Infanticide aux Parcelles-Assainies : Une tragédie révélée par l’horreur

Une terrible tragédie secoue la communauté des Parcelles-Assainies, où une femme de ménage, identifiée comme K. Diouf, a été arrêtée pour avoir dissimulé son nouveau-né dans un sac en plastique, causant ainsi sa mort.

L’affaire a été révélée lorsque K. Diouf s’est rendue au centre de santé Nabil Choucair de la Patte d’Oie pour recevoir des soins médicaux après l’accouchement. Elle a tenté de tromper le personnel médical en prétendant avoir laissé son bébé avec son conjoint. Toutefois, ses déclarations ont éveillé les soupçons d’un médecin généraliste, qui a alerté les autorités policières.

Interpellée par la police, K. Diouf a avoué avoir enveloppé son nouveau-né dans un sac en plastique et l’avoir caché dans la coiffeuse d’une chambre. Lors de la perquisition de son domicile, les autorités ont découvert le corps sans vie du nourrisson, enveloppé dans le sac en plastique, confirmant ainsi les horribles détails de l’infanticide.

Cette révélation choquante a suscité l’indignation et l’effroi au sein de la communauté locale, confrontée à la dure réalité de la violence et de la tragédie. Le corps du bébé a été transporté à la morgue de l’hôpital par les sapeurs-pompiers.

À la suite de l’enquête, K. Diouf a été présentée au procureur pour répondre de ses actes. Cette affaire poignante met en lumière les conséquences dévastatrices de la désespoir et de la détresse face à une grossesse non désirée, tout en soulignant l’importance cruciale d’un soutien et d’une assistance adéquats pour les femmes en situation de vulnérabilité.

En cette période de deuil et de chagrin, il est essentiel que la société offre un soutien et une compassion à tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie. Il est également impératif que des mesures soient prises pour prévenir de tels drames à l’avenir et pour garantir que chaque individu reçoive l’aide dont il a besoin dans les moments de crise.

Braquage à Kédougou : Nouvelle attaque dans la terre des hommes

Malgré les efforts déployés par les autorités pour renforcer la sécurité dans la région de Kédougou, l’insécurité continue de sévir, laissant les honnêtes citoyens à la merci des bandits. Un récent braquage survenu dans le site d’orpaillage de Bantacoto, commune de Bembou, département de Saraya, en est un triste exemple.

Le commerçant B.D., originaire du Mali et actif dans le commerce de l’or, a été la cible de quatre individus encagoulés et armés de fusils. Ces criminels ont dépouillé le commerçant de la somme considérable de 3,5 millions de francs CFA ainsi que de plus d’une dizaine de grammes d’or.

Pendant leur fuite, les braqueurs ont croisé un ressortissant malien, Lassy Kanté, qui a tenté de s’échapper. Malheureusement, il a été atteint à l’abdomen par les tirs des malfrats. Blessé, Kanté a été rapidement évacué vers les centres de santé locaux pour recevoir des soins médicaux appropriés.

Bien que les autorités aient été alertées et que des éléments de la gendarmerie aient été dépêchés sur les lieux, les criminels ont réussi à franchir la frontière avant leur arrivée. Cette évasion soulève des questions sur l’efficacité des mesures de sécurité en place et met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les forces de l’ordre dans leur lutte contre la criminalité transfrontalière.

En dépit de ces événements tragiques, la coopération des populations locales avec les forces de sécurité reste un défi majeur. Sans leur collaboration, il est difficile pour les autorités de prévenir et de réprimer efficacement les actes criminels dans la région.

Cette nouvelle attaque suscite l’indignation et l’inquiétude parmi les habitants de Kédougou, qui continuent de vivre dans la peur d’être les prochaines victimes de la violence criminelle. Il est impératif que les autorités intensifient leurs efforts pour garantir la sécurité des citoyens et restaurer la confiance dans l’ordre public.

Serigne Ousseynou Kane critique sévèrement Macky Sall lors de la célébration de Kazourajap « Buur dou féne… »

Lors de la célébration de Kazourajap, une fête religieuse importante pour la communauté mouride au Sénégal, Serigne Ousseynou Kane a pris la parole pour exprimer ses critiques à l’égard du président Macky Sall. Dans une déclaration sans équivoque, le leader religieux a dénoncé la duplicité et le manque d’intégrité de certains dirigeants, sans nommer explicitement le président.

« Le plus mauvais dans cette vie est d’avoir un dirigeant qui vous ment et qui se sent à l’aise sur ses mensonges », a déclaré Serigne Ousseynou Kane, suscitant des réactions vives parmi les fidèles présents à l’événement.

Cette sortie remarquée de Serigne Ousseynou Kane intervient dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement sénégalais et une partie de la population, notamment en raison du récent report de l’élection présidentielle. Les critiques à l’égard de Macky Sall se sont multipliées ces derniers jours, avec des manifestations et des appels à la mobilisation populaire pour réclamer le respect de la démocratie et de l’État de droit.

À travers ses propos francs et directs, Serigne Ousseynou Kane reflète le mécontentement et la frustration ressentis par de nombreux Sénégalais face à la situation politique actuelle. Son intervention souligne l’importance du rôle des leaders religieux dans le débat public et leur capacité à influencer l’opinion et les comportements dans la société sénégalaise.

Alors que la tension politique continue de s’intensifier au Sénégal, les déclarations de Serigne Ousseynou Kane mettent en lumière les défis auxquels est confronté le gouvernement pour rétablir la confiance et apaiser les tensions dans le pays.

Débrayage dans les écoles: Protestation contre le report de l’élection présidentielle

Une onde de protestation secoue le secteur de l’éducation au Sénégal, alors que les enseignants se mobilisent contre le report de l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. La plateforme « AAR SUNU ELECTION », engagée dans la défense des principes démocratiques, a appelé à une action immédiate, entraînant une réponse ferme des syndicats de l’éducation.

Lors d’une conférence de presse jeudi dernier, les membres de la plateforme ont élaboré un plan d’action visant à exprimer leur désaccord face à cette décision de report. Les enseignants, représentés par différents syndicats, ont répondu à l’appel en décidant d’un débrayage massif dans tous les établissements scolaires du pays, à partir de ce vendredi 9 février.

El Hadj Malick Youm, secrétaire national du syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saems), a lancé un appel poignant à tous les enseignants pour qu’ils se joignent à cette mobilisation. Il a souligné l’importance de défendre les principes constitutionnels et de lutter contre toute forme de violation de la démocratie.

Ainsi, dès ce vendredi, les lycées, les collèges d’enseignement moyen (CEM) et les écoles élémentaires seront le théâtre d’un débrayage massif, marquant ainsi la détermination des enseignants à faire entendre leur voix.

Le syndicaliste a fermement condamné le report de l’élection présidentielle, qualifiant cette décision de violation flagrante de la Constitution et appelant le président Macky Sall à reconsidérer sa position. Il a souligné les conséquences néfastes de ce report sur la stabilité politique du pays et a exhorté les enseignants à se mobiliser pour défendre les valeurs démocratiques.

Cette action collective des enseignants témoigne de leur engagement envers la démocratie et leur volonté de défendre les droits fondamentaux des citoyens. Elle met également en lumière l’importance cruciale de la mobilisation citoyenne dans la lutte pour la préservation des principes démocratiques et de l’État de droit.

ITIE : Oulimata Sarr remplace Eva Marie Coll Seck

Suite à la démission d’Eva Marie Coll Seck de la présidence de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), une nouvelle nomination a été annoncée ce mercredi lors du Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Macky Sall. C’est désormais Oulimata Sarr, ancienne ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, qui prend les rênes de l’ITIE.

Cette décision intervient après la démission de Mme Eva Marie Coll Seck, ancienne présidente de l’ITIE, et marque une transition importante dans la direction de cette organisation. Oulimata Sarr apporte avec elle une expérience significative dans le domaine de l’économie et de la coopération, ayant occupé des postes de responsabilité dans le gouvernement précédent.

La nomination de Mme Sarr à la tête de l’ITIE témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de maintenir et de renforcer l’engagement du pays en faveur de la transparence dans les industries extractives. L’ITIE joue un rôle crucial dans la promotion de la transparence et de la responsabilité dans le secteur extractif, en veillant à ce que les revenus générés par ces industries bénéficient équitablement à la population et contribuent au développement durable du pays.

Oulimata Sarr aura ainsi la responsabilité de poursuivre le travail initié par son prédécesseur et de veiller à ce que l’ITIE continue de jouer un rôle actif dans la promotion de bonnes pratiques et de normes élevées en matière de gouvernance dans le secteur extractif sénégalais. Sa nomination est un signal fort de l’engagement continu du gouvernement envers la transparence et la bonne gouvernance dans ce secteur crucial de l’économie nationale.

Découvrez la nouvelle chaloupe Dakar-Gorée : Boubacar Joseph Ndiaye

Une nouvelle ère de transport maritime s’ouvre pour les habitants de Dakar et de l’île de Gorée avec l’arrivée tant attendue de la nouvelle chaloupe. Arrivée à bon port ce mercredi, cette chaloupe de dernière génération promet d’offrir une liaison fiable et confortable entre Dakar et Gorée, marquant ainsi une avancée significative dans le domaine des transports maritimes au Sénégal.

Cette nouvelle chaloupe incarne donc bien plus qu’un simple moyen de transport. Elle symbolise le lien indéfectible entre Dakar et Gorée, entre le passé et le présent, et elle contribue à renforcer le patrimoine culturel et historique du Sénégal. En offrant une expérience de voyage inédite et en honorant la mémoire des ancêtres, la chaloupe Boubacar Joseph Ndiaye est une véritable fierté pour tous les Sénégalais.

Arrêt des cours : Démenti du ministère de l’Éducation face à un faux communiqué

Un communiqué circulant sur les réseaux sociaux, prétendant un arrêt des cours sur l’ensemble du territoire sénégalais à partir du 7 février jusqu’à nouvel ordre, a été démenti par le ministère de l’Éducation.

Selon les autorités ministérielles, ce communiqué est un faux et aucune décision de suspendre les enseignements-apprentissages n’a été prise par le ministère. Cette fausse information a été qualifiée de « Fake » par la tutelle.

Il est donc important de ne pas se fier à ce genre de communication non officielle et de se référer aux sources gouvernementales ou au ministère de l’Éducation pour obtenir des informations précises et fiables sur les décisions relatives au secteur de

Tragédie sur la route du Magal : 5 morts et 13 blessés dans un accident à Ndoulo

Un drame d’une extrême gravité a endeuillé la commune de Ndoulo, avec un terrible accident ayant causé cinq décès et treize blessés, selon des informations relayées par Seneweb et confirmées par une source sécuritaire.

L’incident s’est produit mercredi vers 14h45, au niveau du village de Touré Ndoulo, sur la route menant au Magal de Kaju Rajab à Touba.

Les circonstances de l’accident sont aussi tragiques que troublantes : un véhicule particulier a été contraint de freiner brusquement pour éviter un obstacle inattendu sur la chaussée. Le conducteur d’un véhicule double cabine qui le suivait a réagi en appuyant également sur les freins, mais cette manœuvre a malheureusement entraîné le renversement du véhicule, causant ainsi le décès de cinq personnes sur les lieux de l’accident et blessant gravement treize autres.

Les deux véhicules impliqués dans ce tragique événement se dirigeaient tous deux vers le Magal de Kazu Rajab à Touba, où ils espéraient participer aux festivités religieuses.

Face à cette situation épouvantable, les gendarmes de la Brigade de Ndoulo ont immédiatement ouvert une enquête pour comprendre les circonstances exactes de l’accident et déterminer les éventuelles responsabilités.

Cet accident rappelle cruellement les dangers omniprésents sur les routes sénégalaises et souligne l’importance cruciale de respecter les règles de sécurité routière pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Inquiétude croissante du service des Eaux et Forêts de Tivaouane : Une augmentation alarmante des incendies de forêt

Le département des eaux et forêts de Tivaouane tire la sonnette d’alarme face à une recrudescence inquiétante des incendies de forêt dans la région. Depuis le début de l’année, neuf feux de brousse ont déjà été signalés, ravageant une superficie totale de 42,5 hectares, selon les déclarations du capitaine Younouss Diédhiou.

Cette situation préoccupante suscite une vive appréhension au sein des autorités locales, d’autant plus que le nombre d’incendies et l’étendue des dégâts enregistrés en un mois dépassent déjà ceux enregistrés pour toute l’année 2023. En effet, l’année précédente, seuls cinq incendies de brousse avaient été répertoriés, entraînant la destruction de 33,5 hectares de végétation.

Les incendies de forêt représentent une menace sérieuse pour l’équilibre écologique fragile de la région, mettant en péril la biodiversité locale et contribuant à la détérioration de l’environnement. De plus, ces incendies peuvent avoir des conséquences désastreuses sur les communautés locales, en détruisant des sources de subsistance et en provoquant des perturbations économiques.

Malgré l’ampleur des dégâts, aucune perte en vie humaine n’a été signalée jusqu’à présent, ce qui constitue un soulagement dans ce contexte difficile. Cependant, il est impératif de prendre des mesures immédiates pour lutter contre ce fléau et prévenir de nouvelles catastrophes.

Le chef du service des eaux et forêts de Tivaouane en appelle à une mobilisation générale pour sensibiliser la population à l’importance de la préservation de l’environnement et à l’adoption de comportements responsables. Des campagnes de sensibilisation et des mesures de prévention doivent être mises en œuvre pour limiter les risques d’incendie et protéger nos précieuses forêts.

Il est également essentiel de renforcer les capacités des équipes de lutte contre les incendies et d’investir dans des équipements modernes pour faciliter leur intervention rapide et efficace. La protection de nos ressources naturelles est l’affaire de tous, et il est urgent d’agir ensemble pour préserver notre patrimoine environnemental pour les générations futures.

Accident mortel à Thiès : Un policier fauché par un camion

Une tragédie a frappé la ville de Thiès ce mercredi 7 février 2024, avec un accident fatal survenu aux premières heures de la journée. Vers 5 heures du matin, sur la route de Tivaouane, précisément au Rond-point Diassap à la sortie de la commune de Thiès-Ouest, un policier en service au poste de police de Médina Fall, répondant au nom de Abdoulaye Ndiaye, a été victime d’un terrible accident.

Selon les informations rapportées par une source sur place, l’agent de police se trouvait en faction lorsqu’il a été violemment fauché par un camion. Le chauffeur du véhicule incriminé aurait pris la fuite dans un premier temps, laissant derrière lui le policier gravement blessé. Malheureusement, Abdoulaye Ndiaye n’a pas survécu à ses blessures.

Les témoins présents sur les lieux ont rapporté que le camion impliqué dans l’accident a tenté de s’échapper, mais a finalement été arrêté par la suite. Les circonstances exactes de l’accident restent encore floues et font l’objet d’une enquête en cours pour déterminer les responsabilités et les causes précises de ce drame.

Cette tragédie a plongé la communauté dans une profonde tristesse et émotion. La perte d’un agent de police, qui a perdu la vie en exerçant ses fonctions, est un choc pour ses collègues, sa famille et l’ensemble de la population. En attendant les résultats de l’enquête, les hommages affluent en mémoire de Abdoulaye Ndiaye, un serviteur de l’ordre dont la vie a été brutalement interrompue.

Organisation des Fanzones : Démenti du député Aly Mané sur le verdict de la Cour d’appel

Le député Aly Mané a démenti les informations rapportées concernant le verdict de la Cour d’appel de Dakar sur l’organisation des fanzones, mettant en cause la décision en faveur de la RTS et de SD Consulting. Dans une note adressée à Seneweb, le parlementaire a souligné que la Cour ne s’était pas encore prononcée sur cette affaire.

Dans sa déclaration, le député a exprimé son mécontentement face aux « mensonges et manipulations » propagés sur les réseaux sociaux concernant une prétendue ordonnance de subordination. Cette ordonnance aurait été interprétée comme un désaveu en faveur de la RTS et de SD Consulting, imposant une caution de 500 millions FCFA à l’entreprise Global Service du député Aly Mané.

Cependant, Aly Mané a précisé que cette ordonnance ne reflète pas nécessairement la vérité des faits, étant donné qu’elle est basée sur un exposé unilatéral des faits par le demandeur, sans possibilité de débat contradictoire. Il a également souligné que ses avocats estiment qu’attaquer cette ordonnance dans le contexte actuel ne présente aucun intérêt, compte tenu de la désertion des fanzones par le public.

Le député a insisté sur le fait que cette ordonnance ne remet pas en cause le droit de son entreprise à organiser des fanzones, qui est toujours en vigueur selon lui. Il a également souligné que seule la décision de la Cour d’appel, qui n’a pas encore été rendue, pourrait éventuellement remettre en question ce droit.

En conclusion, Aly Mané a exprimé sa confiance dans la justesse de ses arguments et a prédit une victoire en appel pour faire valoir définitivement le droit de tout Sénégalais à mettre en place des fanzones. Il a assuré que, dans l’état actuel des procédures en cours, la justice lui avait donné raison.

Djeddah Thiaroye Kao : Le récit du suicide raté d’une dame frustrée

Dans le quartier Fass 3 de Sant Yalla à Djeddah Thiaroye Kao, un drame a été évité de justesse selon le journal Les Échos. Cette fois, c’était une tentative de suicide par overdose médicamenteuse qui a été déjouée.

La dame en question avait accumulé une grande frustration envers ses proches, menant à cette décision tragique. Déterminée à mettre fin à ses jours, elle s’est retirée dans sa chambre et a avalé une quantité importante de comprimés. Prise de crise, elle a vomi et s’est traînée jusqu’à la porte, frappant avec insistance pour alerter sa famille.

Alertés par le bruit, ses proches sont intervenus en défonçant la porte pour lui porter secours. Les autorités locales, informées de la situation, ont rapidement mobilisé les pompiers pour prodiguer les premiers soins à la dame.

Heureusement, grâce à l’intervention rapide de sa famille et des secours, la dame a été sauvée in extremis. Malgré la gravité de la situation, elle a pu se relever et embarquer dans l’ambulance pour recevoir les soins appropriés.

Face aux enquêteurs, elle a exprimé les raisons de son geste désespéré. Elle explique que la maladie de sa mère, associée à l’absence de soutien de la part de sa famille, l’avait poussée à bout. Se sentant impuissante à subvenir aux besoins de sa mère malade et abandonnée, elle avait décidé de mettre fin à sa propre vie pour échapper à cette souffrance.

Cette tentative de suicide met en lumière les défis auxquels sont confrontées certaines familles, notamment en matière de soutien aux membres vulnérables. Cela souligne également l’importance de la sensibilisation et du soutien communautaire pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Scandale « Keur Yeurmandé » : La liste des bébés décédés s’allonge

Le quotidien Libération annonce une nouvelle tragique : deux des 48 bébés retirés de la pouponnière « Keur Yeurmandé » de Ndella Madior Fall ont perdu la vie hier à l’hôpital régional de Thiès, portant le nombre de décès liés à cette affaire à huit.

Le journal rappelle que la Brigade des mœurs de la Sûreté urbaine (Su) les avait récupérés avant de les confier à des structures spécialisées en raison de leur état de santé jugé alarmant.

Ce sinistre scandale a été découvert en décembre dernier. À la suite d’une information judiciaire demandée par le Doyen des juges, Ndella Madior Diouf a été placée sous mandat de dépôt pour traite de personnes, exercice illégal de la profession de médecine, privation d’aliments à des enfants, soins entraînant la mort sans intention de la donner et obtention illicite de certificats aux fins d’inhumation.

Concernant le personnel impliqué, outre la patronne, son assistant Cheikh Tidiane Ndiaye, le gardien des lieux, Djiby Sow, et l’animateur à Saphir Fm, El Hadi Sène, ont également été inculpés. El Hadi Sène a admis avoir enterré clandestinement deux bébés décédés dans la pouponnière.

Quant aux nourrices, elles ont été inculpées sous le régime du contrôle judiciaire.

