« Le Gamou des Kalounayes : Un appel à la stabilité et au développement dans un contexte de tensions politiques »

« La célébration annuelle devient un symbole de paix et de résilience face aux défis nationaux »

Les festivités du Gamou des Kalounayes, qui ont eu lieu hier, ont pris une importance particulière cette année dans le contexte tendu du report de l’élection présidentielle au Sénégal. Cette célébration traditionnelle a servi de tribune pour exprimer un fort appel à la stabilité et au développement, malgré les défis politiques et socio-économiques auxquels la région et le pays sont confrontés.

Babacar Arouna Sané, membre du comité d’organisation du Gamou, a souligné la résilience de la communauté de Kalounayes face aux troubles qui ont secoué d’autres parties du pays. Il a mis en avant l’importance de la cohésion sociale et de la solidarité pour faire face aux défis actuels et futurs, en particulier dans le contexte de la crise politique en cours.

Le développement local est également au cœur des préoccupations, avec un appel à exploiter les ressources de la région pour promouvoir la croissance économique et améliorer les conditions de vie des habitants. Babacar Arouna Sané a souligné les mesures préventives prises pour anticiper les éventuelles répercussions de la crise politique sur la communauté.

Au nom du Khalife des Kalounayes, Cheikh Bounama Coly, Babacar Arouna Sané a lancé un appel à la patience, à la sérénité et à la tranquillité. Il a souligné l’importance du dialogue et de la concertation pour résoudre les différends et préserver la paix dans la région et dans tout le pays.

Le Préfet de Bignona, Mamadou Khouma, a salué l’engagement du Khalife en faveur de la paix et a sollicité ses prières pour la stabilité du pays. Il a souligné l’inefficacité de la violence comme moyen de résolution des conflits et a appelé à privilégier le dialogue et la médiation pour surmonter les divergences.

Dans un contexte de tensions politiques croissantes, le Gamou des Kalounayes est apparu comme un phare de paix et de résilience, offrant un exemple inspirant de la capacité des communautés locales à rester unies et à promouvoir le progrès malgré les défis.

« Les signes subtils de l’érosion de l’amour : Comment reconnaître si votre partenaire ne vous aime plus »

Dans le voyage complexe de l’amour, il arrive parfois que les relations traversent des périodes de turbulences, où les sentiments autrefois forts semblent s’estomper peu à peu. Reconnaître ces signes d’érosion de l’affection est crucial pour prendre des décisions éclairées sur l’avenir de la relation. Voici cinq indicateurs subtils à garder à l’esprit :

1. Changement de communication : Si votre partenaire devient moins proactif dans la communication, répondant moins fréquemment à vos messages et appels, ou étant moins transparent sur ses pensées et sentiments, cela peut indiquer un éloignement émotionnel.

2. Distance émotionnelle : Observer un détachement lors des interactions, un manque d’attention et d’intérêt pour votre vie, ou une distraction constante peut signaler une perte d’intérêt de la part de votre partenaire.

3. Moins d’attention ou négligence : Des gestes d’affection réduits, moins de temps passé ensemble et un désintérêt pour votre bien-être peuvent suggérer un désamour.

4. Absence de projets d’avenir communs : Lorsque votre partenaire évite les discussions sur l’avenir de la relation, ne mentionne pas de plans communs tels que le mariage ou les enfants, cela peut indiquer une désertion émotionnelle.

5. Manque d’intimité physique : Une diminution significative de l’intimité physique, telle que l’évitement des contacts physiques et des rapports sexuels, peut refléter un désintérêt émotionnel.

Ces signes, bien qu’ils ne soient pas des verdicts définitifs, peuvent servir de sonnette d’alarme pour évaluer la santé de votre relation. Dans ces moments délicats, il est essentiel d’avoir des conversations ouvertes et honnêtes avec votre partenaire pour comprendre ce qui se passe et décider ensemble de la meilleure façon de procéder. Se rappeler que votre bien-être émotionnel est primordial et qu’il est parfois nécessaire de prendre des décisions difficiles pour préserver votre bonheur à long terme.

Anacarde : les producteurs tablent sur 160 000 tonnes cette année

Selon le Secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Ziguinchor, Jean Bertrand Badiane, la filière anacarde connaît une croissance exponentielle cette année. Les prévisions pour la campagne de commercialisation démarrée en octobre dernier indiquent un total de 160 000 tonnes d’anacarde exportées, avec déjà 150 000 tonnes exportées à la date du 5 octobre 2023.

Ces performances sont d’autant plus remarquables, souligne Badiane, que la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor a été suspendue après les violentes manifestations de juin 2023. Malgré cet obstacle logistique, la filière anacarde continue de prospérer.

Les chiffres montrent une tendance à la hausse constante dans la production et l’exportation de l’anacarde. Entre 2018 et 2022, le volume des exportations a presque triplé, passant de 31 871 à 87 118 tonnes.

En termes financiers, le volume d’exportations de l’anacarde en 2023 est estimé à 62 milliards 115 millions de francs CFA, ce qui représente une augmentation de 13,01% par rapport à 2021, où 82 527 tonnes ont été vendues pour un chiffre d’affaires de 54,96 milliards de francs CFA. En 2021, 40 000 tonnes avaient été exportées pour un chiffre d’affaires de plus de 22 milliards de francs CFA.

Ces données témoignent du dynamisme et de la vitalité de la filière anacarde au Sénégal, contribuant ainsi à stimuler l’économie locale et à promouvoir le développement rural dans les régions productrices.

Concert de Sidy Diop à Mbour : le film de l’agression mortelle d’un lutteur

Le 15 mars prochain, M. Diop et M. Faye, respectivement âgés de 19 et 21 ans, seront fixés sur leur sort. Poursuivis pour meurtre et association de malfaiteurs, ils attendent le délibéré de la chambre criminelle de Mbour.

Les faits remontent au 28 mars 2021, lors d’un baptême organisé chez un ami de Sidy Diop. La cérémonie prend une tournure tragique lorsque deux jeunes décident de commettre un vol, armés d’un couteau. Un des malfaiteurs cible le téléphone d’un invité, tandis que l’autre s’attaque au lutteur O. D. Gomis qui filmait le chanteur Sidy Diop avec son téléphone.

Face à la menace, le lutteur riposte violemment, ce qui pousse M. Diop à intervenir. Malheureusement, l’agresseur poignarde mortellement le lutteur au cœur. M. Faye parvient à s’enfuir, mais son complice est arrêté.

Lors du procès, les accusés changent de version et s’accusent mutuellement. Leurs avocats plaident la clémence, arguant qu’il s’agissait d’une « bataille rangée qui a mal tourné ». Le Procureur, quant à lui, requiert la peine de perpétuité.

Cette affaire tragique met en lumière les conséquences désastreuses de la violence lors de rassemblements festifs et souligne l’importance de prévenir de tels incidents pour garantir la sécurité de tous.

Guédiawaye : 25 cas de violences sexuelles sur des enfants signalés

La situation des violences sexuelles sur des enfants à Guédiawaye est alarmante, avec 25 cas recensés au cours du dernier trimestre, selon les révélations de la cheffe de service de l’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) de cette localité.

Matou Sougou, citée par Libération, a mis en lumière cette réalité préoccupante lors d’une formation organisée par l’association Unie vers’elle en partenariat avec l’UNICEF et l’Ambassade des Pays-Bas. Cette initiative vise à renforcer le dispositif de protection des enfants victimes d’abus sexuels.

Pour Danielle Hueges, directrice de l’association Unie vers’elle, il est essentiel de mettre en place des outils de coordination et de référencement pour la prise en charge des violences sexuelles subies par les enfants de 0 à 18 ans. Elle souligne également l’importance d’apporter un soutien spécifique aux familles des enfants victimes.

Les défis restent nombreux, notamment en ce qui concerne le signalement des cas, qui demeure une difficulté majeure à surmonter. Selon les professionnels sur le terrain, la protection sociale nécessite une approche communautaire renforcée pour mieux identifier et remonter les cas de violences sexuelles.

Cette prise de conscience et ces actions entreprises par les autorités locales et les organisations de la société civile sont essentielles pour lutter contre ce fléau et assurer la sécurité et le bien-être des enfants dans la région de Guédiawaye.

Syndicat des travailleurs municipaux : La bataille pour la succession de Sidya Ndiaye

Le Syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux (SUDTM) s’apprête à organiser son premier Congrès le 24 février prochain. Cet événement revêt une importance capitale, car il marquera le début d’une bataille pour la succession de feu Sidya Ndiaye, ancien secrétaire général de l’organisation, décédé le 14 juin dernier. Sidya Ndiaye occupait également le poste de secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS), ce qui ajoute une dimension stratégique à la lutte pour sa succession au sein de la centrale syndicale.

Selon les informations fournies par Le Quotidien, la bataille pour la succession de Sidya Ndiaye s’annonce rude, avec des prétendants se manifestant déjà. Moussa Cissokho s’est ainsi auto-proclamé secrétaire de la FGTS/B, tandis que plusieurs membres de la centrale syndicale considèrent Mballo Dia Thiam comme le successeur naturel du défunt. Cette situation crée des tensions au sein du syndicat, avec des divergences sur la légitimité des candidatures.

Mbaye Sow, secrétaire général départemental de Rufisque du SUDTM, exprime clairement les préoccupations des travailleurs face à cette situation. Il souligne que certains candidats revendiquent la position de secrétaire général sans avoir contribué au développement de la centrale syndicale. Selon lui, seul le choix des travailleurs permettra de résoudre ce différend et de garantir une direction légitime et représentative des intérêts des travailleurs.

En attendant le Congrès du SUDTM, prévu pour régler la succession de Sidya Ndiaye, Mbaye Sow espère que cet événement permettra de mettre fin aux querelles internes et de se concentrer sur les préoccupations des travailleurs. Il souligne également que la performance de la FGTS/B lors des dernières élections de représentativité des centrales syndicales, où elle s’est classée parmi les cinq premières, a attisé les ambitions et les rivalités au sein du syndicat.

Urgent : Azoura Fall et Hannibal Djim libérés

Le 16 février 2024, plusieurs détenus politiques, dont Azoura Fall et Hannibal Djim, ont été libérés sous liberté provisoire.

Ces libérations interviennent dans le cadre d’une série de vagues de libération des détenus politiques détenus à la prison de Reubeuss.

Hannibal Djim, arrêté en février 2023, était en attente de son procès pour avoir organisé des campagnes de financement participatif.

Azoura Fall, membre du parti Pastef les Patriotes, était quant à elle poursuivie pour diffusion de fausses nouvelles sur la santé mentale du Chef de l’État et pour des menaces de mort sans ordre ni condition sur la personne de R. A. Sarr.

Il est à rappeler qu’une vague de libérations d’opposants a été amorcée depuis le jeudi 15 février, dans un contexte d’apaisement politique.

Mbour : La voiture du coordonnateur du comité électoral de « Diomaye président » incendiée (Vidéo)

Dans la nuit d’hier, aux alentours de 2 heures du matin, un incident troublant a secoué la ville de Mbour, avec l’incendie de la voiture appartenant à Ousmane Diop, coordonnateur du comité électoral de « Diomaye président ». Cet événement a suscité l’émoi et l’indignation dans la région.

Le véhicule a été délibérément incendié devant le domicile de Ousmane Diop, marquant ainsi une escalade inquiétante dans le climat politique tendu qui règne à l’approche des élections présidentielles.

Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi, Ousmane Diop est revenu sur cet incident, partageant les détails de cette attaque contre sa personne et son engagement politique. Les circonstances exactes de l’incendie ainsi que les motifs derrière cet acte criminel demeurent encore flous, mais cet événement soulève des questions sur la sécurité des acteurs politiques et des travailleurs de campagne dans la région.

La vidéo de l’incident circulant sur les réseaux sociaux a alimenté les spéculations et a accru les tensions dans la région. Les autorités locales ont été interpellées pour garantir la sécurité des citoyens et pour mener une enquête approfondie afin de traduire les responsables en justice.

Cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans l’exercice de leurs fonctions, ainsi que la nécessité de protéger la liberté d’expression et l’engagement démocratique dans le pays.

Une ex-responsable de l’APR grugée dans une affaire d’escroquerie : condamnation à la clé

S. M. K. Diagne, commerçant au marché Ocass de Touba, a été condamné à 2 ans de prison ferme pour escroquerie par le Tribunal correctionnel de Diourbel. Son complice, M. Mbaye, a quant à lui écopé d’une peine avec sursis assortie d’une amende d’un million de francs CFA. Cette décision fait suite à une affaire où Mame Khary Mbacké, ancienne députée Apériste de Touba et coordonnatrice du Regroupement des Acteurs du Secteur Industriel Agro-alimentaire de Touba (Rasiaat), a été grugée dans une commande de 1000 bouteilles d’huile.

La plaignante, estimant un préjudice financier de 23,5 millions de francs CFA, a engagé des poursuites contre S. M. K. Diagne et son acolyte pour non-respect des engagements commerciaux. L’enquête a révélé que Diagne avait passé une commande auprès de la société « Yandé Sarl » dirigée par Mame Khary Mbacké, pour 1000 bidons d’huile de 20 litres à un prix unitaire de 23 000 F CFA.

Cependant, le commerçant a fait défaut dans l’exécution de la transaction en détournant la marchandise après avoir récupéré les factures mentionnant un paiement effectué. Il s’est emparé des 23,5 millions de francs CFA, laissant la plaignante dans une situation préjudiciable.

Appréhendé à Dakar suite à la plainte déposée contre lui, S. M. K. Diagne a été placé sous mandat le 9 décembre 2022. Lors du procès, le Procureur a requis une peine de 5 ans de prison, tandis que la défense a plaidé pour la restitution du montant consigné par M. Mbaye pour obtenir une liberté provisoire, sans que l’issue de cette requête soit précisée dans les sources disponibles.

Cette affaire met en lumière les risques liés aux transactions commerciales et souligne l’importance pour les parties impliquées de respecter les engagements contractuels pour éviter les litiges et les conséquences judiciaires qui en découlent.

La police de Thiès saisit le pistolet de Mouhamadou Lamine Massaly pour violation de l’interdiction de port d’armes

La tension monte à Thiès alors que Mouhamadou Lamine Massaly, président de l’Union pour la nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), se retrouve au cœur d’une affaire de port d’arme en violation de l’interdiction émise par le ministère de l’Intérieur.

La police de Thiès a saisi le pistolet automatique (PA) de Massaly après qu’une vidéo le montrant en possession d’une arme a fait le tour des réseaux sociaux. Cette saisie intervient suite à l’interdiction générale de port d’armes, de munitions et d’explosifs pendant la période de campagne électorale, décrétée du 25 janvier au 14 avril 2024.

Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, l’arme à feu a été confisquée par les enquêteurs du commissariat central de Thiès et est désormais consignée dans les locaux de la police.

Cette affaire prend une tournure encore plus sérieuse alors que Mouhamadou Lamine Massaly est déjà au centre d’une plainte déposée par le maire de la commune de Thiès-Est, Maitre Ousmane Diagne. Ce dernier l’accuse de plusieurs délits, dont une tentative de meurtre sur des jeunes manifestants, détention illégale d’arme à feu, mise en danger de la vie d’autrui, violence et voie de fait, ainsi que trouble à l’ordre public.

En réaction, Massaly a décidé de porter plainte contre son accusateur. Le parquet a alors confié le dossier à la police pour mener une enquête approfondie sur les allégations portées des deux côtés.

Cette affaire, qui implique un acteur politique majeur, souligne l’importance de faire respecter les lois et règlements pendant les périodes électorales et met en lumière les enjeux de sécurité dans le contexte politique tendu du Sénégal.

Yarga Sy exprime sa gratitude après sa libération mais fustige les circonstances de son arrestation

Après avoir bénéficié d’une liberté provisoire, Yarga Sy, précédemment détenu pour des accusations de tentative d’assassinat et d’aspersion d’un liquide pouvant nuire à l’intégrité physique d’une personne, exprime sa gratitude envers Dieu tout en réaffirmant son innocence. Le jeune patriote, désormais libre, s’est exprimé sur les ondes d’iRadio, soulignant à la fois sa reconnaissance et sa déception quant aux conditions de son arrestation.

« Nous rendons grâce à Dieu d’abord en tant que musulman. C’est le destin. Ce sont des événements préétablis auxquels on ne peut pas échapper. Donc Dieu avait dit qu’à tel moment, à tel jour, Yarga sera arrêté et emprisonné », déclare-t-il.

Cependant, malgré sa libération, Yarga Sy n’a pas manqué de critiquer les circonstances entourant son arrestation. Il exprime son désarroi face à une détention prolongée et à l’ouverture d’une enquête judiciaire pendant 11 mois.

« Nous déplorons les circonstances de mon interpellation parce qu’un honnête citoyen, qui travaille, qui a une famille, qui est régulièrement domicilié, qui a toutes les garanties de représentativité, on l’incarcère en prison pendant 11 mois pour ouvrir une enquête judiciaire », déplore-t-il.

Yarga Sy souligne également le besoin de préserver le travail et l’intégrité des individus lorsqu’ils sont confrontés à des enquêtes judiciaires, en particulier lorsqu’ils présentent des garanties de représentativité.

« Quand vous avez des soupçons sur une personne et que vous voulez mener des enquêtes sur elle tout en sachant qu’elle présente les garanties de représentativité, qu’on lui donne la liberté provisoire en attendant de résoudre l’affaire. Mais qu’on ne lui gâche pas son travail, qu’on ne lui sépare pas de sa famille », insiste-t-il.

Ainsi, même libéré, Yarga Sy reste ferme dans sa défense de son innocence et appelle à un traitement plus juste et respectueux des droits des individus lors des procédures judiciaires.

Accusé de viol sur de jeunes joueurs : un entraîneur de football déféré

C. D. Mancabou est dans de beaux draps. L’entraîneur de football âgé de 45 ans a été déféré hier au Parquet de Dakar. Selon le Soleil, qui donne l’information, il est accusé d’abus sexuels sur ses élèves âgés entre 8 et 15 ans.

Le journal souligne que la mère d’une des victimes présumées a saisi la police d’une plainte le 6 janvier denier. Reprise par la source, la commerçante a confié aux enquêteurs qu’elle a été alertée par sa belle sœur selon laquelle le mis en cause abusait sexuellement de ses joueurs lors des séances d’entraînement.

C’est ainsi, dit-elle, qu’elle a interrogé certains membres de l’équipe de football, qui lui ont fait savoir que ce dernier ciblait son fils M. M. N âgé de 10 ans.

La plaignante a soutenu qu’elle nourrissait déjà des soupçons car révèle-t-elle, son fils « marchait bizarrement » et « son caleçon est souvent taché lorsqu’il revient de l’entraînement ».

Entendu, le jeune joueur a balancé son entraîneur, expliquant avoir intégré l’équipe durant les vacances scolaires 2023. Pis, accuse-t-il, « au cours de la mi-temps, Mancabou s’isolait avec lui dans une maison située aux alentours du terrain de Dieuppeul ou dans les toilettes du terrain de Castor. C’est ainsi qu’il le pénétrait par l’anus. »

L’enfant ajoute : « La dernière fois qu’il m’a pénétré date de moins d’un mois. Il disait qu’il allait me chasser de l’équipe si je le dénonçais. »

Le mis en cause nie en bloc, soulignant que l’élève l’accuse pour se venger après une sanction qu’il lui a infligée à la suite d’une bagarre avec un autre joueur : « Ce jour-là, M. M. N. est rentré en colère de l’entraînement parce qu’il n’a pas joué. Il s’est basé sur mon passé pour ternir mon image. »

L’entraîneur a en effet reconnu qu’il avait fait l’objet d’accusations similaires en 2002. « J’avais embrassé et caressé un jeune du même sexe avant de toucher ses parties intimes. A la suite de la plainte pour viol de sa maman, j’ai été emprisonné pour acte contre nature et viol», rembobine-t-il.

