JUSTICE / Un pool judicaire financier attendu pour une spécialisation des magistrats dans les questions à connotation économique et financière

Un besoin pressant de spécialisation

Le contexte économique mondial en constante évolution a engendré une complexification des affaires liées aux questions financières et économiques. Pour répondre à ces défis, il est devenu impératif d’adapter le système judiciaire en conséquence. La création d’un pool judiciaire financier représente une réponse stratégique à cette exigence, offrant aux magistrats l’occasion de développer une expertise pointue dans ce domaine spécialisé.

Les objectifs du pool judiciaire financier

Le pool judiciaire financier, une fois opérationnel, concentrera son action sur plusieurs objectifs majeurs :

En concentrant des magistrats spécialement formés dans le domaine financier, le pool vise à renforcer l’expertise des juges pour une meilleure compréhension des subtilités des affaires économiques et financières.

La spécialisation permettra aux magistrats de traiter ces affaires avec une célérité accrue, contribuant ainsi à la réduction des délais de jugement et à l’amélioration globale de l’efficacité du système judiciaire.

Le pool judiciaire financier ne se limitera pas à la réaction aux infractions commises, mais œuvrera également à la prévention en identifiant les risques potentiels et en élaborant des stratégies judiciaires proactives.

    Un processus de mise en place progressif

    La mise en place du pool judiciaire financier sera progressive et bien étudiée. Elle comprendra la sélection rigoureuse des magistrats participant, leur formation spécialisée, et la définition des compétences spécifiques nécessaires à l’exercice de leurs fonctions.

    Réactions et perspectives

    Cette annonce a été saluée par de nombreux experts juridiques et acteurs économiques qui voient en cette initiative une avancée significative vers une justice plus adaptée aux enjeux contemporains. Certains soulignent l’importance d’une collaboration étroite entre le pool judiciaire financier et les acteurs économiques pour assurer une compréhension mutuelle des enjeux en présence.

    En conclusion, la création d’un pool judiciaire financier au Sénégal représente une réponse proactive aux défis économiques et financiers actuels. Cette spécialisation des magistrats témoigne de la volonté du gouvernement de promouvoir une justice adaptée aux réalités complexes de notre époque, avec l’objectif ultime de renforcer la confiance dans le système judiciaire et de favoriser un environnement propice aux activités économiques.

    Ciré Aly Ba Appelle à la Prudence lors de la Conférence Nationale des Chefs de Parquet

    Ciré Aly Ba a souligné l’importance de la réforme, mais a également mis en garde contre les conséquences potentielles d’une remise en liberté prématurée, en particulier pour des crimes odieux. Il a affirmé : « Oui à la justice avec célérité, mais pas à une justice bâclée. »

    L’appel à la prudence du Premier Président de la Cour Suprême met en lumière la nécessité de trouver un équilibre entre la célérité judiciaire et la préservation des intérêts de la société. La réduction de la durée de la détention provisoire vise à améliorer l’efficacité du système judiciaire, mais il est crucial de prendre en compte les implications spécifiques de chaque affaire, en particulier pour les crimes graves.

    Ciré Aly Ba a souligné l’importance de la réforme, mais a également mis en garde contre les conséquences potentielles d’une remise en liberté prématurée, en particulier pour des crimes odieux. Il a affirmé : « Oui à la justice avec célérité, mais pas à une justice bâclée. »

    L’appel à la prudence du Premier Président de la Cour Suprême met en lumière la nécessité de trouver un équilibre entre la célérité judiciaire et la préservation des intérêts de la société. La réduction de la durée de la détention provisoire vise à améliorer l’efficacité du système judiciaire, mais il est crucial de prendre en compte les implications spécifiques de chaque affaire, en particulier pour les crimes graves.

    Cité Keur Gorgui : En voulant garer un véhicule, le chauffeur perd le contrôle et tue un agent de l’Etat

    Abdou Diouf, chauffeur domicilié à Yarakh a été arrêté par la police, avant hier mardi 19 décembre 2023, pour une histoire d’homicide involontaire. Sans le vouloir, il a tué Omar Ly, chauffeur à la direction du développement de l’artisanat (Apda).
     L’accident s’est passé à la Cité Keur Gorgui. En voulant garer une voiture dans un parking, il a percuté des personnes, assises à côté. 

    nformés, les éléments de la police de Dieuppeul ont effectué le transfert sur les lieux. Les deux victimes, Omar Ly et Mamadou Wade ont été acheminés à l’hôpital Suma Assistance.
     Omar, qui a était dans un état critique, a finalement succombé à ses blessures. 
    Mamadou, responsable des stationnements à la Marie de Mermoz, s’est retrouvé avec des blessures à la jambe. 
     Arrêté, le conducteur est détenteur d’un permis de conduire. Interrogé sur les circonstances de l’accident, il a déclaré que la voiture est de mode automatique. En faisant sa manœuvre, il a perdu le contrôle en voulant se garer au parking. 
    Au terme de sa garde à vue pour homicide involontaire par accident de la circulation, Abdou Diouf a été déféré aujourd’hui devant le procureur de la République.   

    seneweb

    Rencontre Stratégique à la SEMIG : Exploitation Optimale de la Gare des Gros Porteurs de Diamniadio

    La Directrice Générale de la Société d’Exploitation des Marchés à Intérêt Général (SEMIG), Mme Fatoumata Niang Ba, a accueilli une délégation des autorités administratives de la région de Dakar, dirigée par le Gouverneur de Dakar et le Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD).

    La réunion, qui s’est tenue ce jeudi 21 décembre 2023, a également réuni des représentants du ministère du commerce de la consommation et des PME, des acteurs du sous-secteur du transport routier, ainsi que d’autres représentants de structures associées. L’objectif de cette rencontre était de mener une réflexion stratégique sur les modalités d’exploitation effective et optimale de la Gare des Gros Porteurs (GGP) de Diamniadio.

    La GGP, une infrastructure routière associée au Marché d’Intérêt National, avec ses aires de stationnement pour les gros porteurs, est destinée à contribuer de manière significative à l’amélioration et à la fluidité du trafic intra-urbain. Cette initiative s’inscrit dans l’engagement du Président de la République, Macky Sall, à faciliter le commerce intérieur en régulant de manière plus efficace le trafic routier.

    Les échanges au cours de la réunion ont été fructueux, et à la fin de la rencontre, un comité restreint a été constitué pour approfondir la réflexion et élaborer un calendrier d’exécution des points de diligence évoqués. Cette démarche vise à assurer une exploitation optimale de la Gare des Gros Porteurs de Diamniadio, en accord avec la vision du gouvernement sénégalais visant à renforcer les échanges internes pour promouvoir une économie prospère en vue de l’émergence du Sénégal.

    Opération Anti-Drogue à Keur Massar : Démantèlement d’un Réseau de Trafic d’Ecstasy

    La Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a réussi un coup important en démantelant un réseau de trafic de drogue dure. Trois individus, identifiés comme les principaux acteurs de ce réseau, ont été arrêtés en possession de 200 pièces d’ecstasy, selon des sources proches du parquet.

    Le Major Abdou Aziz Kandji, à la tête de cette unité d’élite, a supervisé l’opération après avoir reçu des renseignements sur les activités illicites du réseau dirigé par un individu du nom de B. Mbaye. Une infiltration a été planifiée, avec un agent en civil entrant en contact avec le cerveau de la bande pour exprimer son intention d’acheter de la drogue dure.

    B.Mbaye, pensant traiter avec un client potentiel, a envoyé l’un de ses complices à l’unité 5 des Parcelles-Assainies de Keur Massar pour discuter des modalités d’achat. Après avoir présenté trois pièces d’ecstasy à l’agent infiltré, une commande de 200 pièces a été passée.

    L’émissaire a conduit le gendarme infiltré à l’appartement de B.Mbaye à Tivaouane Peulh, où la drogue a été livrée. C’est à ce moment que les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de B.Mbaye et de ses complices A.Mbengue et Y.Sall. Des biens, dont un véhicule, ont été saisis lors de l’opération.

    Le trio a été déféré devant le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye ce jeudi matin. B.Mbaye aurait avoué avoir acquis la drogue en Gambie, selon des sources proches du parquet. Cette opération marque un succès significatif dans la lutte contre le trafic de drogue à Keur Massar.

    Sénégal : Revenus du Secteur Extractif Évalués à 275,33 Milliards FCFA en 2022 selon le Rapport ITIE

    Le rapport met en lumière la contribution du secteur extractif à l’économie sénégalaise, représentant 32,16% des exportations, 4,50% du PIB, 6,85% des recettes de l’État et 0,17% de l’emploi.

    Le rapport souligne également que les entreprises du secteur extractif ont déclaré avoir payé plus de 2034 milliards de FCFA à des fournisseurs en 2022, dont 728 milliards à des entreprises nationales. Cependant, la présidente du CN-ITIE a noté que bien que cette proportion ait augmenté, des améliorations sont nécessaires pour renforcer davantage le contenu local.

    En conclusion, le rapport de l’ITIE pour 2022 marque le dixième anniversaire de la mise en œuvre de l’ITIE au Sénégal et est salué comme un pas supplémentaire vers une gestion transparente des ressources naturelles du pays. Eva Marie Coll Seck a également plaidé pour une intégration du comité national de suivi du contenu local dans le périmètre de réconciliation de l’ITIE afin de soutenir activement le renforcement des capacités de production locales.

    Secteur extractif: 110 milliards FCFA générés au 1er semestre 2022

    Selon le rapport de l’année 2021 de l’ITIE ( Initiative relative à la transparence des Industries extractives), les revenus générés par le secteur extractif ont atteint 223,15 milliards de FCFA, comparativement aux 185,2 milliards de FCFA de l’année précédente. Parmi ces revenus, 206,04 milliards de FCFA ont été alloués au budget de l’État.

    Au cours du premier semestre de 2022, le secteur extractif a généré un total de 110,8 milliards de FCFA, dont 93,59 milliards de FCFA ont été alloués au budget de l’État. Cette augmentation des revenus témoigne du dynamisme du secteur et de la stratégie de mobilisation des recettes mise en place par l’État, d’après  la note de  l’ITIE

    Actuellement, le secteur extractif sénégalais se compose principalement d’exploitations minières et de carrières axées principalement sur les exportations, notamment l’or, les phosphates, les sables minéralisés et les calcaires utilisés dans la production de ciment. Cependant, selon la présidente de l’ITIE, Eva Marie Colle Seck, le secteur présente un potentiel limité en termes de création d’emplois, avec environ 10 249 employés dans le secteur formel et 31 000 dans le secteur informel, principalement dans les mines artisanales. Les chaînes de valeur sont peu développées, à l’exception de celle du ciment.

    La transformation sur place des produits miniers en produits finis ayant une plus grande valeur ajoutée, et le renforcement des liaisons intersectorielles pouvant accélérer le développement industriel pourraient pallier cette faiblesse.

    A ce titre, le secteur privé extractif est invité à veiller à une plus grande implication des nationaux dans la sous-traitance et la fourniture de biens et services, qui constituerait un bon levier pour pallier la faiblesse des emplois directs et la contribution du secteur au PIB.

    Antonio Guterres (SG de l’ONU), Pape Alé Niang et la lettre

    Après la robe noire Me Saïd Larifou et l’ancien capitaine Seydina Oumar Touré, le journaliste d’investigation Pape Alé Niang a envoyé une lettre ouverte au Secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) Antonio Guterres.

    Voici l’intégralité de la lettre !

    « Appel Urgent à l’Action Internationale pour Sauver la Démocratie au Sénégal

    Lettre ouverte à Monsieur Antonio Guterres Secrétaire général des Nations unies

    Monsieur le Secrétaire Général,

    Je m’adresse à vous aujourd’hui en tant que citoyen profondément préoccupé par la détérioration alarmante de la situation politique au Sénégal. Les événements récents dans ce pays appellent à une attention internationale immédiate pour prévenir une crise qui pourrait mettre en péril la stabilité démocratique.

    La fondation même de l’état de droit au Sénégal semble être ébranlée, avec des signes inquiétants de non-respect des décisions de justice. Les autorités, en refusant d’appliquer ces décisions, sapent la confiance du peuple envers les institutions judiciaires, jetant ainsi les bases d’une instabilité politique croissante.

    Les rapports faisant état de l’implication de groupes de nervis et de forces de sécurité dans la mort de 80 jeunes innocents sont choquants et nécessitent une enquête approfondie. Les arrestations arbitraires, les détentions politiques, et les violations systématiques des droits à la défense sont des motifs d’inquiétude sérieux qui ne peuvent être ignorés.

    La situation des journalistes mis sous contrôle judiciaire sans raison apparente soulève des questions sur la liberté de la presse et la protection des professionnels des médias dans le pays. Ces arrestations arbitraires sapent la voix indépendante de la presse et restreignent l’accès à l’information, compromettant ainsi la transparence démocratique.

    L’élimination douteuse de candidats à des élections est une menace directe pour le processus démocratique. La suppression de la diversité des opinions et la manipulation du processus électoral mettent en péril la légitimité des résultats et affaiblissent la confiance du peuple dans le système électoral.

    Le Sénégal est actuellement à un point critique, risquant une implosion qui pourrait avoir des conséquences désastreuses non seulement pour le pays, mais aussi pour la stabilité régionale. Nous appelons instamment la communauté internationale, sous votre leadership, à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces pratiques inacceptables.

    Nous sollicitons votre intervention urgente pour faire pression sur les autorités sénégalaises afin qu’elles respectent l’état de droit, garantissent la protection des droits fondamentaux, et s’engagent dans un dialogue inclusif pour résoudre les tensions politiques actuelles.

    Le Sénégal mérite une démocratie forte et prospère, et nous espérons que, grâce à votre intervention, nous pourrons éviter le pire et œuvrer ensemble pour un avenir pacifique et démocratique pour ce pays.

    Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de mes salutations distinguées.

    Pape Alé Niang
    Journaliste Administrateur Dakar Matin

    Urgent Appeal for International Action to Preserve Democracy in Senegal

    Dear Secretary-General of the united nations,

    I am writing to you today as a deeply concerned citizen regarding the alarming deterioration of the political situation in Senegal. Recent events in this country call for immediate international attention to prevent a crisis that could jeopardize democratic stability.

    The very foundation of the rule of law in Senegal appears to be shaken, with troubling signs of non-compliance with judicial decisions. By refusing to implement these decisions, authorities undermine the people’s trust in the judicial institutions, thus laying the groundwork for increasing political instability.

    Reports of the involvement of thugs and security forces in the deaths of 80 innocent youths are shocking and require a thorough investigation. Arbitrary arrests, political detentions, and systematic violations of the right to defense are serious concerns that cannot be overlooked.

    The situation of journalists placed under judicial control without apparent reason raises questions about press freedom and the protection of media professionals in the country. These arbitrary arrests undermine the independent voice of the press and restrict access to information, compromising democratic transparency.

    The dubious elimination of election candidates is a direct threat to the democratic process. The suppression of diversity of opinions and manipulation of the electoral process jeopardize the legitimacy of results and weaken the people’s trust in the electoral system.

    Senegal is currently at a critical juncture, risking implosion that could have disastrous consequences not only for the country but also for regional stability. We urgently call on the international community, under your leadership, to take immediate action to end these unacceptable practices.

    We seek your urgent intervention to pressure Senegalese authorities to uphold the rule of law, ensure the protection of fundamental rights, and engage in inclusive dialogue to resolve current political tensions.

    Senegal deserves a strong and prosperous democracy, and we hope that through your intervention, we can avert the worst and work together towards a peaceful and democratic future for the country.

    Yours sincerely,

    Guédiawaye : Plus de 700 mécaniciens, sommés de quitter leurs garages, s’opposent à leur déguerpissement

    La commune de Guédiawaye, au Sénégal, est le théâtre d’une situation tendue alors que plus de 700 mécaniciens se trouvent confrontés à une sommation de quitter leurs garages, déclenchant ainsi une forte opposition de leur part contre ce déguerpissement. Cette mesure, dont l’origine semble découler d’une décision des autorités locales, a suscité des inquiétudes et a donné lieu à des manifestations de la part des mécaniciens concernés.

    La communauté de mécaniciens, principalement composée de petites entreprises familiales, exprime son opposition en arguant que le déguerpissement aurait des conséquences désastreuses sur leurs moyens de subsistance et sur des entreprises établies de longue date. Certains soulignent que ces garages jouent un rôle essentiel non seulement en tant que sources de revenus, mais aussi en tant que piliers de la vie communautaire, offrant des services indispensables à la population locale.

    À ce stade, les autorités locales n’ont pas officiellement communiqué sur les motifs sous-jacents de cette décision de déguerpissement, laissant les mécaniciens dans l’incertitude quant aux raisons de cette mesure. Les professionnels du secteur insistent sur le fait qu’ils n’ont pas été correctement informés ou consultés avant cette sommation.

    La situation évolue rapidement, avec des manifestations de la part des mécaniciens et des discussions en cours entre les autorités locales et les représentants de la communauté mécanique. Il est probable que cette question soulève des débats plus larges sur les politiques de développement local, les droits des travailleurs et la gestion des espaces urbains dans la commune de Guédiawaye. Les développements futurs seront attentivement suivis pour comprendre les implications de cette décision de déguerpissement sur la dynamique locale.

    Les Agents de Sécurité Publique (ASP) du Sénégal peuvent espérer des fêtes sereines avec l’assurance du paiement de leurs salaires d’ici le 31 décembre

    Une lueur d’espoir brille pour les Agents de sécurité publique (ASP) au Sénégal, alors que le ministre des Finances, Moustapha Ba, a annoncé que tous les salaires des ASP seront versés au plus tard le 31 décembre 2023. Cette nouvelle intervient suite aux retards de paiement de leur pécule, qui ont suscité des inquiétudes parmi cette catégorie de travailleurs.

    Moustapha Ba a informé les députés que la loi de finances initiale avait prévu une rallonge budgétaire de l’ordre de 3,75 milliards de francs CFA, portant la dotation finale à 11 milliards de francs CFA. Cette injection financière vise à régulariser la situation des ASP et à garantir le versement de leurs salaires avant la fin de l’année.

    Les Agents de sécurité publique, qui jouent un rôle crucial dans le maintien de l’ordre et la sécurité, pourront ainsi envisager des fêtes de fin d’année plus sereines, sachant que leurs préoccupations financières temporaires seront résolues. Cette annonce du ministre des Finances offre un soulagement bienvenu à cette catégorie de travailleurs qui attendait avec impatience la résolution de la situation de paiement en suspens.

    La nouvelle permet également d’apaiser les inquiétudes au sein de la communauté des ASP et de renforcer la confiance dans le système de paiement des salaires. Alors que la fin de l’année approche, cette intervention financière contribuera à garantir que les Agents de sécurité publique puissent célébrer les fêtes de fin d’année dans des conditions plus favorables.

    Une célébrité arrêtée dans l’affaire des 3 milliards de Fcfa en faux billets saisis

    Un événement choquant a secoué le monde des célébrités aujourd’hui, alors qu’une personnalité bien connue a été arrêtée dans le cadre d’une affaire impliquant la saisie de 3 milliards de Fcfa en faux billets. Les détails précis de l’incident et l’identité de la célébrité ne sont pas encore clairement établis, mais l’arrestation a déjà suscité un vif intérêt et des spéculations dans les médias et l’opinion publique.

    Les forces de l’ordre ont lancé une opération d’envergure qui a abouti à la saisie de cette somme importante en faux billets, entraînant l’arrestation de la célébrité, qui est actuellement en garde à vue pour être interrogée sur son implication présumée dans cette affaire de contrefaçon.

    Les autorités ont été relativement discrètes quant aux détails de l’enquête en cours, mais des sources proches de l’affaire indiquent que des perquisitions ont été menées au domicile de la célébrité et que des éléments de preuve liés à la fausse monnaie ont été découverts.

    Cette arrestation a provoqué une onde de choc dans les médias et les réseaux sociaux, où les spéculations et les commentaires fusent de toutes parts. Certains observateurs se demandent comment une personnalité aussi en vue aurait pu être impliquée dans une affaire aussi sérieuse, tandis que d’autres soulignent le caractère inattendu de cet événement.

    Les autorités judiciaires n’ont pas encore communiqué sur la suite des procédures, mais la célébrité devrait comparaître devant un tribunal pour faire face aux charges qui pèsent contre elle. L’ampleur de cette affaire souligne l’importance de la lutte contre la criminalité financière et la contrefaçon, et son impact sur la réputation de la célébrité concernée reste à voir dans les jours à venir.

    Scandale dans sa pouponnière : La réponse complètement inattendue de Ndella Madior Diouf

    Le scandale a pris une ampleur médiatique, suscitant l’attention du public et des autorités. Les détails exacts des allégations n’ont pas été clairement définis, mais des rumeurs persistent quant à des pratiques inappropriées au sein de la pouponnière.

    Elle a également souligné l’importance de la transparence et de la coopération avec les autorités compétentes pour mener une enquête approfondie et impartial. « Nous collaborerons pleinement avec les autorités pour faire la lumière sur ces allégations et prouver notre engagement envers la protection des enfants », a-t-elle ajouté.

    Le scandale a déclenché un débat public sur la responsabilité et la surveillance des établissements dédiés à la protection de l’enfance au Sénégal. Les défenseurs des droits de l’enfant appellent à une enquête approfondie et à des mesures strictes pour assurer la sécurité et le bien-être des enfants au sein de ces institutions.

    SENEGAL-PARLEMENT-URBANISME / L’Assemblée nationale adopte des projets de loi relatifs à l’urbanisme et à la construction

    Les députés sénégalais ont adopté deux projets de loi importants lors d’une session à l’Assemblée nationale. Ces projets de loi concernent le code de l’urbanisme et le code de la construction. L’adoption de ces lois reflète probablement une volonté de réguler et de normaliser le développement urbain ainsi que les activités de construction dans le pays.

    Le ministre a également souligné que ces réformes législatives sont faites dans l’intérêt du futur et qu’elles ne sont pas limitées à son propre mandat. Il a exprimé la vision à long terme derrière ces réformes, soulignant que d’autres réformes pourraient être nécessaires dans le futur et que chaque législation contribue à jeter les bases d’un environnement urbain durable.

    Malheureusement, les détails spécifiques des projets de loi, tels que les modifications apportées aux codes de l’urbanisme et de la construction, ne sont pas fournis dans votre message. Pour obtenir des informations plus détaillées, je vous recommande de consulter les textes officiels des projets de loi adoptés, les déclarations du gouvernement sénégalais ou les rapports de presse locaux.

    Cheikh Koureyssi Ba : « C’est la deuxième fois en deux mois que ce scénario ahurissant… se reproduit… »

    Cheikh Koureyssi Ba a vivement critiqué le non-respect délibéré, pour la deuxième fois en deux mois, d’une décision de justice sénégalaise rétablissant les droits civiques et politiques d’Ousmane Sonko. Cette décision, émanant du tribunal d’instance de Dakar, ordonnait la réinscription du leader politique sur le fichier électoral. Cependant, l’administration électorale refuse d’appliquer cette ordonnance sous prétexte d’un recours en cours, bien que ce recours ne suspende pas la décision.

    Il a mis en lumière le droit à l’exécution des décisions judiciaires, soulignant que même si ce droit n’est pas explicitement stipulé dans les conventions internationales sur les droits de l’homme, il découle logiquement du droit d’accès à un juge et du droit au recours effectif.

    Cheikh Koureyssi Ba a critiqué le silence de l’État sénégalais, en particulier celui du ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, qualifiant son inertie d’inadmissible. Il a insisté sur le fait que le respect des décisions de justice est crucial pour la crédibilité du processus électoral et a appelé le ministre à agir avec dignité et responsabilité, compte tenu de son parcours en tant qu’avocat et militant des droits de l’homme.