Rétablissement de la connexion des données mobiles après une suspension temporaire

Après plus de 24 heures de suspension temporaire de l’internet des données mobiles, la situation est revenue à la normale. La connexion des données mobiles a été rétablie vers minuit. Cette suspension avait été décidée par le gouvernement, via le ministère des Télécommunications, suite à la circulation sur les réseaux sociaux de messages haineux susceptibles de déclencher des manifestations généralisées.

La décision de suspendre temporairement l’internet des données mobiles avait pour objectif de prévenir tout risque de troubles sociaux résultant de la diffusion de ces messages incendiaires. Cependant, cette mesure avait suscité des critiques de la part de diverses organisations représentant les travailleurs des opérateurs de télécommunications ainsi que des consommateurs.

Suite au rétablissement de la connexion des données mobiles, ces organisations pourraient revoir leurs stratégies de contestation. La suspension de l’internet des données mobiles avait soulevé des préoccupations quant à son impact sur la liberté d’expression et l’accès à l’information, et certains groupes avaient exprimé leur intention de contester cette décision.

Dans ce contexte, le rétablissement de la connexion des données mobiles marque une étape importante vers le retour à la normalité pour les utilisateurs et les entreprises qui dépendent de l’internet mobile pour leurs activités quotidiennes. Cependant, cela soulève également des questions sur la manière dont les autorités gèrent les tensions et les risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux dans un environnement politique et social tendu.

Saisie importante de billets noirs par les Douanes de Kolda

La Subdivision des Douanes de Kolda a annoncé une saisie majeure de billets noirs d’une valeur de 900 millions de francs CFA, résultat d’une opération d’infiltration menée par le Chef de la Subdivision des Douanes de Kolda.

Selon un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques de ladite subdivision, les faussaires, à la recherche de personnes pour blanchir des billets noirs, ont été infiltrés par les agents des Douanes. Deux individus, dont un Sénégalais résidant dans la localité de Bantancountou Maoundé et un fonctionnaire étranger, ont été appréhendés le 04 février 2024 à environ 15 km de Kolda.

Lors de leur arrestation, les suspects ont été trouvés en possession d’un paquet de billets noirs en coupures de 200 et 100 euros, d’une valeur totale de 900 millions de francs CFA. Actuellement en garde-à-vue, ils attendent leur comparution devant le Parquet de Kolda, tandis que l’enquête se poursuit.

La Subdivision des Douanes de Kolda a réaffirmé sa détermination à lutter contre la criminalité transnationale organisée sous toutes ses formes, en particulier la criminalité financière.

Cette saisie constitue une étape significative dans les efforts des autorités pour contrer les activités illicites et protéger l’intégrité du système financier.

Santé au Sénégal : Le SAMES dévoile un plan d’action contre la fuite des cerveaux

Parmi les points clés abordés par le plan d’action figurent la revendication de salaires plus décents, de meilleures conditions de travail et une reconnaissance accrue de la part des autorités envers les professionnels de la santé. Le SAMES souligne également la nécessité d’offrir des mesures incitatives pour encourager les médecins à rester dans le pays et à contribuer au système de santé national.

Par ailleurs, le SAMES met l’accent sur l’importance de lutter contre la fuite des cerveaux, soulignant que le maintien des médecins qualifiés au Sénégal est essentiel pour garantir un accès équitable aux soins de santé pour tous les citoyens. Le syndicat appelle donc le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour remédier à cette situation et à reconnaître le rôle crucial des professionnels de la santé dans le développement du pays.

En conclusion, le plan d’action du SAMES témoigne de l’engagement des professionnels de la santé au Sénégal à défendre leurs droits et à œuvrer pour un système de santé plus juste et plus efficace. Il appelle à une collaboration étroite entre le gouvernement, les professionnels de la santé et la société civile pour relever les défis actuels et assurer un avenir meilleur pour la santé au Sénégal.

« Capitaine » Touré et Cheikh Aliou Bèye arrêtés : Nouvelle vague d’arrestations dans la coalition Diomaye Président

À l’heure actuelle, les raisons précises de ces arrestations demeurent floues. Cependant, il semble probable qu’elles soient liées au rassemblement de la coalition Diomaye Président, qui a été interdit par les forces de l’ordre. Cette action des autorités a conduit à l’arrestation de plusieurs leaders politiques, dont les députés Guy Marius Sagna et Abass Fall, ainsi que d’autres personnalités influentes au sein de la coalition.

Cette vague d’arrestations soulève des interrogations quant à la liberté d’expression et de rassemblement dans le contexte électoral sénégalais. Les membres de la coalition Diomaye Président dénoncent une répression politique et affirment leur détermination à poursuivre leur action malgré les entraves rencontrées.

Rose Wardini placée sous contrôle judiciaire

Suite à son inculpation par le patron du premier cabinet d’instruction, Rose Wardini, chef de file du mouvement Senegal Nouveau, a été placée sous contrôle judiciaire par le Doyen des juges. Cette décision marque un nouveau développement dans l’affaire qui secoue l’opinion publique sénégalaise.

Le juge Oumar Makham Diallo a remis en liberté Rose Wardini tout en lui reprochant plusieurs délits. Parmi ceux-ci figurent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture authentique et publique, l’inscription sous une fausse qualité, l’inscription tendant à dissimuler une incapacité, ainsi que la souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sa présence sur une liste.

Cette décision de placer Rose Wardini sous contrôle judiciaire soulève des questions et des interrogations quant aux accusations portées contre elle. Le contrôle judiciaire implique généralement une série de restrictions et d’obligations imposées à la personne concernée, notamment l’interdiction de quitter le territoire ou l’obligation de se présenter régulièrement aux autorités judiciaires.

L’affaire attire l’attention de l’opinion publique sénégalaise en raison de la position de Rose Wardini en tant que chef de file du mouvement Senegal Nouveau. Les développements à venir dans cette affaire seront scrutés de près, alors que la justice poursuit son enquête sur les accusations portées contre elle.

Nous nous engageons à fournir des mises à jour régulières sur cette affaire en cours, alors que la situation évolue et que de nouveaux éléments sont révélés par les autorités judiciaires.

116 Universitaires dénoncent le report de l’élection présidentielle et appellent à restaurer la République

Dans une tribune publiée le 3 février 2024, un groupe de 116 universitaires sénégalais a vivement critiqué la décision du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Cette décision, prise « in extremis et illégalement », selon les signataires, aurait plongé le pays dans une « torpeur inédite » et aurait compromis la démocratie sénégalaise.

Les universitaires ont dénoncé ce qu’ils qualifient de « plan de liquidation de la démocratie sénégalaise » mis en place par le régime en place depuis plusieurs années, culminant avec l’annulation du processus électoral en cours. Ils accusent le président Macky Sall d’avoir « corrompu durablement notre tradition démocratique » en interrompant brutalement le processus électoral.

Dans leur tribune, les signataires soulignent que la décision de reporter l’élection présidentielle viole plusieurs principes constitutionnels et les « principes élémentaires du Droit et de la Démocratie ». Ils rejettent les arguments avancés par le président Macky Sall, notamment celui d’une prétendue crise institutionnelle entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale.

Les universitaires estiment que la décision du président Sall constitue une « défiance à la Constitution » et mettent en garde contre les conséquences graves de cette décision sur la stabilité institutionnelle et politique du pays. Ils appellent à restaurer le calendrier républicain et à rétablir le droit par le Conseil constitutionnel, afin de sauvegarder les principes démocratiques et l’idéal de vie commune de la République sénégalaise.

Cette tribune, signée par des professeurs, des enseignants-chercheurs et des chercheurs de diverses disciplines, reflète une préoccupation croissante au sein de la société civile sénégalaise face aux événements politiques récents et à l’avenir de la démocratie dans le pays.

Moundiaye Cissé alerte sur les dangers pour la démocratie : « Une brèche dangereuse »

Le directeur de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé, a récemment exprimé de vives inquiétudes quant aux répercussions du report de l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février, désormais programmée pour le 15 décembre 2024.

Dans une interview accordée à Satv.sn, la web TV du journal Source A, Moundiaye Cissé a mis en garde contre ce qu’il considère comme « une brèche dangereuse » pour la démocratie sénégalaise.

Selon ses propos, le fait que le report de l’élection passe par le Parlement pour être entériné pourrait remettre en question les principes fondamentaux de la démocratie, notamment en ce qui concerne la limitation de la durée et du nombre de mandats présidentiels.

Il a illustré son point de vue en évoquant un scénario hypothétique où un président en fin de mandat, soutenu par une majorité parlementaire, pourrait chercher à prolonger son mandat en utilisant divers prétextes.

Pour Moundiaye Cissé, cette situation compromet un acquis important en matière de démocratie : la garantie de l’intangibilité des mandats présidentiels, comme le représentait la déclaration du président Macky Sall sur sa non-candidature pour un troisième mandat.

En exprimant ses préoccupations, Moundiaye Cissé met en évidence les risques que ce report de l’élection présidentielle pourrait faire peser sur les fondements démocratiques du pays, exhortant ainsi à la vigilance et à la préservation des principes démocratiques essentiels pour l’avenir politique du Sénégal.

Portrait : Macky Sall, un président de temps troubles

Le Parlement du Sénégal a entériné dans une grande confusion le projet de loi visant à repousser la présidentielle au 15 décembre 2024, un vote qui plonge mardi le pays dans l’inconnu et fait craindre une ébullition. Au pouvoir depuis 2012, le président sénégalais Macky Sall est accusé de « dérive autoritaire ».

Lui s’enorgueillit d’avoir transformé le Sénégal en douze années de présidence à force de réformes et de grands travaux. Les adversaires de Macky Sall voient en lui l’auteur du dernier coup de force en date en Afrique pour se maintenir au pouvoir. 

Au pouvoir depuis 2012

« Le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012 », disait Macky Sall en présentant le 31 décembre à 62 ans des vœux aux airs de bilan. Élu en 2012, réélu en 2019, il a maintenu pendant des mois l’incertitude sur une nouvelle candidature en 2024. Le non à un troisième mandat a été l’un des mots d’ordre de la contestation qui a ensanglanté le pays à différentes reprises depuis 2021.

En décrétant en 2023 qu’il en resterait là, même s’il maintient qu’il avait « le droit de (se) représenter », il avait apporté un soulagement. « Le 2 avril 2024, s’il plaît à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur », déclarait-il le 31 décembre en se projetant vers la fin officielle de son mandat. Depuis, la crise toujours latente a resurgi.

Le report de la présidentielle, « un coup d’État constitutionnel »

Macky Sall a annoncé samedi le report de la présidentielle au 15 décembre 2024, dans un pays qui considérait le respect du calendrier électoral comme un signe d’inviolabilité de la pratique démocratique, malmenée ou anéantie par les putschs et les faits accomplis ailleurs dans la région.

L’opposant Khalifa Sall (sans lien de parenté) a dénoncé « un coup d’État constitutionnel » qui dissimulerait le dessein d’assouvir un « rêve d’éternité », même si le président a répété son engagement à ne pas se représenter.

L’ancien compagnon de route Abdou Latif Coulibaly a dit ne pas comprendre lui-même. « Peut-être est-ce simplement que quand on exerce le pouvoir on croit que tout est possible », a-t-il déclaré à la radio française RFI après avoir démissionné du gouvernement. Il a été parmi les nombreux à rappeler les propos tenus en 2012 par Macky Sall : le président « ne peut pas prolonger son mandat, c’est impossible », même d’une journée.

Visage sévère, stature imposante

L’incompréhension est d’autant plus grande que Macky Sall faisait partie à l’époque de ceux qui ont combattu au nom de la Constitution la candidature d’Abdoulaye Wade à un troisième mandat dans un contexte déjà troublé. Macky Sall a rompu en 2008 avec celui qui avait été son mentor et dont il a été le ministre et le Premier ministre. Il avait fédéré l’opposition et avait battu M. Wade au second tour.

Dans son autobiographie Le Sénégal au cœur, Macky Sall propose deux traductions de son nom de famille : « entêté » et « qui refuse ». Le visage sévère et la stature imposante mais le propos affable, il se revendique, par sa mère, d’une lignée de guerriers qui « préfèrent mourir que de perdre la face ». Ses dernières années à la tête du pays ont été marquées par la confrontation sans merci entre le pouvoir et l’opposant anti-système Ousmane Sonko et les accès de violence auxquels elle a donné lieu.

L’ingénieur géologue de formation préfère qu’on se souvienne de lui pour ses nombreux chantiers au service du développement : nouvel aéroport, ville nouvelle de Diamniadio, parcs industriels, train express régional et autoroutes, triplement des capacités électriques…

Un interlocuteur écouté

À l’étranger, Macky Sall a été un interlocuteur écouté, en 2022-2023 en tant que président de l’Union africaine ou au sein de l’organisation ouest-africaine Cedeao. Il a été le chantre d’une réforme de la gouvernance politique et financière mondiale. Il a porté la parole d’une Afrique qui « a assez subi le fardeau de l’histoire », libre de ses choix, comme celui de continuer à investir dans les hydrocarbures quand elle ne produit que 4% des émissions polluantes, ou de réprimer l’homosexualité.

« Il ne peut y avoir de légitimité pour certains de définir et imposer à tous une seule façon de vivre, comme un prêt-à-porter civilisationnel », proclamait-il à la tribune de l’ONU en 2023. Il y disait condamner fermement « toute forme de changement anticonstitutionnel de gouvernement », face à la succession de coups d’Etat en Afrique de l’Ouest.

Accusé de remettre en cause les principes qu’il a défendus

Avec le report de la présidentielle, Macky Sall se retrouve accusé de remettre en cause les principes qu’il a défendus. L’opposition dénonce une dérive autoritaire. Elle accuse le pouvoir d’instrumentaliser la justice. Leurs ennuis judiciaires ont empêché Khalifa Sall et Karim Wade de concourir contre lui à la présidentielle de 2019. En 2024, Ousmane Sonko a connu le même sort.

Human Rights Watch écrivait récemment que, depuis trois ans, 37 personnes avaient été tuées dans des troubles sans que « personne (n’ait) eu à répondre de ces actes », et des centaines d’autres arrêtées. Ousmane Sonko le traite de « dictateur ». « Si le Sénégal était une dictature, comme certains veulent le faire croire, pensez-vous sincèrement qu’ils auraient pu passer une seule journée à m’insulter en boucle ? », répondait M. Sall en novembre dans le magazine Jeune Afrique. « Ceux qui veulent l’anarchie et le chaos pour assouvir leurs ambitions me trouveront sur leur chemin ».

Avec Europe 1 et AFP

Trafic de Tramadol : le réseau Dakar-Bamako-Niger démantelé

Les autorités ont récemment annoncé le démantèlement d’un réseau de trafic international de Tramadol, opérant entre les villes de Dakar, Bamako et le Niger. Ce coup de filet a permis l’arrestation de M. Dia, alias « Wara-Gang », un caïd malien, ainsi que de son complice sénégalais, D. Diongue, accusés d’association de malfaiteurs, de détention et de trafic international de substances psychotropes.

Selon les informations fournies par L’Observateur, M. Dia et D. Diongue sont considérés comme les principaux cerveaux de ce réseau sophistiqué, qui a été démantelé par le bureau de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) de Kédougou, au Sénégal.

Ce réseau clandestin opérait en fournissant du Tramadol, une drogue psychotrope, à un prix exorbitant de 70 000 FCFA l’unité. Cette substance, qui s’écoulait comme de petits pains, était principalement achetée par des chercheurs d’or installés sur les sites aurifères de la région. Cependant, elle a également été à l’origine de crises convulsives et d’arrêts cardiaques chez certains consommateurs.

L’intervention des autorités, qui a eu lieu le 9 janvier dernier, a mis fin à six mois d’activité intense de ce réseau de trafic. Les enquêteurs ont réussi à infiltrer le réseau en utilisant des agents en civil pour réaliser des achats de mise en confiance. Alerté par l’opération des forces de l’ordre, M. Dia a tenté en vain de se débarrasser de la marchandise, mais a été appréhendé avec 420 unités de Tramadol en sa possession.

Sous la pression des enquêteurs, « Wara-Gang » a révélé l’implication de son complice sénégalais ainsi que de son principal fournisseur, établi dans la ville de Kayes, au Mali.

Ce démantèlement met en évidence les efforts soutenus des autorités pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Il souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les réseaux de trafiquants opérant à travers les frontières. Les autorités demeurent engagées dans la lutte contre ce fléau, dans le but de garantir la sécurité et la santé publique dans la région.

Incendie au marché Ocass de Touba : Les Sapeurs-Pompiers interviennent rapidement pour éviter une catastrophe

Un incendie s’est déclaré le lundi 5 février au marché Ocass de Touba, ravageant des étals et des tables, selon les constatations de Seneweb. Heureusement, l’intervention rapide des sapeurs-pompiers a permis de maîtriser le feu.

Le capitaine Modou Tine, commandant de la 23e compagnie d’incendie et de secours de Touba, a expliqué : « On nous a alertés ce lundi à 22h39 d’un incendie au marché Ocass. 10 minutes plus tard, nous sommes arrivés sur les lieux où des étals prenaient feu. Nous avons réussi à enrayer la propagation des flammes. »

Les forces de l’ordre, dirigées par le commissaire Diégane Sène du commissariat spécial de Touba, ont mis en place un périmètre de sécurité autour des lieux du sinistre.

L’origine de l’incendie et son bilan restent inconnus à ce stade, mais la police a annoncé l’ouverture d’une enquête pour élucider cette affaire. La promptitude de l’intervention des pompiers a contribué à éviter une catastrophe majeure au marché Ocass de Touba.

Retrait définitif de la Licence de Walf Fadjiri : Cheikh Niasse et les employés en confrontation avec l’État

La colère gronde au sein du groupe de presse Wal’Fadjiri, fondé par feu Sidy Lamine Niasse, suite à la notification du retrait définitif de sa licence de diffusion par le ministre de la communication, Moussa Bocar Thiam. Cette décision intervient après quarante années de services dédiés au peuple sénégalais, et elle est justifiée par les appels répétés à manifester reprochés au groupe.

Ce lundi 5 février, la direction du groupe et les employés, maintenant privés d’emploi, ont décidé de manifester leur mécontentement devant le siège social du groupe de presse, actif depuis 1984. Les relations tendues entre le groupe de presse et le ministère de la communication ne sont pas nouvelles, avec des suspensions antérieures de la chaîne pendant les manifestations de mars 2021 et juin 2023, sans mise en demeure préalable, suscitant ainsi des tensions croissantes.

Face à ces décisions perçues comme injustes, les employés du groupe Walf ont décidé de résister. Oustaz Assane Diouf, porte-parole des employés, affirme : « Nous sommes des professionnels des médias, des soutiens de familles. Tout ce qu’on nous reproche, c’est d’être au service du peuple. Personne ne peut relever un seul manquement aux règles d’éthique et de déontologie journalistique. » Selon lui, le retrait de la licence est une « faute grave » qui doit être corrigée immédiatement.

Cette confrontation entre le groupe de presse et l’État souligne les tensions persistantes autour de la liberté de la presse au Sénégal et suscite des préoccupations quant au respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux. Les prochains développements seront scrutés attentivement pour évaluer l’issue de ce bras de fer entre les médias et les autorités.

L’Intersyndicale des travailleurs de l’ASECNA du Sénégal proteste contre le non-paiement de leurs indemnités par l’AIBD

L’Intersyndicale des travailleurs de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) au Sénégal exprime son mécontentement face aux retards dans le paiement de leurs indemnités par l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD). Ces indemnités, appelées Indemnités de Sécurité Aérienne (ISA), sont destinées à rémunérer les services à caractère régalien rendus par les travailleurs dans le domaine de souveraineté du transport aérien.

Les syndicalistes affirment souffrir de plusieurs mois d’arriérés et critiquent le fait que, malgré une augmentation significative du trafic à l’AIBD et des ressources financières accrues, les paiements ne sont pas effectués en temps voulu. Ils remettent en question les raisons avancées par les autorités de l’AIBD, soulignant l’autonomie financière de la société selon les décrets présidentiels.