Vol de téléphones à Tivaouane Peulh : Quatre jeunes condamnés, deux bénéficient du bénéfice du doute

Quatre jeunes comparaissaient hier devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre d’un vol en réunion survenu le 4 février dernier à Tivaouane Peulh. F. Mbow, M. F. Sène, M. Kébé et M. Ndao, tous âgés d’une vingtaine d’années, ont été placés sous mandat de dépôt le 6 février suite à leur arrestation pour ce délit.

Les faits, rapportés par Le Soleil qui a assisté au procès, se déroulent alors que les jeunes, ayant inhalé des substances intoxicantes sur la plage de Tivaouane Peulh, sont approchés par le chauffeur d’un ambassadeur en poste à Dakar, dont le véhicule est enlisé. Profitant de l’inattention des passagers, ils dérobent les téléphones de marque iPhone 15 et 12 appartenant au diplomate et à son accompagnateur.

Par la suite, ils tentent d’écouler leur butin en passant des coups de fil. L’un des prévenus, nommé K. Wilane, avoue avoir acheté l’iPhone 15 à 200 000 F CFA au marché de Keur Massar, pour ensuite le revendre. Un autre, O. D. Ndiaye, a acquis le second téléphone à 130 000 F CFA.

Le Procureur a requis une peine de 2 ans d’emprisonnement, dont 6 mois ferme, contre les six accusés, mais deux d’entre eux ont bénéficié du bénéfice du doute. Leurs avocats ont plaidé que ces derniers ne pouvaient être sûrs de l’origine illicite des téléphones.

Cependant, les quatre autres prévenus n’ont pas eu la même chance. Ils ont été condamnés à une peine de 2 ans d’emprisonnement, dont 3 mois ferme.

Cette affaire met en lumière les dangers liés à la consommation de substances intoxicantes et souligne l’importance de la vigilance contre les actes de délinquance, même dans des situations d’aide apparente.

Décrispation : 134 détenus politiques libérés jeudi, d’autres libérations attendues vendredi

La vague de libérations de détenus politiques se poursuit au Sénégal, avec 134 personnes bénéficiant d’une libération provisoire ce jeudi. Ces libérations interviennent dans un contexte marqué par des appels à la décrispation de la scène politique et sociale dans le pays.

Parmi ces libérations, 100 détenus étaient incarcérés à la prison centrale de Rebeuss, tandis que 6 autres se trouvaient au Cap Manuel. Quatre femmes détenues étaient également concernées, libérées de la prison de Liberté 6, et 24 autres détenus politiques ont été libérés dans des établissements pénitentiaires situés à l’intérieur du pays.

Cette mesure de libération provisoire intervient dans le cadre des efforts visant à apaiser les tensions et à favoriser le dialogue entre les différentes parties prenantes de la scène politique sénégalaise. Elle s’inscrit également dans le prolongement des discussions initiées pour trouver des solutions consensuelles aux défis socio-politiques actuels.

Cette série de libérations n’est pas terminée, puisqu’il est annoncé d’autres libérations pour la journée de vendredi. Ces actions sont accueillies avec soulagement par de nombreux acteurs de la société civile et de la classe politique, qui appellent de leurs vœux une détente et un climat de confiance propices à la résolution pacifique des différends et des tensions politiques.

Cependant, certains observateurs soulignent que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour garantir le respect des droits humains et pour consolider l’État de droit au Sénégal. Ils appellent à ce que ces libérations soient suivies de mesures concrètes visant à promouvoir la justice, la transparence et le respect des libertés individuelles et collectives.

En attendant, la société sénégalaise demeure en attente des prochaines annonces et espère que ces initiatives contribueront à instaurer un climat de confiance et de stabilité propice à la construction d’un avenir meilleur pour tous.

Un comptable condamné pour détournement de fonds en vue de créer sa propre entreprise

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu son verdict ce mercredi, condamnant Oumar Sow, un comptable, à six mois de prison avec sursis et à verser 2 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts. Cette décision fait suite à sa culpabilité avérée dans le détournement de fonds de l’entreprise où il travaillait, dans le but de financer sa propre compagnie.

Employé chez Mamadou Lamine Kandji, Oumar Sow avait la responsabilité des finances et bénéficiait de la confiance de son employeur qui lui laissait des chèques signés lors de ses départs en voyage. Cependant, au lieu d’utiliser ces fonds pour les besoins de l’entreprise, Sow a profité de l’accès à l’administration fiscale pour falsifier des déclarations, induisant ainsi son patron en erreur sur les dettes fiscales de la société.

Grâce à cette supercherie, il a effectué des retraits considérables du compte de l’entreprise pour les transférer à sa propre compagnie. Cependant, ses actes frauduleux ont été découverts lors de vérifications internes, révélant un préjudice financier de plus de 8 millions de francs CFA.

Interrogé à la barre, Mamadou Lamine Kandji a déclaré avoir surpris Oumar Sow à deux reprises, en septembre puis en novembre, en train de commettre ces délits. Malgré les tentatives de remboursement partiel de la part de la famille de l’accusé, le tribunal a jugé nécessaire de prononcer une peine de six mois de prison avec sursis.

Le procureur avait requis une peine plus sévère, plaidant pour une condamnation à un an de prison ferme. Cependant, le tribunal a pris en compte les engagements de remboursement du prévenu et a décidé de lui accorder une chance en le condamnant à une peine assortie de sursis.

Cette affaire souligne l’importance de la confiance dans les relations professionnelles et met en lumière les risques associés à la malhonnêteté au sein de l’entreprise.

Amy Dia, Maty Sarr Niang, Boubacar Fofana, …: La vague de libérations se poursuit

Parmi les libérés figure Amy Dia, la coordinatrice adjointe de l’ex-Pastel/Sahm Notaire, accusée d’être membre de la Force spéciale. Son élargissement de prison vient apaiser les craintes et raviver les espoirs de ses partisans.

Les membres de divers mouvements activistes, tels que les pastéfiens, représentés par des individus comme Olivier Boucal de Goudomp Debout, Cheikh Diouf, Anta Laye Fall, Falilou Niang, Madior Loum et Bayna Gueye de Nittu Deug, respirent également désormais l’air de la liberté. Leur arrestation, survenue à la suite de dénonciations, avait suscité de vives réactions au sein de la société civile.

Parmi les libérés, on compte également des jeunes comme Boubacar Fofana, élève en classe de Seconde au lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque lors de son arrestation le 2 juin 2023. Sa libération symbolise l’espoir d’un avenir meilleur pour la jeunesse, qui se retrouve parfois prise au piège des événements politiques qui la dépassent.

Libération de Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop : Une étape vers l’apaisement politique

La scène politique sénégalaise connaît un moment de décrispation avec la libération de deux détenus membres de l’Ex-Pastef, Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop. Cette nouvelle, annoncée par Senego, marque un pas significatif vers l’apaisement des tensions qui ont marqué la période récente.

Quant à Cheikh Oumar Bamba Diop, membre du Mouvement Des Doomu Daara Patriotes (Moddap), il avait été interpellé le 25 juin 2023 à la cité Keur Gorgui. Son arrestation était survenue alors qu’il dénonçait le fait que le domicile d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, soit barricadé.

La libération de Fadilou Keïta et de Cheikh Oumar Bamba Diop constitue un signe positif dans le processus visant à restaurer la confiance et à promouvoir la réconciliation nationale. Elle offre également un espoir pour une résolution pacifique des différends politiques et une avancée vers une démocratie plus inclusive et respectueuse des droits fondamentaux.

Cette décision de libération est accueillie avec soulagement par les proches et les partisans des détenus, tout en soulignant l’importance de préserver les principes de l’État de droit et de garantir la justice pour tous les citoyens.

Libération de Yarga Sy : Fin d’une longue détention

Après plusieurs mois d’incarcération, Yarga Sy, militant de l’ex-Pastef et proche d’Ousmane Sonko, a finalement été libéré ce jeudi 15 février. Cette nouvelle a été confirmée par Me Moussa Sarr, l’avocat de Yarga Sy, selon les informations obtenues par Seneweb.

Âgé de 36 ans, Yarga Sy avait été arrêté en mars 2023 dans le cadre de l’enquête sur ce qui a été qualifié de « tentative d’assassinat » contre Ousmane Sonko, le leader de Pastef. Son arrestation faisait suite aux événements survenus le 16 mars, jour du procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang à l’opposant politique Ousmane Sonko.

La libération de Yarga Sy s’inscrit dans le cadre d’une vague de détenus ayant obtenu une liberté provisoire. Cette décision met fin à une période difficile pour lui et sa famille, marquée par l’incertitude et l’angoisse liées à sa détention.

L’annonce de sa libération suscite des réactions mitigées au sein de la société sénégalaise, certains saluant cette décision comme un pas vers la justice, tandis que d’autres expriment des préoccupations concernant la situation des droits de l’homme et l’indépendance de la justice dans le pays.

Pour Yarga Sy, c’est le début d’une nouvelle étape après avoir retrouvé sa liberté. Ses proches et ses soutiens espèrent qu’il pourra maintenant reconstruire sa vie et participer activement à la vie politique de son pays dans le respect de la loi et des droits fondamentaux.

Report de la présidentielle : Réaction de l’ordre des avocats du Sénégal

Suite au report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024, l’Ordre des avocats du Sénégal a exprimé sa réaction face aux tensions politiques qui en découlent. Dans un communiqué publié ce jeudi 15 février 2024, cet organe représentant les praticiens du droit a appelé au respect scrupuleux de la Constitution et rappelé l’exigence du respect du serment, adressant notamment ces recommandations au chef de l’État et aux acteurs de la justice.

L’Ordre des avocats a souligné son suivi attentif de la situation politique et institutionnelle qui prévaut dans le pays, marquée par l’abrogation du décret convoquant le collège électoral et l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi fixant une nouvelle date pour l’élection présidentielle, désormais prévue pour le 15 décembre prochain.

Dans son communiqué, l’Ordre des avocats a condamné fermement toute forme de violence dans l’espace social, exprimant sa préoccupation face aux dégâts matériels et aux pertes en vies humaines, et présentant ses condoléances aux familles touchées. Appelant à la retenue et à l’apaisement, notamment auprès de la jeunesse sénégalaise dont les appels doivent être entendus et traités, l’Ordre des avocats a exigé que les responsabilités soient établies afin que les auteurs d’abus ou de forfaits soient sanctionnés et les victimes dédommagées.

Cette réaction de l’Ordre des avocats du Sénégal reflète l’importance de préserver l’ordre constitutionnel et de garantir la paix sociale dans le pays, dans un contexte marqué par des tensions politiques et institutionnelles.

Vent de décrispation : Une liste de « détenus politiques » libérés !

Un vent de décrispation souffle sur le pays, marqué par la libération de plusieurs personnes considérées comme des « détenus politiques ». Cette annonce intervient dans le contexte d’un appel au dialogue national inclusif lancé par le Chef de l’État Macky Sall.

Selon les informations rapportées par Senego, plusieurs individus détenus pour des raisons politiques ont été libérés et sont en route pour retrouver leurs familles ce jeudi 15 février 2024.

Parmi les personnes libérées figurent Abdoulaye Touré, Toussaint Manga, Abdou Karim Gueye (alias Xrum Xax), Dr Seydou Diallo, Oustaz Assane Seck, Aliou Sané (coordinateur du mouvement Y’en a marre), Djamil Sané (maire des Parcelles Assainies), Cheikh Oumar Diagne (de la coalition Le Peuple), ainsi que le rappeur Nit Dof, entre autres.

Cette libération en masse est perçue comme un geste de bonne volonté et un signe de détente dans le climat politique du pays. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts visant à apaiser les tensions et à favoriser un environnement propice au dialogue et à la réconciliation nationale.

Pour les familles de ces individus, c’est un soulagement immense après des mois d’incertitude et d’inquiétude. Cependant, cette libération soulève également des questions sur la nature et les raisons de leur détention, ainsi que sur les perspectives de justice et de réforme dans le pays.

En tout état de cause, cette libération marque un pas en avant vers la résolution des tensions politiques et sociales au Sénégal, et ouvre la voie à des discussions plus constructives et inclusives pour l’avenir du pays.

Libération d’Abdou Karim Gueye et Cheikh Oumar Diagne après des mois de détention

Une lueur d’espoir brille pour Abdou Karim Gueye, plus connu sous le nom de Xrum Xax, et Cheikh Oumar Diagne, qui ont enfin recouvré leur liberté après près de 11 mois de détention dans les prisons sénégalaises.

Cheikh Oumar Diagne avait été appréhendé par la Division des investigations criminelles (DIC) le 19 mars dernier à la suite d’une conférence de presse. Lors de cette conférence, il avait reconnu être l’auteur des propos controversés diffusés dans une vidéo d’une minute. Il avait cependant expliqué qu’il n’appelait pas à l’insurrection, mais qu’en tant que citoyen et acteur politique, il voulait simplement adresser un message fort au Chef de l’État pour prévenir tout abus de pouvoir de sa part.

Quant à Abdou Karim Gueye, également connu sous le nom de Xrum Xax, il avait été placé en détention provisoire depuis le 23 mars dernier pour des accusations liées à l’atteinte à la sûreté de l’État. Son arrestation avait été décidée après la diffusion d’une vidéo dans laquelle il exhortait les jeunes à se mobiliser.

La libération de ces deux individus marque la fin d’une période éprouvante pour eux et leurs proches. Leur détention prolongée avait suscité des inquiétudes et des appels à la justice de la part de diverses organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile.

Maintenant libres, Abdou Karim Gueye et Cheikh Oumar Diagne sont susceptibles de reprendre leur vie quotidienne, tout en réfléchissant à leur engagement politique et à leur contribution à la société sénégalaise. Cette libération souligne également l’importance du respect des libertés individuelles et des droits fondamentaux dans toute société démocratique.

Libération de Toussaint Manga : Un soulagement après 10 mois de détention

Après une longue période d’emprisonnement, Toussaint Manga, ancien membre du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et responsable du parti ex-Pastef, a enfin retrouvé la liberté. Cette bonne nouvelle a été annoncée par son avocat, Me Moussa Sarr.

Toussaint Manga avait été arrêté pour avoir partagé sur sa page Facebook des images de manifestations consécutives à l’arrestation d’Ousmane Sonko. Sa libération, survenue ce jeudi 15 février 2024, intervient après 10 mois de détention.

L’ancien responsable de Pastef avait été inculpé par le juge Mamadou Seck pour des accusations graves, notamment « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique. »

La libération de Toussaint Manga est perçue comme un soulagement pour lui-même, sa famille, ainsi que pour ses sympathisants et partisans. Elle met fin à une période difficile marquée par l’incertitude et le confinement, et ouvre un nouveau chapitre dans sa vie.

Cette décision de libération pourrait également refléter un changement dans le paysage politique et judiciaire du Sénégal, soulignant peut-être une volonté de réconciliation et de rétablissement de la confiance entre les autorités et l’opposition.

Il reste à voir comment Toussaint Manga envisage son avenir politique après cette expérience éprouvante, ainsi que les implications plus larges de sa libération sur la scène politique sénégalaise.

Tivaouane : 30 migrants clandestins interpellés par la gendarmerie entre Mboro et Kayar

Malgré les efforts déployés par les autorités sénégalaises pour lutter contre l’émigration clandestine, le phénomène persiste le long des côtes du pays. Les récentes opérations de surveillance et de sécurisation menées par la gendarmerie nationale ont permis l’interpellation de 30 émigrants clandestins entre les localités de Mboro, dans le département de Tivaouane, et Kayar, située dans la région de Thiès.

Selon les informations rapportées par Lesoleil, ces arrestations ont eu lieu entre les 13 et 14 février 2024. Parmi les personnes appréhendées, trois étaient de nationalité gambienne et deux guinéenne.

En plus des individus arrêtés, les forces de l’ordre ont également saisi du matériel et de la nourriture. Ces saisies témoignent des préparatifs des migrants pour entreprendre leur périple dangereux vers d’autres côtes, souvent dans l’espoir d’une vie meilleure.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts continus des autorités pour lutter contre l’émigration irrégulière. Les brigades de Mboro et de Kayar, ainsi que d’autres unités de la gendarmerie nationale, ont été mobilisées dans cette lutte, démontrant l’engagement du Sénégal à faire face à ce défi complexe.

Malgré les risques et les dangers associés à l’émigration clandestine, de nombreux individus continuent de se tourner vers cette option dans l’espoir de trouver de meilleures conditions de vie ailleurs. Les autorités sénégalaises mettent en œuvre des mesures pour dissuader ces voyages périlleux tout en renforçant la sécurité le long des côtes du pays.

Libération de Pape Abdoulaye Touré après 9 mois de détention

Après neuf mois de détention, Pape Abdoulaye Touré, un jeune activiste, recouvre enfin la liberté ce jeudi. Cette nouvelle a été confirmée par Yoland Camara, coordonnatrice du mouvement Sénégal Notre Priorité (SNP), qui a pris la relève à la tête de ce mouvement pendant son absence.

Pape Abdoulaye Touré avait été arrêté lors des manifestations qui ont eu lieu en juin 2023, au niveau de la VDN, par les forces de l’ordre. Son arrestation a été suivie de sévices et de tortures, qui lui ont causé des fractures au niveau du pied droit, près de la cheville, et de la main gauche, au niveau du poignet.

À la suite de son arrestation, il a été inculpé par le juge d’instruction du deuxième cabinet pour des accusations liées à des actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, à sa participation à un mouvement insurrectionnel et à d’autres actions diverses. Il a été placé sous mandat de dépôt le 9 juin 2023.

La libération de Pape Abdoulaye Touré est une lueur d’espoir pour lui et pour tous ceux qui l’ont soutenu pendant sa détention. Cependant, il est essentiel de reconnaître les préjudices subis et de veiller à ce que justice soit rendue pour les violations de ses droits tout au long de cette période difficile.

Cette libération intervient dans un contexte où la question des droits de l’homme et de la liberté d’expression est devenue cruciale au Sénégal. Elle soulève également des questions sur le respect des droits fondamentaux et des normes internationales en matière de détention et de traitement des détenus.

En ce jour de libération, la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme restent attentives à la situation des droits de l’homme au Sénégal et continuent de plaider pour le respect des libertés fondamentales et la protection des activistes et des citoyens engagés.

Perturbation de l’Année Scolaire : Mise en garde du Ministère de l’Éducation Nationale contre les débrayages non Scolaires

Le Ministère de l’Éducation Nationale (MEN) a pris une position ferme face aux récentes perturbations du système éducatif, attribuées à des débrayages non liés à des raisons scolaires. Dans une note rendue publique, le MEN a dénoncé les actions de certains syndicats d’enseignants affiliés au « Cadre de concertation des syndicats de l’enseignement », les accusant d’appeler à des débrayages pour des motifs non professionnels.

Ces perturbations, selon le MEN, compromettent le déroulement du calendrier scolaire et menacent le droit à l’éducation des élèves. Le ministère a rappelé que bien que le droit de grève soit reconnu par la Constitution, il doit être exercé dans le respect des lois en vigueur. Toute cessation de travail en violation de ces dispositions peut entraîner des sanctions disciplinaires.

Le MEN a souligné que les débrayages motivés par des considérations politiques, plutôt que professionnelles, sont également passibles de sanctions. Le gouvernement, affirme la note, prendra les mesures nécessaires pour assurer le respect de la réglementation et la continuité des enseignements.

Cependant, le ministère a tenu à saluer l’attitude responsable de la majorité des enseignants, qui continuent à travailler pour l’amélioration du système éducatif. Il a réaffirmé son engagement à fournir une éducation de qualité et à garantir le bien-être et la sécurité des élèves dans les écoles.

