escroquerie foncière : Condamnation pour vol et vente frauduleuse d’un terrain

J. F. D. Diène a été jugé coupable de délits d’escroquerie au foncier devant le tribunal de grande instance de Mbour, après avoir volé le document d’un terrain appartenant à son cousin et l’avoir vendu frauduleusement pour un montant de 13 millions FCFA. Le préjudice total est estimé à 26 millions FCFA.

L’affaire a débuté lorsque J. F. D. Diène a découvert des documents appartenant à son cousin, M. S. Ndiaye, parmi les papiers conservés par son père. Profitant de cette opportunité, il a pris une photo du document et en a fait une copie. Ensuite, il a engagé les services de M. Dieng, un individu travaillant dans les démarches administratives à la Somone, afin d’obtenir un duplicata du document original moyennant le paiement de 300 000 FCFA.

Par la suite, J. F. D. Diène a vendu frauduleusement le terrain de son cousin à un certain M. Soumaré pour 13 millions de francs CFA. Lors du procès, le prévenu a reconnu les faits, tandis que M. Soumaré a témoigné avoir reçu un duplicata du document de propriété et une copie d’identité du propriétaire du terrain au nom de Maxime Simon Ndiaye, avant de clôturer le terrain et de réaliser des dépenses totalisant plus de 26 millions FCFA.

M. Dieng, accusé de complicité, a nié toute implication. Malgré cela, le procureur a requis une peine d’un an de prison ferme contre J. F. D. Diène et de six mois contre son complice M. Dieng. Le tribunal a finalement condamné J. F. D. Diène à trois mois de prison ferme et lui a ordonné de payer à M. Soumaré la somme de 22 millions FCFA à titre de dommages et intérêts. Quant à M. Dieng, il a écopé de trois mois de prison pour complicité.

Cette affaire met en lumière les dangers de l’escroquerie foncière et souligne l’importance de la vigilance dans les transactions immobilières pour éviter de telles fraudes préjudiciables.

Ziguinchor : Alertes sur la campagne arachidière

Dans la région de Ziguinchor, les Opérateurs privés stockeurs (OPS) tirent la sonnette d’alarme concernant la campagne de commercialisation de l’arachide, confrontés à des retards de paiement de la part de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos).

Selon les OPS, la Sonacos leur doit une somme estimée à 2 milliards de francs CFA, représentant le paiement pour les graines d’arachide qu’ils ont livrées à la société. Mamadou Barry, membre du collectif des OPS, exprime son mécontentement, déclarant que malgré leurs efforts pour acheter et livrer les graines, ils n’ont toujours pas été rémunérés.

« Nous sommes sidérés parce que depuis le début de la campagne, nous, opérateurs, avons été dans les banques pour chercher de l’argent. Nous avons acheté des graines que nous avons amenées à la Sonacos. On nous a facturés mais rien n’est payé jusqu’à présent », déplore Mamadou Barry dans une déclaration au quotidien Le Quotidien.

Face à cette situation, les OPS menacent de bloquer la campagne de commercialisation de l’arachide si leurs paiements ne sont pas effectués rapidement. Alpha Oumar Diallo, un autre membre du collectif, souligne l’urgence de la situation : « Nous sommes fatigués et demandons à ce que la Sonacos nous paie ce que nous devons aux banques pour la campagne arachidière 2023-2024. »

Les OPS affirment que seules 93 tonnes sur les 4500 tonnes d’arachide livrées ont été payées jusqu’à présent, alors que les banques réclament le remboursement des prêts accordés pour financer l’achat des graines. Face à cette impasse financière, ils exigent des paiements immédiats de la part de la Sonacos pour pouvoir poursuivre la campagne.

Cette alerte met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les acteurs de la filière arachidière au Sénégal, soulignant l’importance d’une gestion efficace et transparente des transactions pour assurer la stabilité et la prospérité de ce secteur vital de l’économie nationale.

Mort suspecte à Abéné : Un Français de 75 ans retrouvé sans vie dans sa chambre

Hier après-midi, un événement tragique a secoué la paisible localité d’Abéné, située dans la commune de Kafountine, département de Bignona. Le corps sans vie de Guy Furmier, un ressortissant français âgé de 75 ans, a été découvert dans sa chambre.

Selon une source proche citée par le dakarois.sn, les circonstances de la mort demeurent floues, mais des traces d’étranglement auraient été constatées sur le cadavre, alimentant ainsi les soupçons de crime. La gendarmerie de Ziguinchor a rapidement réagi en ouvrant une enquête afin de faire toute la lumière sur ce drame et d’identifier les responsables de cet acte odieux.

Abéné, réputée pour sa quiétude et sa convivialité, est plongée dans l’émoi et l’incompréhension face à cette tragédie. Les habitants expriment leur choc et leur solidarité envers la famille de la victime, tandis que les autorités locales appellent au calme et à la collaboration avec les forces de l’ordre pour faire avancer l’enquête.

Cette affaire suscite une vive émotion au sein de la communauté locale et au-delà, rappelant l’importance de la sécurité et de la vigilance dans nos sociétés. En attendant les résultats de l’enquête, la justice et la vérité doivent prévaloir pour que la mémoire de Guy Furmier soit honorée et que ses proches puissent trouver le réconfort dans la justice.

AS –  Le Dakarois Ziguinchor

                         

Guy Marius Sagna se convertit à l’Islam et prend une seconde épouse

Guy Marius Sagna, connu pour son engagement politique et social, a récemment pris une décision marquante dans sa vie privée. En effet, le député s’est converti à l’Islam dimanche dernier, annonçant ainsi sa nouvelle foi.

Cette conversion représente un tournant significatif dans la vie de Guy Marius Sagna, témoignant de son cheminement spirituel personnel.

Mais ce n’est pas tout. Dans la foulée de sa conversion, Guy Marius Sagna a également pris une seconde épouse, selon des sources concordantes. Cette décision, bien que relevant de sa sphère privée, n’a pas manqué de susciter l’attention, étant donné le profil public du député et ses activités politiques et sociales.

Il est important de noter que le choix de prendre une seconde épouse est une pratique légale dans certaines cultures et religions, y compris dans l’Islam, sous réserve du respect des lois en vigueur.

Cette annonce vient ainsi compléter le parcours de Guy Marius Sagna, ajoutant une dimension personnelle à son engagement public.

Prison de Ziguinchor : Libération de plusieurs « détenus politiques », dont des mineurs

La vague de libérations des détenus politiques se poursuit au Sénégal, cette fois-ci à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, où neuf personnes ont été libérées ce lundi.

Selon un agent de l’administration pénitentiaire qui a souhaité garder l’anonymat, « neuf personnes, dont des mineurs, ont bénéficié lundi d’une liberté provisoire ». Parmi ces personnes libérées figure le maire de Diacounda, Amadou Sané, une commune du département de Bignona.

Cette décision de libération intervient après celle de Dakar, Mbour et Tambacounda, où plusieurs détenus politiques ont également été remis en liberté ces derniers jours.

Cette libération de détenus politiques est un signe positif dans le contexte politique tendu que traverse le pays, marqué par des tensions et des manifestations. Elle pourrait contribuer à apaiser les tensions et à ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes.

Cependant, des voix s’élèvent pour demander la libération de tous les détenus politiques et la garantie de leurs droits fondamentaux, dans le respect de l’État de droit et des normes internationales en matière de droits de l’homme.

Appel à une ville morte à Kolda : seul le système éducatif a été perturbé

L’appel à une journée « ville morte » lancé par la plateforme « Aar Sunu Election » n’a pas produit les résultats escomptés dans la ville de Kolda. Malgré cet appel à la mobilisation, tous les secteurs d’activité ont fonctionné normalement. Du commerce au transport en passant par les autres secteurs informels, la vie économique de la ville a continué comme d’habitude. Les usagers et les employés dans ces différents domaines affirment ne pas avoir été informés de cette décision, ce qui explique en partie le manque de participation.

Au marché central, véritable cœur battant de Kolda, l’activité commerciale n’a pas connu de répit. Boutiques, cantines, magasins et étalages sont restés ouverts, accueillant les clients comme à l’accoutumée.

Cependant, c’est dans le secteur de l’éducation que l’impact de la journée de mobilisation a été le plus notable. En effet, en ce mardi de grève nationale, de nombreuses écoles publiques et privées ont été paralysées en raison de l’absence d’enseignants et d’élèves. Certains enseignants ont suivi l’appel à la grève, tandis que d’autres ont choisi de dispenser leurs cours malgré une ambiance parfois confuse.

Cette journée de mobilisation à Kolda illustre les difficultés rencontrées par les mouvements de contestation pour mobiliser efficacement la population, ainsi que les divergences d’opinion au sein de la communauté éducative.

“Villes mortes” : Un mot d’ordre largement ignoré à Dakar

Malgré l’appel au calme et à la mobilisation lancé par le collectif Aar Sunu Election (« Préservons notre élection »), la journée « villes mortes » et la grève générale ont été largement ignorées dans la capitale sénégalaise, Dakar. Cette mobilisation intervient dans un contexte de profonde crise politique, avec des tensions croissantes liées au report de l’élection présidentielle.

Dans les quartiers centraux comme le Plateau et autour du marché populaire de Colobane, la vie semblait suivre son cours habituel. Les transports en commun circulaient normalement, les commerces étaient ouverts, et la population vaquait à ses occupations quotidiennes. Seuls quelques lycées ont annulé leurs cours pour la journée.

Pour de nombreux Dakarois, comme Saer Dieng, commerçant, ou Badara Dione, conducteur de moto-taxi, cette journée de mobilisation n’était même pas connue. La nécessité de subvenir aux besoins quotidiens de leur famille prime sur toute autre considération.

Cependant, derrière cet apparent calme, le collectif Aar Sunu Election maintient la pression sur le président Macky Sall, exigeant la fixation de la date de l’élection présidentielle avant le 2 avril, date de la fin officielle de son mandat. Ce front politique et citoyen exprime des inquiétudes quant aux intentions réelles du président, craignant qu’il ne cherche à prolonger son mandat au-delà de la date constitutionnelle.

Cette journée de mobilisation avortée met en lumière les divisions et les incertitudes qui règnent actuellement au Sénégal, alors que le pays cherche à trouver une issue à une crise politique qui menace la stabilité et la démocratie.

Immeuble en sursis à la Cité Keur Gorgui : Bougane Gueye réagit et accuse la Banque Agricole d’escroquerie

Une affaire judiciaire secoue actuellement l’entrepreneur sénégalais Bougane Guéye Dani, suite à une décision du Tribunal de commerce ordonnant une expertise sur l’un de ses immeubles situé à la Cité Keur Gorgui. Cette mesure fait suite à une demande de la Banque Agricole, exigeant le remboursement d’un prêt de 393 millions de francs CFA, garanti par une caution solidaire de Bougane Guéye.

Cependant, dans une note adressée à Seneweb, Bougane Guéye Dani réagit avec vigueur, accusant la Banque Agricole de mauvaise foi et d’escroquerie. Selon ses précisions, le prêt en question aurait déjà été entièrement soldé, comme le rapport d’expertise daté de septembre 2022 le confirme.

Le chef d’entreprise dénonce également le fait que la banque tente d’imputer de nouveaux frais sur la caution de Bougane Guéye, alors qu’il n’est aucunement engagé dans cette affaire. Il qualifie cette démarche de tentative d’escroquerie inacceptable de la part d’une institution financière de cette envergure.

En outre, Bougane Guéye conteste la validité d’une hypothèque définitive sur son immeuble à Keur Gorgui, mentionnée dans une décision de la cour d’appel, mais jamais officiellement servie à son avocat ni à lui-même. Il souligne que la procédure de cassation contre cette décision est déjà en cours.

Enfin, Bougane Guéye met en lumière le volume important des échanges financiers entre sa société Boss et la Banque Agricole, estimé à plus de 81 milliards de francs CFA au fil des années de collaboration.

Cette affaire soulève des interrogations sur les pratiques bancaires et judiciaires, mettant en lumière les tensions entre les acteurs économiques et financiers au Sénégal. Bougane Guéye affirme sa détermination à défendre ses droits et à lutter contre toute tentative d’injustice à son encontre.

Qualité de l’air : La poussière de retour dans les régions Centre et Nord

D’après les prévisions de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), une augmentation de la concentration de poussière est prévue ce mardi dans les régions Centre et Nord du Sénégal.

Dans son bulletin publié ce jour, l’Anacim annonce un temps ensoleillé sur l’ensemble du pays pour les prochaines 24 heures, mais souligne également la présence attendue d’une légère suspension de poussière dans les régions Centre et Nord. Cette situation pourrait entraîner une réduction de la visibilité en raison de particules de poussière en suspension, en particulier dans les localités Nord et Centre-Ouest.

Il est recommandé aux personnes âgées et à celles souffrant de maladies respiratoires dans ces régions de prendre des précautions supplémentaires. En effet, une exposition prolongée à la poussière peut aggraver les problèmes respiratoires existants et causer des inconforts chez les personnes sensibles.

Cette annonce intervient après une période où plusieurs régions du Sénégal, notamment la capitale Dakar, ont été recouvertes par une couche de poussière ces derniers jours. La vigilance reste donc de mise pour la population, et il est conseillé de suivre les recommandations des autorités locales en matière de santé publique et de sécurité.

Sénégal – Emigration : Une pirogue transportant 154 migrants interceptée par la Marine nationale

Une nouvelle interception de candidats à l’émigration irrégulière a eu lieu au large des côtes sénégalaises. Selon un post publié sur le compte X et consulté par Senego, la Marine nationale sénégalaise a annoncé que son patrouilleur de haute mer WALO a secouru plusieurs personnes hier lundi.

D’après les informations communiquées, le 26 février 2024, le patrouilleur de haute mer WALO a intercepté une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière, située à 30 km au sud de Dakar.

Le communiqué précise que parmi les personnes secourues, il y a un total de 154 migrants, comprenant 5 femmes et un mineur. Tous ont été pris en charge par les services compétents de l’État pour les procédures appropriées.

Cette interception met en évidence la persistance du phénomène de l’émigration irrégulière dans la région, malgré les dangers et les risques associés à ce type de voyage. Les autorités maritimes continuent de surveiller étroitement les eaux sénégalaises pour prévenir les traversées dangereuses et assurer la sécurité des personnes en mer.

Affaire de parfums volés en France: Maodo, le frère de Gris Bordeaux, déféré suite à une plainte de …!

Maodo, également connu sous le nom de Gris 2, se retrouve dans une situation délicate ! En effet, le frère du célèbre lutteur Gris Bordeaux a été déféré hier lundi au parquet par la Division Spéciale de Cybersécurité de la police nationale. Selon les informations rapportées par Seneweb, Maodo aurait proféré des menaces de mort, des injures, et des propos diffamatoires à l’égard d’une femme basée en France, l’accusant d’avoir déclaré que son frère lui aurait subtilisé des parfums d’une valeur estimée à 3 millions FCFA.

La situation a pris une tournure judiciaire lorsque la femme a déposé plainte contre le lutteur. À la suite de l’enquête menée par cette unité spéciale de la police nationale, le dossier a été transmis au parquet pour examen. Conformément aux instructions du procureur de la République, Maodo a été conduit par les autorités.

Hier matin, Maodo a été convoqué une nouvelle fois par la Division Spéciale de Cybersécurité. Dès son arrivée devant les enquêteurs, il a été déféré en vue des suites judiciaires à donner à cette affaire.

Cette affaire met en lumière les conséquences potentielles des actions sur les réseaux sociaux et souligne l’importance de traiter les différends de manière appropriée, en évitant les menaces et les accusations diffamatoires.

Différend avec la Banque agricole : Bougane Guèye Dany risque de perdre son immeuble à Cité Keur Gorgui

Un nouveau développement est survenu dans le contentieux opposant la Banque agricole (LBA), ex-Caisse nationale de crédit agricole (CNCAS), à la société Boygues Solutions Systems Limited (BOSS) de Bougane Guèye Dani. Le Tribunal de commerce a ordonné, lors d’une audience référée lundi, une expertise sur l’immeuble du Titre Foncier numéro 19.652 / GR situé à la Cité Keur Gorgui, à Dakar.

Selon les informations rapportées par Les Échos dans sa publication du jour, la première chambre du tribunal de commerce de Dakar, qui a tranché le litige, avait condamné Bougane Guèye Dany et sa structure à verser à la banque une somme de 611.489.959 Fcfa, ainsi que 14.720.857,4 Fcfa au titre des pénalités de 10%, conformément à l’article 13 de l’acte de gage du 5 septembre 2014, sans préjudice des intérêts échus ou à échoir.

De plus, Bougane devra payer 5.000.000 Fcfa à la Banque agricole à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive, ainsi que 3.000.000 Fcfa au titre des frais irrépétibles. Par ailleurs, le tribunal a décidé que Bougane Guèye Dany sera tenu solidaire du paiement de la somme jusqu’à concurrence de 590.346.984 Fcfa en principal.

Les juges ont également validé l’hypothèque conservatoire inscrite sur l’immeuble objet du Titre Foncier 19.652/GR situé à Dakar Sicap Cité Keur Gorgui, lot n° R130, appartenant à Bougane Guèye Dany, jusqu’à concurrence de la somme de 611.489.959 Fcfa. Cependant, cette procédure n’a pas été effectuée.

Lors de son audience du 19 février dernier, le tribunal de commerce a, sur demande de la Banque agricole, ordonné une expertise sur l’immeuble objet du lot numéro R130 du titre foncier numéro 19652/GR sis à la Cité Keur Gorgui, désignant M. Algor, expert immobilier, pour y procéder.

Cette évolution suscite des craintes quant à la saisie éventuelle du bien appartenant à Bougane Guèye Dany, candidat recalé et patron de presse.

Vers une grève générale de 48 heures à l’hôpital régional de Ziguinchor : Le SYNTRAS dénonce la gestion du directeur

Après une période de trois ans sans mouvement de grève, le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) du centre hospitalier régional de Ziguinchor se prépare à déclencher une grève générale de 48 heures. Le Secrétariat général du syndicat, lors d’un sit-in ce matin, a vivement critiqué la gestion du directeur de l’hôpital et a menacé d’organiser une grève les mardi et mercredi suivants.

Selon Siméon Faye, secrétaire général du SYNTRAS/Section du centre hospitalier régional de Ziguinchor, la situation à l’intérieur de l’établissement de santé est catastrophique. Depuis l’arrivée du directeur Ndiamé Diop en juin 2021, l’hôpital est en proie à de sérieux problèmes de gestion, entraînant une détérioration significative de ses services et de ses infrastructures.

Des problèmes multiples dénoncés par le SYNTRAS :

Gestion du Personnel : Le SYNTRAS accuse le directeur de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes liés à la gestion du personnel, notamment en ce qui concerne les questions de traitement salarial et de cotisations à l’IPRES (Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal). En conséquence, l’hôpital a accumulé une dette de 325 millions de francs CFA envers l’IPRES, ce qui a des répercussions négatives sur les travailleurs partant à la retraite.

Avancement du Personnel Contractuel : Le SYNTRAS dénonce le non-avancement du personnel contractuel depuis trois ans, ce qui constitue une violation flagrante des droits des travailleurs.

Nébuleuse dans la Passation des Marchés : Les membres du SYNTRAS accusent la direction de l’hôpital de surfacturation dans la passation des marchés, citant des exemples tels que l’achat de produits et de matériel à des prix exorbitants, bien au-dessus des prix du marché.

Appel à l’IGE et à l’OFNAC :

Face à ces graves allégations, le SYNTRAS demande une intervention urgente de l’Inspection Générale d’État (IGE) pour enquêter sur la gestion financière du directeur Ndiamé Diop. Le syndicat affirme également avoir saisi l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour examiner de près les pratiques administratives de l’hôpital.