L’Intersyndicale prévoit d’organiser un point de presse pour fournir des informations plus détaillées sur la situation et exprimer leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une gestion inadéquate des ressources financières de l’AIBD.

Malaise d’une députée à l’Assemblée nationale : suspension temporaire de la séance plénière

Une atmosphère tendue a marqué la séance plénière à l’Assemblée nationale du Sénégal, lorsqu’une députée, identifiée comme Sanou Dione de Taxawu Sénégal, a été victime d’un malaise. Selon nos informations, le malaise a été de courte durée, la députée ayant rapidement repris ses esprits.

L’incident a toutefois entraîné la suspension temporaire de la séance plénière qui traitait du report de l’élection présidentielle. La députée en question, après avoir récupéré, a pu quitter la salle par ses propres moyens.

L’identité précise de la cause du malaise n’a pas été immédiatement divulguée, mais cet événement a néanmoins capté l’attention des parlementaires présents ainsi que du public suivant les débats. La santé des membres de l’Assemblée nationale est toujours une préoccupation majeure, et tout incident de ce genre suscite naturellement une réaction rapide.

La suspension de la séance plénière a été décidée pour une durée de 30 minutes, permettant ainsi aux députés de reprendre leurs esprits et de rétablir le calme dans l’hémicycle.

L’Assemblée nationale reprendra ses travaux après cette pause, et les députés reprendront les discussions sur les questions politiques cruciales qui occupent actuellement le centre de l’attention nationale.

Suspension de l’internet au Sénégal : Appels pressants pour le respect des droits et la fin des pertes économiques

Ces entités, soussignées dans le communiqué, exhortent le gouvernement sénégalais à respecter la liberté d’expression, que ce soit en ligne ou hors ligne. Elles demandent également instamment la fin des coupures d’internet, soulignant l’importance de maintenir un accès ouvert à l’information. Les signataires rappellent au gouvernement du Sénégal ses obligations internationales en matière de droits de l’homme, telles que stipulées dans la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques.

L’impact économique de la coupure d’internet au Sénégal est également mis en avant par les organisations. Dans un pays réputé pour sa forte connectivité, une journée sans accès à l’internet pourrait entraîner des pertes estimées à environ 4 milliards 800 millions de francs CFA, soit 7 320 154,33 Euros. Ces pertes ne sont pas seulement financières, mais également préjudiciables au développement économique, à l’innovation, à l’éducation, à la santé, et à l’inclusion numérique.

Le communiqué rappelle que cette suspension n’est pas la première du genre au Sénégal. Depuis juillet 2023, les autorités ont déjà bloqué la plateforme de médias sociaux TikTok, une mesure qui est toujours en vigueur, nécessitant l’utilisation de VPN pour y accéder.

Les organisations signataires concluent en insistant sur le fait que ces mesures ne sont pas conformes aux droits universels à la liberté d’expression et à l’accès à l’information. Elles appellent les autorités à réévaluer cette décision, à respecter les principes démocratiques, et à garantir le plein exercice des droits humains des citoyens sénégalais dans un environnement numérique libre et ouvert.

Tensions à l’AIBD au Sénégal : L’intersyndicale des travailleurs de l’ASECNA en colère contre le non-paiement de leurs indemnités

Dans un contexte tendu, l’Intersyndicale des travailleurs de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) au Sénégal exprime son mécontentement face au non-paiement de leurs indemnités à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD).

Les syndicalistes affirment subir des retards de paiement s’étendant sur plusieurs mois, concernant une Indemnité de sécurité aérienne (ISA) instaurée il y a près de vingt ans. Cette indemnité, destinée au personnel du secteur des transports aériens au Sénégal, vise à rémunérer les services à caractère régalien dans le domaine de la souveraineté du transport aérien. Initialement financée par l’État du Sénégal via un prélèvement sur les ressources nationales du secteur aéronautique, elle est devenue un élément essentiel du salaire des travailleurs de l’ASECNA avec le transfert des services vers l’AIBD.

Les syndicalistes soulignent l’importance de cette indemnité, désormais systématique, et critiquent les retards de paiement, faisant valoir que d’autres structures du secteur perçoivent leur rémunération à date échue et intégrée dans leurs salaires.

Les chiffres récemment publiés par le gestionnaire de l’aéroport, LAS.SA, indiquent une nette hausse du trafic à l’AIBD avec près de 3 millions de passagers en 2023, entraînant une amélioration significative des ressources financières collectées. Les syndicalistes s’interrogent sur les prétendus problèmes de trésorerie à l’AIBD, considérant les chiffres positifs rapportés.

Les autorités de l’AIBD SA évoquent la non-disponibilité d’un fonds d’appui provenant du trésor national comme motif des retards de paiement. Cependant, les syndicalistes rappellent les décrets présidentiels n° 2022-96 et n° 2022-97, actant l’autonomie financière de la société AIBD SA.

L’Intersyndicale dénonce une « tergiversation » des autorités sur cette question et prévoit d’organiser un point de presse prochainement pour communiquer de manière plus détaillée sur la situation à l’AIBD. Ils estiment avoir fait preuve de patience et de responsabilité dans la défense de leurs acquis, mais soulignent qu’ils useront de tous les moyens conférés par le droit du travail pour faire valoir leurs droits.

Louga : le chauffeur engrosse la fille mineure de son patron et l’accuse de l’avoir provoqué

Gorgui Kâ passera les prochaines semaines en prison. Chauffeur de son état, il a été reconnu coupable de détournement de mineur et condamné à trois mois de prison ferme par le tribunal d’instance de Louga. Il lui est reproché d’avoir engrossé la fille mineure de son patron.

La victime se nomme D. D. Son père a porté plainte après avoir tenté en vain, lorsqu’il a appris que sa fille est tombée enceinte des œuvres de son employé, de pousser son chauffeur à assumer ses responsabilités. «Je suis parti voir sa mère afin qu’elle puisse demander à son fils de supporter les charges médicales de ma fille, a rappelé le patron du mis en cause dans sa plainte reprise par L’Observateur. Elle n’a fait aucun effort. Elle n’a même pas daigné faire le déplacement à la maison pour discuter avec moi. Ne digérant pas l’attitude des membres de cette famille, j’ai décidé de porter plainte contre mon chauffeur. Je ne peux pas accepter qu’on me manque de respect.»

S’il a reconnu qu’il sortait avec D. D et qu’ils ont entretenu à plusieurs reprises des relations intimes, Gorgui Kâ a précisé qu’il ne savait pas que sa copine était mineure. Pour bétonner sa défense, il a ajouté que c’est la fille qui le provoquait : «Elle attendait que ses parents sortent pour me retrouver dans ma chambre. C’est elle qui me provoquait.»

Le mis en cause a assuré qu’il «regrette les faits» et révélé avoir «présenté (ses) excuses (aux) parents (de son ex) qui (le) considéraient comme leur propre enfant». Aussi, il s’est engagé à assumer médicales de la fille, qui a accouché.

Ses excuses et sa promesse d’assumer ses responsabilités n’y feront rien. Le juge a suivi le parquet en le condamnant à trois mois ferme.

Mesures de Sécurité renforcées à Dakar : Interdiction de circulation des Motos ce Lundi

Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye, a annoncé l’interdiction de la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs dans le Département de Dakar le lundi 5 février 2024, de 06 heures du matin à minuit. Cette mesure vise à renforcer la sécurité dans la région pour des raisons non spécifiées.

Dans un communiqué officiel, le préfet a précisé que cette interdiction ne s’applique pas aux motocyclettes et cyclomoteurs appartenant au personnel des forces de défense et de sécurité, ainsi qu’à ceux mobilisés par les autorités sanitaires. Une dérogation exceptionnelle peut être accordée aux personnes justifiant des motifs professionnels impérieux.

Le communiqué souligne que des sanctions sévères seront appliquées à tout contrevenant aux dispositions de cet arrêté, conformément aux lois et règlements en vigueur. Cette interdiction temporaire de la circulation des motos vise à prévenir d’éventuels incidents et à assurer la sécurité publique pendant la période spécifiée.

Les autorités locales exhortent la population à respecter scrupuleusement ces mesures de sécurité et à coopérer avec les forces de l’ordre pour garantir un environnement sûr dans la région de Dakar. La motivation exacte derrière cette restriction n’a pas été précisée dans le communiqué.

Suspension des rotations de Dakar Dem Dikk pour des raisons de sécurité

Dakar Dem Dikk (DDD), la société nationale de transport au Sénégal, a annoncé la suspension de ses rotations ce lundi 5 février 2024, en réponse à des appels à la mobilisation. Dans un communiqué officiel diffusé sur sa page Facebook, l’entreprise a souligné son engagement envers la sécurité des clients et la préservation du patrimoine national.

La décision de suspendre temporairement les services de transport vise à garantir la sécurité des usagers face à des circonstances qui n’ont pas été précisées dans le communiqué. Les responsables de Dakar Dem Dikk ont exprimé leur souci pour les désagréments potentiels causés par cette perturbation du réseau, tout en sollicitant la compréhension des usagers.

« Compte tenu des appels à la mobilisation, la société nationale de transport, Dakar Dem Dikk, dans le souci d’assurer la sécurité de ses clients et préserver le patrimoine national, vous informe que le réseau de transport sera fortement perturbé ce lundi 5 février 2024 », a déclaré l’entreprise dans son communiqué.

Les responsables ont également adressé un message aux usagers, les invitant à faire preuve de compréhension face à cette situation exceptionnelle. « En comptant sur votre compréhension pour tout désagrément occasionné, nous espérons vous revoir bientôt pour faciliter vos besoins de mobilité urbaine, interurbaine et internationale », ont-ils ajouté.

L’annonce de la suspension des rotations de Dakar Dem Dikk souligne l’importance accordée à la sécurité des usagers et à la protection du patrimoine national. Il reste à voir comment cette décision temporaire impactera les déplacements quotidiens des citoyens et quelle sera la durée de cette perturbation du réseau de transport.

Les usagers sont invités à rester attentifs aux mises à jour de Dakar Dem Dikk sur les réseaux sociaux et autres canaux d’information pour obtenir des informations actualisées sur la reprise des services de transport. La société espère ainsi rétablir rapidement la normale pour répondre aux besoins de mobilité urbaine, interurbaine et internationale de sa clientèle.

Une Décision Historique Orientée vers la Paix : Les Témoignages du Khalife Général des Khadres sur le Président de la République

Dans un contexte actuel où une décision cruciale a été prise, le Khalife Général des Khadres exprime son soutien et son accord envers cette initiative, considérant qu’elle constitue le choix judicieux propice à l’instauration de la paix. Il appelle à la prudence et à la délibération dans la mise en œuvre des actions à entreprendre, tout en invitant la population à conserver son calme et à rester attentive.

Le Khalife souligne l’importance de résister à toute précipitation, privilégiant la délibération et l’excellence dans l’exécution des actions à entreprendre. Il appelle solennellement l’ensemble de la population à demeurer humble, à veiller à ne causer aucun préjudice, et à placer l’intérêt suprême de la nation au cœur des préoccupations.

Il rappelle que le pouvoir est conféré par Dieu à qui Il le souhaite, et insiste sur l’importance de préserver la stabilité du pays. Le Sénégal, souligne-t-il, s’illustre comme une nation pacifique, et il formule le vœu que cette stabilité perdure à jamais, préservant ainsi la quiétude du pays.

Le Khalife Général des Khadres encourage une écoute attentive des décisions du chef d’État, soulignant que le respect et l’acceptation de la volonté de Dieu sont essentiels en ces moments décisifs. Il appelle à l’union, la modération et la foi en l’avenir, affirmant que c’est dans ces valeurs que réside la force de la nation sénégalaise.

Les Témoignages du Khalife Général des Khadres sur le Président de la République

Grève de 48 Heures décrétée par le SAMES : Paralysie du système sanitaire prévue les 5 et 6 Février 2024″

Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a annoncé une grève de 48 heures, prévue du 5 au 6 février 2024. Cette décision vise à protester contre certaines conditions de travail et à faire entendre les revendications des professionnels de la santé.

Pendant cette période, les médecins prévoient de boycotter leurs activités habituelles, entraînant une paralysie du système sanitaire. Les interventions médicales telles que la chirurgie, les livraisons de médicaments, les séminaires, les supervisions, et autres seront déprogrammées. Toutefois, le SAMES assure que seules les urgences seront prises en compte pendant la grève.

Cette action vise à attirer l’attention sur les préoccupations des médecins et à exiger des améliorations significatives dans leurs conditions de travail. La grève de 48 heures aura un impact sur les services de santé, et les professionnels de la santé espèrent ainsi faire pression pour obtenir des réponses satisfaisantes à leurs revendications. Restez informés pour suivre l’évolution de la situation dans le secteur de la santé au Sénégal.

Palmarin aspire au statut d’aire marine protégée pour lutter contre l’érosion côtière

La commune de Palmarin, située dans le département de Fatick, est confrontée à une forte érosion côtière menaçant sa survie. Afin de faire face à ce défi environnemental, l’Association sénégalaise Nebeday met en œuvre le projet RESCO avec le soutien du fonds pour l’environnement (FFE) de la coopération française.

Objectif du Projet :

Le projet RESCO, soutenu par le FFE, vise à accompagner la commune de Palmarin dans sa lutte contre l’érosion côtière et à lui permettre d’accéder au statut d’aire marine protégée (AMP). Cette démarche s’inscrit dans la volonté de lier les questions environnementales au développement économique des communautés, en particulier des femmes.

Participation des Acteurs Locaux :

Le projet intervient dans quatre aires marines protégées (AMP) du delta du Saloum, ainsi que dans la réserve marine protégée de Palmarin. Conscientes des défis posés par l’érosion côtière, les populations locales, encadrées par les responsables de l’antenne locale de Nebeday, ont exprimé la nécessité de changer le statut de la réserve en aire marine protégée.

Changement de Statut pour Renforcer la Résilience :

Face à l’ampleur de l’érosion côtière à Palmarin, le changement de statut de la réserve en aire marine protégée est considéré comme essentiel pour accompagner la dynamique de résilience des populations locales. Ce nouveau statut offrira des garanties supplémentaires et renforcera les efforts visant à protéger l’environnement côtier.

Engagement de la Coopération Française :

La coopération française, à travers son fonds pour l’environnement, joue un rôle majeur dans le soutien financier du projet RESCO. Christine Fages du FFE a souligné la vision commune partagée avec le Sénégal pour intégrer les préoccupations environnementales au développement économique, en mettant en avant la philosophie du projet dans le delta du Saloum.

La lutte contre l’érosion côtière à Palmarin se présente comme un exemple concret de la coopération internationale visant à protéger les écosystèmes fragiles et à renforcer la résilience des communautés locales face aux défis environnementaux.

Réaction de la ligue des imams et prédicateurs du Sénégal (LIPS) face à la situation politique actuelle

Dans un communiqué rendu public ce dimanche 04 février, la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal (LIPS) a exprimé sa vive préoccupation face à la situation politique actuelle, qualifiant la récente déclaration du Chef de l’État de « malheureuse ». La LIPS accuse cette déclaration d’avoir perturbé le processus électoral et rompu avec la tradition démocratique sénégalaise.

Violations Constitutionnelles Dénoncées :

La LIPS estime que l’attitude présidentielle va à l’encontre du rôle de gardien de la Constitution du Chef de l’État, en violant toutes les dispositions pertinentes de la charte fondamentale du pays. Elle en appelle ainsi à tous les citoyens sénégalais attachés à la justice et fiers de leur appartenance à un peuple qui a toujours rejeté la servitude, à se mobiliser contre cette nouvelle attaque qualifiée d’honorée notre nation sous tous ses aspects.

Appel au Renoncement et Critique de la CEDEAO :

La LIPS demande au Chef de l’État de renoncer à cette initiative jugée catastrophique visant à interrompre le processus électoral. Elle critique sévèrement la CEDEAO pour son silence sur ce qu’elle qualifie de coup d’État institutionnel, estimant que cette position ambiguë enlève toute crédibilité à l’organisation régionale.

Doutes sur l’Appel au Dialogue :

La LIPS exprime son étonnement quant à l’appel au dialogue, le percevant comme une manœuvre politique visant à servir des intérêts particuliers. Elle rappelle que le Président Macky Sall doit assumer pleinement son rôle dans le processus électoral et respecter scrupuleusement la loi électorale en vigueur.

L’ISRA en Crise : L’Intersyndicale Alertant sur la Lenteur Administrative

Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, l’intersyndicale des agents de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) a exprimé ses remerciements au Président de la République du Sénégal, Macky SALL, pour son soutien continu à l’ISRA. Cependant, le communiqué souligne également certaines préoccupations majeures concernant la lenteur administrative qui affecte l’organisation et le fonctionnement de l’ISRA.

L’intersyndicale, regroupant le Syndicat Autonome de la Recherche Agricole et Agroalimentaire (SARAA), le Syndicat de la Recherche Agricole et Agroalimentaire (SYNTRA), et le Syndicat de la Recherche Scientifique, Technique et Agroalimentaire (SYRESTA), a remercié le Président SALL pour la signature d’un projet de décret portant organisation et fonctionnement de l’ISRA. Cependant, elle a exprimé sa préoccupation quant à la lenteur dans la signature du décret portant règlement d’établissement de l’ISRA, adopté en Conseil des ministres le 06 décembre 2023.

Les membres de l’intersyndicale ont rappelé que le troisième projet de décret portant modification du décret fixant l’échelle des salaires des agents de l’ISRA n’a toujours pas été adopté en Conseil des ministres. Ils ont souligné que cette situation a des conséquences désastreuses sur la souveraineté alimentaire du pays, avec 15 chercheurs ayant quitté l’ISRA au cours des deux dernières années en raison du retard dans la revalorisation des salaires.

Dans le communiqué, l’intersyndicale a demandé au Président Macky SALL d’instruire un traitement diligent pour la signature et l’application des nouveaux textes réglementaires de l’ISRA. Ils ont averti qu’en l’absence d’une action rapide, l’intersyndicale pourrait décréter un mot d’ordre de grève illimité dans les jours à venir.

Cette situation souligne les défis auxquels sont confrontés les organismes de recherche au Sénégal et l’impact potentiel sur la recherche agricole et la souveraineté alimentaire du pays. Restez informés pour des mises à jour sur les développements de cette affaire.

Sangalkam : Démantèlement d’un réseau de contrefaçon de documents publics

La Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a réussi un coup de filet majeur en neutralisant un gang spécialisé dans la contrefaçon de documents publics à Sangalkam. Trois individus, dont un conseiller municipal, ont été déférés au parquet de Dakar après avoir été appréhendés dans le cadre de cette affaire.

L’enquête a débuté suite à une alerte sur la recrudescence de faux documents administratifs dans l’arrondissement de Sangalkam. Les investigations ont permis d’identifier un conseiller municipal du nom de T. Seydi comme l’un des principaux acteurs de ce réseau. Arrêté, il a révélé son fournisseur, A. Sarr.

Il s’est avéré que T. Seydi obtenait des faux actes de délibération en imitant les signatures du maire et du sous-préfet de Sangalkam. Interrogé lors de l’enquête, le conseiller municipal a admis avoir recouru aux services d’un gérant de cybercafé établi à Rufisque, répondant au nom de M. Kébé.

Un agent infiltré de la BR s’est rendu dans le cybercafé de M. Kébé, se faisant passer pour une personne cherchant à acquérir un faux acte de délibération. Le gérant a fourni le document contrefait moyennant la somme de 150 000 francs CFA et a été appréhendé par la suite.

Les trois individus, T. Seydi, A. Sarr et M. Kébé, ont été déférés au parquet de Dakar pour association de malfaiteurs, contrefaçon de documents publics et escroquerie. Ils sont accusés d’avoir imité les signatures officielles pour fabriquer de faux actes de délibération concernant des parcelles à Sangalkam.

Cette opération de la BR de Keur Massar démontre l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité et la contrefaçon de documents, contribuant ainsi à maintenir l’intégrité des procédures administratives et la confiance dans les institutions publiques.

