La cérémonie d’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT) a vu la participation du président Macky Sall, avec Ahmed Aidara, maire de Guédiawaye, saluant le projet pour son impact sur la mobilité et l’emploi. Cependant, Ahmed Aidara a saisi cette occasion pour adresser une requête au président Sall concernant l’emploi des jeunes de Guédiawaye dans cette infrastructure cruciale.
Ahmed Aidara a exprimé sa reconnaissance envers le projet BRT, soulignant son importance tant pour la mobilité que pour l’emploi. Le maire a reconnu la valeur du projet, qui promet d’avoir un impact significatif sur la vie quotidienne des citoyens.
Cependant, Ahmed Aidara a formulé une demande spécifique au président de la République en lien avec l’emploi des jeunes de Guédiawaye. Étant donné que le projet prend son départ dans cette localité, le maire a plaidé en faveur de l’attribution d’un nombre significatif d’emplois aux jeunes de Guédiawaye dans cette nouvelle infrastructure.
Le projet BRT, d’un coût global de 419 milliards de francs CFA, prévoit déjà la création de 1000 emplois directs. De ce nombre, 35% seront dédiés aux emplois féminins, et 50% seront alloués aux communes traversées par le projet.
L’appel d’Ahmed Aidara en faveur de l’emploi des jeunes de Guédiawaye dans le cadre du projet BRT souligne l’importance de veiller à ce que les retombées de cette infrastructure bénéficient directement à la communauté locale. La création d’emplois, en particulier pour les jeunes, est un enjeu crucial pour le développement durable et l’inclusion sociale dans le cadre de projets d’une telle envergure.
Le président Macky Sall a marqué le début d’une ère nouvelle dans le système de transport de masse au Sénégal en inaugurant ce dimanche 14 janvier le Bus Rapid Transit (BRT). Ce projet ambitieux, d’une valeur de 419 milliards de francs CFA, vise à améliorer la mobilité entre Guédiawaye et Dakar, avec la capacité de transporter jusqu’à 300 000 passagers par jour.
Développement du BRT :
Le chef de l’État a lancé officiellement ce projet novateur qui représente un investissement majeur dans le réseau de transport public. La première étape de l’inauguration a eu lieu au Centre d’Opération et de Commandement du BRT à Gadaye, une structure ultramoderne s’étendant sur 6 hectares. Cette installation comprend un poste central de communication entre les bus et le centre, deux parkings souterrains à deux niveaux, un centre de maintenance préventive et curative, ainsi qu’une zone de remisage pour la recharge des bus électriques.
Resilience et Collaboration :
Le projet, dévoilé avec enthousiasme par le président Sall, porte les marques de l’Ageroute, maître d’œuvre de ce centre moderne. Le Directeur général de l’Ageroute, Mamadou Ndao, a exprimé sa grande satisfaction quant à la résilience démontrée par ce projet emblématique.
Le Directeur général du Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD), Thierno Birahim Aw, a souligné que ce système de transport innovant traversera les zones les plus densément peuplées et congestionnées de la capitale, offrant mille emplois, dont 35% seront dédiés aux jeunes et aux femmes.
Parcours inaugural et Arrêts symboliques :
Le président Sall, accompagné des autorités, a entrepris un périple inaugural à bord du BRT, faisant des arrêts stratégiques à Guédiawaye, Parcelles Assainies, Khar Yalla, Liberté 1, et la place de l’Obélisque. Ces arrêts ont permis aux autorités de saluer le public et de communier avec les populations, marquant ainsi l’importance de ce projet dans la vie quotidienne des citoyens.
Caractéristiques du BRT :
Le BRT, l’un des projets phares de l’État sénégalais, constitue un système de transport de masse avec une capacité de convoyer jusqu’à 300 000 passagers par jour. Les 121 véhicules articulés sont conçus pour accueillir jusqu’à 150 passagers par car, offrant une solution efficace et durable pour répondre aux besoins de mobilité de la population.
L’inauguration du Bus Rapid Transit marque une avancée significative dans l’amélioration des déplacements à Dakar et sa banlieue. Ce projet non seulement offre une solution de transport moderne et efficace, mais contribue également à la création d’emplois et à l’amélioration globale de l’infrastructure de la ville.
Un sinistre fait divers secoue la communauté de Pikine Tally Bou Maak, où un bijoutier respecté, Ndongo Guèye, a été retrouvé assassiné dans des circonstances choquantes. Les événements macabres se sont déroulés le dimanche 13 février 2021, laissant la population locale sous le choc et la consternation. Un rendez-vous funeste : Ndongo Guèye, commerçant éminent de la région, était en route vers un rendez-vous professionnel avec son associé, Bassirou Thiam, bijoutier également. La relation d’affaires entre les deux hommes remontait à deux ans, mais ce jour-là, quelque chose a mal tourné. Une disparition inexpliquée : La tension a commencé à monter lorsque la famille de Ndongo Guèye n’a pas eu de nouvelles de lui pendant plusieurs heures. Ses proches ont rapidement réalisé que quelque chose n’allait pas, surtout lorsque le téléphone de la victime était constamment sur boîte vocale. Les découvertes glaçantes : C’est seulement après des heures d’angoisse que le corps sans vie de Ndongo Guèye a été retrouvé dans le coffre d’une voiture, abandonné à Cambérène 1 sur la VDN 3. Les premières constatations ont révélé un meurtre particulièrement brutal, avec des signes de sévices extrêmes, dont une strangulation mécanique et une luxation du rachis cervical. Le suspect : Bassirou Thiam, associé de la victime, a été immédiatement placé sous les feux des projecteurs. Les incohérences dans sa version des faits et les éléments accablants découverts lors de la perquisition de son domicile ont fait de lui le principal suspect. Le mobile : Les enquêteurs ont découvert que le meurtre était lié à des tensions financières entre les deux hommes. Ndongo Guèye aurait exigé le remboursement d’une somme due par Bassirou Thiam, déclenchant une altercation fatale. Des aveux glaçants : Finalement, Bassirou Thiam a avoué le meurtre, expliquant que la dispute avait dégénéré en violence, le poussant à commettre l’irréparable. Il a détaillé les efforts déployés pour dissimuler le corps et dérouter les enquêteurs. Une vie brisée : Ndongo Guèye, âgé de 35 ans, laisse derrière lui une famille en deuil, avec sa femme enceinte et une petite fille. La communauté pleure la perte d’un homme pieux, commerçant prospère, et pilier de sa famille. Poursuites judiciaires : Bassirou Thiam, désormais sous mandat de dépôt, doit répondre des accusations d’assassinat avec actes de tortures, recel de cadavre et vol. L’enquête judiciaire se poursuit pour faire toute la lumière sur cette tragédie. Cette affaire sanglante rappelle la fragilité de la vie et souligne les conséquences dévastatrices des conflits, même au sein de relations professionnelles en apparence solides. La justice devra maintenant suivre son cours pour apporter une forme de réparation à la famille meurtrie et rendre compte de cet acte criminel odieux.
La commune de Khossanto, dans le département de Saraya, est le théâtre de mystérieuses morts animales, provoquant une inquiétude grandissante parmi les propriétaires de bétail. Quatre vaches et un singe ont été retrouvés sans vie à proximité des locaux d’une société minière opérant dans la région. Les propriétaires des animaux suggèrent que ces décès pourraient être liés à la consommation d’eau provenant des fûts situés aux abords de l’entreprise.
La situation a incité une mission conjointe des services de l’élevage, des mines, de l’environnement, et des eaux et forêts à se rendre sur les lieux pour enquêter sur les circonstances entourant ces décès mystérieux. La mission, qui a été dépêchée mercredi dernier, vise à déterminer la cause exacte de ces pertes animales.
Les propriétaires des animaux, interrogés par Seneweb, n’excluent pas la possibilité de porter l’affaire devant la justice afin de faire toute la lumière sur ces événements troublants. Les craintes liées à d’éventuelles substances toxiques dans l’eau ou à d’autres facteurs environnementaux sont actuellement examinées de près.
Les autorités locales et les organismes compétents sont en alerte face à cette situation préoccupante, soulignant l’importance de garantir la sécurité environnementale et la santé des animaux dans la région de Khossanto.
L’évolution de cette affaire et les résultats de l’enquête menée par la mission conjointe seront suivis de près alors que la communauté locale cherche des réponses à ces pertes animales inexplicables.
La 8ème édition de la Foire Internationale de Kaolack (Fika) s’est révélée être un catalyseur économique de premier plan pour la capitale du Saloum. Cette manifestation, qui a débuté le 5 janvier et se poursuit jusqu’au 25 janvier 2024, a ouvert ses portes au Parc des expositions, attirant des milliers de visiteurs et offrant une plateforme dynamique pour les acteurs économiques.
L’événement a été officiellement inauguré par le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, Abdou Karim Fofana. La cérémonie d’ouverture a marqué le début d’une série d’activités variées, mettant en lumière la richesse économique de la région de Kaolack.
La Fika ne se limite pas à une simple foire commerciale. Elle s’est imposée comme un rendez-vous incontournable, un lieu où les décideurs, les entrepreneurs, les porteurs de projets, et les acteurs économiques se rencontrent pour promouvoir les échanges et les partenariats. Avec la Turquie comme pays invité d’honneur, l’édition 2024 a rassemblé des représentants de 25 pays d’Afrique et d’ailleurs, créant ainsi une plateforme internationale pour le commerce et la coopération.
Le point culminant de la Fika a été la grande finale du concours didactique, mettant en compétition les établissements publics et privés de la région. Sur le thème central de cette édition, « La valorisation des ressources locales, facteur de développement de nos terroirs », le Lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack s’est distingué en remportant la compétition avec une moyenne de 12,50/20. Ce concours a souligné l’importance de l’éducation et de la valorisation des ressources locales dans le développement régional.
Le Président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack, Serigne Mboup, a présidé la cérémonie et a exprimé son engagement continu envers l’excellence éducative. Le maire de Kaolack a souligné l’importance de reconnaître le mérite au sein de la société, soulignant le rôle crucial de l’événement dans la promotion du développement local.
En tant que moteur économique, la Fika a généré un impact significatif sur la région. Elle a non seulement renforcé le tissu économique local, mais a également offert des opportunités d’affaires et de financement. En témoigne la ligne de crédit de 100 millions de francs CFA lancée par la commune de Kaolack, dédiée exclusivement aux femmes entrepreneures pour stimuler des activités génératrices de revenus.
La Fika 2024 reste un pilier essentiel pour le développement économique et social de Kaolack. Son rôle central dans la promotion du commerce, de l’innovation et de la coopération internationale en fait un événement incontournable pour les années à venir, soulignant la vitalité et le potentiel de la capitale du Saloum.
La Brigade de Recherches (BR) de Dakar-Faidherbe vient de marquer un coup exceptionnel au Sénégal en réalisant une saisie record de 50 millions d’euros en faux billets. Les éléments de cette unité d’élite de la gendarmerie nationale ont arrêté le principal auteur de ce trafic, un ressortissant guinéen du nom d’I. Savané, qui a été déféré puis envoyé en prison après une perquisition fructueuse. Seneweb livre en exclusivité les détails de cette opération sensationnelle.
La BR de Faidherbe a réussi à mettre la main sur ce qui pourrait bien être la plus grande saisie de faux billets jamais réalisée au Sénégal. I. Savané, un ressortissant guinéen, a été appréhendé en possession de 50 millions d’euros en faux billets, 50 millions de francs CFA en billets noirs, 100 dollars, et un arsenal utilisé pour la fabrication de billets non-authentiques, selon des informations de ledakarois.sn.
Conformément aux instructions du Haut commandant, les gendarmes de la BR de Faidherbe ont intensifié les opérations de sécurisation pour lutter contre les délinquants. Suite à des activités d’investigation, les éléments de la brigade ont identifié I. Savané comme un suspect potentiel. Sous la supervision du Major Babacar Ndiaye, les gendarmes ont surveillé les déplacements du présumé faux-monnayeur.
L’infiltration d’un agent sous couverture s’est révélée cruciale, permettant d’obtenir des preuves concrètes contre I. Savané. Celui-ci, pensant traiter avec un client potentiel, a promis 50 millions d’euros au gendarme infiltré. L’arrestation en flagrant délit a eu lieu alors qu’I. Savané tentait d’injecter ces faux billets dans le circuit financier entre Nord-Foire, Cité Damel, et le Centre BCEAO.
La perquisition du domicile de I. Savané à Bargny a permis à la BR de Faidherbe de saisir 50 millions de francs CFA en billets noirs, 100 dollars, ainsi que du matériel de production de billets non-authentiques. Le faux-monnayeur a reconnu son activité lors de son interrogatoire et a également divulgué l’identité de ses complices.
Au terme de l’enquête de la BR de Faidherbe, I. Savané a été présenté au procureur de la République pour détention et trafic de faux billets de banque. Il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le même jour. Cette arrestation intervient peu de temps après la récente saisie de 1,5 million d’euros par la même brigade, renforçant ainsi l’engagement des autorités dans la lutte contre la criminalité financière.
Cette opération de la BR de Faidherbe témoigne de la détermination des forces de l’ordre à démanteler les réseaux de faux-monnayeurs opérant sur le territoire sénégalais.
Un nouveau rebondissement survient dans l’affaire du détenu présumé de viol torturé à la prison centrale de Ziguinchor. Le surveillant pénitentiaire incriminé, M. Diouf, a été envoyé en prison après avoir été placé sous mandat de dépôt. L’agent, désormais prisonnier, est détenu à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor en attendant son comparution devant le juge.
L’affaire a éclaté lorsque le détenu, E. Mané, a porté plainte contre le surveillant pénitentiaire, l’accusant d’actes de torture et de traitements inhumains. Selon le rapport, M. Diouf aurait sorti le détenu de sa cellule le 29 décembre dernier pour des raisons apparemment futiles. Le surveillant aurait ensuite infligé des sévices au détenu, le forçant à s’agenouiller pendant plusieurs heures, menotté et soumis à des coups violents.
Le major de l’infirmerie a été alerté des actes de torture par les cris de détresse de la victime. Bien que le responsable de l’infirmerie ait intervenu et ordonné l’arrêt des sévices, le surveillant aurait persisté. L’enquête a révélé que la victime a été ensuite conduite à l’infirmerie pour recevoir des soins.
Le détenu, E. Mané, a confirmé les faits lors de son audition par les enquêteurs. Le rapport indique que le surveillant incriminé a tenté de nier les accusations lors de son interrogatoire, mais il a finalement été placé sous mandat de dépôt.
Il est important de noter que E. Mané, âgé de 19 ans, était déjà incarcéré pour une affaire présumée de viol avant cette affaire de torture. Son dossier est en cours d’instruction.
Cette affaire souligne l’importance de garantir le respect des droits des détenus et de lutter contre toute forme de violence ou de traitement inhumain dans le système pénitentiaire. Le procès du surveillant pénitentiaire incriminé sera un moment crucial pour la justice et la protection des droits de l’homme.
Les habitants de Montagne-Centrale, Diabé-Guidé, Fandalé, Ndiayega, et une partie des HLM subissent les conséquences d’une pénurie d’eau persistante.
Depuis plusieurs jours, plusieurs quartiers de la commune de Bakel font face à une pénurie d’eau qui perturbe le quotidien des habitants, les contraignant à veiller la nuit pour guetter le retour du liquide précieux, rapporte.
Les quartiers Montagne-Centrale, Diabé-Guidé, Fandalé, Ndiayega, et une partie des HLM sont particulièrement touchés par cette situation difficile. Les résidents de ces quartiers passent des nuits blanches, dans l’attente que l’eau recommence à couler des robinets.
Depuis une semaine, le débit d’eau est limité, ne s’écoulant que de 02 heures à 06 heures du matin. Les familles, contraintes d’organiser leur quotidien autour de ces horaires restreints, sont particulièrement impactées.
Fayèle Sy, une habitante du quartier Montagne-Centrale, exprime sa frustration : « Depuis une semaine, c’est comme ça. L’eau ne coule plus des robinets qu’entre 02 heures et 06 heures du matin. On veille avec nos enfants qui doivent aussi aller à l’école. »
Le quartier Montagne-Centrale, en raison de son emplacement en altitude, souffre depuis longtemps d’un problème chronique de pénurie d’eau. Certains habitants indiquent même devoir attendre que le quartier voisin, Grimpalé, s’approvisionne avant que la pression de l’eau ne soit suffisante chez eux.
Bien que des forages aient été mis en place il y a plusieurs années pour pallier cette situation, les résidents soulignent que les solutions mises en œuvre n’ont pas résolu le problème. Certains sont contraints d’acheter de l’eau dans d’autres quartiers pendant la journée.
Mamadou Cissokho, un habitant de Montagne-Centrale, témoigne de la difficulté quotidienne : « Je dois aller jusqu’au quartier Ndiayega pour remplir des bidons et des seaux. Je dois payer 2000 francs par course. »
Outre les inconvénients pratiques, les habitants déplorent également le coût élevé des factures d’eau, malgré une consommation limitée en cette période de pénurie. La situation préoccupante soulève des questions sur la gestion de l’approvisionnement en eau dans la région et appelle à des mesures rapides pour résoudre ce problème essentiel.
Une enquête de la police de Diamaguène-Sicap Mbao dévoile un réseau de faux monnayage opérant entre « Km 50 », Sébikotane et Thiès
Une saisie record de 3 milliards de francs CFA en faux billets noirs a été réalisée au cours d’une enquête menée conjointement entre Dakar et Thiès. L’Imam A. A. Pouye de « Km 50 » a été appréhendé après avoir été dénoncé par ses complices, un marabout renommé et son chambellan, dans une affaire de tentative de blanchiment de fausses devises.
Selon les informations recueillies, l’Imam Pouye aurait approché le chambellan Thiandoum, membre influent du cercle restreint du marabout S. B. Aidara, pour blanchir des liasses de faux dollars qu’il détenait. Le marabout aurait accepté de financer l’opération et reçu les billets noirs, tandis que l’Imam retournait à « Km 50 » pour continuer à diriger les prières en attendant sa part.
Cependant, les plans du trio ont été compromis lorsqu’ils ont tenté de trouver un technicien capable de laver les billets noirs. L’affaire a attiré l’attention d’un agent infiltré de la police, conduisant à l’arrestation de deux faussaires au domicile du marabout, après plusieurs jours de filature.
L’enquête a révélé que le réseau opérait depuis longtemps entre « Km 50 », Sébikotane et Thiès, suggérant que ce n’était pas leur première tentative de faux monnayage. Le technicien, recherché activement, a réussi à échapper aux autorités lors de l’opération.
Lors de la perquisition au domicile du marabout, les forces de l’ordre ont découvert plusieurs liasses de faux dollars, ainsi qu’un pistolet automatique non autorisé caché dans une armoire. Le marabout a admis ne pas détenir d’autorisation de port d’arme.
L’Imam A. A. Pouye a également été arrêté à « Km 50 » et rejoint ses complices à bord du convoi. L’ensemble du réseau sera présenté devant la justice pour répondre de ses activités frauduleuses.
Cette affaire souligne la nécessité d’une vigilance accrue contre les activités criminelles, même au sein de communautés apparemment paisibles, et met en lumière les défis auxquels les forces de l’ordre sont confrontées pour démanteler de tels réseaux.
Une affaire sensationnelle a récemment éclaté à Thiès, où la police du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao a réalisé une saisie record de trois milliards de F CFA en faux billets. Des personnalités religieuses éminentes, dont l’imam A. A. P., le chérif S. B. Aïdara, et son chambellan M. T., ont avoué être impliqués dans cette entreprise criminelle. Les détails de l’opération policière et les aveux des suspects ont jeté une ombre sur la réputation de la confrérie religieuse à laquelle appartient le chérif.
Déroulement de l’opération policière :
Le commissaire Ousmane Diop a été alerté par un informateur sur l’existence d’un vaste réseau de trafic de faux billets, impliquant un chef religieux et son chambellan domiciliés à Thiès. Selon les investigations, le chambellan servait de couverture à son guide religieux pour dissimuler cette entreprise criminelle. De plus, le bras droit du chérif était suspecté de vouloir blanchir des billets noirs.
Avec l’approbation du procureur, les policiers de Diamaguène Sicap-Mbao ont mis en place un dispositif de surveillance à Thiès, non loin du domicile de S. B. Aïdara. Après une longue planque, les forces de l’ordre ont observé deux suspects entrer dans la concession du chérif. La descente dans le salon du marabout a abouti à la découverte d’un sac contenant des paquets de billets noirs en coupures de dollars, évalués à trois milliards de F CFA.
