L’Armée Sénégalaise frappe fort à Katimpeu, démantelant des bases du MFDC

Selon les informations des autorités de sécurité, l’opération a conduit à l’arrestation de 13 individus présumés liés aux activités du MFDC. Ces arrestations font suite à des fouilles approfondies qui ont permis de localiser et de démanteler plusieurs bases utilisées par le groupe dissident. Outre les arrestations, les forces armées ont également réussi à confisquer une quantité significative de chanvre indien. Ces substances illicites étaient entreposées et conditionnées dans diverses habitations de Katimpeu, selon les sources.

Le démantèlement de ces bases à Katimpeu représente un coup réussi contre le MFDC, un groupe qui a longtemps été une source d’instabilité dans la région. Cette action démontre la détermination des autorités à restaurer la paix et la sécurité, mettant en lumière la volonté de prendre des mesures décisives pour neutraliser les éléments perturbateurs.

Cette action de l’armée sénégalaise à Katimpeu reflète une avancée majeure dans la quête de stabilité et de sécurité dans la région de Casamance. Elle envoie un message fort sur la ferme détermination des autorités à mettre fin aux menaces qui pèsent sur la paix, la sécurité et le bien-être des communautés locales.

Engagement pour l’éducation : Macky Sall appelle à des années scolaires stables et studieuses

Le Président sénégalais, Macky Sall, a souligné son engagement envers l’amélioration du système éducatif du pays, affirmant que les efforts déployés doivent conduire à des années scolaires et universitaires plus stables et propices à l’apprentissage.

D’après le chef d’État, « pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation. » Cette déclaration met en lumière l’importance cruciale de l’éducation pour le développement durable du Sénégal.

Les réformes entreprises pour renforcer le système éducatif sénégalais reflètent la volonté de créer un environnement d’apprentissage plus propice et stable. Macky Sall met l’accent sur l’importance d’une éducation de qualité pour assurer le futur des jeunes générations et contribuer à la prospérité nationale.

Cet appel à des années scolaires et universitaires plus stables met en avant la vision du président pour une éducation qui prépare les jeunes à relever les défis du monde moderne. Il encourage également la stabilité dans le calendrier académique, favorisant ainsi un environnement propice à la concentration et à l’épanouissement intellectuel.

L’engagement en faveur de l’éducation est une pierre angulaire du développement national, et Macky Sall rappelle que les réformes entreprises ont pour objectif d’offrir aux jeunes Sénégalais les outils nécessaires pour construire un avenir prospère.

Alors que le Sénégal poursuit ses efforts en matière d’éducation, les aspirations du président visent à élever le niveau éducatif et à garantir que chaque enfant ait la possibilité de réaliser son plein potentiel, contribuant ainsi au développement durable du pays.

Progrès significatifs sous la présidence de Macky Sall : L’électrification rurale atteint 61% en 2023

Dans un discours du 31 Décembre 2023, le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en lumière les réalisations notables dans le domaine de l’électrification rurale, soulignant que de nombreuses localités autrefois plongées dans l’obscurité bénéficient désormais d’un accès à l’électricité.

Le chef d’État a déclaré avec satisfaction : « Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023. » Cette affirmation met en évidence une avancée significative au cours de son mandat présidentiel.

Les progrès dans le secteur de l’électrification rurale témoignent des efforts déployés pour améliorer la qualité de vie des communautés éloignées. Cette augmentation du taux d’électrification ouvre de nouvelles perspectives économiques, éducatives et sociales pour les habitants des zones rurales.

L’investissement dans l’électrification rurale a des implications positives sur divers aspects, favorisant le développement local, renforçant l’accès à l’éducation, et stimulant les opportunités économiques. Les localités qui étaient auparavant exclues du réseau électrique national bénéficient désormais d’une connectivité essentielle.

Le passage de 27% à 61% en matière d’électrification rurale reflète l’engagement envers une croissance inclusive et durable. Ces avancées représentent un pas significatif vers la réduction des inégalités entre les zones urbaines et rurales, contribuant ainsi à l’amélioration globale du niveau de vie dans tout le pays.

Les résultats obtenus témoignent du dynamisme du programme présidentiel et soulignent l’importance d’investir dans les infrastructures pour stimuler le développement à travers le pays. Alors que le Sénégal avance vers l’avenir, ces progrès dans l’électrification rurale ouvrent la voie à un avenir plus éclairé et prometteur pour toutes ses communautés.

Message solennel de fin d’année de Macky Sall : Adieux émouvants et pensées pour les disparus

Dans son dernier message solennel de fin d’année, le Président sénégalais Macky Sall a exprimé des adieux émouvants et des pensées pour les disparus, marquant ainsi une étape significative pour la nation.

Le chef d’État a commencé son discours en déclarant : « Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse. » Cette annonce a suscité une réaction particulière, soulignant la transition vers une nouvelle phase.

En unissant sa voix à la communauté nationale, Macky Sall a dirigé ses pensées vers les regrettés disparus, exprimant une prière pour que leurs âmes reposent en paix. Il a également exprimé des vœux de prompt rétablissement pour les malades, soulignant ainsi l’importance de la solidarité en ces moments difficiles.

Cette déclaration du Président résonne profondément dans un contexte marqué par des défis et des pertes. Elle souligne l’unité nationale nécessaire pour surmonter les épreuves, avec un appel à la compassion envers ceux qui ont été touchés par la maladie et à la mémoire des êtres chers qui nous ont quittés.

Alors que le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle année, le message de Macky Sall reflète la gravité du moment tout en inspirant l’espoir pour l’avenir. Les adieux et les vœux de rétablissement témoignent d’une empathie sincère envers le peuple sénégalais, soulignant la nécessité de solidarité et d’optimisme face aux défis à venir.

Lamine Diallo dénonce Macky Sall dans son message de nouvel an : Retour sur une année sombre pour les sénégalais

Le député Mamadou Lamine Diallo, leader de la coalition MLD Tekki 2024, a adressé un message de Nouvel An percutant aux Sénégalais. Dans son discours, il a dressé un bilan accablant des événements qu’il qualifie d' »endurés » par les citoyens au cours de l’année 2023. Les manifestations, le coût de la vie exorbitant et la question de l’immigration ont été au cœur de ses critiques virulentes contre le président Macky Sall.

 » Un des points centraux de la diatribe de Lamine Diallo concerne la vie chère. Il a mis en lumière les difficultés économiques auxquelles sont confrontés les Sénégalais, évoquant une inflation galopante et une augmentation des prix qui pèsent lourdement sur les ménages. Dans son message, il a interpellé le gouvernement sur la nécessité de mettre en place des mesures concrètes pour alléger le fardeau financier des citoyens.

La question de l’immigration n’a pas échappé à l’attention de Lamine Diallo. Il a souligné les départs forcés de nombreux jeunes vers d’autres horizons, mettant en cause les conditions de vie difficiles au Sénégal. Le député a appelé à une réflexion approfondie sur les causes profondes de cette migration, mettant en garde contre les conséquences d’un exode massif de la jeunesse sénégalaise.

La question de l’immigration n’a pas échappé à l’attention de Lamine Diallo. Il a souligné les départs forcés de nombreux jeunes vers d’autres horizons, mettant en cause les conditions de vie difficiles au Sénégal. Le député a appelé à une réflexion approfondie sur les causes profondes de cette migration, mettant en garde contre les conséquences d’un exode massif de la jeunesse sénégalaise. »

Le message de Lamine Diallo pour le Nouvel An s’inscrit dans la continuité de ses critiques contre le gouvernement de Macky Sall. En pointant du doigt les manifestations, la vie chère et l’immigration, il souligne une année 2023 difficile pour les Sénégalais. Tout en exprimant sa solidarité avec la population, le leader de la coalition MLD Tekki 2024 appelle à une action collective pour instaurer des changements significatifs et ouvrir la voie à une année 2024 plus prometteuse.

Lansana Gagny Sakho émet un appel passionné pour un renouveau en 2024

Dans une déclaration percutante diffusée récemment sur les réseaux sociaux, Lansana Gagny Sakho, figure éminente et soucieuse de l’avenir du Sénégal, a lancé un appel poignant à la jeunesse et à la population sénégalaise dans son ensemble. Son message, intitulé « Pour un Nouveau Départ en 2024 », résonne comme une sonnette d’alarme face aux défis persistants qui pèsent sur le pays.

Sakho n’a pas mâché ses mots en évoquant la réalité que vivent les jeunes sénégalais, soulignant la répétition des années sans perspectives claires. Des pertes humaines, des départs forcés vers d’autres contrées, des prisonniers politiques : le tableau qu’il dépeint est sombre et laisse entrevoir une crise profonde que le pays traverse.

L’appel de Sakho est plus qu’un simple constat des maux actuels. Il sonne comme un appel à l’action, à la mobilisation collective. Il souligne la nécessité impérieuse d’agir face aux crises récurrentes et à la perte de repères démocratiques. Il interpelle chacun à ne plus rester un simple spectateur, mais à devenir acteur du changement qu’il souhaite voir.

Lansana Gagny Sakho ne mâche pas ses mots en remettant en question la gouvernance actuelle. Il dénonce une période où les fondements du pays sont mis à mal, mettant en garde contre le danger de laisser d’autres décider du destin du Sénégal. Son message est clair : le statu quo n’est plus une option viable.

Dans son plaidoyer, Sakho rejette catégoriquement l’idée qu’Amadou Ba soit la solution. Il appelle à une mobilisation générale en vue des élections de 2024, insistant sur la nécessité d’un nouveau départ. Il met en avant la responsabilité de chaque citoyen dans la transformation de l’avenir du Sénégal, soulignant que le patriotisme peut être le catalyseur d’un changement radical.

Le message de Lansana Gagny Sakho résonne comme un appel pressant à l’action et à la responsabilité collective. Il appelle à un éveil des consciences, à une mobilisation massive pour garantir un nouveau départ en 2024. Son plaidoyer, empreint de patriotisme, rappelle à tous que le pouvoir de changer les choses réside entre les mains de chaque Sénégalais. En cette période cruciale, l’appel de Sakho résonne comme un cri d’espoir et une invitation à bâtir un avenir meilleur pour le Sénégal.

Violent incendie à l’ancienne gare routière de Touba : D’énormes dégâts matériels, 45 cantines consumées

Une tragédie s’est abattue sur l’ancienne gare routière de Touba, située au quartier Darou Marnane, suite à un violent incendie qui a engendré d’énormes dégâts matériels. Des pièces détachées, des cantines, et même deux véhicules ont été réduits en cendres, laissant un paysage de désolation.

Selon les témoignages recueillis par Seneweb, l’origine du sinistre serait un soudeur métallique qui effectuait des travaux sur place. L’incendie a rapidement pris de l’ampleur, provoquant la destruction de biens matériels précieux.

Les sapeurs-pompiers, appuyés par des citoyens et des agents de la Croix Rouge de Mbacké, ont agi rapidement pour maîtriser les flammes. Bien que le bilan global des dégâts ne soit pas encore connu, une première estimation fait état de 45 cantines contenant des pièces détachées qui ont été consumées par le feu.

Le Lieutenant-colonel Aly Cissé, commandant du Groupement d’incendie et de secours n° 2 regroupant les régions de Thiès et de Diourbel, a déclaré lors d’une conférence de presse que malgré l’importance des dégâts, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.

Il a précisé : « Nous avons été alertés vers 12h47 pour feu d’atelier de pièces détachées. Le premier engin s’est présenté à 12h49. Vu la situation et le développement rapide du feu, il a automatiquement demandé le renfort des moyens provenant de Diourbel, de Darou Mousty. Tous ces moyens engagés nous ont permis de circonscrire puis maîtriser le feu. »

La collaboration entre les services de secours a été cruciale pour contenir l’incendie. Les véhicules de Fass Barigo et de Gossas étaient également en route pour prêter main-forte.

L’impact de cet incendie suscite l’émoi dans la communauté, tandis que les enquêtes se poursuivent pour déterminer les causes exactes du sinistre et évaluer l’étendue des pertes matérielles.

Ziguinchor : Plaidoyer des femmes du secteur informel pour une réduction des taxes municipales

Les femmes du secteur informel, dont des commerçantes et des mareyeuses à Ziguinchor, ont récemment lancé un plaidoyer en faveur de la réduction des taxes municipales imposées par la Mairie. Ces femmes, confrontées à des difficultés financières, ont partagé leurs préoccupations avec le Comité Régional Consultatif de la femme, qui a pris l’engagement de porter leur plaidoyer.

Outre les questions fiscales, Ndeye Marie Thiam a abordé la question de l’arrêt des flottes maritimes des bateaux Aline Sitoé, Aguéne et Diambone. Elle a exprimé l’impact négatif de cet arrêt prolongé sur les activités des femmes commerçantes qui dépendent fortement du transport maritime pour l’évacuation de leurs produits.

“Les bateaux doivent revenir, nous en avons besoin. Les populations en ont besoin. Les commerçantes lancent un cri du cœur”, a souligné Ndeye Marie Thiam Diédhiou lors de la rencontre, qui a rassemblé des représentants de la Mairie, du Conseil départemental et d’institutions bancaires, entre autres acteurs concernés.

Cette démarche des femmes du secteur informel met en avant les défis économiques auxquels elles sont confrontées et souligne l’importance de créer un environnement favorable pour leur activité. Le plaidoyer, porté par le Comité Régional Consultatif de la femme, vise à sensibiliser les autorités locales sur les besoins spécifiques de ces femmes entrepreneurs et à trouver des solutions concertées pour alléger leur charge financière. L’implication des différents acteurs dans ce processus est cruciale pour le développement économique et social de la région de Ziguinchor.

Urgence humanitaire au large d’El Hierro : Un cayuco avec des occupants en « très mauvaise santé » signalé à 300 kilomètres

Un dramatique incident maritime a secoué la région d’El Hierro alors qu’un Cayuco, une petite pirogue monoxyle, transportant des occupants en « très mauvaise santé », a été repéré à 300 kilomètres au sud de l’île. La situation critique a été signalée par un commerçant, alertant les autorités sur la précarité des conditions à bord de l’embarcation.

Des sources des secours ont révélé que le Cayuco pourrait contenir sept occupants, certains d’entre eux étant rapportés comme étant « en mauvaise santé ». Le journaliste Txema Santana a tragiquement informé sur son compte Twitter que, selon des informations préliminaires, au moins trois membres de l’équipage auraient perdu la vie.

La situation met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent des traversées dangereuses pour atteindre les côtes espagnoles. Les autorités locales et les services de secours maritimes travaillent en étroite collaboration pour répondre à cette situation critique et apporter une assistance immédiate aux personnes en détresse en mer. L’évolution de cette situation tragique sera suivie de près, suscitant des préoccupations au-delà des frontières de la région.

Aly Ngouille Ndiaye en tournée aux États-Unis : Une rencontre fructueuse avec l’activiste Ousmane Tounkara

Au cours de ce week-end, une rencontre significative a eu lieu aux États-Unis entre l’ancien ministre de l’Intérieur sénégalais, Aly Ngouille Ndiaye, et l’activiste bien connu Ousmane Tounkara. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la tournée de l’ancien ministre dans la diaspora sénégalaise.

La vidéo de cette rencontre, partagée sur les réseaux sociaux, offre un aperçu de la discussion entre Aly Ngouille Ndiaye et Ousmane Tounkara. Les détails précis de leur échange n’ont pas encore été divulgués, mais il est évident que cette rencontre revêt une importance particulière compte tenu des profils respectifs des deux hommes.

De son côté, Ousmane Tounkara est connu pour son engagement en faveur de diverses causes sociales et politiques au Sénégal. Sa rencontre avec Aly Ngouille Ndiaye pourrait être interprétée comme une occasion de discuter des préoccupations de la diaspora et de favoriser un dialogue constructif entre les acteurs clés du pays.

Dans l’attente de détails supplémentaires sur les échanges entre Aly Ngouille Ndiaye et Ousmane Tounkara, cette rencontre souligne l’importance du dialogue entre les personnalités politiques et les activistes, même en dehors des frontières sénégalaises. Elle offre également un aperçu de la dynamique politique et sociale au sein de la diaspora sénégalaise aux États-Unis.

Un Sénégalais fraîchement arrivé aux États-Unis, Djine Niang, tragiquement tué par balle : enquête en cours

Le jeune homme de 25 ans, originaire de Touba, aurait été abattu lors de sa quête d’emploi, suscitant l’indignation de la communauté sénégalaise.

Selon les témoignages recueillis, Djine Niang aurait crié à l’aide de toutes ses forces avant de succomber à ses blessures. Son frère, Malick Niang, a déclaré : « Djine Niang était à la recherche d’un travail. Mais un individu, à bord de son véhicule, a ouvert volontairement le feu sur lui. Il a crié avant de tomber. »

L’identité du présumé coupable n’a pas été révélée dans l’immédiat, mais les autorités américaines l’ont appréhendé et il est actuellement en détention pour les besoins de l’enquête en cours.

La communauté sénégalaise aux États-Unis est sous le choc, confrontée à la perte d’un de ses membres dans des circonstances aussi tragiques. Des rassemblements et des hommages sont organisés pour rendre hommage à Djine Niang, tandis que la famille et les proches pleurent la perte de ce jeune homme prometteur.

Les autorités américaines mènent une enquête approfondie pour comprendre les circonstances exactes de cette fusillade et déterminer les motivations derrière cet acte criminel. La justice sera appelée à faire toute la lumière sur cette affaire qui a ébranlé la communauté sénégalaise et laissé un vide douloureux dans le cœur de ceux qui ont connu Djine Niang.

La diaspora sénégalaise aux États-Unis demande également que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue. L’ambassade du Sénégal aux États-Unis suit de près l’évolution de l’enquête et apporte son soutien à la famille endeuillée.

La perte de Djine Niang est un rappel poignant des défis auxquels font face les immigrants en quête d’une vie meilleure, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité et la protection des nouveaux arrivants pour prévenir de tels incidents tragiques à l’avenir.

Fin de règne pour la terreur de la petite-côte : Daouda Sarr, agresseur en série, arrêté

Ce samedi matin, les forces de l’ordre ont mis fin au règne de terreur de Daouda Sarr, redoutable agresseur sévissant sur la petite-côte du Sénégal. L’arrestation, opérée par les éléments du commissariat urbain de Saly, s’est déroulée avec la saisie du pistolet utilisé par le caïd.

Daouda Sarr ciblait principalement les résidences des ressortissants étrangers, semant la terreur à Malicounda, Somone, Saly et Ngaparou. Son modus operandi violent a atteint son paroxysme dans la nuit du 24 décembre, lorsqu’il a agressé un couple français résidant à Ngaparou.

Armé d’un pistolet et d’un couteau, l’agresseur a dérobé une somme de 150 000 F CFA, trois téléphones portables (dont un iPhone 12 Pro Max, un iPhone 6 et un iPhone 8), une chaîne avec deux alliances en or, deux iPads, deux montres et deux chaînes en argent.

L’arrestation de Daouda Sarr a été rendue possible grâce aux caméras de surveillance installées dans la résidence des victimes. Alertés, les gendarmes ont ouvert une enquête qui a conduit à l’identification formelle du criminel.

Les forces de l’ordre, notamment la Brigade de Recherches de Saly, ont agi rapidement pour mettre fin à la cavale de l’auteur du braquage. Les éléments du commissariat urbain de Saly ont réussi à appréhender Daouda Sarr ce matin, saisissant son pistolet.

Actuellement en garde à vue, Daouda Sarr et son présumé complice font l’objet d’une enquête approfondie. Les victimes se succèdent au commissariat, déposant leurs plaintes contre le criminel.

À la fin de l’enquête de la police, Daouda Sarr sera remis entre les mains de la gendarmerie pour une nouvelle procédure. L’agresseur en série a causé des ravages parmi les forces de l’ordre et la population de Ngaparou, Somone, Malicounda, et d’autres régions de la petite-côte.

Alors que la nouvelle de l’arrestation se propage, un soulagement palpable envahit la petite-côte, marquant la fin de la menace que représentait Daouda Sarr. Les unités de la compagnie de Gendarmerie de Mbour ont renforcé leurs opérations de sécurisation pour garantir la sécurité des citoyens à l’approche du nouvel an.

Opération de sécurisation en Casamance : L’armée inflige un sérieux revers au trafic de drogue

Dans le cadre de ses efforts continus de sécurisation, l’armée nationale du Sénégal a frappé durement le trafic de drogue opérant dans le Nord Sindian. Les opérations récentes ont conduit au démantèlement de plusieurs bases utilisées par les combattants dissidents du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) à Katimpeu, dans la commune d’Oulampane.

Hier, vendredi, les forces armées, également appelées diambars, ont effectué des fouilles approfondies, aboutissant à l’arrestation de 13 individus. Parallèlement, une quantité significative de chanvre indien a été saisie, stockée et conditionnée dans diverses maisons de Katimpeu, selon des sources sécuritaires.

Ces actions ne se limitent pas à la répression immédiate, mais visent également à éliminer toutes les réserves servant de bases économiques à la culture du chanvre indien. Les opérations en cours soulignent l’engagement ferme des autorités à lutter contre le trafic de drogue et à assurer la sécurité dans la région.

La collaboration entre les forces armées et les autorités locales est essentielle pour faire face à ces défis persistants, et ces récentes avancées témoignent de la détermination à créer un environnement plus sûr et pacifié dans la région de Casamance.

Crise de carburant à l’Aéroport de Diass : Air Sénégal retarde plusieurs vols

Aujourd’hui, l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass est plongé dans une crise de pénurie de carburant aviation (kérosène), entraînant des retards et des perturbations majeures pour plusieurs vols. La compagnie aérienne Air Sénégal, impactée par cette situation critique, est contrainte de retarder plusieurs de ses vols prévus pour la journée.

Parmi les vols affectés aujourd’hui figurent le HC331 à destination de Casablanca, le HC417 en direction de Milan, et le HC331 à destination de Cotonou. La crise s’étend également aux vols prévus cet après-midi, touchant un certain nombre de trajets populaires, notamment le HC303 à destination d’Abidjan, le HC209 en direction de Conakry, le HC213 pour Banjul, et le HC205 en direction de Nouakchott.

La pénurie de kérosène à l’aéroport de Diass rappelle l’importance cruciale de la stabilité des approvisionnements en carburant pour maintenir le bon fonctionnement des opérations aériennes. Les autorités aéroportuaires et les compagnies aériennes doivent collaborer pour développer des stratégies robustes visant à éviter de telles crises à l’avenir.