Décès de Cheikh, Guitariste du Duo Pape et Cheikh : Une perte profonde pour la musique Sénégalaise

La musique sénégalaise est en deuil suite au décès de Cheikh, guitariste émérite du célèbre duo Pape et Cheikh. Cheikhou Coulibaly, de son vrai nom, s’est éteint ce vendredi des suites d’une longue maladie, laissant un vide immense dans le paysage musical du Sénégal et au-delà.

La triste nouvelle survient à peine un jour après la présentation du nouvel album du duo, marquant ainsi un contraste poignant entre la joie de la création artistique et la tristesse de la perte d’un talent exceptionnel. La disparition de Cheikh a été confirmée par Guissé Pène, membre du staff du groupe Pape et Cheikh.

Le duo avait récemment partagé avec la presse leur dernier projet, un album qui promettait de perpétuer l’héritage musical distinctif pour lequel Pape et Cheikh étaient connus. Lors de cette rencontre, ils avaient également souligné l’importance de la stabilité du pays à l’approche des élections présidentielles prévues le 25 février, mettant en avant leur engagement civique à travers leur art.

Pape et Cheikh avaient annoncé la sortie d’une reprise en live de leur tube emblématique « Bu leen Wengal Gaal Gui » (Ne pas faire tanguer la pirogue), un morceau qui avait marqué les esprits lors de sa sortie en 2000. La chanson, véritable appel à la paix, a été revisité en live pour contribuer à la sensibilisation de la population dans le contexte électoral actuel.

Le journaliste Alassane Cissé a souligné la signification profonde du duo Pape et Cheikh dans l’histoire musicale du Sénégal. Ils ont symbolisé une amitié solide et célébré l’unité à travers leurs 25 années de carrière, surmontant ensemble les défis de la vie artistique.

Originaires de Kaolack, Pape et Cheikh ont formé leur duo en 1997, développant un style unique qui mélangeait habilement la musique afro folk et les sonorités traditionnelles. Leur premier album « Yaakaar » (L’espoir), sorti en 2001, a été un tournant dans leur carrière, les propulsant sur la scène nationale et internationale.

Le duo a collaboré avec des artistes renommés tels que Peter Gabriel et a même assuré la première partie de la tournée de Tracy Chapman en 2003. Leur musique a transcendé les frontières, portant des messages d’unité et de paix.

Le décès de Cheikh laisse un vide indéniable dans le monde de la musique sénégalaise. Sa virtuosité à la guitare et sa contribution à l’identité musicale du duo seront gravées dans la mémoire collective. La nation pleure la perte d’un artiste talentueux, exprimant ses condoléances à la famille, aux amis et à tous ceux qui ont été touchés par la musique inspirante de Pape et Cheikh.

Cérémonie de Remise de Diplômes à l’Ecole d’application et de perfectionnement interarmes (EAPI) de Thiès : Des officiers stagiaires internationaux prêts à diriger

Le Cours de Formation des Futurs Commandants d’Unité d’Infanterie (CFCU/INF) de la session 2023-2 a vu ces officiers subalternes, du grade de lieutenant jusqu’à celui de capitaine, suivre avec succès un programme exigeant depuis le 22 septembre 2023. La diversité des nationalités présentes a été soulignée comme un atout, les stagiaires ayant partagé leurs expériences pour augmenter les chances de réussite.

Le Colonel Simon Sarr, commandant de l’EAPI, a salué la solidarité démontrée par les stagiaires et les a félicités pour leur succès. Il a souligné l’importance de leur futur rôle en tant que commandants d’unités, appelant à être des « meneurs d’hommes en temps de paix comme en temps de guerre » et à être attentifs aux besoins de leurs subordonnés.

Le Général Kandé a souligné l’importance de cette formation dans le contexte actuel de montée en puissance, insistant sur le développement des compétences en combat interarmes. Il a encouragé les officiers stagiaires à être des leaders exemplaires, soulignant l’attention particulière portée à la qualité des cours à l’EAPI.

Le Capitaine Amadou Sow, commandant de la 4e compagnie du Bataillon des parachutistes et major de cette promotion, a partagé sa vision selon laquelle cette formation permettra aux futurs commandants d’unité de gérer efficacement leurs compagnies dans leurs pays respectifs. Il a souligné l’importance de la diversité des nationalités, un atout pour un commandement fluide lors d’opérations internationales.

Le Capitaine David Ngabo, de la Rwanda Defence Force, premier officier rwandais à être formé à l’EAPI, a exprimé sa gratitude pour cette session enrichissante, soulignant l’impact positif des instructeurs français, sénégalais et de ses collègues internationaux sur son expérience.

Horreur à Touba : Un menuisier viole une femme mariée après l’avoir dépouillée de ses biens

Le commissariat spécial de Touba a transféré ce vendredi le menuisier D. Ngom au parquet de Diourbel, suite à des accusations graves. Le jeune homme de 25 ans est accusé d’avoir agressé et violé une femme mariée après l’avoir dépouillée de sa chaîne en or et de son téléphone, le tout sous la menace d’un couteau.

L’effroyable incident s’est déroulé le 31 janvier 2024, lorsque la coiffeuse M. T., âgée de 30 ans, s’est rendue au quartier Baye Fall Ga pour superviser les travaux de la maison de son mari. Ayant engagé le menuisier métallique D. Ngom pour des travaux spécifiques, la femme a été attaquée alors que les autres ouvriers étaient absents.

Profitant de l’opportunité, D. Ngom a agressé la femme sous la menace d’un couteau, lui dérobant sa chaîne en or et son téléphone portable. Il a ensuite forcé la femme à s’allonger par terre, toujours sous la menace de l’arme, avant de commettre l’acte odieux du viol.

Libérée par la suite, la victime a alerté les voisins qui ont réussi à maîtriser l’agresseur avant l’arrivée de la police. Le commissaire Diégane Sène et ses hommes ont rapidement pris en charge l’affaire, procédant à l’arrestation du suspect.

Interrogé par la police, D. Ngom a reconnu les faits de viol et de vol sous menace de mort avec une arme blanche. Cependant, il a été incapable d’expliquer le motif de son acte, selon des sources de Seneweb.

Suite à l’enquête, le mis en cause a été déféré au tribunal de grande instance de Diourbel ce vendredi, où il devra répondre de ses actes odieux. L’horrible agression a suscité l’indignation dans la communauté locale, mettant en lumière la nécessité d’une justice rigoureuse pour les crimes de cette nature.

Formation à Diourbel sur le traitement de l’information en période électorale : Journalistes et influenceurs prêts pour la présidentielle de février

Une vingtaine de journalistes et influenceurs de la région de Diourbel, au centre du Sénégal, ont récemment bénéficié d’une formation sur le traitement de l’information en période électorale. L’initiative, organisée par le Projet d’appui à un processus électoral apaisé et inclusif (PAPE), a pour objectif de garantir une couverture médiatique juste et équilibrée de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.

Le programme, baptisé « wajal élection », a été déployé par le projet PAPE pour sensibiliser les professionnels des médias sur les règles fondamentales à respecter lors du traitement de l’information, en mettant l’accent sur l’importance de maintenir un climat social apaisé. Abdou Salam Thiam, responsable du plaidoyer et des campagnes à l’ONG Oxfam Sénégal, a souligné l’importance cruciale du rôle des journalistes dans la pacification de l’espace politique tout au long du processus électoral.

« La formation vise à outiller les reporters et les créateurs de contenus pour une couverture médiatique de qualité de l’élection présidentielle à venir », a expliqué M. Thiam. Il a insisté sur le rôle essentiel de pacification que les médias doivent jouer en évitant la manipulation et la désinformation. Il a encouragé les journalistes à produire des contenus informatifs sur le processus électoral afin de fournir aux citoyens des informations précises et ainsi éviter la propagation de la désinformation.

La formation, qui s’est déroulée du jeudi au vendredi, a abordé divers aspects du traitement de l’information en période électorale, mettant l’accent sur l’éthique journalistique, la neutralité, et l’importance de fournir une information équilibrée. Les participants ont été incités à jouer un rôle actif dans la promotion d’une élection présidentielle apaisée, prévue pour février 2024.

Cette initiative du projet PAPE reflète l’engagement en faveur d’un processus électoral transparent et inclusif, mettant en lumière le pouvoir des médias dans la consolidation de la démocratie et dans la création d’une société bien informée. Les journalistes formés sont maintenant prêts à relever le défi de la couverture médiatique de l’élection présidentielle, contribuant ainsi à la préservation de l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

Tragédie à Thiaroye-Sur-Mer : Deux sœurs décèdent après avoir été exposées à un produit anti-cafards

L’enquête révèle une utilisation tragique de poudre insecticide par la mère.

Le père, visiblement bouleversé, a expliqué aux gendarmes que ses filles ont commencé à vomir au milieu de la nuit. Le 26 janvier, elles ont été emmenées au poste de santé de Thiaroye-Sur-Mer, où elles ont été libérées après une consultation. Cependant, S. Diop est décédée au matin du 28 janvier, après avoir été évacuée à l’hôpital de Sicap-Mbao. Sa sœur cadette a également perdu la vie le même jour, après son transfert à l’hôpital de Fann.

Cette tragédie a suscité une onde de choc dans la communauté locale, soulignant l’importance de la vigilance quant à l’utilisation de produits chimiques domestiques. Les autorités continuent leur enquête pour déterminer les circonstances exactes de cette terrible perte et évaluer d’éventuelles responsabilités. Les résultats de l’autopsie et les conclusions de l’enquête pourraient jeter une lumière supplémentaire sur cette affaire dévastatrice.

Attaque à main armée dans un site d’orpaillage à Kédougou : Trois morts

Dans la nuit à Kédougou, une attaque ciblant un site d’orpaillage a eu lieu, laissant un bilan tragique de trois morts, selon les informations de Source A.

Cette attaque survient peu de temps après le braquage d’une agence de transfert d’argent en plein cœur de la ville. Les circonstances exactes de l’attaque et les motivations des assaillants ne sont pas encore claires, et une enquête est probablement en cours pour élucider les faits. La sécurité dans la région de Kédougou pourrait être renforcée à la suite de cet incident, avec une attention particulière portée aux sites d’orpaillage qui peuvent être des cibles pour diverses activités criminelles.

Journée de mobilisation à Saint-Louis : Le CNCR énumère les difficultés du monde rural

Jeudi dernier, Saint-Louis a été le théâtre d’une mobilisation importante des producteurs de la vallée. Pendant plusieurs heures, les paysans de la région ont discuté de l’avenir de l’agriculture dans le nord du pays et des obstacles qui entravent son développement. Les principaux sujets de discussion ont inclus la révision de la loi agro-silvo-pastorale, la relève générationnelle, le financement agricole et la réforme foncière jugée cruciale.

Yaram Fall, vice-présidente du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) et présidente du Collège des femmes du CNCR, a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation à grande échelle à Saint-Louis. Elle a expliqué que l’objectif de cette journée était de rassembler tous les membres des fédérations du CNCR pour discuter des problématiques liées à l’agriculture dans la région.

Lors de ces discussions, quatre thèmes ont été particulièrement soulignés, directement liés à la réforme de la loi agro-silvo-pastorale. Le premier concerne l’identité et le statut du paysan, mettant en avant l’importance de la reconnaissance des exploitations familiales. Ensuite, la nécessité de réactiver les sessions de concertation avec le gouvernement sénégalais pour garantir une révision équilibrée de la loi a été soulignée.

La réforme foncière a été identifiée comme un point crucial, nécessitant une implication adaptée prenant en compte les préoccupations de l’ensemble des acteurs ruraux. Cette mobilisation à Saint-Louis ne se limite pas au département, mais englobe toute la vallée du fleuve Sénégal. Les producteurs de riz, d’oignons, de tomates et autres productions ont discuté des défis communs du monde rural.

L’emploi des jeunes a également été abordé, mettant l’accent sur la nécessité d’aborder non seulement le renouvellement agricole, mais aussi l’insertion et l’installation des jeunes au sein des exploitations familiales et de la chaîne de valeur agricole.

Tentative d’évasion à la Mac de Mbour : le détenu reçoit une balle

La Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Mbour a été le théâtre d’affrontements violents entre détenus et gardes pénitentiaires, jeudi dernier. Ces tensions ont conduit à des tirs de sommation, au cours desquels un détenu a été blessé par balle. Il s’agit d’Ahmet Cissé, un prisonnier de la chambre 12, condamné récemment à deux ans de prison pour trafic et usage de chanvre indien.

La journée a débuté avec une grève de la faim initiée par les détenus de la « Cité Malaw », protestant contre les longues détentions préventives. Les prisonniers ont renversé leur petit-déjeuner avant de se regrouper pour discuter de leur stratégie. L’un des détenus, Ahmed Cissé, a profité de la situation pour tenter de s’évader en escaladant le mur de clôture.

Repéré par un gardien pénitentiaire, Ahmed Cissé a refusé de descendre et a continué sa tentative d’évasion. Face à sa résistance, le gardien a fait usage de son arme, touchant le détenu à la main. Ahmed Cissé a été traité à l’infirmerie avant d’être placé en isolement, puis transféré dans une autre cellule.

Les autres détenus, mécontents des tirs de sommation, ont réagi en lançant des pierres aux gardes pénitentiaires. Un calme précaire est revenu vers 14 heures après cet épisode tendu. Les détenus maintiennent leurs revendications et exigent la présence du ministre de la Justice, Me Aïssata Tall Sall, pour faire part de leurs doléances.

Lycée de Médina Yoro Foula : une quinzaine de filles tombent en transe

Une quinzaine de filles ont été victimes de crises de transe au lycée de Médina Yoro Foula, ce vendredi. Tout a commencé avec un premier cas signalé par le professeur d’éducation physique et sportive vers 9 heures du matin. La situation s’est ensuite aggravée, touchant les classes de seconde, première et terminale, selon le proviseur.

François Xavier Diédhiou, le proviseur, a décrit la scène comme chaotique à un moment donné. Cependant, il a assuré que la situation a été maîtrisée grâce à l’intervention d’une ambulance. Face à cette perturbation des cours et afin d’éviter que cela ne se reproduise, le proviseur a informé sa hiérarchie pour prendre des mesures appropriées.

Il est à noter que de tels cas de crises sont fréquents dans certains établissements scolaires de Kolda. Le CEM Kolda 2 est également touché par ce phénomène, où les élèves tombent souvent en transe pendant les cours. Les sapeurs-pompiers interviennent pour évacuer les victimes vers l’hôpital ou à la maison en collaboration avec les parents.

Drame à Linguère : Deux bébés périssent dans un incendie dévastateur

Deux nourrissons, une fillette de 16 mois nommée R. Ndao et un petit garçon de 2 ans et 3 mois, E. Ndao, ont perdu la vie dans cet incendie dévastateur, rapporte Lesoleil. Les parents étaient absents au moment du drame, participant à un baptême. Ils ont été alertés par des voisins qui ont secouru les bébés, mais malheureusement, ces derniers ont été grièvement blessés.

Dans ce moment difficile, la communauté pleure la perte de ces jeunes vies, et les dépouilles des deux bébés ont été remises à leurs parents, puis inhumées conformément aux instructions du procureur de Louga. La tragédie laisse un vide douloureux dans le quartier Ndawène d’Affé-Djoloff, et l’enquête sur les circonstances exactes de l’incendie se poursuit.

Un Pas de Géant pour la Mobilité : Ouverture provisoire du tronçon Autoroutier Mbour-Thiadiaye au Sénégal

Le Sénégal a atteint une étape significative dans le développement de son réseau autoroutier avec l’ouverture provisoire du tronçon Mbour-Thiadiaye, une extension de l’autoroute AIBD-Mbour. Cette avancée, annoncée récemment, vise à faciliter la mobilité des citoyens, offrant un usage gratuit du tronçon pendant cette phase initiale.

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a déclaré : « Aujourd’hui, pour rendre la mobilité acceptable pour les populations, nous avons convenu de l’ouverture provisoire du segment Mbour-Thiadiaye, sur une vingtaine de kilomètres qui sera mise en circulation gratuitement [au profit] des populations qui devraient se rendre à Thiadiaye. »

Cet effort s’inscrit dans le cadre du projet autoroutier plus vaste Mbour-Fatick-Kaolack, étalé sur 100 kilomètres et financé en grande partie par la Exim Bank de Chine, à hauteur de 81,45%, le reste étant pris en charge par l’État sénégalais. L’inauguration provisoire du tronçon Mbour-Thiadiaye constitue un prélude à l’amélioration générale de la connectivité routière dans la région.

Mansour Faye a souligné que des travaux supplémentaires seront entrepris pour finaliser la sortie au niveau de Thiadiaye, garantissant ainsi la sécurité des usagers et la pleine fonctionnalité du tronçon. Il a également rassuré la population que tous les ponts traversant l’autoroute seront achevés dans les délais.

Le projet autoroutier, lancé le 22 avril 2022, devrait durer 45 mois, avec une prévision d’achèvement au premier trimestre de 2025 pour l’ensemble du tronçon Mbour-Fatick-Kaolack. Cette infrastructure, qualifiée d' »unique dans la sous-région » par le maire de Thiadiaye, Oumar Youm, jouera un rôle essentiel dans le développement économique des communes traversées.

Oumar Youm, également ministre des Forces armées et maire de Thiadiaye, a exprimé le bonheur des populations locales face à cette réalisation d’envergure. Il a souligné que l’impact économique positif ira au-delà de sa commune, bénéficiant à toutes les localités traversées par ce projet « extrêmement ambitieux ».

Cette étape majeure dans le développement des infrastructures autoroutières témoigne de l’engagement du Sénégal à moderniser ses réseaux de transport et à stimuler la croissance économique à travers des projets d’envergure. Restez informés pour suivre l’évolution de ce projet qui laissera une empreinte durable sur la mobilité et le développement régional.

Présidentielle 2024 au Sénégal : Le CUDIS propose un mémorandum pour « la paix et le renforcement du vivre ensemble »

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, le Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a pris une initiative significative en élaborant un mémorandum. Ce document, intitulé « Yobbalou candidat yi » (viatique des candidats en wolof), a été mis à la disposition de tous les candidats dans le but de favoriser « la paix et le renforcement du vivre ensemble » dans le pays.

Le CUDIS, un organe rassemblant différentes sensibilités religieuses au Sénégal, a présenté ce mémorandum lors d’un atelier organisé à Dakar, axé sur la lutte contre la désinformation et le discours haineux. Le mémorandum comprend sept propositions qui visent à consolider la coexistence pacifique et l’harmonie sociale au-delà du contexte électoral.

L’une des propositions majeures met l’accent sur l’importance cruciale du renforcement du vivre ensemble, soulignant les risques potentiels de déstabilisation que le pays pourrait rencontrer. Le document met également en lumière les évolutions perceptibles dans l’espace public sénégalais, soulignant la nécessité de protéger la cohésion sociale légendaire du pays contre des influences extérieures.

Le CUDIS propose également la création d’un mécanisme de gestion proactive des conflits à travers un « observatoire du vivre ensemble ». En outre, les candidats sont encouragés à élaborer un « plan spécial pour les daaras », les écoles arabo-islamiques traditionnelles au Sénégal. Cette mesure vise à contrer l’exploitation des jeunes talibés, exposés à la mendicité dans les zones urbaines.

Le ministre de l’intérieur, Me Sidiki KABA, inaugure l’école des Sous-Officiers de Police à Mbadakhoun

Le jeudi 1er février 2024 restera gravé dans l’histoire sécuritaire du Sénégal avec l’inauguration officielle de l’École des Sous-Officiers de Police Colonel Cheikh Tidiane Diouf à Mbadakhoun, dans la région de Kaolack. Cet événement majeur a été présidé par le Ministre de l’Intérieur, Me Sidiki KABA, entouré de dignitaires, de responsables gouvernementaux et de représentants des forces de l’ordre.

Lors de son discours inaugural, Me Sidiki KABA a souligné l’importance cruciale de la formation dans l’exercice des missions de maintien de l’ordre et de préservation de la sécurité nationale. Il a rappelé l’engagement du gouvernement à doter les forces de police des moyens nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires contemporains.