Bien que le duo suspecté ait réussi à s’échapper, le chérif et son chambellan ont été interpellés. Le chambellan a avoué avoir acquis les billets noirs auprès de l’imam A. A. T. La perquisition a également révélé un pistolet automatique dans l’armoire du marabout. Les investigations ont ensuite conduit à l’arrestation du troisième membre du gang.
Réactions au sein de la communauté religieuse : Cette affaire a provoqué une onde de choc au sein de la communauté religieuse, choquée par l’implication de personnalités respectées dans une activité aussi illégale. Les aveux des suspects soulèvent des questions sur l’intégrité morale au sein de la confrérie religieuse, mettant à l’épreuve la confiance des fidèles.
L’affaire des trois milliards de faux billets saisis à Thiès met en lumière les failles au sein de la communauté religieuse et souligne l’importance d’une vigilance accrue contre les activités criminelles. Les autorités poursuivent leurs enquêtes pour démanteler tout le réseau et garantir que la justice soit rendue.
Titre : Amadou Ba sollicite les prières du Khalife de la famille omarienne pour un Sénégal de paix et de stabilité
Le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, a effectué une visite de courtoisie auprès du Khalife général de la famille omarienne, Thierno Bachir Tall, à l’occasion de la célébration de la 60e édition de la ziarra annuelle de Thierno Mountaga à Louga. À la sortie de l’entretien, Amadou Ba a déclaré avoir sollicité les prières du Khalife pour un Sénégal empreint de paix et de stabilité.
« Nous avons sollicité les prières du Khalife pour un Sénégal de paix et de stabilité », a-t-il partagé avec les journalistes, exprimant sa satisfaction quant à l’accueil qui lui a été réservé par le guide religieux.
Le Premier ministre a souligné le privilège de faire sa ziarra annuelle à Louga, notamment à la demande du président de la République. Il a exprimé son ferme espoir que les vœux du Khalife en faveur du Sénégal seront exaucés.
Amadou Ba est
Il a insisté sur la nécessité de préserver ces valeurs, saluant le rôle crucial des guides religieux en tant que régulateurs sociaux et facteurs d’équilibre. Le Premier ministre a rappelé l’engagement du président de la République à renforcer les foyers religieux à travers un programme de modernisation des cités religieuses, soulignant que cela bénéficiera à l’ensemble du Sénégal.
Le Président sénégalais, Macky Sall, est actuellement en visite officielle en République Islamique de Mauritanie, suite à l’invitation de son homologue Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Une étape importante de cette visite a eu lieu ce vendredi 12 janvier, où le chef de l’État a officiellement inauguré le nouveau siège de l’ambassade du Sénégal en Mauritanie.
Cette inauguration revêt une signification profonde en marquant la concrétisation de la vision et de la volonté du Président de recentrer les priorités diplomatiques du Sénégal dans les pays voisins et au sein de la sous-région. Le choix de renforcer les liens avec la Mauritanie témoigne de l’importance accordée aux relations bilatérales entre les deux nations.
Le nouveau siège de l’ambassade sénégalaise en Mauritanie représente non seulement une infrastructure physique, mais aussi un symbole fort de coopération, d’amitié et de collaboration entre les deux pays. La diplomatie joue un rôle crucial dans le renforcement des relations internationales, et cette inauguration reflète l’engagement du Sénégal à établir des partenariats solides avec ses voisins.
La visite officielle de Macky Sall en Mauritanie est l’occasion de discuter et de renforcer les domaines de coopération bilatérale, qu’ils soient économiques, politiques, ou culturels. Les échanges entre les deux chefs d’État contribuent à consolider les bases d’une collaboration fructueuse et mutuellement bénéfique.
En inaugurant la chancellerie de l’ambassade, Macky Sall inscrit dans la pierre un nouveau chapitre des relations entre le Sénégal et la Mauritanie, soulignant ainsi l’importance stratégique de cette collaboration dans la région. Les défis communs et les opportunités partagées nécessitent une coopération étroite, et cette étape marque un pas significatif dans cette direction.
Au-delà des aspects protocolaires, cette inauguration symbolique renforce le lien historique entre les deux nations et démontre l’engagement ferme du Sénégal à consolider ses relations diplomatiques avec ses voisins. Le nouveau siège de l’ambassade s’érige en un lieu représentatif de l’amitié entre le Sénégal et la Mauritanie, appelé à favoriser une coopération toujours plus étroite entre les deux nations frères.
La région de Tambacounda et ses autorités locales se trouvent confrontées à un défi délicat de sensibilisation aux dangers de l’émigration irrégulière et à la nécessité de fournir un soutien adéquat aux familles touchées. Cette tragédie souligne également l’urgence d’aborder les causes profondes qui poussent de nombreuses personnes à entreprendre des voyages périlleux dans l’espoir d’une vie meilleure, ainsi que les implications psychologiques graves qui peuvent découler de ces situations.
La communauté de Tambacounda et au-delà se trouve unie dans le deuil face à cette perte tragique, rappelant la nécessité de mettre en place des initiatives visant à prévenir de tels drames humains et à apporter un soutien essentiel aux individus et aux familles touchés par les conséquences de l’émigration irrégulière.
Un projet majeur visant à améliorer les moyens de subsistance durables et à réduire la vulnérabilité aux changements climatiques a été lancé au village de Kamako, situé dans la commune de Médina El Hadj, région de Kolda au Sénégal.
L’objectif central de ce projet, financé à hauteur de 60 millions de FCFA, est la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus, avec la réalisation de deux périmètres communautaires équipés. Ces périmètres, destinés aux femmes et aux jeunes de la communauté, permettront l’exploitation de la banane, l’arboriculture, la riziculture, et la réhabilitation de la case de santé locale, contribuant ainsi à la diversification des sources de revenus et à l’amélioration des conditions de vie.
Fatou Kiné Tall, coordinatrice sud du projet ‘Je t’accompagne’, a souligné que les deux premières années du projet seront consacrées à l’accompagnement des communautés dans la réalisation de ces périmètres communautaires. Ces périmètres seront également équipés d’un forage, et les participants recevront des moyens tels que des motos, des motoculteurs, des engrais, et d’autres outils nécessaires.
Le projet a également pour ambition de contribuer à la réhabilitation des infrastructures de santé locales, soulignant l’importance d’une approche holistique pour renforcer la résilience des communautés face aux défis climatiques.
Si la phase expérimentale s’avère concluante, le projet prévoit une extension vers cinq autres villages de la commune de Médina El Hadj. Un comité de gestion sera mis en place pour assurer un suivi efficace, impliquant les bénéficiaires, la collectivité locale, et les services techniques concernés. Ce projet ambitieux s’inscrit dans la vision de promouvoir un développement durable et résilient aux changements climatiques au niveau local.
Dans la commune de Sédhiou, le quartier périphérique de Santassou 3 connaît une avancée significative avec son récent raccordement au réseau électrique de la Senelec, la société nationale d’électricité du Sénégal. Cette initiative vise à améliorer les conditions de vie des habitants qui résidaient sans électricité depuis plusieurs années.
Le deuxième adjoint au maire, Omar Kanté, a souligné les efforts de la mairie pour faciliter l’accès à l’électricité et à l’eau dans ce quartier. Il a expliqué que le gouvernement a réalisé une extension de cinq kilomètres de linéaire, permettant aux résidents de Santassou 3 de bénéficier de branchements sociaux avec le soutien de l’État, dans le cadre du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN).
Selon Omar Kanté, la municipalité de Sédhiou a investi 130 millions de francs CFA en 2023 pour étendre l’électricité aux quartiers périphériques de la commune. Pour l’année 2024, une enveloppe de 90 millions de francs CFA est prévue pour éclairer d’autres quartiers et les libérer des ténèbres.
Ibrahima Fofana, un résident de Santassou 3, a salué cette électrification, soulignant que cela contribuera à résoudre le problème de l’insécurité. L’électrification de ce quartier apporte non seulement le confort aux habitants mais renforce également la sécurité en éclairant les rues et les espaces publics.
Cette réalisation représente un pas significatif vers l’électrification totale de la région et démontre l’engagement des autorités locales à améliorer les conditions de vie des citoyens en fournissant des services essentiels tels que l’électricité.
L’opération, menée grâce à un renseignement provenant d’une source fiable, a eu lieu la nuit dernière entre Thiès et Sébikotane. Trois individus, identifiés comme le chérif S. B. Aïdara, son chambellan M. T., et l’imam A. A. P., ont été arrêtés lors d’une perquisition fructueuse.
Au cours de la perquisition, les forces de l’ordre ont également découvert un pistolet automatique dans le domicile du chérif S. B. Aïdara, qui n’était pas en possession d’un permis de port d’arme. Les chefs d’accusation retenus contre le trio comprennent l’association de malfaiteurs, la contrefaçon de faux billets de banque portant sur trois milliards de francs CFA, et la détention d’une arme à feu sans autorisation administrative.
Le chérif, le chambellan, et l’imam se trouvent actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao, en attente des suites judiciaires. Cette opération couronnée de succès témoigne de l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité financière et la contrefaçon de devises.
La coalition politique « Diomaye Président » a émis un communiqué ce vendredi 12 janvier 2024, exigeant la validation de la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle. Les partisans du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye affirment que la « bataille demeure pour la validation de la candidature du président Ousmane Sonko », considérant cette validation comme une nécessité à la fois juridique, sociale, populaire et démocratique.
Dans le communiqué relayé par Seneweb, les membres de la coalition appellent les patriotes à se rassembler autour du président Ousmane Sonko. Malgré la validation du dossier de candidature de Bassirou Diomaye Diakhar Faye par la commission de contrôle du Conseil constitutionnel, la coalition estime que « les lacunes constatées lors des contrôles doivent alerter davantage afin de faire face aux prochaines tentatives de détournement électoral ».
La coalition Diomaye Président souligne que, malgré les obstacles rencontrés lors du processus de parrainage, elle aurait pu passer l’étape dès le premier tour « n’eussent été les traquenards du système de contrôle ». Elle met en avant les efforts du plan B du parti dissout Pastef qui, le mardi 9 janvier, a régularisé 4 219 parrains sur 6 609 doublons externes, atteignant ainsi un total de 45 729 parrains. Un accomplissement réalisé « en seulement deux semaines » grâce à la participation de « millions de Sénégalais, tant sur le territoire national que dans la diaspora, qui ont apposé leur signature sur la fiche 111 », précise le communiqué.
Lors de la remise du drapeau national aux Lions de la Téranga en préparation de la Coupe d’Afrique des nations, le président sénégalais Macky Sall a déclenché une controverse en adressant des propos particuliers à l’attaquant vedette, Sadio Mané. La déclaration présidentielle, « tu as un autre travail en dehors de marquer des buts », a provoqué des réactions diverses et passionnées au sein de la population sénégalaise.
En revanche, Pathé Sène, un tailleur, adopte une perspective différente en considérant la remarque présidentielle comme une tentative de taquinerie. Sène estime que Macky Sall a simplement cherché à détendre l’atmosphère et à aborder le sujet du mariage de Sadio Mané tout en exprimant la confiance du président dans la capacité du joueur à gérer sa vie personnelle et professionnelle simultanément.
Cependant, tous ne partagent pas cet avis bienveillant envers la remarque présidentielle. Aminata Sow, une vendeuse de lait caillé, qualifie les propos de Macky Sall d' »irrespectueux ». Elle affirme : « Même s’ils étaient en tête-à-tête, Macky Sall n’avait pas à prononcer de tels propos à l’endroit de Sadio Mané. Ce sont des mots que je trouve déplacés, trop vulgaires pour un chef d’État. C’est un manque de respect à l’endroit de nous tous Sénégalais si Macky a osé prononcer ces mots en public et diffusés à la télévision. »
La remarque du président Macky Sall soulève ainsi des débats animés sur la scène publique sénégalaise, mettant en lumière la sensibilité entourant les commentaires des dirigeants politiques, même lorsqu’ils semblent teintés d’une intention humoristique.
À l’approche de l’anniversaire du décès de l’abbé Diamacoune Senghor, le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) lance un appel fort en faveur de la paix. Le porte-parole du mouvement, Amidou Djiba, a tenu une conférence de presse soulignant l’urgence d’une solution pacifique au conflit, déclarant que la guerre actuelle ne peut perdurer éternellement.
« Jusque-là, le Sénégal continue ses agressions au nord de Sindian. Il est crucial de mettre en lumière ces événements au niveau national et international. Des atrocités se produisent en Casamance, et il est de notre devoir d’en informer le monde. Cependant, nous croyons fermement que la solution ne se trouve pas au bout du fusil », a déclaré Djiba.
Le MFDC propose une table de négociation et appelle le Sénégal à rejoindre le processus pour trouver une résolution durable. « Si l’on pense que cette solution peut se trouver au bout du fusil, les gens se trompent, car il n’y aura jamais de solution militaire en Casamance », a ajouté Djiba.
L’anniversaire de l’abbé Diamacoune Senghor sera marqué par des activités religieuses, festives et culturelles sur plusieurs jours, offrant également une plateforme pour discuter de la crise casamançaise. Le MFDC insiste sur la nécessité d’une approche pacifique pour mettre fin à des années de conflit dans la région.
Un changement de commandement s’est opéré à la tête de l’Ecomig (Force d’intervention de la CEDEAO en Gambie), avec le commandant Aly Kane passant le relais au colonel Boubacar Touré lors d’une cérémonie à Foni le 10 janvier 2024. Dans son discours d’investiture, le colonel Touré a exprimé son engagement à poursuivre les efforts de collaboration étroite avec les forces de défense et de sécurité gambiennes, soulignant l’importance d’une coopération transparente pour la paix dans la région.
« Nous sommes là pour eux », a déclaré le colonel Touré, exprimant son désir que les forces de l’Ecomig soient perçues comme des alliées travaillant main dans la main avec les forces locales. Il a également souligné la conviction partagée que la stabilité en Gambie contribuera à la paix au Sénégal.
Le commandant sortant, Aly Kane, a présenté un bilan des actions de l’Ecomig sous son commandement, mettant en lumière des opérations conjointes avec les forces de sécurité gambiennes et des initiatives humanitaires, notamment des programmes de sensibilisation et des services médicaux gratuits pour les civils. Il a également mentionné le financement de la rénovation de l’hôpital de Bwiam par le gouvernement sénégalais, soulignant l’engagement de l’Ecomig envers le bien-être des communautés locales.
Le colonel Boubacar Touré a assumé son nouveau rôle avec la ferme intention de renforcer la mission de l’Ecomig en faveur de la sécurité et de la stabilité dans la région.
Dans le cadre de ses opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants, la légion de Thiès, dirigée par le lieutenant-colonel Alioune Diop, a réussi un coup significatif. Les gendarmes de la brigade de proximité de Nianing, relevant de la compagnie de Mbour, ont procédé à l’interception d’une cargaison de 240 kg de chanvre indien, communément appelé « yamba », comme l’a annoncé le chef de la Division de la Communication de la Gendarmerie (Divcom), le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.
L’opération, qui a eu lieu le 7 janvier 2024, a permis la saisie de cette importante quantité de drogue. Cependant, les trafiquants ont réussi à échapper aux forces de l’ordre, déclenchant ainsi une chasse à l’homme intense menée par les autorités locales.
Le capitaine El Hadj Mamadou Dème, commandant de la compagnie de Mbour, supervise activement les efforts visant à appréhender les responsables de cette cargaison illicite. Cette nouvelle interception souligne l’engagement continu des forces de sécurité à lutter contre le trafic de drogue dans la région, visant à maintenir l’ordre public et à assurer la sécurité des citoyens.
Le ministre de l’économie du plan et de la coopération, Doudou Ka, a annoncé un défi ambitieux visant à mobiliser un investissement colossal de 1000 milliards de francs CFA pour stimuler la création d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes. Cette initiative, baptisée Programme d’Accélération Compétitivité et Emplois (PACE), vise à inscrire le Sénégal dans une trajectoire irréversible vers l’émergence économique, comme l’a souligné le ministre lors d’une cérémonie au King Fahd Palace de Dakar.
Le gouvernement sénégalais, conscient des défis économiques exacerbés par la pandémie de Covid-19, a déjà mis en place des mesures exceptionnelles telles que le Programme de Résilience Économique et Sociale (PRES). Cependant, l’ajustement du Plan d’Actions Prioritaires du Plan Sénégal Émergent (PSE) a conduit à la création du PACE. Celui-ci se fixe pour objectif de contribuer de manière significative à la transformation structurelle de l’économie, comme prôné par l’axe 1 du PSE. Lors de la présentation du PACE, Doudou Ka a souligné l’importance cruciale de cette initiative pour provoquer une transformation profonde du paysage socio-économique du Sénégal. Il a appelé à la collaboration de tous les acteurs, mettant en avant la nécessité d’une participation collective pour atteindre les objectifs ambitieux du PACE. Le ministre a également mis en lumière le rôle clé des structures telles que l’ADEPME, le FONGIP, le FONSIS, la DER-FJ, ainsi que des partenaires techniques et financiers. Doudou Ka a souligné la pertinence de l’approche filière du PACE, qui vise à territorialiser la transformation structurelle de l’économie. Il met en avant le potentiel des niveaux locaux pour créer des richesses, des entreprises, et des emplois, en particulier en milieu rural. Cette approche devrait permettre de maximiser le potentiel des entreprises sénégalaises, favorisant un secteur privé fort et créateur de richesses. Le ministre a déclaré que des requêtes de financement seront envoyées très prochainement pour mobiliser les fonds nécessaires, dépassant la barre symbolique des 1000 milliards de francs CFA. Il a souligné l’urgence de ces financements pour garantir le succès du programme capital pour la création d’emplois des jeunes et des femmes. Le Programme d’Accélération Compétitivité et Emplois (PACE) se profile comme une étape cruciale dans la trajectoire du Sénégal vers l’émergence économique. Le défi ambitieux lancé par le ministre Doudou Ka témoigne de la détermination du gouvernement à stimuler la croissance économique, créer des emplois, et écrire une nouvelle page dans l’histoire du pays. La mobilisation collective est la clé pour transformer cette vision en réalité.
Le président sénégalais, Macky Sall, a effectué une visite officielle en Mauritanie, consolidant ainsi les relations de bon voisinage entre les deux pays. Lors de cette rencontre de deux jours avec son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, les deux dirigeants ont tenu des échanges cordiaux et fructueux.
Les sujets abordés ont inclus la situation politico-sécuritaire dans le Sahel, la coopération dans le secteur de la pêche avec l’octroi de 500 licences aux pêcheurs sénégalais, l’exploitation du champ gazier commun GTA, et les progrès de la construction du pont de Rosso.
La parfaite convergence de vues entre Macky Sall et Ghazouani sur ces questions bilatérales et multilatérales souligne l’intensité et la confiance exceptionnelles qui caractérisent les relations sénégalo-mauritaniennes. Cette visite renforce les liens déjà forts entre les deux nations, ouvrant la voie à une coopération renforcée pour relever les défis communs et exploiter les opportunités mutuelles.
En ce jour commémoratif du 11 janvier, marquant le décès du juge Kéba Mbaye, Abdoul Mbaye partage ses pensées émouvantes sur l’héritage exceptionnel de son père. Président du Conseil constitutionnel sénégalais de 1992 à 1993, le juge Mbaye a laissé un exemple remarquable de son engagement envers l’éthique politique, illustré par sa démission courageuse face à des dilemmes éthiques. Convaincu que le pouvoir doit servir et que l’éthique est un pilier durable, le juge Mbaye demeure un modèle dont la vie et les idéaux méritent d’être célébrés et perpétués dans la construction d’une société guidée par l’éthique et l’intégrité.
Abdoul Mbaye exprime son émotion en ces termes : « Aujourd’hui, le 11 janvier, marque l’anniversaire de la disparition du juge Keba Mbaye. C’est avec une profonde émotion que je souhaite partager avec vous quelques réflexions sur l’héritage exceptionnel qu’il nous a laissé. »
Durant son mandat à la tête du Conseil constitutionnel, le juge Mbaye a démissionné avec dignité, une action qui va au-delà d’un simple retrait, mais qui incarne son engagement inébranlable envers l’éthique en politique. Sa démission était un refus catégorique de violer la loi ou de compromettre le fonctionnement des institutions.
Les paroles mémorables du juge Keba Mbaye continuent d’inspirer. « Le pouvoir est passager ; l’argent ne sert qu’à satisfaire les besoins ; au-delà, il est inutile, » a-t-il déclaré, soulignant ainsi la valeur de la responsabilité, de la modestie et de la vision à long terme dans la gestion des affaires publiques.
Abdoul Mbaye conclut en exhortant à perpétuer l’engagement de son père en faveur de l’éthique en politique. Il appelle à célébrer non seulement la mémoire du juge Keba Mbaye mais aussi l’idéal de justice et de probité qu’il a représenté tout au long de sa carrière exceptionnelle.
