Inondations à Touba : Le Khalife Général des Mourides appelle à la résilience, l’État promet des solutions structurelles

Touba, la ville sainte des Mourides, traverse une période de grandes difficultés à cause des inondations qui ont submergé plusieurs quartiers, causant deux pertes en vies humaines et détruisant des centaines de maisons. Face à cette situation, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a effectué une visite de terrain et rencontré les autorités religieuses pour évaluer l’ampleur du désastre.

Lors de cette visite, il s’est entretenu avec Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, sur indication de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife Général des Mourides. Le chef religieux a tenu à transmettre un message d’espoir et de résilience aux populations touchées. « Serigne Mountakha comprend combien les sinistrés souffrent. Et il ne restera pas les bras croisés sans leur venir en aide », a affirmé Cheikh Bassirou Mbacké, rappelant que le Khalife a déjà distribué près de 200 bœufs aux familles religieuses du pays à l’occasion du Gamou, signe de son engagement constant envers les siens.

Cheikh Bassirou Mbacké a également exprimé son inquiétude face à l’ampleur des dégâts, soulignant que même ses proches n’ont pas été épargnés par les inondations. « Mes deux frères ont dû quitter leurs maisons, une situation inédite pour nous », a-t-il déploré. Il a rappelé que cette menace avait été évoquée dès 2010, lorsque l’ancien président Abdoulaye Wade avait mis en garde contre la remontée de la nappe phréatique. Cependant, il a exhorté l’État à agir rapidement pour éviter une répétition de cette catastrophe dans le futur.

En réponse, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a reconnu la gravité de la situation, particulièrement marquée par la perte de deux vies humaines. « J’ai présenté mes condoléances aux familles endeuillées », a-t-il déclaré, tout en annonçant des mesures d’urgence. Il a promis de maintenir le matériel de pompage envoyé depuis Dakar dans les zones sinistrées, avant d’ajouter que des solutions structurelles étaient en préparation.

Le ministre a ainsi souligné que les solutions transitoires seraient bientôt remplacées par un plan directeur ambitieux, visant à résoudre durablement les problèmes d’inondation. « Il est temps de mettre en œuvre des mesures concrètes pour protéger les populations et prévenir de futurs sinistres », a-t-il conclu, répondant ainsi à l’appel pressant des autorités religieuses et des habitants de Touba.

La situation à Touba met en lumière la nécessité d’une action concertée entre l’État et les autorités religieuses pour protéger les populations vulnérables face à ces catastrophes naturelles.

Traque des Fraudes Douanières : Arrestation d’El Hadji Malick Diop et Compromis avec Dubai World

La lutte contre la fraude douanière s’intensifie au Sénégal. La traque des individus sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire, opérée par la police des frontières et la Douane, porte ses fruits. Parmi les personnes visées figure El Hadji Malick Diop, un déclarant en douane, accusé d’avoir orchestré une fraude de grande envergure.

Intercepté à la frontière mauritanienne à Rosso, le lundi 16 septembre, alors qu’il tentait de fuir le pays, El Hadji Malick Diop a été transféré à Dakar pour être placé en détention. Il est accusé d’avoir fait sortir illégalement des marchandises d’une valeur de plusieurs milliards de FCFA, une affaire qui met en lumière l’ampleur de la fraude douanière au Sénégal.

Cette arrestation n’est que l’une des nombreuses actions menées dans le cadre de cette enquête. Selon les informations rapportées par Libération, la Douane sénégalaise a également tourné son attention vers le port géré par Dubai World, impliqué dans des irrégularités similaires. Après négociations, un compromis a été trouvé, se chiffrant à environ 4 milliards de FCFA, permettant ainsi de régulariser la situation.

Outre El Hadji Malick Diop, d’autres transitaires se retrouvent dans le viseur des autorités. Trois individus, dont Baba Guèye et Ndiaga Diouf, sont actuellement détenus pour leur implication présumée dans des affaires similaires de fraude douanière.

Cette série d’arrestations et de règlements démontre la détermination des nouvelles autorités sénégalaises à renforcer le contrôle des frontières et à lutter contre la corruption dans les circuits commerciaux. La Douane semble prête à traquer sans relâche tous les individus impliqués dans des activités illégales portant atteinte aux intérêts économiques du pays.