Grâce présidentielle en vue du nouvel an : Macky Sall accorde la liberté à 1372 détenus

En ce dernier jour de l’année, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a exercé son pouvoir présidentiel en accordant la grâce à 1372 personnes condamnées pour diverses infractions et actuellement détenues dans les différents établissements pénitentiaires du pays.

Cette mesure de clémence, conforme à la Constitution et à la tradition républicaine, intervient dans un esprit de clémence et de compréhension envers des délinquants primaires ainsi que des détenus démontrant des signes de resocialisation, selon le communiqué du ministère de la Justice parvenu à Senego.

Le président Macky Sall offre ainsi à cette catégorie de citoyens, momentanément en conflit avec la loi, l’opportunité de retrouver leur liberté et de réintégrer leur famille. La grâce présidentielle est également vue comme une chance pour ces individus de saisir l’opportunité qui leur est accordée afin de se réinsérer de manière positive dans la société.

Cette traditionnelle grâce présidentielle lors de la période du Nouvel An est une pratique visant à promouvoir la réhabilitation sociale et à donner une seconde chance à ceux qui ont commis des erreurs. Elle souligne l’importance de la compassion et de l’humanité dans l’administration de la justice, tout en encourageant la réinsertion des individus dans la vie civile. En ce dernier jour de l’année, cette décision présidentielle offre une lueur d’espoir à ceux qui pourront recommencer l’année nouvelle avec une perspective renouvelée.

Affaire de recrutement contesté à l’Université Amadou M. Mbow : Appel à la rectification

Une affaire de recrutement à l’Université Amadou Mahtar Mbow de Diamniadio suscite des vagues de contestations et d’accusations de forfaiture, népotisme et injustice. Le plaignant, Monsieur Tafsir Mamour Ba, Professeur de Lettres au Lycée Ababacar Sy de Tivaouane et Enseignant vacataire à l’UCAD au Département de Lettres Modernes, écrit une lettre ouverte au Président de la République, Macky Sall, et au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Moussa Baldé, pour exposer son cas.

Selon la lettre, M. Ba aurait répondu à un appel à candidature pour le recrutement d’un enseignant-chercheur en littérature française du 16e siècle. Cependant, le plaignant affirme que la décision du comité de sélection a été scandaleuse et injuste, car la candidate proposée au recrutement n’aurait pas le profil adéquat. Le candidat conteste le fait que la personne choisie possède un doctorat en littérature française du 17e siècle, alors que le poste recherché spécifiait clairement le 16e siècle.

Le plaignant souligne l’inadéquation de la spécialité de la candidate retenue avec les critères du poste et insiste sur la violation des règles universitaires. Il interpelle les autorités à corriger cette situation, dénonçant le favoritisme et le non-respect du mérite et de la compétence dans le processus de recrutement.

Cette affaire met en lumière les enjeux du processus de recrutement au sein des institutions éducatives et souligne l’importance du respect des critères définis dans les appels à candidature pour assurer une sélection équitable des candidats. Les autorités sont appelées à examiner attentivement ces allégations et à prendre des mesures correctives pour préserver l’intégrité du processus académique.

Affaire de tabassage à Touba : Une condamnation avec sursis pour l’agresseur

Mercredi dernier, la ville de Touba a été le témoin d’un acte choquant impliquant le chauffeur M. Ndiaye, accusé de violences conjugales sur son épouse. La raison de cette agression ? Un bol de mbakhal, un plat traditionnel sénégalais. Le prévenu a été déféré au tribunal d’instance de Mbacké, où il a comparu hier pour répondre de ses actes.

Les faits reprochés à M. Ndiaye sont graves, puisqu’il a admis avoir agressé physiquement sa femme, causant une incapacité totale de travail (ITT) de 10 jours. C’est avec une ceinture de gris gris qu’il aurait infligé les coups à sa conjointe. Le tribunal a été confronté à des détails troublants lorsque le chauffeur a avoué avoir également proféré des injures à l’encontre de son épouse.

Dans une tentative de se disculper, M. Ndiaye a justifié son geste en affirmant que son épouse n’était pas exempte de tout reproche. Il a prétendu qu’elle s’était agrippée à ses parties intimes, forçant ainsi sa réaction violente pour se libérer de cette emprise.

La sentence rendue par le tribunal est une condamnation à six mois de prison avec sursis pour le chauffeur M. Ndiaye. Cette décision souligne la gravité de l’acte tout en tenant compte des circonstances atténuantes. La justice a ainsi tranché dans une affaire qui met en lumière les violences conjugales, souvent tues, mais qui persistent dans certaines sphères de la société.

Cette condamnation avec sursis espère servir d’avertissement et de dissuasion pour ceux qui pourraient être tentés de recourir à la violence au sein de leurs foyers. Elle souligne également l’importance de la sensibilisation et de la lutte contre les violences domestiques pour promouvoir des relations familiales saines et égalitaires. La question des droits des femmes et la lutte contre les violences de genre demeurent des enjeux cruciaux dans la société sénégalaise et au-delà.

Toubacouta, Basse-Casamance : Congrès pour la Paix, le Pardon, et la Réconciliation en Vue de la Cohésion Sociale

Dans le cadre de la consolidation de la paix sociale, Toubacouta, un village au cœur de la Basse-Casamance, se mobilise pour la huitième édition de son congrès. Avec pour thème « Paix, pardon, et réconciliation pour la cohésion sociale, » l’événement vise à renforcer les liens communautaires et à relancer le développement du village.

Toubacouta, situé à neuf kilomètres de Ziguinchor, a été touché par le conflit en Casamance. Pour répondre à cette situation, le congrès se concentre sur des aspects clés tels que la paix, le pardon, et la réconciliation. Abdou Diémé, président de l’association pour le développement de Toubacouta, explique : « Cette année, le congrès est consacré à la paix, au pardon, et à la réconciliation pour la cohésion sociale. La rencontre va permettre également de trouver les voies et moyens pour relancer le développement du village à travers la riziculture et l’horticulture, en consolidant la paix. »

Le village a connu des périodes difficiles, notamment avec la tuerie de Boffa Bayotte, suscitant des inquiétudes et des méfiances au sein de la population. Afin de surmonter ces défis, le congrès s’engage à renforcer la cohésion sociale et à encourager le développement économique par le biais de la riziculture et de l’horticulture.

Ismaila Diédhiou, directeur technique de l’ANRAC et conférencier lors du congrès, souligne l’importance de la paix et de la cohésion sociale comme facteurs clés pour le développement de la riziculture et de l’horticulture. Toubacouta, marqué par son histoire dans le conflit casamançais, a également été le lieu des premiers accords entre le gouvernement du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) en 1991.

Le retour des populations à Toubacouta a été un processus significatif depuis une quinzaine d’années, et le congrès actuel vise à consolider ces avancées. Les discussions aborderont divers aspects, dont le remembrement des rizières, la valorisation de la vallée de Toubacouta, et l’accès des jeunes et des femmes à la terre.

Le coordinateur de la coordination des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (Cospac), Henry Ndecky, souligne l’enthousiasme et l’engagement des populations. Il met l’accent sur l’importance de la communication et de la collaboration entre les habitants pour garantir la sécurité, la paix, et le développement économique et social du village.

Le congrès, prévu sur trois jours du 28 au 31 décembre, bénéficie du soutien de l’Usaid et du CRS à travers la dynamique de paix en Casamance. Cet événement symbolise l’engagement continu de Toubacouta vers la construction d’une communauté solide et prospère.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Grève annoncée des boulangers au Sénégal face à la hausse des coûts des intrants

Les boulangers du Sénégal ont tenu un point de presse hier pour exprimer leurs préoccupations face à la situation économique difficile du secteur. La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et le Regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) ont exposé une série de doléances, dénonçant notamment la hausse des coûts des intrants tels que la levure, le gasoil, l’électricité et le sel.

Les représentants des boulangers ont également souligné la non-application de la réglementation et ses répercussions sur le prix et le poids du pain. Face à l’absence de réponse de la part des autorités, les boulangers ont annoncé leur intention d’organiser des journées de grève, débutant avant le 15 janvier 2024.

Amadou Gaye, président de la Fnbs, a rappelé qu’une conférence de presse avait été tenue le 17 octobre 2023 pour alerter sur la situation, mais que l’État n’avait pas répondu aux revendications du secteur. Il a déploré l’incapacité de l’État à assurer la survie du secteur et a insisté sur la détermination des boulangers à faire grève, exigeant une augmentation d’au moins 50 francs CFA sur le prix du pain.

Cette annonce souligne les tensions croissantes dans le secteur de la boulangerie au Sénégal, confronté à des défis économiques majeurs qui affectent la rentabilité des entreprises et suscitent des préoccupations quant à la viabilité du secteur.

Encourager les lotissements pour un urbanisme durable : Appel du directeur du développement urbain au Sénégal

Le directeur du développement urbain durable, de la planification urbaine et de la réglementation au ministère de l’Urbanisme du Sénégal, Youssoupha Mané, a lancé un appel aux collectivités territoriales lors d’un atelier régional à Kaffrine. L’objectif est d’encourager les lotissements pour mieux contrôler le processus d’urbanisation dans le pays.

Selon M. Mané, les documents de planification tels que les plans directeurs d’urbanisme et les schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme sont essentiels pour vulgariser la politique nationale d’urbanisation. Cependant, en l’absence de ces documents, il encourage les collectivités territoriales à favoriser les lotissements comme moyen de mieux réguler l’expansion urbaine.

Le gouverneur El Hadji Bouya Amar a salué la rencontre en mettant l’accent sur la nécessité d’organiser le territoire de manière préventive. Il a souligné l’importance de mettre en place des plans d’urbanisation pour faire face aux changements climatiques et aux phénomènes d’inondations, illustrant ainsi l’engagement envers un urbanisme durable.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du nouvel agenda urbain instruit par le chef de l’État sénégalais, visant à élaborer des documents de planification conformes aux normes internationales. Elle témoigne de la volonté des autorités de mettre en place des stratégies proactives pour guider le développement urbain et faire face aux défis contemporains tels que les changements climatiques.

Inauguration du musée Cheikh Anta Diop : Un sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel selon le premier ministre Amadou Ba

Le Musée Cheikh Anta Diop, dédié à la préservation et à la diffusion du savoir, a été inauguré lors d’une cérémonie exceptionnelle, marquant un jalon significatif dans l’histoire culturelle de notre nation. Le Premier ministre Amadou Ba, présent lors de l’inauguration, a souligné l’importance de ce musée en tant que sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel.

Le musée rend hommage à Cheikh Anta Diop, un érudit émérite dont les contributions exceptionnelles à la recherche scientifique et à la promotion de la culture africaine ont laissé une empreinte indélébile. Le musée, conçu comme un lieu de convergence entre le passé et le présent, sert de plateforme pour la préservation de la mémoire collective et la transmission du savoir aux générations futures.

Le Premier ministre Amadou Ba a exprimé sa gratitude envers toutes les personnes impliquées dans la concrétisation de ce projet ambitieux. Il a souligné que le Musée Cheikh Anta Diop ne se limite pas à être une institution culturelle, mais qu’il incarne également un lieu de dialogue intergénérationnel, favorisant l’échange d’idées et la compréhension mutuelle entre les différentes générations.

« Ce musée n’est pas seulement une vitrine de notre histoire, mais aussi un lieu où les jeunes peuvent s’inspirer, apprendre et contribuer à façonner l’avenir de notre nation »,* a déclaré le Premier ministre. * »Il offre un espace propice au dialogue entre les anciennes et nouvelles générations, favorisant ainsi une transmission enrichissante du savoir et de l’expérience. »*

Le musée abrite une collection diversifiée d’artefacts, de documents historiques et d’œuvres d’art représentant la richesse et la diversité de la culture africaine. Des expositions interactives et des installations modernes ont été intégrées pour offrir aux visiteurs une expérience immersive, encourageant ainsi l’apprentissage actif et l’exploration.

Les responsables du musée ont également exprimé leur engagement envers l’éducation et la sensibilisation du public. Des programmes éducatifs, des conférences et des ateliers seront régulièrement organisés pour susciter l’intérêt des visiteurs, en particulier des jeunes, pour la science, la culture et l’histoire.

L’inauguration du Musée Cheikh Anta Diop marque un moment historique où le passé, le présent et l’avenir convergent pour célébrer l’héritage culturel exceptionnel de Cheikh Anta Diop. En tant que sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel, le musée s’érige comme un phare intellectuel, éclairant le chemin vers une compréhension plus profonde et une appréciation renouvelée de notre histoire et de notre identité.

Tension entre le CICES et l’UCAD : Les délégués du personnel refusent l’accès aux étudiants dans leurs locaux

Cheikh Baye Ndao, secrétaire général des délégués du personnel du CICES, a déclaré que le centre n’est pas approprié pour accueillir des étudiants en raison du manque de logistique nécessaire. Il a souligné que le CICES fonctionne grâce à ses recettes d’exploitation, et l’accueil des étudiants dans leurs locaux pendant la période annoncée (03 au 31 janvier) entraînerait des pertes financières importantes pour le centre. Ndao a mis en avant les engagements annuels avec une clientèle ayant déjà réservé et payé pour l’utilisation des locaux, ainsi que les foires et salons organisés en partenariat avec des promoteurs privés.

La décision de l’UCAD d’utiliser le CICES, l’Institut Islamique et le lycée Maurice De la Fosse pour accueillir les étudiants au cours du second semestre en présentiel, à partir du 3 janvier 2024, découle de la nécessité de trouver des alternatives aux amphithéâtres de la FLSH endommagés lors des événements de juin.

Cette tension entre les délégués du CICES et l’UCAD soulève des questions sur la collaboration interinstitutionnelle et met en lumière les défis auxquels les universités peuvent être confrontées lorsqu’il s’agit d’assurer un environnement propice à l’apprentissage, en particulier dans des circonstances exceptionnelles. Les étudiants attendent des clarifications sur la manière dont cette situation sera résolue, afin d’assurer une reprise des cours sans heurts.

Arrestation de huit suspects suite à l’explosion d’une mine au Sénégal : Un coup de filet dans l’affaire des quatre soldats tués

Des Arrestations Cruciales à Diaboudior-Frontière

Le journal Libération annonce que huit suspects ont été appréhendés à Diaboudior-Frontière dans le cadre de l’enquête en cours. Parmi les personnes interpellées figurent Salif Ba, Bacary Badji, Yankhoba Diémé, Samsidine Diémé, Ibrahima Bodian, Karfa Diémé, Lamine Diémé et Secouba Diémé.

Selon les sources, le chef du village et le présumé poseur de la mine font partie des personnes interpellées lors de cette opération. Ces arrestations ont eu lieu le surlendemain de l’incident dans le village de Diaboudior-Frontière, une localité sénégalaise voisine de la Gambie.

Les mis en cause à la disposition du procureur de la République

Toutes les personnes arrêtées ont été mises à la disposition du procureur de la République. L’enquête suit son cours pour déterminer les circonstances exactes de l’explosion de la mine et identifier les responsables de cet acte tragique.

L’arrestation de ces suspects représente un développement significatif dans cette affaire, et les autorités s’efforcent de faire toute la lumière sur cet incident tragique qui a coûté la vie à des membres des forces armées sénégalaises. L’enquête en cours permettra peut-être de comprendre les motivations derrière cet acte et d’apporter des réponses aux questions entourant cette tragédie.

Démantèlement d’un vaste réseau de faux documents : saisie de 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, et 58 cachets d’officiers d’État

Les forces de sécurité sénégalaises ont réussi un coup de filet majeur en démantelant un réseau de trafic de faux documents. La Sûreté urbaine a conduit l’opération, mettant fin aux activités d’une usine de faux documents. Le présumé cerveau, identifié comme E.M. Wellé, avait orchestré la fabrication de documents falsifiés, imitant les cachets de diverses institutions de l’État.

L’intervention des limiers a permis de saisir une quantité impressionnante de faux documents. Parmi eux, 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, 58 cachets d’officiers d’État, et 5 diplômes du Baccalauréat falsifiés ont été récupérés. Les autorités ont également découvert 96 fausses copies littérales, 23 extraits de casier judiciaire, 4 certificats de scolarité, 3 diplômes du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM), 21 certificats de nationalité sénégalaise, ainsi que des faux certificats de résidence, des livrets de famille, et des certificats de décès.

L’arrestation d’El. Diallo, M. L. Keïta et Al. Sidibé a joué un rôle crucial dans la neutralisation du cerveau présumé, E.M. Wellé, et de ses complices. Les informations fournies par ce trio ont permis aux forces de l’ordre de localiser les faussaires et leur matériel. Les perquisitions menées à Yeumbeul, Keur Massar et Grand-Yoff Cité Millionnaire ont été fructueuses, mettant fin aux activités du réseau.

L’enquête a révélé que Wellé avait réussi à imiter les cachets de nombreux officiers d’État civil et d’autres autorités, lui permettant d’inscrire frauduleusement des étrangers dans les fichiers nominatifs du Sénégal. Ce réseau aurait même altéré les enregistrements civils de certains citoyens, mettant en péril l’intégrité des registres civils du pays.

Les personnes impliquées dans ce réseau sont toutes poursuivies pour « association de malfaiteurs, faux et usage de faux, fraude documentaire et contrefaçon des sceaux de l’État ». Les autorités ont souligné l’ampleur de ces activités frauduleuses et la menace qu’elles font peser sur la sécurité et l’authenticité des documents officiels. Ce coup de filet représente un pas significatif dans la lutte contre la fraude documentaire, mettant en garde contre les conséquences sévères pour ceux qui cherchent à compromettre l’intégrité des documents officiels et des registres civils du Sénégal.

Le laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop, un des héritages de l’historien panafricain

À l’occasion du centenaire de Cheikh Anta Diop, célébré du 21 au 29 décembre – date de naissance de l’historien et scientifique sénégalais –, le laboratoire Carbone 14 à l’Université Cheikh Anta Diopa a ouvert ses portes au public à Dakar. Que reste-t-il aujourd’hui de l’héritage de Cheikh Anta Diop ?

Les enfants s’agglutinent autour du banc de synthèse du laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop. Fondé par le célèbre scientifique et historien – mais aussi homme politique – en 1966, il s’agit du premier laboratoire africain qui fait de la datation des événements, c’est-à-dire qui analyse des objets comme des coquillages, du bois ou des ossements afin de connaître leur âge. Ces travaux ont permis de revoir et de réhabiliter l’histoire de l’Afrique, berceau de l’humanité.

Les enfants observent avec fascination les tubes de verre et fioles où passait le gaz produit par la combustion des objets issus de fouilles archéologiques qui étaient ensuite analysés, afin de quantifier le carbone 14 qu’ils contenaient.

Alpha Omar Diallo est ingénieur, il s’occupe de la visite du laboratoire transformé en musée : « On peut prendre l’exemple du bois, du charbon de bois, des ossements et ainsi de suite, explique-t-il aux enfants. On essaye de connaître la quantité de carbone qu’il y a dans l’élément, depuis sa mort. Mais une fois que l’individu meurt, sa quantité de carbone commence à diminuer. Tous les 5 730, la quantité initiale se divise par deux. Ça peut aller jusqu’à 50 000 ans. À partir de là, il est difficile de détecter le carbone, car il aura complètement disparu. »

Une « force de proposition » sur les questions environnementales 

Cheikh Anta Diop est le premier à utiliser cette technique en Afrique. Et ces résultats lui permettront de réécrire et de s’approprier l’histoire du continent. Nouhou Diaby est le directeur par intérim du laboratoire : « La création de ce laboratoire, qui était le premier en Afrique, a beaucoup contribué à la datation et à la confirmation que l’Afrique est le berceau de l’humanité, explique-t-il. Il a conforté l’idée que les premiers hommes et les premières civilisations étaient nés en Afrique. C’est grâce à ces travaux que cela a pu être mis en évidence. »

Dans une salle fermée à double tour, une autre machine plus petite et moderne est utilisée par les chercheurs. Aujourd’hui, le laboratoire s’intéresse aussi aux questions environnementales, comme à la quantification de la pollution dans la ville de Dakar ou dans les eaux souterraines de la capitale. Ceci, toujours en utilisant la même technique au carbone 14. « La moule ou les poissons incorporent beaucoup de pollution, décrit l’ingénieur Alpha Omar Diallo. Nous, à travers ces différents animaux aquatiques, on peut déterminer la quantité de pollution dans l’eau. Cela aide à la prise de décision : ce qui nous intéresse, c’est d’éclairer la lanterne des décideurs, être une force de proposition sur plusieurs thématiques comme la pollution atmosphérique, la pollution des eaux, la pureté de certains produits… »

Mis à l’arrêt à la mort de Cheikh Anta Diop en 1986, le laboratoire Carbone 14 a repris du service au début des années 2000.

RFI

Étudiants étrangers en France : les chiffres à connaître

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE. Les étudiants étrangers sont environ 400 000 en France, soit 13 % des effectifs de l’enseignement supérieur. La moitié d’entre eux sont originaires du continent africain.

Selon les données de Campus France, 392 630 étudiants étrangers étaient inscrits dans l’enseignement supérieur français lors de l’année scolaire 2021-2022, un nombre en hausse de 21 % en cinq ans et qui représente 13 % de la totalité des effectifs étudiants.

Les universités en accueillent 256 220, soit 65 %, les écoles de commerce 54 556 (14 %) et les écoles d’ingénieurs 28 329 (7 %). L’Île-de-France regroupe plus du tiers des étudiants étrangers (35 %), devant l’Auvergne-Rhône-Alpes (12 %), l’Occitanie (9 %), le Grand Est (8 %) et les Hauts-de-France (7 %).

Le budget mensuel moyen des étudiants internationaux présents en France s’établit à 867 euros, dont 413 euros consacrés au loyer et 181 euros aux frais de la vie quotidienne (vêtements, alimentation). Ils s’acquittent par ailleurs en moyenne de 2 822 euros de frais de scolarité et près de la moitié (48 %) d’entre eux effectuent au moins un travail durant leur séjour d’études.

Un étudiant étranger sur deux (51 %) inscrit à l’université l’est au niveau licence (51 %), 41 % au niveau master et 8 % au niveau doctorat. Les sciences exactes sont les disciplines les plus choisies par les étudiants étrangers (32 %), devant les lettres, langues et sciences humaines et sociales (30 %). Viennent ensuite l’économie (18 %), le droit et la science politique (11 %) et la santé (8 %).