Ensemble, il encourage à honorer la mémoire du juge Mbaye en travaillant vers une société où l’éthique et l’intégrité continueront d’être les fondements de notre bien-être collectif.
Le Directeur général de l’Agence nationale d’aménagement du territoire (Anat), Mamadou Djigo a reçu Modou Diagne Fada, Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires pour une prise de contact par rapport aux perspectives de leurs départements respectifs, ce jeudi 11 janvier dans les locaux de l’Anat.
Retour en image de cette cérémonie solennelle qui vise à consolider les relations intrinsèques entre ces deux entités indissociables pour le développement du Sénégal à partir de ses territoires.
Le siège de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE) était animé d’une ambiance de kermesse le 11 janvier dernier à l’occasion de la cérémonie de remise de subvention aux clubs de supporters des Lions du Sénégal. Les clubs bénéficiaires de cette généreuse initiative étaient le 12ème Gaïndé, Allez Casa, et l’ASC Lebbou-Gui.
La Direction Générale de la LONASE a accueilli chaleureusement les supporters, marquant ainsi son soutien inconditionnel aux clubs qui joueront un rôle crucial dans l’encouragement et le soutien moral de l’équipe nationale lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
La cérémonie s’est déroulée dans un esprit d’unité et de fraternité, illustrant la passion partagée pour le football et les Lions du Sénégal. Des sons et des couleurs festifs ont animé cet événement, créant une atmosphère de fête et de célébration.
La remise de subvention aux clubs de supporters s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la CAN, renforçant ainsi le lien entre la LONASE et les fervents supporters qui joueront un rôle essentiel dans la mobilisation de l’énergie positive pour l’équipe nationale.
Cette initiative souligne l’engagement de la LONASE envers le sport et son rôle en tant que partenaire actif dans le soutien aux activités sportives nationales. La fête et la camaraderie observées lors de la cérémonie de remise de subvention témoignent de l’unité et de l’enthousiasme des supporters, prêts à accompagner les Lions du Sénégal dans cette compétition africaine prestigieuse.
Le magazine New African a dévoilé sa liste annuelle des 100 Africains les plus influents de 2023, mettant en lumière des personnalités qui ont marqué le continent africain par leurs réalisations et leurs contributions positives. Parmi les figures notables de cette liste se trouve Ousmane Sonko, homme politique sénégalais et leader du mouvement politique.
Cette reconnaissance témoigne du rôle significatif d’Ousmane Sonko dans la scène politique africaine et sénégalaise. En tant que leader de l’ancien parti Pastef et figure marquante de l’opposition au Sénégal, Sonko a attiré l’attention pour ses positions politiques audacieuses et son engagement en faveur de la transparence, de la gouvernance responsable et de la justice sociale.
La liste du magazine New African couvre divers secteurs, dont la politique, les entreprises, la science et l’académie, l’environnement, la créativité, les médias, et le sport. Elle met en avant des personnalités telles que Ngozi Okonjo-Iweala, William Ruto, Aliko Dangote, Burna Boy, et bien d’autres, représentant la diversité des talents et des contributions à travers le continent.
La reconnaissance d’Ousmane Sonko comme l’une des figures les plus influentes en 2023 par le magazine New African souligne l’importance continue de son impact dans le paysage politique et social du Sénégal. Cette liste offre une vision holistique des Africains qui façonnent l’avenir du continent à travers leurs actions et leurs réalisations.
Malgré les avertissements des forces de l’ordre, les jeunes, portant des tee-shirts à l’effigie d’Ousmane Sonko, ont tenté de poursuivre leur activité. La situation a dégénéré, et les policiers ont dispersé le groupe, aboutissant à l’arrestation de neuf militants pour participation à une manifestation non autorisée et trouble à l’ordre public.
Le juge d’instruction Mamadou Seck a pris la décision d’inculper les neuf prévenus et de les placer en détention, soulignant ainsi la gravité des charges retenues contre eux. Cette décision souligne l’importance des procédures judiciaires dans le maintien de l’ordre public et met en lumière les tensions persistantes entre les militants politiques et les forces de l’ordre au Sénégal. L’évolution de cette affaire sera suivie de près par la population et les observateurs politiques alors que le pays se prépare pour des échéances électorales futures.
L’étudiant sénégalais Mansour Sy a récemment inscrit son nom dans l’histoire en remportant le Concours International de Négociation 2023, organisé en Chine. Cette victoire prestigieuse témoigne non seulement des compétences exceptionnelles de négociation de Mansour Sy mais aussi de la reconnaissance internationale du talent sénégalais dans le domaine.
L’événement a été un défi relevé avec brio par Mansour Sy et son équipe, qui ont su démontrer des compétences stratégiques et de négociation exceptionnelles tout au long du concours. Supervisés par le professeur Wang Ke du Collège d’Économie et de Gestion, les membres de l’équipe ont non seulement remporté la première place dans la catégorie en ligne mais ont également excédé les attentes lors des épreuves sur place.
La compétition, qui a attiré plus de 160 équipes de négociateurs de toute la Chine, dont plus de 30 équipes d’étudiants internationaux, a été un test rigoureux des compétences et des capacités des participants. Le format unique du concours, combinant des éléments en ligne et sur site, a offert une plateforme diversifiée pour évaluer la polyvalence des compétiteurs.
Le 26 novembre 2023, lors du deuxième tour du concours, l’intensité et la compétition ont atteint des sommets impressionnants. Mansour Sy et son équipe ont su naviguer avec succès à travers des négociations tendues, impressionnant les juges et les experts du domaine.
Cette victoire est une fierté non seulement pour Mansour Sy et son équipe mais aussi pour le Sénégal dans son ensemble. Elle témoigne du talent exceptionnel des jeunes étudiants sénégalais sur la scène internationale, montrant que l’éducation et la formation au Sénégal peuvent rivaliser avec les normes mondiales.
Félicitations à Mansour Sy et à son équipe pour cette réussite exceptionnelle, qui ne fait que renforcer la réputation du Sénégal en tant que centre émergent de talents et de compétences diverses. Cette victoire inspire sans aucun doute la prochaine génération d’étudiants sénégalais à aspirer à l’excellence dans leurs domaines respectifs.
La Brigade de Recherches de Dakar-Faidherbe a réalisé une opération réussie dans la lutte contre le faux-monnayage, aboutissant à la saisie de 1,5 million d’euros en faux billets. Quatre individus faisant partie de cette bande ont été appréhendés lors de cette opération.
Selon les informations obtenues par Seneweb, les membres de la Brigade de Recherches, sous la direction du Major Babacar Ndiaye, ont effectué l’arrestation le 9 janvier dernier. Les suspects ont été appréhendés alors qu’ils tentaient de faire circuler des billets de banque contrefaits, d’une valeur totale de 1 500 000 euros.
Le Lieutenant-Colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), a confirmé l’opération en déclarant : « La Brigade de Recherches de Dakar a procédé, le 9 janvier, à l’interpellation d’une bande de faussaires aux Maristes. Bilan de l’opération : quatre mis en cause qui tentaient de faire circuler des billets de banque d’une contrevaleur de 1 500 000 euros. »
Cette saisie record souligne l’efficacité des forces de sécurité dans la lutte contre la criminalité financière. Les autorités s’emploieront probablement à déterminer l’ampleur de ce réseau de faux-monnayeurs et à garantir que la justice soit rendue dans cette affaire.
Un surveillant de la prison de Ziguinchor, Mb. M. Diouf, est actuellement sous enquête après avoir été accusé de torture par un détenu du nom de E. Mané. Le récit glaçant des témoins révèle des actes inhumains commis au sein de la prison.
Selon les informations recueillies par Libération, une altercation entre le surveillant et le détenu aurait conduit Mb. M. Diouf à demander à E. Mané de sortir de sa cellule et de le suivre au poste de garde. Ce qui s’est ensuivi est décrit comme un véritable cauchemar. Le détenu aurait été contraint de rester à genoux pendant deux heures, puis aurait été entravé par une barre de fer pour l’empêcher de bouger. Le surveillant aurait ensuite versé de l’eau froide sur le détenu avant de le frapper violemment à l’aide d’un tuyau.
Les autorités pénitentiaires sont intervenues pour mettre fin à la séance de torture, permettant ainsi à E. Mané d’être soigné. Ce dernier a déposé plainte le 1er janvier, déclenchant une enquête policière.
Lors de son audition, le garde pénitentiaire a confirmé les actes de torture, selon les sources de Libération. Cette affaire soulève des préoccupations quant aux pratiques au sein de la prison de Ziguinchor et met en lumière la nécessité d’une enquête approfondie pour garantir la justice et la protection des droits des détenus.
Les autorités judiciaires devront assurer que cette enquête se déroule de manière transparente et impartiale, et que des mesures appropriées soient prises si les allégations de torture sont confirmées. Cet incident souligne également l’importance de la surveillance et de la responsabilité au sein du système pénitentiaire pour prévenir de tels abus à l’avenir.
Le journaliste de Rfm, Babacar Fall, a récemment été la cible de menaces de mort après avoir commenté la sortie du Président Macky Sall sur les revues de presse au Sénégal. Face à cette situation, Alioune Tine, fondateur de Afrikajom Center, a vivement réagi et appelé à l’identification et à la punition des auteurs de ces menaces.
Dans une déclaration, Alioune Tine a condamné fermement les injures et menaces de mort proférées à l’encontre de Babacar Fall. Il a souligné que la liberté de la presse et la liberté d’informer sont des piliers essentiels de la démocratie et des droits humains qui doivent être protégés en tout temps, surtout en période électorale.
Alioune Tine a exprimé son soutien total à Babacar Fall, soulignant que la critique, l’ironie et l’humour sont des éléments inhérents aux genres journalistiques, permettant de rappeler aux autorités, y compris au Président de la République, qu’ils sont des citoyens et non des personnalités sacrées.
L’appel d’Alioune Tine va au-delà de la simple condamnation des menaces et vise à assurer la protection du journaliste. Il demande aux autorités publiques d’ouvrir une enquête pour identifier les auteurs des menaces et de les punir conformément à la loi.
Cette affaire souligne une fois de plus l’importance de protéger la liberté de la presse et de garantir la sécurité des journalistes, en particulier dans un contexte politique sensible. La société civile, à travers des voix comme celle d’Alioune Tine, continue de jouer un rôle crucial dans la défense de ces principes démocratiques fondamentaux.
Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a entamé ce jeudi une visite officielle en Mauritanie à l’invitation de son homologue, Mouhamed Ould Cheikh El Ghazouani. Le départ de Dakar a été marqué par des adieux émus de membres du gouvernement, ainsi que d’autres personnalités civiles et militaires.
L’objectif principal de cette visite est de renforcer les liens bilatéraux entre le Sénégal et la Mauritanie et de discuter de questions d’intérêt commun. Les deux dirigeants devraient aborder des sujets tels que la coopération économique, les enjeux sécuritaires régionaux, et d’autres domaines de collaboration mutuelle.
Macky Sall devrait être accueilli à Nouakchott par le président mauritanien et d’autres hauts responsables. Cette rencontre offre l’occasion aux deux chefs d’État de discuter des défis communs auxquels font face leurs nations respectives et de renforcer les relations diplomatiques qui unissent le Sénégal et la Mauritanie.
La visite officielle devrait également permettre des échanges plus approfondis sur des questions régionales et continentales, reflétant l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement en Afrique de l’Ouest.
Macky Sall devrait revenir à Dakar demain, vendredi, après une série de rencontres et de discussions fructueuses. Les résultats de cette visite seront attentivement observés, car ils pourraient avoir un impact significatif sur la coopération future entre le Sénégal et la Mauritanie.
Hier, aux alentours de 16 heures, un accident de la route d’une extrême gravité a secoué la commune de Bokhol, située dans le département de Dagana, faisant trois morts et laissant sept autres personnes dans un état critique.
L’accident tragique a été déclenché par l’éclatement d’un pneu du minibus, qui transportait des passagers revenant d’un enterrement dans la région du Fouta. Le drame s’est déroulé à hauteur de Bokhol, plongeant la communauté locale dans le deuil et la tristesse.
Selon les premières informations, les sept personnes gravement blessées ont été immédiatement transportées en urgence à l’hôpital de Richard-Toll pour recevoir des soins appropriés. Parmi ces victimes, deux sont originaires de Thiès, deux de Dakar, et les autres sont du village de Lobbou Doué, situé dans le département de Podor.
Les autorités locales, les services d’urgence et les forces de l’ordre ont rapidement réagi à la scène de l’accident pour coordonner les opérations de secours et assurer le bon déroulement de l’évacuation des blessés.
Cet incident tragique souligne une fois de plus les dangers potentiels auxquels sont confrontés les usagers de la route et met en lumière l’importance cruciale de la sécurité routière. Les autorités locales ont appelé à la prudence accrue sur les routes et à une vigilance constante pour éviter de tels accidents dévastateurs.
La communauté locale de Bokhol et ses environs pleure la perte de trois de ses membres, tandis que les familles des blessés attendent avec anxiété des nouvelles sur l’évolution de leur état de santé. Cet événement douloureux rappelle la nécessité d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
Le célèbre lutteur sénégalais Modou Lô, après sa victoire retentissante face à Boy Niang 2 le 1er janvier 2024, a pris la décision de faire une pause bien méritée. Lors de sa première apparition publique depuis cet exploit, il a partagé ses projets immédiats, mettant en avant le besoin de repos et de récupération après une série de combats intensifs.
Modou Lô, qui a enchaîné deux victoires consécutives, a exprimé son intention de s’éloigner temporairement des arènes pour se consacrer à d’autres activités et profiter de cette période de repos. Cette décision, souligne-t-il, est nécessaire pour recharger les batteries après les sacrifices exigés par les préparations rigoureuses liées à la lutte.
Interrogé sur la possibilité d’un affrontement futur avec Reug Reug, Modou Lô a répondu de manière énigmatique, laissant la porte ouverte à cette éventualité. Cependant, il a suggéré que Reug Reug devrait d’abord se mesurer à Franc, un adversaire actuellement invaincu. Cette perspective ajoute une intrigue à l’avenir de la lutte sénégalaise, mais Modou Lô a souligné la nécessité pour Reug Reug de consolider sa position avant de l’affronter.
Modou Lô a rappelé la récente victoire de Reug Reug sur Bombardier, tout en évoquant la défaite antérieure de ce dernier contre Sa Thiès. Pour lui, ces antécédents influencent grandement la dynamique psychologique et physique des lutteurs sur le long terme. La victoire récente de Modou Lô a renforcé sa confiance et son avantage psychologique, des éléments qu’il considère comme cruciaux pour maintenir une performance optimale.
Cette pause réfléchie de Modou Lô marque une étape importante dans sa carrière, laissant les amateurs de lutte sénégalaise en attente de ses prochains mouvements. Le champion reste une figure emblématique de la lutte, et sa stratégie post-victoire souligne l’importance de l’équilibre entre l’engagement sportif et le bien-être physique et mental des athlètes.
Rare des radars depuis un bon moment, Mohamed Diagne, fils du Grand Serigne de Dakar, feu Bassirou Diagne réapparaît avec une annonce de taille.
Le leader du mouvement Taxawu, l’homme politique et social décide de rendre hommage à la communauté léboue, ce 14 janvier pour un »Takkussan » inédit.
L’objectif selon lui est de, »faire découvrir les potentialités culturelles de cette belle communauté dont certaines pratiques semblent être perdues dans l’obscurité du temps avec la nouvelle génération. C’est pourquoi j’ai décidé avec mes collaborateurs de présenter une facette cet héritage qui doit servir de repères face à un monde en perpétuel devenir. Mais rendre également hommage à 3 personnalités qui symbolisent le patrimoine lébou. Je veux nommer, le grand avocat, Me Doudou Ndoye, l’ancienne ministre, Sokhna Ngoné Ndoye et celui que j’appelle affectueusement l’historien de la communauté léboue, Abdou Khadre Gaye de l’Emad. »
Ce dialogue culturel sera le rendez-vous de toute la noblesse des lébous sous toutes ses formes mais également une occasion pour les sommités qui y seront de la collectivité de « se retrouver » et de repenser sa marche vers la modernité selon Mohamed Bachir Diagne.
Last bu not least, il invite tous à cette rencontre pour célébrer l’essence lébou, son héritage culturel et à sa connexion profonde avec le monde à la maison de culture Douta Seck.
Depuis ce mercredi matin, le journaliste Babacar Fall de la Rfm reçoit des menaces de mort, des messages audio et écrit, des appels, injures de toute sorte. Ce, à la suite de sa chronique de 12 h.
Dans cette chronique, le journaliste qui a pris la défense de ses confrères a, d’emblée, souligné que : » le chef de l’état, Macky Sall dans sa gouvernance, n’a cessé de tirer sur les médias sénégalais ».
Pour rappel, le chef de l’État Macky Sall a pointé du doigt certains journalistes sur leur manière de faire la revue de presse. Et ce, en marge de la cérémonie officielle d’ouverture de la 50e édition des assises de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) qu’il présidait ce mardi 09 janvier.
L’autoroute à péage Dakar-Diamniadio, également connue sous le nom d’Autoroute de l’avenir, enregistre chaque année plus de 12 000 pannes de véhicules et plus de 1 000 accidents, selon Pathé Ndoye, le secrétaire général d’Eiffage Concessions, la société concessionnaire de cette autoroute. Ces chiffres ont été qualifiés d’« extrêmement élevés par rapport à ce qui est relevé dans les pays développés ».
La croissance démographique rapide à l’intérieur de la capitale Dakar et l’augmentation du nombre de véhicules particuliers, avec un taux variant entre 8 et 10% par an, sont citées comme des facteurs contributifs à cette problématique.
Une autre proposition avancée est « le décalage des horaires de travail dans l’administration et une incitation de ces mesures auprès des entreprises privées ». Cela permettrait d’étaler les demandes de transport sur une période plus large et potentiellement réduire les embouteillages.
Pathé Ndoye a également plaidé en faveur du « développement et de l’encadrement du covoiturage », soulignant que cette pratique a permis à certains pays de diviser par trois la demande de trafic pendant les heures de pointe. Il a noté que le taux d’occupation des véhicules particuliers individuels au Sénégal est très faible par rapport aux pays développés, ce qui peut être amélioré par le covoiturage.
Enfin, des mesures structurelles ont été recommandées, notamment en misant sur le transport de masse comme le Bus rapid transit (BRT). Pathé Ndoye a suggéré le développement de « pôles mixtes regroupant des secteurs d’activités économiques, commerciales, sociales, éducatives », afin de réduire la nécessité de déplacements entre le centre-ville et la banlieue.
La création de parkings de grande capacité pour le stationnement des véhicules à l’extrémité des points de destination a également été suggérée comme solution pour désengorger les axes routiers et améliorer l’efficacité des transports en commun dans le centre-ville.
Dans une avancée significative vers l’égalité des genres et la reconnaissance du leadership féminin dans les missions de maintien de la paix, le Congo accueillera bientôt un contingent de 140 policiers dédiés à cette noble cause. La nouvelle, rapportée par Source A, révèle une particularité exceptionnelle : la mission sera dirigée par une femme remarquable, Khady Fall.
Cette nomination marque un tournant important dans l’histoire des missions de maintien de la paix, traditionnellement dominées par des hommes. Elle souligne la reconnaissance des compétences, du professionnalisme et du leadership des femmes dans des rôles cruciaux liés à la sécurité et à la stabilité des nations.
Khady Fall, en tant que cheffe de la mission, apportera non seulement son expertise opérationnelle, mais également une perspective unique sur la résolution des conflits et la construction de la paix. Son expérience antérieure, en particulier à la tête du commissariat du Plateau, témoigne de sa capacité à gérer des situations complexes et à œuvrer pour le bien-être des communautés.
Le contingent de 140 policiers qu’elle dirigera représente un engagement fort envers la sécurité et la stabilité dans la région. Ces hommes et femmes, formés et équipés pour répondre aux défis spécifiques de la mission, contribueront activement aux efforts visant à instaurer et à maintenir la paix dans un environnement parfois complexe.
La nomination de Khady Fall est saluée comme un exemple positif de l’inclusion des femmes dans des postes de leadership stratégiques. Elle inspire l’espoir et démontre que le talent et la compétence ne connaissent pas de genre. Cette étape encourageante vers une participation égale des femmes dans des rôles clés renforce l’idée que la diversité renforce la force des missions de maintien de la paix.
L’annonce de Khady Fall à la tête de la mission de maintien de la paix au Congo représente un progrès significatif vers l’égalité des genres et une reconnaissance bien méritée du rôle essentiel que les femmes peuvent jouer dans la préservation de la paix mondiale. Nous espérons que cette nomination servira de modèle pour d’autres initiatives similaires et continuera à ouvrir la voie à un avenir où le leadership féminin dans les missions de maintien de la paix deviendra la norme plutôt que l’exception.