Cette déclaration du MEN intervient dans un contexte où le système éducatif est déjà fragilisé par la pandémie et d’autres défis. Elle souligne l’importance de préserver la stabilité et la continuité de l’enseignement pour le bien-être des élèves et le développement de la société dans son ensemble.

Suicide à Bambey : Un commerçant choque la communauté en s’immolant

Une onde de choc a secoué le marché « Syndicat » de Bambey alors qu’un commerçant local, A. Diallo, a mis fin à ses jours de manière tragique en s’immolant par le feu. Le désespoir et la perplexité ont envahi la communauté face à cet acte aussi violent que mystérieux.

L’homme, âgé de plus de 45 ans et marié à deux épouses, a choisi le cimetière de Léona comme théâtre de son geste fatal. Son corps sans vie a été découvert, plongeant ses proches dans un abîme de tristesse et de désolation.

Les raisons derrière ce geste extrême restent floues, bien que des allusions à des causes métaphysiques aient été évoquées. Certains suggèrent que Diallo appartenait à une famille tourmentée par des forces surnaturelles, ce qui aurait pu contribuer à sa décision tragique.

L’annonce de cette tragédie a suscité un profond émoi au sein de la communauté, qui peine à comprendre les motivations qui ont conduit à cet acte désespéré. L’affaire reste ouverte et sous investigation, tandis que le corps de Diallo a été transporté à Diourbel pour des procédures administratives ultérieures.

Cette tragique affaire souligne les défis complexes auxquels peuvent être confrontées les communautés, et rappelle l’importance cruciale de soutenir ceux qui sont en détresse émotionnelle et de promouvoir un dialogue ouvert sur les questions de santé mentale. En cette période de deuil, la solidarité et le soutien mutuel seront essentiels pour aider la communauté de Bambey à surmonter cette épreuve difficile.

Funérailles de Landing Camara Diédhiou : Hommage à une vie tragiquement interrompue

Ce jeudi 15 février 2024 restera gravé dans la mémoire des habitants de Ziguinchor, alors qu’ils ont accompagné Landing Camara Diédhiou, un jeune élève du lycée de Djinabo, dans sa dernière demeure au cimetière de Kanténe. Les cloches de la tristesse ont résonné aux alentours de 10 heures, alors que la communauté pleurait la perte d’un être cher, dont la vie a été brutalement interrompue lors des récentes manifestations du 10 février 2024 à Ziguinchor.

La cérémonie funéraire a été empreinte d’une profonde émotion, alors que la famille, les amis et les camarades de Landing Camara Diédhiou ont rendu un dernier hommage à celui qui aurait dû avoir toute une vie devant lui. Les larmes et les prières ont accompagné son cercueil jusqu’à sa tombe, symbolisant la douleur et le chagrin ressentis par ceux qui l’ont aimé et côtoyé.

Le décès tragique de Landing Camara Diédhiou est une cruelle illustration des conséquences souvent dévastatrices des troubles sociaux et politiques sur la vie des individus innocents. Son départ prématuré laisse un vide insurmontable dans le cœur de sa famille, de ses amis et de sa communauté, et rappelle à tous la fragilité de la vie humaine et l’importance de préserver la paix et la sécurité pour tous.

Alors que Ziguinchor pleure la perte de l’un des siens, cette tragédie devrait également servir de rappel poignant pour tous les acteurs politiques et sociaux, les exhortant à œuvrer en faveur d’un dialogue pacifique et constructif pour éviter de tels drames à l’avenir. En honorant la mémoire de Landing Camara Diédhiou, la communauté s’engage à ne pas oublier son sacrifice et à poursuivre son combat pour la justice et la paix dans la région.

Tragédie à Bambey : Un Homme s’immole par le feu au cimetière

La ville de Bambey est plongée dans la douleur et le choc suite à un acte tragique survenu au cimetière local. Un homme a délibérément mis fin à ses jours en s’immolant par le feu, provoquant un profond sentiment de tristesse et de désolation parmi les habitants.

L’individu, identifié comme le commerçant Assane Diallo, a choisi le cimetière de Léona comme le théâtre de son geste fatal. Se versant de l’essence sur le corps, il a ensuite allumé le feu, mettant ainsi fin à sa propre vie de manière violente.

La nouvelle de cet événement tragique a rapidement circulé dans la ville, laissant la communauté locale sous le choc et la peine. Assane Diallo, qui était un commerçant bien connu travaillant au marché Syndicat de Bambey, a choisi un acte aussi extrême pour des raisons encore inconnues.

Le corps sans vie de Assane Diallo a été transporté à la morgue de l’hôpital de Bambey afin de procéder à une autopsie, selon les informations rapportées par rfm.

Cet incident laisse derrière lui des questions sans réponse et une communauté endeuillée, confrontée à la triste réalité de la détresse humaine et de la souffrance mentale

Fatick : Le professeur d’arabe accusé d’insultes envers les chefs religieux transféré à la section de recherches de Dakar

Massamba Diop, enseignant en arabe au lycée de Thiaré Ndialgui, se trouve actuellement dans une situation délicate. Arrêté par les gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) de Kaolack, il a été placé sous la garde de leurs collègues de la brigade territoriale du Sine.

Selon des sources proches du dossier, M. Diop est accusé d’avoir proféré des propos injurieux à l’égard des chefs religieux ainsi que d’avoir attaqué le président de la République, Macky Sall. De plus, il aurait incité le peuple à l’insurrection et aurait tenu des propos controversés devant ses élèves, abordant la crise politique actuelle en plein cours.

L’enseignant, surnommé « Oustaz Diop » par ses élèves, est également soupçonné d’avoir diffusé des messages incitant à la violence dans des groupes WhatsApp, ce qui soulève des préoccupations quant à ses éventuels liens avec des réseaux dangereux.

Face à la gravité des accusations, les autorités judiciaires ont réagi promptement en transférant Massamba Diop à la Section de Recherches de Colobane, à Dakar, une unité spécialisée dans les affaires sensibles et complexes.

Cette affaire met en lumière l’importance de la responsabilité des enseignants dans leurs discours et leurs actions, ainsi que la nécessité pour les autorités de prendre des mesures fermes pour préserver l’ordre public et la sécurité nationale.

Meurtre à Touba : Un élève tue son camarade de classe pour un écouteur

Une tragédie a secoué la ville de Touba, alors qu’une simple querelle entre deux élèves de 16 ans a conduit à la mort de l’un d’eux. B. L. Gaye, déféré au parquet de Diourbel, est accusé d’avoir poignardé à mort son camarade de classe, K. Diaw, lors d’une altercation pour un écouteur de téléphone portable.

Les faits remontent à lundi dernier, lorsque la dispute entre les deux adolescents a pris une tournure tragique. B. L. Gaye aurait asséné trois coups de couteau à K. Diaw, provoquant des blessures mortelles. Malgré son évacuation au centre hospitalier national Cheikh Ahmadou Khadim de Touba, la victime n’a pas survécu à ses blessures.

Suite à cette tragédie, le père de la victime a signalé l’incident au commissariat spécial de Touba, qui a rapidement lancé une enquête. Les efforts des forces de l’ordre ont permis d’identifier et d’interpeller le suspect, B. L. Gaye, qui a avoué le crime lors de son interrogatoire.

La situation a dégénéré lors d’une confrontation entre les deux élèves après les cours, pendant laquelle K. Diaw aurait blessé B. L. Gaye avec un stylo. Vexé, ce dernier aurait alors pris un couteau de cuisine pour attaquer son camarade, lui infligeant trois coups fatals.

Le certificat médical a confirmé que la mort de K. Diaw était due à un « choc hémorragique par traumatisme ouvert thoracique par arme blanche », révélant ainsi la violence du crime.

Crise institutionnelle au Sénégal : Des solutions pour sortir de l’impasse

La décision du Président Macky Sall de reporter sine die l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 a plongé le Sénégal dans une crise institutionnelle sans précédent. Face à cette situation délicate, plusieurs voies sont envisagées pour résoudre cette impasse et restaurer l’ordre constitutionnel dans le pays.

Le premier schéma suggère de maintenir la date initiale de l’élection présidentielle malgré le report décrété par le président. Cependant, cette option présente des risques en termes d’organisation du scrutin et de campagne électorale pour les candidats, compromettant ainsi la transparence du processus électoral.

Le deuxième schéma propose que le Président Macky Sall quitte ses fonctions à la fin de son mandat en cours, le 2 avril, laissant ainsi la place à l’intérim assuré par le Président de l’Assemblée Nationale. Ce dernier aurait alors la responsabilité d’organiser l’élection présidentielle dans un délai de 60 à 90 jours, permettant une passation de pouvoir en juillet ou août 2024.

Le troisième schéma envisage la poursuite du processus électoral avec un délai d’un mois accordé à l’administration pour finaliser l’organisation de l’élection présidentielle, suivi de quinze jours de campagne électorale. Cette option conduirait à la tenue du premier tour de l’élection le 24 mars 2024, avec une passation de pouvoir avant la fin avril 2024.

Dans tous les cas, la question de la passation de pouvoir entre le Président sortant et son successeur élu demeure essentielle. Selon la constitution, le Président de l’Assemblée Nationale assurerait l’intérim, permettant ainsi une transition démocratique vers un nouveau président élu.

Ces solutions, bien que différentes dans leurs approches, visent toutes à sortir le Sénégal de cette période d’incertitude et à restaurer la confiance dans les institutions démocratiques du pays. Il revient désormais au Président Macky Sall et aux autorités compétentes de prendre des décisions éclairées et responsables pour garantir une transition politique pacifique et transparente.

Grève des enseignants au Sénégal : Tensions entre le gouvernement et les syndicats

La grève des enseignants au Sénégal continue de susciter des tensions entre le gouvernement et les syndicats, alors que le ministère de l’Éducation nationale rappelle aux enseignants les règles encadrant l’exercice du droit de grève.

Dans un communiqué daté du 13 février 2024, le ministre de l’Éducation nationale souligne que le droit de grève est protégé par la constitution, mais qu’il doit être exercé dans le respect des lois en vigueur. Il met en garde contre toute violation des dispositions réglementaires et annonce que des sanctions disciplinaires pourraient être appliquées aux enseignants qui cessent le travail de manière non conforme aux règles établies.

Cette déclaration est interprétée comme une menace par le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire (SAEMS), qui exprime sa surprise face à la position du ministre. Pour le secrétaire général du SAEMS, Barnabé Diémé, cette menace ne fait que renforcer la détermination du syndicat à défendre ses droits, affirmant que leur action est légitime et ne viole aucune loi.

Le SAEMS souligne que la stabilité du pays est indispensable pour assurer le bon fonctionnement de l’école, mais que la violation de la constitution par le gouvernement crée une instabilité préjudiciable à l’éducation. Il affirme que leur action vise à protéger la constitution et les droits des citoyens, et non à servir des intérêts politiques ou influents.

En revanche, l’Union des Enseignants du Sénégal (UES) déclare qu’elle exécutera les mots d’ordre nationaux, quelles que soient les circonstances. Mamadou Diaite, de l’UES, affirme que les directives nationales doivent être suivies scrupuleusement.

Abdoulaye Diallo du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS) souligne que leur organisation est apolitique mais qu’ils ont déposé un préavis de grève centré sur des revendications professionnelles. Il précise que le SELS ne cherche pas à paralyser le système éducatif, mais à défendre les droits des enseignants.

La situation reste tendue alors que les syndicats et le gouvernement continuent de s’affronter sur les questions liées aux conditions de travail et aux droits des enseignants.

Report de l’inhumation d’Alpha Yéro Tounkara : Retard dû à l’autopsie et à l’absence de médecin légiste à Saint-Louis

L’inhumation d’Alpha Yéro Tounkara, étudiant de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis tué lors des manifestations contre le report de l’élection présidentielle, a été reportée à ce vendredi, après avoir été initialement prévue pour mercredi.

Cette information a été communiquée par Me Khouraychi Bâ, l’avocat de la famille du défunt, dans un post sur Facebook repris par Les Échos. Selon l’avocat, l’enterrement a été déplacé en raison de l’absence de médecin légiste à Saint-Louis, obligeant le transfert du corps d’Alpha Yéro Tounkara à l’hôpital Principal de Dakar pour une autopsie.

L’absence de médecin légiste à Saint-Louis a entraîné des retards dans le processus, notamment dans la délivrance du certificat aux fins d’inhumation. Bien que les membres de la famille de la victime n’aient pas pu assister à l’autopsie comme souhaité, Me Bâ a indiqué qu’ils recevront le certificat ce jeudi, permettant ainsi la poursuite des préparatifs funéraires.

Ce report de l’inhumation souligne les défis logistiques auxquels sont confrontées les familles des victimes de violence, notamment dans les régions où les services médicaux spécialisés sont limités. Cela met également en lumière les lacunes du système de santé et de justice en matière de traitement des décès dans le contexte de manifestations et de troubles civils.

L’attente de la conclusion de l’autopsie et la délivrance du certificat aux fins d’inhumation prolongent la période de deuil pour la famille d’Alpha Yéro Tounkara et soulignent l’importance de la transparence et de l’efficacité dans le processus d’enquête et de justice pour les victimes de violences politiques.

Ziguinchor : Un homme porté disparu retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses

La ville de Ziguinchor est sous le choc après la découverte du corps sans vie d’Hilarion Manga, un homme porté disparu depuis lundi. Retrouvé mercredi dans sa chambre au quartier Kandé de la capitale du Sud, le décès de Manga suscite des questions sur les circonstances exactes de sa mort.

La police de Ziguinchor a ouvert une enquête pour élucider les circonstances entourant ce décès tragique. Selon les informations fournies par Les Échos, Manga était porté disparu depuis lundi, ce qui a entraîné une recherche frénétique de la part de ses proches. Malheureusement, ces derniers ont fait une découverte choquante en retrouvant leur parent mort et dans un état de putréfaction avancé.

Alors que la police tente de démêler les tenants et aboutissants de cette affaire, la question se pose sur la nature du décès de Manga : s’agit-il d’une mort naturelle ou d’un crime ? Les autorités enquêtent activement pour répondre à cette question cruciale et apporter des réponses aux proches de la victime ainsi qu’à la communauté locale.

En attendant les résultats de l’enquête, l’atmosphère à Ziguinchor reste empreinte de tristesse et de perplexité face à cette tragédie soudaine. Les habitants de la ville attendent avec impatience que la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue à Hilarion Manga et à sa famille.

Saisie de cocktails molotov : Avancées significatives dans l’enquête

Les enquêteurs ont réalisé un progrès significatif dans cette affaire en arrêtant quatre suspects présumés. L. Diédhiou, M. Kébé, S. D. Badiane et L. Kébé, également connu sous le nom de Momo, ont été appréhendés par des éléments du Groupe de recherches et d’interpellation (GRI) de la gendarmerie. Ils sont soupçonnés d’avoir fabriqué les explosifs et de les avoir dissimulés dans la forêt de Mbao.

Selon les informations des journaux L’Observateur et Les Échos, L. Diédhiou est considéré comme l’élément central de ce groupe. Il a été arrêté sur son lieu de travail, une usine de sucreries, tandis que les autres suspects ont été neutralisés à Pikine.

Les individus impliqués sont actuellement en garde à vue à la brigade de recherches de Keur Massar, où ils seront interrogés dans le cadre de l’enquête en cours. Cette saisie et ces arrestations démontrent l’efficacité des forces de sécurité dans la prévention des activités criminelles et la protection de la sécurité publique.

Thiès : 30 candidats à l’émigration clandestine interpellés

La lutte contre l’émigration clandestine connaît un nouvel élan dans la région de Thiès au Sénégal, où les autorités ont intensifié les efforts pour contrer ce phénomène alarmant. Les gendarmes de la compagnie de Thiès, sous la direction du capitaine Awa Guèye, ont récemment renforcé leur dispositif de surveillance, ce qui a conduit à l’interception de deux embarcations suspectes en route vers l’Espagne.

Au cours de cette opération de sécurité menée entre le 13 et le 14 février 2024, les éléments des brigades territoriales de Kayar et Mboro ont réussi à appréhender trente individus candidats à la migration clandestine, dont trois ressortissants gambiens et deux guinéens, selon les informations fournies par le chef de la division communication de la gendarmerie, le Lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

Outre l’interpellation des candidats à l’émigration, les forces de sécurité ont également saisi du matériel et de la nourriture prévus pour le voyage, dans le cadre de leurs efforts pour démanteler les réseaux de trafic humain opérant dans la région.

Cette action démontre l’engagement résolu des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière, qui expose souvent les candidats à des dangers mortels en mer. Elle met également en lumière la nécessité d’une coopération internationale accrue pour aborder les causes profondes de ce phénomène et fournir des solutions durables pour les populations en quête d’un avenir meilleur.

Plaidoyer pour la généralisation de l’indemnité de logement dans le secteur public au Sénégal

Abdourahmane Cissé, secrétaire administratif du bureau national du Syndicat autonome des travailleurs de l’élevage (SATES), appelle le gouvernement sénégalais à étendre l’indemnité de logement à tous les agents publics, afin de rétablir l’équité sociale.

Dans une interview avec l’APS, M. Cissé souligne l’importance de généraliser cette indemnité pour inclure les 18 000 travailleurs du secteur public actuellement exclus de ce dispositif. Il fait valoir que certains agents de l’État bénéficient déjà d’une indemnité de logement, en plus d’autres types d’indemnités, mais que cette mesure ne concerne pas l’ensemble des employés du secteur public.

Selon lui, cette indemnité est distincte de l’indemnité spéciale complémentaire et d’autres types d’indemnités dont bénéficient certains corps professionnels comme les enseignants, les militaires, les paramilitaires, les agents de la santé et les magistrats. Il insiste sur le fait que l’indemnité de logement n’est pas une augmentation de salaire, mais une réparation de l’inégalité salariale et de l’injustice subie par les travailleurs de la fonction publique non inclus dans ce dispositif.

M. Cissé souligne que cette revendication vise à garantir l’équité sociale et à corriger les disparités salariales existantes. Il appelle ainsi le gouvernement à prendre des mesures pour étendre cette indemnité à tous les agents publics, afin de garantir un traitement équitable pour l’ensemble des travailleurs du secteur public au Sénégal.

Flux financiers illicites : Appel à la coopération des opérateurs de transfert d’argent avec la police judiciaire

Le Directeur de la Police judiciaire, Idrissa Cissé, a lancé un appel aux opérateurs de transfert d’argent œuvrant au Sénégal pour renforcer leur collaboration avec les autorités judiciaires dans la lutte contre les flux financiers illicites.

Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de partage de connaissances pour le renforcement des capacités des services d’enquête et de lutte contre la cybercriminalité, organisé par Wave digital finance en partenariat avec la Division spéciale de cybercriminalité, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle a souligné l’importance d’une collaboration accrue entre les opérateurs de mobile money et les autorités judiciaires pour lutter contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et d’autres activités illicites.

L’objectif principal de cet atelier de deux jours est de partager des connaissances approfondies sur les tendances actuelles de la cybercriminalité liées aux services de mobile money. Cela permettra aux enquêteurs spécialisés dans la cybercriminalité, aux analystes de données et aux experts des plateformes de mobile money de mieux comprendre ces nouvelles formes d’infractions à caractère financier et d’améliorer leur efficacité dans les enquêtes.

Le Directeur de la Police judiciaire a souligné que les enquêtes sur les crimes liés aux services de mobile money sont de plus en plus complexes, nécessitant une coopération étroite entre tous les acteurs impliqués. Il a appelé à un partage d’expériences et à une interaction entre les forces de l’ordre et les opérateurs de transfert d’argent pour détecter, identifier et traquer les criminels impliqués dans ces activités, où qu’ils se trouvent.

Le Secrétaire permanent de la Commission de protection des données personnelles du Sénégal, Mamoudou Niane, a également souligné l’importance de veiller à ce que les données circulent tout en respectant la vie privée des utilisateurs, soulignant ainsi l’équilibre nécessaire entre la sécurité des transactions financières et la protection des données personnelles.