Cette inauguration s’inscrit dans le cadre d’une vision plus large visant à moderniser l’appareil sécuritaire du pays et à renforcer la collaboration entre les forces de l’ordre et les communautés locales. L’événement témoigne du ferme engagement du Sénégal à investir dans la formation et l’équipement de ses forces de sécurité pour faire face aux défis du XXIe siècle. L’École des Sous-Officiers de Police Colonel Cheikh Tidiane Diouf devient ainsi un symbole de l’évolution continue des capacités opérationnelles des forces de police sénégalaises.

Daaka de Samba Yidé à Bakel : Rassemblement annuel pour la retraite spirituelle

La 49e édition de la retraite spirituelle (Daaka) de Samba Yidé, un village de la commune de Gabou, dans le département de Bakel (est), se tiendra du mercredi 7 février au dimanche 11 février. Cet événement religieux annuel sera marqué par des prières, des récitals du Coran et la présence de Thierno Bachir Ba, fils du khalife de Madina Gounass.

Initié en 1975 par le marabout Thierno Mouhamadou Saïdou Bâ, fondateur de la localité de Madina Gounass, le Daaka de Samba Yidé attire des pèlerins du Sénégal, de la sous-région (Mali, Mauritanie) et de la diaspora. Il est considéré comme une école de formation spirituelle et un cadre d’échange.

Abou Diallo, président de la cellule de communication du comité d’organisation, souligne que le Daaka de Samba Yidé est également un moment de retrouvailles pour la diaspora. Lors d’un Comité départemental de développement, des préoccupations liées à la sécurité, à la santé et à l’approvisionnement en eau ont été discutées avec les autorités.

Le préfet du département de Bakel, Amadou Salmon Fall, assure que des engagements ont été pris pour répondre aux besoins liés à la manifestation religieuse. Les autorités se sont engagées à accompagner l’événement, notamment en assurant la sécurité, la santé, le cadre de vie et l’approvisionnement en eau, conformément à la réglementation.

Le Daaka de Samba Yidé constitue un moment fort pour la communauté, favorisant la pratique spirituelle, la formation et le partage au sein de la confrérie Tidjania. Les organisateurs et les autorités travaillent ensemble pour garantir le bon déroulement de cette manifestation religieuse importante.

Débat houleux sur la note de transparency International : Birahim Seck et Abdou Karim Fofana en opposition

La publication du Rapport de Transparency International sur l’Indice de Perception de la Corruption 2023 a déclenché une passe d’armes par presse interposée entre Birahim Seck du Forum Civil et Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce et porte-parole du Gouvernement au Sénégal.

Selon le rapport, le Sénégal maintient sa note de 43/100, plongeant ainsi dans la zone rouge pour la troisième année consécutive. Birahim Seck et d’autres membres du Forum Civil avaient formulé des recommandations pour sortir le pays de cette zone critique. Cependant, le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, prend la défense du gouvernement en soulignant que le Sénégal occupe la sixième place en Afrique, comparé à la 17e place en 2012.

La réaction du ministre n’a pas été bien accueillie par Birahim Seck, qui a répondu avec ironie en comparant la situation à celle d’un enfant obtenant une note de 4,3/10 et son père se réjouissant parce que l’enfant a la 6e meilleure note de la classe.

Birahim Seck a ensuite réaffirmé que l’indice de perception de la corruption n’a montré que peu de progrès au fil des années, rappelant que la note était de 36/100 en 2012 et n’a atteint que 43/100 en 2023.

Ce débat reflète les tensions persistantes entre les acteurs de la société civile et le gouvernement sénégalais concernant la lutte contre la corruption et la gouvernance transparente. La question demeure sur la manière dont le gouvernement réagira aux appels à des réformes plus substantielles pour améliorer la perception de la corruption dans le pays.

Crise Agricole dans le Walo : Appel Urgent des Paysans au Secours de l’État

La région du Walo, plus précisément le département de Dagana au Sénégal, est actuellement le théâtre d’une crise agricole dévastatrice, incitant les paysans locaux à lancer un appel poignant à l’État pour une intervention urgente. Les rues de la commune de Ross Bethio ont été le lieu d’une manifestation déchirante, symbole de l’inquiétude croissante des agriculteurs face aux défis persistants qui menacent l’avenir de l’agriculture dans la région.

Aya Fall, président du Réseau des jeunes producteurs et l’un des initiateurs de cette mobilisation, a mis en lumière les nombreux défis auxquels sont confrontés les agriculteurs du Walo. La dernière campagne agricole de la saison chaude de 2023 a été marquée par des ravages causés par les oiseaux granivores, des inondations dévastatrices, et un déficit alarmant en équipement agricole, en particulier les moissonneuses-batteuses.

Les conséquences de ces difficultés sont catastrophiques, avec des agriculteurs luttant pour rembourser les crédits contractés, plongeant la région dans une situation d’endettement généralisé. Aucun producteur dans la vallée, couvrant plus de 30 000 hectares d’exploitations familiales, n’a pu entamer la nouvelle campagne, menaçant ainsi la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance locaux.

Aya Fall a souligné l’urgence d’une réponse de l’État, insistant sur les risques imminents de famine et de chômage massif pour les jeunes et les femmes de la région. La crise économique précaire a également compliqué l’accès au crédit, les banques étant réticentes à octroyer des prêts depuis 2020, aggravant ainsi la détresse des agriculteurs.

Cette mobilisation dramatique témoigne du besoin critique d’une intervention immédiate de l’État pour sauver l’agriculture locale, préserver les emplois, et garantir la sécurité alimentaire dans le département de Dagana. L’appel désespéré des paysans résonne comme un cri de détresse, appelant à l’action pour éviter une crise humanitaire imminente.

Malicounda sous le choc : Découverte macabre d’un corps amputé dans un bâtiment en construction

Une atmosphère lugubre plane sur la commune de Malicounda, dans le département de Mbour au Sénégal, suite à la découverte sinistre du corps en décomposition avancée d’un jeune garçon. Le macabre spectacle a été retrouvé dans un bâtiment en construction du quartier Saly Aérodrome, plongeant la communauté dans une profonde consternation.

Le jeune garçon, amputé de ses membres supérieurs, n’est pas originaire de la localité, selon le chef de quartier, car aucune déclaration ni avis de recherche n’ont été déposés à son sujet. Les premiers éléments suggèrent que les coupables de cet acte odieux ont déposé le corps dans ce lieu après avoir effectué des mutilations choquantes.

Alertées par cette macabre découverte, les autorités locales, assistées des gendarmes et des sapeurs-pompiers, ont investi les lieux pour les constatations nécessaires. Les morceaux du corps ont été rassemblés en vue d’une inhumation respectueuse du reste de la dépouille.

Cette tragédie soulève d’innombrables questions quant aux circonstances entourant la mort du jeune garçon et aux motifs de cette mutilation choquante. Les autorités compétentes sont appelées à diligenter une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur cette affaire et de traduire les responsables de ce crime abominable devant la justice.

Cette découverte macabre met en lumière l’urgence de renforcer la sécurité dans les communautés pour garantir la protection des citoyens et prévenir de tels actes répréhensibles. La communauté de Malicounda pleure la perte d’un jeune membre, victime d’une violence indicible qui appelle à la mobilisation collective contre l’horreur.

L’USAID investit plus de 1,1 Million de Dollars pour élargir l’accès à l’énergie solaire au Sénégal

L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a récemment annoncé des subventions de plus de 1,1 million de dollars (soit 665 millions de FCFA) destinées à étendre l’accès aux solutions d’énergie solaire au Sénégal. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de valorisation à grande échelle des énergies renouvelables – SURE, visant à collaborer avec des entreprises et des développeurs d’énergies renouvelables locaux.

Le projet SURE se concentre sur l’augmentation de la productivité des petites entreprises opérant dans des zones hors réseau, tout en accélérant leur transition vers l’énergie verte. L’objectif principal est de favoriser le développement durable en renforçant l’accès à l’énergie solaire, une source d’énergie propre et renouvelable.

En collaboration avec des partenaires locaux, le projet SURE vise à créer un écosystème énergétique favorable pour les petites entreprises. Cela inclut des solutions solaires abordables et adaptées aux besoins spécifiques des entreprises opérant dans des zones hors réseau, contribuant ainsi à réduire la dépendance aux énergies non durables.

L’USAID s’engage à jouer un rôle moteur dans la transition énergétique au Sénégal, en mettant l’accent sur le renforcement des capacités locales et la création d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables. Les subventions annoncées récemment démontrent l’engagement continu de l’USAID à soutenir des initiatives innovantes qui contribuent à la croissance économique et à la durabilité environnementale au Sénégal.

Budget participatif au Sénégal : Appel à l’inclusion des couches vulnérables dans le processus de décision

Le directeur exécutif de l’ONG Enda Ecopop, Bachir Kanouté, a appelé les collectivités territoriales du Sénégal à accorder une attention particulière aux aspirations des jeunes, des femmes et des personnes vivant avec un handicap dans le cadre du processus budgétaire. S’exprimant lors d’un atelier de sensibilisation à Saly (Mbour, Ouest), M. Kanouté a souligné que ces groupes sont parfois négligés dans l’élaboration des budgets et des programmes de développement local et national.

Selon lui, l’observation a révélé que les jeunes, les femmes et les personnes vivant avec un handicap ne sont pas suffisamment intégrés dans le processus budgétaire, ce qui les rend souvent exclus des programmes de développement. Il a attribué cette exclusion à l’oubli fréquent de ces groupes marginalisés dans les initiatives de planification.

L’intervention de Bachir Kanouté avait lieu dans le cadre d’un atelier de sensibilisation impliquant des services techniques déconcentrés, des membres de la société civile et des institutions engagées dans des initiatives de développement axées sur le budget participatif.

Il a souligné l’importance d’identifier et de prendre en compte les attentes spécifiques des jeunes, affirmant que l’enjeu n’est pas seulement de les reconnaître, mais aussi de les impliquer activement à toutes les étapes du processus décisionnel, depuis le diagnostic jusqu’au suivi évaluation.

Le budget participatif, selon Kanouté, a pour objectif de garantir l’implication de l’ensemble des acteurs territoriaux dans ces différentes étapes, favorisant ainsi une approche plus inclusive et équitable.

Arouna Sarr, directeur de la bonne gouvernance au ministère de la Justice, a promis le soutien de son service pour concrétiser cette initiative à travers toutes les régions du Sénégal, soulignant ainsi l’engagement du gouvernement à promouvoir la participation et l’inclusion de toutes les couches de la société dans le processus de décision budgétaire.

Agression choquante à Ziguinchor : Une bande de jeunes filles attaque sa Camarade au Collège Académie Platon

Dans un acte choquant, une bande d’élèves du Collège Privé Académie Platon à Ziguinchor a agressé violemment une camarade de classe ce samedi, utilisant des lames et des ciseaux qui ont défiguré le visage de la jeune fille. La présumée chef de la bande, A. Ndiaye, et ses complices (Al. Ndiaye, A. Séne, A. Cécile, A. O. Diallo, entre autres) se sont acharnés sur la victime, N. Coly, endommageant gravement son visage.

Le motif avancé par la bande d’agresseurs est que la victime ne les saluait pas. Cet incident tragique met en lumière la violence au sein des établissements scolaires, un problème préoccupant qui nécessite une action immédiate.

La nommée A. Ndiaye, qui serait une récidiviste selon des sources, est actuellement entre les mains de la police, qui mène une enquête approfondie sur l’incident. Cependant, des informations suggèrent que des tractations sont en cours pour sa libération, soulevant des préoccupations quant à l’influence potentielle de la famille d’A. Ndiaye pour étouffer l’affaire.

La famille de la jeune N. Coly tire la sonnette d’alarme sur les tentatives présumées de la famille d’A. Ndiaye d’étouffer l’affaire en coulisses. Cette situation inquiétante met en évidence la nécessité d’une réponse rapide pour garantir la justice et la sécurité des élèves au sein des établissements scolaires.

Affaire à suivre pour obtenir plus de détails sur les développements ultérieurs de cette affaire choquante à Ziguinchor.

La leçon magistrale du professeur de philosophie, Alassane Kitane à ceux qui  »huent » Aliou Cissé

Huer cet homme !

Ce pays a choisi l’ensauvagement, l’insolence, la violence, l’ignorance et l’ingratitude. Huer cet homme. Pourquoi ? Vous le déifiez hier, aujourd’hui vous le vouez aux gémonies, bande d’ingrats. Vous êtes qui ? Le Brésil certainement ?

Vous le huez pour un problème de coaching ? Qu’ils sont prétentieux ces petits badauds ! Savez-vous ce qu’il endure ? Combien il souffre de ne pas avoir atteint son objectif ? Aimez-vous cette équipe plus que lui ? Problèmes de coaching ! Et s’il avait gagné ?

Quant à toi Aliou Cissé, je sais que tu sais à qui tu as affaire. Ces gens ont hué tous leurs héros : ils vénèrent bruyamment leurs saints et les insultent quand ils sont dans d’autres sphères ; ils élisent des « démons » pour se venger des leurs rois ; ils compensent leur faiblesse par la projection sur les autres ; ils sont inconstants, versatiles, impulsifs, bavards et peu féconds. Ces gens ont un problème non avec toi, mais leur éducation : le défaut d’éducation abrutit l’homme. Ce pays est foutu, je le jure !

Quand des députés sont installés dans la bagarre générale il n’y a pas de raison d’espérer que la bagarre ne devienne pas son « règlement » intérieur. Cette législature porte en elle-même les germes de l’ensauvagement de la société. La bagarre, l’insolence et l’ignorance sont en réalité l’ADN de cette institution qui est censée nous représenter. Les jeunes apprennent tout difficilement et avec peu de génie, mais ils apprennent l’insolence à la vitesse de éclair.

Je ne suis pas un fan d’Aliou Cissé, mais je respecte son travail et ses résultats : il est jusqu’à maintenant le meilleur. Je peux le critiquer et peut-être souhaiter son départ, mais je ne peux pas comprendre qu’on exerce sur sa personne cette violence morale. Mais Aliou est un Rasta, il comprend qu’en fin de compte ceux qui l’ont hué se huaient eux-mêmes. Ce pays est en train de sombrer, et les élites (la véritable écume !) en sont responsable. Nous avons choisi de nous morfondre dans une tradition de l’insulte et ça va nous coûter cher.

Ce pays est en train d’instaurer la culture de l’intolérance : la médiocrité s’est arrogée le droit de mener la société. Les insulteurs jouent les premiers rôles ; à la télévision, c’est la haine, la vulgarité, la bouffonnerie et le mensonge qui sont distillés à longueur de journée. C’est quoi cette société où le plus grand criminel devient un saint dès que les manigances télévisuelles réussissent à en faire un « client préféré » ?

Alassane K. KITANE

Mbacké : Les images choquantes des sévices corporels sur 6 talibés, leur maître arrêté

Âmes sensibles, s’abstenir !  Cette vidéo pourrait vous choquer. Seneweb vous livre les images choquantes des sévices corporels subis par six talibés. Le maître coranique incriminé a été arrêté par le commissariat urbain de Mbacké pour traite de personnes et maltraitance. 

Alors l’affaire Ndella Madior Diouf est encore fraîche dans les mémoires, un cas similaire suscite l’indignation à Mbacké où un maître coranique est en garde à vue à la police pour traite de personnes et maltraitance sur des enfants.

Tout talibé qui n’assure pas le versement quotidien de 175 F, sera torturé
H. B. Ka exerçait des sévices corporels sur ses élèves qui n’ont pas maîtrisé leur leçon du jour ou collecté le versement journalier fixé à 175 F CFA par talibé, selon des sources de Seneweb proches du dossier. Le mis en cause fructifiait son entreprise délictuelle par ce procédé.
Comment la mafia d’oustaz Ka a été percée
Tout a commencé lorsque le commissaire Alioune Fall a appris, hier  mardi, d’une source anonyme, qu’un talibé a été victime de sévices corporels dans un « daara ». Séance tenante, le chef de service du commissariat urbain de Mbacké et ses hommes ont entamé une mission d’investigations avant de localiser le « daara » en question à Ndoyenne. La descente inopinée des limiers de la brigade de recherches  a permis de trouver sur place six  talibés présentant chacun de nombreuses blessures sur différentes parties du corps.
Ces enfants âgés de 8 à 11 ans ont confié  qu’ils sont victimes des agissements de leur maître coranique. À défaut de trouver le mis en cause sur place, les policiers ont conduit les enfants au commissariat.
Ne se doutant de rien, le maître coranique s’est présenté devant les enquêteurs, plus tard. Oustaz H. B. Ka sera placé en garde à vue pour les faits de maltraitance et de violence exercées sur des mineurs de moins de 13 ans ainsi que traite de personnes.
Les aveux du maître coranique
Interrogé sur procès-verbal, le mis en cause a tenté de nier les faits, dans un premier temps, en faisant croire aux enquêteurs que ses talibés sont victimes d’infections bactériennes. Mais il a fini par avouer être l’auteur des services corporels sur ces talibés, selon des sources de Seneweb. « Ils ont été blessés par la cravache avec laquelle je leur infligeais des corrections », avoue Oustaz Ka lors de son interrogatoire.Les terribles confidences des six victimes
P. K. (11 ans), O. K. (10 ans), A. K. (8 ans), M. K. (10 ans), A. N. (8 ans) et A. Ka (9 ans) ont fait de terribles révélations. « Chaque fois que nous n’avons pas maîtrisé notre leçon du jour ou n’avons pas assuré le versement journalier de 175 F CFA par talibé, oustaz Ka nous infligeait de violents coups avec sa cravache en fils », confient les six victimes, qui ont été finalement mises à la disposition de leurs parents après audition.
Le mis en cause sera déféré probablement vendredi prochain au tribunal de grande instance de Diourbel.
Seneweb vous livre en exclusivité les images de l’horreur de Mbacké.

avec Seneweb

Abdoulaye Diop dénonce la Cedeao comme une « menace » et justifie le retrait du Mali : « Une décision de survie

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a vivement critiqué la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qualifiant l’organisation de « menace » pour les pays membres. Ces déclarations font suite au retrait du Mali de la Cedeao et interviennent après le départ préalable de la Mauritanie.

« Il faut comprendre que la Cedeao est progressivement devenue une menace pour nos pays. Elle est instrumentalisée contre les institutions de nos pays, contre nos États, avec l’imposition de mesures coercitives qui ont un impact sur nos États », a déclaré M. Diop. Il a ajouté que le Mali, dans une optique de survie, a pris la décision de se retirer de la Cedeao, cherchant ainsi à échapper à l’influence qu’il considère comme déstabilisatrice.

Le ministre des Affaires étrangères a souligné que cette décision pourrait permettre au Mali de se réorganiser et de tirer profit des opportunités qui se présentent, tout en continuant à collaborer avec les pays qui le souhaitent.

Pour étayer ses propos, Abdoulaye Diop a mentionné l’exemple de la Mauritanie, qui s’est retirée de la Cedeao il y a une vingtaine d’années. Selon lui, la Mauritanie se porte bien et continue d’avancer malgré son retrait de l’organisation régionale.

Les déclarations du ministre malien mettent en lumière les tensions et les divergences au sein de la Cedeao, remettant en question la cohésion de cette organisation régionale et les défis auxquels elle est confrontée dans la gestion des affaires politiques et économiques en Afrique de l’Ouest.

Drame de Khar Yalla : L’effondrement aurait pu être évité, une erreur majeure du propriétaire du bâtiment

Le quotidien Libération, dans son édition de ce mercredi, souligne que la tragédie de l’effondrement d’un bâtiment à Khar Yalla, ayant entraîné la mort d’au moins sept personnes, aurait pu être évitée. Le bâtiment, qui s’est effondré comme un château de cartes, faisait partie des « 43 bâtiments menaçant ruine répertoriés » dans le quartier.

Le journal rapporte que malgré cette alerte, aucune mesure n’a été prise pour évacuer le bâtiment en question. Plus préoccupant encore, le propriétaire du bâtiment aurait demandé aux locataires de quitter les lieux, mais au lieu d’attendre leur départ, il a commencé des travaux de réhabilitation précipités, rendant ainsi le bâtiment plus vulnérable.