L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (ANMO) constituent la première zone d’origine des étudiants étrangers présents en France (29 %), devant l’Europe (25 %), l’Afrique subsaharienne (23 %), l’Asie-Océanie (13 %) et les Amériques (8 %). Dans le détail, le Maroc est le premier pays d’origine (46 371 étudiants), devant l’Algérie (31 032), la Chine (27 479) et l’Italie (19 185).

Dans les écoles de commerce, les étudiants chinois représentent 19 % des effectifs d’étudiants étrangers, devant les étudiants marocains (14 %) et indiens (7 %). Dans les écoles d’ingénieurs, les étudiants marocains représentent 21 % des effectifs d’étudiants étrangers, suivis par les étudiants chinois (10 %), tunisiens et camerounais (5 %).

lepoint

Ziguinchor, vingt quatre entreprises des régions Ziguinchor, Sédhiou et Kolda bénéficient de l’accompagnement du bureau de mise à niveau des entreprises pour un montant neuf cent soixante onze millions de francs CFA.

C’est à travers une cérémonie de signature de convention ce jeudi 28 décembre 2023 qui a réuni les acteurs que vingt quatre entreprises ont bénéficié d’accompagnement du bureau de mise à niveau des entreprises du Sénégal. Ceci dans l’optique d’améliorer leurs systèmes de production et leur production en général. Des entreprises cible qui s’activent dans l’agriculture et dans la transformation des produits locaux.

« Nous sommes réunis aujourd’hui pour une cérémonie de signature de convention avec vingt quatre entreprises qui ont été accompagnées par le bureau de mise en niveau dans le cadre de deux programmes, d’abord le programme agropol sud pour quinze entreprises, ensuite neuf pour le programme Proval CV. Ce sont des programmes qui ont pour objet d’accompagner les entreprises ce qui sont dans le secteur de la production agricole et dans la transformation des produits. Dans le cadre du programme agropol sud, il y a des filières cible qui ont été visées, la filière mangue, a la filière anacardier et la filière maïs. » Explique Fatou Dianna directrice du bureau de mise en niveau des entreprises du Sénégal

Elle a tenu à préciser que « L’accompagnement pour ces entreprises, va consister à les appuyer pour réaliser des projets d’investissement. Ce sont essentiellement des projets où ces entreprises vont faire des investissements de production pour accroître leur activité de production, mais également leurs investissements qui vont les permettre également d’améliorer leurs organisations.
Donc, ça va être bien attendu des investissements par exemple pour pouvoir améliorer l’accès à l’eau, ce sont vraiment des systèmes de pompage. Il y a des investissements pour pouvoir acquérir des outils de production qui vont leur permettre d’améliorer la productivité de ces entreprises, mais également de pouvoir améliorer la qualité de leurs produits. Pour le secteur également de la transformation des produits locaux, donc c’est des investissements pour des équipements de production qui vont vraiment permettre de pouvoir générer des innovations dans ces produits, mais également générer également une meilleure productivité, une meilleure qualité des productions. »

« En général pour la mise à niveau, ce sont des primes, dont les investissements matériels sont primés à hauteur de 40% du montant de l’investissement, les investissements immatériels, c’est tout ce qui est assistance technique, tout ce qui est amélioration de l’organisation va être primé à auteur de 70%. Donc pour ces vingt quatre entreprises qu’on va accompagner, il y a beaucoup un montant de neuf cent soixante onze millions de francs CFA d’investissement qui vont être fait par ces entreprises et en contre partie, le bureau de mise à niveau s’est engagé à leur accorder des primes de l’ordre de quatre cent cinquante cinq millions de francs CFA. » A-t-elle ajouté.

Pour Ousseynou Konaté coordonnateur du projet l’agropol sud, « La signature de convention entre le bureau de mise en niveau et les entreprises au niveau local, est une initiative qui entre en droite ligne dans la mobilisation du secteur privé. En effet les agropol, c’est des infrastructures, mais aussi delà des infrastructures, c’est que le secteur privé puisse occuper ces infrastructures. Donc l’état à travers ce projet crée les conditions pour quand même que les acteurs investissent, mais au-delà des conditions à créer, c’est-à-dire la connectivité, la viabilisation, il faudrait que les entreprises qui sont au niveau local puissent quand même intégrer participer.
C’est effectivement la pertinence de la convention signée avec le bureau de mise à niveau pour préparer ces entreprises, le secteur privé local à pouvoir intégrer les agropol. »

« Je pense que nous saluons cette approche qui au-delà de bureau de mise à niveau, va intégrer les autres types d’accompagnement, notamment l’accompagnement technique avec l’ITA, mais aussi l’accompagnement technique avec l’ISRA. Aujourd’hui, on est à trois ans de mise en œuvre et les résultats sont plus que satisfaisant. Je pense qu’on est au moins à plus de 90 %, on est même en discussion avancée avec le bureau pour éventuellement faire un avenant pour voir comment continuer le partenariat… Nous faisons juste l’appel que vivement le secteur bancaire puisse suivre. » A-t-il précisé

AS
Le Dakarois Ziguinchor



Ndella Madior Diouf placée sous mandat de dépôt : une réaction sereine face aux charges retenues

Ce jour, Ndella Madior Diouf, propriétaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » et directrice générale de la radio Saphir Fm, a été formellement mise sous mandat de dépôt par le Doyen des juges d’instruction. Les charges retenues à son encontre incluent la traite de personnes, l’exercice illégal de la fonction de médecin, la privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, la mise en danger de la vie d’autrui, la non-assistance à personne en danger et l’obtention indue de certificats aux fins d’inhumation.

Face à cette décision judiciaire, Ndella Madior Diouf a réagi avec une sérénité apparente, selon les propos de son avocat, Me Aboubacry Barro. Ce dernier a souligné que sa cliente a accueilli la nouvelle avec calme, ajoutant qu’elle « s’en remet à la volonté divine ». Tout au long de la procédure, Ndella Madior Diouf aurait maintenu son sang-froid.

Me Barro a également indiqué que sa cliente voit cette mise en détention préventive comme une opportunité de s’exprimer sur les charges portées contre elle. Elle aurait même exprimé l’intention d’éclairer le juge d’instruction lors des futures auditions sur le fond du dossier.

La situation judiciaire de Ndella Madior Diouf, figure publique au Sénégal, attise l’attention du public. Les charges retenues contre elle sont graves et complexes. La mise en détention préventive marque une étape significative dans cette affaire, et le calme affiché par la concernée laisse présager des développements intéressants lors des procédures judiciaires à venir. Le dossier sera scruté de près, car il soulève des questions cruciales autour des activités de la pouponnière et des responsabilités de Ndella Madior Diouf dans les événements ayant conduit à ces accusations.

Foire internationale de Dakar/ JUSTICE : Aïssata Tall Sall apprecie et loue la mission  » hautement sociale  » de l’administration pénitentiaire…

Lors de sa visite à la foire internationale de Dakar, la garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aissata Tall Sall a loué, ce jeudi 28 décembre 2023, la mission hautement sociale et morale de l’administration pénitentiaire, laquelle s’illustre au-delà de son rôle régalien, dans l’encadrement et l’apprentissage de métiers aux pensionnaires des établissements pénitentiaires.

Au sein de l’administration pénitentiaire, ‘’il y a toute une mission hautement sociale, hautement morale qui consiste non seulement à encadrer le prisonnier, à lui faire apprendre, à lui faire connaitre un métier et à faire de telle sorte qu’il soit utile à lui-même et à la société, a-t-elle dit lors d’une visite effectuée au stand dédié à l’Administration pénitentiaire dans le cadre de la 31ème Foire Internationale de Dakar (FIDAK).

‘’J’ai été très impressionnée par ce que j’ai vu ici. Nous qui avions une approche un peu lointaine de cette administration, avions souvent tendance à penser qu’elle est là pour garder et surveiller le prisonnier (…), a-t-elle relevé, magnifiant le travail des détenus dans la transformation des produits tels que le savon, le lait, la confection des habits, des nappes de table, de chaussures. Mais également dans le domaine de l’agriculture et l’élevage qui doivent être assurément deux piliers importants de nos politiques de développement.

Aissata Tall Sall a félicité la direction de l’administration pénitentiaire et tous ses services qui abattent, « un travail remarquable dans cette structure « .

‘’Cette visite a été pour moi une grande leçon, beaucoup plus que d’aller visiter une prison et je dois le faire, je pense qu’en voyant ce que j’ai vu ce matin, j’ai encore un regard beaucoup plus appuyé sur cette administration et nous la soutiendrons’’, a-t-elle souligné.

Sénégal : Le gouvernement règlemente l’ouverture des structures de prise en charge de la petite enfance après le scandale de la pouponnière « Keur Yermandé »

Dans un effort de réglementation et de protection des enfants âgés de 0 à 3 ans, le gouvernement sénégalais a adopté un décret fixant les conditions d’ouverture ainsi que les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge. Cette décision, prise lors du conseil des ministres sous la présidence du chef de l’État Macky Sall, survient dans le contexte délicat du scandale récent entourant la pouponnière « Keur Yermandé » de Ndella Madior Diouf.

Le décret, dont les détails précis seront rendus publics prochainement, vise à établir des normes strictes pour garantir le bien-être des enfants accueillis dans ces structures. La décision intervient en réponse aux préoccupations soulevées par le scandale de « Keur Yermandé », où la promotrice, Ndella Madior Diouf, est actuellement inculpée et placée sous mandat de dépôt.

Le scandale a éclaté lorsque des informations ont révélé que la pouponnière « Keur Yermandé » aurait fonctionné sans autorisation officielle, entraînant la mort de plusieurs enfants dans des conditions qualifiées de dégradantes. La directrice de la structure est confrontée à des accusations graves, notamment de traite de personnes, d’exercice illégal de la fonction de médecin, de mise en danger de la vie d’autrui, de non-assistance à une personne en danger, et d’obtention indue d’un certificat aux fins d’inhumation.

L’avocat de Ndella Madior Diouf, Me Aboubacry Barro, a confirmé les chefs d’inculpation, soulignant la gravité des accusations portées contre la promotrice de la pouponnière. La justice sénégalaise prend fermement position pour faire toute la lumière sur cette affaire et garantir que ceux responsables de négligence et d’activités illégales soient tenus pour responsables.

Le gouvernement, par le biais de ce décret, aspire à renforcer la surveillance et le contrôle des structures d’accueil pour assurer la sécurité et le bien-être des tout-petits. Les autorités encouragent la population à être vigilante et à signaler toute activité suspecte dans le domaine de la prise en charge de la petite enfance, soulignant l’importance de protéger les enfants vulnérables.

Tragédie à Bignona : Huit personnes arrêtées, dont le chef de village, après l’explosion meurtrière d’une mine antichar

Une onde de choc a secoué la tranquillité de la ville de Bignona le 15 décembre dernier, lorsque quatre militaires ont perdu la vie dans l’explosion dévastatrice d’une mine antichar. Alors que la nation pleure la perte de ces héros, une enquête approfondie est en cours pour élucider les circonstances de cet attentat meurtrier.

Huit individus, dont le chef du village de Diaboudior, ont été appréhendés dans le cadre de cette enquête. Selon les autorités, le chef du village est suspecté d’être un complice du principal poseur de la mine. Cette implication locale soulève des questions cruciales sur la sécurité de la région et la possible connivence entre des membres de la communauté et des forces hostiles.

L’explosion a eu lieu dans le département de Bignona, créant un climat d’inquiétude au sein de la population. Les autorités ont rapidement réagi en déployant des équipes d’enquête spécialisées pour faire toute la lumière sur cet acte de violence inouï.

Tous les individus appréhendés, y compris le chef de village, ont été placés en garde à vue pour approfondir les investigations. Les enquêteurs cherchent à déterminer le degré de complicité et les motivations derrière cet attentat, soulignant l’importance de la coopération de la population pour garantir le succès de l’enquête.

Le ministère de la Défense a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées des militaires et a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les responsables de cet acte odieux. Dans un communiqué officiel, le ministre a déclaré : « Nous ne tolérerons pas que le sacrifice de nos soldats soit vain. Chaque effort sera déployé pour identifier et poursuivre en justice ceux qui sont impliqués dans cette attaque lâche.

Alors que la nation pleure la perte de ces courageux défenseurs, l’enquête se poursuit avec détermination. Les autorités s’engagent à renforcer la sécurité dans la région et à prévenir de futurs actes de violence. La coopération de la population est cruciale dans la quête de justice et pour assurer la sécurité durable de la communauté de Bignona.

Affaire de la Pouponnière Keur Yeurmandé : Ndella Madior Diouf Placée en Prison en Attendant l’Instruction du Dossier

Dans un tournant décisif de l’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé, Ndella Madior Diouf a été placée sous mandat de dépôt ce jeudi 28 décembre. La propriétaire de l’établissement controversé passera désormais du temps en prison en attendant que son dossier soit instruit.

Les charges retenues contre elle sont graves et variées. Ndella Madior Diouf est inculpée de faits tels que l’homicide involontaire, la maltraitance d’enfants, la mise en danger de la vie d’autrui, l’exercice illégal de la profession de médecin, l’ouverture et l’exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative, ainsi que la traite de personnes, entre autres.

L’inculpation de Ndella Madior Diouf intervient dans le contexte d’une perquisition menée à la pouponnière, révélant des pratiques présumées illégales et mettant en lumière des conditions inappropriées pour les enfants résidant dans l’établissement.

Cette décision de la justice souligne la gravité des accusations pesant sur Ndella Madior Diouf et met en évidence l’importance de l’enquête à venir pour faire toute la lumière sur les allégations de crimes et de mauvais traitements. L’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé a suscité une attention considérable, soulevant des questions cruciales sur la protection des enfants et la nécessité de réglementations strictes pour les établissements de ce type.

Nous suivrons de près le développement de cette affaire et fournirons des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Les États-Unis renforcent la lutte contre le trafic de migrants en partenariat avec le Sénégal

Les agences de voyage sénégalaises dans le viseur pour leur implication présumée dans un réseau de trafic

Les États-Unis intensifient leurs efforts pour démanteler un réseau de trafic de migrants impliquant des agences de voyage sénégalaises. Selon le commissaire des Douanes et de la protection des frontières (CBP) des États-Unis, des agences basées à Dakar sont accusées de proposer des voyages sans visa vers l’Europe et les États-Unis, en collaboration avec des acteurs établis aux États-Unis fournissant des moyens de transport pour récupérer les migrants à la frontière.

Le Sénégal est souvent identifié comme un point de départ majeur dans cette entreprise illégale, avec des agences à Dakar facilitant des voyages sans visa vers des destinations prisées par les migrants. Les autorités américaines mettent en garde contre ces pratiques, affirmant qu’elles alimentent un afflux de migrants à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

Face à cette problématique, les autorités américaines ont annoncé des mesures renforcées pour réprimer les réseaux de transport de contrebande, en particulier les « lignes de bus et de fourgonnettes » utilisées par ces trafiquants. Les agences de voyage à Dakar sont averties de possibles actions légales à leur encontre.

Les efforts illicites de ces groupes internationaux ont entraîné une vague de migrants sans précédent, conduisant à la suspension des opérations aux points de passage de San Ysidro en Californie, de Lukeville en Arizona, ainsi qu’à El Paso et Eagle Pass au Texas.

Le commissaire aux douanes et à la protection des frontières, Troy A. Miller, supervise ces efforts visant à contrer le trafic de migrants. Ces opérations ciblent spécifiquement les entreprises de transport et leurs employés qui facilitent les activités de trafic de migrants. Troy A. Miller dirige les missions du CBP liées à la lutte contre le terrorisme, à la sécurité des frontières, et au contrôle du commerce, tout en facilitant le commerce et les voyages internationaux.

Cette collaboration renforcée entre les États-Unis et le Sénégal souligne l’importance de la coopération internationale pour lutter contre les réseaux de trafic de migrants et assurer la sécurité des frontières

Crise Municipale à Keur Massar Sud : Bilal Diatta conteste son remplacement et dénonce une tentative de confiscation de la volonté populaire

Le Maire actuellement en détention préventive dénonce une décision « scandaleuse ».

La municipalité de Keur Massar Sud est plongée dans une crise politique suite au remplacement contesté du Maire Bilal Diatta, actuellement en détention préventive, par son premier adjoint, Ousmane Diop. Cette décision, prise par le conseil municipal il y a quelques jours, est vivement critiquée par Bilal Diatta, qui dénonce une tentative de confisquer la volonté des populations ayant voté en sa faveur lors des élections aux suffrages universels.

Un Remplacement Contesté en Pleine Détention

Bilal Diatta, actuellement en détention préventive pour des faits qu’il nie catégoriquement, a exprimé sa désapprobation quant à son remplacement à la tête de la municipalité. Dans un communiqué, il affirme avoir remporté l’élection aux suffrages universels directs le 23 janvier 2022, devenant ainsi le premier maire élu de la nouvelle commune de Keur Massar Sud. La détention préventive résulte, selon lui, des événements politiques de mars 2023.

Menace de Poursuites Judiciaires et Appel à la Solidarité

Bilal Diatta se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre toute personne participant à la mise en œuvre de cette décision, la qualifiant de « scandaleuse ». Il exprime sa confiance en sa prochaine libération avec le soutien de ses avocats et espère pouvoir continuer à servir la population de Keur Massar Sud. Il en appelle à la solidarité des élus et de l’administration pour accomplir ensemble la mission confiée par les habitants.

Engagement à Protéger les Intérêts du Maire Contesté

Selon le communiqué, toute personne signant des documents au nom du maire fera l’objet de poursuites judiciaires. Bilal Diatta affirme ainsi son engagement à protéger ses droits et intérêts dans le cadre de cette crise municipale.

L’Incertitude Plane sur la Gouvernance Municipale

La situation à Keur Massar Sud souligne les défis auxquels la municipalité est confrontée, avec des implications politiques et juridiques significatives. Alors que la crise persiste, l’avenir de la gouvernance municipale reste incertain, et la résolution de cette situation dépendra probablement des développements judiciaires entourant la détention de Bilal Diatta et des actions entreprises par les autorités locales.

Décongestionnement de Dakar : accord historique pour le transport de fruits et légumes entre le gouverneur El Hassan Sall et la DG de la SEMIG

Dans une initiative majeure visant à alléger le trafic routier à Dakar, un accord historique a été conclu entre le gouverneur de Dakar, El Hassan Sall, et la Directrice Générale du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros Porteurs de Diamnadio, Mme Fatoumata Niang Ba. Cet accord vise à transformer le paysage logistique du transport de fruits et légumes dans la capitale sénégalaise.

À partir du 1er janvier 2024, près de 200 gros porteurs transportant des fruits et légumes seront déviés vers la Gare des Gros Porteurs de Diamnadio, marquant ainsi une étape importante dans la gestion du flux de marchandises vers Dakar. L’annonce de cette mesure a été faite par le gouverneur El Hassan Sall à travers un communiqué de presse.

La décision découle de la mise en service de la Gare des Gros Porteurs de Diamnadio, et une séance de travail a eu lieu le 21 décembre avec la participation des autorités de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros Porteurs (SEMIG), ainsi que des représentants des transporteurs, des commerçants, des exploitants agricoles, et d’autres intervenants.

Selon les termes de l’accord, les gros porteurs en provenance de l’intérieur du pays ou de l’étranger, transportant des fruits et légumes destinés aux marchés de Dakar, seront tenus de décharger leurs produits au Marché d’Intérêt National de Diamnadio. La Gare des Gros Porteurs fournira un espace de stationnement adéquat, permettant ainsi de libérer les artères de Dakar de la congestion souvent associée à ces activités.

Le gouverneur El Hassan Sall a souligné que cette mesure contribuera à la pleine utilisation du Marché d’Intérêt National, tout en allégeant la congestion des routes de Dakar. De plus, elle facilitera un contrôle sanitaire renforcé des produits alimentaires, supervisé par le Laboratoire National d’Analyse et de Contrôle (Lanac). Cette collaboration exemplaire entre les autorités locales et la SEMIG représente une avancée significative dans la gestion du transport des denrées alimentaires à Dakar. Elle ouvre la voie à des bénéfices multiples, notamment la réduction du trafic, l’amélioration des conditions sanitaires, et une optimisation globale de la chaîne logistique pour le bien-être de la communauté dakaroise.

Alerte à l’escroquerie à l’UCAD : Mise en garde contre une fausse offre de cours en ligne et matériel informatique

Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) sont actuellement la cible d’une tentative d’escroquerie, avertit l’institution. Une affiche circulant sur les réseaux sociaux, arborant le nom de l’UCAD et son logo, promet des cours en ligne gratuits à l’université de Dakar, avec la fourniture d’un ordinateur portable et la délivrance d’un certificat.

Cependant, l’UCAD a rapidement réagi en émettant une alerte officielle sur sa page Facebook, déclarant : « L’UCAD informe le public que des individus mal intentionnés diffusent actuellement, sur les réseaux sociaux, un appel d’offres pour des cours et du matériel informatique, dans le but d’extorquer de l’argent. »

Cette tentative d’arnaque exploite le contexte actuel d’enseignement à distance, offrant des avantages alléchants aux étudiants. La promesse de cours en ligne gratuits, d’ordinateurs portables gratuits et de certificats inclus peut sembler attrayante, surtout dans le contexte de la pandémie de COVID-19 qui a fortement influencé les méthodes d’enseignement.

Les étudiants et le public en général sont exhortés à faire preuve de vigilance et à vérifier toutes les communications prétendument émises par l’UCAD. L’université a souligné que toute information officielle est diffusée uniquement à travers ses canaux de communication officiels.

Cette alerte souligne l’importance pour les étudiants et la communauté universitaire de rester informés et de se méfier des offres trop alléchantes qui pourraient cacher des intentions malveillantes. La collaboration entre l’UCAD et les étudiants est cruciale pour contrer de telles tentatives d’escroquerie et préserver l’intégrité de la communauté universitaire.

Macky Sall réagit au scandale de la pouponnière « Keur Yeurmandé » : Adoption d’un projet de décret sur l’encadrement des structures de prise en charge des enfants

Lors du conseil des ministres de ce mercredi, le président de la République a approuvé « le projet de décret fixant les conditions d’ouverture et les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus. » Cette décision intervient en réponse au scandale lié à la pouponnière de Ndella Madior Diouf, qui continue de susciter des débats et des préoccupations au sein de la société sénégalaise.