Refus de négociations des familles des détenus politiques : Appel à la mobilisation pour la marche du samedi 17 février

Le Collectif des familles des détenus politiques a tenu une conférence de presse ce mercredi 14 février pour exprimer leur ferme refus de toute forme de négociation pour la libération des prisonniers. Dans un contexte marqué par le report de l’élection présidentielle et le maintien en détention de nombreux jeunes, les familles des détenus ont décidé de ne pas dialoguer avec le gouvernement.

« Il est impensable de laisser Macky encore 9 mois à la tête du pays alors que des jeunes souffrent dans les prisons… Depuis des mois, les détenus vivent un calvaire. A chaque fois qu’ils ont tenté de faire du bruit, on les calmait en leur disant qu’après l’élection présidentielle, ils allaient tous sortir. Et maintenant, Macky Sall ose reporter la présidentielle. Au nom de quoi ? Nous n’allons pas l’accepter. Nous n’allons pas dialoguer », a déclaré Diop Taif, un ancien détenu.

Il a ajouté : « S’il veut, il libère tous les prisonniers ou bien il laisse tomber. En tout cas, de notre côté, nous n’allons pas nous laisser faire. La souffrance a trop duré ».

Le Collectif a également lancé un appel à la mobilisation pour la marche prévue le samedi 17 février. Les familles des détenus et tous les citoyens solidaires sont invités à se joindre à cette manifestation pour exprimer leur désaccord face à la situation actuelle et exiger la libération des prisonniers politiques.

Pénurie d’eau à Matam : Les habitants privés d’eau potable depuis 2 jours

Les habitants de la commune de Matam sont confrontés à une situation critique depuis deux jours, alors que la chaleur est intense. En effet, le seul forage qui alimente la localité est hors service, plongeant ainsi la population dans la tourmente.

Cet incident est survenu suite à un problème technique sur l’un des ouvrages de production d’eau potable. Depuis mardi, la distribution d’eau connaît des perturbations à travers tout le réseau desservi par la SEN’EAU, l’entreprise en charge de la gestion de l’eau dans la région.

En conséquence, le débit d’eau a considérablement diminué, voire s’est complètement interrompu dans certains endroits, laissant les habitants sans accès à l’eau potable. Face à cette situation, de nombreuses personnes se sont vues contraintes de se ravitailler en eau à partir du fleuve et des puits, exposant ainsi la population à des risques sanitaires accrus.

Dans un communiqué publié à cet effet, la SEN’EAU a assuré que des équipes d’intervention sont actuellement mobilisées pour remédier à la situation et rétablir l’approvisionnement en eau potable dans les meilleurs délais. Les autorités locales et les habitants restent en attente d’une résolution rapide de ce problème afin de retrouver des conditions de vie normales et sécurisées.

Report de la présidentielle : Appel du khalife de Thiénaba à la sérénité et à la confiance envers les autorités civiles

Le khalife de Thiénaba a pris position sur le report de l’élection présidentielle de 2024, appelant à la retenue et à la confiance envers les autorités civiles. Dans un contexte de tensions politiques, le guide religieux a exhorté l’opposition à saisir la main tendue par le Chef de l’État et à rejeter toute tentative de violence.

« Ce pays est vivement secoué. Dans un contexte pareil, la meilleure attitude à adopter est de rester serein. Une autorité ne doit jamais réagir sous le coup de la colère. Brûler les biens d’autrui n’est une solution à rien », a déclaré le marabout lors d’une visite du marabout Serigne Modou Bousso Dieng, rapporte Dakaractu.

Baye Assane Seck a préconisé que le peuple laisse à l’actuel Chef de l’État le soin de réguler la situation et d’organiser une élection transparente, pour ensuite passer le relais au candidat victorieux. Pour lui, « la solution n’est pas de donner le pouvoir à l’armée ou de le précipiter entre des mains inexpertes ».

L’appel du khalife de Thiénaba à la modération et à la confiance envers les institutions civiles vise à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique. Alors que le pays traverse une période délicate, cette prise de position religieuse encourage la stabilité et le respect de l’ordre démocratique.

Drame à Dima-Niakhène : un mort et deux blessés lors d’un affrontement entre voleurs de mouton et habitants

Un tragique incident a secoué la localité de Diama-Niakhène, dans l’arrondissement de Niakhène, dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 février 2024, vers 01 heure du matin. Un affrontement violent a opposé un groupe de voleurs de bétail à des habitants du village, laissant un mort et deux blessés.

Selon les informations recueillies, trois individus se sont introduits clandestinement au domicile de M. Assane Niang, un cultivateur résidant à Diama-Niakhène. Lors de cette intrusion, Assane Niang a été agressé et blessé à la tête par les voleurs, qui ont ensuite dérobé 25 de ses moutons avant de s’échapper dans la brousse environnante.

Alertés par cet acte criminel, les habitants de Diama se sont mobilisés pour poursuivre les voleurs. Un affrontement violent a alors éclaté entre les deux groupes dans la brousse. Grâce à la détermination des villageois, les moutons ont été récupérés, mais malheureusement, un des voleurs, identifié comme Omar Sow, a perdu la vie lors de l’affrontement.

En outre, deux personnes ont été blessées dans le chaos : Assane Niang, le propriétaire des moutons volés, ainsi que Dame Ndiaye, un autre habitant du village. Les forces de l’ordre, alertées de la situation, se sont rendues sur les lieux accompagnées d’une infirmière pour constater les faits.

Le corps sans vie d’Omar Sow a été transporté à la morgue du district sanitaire de Mékhé, tandis qu’une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cet affrontement tragique.

Report de l’élection présidentielle : L’ADES appelle à la préservation de la paix et à la démocratie

L’Alliance des Ecologistes du Sénégal (ADES) a exprimé son désaccord face au report de l’élection présidentielle et a appelé la classe politique à privilégier la paix et à éviter les manœuvres politiques au détriment des citoyens. Dans un communiqué diffusé par Baye Salla Mar et ses collègues, l’ADES a vivement critiqué les événements qui ont conduit à cette situation et a appelé à un retour au calendrier initial de l’élection.

Le communiqué rappelle les circonstances entourant le report de l’élection, notamment l’abrogation du décret fixant la date de l’élection présidentielle par le Président Macky Sall et l’adoption du projet de loi repoussant l’élection au 15 décembre 2024 par le Parlement sénégalais, dans un climat de grande confusion et de tensions politiques. Cette décision a été suivie de manifestations qui ont tragiquement coûté la vie à trois personnes, plongeant le pays dans une crise politique sans précédent.

L’ADES souligne que la paix et la démocratie sont des valeurs essentielles pour l’avenir du pays et que l’élection présidentielle, conforme à la constitution, est un moment crucial dans la vie démocratique du Sénégal. Ils appellent donc la classe politique à faire preuve de responsabilité et à éviter les manœuvres politiques qui pourraient compromettre ces principes fondamentaux.

L’organisation dénonce également ce qu’elle qualifie de coup de force visant à prolonger de facto le mandat du président actuel et à lui permettre de rester au pouvoir. Elle appelle donc l’État du Sénégal à rétablir le calendrier initial de l’élection présidentielle et à garantir les libertés fondamentales, notamment le droit de manifester pacifiquement et de s’exprimer publiquement.

En conclusion, l’ADES lance un appel à l’unité et à la solidarité nationale pour préserver la paix et la démocratie au Sénégal, et insiste sur l’importance de respecter les principes démocratiques et les droits fondamentaux des citoyens.

Veillée nocturne en mémoire de Tounkara et des jeunes tués lors des manifestations : Les étudiants de l’UASZ réclament justice

Les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor maintiennent leur demande de justice pour leur camarade Alpha Yora Tounkara, étudiant à l’université de Saint-Louis, décédé lors des récentes manifestations. Dans la continuité de leur mobilisation, une veillée nocturne a été organisée hier pour rendre hommage à la mémoire de leur camarade et des jeunes tombés sous les balles lors des troubles, notamment Landing Camara, connu sous le nom de « Laminé Diédhiou », élève au lycée Djignabo de Ziguinchor. Tous réclament justice pour ces pertes tragiques.

Ismaëla Fall, étudiant de l’UASZ, exprime sa profonde consternation face à cette perte tragique et en appelle aux autorités pour faire toute la lumière sur cette tragédie. La Coordination des amicales des étudiants de l’UASZ se joint à cet appel, soulignant que la situation dans les universités sénégalaises est préoccupante, avec la recrudescence des meurtres d’étudiants, d’élèves et de futurs étudiants. Pour Adèle Datta, coordinatrice de cette coordination, « l’université sénégalaise ne va pas bien. Nous vivons des meurtres d’étudiants, d’élèves, de futurs étudiants. L’étudiant n’est plus en sécurité ».

En mémoire de leur camarade Alpha Yora Tounkara et de Lamine Camara, les étudiants de l’UASZ ont décidé d’observer une cessation des activités pédagogiques pendant 72 heures à compter d’hier. Cette action vise à rendre hommage aux victimes et à attirer l’attention sur la nécessité d’une réponse urgente de la part des autorités pour garantir la sécurité et la justice pour tous les étudiants et jeunes du pays.

Cette mobilisation étudiante souligne l’importance de la solidarité et de l’action collective pour faire face aux défis rencontrés par la jeunesse sénégalaise. Elle met également en lumière l’urgence d’adopter des mesures concrètes pour prévenir la violence et assurer la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens, en particulier des étudiants et des jeunes, qui sont l’avenir du pays.

Banalisation des divorces : À la source de toutes les désunions

Dans une époque où réussir sa vie conjugale semble être devenu une exception, les couples se séparent à un rythme effarant, comme si le mariage était aussi éphémère que des vacances. La banalisation de la sacralisation du mariage est devenue une réalité sociale scrutée de près par de nombreux couples.

L’union pour le meilleur et pour le pire semble être reléguée au second plan de nos jours. Les conjoints semblent accorder peu d’importance aux engagements sacrés du mariage. Les preuves de cette tendance sont flagrantes, avec une fréquence de divorces qui dépasse l’entendement. Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des jeunes filles se vanter d’avoir signé plusieurs actes de divorce, n’hésitant pas à partager ces expériences sur les réseaux sociaux et les sites d’informations générales.

Mais pourquoi cette tendance à ne plus s’engager pour le pire ? Plusieurs causes sont invoquées, parmi lesquelles la polygamie figure en bonne place. En effet, les querelles et les disputes rythment la vie des familles polygames, poussant certaines femmes à mettre fin à leur mariage. L’exemple de KH. Guèye est frappant : confrontée à la perspective que son mari prenne une deuxième épouse plus jeune que sa dernière fille, elle a posé un ultimatum clair.

Après la polygamie, c’est l’infidélité qui est pointée du doigt comme source de désunion. Des exemples comme celui de L.D et O.TH mettent en lumière les conséquences dévastatrices de l’infidélité sur un couple, menant souvent à une rupture irrémédiable.

La gestion des biens est également un motif fréquent de séparation. Les désaccords financiers, comme ceux entre Astou W. et Mamadou S., peuvent créer des tensions insurmontables au sein du couple.

L’infertilité constitue également une cause de divorce, certains couples ne supportant pas la pression sociale ou familiale liée à l’incapacité de procréer.

Enfin, les mariages de filles mères avec d’autres hommes peuvent également être à l’origine de désunions, les enfants issus de ces unions complexifiant les relations familiales.

Face à cette réalité alarmante, il est crucial pour les couples de prendre conscience des défis que représentent le mariage et de travailler ensemble pour surmonter les difficultés. La communication, le respect mutuel et l’engagement sont des éléments clés pour préserver la stabilité et la durabilité des relations conjugales.

HRW dénonce la répression sanglante au Sénégal: Au moins 37 personnes tuées lors des affrontements

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a publié une note alarmante dénonçant la répression violente exercée par les Forces de défense et de sécurité (Fds) au Sénégal depuis mars 2021. Selon HRW, au moins 37 personnes ont été tuées lors d’affrontements, marqués par l’utilisation de tirs à balles réelles et d’un usage abusif de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.

Reed Brody, conseiller juridique et porte-parole de l’organisation, a déclaré que HRW avait documenté ces incidents en s’appuyant sur des entretiens avec 29 personnes, dont des manifestants, des activistes de la société civile, des membres de l’opposition, des journalistes, des avocats, ainsi que des proches de personnes blessées ou tuées. En outre, HRW a examiné les dossiers médicaux des victimes, des images des manifestations, ainsi que des rapports des médias nationaux et internationaux.

Les conclusions de HRW révèlent un tableau alarmant de la situation des droits de l’homme au Sénégal, avec une répression sanglante des manifestations pacifiques. Les Forces de défense et de sécurité ont été accusées de recourir à une force excessive, entraînant la mort de dizaines de personnes sans que personne ne soit tenu responsable.

Cette répression brutale soulève de graves préoccupations quant au respect des droits fondamentaux des citoyens sénégalais et à l’obligation pour l’État de garantir la sécurité et la protection de ses citoyens. Les appels à la responsabilité et à la justice se multiplient, avec des demandes pressantes pour que les auteurs de ces actes de violence soient tenus de rendre compte de leurs actions devant la justice.

Face à ces révélations troublantes, HRW exhorte les autorités sénégalaises à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la répression violente des manifestations, à garantir la liberté d’expression et de réunion pacifique, ainsi qu’à traduire en justice les responsables de ces violations des droits de l’homme.

Cette déclaration de HRW met en lumière l’importance cruciale de la protection des droits de l’homme et de la justice pour tous, et souligne la nécessité d’une action urgente pour mettre un terme à la violence et à l’impunité au Sénégal.

Coupures d’internet: Les travailleurs des opérateurs de télécommunications montent au créneau

Depuis le 2 juin 2023 jusqu’au 13 février 2024, les opérateurs de télécommunications au Sénégal ont été confrontés à une série de coupures d’internet mobiles orchestrées par le ministre de la Communication, Maître Moussa Bocar Thiam. Ces interruptions répétées, au nombre de 13 au total sur cette période, ont eu des répercussions désastreuses sur l’économie et la population, avec des pertes estimées à environ trois milliards de FCFA.

C’est ce qu’a souligné Rosemary Balacoune Diouf, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de La Poste et des télécommunications, lors d’une déclaration sur Rfm. Selon elle, ces coupures ont représenté en moyenne l’équivalent d’une journée et demie sans accès à internet chaque mois, causant ainsi d’énormes pertes économiques pour les opérateurs et des préjudices sociaux-économiques pour des millions de clients et pour la population sénégalaise dans son ensemble.

Face à cette situation inacceptable, les travailleurs des opérateurs de télécommunications ont décidé de passer à l’action. Ils ont exprimé leur mécontentement en organisant ce matin un mouvement d’humeur, annonçant également leur intention d’organiser dans les prochains jours des journées de débrayage, avec le port de brassards rouges dans leurs différents lieux de travail.

« Suite à ces pertes énormes sur l’économie et sur les populations, nous avons décidé de passer à une autre vitesse pour marquer notre solidarité aux populations sénégalaises qui réclament leur droit à la communication, à l’information et à la liberté d’expression », a déclaré Mme Diouf. « Nous appelons l’Etat à rétablir la connexion via les données mobiles et à mettre fin aux coupures intempestives de ces services. Nous sommes déterminés à mener ce combat jusqu’au bout », a-t-elle ajouté.

Cette protestation des travailleurs des opérateurs de télécommunications met en lumière l’importance de l’accès à internet dans la société moderne et souligne l’impact dévastateur des coupures répétées sur l’économie et la vie quotidienne des citoyens. Il reste désormais à voir comment le gouvernement répondra à ces revendications légitimes et quelles seront les mesures prises pour garantir un accès stable et ininterrompu à internet pour tous.

Me El Hadi Diouf annonce une prise de parole cruciale concernant la possible libération de Sonko

Me El Hadi Diouf, avocat et figure publique bien connue au Sénégal, s’apprête à prendre la parole dans un contexte marqué par l’attente de la libération éventuelle d’Ousmane Sonko, leader politique et candidat recalé à la présidentielle. Cette annonce survient après la réaction controversée de l’ex-masseuse Adji Sarr, opposée à toute libération de Sonko.

La réaction de l’ex-masseuse Adji Sarr, celle de son avocat est attendue. Les Échos annonce que Me El Hadji Diouf fera face à la presse ce mercredi après midi. La robe noire a convoqué la presse chez lui, aux Almadies, à partir de 16 heures.

Dans un entretien exclusif accordé à Seneweb lundi, Alioune Tine annonce que Ousmane Sonko devrait être libéré dans les prochains jours. Adji Sarr n’a pas tardé à manifester son opposition à cette éventualité. «Je ne pardonne pas, il (Sonko) doit purger sa peine. Un point, un trait. Je ferai face, peu importe les conséquences », a-t-elle vigoureusement réagi.

La source rappelle que Me El Hadji Diouf fait aussi partie des candidats recalés de la course présidentielle par le Conseil constitutionnel.

Entente historique : Le Sénégal et le Maroc signent un accord sur les Collectivités Territoriales

Le 12 février dernier, une étape historique a été franchie dans les relations entre le Sénégal et le Maroc avec la signature d’un protocole d’accord entre l’Association des Départements du Sénégal (ADS) et l’Association des Régions du Maroc (ARM). Cette signature, inédite, renforce les liens historiques et culturels qui unissent ces deux nations.

L’objectif central de cet accord est de fournir un cadre formel et structuré pour la coopération et le partenariat entre les deux associations. En unissant leurs forces, elles aspirent à concrétiser des relations bilatérales déjà solides, fondées sur la compréhension mutuelle et la coopération fructueuse, selon Ahmed Youssouph Bengelloune, Président de l’ADS.

Cette collaboration transcende les frontières géographiques et vise à exploiter le potentiel des collectivités respectives pour favoriser un développement harmonieux et durable. À travers cet accord, les deux parties concrétisent leur engagement à partager leurs expériences, à apprendre les uns des autres et à mettre en œuvre des projets conjoints bénéfiques à leurs citoyens.

M. Bengelloune souligne que les défis et les aspirations communs en matière de développement territorial unissent l’ADS et l’ARM. Ensemble, elles peuvent explorer des stratégies novatrices pour promouvoir le développement socioéconomique territorial et améliorer la qualité de vie des concitoyens.

Il exprime sa gratitude envers le Président de l’ARM pour sa volonté de collaborer et de partager une vision commune de développement territorial. Ensemble, ils sont appelés à transcender les frontières nationales et à bâtir un avenir où leurs collectivités prospéreront en toute solidarité.

En conclusion, cette signature marque le début d’une ère fructueuse de coopération entre l’ADS et l’ARM. Leurs actions conjointes ouvriront la voie à un partenariat durable, contribuant ainsi au progrès et à la prospérité de leurs collectivités respectives.

Absa Hane, journaliste de Seneweb, raconte son agression brutale par les forces de l’ordre lors d’une manifestation

Absa Hane, une journaliste de Seneweb, a été arrêtée et agressée par les forces de l’ordre lors de la manifestation contre le report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall, vendredi dernier. Dans un récit détaillé sur les réseaux sociaux, elle décrit comment elle a été « lâchement et sauvagement agressée par des éléments de la Police Nationale du Sénégal » alors qu’elle faisait son travail de journaliste.

Dans son témoignage, devenu viral, Absa Hane dénonce une agression brutale, incluant des gifles et des coups de pieds, dont plusieurs à la tête qui l’ont rendue inconsciente pendant plusieurs dizaines de minutes. Malgré cette violence, elle affirme ne pas avoir peur et préfère affronter l’arbitraire pour défendre ses convictions, ses droits, et sa liberté d’expression.