La situation à l’hôpital régional de Ziguinchor est alarmante, avec des travailleurs de la santé confrontés à des problèmes de gestion, de traitement salarial et de conditions de travail inacceptables. Le SYNTRAS, en dénonçant ouvertement ces problèmes, espère obtenir des réponses concrètes de la part des autorités et améliorer les conditions de travail pour ses membres. Reste à voir comment les autorités réagiront face à ces graves accusations et si des mesures seront prises pour remédier à la situation.

EXCLUSIF : Baïdy Amar décédé d’une overdose : Résultats de l’autopsie révélés

Dans une nouvelle étape cruciale de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar, fils du défunt milliardaire Ameth Amar, des révélations exclusives ont été obtenues par Seneweb. Selon les résultats de l’autopsie transmis aux enquêteurs du commissariat d’arrondissement du Plateau, le décès de Baïdy Amar est attribué à une overdose.

Le médecin légiste chargé de l’autopsie a déterminé que le décès de Baïdy Amar était dû à un arrêt cardiorespiratoire, probablement causé par une intoxication due à une dose excessive inhalée de substances. Cette conclusion met en lumière la gravité de la consommation de drogue présumée de la victime.

Les résultats des tests urinaires, réalisés après une prise de sang, ont confirmé la présence de substances illicites dans le système de Baïdy Amar. Ces résultats positifs à la consommation de drogue, selon nos sources, étayent l’hypothèse d’une overdose liée à une consommation excessive de substances psychoactives.

Des informations provenant du dossier suggèrent que Baïdy Amar était un consommateur régulier de drogues diverses, notamment de cocaïne, de chanvre indien et d’oxyde d’azote. Cette révélation soulève des questions sur les habitudes et les pratiques de la victime en matière de consommation de drogue, ainsi que sur les circonstances entourant son décès.

Des prélèvements supplémentaires ont été effectués pour réaliser des tests toxicologiques approfondis. Les résultats de ces tests sont attendus et pourraient fournir des informations supplémentaires sur les substances spécifiques retrouvées dans le système de la victime. Cependant, ces résultats ne sont pas encore disponibles pour les enquêteurs du commissariat du Plateau.

La révélation de ces résultats d’autopsie met en lumière la complexité de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar et soulève de nouvelles questions sur les circonstances entourant son décès. Alors que l’enquête se poursuit, les autorités cherchent à obtenir une image plus claire des événements ayant conduit à la tragédie et à identifier d’éventuels responsables. Restez à l’écoute pour des mises à jour alors que cette histoire continue de se développer.

Drame à Bambey : Le corps d’une élève retrouvé dans un puits

Une tragédie secoue la communauté de Bambey suite à la découverte macabre du corps en état de putréfaction d’une élève, A. Dieng, retrouvé dans un puits. Disparue depuis la nuit du samedi dernier, cette terrible nouvelle a plongé la région dans la consternation et l’incompréhension.

La découverte sordide a eu lieu ce lundi vers 16 heures, dans le village de Niokette, situé dans la commune de Ngogom. A. Dieng, élève de l’école coranique Alhazar de Bambey, était portée disparue depuis la nuit du samedi dernier. L’état avancé de putréfaction dans lequel son corps a été retrouvé a profondément choqué la communauté locale, plongeant les proches de la victime dans une profonde douleur.

Malgré l’horreur de la découverte, aucune autopsie n’a été pratiquée sur le corps, sur instruction du procureur. A. Dieng a été inhumée rapidement, ajoutant une dimension tragique supplémentaire à cette affaire déjà poignante.

Face à cette tragédie, les autorités ont rapidement réagi en ouvrant une enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances entourant la disparition et le décès de l’élève. La gendarmerie a été mobilisée pour mener des investigations approfondies et déterminer les responsabilités dans cette affaire des plus sombres.

Cette tragédie souligne une fois de plus l’importance de la sécurité des individus, en particulier des plus vulnérables comme les enfants. La communauté de Bambey et au-delà attend des réponses et des mesures pour que de telles tragédies ne se reproduisent plus, et que justice soit rendue pour A. Dieng et sa famille.

La douleur et le chagrin envahissent désormais Bambey, mais dans l’ombre de cette tragédie, la quête de vérité et de justice demeure, afin que le souvenir de A. Dieng puisse être honoré et que son sacrifice ne soit pas vain.

Lutte contre l’insécurité : La gendarmerie nationale intensifie ses actions

Dans un contexte marqué par une montée de l’insécurité dans certaines zones de la région de Dakar, la gendarmerie nationale a récemment intensifié ses efforts pour contrer ce phénomène inquiétant. Face aux agressions récurrentes signalées dans le quadrilatère entre Khandar, les anciennes pistes, la VDN et les Almadies, une opération d’envergure a été menée avec détermination.

Le matin du 25 février 2024, entre 05 heures et 08 heures, la compagnie de Dakar a déployé un dispositif massif dans le cadre d’une action concertée pour assurer la sécurité des habitants et rétablir l’ordre dans ces zones sensibles. Cette opération, planifiée avec minutie, visait à traquer les criminels et à démanteler les points de regroupement utilisés par ces derniers pour perpétrer leurs méfaits.

Les résultats de cette intervention sont significatifs et témoignent de l’efficacité des mesures prises par les forces de l’ordre. Au total, 72 personnes ont été appréhendées, parmi lesquelles figuraient 26 femmes. Les délinquants arrêtés étaient majoritairement des ressortissants sénégalais, bien que l’on ait également recensé la présence de trois individus originaires de Guinée-Bissau et d’un ressortissant guinéen.

Parallèlement aux arrestations, les autorités ont procédé à la mise hors d’état de nuire de plusieurs motos utilisées dans le cadre d’activités criminelles. Quatre engins ont ainsi été immobilisés, dans le but de mettre fin à leur utilisation illicite sur les voies publiques.

En outre, dans le cadre de cette opération de sécurisation, dix abris de fortune dissimulés dans ces zones ont été détruits. Ces structures précaires servaient souvent de cachettes pour les criminels, et leur élimination contribue à assainir l’environnement et à dissuader toute tentative de récidive.

Ces résultats encourageants témoignent de l’engagement sans faille des autorités à préserver la sécurité des citoyens et à lutter contre toutes les formes de délinquance. Toutefois, il est important de souligner que la vigilance reste de mise et que les opérations de sécurisation doivent être maintenues de manière constante pour garantir un climat de tranquillité et de sérénité à l’ensemble de la population.

En parallèle des actions répressives, il est également essentiel de renforcer les initiatives de prévention et de sensibilisation afin d’impliquer activement la société dans la lutte contre l’insécurité. Ensemble, forces de l’ordre, autorités locales et citoyens peuvent œuvrer de concert pour bâtir un environnement plus sûr et plus harmonieux pour tous.

Mort de Baïdy Amar : Premiers éléments de l’enquête révélés

Dans un développement tragique qui a secoué la communauté, la mort de Baïdy Amar a suscité une enquête approfondie pour éclaircir les circonstances entourant ce décès survenu dans un appartement du Plateau, comme rapporté par Libération dans son édition de ce lundi.

Selon les premières informations rapportées, le corps sans vie de Baïdy Amar ne présentait aucun signe évident de violence physique. Cependant, des éléments troublants ont émergé de la scène du drame. Des traces de cocaïne ont été découvertes dans l’appartement où se tenait une soirée arrosée la nuit précédente.

La présence de substances illicites sur les lieux soulève des questions sur les événements ayant conduit à cette tragédie. Les autorités ont pris des mesures en conséquence, plaçant en garde à vue des amis de la victime qui étaient présents lors de cette soirée. Le commissariat du Plateau a ouvert une enquête pour démêler les faits et établir la chronologie des événements qui ont conduit au décès de Baïdy Amar.

Cette tragédie met en lumière les dangers associés à la consommation de drogues et à la tenue de soirées excessives, soulignant l’importance de la prudence et de la responsabilité dans de telles situations. Alors que l’enquête progresse, la communauté attend avec impatience des réponses et des clarifications sur ce qui s’est réellement passé lors de cette soirée fatidique.

La mort de Baïdy Amar est un rappel poignant des conséquences tragiques qui peuvent découler de comportements imprudents et de l’abus de substances illicites. En attendant les conclusions de l’enquête, la communauté est plongée dans le deuil et la réflexion sur la nécessité de promouvoir des choix de vie sains et responsables.

Litige foncier à Ndayane : 83 travailleurs de l’aviation civile se disent expropriés de 4 hectares

La construction du port de Ndayane, bien que source de développement pour la région, suscite des tensions et des réclamations de la part de certains citoyens. Cette fois-ci, ce sont les agents de l’aviation civile qui se retrouvent au cœur d’un litige foncier préoccupant.

En effet, plus de 80 agents de l’aviation civile se déclarent victimes d’une expropriation injuste. Ils avaient investi dans un projet d’habitat dans le village de Ndayane, commune de Popenguine, avec l’acquisition d’une parcelle de 4 hectares dès 2011, à travers l’association des agents de brigade de l’ASECNA. Après avoir obtenu toutes les autorisations nécessaires pour lotir et construire, les 83 membres avaient reçu des attributions individuelles de parcelles, comprenant même des îlots pour les commodités.

Ces agents, principalement des travailleurs opérationnels, avaient fait ce choix afin de se rapprocher de l’aéroport de Diass pour faciliter l’exercice de leurs fonctions. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux sont à la retraite ou proches de l’âge de cessation d’activité. Cependant, leur rêve d’une vie paisible dans un logement acquis avec effort est brisé par l’annonce d’une expropriation.

Les parcelles, achetées à des prix allant de 1,8 à 3 millions de francs CFA en 2011, sont désormais menacées d’expropriation pour une somme dérisoire de 1,5 million de francs CFA, quel que soit leur taille. Cette décision laisse ces travailleurs et leurs familles dans une situation de détresse sociale indescriptible.

Ces pères et mères de famille dénoncent cette manière de spolier des citoyens honnêtes qui n’ont fait que planifier leur avenir en vue de l’ouverture de l’aéroport de Diass. Cette expropriation injuste remet en question la protection des droits fonciers des citoyens et soulève des interrogations sur l’équité dans les processus d’urbanisation et de développement.

Linguère : Arrestation d’un père de famille pour le meurtre de l’ex-petit ami de sa fille

Une tragédie a secoué la ville de Linguère, où un berger du nom de Moussa Sow a été retrouvé mort après avoir été victime de plusieurs coups de coupe-coupe. L’incident a eu lieu dans la brousse de Barkédji, entraînant une enquête ouverte par la brigade de gendarmerie locale.

Les suspects, identifiés comme A. Sow et son fils M. Sow, ont été appréhendés par les forces de l’ordre. Selon les premières informations rapportées par L’Observateur, une altercation a éclaté entre la victime et les deux suspects, qui auraient eu des différends depuis plusieurs années. Armés de coupe-coupe, une bagarre violente a éclaté entre les parties, aboutissant à de graves blessures pour Moussa Sow, qui a finalement succombé à ses blessures à l’hôpital départemental de Linguère.

Les circonstances exactes de l’altercation restent encore floues, mais certaines indiscrétions suggèrent que la victime avait une relation tendue avec le père de famille, dont la fille était l’ex-petite amie de Moussa Sow. Des tensions supplémentaires auraient pu survenir lorsque la victime a déménagé pour s’installer près de la résidence d’A. Sow, ce dernier considérant cela comme une provocation.

L’enquête en cours tentera de déterminer s’il existe un lien direct entre le meurtre de Moussa Sow et ses antécédents avec la famille de son ex-petite amie. Pour l’instant, les autorités n’ont pas divulgué d’autres détails sur l’affaire, mais l’arrestation des suspects marque le début d’une investigation pour faire toute la lumière sur cette tragédie qui a bouleversé la communauté de Linguère.

OFNAC : les deux changements qui énervent les magistrats…

La récente loi étendant les prérogatives de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) suscite des vives réactions chez les magistrats, qui expriment leur mécontentement face à deux dispositions en particulier.

Tout d’abord, selon les informations relayées par « Seneweb » qui cite « Source A », les magistrats sont préoccupés par la possibilité accordée au président de l’OFNAC de placer en garde à vue des individus mis en cause. Cette mesure soulève des interrogations quant à une éventuelle confusion des rôles entre le président de l’OFNAC et le procureur de la République. En effet, la garde à vue est considérée comme une mesure privative de liberté relevant traditionnellement de la compétence du procureur.

Un autre point de friction concerne l’obligation désormais imposée aux présidents des hautes juridictions de déclarer leur patrimoine à l’OFNAC. Cette disposition est perçue comme un contournement des juridictions existantes et suscite une vive opposition de la part des magistrats.

Face à ces deux changements, les juges entendent exprimer leur désaccord. Selon les informations fournies par le journal, ils envisagent de transmettre un « avis technique » à l’autorité compétente afin de faire valoir leurs préoccupations et leurs objections.

Cette réaction des magistrats met en lumière les tensions et les désaccords persistants autour de l’extension des pouvoirs de l’OFNAC, ainsi que les préoccupations quant à la préservation de l’indépendance et du fonctionnement harmonieux des différentes institutions judiciaires au Sénégal.

Violation de l’interdiction du port d’arme : Le sort de Massaly entre les mains du procureur

Une nouvelle étape a été franchie dans l’affaire impliquant Mouhamadou Lamine Massaly et Me Ousmane Diagne, avec la transmission du dossier au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Thiès. Cette action fait suite à l’enquête menée par le commissariat central de Thiès, qui avait saisi le pistolet de Massaly pour violation de l’arrêté ministériel interdisant le port d’armes sur le territoire national pendant une période donnée.

Pour rappel, Mouhamadou Lamine Massaly avait été filmé dans une vidéo largement diffusée, brandissant un pistolet malgré l’interdiction générale de porter des armes pendant la campagne électorale. Cette action a conduit à la saisie et à la mise sous scellé du pistolet automatique de Massaly par les autorités.

La plainte déposée par Me Ousmane Diagne, maire de la commune de Thiès-Est, contre Massaly pour plusieurs chefs d’accusation, dont tentative de meurtre, détention illégale d’arme à feu, mise en danger de la vie d’autrui, violence et trouble à l’ordre public, a également été prise en compte dans cette affaire. En réponse, Massaly a lui-même intenté une action en justice contre son accusateur.

Le parquet avait alors chargé la police d’enquêter sur cette affaire complexe, impliquant deux personnalités publiques. La transmission du dossier au procureur de la République marque une étape cruciale dans le processus judiciaire, où les preuves recueillies seront examinées en vue de prendre une décision éclairée sur la suite des événements.

Cette affaire a suscité une grande attention dans les cercles politiques et médiatiques, étant donné les personnalités impliquées et les accusations graves portées contre Massaly. La décision du procureur de la République quant à la suite à donner à cette affaire sera donc attendue avec intérêt par le public sénégalais.

Il est à noter que Massaly, en tant que président de l’Union pour la nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), est un nouvel allié du président Macky Sall, ce qui ajoute un élément supplémentaire de complexité à cette affaire.

Dans l’attente de la décision du procureur de la République, l’affaire reste sous les feux des projecteurs, mettant en lumière les enjeux de la sécurité publique et de l’application de la loi au Sénégal.

Mémorandum du Collectif des sous-traitants de Dakarnave : Une collaboration pour relever le défi de la performance

Depuis sa renaissance en 1999, Dakarnave a émergé comme un phare de progrès économique et social au Sénégal, grâce à la contribution remarquable de son équipe de cadres sénégalais, sous la direction du groupe Lisnave Internationale. Cette réussite a eu un impact significatif sur la vie économique et sociale de milliers de Sénégalais.

L’entreprise, qui avait initialement une obligation d’emploi de 240 travailleurs selon le contrat de concession, compte aujourd’hui environ 300 employés permanents, dont seulement 3 expatriés. En plus de ces travailleurs permanents, Dakarnave a choisi dès le début des années 2000 de travailler en collaboration avec des sous-traitants sénégalais, regroupés au sein du Collectif des sous-traitants de Dakarnave (COSNAV). Cette collaboration a permis d’améliorer la qualité des services au fil des années, avec des paiements ponctuels et aucun retard de paiement enregistré.

Outre ces avantages, Dakarnave a également fourni des locaux équipés et climatisés aux sous-traitants, ainsi que des formations pour renforcer leurs capacités professionnelles, avec une prise en charge totale par l’entreprise. Ces actions ont contribué à consolider le secteur de la réparation navale au Sénégal et ont permis à Dakarnave de devenir un leader dans ce domaine en Afrique de l’Ouest.

Malgré ces réussites, Dakarnave est confrontée à des défis alors qu’elle atteint son cycle de maturité après près de 25 ans d’existence. Cependant, grâce à une collaboration étroite avec les travailleurs et les sous-traitants, l’entreprise a su maintenir un climat de confiance et de dialogue social, ce qui a favorisé la préservation des acquis sociaux et l’amélioration des avantages pour les employés et les sous-traitants.

Le COSNAV reste vigilant face aux défis à venir et s’engage à préserver l’entreprise contre toute tentative de déstabilisation, tout en œuvrant pour la préservation et le renforcement des acquis sociaux des sous-traitants. Un comité de dialogue social réunissant des représentants de différentes structures est en cours de mise en place pour renforcer la collaboration et la vigilance.

Ensemble, le Collectif des sous-traitants de Dakarnave demeure déterminé à assurer la pérennité de l’entreprise et à défendre les intérêts des travailleurs et des sous-traitants, afin de continuer à contribuer au développement économique et social du Sénégal.

Ont signé :

  • Papa Alé FAYE, Président du COSNAV
  • Mamadou SY, Vice-président du COSNAV
  • Ibrahima R. FAYE, Secrétaire général du COSNAV
  • Magloire BOLARIMON, Secrétaire général adjoint du COSNAV
  • Richard DIOUF, Trésorier général du COSNAV
  • Samba NDIAYE, Trésorier adjoint du COSNAV
  • Ameth SY, Secrétaire à l’organisation du COSNAV
  • Emmanuel SYMENOUH, Adjoint au Secrétaire à l’organisation du COSNAV
  • Daouda DIENG et Matar MBAYE, Commissaires aux comptes du COSNAV
  • Ibrahima KENEME, 1er conseiller du COSNAV
  • Mamadou BAKHOUM, 2ème conseiller du COSNAV

L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales déclenche une grève de 96 heures

Dans un mouvement concerté visant à accroître la pression sur le président Macky Sall pour qu’il fixe une date pour l’élection présidentielle avant le 2 avril, l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales a décidé de déclencher une grève de 96 heures.

Le débrayage a débuté ce lundi 26 février à 10 heures et se prolongera jusqu’au vendredi 1er mars à travers tout le pays. Cette action, qui intervient en plein cœur des préparatifs du dialogue convoqué par le président Macky Sall pour débattre de la date de l’élection présidentielle, vise à mettre en avant les revendications des travailleurs des collectivités territoriales tout en exprimant leur solidarité avec le mouvement citoyen en faveur de la démocratie.

En effet, la société civile s’est engagée dans une campagne de désobéissance civile, incluant une « ville morte », pour faire pression sur le gouvernement en vue de l’organisation rapide et transparente de l’élection présidentielle. Cette initiative a été largement soutenue par l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, qui a décidé de joindre sa voix aux appels à l’action.

Le dialogue convoqué par le président Macky Sall pour discuter de la date de l’élection présidentielle se tient dans un contexte marqué par le boycott de la quasi-totalité des membres de la société civile ainsi que de 16 des 19 candidats retenus pour l’élection présidentielle. Ce boycott massif témoigne du mécontentement généralisé quant à la gestion de la crise politique et de la demande urgente d’un processus électoral transparent et équitable.

Dans ce contexte tendu, l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales joue un rôle crucial en mettant en lumière les préoccupations des travailleurs et en exigeant des actions concrètes de la part du gouvernement pour résoudre la crise politique actuelle. La grève de 96 heures est un moyen pour les travailleurs des collectivités territoriales de faire entendre leur voix et de participer activement à la lutte pour des élections libres et équitables au Sénégal.