    En référence aux instruments juridiques internationaux, notamment les directives de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ainsi que la jurisprudence internationale, Cheikh Koureyssi Ba a plaidé en faveur du respect du droit à l’exécution des décisions judiciaires par l’État sénégalais.

    Il a conclu en soulignant qu’il est temps que l’État du Sénégal respecte ses obligations internationales et garantisse le droit à un procès équitable, mettant en garde contre le déni persistant des droits des citoyens et appelant à un rétablissement de la primauté du droit dans le pays.

    38 journalistes tués : 2023, une année particulièrement meurtrière (UNESCO)

    2023 a été une année particulièrement meurtrière pour les journalistes travaillant dans les zones de conflit; le nombre de victimes ayant presque doublé par rapport aux trois années précédentes, selon un bilan de l’UNESCO.

    En 2023, au moins 38 journalistes et professionnels des médias ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions dans des pays en conflit, contre 28 en 2022 et 20 en 2021. Une grande majorité des meurtres liés aux conflits découlent des affrontements en cours au Moyen-Orient.

    L’UNESCO a signalé 19 décès en Palestine, 3 au Liban et 2 en Israël depuis le 7 octobre. L’Afghanistan, le Cameroun, la Syrie et l’Ukraine ont également enregistré au moins deux meurtres chacun.

    Ces chiffres n’incluent pas les décès de journalistes et de professionnels des médias dans des circonstances sans rapport avec leur profession, qui ont aussi été signalés en grand nombre en 2023, d’après le communiqué parcouru par Senenews, relevant que ces tragédies ne sont par ailleurs que la partie émergée de l’iceberg : les infrastructures et les bureaux des médias ont été largement endommagés et détruits.

    Le dernier trimestre de l’année totalise à lui seul 27 décès de journalistes en zones de conflit, soit le trimestre le plus meurtrier depuis au moins 2007.

    Même si le nombre global de journalistes tués dans l’exercice de leur métier est passé de 88 en 2022 à 65 en 2023, cette tendance « cache un phénomène très alarmant : la forte hausse du nombre de journalistes tués en zones de conflit », selon la Directrice générale de l’UNESCO Audrey Azoulay.

    SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / Le Sénégal mène des recherches pour trouver les déterminants réels de l’anémie (coordinatrice)

    Le Sénégal est en train de mener des études avec des institutions universitaires pour voir les déterminants réels de l’anémie qui se présente avec acuité dans toutes les régions du pays, a déclaré mercredi à Dakar, Nafissatou Bâ Lo, coordinatrice du secrétariat exécutif du conseil national de développement de la nutrition (SE-CNDN) des projets de recherche sur l’anémie.

    ‘’L’État du Sénégal est en train de mener des études avec plusieurs institutions universitaires pour voir les déterminants réels de l’anémie au Sénégal. Nous avons beaucoup investi et fait beaucoup d’efforts avec les partenaires techniques et financiers mais le problème [de l’anémie] reste constant », a-t-elle dit.

    Mme Lo présidait l’atelier national de partage des résultats du projet approche multisectorielle pour lutter contre la malnutrition et l’anémie au Sénégal ‘’Lucky Iron fish’’ mis en œuvre dans le district de Tambacounda.

    Le projet a proposé une technologie chez les groupes vulnérables notamment les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, a t-elle indiqué.

    Selon elle, les pouvoirs publics vont combiner les résultats de cette recherche avec les autres études menées pour ‘’voir quel modèle mettre en place pour lutter contre l’anémie au niveau du Sénégal’’.

    ‘’Nous avons vu que depuis 2010, les prévalences que nous avons nous classent dans des situations critiques parce que dépassant les 40% chez les plus vulnérables aussi bien chez les femmes que chez les enfants’’, a déploré Nafissatou Ba Lo également conseillère en nutrition.

    A l’en croire, l’ONG Catholic relief services (CRS), partenaire de mise en œuvre, a réalisé ce projet à Tamba, dans sa zone d’intervention, mais le problème reste entier pour les autres régions du pays également confrontées à cette problématique.

    ‘’L’anémie, quand vous prenez la carte, partout c’est rouge au Sénégal. […]. On n’a pas une zone où nous avons des prévalences d’anémie les plus élevées. L’anémie constitue encore une priorité et on l’a encore inscrit comme axe d’intervention dans le plan stratégique multisectoriel 2 qui va aller de 2024 à 2028’’, a-t-elle encore indiqué.

    Selon elle, la nature expérimentale du projet ‘’Lucky Iron fish’’ va permettre de prouver sa pertinence avant de passer à l’échelle nationale.

    Pour Fatoumata Bintou Lo, chercheure à l’Institut de santé et développement (ISED),  »les différentes évaluations ont pu montrer que c’est un bon produit (Lucky Iron fish) ».

    Elle considère que le projet doit être étendu dans les autres régions afin de pouvoir conclure de sa pertinence sur les communautés cibles.

    ‘’Pour l’instant, les résultats nous réconfortent. Ces bons résultats du produit +Lucky Iron Fish+ ont pu corriger l’anémie chez les femmes en âge de reproduction et c’est un produit qui est utilisé dans le ménage de manière globale par toutes les personnes qui consomment le repas familial’’, a assuré la chercheure.

    Crise dans la Campagne Arachidière : Les Agriculteurs Sénégalais Dénoncent une Perte de 300 Milliards de FCFA due au Nouveau Prix de l’Arachide

    L’association agricole « Aar Sa Momel » exprime un profond mécontentement envers l’État, l’accusant d’avoir causé d’importantes pertes financières pour les agriculteurs en fixant le prix du kilogramme d’arachides à 280 francs CFA. Selon cette organisation paysanne, cette tarification entraîne une perte totale de 300 milliards de francs CFA pour les agriculteurs, en prenant en compte le volume des récoltes et le prix qui aurait dû être appliqué.

    En novembre dernier, le Premier ministre Amadou Ba avait annoncé les conditions de commercialisation de l’arachide pour la campagne 2023/24, visant à résoudre le problème récurrent d’approvisionnement en graines des huileries. En effet, les arachides sont souvent exportées en raison de rémunérations plus attractives sur les marchés internationaux.

    Grande Cérémonie à Kaolack : Dévoilement du Drapeau National devant la 43e Promotion de l’ENSOA

    Le drapeau national a été présenté mercredi aux élèves de la quarante-troisième promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), a constaté l’APS.

    Arrivée à l’école le 20 octobre 2023, cette promotion forte de cent-treize stagiaires dont neuf filles, compte quatre-vingt-dix-huit sénégalais et quinze autres du Burkina Faso, de la Côte-d’Ivoire, de la Gambie, du Gabon, de la Guinée, du Mali, du Niger et de la Guinée Bissau.

    La cérémonie qui s’est tenue dans l’enceinte de l’école, à Koutal, un village de la commune de Ndiaffate (Kaolack, centre), a été présidée par le colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire numéro 3, en présence des personnalités militaires, paramilitaires, administratives, religieuses et coutumières.

    Elle marque, selon le commandant de l’ENSOA, le colonel El Hadji Oumar Faye, la fin de la formation initiale, ‘’une phase importante dans la formation des sous-officiers’’ qui, pendant quarante-cinq jours, ont subi l’initiation menée par des anciens de l’école.

     »Ils (ces élèves) sont soumis à des activités qui leur permettent de s’intégrer à la communauté militaire et de renforcer la cohésion de la promotion. Au terme de la phase de formation initiale du combattant, cette promotion a montré une aptitude à subir la formation pendant les deux années qui sera parachevée par la reconnaissance de leur capacité à commander nos soldats’’, a assuré le colonel Faye.

    Lancement des travaux de désenclavement de Rufisque : le Député Souleymane NDOYE adoube Amadou Ba

    La ville de Rufisque, au cœur d’un ambitieux programme de désenclavement, a été le théâtre d’un incident inattendu lors du discours du maire Omar Ciss, membre récent de la Coalition Yewwi Askan wi. Alors que le Premier ministre Amadou Ba inaugurait les travaux, la population a exprimé son mécontentement, laissant le Maire Ciss incapable de terminer son allocution. Cet événement révèle un écart apparent entre les attentes citoyennes et les responsables locaux.

    Lancement des travaux de désenclavement de Rufisque : le Député Souleymane NDOYE adoube Amadou Ba.

    Le lancement des travaux de désenclavement à Rufisque, présidé par le Premier ministre Amadou Ba, a été assombri par les manifestations hostiles envers le Maire Omar Ciss. Ce dernier, fraîchement élu au sein de la Coalition Yewwi Askan wi, a été confronté à une opposition ferme de la part de la population, soulignant ainsi les tensions croissantes.

    Pendant ce temps, le député Souleymane NDOYE a publiquement soutenu Amadou Ba, apportant son adoubement à l’initiative. Son intervention a mis en évidence la polarisation politique au sein de la région et la complexité des relations entre les différentes figures influentes.

    L’incident à Rufisque met en lumière les défis auxquels sont confrontés les responsables locaux, en particulier le Maire Ciss, dans la mise en œuvre de projets majeurs. Alors que le Premier ministre Amadou Ba a reçu le soutien du député Souleymane NDOYE, le fossé entre les attentes de la population et les actions des élus locaux reste manifeste. Cette situation souligne l’importance cruciale d’un dialogue ouvert et d’une compréhension approfondie des préoccupations citoyennes pour garantir le succès des initiatives de développement.

    Pour un sac de maïs, le docker tue son ami à coups de couteau

    La situation a rapidement dégénéré, et les deux amis se sont violemment disputés près du terminus du Train Express Régional (TER). C’est à ce moment qu’Omar Baldé a sorti un couteau et a infligé quatre coups à Cheikh. Malheureusement, la victime n’a pas survécu à ses blessures et a succombé pendant son transfert à l’hôpital principal de Dakar.

    Le présumé meurtrier avait initialement pris la fuite, mais les forces de police de Reubeus ont réussi à l’appréhender. Omar Baldé est actuellement en détention, et une enquête judiciaire est en cours pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce tragique incident.

    Renforcement des Soins Médicaux à Touba : Ouverture d’une Unité de Prise en Charge des Grands Brûlés à l’Hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim au 1er Trimestre 2024

    L’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba s’apprête à renforcer ses capacités médicales en ouvrant, au cours du premier trimestre 2024, une unité spécialisée dans la prise en charge des grands brûlés. Cette initiative vise à offrir des soins avancés et spécialisés pour les patients souffrant de brûlures graves.

    Cette initiative vient renforcer la position de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim en tant qu’établissement de référence, prêt à relever les défis médicaux complexes et à offrir des solutions innovantes pour le bien-être de la population. La date précise de l’ouverture de cette nouvelle unité sera communiquée ultérieurement.

    Un répit pour les ménages de Dakar : la collecte des déchets reprend après une grève de 72 heures

    Les grévistes ont précisé que la reprise des activités était conditionnelle à des engagements financiers concrets. Suite à des concertations approfondies avec les autorités du secteur du nettoiement et après la prise d’engagements par le Ministre des Finances, la décision a été prise de mettre fin au mouvement. Un communiqué officiel a ainsi annoncé la reprise des services à compter de 8 heures le mercredi 20 décembre.

    Néanmoins, les concessionnaires du nettoiement soulignent la nécessité impérieuse de respecter les engagements financiers pris par les autorités, notamment les paiements en attente et une réunion prévue le 5 janvier 2024, portant sur les factures accumulées de juillet à décembre 2023. Dans cette optique, ils réclament également une augmentation du budget alloué pour l’année 2024 afin de mettre un terme définitif à cette situation précaire.

    La population de Dakar, qui a fait face à des rues jonchées de déchets au cours de ces trois jours de grève, espère désormais que les autorités tiendront leurs engagements financiers afin d’éviter toute interruption future des services de collecte des déchets. La nécessité de maintenir la propreté de la ville est cruciale pour la santé publique et le bien-être des citoyens, et les concessionnaires du nettoiement mettent en avant l’importance d’une planification budgétaire adéquate pour assurer la continuité des services essentiels.

    Le Ministre du Commerce Abdou Karim Fofana Exprime sa Lassitude en tant que Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim Fofana plaisantait-il, histoire de détendre l’atmosphère, ou laissait-il transparaître un mal-être ? Alors qu’il présidait le Conseil national de l’entrepreneuriat (CNE), ce mardi 19 décembre, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, a lâché, à propos de sa casquette de porte-parole du gouvernement, une phrase qui a fait se plier de rire une bonne partie de l’assistance et déclenché des applaudissements. «Ça, j’en suis fatigué. C’est un honneur, mais c’est difficile», a-t-il déclaré.

    Abdou Karim Fofana est depuis plus d’un an la voix du gouvernement. Entre autres activités de sa mission, il formule le communiqué du Conseil des ministres, met en lumière les réalisations de ses collègues et monte au créneau pour éteindre le feu lorsque des foyers d’incendie se déclenchent à l’intérieur et autour de son cercle de compétence.
    À propos du caractère parfois ingrat du poste, un de ses prédécesseurs, Abdoulatif Coulibaly, l’avait prévenu : «Tu es le porte-parole du gouvernement lorsque tout va mal; tout le monde est porte-parole lorsque tout va bien.»

    Procès en Allemagne : Un Jeune Migrant Sénégalais Abattu – Le Procureur Accuse les Policiers d’une Intervention Illégale

    Le procès des policiers impliqués dans la mort de Mohamed Dramé, le migrant sénégalais abattu en août 2022 à Dortmund, a débuté ce mardi 19 décembre devant le tribunal de la ville allemande. Les cinq agents accusés comprennent deux femmes et trois hommes, parmi lesquels le tireur présumé, Cristoph Krekeler.

    Selon Les Échos, le parquet a vivement critiqué les accusés. Le procureur principal, Carsten Dombert, aurait déclaré que l’intervention de la police était « illégale » et que les coups de feu constituaient « une erreur de jugement fatale ».

    Le récit du parquet, relayé par Les Échos, indique que lorsque la police est arrivée dans la cour de l’église le 8 août 2022, le Sénégalais se tenait debout, apathique, tenant un grand couteau (lame de 20 cm) contre son ventre. Le jeune homme venait de sortir de l’hôpital psychiatrique en raison d’expressions répétées d’intentions suicidaires.

    En se basant sur le journal de bord de la police, le procureur reproche aux policiers deux choses : ils n’auraient pas demandé de manière « spécifique » au jeune migrant de ranger le couteau, et ils ne se seraient pas identifiés en tant que policiers, les deux premiers officiers déployés étant en civil.

    Modou Diagne Fada Applaudit les Réalisations à mi-parcours du Projet de Désenclavement des Zones de Production dans le Cadre du PNDL au Sénégal

    Parmi les réalisations notables, Modou Diagne Fada a mentionné la concrétisation de 412 kilomètres de pistes, représentant un investissement de 23,5 milliards de francs CFA, et améliorant la mobilité de 386 752 personnes dans 865 villages polarisés.

    Selon le ministre, l’évaluation à mi-parcours a révélé que « la réalisation des pistes ainsi que la mise en place d’infrastructures de soutien à l’économie locale ont eu des impacts positifs substantiels dans les domaines du transport, de la santé, de l’agriculture, de l’éducation, de la parité hommes-femmes, entre autres services ».

    Modou Diagne Fada a souligné l’importance de cette revue pour tous les acteurs impliqués et a rappelé l’appel du chef de l’État à la territorialisation des politiques publiques dans le cadre de l’Acte 3 de la décentralisation. Il a souligné que le PDZP/PNDL s’appuie sur ce gisement pour déployer ses activités, reconnaissant que malgré l’évolution des moyens de transport, la piste demeure le principal mode de mobilité pour 90% des Sénégalais et le moyen de transport de trois quarts des marchandises en milieu rural.

    Lancement du Programme Écoles-Entreprises au Sénégal pour l’année 2023-2024

    Le mardi dernier, à Saint-Louis, le directeur de cabinet du ministre de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion a officiellement lancé le programme Écoles-entreprises pour l’année 2023-2024. Cette initiative s’inspire du modèle suisse et vise à créer des opportunités d’apprentissage et d’insertion professionnelle pour les jeunes.

    Lors de la cérémonie qui s’est déroulée à la place Bayeu Ndar, Cissé Kane Ndao a annoncé l’ouverture de 45 Écoles-entreprises réparties dans dix régions du pays. Ces établissements accueilleront plus de 8000 jeunes apprenants, offrant ainsi une perspective prometteuse pour l’avenir professionnel de ces derniers.

    Cissé Kane Ndao a adressé un appel aux jeunes bénéficiaires du programme, les encourageant à faire preuve de ponctualité et d’assiduité. Il les a invités à se positionner en modèles pour les générations futures qui suivront le même parcours.

    Le directeur de cabinet a également exprimé sa gratitude envers la coordonnatrice du projet de formation Écoles-entreprises, saluant son leadership qui a conduit à ces résultats exceptionnels. Il a tenu à remercier les coopérations suisse et allemande qui apportent un soutien essentiel à la mise en œuvre de ce programme novateur.

    La cérémonie de lancement a été honorée par la présence de Diegane Wane Ly, coordonnatrice du Programme de Formation Écoles entreprises (PF2E), soulignant ainsi l’importance accordée à cette initiative au niveau national. L’événement a suscité un enthousiasme palpable quant aux opportunités offertes par le programme Écoles-entreprises pour l’avenir professionnel des jeunes au Sénégal.

    Projet 100 000 Logements : La SN HLM Livre les Premières Clés

    Dans son discours, le DG de la SN HLM a également partagé sa vision de répliquer ce succès dans d’autres localités, soulignant l’engagement continu en faveur du développement équilibré à travers le pays. Parallèlement, le ministre Abdoulaye Saydou Sow a donné le coup d’envoi des travaux de la deuxième phase du projet, témoignant de l’élan et de la détermination du gouvernement à fournir des solutions de logement adéquates à l’ensemble de la population.

    Ce projet emblématique, sous la houlette du Président Macky Sall, confirme ainsi la volonté du gouvernement de répondre aux besoins de logement de manière inclusive, tout en stimulant le développement économique et social à travers le pays.

    Election Présidentielle 2024 : Revendications de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal

    Dans le cadre de sa mission de contrôle du respect des dispositions législatives et réglementaires, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), en collaboration avec la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), a mené des rencontres avec les professionnels des médias à travers le pays. Migui Maram Ndiaye, président du CJRS, a exhorté les journalistes à faire preuve d’une plus grande responsabilité dans le traitement de l’information à l’approche de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il a exprimé ces sentiments mardi à la Maison de la Presse de Dakar.

    Cette tournée, initiée en prélude à l’élection présidentielle, vise à dialoguer avec les techniciens des médias, à les sensibiliser aux réglementations applicables pendant la période électorale et à souligner l’importance du respect de ces règles.

    Le CNRA a dispensé une formation à plus de 1 000 journalistes pour garantir une compréhension approfondie de la couverture médiatique de l’élection présidentielle. « Grâce à l’initiative du CNRA, cette tournée a permis à 260 reporters de bénéficier d’une formation de qualité. De plus, indirectement, plus de 1000 reporters ont été équipés grâce au Compendium du Reporter, disponible depuis quelques années », a rappelé Migui Maram Ndiaye.

    Voici le discours complet de Migui Maram Ndiaye :

    « L’atelier qui nous réunit ici ce matin à la Maison de la Presse Babacar Touré marque la dernière étape de la tournée de sensibilisation et de renforcement des capacités sur la couverture médiatique en période électorale ! C’est l’occasion idéale pour évaluer et discuter des perspectives !

    Cette tournée, initiée par le CNRA, a permis à 260 reporters de bénéficier d’une formation de qualité. De plus, plus de 1000 reporters ont été équipés grâce au Reporter’s Compendium, grâce à notre partenaire le CNRA. Cette année, 1000 gilets supplémentaires ont été distribués aux journalistes pour leur protection pendant la campagne électorale ! Je tiens à exprimer mes sincères remerciements au président du CNRA pour sa collaboration et son soutien continu.

    Il a exhorté les professionnels des médias à être beaucoup plus responsables dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.

    Mesdames et Messieurs,

    Nous sommes dans la dernière ligne droite ! Depuis le 11 décembre, les candidats déclarés déposent leurs dossiers au Conseil constitutionnel et nous entrerons bientôt dans la période de pré-campagne. Une période importante du calendrier électoral que l’on néglige souvent ! Durant la pré-campagne, le code électoral interdit toute propagande déguisée soutenue par les médias nationaux publics et privés.

    Les actes de propagande électorale déguisée comprennent toute manifestation publique ou déclaration de soutien à un candidat, un parti politique ou une coalition de partis politiques, faite directement ou indirectement par toute personne, association ou groupe de personnes, quelles que soient leur qualité, leur nature ou leur caractère. .

    Nous appelons tous les journalistes, ainsi que les rédacteurs en chef et les éditeurs, à respecter scrupuleusement cette disposition du code électoral !

    Nous vous invitons également à faire preuve de beaucoup plus de responsabilité dans le traitement de l’information alors que cette élection présidentielle se déroule dans un contexte particulier. Comme vous le savez, nous sommes confrontés à la multiplication des discours de haine dans l’espace public. Face à cette situation, les professionnels des médias doivent être beaucoup plus responsables dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.

    Un autre aspect important est la vérification des faits ! La campagne ne doit pas être une période où l’on met de côté les fondamentaux de notre métier. Dans leur empressement à diffuser l’information les premiers, certains médias ne prennent même pas le temps de vérifier l’exactitude des faits. Une erreur impardonnable à mes yeux ! Ensemble, nous devons remédier à bon nombre de ces problèmes avant l’élection présidentielle de février 2024.

    Le dernier appel que nous réitérerons s’adresse aux propriétaires de médias ! Nous l’avons souligné lors des étapes précédentes. La période électorale est à la fois délicate et dangereuse pour le travail journalistique. Les entreprises médiatiques doivent donc prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre leurs reporters dans des conditions optimales pour mener à bien leur mission. Il s’agit non seulement d’une exigence pour garantir la sécurité des journalistes, mais également pour leur permettre de travailler efficacement.

    Monsieur le Président,

    Avant de conclure mon propos, permettez-moi de vous remercier encore une fois, ainsi que toute votre équipe ! Nos formateurs IBRAHIMA Bakhoum, MATAR Sall, et IBRAHIMA Sane ! Nous avons bénéficié de leur expérience lors de cette campagne de sensibilisation. Il y avait aussi une équipe qui travaillait en coulisses. Nous pensons à Doyen Ndiaye, Madame Diallo, Madame Diop, Mame NDIACK Wane, Souleymane, le Colonel Mame Balla, sans oublier ceux qui ont facilité notre déplacement et assuré notre sécurité !

    Mention spéciale à Cheikh Hassana Fall et Absatou Hane, qui ont brillamment coordonné cette tournée ! Deux figures qui incarnent l’avenir de cette convention ! Félicitations à tous, et bonne couverture médiatique de l’élection présidentielle à tous. »

    Lancement des travaux de l’Ageroute à Rufisque : La population exprime son mécontentement envers le Maire Omar Ciss

    La ville de Rufisque, en projet à un programme de désenclavement d’envergure, a été le théâtre d’un événement inattendu lors du discours du maire Omar Ciss, récemment élu dans le cadre de la Coalition Yewwi Askan wi. Alors que le Premier ministre Amadou Ba inaugurait les travaux, la population s’est manifestée son mécontentement, laissant le Maire Ciss incapable de terminer son discours. Cet incident souligne un fossé apparent entre les attentes des citoyens et des responsables locaux.

    Rufisque/lancement des travaux de l'ageroute: les Rufisquois regrettent leur Maire.