Elle décrit l’attaque comme le résultat de la lâcheté de quelques policiers qui ont choisi d’enfermer une jeune femme sans défense dans leur fourgon pour la rouer de coups et l’agresser sauvagement avant de l’abandonner inconsciente. Absa Hane affirme qu’elle retient le matricule de son principal agresseur et qu’elle fera tout en son pouvoir pour qu’il réponde de ses actes, et pour empêcher que d’autres personnes subissent la même violence gratuite.

Cette affaire soulève de vives préoccupations quant au respect des droits des journalistes et à l’utilisation disproportionnée de la force par les forces de l’ordre lors des manifestations. Les appels à une enquête approfondie et à des mesures contre les responsables présumés de cette agression se multiplient dans le contexte de cette affaire.

Démantèlement d’un réseau de trafic de drogue à Rebeuss : un dealer arrêté avec 721 comprimés de « volets » et des médicaments contrefaits

La police de Rebeuss a frappé un grand coup en démantelant un réseau de trafic de drogue opérant entre Rebeuss et Fass. L’opération a abouti à l’arrestation de M. Ndiaye (23 ans) et de son complice K. Keita (18 ans), tous deux accusés de trafic de stupéfiants.

L’enquête a débuté suite à une dénonciation anonyme signalant l’existence d’un réseau de trafic de « volets » dans le quartier de Rebeuss. Les éléments de la Brigade de Recherches ont alors infiltré le réseau, ce qui leur a permis d’identifier K. Keita comme membre actif. L’arrestation a eu lieu après qu’un agent de police ait passé une commande de dix comprimés d’ecstasy, établissant ainsi la culpabilité de K. Keita. Interrogé, celui-ci a révélé l’identité de son fournisseur, M. Ndiaye.

Lors de l’interpellation de M. Ndiaye à son domicile à Fass, les policiers ont découvert une quantité impressionnante de drogue, comprenant 721 comprimés d’ecstasy et plusieurs autres médicaments contrefaits. L’enquête a également révélé que certains des comprimés contenaient des substances dangereuses, y compris des dépresseurs du système nerveux central.

Les résultats de l’analyse des drogues saisis ont confirmé la présence d’ecstasy dans neuf des comprimés, tandis que quatre autres contenaient des substances illicites. De plus, quatre comprimés étaient des médicaments contrefaits, dont l’un contenait un dépresseur du système nerveux central.

La valeur totale de la drogue saisie est estimée à 2,5 millions de F CFA, selon les déclarations de M. Ndiaye. Celui-ci et son complice sont désormais poursuivis pour détention et trafic de drogue, ainsi que pour détention et trafic illicite de médicaments.

Cette opération démontre l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre le trafic de drogue et à protéger la santé publique contre les substances illicites et les médicaments contrefaits.

Message du Khalife Général des Tidianes au Président Macky Sall : Un appel à la Paix et au Dialogue

Face aux récentes tensions politiques et aux événements tragiques ayant endeuillé le Sénégal, le Khalife Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, a pris la parole pour exprimer sa compassion envers les familles des victimes et adresser un appel vibrant à la préservation de la paix dans le pays.

Dans un discours empreint de solennité, le guide religieux a d’abord exprimé sa profonde tristesse et sa solidarité envers les familles endeuillées par les récents événements. Il a présenté ses condoléances les plus attristées et a assuré les proches des victimes de ses prières pour le repos éternel de leurs êtres chers.

Revenant sur la situation politique tendue qui prévaut au Sénégal, Serigne Babacar Sy Mansour a appelé à la retenue et à la paix. Il a souligné l’importance pour tous les acteurs de la société, qu’ils soient politiques, membres de la société civile ou simples citoyens, de privilégier le dialogue et la concertation pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté.

S’adressant directement au président de la République, Macky Sall, le Khalife a appelé à la recherche de solutions inclusives et constructives pour sortir de l’impasse actuelle. Il a encouragé le chef de l’État à favoriser le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation afin de trouver des solutions pacifiques et durables aux crises politiques et sociales en cours.

Dans un appel à l’unité nationale, Serigne Babacar Sy Mansour a exhorté l’ensemble de la classe politique à placer l’intérêt supérieur du peuple sénégalais au-dessus des considérations partisanes. Il a invité les différentes factions politiques à accepter les mains tendues et à œuvrer ensemble pour assurer la stabilité du pays et la tenue d’élections apaisées et inclusives.

En concluant son message, le Khalife a rappelé la nécessité de préserver l’unité et la cohésion sociale du Sénégal, soulignant que seule une approche basée sur le dialogue et le respect mutuel peut permettre de surmonter les défis actuels et de bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Mbour : Une mère de famille condamnée pour détournement de tontine pique une crise à la barre

Une affaire de détournement de tontine secoue la ville de Mbour. M. Z. Diagne, ayant cotisé pendant 11 mois à hauteur de 270 000 F CFA mensuellement, se retrouve face à une déception amère : son investissement dans la tontine ne lui a jamais rapporté. Les enquêtes révèlent que Y. A. Ngom, la prévenue, a créé plusieurs tontines fictives, arnaquant ainsi plusieurs victimes, dont M. Z. Diagne.

Convoquée devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, la prévenue de 28 ans, mariée et mère de deux enfants, a tenté de se défendre en avançant des arguments contradictoires. Elle a reconnu avoir reçu les cotisations de M. Z. Diagne et des autres membres de la tontine, mais a prétendu que certains se sont retirés dès le premier mois, l’obligeant à demander une augmentation des cotisations pour compenser les pertes. Cependant, la partie adverse a réfuté ces allégations, démontrant que la prévenue avait fourni des numéros de téléphone fictifs et des informations trompeuses, prétendant même que la tontine était supervisée par un adjudant de police.

Le tribunal a tranché en condamnant la prévenue à 6 mois de prison, dont 3 ferme, pour escroquerie. De plus, elle devra verser une somme de 3,5 millions de francs CFA à la plaignante à titre de réparation. La sentence a été un choc pour Y. A. Ngom, qui a piqué une crise dès l’annonce du verdict.

Cette affaire souligne les dangers des arnaques financières et met en lumière les conséquences néfastes des actes frauduleux sur les victimes. Elle rappelle également l’importance de la vigilance dans les transactions financières et la nécessité de recourir à des mécanismes de vérification rigoureux pour éviter de telles escroqueries.

Louga : la collégienne poignarde le commerçant puis l’accuse de…

Une rocambolesque affaire de vol défraie la chronique à Louga. Selon L’Observateur, elle oppose une collégienne à un commerçant. Les deux parties s’accusent mutuellement.

Arrêtée vendredi par les éléments du commissariat central de Louga, T. S, 16 ans et élève en classe de Seconde, est accusée d’avoir poignardé I. L., propriétaire d’une boutique spécialisée dans la vente d’effets vestimentaires.

Un témoin oculaire confie que le jour des faits, il a, comme il a l’habitude de le faire chaque vendredi, appelé son collègue commerçant pour qu’ils se rendent ensemble à la Mosquée. Mais, ce jour-là, ce dernier l’a supplié de lui venir en aide. Ainsi, grande fut sa surprise de trouver celui-ci affalé au sol et gisant dans une mare de sang. Lorsqu’il s’est approché, décrit-il, « il a constaté que son interlocuteur avait le ventre ouvert et les boyaux dehors. »

Le témoin ajoute avoir remarqué la présence d’une jeune fille tenant un couteau entre les mains gantées, qu’il dit avoir désarmée avant d’ameuter les passants.

Alertés, les éléments de la 52e Compagnie d’incendie et de secours ont procédé à l’évacuation du commerçant au Centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye où le commerçant sera admis aux urgences.

Blessée à la main, la mineure mise en cause, a fait un tour à l’hôpital, avant son arrestation.

D’après L’Obs, elle a déclaré que sa victime a tenté de la violer. Une version contestée par le commerçant, lors de son audition sur son lit d’hôpital.

Interception de 46 présumés candidats à l’immigration clandestine à Kaolack

Dans une opération nocturne menée à Kaolack, les autorités locales ont mis fin aux plans de 46 individus soupçonnés de chercher à immigrer clandestinement. Cette intervention a eu lieu vers minuit, à l’entrée de la commune de Kaolack, dans le sud du Sénégal.

Les personnes appréhendées, âgées de 12 à 35 ans, voyageaient à bord d’un véhicule de type Ndiaga-ndiaye au moment de leur arrestation. Selon les premières informations disponibles, ils se dirigeaient vers Joal-Fadiouth, une localité côtière réputée pour être un point de départ pour les candidats à l’immigration clandestine. Il est supposé qu’une embarcation les attendait là-bas pour une tentative de traversée clandestine des frontières maritimes.

L’immigration clandestine est un défi majeur pour de nombreuses régions du monde, mettant en danger la vie des personnes impliquées et alimentant les préoccupations sécuritaires. Les autorités sénégalaises sont engagées dans la lutte contre ce phénomène et poursuivent leurs efforts pour prévenir de telles situations.

Cette interception soulève des questions sur les réseaux de trafic humain et la vulnérabilité des populations à la recherche de meilleures perspectives de vie. Les détails précis sur les circonstances de cette tentative d’immigration clandestine restent à clarifier, et les autorités locales devraient probablement annoncer des mesures pour faire face à cette situation.

L’affaire est toujours en cours de développement, et des mises à jour seront fournies au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Crise au Sénégal : L’ONU réclame le respect du droit de manifester

Dans un contexte de tensions politiques grandissantes au Sénégal, l’Organisation des Nations unies (ONU) a émis une déclaration forte, appelant au respect du droit fondamental des citoyens à manifester pacifiquement. Cette déclaration survient alors que les autorités sénégalaises ont récemment interdit une importante manifestation de la société civile contre le report de l’élection présidentielle.

Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a exprimé une vive inquiétude concernant la situation dans le pays. Il a souligné l’importance primordiale de garantir le droit à la manifestation pacifique pour tous les Sénégalais, tout en exhortant les forces de l’ordre à respecter ce droit sans recourir à une force excessive.

Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal est confronté à des manifestations et à des troubles sociaux dus au report de l’élection présidentielle. Les manifestations, bien que pacifiques dans leur essence, ont parfois été confrontées à des réponses violentes des forces de sécurité, suscitant des préoccupations quant au respect des droits de l’homme.

L’ONU souligne également l’importance d’une résolution de la crise par des moyens constitutionnels et démocratiques. Cette approche met l’accent sur la nécessité de dialoguer et de résoudre les différends politiques de manière pacifique et dans le cadre des institutions établies.

La déclaration de l’ONU appelle à la retenue et à la modération de toutes les parties impliquées, ainsi qu’à un engagement en faveur du respect des droits fondamentaux et des libertés civiques. Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques et sociaux, l’ONU insiste sur l’importance de respecter les principes démocratiques et les normes internationales en matière de droits de l’homme pour garantir la stabilité et le bien-être de tous les citoyens sénégalais.

Sénégal : Les Syndicats des opérateurs de Télécommunications dénoncent la coupure d’internet et appellent à la mobilisation

Les syndicats des opérateurs de télécommunications au Sénégal ont exprimé leur profonde préoccupation face à la récente suspension de la connexion internet des données mobiles par le gouvernement. Dans un communiqué conjoint, ces syndicats ont dénoncé cette mesure et ont appelé à une mobilisation pour défendre l’accès à internet et les droits des citoyens.

La suspension de la connexion internet des données mobiles constitue une grave atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’accès à l’information, des droits fondamentaux garantis par la Constitution sénégalaise et par les normes internationales des droits de l’homme. Les syndicats des opérateurs de télécommunications considèrent cette mesure comme injustifiée et contraire aux principes démocratiques.

Pour protester contre cette coupure d’internet, les syndicats ont annoncé une série d’actions. Tout d’abord, une conférence de presse est prévue le mercredi 14 février 2024 à la permanence du SYTS, située à l’immeuble de la Grande Poste près du marché Kermel, à partir de 10 heures. Cette conférence de presse permettra aux syndicats de communiquer leurs positions et leurs revendications à la presse nationale et internationale.

En outre, les syndicats ont décrété une présence négative pour la journée du 14 février 2024, de 10h à 12h, afin de marquer leur opposition à la coupure d’internet. Pendant cette période, les employés des opérateurs de télécommunications observeront un arrêt de travail symbolique pour protester contre les restrictions imposées à l’accès à internet.

De plus, les syndicats ont appelé leurs membres à porter des brassards rouges durant toute la journée du 14 février 2024, en signe de solidarité et de protestation contre la coupure d’internet.

Cette mobilisation des syndicats des opérateurs de télécommunications témoigne de l’unité et de la détermination du secteur à défendre les droits des citoyens à un accès libre et non censuré à internet. Les syndicats appellent également le gouvernement à reconsidérer sa décision et à respecter les principes démocratiques et les droits de l’homme.

En cette période critique pour la liberté d’expression et l’accès à l’information au Sénégal, il est essentiel que tous les acteurs de la société civile, y compris les syndicats, se mobilisent pour défendre ces droits fondamentaux et faire entendre leur voix contre toute forme de censure et de restriction de la liberté sur internet.

Coopération Décentralisée : Vers un développement Territorial durable

Le 13 Février 2024 restera gravé dans les annales comme une date déterminante pour la coopération décentralisée au Sénégal. Sous la houlette du ministre Modou Diagne Fada, un atelier d’une importance capitale s’est tenu, réunissant une pléiade d’acteurs clés, des représentants territoriaux aux autorités diplomatiques, en passant par des organismes internationaux.

L’objectif ? Partager les missions et orientations stratégiques de la direction de la coopération décentralisée, mais surtout, promouvoir un dialogue fructueux entre toutes les parties prenantes. Dans son allocution, le ministre a mis en exergue l’impératif de cette coopération pour le développement territorial, soulignant l’urgence d’actions concrètes et structurantes.

Au cœur des débats, la nécessité de créer un cadre propice à la compréhension mutuelle des enjeux. Car c’est de cette compréhension que naîtra la mise en œuvre de projets ambitieux, façonnant ainsi l’avenir des collectivités locales. Le ministre a appelé à un partage sans réserve d’expertise et d’expériences, insistant sur la valeur ajoutée d’une coopération renforcée.

Les participants, animés par une volonté commune de relever les défis, ont engagé des discussions riches et constructives. De la recherche d’opportunités à la résolution des obstacles, chaque échange a nourri la réflexion collective. L’objectif ultime : élaborer des stratégies efficaces pour promouvoir un développement territorial durable, ancré dans la réalité locale.

Cet atelier marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour la coopération décentralisée au Sénégal. En unissant leurs forces et leurs expertises, les acteurs impliqués ouvrent la voie à un avenir plus solidaire et prospère pour toutes les communautés, des villes aux villages les plus reculés.

Veillée nocturne : La presse unie contre les violences faites aux reporters

Les jeunes reporters ont répondu en masse à cet appel, exprimant leur solidarité et leur détermination à lutter contre les atteintes à la liberté de la presse. Cette veillée a été l’occasion pour les journalistes de toutes générations de se rassembler et de faire entendre leur voix contre les violences et les intimidations subies sur le terrain.

La présence importante des membres de la presse a témoigné de l’unité et de la détermination de la profession à défendre ses droits et à dénoncer toute forme de répression ou d’entrave à la liberté d’expression. Les participants ont également partagé des témoignages poignants sur les difficultés rencontrées dans l’exercice de leur métier et ont appelé à des mesures concrètes pour assurer la sécurité et la protection des reporters.

Cette veillée nocturne a été marquée par un élan de solidarité et de mobilisation collective, soulignant l’importance cruciale de la liberté de la presse dans une société démocratique. Les professionnels des médias ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leur mission d’informer le public en toute indépendance, malgré les obstacles et les dangers auxquels ils sont confrontés.

Sénégal : La saison touristique 2025 déjà hypothéquée…

Le secteur du tourisme au Sénégal, bien que crucial pour l’économie nationale, est confronté à une série de défis qui menacent déjà la saison touristique 2025. En tant que deuxième contributeur à l’économie après la pêche, le tourisme représente plus de cent mille emplois directs et joue un rôle vital dans le développement du pays. Cependant, les récentes crises et les décisions politiques impactent gravement ce secteur vital.

Les acteurs du tourisme planifient souvent un an à l’avance, et pour l’année 2025, de nombreuses agences réceptives ont déjà confirmé des voyages de touristes. Cette anticipation permet de mettre en marche toute la chaîne de valeur du tourisme, impliquant des hôtels, des transporteurs touristiques, des restaurants, des guides touristiques, des sites et édifices touristiques, ainsi que des acteurs de l’artisanat et de la culture. Tout obstacle à cette chaîne de valeur peut avoir des effets immédiats et impacter sur plusieurs années.

Malheureusement, la saison touristique 2025 est déjà compromise. Après les événements de mars 2021 et de juin 2023, le report des élections et les périodes d’incertitude politique plongent le secteur dans une profonde crise. La stabilité politique est un facteur essentiel pour le tourisme, et l’annonce de l’élection présidentielle le 15 décembre 2025, en pleine haute saison touristique, suscite des inquiétudes légitimes. Les touristes et les tours opérateurs hésitent, craignant les perturbations liées aux élections.

Cette situation compromet non seulement les emplois dans le secteur, mais également la compétitivité et la survie de toute la chaîne de valeur du tourisme. Il est donc urgent que les autorités étatiques prennent en compte la sensibilité du secteur avant de prendre des décisions importantes. Des consultations avec les acteurs du tourisme et une prise en compte du calendrier touristique pourraient contribuer à sauver ce secteur vital et à préserver l’économie du pays.

Il est crucial de reconnaître l’expertise et l’expérience des professionnels du tourisme, tels que ceux qui ont une maîtrise en tourisme et une expérience de plusieurs années dans le secteur. Leur voix doit être entendue dans les discussions et les décisions politiques qui impactent directement le tourisme et l’économie nationale.

Suspension Temporaire des Données Mobiles

Le Ministère de la Communication a rendu public, ce mardi 13 février, un communiqué annonçant la suspension temporaire des services d’internet des données mobiles. Cette décision intervient alors qu’une manifestation, organisée à l’appel de la société civile et de l’opposition, est prévue pour cet après-midi.

Cette suspension vise à prévenir toute utilisation abusive ou néfaste des réseaux sociaux et des services de communication en ligne pendant la manifestation, dans le but de garantir la sécurité publique et d’éviter toute forme de désinformation ou de manipulation en ligne.

Le Ministère de la Communication appelle à la compréhension de tous les utilisateurs concernés et assure que cette mesure est temporaire et prendra fin dès que la situation sera jugée sécurisée et stable. Les autorités encouragent les citoyens à faire preuve de responsabilité dans l’utilisation des médias sociaux et à respecter les lois en vigueur.

Cette suspension des données mobiles sur internet s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour assurer le bon déroulement des manifestations tout en préservant la paix et l’ordre publics.

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter le service de communication du Ministère de la Communication.

Exclusif : Le Préfet de Dakar interdit la Marche Silencieuse prévue ce mardi

Une nouvelle manifestation politique à Dakar se voit stoppée dans son élan alors que le mouvement Aar Sunu Élection avait prévu une marche silencieuse entre le Rond-point Jet d’eau et l’École Normale Supérieure. Cette initiative, prévue pour demain mardi après-midi, a été interdite par le Préfet de Dakar.

Le Préfet Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye a justifié cette interdiction par les risques potentiels de troubles à l’ordre public et d’entrave à la libre circulation des personnes et des biens.

Le chef de l’exécutif départemental de Dakar a clairement instruit les forces de l’ordre à faire respecter strictement cette mesure. Cette décision intervient alors que l’opposition et la société civile, unies, avaient annoncé cette marche comme un moyen de protester contre le report de l’élection présidentielle.

Cette interdiction soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression et de manifestation dans le contexte politique actuel du Sénégal. Elle risque également d’attiser les tensions déjà vives entre le gouvernement et ses opposants, alors que le pays traverse une période de turbulences politiques et sociales.