Dans le cadre de son engagement envers le développement local et la promotion des activités sportives, l’Agence pour le Développement Municipal (ADM) de Saint-Louis a récemment remis des équipements sportifs aux Associations Sportives et Culturelles (ASC) de la localité de Diougop.
Cette initiative s’inscrit dans la vision de l’ADM visant à renforcer les infrastructures sportives et à encourager la pratique du sport au sein de la communauté. La cérémonie de remise des équipements s’est déroulée en présence de représentants de l’ADM, des responsables des ASC de Diougop, ainsi que de membres de la communauté locale.
Le directeur de l’ADM, a souligné l’importance de promouvoir le sport en tant que moyen de renforcement du tissu social et de la cohésion communautaire. « Le sport joue un rôle crucial dans le développement personnel des individus et contribue à créer des liens forts au sein de la société. En fournissant ces équipements sportifs, nous espérons encourager la pratique du sport et susciter un engouement accru pour les activités sportives au sein de la communauté de Diougop », a déclaré .
Les équipements remis comprennent des ballons de football, des maillots, des chaussures de sport et d’autres accessoires essentiels pour la pratique de diverses disciplines sportives. Les ASC de Diougop, qui sont au cœur de l’organisation d’événements sportifs locaux, bénéficieront directement de ces dons.
Les responsables des ASC ont exprimé leur gratitude envers l’ADM pour cette précieuse contribution. « Ces équipements sportifs vont considérablement améliorer nos conditions d’entraînement et permettre à nos jeunes talents de s’épanouir davantage dans le domaine sportif. Nous saluons l’ADM pour son soutien continu à la promotion du sport dans notre communauté »
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une série d’actions entreprises par l’ADM pour renforcer les capacités des collectivités locales et promouvoir le bien-être de ses habitants. En investissant dans le sport, l’ADM vise également à créer des opportunités pour les jeunes, favorisant ainsi le développement global de la région.
La remise des équipements sportifs à Diougop témoigne de l’engagement durable de l’ADM envers le développement local et renforce l’idée que le sport peut jouer un rôle central dans la construction d’une communauté saine et dynamique.
La ville de Bignona, située dans le sud du Sénégal, se trouve actuellement dans une situation délicate en raison de la fréquence croissante des coupures d’électricité et d’eau. Cette problématique, en constante détérioration depuis quelques mois, suscite des préoccupations croissantes au sein de la communauté locale.
Les quartiers densément peuplés de Bignona, tels que les HLM, Médina Plateau et Manguiline, sont particulièrement touchés par ces interruptions fréquentes. En ce qui concerne l’électricité, les coupures sont généralement de courte durée, mais les problèmes liés à l’approvisionnement en eau sont plus aigus, avec des interruptions qui peuvent durer plusieurs heures. Certains jours, les robinets restent fermés depuis le début de la matinée jusqu’à l’après-midi, créant des difficultés importantes pour les résidents.
Cette situation perdure depuis les derniers mois de l’année 2023 et persiste en ce début d’année 2024. Initialement, les coupures d’eau étaient principalement observées le matin, mais elles semblent maintenant s’étendre également à l’après-midi, avec des baisses de pression dans certaines zones même lorsque l’eau est rétablie.
Les habitants de Bignona font face à des inconvénients constants en raison de ces interruptions récurrentes dans leur approvisionnement en eau et électricité. La recherche de solutions à long terme pour remédier à cette situation préoccupante est devenue une priorité au sein de la communauté locale.
Le quartier Cité Poste de Keur Mbaye Fall a été secoué par un drame horrifiant, après la découverte de deux garçons portés disparus depuis jeudi. Retrouvés cinq jours plus tard, enfermés dans un véhicule en panne et recouverts d’une bâche, l’un des garçons était malheureusement décédé, tandis que l’autre se trouvait dans un état critique.
Le garçon décédé, nommé Ibra Fall, présentait des blessures graves au niveau du front, mais des détails encore plus choquants ont été révélés par un membre de la famille éplorée : ses yeux étaient crevés, et son corps était en état de décomposition.
Ces découvertes macabres ont suscité l’indignation et la colère parmi les habitants du quartier. Certains, venus compatir à la douleur de la famille, ont même envisagé de mener une expédition punitive contre la maison devant laquelle le véhicule était garé. Heureusement, l’intervention rapide de la gendarmerie a permis de sécuriser la zone et d’empêcher un déchaînement de violence.
Le cousin du défunt, I. Dia, grièvement blessé à la cuisse et dans un état comateux, pourrait détenir des informations cruciales pour élucider cette affaire tragique. Les enquêteurs attendent son témoignage pour faire la lumière sur les circonstances entourant la disparition et la mort des deux garçons. faire un article
Dans le cadre de l’affaire du vol d’un bébé à la pouponnière « Keur Yeurmandé », le vigile, Jean Noël Ndour, et sa complice, Aminata Woury Diallo, ont été jugés devant la barre des flagrants délits de Dakar. La sentence rendue par le tribunal condamne les accusés à une peine de 2 ans de prison, dont six mois ferme, pour les chefs d’accusation d’enlèvement, de complicité, et de recel de bébé.
Outre la peine d’emprisonnement, les deux condamnés devront s’acquitter chacun d’une amende de 200 000 F CFA. Cette décision de justice souligne la sévérité des conséquences pour ceux qui s’adonnent à des actes criminels tels que l’enlèvement d’un enfant.
Il est important de noter que la constitution de partie civile de Ndella Madior Diouf, la fondatrice de la pouponnière « Keur Yeurmandé », a été déclarée recevable dans cette affaire. Cependant, elle n’avait pas désigné d’avocat pour défendre ses intérêts.
Cette condamnation marque un pas significatif dans la protection des droits des enfants et envoie un message clair sur la fermeté de la justice face à de tels actes criminels, en particulier ceux qui touchent les plus vulnérables de la société. faire un article
Depuis le lundi 8 janvier 2024, les détenus de la maison d’arrêt et de correction de Diourbel observent une grève de la faim pour protester contre les longues détentions préventives et la surpopulation carcérale. Cette action met en lumière les difficultés persistantes auxquelles sont confrontés les établissements pénitentiaires au Sénégal.
La grève de la faim a des conséquences graves sur la santé de certains détenus, avec 7 d’entre eux évacués vers l’infirmerie de la prison. Cette situation souligne l’urgence d’une intervention des autorités pénitentiaires de l’État pour résoudre la crise, répondre aux préoccupations des détenus et améliorer les conditions de vie en détention.
Cette protestation souligne également la nécessité d’une réflexion plus large sur la réforme du système judiciaire et pénitentiaire afin de garantir le respect des droits des détenus et de créer des conditions plus humaines dans les prisons du pays.
Le mystère entourant la disparition de cinq commandos marins au large de Dakar, lors d’une opération contre un navire suspecté de trafic international de stupéfiants, suscite l’inquiétude et l’angoisse parmi les familles des disparus. Parmi eux, Makane Diouf, originaire de la cité Batrain de Ouakam, dont la famille, dans le désarroi, réclame des réponses claires sur le sort de leur être cher.
Les circonstances de la disparition des commandos marins demeurent floues malgré les opérations de recherche en cours. Vendredi dernier, leur mission s’est transformée en une épreuve tragique alors que leur bateau a coulé lors d’une intervention en haute mer. À l’heure actuelle, les cinq militaires restent introuvables, alimentant l’inquiétude grandissante de leurs proches.
Sur les ondes de RFM, Mamadou Dème Diouf, frère aîné de Makane Diouf, exprime le désarroi de la famille face à l’absence d’informations claires. « Ils n’ont qu’à nous dire la vérité, ce qui s’est réellement passé, parce que je ne peux pas concevoir qu’ils aient mis la main sur les trafiquants, alors qu’on n’a même pas vu leur ombre. En général, ils montrent les gens à la télé. Mais toujours rien. On veut savoir ce qui se passe. Notre patience a duré. On n’en peut plus », déplore-t-il.
La famille, confrontée à l’incertitude et à l’absence de nouvelles depuis vendredi, réclame la transparence des autorités. Ils demandent à être édifiés sur le sort de Makane Diouf et de ses camarades d’armes. La douleur de l’attente et l’angoisse de l’inconnu poussent les proches des disparus à exiger la vérité sur les circonstances entourant cette opération tragique en mer.
Alors que les recherches se poursuivent, la nation sénégalaise partage la préoccupation des familles des commandos disparus et attend des informations claires sur cette opération maritime qui a pris une tournure dramatique. Les prochains jours seront cruciaux pour éclaircir les zones d’ombre et fournir des réponses aux familles en quête de vérité et de clôture.
La Légion de gendarmerie de Thiès a intensifié ses actions contre la délinquance, conduisant à l’arrestation de 119 individus au cours d’une vaste opération de sécurisation du 2 au 8 janvier 2024. Les gendarmes ont également démantelé un réseau de trafic de carburant, saisi des armes, des médicaments et mis fin à des activités illégales.
La Légion de gendarmerie de Thiès, dans son engagement continu contre la délinquance, a conduit une série d’opérations de sécurisation du 2 au 8 janvier 2024. Les résultats sont significatifs, avec 119 individus appréhendés pour diverses infractions, selon des sources de Seneweb.
Débits de Boissons et Trafic de Carburant : Les gendarmes, soutenus par l’ESI et la brigade cynophile de Mbour, ont démantelé quatre débits de boissons et un dépôt clandestin lié au trafic de carburant. Cette opération a permis de saisir 40 bidons de 20 litres et un groupe électrogène, marquant une avancée significative dans la lutte contre les activités illicites.
Saisie d’Armes et d’Objets Illicites : Dans le cadre de la lutte contre la délinquance, les forces de l’ordre ont mis la main sur 13 coupe-coupe et des couteaux, renforçant ainsi les mesures de sécurité. Cette saisie vise à limiter les risques d’infractions violentes dans la région.
Immobilisation de Véhicules et Machines à Sous : Les gendarmes ont agi contre les infractions routières en immobilisant 99 « motos-Jakarta », trois tricycles, 33 véhicules et 18 véhicules hippomobiles. En plus, 34 machines à sous ont été saisies au cours de l’opération, contribuant à la prévention des activités illégales.
Saisie de Médicaments : Les autorités ont également saisi des médicaments, soulignant l’ampleur des activités illicites et des préoccupations liées à la santé publique.
En images le bilan exhaustif de cette opération d’envergure, mettant en lumière les efforts déployés pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens dans la région de Thiès.
La Commune de Chérif Lô est actuellement secouée par une affaire de lotissement irrégulier qui a conduit à l’interpellation du maire, Ousmane Sarr, et d’un ancien sous-préfet de Pambal, Ibrahima Ba, par les éléments de la Section de recherches de Thiès. Une troisième personne, identifiée comme le courtier dans cette affaire, a également été arrêtée.
L’enquête, déclenchée suite à de nombreuses plaintes, concerne un lotissement situé à Thiaoune Bambara, où des milliers de parcelles présumées irrégulières ont été vendues à des particuliers. Les plaintes ont mis en lumière des activités illégales liées à ce lotissement, entraînant l’intervention des autorités.
Les charges qui pèsent contre le maire et ses présumés complices sont liées à des irrégularités dans le processus de lotissement, mettant en danger les droits légitimes des citoyens ayant acquis des parcelles dans la zone concernée. L’arrestation de l’ancien sous-préfet soulève également des questions sur la supervision administrative de telles activités dans la région.
Cette affaire met en lumière l’importance de la régulation et de la légalité dans le domaine du lotissement, soulignant les risques potentiels pour les citoyens qui investissent dans des terrains sans garanties suffisantes. Les résultats de l’audience de ce mardi pourraient fournir des éclaircissements sur l’ampleur des infractions présumées et les mesures qui seront prises pour restaurer l’ordre et la confiance dans le processus de lotissement de la Commune de Chérif Lô.
Dans une ère où la mobilité et la commodité sont les maîtres mots, l’émergence des services de taxis en ligne a été une révolution dans le domaine des transports. Cependant, le succès de ces services dépend étroitement du cadre législatif dans lequel ils évoluent. Alors que des pays voisins, notamment la Côte d’Ivoire, récoltent les fruits d’investissements stratégiques et de réglementations progressives, le Sénégal doit désormais se pencher sur l’importance cruciale de la législation pour favoriser un écosystème de taxis électroniques confiant et efficient.
À Dakar, l’essor indéniable des services de VTC tels que Yango, Yassir et Heetch est significatif, mais l’absence d’un cadre juridique clair entrave leur bon fonctionnement dans le pays. En Côte d’Ivoire, l’impact positif d’une réglementation précise dans le secteur des VTC est manifeste. Ces lois ont créé un environnement favorable aux investissements, stimulant la croissance rapide du secteur des VTC et améliorant considérablement l’expérience de mobilité pour des milliers d’utilisateurs quotidiens.
Un article de Jeune Afrique a analysé en détail le cadre juridique ivoirien régissant le secteur des VTC, anticipant ainsi sur son homologue sénégalais. Le gouvernement ivoirien a pris des mesures décisives en publiant, le 15 décembre 2021, un décret visant à réguler le secteur. Ce décret a établi des distinctions entre les propriétaires de flottes, les gestionnaires, les chauffeurs, et les sociétés de VTC qui assurent l’interface des trajets via leurs applications respectives. Des aspects tels que les contrôles techniques, les licences, les assurances, et la protection des données ont été clairement définis.
Les avancées enregistrées en Côte d’Ivoire soulèvent une question cruciale : n’est-il pas temps pour le Sénégal de s’inspirer de ce modèle et d’instaurer une réglementation claire pour le secteur des VTC ?
La pièce manquante du puzzle pour garantir la sécurité, assurer l’efficacité et créer un environnement progressif pour les propriétaires de flotte, les gestionnaires et les chauffeurs pourrait bien être un cadre réglementaire établi. Le Sénégal pourrait ainsi stimuler la croissance de son secteur des VTC, améliorer l’expérience des utilisateurs et favoriser des investissements stratégiques dans la mobilité urbaine réglementée.
Le Port autonome de Dakar a été le théâtre d’une opération policière fructueuse menée par les éléments du commissariat d’arrondissement de plateau. Un ressortissant guinéen, identifié comme S. Barry, âgé de 33 ans, a été appréhendé au Môle 3 en possession de 90 cornets de chanvre indien. Cette arrestation a conduit à sa comparution devant le procureur de la République ce lundi 8 janvier 2024, où il fait face à des accusations de trafic et de détention de drogue.
La descente de la police a été déclenchée suite à des informations faisant état d’un trafic de drogue actif au Môle 3 du Port autonome de Dakar. Les limiers de la brigade de recherches, en patrouille, ont répondu rapidement à ces renseignements, découvrant sur place trois individus. Deux d’entre eux ont réussi à s’échapper, mais S. Barry a été intercepté.
Une fouille sommaire de l’individu a conduit à la découverte de 90 cornets de chanvre indien en sa possession. Interrogé, S. Barry a nié toute implication dans le trafic de drogue, prétendant être simplement un consommateur. Cependant, cette tentative de dédouanement n’a pas suffi à le soustraire aux procédures judiciaires.
Le mis en cause a été placé en garde à vue, puis déféré devant le procureur de la République. Il encourt des charges sérieuses liées au trafic et à la détention de drogue, des infractions passibles de peines sévères. Sa comparution devant le maître des poursuites marquera une étape cruciale dans la détermination de son sort judiciaire.
Cette arrestation souligne l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue au sein du Port de Dakar. Les autorités continuent de mettre en œuvre des mesures rigoureuses pour éradiquer ce fléau, assurant ainsi la sécurité publique et la préservation de l’intégrité des frontières
L’Université Hollywood « SunTech3 Education » fait face à une crise financière majeure, menaçant de fermer ses portes à la fin du mois de janvier 2024. L’établissement réclame une dette de plus de 130 millions de Francs CFA de la part de l’État du Sénégal, liée au programme d’orientation des étudiants dans le privé.
Dans un point de presse, le chargé de la communication de l’Université, Ibrahima Khalil Dieng, a souligné que cette dette remonte à 2020, concernant les bacheliers d’État de la cohorte 2018 en BTS de la formation professionnelle. L’établissement a signé un contrat avec l’État pour orienter ces étudiants, mais le non-paiement de la dette menace maintenant le bon fonctionnement de l’université.
La coordinatrice de l’université, Mme Néné Ndao, a insisté sur l’importance de l’enseignement supérieur technique, en particulier dans la formation professionnelle, où l’Université Hollywood « SunTech3 Education » est leader. Elle a rappelé que l’établissement est le seul privé agréé par l’État et habilité par l’ANAQ-SUP à délivrer une Licence Audiovisuelle et en Graphisme, ainsi que le seul à avoir validé trois BTS d’État.
Face à cette situation, l’Université a solennellement appelé le président Macky Sall à intervenir pour résoudre ce différend financier. Les représentants de l’établissement ont averti qu’en l’absence d’une résolution rapide, ils seraient contraints de fermer leurs portes d’ici la fin du mois de janvier.
L’Université Hollywood « SunTech3 Education » a souligné son engagement envers l’enseignement supérieur au Sénégal, ayant délivré plus de 239 attestations à des jeunes africains. Les représentants ont également invité le président Macky Sall à visiter l’établissement et à procéder à son inauguration officielle.
Le sud du Sénégal pleure la perte de treize jeunes originaires de la commune de Bounkiling, décédés récemment sur les routes de la migration irrégulière. L’annonce a été faite par Daffé Bayo, président du conseil régional de la jeunesse de Sédhiou, soulignant l’ampleur du drame.
La tragédie a touché principalement le village de Kégnéto, avec onze des victimes, et le village chef-lieu de Bounkiling, qui compte les deux autres décès. Ces jeunes aventuriers sont partis le 30 octobre dernier, mais l’absence de nouvelles pendant deux mois a laissé les familles dans l’angoisse.
Les autorités locales expriment leur inquiétude face à la recrudescence de l’émigration irrégulière et appellent à une action urgente pour endiguer ce phénomène. Le président du conseil régional de la jeunesse de Sédhiou souligne l’impératif de renforcer la lutte contre ce fléau, mettant en avant la nécessité d’une coopération étroite entre les autorités, la société civile et les communautés locales.
Les passagers de la compagnie nationale Air Sénégal peuvent espérer des changements positifs dans les délais de vol, selon les déclarations optimistes du Ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, Antoine Mbengue. En visite à Ziguinchor pour évaluer les progrès de l’aéroport local, le ministre a annoncé que des ajustements étaient en cours pour améliorer la ponctualité de la compagnie.
Le ministre attribue les retards passés à la jeunesse de la compagnie, lancée en 2016. La crise sanitaire mondiale provoquée par la pandémie de la Covid-19 a également contribué à ralentir le développement d’Air Sénégal au cours de sa première année d’exploitation.
Selon les responsables, des mesures concrètes sont en cours pour résoudre les problèmes de ponctualité. Bien que la compagnie soit encore relativement jeune, les autorités sont déterminées à améliorer l’expérience des passagers en réduisant les retards de vol.
Le ministre a souligné l’importance du soutien des voyageurs et de la communauté nationale dans ce processus. Il a appelé à un élan de patriotisme, incitant les citoyens à choisir Air Sénégal et à contribuer à son développement continu.
Les ajustements envisagés incluent probablement des investissements dans la maintenance des avions, l’optimisation des procédures opérationnelles et la formation du personnel pour garantir des opérations plus fluides et ponctuelles. Les responsables d’Air Sénégal se montrent confiants quant à l’efficacité de ces mesures pour résoudre les problèmes de retards récurrents.
Alors que la compagnie travaille à surmonter les obstacles initiaux, les voyageurs peuvent espérer une amélioration significative de la fiabilité des vols d’Air Sénégal dans un avenir proche, offrant ainsi une expérience de voyage plus agréable et prévisible.
Les autorités du commissariat de Grand-Dakar ont mis fin aux activités délictuelles d’un trafiquant de drogue de renom, révélant ainsi une connexion inattendue avec le monde de la sécurité. Un agent de sécurité a été appréhendé ce lundi en possession de 110 cornets de chanvre indien, marquant une étape significative dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région.
Selon des sources de Seneweb, le commissaire Adama Welé a dirigé l’opération qui a abouti à l’arrestation de l’agent de sécurité, identifié comme M. Niane. L’enquête a débuté après des informations indiquant qu’un trafiquant conditionnait sa marchandise illicite à Grand-Dakar, en vue de la fournir ultérieurement dans le quartier des HLM.
Immédiatement alerté, le commissaire Welé a déployé une équipe de surveillance à Niarry Tally, scellant ainsi le sort du trafiquant présumé.