    Le lancement officiel du programme spécial de désenclavement à Rufisque, présidé par le Premier ministre Amadou Ba, était censé être un moment de célébration et d’anticipation pour une significative des infrastructures et de la qualité de vie. Cependant, le discours du maire Omar Ciss a été rapidement interrompu par des huées et des manifestations d’insatisfaction de la part des jeunes de la ville.

    Omar Ciss, faisant parti des maires récemment élus dans le cadre de la Coalition Yewwi Askan wi, n’a pas pu s’exprimer pleinement devant la population visiblement mécontente. Cet incident souligne le décalage entre les attentes de la communauté et la perception de l’action municipale.

    La Coalition Yewwi Askan wi, qui avait suscité l’espoir lors des élections locales précédentes, semble maintenant faire face à un défi de communication et d’adhésion de la part de la population locale. Les raisons spécifiques de la frustration des citoyens envers le Maire Ciss restent à élucider, mais cet événement met en évidence la nécessité pour les responsables locaux d’instaurer un dialogue efficace avec la communauté et de comprendre les préoccupations des citoyens.

    Le lancement des travaux de l’Ageroute à Rufisque, bien que porteur de promesses de développement, a été entaché par l’expression publique du mécontentement envers le maire Omar Ciss. Cette situation souligne l’importance cruciale pour les autorités locales d’établir une communication ouverte et transparente avec la population afin de renforcer la confiance et de répondre aux besoins réels de la communauté. Alors que les travaux avancent

    Amadou Ba lance un ambitieux programme de désenclavement à Rufisque : modernisation des infrastructures et amélioration du cadre de vie

    Le département de Rufisque s’apprête à vivre une transformation majeure avec le lancement officiel par le Premier ministre Amadou Ba d’un programme spécial de désenclavement. Ce projet ambitieux vise à doter la ville d’infrastructures routières de qualité, éclairées par un système moderne d’éclairage public. Les travaux, inaugurés par le candidat de la coalition BBY à l’élection présidentielle 2024, promettent d’insuffler un nouvel élan économique et d’améliorer significativement le quotidien des habitants.

    Rufisque/Programme de désenclavement de la ville: Amadou BA lance officiellement les travaux.

    Le Premier ministre Amadou Ba a souligné que le programme de désenclavement est conçu pour répondre à plusieurs objectifs cruciaux. En plus de favoriser une croissance économique dynamique dans les communes de Rufisque, le projet s’attaque également aux défis environnementaux, notamment en renforçant le système de drainage des eaux pluviales pour prévenir les inondations.

    Le coup d’envoi des travaux a été donné avec l’aménagement et le pavage du Boulevard des 30m, s’étendant sur 2,7 km et traversant des quartiers clés tels que Tawfékh, Taco, Terminus 77, ainsi que CEM Taco Rufisque. Cette première phase du projet illustre l’ampleur des transformations à venir pour la ville.

    Amadou Ba, candidat de la coalition BBY à la présidentielle de 2024, a souligné l’importance de ces travaux dans le cadre de la vision du Président Macky Sall. Il a insisté sur la volonté du gouvernement de corriger les disparités sociales et spatiales, cherchant ainsi à répondre efficacement aux aspirations des citoyens pour un Sénégal plus équitable.

    Le programme de désenclavement prévoit la réhabilitation de 25 tronçons dans le département de Rufisque, représentant un investissement total de 17,5 milliards. Amadou Ba a assuré que les travaux seront menés à bien dans un délai de 20 mois, promettant ainsi des changements concrets et durables pour la communauté de Rufisque.

    L’annonce de ce programme de désenclavement marque un jalon important dans le développement de Rufisque. Les travaux à venir s’inscrivent dans une démarche globale de modernisation et de promotion de l’équité sociale, offrant ainsi à la population de Rufisque la perspective d’un avenir plus prospère et d’un cadre de vie amélioré.

    Visite Surprise du Juge Sabassy Faye à la Mairie de Ziguinchor pour Vérifier les Registres de l’État-Civil

    Le Président du Tribunal Départemental de Ziguinchor, le Juge Sabassy Faye, a récemment effectué une visite inattendue à la Mairie de la commune pour inspecter les registres de l’État-Civil, notamment ceux relatifs aux naissances, déclarations et décès.

    Selon Bassirou Coly, adjoint à la mairie de Ziguinchor, le Juge Sabassy Faye a exprimé ses félicitations à l’équipe de l’État-Civil pour leur travail exemplaire après la vérification.

    Cette initiative souligne l’importance du contrôle régulier des registres de l’État-Civil pour garantir la fiabilité des informations et renforcer la confiance des citoyens dans le système administratif.

    Prévention des Inondations au Sénégal : Un Géoportail pour Accéder aux Informations sur les Terrains Constructibles

    Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a annoncé la création d’un géoportail visant à fournir des informations sur les terrains aménagés et leur constructibilité. Il a fait cette déclaration lors d’un atelier de restitution des résultats de la cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation dans la zone pilote du triangle Dakar-Tivaouane-Joal.

    Le projet, d’un coût global de 10 milliards de francs CFA, comprend une composante cartographique évaluée à environ 4 milliards FCFA. Cette initiative vise à réaliser un modèle numérique de terrain au niveau national, permettant de comprendre le sens de l’écoulement des bassins versants.

    Serigne Mbaye Thiam a souligné que la zone pilote a utilisé le Lidar, un système permettant de connaître les altitudes et le sens de l’écoulement des eaux sur de courtes distances. Cela a permis de créer un outil de simulation pour des pluies de 10 à 1 000 ans, une première en Afrique subsaharienne.

    Le géoportail permettra aux autorités, aux services publics et aux populations d’accéder à des informations pour déterminer la constructibilité d’un terrain. Le représentant de l’Agence française de développement a salué cette initiative, soulignant qu’elle offre une capacité d’adaptation et de prévention des catastrophes.

    Ces résultats seront utilisés comme outil de pilotage de la politique publique pour assurer un suivi efficace de la gestion des inondations au Sénégal.

    L’ARTP lance l’interopérabilité et le partage des infrastructures pour dynamiser le secteur postal

    Ce mardi 19 décembre 2023, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a inauguré l’initiative d’interopérabilité et de partage des infrastructures dans le secteur postal, visant à revitaliser ce domaine au service des citoyens.

    Dans son discours inaugural, Abdou Karim Sall, Directeur général de l’ARTP, a souligné l’importance cruciale de l’interopérabilité et du partage des infrastructures pour les opérateurs, les consommateurs, les régulateurs et l’industrie postale dans son ensemble. Il a déclaré que ces initiatives ont pour objectif de régir les relations entre les opérateurs et d’encadrer les interventions régulatrices, favorisant ainsi un fonctionnement optimal des marchés postaux.

    « Après avoir minutieusement analysé le marché postal, l’ARTP a engagé un processus inclusif et concerté avec les parties prenantes pour élaborer des directives régissant l’interopérabilité et le partage des infrastructures entre les opérateurs », a-t-il précisé.

    Abdou Karim Sall a également souligné que le partage des infrastructures représente l’un des principaux leviers régulateurs permettant de stimuler la concurrence et de favoriser l’émergence de services innovants sur les marchés postaux.

    Il a préconisé un équilibre du régime tarifaire pour encourager les investissements nécessaires des opérateurs et garantir aux consommateurs l’accès à des services adaptés à leurs besoins, tout en restant économiquement avantageux.

    Par ailleurs, l’ARTP envisage de renforcer la concurrence sur le marché postal et de promouvoir l’expansion des services pour toutes les catégories de clients, des individus aux entreprises, en passant par l’administration.

    Salif Sow, représentant des opérateurs privés, a encouragé l’ARTP à instaurer un cadre de réflexion collaboratif entre les opérateurs afin d’enrichir l’offre de services postaux.

    Mahamadou Diaité, Directeur général du groupe la Poste, a qualifié cette initiative de réponse locale aux exigences internationales en matière de qualité de service postal, soulignant l’importance cruciale de cette démarche face aux défis actuels du secteur. Il a mis en exergue la nécessité d’innover face à des revenus contrastés du secteur postal par rapport aux télécommunications électroniques.

    Cette initiative de l’ARTP représente un pas significatif vers la modernisation et le dynamisme du secteur postal, avec une collaboration accrue entre les acteurs pour répondre aux besoins changeants des utilisateurs et pour assurer un service postal de qualité pour tous.

    Mamadou Mamour Diallo de l’ONAS distingué aux « Jambaars Awards » pour ses performances

    Mamadou Mamour Diallo, Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), a été honoré lors de l’édition 2023 des « Jambaars Awards ». Il a été distingué dans la catégorie Politiques et Institutions pour son engagement et ses réalisations notables. L’événement organisé par So’Event, dirigé par Sophia Thiam, a récompensé 20 personnalités et organisations contribuant à l’émergence du Sénégal.

    Selon le comité d’initiative, la reconnaissance de Mamadou Mamour Diallo vise à saluer ses efforts considérables pour le développement du pays. Ses réalisations depuis sa nomination à la tête de l’ONAS ainsi que ses actions sociales en faveur des populations ont motivé le jury à lui attribuer cette distinction.

    Sophia Thiam, l’organisatrice de l’événement, a souligné l’importance de ces récompenses dans un contexte où les jeunes sont confrontés à des incertitudes. Elle a déclaré : « Nous célébrons nos ‘Jambars’. Nous sommes fiers de nos lauréats. Dans ce moment de doute, vous constituez une lumière qui éclaire l’avenir de notre cher pays. »

    Cette nouvelle distinction vient s’ajouter à celle de la Calebasse de l’Excellence de l’entreprise la plus performante en 2023, ainsi qu’à la Palme de l’entreprise la plus dynamique en Afrique dans le domaine de l’assainissement en 2023, déjà remportées par le Directeur Général de l’ONAS. Ces prix reflètent les performances remarquables de l’institution.

    Ousmane Mbaye, Conseiller Technique, a souligné l’approche proactive instaurée par Mamadou Mamour Diallo pour gérer les inondations, contribuant ainsi à protéger plusieurs quartiers à Dakar et dans d’autres régions du pays. Cette gestion préventive a permis d’éviter le déclenchement du Plan Orsec par le gouvernement en 2023, témoignant du contrôle efficace de la situation, largement attribué à l’action de l’ONAS.

    La reconnaissance accordée à Mamadou Mamour Diallo lors des « Jambaars Awards » met en lumière son leadership et l’impact positif de l’ONAS dans la préservation des communautés face aux défis d’assainissement et de gestion des inondations au Sénégal.


    Première Édition de la Conférence des Serviteurs du Saint Coran : Engagement des Femmes pour l’Éducation Religieuse

    Ce dimanche, l’Institut islamique de Dakar a été le théâtre de la première édition de la conférence religieuse organisée par l’Association des Serviteurs du Saint Coran. Les deux thèmes centraux abordés lors de cet événement étaient l’importance du Coran dans la vie d’un musulman et le rôle crucial des femmes dans l’éducation religieuse des enfants. Composée principalement de femmes enseignant le Coran, cette association a partagé son expérience avec les « ndongo daaras », ou apprenants.

    La porte-parole de l’association a souligné que l’éducation du Saint Coran au sein des familles devrait être portée par les mères de famille. Selon Seyda Khadidiatou Sylla, présidente de l’association, le Coran renferme toutes les connaissances nécessaires pour un musulman, permettant de mieux comprendre sa religion, de se connaître soi-même et de comprendre le monde qui l’entoure. Elle a expliqué que la conférence visait à permettre aux apprenants et à leurs parents de mieux comprendre le rôle central des mères dans cette éducation.

    Seyda Khadidiatou Sylla a souligné l’importance du Coran comme solution à tous les problèmes de la société, soulignant qu’il purifie et rend plus tolérants envers les autres. L’association, créée en février 2021, a commencé ses activités par des rencontres informelles avant de se structurer davantage sous le nom de « Xaadimatoul Quran ».

    Le parrain de l’événement, Serigne Mboup, a exprimé son soutien envers ces femmes dévouées, soulignant la responsabilité importante des femmes dans les « daaras ». Il a promis de consacrer une part importante de son programme à l’éducation religieuse, soulignant son expérience personnelle en tant que produit des « daaras » et sa candidature à l’élection présidentielle.

    Les objectifs de l’association comprennent l’éducation religieuse des enfants, en particulier des filles, considérées comme les premières concernées, étant donné que la femme est la première école de la vie. « Xaadimatoul Quran » regroupe des maîtresses coraniques, majoritairement jeunes, possédant des « daaras » dans différentes localités du pays. Le financement de leurs activités provient de cotisations collectées et de soutiens financiers de bienfaiteurs. La présidente a conclu en exprimant des prières pour tous ceux qui contribuent à promouvoir l’enseignement du Coran.

    Le Film de la Chute de Boy Djinné : Série de Braquages et Gros Butin à la Cité Fayçal

    L’enquête déclenchée suite à l’arrestation de Baye Modou Fall dans la nuit du 5 au 6 décembre sur l’autoroute « Ila Touba » a mis en lumière le rôle de ce dernier en tant que cerveau derrière plusieurs cambriolages perpétrés au cours des deux derniers mois à Dakar, selon les révélations de l’Observateur.

    Le lundi 18 décembre, Boy Djinné et ses complices présumés ont été présentés devant le procureur après avoir bénéficié d’un retour de parquet, révèle l’article du mardi, revenant sur le déroulement de l’arrestation et des événements qui ont conduit à cette chute.

    Le Braquage Avorté à Colobane

    L’arrestation du gang a eu lieu sur l’autoroute Ila Touba vers 4 heures 30 du matin alors qu’ils étaient en route pour cambrioler une villa à Touba. L’enquête a ensuite révélé que Boy Djinné et ses acolytes étaient également impliqués dans le braquage d’un point de transfert de fonds à Colobane dans la nuit du 9 au 10 novembre.

    Selon les informations recueillies, Boy Djinné, stratège du groupe, a émis des réserves quant à l’idée de commettre le braquage en plein jour dans le quartier populaire de Colobane. Finalement, l’attaque a eu lieu à 3 heures du matin, mais le groupe n’a pas réussi à ouvrir le coffre-fort, malgré avoir neutralisé le vigile à coups de machette.

    Les tentatives de fuite ont été entravées par l’intervention de jeunes du quartier, entraînant l’échec du braquage. Les membres du gang ont été capturés par les caméras de surveillance, conduisant à l’ouverture d’une enquête par la Sûreté urbaine.

    La Chute des Lieutenants

    Le dossier a ensuite été transmis de Thiès à Diourbel, puis à la Sûreté urbaine, déjà sur la piste du braquage à Colobane. Les images des caméras de surveillance ont permis d’identifier les membres du gang rôdant autour du fourgon de transport de fonds avant l’attaque.

    L’enquête a progressé avec l’arrestation du chauffeur du gang, Amadou Ndiaye, qui a rapidement fait des aveux, incriminant Boy Djinné. Les arrestations successives de Mamadou Lamine Diallo et de Mamadou Ndiaye ont mis au jour un pistolet, une cagoule et des gants.

    Le Casse de la Cité Fayçal

    Au cours des interrogatoires, Boy Djinné et ses complices ont révélé leur implication dans d’autres cambriolages, dont celui perpétré dans une villa de la Cité Fayçal la nuit du 26 au 27 novembre. Le butin de cette opération s’élevait à 2 millions de francs CFA en espèces et des bijoux en or d’une valeur de 15 millions.

    L’article rapporte que Boy Djinné, récemment libéré de prison, a avoué être le cerveau de cette série de braquages, motivé par le désir de se « refaire une santé financière ». Les membres du gang, majoritairement des repris de justice, font actuellement face à des accusations de plusieurs délits, notamment association de malfaiteurs, vols multiples commis la nuit avec usage de véhicule, et port d’arme à feu sans autorisation.

    Le Soldat Arouna Sidibé : De la Faculté de Droit à la Ligne de Front – Tragique Perte dans l’Explosion d’une Mine en Casamance.


    Il est tragique d’apprendre la perte de ces soldats sénégalais dans l’explosion de la mine en Casamance. Le soldat de première classe Arouna Sidibé semble avoir eu un parcours académique prometteur avant de rejoindre l’armée.

    Né le 2 octobre 1999 à Tambacounda, Arouna Sidibé a suivi sa scolarité dans son quartier des HLM de la commune. Après avoir obtenu son baccalauréat en 2021, il a choisi de poursuivre ses études à la Faculté de Droit de l’UCAD (Université Cheikh Anta Diop) pendant une année. Cependant, en septembre 2022, il a décidé de s’engager dans l’armée.

    Après avoir complété sa formation initiale de combattant au 12e Bataillon d’instruction, Arouna Sidibé a été affecté au Bataillon de parachutistes le 1er janvier 2023. Malheureusement, il a perdu la vie le 13 mars 2023, lorsqu’un véhicule transportant des militaires a sauté sur une mine antichar en Casamance.

    Les opérations de sécurisation menées par l’armée contre les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) soulignent les défis persistants auxquels la région est confrontée. Les actions du soldat Arouna Sidibé, ainsi que de ses frères d’armes, témoignent du courage et du dévouement des forces militaires engagées dans la protection et la sécurité de la région. Les pensées vont aux familles et aux proches des soldats décédés, ainsi qu’aux blessés, dans cette période difficile.

    Pour une histoire de ventilateur, un maçon asperge d’essence et brûle vif l’amie de son épouse

    Au village de Sinthiou Mbadane, dans le département de Mbour, un maçon du nom d’Ablaye Faye a brûlé vif l’amie de son épouse, Amy Diallo, pour une dispute concernant un ventilateur. Le mari avait demandé à son épouse de renvoyer Amy Diallo, mais cette dernière a refusé. Enragé, le maçon a vidé le carburant de sa moto-Jakarta, aspergé Amy Diallo de liquide inflammable, et mis le feu à sa chambre. La victime a été secourue par des voisins et transportée à l’hôpital. Ablaye Faye a été arrêté et a reconnu sa culpabilité. Il a été déféré pour « blessures volontaires par liquide inflammable et mise en danger de la vie d’autrui ».

    Sédhiou : Remise d’attestations à des bénéficiaires d’une formation en pâtisserie

    Vingt-cinq personnes ont reçu des attestations à l’issue d’une formation en pâtisserie initiée par le groupement d’intérêt économique (GIE) « Niacko Wally production » en partenariat avec le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT). La présidente du GIE, Aïda Mandiang, a souligné que la formation, qui a duré cinq jours, a bénéficié à une majorité de femmes. Elle a exprimé la volonté du groupe de travailler à l’autonomisation des femmes, et a remercié le 3FPT et le centre de formation professionnelle de Sédhiou pour leur soutien.

    Lancement d’un guide de la sécurité routière dédié aux enfants

    Un guide de la sécurité routière destiné aux enfants a été officiellement lancé lundi à Dakar, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Le document a été élaboré par le comité de pilotage de l’initiative pour la sécurité routière (SEN-RSI) en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER).

    Le président du comité de pilotage de l’initiative pour la sécurité routière, Mactar Faye, a expliqué que l’objectif est de renforcer les connaissances des enfants et des acteurs éducatifs afin d’intégrer l’éducation à la sécurité routière dans les programmes scolaires. Le guide vise à enseigner aux enfants des notions telles que la voie publique, les usagers, les panneaux de signalisation, les sens interdits, contribuant ainsi à établir une véritable culture de la sécurité routière.

    Mactar Faye a souligné l’importance de cette initiative en citant des données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), rappelant que 186 300 enfants dans le monde meurent chaque année dans des accidents de la circulation.

    Kaolack : une cinquantaine de talibés circoncis grâce à une association

    Quelque cinquante-huit enfants talibés (élèves des écoles coraniques) de la commune de Kaolack (centre) ont été circoncis à l’occasion de la huitième édition de la journée de circoncision collective gratuite organisée par l’Association ‘’Conscience agissante pour l’entraide sociale » (CAES).

    Cette activité initiée récemment est inscrite dans le plan d’actions annuel de l’association qui mène régulièrement des activités d’investissement humain par des journées d’assainissement, de causeries sur les maladies transmissibles, entre autres.

    »Nous avons initié cette activité sociale, qui est à sa huitième édition, pour appuyer les parents qui n’ont pas les moyens de faire circoncire leurs enfants. Pour cette année, nous avons ciblé les talibés. Nous avions un objectif de cinquante enfants mais, finalement, cinquante-huit en ont bénéficié’’, a confié à l’APS la présidente de CAES, Ndèye Madjiguène Diouf.

    Le poste de santé de Thioffack a été mis à contribution pour la circoncision de ces enfants, avec le soutien des autorités médicales, administratives et sécuritaires.

    »Pour cette activité, nous travaillons avec les délégués de quartier, la direction régionale de la santé (DRS), le médecin-chef du district sanitaire, l’urgentiste, l’urologue, le chirurgien et le cardiologue de l’hôpital régional de Kaolack, pour une bonne prise en charge des enfants circoncis’’, a expliqué la présidente de CAES.

    Air Sénégal : Annonce importante de la compagnie aérienne aux passagers

    Air Sénégal a informé que les perturbations sur certaines liaisons de son réseau seront résolues d’ici mardi 19 décembre à 12h GMT. Ces perturbations ont entraîné d’importants retards en raison de problèmes opérationnels sur le vol A319. La compagnie aérienne a pris des mesures préventives pour garantir le respect des règles réglementaires et prend en charge tous les passagers affectés par ces perturbations. Air Sénégal exprime ses regrets pour les désagréments subis par les passagers et s’engage à minimiser l’impact de ces perturbations en mettant en œuvre tous les moyens nécessaires. Elle encourage les passagers affectés à contacter le service client pour toute information complémentaire ou assistance.

    Guinée : Mission de secours sénégalaise après l’explosion du dépôt de carburant

    Le Sénégal a envoyé une mission d’appui en Guinée après l’explosion du principal dépôt de carburant à Conakry. La mission est composée de 15 personnels spécialisés du Service de santé des Armées et de 8 membres de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers. L’objectif de ce déploiement est d’apporter une assistance aux structures guinéennes compétentes dans la gestion de la situation. Le détachement est arrivé à Conakry et a été accueilli par les autorités sanitaires du pays.

    Affaire Boy Djinné : Les enquêteurs font une découverte majeure

    Boy Djinné, récemment sorti de prison en juillet dernier, a été de nouveau interpellé dans le cadre d’une série de braquages violents qui ont commencé début novembre 2023. Les enquêteurs ont fait une découverte majeure, révélant que ces actions violentes étaient le fait d’une bande de multirécidivistes formée en prison, avec Boy Djinné à sa tête.

    L’enquête sur un braquage suivi d’une fusillade à la Médina a permis de mettre en lumière cette bande criminelle. Les membres de cette bande, dirigée par Boy Djinné, ont été impliqués dans plusieurs incidents criminels, dont un cambriolage à Colobane, un autre à Golf, et une attaque en plein jour à la Médina, au cours de laquelle une personne a été ciblée après avoir effectué une opération financière de cinq millions de FCFA.

    Le modus operandi de la bande incluait des attaques violentes, des vols d’argent, des vols de bijoux précieux, et même des violences physiques à l’encontre de victimes innocentes. Boy Djinné, qui avait été libéré légalement en juillet, n’a pas réussi à se détourner de la délinquance, mettant ainsi fin à sa liberté.

    Réponse du Ministère de la Fonction Publique au SYTJUST : L’UNTJ Lève la Suspension de son Mot d’Ordre et Rejoint le Mouvement de Grève

    Suite à la lettre-réponse émise par le ministère de la Fonction publique concernant le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers sans condition, le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) a déclaré une grève de 48 heures à partir du mardi 19 décembre. Cette décision a incité l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ), un autre syndicat, à lever la suspension de son mot d’ordre et à se joindre au mouvement de grève.