La décision du Préfet de Dakar marque un nouveau chapitre dans le dialogue politique tendu qui règne actuellement au Sénégal, et souligne la nécessité d’un dialogue constructif et inclusif pour résoudre les différends et garantir la stabilité du pays.

Sénégal: la visite du président en exercice de la Cédéao reportée sans nouvelle date

Visite à Dakar reportée pour Bola Tinubu : le chef de l’organisation ouest-africaine Cédéao et président du Nigeria devait rencontrer au Sénégal le président Macky Sall, alors que la situation reste crispée dans le pays après l’annonce du report de la Présidentielle. Pas de nouvelle date de visite fixée à ce stade, selon une source a la présidence du Sénégal.

Au Sénégal, la visite du chef de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et président du Nigeria, Bola Tinubu, prévue ce 12 février 2024 a été reportée sans qu’une nouvelle date n’ait été fixée, selon une source à la présidence sénégalaise.

Le chef de la Cédéao devait rencontrer le président Macky Sall ce lundi après-midi, alors que la situation est toujours très crispée au Sénégal, depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février au 15 décembre.

La semaine dernière, la Cédéao a appelé le Sénégal à « rétablir urgemment le calendrier électoral ». Et, depuis vendredi, trois jeunes sont morts, tués au cours de manifestations contre ce report.

Par ailleurs, la mission d’observation électorale de l’Union européenne annonce le retour de ses 32 observateurs longue durée « au vu de l’incertitude du calendrier électoral ». La mission qui se dit également inquiète que la décision de reporter le scrutin présidentiel puisse constituer « une rupture avec la longue tradition de démocratie du Sénégal ».

Développement du Sénégal à Partir des Territoires : Mamadou Djigo de l’ANAT Expose le Programme PAVART

Dans le cadre du Plan national d’aménagement et développement territorial (Pnadt) horizon 2035, le Sénégal s’engage résolument dans une politique de développement territorial ambitieuse. Sous la direction éclairée de Mamadou Djigo, Directeur de l’Aménagement du Territoire, cette initiative vise à structurer l’espace sénégalais de manière optimale et à valoriser durablement toutes ses ressources.

Développement du Sénégal à Partir des Territoires: Mamadou Djigo DG de l'ANAT Expose le... PAVART

Mamadou Djigo incarne la vision et la stratégie visant à exploiter pleinement les ressources territoriales du Sénégal. Sa politique repose sur une structuration optimale de l’espace et une valorisation durable de toutes les ressources disponibles dans le pays. Dans cette perspective, il expose avec clarté et engagement le Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources (PAVART).

Le PAVART représente une feuille de route ambitieuse pour le développement territorial du Sénégal. Son objectif principal est de promouvoir un développement équilibré et inclusif en tirant parti des spécificités de chaque territoire. Pour y parvenir, le programme met l’accent sur plusieurs axes stratégiques clés.

Tout d’abord, le PAVART vise à renforcer les capacités locales en matière de gestion et d’exploitation des ressources naturelles, culturelles et humaines. Cela passe par la mise en place de politiques et de stratégies adaptées à chaque région, favorisant ainsi une utilisation durable et responsable des richesses du pays.

Ensuite, le programme s’attache à promouvoir une gouvernance territoriale participative et transparente. En impliquant les acteurs locaux dans le processus décisionnel et en encourageant la prise de responsabilité au niveau régional, le PAVART favorise une gestion plus efficace et démocratique des affaires publiques.

Par ailleurs, le PAVART encourage la promotion de l’innovation et de la technologie comme moteurs de développement territorial. En investissant dans la recherche et le développement, ainsi que dans les secteurs émergents de l’économie, le programme stimule la croissance économique et crée des opportunités d’emploi pour les populations locales.

En résumé, le Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources (PAVART) représente une initiative cruciale dans la quête du Sénégal pour un développement durable et équitable. Sous la direction éclairée de Mamadou Djigo, ce programme promet de transformer positivement le paysage socio-économique du pays, en offrant des perspectives d’avenir prometteuses pour toutes les régions du Sénégal.

Mboro : Arrestation de Ndiaga Ndiaye, partisan de Bassirou Diomaye Faye, pour activités politiques

Les tensions politiques continuent de s’intensifier au Sénégal, avec une nouvelle arrestation signalée dans la ville de Mboro. Ndiaga Ndiaye, leader du Grand Mouvement Citoyen et fervent partisan de la candidature de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle, a été appréhendé par la gendarmerie locale ce lundi vers 17 heures.

Selon les informations fournies par les autorités, Ndiaga Ndiaye aurait été arrêté pour son implication présumée dans des activités politiques, notamment l’organisation ou la participation à une caravane dans la commune de Diogo, dans le cadre de la campagne électorale de son candidat. Cette arrestation survient dans un contexte tendu marqué par des arrestations de partisans de l’ex-Pastef et une atmosphère politique chargée à l’approche de l’élection présidentielle.

La traque des partisans du candidat de l’ex-Pastef, Bassirou Diomaye Faye, semble se poursuivre, suscitant des inquiétudes quant à la liberté d’expression et la participation politique au Sénégal. Cette arrestation intervient également alors que le Président Macky Sall a récemment évoqué la possibilité d’un projet de loi d’amnistie générale dans le cadre d’efforts visant à apaiser les tensions politiques dans le pays.

Débrayage et marche des enseignants : protestation contre le report de la Présidentielle

Les enseignants du Sénégal se mobilisent contre le report de l’élection présidentielle et pour exiger le respect des engagements pris par l’État envers la communauté éducative. Dans un communiqué conjoint, les syndicats de l’enseignement appellent à une mobilisation massive à travers un débrayage suivi d’une marche silencieuse.

Les revendications principales des syndicats d’enseignants incluent la nécessité de maintenir le calendrier électoral initial ainsi que la libération des élèves et enseignants détenus dans le cadre des récentes manifestations. Ils expriment leur profonde préoccupation face à la situation politique actuelle et soulignent l’importance de respecter les principes démocratiques et les droits fondamentaux.

Ainsi, une série d’actions est prévue pour les jours à venir. Ce mardi, les enseignants sont appelés à observer un débrayage à partir de 10 heures, suivi d’une marche silencieuse à 15 heures. Cette mobilisation pacifique vise à exprimer leur solidarité et leur détermination à défendre les valeurs démocratiques et les droits des citoyens.

La journée de mercredi ne sera pas en reste, avec la promesse d’un autre débrayage à 10 heures, témoignant de la détermination continue des enseignants à faire entendre leur voix et à contribuer activement à la préservation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal.

Cette mobilisation reflète la volonté des enseignants de jouer un rôle actif dans la vie politique et sociale du pays, et témoigne de leur engagement envers leurs élèves, leurs collègues et l’avenir de l’éducation au Sénégal.

Tension au Sénégal : L’ONG Jamra demande l’expulsion d’une diplomate de l’UE en raison de son orientation sexuelle

Une vive tension secoue le Sénégal suite à la demande de l’ONG Jamra d’expulser Mme Anna Borg, une diplomate de l’Union européenne (UE), en raison de son orientation sexuelle. Mme Borg occupe actuellement le poste de cheffe de mission de l’UE chargée de superviser les élections à venir dans le pays.

L’annonce de cette demande a été faite lors d’une conférence de presse organisée par Jamra ce lundi 12 février. Mme Anna Borg est ouvertement lesbienne et militante des droits des LGBTQ+. Elle est également vice-présidente de l’intergroupe LGBTI du Parlement européen. Ces éléments ont incité Jamra à exiger son expulsion du territoire sénégalais, affirmant que sa présence pourrait perturber le processus électoral.

Mame Mactar Guèye, coordonnateur de Jamra, a déclaré que la présence de Mme Borg au Sénégal est inacceptable en raison de son orientation sexuelle assumée. Il a accusé Mme Borg d’utiliser ses fonctions diplomatiques pour promouvoir activement l’homosexualité, une pratique considérée comme contraire aux valeurs et aux croyances religieuses du Sénégal.

Cette demande a suscité des réactions mitigées au sein de la société sénégalaise, certains soutenant l’initiative de Jamra tandis que d’autres la dénoncent comme une violation des droits humains fondamentaux et une ingérence dans les affaires diplomatiques.

Jamra prévoit d’informer les autorités religieuses du Sénégal de la présence de Mme Borg à Dakar et envisage de prendre des mesures pour faciliter son expulsion du territoire sénégalais.

Cette affaire met en lumière les tensions persistantes autour des questions relatives aux droits des LGBTQ+ au Sénégal et soulève des préoccupations quant au respect des droits humains et à la liberté d’expression dans le pays.

Décès de l’étudiant Alpha Yoro Tounkara à l’UGB : Réaction du ministère de l’enseignement supérieur

Le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a été plongé dans la tristesse suite au décès tragique de M. Alpha Yéro TOUNKARA, étudiant en Licence 2 à l’UFR Lettres et Sciences Humaines de l’Université Gaston Berger de Saint Louis. Le jeune homme a perdu la vie lors des manifestations survenues le vendredi 09 février 2024 à Saint-Louis.

Dans une déclaration empreinte de profonde émotion, le Ministre Pr Moussa Baldé ainsi que les Recteurs des Universités, les Directeurs et tout le personnel du ministère ont exprimé leurs condoléances les plus sincères à la famille éplorée ainsi qu’à l’ensemble de la communauté universitaire touchée par cette perte tragique.

Face à cette situation difficile, le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur appelle fermement tous les acteurs de la communauté universitaire à privilégier le dialogue et la concertation. Il met en avant l’importance capitale de préserver la paix et la sécurité au sein des établissements d’enseignement supérieur du Sénégal.

L’invitation au dialogue vise à éviter toute escalade de violence et à favoriser un environnement propice à l’épanouissement académique et personnel des étudiants ainsi qu’au bon fonctionnement des universités sénégalaises.

« En cette période de deuil, il est primordial que chacun fasse preuve de responsabilité et de respect mutuel », a déclaré le Ministre, assurant que toutes les mesures nécessaires seront prises pour faire la lumière sur les circonstances de ce drame et pour garantir que de telles tragédies ne se reproduisent pas.

En conclusion, le Ministre et l’ensemble du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont renouvelé leurs condoléances attristées à la famille endeuillée et à la communauté universitaire. Ils ont appelé à l’unité et à la solidarité dans cette épreuve et ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour préserver la paix et la stabilité au sein des institutions d’enseignement supérieur du Sénégal.

Alioune Tine : « Macky Sall est prêt à dialoguer avec Ousmane Sonko »

Cette déclaration intervient dans un contexte politique marqué par des tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition, en particulier après l’arrestation de plusieurs figures politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Selon les informations rapportées par Seneweb, le Président Macky Sall serait également en train de préparer une loi d’amnistie générale dans le but de favoriser l’apaisement du climat politique. Cette loi pourrait conduire à la libération des « détenus politiques », y compris Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Birkelane : Un batteur de tam-tam arrêté lors d’un mariage pour le viol de sa nièce de 10 ans

La brigade territoriale de Birkelane a déféré, ce lundi matin, M. Diouf pour viol sur sa nièce de 10 ans. Le batteur de tam-tam incriminé a été arrêté par les gendarmes en pleine cérémonie de mariage où il faisait office de tambour-major. Seneweb vous livre les détails de l’enquête.

Une affaire d’inceste secoue la commune de Mabo, située dans la région de Kaffrine. Un batteur de tam-tam, connu sous le sobriquet de « Kap-Kap », est soupçonné d’avoir abusé sexuellement sa nièce.
Après le divorce de sa mère, la victime A. D. S. a été confiée à sa grand-mère domiciliée à Mabo, une commune du département de Birkelane. La mère de cette fillette de 10 ans s’est remariée plus tard à Diakhao.


Un jour, la dame F. D. a quitté son domicile conjugal dans le Sine pour revenir dans sa maison familiale à Mabo où se tenait une cérémonie de prière dédiée à son défunt père. Sur place, elle a constaté un comportement suspect de sa fille. 
En effet, cette élève en classe de CM1 marchait difficilement. Pressée de questions, A. D. S. a fini par confier à sa mère biologique qu’elle a été abusée sexuellement par son oncle maternel M. Diouf alias « Kap-Kap ».


Il ressort du dossier que la grand-mère de la victime a tenté d’étouffer l’affaire. Elle a tenté de dissuader la mère d’A. D. S. de ne pas porter l’affaire devant la justice.
Mais F. D. a déposé une plainte sur la table du commandant  Abdoulaye Samba Bâ, contre son frère incriminé grâce à l’appui de la personne morale de l’AEMO dans cette localité.


Séance tenante, le chef de service de la brigade territoriale de Birkelane a réquisitionné les services d’un gynécologue. Après examen, le rapport médical a fait cas d’une défloraison et de la perte de l’hymen. La fille a déclaré sur procès-verbal qu’elle a été violée dans la chambre par son oncle maternel.
Les investigations menées par les gendarmes ont permis de localiser le mis en cause dans le village de Keur Djiby. Le présumé violeur assurait l’ambiance avec son tam-tam lors d’un mariage. Il a été cueilli en pleine cérémonie par les éléments de la brigade de Birkélane.


Interrogé sur procès-verbal, M. Diouf a avoué partiellement les faits. Il a déclaré avoir frotté son sexe contre les parties intimes de la fille en question, jusqu’à satisfaire sa libido.
Au terme de l’enquête, il a été déféré ce lundi au parquet de Kaolack pour viol.

Plainte contre Massaly pour tentative de meurtre sur des jeunes manifestants

Maitre Ousmane Diagne, maire de la commune de Thiès-Est et auxiliaire de justice, a déposé ce lundi 12 février 2024 une plainte contre Mouhamadou Lamine Massaly, acteur politique résidant au quartier 10e (ex-Riaom), pour des accusations graves incluant « tentative de meurtre sur de jeunes manifestants, détention illégale d’arme à feu, mise en danger de la vie d’autrui, violence et voie de fait, et trouble à l’ordre public ».

Selon le plaignant, membre de la coalition Diomaye Président et partie prenante du mouvement Aar Sunu Élection, les événements se seraient déroulés dans l’après-midi du vendredi 9 février 2024, lorsqu’un groupe de jeunes manifestants se trouvait dans le quartier 10e. M. Massaly, président de l’Union pour la nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), aurait exhibé un pistolet et tenté de tirer sur eux, comme le montre une vidéo jointe à la plainte.

Cette vidéo virale a suscité l’indignation, notamment en raison de l’interdiction générale du port d’armes durant la campagne électorale. Pour le maire Diagne, il ne s’agit pas d’un incident isolé, puisqu’en mars 2021, dans des circonstances similaires, M. Massaly aurait été impliqué dans l’arrestation, l’embarquement et la torture de jeunes garçons, alors qu’il n’a aucune autorité en matière de maintien de l’ordre public.

Maitre Diagne souligne également qu’un arrêté ministériel en date du 30 janvier 2024 interdit le port d’armes à feu pendant la période électorale, ce qui rend la détention d’arme de M. Massaly illégale et passible de sanctions.

Le maire de Thiès-Est exprime son profond désarroi face à la situation, rappelant que plus de 60 jeunes Sénégalais ont perdu la vie depuis mars 2021 dans des circonstances similaires, sans que les responsables de ces crimes ne soient tenus pour responsables.

Il estime qu’en tant qu’élu et représentant légitime des populations, il est de son devoir de protéger les citoyens contre de tels actes dangereux, raison pour laquelle il a décidé de déposer cette plainte contre M. Massaly, afin qu’il soit arrêté et traduit en justice pour répondre de ses actes.

Cette plainte marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’impunité et la violence politique au Sénégal, illustrant la détermination des autorités locales à faire respecter l’ordre et la sécurité de tous les citoyens.

Fonction publique : Les agents menacent de faire grève suite à l’absence de prise en compte de leurs revendications

Le climat social dans la fonction publique sénégalaise s’est tendu ces derniers jours, alors que le Collectif interministériel des agents de l’Administration exprime son mécontentement face à ce qu’il perçoit comme un manque de considération de la part du gouvernement.

Lors de leur rencontre avec le Premier ministre le mardi 6 février 2024, les membres du collectif ont exprimé leur déception quant à l’absence de prise en compte de leurs préoccupations. Dans un communiqué, ils dénoncent notamment les propos du ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, qui aurait minimisé leurs revendications lors d’une récente intervention télévisée.

Les agents de l’Administration soulignent que l’indemnité de logement, dont bénéficient la majorité des fonctionnaires, ne doit pas être assimilée à l’indemnité spéciale complémentaire, comme l’a laissé entendre le ministre des Finances. Ils rappellent que près de 157 000 agents disposent déjà d’une indemnité de logement, en plus d’autres compensations, et estiment qu’ils méritent une juste reconnaissance de la part du gouvernement.

Face à cette situation, le collectif exige que le ministre des Finances réalise une évaluation de toutes les augmentations salariales opérées par l’État dans un délai de quinze jours. Ils réclament également des ajustements salariaux conformes à leurs attentes, en fonction des différentes hiérarchies et des augmentations prévues.

Les agents de l’Administration rappellent que leur revendication n’est pas une augmentation de salaire, mais une réparation de l’iniquité salariale et de l’injustice pour les 18 000 travailleurs qui restent. Ils soulignent avoir privilégié le dialogue et les rencontres avec les autorités, mais devant l’absence de réponses satisfaisantes, ils menacent désormais de recourir à la grève si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Cette escalade dans les tensions sociales souligne les défis auxquels est confronté le gouvernement sénégalais pour répondre aux attentes légitimes de ses fonctionnaires et maintenir la stabilité sociale dans le pays.

Kaolack : Des centaines d’élèves manifestent, plusieurs interpellations effectuées

Ce matin, à Kaolack, des centaines d’élèves des lycées et collèges ont envahi les rues pour protester contre l’arrestation de leurs camarades ainsi que d’un professeur d’anglais lors des récentes manifestations. Le lycée technique El Hadj Abdoulaye Niass a été le point de départ de cette mobilisation, où les élèves ont également incité leurs pairs des autres écoles publiques de la commune à se joindre à eux.

Cependant, l’intervention rapide et massive des forces de police a conduit à de nombreuses arrestations parmi les manifestants. Les autorités locales ont rappelé que des affrontements avaient déjà eu lieu à Kaolack lors de la journée du vendredi précédent.

Cette nouvelle manifestation témoigne de la persistance des tensions et des frustrations au sein de la jeunesse, face à ce qu’ils perçoivent comme une répression injuste de la part des autorités. Les élèves expriment leur solidarité envers leurs camarades arrêtés et exigent leur libération immédiate.

Ces événements soulignent également la nécessité d’un dialogue ouvert et inclusif entre toutes les parties prenantes afin de trouver des solutions durables aux problèmes sous-jacents et de restaurer la confiance dans le système éducatif et les institutions gouvernementales.

La situation à Kaolack reste tendue, et il est impératif que toutes les parties fassent preuve de retenue et recherchent des moyens pacifiques de résoudre les différends pour éviter toute escalade de la violence et protéger la sécurité et le bien-être des citoyens, en particulier des jeunes.

Décès de Landing Camara : Sa famille réclame justice

Le décès tragique de Landing Camara, survenu lors des récentes manifestations à Ziguinchor, a plongé sa famille dans un profond désarroi. À seulement 19 ans, Landing a été victime d’une balle perdue, ajoutant une touche d’amertume à un événement déjà douloureux.

Pour la famille de Landing, cette perte est plus qu’une simple tragédie. Landing jouait un rôle crucial dans la vie de sa mère muette en tant qu’interprète, ajoutant une dimension supplémentaire à la détresse ressentie par ses proches.

Face à cette situation, la famille de Landing n’appelle pas seulement à la compassion, mais réclame également justice. Le porte-parole de la famille, Daouda Diédhiou, a exprimé leur détermination à voir les responsables de cet acte criminel traduits en justice.

Dans une déclaration émouvante relayée par les médias locaux, la famille de Landing demande une enquête rapide et transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort. Ils appellent également à ce que les coupables soient tenus responsables de leurs actes, soulignant l’importance de lutter contre l’impunité.