Portrait de Diatou C’bon : Une success story culinaire inspirante

Diatou Ndao incarne la quintessence de la réussite à travers un parcours exceptionnel dans le domaine de la restauration à Yoff, un quartier côtier de Dakar. Devenue une figure emblématique de la gastronomie locale, son histoire fascinante témoigne de sa détermination, de son travail acharné et de sa passion pour la cuisine traditionnelle.

Originaire d’un quartier lebou et issue d’une famille modeste, Diatou a dû surmonter de nombreux obstacles pour atteindre le succès. Privée d’éducation formelle, elle a rapidement compris l’importance de lutter pour s’en sortir. Malgré les regards désapprobateurs de la société et les préoccupations de sa mère, elle a persévéré et a finalement obtenu le soutien de sa famille pour poursuivre ses aspirations.

Diatou a appris les rudiments de la cuisine aux côtés de sa mère, notamment l’art de la grillade, une compétence qu’elle a rapidement perfectionnée. Ses débuts modestes sur la plage de BCEAO, où elle aidait sa mère à préparer et vendre des plats de poissons grillés, ont été le point de départ de son ascension dans le monde de la restauration.

Passionnée de cuisine traditionnelle, Diatou a suivi son instinct et a progressivement amélioré ses compétences culinaires, diversifiant son menu et attirant une clientèle fidèle. Son restaurant, baptisé « Diatou C’bon », est rapidement devenu une destination prisée pour les amateurs de bonne cuisine, attirant même des célébrités locales.

Dotée d’un sens aigu des affaires, Diatou a su transformer son petit commerce en une entreprise florissante. Son restaurant, situé au bord de la mer à Yoff Diamalaye, offre une expérience culinaire unique, avec des plats de poissons grillés et de crevettes savoureux, dans un cadre pittoresque.

Malgré les défis auxquels elle a été confrontée, Diatou est restée résiliente et déterminée, surmontant les obstacles et les attaques de ses concurrents pour réussir. Elle a également fait preuve de générosité en offrant des opportunités d’emploi à des jeunes et en les formant aux métiers de la restauration.

Au-delà de son succès professionnel, Diatou est décrite comme une personne chaleureuse et altruiste, appréciée de ses employés et de sa clientèle pour sa gentillesse et son sens de l’accueil. Son histoire inspirante témoigne du pouvoir de la détermination et de la passion dans la réalisation des rêves.

Aujourd’hui, Diatou Ndao continue de marquer son empreinte dans l’industrie de la restauration à Dakar, avec son restaurant prospère et son engagement envers la communauté. Son parcours remarquable reste une source d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à atteindre leurs objectifs contre vents et marées.

Affaire Aya Diawarra : Insulte aux policiers sénégalais à l’AIBD

Une polémique éclate suite à une publication sur les réseaux sociaux de Aya Diawarra, journaliste à la Radio Télévision Guinéenne et conseillère chargée de mission du ministère guinéen du Plan et de la Coopération internationale. Dans un message posté sur sa page Facebook, elle avoue avoir insulté les policiers sénégalais à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) en les traitant de « chiens ».

Dans son message, Aya Diawarra relate une interaction avec un policier sénégalais à l’aéroport de Dakar, affirmant lui avoir souri, ce à quoi il aurait répondu en lui demandant ce qui ne va pas. Sa réponse, telle qu’elle l’a partagée sur les réseaux sociaux, a choqué de nombreux internautes. Elle aurait rétorqué en soussou, sa langue maternelle, que c’était parce qu’ils étaient des « chiens ».

Face à l’indignation suscitée par ses propos, Aya Diawarra a défendu sa position en affirmant qu’elle ne regrette pas ses paroles et qu’elle estime avoir le droit de dire ce qu’elle veut à qui elle veut dans sa langue natale, le soussou.

Cette déclaration a provoqué une vague de réactions sur les réseaux sociaux, avec de nombreux internautes condamnant fermement les propos de Aya Diawarra. Certains ont souligné le caractère irrespectueux et offensant de ses paroles envers les forces de l’ordre sénégalaises, tandis que d’autres ont appelé à des mesures disciplinaires à son encontre.

Il reste à voir quelle sera la suite des événements et si des actions seront entreprises contre Aya Diawarra pour ses propos controversés. En attendant, cette affaire continue de susciter des débats et des réactions vives au sein de la communauté en ligne.

Louga : L’Association des Jeunes « Gnégnos » réagit vivement aux propos controversés de Soumboulou Bathily

Dans une déclaration adressée à la presse, l’Association des Jeunes « Gnégnos » de la commune de Louga a exprimé son profond mécontentement suite aux propos jugés « subversifs et injurieux » de l’actrice Soumboulou Bathily à l’égard des Gnégnos, prononcés dans une série télévisée.

Louga: l’Association des jeunes "gnégnos" hausse le ton après les propos « injurieux » de Soumboulou

Les membres de l’association ont fermement condamné ces déclarations, les qualifiant d’« outrageantes » et appelant l’artiste à revenir sur ses paroles. Selon le porte-parole de l’association, Madiodio Thiam, les Gnégnos méritent le respect et la considération de tous, et de tels propos ne peuvent être tolérés.

M. Thiam a souligné que les sujets liés aux castes sont extrêmement sensibles et qu’il est impératif que chacun fasse preuve de prudence et de respect en abordant de telles questions. Il a ajouté que les propos de Soumboulou Bathily ont provoqué un véritable scandale parmi les membres de la communauté Gnégnos, qui se sont sentis profondément offensés par ses déclarations.

Dans cette optique, l’association des jeunes Gnégnos de Louga demande à Soumboulou Bathily de présenter des excuses publiques à l’ensemble de la communauté Gnégnos pour les paroles qu’elle a tenues. Ils espèrent que cela permettra de rétablir le respect et l’harmonie au sein de la communauté, tout en soulignant l’importance de la sensibilisation et du dialogue sur ces questions délicates.

Cette réaction de l’association des jeunes Gnégnos met en lumière l’importance des mots et des représentations dans la société, ainsi que la nécessité pour les personnalités publiques de prendre conscience de l’impact de leurs paroles sur les différentes couches de la population.

Léona Niassène exhorte Macky Sall à fixer la date de l’élection présidentielle

Dans un contexte politique tendu marqué par des appels à la transparence électorale et à la tenue rapide de l’élection présidentielle, Cheikh Ahmed Babacar Niass, porte-parole de Léona Niassène à Kaolack, exprime son scepticisme à l’égard du dialogue convoqué par le Président Macky Sall. Pour lui, la meilleure façon d’instaurer un dialogue efficace est de fixer la date de l’élection présidentielle, une décision qu’il estime être saluée par la majorité des Sénégalais et les candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

Dans une déclaration relayée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Cheikh Ahmed Babacar Niass a exprimé son manque de confiance envers les dialogues précédents qui n’ont pas abouti à des accords sincères. Il fait notamment référence au faible taux de participation annoncé pour le dialogue actuel, démontrant ainsi un manque de confiance mutuelle entre les acteurs politiques.

L’accent est mis sur l’urgence d’organiser l’élection présidentielle afin de permettre aux Sénégalais de retrouver leur stabilité politique et de reprendre leurs activités. L’appel est donc clair : Cheikh Ahmed Babacar Niass enjoint le président Macky Sall à prendre la décision de fixer la date du scrutin, en réponse aux attentes des candidats et de la population sénégalaise dans son ensemble.

Cette déclaration intervient alors que le Président Macky Sall a annoncé sa volonté de tenir une concertation avec les forces vives de la nation pour discuter de la date de l’élection présidentielle et de la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, prévue pour le 2 avril. Cependant, 16 des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont décidé de boycotter ce dialogue, illustrant ainsi les tensions politiques persistantes dans le pays.

Dans cette atmosphère de tensions et d’incertitudes, l’appel de Léona Niassène résonne comme une demande urgente de clarté et de transparence dans le processus électoral sénégalais, mettant ainsi la pression sur les autorités pour prendre des mesures concrètes en vue d’assurer des élections libres et équitables.

Mort de Baïdy Amar : Les premiers éléments de l’enquête révélés

Dans un tragique incident qui a secoué la communauté ce dimanche 25 février, le corps sans vie de Baïdy Amar a été découvert dans un appartement situé au Plateau. Alors que les circonstances entourant sa mort demeurent troubles, des révélations émergent quant aux premiers éléments de l’enquête, rapportés par Libération dans son édition de ce lundi.

Selon le journal, la dépouille de Baïdy Amar ne présente aucun signe apparent de violences, laissant initialement perplexes les enquêteurs sur les causes de son décès. Cependant, des éléments troublants ont été relevés sur les lieux du drame : des traces de cocaïne ont été découvertes, laissant suggérer la possibilité d’une soirée arrosée la nuit précédente.

La présence de la drogue sur les lieux a jeté une nouvelle lumière sur les événements entourant la mort de Baïdy Amar. Des amis de la victime, présents lors de cette soirée, ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat du Plateau. Cette mesure intervient alors que les autorités ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur ce tragique incident.

L’annonce de la mort de Baïdy Amar a provoqué une onde de choc au sein de la communauté, suscitant l’émoi et la consternation. Alors que la famille et les proches de la victime pleurent sa perte, l’ensemble de la société attend avec appréhension les conclusions de l’enquête qui permettront, espérons-le, de faire toute la lumière sur ce drame et de rendre justice à Baïdy Amar.

En attendant, les autorités poursuivent leurs investigations afin de démêler les fils de cette tragédie et d’apporter des réponses aux questions brûlantes qui entourent la mort de Baïdy Amar.

Université Gaston Berger de Saint-Louis : Hommage à prospère C. Senghor, inhumé à Cabrousse

La communauté universitaire de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) pleure la perte tragique de l’un de ses étudiants, Prospère C. Senghor, décédé des suites de blessures infligées lors des affrontements du 10 Février dernier entre étudiants et forces de l’ordre. Dans un dernier adieu empreint de tristesse et de recueillement, Prospère a été inhumé dans son village natal de Cabrousse, situé dans le département de Oussouye, région de Ziguinchor.

Accompagné par des membres de l’administration de l’UGB, le corps professoral, ainsi que ses camarades étudiants, Prospère a été conduit à sa dernière demeure. Pour Mor Fall, secrétaire général de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, le décès de Prospère représente une perte immense pour l’université. Il a souligné les qualités exemplaires de Prospère en tant qu’étudiant, décrivant sa disparition comme une tragédie pour toute la communauté universitaire.

Le Pr Abdoulaye Dème, directeur de l’UFR des Sciences Appliquées et Technologies où Prospère était inscrit, a témoigné de la brillance académique de ce dernier, louant son dévouement et son sérieux dans ses études. Il a également exprimé la tristesse qui règne au sein de la communauté universitaire depuis les événements tragiques qui ont coûté la vie à deux étudiants.

Souleymane Diallo, secrétaire général de la commission sociale des étudiants de l’UGB, a rappelé que Prospère manifestait pacifiquement pour réclamer justice pour leur camarade Alpha Yoro Tounkara. Ses camarades ont exprimé leur refus catégorique que l’université devienne un lieu de violence et de décès prématurés.

L’inhumation de Prospère C. Senghor à Cabrousse a marqué la fin d’un parcours trop tôt interrompu. Sa mémoire restera vivante au sein de la communauté universitaire de l’UGB, tandis que ses proches et ses camarades se souviendront de lui comme d’un étudiant exemplaire, plein de promesses et de détermination.

Le Collectif interministériel des agents de l’administration Sénégalaise menace de reprendre la grève

Dans un communiqué récent, le collectif a exprimé son mécontentement face à l’absence de réponse de la part du Premier Ministre, malgré ses promesses antérieures. Les membres du collectif rappellent que le Premier Ministre s’était engagé à examiner attentivement leurs préoccupations et à prendre des mesures pour y répondre de manière adéquate.

Parmi les autres points de friction figurent la prise en charge des problèmes de transport et de restauration des travailleurs au niveau des sphères ministérielles de Diamniadio, ainsi que la signature des habilitations en souffrance et l’abrogation du décret relatif au statut des décisionnaires.

Face à l’absence de réponse satisfaisante de la part du gouvernement, le collectif a décidé d’intensifier ses actions. Une demande d’audience a été introduite auprès de la présidence de la république dans l’espoir de trouver une solution à cette impasse.

Cependant, le collectif a clairement indiqué qu’il n’hésiterait pas à recourir à la grève si le gouvernement ne répondait pas favorablement à leurs revendications. Cette menace souligne l’urgence de la situation et l’importance des enjeux pour les travailleurs de l’administration sénégalaise.

La situation demeure tendue et l’avenir reste incertain alors que les deux parties semblent être dans une impasse. Il est crucial que des efforts de médiation soient entrepris pour éviter une escalade du conflit et parvenir à un compromis équitable qui réponde aux besoins légitimes des travailleurs tout en garantissant la stabilité et le bon fonctionnement de l’administration.

Tentative d’Émigration Clandestine à Saint-Louis : Les ambitions brisées de 19 candidats, 2 organisateurs arrêtés par la Police

Dans une lutte sans relâche contre l’émigration irrégulière, les autorités de Saint-Louis ont récemment déjoué une tentative d’embarquement clandestin, mettant fin aux espoirs de 19 individus désireux de rejoindre l’Europe par la mer. Cette opération, menée par le commissariat central sous la direction du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, témoigne de l’engagement résolu des autorités locales à contrer ce fléau qui a trop souvent conduit à des tragédies humaines.

Les événements se sont déroulés dans la nuit récente, lorsque les forces de l’ordre ont été alertées d’une activité suspecte dans le quartier Missira de Saint-Louis. Sur place, elles ont découvert un groupe de 19 individus, originaires de la région de Tambacounda, qui étaient sur le point de s’embarquer sur des pirogues en direction de l’Espagne. Leur rêve d’une vie meilleure outre-mer a été brisé net par l’intervention efficace des autorités.

Ces candidats à l’émigration clandestine avaient déjà versé une somme considérable de 400 000 F CFA à deux convoyeurs, identifiés comme C. Niang et M. Niang, qui avaient organisé leur voyage depuis Tambacounda jusqu’à Saint-Louis. Ces derniers ont été arrêtés sur place et sont actuellement détenus pour répondre de leurs actes présumés.

L’arrestation de ces deux organisateurs et l’interpellation des candidats ont été rendues possibles grâce à l’exploitation efficace de renseignements par les autorités de sécurité. Cette opération démontre l’importance cruciale de la coordination entre les forces de l’ordre et les services de renseignement dans la prévention de l’émigration clandestine et la protection des vies humaines.

En mettant un terme à cette tentative d’émigration clandestine, les autorités locales envoient un message clair : aucun effort ne sera ménagé pour empêcher les risques encourus par ceux qui cherchent à traverser les frontières de manière irrégulière. De plus, cette action dissuasive vise à démanteler les réseaux de passeurs qui exploitent la vulnérabilité et les aspirations des individus en quête d’un avenir meilleur à l’étranger.

Au-delà de cette opération ponctuelle, il est impératif pour les autorités de poursuivre leurs efforts en matière de prévention et de sensibilisation, tout en renforçant la coopération régionale et internationale pour lutter contre le phénomène de l’émigration irrégulière. Seule une approche intégrée et coordonnée permettra de répondre efficacement à ce défi complexe et de protéger les droits et la dignité des personnes vulnérables.

Baidy Amar, fils d’Ameth Amar, retrouvé mort dans des circonstances suspectes

Une tragédie secoue la communauté sénégalaise avec la disparition de Baidy Amar, fils de l’homme d’affaires éminent Ameth Amar, ce dimanche 25 février 2024. Les détails entourant sa mort sont troublants et ont suscité une vive inquiétude dans tout le pays.

Selon les informations recueillies par Seneweb, Baidy Amar a été découvert sans vie dans un appartement situé à Dakar Plateau. Les circonstances entourant son décès soulèvent des questions et des suspicions, alimentant l’angoisse et l’incertitude dans l’opinion publique.

Baidy Amar était une figure bien connue de la jet-set sénégalaise, sa présence et ses activités étant souvent médiatisées dans les cercles sociaux du pays. Son départ prématuré laisse un vide profond dans la communauté, laissant derrière lui une aura de chagrin et de mystère.

Face à cette tragédie, les autorités compétentes ont réagi rapidement. Une enquête a été ouverte conjointement par la Sûreté urbaine et le Commissariat du Plateau afin de faire la lumière sur les circonstances exactes de ce décès troublant. Des investigations approfondies sont en cours pour déterminer les causes et les responsabilités éventuelles dans cette affaire.

La disparition de Baidy Amar laisse un sentiment de consternation et d’incompréhension dans tout le pays. Ses proches, sa famille et ses amis sont plongés dans le deuil et cherchent des réponses à cette tragédie inattendue.

Nous suivrons de près l’évolution de cette affaire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles. En ces moments difficiles, notre pensée va à la famille Amar et à tous ceux qui sont touchés par cette perte irréparable.

Les feux de brousse menacent la zone pastorale de Matam : une situation préoccupante nécessitant une action concertée

Depuis l’année 2020 jusqu’à ce début d’année 2024, la zone pastorale de Matam a été gravement touchée par les ravages des feux de brousse. Selon les données recueillies, une superficie alarmante de 13 641 hectares de tapis herbacé a été dévastée par ces incendies, mettant en péril l’équilibre écologique et économique de la région.

Les responsables de l’Inspection régionale des Eaux et Forêts de Matam insistent sur la nécessité d’une action concertée pour contrer ce fléau. Selon eux, une synergie entre les services des Eaux et Forêts, les collectivités territoriales et les populations locales est fondamentale pour prévenir efficacement les feux de brousse. Ils soulignent que la prévention reste le meilleur moyen de lutte contre ces incendies dévastateurs.

Dans un contexte où le changement climatique amplifie les risques d’incendies, il devient impératif pour toutes les parties prenantes de s’engager activement dans la protection de l’environnement et la préservation des écosystèmes fragiles de la zone pastorale de Matam. La lutte contre les feux de brousse nécessite une mobilisation collective et une action résolue pour préserver les richesses naturelles de cette région.

Affaire de paternité à Tamba : Le chauffeur face à des accusations de paternité contestées

Le tribunal de Tamba se trouve actuellement au cœur d’une affaire complexe impliquant M. C., un chauffeur de 24 ans, accusé de paternité par les parents de A. D., une jeune fille âgée de 15 ans et mariée. La résolution de cette affaire délicate est attendue avec impatience, avec la date du 28 février prochain fixée pour le verdict final.

Les ennuis judiciaires de M. C. découlent d’une plainte déposée par les parents d’A. D., qui exigent que le prévenu reconnaisse la paternité de la grossesse de la jeune fille. Selon les premiers éléments de l’enquête rapportés par L’Observateur, la mineure aurait eu l’habitude de fuguer et aurait trouvé refuge à Kédougou, où elle travaillait comme domestique.

À son retour, des changements morphologiques chez A. D. ont alerté ses proches, qui l’ont conduite au poste de santé local, révélant ainsi son état de grossesse. Lors des interrogatoires, A. D. a désigné M. C. comme étant le père de l’enfant à naître.

Cependant, lors de son audience, le chauffeur a catégoriquement nié les accusations portées contre lui, affirmant n’avoir jamais eu de relation sexuelle avec la jeune fille. Il a également déclaré que malgré son mariage, A. D. avait l’habitude de sortir et rentrer chez elle à sa guise, et que son père la punissait fréquemment pour ses fugues.

En réponse, la partie adverse maintient fermement les accusations contre M. C., affirmant qu’ils partageaient le même quartier et que le chauffeur l’emmenait souvent dans sa chambre à des heures tardives. Le Procureur, quant à lui, a requis une peine d’un mois de prison ferme contre le prévenu.