L’opération s’est conclue par l’arrestation de l’agent de sécurité, M. Niane, en possession de 110 cornets de chanvre indien et de cinq billets de 1000 F CFA. Le suspect a été conduit au commissariat, où il est actuellement en garde à vue pour détention et trafic de chanvre indien.
Cette arrestation soulève des questions sur les connexions potentielles entre le monde de la sécurité et les activités criminelles, mettant en évidence la nécessité d’une surveillance accrue et de mesures de sécurité renforcées au sein de certaines professions.
Les autorités locales, sous la direction du commissaire Adama Welé, continuent leurs efforts pour démanteler les réseaux de trafic de drogue et assurer la sécurité des citoyens. Cette récente opération illustre l’engagement des forces de l’ordre à maintenir la justice et à lutter contre toutes les formes de criminalité dans la région de Grand-Dakar. Des développements supplémentaires sont attendus à mesure que l’enquête progresse.
L’informaticien Abdou Diarra Cissé a récemment soulevé des préoccupations majeures concernant le processus de vérification des parrainages par le Conseil constitutionnel au Sénégal. Selon ses déclarations, le système présente des irrégularités et un manque de transparence, mettant en doute l’intégrité du processus électoral.
Après une analyse approfondie des résultats de la vérification des parrainages, Abdou Diarra Cissé, qui agit au nom du candidat « Mansour 2024 », a affirmé avoir constaté que de nombreux parrains considérés comme non-identifiés dans le fichier électoral étaient pourtant conformes. Cette révélation jette une ombre sur la légitimité du processus de collecte des parrainages, remettant en question la fiabilité des critères utilisés par le Conseil constitutionnel.
La coalition politique « Mansour 2024 » a organisé une conférence de presse ce lundi pour partager ces conclusions inquiétantes. Lors de cette rencontre, des représentants de la coalition ont exposé en détail les résultats de l’analyse effectuée par l’informaticien, mettant en évidence des failles apparentes dans le système de vérification des parrainages.
Des Parrains Non-Identifiés, mais Conformes : L’informaticien a spécifiquement noté que des individus considérés comme des parrains non-identifiés sur le fichier électoral se sont avérés être conformes aux critères requis pour la validation des parrainages. Cette constatation soulève des questions fondamentales sur la fiabilité des données utilisées par le Conseil constitutionnel et suscite des inquiétudes quant à la possibilité d’erreurs systémiques.
Manque de Transparence dans le Processus : Abdou Diarra Cissé a également mis en avant le manque de transparence dans le processus de vérification des parrainages. Il a appelé à une révision urgente des méthodes utilisées par le Conseil constitutionnel, soulignant l’importance de garantir un processus électoral équitable et transparent.
Réaction de la Coalition « Mansour 2024 » : La coalition politique « Mansour 2024 » a exprimé son mécontentement face à ces révélations et a appelé à une action immédiate pour remédier aux failles constatées. Les représentants de la coalition ont souligné l’importance de préserver l’intégrité du processus démocratique et ont demandé des réponses du Conseil constitutionnel.
La situation actuelle souligne l’importance cruciale de garantir la transparence et l’équité dans le processus électoral, et les allégations de l’informaticien Abdou Diarra Cissé pourraient avoir un impact significatif sur la confiance du public dans le système politique du pays. Des développements ultérieurs sont attendus à mesure que cette affaire évolue. Les citoyens et les observateurs attentifs surveilleront de près les réponses du Conseil constitutionnel et les actions de la coalition « Mansour 2024 » dans les jours à venir.
L’Union européenne a accepté l’invitation des autorités sénégalaises et a décidé de déployer une Mission d’Observation Électorale (MOE) pour surveiller le déroulement de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Josep Borrell, Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a nommé Malin Björk, députée au Parlement européen, comme observatrice en chef de cette mission.
Josep Borrell a souligné l’importance de cette invitation, considérant le partenariat solide entre le Sénégal et l’UE. Il a exprimé sa confiance dans la tradition démocratique du Sénégal pour assurer le respect des droits et libertés tout au long du processus électoral. Malin Björk a déclaré que la mission contribuera à un processus électoral transparent et inclusif.
L’équipe cadre de la mission, composée de neuf analystes, arrivera à Dakar mi-janvier et restera jusqu’à la fin du processus électoral. Elle présentera un rapport final et des recommandations pour d’éventuelles réformes. Trente-deux observateurs de longue durée et soixante-quatre observateurs de courte durée seront également déployés dans tout le pays.
Il est prévu que la MOE de l’UE coopère avec d’autres missions d’observation internationales et nationales présentes au Sénégal. Cette mission marque l’engagement continu de l’UE dans le suivi démocratique des élections sénégalaises, avec des missions précédentes en 2012, 2019 et 2022.
Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a décidé de lancer un huitième plan d’action avec une grève de 72 heures à partir du mardi 9 janvier 2024. Cette décision entraînera la paralysie des cours et tribunaux à travers le pays pendant cette période.
Selon les informations fournies par le Secrétaire général du Sytjust, Me Elh Aye Boun Diop, de nombreuses audiences ont été reportées à des dates indéterminées, affectant ainsi l’administration de la justice et impactant les usagers du service public de la justice. La crise actuelle est attribuée au ministre de la Fonction publique, accusé de retarder la mise en œuvre de la réforme du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice.
Les revendications du syndicat incluent notamment le passage des greffiers à la hiérarchie A2 et le reclassement du personnel du ministère de la justice relevant des hiérarchies B et C dans le corps des assistants des greffes et parquets. Le Sytjust dénonce l’absence de progrès dans la résolution de ces questions et appelle à une mobilisation à travers cette grève de trois jours.
Champion du monde en tant que joueur (1974) puis sélectionneur (1990), président du Bayern et grand organisateur du Mondial-2006 : pendant plus d’un demi-siècle Franz Beckenbauer a rythmé le quotidien des Allemands devenant le « Kaiser » aux multiples facettes de l’Allemagne de l’après-guerre.
C’est une histoire que Franz Beckenbauer, décédé dimanche à l’âge de 78 ans, aimait raconter, une anecdote qui a influencé ses choix futurs. À 12 ans, le gamin du quartier populaire et ouvrier d’Obergiesing, dans le sud de la capitale bavaroise, découvre le foot depuis quelques années au SC 1906 Munich.
À l’été 1958, dans un tournoi de jeunes, il affronte le grand club munichois de 1860, qu’il doit rejoindre plus tard. Il a maille à partir pendant la rencontre avec l’un des joueurs des « Löwen », Gerhard König, qui lui met une gifle.
Après la rencontre, Beckenbauer prévient : il refuse d’aller dans « ce club de bagarreurs » et s’engage fièrement avec le rival, le Bayern. Le début d’une très longue histoire entre le Bayern et le jeune Franz, qui va devenir en quelques années le « Kaiser » (l’empereur) allemand.
Né en septembre 1945 dans les ruines de l’Allemagne d’après-guerre, fils d’un directeur de bureau de poste, Franz Beckenbauer rejoint le Bayern en 1964 alors qu’il n’a pas encore 19 ans, et y passe la majeure partie de sa carrière.
Il se créé sur mesure un poste adapté à son talent : libéro, évoluant derrière sa défense mais venant régulièrement faire le surnombre en milieu de terrain, d’où il a marqué la majorité de ses plus beaux buts.
Ce joueur racé et élégant, au port toujours altier, s’est bâti un palmarès exceptionnel : quatre titres de champion et autant de Coupe d’Allemagne, deux Ballons d’Or, trois succès d’affilée en Coupe d’Europe des clubs champions, l’ancêtre de la ligue des Champions.
Le bras droit en écharpe
Avec la sélection, il a réalisé le doublé Championnat d’Europe (1972) et Coupe du monde (1974). Cerise sur le gâteau, le sacre planétaire a lieu chez lui, dans le stade olympique de Munich, à quelques encablures de sa maison natale.
Plus encore que Gerd Müller ou Sepp Maier, ses coéquipiers au sein de la Nationalmannschaft et du Bayern de Munich, Franz Beckenbauer a incarné la puissance du football allemand dans les années 1970.
Une photo est restée dans la légende, symbole de son abnégation : Beckenbauer, le bras droit en écharpe, continuant jusqu’au bout et malgré la douleur d’une clavicule cassée la demi-finale du Mondial-1970 perdue contre l’Italie (4-3 en prolongation), dans ce qui est resté le « Match du siècle ».
Il joue ses dernières saisons entre New York et Hambourg, avant de raccrocher en 1983 et de débuter une carrière d’entraîneur, lui qui affirmait comme joueur qu’il n’en avait pas la moindre intention.
Appelé au chevet de la Mannschaft à l’été 1984 après un Euro en France manqué, il hisse la sélection allemande en finale du Mondial-1986, perdue contre l’Argentine de Maradona, avant de prendre sa revanche quatre ans plus tard, contre cette même Argentine, à Rome.
Beckenbauer s’inscrit ainsi dans la légende, devenant le deuxième homme champion du monde comme joueur et sélectionneur, après le Brésilien Mario Zagallo. Le Français Didier Deschamps, qui comme le Kaiser a soulevé le trophée de la Coupe du monde à domicile en 1998, a rejoint ce club très fermé en 2018.
Peu attiré par le banc d’entraîneur, il rend son tablier de sélectionneur au sommet, et d’entraîneur après un court passage à Marseille.
Soupçons de corruption
C’est en revanche tout logiquement qu’il prend les rênes de « son » Bayern au début des années 1990, au sein d’un triumvirat aux côtés de Karl-Heinz Rummenigge et Uli Hoeness. Il double parfois sa casquette de président avec celle d’entraîneur intérimaire à deux reprises, avec succès.
Sollicité de toutes parts, il siège au comité exécutif de la Fifa, et l’Allemagne lui confie la mission d’obtenir l’organisation de la Coupe du monde 2006, qu’il décroche en 2000 lors d’un vote serré aux dépens de l’Afrique du Sud (12 à 11).
Le « Sommermärchen », un conte de fées d’été, de 2006 tourne toutefois une décennie plus tard au cauchemar, lorsque des soupçons de corruption viennent écorner un temps l’image du Kaiser.
« Les Allemands souhaitaient obtenir le Mondial, y compris moi. Et nous étions contents d’avoir un Franz Beckenbauer. Il y a un peu d’hypocrisie, on devrait nous tous s’auto-accuser », a récemment estimé l’ancien ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer (Verts).
Beckenbauer sera également suspendu pendant 90 jours par la Fifa de toute activité dans le football (sanction levée au bout de 14 jours), lui l’ancien vice-président de l’instance entre 2007 et 2011 au moment de l’attribution polémique du Mondial 2022 au Qatar en décembre 2010.
Omniprésent dans les médias et à la télévision, star de la publicité pendant et après sa carrière de joueur, Beckenbauer a vu son image, seulement un temps, écornée par ces soupçons.
Reporter l’élection présidentielle comme le voulait le candidat Boubacar Camara, est l’avis du guide religieux, Serigne Modou Kara Mbacké.
Dans une conversation téléphonique avec le journaliste-chroniqueur, Yamoussa Camara, ce dimanche soir, le général de Bamba propose le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal.
» Le gouverneur général d »’Al Xadiimiya », Serigne Modou Kara m’a appelé vers 22h. Au menu des échanges, il m’a fait savoir qu’il porte à l’attention des Sénégalais, de la presse nationale et internationale qu’il propose le report de la présidentielle pour le bien tous les citoyens. » Fait-il savoir d’emblée.
Ambassadeur international de la paix, Serigne Modou Kara Mbacké pense que le pays ne mérite pas de renouer avec les tensions politiques et appelle à une reprise du scrutin sous un nouveau format.
»Je suis un visionnaire, on doit reporter ces élections et les reprendre sous format d’élection générale et inclusive avec la participation de tous ceux qui doivent y figurer. Je le propose sur inspiration divine. Je sais de quoi je parle. Non seulement elle doit être reportée mais elle doit être reprise et très bien préparée sur des bases claires. Mieux vaut prévenir que guérir pour épargner le Sénégal d’une crise post-électorale majeure. » a-t-il expliqué au journaliste et promet que si rien n’est fait, une sortie médiatique sera prévue pour plus de détails.
La nuit du samedi 6 janvier 2024 a été marquée par une découverte choquante dans la commune de Thiès-Est, aux Parcelles-Assainies. Des supporters rentrant d’un événement sportif ont entendu les cris d’un bébé émanant d’un caniveau non loin de l’école élémentaire Moda Kane, attirant ainsi leur attention.
Aux alentours de 1 heure du matin, ces témoins ont rapidement compris que quelque chose n’allait pas et se sont approchés du caniveau. À leur grande consternation, ils y ont trouvé un nouveau-né de sexe masculin, abandonné dans des circonstances tragiques. La police a été immédiatement alertée, et par la suite, les sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour intervenir.
Le bébé, de sexe masculin, a été transporté en toute urgence au service de pédiatrie du centre hospitalier régional El Hadj Ahmadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Selon les premières informations, son état de santé est stable.
Cet acte d’abandon choquant a suscité l’indignation au sein de la communauté locale. Les autorités sont maintenant mobilisées pour enquêter sur cette affaire et identifier les responsables de cet abandon inhumain. La protection des droits des enfants et la prévention de tels actes sont des préoccupations majeures, et des mesures seront prises pour garantir la sécurité et le bien-être de ce nouveau-né.
Il est à espérer que cette affaire sensibilisera davantage sur la nécessité de mettre en place des dispositifs de soutien aux femmes enceintes en situation de détresse et de renforcer les mécanismes de protection de l’enfance afin d’éviter de tels incidents à l’avenir.
Le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le Pr Ahmadou Aly Mbaye, a dissipé les inquiétudes concernant la possibilité d’une année blanche ou invalide pour les étudiants. L’université avait été contrainte de fermer ses portes en juin dernier, suscitant des préoccupations quant à la continuité des cours.
Lors de l’émission « Le Grand Jury » de la Rfm, le Recteur a formellement exclu la possibilité d’une année blanche ou invalide dans la situation actuelle. Il a souligné que sur les 38 établissements de l’université, 34 ont déjà conclu l’année académique, et certains ont même entamé la nouvelle année scolaire (2023-2024). Il a remis en question la pertinence de parler d’invalidation dans ces circonstances.
Initialement, l’UCAD avait envisagé de reprendre les cours au Centre international de commerce extérieur du Sénégal (CICES). Cependant, cette option a été abandonnée après que le directeur du CICES ait demandé un paiement avant d’ouvrir ses locaux aux étudiants. Le Pr Ahmadou Aly Mbaye a précisé que le CICES a été retiré de la liste des institutions accueillant les activités de l’université.
Les étudiants et les membres de la communauté universitaire peuvent ainsi se rassurer quant à la poursuite des activités académiques à l’UCAD, avec l’assurance du Recteur que des mesures appropriées sont prises pour garantir une continuité sans heurts.
Dans un récent rebondissement médiatique, l’entreprise SD Consulting a émis une mise en demeure à l’adresse d’Aly Mané, gérant de Global Com, l’incitant à suspendre ses initiatives visant des partenariats commerciaux liés aux Fanzones pour la CAN 2023. Cependant, Aly Mané réfute vigoureusement ces allégations, dénonçant simultanément le monopole exercé par la RTS et annonçant une riposte judiciaire dès lundi.
Dans une déclaration, Aly Mané exprime son étonnement face à cette mise en demeure, soulignant qu’aucun contrat n’a été signé entre les parties impliquées. Il a immédiatement engagé ses conseillers juridiques pour protéger sa réputation et ses intérêts.
Au cœur de cette controverse, Aly Mané questionne ouvertement le monopole détenu par la RTS, titulaire exclusif des droits terrestres des matchs de football de la CAN au Sénégal. Il souligne également le protocole d’accord entre la RTS et SD Consulting, évoquant des centaines de millions de francs CFA d’argent public, sans qu’aucun appel d’offres ou de consultation ne soit apparent.
Le député pointe du doigt l’absence de transparence dans l’attribution des droits d’exploitation exclusive des Fanzones à SD Consulting, dénonçant vigoureusement cette situation. Il mentionne notamment l’implication de l’État dans cette affaire, soulignant le rôle du ministère des Sports dans l’installation des Fanzones à travers le pays avec le soutien financier de centaines de millions de francs CFA.
Aly Mané met en lumière une problématique mondiale, soulignant que partout ailleurs, ce sont des sociétés qui prennent en charge l’organisation des Fanzones, soit par responsabilité sociale, soit par des partenariats avec des collectivités locales. Il critique également le fait que la RTS exige des Sénégalais le paiement de droits de retransmission pour accéder aux Fanzones.
Face à cette situation, le député annonce son intention d’écrire à la CAF pour dénoncer ces pratiques, tout en envoyant des missives à la RTS, au ministère de la Communication, et à d’autres parties prenantes pour exprimer son mécontentement et dénoncer cette prétendue injustice.
Malgré les multiples tentatives, les sollicitations pour obtenir une réaction de Racine Talla, Directeur général de la RTS, sont restées sans réponse.
La situation demeure tendue, et le lundi prochain s’annonce comme le point de départ d’une bataille judiciaire visant à éclaircir les zones d’ombre entourant cette affaire complexe. Source SÉNÉGAL
L’écrivain et poète Amadou Lamine Sall a récemment plaidé en faveur de l’adoption d’une loi visant à faciliter le retour au Sénégal des Afro-descendants, en leur accordant la double nationalité. S’exprimant lors de la cérémonie de pose de la première pierre du mémorial de Gorée, dédié à la mémoire de la Traite des esclaves, Sall a souligné l’importance de créer un cadre législatif propice à l’inclusion des Afro-descendants dans la nation sénégalaise.
L’écrivain a suggéré que la construction du mémorial de Gorée offre une opportunité unique de présenter un projet de loi en faveur du retour des Afro-descendants. Il a proposé des avantages tels que la double nationalité, l’accès au foncier et des incitations fiscales pour faciliter leur intégration au sein de la société sénégalaise.
En saluant le président de la République pour son engagement dans la réalisation du mémorial de Gorée, Sall a souligné l’importance de la culture dans la construction de l’identité nationale. Il a qualifié cet événement de réalisation majeure, marquant l’aboutissement d’une longue attente.
S’adressant aux jeunes présents lors de la cérémonie, Amadou Lamine Sall a insisté sur le caractère hérité du mémorial de Gorée. Il a encouragé les jeunes à considérer le pays comme leur patrimoine, les exhortant à rester des « pêcheurs » plutôt que de devenir des « mouettes ». Cette métaphore souligne l’importance de contribuer activement au développement du pays tout en favorisant l’unité et la cohésion sociale.
Le plaidoyer d’Amadou Lamine Sall ouvre une réflexion sur l’inclusion des Afro-descendants dans la nation sénégalaise, soulignant l’importance de la législation pour faciliter un retour significatif et durable.
Le député Aly Mané se retrouve au cœur d’une controverse après avoir été pris en flagrant délit d’usurpation de droits dans la vente de FanZones à certaines sociétés nationales. La société Sd Consulting a officiellement mis en demeure le député, l’accusant de pratiques délictuelles et exigeant des explications sur sa prétendue autorisation de commercialiser des FanZones, un produit dont l’exclusivité est détenue par Sd Consulting via un accord avec la Rts.
Aly Mané réagit en annonçant une réponse judiciaire imminente, tentant apparemment de renverser la situation en sa faveur. Cependant, la société Sd Consulting lui demande de présenter le contrat légitimant ses droits de commercialisation des FanZones, droits qui, selon eux, appartiennent exclusivement à Sd Consulting par le biais de son partenariat avec la Rts.
Si Aly Mané souhaite contester l’accord entre la Rts et Sd Consulting, cela relève d’une démarche distincte. Cependant, le fait qu’il commercialise un produit appartenant à autrui soulève des questions éthiques et juridiques.
La Rts, ayant opté pour la collaboration avec Sd Consulting, est en droit absolu de prendre cette décision. L’expertise de Sd Consulting dans le domaine des FanZones est reconnue, et la diffusion publique de ces zones répond à des normes strictes et réglementées.
La société Sd Consulting met en avant son travail mesurable et son impact à travers le pays, soulignant que la qualité de son service est perceptible même dans les régions les plus éloignées du Sénégal. Elle conclut en notant ironiquement que « ce n’est pas rare de voir un voleur crier au voleur. » L’affaire reste ouverte, et l’issue dépendra des développements ultérieurs dans cette affaire d’usurpation de droits.
Au cœur de sa cellule, Ndiaga Sylla médite sur son probable non-engagement dans la présidentielle du 25 février 2024, convaincu d’avoir déjà remporté la victoire. Dans cet état d’esprit, il pointe du doigt le président sortant qui, sans renoncer formellement, se retire des élections pour endosser les rôles d’entraîneur, d’arbitre, et de juge de la VAR. Une mise en scène qui dévoile, selon Sylla, une administration entravant le droit fondamental et éliminant des acteurs politiques jugés encombrants avant même le début du processus électoral.