« Nous ne resterons pas silencieux face à cette injustice », a déclaré le porte-parole de la famille. « Nous demandons que les autorités prennent des mesures immédiates pour que la vérité soit révélée et que ceux qui ont pris la vie de Landing soient traduits en justice. »

La famille de Landing Camara a également annoncé son intention de rencontrer des représentants légaux dès aujourd’hui pour comprendre les prochaines étapes du processus judiciaire et pour s’assurer que la quête de justice pour Landing avance de manière efficace.

Cette tragédie rappelle la fragilité de la vie et souligne l’importance cruciale de garantir que chaque individu, peu importe son âge ou son statut, soit protégé et que justice soit rendue en cas de violence injustifiée.

Bande des filaos de Guédiawaye : 1500 victimes du lotissement Baydi Sèye exigent la publication de la liste des bénéficiaires

La tension monte dans la banlieue de Dakar alors que les litiges fonciers se multiplient, plaçant les habitants dans une situation de précarité et d’incertitude croissante. Après les problèmes rencontrés à Ngadiaga (Malika), de nouveaux litiges fonciers ont éclaté à Guédiawaye, mettant en lumière les difficultés auxquelles sont confrontées les populations locales.

Plus de 1500 membres du collectif du site du lotissement Baydi Sèye se sont réunis ce week-end à Guédiawaye pour exiger la publication de la liste des bénéficiaires des parcelles de la bande des filaos. Cette demande vise à apporter la transparence nécessaire et à éclairer la population sur les bénéficiaires de ces terrains contestés.

Il est désormais évident que la question du déclassement de la bande à filaos est devenue un sujet brûlant entre les mains des autorités. Les victimes ont souligné ce constat lors d’une conférence de presse, mettant en cause des fonctionnaires et des personnalités qui, dans l’ombre, se seraient appropriés illégalement près de 8 hectares de terre appartenant à autrui.

Face à cette situation alarmante, les victimes réclament une enquête parlementaire pour déterminer les bénéficiaires légitimes et les usurpateurs. Elles ont interpellé le Président de la République dans ce sens, espérant une action décisive pour résoudre ce conflit foncier qui perdure.

En outre, les victimes comptent sur le nouveau Directeur des Domaines, Mamadou Guèye, pour obtenir restitution de leurs terres. Cependant, leurs espoirs sont vite douchés, car elles accusent les parcelles d’être attribuées selon des critères politiques et partisans, loin de toute équité et justice.

Cette affaire révèle les profondes failles dans la gestion foncière au Sénégal et met en lumière l’urgence d’une action gouvernementale pour garantir les droits des citoyens et prévenir de nouveaux litiges fonciers dans le pays.

Linguère et Dahra : mauvaise nouvelle pour la quarantaine de manifestants arrêtés, dont une enseignante qui allaite son bébé

La situation reste tendue entre Linguère et Dahra après les récentes manifestations contre le report de la présidentielle, qui ont entraîné l’arrestation d’environ quarante personnes. Ces manifestants, dont une enseignante qui allaite son bébé, devraient être présentés devant le parquet ce lundi, avec des charges qui pèsent lourdement contre eux.

Les autorités les accusent de participation à une manifestation non autorisée, ayant conduit à des affrontements avec les forces de l’ordre et causant des dommages matériels ainsi que des blessures à des particuliers. Ces accusations sont jugées « assez sérieuses » par le représentant d’Amnesty International à Dahra Djolof, Aly Ndiaye.

Les manifestants interpellés ont été placés en garde à vue, répartis entre le commissariat de Linguère et la brigade de gendarmerie de Dahra Djolof. Parmi eux se trouvent une dizaine d’enseignants, dont une professeure du lycée de Linguère, anciennement le CEM Alboury Ndiaye, qui est également une mère allaitante.

Ces arrestations ont provoqué la colère des syndicats d’enseignants locaux, membres du collectif « Aar sunu élection », qui conteste vigoureusement le report de la présidentielle. En signe de protestation, ces syndicats ont décidé de bloquer le secteur éducatif en entamant dès ce lundi un mouvement d’humeur de trois jours, comprenant une grève, un débrayage et une Assemblée générale.

Cette situation souligne les tensions persistantes autour du processus électoral au Sénégal et met en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui choisissent de manifester leur désaccord de manière pacifique.

Zoom sur les manifestants tués (1/3) : cinq choses à savoir sur l’étudiant de l’UGB

Trois jeunes ont tragiquement perdu la vie lors des manifestations contre le report de la présidentielle. Parmi eux, Alpha Yéro Tounkara, dont l’histoire révèle un parcours brillant et prometteur, brutalement interrompu dans des circonstances tragiques. Voici cinq faits marquants à connaître sur cet étudiant de l’Université Gaston Berger (UGB) :

Une tragique nouvelle : Alpha Yéro Tounkara a perdu la vie lors des manifestations à Saint-Louis. L’annonce de son décès a plongé sa famille dans un profond désarroi, provoquant des crises de panique parmi ses proches.

Un parcours exceptionnel : Brillant élève, Alpha Yéro Tounkara avait un parcours scolaire remarquable, jamais redoublé et toujours en tête de classe. Son ambition et ses capacités laissaient entrevoir un futur prometteur au service de son pays.

Une opportunité interrompue : Bénéficiaire d’une bourse allemande du projet « Sen résilience », Alpha Yéro Tounkara n’a malheureusement pas pu profiter de cette opportunité, ayant tragiquement perdu la vie le jour même où il a reçu le montant de la bourse.

Un engagement religieux : En plus de ses succès académiques, Alpha Yéro Tounkara était également un pilier de sa communauté religieuse. Muezzin de la grande mosquée de Ndindifélo, il était respecté pour sa dévotion et sa maîtrise du Coran malgré son jeune âge.

Un héritage regretté : Sa mort laisse un vide immense dans sa famille et sa communauté, d’autant plus que sa mère était déjà en veuvage après avoir perdu son deuxième mari récemment. Alpha Yéro Tounkara laisse derrière lui un héritage de succès académiques et de dévotion religieuse qui sera longtemps honoré dans sa ville natale.

Cette tragédie soulève des questions sur la sécurité des manifestants et rappelle le lourd tribut que peuvent payer ceux qui expriment leur désaccord dans le cadre de manifestations politiques.

Absence remarquée du Président Macky Sall à l’appel des Layènes : un signal inattendu

La non-participation du chef d’État sénégalais à un événement majeur de la confrérie Layène soulève des interrogations et des spéculations au sein de la société sénégalaise.

À chaque édition, en prélude à l’Appel de Seydina Limamou Laye, le Président Macky Sall rend visite au khalife des layènes. «Fait marquant pour cette année, le village de Yoff n’a pas vu l’ombre du président de la République», relève L’Observateur de ce lundi.

Le 144e anniversaire de l’Appel du Mahdi a été célébré ce weekend. Le journal rapporte que le gouvernement était représenté à la cérémonie officielle, ce dimanche, par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, le nouveau secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye, et le ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop.

L’Observateur relève que le maire de Dakar, Barthélémy Dias, était également de la partie.

La Haute Autorité du Waqf reçoit un prix pour sa contribution à l’amélioration de la condition des daara

Les organisateurs de la rencontre annuelle, par la voix de Serigne Omar Seck, ont loué les réalisations du Chef de l’État Macky Sall, en particulier la prise en charge de la couverture santé des Daara à travers le projet Waqf CMU-Daara. Pour rappel, ledit projet, exécuté par la HAW en collaboration avec l’ANACMU et la FNEACS, a visé 100 000 Ndongo Daara, 10 000 familles de Serigne Daara et 700 Ndeyou Daara en 2023. Le DG de la Haute Autorité du Waqf, Racine Ba, recevant le trophée, a souligné la pertinence des politiques publiques à l’endroit des couches vulnérables. Elles traduisent, selon Monsieur Ba, la vision d’équité et d’inclusion du Chef de l’État pour « Un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous ». Il a, en outre, rappelé que lors de la Journée nationale des Daara du 16 décembre 2023, le Président de la République a décidé de renforcer le capital du Waqf public monétaire à hauteur de 2 milliards par an, afin d’assurer la pérennité du programme de couverture santé dans les Daara et de permettre à cet instrument d’étendre son impact à d’autres programmes sociaux.

Les autorités locales et le Maire de Boulal ont exprimé leur satisfaction aux organisateurs de l’événement et au sous-préfet. Ils ont également exprimé leur gratitude pour les infrastructures réalisées dans les communes de Ndiossy et Boulal, sous le magistère de Macky Sall, telles que l’éclairage public et les routes.

Cette reconnaissance accordée à la Haute Autorité du Waqf souligne l’importance des efforts déployés par le gouvernement sénégalais pour améliorer les conditions de vie des communautés religieuses, en particulier celles des Daara, et témoigne de l’engagement en faveur de l’inclusion sociale et de la justice dans le pays.

Sauvetage en mer au large du Sénégal : 85 candidats à l’émigration irrégulière secourus par la Marine nationale

Dans une opération de sauvetage héroïque, la Marine nationale du Sénégal a porté secours à 85 personnes à bord d’une pirogue en détresse, naviguant au sud de Dakar. Les migrants, considérés comme des candidats à l’émigration irrégulière, ont été secourus alors qu’ils étaient à la dérive, à environ 100 kilomètres au sud de la capitale sénégalaise.

L’intervention salvatrice a été menée par la vedette Lac Retba de la Marine nationale, qui a ramené les migrants en sécurité à la Base navale de Dakar le 11 février 2024. Selon les informations fournies par une source militaire, cette opération a permis d’éviter une tragédie en mer et a démontré l’engagement de la Marine nationale en matière de sauvetage en mer.

Cette opération rappelle la réalité dangereuse à laquelle sont confrontés de nombreux migrants qui entreprennent des voyages périlleux à la recherche de meilleures opportunités. La mer reste un passage fréquemment utilisé par ceux qui cherchent à émigrer vers d’autres pays, malgré les risques élevés et les conditions précaires auxquels ils sont exposés.

La promptitude et l’efficacité de la Marine nationale dans cette opération soulignent l’importance cruciale des efforts de surveillance et de sauvetage en mer pour prévenir les pertes de vies humaines et lutter contre le trafic d’êtres humains. En sauvant ces 85 migrants, la Marine nationale a une fois de plus démontré son rôle vital dans la protection des vies en mer et dans la promotion de la sécurité maritime dans la région.

Alors que le Sénégal continue de faire face aux défis de l’émigration irrégulière, il est essentiel que les autorités renforcent les mesures visant à dissuader ces traversées dangereuses tout en offrant des alternatives sûres et légales pour ceux qui cherchent à migrer. En outre, une coopération régionale et internationale continue est nécessaire pour aborder les causes profondes de l’émigration irrégulière et promouvoir des solutions durables pour tous les acteurs concernés.

Déclaration du Grand Serigne de Dakar : Appels à la retenue et au dialogue dans un contexte politique tendu

Le Grand Serigne de Dakar a pris la parole sur la scène politique sénégalaise, marquée par le report de l’élection présidentielle et les manifestations qui ont entraîné la perte de trois vies.

Dans le cadre de la 144e édition de l’Appel de Seydina Limamou Lahi, le Grand Serigne a adressé un message clair aux acteurs politiques, les exhortant à reconsidérer leurs positions et à œuvrer pour la préservation de la paix sociale. Il a souligné la nécessité d’éviter toute action susceptible de mettre en péril la stabilité du pays.

Dans cette optique, le Grand Serigne a mené des démarches auprès des autorités religieuses, de personnalités politiques et du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), considéré comme l’un des principaux acteurs de la situation actuelle. Il a également rencontré le Président de la République dans le but de favoriser le dialogue et la recherche de solutions consensuelles aux défis auxquels le pays est confronté.

Le Grand Serigne a tenu à rappeler que le Sénégal appartient à tous ses citoyens et ne doit pas être l’enjeu de conflits partisans. Sa démarche vise à encourager un climat de dialogue et de coopération entre toutes les parties prenantes, dans l’intérêt supérieur de la nation.

Les détails de sa rencontre avec le PDS, ainsi que ses échanges avec d’autres personnalités politiques et religieuses, témoignent de son engagement en faveur de la stabilité et de l’unité du Sénégal.

En cette période délicate, les déclarations du Grand Serigne de Dakar rappellent l’importance de la médiation et de la concertation pour surmonter les défis politiques et sociaux auxquels le pays est confronté.

Exclusif: Appel, manifestations, les vérités crues du Grand Serigne de Dakar sur les politiques

Cap Skirring : Binta Fall tragiquement égorgée, son ex-petit ami arrêté

Un acte de violence choquant secoue la paisible ville de Cap Skirring alors que Binta Fall, gérante d’un salon de coiffure respectée, a été retrouvée égorgée chez elle hier, samedi. Selon des sources rapportées par Seneweb, cette tragédie serait le résultat d’une affaire de jalousie impliquant son ex-petit ami.

La thèse d’un crime passionnel est fortement envisagée par les autorités locales, étant donné les circonstances entourant le décès de Binta Fall. Selon nos informations, Binta entretenait une relation amoureuse avec le suspect présumé, mais des désaccords ont commencé à surgir au sein du couple. Face à cette situation, Binta aurait décidé de rompre et de se lancer dans une nouvelle relation avec un étranger, ce qui aurait exacerbé la jalousie de son ex-petit ami.

Le drame s’est déroulé lorsque l’ex-copain de Binta aurait fait irruption chez elle, avant de commettre l’acte atroce de l’égorger. Il aurait ensuite tenté de maquiller le crime en annonçant la découverte du corps sans vie, mais ses efforts ont été rapidement démasqués.

La gendarmerie est intervenue rapidement et a procédé à l’arrestation du suspect, qui est actuellement en garde à vue dans les locaux de la Section de recherches de Ziguinchor. L’enquête est en cours pour faire la lumière sur cette affaire tragique et rendre justice à Binta Fall.

Cet événement souligne une fois de plus la nécessité de lutter contre la violence domestique et de sensibiliser sur les dangers des relations toxiques. Nos pensées vont à la famille et aux proches de Binta Fall en cette période difficile.

Ziguinchor : Le CEM de Boucotte Sud victime d’un nouvel incendie lors de manifestations

Dans la nuit du samedi 10 février, le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Boucotte Sud à Ziguinchor a été la cible d’un nouvel acte de vandalisme. Les manifestations en cours ont conduit à l’incendie de l’établissement, bien que l’ampleur des dégâts reste encore indéterminée à l’heure actuelle.

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que ce collège est la cible de tels actes lors de manifestations. En effet, des actes de saccage ont déjà été commis sur les lieux lors des manifestations survenues en juin 2023.

Ces derniers événements s’inscrivent dans un contexte de manifestations violentes qui ont secoué la ville de Ziguinchor. Hier, un individu du nom de Landing Diédhiou a trouvé la mort au cours de ces troubles, témoignant de la gravité de la situation.

Ces incidents soulèvent des inquiétudes quant à la sécurité des établissements scolaires et à la situation générale dans la région de Ziguinchor. Les autorités locales et nationales sont appelées à prendre des mesures urgentes pour prévenir de tels actes de violence et protéger la population ainsi que les infrastructures publiques.

Affaire Marie Claude Emonet : Un tragique ménage à trois qui finit dans le sang

Le décès de Marie Claude Emonet, cogérante du nightclub « Just 4 you », en 2008, a secoué la jet set sénégalaise, laissant derrière elle une enquête complexe et des zones d’ombre persistantes. Retour sur cette affaire nébuleuse qui a défrayé la chronique.

Le vendredi 21 novembre 2008, une découverte macabre est faite près du stade Léopold Sédar Senghor à Dakar. Le corps sans vie de Marie Claude Emonet, une Française de cinquante ans, est retrouvé dans une Toyota Land Cruiser, victime d’un empoisonnement au peroxyde d’hydrogène.

Les circonstances de sa mort intriguent les enquêteurs, notamment en raison de l’absence de désordre dans le véhicule et de l’absence de traces apparentes de violence. Rapidement, l’enquête se tourne vers la piste d’un meurtre avec préméditation, le coupable ayant choisi d’utiliser un poison pour éviter toute suspicion.

Les soupçons se portent sur Aïda Camara, la sœur du client qui aurait revendu le téléphone de la victime, et son mari, Ibrahima Bèye, administrateur du « Just 4 You » où travaillait Marie Claude Emonet. Les aveux de la mise en cause confirment leur implication dans l’assassinat de la cogérante, sur fond de relation amoureuse entre Marie Claude et Badou Bèye, frère d’Ibrahima.

Aïda Camara admet avoir ligoté et empoisonné la victime, tandis qu’Ibrahima Bèye reconnaît son aide dans le transport du corps. Condamnés à cinq ans de prison ferme pour extorsion de fonds, ils échappent à une peine plus lourde malgré les réquisitions de vingt ans de travaux forcés.

L’affaire révèle les rouages d’un ménage à trois tragique, marqué par les trahisons et les manipulations, au sein de la jet set sénégalaise. La générosité de Marie Claude Emonet, malgré les arnaques dont elle était victime, contraste avec le cynisme de ses assassins, attirés par sa fortune et prêts à tout pour s’en emparer.

En dépit des nombreuses questions restées sans réponse, l’affaire Marie Claude Emonet reste un sombre chapitre de l’histoire criminelle du Sénégal, illustrant les dangers d’une vie de luxe et d’excès dans un milieu où les apparences peuvent être trompeuses.

Décès tragique d’Alpha Yéro Tounkara : Le Recteur de l’UGB appelle à la retenue et à l’apaisement

La communauté universitaire de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis est plongée dans la douleur et la consternation suite au décès tragique d’Alpha Yéro Tounkara, un étudiant de 22 ans en deuxième année de Licence au Département de Géographie de l’Unité de Formation et de Recherche des Lettres et Sciences Humaines (UFR LSH). Ce jeune talentueux a perdu la vie lors des affrontements survenus le vendredi 9 février 2024 entre les forces de défense et de sécurité et les manifestants.

Dans un communiqué officiel émis par le Recteur de l’UGB de Saint-Louis, celui-ci a exprimé ses condoléances les plus sincères à toute la communauté universitaire ainsi qu’à la famille éprouvée par cette perte irréparable. En même temps, il a appelé à la retenue et à l’apaisement dans cette période de deuil et de tension.

Le Recteur a assuré que des démarches sont actuellement en cours auprès des autorités compétentes afin de faire toute la lumière sur les circonstances exactes du décès d’Alpha Yéro Tounkara et de déterminer les responsabilités éventuelles. Il a également souligné que l’autopsie ordonnée par le procureur près du tribunal de grande instance de Saint-Louis permettra d’éclaircir les faits.

Dans un souci primordial d’apaisement et de préservation de la sécurité des personnes et des biens, le Recteur a exhorté l’ensemble des membres de la communauté universitaire à faire preuve de calme et de retenue. Il a souligné l’importance de préserver la paix au sein de l’établissement et de favoriser un environnement propice à la résolution pacifique des conflits.

En ces moments difficiles, l’UGB de Saint-Louis reste unie dans la douleur et la solidarité, tout en espérant que la lumière sera faite sur cet événement tragique et que des mesures adéquates seront prises pour éviter de tels drames à l’avenir.

Ziguinchor : Landing Diedhiou, blessé à la tête lors des manifestations, est décédé

Une nouvelle déchirante vient de frapper Ziguinchor : Landing Diedhiou, le jeune homme touché à la tête par une balle lors des récentes manifestations, a succombé à ses blessures. Les informations tragiques ont été confirmées par des sources médicales, approchées par le reporter du site ledakarois.sn.

Landing Diedhiou était élève au Lycée Djinabo, et sa perte est profondément ressentie par la communauté locale et au-delà. Sa disparition souligne tragiquement les conséquences humaines des troubles civils et la nécessité de solutions pacifiques aux conflits.