Cette situation souligne une erreur majeure de gestion de la part du propriétaire, qui aurait dû prendre des mesures plus préventives et évacuer le bâtiment conformément aux avertissements. Les conséquences tragiques de cette négligence mettent en lumière l’importance cruciale de la sécurité des structures et la nécessité de prendre des mesures proactives pour éviter de tels drames.

Indice de perception de la corruption 2023 : Le Sénégal maintient un score préoccupant, le gouvernement réagit

Cependant, malgré ces efforts, le score peu encourageant obtenu par le Sénégal dans l’Indice de Perception de la Corruption suscite des interrogations quant à l’efficacité des mesures prises jusqu’à présent. Les défis persistent, et le pays se trouve confronté à la nécessité de renforcer davantage ses institutions anti-corruption et de promouvoir une culture de responsabilité au sein de la sphère publique.

Cette situation intervient à un moment crucial, notamment en prévision des périodes électorales à venir. La perception de la corruption peut influencer considérablement le climat politique et l’opinion publique. Le Sénégal se retrouve ainsi devant le défi de consolider ses efforts dans la lutte contre la corruption afin d’instaurer une confiance accrue dans ses institutions et d’encourager la transparence au sein du gouvernement. La réaction du Gouvernement face à cet indice met en lumière l’importance accordée à la perception internationale de la lutte contre la corruption et la volonté affirmée de promouvoir des réformes significatives dans ce domaine.

Découverte macabre à Saly aérodrome : Un homme retrouvé en état de putréfaction, l’émotion S’empare de la commune de Malicounda

La commune de Malicounda est secouée par une nouvelle tragédie, une macabre découverte qui a plongé les habitants dans l’émoi. Le corps en état de putréfaction d’un homme a été retrouvé dans le quartier Saly Aérodrome, à proximité du croisement Saly. Cette découverte glaçante intervient à peine vingt-quatre heures après l’inauguration du cantonnement du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) à Mbour.

Le quartier Saly Aérodrome, faisant partie de la commune de Malicounda, est malheureusement connu pour sa réputation de dangerosité, avec la présence notoire d’agresseurs opérant dans les environs. La nouvelle de la découverte du corps en décomposition a accentué les inquiétudes au sein de la communauté locale déjà préoccupée par les problèmes de sécurité.

L’identité de la victime et les circonstances exactes de sa mort restent pour l’instant inconnues. Les autorités locales, ainsi que les forces de l’ordre, ont été dépêchées sur les lieux pour procéder aux premières constatations et lancer une enquête approfondie.

Cette affaire survient dans un contexte où la sécurité dans la région est devenue une préoccupation majeure. La proximité de l’événement avec l’inauguration du cantonnement GMI à Mbour soulève des questions sur l’efficacité des mesures de sécurité récemment mises en place.

Les résidents du quartier Saly Aérodrome et des zones avoisinantes expriment leur inquiétude croissante face à la présence d’agresseurs dans leur communauté. Certains demandent des actions immédiates pour renforcer la sécurité et assurer la protection des citoyens.

Les autorités locales ont assuré que l’affaire sera suivie de près et que toutes les mesures nécessaires seront prises pour élucider les circonstances de ce décès tragique. Les prochaines heures seront cruciales pour comprendre les détails de cette affaire qui a jeté une ombre sombre sur la tranquillité de la commune de Malicounda. Une affaire à suivre avec attention alors que la communauté cherche des réponses et que les autorités s’efforcent d’apporter la lumière sur cette tragédie.

Vers une révolution numérique dans le secteur de la Santé au Sénégal : Signature d’une convention entre le MSAS et SENUM SA

Le Sénégal s’engage résolument vers l’avenir de la santé numérique avec la signature d’une convention cadre entre le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) et SENUM SA, marquant ainsi une étape cruciale vers l’intégration des technologies de l’information dans le secteur de la santé.

L’accord, signé récemment, vise à établir les bases d’une collaboration fructueuse entre le gouvernement sénégalais et SENUM SA, une entreprise spécialisée dans les solutions numériques. L’objectif principal de cette alliance est de promouvoir la santé numérique et de créer un écosystème intégré qui améliorera l’efficacité des services de santé dans le pays.

Le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale a souligné l’importance stratégique de cette initiative pour moderniser le système de santé sénégalais. « La santé numérique représente une opportunité exceptionnelle d’optimiser la prestation des soins de santé, d’améliorer la gestion des données médicales et de renforcer la connectivité entre les différents acteurs du secteur de la santé », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de signature.

Le partenariat entre le MSAS et SENUM SA s’articulera autour de plusieurs axes majeurs, notamment :

Gestion Électronique des Dossiers Médicaux : La mise en place d’un système de gestion électronique des dossiers médicaux permettra aux professionnels de la santé d’accéder rapidement et efficacement aux informations médicales des patients, facilitant ainsi le suivi des traitements et des antécédents médicaux.

Télémédecine : L’intégration de solutions de télémédecine permettra de désenclaver les zones éloignées en offrant des consultations médicales à distance. Cela contribuera à garantir un accès équitable aux soins de santé à l’ensemble de la population.

Systèmes d’Information Sanitaire : Le renforcement des systèmes d’information sanitaire favorisera la collecte, l’analyse et la gestion efficace des données de santé, facilitant ainsi la prise de décisions éclairées et la planification stratégique.

Formation et Sensibilisation : Des programmes de formation seront mis en place pour familiariser les professionnels de la santé avec les nouvelles technologies et assurer une transition en douceur vers la santé numérique.

SENEGAL-ELECTRICITE-COLLECTIVITE / Ndiaganiao : le village de Kothiane connecté au réseau électrique

Le village de Kothiane, situé dans la commune de Ndiaganiao (Mbour, Ouest) a été connecté, mardi, un peu tard dans la soirée, au réseau électrique de la Senelec, a appris l’APS du maire de Ndiaganiao.

”Aujourd’hui, nous avons mis en service l’électrification du village de Kothiane, un des dizaines de village en cours d’électrification par le PUDC (Programme d’urgence pour le développement communautaire (PUDC) », a dit Téning Séne, maire de la commune de Ndiaganiao.

Selon elle, la satisfaction de cette “vieille doléance“ est comme un »rêve qui s’est réalisé » pour ce village de 600 habitants.

Le village de Kothiane a bénéficié de ce programme de l’État du Sénégal, qui vise à améliorer l’accès des populations rurales aux services sociaux de base, à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques.

»Le PUDC a initié dans le cadre du programme de deux milles villages, l’électrification des villages de Tassette, Keur Waly venant de Soum Soum peulh, Sanghay, Gnigning, Kothiane », a ajouté l’édile de Ndiaganiao.

”D’autres gros villages sont en cours d’électrification”, a dit Mme Séne, selon qui, Ndiaganiao compte 38 villages, dont seuls moins de 20 sont électrifiés.

Téning Sène a plaidé pour que le prochain programme couvre les hameaux non encore connectés au réseau électrique. Sa collectivité compte sur le PUDC pour atteindre l’accès universel à l’électricité en 2026, a dit Téning Séne

Sédhiou : Les bailleurs réclament plus de 12 mois d’arriérés de paiement pour des locations conventionnées

Une dizaine de bailleurs à Sédhiou, réunis au sein d’un collectif, a exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse hier, réclamant plus de 12 mois d’arriérés de paiement pour des locations conventionnées. Ces bailleurs ont mis leurs propriétés à la disposition de l’État via la Sn Sogepa pour héberger divers services publics et l’administration territoriale.

Le porte-parole du collectif, Jules Souleymane Sow, a qualifié la situation d’inacceptable et d’insoutenable, mettant en péril le gagne-pain de nombreux bailleurs. Il a dépeint une réalité sombre, mentionnant que certains d’entre eux sont malades et incapables de se soigner, tandis que d’autres ont contracté des prêts bancaires et ne peuvent plus rembourser. Certains dépendent également de ces revenus pour subvenir aux besoins quotidiens de leur famille, y compris la scolarisation des enfants et les cérémonies familiales.

Jules Souleymane Sow a souligné que le paiement des locations n’a jamais été régulier. Il a rappelé qu’en 2020, la situation avait été partiellement résolue avec la régularisation de 36 mois d’arriérés grâce à l’intervention du président de la République. Cependant, il a insisté sur le fait que cette résolution n’était pas suffisante pour garantir une stabilité financière à long terme pour les bailleurs, qui continuent de faire face à des retards de paiement préjudiciables à leur bien-être économique.

Association de malfaiteurs : Condamnation d’une prostituée à Mbour

A. Guèye, une prostituée réputée de Mbour, a été condamnée à deux ans de prison, dont un ferme, pour association de malfaiteurs avec usage d’une arme blanche. Son amant, également poursuivi, est en cavale. Les faits remontent à la nuit du 31 décembre 2023, lorsque le couple décide de passer la nuit dans une auberge pour célébrer le Nouvel An. Ils engagent les services d’un conducteur de moto-Jakarta, M. Thiongane.

En cours de route, ils agressent violemment le conducteur, armé d’une machette, et lui volent sa recette quotidienne ainsi que sa moto. Malgré ses blessures, la victime parvient à alerter ses collègues Jakarta men qui reconnaissent la prostituée comme étant complice. Les forces de l’ordre se rendent chez A. Guèye, où ils découvrent la moto, mais son amant, Aliou, s’est enfui avec l’argent.

Le tribunal de grande instance de Mbour a condamné A. Guèye à deux ans de prison, dont un ferme, pour son rôle dans cette affaire. Son amant est toujours en fuite, et l’enquête se poursuit pour le retrouver. Cet incident souligne les risques liés aux agressions violentes impliquant des prostituées et leurs complices dans certaines régions du Sénégal.

Tensions à l’Assemblée nationale sénégalaise autour d’une commission d’enquête

Les échanges tendus ont atteint leur apogée lorsque Mame Diarra Fam a vigoureusement empêché Thierno Alassane Sall de prendre la parole, allant même jusqu’à l’intercepter physiquement lors de sa marche vers le podium. Malgré l’intervention de Guy Marius Sagna pour apaiser la situation, d’autres parlementaires ont exprimé leur détermination à faire taire Thierno Alassane Sall. La députée a reçu le soutien d’autres parlementaires qui ont contribué à évacuer Thierno Alassane Sall de l’enceinte parlementaire avec l’assistance de Birame Souleye Diop et d’autres collègues.

Face à l’intensité du désordre, Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a pris la décision de suspendre temporairement la séance. Cet incident témoigne des tensions grandissantes au sein du parlement sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

Drame à Thiaroye-sur-Mer : Mort suspecte de deux sœurs, un autre membre de la famille hospitalisé

Thiaroye-Sur-Mer a été secoué par un drame tragique, marqué par la mort suspecte de deux sœurs, S. et A. Diop, et l’hospitalisation d’un autre membre de la famille. L’incident a semé l’émoi au sein de la communauté, laissant place à des interrogations sur les causes exactes de ces décès.

Jusqu’à présent, le mystère entoure les circonstances de cette tragédie, générant diverses spéculations au sein de la population locale. Si certaines sources évoquent la possibilité d’une intoxication alimentaire, d’autres plaident pour la prudence en attendant les résultats d’une enquête approfondie.

Selon des informations rapportées par l’AS, une théorie suggère que les deux sœurs auraient ingéré un désinfectant appelé « malaction », qu’elles auraient confondu avec de l’essence vanille. Toutefois, cette hypothèse nécessite une confirmation officielle.

Cette situation a provoqué une onde de choc parmi les proches et la communauté locale, confrontés à l’incompréhension et à la tristesse. Les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant ces décès et déterminer s’il s’agit d’un accident tragique ou d’un acte criminel.

Les résultats de l’enquête seront cruciaux pour apporter des réponses aux familles endeuillées et pour aider la communauté à surmonter cette épreuve douloureuse et inattendue.

Effondrement d’un bâtiment à Khar Yalla : Macky Sall exprime sa compassion

Suite à l’effondrement tragique d’un bâtiment survenu hier mardi au quartier Khar Yalla de Grand-Yoff, le président Macky Sall a exprimé sa profonde compassion sur sa page officielle X (ex-Twitter).

Le président a publié le message suivant : « Je suis profondément attristé par le tragique effondrement d’un bâtiment, à Khar Yalla, occasionnant sept décès et des blessés graves. J’adresse mes condoléances émues aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. »

Cet incident tragique a entraîné la perte de sept vies et a laissé plusieurs personnes grièvement blessées. Les autorités locales et les équipes de secours sont intervenues rapidement sur les lieux pour porter assistance aux victimes et coordonner les opérations de sauvetage.

Les enquêtes sur les causes de l’effondrement seront probablement lancées pour déterminer les responsabilités éventuelles dans cet incident. Cela souligne également la nécessité de renforcer la surveillance et la régulation des normes de construction pour prévenir de tels accidents à l’avenir.

Thiaroye : Tentative d’égorgement sur fond de démence – La famille sous le choc

C. F., un homme de 51 ans, résidant à Thiaroye, est actuellement en garde à vue à la police locale après avoir tenté d’égorger ses deux filles âgées de 5 et 3 ans. L’horreur a été évitée de justesse grâce à l’intervention rapide de la police locale, qui a interrompu l’acte macabre.

Selon des informations exclusives de Seneweb, l’homme aurait séquestré ses deux enfants dans sa chambre avant de commencer à trancher la gorge de sa cadette, A. F. La fillette blessée a été immédiatement conduite aux soins intensifs de l’hôpital de Fann.

Les sources indiquent que C. F. aurait basculé dans la démence après son retour au Sénégal suite à un long séjour en France. Les Échos du jour rapportent que lors de ses crises, il terrorisait sa famille et proférait des menaces. En raison de son état mental, il avait suspendu ses activités commerciales et suivait un traitement à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye, avec le soutien de son épouse.

Lors de sa dernière crise, l’homme aurait séquestré ses deux filles, criant le nom d’un membre de sa belle-famille et proférant des menaces. Il aurait accusé la famille de comploter contre lui et aurait averti qu’une tentative de le tuer aboutirait à deux cadavres dans la maison.

L’incident a plongé la famille dans le choc, mettant en lumière les défis liés à la santé mentale et à ses conséquences dévastatrices sur la vie familiale. Les autorités enquêtent sur l’affaire pour comprendre les circonstances exactes et déterminer les actions à entreprendre pour assurer la sécurité de tous les membres de la famille.

Renforcement de la transparence : Les nouvelles dispositions sur la Déclaration de Patrimoine

Hier, l’Assemblée nationale a adopté les lois n°22/2023 et n°23/2023, modifiant respectivement la création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la loi relative à la déclaration de patrimoine. Les changements présentent un engagement accru envers la transparence et visent à répondre au « besoin légitime d’information des citoyens sur la situation et le comportement des dirigeants publics », selon le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

L’une des nouveautés majeures réside dans la publication régulière de la liste des assujettis, incluant également les défaillants. Cette initiative vise à informer les citoyens sur la situation financière des dirigeants publics, renforçant ainsi la confiance dans le processus démocratique.

Les assujettis défaillants ne sont pas épargnés, car des mesures coercitives sont désormais prévues pour les déclarations incomplètes, frauduleuses ou inexactes. Les sanctions potentielles incluent l’interdiction d’accéder à une fonction publique, des amendes substantielles, voire des peines privatives de liberté. Ces sanctions sévères cherchent à dissuader les auteurs de fausses déclarations ou de dissimulation de patrimoine.

Une autre évolution notable est l’élargissement de la liste des assujettis. Le nouveau dispositif prend en compte non seulement le pouvoir de décision mais également l’influence que certains acteurs peuvent exercer. Cela vise à assurer une surveillance plus étroite de ceux qui ont un impact significatif sur les décisions publiques.

En résumé, ces modifications législatives marquent une étape importante vers une gouvernance plus transparente et responsable. Elles renforcent la lutte contre la fraude et la corruption en garantissant que les dirigeants publics sont tenus responsables de la divulgation précise de leur patrimoine.

Thiaroye-Sant: Un père de famille a tenté d’égorger ses deux jeunes filles, âgées de 3 et 5 ans

Sous le choc, la communauté de Thiaroye-Sant Yalla a échappé de peu à une tragédie lorsque C. Fall, un père de famille de 51 ans souffrant de troubles psychologiques, a tenté d’égorger ses deux jeunes filles, âgées de 3 et 5 ans.

Le drame a été évité grâce à l’intervention rapide de la police, qui a défoncé la porte de la chambre où C. Fall s’était retranché avec un couteau à la main. Malgré les efforts de la police pour le raisonner, il avait déjà commencé à infliger des blessures à sa fille de 3 ans.

C. Fall sera interné pour recevoir les soins nécessaires, et sa fille, bien que blessée au cou, est hors de danger. L’incident souligne l’importance cruciale de la sensibilisation et du soutien aux personnes souffrant de troubles psychologiques, ainsi que de la vigilance communautaire pour prévenir de tels drames.

Source: Libération

Libération de membres de l’Ex-Pastef impliqués dans les actes de vandalisme à l’Ucad : deux nouveaux suspects sous Mandat de Dépôt

La libération de membres de l’ex-Pastef, dont Lamine Niasse, impliqués dans les actes de vandalisme à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, fait la une de l’actualité sénégalaise. Après plusieurs mois de détention préventive, ils ont retrouvé la liberté, mais deux nouveaux suspects, A. Mbodji, étudiant, et C. A. B. Niang, agent administratif du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), ont été placés sous mandat de dépôt, révèle le quotidien Libération.

Selon les informations rapportées par Seneweb, la libération des membres de l’ex-Pastef intervient dans le cadre de l’enquête sur les actes de vandalisme survenus en juin à l’Ucad. Ces incidents avaient eu lieu en marge de la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Sweet Beauté, opposant le leader politique à l’ex-masseuse, Adji Sarr.

Malgré la libération de certains membres de l’ex-Pastef, Libération confirme que deux nouveaux suspects sont désormais au centre de l’enquête. A. Mbodji, étudiant en troisième année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST), originaire de Kaolack, avait pris la fuite en août dernier après les événements de vandalisme et d’incendie à l’université.

Les éléments de la Sûreté urbaine, en collaboration avec le commissariat d’arrondissement de la Médina, ont réussi à localiser et arrêter Abdoulaye Mbodj le jeudi 18 janvier à l’entrée de l’université, selon des sources de Seneweb.

Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie et considéré comme le cerveau de l’attaque, avait été arrêté en août dernier. Il aurait été identifié grâce au dispositif de vidéosurveillance de l’Ucad, malgré ses dénégations. Les autres suspects impliqués dans les actes de vandalisme avaient réussi à prendre la fuite.

La libération des membres de l’ex-Pastef soulève des questions sur la suite de l’enquête et la responsabilité dans les actes de vandalisme à l’Ucad. Avec l’arrestation de deux nouveaux suspects, l’affaire prend une nouvelle tournure, soulignant la complexité de cette enquête qui continue de captiver l’attention de l’opinion publique au Sénégal.

Equipe Nationale : « Désolé, vous ne méritez pas ça… », Le message très émouvant de Moussa Niakhaté après l’élimination des Lions

Le défenseur de Nottingham Forest s’est exprimé sur le réseau social Twitter après cette défaite. Il se dit « désolé » pour le penalty raté.

Le Sénégal et la Côte d’Ivoire, à égalité au terme de la prolongation (1-1), ont du se départager lors d’une séance de tir aux but en huitième de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. 5 à 4 pour les Eléphants. Les champions d’Afrique sortants, devant pendant plusieurs minutes dans cette rencontre, ont cru filer vers la victoire mais les Ivoiriens sont revenus à la marque à la 86e minute. Lors de cette séance fatidique, Moussa Niakhaté, troisième tireur côté sénégalais, a vu sa tentative repousser par le poteau de Yahia Fofana.