Il est important de souligner que, jusqu’à présent, l’ouverture des orphelinats, crèches ou pouponnières n’était pas réglementée au Sénégal. Suite à l’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé », Maïmouna Cissokho, directrice générale de la Case des Tout-petits, avait déjà annoncé un projet de décret visant à établir des règles et des bases juridiques pour encadrer le secteur de la petite enfance.

Ainsi, le projet de décret adopté en conseil des ministres cette semaine représente une étape cruciale dans les efforts visant à réguler et à assainir le secteur de la petite enfance au Sénégal. Cette initiative démontre l’engagement du gouvernement à garantir la sécurité et le bien-être des enfants pris en charge dans ces établissements, tout en renforçant la transparence et la responsabilité au sein de ces structures essentielles pour la société.

Vers des élections présidentielles transparentes et inclusives au Sénégal : plaidoyer d’Alioune Tine et Afrika Jom Center

Alioune Tine, le Président d’Afrika Jom Center, a récemment organisé une journée de conférences et de sensibilisation à Saint-Louis, dans le cadre de sa campagne pour des élections présidentielles transparentes, apaisées et inclusives au Sénégal. Cette initiative a réuni des représentants de partis politiques, des organisations de la société civile (OSC), des syndicats, ainsi que des intellectuels et des universitaires.

Lors de cette journée de réflexion, l’accent a été mis sur la formation et la sensibilisation des jeunes membres des partis politiques, des syndicats et de la société civile. Alioune Tine, dans son message d’ouverture, a appelé à une participation inclusive, soulignant l’importance de permettre aux électeurs sénégalais de choisir librement leurs candidats.

« Il faut qu’il y ait la possibilité pour l’électeur de choisir librement son candidat. C’est un élément essentiel pour une démocratie saine et robuste », a déclaré le fondateur d’Afrika Jom Center face à la presse.

L’intervention d’Alioune Tine a également mis en lumière le rôle crucial des intellectuels et des universitaires dans le renforcement de la démocratie sénégalaise. Il a salué le courage et l’engagement des jeunes juristes, exprimant un grand espoir quant à leur contribution au développement démocratique du pays.

« Ce qui rend la démocratie sénégalaise fascinante, c’est le courage, l’engagement et la prise de position de ses intellectuels. Aujourd’hui, nous avons de très jeunes juristes, très courageux. Cela fait que nous avons beaucoup d’espoir sur le développement de la démocratie sénégalaise », a souligné Alioune Tine.

Parmi les autres intervenants, le journaliste Gabriel Barbier a insisté sur le rôle crucial de la presse et de sa neutralité dans le traitement de l’information. Dr. Papa Fara Diallo, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger (UGB), a abordé le rôle de la société civile dans l’assurance du respect des décisions de justice, soulignant son importance pour la consolidation de l’État de droit.

En outre, Dr. Mamadou Sané, également enseignant-chercheur à l’UGB, a évoqué le rôle de l’administration dans le processus électoral, en se référant à l’incident survenu à Touba lors des élections législatives de 2017.

Cette journée de conférences et de sensibilisation s’inscrit dans une démarche visant à promouvoir des élections présidentielles sans violence, favorisant ainsi un processus électoral transparent, apaisé et inclusif au Sénégal. Elle met en lumière l’importance de la participation de tous les acteurs, y compris les jeunes, les intellectuels, la presse et la société civile, pour le renforcement de la démocratie dans le pays.

Le Bus Rapid Transit (BRT) à Dakar : une révolution dans la mobilité urbaine

Lancement officiel du projet par le Premier ministre Amadou Ba, le 27 décembre 2023.

Le Sénégal franchit une étape décisive dans sa quête de modernisation des infrastructures de transport avec le lancement officiel du Bus Rapid Transit (BRT), projet phare du Plan Sénégal Émergent (PSE). La cérémonie d’inauguration, présidée par le Premier ministre Amadou Ba, a eu lieu ce mercredi 27 décembre 2023, marquant le début d’une nouvelle ère dans la mobilité urbaine de la capitale sénégalaise.

Le coût estimé du projet s’élève à environ 419 milliards FCFA, répartis à hauteur de 69% pour l’État et les partenaires au développement, et 31% pour le secteur privé.

Le BRT se déploiera sur un linéaire de 18,3 km, couvrant deux départements (Guédiawaye et Dakar), 14 communes, et deux mairies de la ville, intégrant ainsi l’agglomération dakaroise.

Le projet mettra en circulation 158 bus 100% électriques, dont 121 ont déjà été réceptionnés, marquant ainsi l’engagement en faveur de solutions de transport durables.

Le BRT vise à transporter environ 300 000 passagers par jour, offrant une alternative écologique et efficiente pour répondre à la demande croissante de déplacements dans la région.

La réalisation du projet a créé 1000 emplois directs, avec une attention particulière portée à la parité, attribuant 35% des postes aux femmes et 50% au niveau des communes concernées.

Le Bus Rapid Transit représente bien plus qu’un simple moyen de transport ; il incarne une réponse structurée aux défis de la mobilité urbaine à Dakar.

En offrant une alternative fiable à la voiture particulière, le BRT vise à diminuer la congestion routière, favorisant ainsi un transfert modal vers des moyens de transport collectif.

Le projet contribuera au renouveau du centre-ville, avec des aménagements urbains visant à améliorer la qualité de vie des citoyens.

Le BRT s’inscrit dans une stratégie de développement cohérente en favorisant une connexion optimale avec le Train Express Régional (TER), renforçant ainsi l’intermodalité des transports.

Les temps de trajet entre Guédiawaye et le Centre-ville seront réduits de manière significative, passant de 90 à 45 minutes, améliorant ainsi l’efficacité et la régularité du réseau de transport.

Le lancement du BRT à Dakar marque un pas de géant vers une mobilité urbaine plus durable, efficiente et accessible pour tous. Sous la vision du Président Macky Sall, le Sénégal s’engage résolument dans la modernisation de ses infrastructures de transport pour accompagner sa croissance économique et répondre aux besoins de sa population croissante.

Tragique collision à Kaffrine : Deux morts et quatre blessés dans un accident entre un camion et un minibus

Un grave accident survenu ce mercredi 27 décembre à hauteur du village de Nguer dans le département de Mbirkilane secoue la région.

Une collision meurtrière entre un camion et un minibus de transport en commun a endeuillé la journée du mercredi 27 décembre à Kaffrine, précisément à Nguer, dans le département de Mbirkilane. L’accident a causé la perte de deux vies et a laissé quatre personnes grièvement blessées.

Selon les premières informations recueillies sur les lieux du drame, le conducteur du camion aurait perdu le contrôle de son véhicule, entraînant une collision violente avec le minibus à sept places. Le choc a été d’une telle violence que deux personnes ont perdu la vie instantanément, tandis que quatre autres passagers ont été grièvement blessés.

Les secours ont été immédiatement dépêchés sur les lieux pour prendre en charge les blessés et évacuer les victimes. Les équipes médicales ont transporté les blessés vers les établissements de santé les plus proches pour recevoir des soins d’urgence.

Cet incident souligne une fois de plus l’importance de la sécurité routière et de la prudence au volant. Les autorités appellent à la vigilance des conducteurs et des usagers de la route pour prévenir de tels drames à l’avenir.

La communauté locale est profondément attristée par cette perte soudaine et adresse ses condoléances aux familles des victimes. Les proches des blessés attendent avec anxiété des nouvelles sur leur état de santé.

Cet accident vient rappeler la nécessité d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière et l’importance du respect des règles de conduite pour éviter de telles tragédies.

Un militaire grièvement blessé après avoir sauté sur une mine dans le nord Sindian – Nouvelle attaque rebelle lors de l’évacuation médicale

Cette tragédie survient à peine quelques semaines après qu’un véhicule militaire ait sauté sur une mine antichar le 14 décembre dernier, coûtant la vie à quatre militaires sur l’axe Diokadou-Kadialock, dans le Nord Bignona, près de la frontière gambienne. Ces incidents récents soulignent la nécessité continue de renforcer la sécurité dans la région, où les mines et les attaques rebelles demeurent des menaces sérieuses.

Le gouvernement du président Macky Sall a réussi à pacifier la région au cours des derniers mois, incitant même le camp de Diakaye à déposer les armes en mai dernier. Cependant, les récentes attaques démontrent que le calme précaire dans la région reste vulnérable aux soubresauts des groupes rebelles.

La Casamance, région naturelle du sud du Sénégal, est en proie à une rébellion indépendantiste depuis plus de 40 ans, depuis le 26 décembre 1982. Les efforts pour mettre fin à ce conflit persistent, mais les événements récents soulignent la complexité de la situation sécuritaire dans cette région stratégique.

Les autorités devront intensifier les mesures de sécurité et de prévention des mines pour protéger les forces armées et la population civile, tout en poursuivant les opérations visant à éradiquer les bases rebelles. La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme seront également attentives à l’évolution de la situation dans le nord Sindian et à la nécessité d’une solution durable pour ramener la paix dans cette région longtemps troublée par les conflits.

La reprise des cours en présentiel à l’UCAD fixée du 3 au 31 janvier 2024 après une période de fermeture

Après une période de fermeture consécutive aux manifestations survenues le 20 juin 2023, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) annonce la reprise des enseignements en présentiel pour le second semestre de l’année universitaire 2022-2023. Une nouvelle accueillie positivement par la communauté estudiantine et les acteurs universitaires.

Les autorités universitaires ont officialisé la date de reprise des cours, fixée du 3 janvier 2024 au 31 janvier 2024. Cette décision intervient après des mois d’interruption causée par des manifestations violentes qui avaient contraint l’UCAD à fermer temporairement ses portes. Cette fermeture avait suscité des préoccupations quant à l’impact sur le déroulement normal de l’année académique.

La période de fermeture a permis aux autorités de prendre des mesures nécessaires pour assurer la sécurité et le bien-être de la communauté universitaire. La décision de rouvrir l’université pour le second semestre témoigne des efforts déployés pour rétablir un environnement propice à l’apprentissage et à la recherche.

Les étudiants et le corps professoral se préparent désormais à retrouver les salles de classe et les campus pour poursuivre les enseignements dans des conditions plus sereines. Cette annonce vient également souligner l’importance accordée à la continuité pédagogique et à la reprise des activités académiques normales.

Il est à noter que la période de fermeture a été l’occasion pour l’UCAD de travailler sur des dispositifs alternatifs d’enseignement à distance, permettant ainsi aux étudiants de maintenir une certaine continuité dans leurs études malgré les circonstances difficiles. La reprise en présentiel marque donc une étape significative vers un retour à la normalité académique.

Les autorités encouragent les étudiants à se tenir informés des détails spécifiques concernant la reprise des cours, tels que les horaires, les modalités d’évaluation, et toute autre information pertinente. Cette communication proactive vise à garantir une transition fluide vers la reprise des activités académiques.

La communauté universitaire de l’UCAD se réjouit de cette annonce et espère que cette nouvelle période sera marquée par la stabilité, la concentration académique, et le succès pour tous les acteurs impliqués dans le processus éducatif. La reprise des cours en présentiel représente un pas important vers la normalisation de la vie universitaire à l’UCAD.

Document

Fracture politique au sein du gouvernement sénégalais : Mame Mbaye Niang met en cause l’autorité d’Amadou Ba en pleine campagne présidentielle

Une scission au sein du gouvernement sénégalais a éclaté au grand jour lorsque le Ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a remis en question ouvertement l’autorité du Premier ministre Amadou Ba sur le gouvernement actuel. Cet acte de dissension survient à un moment critique, alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles de 2024.

Lors de son intervention dans l’émission « Sen Show » sur Sen TV le mardi 26 décembre 2023, Mame Mbaye Niang a clairement affirmé que le gouvernement auquel il appartient n’est pas celui d’Amadou Ba, mais « le gouvernement du président de la République Macky Sall ». Cette déclaration souligne une fracture apparente au sein du camp au pouvoir et met en lumière des tensions internes susceptibles d’avoir des répercussions majeures.

La contestation de Mame Mbaye Niang met en lumière des divergences profondes au sein du gouvernement, à un moment où l’unité et la cohésion sont cruciales pour le parti au pouvoir. Alors que le Premier ministre Amadou Ba, désigné par le président Sall, cherche à consolider son soutien en vue des élections présidentielles, les déclarations de Niang pourraient avoir des implications significatives sur la dynamique politique interne.

La Constitution sénégalaise, dans son article 53, est claire sur la question de la direction du gouvernement : « Le Gouvernement comprend le Premier Ministre, chef du Gouvernement, et les Ministres. Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier Ministre. » Pourtant, Mame Mbaye Niang a exprimé ouvertement son allégeance au Président Macky Sall plutôt qu’au Premier ministre Amadou Ba.

En outre, Niang a lié son avenir politique à celui du président Sall, laissant entendre qu’il envisage de quitter ses fonctions après l’élection présidentielle et le départ annoncé du président sortant. Cette position soulève des inquiétudes quant à la stabilité du gouvernement dans un contexte où la continuité et l’unité sont cruciales.

La déclaration de Mame Mbaye Niang intervient au moment où Amadou Ba s’efforce de rassembler un maximum de soutien en prévision des élections présidentielles. La prise de position de Niang pourrait non seulement perturber la dynamique interne du gouvernement mais aussi influencer la perception publique de la campagne d’Amadou Ba, qui cherche à se présenter comme un successeur viable et unifié après le président Sall.

La question qui se pose maintenant est de savoir si le Premier ministre consentira à maintenir au sein de son gouvernement un membre qui conteste ouvertement son autorité. Cette situation souligne les défis auxquels est confronté le gouvernement sénégalais dans sa quête de stabilité et d’unité en cette période cruciale.

Contentieux électoral au Sénégal : l’état se pourvoit en cassation après la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales

La décision du tribunal d’instance hors classe de Dakar avait été accueillie avec enthousiasme par les partisans de Sonko et avait ouvert la voie à sa réinscription sur les listes électorales. Cependant, l’État a réagi rapidement en se pourvoyant en cassation, créant ainsi un nouvel épisode dans cette bataille judiciaire qui se déroule dans le contexte tendu des élections présidentielles.

La Cour Suprême jouera un rôle crucial dans la résolution de ce litige, déterminant si la réintégration de Sonko dans les listes électorales est définitive ou si de nouveaux développements juridiques modifient la donne. Le Sénégal, en attente de la conclusion de cette affaire, observe avec attention les rebondissements qui pourraient influencer le cours des élections à venir.

Affaire Ndella Madior Diouf : des accusations de traite de personnes émergent, un enfant vendu à 8 millions

L’enquête sur la pouponnière « Keur Yeurmandé » a franchi une étape cruciale avec le bouclage par la Sûreté urbaine (SU) et le dépôt des conclusions sur la table du procureur de la République. Ndella Madior Diouf, la principale suspecte, ainsi que neuf employés désignés comme complices, ont fait l’objet d’un retour de parquet et seront fixés sur leur sort ce mercredi.

Parmi les charges qui pèsent sur Ndella Madior Diouf, l’une des plus sérieuses est celle de traite de personnes. Un témoin, l’auteur de la vidéo dévoilant le scandale, aurait déclaré aux enquêteurs avoir entendu du personnel affirmer que Ndella Madior Diouf aurait vendu un enfant pour la somme de huit millions de francs CFA.

Malgré les dénégations de la principale suspecte, la police aurait découvert que Ndella Madior Diouf ciblait des femmes enceintes en état de détresse ou vulnérables. Ces femmes étaient ensuite acheminées vers la pouponnière, où elles accouchaient avant d’abandonner leurs bébés. Ndella Madior Diouf aurait ensuite été impliquée dans un trafic d’êtres humains, offrant les nourrissons à d’autres personnes en échange d’une compensation financière.

L’affaire pourrait évoluer vers une information judiciaire, avec le maître des poursuites devant faire son réquisitoire introductif aujourd’hui. Il est également prévu qu’un cabinet d’instruction soit désigné pour approfondir l’affaire, jetant ainsi une lumière crue sur les activités présumées illégales au sein de la pouponnière « Keur Yeurmandé ».

Affaire « Keur Yeurmandé » : liste des 10 suspects arrêtés et déférés au parquet

L’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » secoue l’opinion publique avec l’arrestation de dix suspects, dont la fondatrice Ndella Madior Diouf. Les accusations portées contre eux sont graves, allant de maltraitance à l’exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative. Voici la liste des dix personnes arrêtées, qui feront l’objet d’un retour de parquet et seront fixées sur leur sort aujourd’hui :

Ndella Madior Diouf – Fondatrice de la pouponnière, accusée d’association de malfaiteurs, maltraitance, mise en danger de nourrissons, exercice illégal de médecine, exploitation illégale de la pouponnière et traite de personnes.

Awa Mbaye – Nounou à la pouponnière.

Fanta Cissokho – Nounou à la pouponnière.

Fatou Sène – Nounou à la pouponnière.

Sadio Keïta – Nounou à la pouponnière.

Anta Sarr – Nounou à la pouponnière.

Yacine Sow – Nounou à la pouponnière.

Koumath Diakham – Gardien de la pouponnière.

Cheikh Tidiane Ndiaye – Médecin à SOS Santé, structure dirigée par Ndella Madior Diouf.

Ely Sène – Animateur à Saphir FM, impliqué dans l’inhumation clandestine de deux bébés au cimetière de Yoff.

Ces individus font face à des accusations graves, et l’issue de leur comparution devant le procureur aujourd’hui pourrait avoir des répercussions significatives sur l’affaire. Les charges retenues laissent présager un dossier d’instruction approfondi, mettant en lumière les pratiques présumées illégales au sein de la pouponnière « Keur Yeurmandé ».

Affaire « Ker Yeurmandé » : Révélations glaçantes sur les pratiques de Ndella Madior Diouf

Suite à l’enquête de la Brigade de protection sur la pouponnière « Ker Yeurmandé » et sa propriétaire, Ndella Madior Diouf, des révélations choquantes ont émergé, jetant une lumière crue sur des pratiques horribles au sein de l’établissement.

Les enquêteurs ont visé Ndella Madior Diouf pour plusieurs chefs d’accusation graves, notamment les « homicides involontaires, maltraitance d’enfants, mise en danger de la vie d’autrui, exercice illégal de la profession de médecin, ouverture et exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative, traite de personnes, etc. »

Au cours de son audition, l’assistant de Ndella Madior Diouf, Cheikh Tidiane Ndiaye, a révélé avoir assisté la « docteur » lors de trois accouchements. Des noms de bébés, tels que « Youssou Ndour », « bébé Akon », « bébé Zouleika Ndella Madior Diouf », « bébé Mouhamed Samba Ndiobéne Ka », « bébé Maréma », et « bébé Bijou Ngoné I » sont cités parmi ceux décédés dans des conditions atroces.

Les révélations incluent la dissimulation du corps sans vie de « bébé Akon » dans une bassine remplie de glace, et l’incertitude quant à la localisation des bébés « Madické Niang », « Mbaye Dièye Faye 1 » et « Reine de Saba ».

Enfin, une nounou a révélé l’utilisation d’un biberon avec de l’eau de robinet mélangée à du sel pour nourrir les bébés. Ndella Madior Diouf et ses complices font l’objet de poursuites pour association de malfaiteurs et complicité des autres chefs d’accusation, et une ouverture d’une information judiciaire est prévue

Mairie de Diourbel : adoption d’un budget historique de plus de deux milliards neuf cent millions de francs pour 2024

La commune de Diourbel, au cœur du Sénégal, a franchi une étape cruciale dans son développement en adoptant un budget record de 2 907 996 233 francs lors d’une session du conseil municipal tenue ce mardi. Cette allocation financière marque une augmentation significative de plus de 7 millions par rapport à l’exercice précédent, soulignant l’engagement continu de la commune à répondre aux besoins croissants de sa population et à soutenir le développement local.

Les autorités municipales considèrent cette hausse budgétaire comme une réponse proactive aux défis auxquels la communauté est confrontée. Les dépenses prévues couvriront une gamme étendue de domaines, englobant l’éducation, la santé, les infrastructures, et d’autres services publics essentiels. Cette diversification témoigne de la volonté de la municipalité de promouvoir un développement intégré et équilibré, prenant en compte les besoins variés de ses résidents.

L’adoption de ce budget historique reflète les efforts concertés des responsables locaux pour optimiser l’utilisation des ressources financières au profit de la collectivité. Les autorités municipales se sont engagées à assurer une gestion transparente et efficace de ces fonds, renforçant ainsi la confiance des citoyens dans la gouvernance locale.

Les membres du conseil municipal soulignent l’importance de la participation active de la population aux consultations publiques et aux discussions sur l’affectation de ces fonds. Cette démarche démocratique vise à garantir que les besoins et les priorités de la communauté sont pris en compte dans le processus décisionnel.

En adoptant ce budget substantiel, la Mairie de Diourbel pose un jalon significatif dans son engagement envers le bien-être de ses habitants et la promotion du progrès local. Ce geste démontre la volonté de la commune d’investir judicieusement dans des projets et des services qui auront un impact durable sur la qualité de vie de ses résidents.

Réalisations du PNDL : Modou Diagne Fada salue les avancées et annonce des chiffres frappants

La 24ème édition du comité de pilotage du Programme national de développement (PNDL) s’est tenue à Saly, offrant l’occasion au Ministre des Collectivités Territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Modou Diagne Fada, de présenter les résultats significatifs du programme en 2023.

Selon le ministre, les activités mises en œuvre dans le cadre de l’exécution des projets ont eu un impact positif sur la vie d’au moins 402 627 000 personnes réparties dans 914 villages. Un bilan impressionnant qui témoigne de l’efficacité des projets initiés dans le cadre du PNDL.

Modou Diagne Fada a souligné que 123 conventions datant de 2002 ont été honorées, représentant un montant de 2 905 000 000 FCFA. De plus, 110 nouvelles notifications ont été signées en faveur des collectivités territoriales pour un montant total de 3 547 500 000 FCFA. Ces actions témoignent d’une gestion proactive des engagements pris dans le cadre du programme.

Le Programme de Développement des Zones Prioritaires (PDZP) a également enregistré 771 sous-projets, notamment des bergeries, des poulaillers, des périmètres maraîchers et des magasins de stockage, illustrant la diversité des interventions entreprises.