En cette période de deuil, nos pensées vont à la famille et aux proches de Landing Diedhiou. Puissent-ils trouver du réconfort et du soutien dans cette période difficile.

Tensions à Ziguinchor : 8 blessés par balles, dont 2 dans un état critique

Des manifestations agitées ont secoué la ville de Ziguinchor, aboutissant à une série de blessures par balles, selon des rapports provenant de sources locales, y compris ledakarois.sn . Au total, huit personnes ont été touchées par des balles lors des affrontements, avec deux cas signalés comme étant très graves.

Parmi les blessés figure Landing Camara, un jeune homme touché à la tête par une balle. Actuellement, il est en soins intensifs en réanimation, luttant pour sa vie.

La gravité de la situation met en lumière l’urgence d’une intervention médicale rapide et efficace pour tous les blessés. Les autorités sanitaires locales ont mobilisé leurs ressources pour fournir des soins spécialisés à ceux qui en ont besoin.

Cependant, ces événements soulignent également la nécessité d’une action immédiate pour apaiser les tensions et prévenir de nouveaux actes de violence. La sécurité des citoyens doit rester une priorité absolue pour les autorités locales, qui doivent redoubler d’efforts pour ramener le calme dans la région.

Nous continuons de surveiller de près la situation à Ziguinchor et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Manifestations à Ziguinchor : Blessés par balles, aucun décès confirmé pour le moment

Ce samedi, Ziguinchor a été le théâtre de manifestations agitées, mais jusqu’à présent, aucun décès n’a été confirmé malgré plusieurs blessés par balles. Parmi les blessés, on compte le jeune Landing Diédhiou, dont la photo circule, montrant une blessure à la tête.

Les manifestations ont été marquées par des tensions et des affrontements, mais les autorités n’ont pas encore confirmé de pertes de vie. Cependant, plusieurs personnes ont été admises aux urgences pour recevoir des soins médicaux après avoir été touchées par des balles.

La situation reste tendue à Ziguinchor, et il est crucial que les autorités prennent des mesures pour prévenir toute escalade de la violence. Il est également impératif de fournir une assistance médicale adéquate à tous les blessés et de garantir la sécurité de tous les citoyens.

Nous suivrons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Situation politique : Fermeture des écoles à Kolda suite à une manifestation des élèves

Ce samedi, les rues habituellement animées de Kolda étaient plutôt calmes, alors que les écoles de la commune étaient fermées. La raison ? Une manifestation orchestrée par les élèves en réponse au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février.

Dès les premières heures de la matinée, les élèves des collèges et lycées du secteur public ont délaissé les bancs de l’école pour exprimer leur mécontentement. Les écoles privées n’ont pas été épargnées, les élèves ayant également délogé leurs camarades de ces établissements.

Cette action a eu pour conséquence la paralysie totale des activités éducatives dans la commune de Kolda. Les professeurs étaient présents, prêts à enseigner, mais leurs salles de classe restaient étrangement vides.

Cette manifestation survient dans un contexte tendu, marqué par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre lors de la journée précédente. Les élèves semblent déterminés à faire entendre leur voix et à exprimer leur frustration face au report de l’élection présidentielle.

La population de Kolda observe avec attention l’évolution de cette situation, alors que les tensions politiques continuent de peser sur la région.

Étudiant tué à Saint-Louis : L’Association des anciens de l’UGB exprime son indignation

L’Association des anciens étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) a vivement réagi au décès tragique de l’étudiant Alpha Yero Tounkara lors des récentes manifestations sur le campus. Dans un communiqué officiel, l’association a exprimé ses plus sincères condoléances à la famille du défunt, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté estudiantine et au peuple sénégalais.

Dans leur déclaration, les anciens étudiants de l’UGB ont fermement condamné la violence policière qui a entraîné la mort d’Alpha Yero Tounkara. Ils ont exigé que des mesures appropriées et des sanctions sévères soient prises à l’encontre des responsables de cet acte qualifié d’« odieux ». Pour eux, l’université doit demeurer un lieu de savoir et d’éducation, non un théâtre de violence et de répression.

Dans un contexte de tension politique et sociale, l’association a appelé à la solidarité nationale et a exhorté les autorités à respecter les droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit à la liberté d’expression. Ils ont également souligné l’importance du respect strict du calendrier électoral, conforme aux dispositions de la Constitution du Sénégal.

Cette prise de position de l’Association des anciens de l’UGB reflète l’indignation et la préoccupation croissante face à la situation actuelle au sein de l’université et dans le pays. Elle appelle à une réponse urgente et appropriée pour garantir la justice et la sécurité de tous les étudiants et citoyens sénégalais.

Université de Ziguinchor : Solidarité et mobilisation après le décès d’un étudiant à l’UGB

La coordination des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) exprime sa solidarité envers leurs camarades de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, suite au décès tragique de Alpha Yéro Tounkara dans cette institution, le vendredi 9 février.

Dans un communiqué, les étudiants de Ziguinchor condamnent fermement ce qu’ils qualifient d' »acte ignoble ». La perte d’un camarade étudiant a profondément choqué la communauté universitaire de Ziguinchor, qui se joint à la mobilisation nationale pour demander justice et transparence concernant les circonstances de cette tragédie.

Afin de rendre hommage à la mémoire de leur camarade décédé et de protester contre cette violence, la coordination des étudiants de l’UASZ a décidé de décréter « 24 heures de journée morte » ce samedi. Dans le communiqué signé par la coordonnatrice de la CE-UASZ, Adèle Diatta, les étudiants sont appelés à boycotter toutes les activités pédagogiques et à ne pas participer à des activités festives pendant cette journée.

Cette décision vise à exprimer la profonde tristesse et l’indignation des étudiants de Ziguinchor face à cette perte tragique, tout en soulignant leur solidarité avec leurs camarades de l’UGB et leur demande de justice pour Alpha Yéro Tounkara.

Cette mobilisation témoigne de la solidarité et de l’unité au sein de la communauté estudiantine sénégalaise, qui réclame des mesures concrètes pour assurer la sécurité et le bien-être des étudiants sur les campus universitaires à travers le pays.

Mort d’un étudiant à l’UGB : Déclaration du Ministère de l’Intérieur

Le ministère de l’Intérieur a réfuté toute implication des forces de l’ordre dans le décès de Alpha Yéro Tounkara à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, survenu lors des manifestations contre le report de l’élection présidentielle.

Dans un communiqué publié ce 10 février, le ministère a déclaré : « Les Forces de défense et de sécurité ne sont pas intervenues dans le Campus universitaire où le décès est survenu pour y maintenir l’ordre. »

Cette déclaration intervient après que le Procureur de la République ait annoncé hier l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de la mort de l’étudiant.

L’affirmation du ministère de l’Intérieur soulève des questions quant aux circonstances exactes du décès de Alpha Yéro Tounkara et alimente les spéculations sur les événements qui ont conduit à cette tragédie.

Alors que les autorités tentent de faire la lumière sur cet incident, la famille de la victime et la communauté estudiantine attendent des réponses et des mesures pour garantir la sécurité sur les campus universitaires et pour éviter de tels drames à l’avenir.

Souleymane Ndiaye distingué par le prix d’excellence pour la promotion de l’investissement touristique en Afrique

Lors d’une cérémonie tenue à Abidjan ce vendredi 09 février 2024, en marge de la Coupe d’Afrique des Nations, Souleymane Ndiaye, Directeur Général de la SAPCO (Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal), a été honoré par le Prix d’Excellence pour la Promotion de l’Investissement Touristique en Afrique.

Cette distinction, décernée par le FAST (Forum Africain Sport et Tourisme), vient saluer l’engagement remarquable de Souleymane Ndiaye en faveur du développement du secteur touristique en Afrique. Sa vision stratégique et son leadership ont permis de mettre en œuvre des initiatives novatrices visant à promouvoir le potentiel touristique du Sénégal et à attirer les investissements dans ce domaine crucial pour l’économie nationale.

Dans son allocution de remerciement, Souleymane Ndiaye a exprimé sa profonde gratitude envers ses collaborateurs de la SAPCO pour leur dévouement et leur travail acharné. Il a également salué le soutien constant du Président de la République du Sénégal, Son Excellence Macky Sall, dans la réalisation des projets touristiques ambitieux.

Parmi les réalisations majeures sous la direction de Souleymane Ndiaye, on peut citer la construction du plus grand centre ophtalmologique d’Afrique de l’Ouest à Saly, destiné à promouvoir le tourisme médical au Sénégal et à offrir des soins de qualité aux patients atteints de maladies oculaires complexes.

De plus, la SAPCO a investi dans l’équipement et l’entretien des infrastructures touristiques, notamment en acquérant des équipements pour le nettoyage des plages et des chaussées, ainsi que des véhicules spécialisés pour la préservation de l’environnement côtier.

Souleymane Ndiaye a également soutenu la promotion du tourisme de découverte en encourageant des projets innovants tels que la construction d’une oasis dans le désert de Diogo, comprenant une piscine monumentale entourée de palmiers, visant à attirer les touristes en quête d’expériences uniques et authentiques.

Cette reconnaissance internationale témoigne du rôle essentiel de Souleymane Ndiaye dans la promotion du tourisme en Afrique et de son engagement envers l’excellence et l’innovation dans ce domaine stratégique pour le développement économique et social du continent.

Appel Seydina Limamou Lahi : Suivez en direct la cérémonie d’ouverture à Cambérène

Ce samedi, la communauté Layène célèbre le 144e anniversaire de l’appel de Seydina Limamou Laye Al Mahdi. Pour marquer cet événement historique, une cérémonie d’ouverture se déroulera à Cambérène, et vous pouvez la suivre en direct sur Senego TV.

L’appel de Seydina Limamou Laye Al Mahdi, figure emblématique de la communauté Layène, revêt une importance particulière pour ses fidèles. Cet événement commémore un moment crucial de l’histoire de la communauté et est célébré avec une grande ferveur et dévotion.

La cérémonie d’ouverture promet d’être un événement riche en spiritualité, en chants religieux et en discours inspirants. Les fidèles se rassembleront pour rendre hommage à Seydina Limamou Laye Al Mahdi et pour renouveler leur engagement envers les enseignements et les valeurs de leur guide spirituel.

Senego TV offre à un large public l’opportunité de participer virtuellement à cette célébration significative en diffusant en direct la cérémonie d’ouverture. Que vous soyez membre de la communauté Layène ou simplement intéressé par la richesse de sa culture et de sa tradition, cette retransmission en direct vous permettra de vivre pleinement l’esprit de cet événement mémorable.

Rassemblez-vous avec la communauté Layène et les fidèles du monde entier pour célébrer l’héritage et la spiritualité de Seydina Limamou Laye Al Mahdi. Ne manquez pas cette occasion unique de vous immerger dans une expérience culturelle et religieuse captivante. Rendez-vous sur Senego TV pour suivre en direct la cérémonie d’ouverture à Cambérène.

Mort d’un étudiant de l’UGB : Les étudiants de l’Université de Thiès décrètent 72h de cessation de toutes les activités pédagogiques

La communauté estudiantine de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) est plongée dans la consternation suite au décès tragique de l’étudiant Alpha Yoro Tounkara, survenu lors des récentes manifestations contre le report de l’élection présidentielle. En réponse à cet événement tragique, la Conférence des Amicales d’Etudiants (CAE), principal organe de représentation des étudiants de l’UIDT, a exprimé son indignation et sa colère.

La CAE a publié un communiqué dénonçant fermement le décès de l’étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et a décrété 72 heures de cessation de toutes les activités pédagogiques à partir du samedi 10 février à 08h00. Cette période de deuil permettra à la communauté universitaire de rendre hommage à la mémoire de leur camarade disparu.

Ibrahima Guèye, président de la CAE, a exprimé ses condoléances à la famille de la victime ainsi qu’à l’ensemble de la communauté universitaire de l’UGB. Il a appelé les étudiants de l’UIDT à respecter le mot d’ordre de la CAE et à observer cette période de deuil en mémoire de leur camarade décédé.

Cette décision de la CAE reflète le profond chagrin et la solidarité ressentis par les étudiants de l’UIDT face à la perte tragique de l’un des leurs. En cette période de deuil, la communauté universitaire se rassemble pour honorer la mémoire d’Alpha Yoro Tounkara et exprimer sa solidarité envers sa famille et ses proches.

Le CAMES décerne un certificat de reconnaissance à Macky Sall pour son engagement en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche

Dans un contexte de tension politique marqué par des manifestations contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal, une lueur de reconnaissance a éclairé la scène avec la remise d’un certificat de reconnaissance au président Macky Sall. Cette distinction, décernée par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), célèbre l’engagement du chef de l’État en faveur de la promotion de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

La rencontre entre le président sénégalais et une délégation du CAMES a été l’occasion pour cette institution africaine de saluer les efforts soutenus du Président Macky Sall en matière d’accompagnement et de soutien au domaine de l’enseignement supérieur. Le certificat de reconnaissance exprime ainsi la satisfaction et les remerciements du CAMES pour l’engagement continu du chef de l’État envers ces secteurs vitaux pour le développement du pays.

Le Pr. Souleymane Konaté, Secrétaire général du CAMES, a souligné l’importance de cette reconnaissance, notant qu’il s’agissait d’une première pour l’institution. Cette démarche témoigne de la reconnaissance des efforts déployés par le président Macky Sall pour promouvoir l’éducation et la recherche au Sénégal et dans la région africaine.

En réponse, le président Macky Sall a réaffirmé sa détermination à poursuivre les efforts visant à soutenir et à promouvoir les missions du CAMES. Malgré le contexte politique tendu, cette reconnaissance souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à l’éducation et à la recherche comme moteurs essentiels du développement du pays.

Au milieu des troubles politiques, cette initiative met en lumière l’importance de maintenir le cap sur le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche en tant que piliers fondamentaux de la croissance et du progrès du Sénégal.

Tensions au Sénégal : Manifestants brûlent le drapeau français en signe de protestation

Au milieu des tensions croissantes au Sénégal, des manifestants ont exprimé leur colère en brûlant le drapeau français dans plusieurs régions du pays. Ce geste radical fait écho au mécontentement généralisé face à ce qui est perçu comme un soutien de la France au président sénégalais Macky Sall, critiqué pour son autoritarisme présumé.

Les manifestations ont été marquées par des slogans appelant au respect de la démocratie et à la dénonciation de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Sénégal. Le geste de brûler le drapeau français, symbole de la France et de ses relations avec le Sénégal, reflète l’ampleur de la frustration et du mécontentement parmi une partie de la population.

Ces manifestations interviennent dans un contexte de report controversé des élections présidentielles, perçu comme une tentative de prolonger le mandat de Macky Sall au-delà des limites constitutionnelles. Les manifestants affirment que le gouvernement actuel ne respecte pas les principes démocratiques et les droits de l’homme, alimentant ainsi un sentiment de colère et de désillusion.

Le geste de brûler le drapeau français souligne l’importance des relations entre le Sénégal et la France, ainsi que la nécessité pour les dirigeants français de prendre en compte les préoccupations du peuple sénégalais. Alors que les tensions persistent et que les manifestations se poursuivent, il est impératif de rechercher des solutions pacifiques et respectueuses pour répondre aux aspirations démocratiques du peuple sénégalais.

Manifestation pacifique : Une journaliste de Seneweb arrêtée, un autre de L’enquête brutalisé

La liberté de la presse a été mise à mal lors d’une manifestation pacifique à la Place de l’Obélisque, où les forces de l’ordre ont agi de manière agressive envers des journalistes. Absa Hane, journaliste pour Seneweb, a été arrêtée ce vendredi alors qu’elle couvrait l’événement organisé par Aar Sunu élections à Colobane.

Selon les informations de Seneweb, Absa Hane a été embarquée de force dans un véhicule par les forces de l’ordre, sans que sa destination ne soit précisée. Cette arrestation arbitraire suscite l’inquiétude quant à la sécurité et à la liberté des journalistes dans l’exercice de leur métier.

En outre, un autre journaliste, Mor Amar de L’Enquête, a été brutalisé lors de la manifestation. Il est à noter que ces deux journalistes portaient des gilets de presse, signe distinctif de leur profession.

Ces incidents soulèvent de sérieuses préoccupations quant au respect des droits des journalistes et à la liberté d’expression au Sénégal. La répression des médias lors de manifestations pacifiques constitue une atteinte inacceptable à la démocratie et à l’État de droit.

Il est impératif que les autorités sénégalaises garantissent la sécurité et la liberté des journalistes dans l’exercice de leur devoir d’informer le public. Les journalistes ne devraient pas craindre d’être arrêtés ou agressés simplement pour avoir couvert des événements d’intérêt public.

En tant que quatrième pouvoir, la presse joue un rôle essentiel dans la société en informant le public et en faisant entendre les différentes voix. Il est donc crucial de protéger la liberté de la presse et de veiller à ce que les journalistes puissent exercer leur métier en toute sécurité et en toute indépendance.

Escroquerie : un allié de «Bougane» perd 700 millions FCFA, implique Marième Faye et Latif Coulibaly

Après un essai réussi, Mamadou Lamine Diallo a partagé ses ambitions politiques avec le marabout, qui a promis de l’aider. Cependant, pour cela, une somme allant jusqu’à 710 millions devait être versée pour effectuer les sacrifices. Malheureusement, Mamadou Lamine Diallo n’a pas été élu maire, et ses associés menacent maintenant de le poursuivre en justice pour les fonds détournés de la boîte créée avec eux. C’est ainsi qu’il a porté plainte contre Touré et Cissé.

En défense, Birane Touré affirme : « L’argent était destiné à faire les sacrifices. Il s’est endetté jusqu’au cou à la sortie de la campagne électorale. Ses associés lui courraient après, et il a voulu faire de moi l’agneau du sacrifice ». Cependant, la victime présumée accuse Touré de l’avoir hypnotisée après lui avoir donné une potion mystique : « C’est après m’avoir remis une potion mystique que j’ai perdu le contrôle de mes actes ».

Le Procureur a requis 3 ans de prison ferme contre le charlatan et 2 ans, dont 6 mois ferme, contre son acolyte. Le verdict sera rendu le 22 février prochain.

Blocage du budget du CROUS de Thiès : Les tracas administratifs dénoncés par les travailleurs

Une situation de blocage budgétaire alarmante secoue le Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales (CROUS) de Thiès, suscitant l’indignation de ses travailleurs. En effet, malgré l’adoption du budget du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) en novembre 2023 et la récente réunion du conseil d’administration du CROUS-T le 30 janvier dernier, les fonds de la subvention étatique tardent à être débloqués.

Cette situation, dénoncée avec véhémence par l’intersyndicale des travailleurs du CROUS de Thiès, est considérée comme incompréhensible et inacceptable. Selon les travailleurs, cette impasse découle de tracasseries administratives au sein de la Direction de l’Administration Générale et de l’Équipement (Dage) du MESRI.

Les conséquences de ce blocage sont lourdes. Des prestataires, des parents de famille et des travailleurs se retrouvent sans salaire depuis trois mois. Les services médicaux manquent cruellement de médicaments, les restaurateurs ne peuvent pas être payés, ce qui compromet la qualité des repas servis aux étudiants, et les équipements de base comme les literies, les draps et les couvertures restent désespérément obsolètes.

Face à cette situation préoccupante, l’intersyndicale des travailleurs lance un appel pressant au ministre de tutelle pour que le CROUS de Thiès puisse récupérer ses fonds dans les plus brefs délais, sur le même pied d’égalité que les autres universités du pays. Dans le cas contraire, les travailleurs se réservent le droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger leurs droits et garantir le bon fonctionnement des services destinés aux étudiants.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur au Sénégal, et souligne l’importance cruciale d’une gestion transparente et efficace des ressources publiques pour assurer le développement optimal de l’éducation et le bien-être des étudiants.

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