Ndiaga Sylla diagnostique la situation comme une « crise de l’État de droit », soulignant les failles dans l’indépendance de l’administration, la partialité de la commission électorale, et les lacunes de la justice, normalement garante du respect de l’État de droit.
S’y ajoutent des spéculations sur les choix de Sylla, misant à la fois sur des candidats anti-système et des modérés de l’ex-système en attendant une décision définitive. Les prétendants, anciens et nouveaux, sont nombreux, mais la compétition se déroulera en deux temps. Certains candidats doivent encore compléter leur dossier, et le risque de copies identiques augmente, entraînant une élimination potentielle selon la règle de la mort subite.
Un couple de candidats indépendants émerge en tant que stars potentielles, prêts à surprendre dans cette compétition présidentielle version 2024. Les critiques se dirigent également vers le Conseil constitutionnel, remettant en question si le logiciel utilisé a réellement intégré les leçons des élections législatives de 2022.
En conclusion, l’article souligne les nouvelles règles du Conseil constitutionnel, se demandant si elles ont résolu plus de problèmes qu’elles n’en ont créés. Les supporters attendent avec impatience la sélection finale des candidats, espérant que cela conduira à une compétition électorale saine en Côte d’Ivoire et contribuera à restaurer l’État de droit, consolider la démocratie, maintenir la cohésion sociale et la paix au Sénégal.
Les Sénégalais font actuellement face à des difficultés d’approvisionnement en gaz butane et constatent une rareté du riz non parfumé dans certaines régions du pays, soulevant des inquiétudes au sein de la population. Le Directeur du Commerce intérieur a abordé ces problématiques lors d’une récente interview accordée à L’Observateur.
En ce qui concerne la pénurie de gaz butane, le Directeur du Commerce intérieur a souligné une tension sur les stocks et des perturbations au niveau des sociétés de distribution. Ces problèmes sont attribués à des soucis techniques chez l’un des opérateurs, entraînant un retard dans les livraisons. L’ineffectivité du système d’interchangeabilité des bouteilles a également contribué à cette situation. Des mesures sont prises pour normaliser la distribution en autorisant les centres enfouisseurs à accepter et distribuer des bonbonnes de gaz sans entrave, indépendamment de leur propriétaire.
Quant à la rareté du riz non parfumé, le Directeur du Commerce intérieur a expliqué que la principale variété importée, la variété indienne, ne peut plus être importée en raison des mesures d’interdiction des exportations de riz par l’Inde. Cette interdiction a entraîné une augmentation des coûts de revient des variétés alternatives, expliquant ainsi la hausse des prix sur le marché local. Il a assuré que l’administration du commerce surveille attentivement la situation et travaille pour garantir le respect des prix malgré ces défis.
Cette crise d’approvisionnement souligne la nécessité d’une gestion efficace des ressources et des infrastructures pour assurer la stabilité des approvisionnements essentiels. Les autorités sénégalaises sont confrontées au défi de résoudre rapidement ces problèmes afin d’atténuer l’impact sur la vie quotidienne des citoyens et de maintenir la stabilité économique du pays.
La population sénégalaise, déjà éprouvée par les défis économiques liés à la pandémie et d’autres pressions sociales, espère des actions rapides et efficaces de la part des autorités pour résoudre ces problèmes d’approvisionnement cruciaux. La transparence et la communication ouverte sur les mesures prises seront essentielles pour restaurer la confiance et atténuer les préoccupations légitimes de la population face à cette crise.
Un acte de barbarie a plongé la ville de Pikine rue 10 dans l’effroi le vendredi 20 mai 2022, lorsque Fatou Kiné Gaye, une jeune femme de 32 ans, a été sauvagement assassinée de 39 coups de couteau dans le multiservice EMS Mansour Sy où elle travaillait. Un crime qui a non seulement choqué l’opinion publique par sa cruauté, mais également par le mobile insensé de l’assassin.
La scène du crime se déroule aux alentours de 22h. Un jeune homme, mandaté par son père pour un retrait d’argent avant la fermeture des services de transfert d’argent, découvre l’horreur en trouvant la gérante, Fatou Kiné Gaye, gisant dans une mare de sang. La victime a été égorgée de manière brutale. Choqué, le témoin alerte son père, et les deux hommes confirment le crime atroce en se rendant sur les lieux.
Les premières constatations écartent toute trace d’effraction, laissant supposer que l’agresseur pourrait être un habitué des lieux. La police scientifique et technique, ainsi que les enquêteurs de la Sûreté urbaine, entrent en action pour élucider ce meurtre sauvage. L’autopsie révèle que Fatou Kiné Gaye a été poignardée 37 fois à l’abdomen, avec des signes de lutte évidents.
Le principal suspect, Khassimou Ba, un employé récent d’EMS Mansour Sy, émerge rapidement au cours de l’enquête. Des antécédents sordides, dont une agression simulée et des détournements de fonds, font surface. Le propriétaire d’EMS Mansour Sy, Mansour Sy, dévoile un trou financier de 3,5 millions de francs CFA dans les transactions de la victime.
La police agit rapidement, perquisitionnant le domicile de Khassimou Ba. Les éléments recueillis, y compris l’arme du crime et des vêtements tachés de sang, resserrent l’étau autour du suspect. Une réquisition des relevés téléphoniques révèle un message troublant : « L’argent est réglé. »
Khassimou Ba craque lors des interrogatoires et avoue le meurtre. Son mobile insensé était financier, motivé par la pression de sa femme pour financer un baptême. Il avait initialement prévu un vol, mais la situation a rapidement dégénéré, menant à une agression brutale de sa collègue.
Ce crime odieux a profondément marqué la communauté de Pikine rue 10. Fatou Kiné Gaye, décrite comme pieuse, calme, et dévouée à son travail, laisse derrière elle un vide immense. Ses proches, sous le choc, pleurent la perte d’une personne aimée, victime d’une violence inexplicable. Le meurtrier, Khassimou Ba, a été inculpé d’assassinat avec actes de barbarie, vol au préjudice de l’employeur, et abus de confiance, et sera jugé devant la justice pour ses crimes abominables. La communauté locale reste sous le choc, confrontée à la brutalité inattendue qui a frappé l’un des leurs.
C’est avec une profonde tristesse que le journaliste Pape Alé Niang annonce le décès de son père ce dimanche. Le fondateur de Dakar Matin a partagé la nouvelle sur sa page Facebook, appelant la communauté sénégalaise à prier pour le repos de l’âme de son défunt père.
« Inna lillah wa inna ilayhi raaji’uun. J’ai la profonde douleur et l’immense tristesse de vous annoncer le décès de mon père et sollicite vos prières pour le repos de son âme. Que Dieu lui ouvre grandement les portes du paradis », écrit-il dans son message.
La rédaction de SeneNews exprime ses plus sincères condoléances à Pape Alé Niang et à toute la famille endeuillée en cette période difficile. La perte d’un être cher est toujours douloureuse, et nos pensées accompagnent la famille dans cette épreuve.
Le Président de la République, Macky Sall, a pris part ce samedi à la cérémonie de clôture du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme. Lors de cet événement, le chef de l’État a exprimé fermement sa volonté de protéger l’héritage spirituel contre les maux contemporains tels que l’ignorance, l’obscurantisme, la violence physique et verbale, l’extrémisme, la manipulation et le dénigrement inacceptable des confréries.
« Face à des courants de pensée et des forces déterminés à remettre en cause notre pratique de l’islam en s’attaquant à nos confréries, c’est une tendance qu’il faut prendre très au sérieux et qu’il faut combattre fermement », a déclaré le Président Sall. Il a appelé à une détermination supérieure pour protéger cet héritage spirituel.
Face à ce qu’il considère comme des contre-valeurs, Macky Sall a lancé un appel à l’unité, appelant à un front commun pour défendre haut et fort le patrimoine spirituel historique et le transmettre aux générations futures. « C’est un appel que je lance d’ailleurs à toutes nos confréries, dans l’esprit de mon message à la nation à l’occasion du nouvel An », a-t-il ajouté. La déclaration du Président met en lumière l’importance de préserver les valeurs religieuses et spirituelles dans un contexte où celles-ci sont parfois remises en question.
Une nouvelle extraordinaire émanant du village de Ngada Yelle émerveille la communauté locale et suscite l’étonnement : une chèvre a donné naissance à un agneau, créant ainsi une scène qui défie toute explication rationnelle.
Les habitants du village, ainsi que les éleveurs et les curieux, sont témoins d’un phénomène inhabituel alors que la chèvre, normalement destinée à mettre bas des chevreaux, a mis au monde un agneau. L’événement a été salué comme un miracle par la population locale, qui a du mal à expliquer ce prodige.
Les nouvelles se sont rapidement répandues dans la région, attirant l’attention des médias locaux. Les responsables du village ont exprimé leur étonnement face à cette situation exceptionnelle, soulignant que cela défie les lois naturelles de la reproduction animale.
Les habitants se rassemblent pour observer et célébrer ce phénomène extraordinaire, considéré par beaucoup comme un signe divin ou une bénédiction pour le village. Des autorités locales ont été contactées pour enquêter davantage sur cet événement unique et pour recueillir des témoignages des personnes présentes lors de cet accouchement inhabituel.
Cet événement mystérieux a déjà suscité des discussions animées au sein de la communauté et au-delà, laissant les gens se demander s’il s’agit d’un simple hasard ou d’un miracle inexplicable. Les éleveurs, vétérinaires et experts locaux sont sollicités pour fournir des explications sur ce phénomène rare qui demeure, pour l’instant, enveloppé de mystère. Restez connectés pour les mises à jour sur cet événement étonnant qui continue d’intriguer et de captiver la communauté de Ngada Yelle.
Le Patrouilleur WALO confronté à un sabotage lors de l’interception d’un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar.
Une opération anti-drogue menée par les forces maritimes sénégalaises a pris une tournure tragique avec la disparition de cinq commandos marins. L’annonce a été faite par le Colonel Moussa Koulibaly, Directeur de l’information et des Relations publiques des Armées, et est disponible en détail sur Le Dakarois.
Selon le communiqué rendu public aujourd’hui, le Patrouilleur de haute mer WALO a intercepté un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar. Une équipe d’intervention des commandos marins a été déployée à bord pour une fouille approfondie. Cependant, une action de sabotage, consistant en l’ouverture des vannes du navire, a été constatée.
L’objectif présumé de cette action était de couler le navire afin d’effacer toute preuve de son chargement illicite. Les secours coordonnés par le WALO ont permis de récupérer sept membres de l’équipe d’intervention et les dix membres de l’équipage du navire suspect.
Cependant, cinq commandos marins restent portés disparus à ce jour. Le Colonel Moussa Koulibaly a déclaré : « Les recherches sont en cours, et toutes les ressources nécessaires sont mobilisées pour retrouver nos camarades disparus. »
L’incident souligne les risques auxquels sont confrontées les forces de sécurité lorsqu’elles s’attaquent aux réseaux de trafic international de drogue. Les autorités restent déterminées à mener des opérations anti-drogue malgré les défis, et des enquêtes approfondies sont prévues pour élucider les circonstances entourant cette tragédie. Restez informés sur Le Dakarois pour les dernières mises à jour sur cet événement en cours.
Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer la sécurité dans la région de Ziguinchor, la gendarmerie nationale a étendu son réseau de brigades de proximité, comme rapporté en détail par Le Dakarois. Ces nouvelles installations ont été inaugurées par le ministre des forces armées, Oumar Youm, lors d’un marathon de 48 heures englobant la région de Sédhiou et Ziguinchor.
Le ministre des forces armées, Oumar Youm, a déclaré : « Ce marathon nous a permis d’inaugurer plusieurs infrastructures et de constater les équipements de dernière génération qui mettent nos hommes et nos femmes dans d’excellentes conditions de travail et de confort. »
Les nouvelles brigades de proximité s’étendent de Tanaff dans le département de Goudomp, dans la région de Sédhiou, à Ziguinchor. Le ministre a souligné l’importance de ce maillage territorial sécuritaire et a précisé que certaines de ces infrastructures ont été réalisées grâce au concours du programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA).
Il a ajouté : « Tout cela repose sur un plan d’urgence et d’équipement spécial, conçu sur la base d’une vision stratégique sécuritaire du président de la République, chef suprême des armées, et mis en œuvre par le haut commandant de la gendarmerie, le général de corps d’armée Moussa Fall. »
Le ministre a également souligné l’importance de la collaboration entre la gendarmerie et la communauté locale pour renforcer la sécurité. « C’est l’occasion d’inviter les populations, notabilités coutumières et religieuses, à co-construire avec la gendarmerie, leur gendarmerie, la sécurité. »
Oumar Youm a mis en avant le dynamisme économique de la région, soulignant que la paix est un prérequis essentiel à son maintien. Il a conclu en appelant à la responsabilité de tous les acteurs politiques pour préserver la paix et l’harmonie dans cette région diversifiée. « Nous appelons tous les responsables, tous les acteurs politiques à plus de responsabilités pour qu’on évite à ce peuple qui est un peuple sans couture, un peuple qui est uni dans sa diversité. » Restez informés sur Le Dakarois pour les dernières mises à jour sur cette initiative de sécurité cruciale.
Samedi dernier, le Président Macky SALL a présidé la cérémonie de pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, un projet emblématique qui marquera le rayonnement culturel du Sénégal et de l’Afrique. L’événement, qui s’est déroulé sur la corniche Ouest de Dakar, a été un moment symbolique rappelant l’importance de la mémoire dans la construction d’un avenir commun.
L’emplacement choisi pour le Mémorial, face aux berges de l’Atlantique, a une signification profonde, en tant que lieu témoin de l’histoire douloureuse de la traite négrière. Le Président SALL a souligné que cet édifice exceptionnel sera bien plus qu’un simple monument, mais un lieu de mémoire et d’avenir. Il servira à promouvoir le pardon, l’avancement et la création d’une nouvelle civilisation et d’une nouvelle humanité.
Le Mémorial de Gorée, dont le projet remonte à plus de 30 ans, couvrira une superficie de 35 000 m2. Sa tour en acier de 108 mètres de haut s’élèvera au bord de l’océan Atlantique, symbolisant la connexion avec l’Amérique où des millions d’Africains ont été déportés lors de la traite négrière. Cet édifice sera également un lieu de socialisation, renforçant le sentiment d’appartenance à une communauté noire, forte, soudée, solidaire et ouverte sur le monde.
Le Président SALL a décrit le Mémorial comme un « livre d’histoire ouvert au monde », destiné à témoigner du passé. Il comprendra une zone commerciale dédiée à l’artisanat local, un espace d’exposition, une salle polyvalente réservée au cinéma, aux conférences et aux spectacles, des ateliers mémoriels, un centre d’études sur la traite des êtres humains et une librairie.
Ce projet ambitieux, outre son aspect commémoratif, vise à préserver la mémoire collective et à sensibiliser les générations futures sur l’horreur du passé, afin que de tels événements ne se répètent plus jamais. Le Mémorial de Gorée s’inscrit ainsi dans une démarche de construction d’un futur empreint de compréhension, de tolérance et de solidarité entre les peuples.
inq commandos de la marine sénégalaise sont portés disparus depuis le vendredi 5 janvier 2024, selon une annonce du Directeur de l’information et des Relations publiques des Armées, le colonel Moussa Koulibaly. La disparition fait suite à une opération d’interception d’un navire suspecté de trafic international de stupéfiants par le Patrouilleur de haute mer WALO, au large de Dakar.
L’équipe d’intervention des commandos marins, montée à bord du navire suspect, a découvert une ouverture des vannes du navire. Il est présumé que cette action de sabotage, visant à couler le navire, avait pour objectif d’effacer toute preuve de son chargement illicite. Les secours menés par le WALO ont réussi à récupérer sept membres de l’équipe d’intervention et les dix membres du bateau en question.
Cependant, cinq commandos marins demeurent introuvables, et des opérations de recherche sont actuellement en cours pour les localiser. Cette disparition souligne les risques et les défis auxquels sont confrontés les militaires engagés dans des opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants et autres activités illicites en mer.
Dans le cadre du programme de développement des infrastructures du Sénégal, le Premier Ministre Amadou Ba a procédé, le 5 janvier 2024, à la cérémonie de lancement des travaux d’aménagement de la route Firgui – Dabaly – Kaymore – Thissé, ainsi que de la construction des pistes Keur Ayip-Keur Samba Kouta et Nioro du Rip-Keur Sinthiou.
La manifestation, qui s’est déroulée à Firgui dans le département de Nioro, a été marquée par la pose symbolique de la première pierre, signant ainsi le début de ces projets d’envergure. Aux côtés du Premier Ministre, plusieurs personnalités étaient présentes, dont Mansour Faye, ministre des infrastructures, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’eau et de l’assainissement, Mamadou Moustapha Ba, ministre des finances et du budget, ainsi que Modou Diagne Fada, ministre des collectivités territoriales.
Les travaux comprennent l’aménagement de la route Firgui – Dabaly – Kaymore – Thissé, une initiative majeure pour améliorer la connectivité et les déplacements dans la région. De plus, la construction des pistes Keur Ayip-Keur Samba Kouta et Nioro du Rip-Keur Sinthiou contribuera à renforcer l’accessibilité aux zones rurales, favorisant ainsi le développement économique et social.
Ces projets routiers s’inscrivent dans la vision globale du gouvernement sénégalais visant à moderniser les infrastructures du pays pour stimuler la croissance et améliorer la qualité de vie des citoyens. Le Premier Ministre Amadou Ba a souligné l’importance de ces initiatives pour le développement local et a exprimé sa détermination à soutenir des projets similaires dans tout le pays.
La ville de Bambilor se prépare à accueillir la 32ème édition de sa Ziarra annuelle, qui aura lieu le 3 février 2024. Sous le thème « Le comportement à adopter face à la crise des valeurs », cette manifestation promet d’être un moment de réflexion et de partage autour des principes qui fondent une société saine.
L’initiateur de l’événement, Dahira Al Fawzi Wanadiaty et Chababou Rahmati, a exprimé son grand plaisir d’annoncer cette Ziarra annuelle et a souligné l’importance de préserver les valeurs fondamentales dans un contexte marqué par des défis sociétaux. L’événement vise à rassembler la communauté autour de discussions constructives sur la manière de renforcer et de promouvoir ces valeurs.
Parmi les invités d’honneur figurent des personnalités exemplaires, dont la présence est considérée comme un enrichissement pour l’événement. L’organisateur espère que la Ziarra annuelle de Bambilor sera l’occasion de partager des idées, d’inspirer la communauté et de renforcer les liens entre les participants.
Tous sont conviés à cet événement empreint de valeurs et de partage, dans l’espoir que les discussions et les échanges contribueront à forger un avenir où les principes éthiques et moraux restent au cœur de la société.
Le maire de la commune de Bambilor, Ndiagne Diop, membre du parti politique APR, fait face à des accusations d’escroquerie foncière portant sur plus de 50 millions de francs CFA. La coopérative d’habitat de la Direction Centrale des Marchés Publics (DCMP) a déposé une plainte, alléguant que malgré le paiement de l’argent, les membres de la coopérative n’ont pas pu obtenir les terrains promis.
Selon les informations, le conseiller municipal Alassane Dia aurait facilité la transaction entre la coopérative et le maire. Les membres de la coopérative ont versé l’argent en échange de décharges et d’actes de délibération signés par le maire. Cependant, les acquéreurs affirment qu’ils n’ont pas pu obtenir les propriétés comme convenu.
Interrogé lors de l’enquête, le maire Ndiagne Diop aurait admis les faits. La Brigade de Recherches de Dakar-Faidherbe a conclu son enquête et transmis le dossier au parquet. La situation souligne les tensions autour des transactions foncières et des pratiques présumées illégales dans certaines municipalités.
Malgré une libération provisoire en janvier 2023, Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guèye se retrouvent à nouveau derrière les barreaux, faisant face à des accusations liées à la sécurité publique et aux troubles politiques graves. Cependant, leurs proches estiment que leur maintien en détention est « arbitraire », soulignant des violations flagrantes du Code de procédure pénale (CPP).
Après avoir déposé des requêtes pour une libération provisoire le 18 octobre 2023, les inculpés ont vu leur demande rejetée le 25 octobre de la même année. Déterminés, ils ont interjeté appel de cette décision le 26 octobre. Selon les dispositions de l’article 187 alinéa 2 du CPP, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel avait l’obligation de se prononcer au plus tard le 26 novembre 2023.