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Quelques heures après cette désillusion, le défenseur central de Nottingham Forest s’est exprimé sur le réseau social Twitter, via un message très émouvant. « Désolé, écrit celui qui a pourtant réalisé un superbe match dans l’ensemble. Je suis conscient que ce penalty manqué a conduit à notre élimination de cette CAN23. Ça a brisé le rêve de mes coéquipiers, de ce staff et des millions de supporters de cette Equipe Nationale. Vous ne méritez pas ça. Ce groupe avait la qualité et l’objectif de rentrer avec la coupe à Dakar. J’en suis conscient et j’en prend la responsabilité. Ça va être dur à avaler pour moi et je sais que j’oublierai jamais. »

Dans son message, Niakhaté salut quand même le soutien des supporters. « Ce sentiment de culpabilité personne ne pourra me l’enlever ni même ma famille ni même ce groupe malgré leur soutien infaillible. Mais quand je vois vos messages… je réalise encore plus la chance que j’ai d’être sénégalais, Alhamdulilah. Et d’évoluer dans cette Équipe Nationale. Sincèrement j’ai pas de mots pour vous. Mon seul but à partir d’aujourd’hui sera de me rattraper et de vous rendre l’amour que vous me témoignez en vous offrant un titre à l’avenir Je vous en dois une ! » Un très beau message à la hauteur des performances du joueur dans sa première CAN.

Forum d’Animation Socio-Économique : L’autonomisation des femmes au cœur des préoccupations à Pikine

Dans le cadre de l’initiative visant à octroyer des financements aux organisations féminines, un forum d’animation socio-économique sera présidé par Mme le Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, Fatou Diane Gueye. Cet événement crucial se tiendra le 02 Février 2024 à l’esplanade de l’Arène Nationale à partir de 15h, marquant une étape importante pour l’autonomisation des femmes du département de Pikine.

L’objectif principal de ce forum est de créer une plateforme dynamique pour discuter et mettre en œuvre des initiatives visant à renforcer l’autonomie des femmes dans la région. La présence de Mme le Ministre témoigne de l’importance accordée par le gouvernement à l’autonomisation des femmes, reconnaissant leur rôle crucial dans le développement socio-économique du pays.

Les organisations féminines joueront un rôle central dans ce processus, en présentant leurs projets et en partageant leurs expériences. Ce forum offre une opportunité unique d’échanger des idées, de créer des partenariats et d’explorer des stratégies innovantes pour promouvoir l’autonomisation économique des femmes.

L’événement mettra en lumière le rôle clé de Mme Fatou Diane Gueye, Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, dans la promotion de l’émergence des femmes au sein de la société sénégalaise. Son leadership et son engagement envers les questions de genre seront mis en avant, soulignant l’importance de créer un environnement propice à l’autonomisation des femmes.

Le hashtag Emergence Au Féminin sera utilisé pour encourager la participation en ligne et pour susciter un dialogue plus large sur les médias sociaux. Les citoyens, les organisations et les partenaires intéressés par la question de l’autonomisation des femmes sont invités à suivre et à contribuer à la discussion.

Ce forum s’inscrit dans la vision plus large du gouvernement sénégalais visant à promouvoir l’égalité des sexes, à créer des opportunités économiques pour les femmes et à renforcer leur rôle en tant que moteurs du développement. L’autonomisation des femmes est un pilier essentiel de la croissance inclusive et durable du Sénégal, et cet événement marque une étape significative dans la concrétisation de cet engagement.

Le Sénégal célèbre la journée internationale de lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (MTN)

La célébration de cette journée offre une opportunité symbolique de faire le point sur les progrès réalisés, tout en constituant un moment propice pour plaider en faveur d’efforts accrus et renforcer la mobilisation en vue de préserver les avancées enregistrées. Il s’agit également d’une occasion de réaffirmer la volonté du gouvernement, de la communauté et des partenaires de collaborer pour lutter contre les inégalités à l’origine des MTN et de réaliser des investissements significatifs et durables pour soulager les personnes touchées.

Les Maladies Tropicales Négligées sont reconnues comme des problèmes nécessitant une action mondiale en vertu de la cible ODD 3.3 des Nations Unies, appelant à « mettre fin à l’épidémie de SIDA, à la tuberculose, au paludisme et aux maladies tropicales négligées » d’ici 2030. La réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) est étroitement liée à la réussite des objectifs concernant les maladies tropicales négligées.

Le Sénégal est endémique à 14 MTN, couvrant des domaines allant de la chimio-prévention à la prise en charge au cas par cas. Ces maladies ont des répercussions graves telles que la stérilité, le cancer de la vessie, la cécité, les lymphœdèmes, l’hydrocèle, des glomérulonéphrites, une insuffisance rénale, et même la mortalité.

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, aligné sur la vision du Président de la République visant à améliorer les services de santé, s’est engagé à lutter de manière durable contre les maladies tropicales négligées. Les efforts déployés pour contrôler et éliminer ces maladies intensifient, avec un engagement politique fort pour éradiquer les MTN d’ici 2030, conformément aux Objectifs de Développement Durable.

Le musée historique de Gorée expose l’histoire de la Falémé sur plus de trois cent mille ans

Le musée historique de Gorée, sur l’île éponyme au large de Dakar, abrite actuellement une exposition exceptionnelle dédiée à douze ans de fouilles archéologiques dans la vallée de la Falémé, dans le Sénégal oriental. Ces fouilles ont mis au jour des vestiges qui retracent l’histoire et la culture du peuplement sénégalais sur une période impressionnante de plus de 300 000 ans.

Ces sites offrent un aperçu fascinant de la manière dont les populations se sont adaptées aux variations climatiques, développant des techniques pour exploiter les ressources de la vallée de la Falémé dans tous les domaines. Les résultats des recherches sont présentés à travers des panneaux, des vitrines exposant des objets retrouvés, des vidéos, des photos, et des entretiens avec des scientifiques.

Matar Ndiaye a souligné l’ampleur du travail réalisé au cours de ces douze années, avec la participation de spécialistes et des analyses effectuées dans les meilleurs laboratoires mondiaux. Cette exposition met en lumière un peuplement très ancien et représente un honneur pour le Sénégal.

Le professeur Eric Huysecom de l’université de Genève, partenaire suisse du projet, a souligné que cette initiative a favorisé des échanges Nord-Sud ainsi que des collaborations Sud-Sud entre des étudiants de différentes nationalités africaines.

Une quarantaine de chercheurs de diverses disciplines ont contribué à ce projet de recherche, établissant ainsi une compréhension approfondie du passé de la Falémé sur plus de 300 000 ans. L’exposition, qui se poursuivra jusqu’au 30 avril prochain, constitue une fenêtre fascinante sur l’histoire ancienne du Sénégal.

Renforcement du capital humain au Sénégal : Triomphe de la première édition du « Dakar Soft Skills Forum »

La première édition du « Dakar Soft Skills Forum » a connu un succès retentissant, réunissant des intervenants majeurs du secteur de la formation, des experts, des étudiants, des employeurs, ainsi que des représentants officiels et des partenaires techniques et financiers au Sénégal. Cet événement, dédié au renforcement du capital humain, a offert une plateforme dynamique pour discuter des compétences essentielles nécessaires dans le contexte professionnel en constante évolution.

Sur deux jours, les participants ont eu l’occasion d’explorer en profondeur les différentes dimensions des « Soft Skills » et de discuter de la manière dont ces compétences comportementales et relationnelles peuvent être intégrées dans le développement du capital humain au Sénégal.

Mamadou Mounirou Ly a encouragé une collaboration accrue entre les partenaires techniques et financiers afin de soutenir davantage la formation des jeunes. Il a rappelé les efforts soutenus des autorités sénégalaises dans les domaines de la formation professionnelle, de l’emploi et de l’insertion, en mettant en avant des initiatives telles que le programme « Xeeyu Ndawni ».

La jeunesse a été identifiée comme le moteur de l’avenir du pays, et M. Ly a souligné l’importance cruciale de les former, les informer et les accompagner pour les sensibiliser aux enjeux actuels et futurs du monde.

Le « Dakar Soft Skills Forum » a ainsi apporté une contribution significative à la réflexion sur le renforcement du capital humain au Sénégal, fournissant une plateforme dynamique pour partager des idées novatrices et des pratiques exemplaires dans le domaine de la formation professionnelle et du développement des compétences.

Sénégal : Formation de cinquante femmes « Ndayou Daara » à la fabrication de savon et d’eau de javel

Une session de formation en fabrication de savon et d’eau de javel a été organisée à Dakar au profit de cinquante marraines d’écoles coraniques et de mères volontaires. Cette initiative, portée par la Direction de l’emploi, vise à renforcer les compétences économiques des participantes dans le but de favoriser des activités génératrices de revenus.

La formation, qui s’est déroulée à la Maison du Coran aux Maristes sur une durée de deux jours, a été axée sur la saponification et la javellisation. Ndèye Codou Mbow, chargée des initiatives communautaires et de l’autonomisation de la femme à la Direction de l’emploi, a souligné l’importance de doter ces femmes de compétences dans ces domaines spécifiques pour qu’elles puissent développer des sources de revenus durables.

L’objectif principal de cette formation est d’améliorer l’hygiène au sein des écoles coraniques, appelées « daara », et de promouvoir le développement durable au sein de la communauté. La plupart des participantes sont des mères volontaires ou des marraines d’écoles coraniques qui s’occupent bénévolement du linge des enfants de la rue.

Ndèye Aïssatou Sarr, membre de l’association nationale des « Ndayou Daara » du Sénégal, a exprimé sa gratitude envers les initiateurs de la formation. Elle a souligné que la vente des produits fabriqués lors de cette formation pourrait fournir des rentrées d’argent supplémentaires, contribuant ainsi à aider davantage les enfants de la rue pris en charge par ces femmes bénévoles.

Free Sénégal révolutionne la communication et la connectivité dans les régions sylvopastorales avec l’intégration du Pulaar

Dans un geste novateur, le Directeur Général de Free Sénégal, Mamadou Mbengue, a annoncé une initiative audacieuse visant à intégrer la langue Pulaar dans tous les supports de communication de l’opérateur téléphonique. L’annonce a été faite lors d’une visite à Dahra, où une convention a été signée avec l’association Potital Djoloff, ouvrant ainsi la voie à une communication plus accessible pour la communauté Hal-Pulaar.

Selon Mamadou Mbengue, les clients de Free Sénégal auront bientôt la possibilité de choisir le Pulaar comme langue de communication avec le service client, permettant ainsi une communication plus efficace, en particulier pour les membres de la communauté Peul en milieu rural qui ne parlent pas le wolof.

Boubou Ciré Ba, président de l’association « ya wuiuir pulaar », a exprimé sa satisfaction envers cette décision, soulignant l’importance de cette avancée pour les Peuls en milieu rural qui éprouvent des difficultés à communiquer avec les téléconseillers des autres opérateurs établis au Sénégal. Il a également appelé toutes les familles Hal-Pulaar du pays et de la diaspora à opter pour les puces de Free pour faciliter la communication.

Outre cette avancée linguistique, Free Sénégal s’est engagé à renforcer sa présence dans la zone Sylvopastorale. Mamadou Mbengue a annoncé l’installation d’antennes dans le Djoloff et le Fouta afin d’améliorer le réseau, offrant ainsi aux populations locales un accès à un réseau 4G avec une connexion internet rapide.

Ziguinchor : Un projet d’envergure pour le renforcement de la cohésion sociale en Casamance cible 2 040 personnes

Un projet ambitieux intitulé « Jeunes engagés pour le renforcement de la cohésion sociale en Casamance » a été officiellement lancé aujourd’hui à Ziguinchor. Porté par l’ONG Humanité et Inclusion, anciennement Handicap International, ce projet vise à toucher directement 2 040 personnes, dont 1 020 femmes et 1 020 hommes, dans dix localités des départements de Ziguinchor et Goudomp, région de Sédhiou. Au total, environ 5 000 personnes seront impactées directement et indirectement.

Le chef de projet Réduction de la Violence Armée (RVA) au sein de l’ONG, Ousmane Diallo, a présenté les grandes lignes du projet lors de son lancement. « Les jeunes bénéficiaires du projet seront formés et sensibilisés. Nous allons organiser des animations sportives et des jeux pour leur permettre de se retrouver, de vivre ensemble et de recréer cette ambiance d’avant », a-t-il déclaré. Financé par le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) du ministère des Affaires étrangères de la France, le projet s’étend de novembre 2023 à octobre 2024.

La mise en œuvre du projet sera assurée par la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance et l’ONG Play International. L’objectif principal est de promouvoir une cohésion sociale durable en renforçant le dialogue intercommunautaire à travers diverses activités telles que le sport, les loisirs, la médiation, la prévention des conflits, la mobilisation sociale et communautaire, en garantissant la participation active des jeunes et des femmes dans la construction de la paix.

Ousmane Diallo a souligné que le projet intervient dans un contexte où de nombreuses populations, vivant souvent dans des conditions de pauvreté, de promiscuité et d’insécurité, sont exposées aux risques d’accidents liés aux mines et aux restes explosifs de guerres. Le projet s’engage à accompagner le retour de ces populations dans leurs localités respectives.

Un Engagement Financier et Humain pour une Casamance Réconciliée

L’ONG Humanité et Inclusion s’investit ainsi financièrement et humainement dans cette initiative qui vise à favoriser le vivre-ensemble et à contribuer à la réconciliation dans une région marquée par des années de conflit. Le projet entend redonner aux jeunes la possibilité de se rassembler, d’échanger et de partager des moments de joie à travers des activités ludiques et sportives.

La mobilisation sociale et communautaire sera au cœur de cette démarche, impliquant activement les jeunes et les femmes dans la construction d’une paix durable. Les organisateurs du projet sont convaincus que le renforcement de la cohésion sociale contribuera non seulement au retour des populations dans leurs localités, mais aussi à la création d’un environnement propice au développement économique et social de la Casamance.

Ce projet d’envergure s’inscrit dans une démarche de reconstruction et de pacification, symbolisant l’espoir d’un avenir plus serein pour une région longtemps marquée par les séquelles des conflits. Les mois à venir seront déterminants pour mesurer l’impact de cette initiative sur la vie quotidienne des populations concernées et sur la dynamique de paix en Casamance.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Démenti formel : Aucun cas de décès ou de violence envers la communauté ivoirienne à Dakar après le match de football

Suite à la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux concernant un prétendu décès et des violences envers la communauté ivoirienne à Dakar à la suite du match de football entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, les autorités sénégalaises et ivoiriennes ont émis un démenti formel.

Selon le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou M. Blondin Ndiaye, aucune situation de décès lié à l’événement sportif ni d’actes violents envers la communauté ivoirienne n’a été constatée dans le département de Dakar. Les services hospitaliers n’ont enregistré aucun individu blessé après le match, et aucune déclaration de violence envers des étrangers n’a été déposée auprès des services de police.

La première conseillère à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar, Abouya Kokola Marie-Célile, a également confirmé que la rumeur était totalement infondée après des vérifications approfondies. Une délégation de l’ambassade s’est rendue à la morgue de l’hôpital du CHU de FANN, où le supposé corps de la victime aurait été transféré, mais aucun citoyen ivoirien n’a été répertorié dans les registres de l’hôpital après le match.

Malgré des mécontentements isolés qui ont suivi le match, la conseillère a souligné que ceux-ci ont été maîtrisés par les forces de l’ordre. Elle a appelé à la sérénité et à la retenue, tant du côté des résidents ivoiriens à Dakar que de ceux en Côte d’Ivoire.

Ces déclarations officielles mettent en lumière l’importance de la vérification des informations avant de les partager, surtout dans le contexte émotionnel entourant les événements sportifs internationaux. La propagation de fausses informations peut avoir des conséquences graves et nuire aux relations entre les communautés.

Réformes à l’OFNAC au Sénégal : Renforcement de la lutte contre la fraude et la corruption

Les députés sénégalais ont récemment apporté des modifications significatives à la loi portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), ainsi qu’à celle relative à la déclaration de patrimoine. Ces réformes interviennent après huit années d’application des dispositions initiales et visent à améliorer l’efficacité du dispositif anti-corruption du pays.

Les principaux points de ces réformes comprennent une extension du champ d’assujettissement, touchant désormais certaines catégories d’agents publics occupant des postes de responsabilité. Cette modification vise à garantir une meilleure couverture des acteurs publics susceptibles d’être impliqués dans des actes de corruption ou de fraude.

Les contrôles effectués par l’OFNAC ont également été précisés pour assurer une application plus claire et efficace des dispositions. De plus, la mise à jour régulière des déclarations de patrimoine est désormais obligatoire.

En ce qui concerne la transparence, la réforme prévoit la publication régulière de la liste des assujettis en règle et de ceux en défaut. Cette mesure vise à informer le public sur la situation patrimoniale des dirigeants publics et à renforcer la confiance dans le processus anti-corruption.

Il est important de noter que ces nouvelles dispositions ne s’appliquent pas au président de la République, dont le régime de déclaration de patrimoine est régi par l’article 37 de la Constitution sénégalaise. De même, les magistrats de la Cour des comptes continueront de déclarer leur patrimoine conformément aux dispositions spécifiques de la loi organique portant statut des magistrats de la Cour des comptes.

El Hadji Omar Youm salue la posture des Casques bleus sénégalais au Mali

Le ministre des Forces armées du Sénégal, El Hadji Omar Youm, a exprimé ses félicitations et sa reconnaissance envers le onzième détachement sénégalais (DETSEN) déployé dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Lors de la cérémonie de dissolution du 11ème DETSEN, Youm a salué la posture responsable et digne des Casques bleus sénégalais, soulignant leur engagement et leur résilience dans un contexte de complexité et de violence au Mali.

Le ministre a rendu hommage au professionnalisme, au courage, à l’abnégation et au dévouement des troupes sénégalaises, soulignant leur adaptabilité et leurs aptitudes opérationnelles démontrées dans des zones telles que Bamako, Gao, Kidal et Mopti. Il a souligné que l’engagement au Mali n’était pas ordinaire pour le Sénégal en raison des liens historiques, culturels et religieux partagés avec ce pays voisin.

Cette reconnaissance intervient dans un contexte où le Mali a connu des défis complexes en matière de sécurité, et où la mission de maintien de la paix des Nations Unies a joué un rôle crucial dans la stabilité régionale. L’appréciation du ministre envers les Casques bleus sénégalais souligne l’importance du rôle du Sénégal dans les opérations de maintien de la paix et son engagement envers la stabilité dans la région.

Renforcement de la sécurité à Mbour : Inauguration du camp du GMI colonel Mayatta Ndiaye

Le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, a présidé l’inauguration du nouveau cantonnement du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) à Mbour, nommé en hommage au regretté Colonel Mayatta Ndiaye. Cette initiative vise à répondre à la demande croissante de sécurité de la population et à renforcer la lutte contre l’insécurité.

Le camp du GMI Colonel Mayatta Ndiaye, inauguré ce mardi 30 janvier 2024, jouera un rôle crucial dans la sécurisation de la région de Mbour, particulièrement en raison de son importance démographique et de son statut de zone touristique prioritaire dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE).

Me Sidiki Kaba a rendu un vibrant hommage au Colonel Mayatta Ndiaye, soulignant sa carrière militaire exemplaire. Ancien officier du bataillon des parachutistes, le Colonel Ndiaye a commandé le GMI pendant de nombreuses années, marquant son passage par une discipline rigoureuse et le développement des valeurs essentielles du corps d’élite, telles que la cohésion, l’harmonie et le respect de la hiérarchie. Il a également servi avec distinction lors des guerres d’Indochine et d’Algérie.

Le ministre de l’Intérieur a justifié l’implantation de ce nouveau cantonnement à Mbour en raison de l’importance géographique et démographique de la ville, ainsi que de son rôle clé dans le développement économique du pays.

Me Sidiki Kaba a appelé à une collaboration renforcée entre les forces de sécurité et la population locale, soulignant l’importance du concept de « Police de proximité ». Il a également encouragé les fonctionnaires de police à s’engager davantage auprès de la communauté pour mieux répondre à ses besoins en matière de sécurité.