    Les négociations du 28 avril 2023 avec les autorités du ministère de la Justice n’ont pas abouti à la matérialisation d’aucun accord, regrette l’UNTJ dans un communiqué. Les revendications incluaient l’intégration de l’UNTJ en tant qu’entité syndicale représentative des travailleurs de la justice au Comité de gestion du Fonds commun des greffes, ainsi que le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers sans condition, en raison de l’existence de deux hiérarchies dans un même corps.

    D’autres revendications comprenaient l’enrôlement des agents autres que les greffiers et interprètes judiciaires dans le corps des assistants des greffes et parquets, la pérennisation et le paiement des primes au plus tard le 5 de chaque mois, le virement des fonds communs de greffe au plus tard le 15 du mois suivant le trimestre écoulé, l’octroi d’une indemnité de logement pour tous les travailleurs de la justice, et l’audit du Fonds commun du greffe.

    Le syndicat avait déjà formulé des observations dans des correspondances datées du 30 novembre 2023, adressées au ministre de la Justice et au ministre de la Fonction publique. Ces observations soulignaient la nécessité de mettre fin à l’incertitude entourant les carrières et les indemnités des travailleurs de la justice.

    Face à l’absence de progrès concrets et à l’inobservation des engagements du ministère de la Justice envers les travailleurs, l’UNTJ se réserve le droit de décider de la suite à donner à la suspension de son mot d’ordre de grève dans les prochaines heures. Le syndicat appelle tous les membres de la justice à se préparer à lutter pour la survie et l’honorabilité du greffe.

    L’avis d’un sociologue sur l’émigration clandestine : Les contraintes sociales poussent les gens à vouloir partir

    Ces dernières années, le phénomène de l’émigration irrégulière a pris des proportions inquiétantes. Les derniers chiffres font état de 12 833 migrants  arrivés en Espagne en 2023, dont 9 319 Sénégalais. Ce qui démontre que l’émigration irrégulière est devenue un nœud très délicat et une épine au pied des gouvernements.

    Joal, zone de départ, en dépit des contrôles et surveillances stricts installés au niveau de la côte, les candidats usent de subterfuges pour tromper la vigilance des garde-côtes.

    « Les candidats se mettent dans de petites pirogues et ils vont au large pour prendre la grande pirogue. Joal est une zone de pêche. Quand des individus arrivent avec leur matériel et qu’ils vous disent qu’ils vont pêcher, vous ne pouvez pas les en empêcher, parce que c’est leur source de revenus. C’est une fois en haute mer qu’ils font le transbordement », explique le maire de Joal-Fadiouth, Aissatou Sophie Gladima. 

    Ainsi, pour comprendre pourquoi ce phénomène persiste et se révèle si difficile à éradiquer, la mairie de Joal-Fadiouth a organisé un panel entre différents acteurs, parmi lesquels des sociologues.
    D’ailleurs, l’édile de Joal a interpelé les sociologues à se pencher sur cette question afin de trouver les véritables moyens pour l’endiguer.
    En vérité, les facteurs de l’immigration irrégulière se révèlent bien plus complexes et problématiques quand on les soumet à une analyse plus approfondie. 
    Selon le professeur de sociologie Abdoulaye Niang, président de l’université Kocc Barma de Saint-Louis, les facteurs sont à rechercher dans un cadre plus social.
    À l’en croire, la majeure partie des gens qui partent viennent de ce qu’on appelle le secteur informel. Il préconise que des mesures qui portent sur l’amélioration des conditions de ce secteur soient prises.
    « Les gens qui partent, ce n’est pas parce qu’ils ne gagnent pas de l’argent, mais leurs revenus en général sont faibles et précaires. Ce sont aussi des gens très ambitieux pour eux-mêmes et ambitieux pour leur famille. Il y a un gap énorme qu’ils perçoivent entre leur volonté de se hisser à un niveau social plus élevé et ce que leur permet leur capacité financière réelle. Ils ne voient pas d’autre issue que de partir. On ne le dit pas souvent, mais ce n’est pas parce qu’ils gagnent peu qu’ils partent. C’est plutôt  parce qu’ils veulent fuir les contraintes sociomorales ou sociocommunautaires qui font que de manière générale, ils ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent. La réussite dont on parle en Europe n’est pas aussi extraordinaire qu’on le pense. Il n’y a pas de stress moral qu’impose la société ici. Les gens qui partent fuient les contraintes sociales », déclare le Pr. Niang. 

    Grève des concessionnaires du nettoiement : Enfin une bonne nouvelle pour les ménages ?

    La fin de la grève des concessionnaires du nettoiement se profile à l’horizon. L’État s’est engagé à verser un acompte de 8 milliards FCFA ce mardi 19 décembre, couvrant ainsi le premier semestre, selon les résultats d’une réunion entre les autorités et les grévistes tenue vendredi dernier.

    Une fois les fonds disponibles, les grévistes ont l’intention de lever leur mot d’ordre. Boubacar Diallo, porte-parole des concessionnaires du nettoiement, a déclaré à RFM : « Nous avons entamé un arrêt de travail depuis vendredi dernier. On a été reçu par les autorités et un engagement a été pris pour satisfaire un des points de la plateforme, c’est-à-dire le paiement du premier semestre de l’année au plus tard le mardi 19 décembre ».

    Selon lui, le montant dû par l’État au titre du premier semestre s’élève à 8 milliards de francs CFA. Il a précisé que des avances ont déjà été effectuées, mais qu’il reste à compléter le montant total, qui tourne autour de 8 milliards FCFA.

    Les concessionnaires du nettoiement prévoient de lever leur mot d’ordre dès que les fonds seront crédités sur leur compte. Selon Boubacar Diallo, cette somme permettra de soulager les fournisseurs et de continuer à assurer les services nécessaires.

    Senenews

    Pris par le démon du jeu, un guichetier de la LONASE fait perdre 9 millions F CFA à la boîte

    L’agence de la loterie nationale sénégalaise (Lonase) de Matam est secouée par un scandale ! Un agent a parié jusqu’à faire perdre 9 millions F CFA à son service selon des sources de Seneweb. Licencié puis traîné en justice, S.S a été déféré ce lundi par le commissariat central local. Détails !

    Un fait inhabituel a suscité moult commentaires à Matam. Un employé de l’agence de la Lonase a outrepassé sa fonction de guichetier pour devenir un bon parieur.
    S.S s’est adonné à un jeu virtuel  jusqu’à perdre  700 000 f cfa. Mais l’agent de la Lonase n’avait pas par devers lui cette somme.
    Sachant que le gap sera découvert par son superviseur parce qu’il n’avait pas versé l’argent perdu dans la caisse, le mis en cause a décidé de continuer de parier pour rembourser les 700 000  F CFA. Pris par le démon du jeu, le guichetier poursuivait sans verser de l’argent dans les caisses.
    Mais au fur et à mesure que S.S jouait, la dette augmentait selon des sources de Seneweb. L’agent a fait finalement  perdre 9 millions de  F CFA à la Lonase.
    L’affaire s’est ébruitée lorsque le gap a été découvert.  Le responsable de la Lonase de Matam s’en est ouvert à sa Direction Générale à Dakar.
    L’agent incriminé a été licencié par sa direction suite à sa faute lourde.  Après la plainte déposée par le chef d’agence, S.S a été interpellé par les éléments du commissariat central de Matam, pour abus de confiance.

    Interrogé par les hommes du commissaire Abdou Faye, le mis en cause a reconnu les faits. S.S a, néanmoins, tenté de faire croire aux enquêteurs qu’il a été piégé par un parieur.

    « Un client m’avait fait croire qu’il détenait un ticket gagnant avant de me proposer de jouer à crédit. J’ai parié jusqu’à perdre 700 000 F CFA. Je me suis finalement rendu compte qu’il me trompait », a déclaré le mis en cause.
    Entendu à titre de témoin, le parieur cité par le mis en cause, a nié catégoriquement les faits. Le représentant de la Lonase a précisé que le guichetier S.S n’a pas le droit de jouer pour le compte d’un parieur.
    Au terme de l’enquête diligentée par les hommes du commissaire Faye, l’ex-agent de la Lonase a été présenté ce lundi au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Matam, selon des sources de Seneweb proches du parquet. Il est poursuivi pour abus de confiance portant sur 9 millions F CFA au préjudice de la Lonase. 

    Seneweb

    Explosion au port de Conakry : L’État du Sénégal pose un acte fort pour aider la Guinée

    Le 18 décembre, une explosion d’une grande ampleur a secoué le principal dépôt de carburants de Conakry, provoquant plusieurs blessés, selon des sources médicales et des habitants.

    Face à cette situation d’urgence, le Président Macky Sall a réagi rapidement en donnant des instructions pour l’envoi immédiat d’une équipe médicale et de sapeurs-pompiers spécialisés à Conakry. Selon emedia, l’équipe de soutien, dépêchée sur ordre du président, est arrivée vers 13H30 par vol militaire. L’accueil a été assuré par l’Attaché militaire sénégalais en service au niveau de l’ambassade.

    Par ailleurs, d’autres formes d’assistance sont actuellement à l’étude afin d’apporter toute l’aide possible à la suite de cette explosion dévastatrice. Les autorités sénégalaises restent mobilisées pour contribuer aux opérations de secours et de soutien aux victimes, démontrant ainsi la solidarité entre les nations en cas de catastrophes.

    Forclusion : L’article 47 du Code électoral sauve-t-il Sonko… ?

    Le tribunal de Dakar rétablit Ousmane Sonko dans ses droits politiques, notamment sa capacité à participer aux processus électoraux. Le juge Racine Thione a notifié ainsi aux parties concernées l’annulation de la radiation de Sonko. Si l’éventuel appel interjeté par l’AJE risque de prolonger le délai judiciaire, l’Article 47 du Code électoral dissipe toute forclusion….    

    Cette décision annule la radiation précédemment effectuée par l’État, suite à une condamnation par contumace dans l’affaire Adji Sarr. Le tribunal de Dakar  confirme ainsi le jugement du tribunal d’instance de Ziguinchor.

    La voie à la candidature du leader de l’ex Pastef à la prochaine Présidentielle est ouverte. Mais le feuilleton judiciaire qui oppose le maire de Ziguinchor à l’Etat du Sénégal n’a pas encore révélé tous ses épisodes.

    Le délai de pourvoi en cassation ne sera pas épuisé d’ici la fin du dépôt des candidatures et l’article L.47 rend la décision du juge du TIHC de Dakar exécutoire.

    Mais l’article 47 du Code électoral, qui tranche le débat passionnant et passionné,  stipule :

    « (…) En tout état de cause, compte tenu des délais en vigueur au niveau de certaines juridictions, les décisions de justice rendues et transmises à l’autorité compétente ou au service de gestion du fichier électoral, seront immédiatement prises en compte et traitées dans le sens prescrit, Nonobstant la clôture de la période de révision et du traitement des mouvements »..

    Ainsi, il reviendra au Conseil constitutionnel d’apprécier dans le sens de la protection du droit fondamental de vote et la liberté de candidature.

    Me Juan Branco a souligné que « Ousmane Sonko peut et doit être candidat. Les pourvois annoncés ne sont pas suspensifs. Ils ne sauraient faire obstacle à ce fait.

    Quant à Habib Sy, leader du du PEM, l’Etat du Sénégal n’a plus le choix. Il devra se plier au droit dit par le Tribunal de Grande Instance de Dakar.

    Le 12 octobre dernier, Ousmane Sonko réintégrait le fichier électoral après le verdict du juge du Tribunal de Ziguinchor, Sabassy Faye. Mais la DGE et la CENA nouvelle version ont refusé de lui livrer ses fiches de parrainage.  Le 17 novembre, la cour Suprême casse et annule la décision et renvoie l’affaire au Tribunal Hors classe de Dakar qui a réhabilité le maire de Ziguinchor. Mais toujours pas de fiches de parrainages…

    Pour la modernisation et le fonctionnement des daaras : le président de la république annonce un investissement de 25 milliards f Cfa depuis 2012

    Le président de la république, Macky Sall a présidé, ce samedi, la deuxième édition de la journée nationale des daaras, qui selon lui est un moment solennel de retrouvailles, de partage, de réflexion, de dialogue et de communion, rassemblant l’ensemble des parties prenantes, venues de toutes les régions du Sénégal, sous les prières ferventes et la bienveillante orientation de nos éminents guides religieux. «En tant que cadre d’éducation et de formation, le Daara est un repère, qui véhicule des valeurs et codes de conduite de référence, ancrés dans les enseignements du Saint Coran et de la Sunna du Prophète Muhammad (PSL)», a-t-il dit. Selon lui, à travers la création du Bureau d’Assistance aux Daaras et aux diplômés de l’Enseignement Arabe (BADEA), l’institutionnalisation de la Journée nationale des Daara et l’instauration du Grand Prix international pour le Récital du Saint Coran, j’ai voulu renforcé, de façon qualitative et significative, les actions de l’État visant à améliorer les conditions de vie dans les Daara.

    C’est ainsi que le chef de l’Etat a listé les réalisations qu’il a consenties depuis 2012 pour moderniser les daaras. «Depuis 2012, l’État du Sénégal, avec le concours de nos partenaires au développement, a mis en place des projets et programmes d’envergure nationale, représentant un investissement global de plus de 25 milliards F Cfa. Sous ce rapport, il me plaît d’informer que la mise en œuvre des mesures prises l’année dernière a engendré des résultats fort appréciables. En effet, les efforts consentis, ont abouti à la construction de 78 daara modernes dans plusieurs régions et la réhabilitation de 99 autres daara qui étaient déjà fonctionnels», a fait savoir le président de la république. Parallèlement, ajoute-t-il, l’accompagnement de 603 daara, y compris des daara préscolaires, a permis de relever sensiblement le niveau de vie scolaire de 33 880 bénéficiaires directs en accès et en qualité. Toujours dans le souci d’améliorer l’offre d’éducation dans les daara, ajoute-t-il, le ministère de l’Education nationale pilote l’opérationnalisation d’un curriculum des daara modernes en fournissant divers supports et manuels pédagogiques et des exemplaires du Saint Coran.

    Le président de la république a annoncé que la problématique de la gestion des Daara a connu des avancées significatives avec la signature d’un accord-cadre pour la promotion des daara, soutenu par un projet de loi portant statut du daara au Sénégal (en instance). «Dans une perspective prometteuse, la direction nationale des Daara, issue des avancées de la première édition de cette journée, a déjà entamé l’élaboration d’un document d’orientation pour moderniser les Daara. Ce document servira de modèle à notre offre éducative et sera accompagné d’un système national de suivi-évaluation, ainsi que d’une cartographie nationale des Daara, qui sera actualisée en permanence, facilitant ainsi la modernisation de cette offre d’éducation», a-t-il dit. A l’en croire, depuis 2022, le Gouvernement s’est fortement engagé dans cette mobilisation nationale pour les Daara, prévoyant le recrutement final de 650 maîtres coraniques dans la fonction publique d’ici la fin de l’année 2023, avec plus des 2/3 déjà bénéficiaires de salaires.

    En outre, poursuit le chef de l’Etat, une subvention évolutive annuelle de six (6) milliards d F Cfa a été accordée, dont un milliard est spécifiquement dédié à une dotation en riz afin de contribuer à la prise en charge alimentaire ‘’Ndongo Daara’’ et de leurs maîtres pour limiter les effets néfastes de la mendicité. «L’opérationnalisation du ‘’Waqf CMU-Daara’’ à partir du mois d’août 2023 a permis d’enrôler sur la base de critères de vulnérabilité 59 506 bénéficiaires, dont 53 010 ‘’Ndongo Daara’’, 1743 maitres coraniques, 2911 enfants de maîtres coraniques, 1554 conjoints et 288 ‘’Ndeyou Daara’’. Cette couverture a impacté, à la date du 8 décembre 2023, 1541 Daara répartis dans 38 départements sur les 46 que compte le Sénégal. Les ressources du capital du Waqf public monétaire ont été constituées en 2023 par trois catégories de contributeurs, à savoir l’Etat (1 milliard, dont 500 millions libérés), la Haute Autorité du Waqf (revenus de placement) : 117 500 000 F Cfa, et des Donateurs individuels : 7 721 887 F Cfa», conclut-il.

    Actusen

    Amadou Ba (Pastef) « gravement malade » ? Il sort du silence et révèle

    Amadou Ba, membre éminent du parti d’opposition Pastef Les Patriotes, a ce lundi démenti les rumeurs concernant son état de santé. Dans un message publié sur Facebook ce 18 décembre, Ba a catégoriquement réfuté les allégations d’une vidéo virale le présentant comme étant « gravement malade ». Il a qualifié l’auteur de la vidéo de « menteur » et de « bonimenteur », accusant ce dernier de tromperie et de diffusion de fausses informations.

    Selon Amadou Ba, cette rumeur a suscité une vague d’inquiétude inutile parmi ses amis et ses collègues, qui, selon lui, n’ont pas crédité ces allégations. Ba a également souligné son rôle actif en tant que mandataire pour les parrainages et le dépôt de la caution de la candidature Bassirou Diomaye Faye. Il a rappelé qu’étant sous contrôle judiciaire, il reste vigilant et impliqué dans ses activités politiques malgré les restrictions.

    Sanslimite

    Tragédie routière à Mbao : Un véhicule « TATA » se renverse, causant un décès

    Dans son édition du lundi 18 décembre 2023, le journal « Libération » a rapporté un accident de la circulation survenu samedi dernier à Mbao, entraînant la perte d’une vie.

    L’accident s’est produit dans le sens Dakar-Rufisque, lorsqu’un véhicule de la marque « TATA » s’est renversé, faisant un mort et laissant sept personnes blessées, dont trois dans un état critique.

    Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais selon les premières informations rapportées par le journal, le véhicule aurait basculé sans intervention extérieure, entraînant des conséquences tragiques.

    Outre le décès malheureux, sept personnes ont été blessées, dont trois sont actuellement dans un état critique. Les équipes de secours ont été dépêchées sur les lieux pour prendre en charge les blessés et gérer la situation d’urgence.

    Cet incident souligne une fois de plus l’importance cruciale de la sécurité routière et appelle à une réflexion sur les mesures à prendre pour prévenir de tels accidents à l’avenir. Les autorités locales pourraient envisager des améliorations des infrastructures routières, des campagnes de sensibilisation accrues et une application rigoureuse des règles de sécurité routière.

    En ces moments difficiles, nos pensées vont aux proches de la personne décédée et à tous ceux qui ont été affectés par cet accident tragique. Il est essentiel que la communauté locale et les autorités travaillent ensemble pour garantir la sécurité sur les routes et prévenir de telles tragédies à l’avenir.

    Camberène – Causes de l’émigration irrégulière : Libasse Colonel Diop parle de «responsabilité partagée»

    Libasse Colonel Diop, président de l’Association «Farlu Ci Dinné Ji», une université de Seydina Issa Rohou Laye, parle de «responsabilité collective» en évoquant le phénomène de l’émigration irrégulière.  «Les responsabilités sont partagées. Chacun y a sa part. Si on veut régler une chose, il ne faut pas en faire porter la responsabilité à une seule personne. Si nous disons que les responsabilités sont partagées, ce n’est pas qu’on veut dédouaner l’Etat qui doit nous faciliter beaucoup de choses», diagnostique Libasse Colonel Diop, qui intervenait lors d’une conférence de presse à Cambérène en prélude à la 30ème édition de l’appel à la jeunesse à l’initiative du regretté Serigne Ousseynou Thiaw Laye, et qui se tient les 24 et 25 décembre prochains à Cam­bérène. «Il y a une chose qui est  l’envie de réussir sur le plan matériel qui  a pris le pas suCam­bérène. r tout autre chose. C’est un problème culturel. Chaque jeune devrait avoir un projet de société. Il faut, avant d’émigrer, se faire une idée de ce que l’on voudrait faire au préalable», argumente-t-il, en invitant les jeunes vers un retour «aux valeurs ancestrales» et surtout de cultiver «la connaissance» et le «bon comportement». «Parce qu’un enfant à qui on ne peut dire non : arrête ! Cet enfant on le laisse continuer, il croira que c’est sa force qui peut lui donner tout», martèle-t-il.

    La célébration de l’appel à la jeunesse, lancée par le regretté Serigne Ousseynou Thiaw Laye, sera une occasion de puiser dans les enseignements de ce guide religieux pour faire regagner la confiance, surtout chez les jeunes. «Il s’inscrit dans la logique de fédérer toute la jeunesse Ahlou Lahi, et au-delà, toute la jeunesse musulmane sénégalaise à s’inspirer des préceptes religieux pour une vie en communauté saine, un bien-être personnel et collectif, et une réponse actuelle aux défis de notre temps», a dit M. Diop. «Il faut retourner et s’en remettre exclusivement à Dieu, Allah. On le dit juste comme un sédatif pour calmer la frustration de la jeunesse.  Il faut effectivement travailler dur pour trouver une source de revenus licite, il faut provoquer la chance. Mais  au-delà, il faut reconnaître et accepter la providence (Wersek) que le Bon Dieu nous attribue. Croire en la prédestination est un prérequis pour être croyant. Nous invitons les jeunes Sénégalais à placer leur confiance en Allah et prendre leur destin en main», déclare Libasse Colonel Diop.

    Avec pour thème «Notre destinée est-elle une question de choix ou de circonstances ?», cette 30ème édition de l’appel de la jeunesse débutera le 24 décembre prochain et se poursuivra le lendemain avec au programme un récital du Coran. Un vernissage d’une exposition sera au menu de cette manifestation dont la cérémonie officielle sera présidée par Pape Malick Ndour, ministre de la Jeunesse.

    Lequotidien

    Nouvelle saisie de cocaïne : LA MARINE TONNE FORT

    Les saisies record de cocaïne en haute mer se multiplient. La Marine sénégalaise a arraisonné un navire contenant 3 tonnes de cocaïne, le 14 décembre, après celui qui a été intercepté dans la nuit du 26 au 27 novembre 2023, à 150 km au sud de Dakar, avec le même tonnage. Il a fallu la mobilisation des différentes structures impliquées dans la répression des stupéfiants, pendant plus de trois heures, pour procéder au décompte du produit dont les 7 convoyeurs ont été placés en garde à vue pour trafic supposé de drogue.

     Les interceptions de navires remplis de drogue dans les eaux sénégalaises ne s’arrêtent pas. Et les saisies record de cocaïne se multiplient également. Selon la Dirpa, le 14 décembre 2023, le patrouilleur Walo de la Marine nationale, a arraisonné à 425 km au large, au sud des eaux sénégalaises, un navire transportant de la drogue : 3 t de cocaïne. C’est une valeur minimale de 126 milliards de francs Cfa. Comme la dernière fois, toutes les équipes mobilisées dans la lutte contre le trafic des stupéfiants vont procéder à la quantification du produit. Cette quantité record a été saisie sur le navire dénommé «Nten Faye» dont les 7 membres d’équipage ont été ramenés ce samedi à la Base navale Amiral Faye Gassama. Il s’agit d’un Sénégalais, d’un Vénézuélien et de cinq Bissau-guinéens. Une enquête est ouverte et confiée comme la dernière fois à l’Ocritis.

    Il y a moins d’un mois, le patrouilleur Le Fouladou avait arraisonné un navire contenant 3 tonnes de cocaïne. C’était dans la nuit du 26 au 27 novembre 2023, à 150 km au sud de Dakar. Il a fallu la mobilisation des différentes structures impliquées dans la répression des stupéfiants, pendant plus de trois heures, pour procéder au décompte du produit dont les convoyeurs ont été placés en garde à vue pour trafic supposé de drogue. Ces dernières années, les saisies de drogue en haute mer sont devenues fréquentes.