Cette affaire soulève des questions complexes de consentement, de responsabilité et de protection des mineurs, et le verdict du tribunal de Tamba sera attendu avec une grande attention, non seulement pour les parties impliquées, mais aussi pour la société dans son ensemble.

Scandale financier à Joal : Arrestation du chef d’agence de Wave

Un scandale financier secoue la ville de Joal, où le chef d’agence de Wave, M. B. Seck, a été arrêté dans le cadre d’une affaire de détournement de fonds. Selon les informations rapportées par L’Observateur, le suspect aurait puisé dans les caisses de l’entreprise, laissant un trou financier de l’ordre de 50 millions de francs CFA.

L’affaire a été révélée à la suite d’un contrôle de routine effectué par la responsable de la liquidation de Wave Sénégal, Anne Marie Fall. Cette dernière a rapidement alerté sa hiérarchie, notamment Souleymane Diagne, responsable du recrutement de la société, après avoir découvert les irrégularités.

Lors de son interrogatoire, M. Seck a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir reversé les fonds à la société Sagam, en charge de la collecte du transport des fonds pour l’agence Wave. Cependant, il n’a fourni aucun document administratif pour étayer ses dires, ce qui a éveillé les soupçons des responsables.

Nouveau rebondissement dans l’affaire Bocar Samba Dièye contre Attijari Bank : La victoire de l’homme d’affaires

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le long contentieux opposant l’homme d’affaires Bocar Samba Dièye à Attijari Bank. Selon les révélations de Libération, le célèbre importateur de riz remporte une nouvelle victoire dans cette bataille judiciaire de longue haleine.

Dans une décision rendue le 14 février dernier par la troisième Chambre civile du Tribunal de Dakar, Attijari Bank a été déboutée de l’ensemble de ses demandes, jugées « mal fondées » par la juridiction compétente.

Cette nouvelle tentative de la banque pour obtenir réparation a été infructueuse, puisque le Tribunal a jugé les demandes d’Attijari Bank non fondées, confirmant ainsi la légitimité de la défense de Bocar Samba Dièye.

En outre, Attijari Bank a été condamnée aux dépens, marquant ainsi une nouvelle défaite pour l’institution bancaire dans cette affaire.

Cette décision vient renforcer la position de Bocar Samba Dièye dans ce contentieux qui dure depuis plusieurs années, lui permettant de préserver ses biens et de repousser les prétentions de la banque.

Liaison Maritime Dakar-Ziguinchor : Un souffle d’espoir pour l’économie locale

Une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor, une liaison cruciale pour l’économie de la région. Le Consortium sénégalais d’activités maritimes (Cosama) a annoncé, relayé par Le Soleil, que le Port autonome de Dakar (PAD) a mobilisé des équipes d’experts pour mener des travaux de sondages bathymétriques sur le chenal de balisage de l’embouchure. L’objectif est clair : préparer la reprise des rotations dans les meilleures conditions possibles.

Les travaux en cours devraient être achevés d’ici la fin du mois de mars 2024, ouvrant ainsi la voie à une réouverture effective de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor. La date précise de cette reprise sera communiquée ultérieurement, selon Le Soleil.

Cette annonce arrive après une interruption de près de neuf mois des rotations, survenue suite aux violentes manifestations survenues en juin 2023, lors du procès entre l’édile de Ziguinchor, Ousmane Sonko, et l’ex-masseuse Adji Sarr, dans l’affaire Sweet Beauty. Le navire « Aline Sitoé Diatta » est resté à quai pendant cette période, engendrant des répercussions néfastes sur l’économie locale.

Jean-Bertrand Badiane, Secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture, souligne que malgré une augmentation significative du volume des exportations d’anacardes, le transport par voie terrestre a occasionné un manque à gagner d’environ un milliard de francs CFA pour l’économie locale, comparé au transport maritime.

Xavier Diatta, Directeur général de Casa industrie SA, a même lancé une pétition exhortant à la réouverture de cette ligne vitale, afin de permettre aux habitants de la région de vivre dignement. Il insiste sur les coûts supplémentaires considérables engendrés par le transport terrestre, affirmant avoir dépensé plus d’un million de francs CFA en une journée pour transporter ses marchandises à Dakar.

La perspective de la reprise des rotations maritimes est donc accueillie avec soulagement et espoir par les acteurs économiques de Ziguinchor, offrant ainsi une opportunité de relance économique et de vitalité pour la région.

UCAD : Le Collectif des amicales se plie à la décision d’interdiction de sa marche

Le Collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a exprimé son désaccord face à l’interdiction de la marche pacifique qu’elle avait prévue d’organiser ce vendredi à Dakar pour réclamer la réouverture de l’établissement.

Dans un communiqué rendu public le même jour, le Collectif des amicales de l’UCAD a annoncé le report de la marche pacifique, initialement prévue à 15 heures, en raison de l’interdiction émise par les autorités préfectorales. Cette décision aurait été motivée par le risque de perturbation majeure de la libre circulation des personnes et des biens, selon les problèmes de mobilité rencontrés dans l’itinéraire prévu.

Le communiqué dénonce vivement cette interdiction comme un abus de pouvoir, soulignant que le droit de manifester est garanti par la constitution sénégalaise. Le Collectif en appelle à la solidarité et à la vigilance de toute la communauté estudiantine.

Parallèlement, le Collectif lance un appel solennel au conseil académique pour qu’il prenne ses responsabilités et décide la réouverture immédiate de l’université.

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est fermée depuis juin 2023 en raison des violentes manifestations survenues à la suite de la condamnation de l’opposant politique Ousmane Sonko. Malgré cette fermeture, la Faculté des lettres et sciences humaines a récemment annoncé la reprise des cours de remédiation en présentiel pour le second semestre de l’année académique 2022-2023, dans des sites alternatifs à partir du 3 au 31 janvier.

Cette situation met en lumière les tensions persistantes autour de la réouverture de l’UCAD et les difficultés rencontrées par les étudiants pour poursuivre leurs études dans des conditions normales.

Braquage sur l’axe routier à Kédougou : Plus de 200 000 francs CFA emportés

Un incident de braquage s’est produit vendredi sur l’axe routier Kanouméry-Mako, dans la commune de Tomboronkoto, située dans le sud-est du Sénégal, où des individus armés ont attaqué un véhicule de marque L200, emportant avec eux une somme d’argent s’élevant à 263 000 francs CFA, selon des sources sécuritaires.

Selon les informations fournies par ces sources, cinq individus armés, munis de fusils et de machettes, ont fait irruption sur la piste Mako-Kanouméry en se dirigeant vers Tenkoto. Les assaillants ont stoppé un véhicule particulier de type L200 ainsi que des motos, dépouillant tous les passagers de leurs biens.

En outre, les malfaiteurs ont tiré des coups de feu en l’air avant de prendre la fuite.

Les agents de la brigade territoriale de Mako se sont rapidement rendus sur les lieux pour procéder aux constatations nécessaires. Une enquête a été ouverte par la brigade de la gendarmerie de Kédougou afin de faire la lumière sur cet incident et d’appréhender les auteurs de ce braquage.

Cet événement souligne une fois de plus les défis persistants en matière de sécurité sur les axes routiers du pays, mettant en évidence la nécessité d’une vigilance accrue et de mesures renforcées pour assurer la sécurité des citoyens et des biens dans ces régions.

Senelec demande des poursuites judiciaires suite à l’agression de ses agents à Keur Gorgui

Le directeur général de la Senelec, Papa Mademba Bitèye, a affirmé lors d’une assemblée générale du Syndicat des travailleurs de l’électricité (Sutelec) que la société n’épargnera aucun effort pour protéger ses agents et assurer leur sécurité. Il a également dénoncé les agressions répétées dont sont victimes les travailleurs de la Senelec, y compris le secrétaire général du Sutelec, Mouhamed Habib Haïdara.

M. Haïdara a insisté sur l’application stricte de la loi à l’encontre de l’agresseur présumé des agents de la Senelec et a demandé à la direction générale de prendre les mesures nécessaires pour que justice soit rendue. L’incident aurait impliqué des menaces de mort proférées à l’encontre d’un agent, ainsi que des actes de violence contre un chef d’agence de la société.

En réaffirmant son engagement envers la sécurité de ses employés et la protection de ses biens, la Senelec a clairement indiqué qu’elle ne tolérera aucune forme d’agression ou de menace à l’encontre de son personnel.

Hommage à Lomé : Les contributeurs de la campagne « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent » salués pour leur générosité

Des entrepreneurs et des représentants gouvernementaux de plusieurs pays africains se sont réunis à Lomé pour honorer les entreprises ayant apporté une contribution significative à la campagne « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent ». Cette initiative, visant à lutter contre le paludisme, a réuni des fonds considérables pour soutenir les efforts de prévention et de traitement de cette maladie dévastatrice.

Neuf entreprises ont été spécialement reconnues pour leurs contributions, qui se chiffrent à environ 6 millions de dollars US, soit près de 3,6 milliards de francs CFA, entre 2021 et 2024. Parmi les contributeurs distingués figurent le député béninois Aké Natondé, le président de « Malaria Free Uganda » Kenneth Mugisha, ainsi que le directeur d' »Anglogold Ashanti Malaria » au Ghana, Samuel Asiedu Agyei.

Malgré les efforts mondiaux pour réduire l’incidence du paludisme, cette maladie reste un problème majeur en Afrique subsaharienne, où 94% des cas sont recensés. Le paludisme représente également un fardeau économique important, pouvant réduire le PIB de certains pays africains jusqu’à 1,3%. Par conséquent, la participation du secteur privé est cruciale pour soutenir les objectifs nationaux de lutte contre le paludisme et mobiliser des ressources supplémentaires.

Initiée en 2020 par le groupe Ecobank et le Partenariat Roll Back Malaria (RBM), la campagne « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent » a permis de mobiliser 6 millions de dollars en contributions financières et en nature. Plus de soixante entreprises africaines se sont engagées dans cette initiative, apportant leur expertise pour renforcer la priorisation du paludisme et sensibiliser les décideurs politiques.

La cérémonie organisée à Lomé marque la clôture de la phase pilote de l’initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent ». Les leçons tirées de cette phase permettront de documenter l’impact social de l’engagement du secteur privé dans la lutte contre le paludisme. Lancée en 2014 au Sénégal, cette initiative continue de mobiliser des ressources et de sensibiliser la population à l’importance de combattre cette maladie mortelle.

Vol de bétail à Sédhiou : Trois boeufs volés en Guinée-Bissau gardés à la gendarmerie

Trois boeufs, présumés volés en Guinée-Bissau, ont été découverts dans la localité de Dianah Malary, située dans le département de Sédhiou, sans documents attestant de leur provenance. Selon les informations recueillies, ces animaux ont été retrouvés sans que les propriétaires bissau-guinéens ne se soient encore manifestés pour les réclamer.

L’enquête menée par les autorités compétentes a confirmé que ces boeufs ont été volés, mais jusqu’à présent, aucun propriétaire n’a été identifié. Dans l’attente de nouvelles directives du Procureur, les gendarmes ont été contraints de les garder à la brigade de gendarmerie locale.

Cette situation laisse les autorités dans l’impasse, car elles ne peuvent ni vendre, ni abattre ces animaux sans propriétaires déclarés. De même, les laisser partir sans certitude sur leur origine illégale est également impossible, dans le respect des procédures légales.

Le sort de ces boeufs reste donc en suspens, en attendant que les propriétaires légitimes se manifestent ou que des décisions légales soient prises pour déterminer leur sort. En attendant, cette affaire souligne les défis posés par le vol de bétail transfrontalier et la nécessité d’une coopération renforcée entre les autorités des pays voisins pour lutter contre ce fléau.

Viol suivi de grossesse : Une élève confronte son enseignant devant le juge

Le Tribunal de grande instance de Tambacounda se prépare à rendre son verdict le 28 février prochain dans le procès d’O. Sow, enseignant âgé de 41 ans au moment des faits, accusé de viol suivi de grossesse sur son élève T. D., aujourd’hui âgée de 18 ans. Le prévenu risque une peine de 10 ans de prison.

Le mis en cause, qui a été incarcéré en 2018 avant de bénéficier d’une liberté provisoire après 5 ans de détention, a comparu devant le juge hier. Lors de l’audience, la plaignante a confronté son ancien enseignant en présentant une photo de son bébé, un garçon, aux juges et au procureur. Elle a également fourni une description détaillée de la chambre de l’enseignant.

Toutefois, O. Sow maintient son innocence et affirme que son élève n’a jamais franchi le seuil de sa chambre, où il lui donnait des cours particuliers. Il a donc demandé aux juges la réalisation de tests ADN, dont les résultats sont toujours en attente.

Les faits remontent au 5 juillet 2028, lorsque M. Diop, le père de la plaignante et carreleur de profession, a été alerté par son épouse de l’absence de règles chez leur fille T. D., élève en CM2, depuis plus d’un mois. Le père a immédiatement emmené sa fille à l’hôpital, où une échographie a révélé sa grossesse, choquant profondément sa mère.

Ce procès a suscité une forte émotion dans la région, mettant en lumière la nécessité de protéger les mineurs contre les abus et soulignant l’importance d’une justice équitable dans de tels cas de violence sexuelle.

Fin de la grève de la faim à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ziguinchor

Après plusieurs jours de grève de la faim entamée le 19 février 2024, les détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor ont décidé de mettre fin à leur mouvement. Cette décision intervient suite à l’intervention et à la médiation du directeur de la MAC, qui a réussi à ramener les détenus à une attitude plus constructive.

Cette médiation a été particulièrement cruciale alors que trois détenus ayant participé à la grève de la faim ont dû être évacués vers l’hôpital pour recevoir des soins appropriés.

L’intervention du directeur de la MAC a été largement saluée par les membres de la société civile, qui ont également exprimé leur satisfaction quant à la résolution pacifique de la crise.

Cependant, malgré la fin de la grève de la faim, les acteurs de la société civile maintiennent leur demande de libération des détenus politiques à Ziguinchor afin de soulager la surpopulation carcérale. Ils insistent également sur la nécessité d’accélérer le traitement des dossiers judiciaires pour éviter les détentions prolongées. En effet, la lenteur dans le traitement des dossiers et les longues détentions préventives ont été identifiées comme les principales causes de la grève de la faim.

Cette résolution pacifique de la crise à la MAC de Ziguinchor souligne l’importance du dialogue et de la médiation dans la résolution des conflits carcéraux, tout en mettant en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés le système pénitentiaire et le système judiciaire au Sénégal.

La Brigade de Recherches de Saly intercepte une trentaine de migrants, dont 9 femmes et 5 enfants

La lutte contre l’immigration clandestine vers l’Europe se poursuit, et une nouvelle opération menée par la brigade de recherches (BR) de Saly vient de déjouer une tentative de traversée illégale. Grâce à l’action du major Insa Seck et de ses hommes, une trentaine de candidats à l’émigration ont été interceptés alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Espagne dans l’espoir d’une vie meilleure.

L’opération a permis l’interpellation de trente personnes, parmi lesquelles figurent neuf femmes et cinq enfants, selon des sources de Seneweb. Tous les individus appréhendés ont été conduits dans les locaux de la BR pour être interrogés et prendre les mesures nécessaires.

Cette action fait suite aux efforts continus des autorités pour lutter contre l’immigration clandestine dans la région. Sous la direction du lieutenant-colonel Alioune Diop, les gendarmes de la légion de Thiès ont renforcé le dispositif de surveillance le long de la Petite Côte afin de prévenir toute tentative de départ clandestin.

Cette interception démontre l’engagement des forces de sécurité sénégalaises à contrer les réseaux de trafic humain et à protéger les candidats à l’émigration des dangers potentiels liés à ces traversées clandestines.

Tragédie à Fass : Un ouvrier périssait dans l’effondrement d’une laverie de station-service

Une onde de choc a frappé le quartier de Fass à Dakar mercredi dernier, alors qu’une laverie automobile d’une station-service s’est effondrée, entraînant la mort tragique d’un ouvrier. Selon les rapports de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), cette catastrophe a secoué la communauté locale et a conduit à une intervention rapide des services de secours.

Le drame a eu lieu en plein jour, vers 13 heures, alors que des ouvriers s’activaient à démolir la dalle de la laverie située en face de l’Hôpital Abass Ndao. La victime, un homme dont le sexe a été identifié comme masculin, a été tragiquement ensevelie sous les décombres, malgré les efforts des sapeurs-pompiers pour la secourir.

Les témoins de l’incident ont décrit un effondrement soudain et dévastateur, prenant les travailleurs par surprise et laissant peu de temps pour réagir. L’ouvrier décédé, faisant partie de l’équipe de démolition, a été pris au piège sous les débris, marquant ainsi une perte tragique pour la communauté et ses proches.

Cette terrible tragédie souligne l’importance cruciale de la sécurité sur les chantiers de construction et de démolition. Elle met également en évidence la nécessité de respecter rigoureusement les normes de sécurité pour prévenir de telles catastrophes et protéger la vie des travailleurs.

À la suite de cet événement déchirant, les autorités devront mener une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes de l’effondrement et prendre des mesures préventives adéquates pour éviter de futurs accidents similaires. En attendant, la communauté de Fass pleure la perte d’un de ses membres et se mobilise pour soutenir les familles affectées par cette tragédie inattendue.

Affaire de Mbacké : Arrestation d’un tailleur pour insultes envers des personnalités publiques

L’incident, qui a jeté une lumière crue sur les tensions politiques et sociales dans la région, a été déclenché par des messages audio envoyés par le tailleur à la députée via l’application de messagerie WhatsApp. Dans ces messages, l’individu aurait proféré des insultes virulentes à l’encontre du Président Macky Sall et du général de corps d’armée Moussa Fall, chef de la gendarmerie nationale.

Les autorités ont réagi rapidement à cette affaire, mobilisant les gendarmes de la Brigade de recherches de Touba pour procéder à l’arrestation de Kh. Sow. Celui-ci a ensuite été transféré à Dakar, où il est actuellement détenu à la Brigade de recherches de la capitale.

Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression et les limites à ne pas franchir, même sur les réseaux sociaux. Les insultes proférées à l’encontre de personnalités publiques telles que le Président de la République et le chef de la gendarmerie nationale ont été jugées inacceptables par les autorités, entraînant des conséquences juridiques pour l’auteur présumé.

À l’heure actuelle, l’enquête suit son cours et la justice devra déterminer les suites à donner à cette affaire. Elle souligne également l’importance de promouvoir le respect et le dialogue dans le discours public, ainsi que la nécessité pour les citoyens de s’exprimer de manière responsable et civique, même dans le contexte des médias sociaux.

Drame dans une auberge à Ngor : Mort soudaine d’un homme devant sa compagne

Une tragédie a frappé une auberge à Ngor, mardi dernier, avec le décès soudain d’un homme nommé O. Sonko. Selon les rapports de L’Observateur, la victime se trouvait dans une chambre en compagnie de sa petite amie, une certaine S. Gassama, lorsque l’incident s’est produit.

Soudainement, l’homme est tombé du lit, plongeant dans une crise qui a rapidement pris une tournure tragique. Paniquée, la jeune femme a immédiatement alerté Ch. Ndoye, le gérant de l’auberge. À leur arrivée, O. Sonko était allongé au sol, inconscient et inerte, selon les témoignages recueillis par le journal.

Les autorités locales ont été contactées et des éléments de la brigade de proximité de Ngor se sont rendus sur les lieux pour enquêter sur cet événement tragique. Un médecin de SOS Médecin a constaté le décès de O. Sonko. Aucune trace de violence n’a été relevée sur le corps de la victime, indiquant que sa mort aurait pu être due à une crise cardiaque, selon les déclarations de S. Gassama.

L’Observateur rapporte que le gérant de l’auberge a été convoqué dans le cadre de l’enquête en cours. La dépouille de la victime a été transportée à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour des examens supplémentaires et des autopsies afin de déterminer les causes exactes de son décès.