Lors de la cérémonie, l’édile de Mbour a salué cet investissement comme une contribution significative à la sécurité des habitants de la région, soulignant l’importance de renforcer la sécurité dans un contexte international marqué par la recrudescence de diverses menaces.

Ainsi, le nouveau cantonnement du GMI à Mbour s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de la sécurité, contribuant aux multiples réalisations de l’État du Sénégal dans la région, y compris le développement économique et la mise en œuvre de projets stratégiques.

Indice de perception de la corruption 2023 : Le Sénégal maintient sa note dans la zone rouge, selon le rapport de Transparency International

L’Organisation Transparency International a récemment dévoilé les résultats de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2023, plaçant le Sénégal dans la zone rouge avec une note de 43/100, selon les informations relayées par le Forum civil. Cette note est identique à celle attribuée dans les éditions précédentes de l’IPC en 2021 et 2022.

Le Forum civil mentionne dans un document que bien que des initiatives aient été prises, telles que l’adoption de lois sur la lutte contre la corruption, notamment la création d’un Parquet national financier et des modifications à la loi sur l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), le Sénégal demeure en retard dans la prévention de la corruption.

Le Forum civil souligne l’immobilisme institutionnel persistant, pointant du doigt le manque de loi sur l’accès à l’information, l’absence de régulation des financements de campagnes électorales et de financement des partis politiques. Malgré l’adoption d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption en 2020, son efficacité et sa mise en œuvre n’ont pas répondu aux attentes.

La section sénégalaise de Transparency International émet des recommandations, appelant le président de la République à consacrer du temps à la Cour des comptes pour la réception des rapports sur la gestion des organismes publics. De plus, elle encourage le président entrant à prendre des mesures concrètes dans les cent premiers jours après la prestation de serment. Parmi les recommandations figurent la finalisation des textes sur le Cadre général de l’éthique et de la déontologie dans la Fonction publique et la gestion des dossiers des corps de contrôle transmis au président sortant.

En conclusion, le rapport met en lumière les lacunes persistantes dans la lutte contre la corruption au Sénégal malgré les efforts déployés, soulignant la nécessité d’une action plus concrète et d’une mise en œuvre effective des réformes législatives.

Journée brassards rouges : Les agents de la sphère ministérielle de Diamniadio envisagent une grève générale

Les agents de la sphère ministérielle de Diamniadio ont observé une journée de port de brassards rouges suivie d’un rassemblement pour exprimer leur mécontentement face à l’issue insatisfaisante d’une audience avec le secrétaire général adjoint du gouvernement. Cette manifestation a eu lieu conformément aux instructions données par le président de la République le 23 décembre 2023 pour prendre en compte les préoccupations du collectif interministériel, composé de plus de 30 000 agents.

Lors de la rencontre avec le secrétaire général adjoint du gouvernement, les agents ont exprimé leur déception, décrivant le comportement du gouvernement comme « bizarre et incompréhensible ». Malgré des rencontres antérieures avec le cabinet du président, les agents estiment que tout le travail de déblayage a déjà été réalisé et attendent une réponse du Premier ministre.

Face à cette situation, le collectif annonce le déclenchement d’une grève générale dans toute l’Administration le 11 février 2024. Les agents se disent déterminés à poursuivre la lutte et expriment leur préoccupation quant au dilatoire de l’État, estimant que celui-ci cherche à gagner du temps.

Dans un souci de dialogue, le collectif prévoit de rencontrer tous les candidats déclarés à l’élection présidentielle de février 2024 pour discuter de leurs préoccupations. Ils soulignent leur ouverture au dialogue tout en affirmant que leurs revendications, jugées légitimes, doivent être prises en compte par le gouvernement. Une déclaration officielle sera faite après ces rencontres, et le collectif espère que le président Macky Sall les recevra pour trouver des solutions aux problèmes soulevés.

Détournement de fonds : Une commerçante écope de trois mois avec sursis

Accusée d’abus de confiance par son fiancé, D. Ngom, une commerçante, a été jugée pour avoir détourné la somme de 12 millions de francs CFA à des fins médicales. L’accusation portée par son fiancé, O. Ndiaye, faisait référence à un projet d’achat et de vente de véhicules que la commerçante lui avait présenté.

Lors du procès, la mise en cause a déclaré qu’elle souffrait d’une maladie cardiaque et qu’elle avait utilisé l’argent pour subir deux opérations. Cette justification a été confirmée par le plaignant, indiquant qu’il avait déjà pris en charge les frais médicaux de sa fiancée par le passé.

Plaidant en faveur de la commerçante, le plaignant a souligné que son état de santé nécessitait une évacuation à l’étranger. Il a retiré partiellement sa plainte et a sollicité la clémence pour sa fiancée.

La famille de la prévenue s’est engagée à verser cinq millions au plaignant, avec un acompte d’un million. L’avocat de la défense a plaidé en faveur de la clémence, soulignant que la prévenue n’était pas une délinquante classique et que son état de santé ne convenait pas à la détention.

Le tribunal a finalement condamné la commerçante à trois mois de prison avec sursis et à payer cinq millions en réparation.

Dakar : Condamnation à trois mois avec sursis pour une bagarre entre ex-meilleures amies

Lors d’une soirée privée aux Almadies, à Dakar, une dispute entre deux anciennes meilleures amies, L. Thiam et K. R. Marie, a dégénéré en une bagarre violente. Les deux jeunes femmes ont été présentées devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, accusées de coups et blessures volontaires réciproques.

Lors de l’audience, L. Thiam a expliqué que des tensions étaient apparues entre elles en raison de leurs relations amoureuses respectives. Au cours de la soirée, les échanges verbaux ont pris une tournure violente, culminant par des coups.

K. R. Marie, en contre-argument, a accusé L. Thiam d’avoir initié la violence en cassant une bouteille. En réponse, elle a poignardé son amie au cou avec un tesson de bouteille.

Le juge, manifestement irrité par la situation, a rappelé aux jeunes femmes l’importance de se concentrer sur leurs études plutôt que de s’engager dans des querelles et a qualifié leur comportement de débauché.

La déléguée du procureur a également réprimandé les prévenues, soulignant qu’elles étaient encore jeunes pour mener une vie de débauche.

Finalement, bien que reconnues coupables, L. Thiam et K. R. Marie ont été condamnées à trois mois de prison avec sursis. Leur avocat avait plaidé en faveur de la clémence en raison de leur reconnaissance de culpabilité.

Sénégal – Nioro : Prise en charge médicale de 920 patients lors du Gamou de Taïba Niassène

Lors de l’édition 2024 du Gamou de Taïba Niassène, un événement religieux célébrant la naissance de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, plus de 920 patients ont été consultés gratuitement grâce au dispositif sanitaire mis en place par Baye Assistance Médicale (BAM). L’association, composée de disciples du fondateur de la cité religieuse de Médina Baye, a mobilisé plus de 85 spécialistes, dont 51 médecins, 15 pharmaciens, 12 infirmiers, 5 sages-femmes et un chirurgien-dentiste.

Cependant, le secrétaire exécutif de BAM, le Dr Mamba Guirassy Diop, a souligné que le dispositif était confronté à des problèmes d’approvisionnement en médicaments, en particulier ceux destinés au traitement de l’hypertension artérielle et de l’ulcère. De plus, des pénuries de gants ont été signalées au niveau de la Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) de Kaolack.

Malgré ces défis, le dispositif sanitaire a obtenu des résultats satisfaisants dans la prise en charge médicale des pèlerins. Les spécialistes ont permis à de nombreuses personnes, y compris celles venant de zones reculées et des villages environnants, de recevoir des consultations spécialisées.

La Pharmacie régionale d’approvisionnement a également contribué à cette initiative en fournissant des médicaments d’une valeur de trois millions de francs CFA pour soutenir Baye Assistance Médicale. Taïba Niassène, située dans l’arrondissement de Paoskoto, département de Nioro, dans la région de Kaolack, abrite chaque année le Gamou, un événement d’une grande importance pour la communauté religieuse locale.

Sénégal – Bakel et Kidira : Crise environnementale due à la pollution des eaux du fleuve Sénégal et de la Falémé par l’orpaillage artisanal

Les producteurs des communes de Bakel et Kidira au Sénégal font face à une crise environnementale résultant de la pollution des eaux du fleuve Sénégal et de son affluent, la Falémé. Cette pollution est attribuée à l’utilisation de produits chimiques dans le cadre des activités d’orpaillage en amont, dans la région de Kédougou, située à 50 kilomètres de là.

Les agriculteurs de Kidira utilisent les eaux de la Falémé, tandis que ceux de Bakel utilisent celles du fleuve Sénégal pour l’irrigation de leurs cultures, principalement le maraîchage. Cependant, la qualité de l’eau a considérablement diminué en raison de la présence de produits chimiques tels que le cyanure et le mercure utilisés par les orpailleurs pour extraire l’or en amont, dans la région de Kédougou.

La pollution des eaux a entraîné une réduction drastique des rendements agricoles et des moyens de subsistance des agriculteurs de la région. Les eaux boueuses et toxiques ont également affecté la faune et la flore locales, créant une crise environnementale. La couleur inhabituelle de l’eau est devenue un signe visible de la pollution.

Les agriculteurs se plaignent de la disparition de cultures telles que le maïs, les patates douces, les arachides, et le gombo. Même les cultures de piment, qui semblent mieux résister à l’eau polluée, sont touchées par des conflits sur les prix homologués, avec chaque producteur fixant son propre prix sur le marché.

Les conséquences environnementales de la pollution touchent tout le long de la Falémé, sur une étendue de 650 km, de Aroundou à la frontière guinéenne. Les membres du comité de veille et d’alerte de la Falémé Mali-Sénégal appellent à mettre fin à l’orpaillage artisanal en faisant déguerpir tous les orpailleurs clandestins de la Falémé.

La population locale, y compris les agriculteurs et maraîchers, envisage d’organiser des manifestations pour protester contre les activités des orpailleurs clandestins et protéger leurs moyens de subsistance. La dégradation de la qualité de l’eau du fleuve Sénégal et de la Falémé pose un défi majeur pour les communautés agricoles de Bakel et Kidira, nécessitant une intervention immédiate pour sauvegarder l’environnement et les moyens de subsistance des populations locales.

30 janvier 2004-30 janvier 2024 : Hommage à Pape Babacar Mbaye, une lumière qui persiste après 20 ans

Vingt ans se sont écoulés depuis la disparition tragique de Pape Babacar Mbaye, une figure marquante du Parti Socialiste sénégalais, rappelant à tous que les belles âmes continuent de briller bien au-delà de leur existence terrestre. Né le 15 avril 1967 et décédé le 30 janvier 2004 à l’âge de 36 ans, Mbaye a laissé un héritage politique durable et un souvenir impérissable.

Ancien secrétaire général des jeunesses socialistes, il incarnait le renouveau et la jeunesse au sein du Parti Socialiste. Aux côtés de son camarade et ami Khalifa Sall, il portait l’espoir et la vitalité de la jeunesse socialiste de Colobane. Malgré son passage éphémère sur la scène politique, Mbaye a inscrit des pages mémorables dans l’histoire du Parti Socialiste.

Son engagement sincère et son refus de dévier de ses convictions socialistes ont fait de lui un exemple pour la jeunesse du PS. Dans un paysage politique où les frontières idéologiques semblent s’estomper, Pape Babacar Mbaye a résolument maintenu le cap du socialisme, refusant même des offres tentantes lors de la première alternance en 2000.

Ministre chargé des Relations entre les Assemblées de 1998 à 2000, puis député à l’Assemblée Nationale jusqu’à son décès, Mbaye a laissé un vide difficile à combler. Sa fille unique, Ghäels Babacar Mbaye, orpheline à l’âge de 4 ans après la disparition de son père, a courageusement pris la relève, suivant fièrement les traces de celui qu’elle considère comme sa muse et son idole.

Dans une lettre posthume lors du 17e anniversaire de la disparition de son père en janvier 2021, Ghäels Babacar Mbaye écrivait : « Mon père que j’ai connu à travers sa famille, ses amis et sympathisants, représente ma muse, mon idole en tout et pour tout. Nous avons les mêmes traits, lui et moi. Le même sourire. La même fougue. Nous nous exprimons de la même manière. Donc, ce qui nous lie est très précieux ; ça va au-delà d’un lien sanguin. Je dirais plutôt que c’est une connexion particulière ».

Aujourd’hui, à l’aube du 30 janvier 2024, nous rendons hommage à Pape Babacar Mbaye, une lumière qui continue de briller dans le cœur des Sénégalais, rappelant que certaines âmes ne meurent jamais et que leur impact perdure à travers le temps.

Accident sur l’autoroute : Un poids lourd se renverse à Sebikotane, perturbant le trafic

Une scène d’accident s’est déroulée aujourd’hui sur l’autoroute à hauteur de Sebikotane, impliquant le renversement d’un poids lourd. Cet incident a eu un impact significatif sur le trafic, entraînant des perturbations importantes dans la région.

Les autorités ont été alertées de l’accident, survenu dans la matinée, mobilisant rapidement des équipes de secours et de dépannage pour gérer la situation. Selon les premières informations, le poids lourd transportait des marchandises, et les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer.

Le renversement du camion a entraîné des retards substantiels pour les automobilistes circulant dans cette zone. Les services de secours ont été déployés pour stabiliser la situation, dégager les voies de circulation et assurer la sécurité des personnes impliquées.

Les usagers de la route sont invités à faire preuve de prudence et à suivre les instructions des autorités sur place. Des mesures de déviation temporaires peuvent être mises en place pour faciliter la fluidité du trafic pendant les opérations de récupération du poids lourd accidenté.

Il est essentiel de rappeler aux conducteurs l’importance de respecter les règles de conduite sur les autoroutes et de maintenir une vigilance constante pour éviter de tels incidents. Les autorités compétentes mèneront une enquête approfondie pour déterminer les causes de l’accident et prendre les mesures nécessaires pour éviter des situations similaires à l’avenir.

Nous exhortons les usagers de la route à faire preuve de patience pendant que les équipes travaillent à rétablir la normalité sur l’autoroute. Nous tiendrons nos lecteurs informés des développements ultérieurs concernant cet accident et de tout impact prolongé sur la circulation dans la région de Sebikotane.

Tragédie à Khar Yalla : Bilan alarmant de l’effondrement d’un immeuble, 7 victimes identifiées

Dans la nuit du lundi au mardi, un drame a secoué le quartier de Khar Yalla, à proximité de Liberté 6, avec l’effondrement d’un immeuble de trois étages. Alertés vers une heure du matin, les sapeurs-pompiers ont immédiatement mobilisé leurs équipes pour intervenir sur les lieux.

Le bilan de cette tragédie s’avère malheureusement lourd, avec sept corps sans vie récupérés des décombres par les services de secours. Au total, on déplore 27 victimes, comprenant 6 décès confirmés, une personne traitée sur place, et les autres évacuées vers des structures sanitaires de Dakar.

Les noms des victimes identifiées parmi les corps retrouvés dans les décombres sont les suivants : Aliou, Ameth, Joie, Marie, Gabriella, Nafissatou B. La perte de ces vies a plongé la communauté dans une profonde tristesse et des prières pour les familles endeuillées sont formulées dans tout le quartier.

Un rayon d’espoir émerge cependant dans ce tragique événement, avec le sauvetage miraculeux d’un bébé de 9 mois qui a été extrait des décombres sans aucune égratignure, grâce à l’intervention rapide et efficace des sapeurs-pompiers. Cet acte héroïque offre un éclat de soulagement au milieu de la sombre réalité.

Cependant, quatre personnes restent introuvables, et des engins de chantier sont actuellement déployés pour explorer minutieusement les débris à la recherche de toute trace d’espoir. Les autorités locales ont lancé une opération de secours d’envergure pour retrouver les disparus et apporter un soutien aux familles affectées.

Cette tragédie met en lumière l’importance de la sécurité des structures immobilières et soulève des questions sur les normes de construction en vigueur. Une enquête approfondie sera certainement lancée pour déterminer les causes exactes de cet effondrement et éventuellement éviter de futures tragédies similaires. La communauté locale et le pays tout entier sont unis dans le deuil, appelant à la solidarité et à des actions concrètes pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Liberté 6 : Un immeuble de trois étages s’est effondré

Un immeuble habité de trois étages s’est effondré dans la nuit du lundi 29  au mardi 30 janvier  à Liberté 6 près du rond-point Derklé, renseignent nos confrères de la RFM.

Des éléments de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers sont sur place pour effectuer les premiers secours.

Pour l’instant, aucun bilan humain n’a été dévoilé par ces derniers.

Plus d’infos à venir avec nos confrères de Seneweb

Présidentielle 2024 : Bonne nouvelle pour les patriotes, Serigne Abdou Mbacké, marabout de Sonko de retour à Dakar….

Serigne Abdourahmane Mbacké, khalife de Baye Cheikh Khady (Paix à son âme) est de retour à Dakar après un long séjour en Europe.

Marabout et soutien de première heure du leader des patriotes, Ousmane Sonko, Serigne Abdou affiche une bonne mine et semble être prêt pour la présidentielle.

Pour rappel, des rumeurs circulaient sur son absence vu ses relations avec les responsables de l’ex-pastef dans leur implication sur les récents événements qui ont secoué le Sénégal.

D’après nos informations, l’homme et loin de toute implication dans tout ce qui peut déstabiliser ce pays. Son amour pour le Sénégal et son développement est la raison de ses relations avec Ousmane Sonko

Lancement imminent du premier Domaine Agricole Communautaire (DAC) à Tambacounda au Sénégal en février

Depuis un an, les équipes du PRODAC ont collaboré dans les départements de Koumpentoum, Tambacounda, Bakel et Goudiry pour identifier leas zones propices à accueillir ce DAC. Le PRODAC, lancé en 2014, a déjà mis en place plusieurs DAC dans huit des quatorze régions du Sénégal. Les prochains projets de nouvelle génération seront lancés dans les régions de Thiès, Tambacounda et Matam.

Le Programme des domaines agricole communautaire vise à aménager et valoriser 30 000 hectares de terre, générer 300 000 emplois pour les jeunes et formaliser deux mille groupements d’entrepreneurs agricoles viables à terme. Il agit comme un programme d’incubation pour stimuler l’entrepreneuriat des jeunes dans le secteur agricole, couvrant des domaines tels que l’élevage, l’aquaculture et l’agriculture.

Le DAC de Tambacounda est donc promis à devenir un modèle de développement agricole inclusif, contribuant à la croissance économique locale et offrant des opportunités d’emploi aux jeunes. Le lancement officiel en février marquera une étape importante dans la réalisation des objectifs ambitieux du PRODAC pour le développement durable du secteur agricole au Sénégal.

MTN : les autorités appelées à soutenir les campagnes de distribution de médicaments

Plaidoyer pour le soutien des campagnes de distribution de médicaments dans la lutte contre les maladies tropicales négligées

Le coordonnateur du programme Maladies tropicales négligées (MTN) au sein de l’organisation « Speak up Africa » a lancé un appel aux autorités sénégalaises pour un soutien accru au programme national de lutte contre ce groupe d’affections. Il a souligné l’importance du financement des campagnes de distribution de médicaments, coûteuses mais essentielles pour éliminer ces maladies tropicales négligées. Le plaidoyer vise à mobiliser davantage de ressources financières de la part des partenaires et de l’État afin de garantir la pérennité de ces campagnes. Les maladies tropicales négligées affectent plusieurs régions du Sénégal, et le renforcement des efforts de sensibilisation et de financement est crucial pour atteindre l’objectif d’élimination d’ici 2030.

Dissolution du dernier détachement sénégalais de la MINUSMA après 10 ans d’engagement au Mali

Le onzième et dernier détachement sénégalais (DTSEN11) de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) sera dissous lors d’une cérémonie prévue mardi au quartier Dial Diop, siège de l’état-major général des armées sénégalaises à Dakar.

La cérémonie comprendra une remise d’insignes de décoration et la réintégration du drapeau au ministre des Forces armées, ainsi que des hommages rendus à 15 militaires sénégalais tombés au service de la paix au cours des 10 ans d’engagement du Sénégal au Mali.

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