    Il faut cependant noter que la Dirpa n’a pas donné d’informations sur la provenance de l’embarcation, de l’équipage et la valeur de la cargaison interceptée. Mais, les personnes impliquées dans ce trafic international de drogue ont été placées en garde à vue dans le cadre de l’enquête. La drogue était-elle destinée au Sénégal ? Y’a-t-il des complicités internes ? Les eaux sénégalaises sont-elles des zones de transit pour les cartels ? Cette nouvelle opération, réussie par la Marine nationale dans le cadre de la lutte contre le trafic des stupéfiants, montre que cette dernière est devenue mieux équipée avec l’acquisition de patrouilleurs modernes.

    Ces dernières années, les saisies de drogue en haute mer sont devenues fréquentes. Le 17 octobre 2021, la Marine nationale sénégalaise a effectué avec succès, une opération d’interception, à 196 nautiques (363 km) de Dakar, d’un navire dénommé La Rosa, grâce aux vedettes Lac Retba et Ca­chouane, on y avait découvert au moins 2026 kg de cocaïne. Le 27 juin de la même année, elle avait aussi intercepté un navire avec une grande quantité de haschich, 8, 333 tonnes. 21 jours avant, c’est-à-dire le 6 juin, ce sont huit tonnes de haschich qui ont été saisies au large de Dakar.

    En janvier 2020, la Douane sénégalaise avait découvert 120 kg de cocaïne, d’une valeur de 9,6 milliards, dans le système de ventilation de Grande Nigeria, immobilisé au Port de Dakar. Plus de six mois après la saisie de plus de 700 kg dans le même navire.

    Il faut rappeler que le 26 juin 2019, une tonne de cocaïne est cachée dans des Renault Kwid arrivées quarante-huit heures plus tôt à bord du Grande Africa, un « Ro-Ro» de la compagnie italienne Grimaldi parti de Paranagua, dans le Sud du Brésil. L’année dernière, au mois d’octobre, ce sont plus de 300 kg de cocaïne qui avaient été saisis à Kidira, dans la région de Tambacounda, dans un camion. Deux mois après, la Douane avait encore intercepté 25 kg de cocaïne d’une valeur de 2 milliards F Cfa à Kaolack.

    Plus récemment, tout s’est enchaîné. En janvier, ce sont plus de 800 kg de cocaïne qui avaient été saisis sur un navire à 335 km au large de Dakar par la Marine sénégalaise.

    La saisie record de cocaïne au Sénégal -2, 4 tonnes- avait eu lieu pour la première fois en juillet 2007, dans la zone de Mbour, près des principales stations balnéaires du Sénégal, sur des Latino-Américains dont des Colombiens, un Equatorien et un Vénézuélien qui avaient été arrêtés, jugés puis condamnés.

    Lequotidien

    Braquage à la Médina : le second tireur arrêté

    La traque déclenchée suite au braquage à la Médina a abouti à l’arrestation du second tireur.

    Un braquage avait eu lieu, mercredi 29 novembre 2023, en plein jour près de la Grande Mosquée de Dakar à la Médina. Pris dans une course-poursuite, l’un des assaillants, un menuisier, qui avait tiré à balle sur le policier le blessant à la jambe a été arrêté.

    Deux semaines après son interpellation, le second tireur est tombé. K. Lô, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été arrêté par la Sûreté urbaine, jeudi dernier à Grand-Yoff où il s’était terré, rapporte Libération.

    La moto à bord de laquelle le braquage a été commis a été retrouvée sur lui. Multirécidiviste comme le menuisier O. A; Ndiaye, K. Lô fait partie d’un dangereux groupe criminel ayant commis plusieurs braquages à Dakar et dans d’autres régions.

    Senenews

    Mine de diamant au Sénégal, financements politiques de Sonko : L’avis tranché de Me Mame Adama Gueye

    Maitre Moussa Diop, avocat au barreau de Paris et leader du mouvement Alternative générationnelle AG/JOTNA est en prison suite à l’autosaisine du procureur de la République. L’avocat avait, il y a une semaine, accusé le président Macky Sall, l’homme d’affaires Jean-Claude Mimran, Diagna Ndiaye et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, entre autres personnalités, d’être dans un business d’exploration et d’exploitation de diamant dans le mord du pays.  
    Interpellé sur la question devant le « Jury du dimanche », Me Mame Adama Guèye s’est voulu clair.
    Selon lui, « c’est une simple déclaration, pour l’instant. Rien n’est corroboré. Moi, je ne peux pas parler de choses qui ne sont pas corroborées. Il y a des accusations portées par quelqu’un sur la base de certains documents, soi-disant valables. En l’état de l’enquête, moi, je ne me prononcerai pas, si je n’ai pas d’éléments concrets sur lesquels m’appuyer ». 
    Cependant il estime qu’il faut être prudent sur la gestion des ressources naturelles. « Les accusations, en général, toutes ne sont pas fondées. Moi, j’ai entendu quelquefois, il y a eu des accusations sûres, par exemple le pétrole ; quelquefois, c’est fantaisiste et erroné. Il y a l’ITIE qui est là, il y a des structures qui sont ici en place pour assurer la transparence dans la gestion des ressources naturelles. Ce n’est peut-être pas parfait, mais il y a quand même des éléments qui sont assez intéressants. Aujourd’hui, si vous voulez, vous allez sur Internet, vous avez tous les contrats pétroliers, c’est accessible à tout le monde. Donc ça, c’est quand même des avancées qui ne sont pas négligeables. Maintenant, les accusations, souvent, quand les hommes politiques les font, je suis désolé de le dire, souvent ce n’est pas étayé et quelquefois c’est très léger », prévient-il.
    Autre point abordé par l’ex-bâtonnier et membre de la société civile, les financements politiques. 
    En effet, le député Matar Diop, membre de la coalition au pouvoir, a parlé de supposés financements occultes qu’aurait reçus le leader de l’ex-parti Pastef. Maitre Mame Adama Guèye pense que « la réglementation des fonds utilisés par les partis est à combler, parce qu’on a des exemples. Aux États-Unis, en France, partout, on contrôle les dépenses électorales. On contrôle les ressources utilisées par les partis. Ici, ça ne se contrôle pas. Vous pouvez dépenser ce que vous voulez ».
    Maitre Guèye est d’avis que « les candidats à la Présidentielle devraient faire une déclaration de patrimoine. Ça devrait être obligatoire. Parce qu’on devrait mesurer le patrimoine de la personne avant qu’il soit président de la République, le vérifier après. Maintenant, une fois qu’on est élu président, on doit faire une déclaration de patrimoine. Ça, c’est un fait ». 
    Cependant, l’avocat estime que, de manière générale, il faudrait avoir plus de transparence dans la question des ressources et des fonds utilisés par les partis politiques.

    Affaire Sweet … Et pas fin : La messe de requiem avant la résurrection (Par Me Koureyssi Ba)

    La haute Cour n’avait pas voulu se « salir les mains » avec cette histoire de contumace tout en sachant que le jugement était anéanti « de plein droit » par la seule arrestation du contumax. Elle a donc décidé d’en laisser le soin au « petit juge » de Dakar cette fois-ci en étant sûre que ce dernier irait au bout de son raisonnement pour en tirer la conséquence pratique, au lieu « d’ajouter à la loi » ». Il suffisait juste d’ aller jusqu’au bout de son linéaire et d’être en mesure d’en tirer les conséquences pratiques.

    Plus prosaïquement il s’agissait pour le juge du fond de passer au scanner l’affaire Sweet Beauty, non pas pour la rejuger -ce qui n’entre pas dans le périmètre de ses pouvoirs- mais pour vérifier si elle méritait encore de pourrir l’atmosphère en prolongeant ses effets pervers jusque dans la liste des candidats autorisés à briguer les suffrages pour la présidentielle qui se profile dans quelques semaines. Ce qui était demandé au juge c’était d’exercer un contrôle sur le procédé par lequel Ousmane SONKO a été informé de sa radiation du listing des électeurs sénégalais, étant entendu qu’une telle décision ne pouvait que lui être NOTIFIÉE en personne et non SIGNIFIÉE. Quoi de plus facile ?

    Désigné pour la tâche, le Président du Tribunal d’Instance Hors-Classe M. OUSMANE RACINE THIONE a résisté et tenu l’audience, tout comme SABASSY FAYE, dans la petite salle ordinaire des audiences de sa juridiction en refusant la grande salle 4, historiquement la salle d’accouchement des horreurs judiciaires et des monstres juridiques. Mais il a eu toute la latitude de délibérer tranquillement durant 48 heures, sirotant son thé et en grignotant ses joyeusetés en bon sérère, s’accordant des plages de relaxation voire de sommeil, loin des soucis de coupure suspecte d’électricité, de pressions et menaces, de contraintes de lampes torches, bref, loin de l’ambiance de corrida qui a été le lot de son digne collègue de Ziguinchor obligé de rédiger sa décision à la lueur de la faible lumière de son téléphone portable… Comme quoi la Justice est fille de la sérénité

    De sorte que, plus que le scanner attendu, l’officium judicis, l’office du juge, s’est transformé dans le secret de son cabinet en messe de requiem pour Adji Rabi SARR et ses louches comités de supporters. Le message à eux adressé a été on ne saurait plus clair : ce jugement qui a endeuillé des dizaines de familles et qui continue de plonger dans la détresse permanente des centaines d’autres, n’en est même pas un, il doit revenir devant les juges pour être réexaminé dans les règles de l’art parce que ne pouvant produire d’effet.

    Avant de clôturer par la formule ITE, MISSA EST, « allez, la messe est dite », notre « petit juge » au savoir encyclopédique a asséné ces mots :

    « La mesure de retrait du nom de Ousmane SONKO des listes électorales est fondée sur une décision de justice qui ne figure plus dans l’ordonnancement juridique ; elle est par conséquent irrégulière et encourt l’annulation ». Rideau !

    Si certains n’ont pas encore compris ils ont tout le loisir de rester dans la salle pour assister à la suite du spectacle. La lumière vive du Droit éblouit, crève les yeux, surtout quand on a fait l’option de se complaire dans l’obscurité du non droit, de la violence et de la force aveugles. Quant à ceux qui veulent arrêter la mer avec leurs bras, il est temps qu’ils comprennent qu’il n’y a pas pire conseiller qu’un cœur endurci.

    « Malheur à ceux qui, après avoir semé le vent, comptent sur la justice pour ne pas récolter la tempête. La tempête ils l’auront ! ».

    Ziguinchor, les femmes réclament leurs parts des financements du ministère de la femme.

    Elles ont tenu samedi 16 décembre 2023 un grand rassemblement autour d’Amy Tamba, chargée de mission du président de la république Macky Sall, responsable politique de Benno Bokk Yaakaar, pour une séance d’explication concernant le retard constaté de financements du ministère de la femme et ensuite réclamer leur part de financements de la part du ministère de tutelle.

    « Il y a un malentendu concernant les financements du ministre de la femme. Ces financements ne sont pas encore venus et ça créé beaucoup de problèmes. C’est dans ce sens qu’Amy Tamba a préféré se rendre auprès du ministre de la femme pour être édifié, aufin de trouver d’y solution. Dixit Madjiguéne Diallo chargée de mission d’Amy Tamba présidente de la cellule de
    communication.

    Elle précise tout de même « Sous peu de temps le ministre de la femme sera là par ce que ces financements, les femmes de Ziguinchor doivent en bénéficier. On fait partie de ce ministère. A Ziguinchor toutes les femmes de la commune se sont inscrites pour bénéficier de financements du ministère de la femme. Donc, aujourd’hui, nous attendons ces financements. Pourquoi les autres régions et pourquoi pas Ziguinchor ?
    Nous tendons la main à Doudou Ka, ministre de l’économie,un digne fils de la région donc nous voulons qu’il parle avec notre sœur qui est une femme comme nous afin qu’elle vienne à Ziguinchor pour nous donner ces financements.
    Nous les femmes de Ziguinchor on a toujours bénéficier des financements d’aminata Tamba. »

    L’occasion a été saisie pour un appel à l’union autour d’Amy Tamba pour soutenir le candidat de Benno Bokk Yaakaar aux présidentielles de 2023.

    « Nous les femmes de la coalition Benno Bokk Yaakaar de Ziguinchor notamment nous les inconditionnels d’Amy Tamba nous soutenons notre sœur à soutenir le candidat du président de la république, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar en l’occurrence notre frère le président Amadou Ba. Quand je dis les inconditionnels, il y a des femmes qui sont des opératrices économique, il a des jeunes qui ne font pas de la politique, nous lançons un message à toutes nos sœurs de la coalition Benno Bokk Yaakaar de s’unir, de travailler dans une dynamique unitaire, par ce que ces élections ce ne sont pas des élections à n’egliger. Et inchallah nous allons accompagner nos frères pour cette belle victoire le soir du 27 février »

    AS Le Dakarois Ziguinchor

    Affaire Ndiaga Diouf – « C’est tellement injuste…Barth n’a pas tué… », Khalifa Sall

    Khalifa Sall prend la défense de Barthélémy Dias dans l’affaire Ndiaga Diouf... L’ancien maire de Dakar s’exprimait en marge de la cérémonie de dédicace du livre de Moussa Taye, son conseiller politique, ce samedi, à Dakar.

    La colère

    « Cette affaire Ndiaga Diouf est tellement injuste et anormale. Que Barthélémy se défende c’est tout à fait normal. Ce qui nous est certain, c’est que Barth n’a pas tué Ndiaga Diouf. Parce que moi, je suis ce dossier depuis 13 ans maintenant. Je suis au cœur du procès. Je connais bien le dossier et Barth n’a pas tué Ndiaga Diouf« , a déclaré Khalifa Sall.

    Pour le leader de la coalition Taxawu Sénégal, ce qui fait mal à Barthélémy Dias, c’est le fait d’avoir rouvert ce dossier en cette veille d’élection. Ce qui lui paraît suspect. « Dès qu’une élection pointe à l’horizon, ils réactivent le dossier. On n’est pas dans une défiance de la Justice, au contraire. Mais, il a le droit de dire quand quelque chose lui paraît suspecte« , a-t-il souligné.

    Lutte contre l’immigration irrégulière: 93 candidats de nationalités étrangères interpellés

    Dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière, la Gendarmerie nationale a mené une série d’opérations dans différentes localités du pays, dans la période du 15 au 16 Décembre 2023. En effet 93 candidats tous de nationalités étrangères, sont interpellés entre Thiés (toglou) et Saint-Louis (Gandiol). Parmi les 93 candidats on compte 83 maliens, 07 gambiens et 03 mauritaniens
    Ils ont été respectivement appréhendés par la brigade de proximité de Diass et la SR de Saint-Louis.

    Dakaractu

    De retour au pays, Karim Wade effectuera son premier déplacement à Touba

    Le Parti démocratique sénégalais (Pds) se prépare à accueillir son candidat Karim Wade. Tout est fin prêt, avance LeQuotidien dans sa parution de ce samedi 16 décembre. Certains de ses proches assurent même au journal que la date a été déjà retenue mais qu’elle ne sera pas annoncée pour maintenir le suspense. Des confidences faites sous le sceau de l’anonymat sous peine « d’être exclus du cercle des proches » de Wade-fils, souffle le journal.


    Celui-ci annonce par contre que le comité d’accueil est à pied œuvre. Selon le programme déjà ficelé, le fils de l’ancien président de la République (2000 – 2012), Me Abdoulaye Wade, empruntera l’autoroute Illa Touba, dès son arrivée, pour effectuer son ziar auprès du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. 
    Pourquoi Touba ? « Il s’agit de démontrer que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini de faire de Touba son bastion électoral », explique la source.
    Celle-ci confie qu’une stratégie a été mise en place pour désamorcer les velléités d’intervention des forces de l’ordre. Ainsi, « pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement et d’essuyer des tirs de grenades lacrymogène comme les autres candidats », la délégation a retenu « de voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées. »
    Avant d’indiquer que le Pds n’a pas lésiné sur les moyens pour marquer l’entrée dans l’arène politique de son candidat. « Une cagnotte impressionnante » a été constituée pour « battre campagne ».

    SENEGAL-RWANDA-VISITE / Macky Sall a quitté Dakar à destination de Kigali

    Le chef de l’État a quitté Dakar dimanche matin à destination de Kigali où il doit assister à la cérémonie d’inauguration d’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager, a-t-on appris de source officielle.

    Sur sa page facebook, la présidence sénégalaise annonce qu’à l’invitation de son homologue rwandais Paul Kagame, Macky Sall va assister à la cérémonie d’inauguration de l’usine Biontech Africa, ‘’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager destinée à lutter contre le paludisme et la tuberculose en Afrique’’.

    La même source signale qu’à son départ de Dakar à l’Aéroport militaire Léopold Sedar Senghor, le président Sall a été salué par le Premier ministre et d’autres personnalités civiles et militaires

    APS

    Rufisque : La police met la main sur 208 kg de drogue en provenance de la Casamance

    Un véritable coup de filet à l’actif des éléments du commissariat central de Rufisque qui ont fait tomber un trafiquant en possession de 208 kg de chanvre indien, selon des informations exclusives de Seneweb. Cette belle prise a été réalisée hier jeudi,  à la plage de Thiawlène. 

    En moins de trois mois, la police de Rufisque a semé la terreur dans le milieu interlope, avec la saisie de près de 500 kg de drogue. En cours du mois d’octobre dernier, les hommes du commissaire Mamadou Lamarana Diallo avaient mis la main sur 270 kg de chanvre indien. Seneweb vient d’apprendre également que les éléments du commissariat central de la ville de Mame Coumba Lamb ont fait tomber un dealer avec 208 kg de cette marchandise illicite. N’eût été la vigilance et la persévérance de ces limiers, cette importante quantité de drogue allait être écoulée dans le milieu interlope.

    Comment le coup de filet a fonctionné

    Dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité, la police de Rufisque a été informée de l’éventuel débarquement d’une importante quantité de drogue en provenance de la Casamance.

    Nanti de ce renseignement provenant d’une source bien introduite dans le milieu interlope, le limier en chef de cette localité a aussitôt actionné ses éléments de la brigade de recherches.

    Ainsi la mission d’investigations et de filature a permis aux policiers d’identifier la pirogue contenant la drogue et l’arraisonner à la plage de Thiawlène. Le trafiquant M. Diouf a été arrêté en flagrant délit en possession de 138 kg de chanvre indien répartis dans quatre sacs, selon des sources de Seneweb.

    Interrogé sur les faits, le mis en cause, âgé de 44 ans, a avoué que le piroguier a débarqué d’autres sacs. La poursuite des investigations s’est soldée par la découverte de 70 kg de chanvre indien.

    Au total, les éléments du commissariat central de Rufisque ont saisi hier jeudi vers 21 h, 208 kg de drogue à la plage de Thiawlène. 

    M. Diouf est en garde à vue pour détention et trafic de chanvre indien. La police est à pied d’œuvre pour arrêter tous les autres membres de ce vaste réseau qui se ravitaille en drogue depuis la région méridionale. 

    Nouvelle saisie de trois tonnes de Cocaïne au large du Sénégal : Équipage hétéroclite intercepté

    La marine sénégalaise a récemment annoncé la saisie de trois tonnes de cocaïne à bord

    d’un navire intercepté au sud des eaux sénégalaises, à 425 km au large. L’opération a été menée par un patrouilleur de haute mer jeudi dernier, et le navire avec ses sept membres d’équipage a été ramené à la base navale de Dakar samedi, selon un communiqué officiel de la marine relayé sur les réseaux sociaux.

    L’équipage varié du navire comprend un citoyen sénégalais, un Vénézuélien, et cinq ressortissants de la Guinée-Bissau, a confirmé une source de la marine lors d’un entretien téléphonique avec l’AFP.

    La marine n’a pas fourni de détails supplémentaires sur la façon dont l’opération s’est déroulée ni sur la provenance exacte de la drogue. Cependant, elle a souligné que la valeur minimale de la cargaison de cocaïne saisie était estimée à 126 milliards de francs CFA.

    Cette récente saisie intervient à peine vingt jours après une opération similaire où près de six tonnes de cocaïne ont été découvertes à bord d’un autre navire intercepté au large du Sénégal. Dans cette affaire, l’équipage comprenait dix personnes, dont un ressortissant sénégalais.

    La région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre est de plus en plus affectée par le trafic de drogue, autrefois considérée principalement comme une zone de transit. Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), cette région connaît désormais une augmentation de la consommation locale de drogue en plus d’être une route majeure pour le transport de stupéfiants de l’Amérique latine vers l’Europe.

    En janvier de cette année, la marine sénégalaise avait déjà saisi plus de 800 kg de cocaïne sur un autre navire au large de Dakar, illustrant la persistance du problème dans cette partie du monde. Les autorités sénégalaises continuent de renforcer leurs efforts pour lutter contre le trafic de drogue en intensifiant les opérations de surveillance maritime et en collaborant avec d’autres pays de la région pour contrer ce fléau croissant.

    Mairie de Dakar : Barthélémy Dias assène ses vérités à Macky Sall

    En conférence de presse ce vendredi, Barthelemy Dias vilipende l’Etat du Sénégal concernant le budget de la mairie de Dakar. Ainsi, le budget passe de 3,1 milliards à 55,3 millions de francs CFA dû à la taxe de contribution économique locale sur la valeur ajoutée.

    Pour 2023 renseigne le maire, l’État du Sénégal a décidé que la contribution économique locale de valeur ajoutée (CEL VA) qui sera remise à la mairie de Dakar sera de 56 millions de francs CFA. Il rappelle qu’en 2022, la ville avait reçu 3,421 milliards. Barthelemy Dias considère que c’est inconcevable que l’Etat du Sénégal décide de priver la ville de Dakar de son budget.

    Pour lui, « ce n’est plus une volonté de vouloir asphyxier Dakar. Ça devient un sabotage. En 2019, la mairie avait 4 milliards. En 2020, la ville a reçu deux milliards avant de tirer la sonnette d’alarme. En 2021, ils ont essayé de se rectifier en mettant 3 milliards et aujourd’hui, on passe à une dégringolade« , dénonce Barthélemy Dias.

    Le maire ajoute : « Je ne quémande pas, mais cette somme ne correspond pas à ce que la mairie doit recevoir, surtout en comparaison avec les dernières années« .

    Senego

    Ce grand événement religieux coïncidant avec la présidentielle, S. Mountakha prend une décision inédite

    Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, le magal de Darou Mouhty, événement religieux majeur, et l’élection présidentielle vont coïncider. Prévus initialement pour le 25 février 2024, cette coïncidence pose un défi sans précédent, nécessitant une réorganisation importante.

    Les autorités religieuses de Darou Mouhty, confrontées à cette situation inédite, ont dû prendre une décision urgente. La journée électorale, marquée par l’interdiction du transport en commun entre les départements, risque d’affecter significativement la participation au Magal et au vote. Une préoccupation particulière est portée sur l’accessibilité des citoyens aux urnes.

    Face à ces enjeux, le Khalife de Darou Mouhty a mandaté Serigne Bassirou Abdou Khoudoss, son porte-parole, pour consulter le Khalife Général des Mourides. Après une évaluation approfondie des implications de la tenue simultanée des deux événements, une décision historique a été prise : avancer le magal d’une semaine. Cette modification permettra de célébrer le magal le dimanche 18 février 2024, assurant ainsi la participation des fidèles et la fluidité du processus électoral.

    Cette décision du Khalife témoigne d’une interaction respectueuse et pragmatique entre les sphères religieuse et civile.

    Senego

    SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS / Thiès: divers acteurs lancent un appel pour une élection présidentielle apaisée

    Des acteurs politiques, des hommes de médias, des religieux et des membres de la société civile ont uni leurs voix lors d’un panel, vendredi à Thiès, pour appeler à une élection présidentielle apaisée le 25 février 2024, a constaté l’APS.