En ce qui concerne les infrastructures, 484 kilomètres de linéaire de piste ont été réceptionnés, améliorant la mobilité de 402 627 personnes réparties dans les 914 villages desservis par ces pistes. Le montant de 19 897 094 784 FCFA a été décaissé au profit des entreprises, démontrant l’engagement financier sérieux du PNDL dans la réalisation de ces infrastructures.

Sur le plan financier, le programme a enregistré un taux de couverture budgétaire de 51,18%, mobilisant efficacement des ressources d’un montant de 7 350 186 600 FCFA sur un budget de 14 360 789 779 FCFA au 15 décembre 2023.

Dans le cadre de la composante « Promotion du développement territorial », 30 communes ont déployé des dispositifs pour l’insertion des jeunes dans leur tissu économique, tandis que 145 micro-entreprises fonctionnent actuellement, résultat des efforts déployés dans l’appui à la restructuration des chaînes de valeur.

Au total, 443 sous-projets d’infrastructures et d’équipements de soutien aux chaînes de valeur ont été réceptionnés en 2023, portant ainsi le nombre total à 934.

Le ministre a également abordé les défis persistants, notamment les conventions en souffrance, soulignant la nécessité de maintenir l’élan positif du PNDL pour garantir un développement continu au niveau des collectivités territoriales.

Tragédie à Keur Massar : décès du secrétaire général de magui PASTEF suite à une agression

Le parti politique ex-Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, est plongé dans le deuil suite au décès tragique d’Ibrahima Seye, Secrétaire général de Magui PASTEF dans le département de Keur Massar. La nouvelle de sa disparition a été confirmée ce mardi vers 17h, alors qu’il était hospitalisé à la suite d’une agression survenue dans le quartier Montage le 24 décembre.

Les circonstances entourant cette attaque restent floues, mais selon les informations recueillies par Seneweb, la victime aurait quitté son domicile tôt le matin pour se rendre à la mosquée lorsque les assaillants ont perpétré leur acte odieux.

La communauté politique et les membres de Magui PASTEF sont choqués par cette tragédie, perdant un membre actif et engagé. Les autorités locales et les forces de l’ordre sont appelées à faire toute la lumière sur cette agression et à traduire les responsables en justice.

Cette douloureuse épreuve met en évidence les défis sécuritaires auxquels peuvent être confrontés les membres de partis politiques et les citoyens ordinaires. La nécessité de renforcer la sécurité dans les quartiers et de garantir la protection des citoyens devient une préoccupation majeure dans le contexte actuel. La famille d’Ibrahima Seye ainsi que ses collègues et amis sont en deuil, et le pays attend des réponses rapides et efficaces pour faire face à cette tragédie.

Renforcement de l’employabilité des jeunes : une plateforme d’accompagnement en ligne (PAL)

L’objectif premier de cette plateforme est de fournir aux jeunes des informations essentielles, démystifiant ainsi le monde professionnel. Elle offre une panoplie de modules de formation couvrant des aspects cruciaux tels que la communication professionnelle, la gestion du temps et des compétences techniques sectorielles. Ces modules visent à armer les jeunes d’aptitudes pertinentes et à les préparer efficacement au marché du travail.
La plateforme mise sur la diversité des modules pour développer les compétences clés demandées par le marché. Des formations sur mesure seront proposées, couvrant des domaines variés tels que la création d’entreprise, la gestion financière et les stratégies marketing. En favorisant l’acquisition de compétences polyvalentes, la plateforme ambitionne de créer une génération de jeunes professionnels et d’entrepreneurs compétents et confiants.
Un élément central de la plateforme est sa flexibilité, permettant aux utilisateurs de suivre les modules à leur propre rythme. Cette approche autonomise les apprenants, leur permettant de concilier formation, travail, et autres engagements. Les cours interactifs, comprenant des vidéos, des quiz et des forums de discussion, garantissent une expérience d’apprentissage immersive et engageante.
Chaque utilisateur bénéficiera d’un suivi personnalisé, recevant des conseils adaptés à son parcours et à ses aspirations professionnelles. Cette approche individualisée renforce l’efficacité de la plateforme en fournissant un soutien continu tout au long du parcours d’apprentissage.
La plateforme sera régulièrement mise à jour pour refléter les tendances du marché du travail. Cela garantit que les utilisateurs acquièrent des compétences alignées sur les exigences actuelles et futures, assurant ainsi leur pertinence sur le marché de l’emploi.
En plus des cours interactifs, la plateforme offrira une variété de ressources, notamment des documents PDF, des webinaires en direct, des podcasts, des QCM et des études de cas. Cette diversité vise à répondre aux différents styles d’apprentissage et à maximiser l’accessibilité pour tous les utilisateurs.
En somme, la Plateforme d’Accompagnement en Ligne se positionne comme un catalyseur essentiel dans le renforcement de l’employabilité des jeunes, offrant une voie claire vers le succès professionnel et entrepreneurial. Grâce à cette initiative novatrice, la direction de l’emploi démontre son engagement envers la croissance et le développement de la jeunesse, élément clé pour le progrès économique et social.

Nd. Y. Mbaye
Ledakarois/Diourbel

Seydina Oumar TOURE se retire de la course à la candidature : stratégie ou contraintes financières ?

Sans entrer dans les détails de sa décision, TOURE met en avant les valeurs qui lui ont valu l’amour et le respect des Sénégalais. Il exprime également sa détermination à continuer son engagement politique aux côtés de ce qu’il considère comme la « vraie opposition ».

Bien que les raisons précises de son retrait restent floues, des indices laissent entendre que des difficultés pour rassembler les parrainages nécessaires et pour payer la caution de 30 millions de FCFA pourraient être à l’origine de cette décision. Ces étapes sont cruciales pour officialiser une candidature, selon les informations recueillies sur le site Walf-groupe.com.

Seydina Oumar TOURE ne fait pas explicitement référence à ces obstacles financiers, mais appelle à la mobilisation et à la vigilance des citoyens, soulignant l’importance du respect de la loi et de la volonté du peuple. Son retrait soulève des questions sur les défis financiers auxquels peuvent être confrontés certains candidats, mettant en lumière les obstacles qui subsistent dans le processus démocratique au Sénégal. L’évolution de la situation politique sera suivie de près par les observateurs et les citoyens engagés dans le processus électoral.

Sénégalais en situation précaire à Manhattan après un voyage du Nicaragua : appels à la solidarité et critiques envers les autorités

Une communauté de Sénégalais en provenance du Nicaragua traverse une période de grande précarité. Ces individus, sans papiers et sans emploi, font face à des difficultés considérables pour se loger et subvenir à leurs besoins. Ils expriment ouvertement leur frustration quant au manque de solidarité de la part de leurs compatriotes, en particulier des autorités établies aux États-Unis.

Au cœur des plaintes de cette communauté se trouve un manque de solidarité de la part des Sénégalais établis aux États-Unis, une situation qui contraste avec l’entraide observée entre d’autres nationalités. Certains dénoncent même des cas d’exploitation de la part de compatriotes plus établis.

Cette situation souligne également l’importance d’un dialogue ouvert sur les problèmes auxquels sont confrontés les migrants, ainsi que la nécessité d’une solidarité accrue au sein de la diaspora sénégalaise aux États-Unis. Les autorités et les organisations de la société civile sont appelées à jouer un rôle crucial dans l’adresse de ces préoccupations et dans la création de solutions durables pour cette communauté en difficulté.

Affaire de viols à Jaxaay : Oustaz Bayo menacé de poursuites pour ses actes criminels

La communauté de Jaxaay est secouée par une affaire de viols présumés impliquant Oustaz Bayo, un éducateur religieux renommé dans la région. Accusé d’avoir commis des actes odieux sur neuf jeunes filles parmi les 96 pensionnaires de son établissement, Oustaz Bayo est actuellement en détention et fait face à des accusations graves.

Les détails de l’affaire, révélés par le quotidien « l’Observateur », indiquent que les examens médicaux effectués sur les victimes présumées ont mis en lumière « de multiples déchirures anciennes », témoignant silencieusement des sévices subis par ces jeunes filles âgées de 12 à 14 ans.

Malgré les preuves médicales accablantes, Oustaz Bayo nie vigoureusement toutes les accusations portées contre lui. Cependant, plutôt que de fournir des preuves tangibles en sa faveur, sa défense prend une tournure inhabituelle en lançant des menaces de malédictions envers les enquêteurs, selon des sources rapportées par « Les Echo ».

Cette stratégie de défense peu orthodoxe semble être une tentative désespérée de détourner l’attention des preuves accablantes. Les enquêteurs, cependant, n’ont pas été intimidés par ces menaces inhabituelles et ont poursuivi leurs investigations avec détermination.

À côté de la

L’affaire continue d’évoluer, et les autorités judiciaires s’efforcent de garantir que tous les faits soient éclaircis et que la justice soit rendue dans cette affaire choquante de violences sexuelles sur des mineures.

Tivaouane : adoption d’un budget de 3,6 milliards CFA pour l’exercice 2024

La municipalité de Tivaouane a récemment approuvé un budget de 3,6 milliards de francs CFA pour l’exercice financier de l’année 2024. Cette décision a été prise lors d’une réunion du conseil municipal, reflétant les priorités et les projets envisagés pour le développement de la collectivité au cours de la prochaine année.

Le budget, élaboré en concertation avec les autorités locales et les parties prenantes, vise à soutenir divers secteurs clés tels que l’infrastructure, l’éducation, la santé, et d’autres initiatives visant à améliorer la qualité de vie des résidents de Tivaouane.

Les détails spécifiques du budget, y compris la répartition des fonds entre les différents secteurs et projets, n’ont pas encore été divulgués dans le communiqué de presse. Cependant, cette allocation financière témoigne de l’engagement continu de la municipalité envers le développement économique, social et culturel de Tivaouane.

Les citoyens de Tivaouane ainsi que les observateurs attentifs à la gestion des collectivités locales dans la région suivront de près la mise en œuvre de ce budget afin d’évaluer son impact sur la communauté et son développement global au cours de l’année 2024.

Saisie record de cocaïne au large de Saint-Louis : course-poursuite et coups de feu lors de l’interception d’un zodiac « Go-Fast »

La Marine nationale du Sénégal a réalisé une saisie spectaculaire de 690 kg de cocaïne au large de Saint-Louis, vendredi dernier. Les trafiquants, un groupe de cinq Espagnols, voyageaient à bord d’un zodiac « Go-Fast » équipé de 4 à 5 moteurs, selon des sources citées par L’Observateur.

L’intervention des marins sénégalais n’a pas été de tout repos. Les trafiquants ont refusé d’obtempérer aux sommations des autorités maritimes. Conscients de la légèreté et de la rapidité de leur embarcation par rapport aux bateaux patrouilleurs, les Espagnols ont pris la fuite en direction de l’Europe, déclenchant une longue course-poursuite en mer.

Face à cette situation, le patrouilleur sénégalais a décidé d’opter pour une méthode plus dissuasive en ouvrant le feu. Cette tactique a porté ses fruits, forçant l’équipage du Go-Fast à se rendre. Cependant, les trafiquants ont tenté de jeter à l’eau plusieurs sacs soupçonnés de contenir de la drogue. Les forces de la marine ont rapidement réagi pour empêcher cette manœuvre, prenant ainsi possession du Go-Fast.

Les cinq membres de l’équipage ont été identifiés comme J. M. C. Regual, J. Antonio, M. A. A. Corris, Is. Nogale, et J. M. M. Lorenzo. Après leur capture, ils ont été conduits à la base navale Amiral Faye Gassama. Cependant, en raison d’une prétendue maladie, ils ont ensuite été transférés dans un hôpital local pour observation. Il est prévu qu’ils soient remis aux enquêteurs de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) ce mardi pour la poursuite de l’enquête, selon les informations de L’Observateur.

Cette opération marque une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue en mer et souligne l’efficacité des forces de sécurité maritimes dans la région.

Affaire de mœurs : Ndella Madior Diouf et plusieurs individus déférés au parquet de Dakar

À la suite d’une enquête menée par la brigade des mœurs de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar, Ndella Madior Diouf et une dizaine d’autres personnes ont été déférées ce mardi au parquet de Dakar, selon les informations fournies par Me Aboubacry Barro à Seneweb.

Le groupe en question est actuellement retenu dans la cave du tribunal de grande instance hors-classe de Dakar, en attendant de comparaître devant le procureur de la République. Les détails précis concernant les charges retenues contre Ndella Madior Diouf et les autres individus ne sont pas encore disponibles.

L’enquête menée par la brigade des mœurs s’inscrit probablement dans le contexte des affaires liées aux comportements ou activités contraires aux normes sociales et morales. L’implication de Ndella Madior Diouf, personnalité publique et animatrice, pourrait attirer une attention particulière sur cette affaire.

Cette situation soulève des interrogations quant à la nature exacte des faits reprochés et à l’issue judiciaire potentielle de cette affaire. Les prochains développements seront surveillés de près par le public et les médias alors que l’affaire est portée devant le parquet de Dakar.

Trois amis arrêtés en flagrant délit de tentative de retrait frauduleux d’un chèque de 100 millions FCFA volés

Keur Massar, Sénégal – A. Diouf, M. D., et B. T., trois résidents de Keur Massar, ont été appréhendés lors d’une tentative de retrait frauduleux d’une somme colossale de 100 millions de francs CFA à partir d’un chèque dérobé au groupe hôtelier Decameron Baobab, basé à Somone. L’incident a été rapporté par L’Observateur, qui a relayé les détails de l’arrestation.

Selon les informations recueillies, les trois amis ont été interceptés par les agents de la Brigade de recherche de Keur Massar au moment où ils tentaient de valider la transaction douteuse dans une agence de la Cbao. Le chèque en question avait été volé au sein du groupe hôtelier Decameron Baobab, ajoutant une dimension de criminalité complexe à l’affaire.

Les suspects ont été immédiatement placés en détention et ont comparu devant le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye le vendredi dernier. Les chefs d’accusation auxquels ils font face sont particulièrement sérieux, incluant « association de malfaiteurs », « tentative d’escroquerie », « vol », « faux et usage de faux en écriture privée de banque », ainsi que « l’usage de chèque volé ».

La justice se prononcera sur le sort des accusés le mercredi 27 décembre. Le dénouement de cette affaire retient l’attention de nombreux citoyens, alors que le tribunal évalue les preuves et détermine la culpabilité des individus impliqués dans cette affaire de fraude financière d’envergure.

L’arrestation de ce trio met en lumière les risques associés aux crimes financiers et souligne l’importance du rôle des forces de l’ordre dans la préservation de l’intégrité du système financier. L’affaire continuera d’évoluer au fil des audiences et du verdict à venir, suscitant l’intérêt du public qui attend de connaître les détails et les implications finales de cette tentative de fraude spectaculaire.

TIVAOUANE: Scandale foncier sur plus de 2.000 ha

Hier, le Maire de Tivaouane, Diop SY a tenu une réunion avec les populations de ces 06 localités pour apporter une solution à cette crise qui risque de provoquer l’irréparable.

Des promoteurs immobiliers ont mobilisé des engins pour terrasser une superficie de plus de 2.000 hectares dans le département de Tivaouane.

Seulement, les propriétaires de ces domaines fonciers n’ont pas été informés. Et ils n’ont pas été dédommagés. Plus grave encore, les promoteurs ont détruit des champs d’autrui, raser une forêt sans l’aval des Eaux et Forêts. Des cimetières situés dans la zone ont été profanés par les conducteurs d’engins. Plusieurs investissements privés ont été saccagés par les engins envoyés sur les sites par les promoteurs.

Après l’extension de la superficie communale de Tivaouane par Me Abdoulaye WADE sur 7.000 hectares, des projets devraient être édifiés sur les sites. Seulement, les propriétaires n’ont pas été associés dans le processus d’expropriation. Pire encore, les activités agricoles menées sur les sites ont été totalement détruites.

Des promoteurs de connivence avec le Maire de Tivaouane ont démarré leurs activités sur les sites.

D’ailleurs hier, le Maire Monsieur Diop Sy a tenu une réunion à Yadjine Kaw en présence de l’ensemble des chefs de villages, chefs de quartier, les propriétaires, chefs religieux, la jeunesse, les femmes etc… Les villageois se sont fortement mobilisés pour démontrer leur opposition au projet initié par la Mairie mais aussi pour manifester leur désapprobation face à la démarche.

Devant les villageois, Diop SY a plaidé pour la conciliation. Il a exposé les projets prévus. Il s’agit entre autre d’une route qui va partir de Touba Toul pour passer à Keur Bamba Ndoye pour venir à Aynoumadi vers Pire. Il y aura aussi une université vers Keur Bamba Ndoye plus un Centre technologique, des lotissements à usage d’habitation. Toutefois, le Maire n’avait pas impliqué les villageois en amont dans ce projet. Mieux encore, les projets énumérés sont négligeables par rapport à l’ampleur de la superficie ciblée. Jusqu’à hier, les villageois n’ont pas vu le projet d’aménagement prévu, ni le décret d’extension de la commune de Tivaouane encore moins un programme sérieux devant justifier leur expropriation ni le document de délibération de la mairie. Or en matière d’expropriation, la loi est assez claire aussi bien pour cause d’utilité publique que privée.

Dans le schéma d’indemnisation prévue par le Maire, les populations n’ont pas donné leur accord. Hier, on a assisté à un blocage dans les négociations entre Diop Sy et les propriétaires qui ont rejeté le plan de dédommage proposé par le Maire.

Ainsi, DIOP SY a décidé de suspendre les aménagements qui concernent les propriétaires qui ont refusé sa proposition d’indemnisation.

Hier après la réunion, des enseignants qui devraient être casés dans la zone, ont été aperçus sur le site. Ils auraient appris que les villageois s’opposent au projet.

Le Directeur de l’Urbanisme, des Domaines du département de Tivaouane sont interpelés par les populations. Tout laisse croire que la Mairie de Tivaouane a mis les charrues avant les bœufs. Il faut alors une large concertation entre les différentes parties pour éviter que l’irréparable ne se produise dans cette zone. Déjà, les populations ont failli s’en prendre aux conducteurs d’engins convoyés sur les sites. Ces derniers ont fui pour échapper au lynchage des populations très en colère.

Rappelons que dans le passé, sous le magistère de Diagne Sy Mbengue, il y avait eu une divergence oncière dans la même zone. A l’époque, un projet dénommé EVENTS a été prévu à Yadjine par le onseil Municipal de Tivaouane. Mais, les habitants de Yadjine avait exigé une large concertation entres les propriétaires des champs et la Mairie de Tivaouane avant d’entamer une nouvelle rocédure de lotissements à usage d’habitation.

Il faut rappeler qu’en 2011, le Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade voulant participer à la modernisation de la ville de Tivaouane, par un programme spécial, avait décidé d’augmenter le périmètre communal de Tivaouane de 7000 hectares.

Il semble que ce projet de la Mairie de Tivaouane entre dans cette logique. Seulement, les  populations ne demandent qu’à être associées, informées et indemnisées dans les normes respectant leur droit en tant que propriétaires.

Dakartimes

Pouponnière « Keur Yeurmandé » : Révélations choquantes de l’enquête avec 5 décès répertoriés

L’enquête sur l’affaire de la pouponnière Ndella Madior Diouf révèle des détails choquants. Les dernières informations indiquent qu’au moins 5 décès de bébés ont été recensés dans la pouponnière, certains sur place, tandis que d’autres ont été enterrés clandestinement. Ndella Madior Diouf aurait été impliquée dans la gestion des accouchements au sein de la pouponnière. Les policiers ont également découvert que les 48 bébés retrouvés dans la pouponnière n’avaient reçu aucun vaccin. Le personnel, qui n’était pas qualifié, a confirmé que deux nourrissons étaient décédés de dénutrition. Des révélations ont également émergé sur des avortements clandestins pratiqués dans la pouponnière, avec des demandes de paiement important pour la restitution des bébés. Ndella Madior Diouf, en garde à vue prolongée, sera déférée au parquet avec le personnel de la pouponnière aujourd’hui.

Scandale à la pouponnière ‘Keur Yeurmandé’ : Ndella Madior signait les actes de décès, son animateur (Saphir Fm) enterrait les bébés.

Les récentes révélations de l’enquête de la Sûreté urbaine dans l’affaire de la pouponnière ‘Keur Yeurmandé’ mettent en cause Ndella Madior Diouf de manière accablante. L’enquête indique que, sur les six bébés décédés, certains sont morts à la pouponnière, tandis que d’autres sont décédés à divers endroits tels que l’hôpital Albert Royer, Dalal Jamm, Samu Municipal ou la clinique Amitié. Les investigations montrent que ces décès ont eu lieu en octobre 2023, et les bébés ont été enterrés clandestinement. L’animateur de la radio Saphir FM, EL Sène, était chargé de l’inhumation des nourrissons, tandis que Ndella Madior Diouf signait les actes de décès à travers sa structure de santé SOS. Le scandale secoue la pouponnière et soulève des questions sur la gestion et les pratiques au sein de l’établissement.

Ce que contient le mémorandum de Ousmane Sonko déposé au conseil constitutionnel

Dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle, Ousmane Sonko a déposé son dossier au Conseil constitutionnel, contournant ainsi l’administration sénégalaise qui lui refusait certains documents. Le parti Sénégal En Tête (SET) de Moustapha Guirassy a porté la candidature du maire de Ziguinchor après un parrainage parlementaire. Le dossier comprend un mémorandum détaillant les péripéties juridiques traversées par le mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, depuis la décision du juge du tribunal de Ziguinchor jusqu’à la récente ordonnance du tribunal de Dakar.

D’autre part, le dossier de Bassirou Diomaye, également écroué, a été déposé après un parrainage citoyen. Sa candidature est portée par une coalition. Ces développements surviennent à quelques heures de la fin des dépôts de candidature au Conseil constitutionnel, marquant une étape importante dans le processus électoral sénégalais.*

Révélations effarantes : Le calvaire de huit Sénégalais bloqués en Tunisie

Huit ressortissants sénégalais vivent actuellement un véritable calvaire à Tataouine, en Tunisie, où ils sont bloqués depuis plus d’un mois. L’Association internationale pour Médina-Mary (AIMM), relayée par Les Échos, rapporte cette situation désespérée et lance un appel aux autorités sénégalaises pour faciliter leur rapatriement.