Ce tragique événement soulève des questions sur les circonstances entourant la mort soudaine de O. Sonko et suscite une profonde tristesse pour ses proches et sa famille. Les autorités poursuivent leurs investigations pour faire toute la lumière sur cet incident et offrir des réponses à ceux qui sont touchés par cette perte inattendue.

Tension lors de l’audition de Ngagne Demba Touré : Solidarité des greffiers et report de l’audience

Une scène inhabituelle s’est déroulée hier au bureau du juge du deuxième cabinet lors de l’audition de Me Ngagne Demba Touré, greffier en fuite depuis septembre 2023 et membre actif du parti politique Pastef. Arrêté par la Division des Investigations Criminelles (DIC) conformément à un mandat d’arrêt délivré à son encontre, Me Touré était censé être inculpé et placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ainsi que pour offense au chef de l’État.

Cependant, l’audition a été retardée en raison d’une mobilisation remarquable des collègues greffiers de Me Touré. Réunis devant le bureau du juge, ils ont formé un front uni pour exiger sa libération immédiate. Cette démonstration de solidarité, soutenue par les syndicats Sytjust, UNTJ et AGS, a souligné l’unité et la détermination de la profession face à l’arrestation d’un des leurs.

De plus, le greffier désigné pour assister à l’audition de Me Touré a refusé de participer à la procédure. Ce geste a contraint le juge à reporter l’audience, espérant que le greffier reconsidérerait sa position ou qu’un remplaçant serait désigné pour siéger.

Grève de la faim à la MAC de Ziguinchor : La société civile réclame des mesures urgentes

Parmi les détenus en grève de la faim, on trouve des individus qualifiés de « détenus politiques ». Madia Diop Sané s’interroge sur le traitement différencié entre les détenus politiques à Dakar bénéficiant d’une libération massive et ceux dans les régions, dont les dossiers semblent ignorés. Il appelle à une équité de traitement pour tous les détenus politiques, où qu’ils se trouvent.

Cette grève de la faim à la MAC de Ziguinchor met en lumière les inquiétudes croissantes concernant les conditions carcérales et le respect des droits des détenus au Sénégal. La société civile exhorte les autorités à agir rapidement pour répondre aux préoccupations légitimes des détenus et garantir une justice équitable pour tous.

Abdourahmane Baldé : Une figure emblématique pour le développement de Kolda

Au cœur de la région de Kolda, une figure émerge comme le catalyseur d’un véritable changement politique et social. Abdourahmane Baldé, président du Mouvement Kolda Debout (MKD), incarne cet espoir renouvelé et cette énergie positive qui transforment peu à peu la vie des habitants de cette région.

Depuis maintenant sept ans, Abdourahmane Baldé, affectueusement surnommé « Doura », s’est engagé de manière inébranlable à servir le Sénégal, en particulier le Fouladou, en plaçant la santé, l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes au cœur de ses priorités.

Dans le domaine de la santé, ses actions sont multiples et palpables. Depuis cinq ans, il organise des consultations médicales gratuites et a inscrit 5000 personnes, dont 2000 élèves, 1000 talibés et 2000 adultes, à la Couverture Maladie Universelle (CMU), un investissement de 10 millions de francs. De plus, il a fait don de médicaments et d’équipements à diverses structures sanitaires, et a pris en charge des malades à travers différentes spécialités médicales. Le dernier acte remarquable de Abdourahmane Baldé est la construction du poste de santé de Talto Diéga et la réhabilitation de plusieurs autres postes de santé, offrant ainsi des infrastructures modernes et bien équipées à la population.

Dans le domaine de la formation et de l’emploi des jeunes, Abdourahmane Baldé ne ménage pas ses efforts. Depuis 2016, il a mis en place des mécanismes de formation en conduite automobile et dans d’autres secteurs porteurs d’avenir. De plus, il a facilité l’accès à des études à l’étranger pour de nombreux jeunes et a offert des opportunités d’emploi à travers le recrutement dans son propre cabinet et la promotion de jeunes cadres à des postes de responsabilité.

L’APR secouée par une scission au sein du mouvement des femmes : WhatsApp au cœur de l’explosion

Le paysage politique sénégalais est secoué par une fracture au sein du mouvement des femmes de l’Alliance pour la République (APR). Ce schisme est le résultat de discussions houleuses sur WhatsApp qui ont finalement mené à une scission marquée par la création d’un nouveau mouvement dissident.

Désormais, l’APR compte non pas un, mais deux mouvements des femmes distincts. D’un côté, l’entité officielle, dirigée par la ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Ndèye Saly Dieng Diop. De l’autre, un groupe dissident mené par Thérèse Faye, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale, de l’Équité sociale et territoriale, Néné Fatoumata Tall, administratrice du FONGIP, et Aïssatou Ndiaye, maire de Ndiaffate, entre autres.

Selon les informations rapportées par Les Échos, ce nouveau groupe dissident, nommé MNDF (probablement pour Mouvement national des femmes)/Bis, a adopté comme cri de guerre « Macky dans nos veines ». Les membres de ce mouvement ont décidé de quitter le groupe WhatsApp du mouvement officiel des femmes de l’APR pour créer le leur, avec comme image de profil celle du chef de l’État surplombant leurs photos individuelles.

Cette initiative semble marquer l’implosion du mouvement des femmes au sein de l’APR. À la racine du problème, les tensions entre les partisans de Macky Sall et ceux d’Amadou Bâ, exacerbées par l’annonce du report de l’élection présidentielle. Les premières, indignées par la position critique de Zahra Iyane Thiam à l’égard de ce report, ont exprimé leur mécontentement dans le groupe WhatsApp. Les secondes ont riposté avec la même véhémence, déclenchant ainsi des altercations virulentes, y compris à travers des échanges audio, entre les deux camps.

Dans cette tourmente, Ndèye Saly Dieng Diop, administratrice du groupe et affiliée à Amadou Bâ, a tenté de calmer le jeu en rappelant à l’ordre les membres sans prendre parti. Cependant, cette neutralité n’a pas été bien accueillie par les partisans de Macky Sall, qui ont décidé de quitter le groupe officiel pour former leur propre mouvement, marquant ainsi leur désaccord et leur désir de prendre leurs distances.

Les nominations en Conseil des ministres de ce mercredi 21 février 2024…

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

• Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinaire, précédemment Chef de service régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame SOW, appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;

• Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, poste vacant ;

• Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

• Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;

• Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.

Cabrousse en deuil : La communauté pleure la perte de l’étudiant Prosper Clédor Senghor

Une vague de tristesse et de douleur a submergé la localité de Cabrousse, dans le sud du Sénégal, suite au décès de l’étudiant Prosper Clédor Senghor de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. La communauté, composée de parents, amis, voisins et de nombreux anonymes, s’est rassemblée pour exprimer sa solidarité envers la famille Diatta, durement éprouvée par cette tragédie.

Prosper Clédor Senghor est décédé des suites de blessures subies lors de heurts entre forces de l’ordre et étudiants opposés au report de l’élection présidentielle du 25 février. Sa disparition bouleversante survient peu de temps après celle d’Alpha Yéro Tounkara, un autre étudiant de l’UGB, victime des mêmes circonstances tragiques. selon l’APS

Dans le village de Cabrousse, où Prosper Clédor Senghor a grandi, l’annonce de sa mort a plongé la communauté dans une profonde tristesse. Les témoignages poignants des proches du défunt témoignent de l’impact dévastateur de cette perte. Angélique Diatta, sa mère adoptive, est restée inconsolable, décrivant Prosper Clédor Senghor comme un fils aimé et un espoir pour l’avenir.

La question lancinante « Pourquoi notre fils a-t-il été tué ? » résonne dans les mots de Babacar Diatta, le frère du défunt, exprimant l’indignation et la douleur de toute la famille. Le représentant du chef de village a également souligné la nature discrète et pacifique de Prosper Clédor Senghor, déplorant la perte d’un jeune plein de potentiel pour la communauté.

Cette tragédie bouleversante met en lumière les dangers inhérents aux tensions politiques et sociales et souligne le besoin urgent de dialogue et de paix dans la société sénégalaise. La communauté de Cabrousse pleure aujourd’hui la perte d’un fils, d’un ami et d’un espoir pour l’avenir, rappelant à tous l’importance de la vie et de la solidarité dans ces moments difficiles.

Dakar : Un homme décède lors de l’effondrement d’une laverie

Un incident tragique a secoué le quartier de Fass à Dakar, mercredi dernier, lorsque la dalle d’une laverie automatique s’est effondrée, entraînant la mort d’un homme. L’effondrement s’est produit aux alentours de 13 heures alors que des ouvriers travaillaient à la démolition de la structure. Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur les lieux pour secourir la victime, mais malheureusement, ils n’ont pu que récupérer son corps des décombres.

Cet incident a suscité une vive émotion parmi les habitants du quartier, mettant en lumière les risques associés aux travaux de construction et de démolition. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’effondrement et prendre les mesures nécessaires pour éviter de futurs accidents similaires.

L’événement tragique rappelle l’importance cruciale de la sécurité sur les chantiers de construction. Il souligne la nécessité pour les entreprises et les autorités de respecter strictement les normes de sécurité afin de protéger la vie des travailleurs et des habitants. En cette période de deuil, la communauté locale appelle à des mesures immédiates pour renforcer la sécurité sur les chantiers et éviter de nouvelles tragédies.

Sedhiou : Les FDS neutralisent un gang de voleurs de bétail, les éleveurs rassurés

Une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour les éleveurs de bétail de la région de Sedhiou, alors que les forces de défense et de sécurité (FDS) ont annoncé la neutralisation d’un gang de voleurs qui semait la terreur dans la localité. Ce groupe criminel, composé de deux individus originaires de la commune de Koussy, située à 22 kilomètres au nord de Sedhiou-commune, était recherché depuis deux longues années.

L’opération des FDS a abouti à l’arrestation des suspects en possession de plusieurs bêtes non encore abattues, offrant ainsi un soulagement bienvenu aux éleveurs de la région, qui pouvaient enfin espérer retrouver leurs biens volés.

Cependant, malgré cette victoire pour la sécurité locale, un nouveau défi se présente : les victimes hésitent à venir déposer plainte de peur de représailles de la part des voleurs, qui pourraient être libérés et chercher à se venger de leurs dénonciateurs.

Dans ce contexte délicat, les autorités encouragent les victimes à surmonter leurs craintes et à faire leur devoir en déposant formellement plainte, afin de renforcer les charges pesant contre les présumés voleurs. Cette démarche est cruciale pour garantir que la justice soit pleinement rendue et que les criminels ne puissent échapper à leurs responsabilités.

L’arrestation de ce gang de voleurs représente un pas significatif vers la restauration de la sécurité et de la tranquillité dans la région de Sedhiou. Cependant, la collaboration des citoyens est essentielle pour consolider ces progrès et s’assurer que les criminels répondent de leurs actes devant la justice.

Macky Sall : «Si j’avais voulu prolonger, j’aurais tout simplement brigué un 3e mandat»

Au Sénégal, pas moins de 16 candidats sur 19 en lice ont regretté « un refus du président de la République de prendre en charge sa mission régalienne d’organisation d’une élection libre et transparente ». Mais en réalité, Macky Sall ne serait pas en train de jouer les prolongations. C’est en tout cas ce qu’a fait savoir le directeur de publication de « Jeune Afrique ». Marwane Ben Yahmed écrit que le chef de l’Etat sortant est même « pressé d’en finir » avec le pouvoir.


« Las d’être pilonné à longueur de journée, Macky Sall est pressé d’en finir, contrairement à la réputation qui lui colle à la peau. ‘On ne peut pas me faire ce procès, nous a-t-il expliqué lors d’un entretien au palais, mi-février. Si j’avais voulu jouer les prolongations, j’aurais tout simplement brigué un troisième mandat, comme la Constitution me le permettait. J’ai dit et répété que j’y renonçais. Ce n’est pas pour me dédire aujourd’hui ! Il était, en revanche, irresponsable d’aller à l’élection dans les conditions qui prévalaient à la veille du début de la campagne. J’ai pris mes responsabilités… »’, a notamment rapporté le journaliste franco-tunisien dans son éditorial. 


« Reste à savoir s’il parviendra à imposer son (dernier) choix ou s’il cédera à la pression générale », a ajouté M. Yahmed. 

Cheikh Oumar Diagne :  » Ce que le directeur de la prison du Cap manuel nous a fait vivre avec Bassirou Diomaye Faye « 

Leader du Rassemblement pour la vérité (RV-ACD), Cheikh Oumar Diagne a fait face à la presse pour revenir sur  le temps passé en prison et sur la situation du pays.  Incarcéré  à la prison du Cap manuel pour avoir appelé à une manifestation pacifique pour demander, entre autres, la libération des détenus, une enquête sur les morts connus pendant les manifestations et la démission du chef de l’État.

 Cheikh Oumar Diagne a été dans la même prison que Bassirou Diomaye Faye. Il est revenu sur les relations qu’il a entretenues avec le candidat à l’élection présidentielle. 

« Au Cap manuel, avec Bassirou Diomaye Faye, on discutait tout le temps du pays. Nos débats tournaient autour de la situation politique du pays, mais surtout de la justice de notre pays », dit-il.

Pour lui, « le candidat Bassirou Diomaye Faye  est une chance pour le Sénégal. Une personne consciente des enjeux du Sénégal, un grand intellectuel et surtout très pieux. En prison, il ne faisait que réfléchir sur le pays. Diomaye est l’opposé de Macky ». 

 Selon Cheikh Oumar Diagne, Bassirou Diomaye est incassable, à l’image de plusieurs  citoyens  arrêtés pour avoir fait valoir leur droit de manifester. « En prison, beaucoup ont intégré le Pastef. Ils n’étaient pas membres de cette formation politique, mais on a tout fait en prison pour acheter la carte et le bracelet. Bassirou Diomaye vit  dignement son incarcération. Il participe au récital de Coran que nous organisons chaque semaine dans la prison. On y a créé des liens forts », ajouté le leader de RV-ACD.

Le directeur interdit le téléphone  à Bassirou Diomaye

 « Le délit pour lequel Bassirou Diomaye Faye est en prison est injuste. Dans notre pays, on vous poursuit pour outrage à magistrat et on vous confie à un magistrat pour qu’il vous juge ».  Selon lui, ceci est une facette des injustices qu’ils ont vécues à la prison. 
« Le directeur de la prison a posé des actes que l’administration ne lui permet pas. Depuis la campagne, depuis la prison, parce que conscients que seules des élections vont nous libérer, nous avons commencé à appeler au téléphone et à recevoir de la visite. Mais le directeur nous a convoqués pour interdire le droit de téléphoner. On lui a rétorqué que nous avons juste perdu la liberté d’aller et venir » explique Cheikh Oumar Diagne. Poursuivant, il dira que le directeur leur a aussi interdit de discuter de politique au téléphone.
Le directeur régional à qui nous avons écrit, à travers notre avocat, dit ne pas être au courant, le patron de toutes les prisons aussi n’a pas donné l’ordre. « C’est un fonctionnaire qui s’est arrogé le droit de nous priver du droit de téléphoner.  C’est un politicien encagoulé  et  je le dénonce vigoureusement. Il a juste peur de perdre le siège ».

L’ADHA dénonce les traitements inhumains infligés aux détenus et demande des mesures immédiates

L’ADHA exhorte le Procureur de la République à prendre l’initiative d’enquêter sur ces allégations et à garantir que les responsabilités soient établies et que des sanctions appropriées soient appliquées. De plus, elle appelle les organisations de défense des droits humains à se mobiliser pour prévenir de tels abus à l’avenir.

En outre, l’ADHA demande aux autorités de garantir un suivi sanitaire, psychologique et financier aux détenus libérés, afin de faciliter leur réintégration dans la société. La situation précaire dans laquelle se trouvent ces individus risque de compromettre leur réinsertion sociale, avec les risques de préjugés, de stigmatisation et d’isolement qui en découlent.

Enfin, l’ADHA annonce son intention de lancer une campagne d’évaluation de la situation carcérale au Sénégal, visant à sensibiliser sur les conditions de détention et à plaider en faveur d’une réforme du système carcéral afin de garantir le respect des droits fondamentaux des détenus.

Jeune surpris en flagrant délit : tentative d’introduction de drogue à la prison de Mbour

Une scène inhabituelle s’est déroulée à la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Mbour, mettant en lumière une tentative audacieuse d’introduction de drogue dans l’enceinte carcérale. Selon les informations rapportées par L’AS, un jeune visiteur du nom de S. Mbathie a été pris en flagrant délit alors qu’il tentait de faire entrer du chanvre indien dans la prison.

Les gardes pénitentiaires ont rapidement repéré Mbathie, ignorant la présence des caméras de surveillance, alors qu’il jetait un sachet suspect à l’intérieur de l’enceinte carcérale. Une inspection minutieuse a révélé que le sachet contenait de la drogue, ce qui a immédiatement conduit à l’arrestation du jeune homme.

Mbathie a rapidement avoué son crime et a désigné M. Wane, un détenu de la Mac de Mbour purgeant une peine pour détention de chanvre indien, comme le destinataire du sachet de drogue.

Cependant, lors de sa comparution devant le Tribunal de Grande Instance de Mbour, Mbathie a soudainement changé sa version des faits, niant avoir jeté le sachet de drogue dans la prison. Il prétend maintenant que la drogue a été découverte lors de la fouille de ses poches.

L’enquête a révélé que Mbathie avait en sa possession trois cornets de chanvre indien. Le verdict final sera rendu lors du délibéré prévu pour mardi prochain, marquant ainsi une étape cruciale dans cette affaire de tentative d’introduction de drogue à la prison de Mbour.

Usurpation d’identité : Un homme se fait passer pour l’aide de camp de Macky Sall et envoie son CV à un astronome sénégalais

M. R. Diouf, responsable de la logistique à l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (Asp), s’est retrouvé devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre d’accusations d’usurpation de fonction et d’identité numérique.

Les faits remontent au 9 février dernier, lorsque Diouf a été placé sous mandat de dépôt pour avoir prétendu être une autorité haut placée, notamment l’ancien Directeur général de l’Asp, Birame Faye, devenu ministre de l’Artisanat. Selon les informations rapportées par Les Échos, Diouf aurait utilisé cette fausse identité pour obtenir des faveurs.

Devant le juge, Diouf a expliqué qu’il gérait la flotte mobile de l’Asp et avait enregistré son numéro de service au nom de Birame Faye. Il a admis avoir répondu à des messages en se faisant passer pour le ministre, rassurant même un interlocuteur sur la situation à Keur Massar.

Un autre épisode de cette mascarade a impliqué l’astronome sénégalais Maram Kaïré. Diouf aurait alors prétendu être l’aide de camp du président de la République pour contacter Kaïré et lui envoyer son CV dans l’espoir de décrocher un emploi. Cependant, Kaïré a demandé à voir la personne avec qui il communiquait par appel vidéo, mettant fin au stratagème de Diouf.

Lors du procès, l’avocat de Diouf a argué que son client n’avait pas commis d’acte relevant de la gendarmerie malgré sa déclaration mensongère. Le tribunal a finalement relaxé Diouf des autres accusations, mais l’a condamné à deux ans de prison avec sursis pour usurpation d’identité.

Nouveau drame à l’Université Gaston Berger : un étudiant blessé lors des manifestations succombe à ses blessures

Une nouvelle tragédie frappe l’Université Gaston Berger de Saint-Louis alors qu’un autre étudiant, Prosper Célestin Senghor, est décédé des suites de blessures subies lors des récentes manifestations. Cette nouvelle perte survient peu de temps après le décès d’Alpha Yoro Tounkara, plongeant davantage la communauté universitaire dans le deuil et la consternation.