Le non-respect de ce délai aurait dû entraîner la libération automatique des inculpés. Cependant, jusqu’à la date actuelle, aucune décision n’a été rendue. Les proches des détenus soulignent que leur maintien en détention depuis le 27 novembre 2023 est une violation flagrante de la loi, et en conséquence, ils appellent à leur libération immédiate.
Cette affaire souligne les préoccupations croissantes concernant le respect des procédures légales et des droits individuels au Sénégal. Les violations alléguées du CPP renforcent les appels à une réforme et à une protection plus efficace des droits fondamentaux des citoyens.
Lors de la cérémonie de pose de la première pierre du Mémorial de Gorée, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a souligné la vocation de ce lieu en tant que rappel de l’histoire, visant à prévenir la répétition des horreurs du passé. Le Mémorial, dont le projet a plus de 30 ans, sera érigé sur la Corniche ouest de Dakar, occupant 35 000 mètres carrés, avec une tour en acier de 108 mètres de haut.
Macky Sall a décrit le Mémorial comme un « miroir incassable » et un « témoin vivant de la mémoire collective de la nation, de l’Afrique et de ses diasporas ». Il a souligné que cet édifice serait plus qu’une structure physique, devenant un « livre d’histoire ouvert au monde » pour témoigner du passé.
Le Mémorial comprendra diverses installations, telles qu’une zone commerciale dédiée à l’artisanat local, un espace d’exposition, une salle de réception polyvalente pour des événements tels que des conférences et des spectacles, des ateliers mémoriels, un centre d’études sur la traite des êtres humains et une librairie.
L’objectif principal de cet ouvrage est de préserver la mémoire d’un des chapitres les plus douloureux de l’histoire africaine. Macky Sall a souligné qu’il servirait à rappeler l’inhumanité de la traite des esclaves, mettant en lumière les atrocités vécues par des millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Le Mémorial sera également un hommage aux héros qui ont résisté au prix de leur vie et un engagement envers la phrase « Plus jamais ça ! » pour éviter la répétition de tels actes ignobles.
L’horreur s’est abattue sur la cité Apix de Tivaouane Peulh, plongeant la communauté dans l’émoi et la consternation. Un homme de 47 ans, identifié comme P. N. Gueye, expert-comptable de profession, a mis fin à ses jours par pendaison, laissant derrière lui un tableau tragique.
Avant de commettre l’irréparable, la victime aurait ordonné à ses enfants de se retirer dans une chambre, leur intimant l’ordre de ne pas en sortir. C’est dans ce contexte troublant que les enfants ont découvert leur père pendu à l’aide d’une corde dans le patio de la maison. Le choc a été intense pour les enfants qui ont immédiatement alerté leur grand-mère, présente dans une autre chambre.
Selon les informations disponibles, aucun signe de violence n’était visible sur le corps sans vie de P. N. Gueye. La victime était mariée et laisse derrière elle deux enfants. L’article ne précise pas si son épouse était présente au moment du drame.
Cet acte tragique soulève de nombreuses questions et laisse une communauté en deuil, cherchant à comprendre les raisons qui ont conduit à une telle tragédie. Les autorités pourraient mener une enquête pour tenter de comprendre les circonstances entourant ce suicide dévastateur.
Le 3 janvier, le village aurifère de Diyabougou, à Tamba, a été le théâtre d’un événement tragique avec la découverte du corps sans vie d’une femme identifiée comme Aïcha, originaire du Nigeria et exerçant le métier de prostituée. L’enquête, désormais entre les mains de la Brigade de gendarmerie de Kéniéba, a révélé des détails troublants impliquant le petit ami de la victime, un ressortissant malien.
Les autorités ont été alertées par le délégué du procureur de Tamba, et une série de découvertes ont mis en lumière l’implication du suspect dans la mort d’Aïcha. Des traces de sang ont été détectées sur les vêtements du suspect portés au moment des faits, ce qui a conduit à son arrestation.
Le suspect, originaire du Mali, a été conduit sous escorte à la Brigade de Kéniéba, où il a été placé en garde à vue. Face aux interrogatoires, le mis en cause a finalement avoué son implication dans la mort d’Aïcha. Il a décrit une violente dispute au cours de laquelle il aurait porté un coup fatal à sa compagne, la laissant s’affaler avant de succomber. Conscient de la gravité de son acte, il aurait admis avoir abandonné le corps sur le terrain de football du village.
Le suspect devrait comparaître devant le parquet local, et cette affaire souligne la nécessité de poursuivre l’enquête pour établir les circonstances exactes du drame et garantir que justice soit rendue.
Le directeur général de l’agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), Mamadou Djigo s’est illustré à la grande cérémonie de remise des trophées »Ragnée » qui célèbre les personnalités remarquées et remarquables de l’année 2023 au Sénégal.
Placé sous le thème : Ressources extractives, un enjeu de génération, le plus grand prix »Ragnée » de l’excellence lui a été décerné.
Coïncidant avec le jour de son anniversaire, la tête initiatrice des grands projets de l’Anat pour le développement du Sénégal se dit très fier de la distinction.
»Je suis très ému de cette distinction, aussi c’est un sentiment de satisfaction. Beaucoup de sacrifices sont faits par les agents de l’agence nationale de l’aménagement du territoire. Notre pays est doté d’un excellent outil d’organisation spatial à savoir le plan national d’aménagement et de développement territorial du Sénégal sur plusieurs facettes qui permet d’ici 2025 d’avoir une parfaite maîtrise de son territoire, à la mise en place de certains équipements. Aussi le visa de localisation qui permet aux populations de ne pas habiter dans des zones à risque. Sans oublier le Pavart qui va permettre d’industrialiser le pays etc… » a-t-il expliqué
Pour rappel, l’ingénieur aménageur et développeur de territoires est dans son domaine d’expertise. Ce fils de Koungheul a redonné vie à cette agence grâce à une série d’innovations qu’il a introduites. Nous pouvons citer le PAVART (Programme national d’appui à la valorisation des ressources territoriales). Retour en détails sur le parcours d’un génie qui rythme l’émergence du Sénégal.
Sa longévité marque certainement sa compétence. Mamadou Djigo est Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT). L’ingénieur aménageur et développeur de territoires est dans son domaine d’expertise. Le natif de Koungheul a redonné vie à cette agence grâce à une série d’innovations qu’il a introduites.
Il est dans son milieu à l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire ( ANAT). Mamadou Djigo était décontracté dans son bureau sis à Hann. Ici, on le retrouve avec son ordinateur posé sur une table et un écran plasma suspendu au mur. De là, par un clic, on se retrouve dans un village de Ndoffane et on assiste à un éventaire des habitants, des arbres sur un rayon d’un kilomètre. Cerise sur le gâteau, on peut avoir une lecture sur les phénomènes naturels. Il dévoile, la révolution, en cours et qui a été entamée, à la vérité, depuis sa nomination en juillet 2012. L’ingénieur aménageur et développeur de territoire, âgé de 46 ans, a réussi le pari de mettre en œuvre la vision de M. le Président de la République en matière d’aménagement du territoire. Ce travail est un outil d’aide à la prise de décisions politiques et de restauration de l’équité.
La répartition des infrastructures, des équipements, des activités dans l’espace de façon équilibrée et équitable et fiable ne peut que se faire sur la base solide qui s’appelle : le Plan d’Aménagement et de Développement Territorial ( PNADT). C’est sous sa direction que le nouveau PNADT a été élaboré car celui de 1977-1997 avait atteint ses limites. A la vérité, il n’a pas été mis en œuvre à cause de l’absence d’une loi. « Quand le Président de la République, Macky Sall est venu en 2012. Il nous a instruits d’élaborer un plan d’aménagement en prenant en compte le développement des territoires. Donc, nous venons d’avoir un Plan National d’Aménagement et de Développement Territorial. Son objectif, c’est de développer le Sénégal, à partir de ses territoires par une bonne structuration de l’espace et une valorisation durable de toutes ses ressources », raconte Monsieur Djigo. Il a une vision claire de sa mission. Il a compris qu’une bonne politique d’aménagement du territoire a toujours des répercussions sur les autres secteurs de la vie active et sur l’avenir du pays. À l’heure, des comptes, certains outils et juridiques ont été validés et promulgués comme la loi d’orientation pour l’aménagement durable des territoires ( Loadt) et le visa de localisation.
« Quand, on a fini d’élaborer le plan, nous avons identifié toutes les zones à risques (inondations, technologiques, érosions côtières…) et toutes les autres zones que nous devons protéger pour des intérêts géopolitiques et géostratégiques. Si une personne veut aller s’installer dans une zone inondable non constructible, nous sommes en mesure de l’interdire. Nous avons la loi avec nous, le visa de localisation. Nous avons des outils de dernière génération qui nous permettent sur l’ensemble du territoire de dire aux gens qu’ils peuvent encourir des risques en s’installant dans telle ou telle zone », explique Monsieur Djigo. Ce plan allant jusqu’en 2035, prend en compte, les besoins en eau, d’électricité, d’écoles, de voirie, d’universités… Et, la population du Sénégal qui passera de 25 à 26 millions d’habitants d’ici à 10 ans. « Ce sont autant de raisons qui ont poussé l’ANAT à mettre en place une politique cohérente pour équilibrer les territoires », a signifié Mamadou Djigo. Ces réalisations ont valu au DG de l’ANAT d’être élevé au rang de chevalier de l’Ordre National du Mérite par le Président de la République en 2021.
Un passionné de l’aménagement
Cette trajectoire a une source. Il a vu le jour à Koungheul, dans la région de Kaffrine. C’est dans la capitale du Bambouck où il a commencé ses études avant de rejoindre la ville de Tamba pour les poursuivre. Mais c’est à Rio Fresco ( Rufisque) qu’il a fait sa première et sa terminale. Une fois le baccalauréat en poche, il s’inscrit à l’Université Joseph Fourier de Grenoble où il est sorti avec un diplôme ingénieur aménageur de territoire. Il fera une année complémentaire à l’Université Pierre Mendes de France pour une formation en économie des territoires. « Ma passion, c’est mon métier : l’aménagement du territoire, le développement territorial, comment faire pour créer des entreprises et des emplois ? On a appris à aimer cela et c’est devenu une passion », confia-t-il.
Le diplôme d’ingénieur décroché, il officie d’abord au Conseil général de l’Isère, ensuite dans des entreprises et travaille pour le compte des projets en France. Il renonce pour revenir servir son pays. Au Sénégal, il a enseigné aussi à L’IST (l’Institut Supérieur des Transports). Il a été aussi le consultant de l’Etat pour l’élaboration de la première maquette de l’Observatoire national des territoires. Mamadou Djigo fait partie des jeunes brillants diplômés qui ont été détectés par Macky Sall pour élaborer son projet. C’est ainsi qu’il a été porté à la tête de l’ANAT en 2012.
Bernard Pecqueur, Son maître à penser
Très proche de ce professeur émérite français qui est le concepteur par excellence du développement territorial. Nous parlant de son ami, Dg Djigo dit : Bernard Pecqueur est un économiste territorial qui a eu un impact sur ma façon de voir les territoires. J’ai beaucoup appris à ses côtés !
Militant par conviction
Il ne pouvait pas rester insensible à cette marque de confiance, du Président Macky Sall. Il décide alors de rejoindre l’Alliance pour la République. « La politique est très noble quand elle est bien faite. Malheureusement, ces derniers temps, on assiste à des débats de bas niveaux », regrette-t-il. L’amour de servir son pays l’a donc poussé à militer à l’APR.
« Quand on voit le déséquilibre qu’il y a entre l’Afrique et l’occident, quand on a la chance de faire le tour du monde et le privilège de savoir quelque chose, de pouvoir d’apporter quelque chose de positive, on se dit qu’on n’a pas le droit de ne pas participer’’, se justifie-t-il.
Aujourd’hui le Dg de l’ANAT milite à Koungheul et compte des militants, un peu partout. Lors des élections locales et des élections législatives, il ne sera pas investi sur les listes par son patron. Si certains avaient, dans d’autres localités, décidé de créer des listes parallèles, Mamadou Djigo lui, s’est soumis aux décisions du chef de leur parti Macky Sall. ‘’En tant que militant loyal et fidèle au Président de la République, j’avais décidé de suivre la décision du parti’’, soutient-il.
Daniel Amokachi d’abord, Roberto Baggio après
L’homme politique était aussi un bon joueur de football. Il a laissé ses marques dans les navétanes. À Koungheul, les défenseurs de l’Asc Gombé et Walidane se souviennent encore de ses frappes foudroyantes. C’est pour cela qu’il a été surnommé, Daniel Amokachi, ancien international du Nigéria. A Rufisque, il portera le nom d’un international italien, Roberto Baggio. ‘’J’étais attaquant et je marquais beaucoup de buts. Je n’aimais pas les surnoms, mais on m’appelait souvent Baggio et Amokachi’’, se souvient-il. Et en France, le jeune footballeur amorce sa reconversion dans le milieu en devenant arbitre. ‘’Beaucoup de gens pensaient que j’étais en France pour jouer au football. Je continuais à suivre le sport », rapporte-il. Après tout, il fallait que celui qui était devenu arbitre officiel de football choisisse entre l’arbitrage et les études. « Finalement, j’ai décidé de me focaliser sur les études parce que ce sont les raisons qui m’avaient amené en France », avait opté l’ingénieur. Aujourd’hui, il lit beaucoup les livres sur l’aménagement du territoire pour quitter le monde réel sans s’éloigner de la réalité du terrain partageait notre confrère Ousmane Dicko de Seneweb sur la vie et l’œuvre de Mamadou Djigo.
Des disciples mourides et d’autres musulmans se sont pressés, jeudi, au musée des Civilisations noires, hôte de l’exposition organisée à Dakar, dans le cadre de la semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), se ruant sur les six photographies du guide spirituel des mourides qui se sont vendues comme des petits pains indique nos confrères de l’APS.
Ce rush est une manière pour eux de participer à la construction du musée Cheikhoul Khadim à Touba, à laquelle sont dédiés les fonds collectés.
Les clichés du fondateur du mouridisme, retrouvés dans une collection privée en France, ont été acquis le 8 mars 2023 par des disciples mourides lors d’une vente aux enchères à Lyon. Ils datent du 11 mars 1918, jour de la pose de la première pierre de la mosquée de Ndiarem, dans la commune de Diourbel (centre).
Mouhamed Ndiaye, ingénieur en génie civil, vient d’effectuer sa visite. Selon lui, il est ‘’impensable de rentrer à la maison sans acheter des photos du fondateur de la confrérie mouride, qui constituent un patrimoine pour tout fidèle’’.
“En achetant ces photos, certes, je participe à la construction du musée de Cheikhoul Khadim, mais cette acquisition constitue également un patrimoine inestimable pour moi’’, déclare-t-il, après avoir acquis un cliché à 5000 francs CFA.
Selon lui, “le fait d’acheter ces images et de les garder à la maison peut faire resurgir d’autres enseignements de Serigne Touba juste en les contemplant’’.
“La photo qui m’a le plus marqué, c’est celle où on voit Cheikh Ahmadou Bamba debout en train de prier. Cette image me parle énormément, car elle démontre le dévouement de l’homme envers Dieu’’, explique-t-il.
Pour Elias Diallo, ces photos viennent montrer une autre image de Serigne Touba avec des détails beaucoup plus clairs.
‘’Dire le sentiment qui m’anime après avoir acheté ces clichés me semble difficile, car jusqu’ici nous n’avions qu’une seule image de lui et aujourd’hui, d’autres images viennent s’y ajouter, avec des détails beaucoup plus clairs’’, se réjouit-il.
Il estime que ces photos viennent corroborer les écrits des témoins de l’époque, à l’image de Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana, secrétaire du fondateur de la confrérie mouride.
‘’Quand je regarde les photos, j’ai l’impression d’être en face à face avec Cheikh Ahmadou Bamba. C’est impressionnant’’, lance-t-il.
Abdoul Khadre Diop, membre du comité finance de cette semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, salue la détermination des fidèles à acheter massivement les photos du guide religieux en guise de participation à la construction du musée Cheikhoul Khadim.
Il assure que la vente des photos se passe très bien.
“Nous pouvons dire que depuis le début de l’événement, les clients ne cessent de venir afin d’obtenir des photos de Serigne Touba. Nous n’avons même pas de répit. Nous travaillons de 9 heures du matin à 20 heures’’, se félicite-t-il.
Il souligne qu’il y a d’autres points de vente à Dakar, avec la différence qu’‘’ici les prix sont plus abordables’’.
“En plus de cela, nous ne nous limitons pas uniquement à la vente, nous permettons également aux clients d’avoir des explications, s’ils le désirent, sur le contexte et la période où les photos ont été prises’’, a-t-il expliqué.
Plusieurs catégories de photos sont proposées aux visiteurs, avec des prix variant selon leurs dimensions.
“C’est entre 2500 et 5000 francs CFA. Mais en ce qui concerne la collection qui regroupe les six photos, son prix est fixé à un million FCFA’’, précise-t-il.
Il indique qu’il est difficile, à l’heure actuelle, d’évaluer la somme récoltée depuis le démarrage de l’exposition. “Il faut attendre la fin de l’évènement pour pouvoir communiquer sur cela’’, explique-t-il.
Il invite les fidèles à venir se procurer les images avant la fin de l’exposition.
La semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba sera clôturée samedi, par la tenue d’un colloque, à l’hôtel King Fahd Palace sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall, selon le comité d’organisation.
Un conflit d’ampleur significative oppose actuellement la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE) à la société Orange Finances Mobiles Sénégal, concernant des prélèvements illégaux effectués par Orange Finances. En effet, cette dernière aurait opéré des prélèvements inappropriés de 8% TTC sur les opérations de paiement des gains liés aux jeux organisés par la LONASE.
Suite à une procédure judiciaire entamée par la LONASE, le tribunal a émis une décision enjoignant l’arrêt immédiat de tous les prélèvements des gains effectués par Orange. Cette injonction est assortie d’une astreinte de 5 000 000 FCFA par jour de retard à compter de la date de la décision.
Le tribunal a également ordonné une expertise visant à retracer et déterminer la valeur totale des opérations de paiement des gains provenant des jeux de la LONASE sur lesquelles Orange aurait appliqué un prélèvement de 0,8% TTC (ou tout autre taux). L’objectif de cette expertise est d’évaluer le montant total de ces prélèvements perçus par Orange. De plus, l’expert devra vérifier les comptes entre les deux parties et déterminer s’il existe une créance de l’une sur l’autre dans le cadre du « contrat de paiement de service de loteries et de gains par Orange Money » sur la période allant du 1er janvier 2022 au 3 janvier 2023.
Un scandale financier secoue actuellement la cité religieuse de Touba, suite au détournement présumé de 78 millions de francs CFA du hadiya destiné au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. L’homme au cœur de cette affaire serait un chambellan, membre du cercle très restreint des dignitaires proches du guide religieux.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 décembre 2023, dans la demeure du Khalife à Touba Mosquée. Un émigré revenu du Sénégal a effectué une visite chez le Khalife pour présenter ses respects. En l’absence momentanée du guide religieux, il a été reçu par le chambellan qui leur a offert un « Berndé ». Pendant ce temps, le visiteur a accepté de laisser ses valises dans une chambre qu’on lui a présentée comme sécurisée.
La surprise a été totale lorsqu’à son retour, le visiteur, accompagné du Khalife, a constaté que ses valises avaient été ouvertes, et la somme de 78 millions de francs CFA, destinée comme hadiya, avait été dérobée. L’hôte a immédiatement interpellé le chambellan, qui a nié toute implication dans le détournement. Le visiteur a porté plainte, suivant les conseils de son marabout, pour élucider cette affaire.
Cette affaire de détournement au cœur de la cité religieuse de Touba a suscité l’émoi et l’incompréhension parmi les fidèles, et l’enquête en cours devrait permettre de déterminer les responsabilités et de rétablir la vérité sur cet incident financier qui ébranle la confiance au sein de la communauté mouride.
L’Union des Associations des Élus locaux (UAEL) exprime sa gratitude envers le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, pour les récentes mesures prises visant à renforcer la décentralisation au Sénégal. Ces mesures comprennent la revalorisation du statut de l’élu local avec une augmentation des indemnités, l’autorisation d’acquérir des voitures de fonction pour les maires, et d’autres avantages sociaux et financiers.
L’UAEL souligne que ces actions viennent s’ajouter aux nombreuses initiatives prises par le Président Macky SALL depuis son arrivée au pouvoir en 2012. Parmi ces initiatives, l’Acte III de la décentralisation occupe une place centrale, visant à corriger les inégalités territoriales et à organiser le Sénégal en territoires viables et compétitifs. Cette réforme a instauré la communalisation intégrale, la départementalisation, et la création de pôles de développement territorial.