    Ils s’étaient retrouvés dans un hôtel de la capitale du rail, au deuxième jour des “ 72 heures de la presse locale“, une série d’activités initiées par l’Association de la presse locale de Thiès (APL), et lancées jeudi par le gouverneur Mamadou Oumar Baldé.

    Lors d’un panel sur le thème : “La presse face aux défis de la présidentielle », des représentants de partis de la mouvance présidentielle et de l’opposition, comme l’APR, le Rewmi, le PDS, Jammi Rewmi, la Plateforme pour le développement local Njerinu askan-wi, dont le responsable est aussi candidat à la présidentielle, entre autres, ont insisté sur l’impérieuse nécessité de préserver la stabilité du pays.

    Ils ont aussi diagnostiqué les causes de violences en période d’élection, en insistant sur le rôle de la presse.

    Décrivant la délicatesse du contexte dans lequel doit se tenir le scrutin présidentiel, Maodo Malick Mbaye, un responsable de l’APR qui a préféré intervenir en tant que médiateur, a fait part de ses craintes.

     »J’ai peur et je sais pourquoi j’ai peur », a-t-il dit, faisant remarquer que jamais une élection présidentielle sénégalaise n’a été organisée auparavant avec “autant de floraison de médias et de réseaux sociaux ».

    Ces échéances électorales se tiendront dans un climat où “on ne se parle plus, on se crache dessus, on ne communique plus, on s’invective“, avec à la clef, un  »appel à la haine », qui commence à se faire entendre, a-t-il poursuivi.

    Les participants ont aussi pris en compte, dans leur analyse situationnelle la perspective d’exploitation du gaz et du pétrole, à un moment où le Sénégal est entouré d’une “ceinture de feu“.

    Autant d’ingrédients qui fondent Maodo Malick Mbaye, journaliste de formation, à croire que l’on s’achemine vers une “élection à haut risque“ et à prôner “la censure et l’autocensure“.

    Le modérateur de la rencontre, Abdoul Aziz Diop du Forum civil a évoqué avec  »nostalgie » ce Sénégal où la rivalité politique était policée, où les candidats se donnaient des sobriquets “sans animosité“. “C’est ce Sénégal-là dont nous sommes nostalgiques », a-t-il dit.

    “L’exception sénégalaise, c’est aussi, a-t-il poursuivi, ce dialogue interreligieux, inter-confrérique, interethnique », où le premier président sénégalais d’obédience chrétienne, à la tête du pays pendant vingt ans, avait parmi “ses principaux soutiens“, des chefs religieux musulmans.

    Un objectif qu’avait, d’emblée, campé Pierre Pouye, président du comité d’organisation des “72 heures de la presse locale“.

     »Nous voulons lancer un appel (à la paix) à partir de Thiès, pour que cela fasse tâche d’huile à travers le pays“, a-t-il dit, avant de rappeler : “nous sommes d’abord des citoyens avant d’être des journalistes“. Il n’a pas manqué d’évoquer à quel point les journalistes, à l’instar de toutes les couches de la population ont été affectés par les évènements politiques que le pays a connus ces dernières années et qu’ils ne souhaitent plus revivre.

    Pouye a souligné la “grande responsabilité“ de la presse dans la stabilité du pays, tout comme celle des autres entités de la société, qui doivent chacune jouer sa partition pour préserver le pays de tout chaos.

    Pour lui, cette  »alerte » était destinée à faire prendre conscience à tous les acteurs que le Sénégal survivra à la présidentielle du 25 février 2024.

    Mor Talla Ndiéguène, qui était venu représenter son père Serigne Mounirou Ndiéguène le khalife de Keur Mame Elhadji, a relevé que la prochaine présidentielle, partie pour être “la plus disputée“ de l’histoire du pays, sera un scrutin dans lequel “la clarté du discours sera déterminante“.

    Les pratiques politiques anciennes de promesses et de manipulation sont démodées, a-t-il laissé entendre, car au-delà du Sénégal, “le monde s’est réveillé (suite à) un bouleversement cosmique et cosmologique“.

    Vu leur position d’interface entre les candidats et les électeurs et leur rôle dans le façonnement de l’opinion, les journalistes ont été surtout invités à la responsabilité, à la sélection dans la distribution de la parole publique, au respect de l’éthique et de la déontologie.

    Certains participants ont recommandé aux hommes de média de se spécialiser davantage, pour mieux maîtriser les sujets qu’ils sont appelés à traiter, et donner ainsi de la plus-value à leurs productions.

    Le journaliste Cheikh Diop de la RTS (télévision nationale) a, pour sa part, tenu à relativiser la supposée menace qui planerait sur le pays lors de la prochaine présidentielle, rappelant que le Sénégal est une vieille démocratie où les gens votent depuis le 19-ème siècle. Il a appelé la presse à ne pas accepter d’être  »mis dans le carcan » consistant à penser que la présidentielle de 2024 sera la plus violente de toutes.

    Convoquant l’histoire, il a noté que le Bloc démocratique sénégalais (BDS) de Senghor et la SFIO de Lamine Guèye s’étaient livré une bataille sanglante, faisant des morts dans le cadre d’une élection, avant l’indépendance. L’élection de 1988 avait aussi donné lieu à des violences, a-t-il rappelé.

    Par contre, les scrutins de 2000, 2012, 2019, pour lesquels des “scénarios catastrophes“ avaient été prédits, s’étaient déroulés sans heurts, les électeurs sénégalais ayant démontré leur maturité.

    Il a souligné parmi les maux à mettre en exergue pour avoir une  »presse de qualité », la  »précarité » des hommes  de média, mais aussi la  »prolifération d’écoles de journalisme » dont le choix des formateurs laisse à désirer.

    Cheikh Diop a invité les journalistes à  »faire de la recherche pour se cultiver », estimant que même sans spécialisation, des supports existent sur Internet pour permettre au journaliste de se faire un background et avoir la  »posture » attendue de lui.

    Pour Abdoul Aziz Diop du Forum civil, cet  »appel de Thiès » qui tenait lieu de  »pacte verbal de non-violence », n’était qu’un premier pas que les autres régions du pays sont invitées à emboîter, pour contribuer à une élection apaisée.

    APS

    Thiès : 20.040 bouteilles de vinaigre avariées saisis

    La brigade recherche de Thiès a procédé à la saisie de 1022 cartons de 20 bouteilles de vinaigre 250ml, soit vingt-mille quatre cent quarante (20440) bouteilles de vinaigre impropre à la consommation au quartier Mbour 2

    La brigade de recherches de Thiès a procédé ce 14 décembre 2023 à 18h au quartier Mbour2, à la saisie de vinaigre impropre à la consommation dont certains cartons étaient déjà reconditionnés dans des bouteilles neuves et étiquetées en vue d’être introduites dans le marché local, a-t-on appris de la gendarmerie nationale via X, Twitter.

    Cette saisie record de ces produits qui s’apprêtait à être introduite sur le marché local, s’est tenue hier jeudi 14 décembre 2023. Au cours de cette opération, les agents de la brigade ont interpellé un individu et mis la main sur 240 cartons de 10 bouteilles de 01 litre chacune, 200 bouteilles vides de petit modèle, 100 bouteilles vides de 01 litre et 1300 étiquettes neuves.

    L’armée de l’Air sénégalaise reçoit un nouvel hélicoptère russe Mi-17

    Le Sénégal dispose désormais de trois hélicoptère russes Mi-
    17, après que l’entreprise Russian Helicopters lui a livré la
    version Mi-17-1V. Ils sont engagés dans diverses missions,
    dont des opérations sénégalaises de maintien de la paix au
    Mali et en Centrafrique

    La société Russian Helicopters, qui fait partie du groupe Rostec, a livré à
    Dakar un Mi-17-1V, rapporte la Défense sénégalaise. C’est un hélicoptère de
    transport moyen biturbine qui peut participer aux combats. Il vient s’ajouter à
    la flotte existante de deux Mi-17 au Sénégal.
    L’aéronef peut transporter jusqu’à 36 passagers ou 4 tonnes de fret et opérer
    dans diverses conditions météorologiques.
    Utilisés pour diverses missions, ces appareils soutiennent notamment les
    opérations de maintien de la paix sénégalaises au Mali et en Centrafrique.
    Les hélicoptères assurent également le transport de troupes, l’évacuation
    médicale, la recherche et le sauvetage, la lutte contre les incendies et la
    patrouille frontalière.
    Le Mi-17 est l’un des hélicoptères les plus utilisés au monde. Plus de 12.000
    unités ont été produites et exportées dans plus de cent pays dont ceux
    d’Afrique (Angola, Éthiopie, Ghana, Kenya, Nigeria, Rwanda, Soudan,
    Ouganda).
    La livraison du nouveau Mi-17-1V pourrait constituer un remplacement d’un
    autre Mi-17 perdu dans un accident survenu au Sénégal en mars 2018, note
    le média Military Africa.

    EDUCATION : Semaine russe des mathématiques,de la physique et de l’informatique au Sénégal

    Durant la semaine du 20 au 25 novembre 2023, des cours de mathématiques, de
    physique et d’informatique destinés aux lycéens sénégalais étudiant le russe se sont déroulés
    dans les principaux lycées de Dakar, Thiès et Bambey. Le programme de formation a été dispensé par des enseignants de l’Université électrotechnique d’État de Saint-Pétersbourg
    (LETI).

    Les cours, menés avec la participation active des professeurs de russe sénégalais,
    comprenaient non seulement des conférences, des exercices, des recherches scientifiques et des
    textes, mais aussi une communication active avec les écoliers.
    Au total, plus de 40 cours ont été dispensés pendant six jours, auxquels ont participé 365
    lycéens.
    Les enseignants universitaires expérimentés du LETI avaient pour mission de susciter
    l’intérêt des adolescents sénégalais pour des disciplines qui constituent la base de professions
    aussi prometteuses que celles de concepteur de systèmes techniques complexes, d’ingénieur
    électricien ou de concepteur-programmeur. Ces professions seront sans aucun doute nécessaires
    à la nouvelle économie sénégalaise et ces spécialités peuvent être obtenues dans les universités
    techniques de Russie.
    Le principal obstacle à la formation supérieure des ingénieurs en Russie est la langue,
    même pour les lycéens sénégalais qui étudient le russe. La langue scientifique et technologique
    russe n’est pas encore enseignée dans les lycées sénégalais, et les écoliers participant au
    programme de la Semaine ont fait la première expérience d’apprentissage actif de matériel
    scientifique en russe.
    La transmission magistrale de connaissances scientifiques et techniques à des
    adolescents, qu’ils soient sénégalais ou russes, ne peut être efficace. C’est pourquoi, dans les
    classes, toutes les explications théoriques étaient nécessairement accompagnées d’expériences
    communes, de quêtes et de résolutions collectives de problèmes.
    En cours de mathématiques, les élèves ont créé de manière autonome des figures
    topologiques complexes. L’étape suivante est la création d’objets virtuels.
    Les cours d’informatique ont éveillé l’intérêt pour le travail dans l’espace virtuel. Pendant
    ces cours, les enfants ont également dû se mesurer à l’intelligence artificielle pour résoudre des
    problèmes. Les écoliers ont gagné !
    Pavel Baranov, professeur associé au département de télévision et d’ingénierie vidéo de
    l’université électrotechnique d’État LETI de Saint-Pétersbourg, enseignant en informatique dans
    le cadre du programme : « Les écoliers sont formidables ! Il est très inhabituel d’être applaudi
    pendant les cours. Le Sénégal est un pays chaleureux, non seulement en termes de climat,
    mais les gens ici sont très chaleureux et ouverts »
    La physique est un vaste champ de connaissances théoriques, mais les élèves sénégalais
    ont réussi à appliquer des forces électromagnétiques invisibles pour créer une boussole. Les lois
    de la thermodynamique, testées dans des expériences avec des objets simples, ont montré que
    l’expérience ancienne des personnes vivant dans des climats difficiles peut inspirer les futurs
    ingénieurs sénégalais pour créer les maisons et les villes de l’avenir.
    Daniil Safronov, professeur associé au département de mesure laser et de systèmes de
    navigation du LETI SPbGETU, enseignant de physique dans le cadre du programme : « Pendant
    les cours sur l’électricité et le magnétisme, les écoliers ont été très attentifs et ont manifesté un
    grand intérêt. La barrière de la langue a été atténuée par les professeurs sénégalo-russes qui
    nous accompagnaient. Je leur en suis très reconnaissant ! Seuls de tels projets peuvent
    renforcer les liens internationaux. Une chose est l’enseignement en ligne avec des cours
    magistraux sans la participation en direct des gens, une autre est le contact direct avec les
    étudiants, où, en plus des cours, nous communiquons, ils nous posent des questions sur notre
    culture, et nous nous intéressons à leur vie. Ce type d’interaction permet de mieux
    appréhender les possibilités, y compris celle de suivre un enseignement non seulement dans
    un autre pays, mais aussi sur un autre continent ».
    Anastasia Minina, vice-rectrice chargée des activités internationales de l’institut LETI
    SPbGETU. « La Semaine russe des mathématiques, de la physique et de l’informatique
    organisée par le LETI, en collaboration avec l’agence russe Rossotrudnichestvo, est devenue

    pour nous une nouvelle étape dans l’établissement de relations constructives entre la
    Fédération de Russie et le Sénégal dans le domaine de l’enseignement des sciences et de la
    technologie. Outre l’expérience acquise, les résultats du travail conjoint des spécialistes
    russes et des enseignants sénégalais de langue russe sont devenus du matériel pédagogique et
    méthodologique qui pourra être utilisé pour préparer les écoliers sénégalais à maîtriser la
    langue russe de la science et de la technologie, ainsi que du matériel en physique, en
    mathématiques et en informatique. Nous attendons les enfants sénégalais en Russie, j’espère
    vraiment qu’ils choisiront nos universités pour la suite de leurs études !»
    Fondée en 1886, la Première université électrotechnique a diplômé son premier étudiant
    sénégalais en 1976. Aujourd’hui, dans le cadre du projet Engineering Training for Africa,
    SPbGETU LETI propose des formations en ligne en mathématiques, physique et informatique,
    ainsi que des cours de russe pour un public francophone. En 2023, pour la première fois, le LETI
    a accepté un groupe de candidats sénégalais au département préparatoire à temps plein.
    L’équipe du projet espère que l’un des résultats du programme sera un plus grand nombre
    d’étudiants, de maîtres et de jeunes scientifiques sénégalais recevant une formation en Russie.
    Toutes les conditions sont réunies pour cela : des contacts directs établis avec les écoles
    sénégalaises, l’Association des professeurs de langue russe et l’Association des diplômés des
    universités russes et, peut-être plus important encore, l’énorme potentiel créatif et intellectuel des
    étudiants sénégalais, qui peut être exploité dans le cadre de futurs programmes et projets
    éducatifs conjoints.
    Le projet « Semaine russe des mathématiques, de la physique et de l’informatique » a été
    mis en œuvre avec le soutien de l’agence d’État Rossotrudnichestvo de la Fédération de Russie et
    du ministère sénégalais de l’éducation publique.
    La mise en œuvre du programme éducatif a bénéficié de l’aide active:
    L’Ambassade de Russie au Sénégal et personnellement le second consul Diana Klepatskaya
    l’Association des professeurs de langue russe et personnellement Mr Ngor Sarr, Mr Amade Sega
    Diop, Mr Ibrahima Sane,
    l’Association des diplômés universitaires russes en République du Sénégal et personnellement
    Mr Mamadou Diagne ,Mr Demba BA, Mr Ngor Sarr , Mr Mamadou Ibra Kane ainsi que les
    proviseurs : Mme Fatimata Sow Sarr (Lycée Kennedy), Mr. Thomas D. Kamara (Lycée
    Thiaroye), Mr. Daouda Fall (Lycée Malick Sy) et Mr Ibou Ngom (Lycée Bambey Serere).

    Dakartimes

    DMITRI KHOURAKOV AMBASSADEUR DE LA RUSSIE A DAKAR« Le Sénégal est un partenaire fiable de la Russie »

    L’ambassadeur de la Russie au Sénégal Son Excellence Dmitri Khourakov a tenu
    un discours à l’occasion de la fête nationale – la Journée de la Russie. «Nous
    célébrons cette fête chaque année le 12 juin. Cette année, pourtant, faute d’un
    nombre de raisons objectives, nous avons dû reporter cet événement à une date
    ultérieure » a-t-il rappelé.

    A l’entame, il a déclaré : «je suis heureux que nous ayons finalement réussi à nous
    réunir pour célébrer dignement et solennellement cette date mémorable pour la
    Russie. Pourtant la date de 12 decembte n’a pas été choisie par hasard. C’est ce
    même jour que nous célébrons une autre date importante de notre histoire –
    l’Anniversaire de l’adoption de Constitution ».

    Selon lui, «ces deux évènements historiques, Déclaration de souvérainité de l’Etat
    Russe et la nouvelle Constitution ouvrent une nouvelle page de notre histoire,
    l’histoire d’un État véritablement démocratique, fondé sur les libertés civiles et la
    primauté du droit ».

    Il a souligné que «ces dates rassemblent et unifient notre peuple multinational,
    incarnent la grandeur et la gloire de la Russie, font preuve du dévouement du
    peuple à l’égard de notre Patrie. Dans les circonstances complexes actuelles pour
    le peuple russe, ces sentiments deviennent de plus en plus aigus, consolidant
    davantage notre société ».

    A en croire l’ambassadeur russe, «ces valeurs d’unité nationale et de l’amour
    envers la Patrie nous ont été léguées par nos ancêtres. Aujourd’hui, nous
    comprenons particulièrement bien ce que signifient leurs innombrables
    réalisations héroïques, leur ferme détermination à protéger la terre natale, à
    travailler sans relâche pour le bien commun et la prospérité du pays ».

    Il a déclaré que «l’histoire de la Russie est riche en rebondissements. Elle a connu
    des hauts et des bas, des victoires et des révolutions sanglantes. Rien qu’au XXe
    siècle des millions de nos citoyens ont perdu leurs vies. Rappelons-nous aussi les
    transformations radicales des années 1990, lorsque, après l’effondrement de
    l’Union soviétique, tout changeait – du système économique aux relations
    humaines ».
    «Cependant, en une courte période historique nous avons reussi tout comme
    auparavant, de s’en sortir encore plus fort en jetant des bases juridiques solides
    pour la création d’une Russie moderne, d’assurer la stabilité de sa souveraineté et
    de son système démocratique, de préserver la paix et l’harmonie entre les peuples
    du pays multiethnique et multiconfessionnel, de maintenir et d’accroître la richesse
    et la diversité de sa grande culture » ajoutera-t-il.

    Monsieur Dmitri Khourakov a ajouté que «malgré toute sorte des sanctions
    imposées contre notre pays, la Russie se tient debout avec confiance, prend le
    leadership dans les affaires mondiales, reste indépendante et ouverte à une
    coopération internationale tous azimuts. Nous croyons fermement en un monde
    multipolaire dans lequel chaque pays a le droit d’exprimer librement sa position et
    d’être entendu ».

    L’ambassadeur s’est félicité «du rôle et du poids politique croissants des pays
    africains à l’échelle internationale ». Il a souligné le «mérite personnel
    considérable du président du Sénégal Son Excellence Macky Sall, car il déploie
    des efforts inlassables pour promouvoir l’agenda et les intérêts de l’Afrique sur les
    divers plateformes multilatéraux ».
    Par ailleurs, il a indiqué que «le renforcement de l’amitié et l’élargissement de la
    coopération avec les États du continent sont les priorités les plus importantes de la
    politique étrangère de la Russie. Dans ce contexte, le Deuxième sommet «Russie-
    Afrique», qui s’est tenu en juillet dernier à Saint-Pétersbourg, a donné un élan
    significatif au développement des relations avec l’Afrique. Comme l’a souligné à
    l’issue du Sommet le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, « la
    Russie cherche sincèrement à construire un partenariat vraiment stratégique et
    multiforme avec l’Afrique, et nous voyons le même esprit – agir ensemble, main
    dans la main – de la part de nos amis africains » ».

    Selon lui, «le Sénégal est un partenaire très important pour nous. Nos pays
    entretiennent depuis longtemps des relations amicales fondées sur le respect et la
    confiance mutuels, la prise en compte des intérêts de l’autre. Ces dernières années
    nous avons intensifié notre coopération sur des questions clés de l’agenda global
    et régional et renforcé la coordination au sein des Nations Unies ».

    Monsieur Dmitri Khourakov a soutenu que «nos liens commerciaux et
    économiques se développent graduellement. Il existe une intention mutuelle

    d’étendre la coopération bilatérale dans ce domaine ». Il a rappelé que le chiffre
    d’affaires commercial entre la Russie et le Sénégal s’élève à plus de 750 milliards
    de fr. CFA. Et, dira-t-il «la majeure partie des exportations russes vers le Sénégal
    sont des produits pétroliers, des engrais minéraux et des céréales ».
    Pour lui, le forum économique et humanitaire qui s’est tenu dans le cadre du
    Deuxième sommet «Russie-Afrique» «semble avoir accru de manière significative
    l’intérêt des structures d’affaires russes pour le marché africain et, en particulier,
    sénégalais ».
    Rappelant la visite à Dakar d’une délégation d’hommes d’affaires russes venus dans
    le but de nouer des contacts à long terme avec des partenaires sénégalais,
    l’ambassadeur a soutenu que «l’établissement de liens directs entre les régions des
    deux pays est également considéré comme une incitation importante à
    l’approfondissement du partenariat commercial et économique ».

    La Russie et le Sénégal coopèrent aussi d’une manière active dans le domaine de la
    culture. D’ailleurs, un projet pilote unique à cet égard est la construction sur le
    territoire de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, à l’initiative de la fondation
    «Innopraktika», d’un bâtiment qui va incorporer une médiathèque russe, et dont la
    construction devrait être achevée d’ici l’été prochain. «Nous espérons que cette
    initiative contribuera à populariser la langue russe et à promouvoir la culture de
    notre pays dans l’ensemble du Sénégal. La récente visite au Sénégal de recteur de
    l’Institut russe de l’art théâtral GITIS, a constitué un événement marquant dans le
    développement des relations culturelles. Au cours de cette visite plusieurs accords
    ont été conclus entre GITIS et le Grand Théâtre de Dakar ainsi qu’avec l’Ecole
    Nationale des Arts et Métiers de la Culture du Sénégal » dira-t-il.
    Dans le domaine de l’éducation «nous constatons avec satisfaction qu’au
    cours de trois dernières années nous avons réussi à augmenter le nombre des
    bourses d’études octroyées aux citoyens sénégalais de 30 à 75 places, avec
    100 places allouées pour l’année académique 2024/25. On note aussi l’intérêt
    accru de certaines universités russes pour la création et le développement de

    projets académiques conjoints en partenariat avec des organisations scientifiques
    et éducatives de la République du Sénégal afin de promouvoir l’éducation et la
    culture russes et d’améliorer la qualité de l’enseignement de la langue russe »
    ajoute-t-il. Cette année, des représentants d’universités de la Russie ont tenu des
    conférences thématiques et des classes de maître dans des écoles et des lycées du
    Sénégal. En outre, les professeurs sénégalais de russe ont suivi des cours de
    perfectionnement professionnel de courte durée dans notre pays. «Ce n’est que
    quelques exemples de notre coopération qui, j’en suis sûr, va se développer
    davantage au cours des années à venir » a-t-il souligné.
    «Aujourd’hui le Sénégal est un partenaire fiable de la Russie et nous continuons à
    travailler avec nos amis sénégalais pour développer davantage
    la coopération bilatérale dans tous les domaines » a déclaré l’ambassadeur qui se
    dit «convaincu qu’en unissant nos efforts, nous réussirons. Nous disposons de
    toutes les conditions et de toutes les possibilités pour y parvenir ».