Cette nouvelle tragédie soulève une fois de plus des questions sur la sécurité et le bien-être des étudiants lors des manifestations. Les récentes tensions politiques qui ont secoué le pays ont malheureusement eu des conséquences tragiques pour la communauté universitaire, avec la perte de deux jeunes vies prometteuses.

Les autorités de l’université ainsi que les étudiants sont profondément attristés par cette nouvelle perte et expriment leurs condoléances à la famille et aux proches de Prosper Célestin Senghor. Des appels à la retenue et à la résolution pacifique des conflits sont lancés dans l’espoir d’éviter de futures tragédies et de préserver la sécurité et la stabilité de l’environnement universitaire.

Tuerie de Boffa-Bayotte : Le journaliste René Capin Bassène menace de mettre fin à ses jours en prison

Dans une interview poignante accordée depuis sa cellule à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, le journaliste René Capin Bassène exprime ses doutes quant à la possibilité que la vérité éclate un jour dans son affaire. Incarcéré dans le cadre de l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte, il souligne les accords de paix signés entre l’État et le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), notamment avec le chef rebelle de la branche armée de Kassolole, César Atoute Badiate, désigné comme l’auteur du crime qui lui est imputé.

Le journaliste affirme que sa situation est le résultat d’une tentative de le sacrifier en raison de son activisme journalistique jugé gênant. Il réclame justice et clame son innocence, exprimant sa frustration face à l’attente prolongée de son procès en appel depuis le 13 juin 2022. Il questionne également la fiabilité de la justice, soulignant les incohérences et les injustices qu’il perçoit dans son traitement judiciaire.

Cette affaire met en lumière les enjeux complexes de la justice et de la paix en Casamance, où les intérêts politiques et les dynamiques internes au conflit semblent se télescoper avec les aspirations à la vérité et à la justice.

Mairie de Diourbel : Les agents sans salaire depuis le début de l’année

Une situation alarmante secoue la mairie de Diourbel : les agents municipaux n’ont toujours pas perçu leur salaire depuis le début de l’année en cours. Cette situation met un grand nombre de familles dans une extrême précarité, privant les employés des moyens nécessaires pour subvenir à leurs besoins élémentaires.

Sous le couvert de l’anonymat, l’un des agents concernés témoigne de leur désarroi : « Nous n’avons pas touché nos salaires depuis le mois de décembre, et jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune explication de la part de la mairie. Cette situation est extrêmement difficile car nos salaires sont indispensables pour couvrir nos dépenses quotidiennes, nos factures et la scolarité de nos enfants. »

Outre l’absence de rémunération, les employés municipaux déplorent également le silence du maire face à cette crise financière qui les expose à une vulnérabilité croissante. Certains critiquent une gestion opaque des affaires municipales, tandis que d’autres soulignent un manque flagrant de considération envers le personnel.

Les frustrations s’accumulent au sein de la mairie de Diourbel, et certains agents évoquent même la possibilité d’un mouvement d’humeur si la situation ne se résout pas rapidement.

Malgré nos tentatives pour contacter le maire Malick Fall, en poste pour son deuxième mandat à la tête de la commune de Diourbel, ainsi que son secrétaire général pour obtenir leur version des faits, nos requêtes sont restées sans réponse. Cette absence de communication de la part des autorités locales laisse planer un sentiment d’incertitude et d’inquiétude parmi les employés municipaux, qui attendent avec impatience des réponses à leurs préoccupations légitimes.

Ndindy : Un enfant de 7 ans péri dans un incendie

Une onde de choc a secoué le paisible village de Darou Salam, niché dans la commune de Neuneu, au cœur du département de Diourbel. Hier, un sinistre d’une rare intensité a éclaté, plongeant la communauté dans l’effroi et la douleur, alors qu’un incendie ravageur dévorait tout sur son passage, coûtant la vie à un enfant de seulement 7 ans.

Aux alentours de 17 heures, le feu a pris naissance dans une concession du village, se propageant à une vitesse alarmante et engloutissant sans pitié deux habitations entières. Dans l’une d’elles, l’enfant, paisiblement endormi, n’a pas eu le temps de réagir, succombant aux flammes avant même que les villageois ne puissent intervenir efficacement.

Les tentatives désespérées des habitants pour sauver l’enfant et préserver les biens ont été vaines, face à l’ampleur dévastatrice du brasier incontrôlable. Malgré leur bravoure et leur dévouement, la tragédie était inévitable, plongeant la communauté dans le deuil et la consternation.

Dans l’adversité, la solidarité s’est manifestée, les villageois se mobilisant rapidement pour soutenir la famille endeuillée et offrir leur aide dans cette période de chagrin insoutenable. Cependant, le chemin vers la guérison et la reconstruction s’annonce long et difficile pour ceux qui ont tout perdu dans cet incendie dévastateur.

Alors que l’enfant repose désormais en paix dans le cimetière du village, les questions sur les origines exactes de ce drame demeurent, laissant les résidents perplexes et anxieux quant à l’avenir.

Cet événement tragique met en lumière la recrudescence alarmante des incendies et des feux de brousse dans la région de Diourbel, un phénomène qui menace la sécurité et le bien-être des communautés locales. Il souligne l’urgence d’une action concertée pour sensibiliser et prévenir de tels désastres à l’avenir, afin de protéger les vies et les biens de ceux qui sont les plus vulnérables face aux flammes dévastatrices de la nature.

Cap Skirring : Trois morts dans le naufrage d’une pirogue

Dans la nuit de lundi à mardi, une tragédie a frappé la communauté des pêcheurs au Cap Skirring, dans le sud du Sénégal, lorsque leur pirogue a chaviré en mer. Selon des sources locales, le bateau a sombré peu de temps après son départ du quai de pêche.

Le bilan provisoire de cet incident dévastateur fait état de trois personnes décédées, tandis que cinq autres ont été secourues. Cependant, le sort de plusieurs autres individus reste incertain, le nombre de personnes portées disparues n’étant pas encore établi.

Les circonstances exactes du naufrage n’ont pas été précisées dans l’immédiat. Les autorités locales ont été alertées et une enquête a été lancée pour déterminer les causes de cette tragédie maritime.

Cette nouvelle secousse la communauté locale du Cap Skirring, où la pêche est une activité vitale et omniprésente. Les pêcheurs prennent régulièrement la mer pour gagner leur vie, mais les dangers inhérents à cette profession sont malheureusement bien réels.

Les habitants de la région expriment leur profonde tristesse et leur solidarité envers les familles des victimes, tout en espérant que les autorités pourront fournir un soutien adéquat aux survivants et aux proches des disparus dans cette période de deuil et d’incertitude.

Sévices contre des manifestants : Amadou Tidiane Wone interpelle Sidiki Kaba

Dans un récent message publié sur sa page Facebook, Amadou Tidiane Wone a exprimé son inquiétude concernant les allégations de maltraitance envers des manifestants arrêtés par les forces de défense et de sécurité. Il a également lancé un appel au ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, pour faire toute la lumière sur ces accusations.

Wone a commencé par citer Boris Souvarine, critique acerbe du stalinisme, pour illustrer ce qu’il considère comme des signes avant-coureurs d’une dérive dictatoriale au Sénégal. Il a pointé du doigt les violations des droits humains, en particulier les cas de maltraitance policière envers des manifestants, dénonçant les interdictions de manifester et appelant à un meilleur respect des libertés constitutionnelles.

L’auteur a souligné le rôle crucial des forces de l’ordre dans une démocratie, affirmant qu’elles doivent être respectables pour être respectées. Il a appelé à une meilleure formation des forces de sécurité pour qu’elles puissent exercer leur mission de maintien de l’ordre dans le respect des droits des citoyens.

S’adressant directement au ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, Wone a exprimé son espoir que toutes les allégations de sévices soient examinées avec sérieux et que la lumière soit faite sur ces incidents. Il a rappelé le parcours international de Kaba dans la défense des droits de l’homme et l’a encouragé à poursuivre cet engagement au sein du gouvernement sénégalais.

En conclusion, Amadou Tidiane Wone a appelé à la préservation de la démocratie par le respect des droits et des libertés de tous les citoyens, soulignant que c’est par des pratiques démocratiques que le Sénégal pourra progresser et prospérer.

Cet appel de Wone met en lumière les préoccupations croissantes concernant les droits humains et la démocratie au Sénégal, ainsi que l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance du pays.

Situation politique au Sénégal : Le représentant des Nations Unies rencontre Macky Sall

Ce mardi 20 février 2024, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a accordé une audience au représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Leonardo Santos Simão.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont échangé sur divers sujets relatifs à la paix et à la sécurité dans la sous-région, ainsi que sur les récents développements politiques au Sénégal, selon un communiqué officiel.

Le représentant spécial a notamment salué l’engagement constant du Sénégal en faveur de la consolidation de la paix et de la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il a également encouragé tous les acteurs nationaux à travailler ensemble pour créer un environnement propice à des élections pacifiques et transparentes, conformément à la Constitution sénégalaise.

Dans ce contexte, Leonardo Santos Simão a réaffirmé le soutien continu des Nations unies et son engagement personnel à accompagner les efforts du pays pour consolider la démocratie, promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable.

Cette rencontre entre le représentant des Nations unies et le Président sénégalais revêt une importance particulière alors que le pays se prépare pour des échéances électorales importantes. Elle témoigne de la volonté commune de renforcer la coopération entre le Sénégal et la communauté internationale pour garantir des processus électoraux transparents et démocratiques, ainsi que pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

Dr Toussaint Manga limogé de son poste de médecin Chef du centre de santé de Ngor et en attente d’affectation

Le Dr Toussaint Manga, récemment libéré de ses fonctions de médecin chef du Centre de Santé de Ngor, a annoncé cette décision dans un post sur sa page Facebook. Dans son message, il a également révélé qu’il avait été mis en attente en vue d’une probable affectation dans un centre de santé qui n’a pas encore été construit.

« D’abord je fus arrêté pour des raisons politico-politiciennes. Puis libéré sans raison. Enfin limogé du poste de médecin chef du centre de santé NGOR et mis en attente pour être probablement affecté dans un futur centre pas encore construit. « Aucune injustice ne peut freiner notre engagement pour le Sénégal. » », a-t-il écrit.

Le Dr Toussaint Manga a été récemment au centre de l’actualité en raison de son arrestation dans un contexte politique tendu. Son limogeage et sa mise en attente pour une éventuelle nouvelle affectation suscitent des interrogations quant aux motivations derrière ces décisions.

Cette annonce intervient dans un contexte où les préoccupations concernant les droits de l’homme et les pratiques politiques sont de plus en plus discutées au Sénégal, alimentant les débats sur la transparence et l’équité dans la gestion des affaires publiques.

Détenus dits ‘politiques’ : Aïssata T. Sall précise la situation

La ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a apporté des éclaircissements sur les récentes libérations de détenus qualifiés de politiques. Elle a souligné que ces libérations ne sont pas politiques, mais concernent des individus arrêtés dans le cadre de délits de droit commun.

Dans ses déclarations, la garde des Sceaux a insisté sur le caractère provisoire de ces libérations, soulignant que ce n’était pas la fin de l’affaire. Elle a mis en garde contre toute idée selon laquelle ces libérations marqueraient la conclusion du processus, affirmant que d’autres actions judiciaires étaient à prévoir.

Aïssata Tall Sall a également répondu à ceux qui évoquent déjà des demandes d’indemnisation pour les personnes libérées. Elle a rappelé que toute indemnisation ne pourrait intervenir qu’après un jugement définitif dans les affaires concernées. Ainsi, elle a souligné que les juridictions continueraient leur travail sans être influencées par des demandes prématurées d’indemnisation.

Ces clarifications interviennent dans un contexte où les libérations de détenus suscitent des réactions diverses et où des questions sur le caractère politique de ces actions émergent. Aïssata Tall Sall a clairement indiqué que la priorité était de respecter les procédures judiciaires en cours et de garantir un traitement équitable pour tous les individus concernés.

Ouest Foire : Horreur à Cité Xandar 2 avec la découverte de 5 bébés sans vie dans les ordures

Une scène des plus atroces a été révélée à Ouest Foire, plus précisément à la Cité Xandar 2, où les corps de cinq bébés sans vie ont été retrouvés parmi les ordures. Cette découverte macabre a profondément choqué la communauté locale et mis en lumière les sombres réalités auxquelles certains habitants sont confrontés.

Le délégué de quartier, Moustapha Niang, a exprimé son profond désarroi face à cette situation, qualifiant la Cité Xandar 2 de Mbeubeuss bis, en référence à la décharge notoire de Dakar. C’est lui-même qui a révélé ces découvertes macabres, soulignant qu’elles ont eu lieu au cours des trois dernières années. Suite à ces trouvailles, les autorités ont procédé à des enquêtes, conduisant même à l’arrestation de charretiers. Il a également révélé qu’une étudiante de l’Université de Dakar avait été appréhendée, identifiée comme la mère de l’un des bébés.

Outre ces découvertes tragiques, la Cité Xandar 2 est également confrontée à des problèmes récurrents de vols, contribuant à un climat d’insécurité généralisé. Moustapha Niang a souligné l’urgence de l’intervention des autorités pour résoudre ces problèmes croissants qui affectent la vie quotidienne des résidents.

Cette affaire a suscité une onde de choc dans la région, mettant en lumière les failles du système et les défis auxquels sont confrontées certaines communautés. Les habitants de la Cité Xandar 2 appellent à l’aide des autorités pour garantir leur sécurité et mettre fin à ces actes de violence et de négligence inacceptables.

Libération de 344 détenus à Dakar : Un geste vers la pacification politique et sociale

Depuis près d’une semaine, une série de libérations de détenus a été observée à Dakar, la capitale du Sénégal. Selon la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, pas moins de 344 détenus ont été libérés récemment. Cependant, il convient de préciser que ces libérations sont accordées sous forme de « liberté provisoire ».

La ministre a expliqué que chaque dossier a été examiné individuellement par le procureur dans le cadre d’une démarche visant à apaiser le climat politique et social, comme annoncé par le président Macky Sall lors du Conseil des ministres du 7 février dernier. Elle a souligné que la décision de libération provisoire est prise par le juge, après étude des dossiers.

Bien que la plupart des personnes libérées aient été arrêtées lors de manifestations, Aïssata Tall Sall a nié toute implication politique dans ces arrestations. Elle a affirmé que les raisons derrière ces détentions n’étaient pas politiques, mais plutôt liées à des infractions spécifiques telles que des troubles à l’ordre public, des actes de vandalisme ou d’autres délits connexes.

La ministre a également souligné que l’objectif de ces libérations est de désengorger les prisons et de lutter contre la détention prolongée, tout en réaffirmant qu’au Sénégal, il n’y a pas de détenu politique. Elle a insisté sur le fait que chaque individu a été traité selon les principes de justice et que leur libération ne constitue en aucun cas une concession politique.

Ces libérations interviennent dans un contexte de tensions politiques et sociales croissantes, et semblent être une tentative des autorités de restaurer la confiance et de calmer les esprits dans un pays où les manifestations et les troubles ont été fréquents ces derniers mois.

Il est à noter que cette vague de libérations n’est pas une mesure isolée. Elle s’inscrit dans une série d’actions entreprises par le gouvernement sénégalais pour répondre aux préoccupations sociales et politiques du pays. Ces actions comprennent également des consultations avec divers acteurs de la société civile, des partis politiques et des leaders religieux dans le but de promouvoir le dialogue et de trouver des solutions pacifiques aux défis auxquels le pays est confronté.

Cependant, malgré ces efforts, certains critiques restent sceptiques quant à l’efficacité réelle de ces mesures et mettent en doute leur impact à long terme sur la stabilité politique et sociale du Sénégal. Ils soulignent la nécessité d’aborder les causes profondes des tensions et des frustrations qui alimentent les troubles sociaux, notamment les questions relatives à la gouvernance, à la transparence et à l’égalité des chances.

Dans l’ensemble, la libération de 344 détenus à Dakar représente un pas vers la pacification politique et sociale au Sénégal. Cependant, pour assurer une paix durable et une stabilité politique, il est crucial que le gouvernement continue à dialoguer avec tous les acteurs concernés et à prendre des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes de la population.

Drame à la Cité Xandar 2 : La découverte macabre de cinq bébés sans vie dans les ordures

Une situation des plus tragiques secoue la Cité Xandar 2, une zone située à Ouest Foire, au cœur de Dakar, où les corps sans vie de cinq bébés ont été retrouvés parmi les déchets, évoquant un sinistre rappel du site de Mbeubeuss. Cette révélation a été faite par le délégué de quartier, Moustapha Niang, qui a soulevé l’indignation générale face à ces découvertes macabres.

Au cours des trois dernières années, selon les déclarations du délégué, ces terribles découvertes ont été réalisées, bouleversant profondément la communauté locale. « Lorsqu’on a récupéré les corps, la gendarmerie a arrêté les charretiers pour mener des enquêtes. Je me rappelle qu’une étudiante de l’Université de Dakar a été arrêtée », a-t-il précisé, soulignant l’arrestation d’une suspecte identifiée comme étant la mère de l’un des bébés.

Cette révélation a suscité une onde de choc parmi les résidents, qui expriment leur profonde détresse face à cette situation insoutenable. Moustapha Niang a souligné que le dernier cas d’infanticide remonte à moins de trois mois, ajoutant que les habitants sont à bout de nerfs, confrontés à une série de problèmes majeurs, notamment l’accumulation de déchets et l’insécurité grandissante.

Ousseynou Thiaw, président de l’Association des artisans automobiles, a mis en évidence le sentiment d’insécurité croissant dans la région, marqué par des vols quotidiens et un climat de menace constant. « Il y a des cas de vol chaque jour. Nous ne sommes pas en sécurité. Les ‘’boudioumen’’ (récupérateurs) volent nos radiateurs, nos fils de voiture, nos batteries », a-t-il déploré.

Selon un vendeur de pièces détachées, la présence de camions d’ordures dans la région aggrave la situation en attirant une foule de personnes suspectes, y compris des voleurs, des agresseurs et des trafiquants de drogue. Cette atmosphère de danger et de criminalité s’est intensifiée, alimentant les inquiétudes et le mécontentement parmi les résidents.

Face à cette situation alarmante, le délégué de quartier a pointé du doigt l’État, soulignant la nécessité d’une action gouvernementale urgente pour remédier à la situation. « Il faut une volonté de l’État. Il y a une forme de négligence », a-t-il conclu, appelant à une prise de conscience collective et à des mesures concrètes pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Pénurie d’eau à Touba : Révélation du DG de l’Ofor sur les causes et les solutions

Une pénurie d’eau sévit actuellement dans plusieurs quartiers de Touba, la capitale du mouridisme au Sénégal, suscitant l’inquiétude des habitants alors que les autorités locales peinent à apporter des solutions efficaces.

Interrogé sur les raisons de cette situation alarmante, le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, a révélé que trois forages étaient en panne, ce qui a contribué à aggraver la situation. Il a également souligné que les pompes de remplacement commandées par l’État n’avaient pas encore été livrées, ce qui complique davantage la résolution du problème.

« Trois forages sont tombés en panne. Les pompes commandées ne sont pas encore livrées. Mais on est en train de trouver une solution très rapide », a déclaré M. Ndiaye, mettant ainsi en lumière les défis auxquels est confrontée l’OFOR dans sa mission de fournir de l’eau potable aux populations.

Dans ce contexte, le DG de l’Ofor a appelé Mahou Rahmati, la structure locale chargée de la gestion de l’eau potable à Touba, à coopérer pour remédier à la situation en contribuant au dépannage des pompes défectueuses. Il a souligné que la gestion de l’eau potable à Touba est partagée entre l’OFOR et Mahou Rahmati, et a annoncé l’organisation d’une rencontre avec le maire de Touba pour discuter de la pénurie d’eau potable.