Selon l’AIMM, ces huit personnes font partie d’un groupe de migrants qui a échoué en Tunisie alors qu’il tentait de rejoindre l’Europe par la Méditerranée. Parmi eux, quatre sont originaires de Tamba, deux de Sédhiou, et les deux derniers sont de Kolda et de Kaolack.

Les Échos soulignent que ces Sénégalais avaient entrepris cette expédition en compagnie de migrants gambiens, maliens et guinéens. Alors que la Gambie a déjà pris des mesures pour rapatrier ses citoyens en affrétant trois avions, les ressortissants sénégalais appellent également à une action rapide pour mettre fin à leur situation précaire en Tunisie.

Bénédiction des couples homosexuels : L’Archevêque de Dakar clarifie la position de l’Église

La récente déclaration du dicastère pour la Doctrine de la foi autorisant la possibilité pour des prêtres catholiques de bénir des couples homosexuels a suscité des réactions au sein de l’Église sénégalaise. L’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, a tenu à apporter des précisions sur cette question, critiquant au passage le traitement médiatique qui, selon lui, a entraîné une lecture biaisée du document.

Dans une interview accordée à « Senenews », Mgr Benjamin Ndiaye a exprimé son mécontentement quant à la manière dont les médias ont interprété la déclaration du dicastère. Il a appelé à une approche plus objective, soulignant l’importance de prendre le temps de lire le document avant de formuler un avis.

« Je dois battre ma coulpe, d’abord parce qu’avant même de lire le document, j’étais pris un peu par les résumés qui sont donnés par la presse. Je me suis dit mais dans quoi le Pape nous engage encore ? Avec des controverses comme si on voulait valider le mariages des unions qui ne sont pas admises dans la vie chrétienne. Les médias nous ont fait du tort en amenant à une lecture avec œillères. Il faut donc prendre le temps de lire d’abord le document, avant de vouloir se prononcer. Et à mon avis, le document est très équilibré », a déclaré Mgr Benjamin Ndiaye dans l’entretien avec Oficom.

L’archevêque a insisté sur le fait que le Pape François n’a pas expressément pris position en faveur de la bénédiction des couples homosexuels. Il a plaidé en faveur d’une compréhension approfondie du document, mettant en garde contre des interprétations hâtives et partielles.

Dans ce contexte, Mgr Benjamin Ndiaye a qualifié le document de « très équilibré » et a souligné l’importance de comprendre la nuance apportée par le dicastère pour la Doctrine de la foi. Cette clarification de l’archevêque de Dakar vise à dissiper toute confusion potentielle et à encourager une réflexion plus approfondie sur la position de l’Église catholique concernant la bénédiction des couples homosexuels.

Scandale électoral au Sénégal : 50% des candidats accusés d’acheter des parrainages frauduleux

Le Sénégal est plongé dans une crise électorale majeure alors que des allégations explosives émergent, suggérant que la moitié des candidats à l’élection présidentielle auraient obtenu frauduleusement des parrainages par le biais d’agents corrompus. L’affaire a pris un tournant judiciaire avec l’arrestation d’Amadou Diallo, ancien opérateur de saisie à la Direction de l’autonomisation du fichier (DAF), soupçonné de tentative de manipulation du fichier électoral.

Un prétendu marché de parrainages impliquant Amadou Diallo et un individu se faisant passer pour le mandataire d’un candidat a été révélé, jetant ainsi des doutes sur l’intégrité du processus électoral. Cette affaire met en lumière les défis auxquels le Sénégal est confronté pour assurer la transparence et la légitimité de ses élections présidentielles.

Jules Koundé soutient un programme sénégalais pour l’accompagnement des joueurs

Le défenseur du FC Barcelone, Jules Koundé, a exprimé son soutien à un programme sénégalais d’accompagnement des joueurs en dehors du terrain. En tant qu’ambassadeur de ce programme initié par l’organisation sénégalaise Siboo, spécialisée dans le marketing sportif, Koundé a rencontré la presse à Dakar pour partager son engagement.

Koundé a souligné l’importance de ce projet, faisant écho à ses propres expériences en tant que joueur professionnel. Il a partagé son plaisir de visiter le Sénégal pour la première fois et a mis en avant les aspects cruciaux de la formation dans le football, en particulier chez les jeunes.

Le projet lancé par Siboo vise à inspirer la jeunesse grâce à la présence d’un joueur professionnel renommé, tout en encourageant le développement communautaire par le biais du football. Jules Koundé agira en tant qu’ambassadeur pour ce programme qui marque le début d’une aventure visant à catalyser le potentiel sportif et communautaire au Sénégal.

Colère des leaders de l’Iras : « Aminata Mbengue Ndiaye nous a livrés pieds et poings liés à une coalition qui se conjugue au passé

Des responsables de l’Initiative de Réflexion et d’Action Socialiste (IRAS) ont exprimé leur colère lors d’un point de presse à Thiès. Ils ont vivement critiqué le récent congrès d’investiture du Parti socialiste, le qualifiant de farce qui ne représente pas la volonté des militants à la base. Selon l’IRAS, certains militants dévoués ont été ignorés, et leur voix a été étouffée au profit d’une manœuvre politique calculée.

Les leaders de l’IRAS estiment avoir été exclus du processus de consultations et dénoncent une absence de démocratie interne au sein du Parti Socialiste. Ils ont exprimé leur désolation face à l’érosion des valeurs progressistes et égalitaires qui étaient chères au père fondateur du parti, Léopold Sédar Senghor.

Le porte-parole de l’IRAS, Daour Sagna, a souligné que la Secrétaire générale par intérim Aminata Mbengue Ndiaye et son groupe de responsables ont livré le parti à une coalition révolue. Cette dénonciation intervient lors de la commémoration du 23ème anniversaire de la disparition de Léopold Sédar Senghor, un moment de réflexion et de recueillement pour les membres de l’IRAS.

Basketball – TQO : Alberto Antuna exprime sa confiance : « Je ne serais pas ici si nous ne pouvons pas battre le Nigeria… »

Alberto Antuna, le nouveau sélectionneur des Lionnes, affiche de grandes ambitions pour l’équipe nationale sénégalaise de basketball. Il vise d’abord la qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et se montre confiant quant aux capacités de son équipe. « Je ne serais pas ici si nous ne pouvons pas battre le Nigeria », déclare-t-il, soulignant la détermination à réussir dans les prochaines compétitions.

Le technicien espagnol exprime ainsi sa confiance en la qualité et le potentiel de l’équipe sénégalaise, affirmant que la victoire contre le Nigeria est un objectif réaliste.

Dans un autre registre, l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a appelé les fidèles à travailler pour la promotion d’un pays de justice et de paix lors de la veillée de Noël à la cathédrale Notre-Dame des Victoires de Dakar. Il a encouragé la prière pour la venue du « Prince de Paix », Jésus-Christ, tout en exprimant ses vœux pour la fin du terrorisme et de la guerre, notamment dans les régions touchées par les conflits au Moyen-Orient.

La nuit de Noël a été l’occasion pour l’archevêque de prier pour une bonne gouvernance et de souhaiter que la lumière prévale sur les ténèbres au Sénégal et ailleurs dans le monde.

Guedji Diouf sacré Jeune le plus influent de Mbour lors des Mbour Elite Awards 2023 (Photos)

Le vendredi 22 décembre 2023, la 3e édition des Mbour Elite Awards a distingué Guedji Diouf, Coordonnateur du cadre Unitaire de la jeunesse Départementale de Mbour (CUJEM), en tant que Jeune le plus influent du Département de Mbour.

Cette récompense vient saluer l’engagement exceptionnel de Guedji Diouf dans le développement de la jeunesse locale. À la tête du CUJEM, il a joué un rôle crucial dans la mobilisation des jeunes pour des projets sociaux et des initiatives communautaires, contribuant ainsi de manière significative au progrès de la communauté.

La soirée des Mbour Elite Awards a été l’occasion de célébrer l’excellence de Guedji Diouf, mais également de mettre en lumière le dynamisme et l’ingéniosité de la jeunesse de Mbour. L’événement a ainsi servi de vitrine pour les talents et les réussites locales, soulignant le rôle inspirant de jeunes leaders comme Guedji Diouf pour les générations futures de Mbour.

Féérie de Noël à Dakar : La capitale s’illumine dans un spectacle éblouissant (Photos)

En ce mois de décembre, la capitale sénégalaise, Dakar, se métamorphose en un tableau éblouissant de lumières et de couleurs pour célébrer les fêtes de Noël. Habituée à être vibrante et animée, Dakar revêt désormais ses plus beaux atours, créant une atmosphère féérique qui transporte les habitants dans un univers magique digne des contes de Noël.

Les rues de Dakar s’illuminent d’une manière spectaculaire, transformant la ville en un spectacle visuel éblouissant. L’explosion de lumières crée une ambiance chaleureuse et festive, capturant l’esprit joyeux de la saison des fêtes.

Les habitants de Dakar et les visiteurs sont invités à se plonger dans cette magie éphémère, à déambuler dans les rues illuminées, et à profiter de l’atmosphère unique qui règne dans la capitale sénégalaise pendant cette période spéciale de l’année. Les photos témoignent de la splendeur de Dakar parée de ses décorations festives, créant ainsi des souvenirs inoubliables pour tous ceux qui ont la chance de vivre cette expérience enchantée.

Contentieux social persistant à la SNCF : Les cheminots réclament le paiement de 13 milliards FCFA depuis plus de 15 ans

Depuis plus de quinze ans, les membres du regroupement national des cheminots, anciens travailleurs de l’ex-SNCS et de l’ex-FCS, se battent pour obtenir le règlement d’un contentieux social avec l’État s’élevant à 13 milliards FCFA. Réunis en assemblée générale à Thiès, les cheminots ont exprimé leur mécontentement et ont appelé le Président de la République, Macky Sall, à intervenir en donnant des instructions au ministre des Finances et aux autorités compétentes concernées.

Les cheminots, visiblement en colère, ont décidé de mettre en place un plan d’action pour manifester leur mécontentement de manière récurrente face à une situation qui perdure depuis trop longtemps. Ils appellent à des mesures rapides pour résoudre leurs préoccupations, soulignant l’urgence d’une prise en charge de ce dossier longtemps en suspens.

Lors de cette assemblée générale, des représentants venus de différentes régions du pays ont rappelé au ministre des Finances l’annonce antérieure concernant le paiement des indemnités forfaitaires s’élevant à 13 milliards FCFA. Les cheminots exigent désormais que cette promesse soit concrétisée, mettant en avant leurs droits légitimes et leur contribution passée au fonctionnement du secteur ferroviaire.

France : un rassemblement pour la libération de Coline Fay

À Àdeux jours de Noël, la famille de Coline Fay, jeune kiné de 26 ans emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre, a organisé un nouveau rassemblement place Félix Poulat à Grenoble (Isère). Elle espère revoir Coline, originaire de Claix (Isère), pour les fêtes de fin d’année.

C’est une période symbolique dans l’année, un moment pour se retrouver en famille. Sauf que Coline Fay, emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre pour avoir participé à une manifestation de soutien à Ousmane Sonko, principal opposant du président Macky Sall, n’est toujours pas libre. Sa famille multiplie les actions et les rassemblements pour demander la libération de leur fille de 26 ans, originaire de Claix (Isère). Samedi 23 décembre, à deux jours de Noël, elle a organisé une manifestation place Félix Poulat à Grenoble (Isère) à laquelle a pris part une centaine de personne environ. C’est la deuxième après celle de la semaine dernière.

« J’espère qu’elle va arriver ce soir », souffle son père, Jean-Yves. « Dès que le téléphone sonne ou qu’il y a quelqu’un à la porte, j’espère que c’est ma fille. Quand on l’a au téléphone, ça nous remonte le moral. Mais ça ne dure pas et on commence à être très fatigués ». La famille peut téléphoner à Coline deux fois par semaine, mais ce sont des appels sous surveillance et qui ne durent que cinq minutes.
Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.

 « Sa filleule voudrait un miracle de Noël »
Peu importe pour Sara, la meilleure amie de Coline. Avec sa fille Mila, dont Coline est la marraine, elles rêvent de pouvoir lui parler, peu importe le dispositif. « On va passer les fêtes avec la famille de Coline. Ma fille aimerait son miracle de Noël et entendre sa marraine qu’elle n’a pas eu depuis plus d’un mois au téléphone », raconte Sara. « Et même pour moi, c’est quelque chose de très dur en cette période de fêtes. On aurait vraiment aimé qu’elle soit déjà de retour à la maison avec nous pour le repas du 25 ».

Même chose pour le frère de Coline, Antonin, 24 ans, pour qui, « au-delà de ne pas l’avoir pour les fêtes », c’est plus de « l’imaginer en prison » qui fait mal. « On est très proches tous les deux. Et c’est un peu une petite partie de moi qui se sent emprisonnée avec elle. Et ça, c’est un peu dur », confie-t-il. À la fin du rassemblement, ses parents ont lu une lettre adressée à Emmanuel Macron. Ils espèrent rapidement une réponse politique à l’emprisonnement de leur fille. Une réponse politique qui tarde trop, d’après eux.

seneweb

[Récapitulatif 2023] Retour sur les figures marquantes qui ont animé le Sénégal cette année

L’année 2023 au Sénégal a été riche en événements marquants, surtout dans la sphère politique, avec des personnalités qui ont attiré l’attention par leurs discours percutants et leurs actions controversées. Seneweb offre un récapitulatif de quelques figures qui ont particulièrement animé le pays.

Moussa Bocar Thiam, le « censeur » des réseaux sociaux

En tant que ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam a été au cœur d’une décision controversée en 2023 : la restriction des réseaux sociaux. Cette mesure, prise en juillet après des violences liées à l’affaire Ousmane Sonko, a suscité des critiques pour son impact sur la liberté d’expression. La suspension de l’application TikTok demeure également, posant des questions sur sa levée après les élections présidentielles de février.

Juan Branco, l’avocat tonitruant

L’avocat franco-espagnol Juan Branco s’est révélé au Sénégal en 2023 en représentant Ousmane Sonko. Son discours fort et ses actions, y compris une plainte contre le président sénégalais pour « crimes contre l’humanité », ont attiré l’attention. Son intrusion surprise lors d’une conférence de presse a déclenché une série d’événements qui ont conduit à son arrestation et à son expulsion du Sénégal.

Les « pyromanes de la diaspora »

Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a pointé du doigt des citoyens sénégalais vivant à l’étranger, les accusant d’appeler à des manifestations violentes depuis leurs positions confortables. Des activistes, dont Tounkara, Mollah Morgun, et Kyz Fof, ont été cités et accusés de fournir des informations sur les déplacements des autorités sénégalaises en Europe.

Clash Ngaka Blindé vs Akhlou Brick, quand l’injure prend le pas

Le clash entre Ngaka Blindé et le duo Akhlou Brick a marqué l’année, mais plus pour les insultes proférées que pour la créativité artistique. Les « diss tracks » ont été critiqués pour leur langage vulgaire, soulignant les limites de l’acceptabilité culturelle.

En résumé, ces figures ont contribué à rendre l’année 2023 inoubliable au Sénégal, mêlant politique, justice, et divertissement avec des épisodes parfois controversés.

Réintégration de Sonko sur les listes électorales : Le ministre du travail réagit aux critiques sur le respect de la justice

L’affaire entourant la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales continue de susciter des débats houleux. Samba Sy, ministre du Travail, du dialogue social, des organisations professionnelles et des relations avec les institutions, a pris la parole pour répondre aux critiques sur le respect de la justice dans cette affaire.

Selon le ministre, les décisions de justice doivent suivre un parcours rigoureux pour être considérées comme telles. Il a réagi aux commentaires de certaines personnes affirmant que le gouvernement ne respecte pas la justice et ses décisions.

« J’entends certaines personnes que je salue, que je respecte, dirent que le Gouvernement ne respecte pas la justice et les décisions de justice. Cela me fait un peu sourire parce qu’il y a une nouvelle religion et c’est bien parce que mieux vaut tard que jamais. Cette religion maintenant de dire oui on essaie de nous fier à la justice et d’être d’accord avec elle », a déclaré Samba Sy lors d’une intervention sur Iradio.

Le ministre a souligné que la justice, bien que parfois critiquée, doit être respectée, et il a appelé à reconnaître le temps nécessaire pour que les procédures judiciaires soient menées à bien. Il a soulevé une question philosophique sur l’application du droit, même aux personnes qui choisissent de ne pas le respecter.

« Est-ce qu’il faut appliquer le droit, y compris aux gens qui ont choisi de ne pas appliquer le droit ? » a ajouté le ministre.* *Pour rappel, le Tribunal d’instance de Dakar a ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales. Cependant, l’État a annoncé son intention de former un pourvoi en cassation, prolongeant ainsi la controverse autour de cette affaire.

Scandale pouponnière Ndella Madior : El Hadji Hamidou Kassé appelle à la protection sacrée de la petite enfance

Kassé a débuté l’entretien en citant le philosophe allemand Nietzsche, soulignant l’importance de l’enfance en tant que « oui » absolu, un commencement dénué de tout péché. Il a exprimé sa consternation face à tout acte qui pourrait compromettre cette innocence fondamentale, mettant en évidence les circonstances qui ont mené à des situations préjudiciables pour la petite enfance.

Insistant sur le caractère sacré de l’enfant en Afrique, Kassé a expliqué que, culturellement, l’enfant représente une forme de divinité, étant encore préservé de la corruption du monde extérieur. Il a souligné la pratique de donner à l’enfant le nom du parent le plus proche, témoignant de l’affection et de l’amour pour cette nouvelle vie.

El Hadji Hamidou Kassé a plaidé pour des actions concrètes, soulignant que la protection de la petite enfance devrait être une priorité absolue pour la société sénégalaise. Il a appelé à l’unité et à la mobilisation de tous les secteurs de la société pour garantir un environnement sûr et protecteur pour chaque enfant, insistant sur le caractère sacré de cette phase cruciale de la vie.

Noël solidaire au Sénégal : l’association ‘Marie’ offre la joie aux enfants du ‘village d’enfants SOS’ de Dakar

Dans une ambiance chaleureuse empreinte de générosité, l’Association « Marie, Groupe d’action pour une citoyenneté solidaire » a célébré Noël en apportant la joie aux enfants du ‘Village d’Enfants SOS’ de Dakar. Cette initiative solidaire a permis de distribuer des cadeaux et de partager des moments de bonheur, marquant ainsi la période festive de fin d’année.

La présidente de l’association, Valérie Ndione, a partagé le contexte de cette action altruiste, soulignant que l’idée de collecter et de distribuer des jouets aux enfants dans le besoin a pris forme l’année précédente. Elle a exprimé le désir profond de contribuer à la joie des enfants tout en offrant un peu de réconfort à ceux qui vivent des situations difficiles.

Sous le thème inspirant « Protégeons et éduquons les enfants avec amour, préservons leur innocence, seul gage pour l’émergence de citoyens équilibrés, responsables et solidaires », l’événement a pris une dimension éducative, mettant en avant l’importance de préserver l’innocence des enfants pour bâtir une société équilibrée.

La directrice du ‘Village d’Enfants SOS’, Bernadette Senghor, a exprimé sa reconnaissance envers l’association « Marie » pour son geste significatif, soulignant que Noël est avant tout une période de partage, de cadeaux, et de bonheur pour les enfants.

La présence de Pape Mahawa Diouf, directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion touristique, a ajouté une dimension particulière à l’événement. Il a salué l’importance de cette initiative, décrivant ces activités comme une véritable marque de solidarité et de construction d’un équilibre social. Ces gestes viennent ainsi enrichir l’esprit de Noël, en répandant la joie et la générosité au sein de la communauté.

Thérèse Faye Diouf salue l’impact positif du PUDC, du PUMA et de PROMOVILLES sur les communautés au Sénégal

La ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale, de l’Équité sociale et territoriale, Thérèse Faye Diouf, a loué les retombées positives du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA) et du Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES) sur la vie quotidienne des populations sénégalaises.

Lors de la dernière réunion du Comité de pilotage unique supervisant ces trois programmes gouvernementaux, la ministre a souligné l’impact significatif de ces initiatives sur la vie quotidienne des citoyens. Elle a rapporté que jusqu’au 30 septembre 2023, ces programmes ont généré 90 776 emplois, démontrant ainsi leur contribution à la création d’opportunités économiques.

La réunion visait à définir les orientations stratégiques des programmes et à assurer l’efficacité de leur mise en œuvre. Thérèse Faye Diouf a également noté que le manuel de procédures administratives, financières et comptables du programme PROMOVILLES avait été révisé et soumis à l’adoption des membres.

Parmi les réalisations notables, la ministre a mentionné la construction de 827 km de pistes pour désenclaver des régions, l’installation de 328 systèmes d’alimentation en eau potable, et l’électrification de 857 villages, dont 539 dans le cadre du projet d’électrification de 2000 villages par le PUDC.

Le PUMA a, de son côté, accompli la construction de 249 km de pistes, 5 ouvrages sociaux de base, électrifié 97 localités frontalières et désenclavé 284 villages. Il a également contribué à la réinstallation de 261 familles dans des régions comme Ziguinchor et Kédougou, tout en soutenant la délivrance de 33 910 actes d’état civil.

Le programme PROMOVILLES, axé sur les zones urbaines et périurbaines, a réalisé 197,6 km de voies, bénéficiant à 3 millions de personnes, ainsi que 123 km de réseau d’éclairage comprenant 3 998 lampadaires. En outre, le programme a joué un rôle clé dans la formation et l’insertion professionnelle des jeunes, avec 1 547 jeunes formés en BTP et 1 809 jeunes recrutés jusqu’à présent.

La ministre a conclu en assurant que l’année 2024 apportera un renforcement des acquis, soulignant les budgets alloués à chaque programme pour l’année à venir.

Crise carcérale au Sénégal : révélation alarmante sur la détention provisoire de 6 000 détenus

Au Sénégal, la situation carcérale connaît un nouveau coup de projecteur, avec des révélations stupéfiantes provenant du Secrétaire général de l’Ordre des avocats, Me Ibrahima Ndiéguène. Sur une population carcérale estimée à environ 15 000 prisonniers, pas moins de 6 000 détenus se trouvent actuellement en détention provisoire, une situation inquiétante qui a suscité des préoccupations au sein de la communauté juridique.