    Dakartimes

    Un Geste Généreux de Solidarité : Une Diourbelloise Offre du Matériel Médical d’une Valeur de 16 Millions de Francs au Centre de Santé de la Commune

    Ce vendredi 15 décembre, la commune de Diourbel a été le théâtre d’une manifestation de solidarité exemplaire. Marième Sall, originaire de Diourbel et résidant en Europe, a offert un don significatif de matériel médical d’une valeur de 16 millions de francs au centre de santé de la commune. La cérémonie de remise du don a eu lieu en présence du préfet du département, Mamadou Khouma, du maire de la ville, Malick Fall, et d’autres personnalités venues célébrer ce geste louable.

    Dès le début de la cérémonie, le maire Malick Fall a exprimé ses vifs remerciements à la donatrice, soulignant l’importance cruciale de l’implication de la diaspora dans le développement local. Cette initiative de Marième Sall témoigne non seulement de son attachement profond à son terroir d’origine mais également de sa volonté de contribuer positivement à la santé de la communauté diourbelloise.

    Le médecin chef de district a souligné l’importance stratégique du don, venant combler un déficit de matériel médical au sein du centre de santé. Il a exprimé sa gratitude envers Marième Sall, soulignant que ce geste généreux contribuera grandement au bon fonctionnement des services médicaux dans la région.

    Ce don de matériel médical met en lumière une fois de plus le patriotisme et l’attachement profond de certains membres de la diaspora sénégalaise envers leur terroir. L’engagement de Marième Sall envers la santé et le bien-être de la communauté locale constitue un exemple inspirant de solidarité transfrontalière.

    Dakartimes

    Élections Générales de Représentativité des Centrales Syndicales : La FGTS/B Occupe la Cinquième Place avec Plus de 10%

    Ce vendredi, la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS/B) a tenu une conférence de presse pour annoncer les résultats des élections générales de représentativité des centrales syndicales qui ont eu lieu le 12 décembre. Malgré des défis et une organisation jugée défaillante, la FGTS/B déclare occuper la 5ème place avec une moyenne de plus de 10%.

    Le secrétaire général de la FGTS/B, M. Mballo Dia Thiam, a exprimé ses préoccupations quant à la mauvaise organisation des élections, soulignant des omissions et des disparitions de listes, ainsi que des cartes électorales défectueuses. Malgré ces obstacles, cinq centrales syndicales, dont la FGTS/B, ont dépassé le seuil de 10% de représentativité.

    M. Dia Thiam a rendu hommage à Feu Sidya Ndiaye pour son engagement envers l’émergence de la FGTS/B, malgré les tentatives de déstabilisation interne et externe. Il a souligné que la FGTS/B a doublé son score par rapport aux élections précédentes malgré les pertes de voix dans certaines collectivités territoriales en raison de manœuvres internes.

    Le secrétaire général a salué la détermination des organisations affiliées, en particulier la CNTLS (centrale alliée) dirigée par Pape Mamadou KANE, qui a renoncé à sa candidature pour soutenir la FGTS/B. Cependant, il a critiqué l’administration territoriale pour des problèmes d’organisation, notamment en ce qui concerne la polarisation et la disparition de listes de camarades.

    M. Dia Thiam a conclu en attribuant le succès de la FGTS/B à la clarté et à la pertinence de son discours prônant la troisième voie et la centralité du travailleur. Il a remercié les militants, sympathisants et camarades qui ont contribué à cette percée fulgurante et à cette victoire éclatante malgré des conditions difficiles.

    Dakartimes

    Élections de Représentativité des Centrales Syndicales : Dénonciations de Papa Mamadou Kane de la CNTLS

    Lors d’une réaction à la conférence de presse de la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS/B), Papa Mamadou Kane, président de la Centrale Alliée CNTLS, a vivement critiqué l’organisation des élections de représentativité des centrales syndicales par le ministère du Travail. Il a également fait des révélations troublantes concernant des pratiques de corruption qui auraient influencé le déroulement du scrutin.

    Papa Mamadou Kane a déploré le choix de la date des élections, soulignant que des scrutins aussi cruciaux pour les travailleurs ne devraient pas se tenir un jour où la majorité des personnes sont au travail. Il a accusé les autres centrales syndicales de débloquer d’importantes sommes d’argent pour corrompre les enseignants afin qu’ils votent en leur faveur.

    Le président de la CNTLS a affirmé avoir renoncé à sa candidature pour les élections de représentativité des centrales syndicales afin de rejoindre la FGTS/B, arguant qu’ils partageaient la même vision et les mêmes principes que la FGTS/B dirigée par feu Sidya Ndiaye et son successeur Mballo Dia Thiam. Cette alliance, selon lui, avait pour objectif de représenter dignement les travailleurs et les Sénégalais de manière générale.

    « Le ministère du Travail a complètement échoué dans l’organisation de ces élections en raison de nombreux dysfonctionnements dans certains centres de vote. Certains de nos listes ont mystérieusement disparu, et dans d’autres centres, les travailleurs ne savaient pas où voter, réduisant ainsi notre pourcentage de travail. Malgré ces obstacles, la FGTS/B occupe désormais la cinquième place, démontrant que les travailleurs reconnaissent le rôle important de notre centrale syndicale, même avec des ressources limitées », a déclaré Papa Mamadou Kane.

    Il a également accusé les autres centrales syndicales d’utiliser des subventions allant de 300 millions FCFA à 600 millions FCFA pour corrompre les syndicats d’enseignants afin d’influencer les résultats. Papa Mamadou Kane a déploré cette corruption, affirmant que sans cela, la coalition FGTS/B aurait occupé une place plus élevée à la table de négociation.

    En conclusion, il a assuré que la coalition FGTS/B, à laquelle il est fier d’être allié, représentera dignement les travailleurs et le peuple sénégalais à la table de négociation. Il a souligné que cette coalition incarnait la troisième voie, promettant un changement dans les instances de décision en veillant au respect des principes et des valeurs annoncés par le Secrétaire Général actuel, Mballo Dia Thiam.

    Dakartimes

    Forum d’affaires Sénégal-Côte d’Ivoire : L’APIX dévoile les nombreuses opportunités du pays au secteur privé ivoirien

    Dans le cadre de la 31ème édition de la Foire Internationale de Dakar (FIDAK), où la Côte d’Ivoire est l’invitée d’honneur, s’est tenu ce vendredi 15 décembre 2023 à Dakar, un forum d’affaires Sénégal – Côte d’Ivoire. Co-organisé par l’Agence Nationale de Promotion de l’Investissement et des Grands Travaux (APIX-S.A) et le Conseil National du Patronat du Sénégal (CNP), en partenariat avec la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) et le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), cet événement résulte d’une collaboration étroite entre les ministères du Commerce des deux pays.

    La cérémonie d’ouverture, co-présidée par le ministre Abdou Karim Fofana et son homologue ivoirien Souleymane Diarrassouba, a mis en lumière les opportunités d’investissement et les succès économiques des deux nations.

    Investissements en hausse et environnement d’affaires favorable

    Selon le Directeur général de l’APIX-S.A, Dr Abdoulaye Baldé, le Sénégal a enregistré une augmentation significative des Investissements directs étrangers (IDE) en 2021, atteignant 2,58 milliards USD, soit une croissance de 21% par rapport à 2020. Une croissance de 27% a également été observée dans le nombre de projets totalement nouveaux annoncés. L’environnement des affaires au Sénégal est salué, classant le pays 1er au niveau de l’UEMOA et 3ème au niveau de la CEDEAO. Ces résultats sont le fruit de réformes telles que le conseil présidentiel d’investissement visant à lever les obstacles aux investissements.

    Le Sénégal, classé comme le 6ème pays le plus pacifique d’Afrique selon le Global Peace Index (GPI), se positionne également comme la 3ème économie la plus innovante d’Afrique subsaharienne.

    Un marché régional attractif

    Le Directeur général de l’APIX-S.A a invité le secteur privé ivoirien à explorer les nombreuses potentialités au Sénégal. En s’installant dans le pays, les investisseurs accèdent également aux marchés de l’UEMOA et de la CEDEAO, ainsi qu’à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Il a particulièrement encouragé l’installation dans la zone de Diass (Thiès), où une zone économique spéciale est en développement, directement reliée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).

    Renforcement des relations économiques et institutionnalisation du forum

    Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises du Sénégal, Abdou Karim Fofana, a souligné une augmentation de 66% du volume des échanges entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal de 2018 à 2022. Malgré ces avancées, il estime que les deux pays peuvent faire mieux pour atteindre des standards plus élevés dans le commerce intra-africain. Le forum a été salué comme une opportunité cruciale pour renforcer davantage les relations économiques et commerciales, avec des échanges bilatéraux atteignant 228 milliards de francs CFA en 2022.

    Le ministre ivoirien Souleymane Diarrassouba a exprimé le souhait de voir ce forum d’affaires devenir une institution pérenne, soulignant l’importance de continuer à encourager et développer les relations de coopération économique et commerciale entre les deux nations.

    La rencontre a également réuni de nombreux chefs d’entreprises ivoiriennes et sénégalaises, ainsi que des partenaires.

    Soldats décédés à Bignona : Le Ministre des forces Armées présente ses condoléances

    Après le Chef de l’Etat Macky SALL, le Ministre des forces Armées Me El Hadj Omar YOUM a présenté ses condoléances aux familles des victimes et rendu un vibrant hommage à nos braves « Jaambar » tombés sur le champ d’honneur.
    « Hommage à nos soldats tombés sur le champ d’honneur et du devoir. Nos condoléances émues aux familles éplorées à qui nous renouvelons notre affectueuse et bienveillante attention.

    Selon un communiqué de la Dirpa, « un véhicule militaire a sauté sur une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou-Kadialock dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5. »

    Urgence Ziguinchor : Explosion d’une mine en zone militaire n°5, quatre militaires…

    Un véhicule militaire a été violemment touché par l’explosion d’une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou – Kadialock, dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5, selon une source proche de l’armée. L’incident aurait eu lieu hier aux environs de 10 heures.

    Le bilan initial de cet incident tragique fait état de quatre (4) militaires tués et trois (3) blessés, comme l’affirme la première source. Cependant, une autre source précise a Ledakarois.sn que le nombre de morts serait de quatre, mais que le nombre de blessés s’élèverait à sept (07). Les autorités militaires et locales sont actuellement engagées dans des efforts pour clarifier ces informations contradictoires.

    Cet événement met en lumière les dangers auxquels sont confrontées les forces armées lors de leurs missions dans cette région particulièrement sensible. L’explosion a eu lieu lors d’une mission sur un axe stratégique, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité dans ces zones à haut risque.

    Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des militaires décédés et ont souligné l’importance d’une enquête approfondie pour comprendre les circonstances exactes de cette tragédie. La population locale reste sous le choc, tandis que les forces de sécurité redoublent d’efforts pour maintenir la stabilité dans cette zone militaire n°5.

    AS – Le Dakarois Ziguinchor

    Faux billets : un Français de 69 ans arrêté à Saly

    Un Français de 69 ans, qui tentait de laver des faux billets (noirs), et ses deux complices ont été arrêtés.

    J. Roux, ressortissant français, domicilié au quartier Saly Vélingara est dans de sales draps. Avec ses deux complices, I. Sy et M. Sène, ils croupissent à la prison de Mbour depuis la semaine dernière. Les éléments de la Brigade de recherche ont réussi à mettre la main sur le Français de 69 ans qui voulait laver une importante quantité de billets noirs contenus dans une grande valise qu’il gardait dans son domicile.

    Il avait engagé deux acolytes sénégalais afin de lui chercher un vendeur de mercure. La semaine passée, relate L’OBS, J. Roux qui vit sur la petite-côte depuis plus d’une décennie, contacte M. Sène, réparation de téléphones portables, et son ami I. Sy, chauffeur domicilié à Mbour.

    Senenews

    Tragédie à Ziguinchor : Explosion d’une mine en zone militaire n°5, quatre militaires perdent la vie

    Un véhicule militaire a été violemment touché par l’explosion d’une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou – Kadialock, dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5, selon une source proche de l’armée. L’incident aurait eu lieu hier aux environs de 10 heures.

    Le bilan initial de cet incident tragique fait état de quatre (4) militaires tués et trois (3) blessés, comme l’affirme la première source. Cependant, une autre source précise a Ledakarois.sn que le nombre de morts serait de quatre, mais que le nombre de blessés s’élèverait à sept (07). Les autorités militaires et locales sont actuellement engagées dans des efforts pour clarifier ces informations contradictoires.

    Cet événement met en lumière les dangers auxquels sont confrontées les forces armées lors de leurs missions dans cette région particulièrement sensible. L’explosion a eu lieu lors d’une mission sur un axe stratégique, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité dans ces zones à haut risque.

    Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des militaires décédés et ont souligné l’importance d’une enquête approfondie pour comprendre les circonstances exactes de cette tragédie. La population locale reste sous le choc, tandis que les forces de sécurité redoublent d’efforts pour maintenir la stabilité dans cette zone militaire n°5.

    AS – Le Dakarois Ziguinchor

    Tragédie à Ziguinchor : Quatre militaires sénégalais perdent la vie dans l’explosion d’une mine

    Dans la soirée de vendredi, la région de Ziguinchor, située au sud du Sénégal, a été le théâtre d’une tragédie dévastatrice touchant l’armée nationale. Une source sécuritaire a confirmé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) la perte de quatre vaillants militaires, victimes de l’explosion d’une mine à Diaboudior, un village localisé dans la commune de Djibidione, au nord de Sindian. L’incident s’est produit aux alentours de 19 heures, entraînant également sept blessés parmi les membres des forces armées.

    L’explosion a eu lieu alors que les militaires, à bord d’un véhicule, exécutaient une mission de sécurisation dans cette région particulièrement sensible du pays. Cette tragédie souligne de manière poignante les risques constants auxquels sont confrontées les forces de sécurité engagées dans la lutte contre l’insécurité régionale.

    La situation demeure tendue dans cette zone, où l’armée sénégalaise s’implique régulièrement dans des opérations visant à maintenir la paix et la sécurité. Cet événement tragique met en lumière la nature périlleuse de ces missions, exposant les militaires à des dangers sérieux alors qu’ils œuvrent pour la stabilité de la région.

    Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des militaires décédés et ont promis une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie. Les forces de sécurité continueront, malgré cette douloureuse perte, à œuvrer avec détermination pour assurer la stabilité et la paix dans cette région du Sénégal.

    Urgent – Explosion de mine à Ziguinchor : Quatre militaires sénégalais tués

    Dans la région de Ziguinchor, au sud du Sénégal, une tragédie a frappé l’armée nationale. Vendredi, une source sécuritaire a confirmé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) la mort de quatre militaires, suite à l’explosion d’une mine à Diaboudior, un village situé dans la commune de Djibidione, nord de Sindian. L’incident, survenu vers 19 heures, a également fait sept blessés parmi les forces armées.

    L’explosion a eu lieu alors que les militaires, à bord d’un véhicule, menaient une opération de sécurisation dans cette partie sensible du pays. Cet événement tragique met en lumière les risques constants auxquels sont exposés les forces de sécurité dans leur lutte contre l’insécurité dans la région.

    La situation reste tendue dans cette zone, où l’armée sénégalaise est régulièrement engagée dans des opérations pour maintenir la paix et la sécurité.

    Dalifort : le film de l’attaque de 2 entrepôts, 2 vigiles malmenés

    Deux entrepôts attaqués à Dalifort. D’après Libération, les faits se sont produits dans la nuit du 10 au 11 décembre.   

    « Au moins 15 assaillants, à bord d’un camion, et qui s’exprimeraient en Soussou, ont attaqué deux entrepôts situés à l’endroit appelé Bada Lô », rapporte le journal.

    Selon des témoignages, poursuit la source, les cambrioleurs ont « sérieusement malmené » deux vigiles avant d’emporter plusieurs sacs de riz et des numéraires non encore évalués.
    Une enquête a été ouverte.

    Senewebs

    L’INPG lance Petrochallenge pour l’émergence de dirigeants modèles du pétrole et du gaz

    Une première en Afrique francophone. L’institut national du Pétrole et du Gaz a initié le Petrochallenge pour inciter les jeunes à l’appropriation des métiers du pétrole et du gaz. 
    C’est quasiment un truisme que de le souligner, nous sommes dans un monde de compétition où ses occupants sont de plus en plus intelligents et exigeants du point de vue de la qualité des services.

    Dans un souci de susciter l’émulation qui est un terreau fertile à la quête et de l’obtention de l’excellence nécessaire au développement de la nation, l’institut national du pétrole et du gaz ( INPG) à noué un partenariat avec SLB ex Schlumberger pour organiser la première édition de Petrochallenge. L’activité qui a eu pour cadre le complexe King Fahd palace a noté la présence des représentants du ministère du pétrole et des énergies et du SP Cos-Pétrogaz. Et des compagnies pétrolières présentes au Sénégal tel que BP WOODSIDE kosmos energy Subsea 7. 

    Dans son allocution d’ouverture, le directeur général de L’INPG a exprimé, à haute et intelligible voix, sa toute sa fierté de la mise en œuvre du projet particulièrement les candidatures féminines. A en croire M Aguibou Ba, ceci entre dans la continuité logique de la mission de l’INPG d’encourager les jeunes filles à s’orienter vers les formations techniques liées au domaine des énergies. Faudrait-il le rappeler: Plus qu’un établissement de formation professionnelle, l’INPG se veut une solution étatique de renforcement des capacités sur l’optimisation du contenu local. Il ambitionne d’être le premier fournisseur en matière de formation dans le domaine du pétrole et du gaz au Sénégal et dans la sous région ouest africaine. 

    La compétition du pétro challenge, la première du genre, fait appel à l’intégration des géosciences, de l’ingénierie pétrolière, et d’autres disciplines pertinentes sur toute la chaîne de valeur. Au nombre des écoles participantes, il est à noter: l’ESP qui s’est adjugée le graal tant convoité. Il est suivi du prytanée militaire de Saint Louis classé 2e. C’est sur une note positive que l’activité a pris fin avec notamment la remise de cadeaux et l’adresse de félicitations aux lauréats. Rendez-vous pris pour de nouveaux challenges en 2024.

    Seneweb

    Diourbel : Le Maire Interpellé pour le Saupoudrage et la Lutte Contre les Chiens Errants

    Le maire de la commune de Diourbel est actuellement au cœur d’une controverse en raison du non-saupoudrage de la ville et de l’échec apparent dans la lutte contre les chiens errants, une source de préoccupation majeure pour les habitants de la région. Depuis quatre ans, le saupoudrage, pourtant budgétisé, n’a pas été effectué, laissant la commune vulnérable aux moustiques et aux insectes porteurs de maladies infectieuses diarrhéiques.

    Un conseiller municipal, sous couvert d’anonymat, a pointé du doigt une défaillance technique de la municipalité, soulignant une gestion défaillante des opérations cruciales pour l’environnement et le bien-être des Diourbellois. La population exprime sa désillusion, dénonçant l’absence d’action face à la prolifération des chiens errants, signe selon eux d’une défaillance dans l’exercice des responsabilités municipales.

    Des voix parmi les citoyens, telles que Mbaye Sall Diop, un enseignant à la retraite, expriment leur indignation face à la situation. « C’est inadmissible pour une ville comme Diourbel. On dirait que nous n’avons pas de maire », déplore-t-il. Sylla, un menuisier métallique, exige des explications sur l’utilisation des fonds alloués à ces opérations cruciales, soulignant que les Diourbellois ont le droit de savoir comment leur argent est dépensé.

    La municipalité de Diourbel se trouve à un carrefour critique, et les attentes sont élevées quant aux réponses qui seront apportées pour restaurer la confiance de la population. La nécessité d’un engagement concret dans l’éradication des chiens errants et la réalisation du saupoudrage de la commune demeure une doléance urgente de la part des Diourbellois.

    Nd. Y. Mbaye – Ledakarois

    Un autre bébé volé dans l’orphelinat de Ndella Madior Diouf : Les 2 ravisseurs arrêtés par la DSC

    La pouponnière de Ndella Madior Diouf est à nouveau secouée par un scandale. Selon des informations exclusives de Seneweb, un bébé a été enlevé dans cet orphelinat situé à Sacré-Cœur.

    Suite à la plainte de la fille de Madior Diouf, la Division spéciale de cybersécurité (DSC) a ouvert hier mercredi une enquête. Cette unité d’élite de la police nationale a réussi, ce jeudi, à mettre la main sur les kidnappeurs du bébé. Il s’agit d’une femme et d’un vigile de la pouponnière de Ndella Madior.

    Que s’est-il passé ?
    La dame incriminée faisait croire à son époux basé à l’étranger qu’elle était enceinte. L’émigré ne cessait d’envoyer de l’argent à son épouse. Sachant que son deal allait éclater un jour, elle s’est rendue à la pouponnière afin d’adopter un bébé. Mais la propriétaire de l’orphelinat Keur Yeurmandé a dit niet.


    Pour trouver un bébé, la femme mariée propose 2 millions F CFA à un vigile
    Loin de se décourager, l’épouse de l’émigré a proposé deux millions de francs CFA au préposé à la sécurité de la pouponnière, contre un nourrisson. Elle a versé aussitôt une avance de 65 000 F CFA, selon des informations de Seneweb. Le vigile a alors enlevé un bébé dans l’orphelinat vers 06 h, qu’il a remis à la dame.

    Le nourrisson retrouvé, les deux ravisseurs arrêtés

    Mais les éléments de la DSC ont réussi à retrouver l’enfant kidnappé en un temps record avant de le restituer à l’instant même à Ndella Madior Diouf. La dame incriminée et le vigile de la pouponnière Keur Yeurmandé sont en garde à vue dans les locaux de la DSC, provisoirement pour kidnapping.

    Pour rappel, un fait similaire s’était passé dans le même orphelinat. 

    Seneweb

    Brigade de Recherches : Ce célèbre journaliste tombe pour escroquerie

    La Brigade de Recherches de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a appréhendé et placé en garde à vue un journaliste résidant à Rufisque.

    Le suspect, F.B.C, est impliqué dans une affaire d’escroquerie d’un montant de 3 300 000 FCFA. Un étudiant établi à la Sicap-Foire avait exprimé le désir de poursuivre ses études à l’étranger. Afin de concrétiser son projet, P.D a sollicité les services de F.B.C. Celui-ci aurait perçu la somme de 3 300 000 FCFA versée par l’étudiant, puis lui aurait remis de faux documents.

    Ayant réalisé qu’il était victime d’une fraude, P.D a déposé une plainte contre le présumé escroc. À la suite de l’enquête initiée par la BR de Keur Massar, le suspect a été appréhendé mardi dernier. F.B.C a affirmé dans un procès-verbal qu’il exerce la profession de journaliste. À l’issue de l’enquête, il a été présenté au procureur de la République ce jeudi matin.

    Réintégration Sonko : « Le pays bouge dans le bon sens », Alioune Tine

    Le Sénégal comme le roseau, plie mais ne rompt pas. La décision de justice du tribunal hors classe de Dakar en confirmant la décision du juge de Ziguinchor autorisant la réinscription de Ousmane Sonko sur les listes électorales vient d’ouvrir une sacrée fenêtre d’opportunité par rapport à la crise préélectorale portant sur la question de l’éligibilité.

    Des magistrats qui résistent face aux doutes et aux interrogations sur la solidité de l’Etat de droit, des droits fondamentaux de la personne face à la toute puissance de l’Etat et qui méritent notre respect. Il faut élargir autant que faire se peut la fenêtre d’opportunité pour que ce pays- roseau traversé par le génie exceptionnel de son peuple les défis et menaces en tous genres qui se dressent face à lui.