Par ailleurs, dans le cadre des préparatifs du grand Magal de Daroul Mouhty, Hamade Ndiaye s’est rendu dans la deuxième capitale du mouridisme pour évaluer l’état d’avancement des travaux. Il s’est dit satisfait des réparations effectuées sur les forages existants et a annoncé la mise en service d’un cinquième forage pour augmenter le volume d’eau potable disponible à Daroul Mouhty. De plus, pour renforcer l’approvisionnement en eau, il a affirmé que 10 camions-citernes seront déployés dans la cité religieuse.

Cette déclaration du DG de l’Ofor apporte un éclairage sur les efforts entrepris pour résoudre la pénurie d’eau à Touba, tout en mettant en lumière les défis persistants à surmonter pour assurer un approvisionnement en eau adéquat aux habitants de la ville.

Nettoiement : Les concessionnaires mettent fin à la grève

Après une semaine de grève entamée le 19 février dernier, les concessionnaires du nettoiement ont décidé de mettre un terme à leur mouvement. Cette décision fait suite à un engagement de l’État quant au paiement des arriérés, selon un communiqué reçu par Seneweb ce mardi 20 février.

L’État s’est engagé à entamer immédiatement le paiement des huit mois d’arriérés, avec un étalement sur trois semaines. Un suivi rigoureux de ces engagements sera assuré par le Collectif des concessionnaires du nettoiement, afin de garantir que les paiements sont effectués conformément aux promesses faites.

Cette décision met fin à une semaine de tensions et de perturbations dans le secteur du nettoiement, où les concessionnaires ont revendiqué la régularisation de leurs arriérés de paiement. Avec la résolution de ce conflit, il est espéré que les services de nettoiement pourront reprendre leur cours normal et contribuer à maintenir la propreté des espaces publics dans les communautés concernées.

Il reste à voir comment l’État respectera ses engagements et comment le suivi sera effectué par le Collectif des concessionnaires du nettoiement. Cette situation souligne l’importance d’une gestion transparente et responsable des finances publiques, ainsi que du respect des droits des travailleurs dans tous les secteurs économiques.

Docteure Seynabou Mbaye élue présidente du Conseil sénégalais des femmes

Lors d’une assemblée générale ordinaire, la docteure Seynabou Mbaye, professeure de lettres modernes, a été élue présidente du Conseil sénégalais des femmes (COSEF), selon un communiqué officiel.

Seynabou Mbaye est une diplômée de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et de l’École normale supérieure de Dakar, avec une riche expérience dans le domaine de l’éducation et de l’administration publique. Elle est titulaire d’une Maîtrise en administration publique de l’École nationale d’Administration publique (ENAP) de l’université du Québec, ainsi que de plusieurs certificats portant sur les questions de genre.

Ayant enseigné pendant 26 ans dans différents lycées du pays, Mme Mbaye a par la suite évolué dans l’Administration centrale, occupant des postes de conseillère technique, de cheffe de service et de directrice nationale.

Le Conseil sénégalais des femmes (COSEF), créé en 1995, a pour mission de promouvoir l’accès des femmes aux instances et processus de prise de décision, d’améliorer leur statut par le respect des droits humains, et de privilégier l’approche genre comme solution aux inégalités de genre.

L’élection de Seynabou Mbaye à la présidence du COSEF marque une étape importante dans la promotion des droits des femmes au Sénégal et dans la lutte pour l’égalité des genres. Sa vaste expérience académique et professionnelle, ainsi que son engagement en faveur des droits des femmes, font d’elle une leader qualifiée pour guider le COSEF dans la réalisation de ses objectifs.

Nouvelle loi renforçant l’OFNAC : Approbation de la société civile avec appel à l’indépendance

Une nouvelle loi modifiant et renforçant les pouvoirs de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) a été votée récemment, suscitant l’approbation de la société civile sénégalaise. Toutefois, celle-ci émet un appel à ce que l’OFNAC demeure indépendant des jeux politiques.

Les membres de la société civile ont salué les nouvelles dispositions de la loi, les considérant comme un pas important dans la lutte contre la corruption. Le Pr Babacar Gueye a souligné le travail de la société civile dans l’élaboration de cette loi, mettant en avant le rôle accru que l’OFNAC pourra désormais jouer grâce à ces changements législatifs. Moundiaye Cissé de l’ONG 3D a également exprimé sa satisfaction quant aux pouvoirs renforcés de l’office, affirmant que cela le rendra plus efficace dans sa mission de lutte contre la corruption. De son côté, Djibril Gningue de Pacte a insisté sur l’importance de la prévention et de la répression de la corruption.

La nouvelle loi accorde à l’OFNAC des pouvoirs accrus en matière d’investigations, de saisine et de médiation. Parmi les nouvelles dispositions, l’OFNAC est désormais habilitée à placer en garde à vue des individus présumés coupables d’enrichissement illicite. De plus, le président de l’OFNAC peut désormais adresser directement des instructions aux enquêteurs assermentés ainsi qu’aux officiers de police judiciaires et assimilés.

Malgré cette avancée dans la lutte contre la corruption, les membres de la société civile mettent en garde contre toute instrumentalisation de l’OFNAC à des fins politiques. Ils appellent à ce que l’office demeure impartial et indépendant, loin des luttes politiques partisanes. Cette recommandation vise à garantir que l’OFNAC exerce ses fonctions de manière équitable et transparente, sans être influencé par des considérations politiques.

Journée mondiale de la justice sociale : L’OIT mobilise pour l’équité et le progrès

La Journée mondiale de la justice sociale, instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2007, vise à attirer l’attention sur la nécessité d’une plus grande justice sociale dans le monde. Pour l’OIT, cette journée est l’occasion de promouvoir le dialogue et l’action en faveur d’une société où chacun bénéficie de l’égalité des chances, du respect des droits et de l’accès à un travail décent.

Dans le cadre de cette journée, l’OIT organise une série d’événements en ligne à travers le monde pour accroître la visibilité de l’événement et appeler à des actions concertées en faveur de la justice sociale. Cette année, l’accent est mis sur l’accélération des efforts pour faire progresser la dimension sociale des objectifs de développement durable.

Une deuxième table ronde, axée sur les défis de justice sociale auxquels sont confrontés les jeunes en Afrique, sera diffusée ultérieurement. Ces événements seront organisés sur OIT LIVE et UN Web TV, avec une promotion sur toutes les chaînes partenaires de l’OIT et une interprétation dans les trois langues officielles de l’OIT.

L’OIT souligne que la justice sociale est essentielle pour garantir le bien-être des sociétés et promouvoir la dignité humaine. Alors que de multiples crises exacerbent les inégalités dans le monde, il est crucial de renouveler les engagements en faveur d’une plus grande égalité et de prendre des mesures politiques et des investissements pour éliminer les obstacles à la justice sociale.

En cette Journée mondiale de la justice sociale, l’OIT appelle les gouvernements, les employeurs, les travailleurs et la société civile à renouveler leur engagement en faveur de l’équité et du progrès social pour tous, partout dans le monde.

Manifestations au Sénégal : Abdoulaye Cissé dénonce la violence des forces de sécurité

Le journaliste a mis en lumière la diversité des témoignages, tous convergents sur un point : les droits et libertés des citoyens sénégalais sont bafoués dans des conditions inacceptables. Les récits des arrestations, empreints de brutalité, ont ému Abdoulaye Cissé au point de lui arracher des larmes. Il a appelé à une condamnation unanime de ces agissements, soulignant que les actes perpétrés par les forces de sécurité dépassent les limites de l’humanité.

Jàngat Abdoulaye Cissé : L'horreur sortie des prisons, plus jamais ça !

La vidéo de son intervention, diffusée lors de l’émission, montre l’indignation palpable du journaliste face à ces actes de violence. Son message est clair : la brutalité exercée contre les manifestants est inacceptable et doit être condamnée de manière ferme et unie par l’ensemble de la société.

La dénonciation publique de ces abus par des figures respectées comme Abdoulaye Cissé met en lumière l’importance de protéger les droits fondamentaux des citoyens et de garantir le respect de l’État de droit, même dans des circonstances difficiles.

Pas d’indemnisation pour les détenus libérés cette semaine : l’explication d’un avocat

Cette semaine, plusieurs détenus politiques ont été libérés dans le cadre de la décrispation de l’espace politique. Cependant, malgré l’espoir de certains de ces anciens détenus d’obtenir une indemnisation pour le préjudice subi pendant leur incarcération, l’avocat droit-de-l’hommiste Me Amadou Diallo clarifie la situation.

Pour espérer obtenir une réparation, Me Diallo conseille aux détenus politiques de donner la priorité à leur jugement. S’ils sont relaxés ou acquittés, ils peuvent ensuite saisir la Cour suprême pour demander une indemnisation. Cependant, en l’absence de jugement, il est peu probable qu’ils puissent valablement saisir la Cour suprême pour obtenir une indemnisation.

Renforcement de la Sécurité et du Développement Économique : L’ANAT Signe Deux Conventions de Partenariat Clés

L’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) vient de franchir une étape significative dans ses efforts pour renforcer la sécurité et promouvoir le développement économique au Sénégal. En effet, l’ANAT a récemment signé deux conventions de partenariat avec des entités clés : le Cadre d’Intervention et de Coordination Interministériel des Opérations de lutte Antiterroriste (CICO) et la Société d’exploitation du Marché d’Intérêt National (SEMIG).

La première convention de partenariat concerne le CICO, un organisme crucial dans la lutte contre le terrorisme au Sénégal. L’ANAT s’est engagée à accompagner le CICO en fournissant une formation spécialisée et en mettant à sa disposition tous les outils nécessaires pour assurer une surveillance efficace du territoire national. Cette collaboration renforcée entre l’ANAT et le CICO démontre l’engagement du gouvernement sénégalais à préserver la sécurité et la stabilité du pays face aux menaces terroristes.

Parallèlement, l’ANAT a également signé une convention de partenariat avec la Société d’exploitation du Marché d’Intérêt National (SEMIG), une entité essentielle dans la mise en œuvre du Plan National d’Aménagement et de Développement des Territoires (PNADT). Cette collaboration vise à soutenir la SEMIG dans son rôle crucial de gestionnaire du marché d’intérêt national, en fournissant un appui technique et logistique pour optimiser ses opérations et contribuer ainsi au développement économique du pays.

Ces deux partenariats témoignent de l’engagement de l’ANAT à travailler en étroite collaboration avec des acteurs clés dans des domaines essentiels tels que la sécurité et le développement économique. En unissant leurs efforts, ces organisations visent à renforcer la résilience du Sénégal face aux défis sécuritaires et à promouvoir une croissance économique inclusive et durable à travers le pays.

Ces conventions de partenariat marquent une étape importante dans les efforts de l’ANAT pour renforcer la sécurité et stimuler le développement rural au Sénégal. En collaborant avec le CICO et la SEMIG, l’ANAT démontre sa volonté de travailler en synergie avec d’autres acteurs pour relever les défis nationaux et créer un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

Un meurtre au Cap Skirring : Révélations sur un Crime Passionnel

La quiétude du Cap Skirring a été troublée par un acte de violence inouï : le meurtre brutal de Binta, une jeune femme, perpétré par son propre compagnon. Après des jours d’enquête, la Section de Recherches (SR) de Ziguinchor a clos ses investigations, mettant en lumière les détails troublants de cette affaire.

Le principal suspect, Omar S., l’amant de la victime, a été formellement inculpé d’assassinat par le juge d’instruction. Après deux retours de parquet, il a été placé sous mandat de dépôt, attendant son procès dans une atmosphère de consternation et d’incompréhension.

Les faits sont aussi tragiques qu’ils sont sordides : Binta F. partageait sa vie avec un ressortissant français, qui lui avait octroyé un appartement. Elle y avait installé son salon de coiffure, tout en vivant en concubinage avec Omar S. Cependant, une dispute fatale a précipité la tragédie.

Pris d’une rage incontrôlable, Omar est revenu dans leur chambre, armé d’un coupe-coupe, portant des coups mortels à Binta, lui tranchant la gorge. Après cet acte impardonnable, il a tenté de manipuler les autorités, essayant de déguiser son crime en accident tragique.

Fort heureusement, la vigilance de la SR de Ziguinchor a permis de déjouer les mensonges d’Omar. Confronté aux preuves accablantes, il a finalement avoué le meurtre, révélant un mobile déconcertant : un sentiment d’humiliation et de manque de respect à l’égard de Binta.

Les voisins ont également témoigné de la nature violente et agressive d’Omar, ajoutant une dimension sombre à ce portrait déjà sinistre d’un crime passionnel.

Alors que la justice suit son cours, le Cap Skirring est plongé dans une profonde consternation. Ce tragique événement rappelle la fragilité de la vie humaine et la nécessité de rester vigilant face aux signes de violence domestique et aux conflits non résolus.

Disparition en Mer : Le patrouilleur NIANI engagé dans les Recherches

La mer, souvent source de subsistance, peut également devenir le théâtre de tragédies. Le 18 février 2024, un signal de détresse a alerté les autorités maritimes de la Casamance : une pirogue de pêcheurs, transportant cinq hommes courageux, avait chaviré au large des côtes.

Face à cette situation critique, la Marine nationale s’est immédiatement mobilisée pour répondre à l’appel de détresse. Le patrouilleur NIANI, spécialisé dans les missions de sauvetage en mer, a été dépêché sur les lieux du naufrage, entamant sans délai les opérations de recherche et de sauvetage.

Dans l’immensité de l’océan, chaque minute compte. Les équipes à bord du NIANI, formées et équipées pour faire face à de telles situations d’urgence, ont engagé des recherches méticuleuses, scrutant l’horizon à la recherche de tout signe de vie ou de la pirogue naufragée.

Malgré les défis inhérents à ces opérations, l’espoir demeure. Le patrouilleur NIANI, symbole de la bravoure et de la détermination des forces maritimes sénégalaises, poursuit inlassablement sa mission, dans l’espoir de ramener ces marins disparus sains et saufs à leurs familles.

En cette période d’incertitude, la solidarité et le soutien de la communauté maritime et de la nation entière sont essentiels. Chacun retient son souffle en attendant des nouvelles de ces cinq hommes courageux, dans l’espoir que le NIANI, tel un phare dans la nuit, les guide vers un retour sûr et bienheureux.

Tristesse à Ziguinchor : Un jeune bachelier perd la vie dans le fleuve Casamance

Une onde de choc a frappé le quartier de Goumel à Ziguinchor, plongeant la communauté dans la tristesse et la consternation. Un jeune homme nommé Tony a tragiquement perdu la vie ce dimanche dans les eaux du fleuve Casamance.

Selon les informations recueillies, le jeune bachelier se trouvait au bord du fleuve en compagnie de ses amis pour une partie de football. Malheureusement, un drame s’est produit, plongeant la journée en une tragédie inattendue.

Le corps sans vie de Tony a été découvert ce lundi par les sapeurs-pompiers, mettant fin à l’espoir de le retrouver sain et sauf. Cette nouvelle a plongé la communauté dans un profond chagrin, alors que la perte d’un jeune si plein de vie et d’avenir est ressentie comme une grande tragédie.

La disparition de Tony rappelle de manière poignante les dangers qui peuvent accompagner les activités récréatives près des cours d’eau, et souligne l’importance de la vigilance et de la prudence lors de telles occasions.

En ces moments difficiles, la communauté de Goumel se rassemble pour soutenir la famille et les proches de Tony, partageant leur douleur et leur peine face à cette perte incommensurable.

Nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Tony, et nous espérons que cette tragédie servira de rappel poignant de la fragilité de la vie et de l’importance de la sécurité dans nos activités quotidiennes.

Nit Doff exprime son engagement à combattre l’injustice lors de sa première sortie après sa libération

Dans sa première apparition publique depuis sa libération, le rappeur sénégalais Nit Doff a partagé ses réflexions sur la situation politique actuelle du pays. Dans une vidéo relayée par plusieurs médias, il a exprimé sa gratitude envers les citoyens pour leur soutien et leur solidarité envers les détenus politiques récemment libérés.

Nit Dof " je suis fier de combattre l'injustice dans mon pays, les libérations doivent continuer..."

Nit Doff a souligné l’importance de l’unité et de la compassion au sein de la société sénégalaise, déclarant que les Sénégalais sont des êtres de paix et de solidarité. Il a exprimé son espoir que cette vague de libérations se poursuive et que la solidarité entre les citoyens persiste dans la lutte contre l’injustice.

Le rappeur a également réaffirmé son engagement à lutter contre l’injustice au Sénégal, soulignant la nécessité de faire entendre la voix des opprimés et de lutter pour leurs droits. Sa déclaration reflète une détermination ferme à poursuivre le combat pour la justice et la démocratie dans le pays.

La libération de Nit Doff et d’autres détenus politiques a suscité un élan de solidarité et d’unité parmi les Sénégalais, illustrant la volonté du peuple de défendre les valeurs démocratiques et les droits de l’homme. La déclaration du rappeur témoigne de la force de la résilience et de la détermination de la société civile à poursuivre le combat pour la justice et la liberté.

Alors que le Sénégal continue de faire face à des défis politiques et sociaux, la voix de figures publiques engagées telles que Nit Doff joue un rôle crucial dans la mobilisation de la société civile et dans la défense des droits fondamentaux. Sa déclaration encourageante inspire l’espoir et renforce la détermination de nombreux Sénégalais à continuer à se battre pour un avenir plus juste et plus démocratique.

Tragédie à Colobane : Un accident mortel plonge une famille dans le deuil

Une tragédie s’est abattue ce samedi à Colobane, lorsque qu’un camion a mortellement fauché deux hommes, M. Ndiaye et M. Kane, tous deux marchands ambulants. Le choc brutal a entraîné la perte tragique de ces deux membres de la communauté, laissant derrière eux des familles dévastées par le chagrin et le deuil.

«Sama dome camion mo diar si kawam mou…» Accident à Colobane, La mère de la victime raconte les fait

L’accident a également laissé M. Diouf avec des blessures légères, tandis que l’autre rescapé, C. Ndiaye, âgé de 35 ans, se bat toujours pour sa vie dans un état critique.

Dans une vidéo poignante, les parents de l’une des victimes, M. Ndiaye, sont filmés dans un état d’inconsolabilité. Les mots semblent leur manquer alors qu’ils tentent de revenir difficilement sur les événements tragiques qui ont bouleversé leur vie en un instant.

La douleur palpable dans leurs yeux et dans leurs gestes témoigne de l’ampleur de la perte et de la souffrance qu’ils ressentent face à la disparition soudaine de leur être cher. Leurs sanglots déchirants résonnent dans l’air, reflétant le profond désarroi et la détresse qui les envahissent.

Cette tragédie rappelle de manière poignante les dangers auxquels sont confrontés les travailleurs de la rue, souvent exposés à des risques élevés dans leur quotidien. Elle soulève également des questions sur la sécurité routière et la nécessité de prendre des mesures pour prévenir de tels accidents à l’avenir.

En cette période de deuil et de tristesse, la communauté de Colobane se rassemble pour soutenir les familles endeuillées et pour honorer la mémoire des victimes. Leur présence et leur solidarité offrent un semblant de réconfort dans cette épreuve insoutenable.

Alors que les familles pleurent la perte de leurs proches, la société dans son ensemble est confrontée à une douloureuse prise de conscience de la fragilité de la vie et de la nécessité de redoubler d’efforts pour assurer la sécurité de tous sur les routes.

Agro-business : les déboires de Frank Timis

Dans un récent article publié par Libération, les difficultés rencontrées par African Agriculture, la société dirigée par Frank Timis, sont mises en lumière. Basée à New York, cette entreprise ambitieuse avait pour projet d’exploiter 2,9 millions d’hectares de terres en Afrique de l’Ouest, notamment 25 000 hectares au Sénégal, pour la production d’aliments destinés au bétail en vue de leur exportation.