Les détails de cette révélation ont été partagés lors de la conférence annuelle des chefs de parquets à Diamniadio, au cours de laquelle Me Ndiéguène a interpellé le ministre de la Justice, Aissata Tall Sall. L’avocat a souligné le besoin urgent de s’attaquer à la question de la détention provisoire excessive, qualifiant ce phénomène de « fléau » et soulignant son impact négatif sur la confiance des citoyens envers le système judiciaire du pays.

Lors de son intervention, Me Ndiéguène a exhorté les autorités à trouver des solutions concrètes lors de cette conférence, déclarant : « En 2023, vous avez eu le courage de vous interroger sur la réduction de la durée de la détention provisoire. Puissent vos assises trouver la solution à ce fléau qui constitue le mal le plus profond de notre système répressif et l’une des causes de la rupture de la confiance du citoyen envers la justice de notre pays. »

Saisie Historique par la Marine : Près de 700 kg de Cocaïne Interceptés au Large des Côtes

Dans une opération maritime d’envergure, le navire « WALO » de la Marine nationale s’est illustré en interceptant, le 22 décembre, une embarcation de type « go fast » transportant une cargaison illicite de drogue en direction de l’Europe. L’interception s’est déroulée à 220 km au large des côtes sénégalaises.

Face à la tentative de fuite de l’embarcation, des tirs de semonce ont été utilisés avec succès pour immobiliser la navette suspecte. Les autorités maritimes indiquent que la cargaison illicite, composée de 690 kilogrammes de cocaïne, a été larguée en mer avant l’interception.

Le « WALO » a non seulement réussi à stopper l’embarcation suspecte, mais a également récupéré l’intégralité de la cargaison illicite. La drogue, ainsi que l’embarcation de type « go fast » et ses cinq membres d’équipage, ont été rapatriés à Dakar.

Cette saisie massive de cocaïne témoigne de l’efficacité et de la vigilance de la Marine nationale dans la lutte contre le trafic de drogue en mer. Les autorités continuent de renforcer les opérations de sécurité maritime pour prévenir les activités criminelles et assurer la sûreté des eaux territoriales.

L’opération réussie du « WALO » souligne l’importance cruciale de la coopération internationale et de la surveillance maritime pour contrer le trafic de drogue en constante évolution. Les autorités sénégalaises restent engagées dans la lutte contre le trafic illicite et réaffirment leur détermination à assurer la sécurité des voies maritimes nationales.

Arrestation dans l’affaire de vente présumée de codes d’accès au fichier électoral : Un ex-agent de la DAF appréhendé

Dans le cadre de l’enquête sur la vente présumée des codes d’accès au fichier électoral, des sources proches du parquet ont informé que le commissariat d’arrondissement de Yeumbeul-Comico a réussi à mettre fin à la cavale du présumé cerveau de cette supposée mafia.

L’individu en question a été identifié comme étant Amadou Diallo, un ancien agent de la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF). Il aurait été arrêté dans son lieu de refuge à Niague par les forces de l’ordre, dirigées par le commissaire Cheikh Ahmed Tidiane Diallo.

L’ancien opérateur de saisie à la DAF aurait fait croire au mandataire Amadou Sow qu’il était en mesure de lui remettre le fichier électoral pour les besoins du parrainage de son candidat à la présidentielle. Après des négociations, un accord aurait été conclu pour un montant de 500 000 francs CFA.

Amadou Sow aurait versé une avance de 80 000 francs CFA à Amadou Diallo avant de lui remettre un disque dur pour récupérer le document électoral, selon des sources proches du dossier.

Cependant, après avoir encaissé l’argent, l’ancien vacataire à la DAF n’aurait pas honoré son engagement. Amadou Diallo, accompagné de son témoin, s’est ensuite présenté dans les locaux du commissariat de Yeumbeul-Comico pour dénoncer le présumé détenteur du fichier électoral.

Les deux individus ont été arrêtés et placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Amadou Diallo aurait affirmé que « Amadou Sow lui avait confié qu’il avait vendu le fichier électoral, moyennant 500 000 francs CFA, à A.T et M.B.D, deux célèbres candidats à la présidentielle de 2024. » Cependant, lors de son interrogatoire, Amadou Diallo aurait nié être le détenteur du fichier électoral, déclarant qu’il tentait simplement de soutirer de l’argent à Amadou Sow. Les perquisitions menées à son domicile auraient conduit à la saisie de documents et de données à caractère personnel.

Au terme de l’enquête, le trio, composé d’Amadou Diallo, Amadou Sow et le mandataire de ce dernier, a été déféré au parquet pour association de malfaiteurs, escroquerie, complicité d’escroquerie portant sur un document électoral, etc. Amadou Diallo et Amadou Sow ont été inculpés puis placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction chargé du dossier. L’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur cette affaire sensible.

Remplacement Controversé à la Mairie de Keur Massar Sud : Bilal Diatta Remplacé de Manière Contestée

Le Conseil Municipal de Keur Massar Sud a annoncé le remplacement provisoire du Maire Bilal Diatta par le Premier adjoint Ousmane Diop, affilié au parti Pastef. Cependant, cette décision a suscité une vague d’indignation au sein de la commune.

Selon des informations de Seneweb, Bilal Diatta n’aurait pas été informé de cette décision du conseil municipal, ce qui a alimenté les protestations. Les partisans du Maire contestent la légalité de cette décision et suggèrent qu’elle est soutenue par les autorités administratives.

La situation à la Mairie de Keur Massar Sud semble être tendue, et des développements ultérieurs sont attendus alors que les parties concernées réagissent à cette décision controversée.

Avertissement de ‘dolel transport’ : Le BRT à Dakar risque de causer des problèmes circulatoires

Le Bus Rapid Transit (BRT) s’apprête à entrer en service à Dakar le 27 décembre prochain, mais le mouvement ‘Dolel Transport’ lance déjà un avertissement sur les conséquences potentielles de cette introduction. Modou Seck, président du mouvement, dénonce ce qu’il qualifie de « concurrence injuste du BRT par rapport au transport local ».

Le président de ‘Dolel Transport’ estime que le renouvellement du parc automobile local aurait dû précéder l’introduction du BRT, soulignant la vétusté du parc actuel par rapport au nouveau mode de transport. Il rappelle également que les promesses de renouvellement du parc des taxis faites par l’État depuis 2016 n’ont pas été tenues, constituant un manque à gagner.

Modou Seck dénonce en outre le transport irrégulier et l’absence d’action de l’État pour faire respecter les régulations en place, notamment l’interdiction totale du transport de motos à Dakar. Ces préoccupations soulignent les défis potentiels auxquels le BRT pourrait être confronté lors de son déploiement à Dakar.

Nouvelle arrestation d’un membre de pastef : Abdou Talha Camara appréhendé pour un message sur facebook

Les arrestations de membres de Pastef, parti dissous, se poursuivent avec l’interpellation d’Abdou Talha Camara, enseignant et adhérent du parti, par la Section de Recherches de Dakar. L’arrestation a eu lieu hier et est liée à un message publié sur Facebook dans lequel il s’adressait au Président de la République suite au refus de la Direction générale des élections (DGE) de recevoir le mandataire d’Ousmane Sonko.

Selon les informations relayées par Libération, Abdou Talha Camara aurait exprimé son point de vue sur la situation politique actuelle dans son message sur le réseau social. Cela aurait conduit à son interpellation par les autorités.

Cette arrestation s’inscrit dans un contexte où plusieurs membres de Pastef ont été appréhendés ces dernières semaines, suite à la dissolution du parti. Les autorités prennent des mesures fermes envers les membres ou sympathisants de Pastef, suscitant des préoccupations quant aux libertés d’expression et de participation politique au Sénégal.

L’arrestation d’Abdou Talha Camara souligne la tension persistante dans le pays et la sensibilité entourant les discussions politiques, notamment sur les plateformes de médias sociaux. Les détails précis de l’incident et les motifs de l’arrestation devraient émerger au fur et à mesure de l’enquête en cours.

Saisie record de chanvre indien à Ndiaganiao : un coup de maître des gendarmes

La brigade de gendarmerie de Ndiaganiao a réussi un coup de maître en mettant fin aux activités du célèbre dealer Ngor Sène, considéré comme l’un des plus grands trafiquants de drogue de la région. L’opération a eu lieu dans l’après-midi du mardi 19 décembre, lors d’une opération de sécurisation dans la commune de Ndiaganiao.

Vers 18 heures, les gendarmes ont été alertés de la présence suspecte d’un individu à bord d’une moto HLX150 dans le quartier Both Escale, en train de livrer du chanvre indien à un client. Réagissant rapidement, les gendarmes se sont rendus sur les lieux pour interpeller le trafiquant de drogue.

Malheureusement, le client a réussi à prendre la fuite au moment de l’opération.

Le mis en cause, Ngor Sène, avait dissimulé la drogue dans un sac qu’il portait sur le dos. Une fouille corporelle minutieuse a permis de découvrir une quantité impressionnante de 2,5 kilogrammes de chanvre indien, conditionnée dans des sachets, ainsi que la somme de 21 000 francs CFA provenant de la vente de cette substance prohibée.

Ngor Sène a été déféré au parquet de Mbour le vendredi 22 décembre pour détention et trafic de chanvre indien. Cette opération représente une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région, soulignant l’efficacité des forces de l’ordre dans la préservation de la sécurité publique.

Affaire Ndella Madior Diouf : des nounous dévoilent des révélations accablantes

L’affaire impliquant Ndella Madior Diouf prend une tournure grave avec des révélations accablantes émanant du personnel de la pouponnière « Keur Yeurmandé ». Actuellement en garde à vue pour homicides involontaires, Ndella Madior Diouf est confrontée à des accusations liées à la mort de deux pensionnaires de la pouponnière, décédés de dénutrition, selon les conclusions de l’enquête menée par la Sûreté urbaine (Su).

L’enquête a été déclenchée après que Ndella Madior Diouf ait refusé de répondre à une convocation suite à une plainte déposée par une femme. La plaignante réclamait son bébé, donné après accouchement à la pouponnière, et aurait été confrontée à une demande de 5 millions de francs CFA pour les frais, selon les informations fournies par une source proche de l’affaire.

Cette affaire choquante met en lumière des pratiques alarmantes au sein de la pouponnière et soulève des questions sérieuses sur la gestion et les conditions de vie des enfants confiés à l’établissement. L’enquête en cours devrait permettre de faire toute la lumière sur ces allégations et d’établir les responsabilités dans cette affaire délicate.

Drame à Guédiawaye : un talibé de 7 à 8 ans écrasé par un bus de transport scolaire

Une terrible tragédie s’est déroulée à Guédiawaye, où un jeune talibé, âgé entre 7 et 8 ans, a perdu la vie dans des circonstances choquantes. Selon les informations rapportées par L’Observateur, le garçon s’était glissé sous un bus de transport scolaire la veille pour y dormir, mais il a été malheureusement écrasé par les pneus du véhicule sans jamais se réveiller.

Des témoins, dont un vendeur de café, ont expliqué que le jeune talibé avait l’habitude de fréquenter les environs près du stade Ibrahima Boye. Un matin, il avait été réveillé bruyamment par un chauffeur de camion de ramassage d’ordures, mais malgré cet incident, le talibé est retourné la nuit suivante, choisissant de dormir sous un bus stationné au même endroit que le camion.

Le lendemain matin, ignorant la présence du jeune garçon sous le bus, le chauffeur a démarré. L’impact a été si violent que la tête du talibé a été complètement écrasée, rapporte le journal. Les riverains ont découvert la scène macabre après le départ du véhicule, alertant immédiatement la police de Wakhinane Nimzatt.

Suite au constat d’usage, le corps a été transporté à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye en vue d’une autopsie. Une enquête a été ouverte pour identifier la victime, retrouver son maître coranique, et éventuellement, localiser ses parents.

Cette tragédie souligne la vulnérabilité des talibés, souvent confrontés à des conditions de vie difficiles, et met en lumière la nécessité de mesures visant à assurer leur sécurité et leur bien-être.

Cérémonie de Graduation 2023 : L’Institut Santé Service délivre plus de 150 diplômes lors d’une conférence pédagogique prestigieuse

En célébration des réalisations académiques de ses étudiants, l’Institut Santé Service (ISS) a organisé une cérémonie de graduation d’envergure le Jeudi 21 Décembre 2023 à l’hôtel King Fahd Palace. L’événement a été marqué par la remise de plus de 150 diplômes à des étudiants issus de cinq promotions différentes. Pour souligner cette occasion significative, une conférence pédagogique intitulée « Universalisation des Licences en Sciences Infirmières et Obstétricales (LSIO) : Enjeux et perspectives » a été tenue, rassemblant des personnalités éminentes du monde académique et scientifique de la santé.

L’Institut Santé Service, établi en 1987 par le Dr Daouda SOW, ancien Président de l’Assemblée Nationale du Sénégal, s’est distingué par son engagement indéfectible dans les domaines de l’éducation et de la santé. Avec la réforme du système LMD en cours au niveau national, caractérisée par une professionnalisation accrue des enseignements, l’ISS joue un rôle central en tant qu’acteur majeur dans le paysage de la formation en santé, en licences et masters.

La question actuelle de la passerelle du diplôme d’infirmier d’État et de Sage-femme d’État vers la Licence des Sciences Infirmières et Obstétricales LSIO est au cœur des débats dans le secteur de la santé. Cette discussion reflète la volonté de l’ISS de rester à la pointe des évolutions du secteur et d’adapter ses programmes de formation en conséquence.

La Directrice Générale, Mme BADIANE Kowry SOW, a saisi cette occasion solennelle pour rendre un vibrant hommage aux pères fondateurs de l’établissement, notamment feu le Président Dr Daouda SOW et Mr Assane NDIAYE, ancien cadre de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Elle a exprimé sa gratitude envers le personnel et le corps professoral de l’Institut Santé Services, soulignant leur contribution précieuse à la mission de l’institution.

Félicitant chaleureusement les récipiendaires, Mme BADIANE Kowry SOW leur a souhaité une bonne insertion dans leur vie professionnelle, soulignant l’importance de leur rôle futur dans le secteur de la santé. Elle a affirmé que « l’Institut Santé Service, par son engagement continu, demeure un acteur prépondérant dans la formation de professionnels de la santé, contribuant activement aux discussions cruciales sur l’évolution des normes académiques, cherchant toujours à élever les standards dans le secteur de la santé. »

En conclusion, cette cérémonie de graduation et la conférence pédagogique qui l’accompagne symbolisent le dévouement de l’Institut Santé Service envers l’excellence académique et la progression constante du secteur de la santé. Les diplômés, désormais armés de connaissances et d’expériences, sont prêts à jouer un rôle vital dans la promotion de la santé et du bien-être de la société.

SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda : le boulevard Dial Diop bientôt rebaptisé au nom du président Macky Sall

Le boulevard Dial Diop de la commune de Tambacounda (est), sera rebaptisé au nom du président Macky Sall à la suite d’une délibération de cette municipalité qui a enregistré 72 voix pour et quatre contre cette mesure, a constaté l’APS.

Le changement de nom du boulevard Dial Diop a été inscrit dans l’ordre du jour de la session budgétaire tenue récemment à la municipalité de Tambacounda.

‘’Cela a fait l’objet d’un long débat contradictoire ente les conseillers municipaux avant son adoption à 72 voix pour et 4 contre’’, a renseigné le maire de la commune.

Bientôt l’ex boulevard Dial Diop localisé sur la nationale 1, va porter le nom du président Macky Sall.

‘’Cela fait cinq mois qu’on a consulté d’abord, les populations de Tambacounda, les sages et les jeunes. Et ils nous ont donnés l’idée de baptiser ou de rebaptiser les boulevards, les rues et ruelles de la commune’’, a souligné Papa Balla Dieye.

Ainsi, poursuit le maire, ‘’les populations consultées nous ont suggérés de prendre des personnalités remarquables qui ont œuvré pour le développement de notre région pour rebaptiser les boulevards, rues et ruelles de la ville’’.

Le maire de la commune de Tambacounda n’a pas de donné de date pour l’officialisation de cette mesure. ’’Il faut laisser le temps suivre son cours, parce que, ce sont des procédures dont la première étape était la délibération qui a été acceptée et adoptée par l’équipe municipale’’, a-t-il fait remarquer.

‘’Le président (Macky Sall) sera informé de cet acte fort que les populations de Tambacounda, à travers leurs conseillers municipaux, viennent de poser’’, a-t-il informé.

Un Navire de production et de stockage, le « Léopold Sédar Senghor », En route vers le Sénégal pour le projet pétrolier Sangomar

Le navire de production, de stockage et de déchargement, baptisé « Léopold Sédar Senghor », a quitté le chantier naval de Seatrium à Singapour ce vendredi, en direction du territoire maritime du Sénégal. Ce voyage marque un jalon crucial pour le projet pétrolier Sangomar, avec le navire prévu pour contribuer à la production pétrolière sénégalaise au cours du premier semestre de 2024, selon la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN).

Le départ du navire est décrit comme « l’un des éléments clés du projet Sangomar » par PETROSEN, représentant un pas décisif vers le first-oil, soit le début de la production du projet pétrolier. Le projet Sangomar est un effort majeur dans le secteur des hydrocarbures au Sénégal.

Le navire, portant le nom du premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, est qualifié de « véritable joyau technique ». Sa construction a nécessité quarante-deux mois de travail acharné impliquant des milliers d’ingénieurs et d’ouvriers spécialisés. Avec une longueur de 372 mètres, une largeur de 58 mètres et une capacité de stockage de 1.300.000 barils, le navire sera amarré dans le champ Sangomar à une profondeur d’eau d’environ 780 mètres.

La construction du navire a été confrontée à des défis, notamment les restrictions liées à la pandémie de Covid-19. Les contraintes ont entraîné le déplacement du navire des chantiers navals de Cosco en Chine à Singapour. La conjoncture économique résultant de la crise russo-ukrainienne a également impacté le chantier en raison de l’inflation sur le marché international et des dysfonctionnements dans les chaînes d’approvisionnement.

Appel Urgent de Kolda : La Population Réclame la Reprise des Travaux de Construction de l’Aéroport, à l’Arrêt Depuis 19 Mois

La ville de Kolda, dans le sud du Sénégal, réclame avec insistance la reprise des travaux de construction de son aéroport, qui sont à l’arrêt depuis plus de 19 mois. Des citoyens et membres de la société civile de la région se sont mobilisés pour exprimer leur inquiétude face à cette situation et ont appelé les autorités à fournir des explications claires sur les raisons de cet arrêt inattendu.

Jeudi dernier, des forces vives de Kolda se sont réunies pour exprimer leur mécontentement face à l’arrêt prolongé des travaux de construction de l’aéroport. Boubacar Camara, coordinateur du forum civil de Kolda, a déclaré à l’Agence de presse sénégalaise (APS) : « Nous sommes réunis avec toutes les forces vives de Kolda pour constater avec amertume l’arrêt des travaux de l’aéroport de Kolda mais aussi réclamer leur reprise. »

L’un des points de préoccupation majeurs exprimés par la population concerne l’absence d’informations sur les raisons de l’arrêt des travaux. Boubacar Camara a souligné que les travaux auraient dû être achevés depuis longtemps et que l’absence d’explications claires crée une frustration croissante parmi les citoyens. Il a également noté que les personnes directement impactées par le chantier attendent toujours des explications sur le paiement des indemnités compensatoires.

L’impact de l’arrêt des travaux se fait ressentir au niveau local, avec des citoyens ayant perdu des terres cultivables. Beaucoup d’entre eux ne peuvent plus mener d’activités agricoles, ce qui affecte directement leur moyen de subsistance. Dans une région enclavée comme Kolda, l’aéroport était perçu comme un espoir pour désenclaver la région et stimuler le développement économique.

Les travaux de construction de l’aéroport de Kolda ont été lancés en mai 2022, avec une date prévue de fin en décembre 2023. Le coût estimé du projet s’élève à plus de 20 milliards de francs CFA.

Les citoyens de Kolda appellent les autorités compétentes à fournir des explications transparentes sur la raison de l’arrêt des travaux et à prendre des mesures concrètes pour assurer la reprise rapide de la construction de l’aéroport. Le projet est perçu comme essentiel pour le développement local, et la population reste en attente de réponses claires et d’une action immédiate.

Discours de Me Ciré Aly Ba lors de la Conférence Nationale des Chefs de Parquets : Plaidoyer pour une Réforme des Détentions Provisoires

Lors de la Conférence Nationale des Chefs de Parquets, Me Ciré Aly Ba, éminent avocat et défenseur des droits de l’homme, a prononcé un discours percutant mettant en lumière les enjeux liés aux détentions provisoires au Sénégal. Son plaidoyer en faveur d’une réforme du système judiciaire a captivé l’auditoire, soulignant l’importance cruciale de repenser les pratiques actuelles pour garantir une justice équitable et respectueuse des droits fondamentaux.

La Conférence Nationale des Chefs de Parquets réunit des professionnels du droit et des membres du système judiciaire pour discuter des défis actuels et des opportunités d’amélioration. Cette année, l’attention s’est concentrée sur la question des détentions provisoires, un sujet sensible suscitant un débat national sur la nécessité d’une réforme.

Me Ciré Aly Ba a souligné le problème de la durée excessive des détentions provisoires, mettant en lumière les conséquences néfastes de cette pratique sur les droits des prévenus et sur la surpopulation carcérale.

L’avocat a mis en avant l’impact négatif des détentions prolongées sur la présomption d’innocence, soulignant que chaque individu a le droit d’être traité comme innocent jusqu’à preuve du contraire.

Me Ciré Aly Ba a plaidé en faveur d’une réforme structurelle du système judiciaire, appelant à des mesures concrètes pour réduire les détentions provisoires injustifiées et garantir des procès équitables.

L’avocat a insisté sur l’importance de protéger les droits fondamentaux de chaque citoyen, mettant en garde contre les violations qui pourraient survenir en raison de détentions prolongées sans fondement.

Le discours de Me Ciré Aly Ba a suscité des réactions diverses au sein de la communauté juridique et du public. Certains applaudissent son plaidoyer pour la réforme, tandis que d’autres soulignent l’urgence d’agir pour remédier aux lacunes du système judiciaire.

Le discours de Me Ciré Aly Ba à la Conférence Nationale des Chefs de Parquets souligne la nécessité impérieuse d’une réforme du système judiciaire, particulièrement en ce qui concerne les détentions provisoires. Son appel en faveur d’une justice équitable et respectueuse des droits fondamentaux constitue un jalon vers des changements significatifs dans le paysage juridique du Sénégal.