    L’administration doit suivre, les politiques responsables de l’Etat et l’opposition doivent suivre. La construction de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits humains est une responsabilité qui nous incombent à tous. C’est la responsabilité première de l’Etat qui est lié par ses obligations internationales. C’est aussi la responsabilité des citoyens. Les débats difficiles, et durs montrent l’existence d’une remontée collective.

    La baisse des violences et tensions lors des procès de Sonko, montrent aussi que le pays bouge dans le bon sens dans la formation d’un citoyen libre et responsable qui a le souci de l’Etat de droit. Tout ça se consolide par les assemblées de paroles ou l’on construit du consensus sur le lien national et le lien social.

    Enfin le dialogue de la dernière chance, réconcilier les Sénégalais après les affrontements qui ont fait couler du sang, qui ont fait souffrir et continue à faire souffrir des citoyens sénégalais détenus pour leurs opinions. Libérer et faire dans la concorde et l’unité contre les défis et les menaces multiformes, internes, externes et technologiques.

    La Présidentielle de 2024 est et doit être une opportunité pour engager avec rigueur le grand débat sur les réformes indispensables à la consolidation de l’Etat, de la Nation, de la co-existence entre citoyens, préalables à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit. Consolider la gouvernance transparente et participative, lutter collectivement pour éradiquer la corruption et la pauvreté.

    Akon City : Le DG de la SAPCO fixe un ultimatum de 2 mois à Akon

    Akon devrait commencer à se presser pour son projet de ville futuriste à Mbodjéne qui peine à décoller. En effet, le directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO), Souleymane Ndiaye, lui a fixé un ultimatum de 2 mois.

    Akon City verra-t-elle le jour ? Lors d’un entretien avec TV5 Monde, le DG de la SAPCO, Souleymane Ndiaye, a été clair. « Si dans deux mois, Akon n’est pas venu avec du concret, la Sapco sera dans l’obligation de faire ce que la loi confère. Du concret, c’est-à-dire commencer la réalisation de ses projets d’infrastructures, des réceptifs », a déclaré le dirigeant de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal.

    Le projet Akon City, qui devait mobiliser environ 4000 milliards Fcfa et s’étendre sur 55 hectares à Mbodjéne, devait être livré en ce mois de décembre 2023. Mais depuis la pose de la première pierre, en septembre 2020, rien n’a été entrepris.

    Ugb : Des blessés dans des affrontements entre étudiants et gendarmes

    Des blessés ont été notés, ce mercredi 12 décembre 2023, lors des affrontements entre les forces de l’ordre et les étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

    Sortis pour barrer la route nationale numéro 2, les pensionnaires du temple du savoir de Saint-Louis se sont dressés à un refus catégorique des gendarmes. L’intervention de ces derniers s’est soldée par des blessés côté étudiants, dont deux graves, évacués à l’hopital régional, selon nos confrères de Senego.

    Ils réclament le paiement de leur bourse, des mois d’octobre et de novembre. Ils ont ainsi décrété une journée de cessation de toute activité pédagogique, et deux jours sans tickets.

    Ousmane Sonko ‘reporte’ le déferrement de Me Moussa Diop

    Me Moussa Diop ne sera pas déféré. En cause : le délibéré du tribunal de Dakar ce 12 décembre sur la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales.

    Me Moussa Diop devrait être déferré devant le procureur. L’ancien directeur de la société nationale de transport Dakar Dém Dikk qui a fait des révélations explosives impliquant le président Macky Sall et son ancien ministre des mines Aly Ngouille Ndiaye au sujet d’un deal autour d’une exploitation de diamant au nord du Sénégal, n’a pas varié dans ses déclarations devant les enquêteurs de la sûreté urbaine.

    L’enquête qui s’est terminée vers 2 heures du matin, a été bouclée. ‘’SourceA’’ qui donne l’information, a donné les raisons pour lesquelles le leader de ‘’AG Jotna’’ n’a pas pu faire face au Parquet ce mardi, alors qu’il devait y être déféré.

    Selon le journal, les autorités judiciaires n’ont pas voulu déférer l’avocat au moment où le procès d’Ousmane Sonko se tient devant le tribunal d’instance hors classe de Dakar. Car, ajoute la même source, la situation serait difficile à gérer si les partisans des deux opposants qui ne s’apprécient pas du tout, se retrouvent le même jour au Temple de Thémis.

    Maître Moussa Diop est poursuivi pour actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions et diffusion de fausses nouvelles. Il refuse pour le moment de révéler les sources qui lui ont filé les documents brandis devant la presse.

    Mort du gérant de la station Eldasy à Touba : Deux arrestations

    L’enquête sur la mort du gérant de la station de service de Eldasy retrouvé mort dans son bureau connait un rebondissement.

    Le gérant de la station-service Eldasy située à Darou Marnane à Touba a été tué. C’est ce que confirme l’autopsie effectuée sur le corps du défunt. L’autopsie parcourue par Libération confirme un meurtre notamment une mort consécutive à une polytraumatisme crânien encéphalique suivi d’hémorragie grave.

    Déjà deux pompistes travaillant dans la station ont été arrêtés et placés en garde à vue hier pour nécessité d’enquête. Des sources confirment que les policiers ont révélé beaucoup de bizarreries dans leurs dépositions. Le défunt gérant de la station de service se nomme Bara Cissé et était âgé de 69 ans

    Meurtre d’un gérant de station-service à Touba : Deux suspects arrêtés

    Des têtes commencent à tomber dans le cadre de l’enquête sur l’affaire du gérant de la station-service Keur Khadim qui a été tué dans son bureau au quartier Darou Marnane !

    Le commissariat spécial de Touba a procédé à l’arrestation deux suspects pour nécessité d’enquête. Il s’agit de deux pompistes en service dans ladite station.

    Pour le moment, selon des sources de Seneweb, les premiers éléments de l’enquête s’orientent vers le duo qui est en position de garde à vue.

    Pour rappel, le certificat de genre de mort, parvenu aux enquêteurs du commissariat spécial de Touba, confirme la thèse du crime. Le dossier médical fait état de mort consécutive à un polytraumatisme crânien encéphalique suivi d’hémorragie grave.

    Bara Cissé, âgé de 69 ans, a été inhumé lundi à Touba.

    Diourbel : la CNTS/FC remporte les Élections de Représentativité Syndicale

    Les élections de représentativité syndicale dans le département de Diourbel ont récemment pris fin, avec la Coordination Nationale des Travailleurs du Sénégal/Force du Changement (CNTS/FC) portant la majorité des suffrages, selon les résultats officiels divulgués par l’autorité départementale. Sur un total de 4045 électeurs éligibles, seulement 1426 ont pris part au scrutin, générant 6 bulletins nuls et un total de 1420 suffrages valablement exprimés.

    La CNTS/FC s’est démarquée en remportant la majorité avec 373 voix, se positionnant ainsi en tête dans le département de Diourbel. Ces élections se déroulent sans incident signalé, démontrant un processus démocratique transparent et pacifique.

    En conséquence de cette victoire, la CNTS/FC aura la responsabilité de représenter les travailleurs et de les défendre dans diverses instances. Ces élections de représentativité syndicale revêtent une importance cruciale pour le dialogue social et la consolidation des relations entre les travailleurs et les employeurs dans la région de Diourbel.

    [Focus] Diamant au Sénégal : Zones d’ombre autour de l’existence de cette pierre précieuse

    Il a fallu que Me Moussa Diop expose le contenu de ses « documents confidentiels » accusant de hautes personnalités du pays sur un supposé contrat minier, pour que le débat fasse rage autour de l’existence ou non de diamant au Sénégal. Mais qu’en est-il réellement ?

    Alors que, selon la presse de ce mercredi, la période de garde à vue de Me Moussa Diop, qui prend fin ce jour, sera prolongée, avec une possible comparution devant le procureur prévue demain, pour « actes susceptibles de discréditer les institutions de la République et de diffuser de fausses informations », les révélations de l’opposant politique continuent d’alimenter les débats. En effet, face à la presse, en fin de semaine dernière, le leader de AG/Jotna et candidat à la prochaine présidentielle a accusé Macky Sall, le président de la République, et son ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’être mêlés à une affaire dénommée « diamants québécois ». Dans une déclaration faite à la presse, le week-end dernier, l’avocat au Barreau de Paris a même exhibé devant les journalistes des correspondances « confidentielles entre Macky, Aly Ngouille Ndiaye et Mimran». La première lettre dévoilée aurait été écrite par Aly Ngouille Ndiaye, devenu aujourd’hui candidat déclaré à la Présidentielle, à l’homme d’affaires Jean-Claude Mimram pour lui assurer la « délivrance d’une autorisation d’exploration d’une mine dans le Nord du pays ».

    « Le Sénégal dispose de diamant »

    En dépit des communiqués de démenti et des plaintes brandis par des personnalités citées à l’encontre de l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, le débat reste entier sur la place publique.

    Seneweb, qui décide d’en voir plus clair, se pose la question de savoir si le Sénégal dispose, aujourd’hui, d’une mine de diamants ?

    A cette question, le directeur général de la Société des mines du Sénégal (Somisen) a répondu par la négative. Selon le Dr. Ousmane Cissé, toutes les missions de recherche de diamant effectuées dans notre pays sont restées infructueuses. « De 1900 [aux] années 60 et 70, beaucoup de missions ont été effectuées mais elles ont toutes conclu à l’inexistence du diamant au Sénégal (…) Les quelques petites pierres retrouvées dans le lit du fleuve Falémé sont du diamant alluvionnaire, qui provient de la Guinée et est emporté par les eaux », a précisé l’ingénieur géologue, fonctionnaire de l’administration minière du Sénégal et ancien directeur général des mines. A l’en croire, « il n’y a pas eu de nouvelles découvertes » de diamant parce que, explique-t-il, « du point de vue géologique, le Sénégal n’a pas de roches qui renferment » cette précieuse pierre.

    Pourtant, Arona Coumba Ndoffène Diouf, ancien ministre-conseiller du président de la République, Macky Sall, dans les domaines des Énergies renouvelables, des Mines et de l’Environnement, avait avancé le contraire.

    Parlant des « nombreuses potentialités » que la nature a offertes à notre pays, il avait indiqué, dans un entretien avec « Dakaractu » diffusé, il y a 4 années, que « le Sénégal dispose de diamant ».

    « J’ai assisté à une conférence aux Etats-Unis où j’ai rencontré l’expert que le gouvernement américain avait envoyé en 1958. Et il m’a confié que le filon de diamant qui part de l’Afrique du sud, passant par Abidjan, Accra, est arrivé jusqu’au Sénégal/ Sos les monts du Fouta Djalon», a-t-il ajouté, faisant savoir que notre pays dispose également de l’uranium, du zircon, entre autres. « Les roches les plus anciennes et riches en ressources sont présentes dans notre pays », a insisté Arona Coumba Ndoffène Diouf. Ce dernier connaît très bien ce secteur parce qu’étant, depuis 2005, le directeur des programmes des Sciences de la Terre et de l’Environnement au département des Ressources naturelles de l’Université d’Etat « Agriculture and Technical State University, Greensboro, Caroline du Nord (A&TSU) » des Etats-Unis.

    « Quelques petites pierres de 0,10 carat sur la Falémé et le fleuve Gambie »

    De son côté, le président de l’Association des géologues du Sénégal est moins catégorique. D’emblée, il précise : «au Sénégal, il n’y a pas de diamant ». Selon Ibra Seck, « on ne peut trouver du diamant que dans la zone de Kédougou, c’est-à-dire à Kédougou ou à Tamba. Et dans sa déclaration, Me Moussa Diop dit que c’est au nord du Sénégal. En tant que géologue, on sait très bien qu’au nord du pays, on a le bassin sédimentaire. Donc, il est impossible de trouver du diamant dans la zone Nord ».

    En tant qu’opérateur et acteur du secteur minier, Babacar Louis Camara dit être témoin de l’histoire de l’or et du diamant au Sénégal. Selon lui, les premiers travaux de prospection de cette pierre précieuse ont débuté entre 1911 et 1948 avec la Compagnie des Mines de la Falémé, sans résultats probants.

    L’ensemble des travaux de prospection, jusqu’en 1965 n’ont jamais été concluants pour donner une appréciation sérieuse au potentiel diamantifère du Sénégal oriental mais, « à partir de 1965, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières, ndlr) découvre des concentrations diamantifères dans la région malienne de Kéniéba avec de rares pierres de moins de 0,25 carat. Par la suite des travaux du PNUD en 1969 sur les terrasses alluvionnaires de la Falémé et du fleuve Gambie (frontière avec la Guinée vers Mako) ont permis de trouver quelques petites pierres de 0,10 carat ».

    Le Président de la Convention des Dakarois est convaincu qu’« il y a quelques points d’ancrage possibles qui pourraient motiver la reprise des prospections avec les méthodes et outils du temps présent », non sans préciser qu’ «à ce jour, il ne peut exister au Sénégal une exploitation de mine de diamant, même s’il est avéré que des indices sérieux existent, d’autant plus que notre socle birrimien (Saraya – Mako) est le prolongement du socle Ouest africain  (Côte d’Ivoire – Sierra Léone – Libéria – Guinée – Mali) où l’on trouve de l’or et du diamant en abondance ».

    «Exiger plus de transparence»…, affaire Panama Papers.

    Quoi qu’il en soit, Abdou Aziz Diop, coordonnateur adjoint du Forum civil, section sénégalaise de Transparency international, est d’avis qu’il faut faire de ces révélations une « lecture purement citoyenne, loin des contingences politiques », surtout dans ce contexte pré-électoral.

    « Dans l’ancien Code minier de 2003, il y avait des clauses de confidentialité relatives aux différents contrats, mais celles-ci ont été levées entre l’Etat et la chambre des mines et c’est ce qui est apparu dans le nouveau code minier, comme pétrolier : les contrats sont rendus publics », a-t-il d’emblée observé, rappelant que ce « changement » est intervenu suite à une polémique, en 2026, entre deux anciens Premiers ministres autour de la publication des contrats miniers.  

    «Cette affaire dite Me Moussa Diop soulève un conflit d’intérêt, parce qu’il cite nommément l’ancien ministre des Mines et le Chef de l’Etat », a notamment analysé M. Diop, ne confirmant, ni n’infirmant les dires de l’ex-allié de Macky Sall.

    Toutefois, dit-il, « je pense que si c’était dans le but d’asseoir plus de transparences, on aurait bien compris. Mais je sais que c’est dans le but d’avoir une rente politique que ce soit du pouvoir ou de l’opposition, alors que les citoyens sénégalais à qui la Constitution a confié l’appartenance des ressources n’attendent que la rente minière, pétrolière, gazière qui peut impacter sur leur vécu».

    L’ancien membre du Comité national Itie-Sénégal admet, tout de même, que cette affaire peut pousser Sénégalais à « exiger plus de transparence, de redevabilité ».

     Sur les réponses techniques des experts du ministère des Mines et de la Géologie, Abdou Aziz Diop confirme que le Sénégal dispose d’un cadastre minier qui est un élément de preuve pour vérifier de même que le site de l’Itie. « Il y a des pas qui ont été faits, mais il faut aller plus loin », a appelé ce membre du Forum civil, citant, par ailleurs, l’affaire des Panama papers, portant sur des milliards de dollars de flux financiers illicites dans le secteur extractif. « Après cette affaire, l’exigence 2.5 a été introduite : c’est la divulgation des propriétaires réels ou des bénéficiaires », a-t-il enfin souligné.

    L’AMS a un nouveau patron

    Daniel Gomes a été réélu à la tête de l’AMS.

    Le musicien et chanteur sénégalais Daniel Gomes a été réélu président de l’association des métiers de la musique du Sénégal (AMS) pour un nouveau mandat de quatre ans, à l’issue d’une assemblée générale ordinaire organisée, lundi, à la maison de la culture Douta Seck.

    Élu pour la première fois en 2016, le président de l’AMS rempile pour un deuxième mandat qui va courir jusqu’en 2027 avec un nouveau bureau de six membres et un comité directeur de 21 membres, rapporte l’APS. L’assemblée générale a réuni 33 des 323 membres à jour de leur cotisation et les 3 500 adhérents de l’association depuis sa création il y a 23 ans.

    Il indique qu’il existe un réel problème des organisations qui ont un nombre pléthorique de membres, 3 500 membres pour l’AMS, parmi lesquels 323 sont à jour de cotisations. Daniel Gomes estime que les textes ont été respectés avec la présence des deux tiers des membres.

    Sur la grande masse d’adhérents, cela fait beaucoup d’absents, mais beaucoup ne sont pas à jour de leur cotisation, dit-il. C’est pourquoi il demande aux membres d’être à jour de leurs cotisations pour décider de l’avenir de leur association, parce qu’une association vit des cotisations de ses membres.

    3 hommes se relaient sur deux jeunes filles fugueuses durant 2 jours

    Deux jeunes filles mineures, âgées respectivement de 16 et 17 ans, se sont livrées à un récit terrifiant et renversant de leur mésaventure entre les mains de trois hommes qui ont satisfait leurs désirs sexuels sur ces gamines.

    Selon les informations de L’Observateur, ces dernières avaient déserté leur domicile familial pendant trois semaines, sous prétexte qu’elles sont régulièrement battues par leurs parents. Au début du mois de novembre, les deux jeunes filles vivant avec leurs parents au quartier Thiossé de Mbour, prennent alors la fuite pour se retrouver à Saly Portudal. Aux environs de 23H, elles rencontrent le chauffeur I. Guèye alias Mbacké. Ce père de famille de 45 ans va se rendre dans un restaurant de Saly Portudal avec les deux filles. Ce pour, dit-il, leur acheter de quoi manger.

    Plus tard dans la soirée, alors qu’il s’est, par la suite, rendu à la plage avec les deux gamines qui lui auraient fait croire qu’elles viennent de Dakar, Ibrahima Guèye se charge de les héberger chez lui. Seulement, au lieu de les amener dans sa maison familiale, le chauffeur a plutôt choisi une maison en construction, sise au quartier Golf dont la gestion est confiée à son ami M. Diallo.

    Dès le premier jour, le chauffeur va entretenir des rapports sexuels avec A. Faye. M. Diallo et M.Diémé étaient absents des lieux. Le deuxième jour, tous les trois hommes qui assurent la nourriture à leurs «invitées», décident de se retrouver dans la fameuse maison en construction, pour y passer la nuit avec les mineures.

    Ainsi, le vigile M. Diallo (38 ans) va entretenir des rapports sexuels avec la jeune Nd.M. Diop (17 ans) dans une des pièces de la maison en construction. Tandis que M. Diémé (23 ans) satisfait sa libido sur A. Faye (16 ans) dans une autre chambre. Une fois leur jeu sexuel terminé, souligne le journal, Ibrahima Guèye et ses copains décident de se débarrasser des filles. Mais, c’est sans compter avec l’entêtement de ces dernières qui refusent de vider les lieux.

    Très audacieuses, elles demandent encore une prolongation de leur séjour aux trois hommes. Ce que ces derniers acceptent sans aucune difficulté. Pendant ce temps, leurs parents qui sont restés trois semaines sans aucune nouvelle, vont finalement décider de les chercher. N. Diop, père des deux filles, va contacter l’ex-copain de sa fille depuis Touba. Avant de concocter avec ce dernier un piège pouvant lui permettre de les localiser.

    Jointe au téléphone par son ex-copain qui lui fait croire qu’il est présentement à Saly Portudal pour la rencontrer, Nd.M. Diop quitte la fameuse maison en construction pour aller à la rencontre de son ex-amant. Mais, en réalité, c’est son papa, Ndiaga Diop, qui se cachait au lieu indiqué. Une fois sur place, elle est neutralisée par son père qui la livre aux éléments du commissariat central de Mbour. Soumise au feu roulant des questions des forces de l’ordre, Nd.M. Diop finit par lâcher le morceau.

    Elle balance le nom des trois hommes ainsi que l’endroit où elle est logée avec sa cousine A. Faye. Le chauffeur Ibrahima Guèye alias Mbacké, le vigile Malick Diallo ainsi que le footballeur Mohamed Diémé sont alors arrêtés et placés sous mandat de dépôt.

    Des déclarations complètement balayées d’un revers de main par les deux fugueuses. Elles avouent « avoir entretenu des parties de jambes en l’air avec ces trois adultes pendant deux jours ». D’ailleurs, de l’avis de A.Faye, c’est le chauffeur M. Guèye qui lui aurait conseillé de dire aux enquêteurs qu’elles viennent de Thiaroye. Alors qu’elles sont du quartier Thiossé de Mbour.

    Le délibéré est fixé au 19 décembre 2023.

    Triste nouvelle à Touba : Décès de Serigne Abdou Khadim Mbacké (photo)

    C’est une triste nouvelle qui vient de nous parvenir. Serigne Abdou Khadim Mbacké nous a quittés dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 décembre !

    Ce fils de Serigne Bassirou Khoudia Mbacké, descendant de Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké Khadim Rassoul, a rendu son dernier souffle hier soir vers 23 heures à Mbacké Kadior selon les informations de Seneweb.

    Ses obsèques auront lieu ce mercredi à Touba, et la cérémonie religieuse est prévue pour vendredi prochain dans la ville sainte. Le regretté Serigne Abdou Khadim Mbacké était le grand frère de Serigne Cheikh Thioro Mbacké, qui est le porte-parole de la famille de Gouy-Mbind.

    Accident de la route entre Touba et Mbacké : Un véhicule transportant des commerçants se renverse à Sadio, faisant 18 blessés

    Dans le département de Mbacké, la route continue de causer des accidents. Avant-hier soir, un véhicule transportant des commerçants s’est renversé à l’entrée de la localité de Sadio, alors qu’il revenait du marché hebdomadaire de Gassane pour rallier la ville de Touba.

    Plus de peur que de mal entre Touba et Mbacké. En effet, un véhicule qui transportait des commerçants s’est renversé à Sadio.

    Selon des sources de Rewmi, l’accident a fait 18 blessés, dont quatre avec des fractures. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Les blessés ont d’abord été conduits au centre de santé de la commune de Sadio, avant d’être transférés à l’hôpital Ndamatou de Touba par les sapeurs-pompiers. L’accident du véhicule serait dû à l’état cahoteux de la route. Après les constatations habituelles, la brigade de gendarmerie locale a ouvert une enquête.

    Affaire Me Moussa Diop : l’ancien directeur des Mines n’a pas porté plainte

    Dans un article publié ce mercredi et repris par Seneweb, L’Observateur annonce que Aly Ngouille Ndiaye et l’ancien directeur des Mines et de la Géologie Dr Ousmane Cissé, cités par Me Moussa Diop dans l’octroi présumé d’un permis d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal, ont porté plainte contre ce dernier. Le journal ajoute que dans le cadre de l’enquête sur cette affaire, les deux plaignants sont convoqués ce mercredi pour audition à la Sûreté urbaine (SU), chargée du dossier.

    Dr Ousmane Cissé a joint Seneweb pour indiquer qu’il n’a pas porté plainte et qu’il ne compte pas le faire. Pour toute réplique à propos de cette affaire, l’ancien directeur des Mines et de la Géologie renvoie à la tribune qu’il avait publiée quelques heures après la conférence de presse de l’ancien patron de Dakar Dem Dikk.

    Celle-ci est intitulée «Les contrevérités de Maître Moussa Diop». Dr Cissé y démonte les insinuations de l’avocat tant sur la forme («depuis 2013, l’appellation ‘ministère de l’Énergie et des Mines’ ne figurait plus dans la composition du gouvernement») que sur le fond («Le Président Macky Sall n’a pas signé la ‘lettre’ du 8 février 2018 adressée à son ‘cher collaborateur’»).

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