Cependant, les ambitions démesurées de l’entreprise semblent être confrontées à une réalité bien plus complexe. En effet, le cours de l’action d’African Agriculture, qui avait fait son entrée en bourse en décembre dernier, a subi une chute vertigineuse de 90% à mi-janvier. Passant de 10 dollars à moins de 0,90 dollar, cette dégringolade reflète les doutes grandissants des investisseurs quant à la viabilité et à la pertinence des projets de l’entreprise.

Selon Massa Koné, porte-parole de la Convergence globale des luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest, cette méfiance des investisseurs est justifiée. Les projets d’African Agriculture sont qualifiés d’extravagants et néfastes pour les communautés locales, ce qui explique en partie l’effondrement du cours de l’action. Les communautés rurales de la région ainsi que les investisseurs de Wall Street semblent convaincus qu’ils n’ont aucun intérêt à céder leurs terres ou à investir leur argent dans de tels projets.

Au Sénégal, le projet d’African Agriculture se heurte à une forte opposition de la part du Collectif pour la défense des terres du Ndiaël, qui regroupe 37 villages et 10 000 personnes dans le nord du pays. Le porte-parole de ce collectif, Ardo Sow, a adressé un avertissement aux potentiels partenaires de Frank Timis dans son projet. Il affirme que les terres en question appartiennent aux communautés locales, constituant ainsi leur patrimoine, leurs pâturages, et leur souveraineté alimentaire.

Face à ces oppositions et à la chute brutale de la valeur de son entreprise, Frank Timis doit désormais faire face à un sérieux revers dans ses ambitions agroalimentaires en Afrique de l’Ouest.

Plainte contre Mbackiyou Faye : Des propriétaires de maisons détruites à Almadies 2 dénoncent une démolition illégale

Un bras de fer juridique se profile entre Mbackiyou Faye, homme d’affaires renommé, et un collectif de propriétaires de maisons démolies à Almadies 2 (Keur Massar). Les dix maisons démolies lors d’un incident survenu samedi dernier ont déclenché une vive réaction de la part des propriétaires, qui annoncent une plainte contre l’homme d’affaires ce lundi.

Dans des propos relayés par Libération dans son édition de ce jour, le porte-parole des plaignants, Ousmane Guèye, a dénoncé l’intervention illégale qui aurait été orchestrée par Mbackiyou Faye et ses associés. Selon lui, aucun représentant de la DSCOS n’était présent sur les lieux lors de la démolition, laissant ainsi place à des individus en civil opérant les destructions.

Les membres du collectif affirment que la SCI Promobilière, propriété de Mbackiyou Faye, tente de s’approprier un hectare de l’assiette foncière où étaient érigées les maisons détruites. Ousmane Guèye met en garde contre toute tentative d’accaparement de leurs terrains, soulignant que les propriétaires sont établis sur plus de deux hectares dans la cité.

Deux individus sont identifiés par les victimes présumées comme étant les responsables des démolitions. Ils auraient agi au nom de Mbackiyou Faye, prétendant que les terrains en question lui appartiennent. Le collectif a annoncé son intention d’engager des procédures légales dès ce lundi, en sollicitant l’intervention du procureur de la République pour faire valoir leurs droits et obtenir réparation.

Drame à Colobane : Un nouveau bilan après un accident mortel et les révélations du chauffeur du camion

Dans le récit poignant recueilli par L’Observateur, le chauffeur du camion impliqué, Modou Guèye, pointe du doigt une défaillance technique, attribuant l’accident à une défection soudaine du système de freinage. « J’ai tenté de freiner en vain », explique-t-il avec regret. « C’est ainsi que j’ai percuté un véhicule particulier qui roulait devant moi. Pour éviter le pire, j’ai manœuvré en donnant un coup de volant. Malheureusement, j’ai fini sur le trottoir où étaient plusieurs marchands. »

Le véhicule impliqué est une semi-remorque de marque Renault, circulant sur l’Autoroute Seydina Limamoulaye en direction de Colobane depuis la Patte d’Oie. Selon le récit de Modou Guèye, le camion n’aurait jamais dû se trouver à cet endroit précis au moment de l’accident. Un simple coup de fil a tout bouleversé.

« J’avais quitté Rufisque plus tôt », se remémore Guèye. « Sur le chemin du retour, alors que je roulais sur l’autoroute, on m’a joint au téléphone pour me demander de revenir au Port de Dakar pour récupérer un autre bon qui avait pour destination la région orientale. C’est ainsi que j’ai fait demi-tour en empruntant la voie qui dessert la bretelle de Colobane pour retourner au Port. Malheureusement, mon système de freinage a lâché. »

Les autorités ont réagi rapidement, arrêtant Modou Guèye pour homicide involontaire. Actuellement en garde à vue, il fait face à des accusations graves alors que les enquêteurs cherchent à comprendre les circonstances exactes de ce drame épouvantable.

Incendie destructeur au marché central de Kédougou : Une tragédie économique dévastatrice

Aux alentours de 4 heures du matin, des flammes dévastatrices ont éclaté, engloutissant rapidement les structures commerciales et les marchandises qu’elles abritaient. Les témoins ont décrit une scène de chaos et de panique alors que les commerçants tentaient désespérément de sauver ce qui pouvait encore l’être, assistés par les services de secours locaux.

Les efforts des pompiers de la 62ème compagnie de secours ont permis de circonscrire l’incendie vers 5 heures du matin, mais le bilan était déjà lourd : des millions de francs CFA de marchandises ont été réduits en cendres, laissant derrière eux des commerçants désemparés et une communauté choquée.

Cet incendie dévastateur met en évidence la vulnérabilité des marchés locaux et des petites entreprises face aux catastrophes imprévues. Alors que la ville de Kédougou commence à panser ses plaies et à évaluer l’étendue des dégâts, il est impératif que les autorités et la communauté locale se mobilisent pour apporter un soutien immédiat aux commerçants affectés et pour mettre en place des mesures de prévention des incendies à l’avenir.

Un mécanicien jugé pour un vol inhabituel : Un sac d’oignon au centre d’une affaire à Tivaouane

Tivaouane – Le Tribunal d’Instance de Tivaouane a été le théâtre d’une affaire peu commune impliquant un mécanicien accusé d’avoir tenté de voler un sac d’oignon sur le marché animé de Mboro. Cette histoire insolite a attiré l’attention de la communauté locale, mettant en lumière les défis de la justice face à des incidents apparemment mineurs mais non dénués de conséquences.

Le prévenu a également affirmé qu’il avait volé le sac d’oignon pour nourrir sa famille, plutôt que dans l’intention de le revendre. Cependant, cela n’a pas atténué la gravité de l’incident aux yeux de la cour.

Malgré l’absence de la plaignante, qui avait déjà récupéré son bien, le tribunal a prononcé une condamnation de trois mois de prison avec sursis à l’encontre du mécanicien.

Affaire des enfants Retrouvés dans un véhicule : Les accusations de sacrifices humains éclaboussent une affaire de plainte et de vengeance

Dans un développement surprenant, l’épouse du marabout, Mme Sow, a porté plainte contre deux de ses voisines, les accusant d’avoir partagé une photo du couple avec un individu nommé Mollah Morgan. Ce dernier les aurait accusées de se livrer à des sacrifices humains, alimentant ainsi un climat de suspicion et de méfiance au sein de la communauté.

Le drame initial a également provoqué des réactions violentes, avec un groupe en colère qui a décidé de mener une expédition punitive contre la maison du marabout. Les jeunes mécontents de la libération temporaire du marabout ont saccagé les lieux et emporté des biens d’une valeur estimée à 30 millions de francs CFA.

Lors du procès, S. N. Traoré et T. Mbow ont plaidé leur innocence, affirmant ne pas avoir eu connaissance des intentions malveillantes des destinataires de la photo. Leur avocat a souligné leur ignorance quant à la législation concernant la divulgation de données à caractère personnel.

Le délibéré est attendu le 23 février prochain, alors que la communauté locale reste sous le choc de cette série d’événements tragiques et troublants. Les accusations de sacrifices humains et les affrontements subséquents ont laissé des cicatrices profondes dans cette paisible localité, mettant en lumière les défis complexes de la justice et de la cohésion communautaire dans cette affaire déchirante.

Accident mortel à Ziguinchor : Un enseignant à la retraite tué par un chauffeur ivre

Une nuit paisible s’est transformée en tragédie dimanche soir à Néma, lorsque la vie d’un enseignant à la retraite a été brutalement interrompue dans un accident de la route. Les circonstances de l’accident, impliquant un chauffeur en état d’ivresse, ont secoué la communauté locale et soulevé des questions sur la sécurité routière dans la région.

La victime, un enseignant âgé de 72 ans et respecté de tous dans la région pour sa contribution à l’éducation, a été fauchée par un camion conduit par J.P. Diémé. Selon les témoins, le chauffeur semblait être sous l’influence de l’alcool au moment de l’accident, perdant le contrôle de son véhicule avant de percuter violemment l’enseignant.

La perte de cet enseignant bien-aimé a laissé un vide dans la communauté éducative locale et a suscité une réflexion profonde sur les mesures à prendre pour éviter de telles tragédies à l’avenir. Alors que la famille de la victime pleure sa disparition, la question de la responsabilité et de la prévention des accidents de la route reste au cœur des préoccupations de tous ceux touchés par cette terrible perte.

Dette de 14 milliards F CFA : Les agents des cessionnaires du nettoiement renouent avec la grève

Les Rues de la Capitale Sénégalaise S’emplissent d’Ordures alors que les Travaux de Ramassage sont Interrompus par une Grève Revendicative

Les agents des concessionnaires du nettoiement, essentiels au maintien de l’hygiène et de la salubrité dans les quartiers de Dakar, ont déclenché cette grève pour faire entendre leur voix face à une dette accumulée par l’État. Cette somme représente non seulement un enjeu financier crucial pour les travailleurs, mais également un obstacle majeur à la poursuite de leurs opérations quotidiennes.

Depuis les premières heures de la matinée, les signes de l’interruption des services de nettoiement sont évidents à travers toute la ville. Les poubelles débordantes jonchent les trottoirs, les odeurs nauséabondes se répandent dans l’air et les rues, autrefois animées, semblent désormais abandonnées à leur sort.

Face à cette crise, les résidents de Dakar expriment leur frustration et leur inquiétude quant aux conséquences potentielles sur leur santé et leur environnement. Certains soulignent le risque accru de propagation de maladies liées à la présence de déchets non collectés, tandis que d’autres dénoncent l’incapacité des autorités à résoudre ce problème persistant.

Dans l’attente d’une résolution rapide de ce conflit, la population de Dakar se trouve confrontée à une réalité désagréable et à des conditions de vie précaires. La grève des agents de nettoiement met en lumière les défis complexes auxquels est confrontée la gestion des déchets dans les grandes villes africaines, mettant en évidence la nécessité d’une action urgente et concertée pour garantir un environnement sain et durable pour tous.

Décès de la femme de l’adjudant-chef Didier Badji : hommage à une femme remarquable

La triste nouvelle du décès de Madame Daba Diouf, épouse de l’adjudant-chef de gendarmerie Didier Badji, a été annoncée par le député Guy Marius Sagna. Son départ laisse derrière elle un héritage de bravoure, de détermination et de courage, mais également un mystère entourant la disparition de son époux, survenue en novembre 2022 lors d’une partie de pêche où il a été porté disparu, en même temps que le sergent Fulbert Sambou.

Madame Badji, décédée en France où elle exerçait son métier, a été saluée par Sagna comme une femme remarquable, brillante élève et étudiante, médecin dévouée tant à Mbour qu’en France. Elle a combattu avec force un cancer jusqu’à la victoire, mais a finalement succombé, le jour même de son anniversaire, à l’âge de 45 ans.

La douleur de sa perte est exacerbée par le mystère entourant la disparition de son époux, laissant leurs enfants dans l’incertitude et la question incessante : « Maman, où est notre papa Didier Badji ? »

Guy Marius Sagna exprime ses sincères condoléances à la famille de Madame Badji, soulignant le lien fort qu’il entretenait avec elle, la considérant comme une sœur. Il rappelle également ses efforts pour combattre la discrimination dont son époux, en tant que gendarme, avait été victime, et exhorte à lutter contre toutes formes d’injustice et de discrimination.

Tragédie à Colobane : Deux morts dans un accident routier, le chauffeur du camion arrêté

Une journée qui aurait dû être ordinaire s’est transformée en cauchemar pour la communauté de Colobane, alors qu’un terrible accident de la route a coûté la vie à deux personnes et en a blessé deux autres, provoquant une onde de choc à travers la région. Les détails poignants de cette tragédie ont émergé, révélant une série d’événements qui ont conduit à une perte irréparable.

L’incident, survenu aux environs de 10 heures du matin, a impliqué une semi-remorque de marque Renault en provenance de l’autoroute Seydina Limamoulaye. Selon des sources locales, le conducteur du camion aurait soudainement perdu le contrôle du véhicule, victime présumée d’une défaillance mécanique, déclenchant une série d’événements tragiques.

Le camion, hors de contrôle, a heurté violemment un véhicule particulier qui circulait dans le même sens, avant de terminer sa course mortelle sur des vendeurs ambulants de friperie, présents dans la zone. L’impact dévastateur a été immédiat, laissant deux marchands ambulants, identifiés comme M. Ndiaye et M. Kane, sans vie sur les lieux, tandis que deux autres personnes, M. Diouf et C. Ndiaye, ont été grièvement blessées, avec ce dernier plongé dans un état critique.

La communauté de Colobane a été plongée dans un deuil profond alors que les familles des victimes et les témoins ont été confrontés à la dure réalité de la perte et de la souffrance. L’accident a également laissé des traces matérielles, avec des dégâts importants sur le véhicule impliqué dans la collision.

Les autorités ont rapidement réagi à la tragédie, dépêchant des agents de la police sur les lieux pour mener une enquête approfondie. Dans le cadre de cette enquête, le chauffeur du camion, M. Guèye, a été appréhendé et placé en garde à vue pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, signe d’un effort pour établir les responsabilités et rendre justice aux victimes.

Alors que la communauté pleure ses morts et soutient les blessés, des questions demeurent sur les circonstances exactes de l’accident et sur les mesures qui pourraient être prises pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. Cette catastrophe routière rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et souligne la nécessité d’une vigilance constante sur nos routes.

En ces moments sombres, la solidarité et le soutien mutuel de la communauté sont essentiels pour traverser l’adversité. La route vers la guérison sera longue, mais avec un engagement collectif envers la sécurité et la responsabilité, la communauté de Colobane pourra surmonter cette épreuve et envisager un avenir meilleur.

Al Khayri: Voici le célèbre artiste qui a épousé Diarra série Virginie (Photos)

L’actrice et chanteuse Mame Diarra Thiès, connue pour le rôle de Cathy dans la série « Virginie », a célébré son mariage ce samedi avec Alioune Diagne, un célèbre artiste peintre.

Son évolution artistique est étroitement liée à son parcours de vie, mêlant souvenirs, double culture et éthique dans ses œuvres qui combinent l’art figuratif et l’art abstrait.

Le parcours de cet artiste contemporain se distingue par ses multiples influences et sa polyvalence. Alioune Diagne incarne un artiste engagé, porteur de nombreuses valeurs qu’il exprime à travers ses toiles. Au cœur de son mouvement figuro-abstrait réside la volonté de créer des formes figuratives intégrant des éléments abstraits. L’artiste se libère ainsi du détail pour mettre en avant formes et couleurs, exprimant ainsi des sentiments inconscients et abstraits.

Litige foncier à la cité Almadies 2 : Les populations en colère annoncent une plainte, Mbackiyou Faye cité

Une dizaine de bâtiments détruits, les propriétaires menacent de recourir à la justice pour élucider l’affaire.

Une situation tendue prévaut à la cité Almadies 2 de Keur Massar suite à la destruction d’une dizaine de bâtiments sur un site de 2 hectares, ce samedi. La société SCI, la Promobilière de Mbackiyou Faye, est au centre de cette affaire, déclenchant la colère et l’indignation des habitants. Un collectif s’est rapidement formé pour dénoncer les agissements d’un promoteur immobilier et menace de porter plainte dès lundi pour obtenir des réponses.

Selon les propriétaires, deux promoteurs privés et l’agence immobilière de Mbackiyou Faye sont responsables de ce conflit, qui perdure depuis jeudi dernier. Les accusateurs prévoient de porter plainte dès lundi prochain. « Ces deux individus ont été identifiés. Ils sont venus ici pour détruire tous nos biens. Ils disent que ces terrains appartiennent à Mbackiyou Faye. On a déjà commencé nos procédures. Dès lundi, nous allons interpeller le procureur de la République », a déclaré Ousmane Guèye.

Cette affaire met en lumière les tensions et les litiges fonciers persistants dans certaines zones urbaines du Sénégal, mettant en péril les droits et la sécurité des propriétaires immobiliers.

Aminata Touré rencontre le Représentant Spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest : un dialogue sur la situation nationale du Sénégal

Échanges fructueux sur le renforcement de la démocratie et de l’État de droit

Ce dimanche 17 février 2024, une rencontre d’importance a eu lieu entre Aminata Touré, personnalité politique sénégalaise, et le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Les discussions ont porté sur la situation nationale du Sénégal et le rôle crucial de l’ONU dans le renforcement de la démocratie et de l’État de droit.

Lors de cette rencontre fructueuse, Aminata Touré a exprimé sa satisfaction quant aux échanges approfondis avec le Représentant Spécial de l’ONU. Ils ont pu discuter en profondeur des défis actuels auxquels fait face le Sénégal ainsi que des opportunités de collaboration entre le gouvernement sénégalais et les institutions internationales, en particulier l’ONU, pour garantir le respect des principes démocratiques et des droits de l’homme.

« J’ai eu le plaisir de recevoir aujourd’hui le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel et nous avons largement échangé sur la situation nationale et le rôle important de l’ONU dans l’enracinement de la Démocratie et de l’Etat de Droit », a déclaré Aminata Touré à l’issue de la rencontre.

Cette réunion revêt une importance particulière dans un contexte où le Sénégal aspire à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir l’état de droit. La collaboration entre le Sénégal et l’ONU peut jouer un rôle essentiel dans la réalisation de ces objectifs en fournissant un soutien technique, en facilitant le dialogue politique et en renforçant les capacités nationales dans ces domaines cruciaux.

En conclusion, cette rencontre témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers les principes fondamentaux de la démocratie et des droits de l’homme, ainsi que de sa volonté de coopérer étroitement avec la communauté internationale pour promouvoir la stabilité et le progrès dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.

« Tragédie à Thiès : Un maçon perd la vie après une chute sur un chantier »

« Le quartier Keur Issa endeuillé par le décès d’un travailleur suite à un accident survenu lors de travaux de rénovation »

Une tragédie a frappé le quartier Keur Issa de Thiès hier vendredi, alors qu’un maçon est décédé des suites d’un accident de travail sur un chantier de rénovation. M. Guèye, chargé de remplacer des ardoises vétustes par des morceaux de zinc sur une toiture, a fait une chute tragique vers 16 heures, selon des informations relayées par Seneweb.

Le maçon a été immédiatement pris en charge et évacué à l’hôpital régional de Thiès, mais malheureusement, ses blessures se sont avérées fatales. Il a succombé à ses blessures vers 18 heures, plongeant sa famille, ses proches et la communauté locale dans le deuil.

Cet accident met en lumière les risques auxquels sont confrontés les travailleurs du bâtiment et de la construction au quotidien. Malgré les mesures de sécurité mises en place sur les chantiers, les accidents peuvent malheureusement survenir, rappelant ainsi l’importance de la vigilance et de la prudence à tout moment.

En ces moments difficiles, la communauté de Thiès se mobilise pour soutenir la famille du défunt et lui apporter réconfort et solidarité. Ce tragique événement rappelle également l’importance de garantir des conditions de travail sûres et sécurisées pour tous les travailleurs, afin d’éviter de telles pertes inutiles à l’avenir.

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