Persévérance de la Famille Diouf : satisfaction après le rejet du Pourvoi de Barthélemy Dias par la Cour Suprême

Suite au rejet du pourvoi de Barthélemy Dias par la Cour Suprême dans l’affaire l’opposant à la famille de feu Ndiaga Diouf, le camp de Ndiaga Diouf maintient sa détermination à obtenir justice. L’avocat de la famille exprime sa satisfaction quant à la décision de la Cour Suprême, soulignant que cela confirme la véracité des faits pour lesquels Barthélemy Dias a été jugé. Me Papa Mor Niang, avocat de la famille Diouf, partage son sentiment de satisfaction en déclarant : « La justice a été rendue, une fois de plus. On a toujours déclaré et soutenu que les faits pour lesquels Barthélemy Dias a été acté pour justice, ce sont des faits qui sont avérés et la confirmation vient de tomber aujourd’hui. »

Interrogé sur la question des dommages et intérêts, l’avocat confirme que, compte tenu de la confirmation de l’arrêt par la Cour Suprême, Barthélemy Dias devra payer les dommages et intérêts à la famille de Ndiaga Diouf. Cette étape est considérée comme cruciale par la famille Diouf, symbolisant une reconnaissance de la responsabilité dans la tragédie survenue en 2011.

Malgré la victoire judiciaire, Me Papa Mor Niang souligne que la famille Diouf ne compte pas s’arrêter là. Il affirme : « Nous allons suivre l’affaire, exécuter une décision de justice qui a été rendue. C’est tout ce qui reste. Ce n’est pas une affaire d’acceptation ou de refus, c’est une décision ; on doit l’exécuter. »

Les prochaines étapes dans cette affaire seront scrutées de près alors que la famille Diouf cherche à obtenir justice et réparation pour la perte tragique de Ndiaga Diouf. La détermination affichée par la famille souligne l’importance de la poursuite du processus judiciaire pour les parties impliquées.

le rejet du pourvoi de Barthélemy Dias par la Cour Suprême marque une étape significative dans l’affaire, mais la quête de justice de la famille Diouf se poursuit. La décision de la Cour Suprême renforce l’importance du système judiciaire dans la recherche de vérité et de responsabilité dans des affaires aussi complexes.

Un Jalon Historique : La Présidence de la République Honorée par l’ISO 9001 pour sa Gestion de Qualité Exceptionnelle

La présidence de la République a atteint un jalon significatif en matière de gestion de qualité en recevant le prestigieux certificat ISO 9001. Cette distinction témoigne de l’engagement exceptionnel de l’institution envers l’amélioration continue, la transparence et l’efficacité dans ses opérations, renforçant ainsi sa réputation en tant qu’instance gouvernementale modèle.

L’obtention du certificat ISO 9001 par la présidence de la République est une reconnaissance internationale de l’engagement envers les normes les plus élevées de qualité de gestion. Cette certification, délivrée par l’Organisation internationale de normalisation (ISO), est une preuve tangible de la mise en place de processus et de pratiques de gestion exceptionnels au sein de l’institution présidentielle.

La démarche de certification ISO 9001 démontre l’engagement de la présidence envers l’excellence opérationnelle, la satisfaction des parties prenantes et l’optimisation continue de ses processus internes. Ce faisant, elle renforce la confiance du public envers l’administration présidentielle, soulignant un modèle de gouvernance axé sur la qualité et l’efficacité.

La présidence de la République a souligné que la quête de la certification ISO 9001 était guidée par les principes de transparence et de responsabilité envers les citoyens. Les processus de gouvernance clairs et documentés, mis en œuvre pour répondre aux exigences strictes de l’ISO, renforcent la confiance du public dans la manière dont l’institution est gérée.

Le processus d’obtention de la certification ISO 9001 a été rigoureux, impliquant une évaluation approfondie des pratiques de gestion, des audits internes et externes, ainsi que des efforts substantiels pour améliorer les processus existants. L’ensemble du personnel de la présidence a été mobilisé pour contribuer à cette démarche, illustrant un engagement collectif envers l’excellence.

Les réactions positives à l’annonce de la certification ISO 9001 de la présidence de la République ont afflué, soulignant l’importance de cette réalisation pour l’image du pays et la confiance dans ses institutions. L’impact anticipé de cette certification est considérable, tant au niveau national qu’international, renforçant la crédibilité de l’administration présidentielle.

La certification ISO 9001 marque une étape importante, mais la présidence de la République s’engage également à maintenir et à améliorer continuellement ses normes de gestion. Cette démarche réaffirme la volonté de l’institution de demeurer un exemple d’excellence dans la prestation de services publics et la gouvernance.

L’obtention du certificat ISO 9001 par la présidence de la République est un témoignage de son engagement envers la qualité et l’efficacité dans ses opérations. C’est un accomplissement significatif qui souligne la volonté de l’institution de répondre aux normes internationales les plus élevées en matière de gouvernance et de gestion.

Ziguinchor, l’Ageroute met en exergue des projets routiers à coup de Milliards.

Différents projets routiers sont mis en œuvre par l’Ageroute à Ziguinchor. Une manière pour cette structure de l’état de désenclaver la région de l’intérieur, facilitant ainsi la mobilité des personnes et des biens, en toute sécurité et dans les meilleures conditions.
Des projets qui sont soit en cours d’exécution ou achevés.

« La boucle de Blouf 43 kilomètres pour un montant total de dix sept milliards neuf cent millions. La boucle des Kalounayes 52 kilomètres estimée dix sept milliards, exécutée à hauteur de 95%
Les ponts de Baila et Diouloulou qui sont achevés respectivement sur un linéaire 120 mètres, ont coûté chacun 5 milliards ce qui fait 10 milliards les deux ouvrages » Explique Moustapha Fall régional de l’Ageroute.

Toutefois, il précise « La section Diacounda Mpack, intitulée PK 80 linéaires de 80 kilomètres pour un montant global de 26 milliards cinq cent millions . Pour les travaux, on est en terme d’avancement physique des travaux de 55%. C’est cette section qui fait l’aménagement du Boulevard 54. C’est un aménagement qui permettra de rendre la traversée de Ziguinchor agréable. L’aménagement a été fait avec le concours d’architectes. Il y aura des contres noeuds, des ronds points giratoires au niveau des nœuds, ce que j’appelle c’est par exemple le croisement au niveau du procureur , c’est un noeud qui est accidentogène, un autre au niveau de la boulangerie Mame Diarra Bousso, juste après du cimetière Belfort et un autre vers le poste de pesage de la charge à l’essieu des véhicules à Kandialang. Nous allons maximum essayer de mettre toutes les normes de sécurité qui soient. Il aura l’éclairage public qui est prévu dans le cadre de ce projet. L’assainissement aussi est prévu, il faut redimensionner les ouvrages d’antan. Ils seront couverts sur certaines sections. »

Des projets sont aussi en vue pour soit pour intensifier le réseau routier ou pour d’espaces de stationnement des véhicules.
« Ziguinchor souffre d’une manque criard d’espaces pour pouvoir assurer une meilleure sécurité par ce qu’il va de la sécurité des gens et ce qui est prévu dans le cadre de ce projet, c’est l’aménagement d’un parking gros porteurs toujours sur l’axe qui va sur Mpack à peu près de cinq hectares. L’entreprise va incessamment démarrer les travaux.
Toujours dans le cadre des projets il y a la voirie de Bignona qui est prévu pour 8 km et c’est des travaux qui sont en cours. » Confirme Moustapha Fall directeur régional de l’Ageroute pour les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.

« L’état du Sénégal a commencé déjà à faire des travaux sur la route nationale n°5 en faisant les ouvrages de Baila et de Diouloulou. Nous sommes à la recherche de financements pour pouvoir faire la route qui aujourd’hui est en état de dégradation avancée pour un défaut d’entretien. Aujourd’hui, on est en train de discuter de façon très poussée avec la BAD, l’Union européenne et la BEI pour financer cette section de Bignona en passant par Diouloulou, mais au lieu d’aller vers Séléty par ce que cette section est bonne on va sur Kafountine sur une linéaire de 75 km. On avait prévu dans le cadre du programme global des cent dix milliards pour toute la RN4 faire des économies, qui nous permettront faire certains axes qui n’ont pas été identifiés comme faisant partie, bien sûr si les coûts sont dans l’enveloppe qu’on a pu économiser. Mais tout compte fait ces axes font partie des axes qu’on va réaménager, ça, c’est-à-dire des projets en cours et en démarrage assez proche. » A-t-il poursuivi

Pour lui, « La région de Ziguinchor a besoin d’un relifting de façon globale, je dirais la première chose, c’est le second port de Ziguinchor pour lequel les instructions sont en cours entre l’état du Sénégal et certains partenaires. La boucle du Fogny est en train de démarrer, mais timidement, l’entreprise a reçu son ordre de démarrage depuis quand même un certain temps. On est en train de mettre la pression sur elle afin qu’elle puisse démarrer les travaux dans les plus proches délais. Bignona Sindian Djibidione montant quatorze milliards huit cents millions. Un peu d’entretien qu’on va faire sur la route Ziguinchor Cap Skiring »

AS

Le Dakarois Ziguinchor

Affaire Ndella Madior Diouf : Lancement d’une Pétition pour la Fermeture de la Pouponnière en Question

L’affaire impliquant Ndella Madior Diouf a pris une nouvelle tournure alors qu’une pétition a été lancée, appelant à la fermeture immédiate de la pouponnière au cœur de la controverse. Cette initiative citoyenne souligne les préoccupations croissantes autour des conditions de vie des enfants dans cet établissement et réclame des mesures décisives pour garantir leur bien-être.

L’affaire a éclaté lorsque Ndella Madior Diouf, une personnalité publique éminente, a attiré l’attention sur des allégations de négligence et de mauvais traitements envers les enfants résidant dans une pouponnière spécifique. Ses déclarations ont suscité un débat national sur la protection des droits des enfants et la qualité des soins dispensés dans ces établissements.

Face à cette controverse, des citoyens engagés ont lancé une pétition en ligne appelant à la fermeture immédiate de la pouponnière concernée. La pétition souligne les préoccupations quant aux conditions de vie des enfants, alléguant un manque de soins adéquats, des infrastructures inadéquates et des cas présumés de négligence.

La pétition vise à mobiliser un soutien significatif en faveur de la fermeture de la pouponnière, soulignant l’urgence de garantir la sécurité et le bien-être des enfants qui y résident. Les signataires appellent également à une enquête approfondie sur les allégations de maltraitance et à l’évaluation des normes de fonctionnement de l’établissement.

Les autorités concernées ont été interpellées par cette initiative citoyenne, et des appels ont été lancés pour une action rapide. Des organisations de la société civile ont exprimé leur soutien à la pétition, soulignant l’importance de garantir un environnement sûr et sain pour les enfants vulnérables.

La pétition a rapidement gagné en visibilité grâce aux médias sociaux, devenant une plateforme pour exprimer des inquiétudes et un appel à l’action collective. Les partages, les commentaires et les témoignages en ligne ont renforcé la pression publique en faveur d’une réponse rapide et efficace aux allégations de maltraitance.

Alors que la pétition prend de l’ampleur, la question de la protection des droits des enfants dans les établissements similaires est devenue un enjeu majeur. Les autorités devront répondre aux préoccupations du public et prendre des mesures significatives pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants placés sous la responsabilité de ces établissements.

le lancement de cette pétition marque une mobilisation citoyenne significative pour faire face aux allégations de maltraitance et de négligence dans la pouponnière en question. Cela met également en évidence le pouvoir croissant de la voix citoyenne et des médias sociaux dans la promotion du changement social et de la responsabilisation.

Affaire Ndella Madior Diouf : Deux bébés décédés, 48 autres retrouvés dans un état préoccupant

Ndella Madior Diouf a été placée en garde à vue par la Sûreté urbaine pour répondre d’accusations d’homicide involontaire dans le cadre de l’affaire « Keur Yeurmandé ». Les autorités ont agi suite à une plainte déposée et à l’autosaisie du procureur de la République après la diffusion de vidéos montrant les conditions des enfants dans la pouponnière.

Une délégation ministérielle, comprenant des représentants des ministères de la Santé et de la Famille, ainsi que le préfet de Dakar, s’est rendue sur place à la pouponnière située à Sacré-Cœur 3. Sur les lieux, les autorités ont découvert 48 bébés dans un état préoccupant, accompagnés de sept nounous et deux assistants.

Les enfants ont été évacués vers les hôpitaux Albert Royer (Hôpital Fann) et Gaspard Camara. Sept nounous et deux assistants ont été conduits à la Sûreté urbaine pour les besoins de l’enquête, tandis qu’une septième nounou, alitée, a été dirigée vers une structure de santé.

Les locaux de la pouponnière ont été fermés et sécurisés par les autorités pour le reste de la nuit. L’enquête se poursuit pour établir les responsabilités dans cette affaire qui a déjà causé la mort de deux bébés et mis en danger la santé de nombreux autres.

media-Senegal

Appel de Noël pour la Réconciliation : Alioune Tine Implore la Libération de Sonko par Macky Sall

En cette veille de Noël, l’éminent défenseur des droits de l’homme sénégalais, Alioune Tine, a lancé un appel émouvant à l’adresse du Président Macky Sall, exhortant ce dernier à prendre une mesure symbolique de réconciliation nationale en pardonnant et en libérant Ousmane Sonko, leader de l’opposition actuellement détenu.

Dans un discours empreint d’humanité, Alioune Tine a plaidé en faveur d’un geste de clémence et de réconciliation de la part du président Macky Sall envers Ousmane Sonko. « En cette période de Noël, symbole de paix et de fraternité, j’appelle le Président Macky Sall à donner le top départ de la réconciliation en pardonnant et en libérant Ousmane Sonko. C’est une occasion unique de rétablir la confiance et l’unité nationale », a déclaré M. Tine.

Alioune Tine soutient que la libération de Sonko enverrait un puissant signal de réconciliation à travers le pays. « Noël est le moment idéal pour poser des gestes de clémence et de compréhension. Libérer Sonko ne signifie pas ignorer la justice, mais plutôt embrasser un esprit de pardon et de réconciliation pour le bien de la nation », a-t-il ajouté.

La détention d’Ousmane Sonko a exacerbé les tensions politiques au Sénégal. Alioune Tine appelle à la détente et encourage toutes les parties à œuvrer en faveur du dialogue et de la compréhension mutuelle. « La période des fêtes devrait être un moment de rassemblement et de réflexion pour tous les Sénégalais. Le président Macky Sall a l’opportunité de guider le pays vers un avenir plus pacifique en faisant preuve de clémence envers Sonko », a-t-il souligné.

L’appel d’Alioune Tine a généré des réactions diverses au sein de la population sénégalaise. Certains soutiennent l’idée d’un geste de réconciliation à Noël, tandis que d’autres soulignent l’importance de respecter le processus judiciaire en cours. En cette période festive, les Sénégalais espèrent que des initiatives de paix et de compréhension prévaudront, contribuant ainsi à apaiser les tensions politiques et à ouvrir la voie à un dialogue constructif.

L’appel émouvant d’Alioune Tine en faveur de la libération d’Ousmane Sonko à l’approche de Noël offre une lueur d’espoir pour la réconciliation nationale. L’issue de cette situation délicate reste à déterminer, mais l’appel de M. Tine résonne comme une invitation à embrasser l’esprit de la saison des fêtes pour construire un avenir plus pacifique et uni au Sénégal.

Révélations Choc de Ndella Madior Diouf aux Enquêteurs sur le Scandale « Keur Yeurmandé »

Dans le cadre de l’enquête en cours sur le scandale « Keur Yeurmandé », l’éminente avocate et personnalité publique sénégalaise, Ndella Madior Diouf, a fourni des déclarations percutantes aux enquêteurs. Ses révélations apportent un nouvel éclairage sur cette affaire qui a secoué l’opinion publique, jetant un regard critique sur les rouages internes de ce scandale immobilier.

Un Témoignage Accablant

Ndella Madior Diouf, convoquée en tant que témoin clé dans l’enquête en cours, a fourni des informations cruciales aux enquêteurs. Selon nos sources, l’avocate a exposé en détail les dessous du scandale « Keur Yeurmandé », mettant en lumière des pratiques douteuses et des malversations financières présumées. Lors de son interrogatoire, Ndella Madior Diouf aurait déclaré que « les activités entourant « Keur Yeurmandé » étaient entachées d’irrégularités flagrantes, avec des signes évidents de corruption et de manipulation des procédures. » Ses propos soulignent l’importance cruciale de faire toute la lumière sur ces allégations afin d’assurer la transparence et la responsabilité.

Des Liens Troublants

RévélésL’avocate a également évoqué des liens troublants entre certaines personnalités impliquées dans le scandale et des figures politiques et économiques influentes. Ces révélations pourraient potentiellement ouvrir de nouvelles pistes d’enquête, jetant ainsi un éclairage inédit sur les ramifications de « Keur Yeurmandé » au sein de la sphère politique et économique du Sénégal.

Appel à la Transparence et à la Justice

Suite à son interrogatoire, Ndella Madior Diouf a appelé à la transparence totale dans l’enquête en cours. Dans une déclaration publique, elle a souligné l’importance de faire toute la lumière sur cette affaire pour restaurer la confiance du public dans les institutions et assurer que les responsabilités soient clairement établies. « La vérité doit prévaloir, peu importe les ramifications politiques ou économiques. Les citoyens méritent une justice équitable, et il est de notre devoir de garantir la transparence et la responsabilité dans cette affaire », a déclaré Ndella Madior Diouf.

Réactions de l’Opinion Publique

Les révélations de Ndella Madior Diouf ont suscité des réactions vives au sein de l’opinion publique sénégalaise. Sur les réseaux sociaux, de nombreux citoyens expriment leur soutien à la quête de vérité et appellent à une enquête approfondie pour rendre justice aux victimes potentielles de ce scandale immobilier.

En conclusion, les déclarations de Ndella Madior Diouf ajoutent une nouvelle dimension au scandale « Keur Yeurmandé », soulignant l’importance cruciale d’une enquête approfondie et transparente pour établir la vérité et restaurer la confiance du public dans l’intégrité de la justice et des institutions.

Scandale à la Pouponnière Keur Yeureumandé : Perquisition chez Ndella Madior Diouf, des dizaines d’enfants évacués à l’hôpital Gaspard Camara

La pouponnière Keur Yeureumandé de Ndella Madior Diouf, fille de l’ancien ministre Madior Diouf, est au cœur d’un scandale retentissant après une perquisition menée par la Police nationale. Accompagnés de médecins et d’agents de la protection de l’enfance, les forces de l’ordre ont investi les lieux, mettant au jour un réseau présumé de trafic et de maltraitance d’enfants.

Scandale à la Pouponnière Keur Yeureumandé : Perquisition chez Ndella Madior Diouf, des enfants ...
Scandale à la Pouponnière Keur Yeureumandé : Perquisition chez Ndella Madior Diouf, des dizaines d’enfants évacués à l’hôpital Gaspard Camara

La maîtresse des lieux, Ndella Madior Diouf, a été appréhendée chez elle, jeudi après-midi, suite à son refus de répondre à une convocation de la Police, émanant d’une plainte déposée par une dame réclamant la restitution de son enfant. Placée en garde à vue sur instruction du procureur de la République, qui s’est auto-saisi de l’affaire, Ndella Madior Diouf fait face à des accusations graves de vol et de maltraitance d’enfants.

Cependant, le spectre des accusations plane encore plus lourd, avec de nouvelles dénonciations qui pourraient alourdir les charges pesant contre elle. Les autorités judiciaires surveillent de près l’évolution de cette affaire qui secoue l’opinion publique et met en lumière les failles potentielles dans la protection des droits des enfants.

Lors de la perquisition, des dizaines de bébés ont été évacués en urgence à l’hôpital Gaspard Camara pour recevoir des soins médicaux appropriés. Cette mesure souligne la préoccupation des autorités quant au bien-être physique et mental des enfants sous la responsabilité de Ndella Madior Diouf.

Le scandale suscite une vive émotion dans la société sénégalaise, mettant en lumière l’importance cruciale de la vigilance et de la protection des droits des enfants. Les enquêtes en cours détermineront la portée réelle des infractions présumées et l’ampleur des conséquences judiciaires qui en découleront.

Un geste humanitaire émérite : Pape Modou Fall offre une ambulance médicalisée à l’Hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba

Dans un acte généreux qui renforce les liens entre la communauté et l’engagement social, Pape Modou Fall, Directeur de l’Emploi et Coordinateur national de la coalition républicaine « Sammu Sunu Résa », a offert une ambulance médicalisée à l’Hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba. Ce don intervient à un moment crucial, selon le directeur de l’établissement, compte tenu de la croissance démographique constante de la ville sainte.

L’Hôpital Matlaboul Fawzeyni, qui joue un rôle pivot dans la prestation des soins de santé, est également sollicité pour diverses interventions médicales. L’ajout de cette ambulance médicalisée à leur flotte représente un pas significatif pour améliorer la qualité des services de santé dans la région, en permettant une réponse plus rapide et efficace aux situations d’urgence.

Les autorités locales et le personnel médical se sont réunis lors de la cérémonie de remise du don, exprimant leur gratitude envers Pape Modou Fall pour son geste philanthropique. Le Directeur de l’Emploi n’en est pas à son premier acte humanitaire, ayant déjà réalisé de nombreuses initiatives visant à autonomiser les femmes et à faciliter l’insertion des jeunes, en particulier dans la région de Diourbel et ses environs.

L’ambulance médicalisée, équipée des dernières technologies médicales, devrait renforcer les capacités de l’Hôpital Matlaboul Fawzeyni dans la prise en charge des patients et contribuer à réduire les délais d’intervention médicale, en particulier dans des situations critiques. Ce geste altruiste de Pape Modou Fall démontre son engagement continu envers le bien-être de la communauté et son souci constant d’améliorer les services de santé dans la région.

En cette période où la solidarité et l’entraide sont plus que jamais nécessaires, le don de l’ambulance médicalisée par Pape Modou Fall souligne l’importance de la responsabilité sociale et de la collaboration entre les secteurs public et privé pour promouvoir le bien-être collectif. L’Hôpital Matlaboul Fawzeyni et la communauté de Touba expriment leur reconnaissance envers ce geste généreux qui laissera une empreinte positive dans le domaine de la santé pour les années à venir.

Nd .Y. Mbaye (Diourbel)

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