La réforme de l’Acte III s’est accompagnée d’un renforcement financier des collectivités territoriales. Les Fonds de dotation de la décentralisation et les Fonds d’Équipement des Collectivités territoriales ont connu une augmentation significative de 2012 à 2023. De plus, d’autres mécanismes de financement, tels que la Contribution économique locale et le Fonds minier, ont été mis en place.
L’UAEL met également en lumière les nombreux projets et programmes de développement des collectivités territoriales initiés par le Président Macky SALL. Le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal, d’une valeur de 130 milliards FCFA, ainsi que d’autres projets axés sur le développement communautaire, l’inclusion sociale, et l’équité territoriale, ont contribué au progrès des collectivités locales.
En conclusion, l’UAEL tire le chapeau au Président Macky SALL pour ses efforts constants en faveur de la décentralisation et du développement des territoires. L’association exprime sa reconnaissance envers le Président et tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ces mesures et projets.
Mbacké, une localité sénégalaise, est secouée par une affaire de viol impliquant un charlatan, identifié comme S.B.Kane. Les faits se sont déroulés vers 03h du matin dans un bâtiment inachevé, et le présumé violeur a été appréhendé par les autorités locales.
S.B.Kane, déjà déféré en 2019 pour des accusations similaires, a été une nouvelle fois arrêté par les hommes du commissaire Alioune Fall. Le charlatan, résidant dans le quartier Mbacké Dimb, a justifié ses actions en affirmant agir sous l’emprise d’esprits malveillants, selon des sources proches du parquet.
La nouvelle affaire a été portée à l’attention des autorités dans la nuit du 1er janvier vers 03h. L’information faisait état d’un individu surpris dans un bâtiment inachevé en compagnie d’une femme déficiente mentale.
Les éléments de la brigade de recherches du commissariat urbain de Mbacké ont réagi immédiatement, se rendant sur les lieux pour interpeller le mis en cause. Interrogé lors de la procédure, S.B.Kane a nié les accusations de viol mais a admis avoir eu l’intention d’avoir des relations sexuelles avec la femme déficiente mentale âgée d’une quarantaine d’années.
Cependant, la victime a contredit ses déclarations en affirmant qu’elle avait été traînée dans le bâtiment inachevé où des rapports sexuels ont eu lieu. La déficiente mentale a été placée sous la responsabilité du service de l’action sociale pour une prise en charge appropriée.
À la suite de l’enquête, le charlatan S.B.Kane a été déféré mercredi dernier devant le tribunal de grande instance de Diourbel pour répondre des accusations de viol sur une déficiente mentale. L’affaire a suscité l’indignation et la préoccupation au sein de la communauté locale.
Les services de la Brigade de Recherches de la police des Parcelles Assainies ont récemment effectué des arrestations significatives liées au trafic de drogue, mettant en lumière l’implication inattendue d’un vendeur de pièces détachées dans ces activités illicites.
A. Dieng, principalement connu en tant que vendeur de pièces détachées, a été appréhendé par les forces de l’ordre avec 4 comprimés d’ecstasy. L’enquête a révélé que le suspect, tout en exerçant dans la vente de pièces détachées, était également impliqué dans le trafic de drogue pendant ses temps libres. Il a été placé en garde à vue et déféré au parquet pour détention et trafic d’ecstasy.
Dans une autre affaire, les limiers des Parcelles Assainies ont également réussi à mettre fin aux agissements présumés d’un individu identifié comme M. Ndiaye. Il a été interpellé en possession de 19 comprimés d’ecstasy devant un restaurant local. Bien que le suspect ait prétendu que la drogue était destinée à sa consommation personnelle, les autorités ne l’ont pas convaincu, et il a été conduit en détention à la prison de Rebeuss.
Ces arrestations soulignent l’engagement continu des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, en particulier dans les quartiers où de telles activités illicites peuvent prospérer. La police des Parcelles Assainies intensifie ses efforts pour maintenir la sécurité et la tranquillité publique dans la région.
Les agents des Eaux et Forêts du secteur départemental de Bounkiling ont réalisé une saisie majeure de bois à la frontière entre le Sénégal et la Gambie. Cette opération, menée sous les ordres du commandant du secteur des Eaux et Forêts de Bounkiling, Amadou Bâ, a abouti à la confiscation de 22 billons, de charrettes et de matériel de coupe de bois lors de deux interventions distinctes les 27 et 29 décembre.
Détails des Opérations :
La première opération a eu lieu à Moukoutala, un village dans la commune de Tankon, où un convoi de trafiquants de bois a été intercepté. Le convoi comprenait 9 charrettes à traction asine, 18 ânes, et 18 billons, dont 16 de kapokiers et 2 de dimb.
La seconde opération s’est déroulée à la frontière commune de Diamalathiel, avec l’interception de deux camions immatriculés en Gambie transportant 4 billons, dont 2 de linke (Afzelia Africana) et 2 de Khaye (Khaya senegalensis) mesurant 5 mètres de long. De plus, du matériel de coupe, comprenant des machettes et des tronçonneuses, a également été saisi lors de cette intervention.
Combat Contre le Trafic International de Bois :
Ces saisies représentent une avancée significative dans la lutte contre le trafic international de bois dans la région sud du Sénégal. Les autorités, par le biais du service des Eaux et Forêts, ont démontré leur engagement à préserver les ressources forestières et à combattre les activités illégales de coupe de bois à la frontière sénégalo-gambienne.
Impacts Environnementaux et Conséquences Légales :
Le trafic de bois, en plus de menacer la biodiversité et les écosystèmes forestiers, peut avoir des répercussions graves sur l’équilibre écologique. Les personnes impliquées dans ces activités illégales sont susceptibles de faire face à des poursuites judiciaires conformément aux lois en vigueur.
Efforts Continus pour la Protection des Ressources Naturelles :
Cette saisie marque un pas de plus vers la préservation des ressources naturelles du Sénégal, soulignant l’importance des efforts continus dans la lutte contre la déforestation et le trafic de bois à l’échelle nationale et internationale
Selon le dernier classement publié par le magazine Forbes, le paysage des grosses fortunes d’Afrique en ce début d’année 2024 voit Aliko Dangote, qui a dominé la liste pendant plus de 12 ans, céder sa place au Sud-Africain Johann Rupert.
Perte de 4 Milliards de Dollars pour Dangote :
Aliko Dangote a connu une chute significative dans son classement en perdant 4 milliards de dollars sur une seule année civile. Sa fortune est passée de 13,5 milliards de dollars à 9,5 milliards de dollars, le plaçant désormais juste derrière Johann Rupert, évalué à 10,3 milliards de dollars et occupant la deuxième place mondiale dans le secteur du luxe.
Facteurs Contributifs :
Plusieurs facteurs sont attribués à cette dégringolade financière, notamment l’impact de politiques économiques défavorables au Nigeria, la dévaluation du naira et des problèmes de gouvernance. Ces éléments ont influencé négativement la position d’Aliko Dangote dans le classement des grandes fortunes africaines.
Possibilité de Reprise en 2024 :
Cependant, Aliko Dangote pourrait retrouver le leadership au cours de l’année 2024, car il a diversifié ses activités en investissant dans le secteur pétrolier. Sa récente raffinerie à Lagos, l’une des plus grandes du continent, a commencé à fonctionner, et ses activités dans le secteur pétrolier pourraient contribuer à un rebond financier.
Classement Actuel :
Johann Rupert occupe actuellement la première place avec une fortune évaluée à 10,3 milliards de dollars, suivi d’Aliko Dangote à la deuxième place avec 9,5 milliards de dollars. La troisième position est occupée par Nick Oppenheimer, un magnat du diamant sud-africain, avec une fortune de 8,3 milliards de dollars, suivi par l’Égyptien Nassef Sawiris avec 7,4 milliards de dollars. À la cinquième place, on retrouve Abdulsamad Rabiu du Nigeria, avec une fortune de 5,9 milliards de dollars.
Dans un tweet récent, Alioune Tine soulève des interrogations essentielles quant à la crédibilité de l’organisation d’une élection présidentielle au Sénégal sans la participation du leader de l’opposition, Ousmane Sonko. Sonko est largement reconnu comme l’homme politique le plus populaire du pays.
« Peut-on organiser une élection présidentielle crédible, inclusive et apaisée sans le leader de l’opposition, qui est l’homme politique le plus populaire de ce pays ? », s’interroge Alioune Tine dans son tweet.
La question posée par Tine soulève des préoccupations importantes quant à l’équité et à la représentation démocratique dans le processus électoral sénégalais. La participation du leader de l’opposition est souvent considérée comme cruciale pour garantir une compétition politique équilibrée et la représentation des diverses opinions au sein de la société.
Alioune Tine pousse plus loin en se demandant s’il est justifié d’écarter Ousmane Sonko sur la base d’un prétexte aussi léger que la diffamation. Cette interrogation souligne les préoccupations quant aux motifs sous-jacents des procédures judiciaires qui pourraient avoir des implications majeures sur la scène politique sénégalaise.
L’interrogation d’Alioune Tine met en lumière le débat en cours sur la démocratie, la participation politique et l’équité dans le contexte des élections présidentielles à venir au Sénégal.
Thierno Cissé, un candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2024, a été arrêté jeudi pour avoir soumis une liste de 13 faux députés lors du processus de parrainage au Conseil constitutionnel. L’informaticien âgé d’une cinquantaine d’années a reconnu les faits sans réserve lors de son interrogatoire, indiquent des sources de Seneweb.
Thierno Cissé a déclaré aux enquêteurs qu’il était déterminé à participer coûte que coûte à l’élection présidentielle de 2024. Bien qu’il n’ait affilié à aucun parti politique, il a avoué avoir présenté une liste de parrains fictifs dans l’espoir de s’assurer une place sur le bulletin de vote. Il a affirmé être prêt à assumer les conséquences de ses actions.
Le candidat indépendant a également retiré un chèque de 30 millions de francs CFA, déposé comme caution pour sa candidature. Après son interrogatoire, Thierno Cissé a été placé en garde à vue pour fraude sur le parrainage et faux et usage de faux.
En attendant son passage devant le parquet de Dakar, qui pourrait avoir lieu ce vendredi matin, Thierno Cissé risque des poursuites judiciaires pour tentative de fraude électorale. Cette affaire souligne l’importance des mesures de vérification rigoureuses mises en place pour garantir l’intégrité du processus électoral.
Une intervention douanière à Tackoyel (Podor) a viré au drame lorsque des agents ont ouvert le feu sur un charretier, Amadou Mbaye Diop, suspecté de transporter des produits frauduleux. Le tragique incident a coûté la vie à l’homme, atteint de deux balles lors d’une confrontation.
La paisible localité de Tackoyel, située dans la région de Podor, a été le théâtre d’un événement tragique ce jeudi 4 janvier. Des agents de la Douane ont ouvert le feu sur un charretier du nom d’Amadou Mbaye Diop, provoquant sa mort sur le coup.
L’incident s’est déroulé au terme d’une course poursuite tendue, où les douaniers suspectaient le charretier de transporter des produits frauduleux dans sa charrette. La confrontation a pris une tournure dramatique lorsque les agents ont décidé d’utiliser leurs armes à feu.
Amadou Mbaye Diop, touché par deux balles, n’a pas survécu à ses blessures. L’homme est décédé sur les lieux du drame, laissant derrière lui des interrogations sur les circonstances exactes de l’intervention des douaniers et sur les motifs de l’utilisation de la force létale.
Plus d’informations sur cet incident tragique seront disponibles au fur et à mesure du développement de l’enquête. Les autorités compétentes devront élucider les détails de cette confrontation qui a abouti à la perte d’une vie humaine. Cette tragédie soulève également des questions sur les protocoles d’intervention des forces de l’ordre et la nécessité d’une enquête approfondie pour faire la lumière sur les événements ayant conduit à cette issue fatale. Restez à l’écoute pour des mises à jour sur cette affaire en cours.
Le ministre gambien de la Défense, Serign Modou Njie, a récemment visité les villages de Foni Kansala pour discuter avec les habitants inquiets des affrontements entre l’armée sénégalaise et le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC). Les villageois ont exprimé leur préoccupation quant aux balles perdues qui atterrissent souvent dans la région, causant des perturbations et mettant en danger la sécurité des résidents.
Le ministre a assuré aux habitants que l’État gambien prendra des mesures pour protéger ses citoyens et empêcher que les affrontements entre l’armée sénégalaise et le MFDC ne perturbent davantage la paix dans la région frontalière.
Serign Modou Njie a expliqué que bien que la Gambie soit un pays souverain et ne puisse dicter au Sénégal quand mettre fin à ses opérations militaires, elle a le devoir de protéger son peuple. Il a souligné que des actions seront entreprises pour s’assurer que les incidents tels que les tirs de mortiers et les balles perdues cessent d’atteindre le sol gambien.
« Notre tâche en tant que membres du Conseil national de sécurité (NSC) est d’assurer la sécurité de notre peuple et de nous engager davantage avec nos homologues sénégalais pour nous assurer que ces tirs de mortier et ces balles perdues cessent d’atterrir sur notre sol », a déclaré le ministre.
L’autorité gambienne était accompagnée du chef de l’armée gambienne, Mamat Cham, et du conseiller à la sécurité nationale, Aboubacar Jeng, qui font tous partie du Conseil national de sécurité. Cette démarche souligne l’importance de la collaboration entre les deux pays pour maintenir la stabilité et la sécurité dans la région frontalière.
La cité Baraka à Liberté-6 est secouée par une affaire troublante d’enlèvement suivi de séquestration, impliquant une jeune élève de 14 ans. Le commissariat de Dieuppeul a réussi à libérer la victime des griffes de son ravisseur, un individu impliqué dans plusieurs affaires criminelles.
L’incident a été porté à l’attention de la police de Dieuppeul par le frère de la victime, H. Barry. Les forces de l’ordre ont immédiatement entamé des recherches qui ont abouti à l’arrestation du ravisseur à la cité Baraka, après des investigations approfondies.
La victime, B. B, a initialement déclaré volontairement se rendre dans la chambre du ravisseur, fournissant des déclarations contradictoires lors des premières auditions. Cependant, lors d’une deuxième audition, elle a révélé avoir été conduite à la Zone de Captage par le ravisseur, où elle a été séquestrée pendant une semaine. Elle a néanmoins nié tout rapport sexuel avec son agresseur.
L’enquête en cours a conduit à la réquisition d’un examen gynécologique pour éclaircir les circonstances de la séquestration. Les résultats de cet examen restent en attente.
L’individu, identifié comme B. A. Diallo, a vu son passé criminel compliquer davantage son dossier. Il a été déféré au parquet pour des accusations multiples, notamment kidnapping, séquestration, détournement de mineure, et vols en réunion avec usage d’arme blanche.
Il a été révélé que B. A. Diallo était déjà sous le coup d’une plainte pour vol en réunion avec violence, commis la nuit et avec détention d’arme blanche. Ses antécédents criminels ajoutent une dimension inquiétante à cette affaire, soulignant la nécessité d’une réponse judiciaire rigoureuse pour garantir la sécurité des citoyens.
L’affaire met également en lumière les complexités des enquêtes sur les crimes contre les mineurs et souligne l’importance d’une coordination efficace entre les services de police et les professionnels de la santé dans de telles situations.
Dans l’univers dynamique de la mode en Afrique, Seyni Diaw, entrepreneur ivoirien, émerge comme une figure de proue. À la tête de FANII Groupe, il s’est taillé une place de choix en conjuguant audace et détermination. Cet homme polyvalent, originaire de Korhogo en Côte d’Ivoire, s’est aventuré avec succès dans divers secteurs, de la mode à la vente de véhicules, en passant par l’import-export, les médias en ligne et l’immobilier.
L’histoire de Seyni Diaw est celle d’un touche-à-tout ambitieux qui a transformé chaque défi en opportunité. À travers ses sociétés prospères telles que FANII GROUPE, SENAUTO, SPACE TRANSIT et My APPART, il trace un parcours remarquable dans le monde de l’entrepreneuriat africain.
Enfance et Premières Entreprises :
Né le 2 novembre à Koko-Ton Korhogo, Seyni Diaw a grandi dans une famille de commerçants et d’aventuriers. Inspiré par son père commerçant sénégalais et sa mère commerçante ivoirienne, Seyni a acquis des compétences commerciales dès son jeune âge. Son parcours académique brillant en Côte d’Ivoire l’a ensuite conduit à Dakar, au Sénégal, où il a entrepris des études en administration des affaires.
La Genèse du Businessman :
Doublé d’un baroudeur assoiffé de savoir, Seyni Diaw suspend ses études pour se lancer dans le monde des affaires. FANII GROUPE voit le jour, spécialisé dans la vente de vêtements et d’accessoires, avec une ambition claire : devenir un acteur majeur de la mode africaine. Malgré des débuts difficiles et une première boutique en faillite, Seyni Diaw persévère et transforme son entreprise en succès, ouvrant la voie à des ventes privées internationales et à une expansion rapide.
Polyvalence et Expansion : Au fil des ans, Seyni Diaw a élargi son horizon en fondant SPACE TRANSIT, une entreprise d’import-export, SENAUTO, spécialisée dans l’achat et la vente de véhicules, une entreprise de médias en ligne et My APPART, une entreprise immobilière. Son approche audacieuse et sa stratégie numérique ont propulsé FANII GROUPE au-delà des frontières, avec des produits présents dans 10 pays de la sous-région africaine et en Europe.
Vision et Persévérance : Seyni Diaw, surnommé « l’infatigable » ou le « Che », incarne la persévérance et la vision entrepreneuriale. Sa philosophie repose sur la qualité des produits et des services, une approche qui a porté ses fruits malgré les défis rencontrés en cours de route. Obsédé par la réussite, il ne dort que quelques heures par jour, travaillant sans relâche pour faire de FANII GROUPE l’une des plus grandes entreprises du monde.
Un Homme Qui Change le Monde : Seyni Diaw rêve de changer le monde avant la fin de sa vie. Sa réussite éclatante est un modèle de courage et de réussite dans l’entrepreneuriat, où l’échec est perçu comme le revers nécessaire de la réussite. Son histoire inspire ceux qui osent rêver grand et croient en la puissance de la persévérance.
Seyni Diaw, le visionnaire, continue de bâtir un empire de la mode en Afrique, laissant derrière lui un héritage d’ambition, de détermination et de succès.
Aujourd’hui vers 14 heures à Tawfekh, une localité en périphérie de Touba, des individus à bord d’une Peugeot 406 ont tenté de dérober du bétail, principalement des moutons. Cependant, les bergers locaux ont rapidement réagi pour défendre leur troupeau, déclenchant ainsi une confrontation intense.
Face à la résistance farouche des bergers déterminés à protéger leur patrimoine, les voleurs de bétail ont été contraints d’abandonner leur véhicule de fuite, une Peugeot 406. Les poursuites ont conduit à l’abandon du véhicule, qui a ensuite été incendié par la foule indignée.
Cet incident souligne la vigilance et la détermination de la communauté locale à protéger ses ressources contre les actes criminels. Il met également en lumière les défis auxquels sont confrontés les éleveurs et la nécessité d’une sécurité renforcée pour prévenir de telles tentatives de vol de bétail dans la région.
Il est à noter que malgré l’issue violente de cette tentative de vol, la communauté a évité un lynchage des malfaiteurs, privilégiant plutôt la remise de ces derniers aux autorités compétentes pour une action judiciaire appropriée.
L’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » continue de susciter des préoccupations, notamment en ce qui concerne la santé des 50 nourrissons retirés de cet établissement. Interrogé sur leur état de santé, un médecin a livré des nouvelles peu rassurantes, soulignant que la plupart de ces bébés sont exposés à des risques sérieux qui pourraient compromettre leur survie.
Selon le médecin, ces nourrissons ont subi un stress sévère, nécessitant une prise en charge rigoureuse. Il a averti que si ces bébés ne bénéficient pas d’une attention particulière, ils pourraient faire face à des problèmes de santé graves, voire mortels, avant l’âge de 5 ou 6 ans. Le stress toxique vécu par ces bébés aurait endommagé leur cerveau, nécessitant un suivi médical et psychologique approprié.
Le professionnel de la santé a appelé les médecins et le personnel hospitalier, en particulier dans les établissements comme l’hôpital Gaspard Camara, où les bébés ont été pris en charge, à accorder une attention particulière à ces nourrissons. Il a souligné l’importance non seulement de la nutrition, mais aussi de l’amour et de l’interaction pour aider ces bébés à surmonter les séquelles de la maltraitance qu’ils ont subie.
L’affaire « Keur Yeurmandé » souligne la nécessité d’une vigilance accrue et d’une intervention holistique pour assurer le bien-être et la santé mentale de ces nourrissons vulnérables.