Lutte contre l’immigration clandestine : la thérapie de choc de  » Ensemble C’est Possible « .

En déplacement à Mbour ce mardi 17 septembre, le Président du Mouvement  » Ensemble C’est Possible  » en compagnie des responsables du département à leur tête Mme Betyna Diop se sont rendus à la plage de ladite ville pour constater de visu le lieu du drame qui a coûté la vie à de nombreux jeunes.

La tragédie migratoire notée ces derniers temps au large des côtes mbouroises ne laisse pas indifférent le Mouvement  » Ensemble C’est Possible » . Le collectif par la voix de son président , M. Moustapha Junior Thiam a présenté ses condoléances aux familles éplorées et invité la jeunesse sénégalaise à rester au pays afin de contribuer au développement de la patrie.

 » Ensemble C’est Possible  » a cautionné les récentes décisions prises par le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, afin de juguler les nombreux départs, toutefois il a suggéré au président de la République d’initier les Assisses de l’immigration irrégulière comme l’a si bien proposé le Khalif général des Tidjanes en marge de la cérémonie officielle du Gamou de Tivaoune.

M. Moustapha Junior Thiam a magnifié les efforts consentis par la marine sénégalaise et invité l’Etat du Sénégal a mené des opérations conjointes avec les pays limitrophes tels que la Gambie et la Mauritanie qui sont des zones de départ afin de réduire les flux migratoires clandestins.

Au delà de la surveillance côtière et de la prévention,  » Ensemble C’est Possible  » a préconisé aux nouvelles autorités de chercher des accords de partenariat avec les gouvernements des autres pays à travers le ministère de la Jeunesse, le ministère de l’Enseignement supérieur afin de permettre une immigration régulière de la jeunesse. Pour M. Thiam, des pays comme le Maroc ou la Tunisie l’ont réussi avec l’Espagne.

Pour M. Moustapha Junior Thiam, la majorité des jeunes qui sont adeptes de l’immigration clandestine sont des diplômés ou ont une qualification professionnelle qui peuvent leur permettre d’accéder à des emplois une fois en Europe.

Le natif de Keur Tapha a fait écho de la proposition du Chef de l’État de signaler toutes activités suspectes. L’implication des populations dans la lutte contre les départs des migrants est primordiale car elle peut permettre de sauver des vies et annihiler la volonté suicidaire d’une jeunesse en quête de mieux être.

Sénégal : Les chiffres préoccupants de l’émigration irrégulière en 2024 – 4 198 migrants interpellés

L’émigration clandestine reste une problématique majeure au Sénégal, avec des chiffres alarmants pour l’année 2024. Selon le capitaine de vaisseau Djibril Diawara, 4 198 migrants ont été interceptés par la Marine nationale, répartis sur 29 pirogues au cours de cette année. Ce phénomène persiste malgré les efforts incessants des autorités pour freiner cette vague.

En comparaison avec l’année 2023, où 9 131 personnes avaient été appréhendées sur un total de 82 pirogues, les chiffres de 2024 montrent une diminution. Cependant, cette baisse reste relative, car des milliers de personnes continuent de tenter de rejoindre l’Europe via des routes maritimes extrêmement dangereuses.

Pendant le Magal, l’un des événements religieux les plus importants du Sénégal, la Marine nationale a intensifié ses efforts dans le cadre de l’opération Jokko. Durant cette période, 690 migrants ont été arrêtés, dont 21 organisateurs, notamment des convoyeurs. L’opération Jokko vise à renforcer la sécurité maritime et à prévenir les départs massifs vers l’Europe, une tendance qui s’amplifie souvent pendant les périodes de grande affluence.

Le capitaine Djibril Diawara a souligné que la Marine nationale reste mobilisée de jour comme de nuit pour endiguer le flux des migrants clandestins. Grâce à une surveillance accrue des côtes sénégalaises et à des interventions rapides, plusieurs tentatives de départ ont été empêchées.

Cependant, la lutte contre l’émigration clandestine demeure un défi colossal pour les autorités sénégalaises. Malgré les risques évidents pour leur vie, de nombreux jeunes continuent de choisir cette voie désespérée, fuyant la précarité économique et le manque d’opportunités dans leur pays.

Les statistiques de l’émigration irrégulière au Sénégal rappellent l’urgence d’une réponse multidimensionnelle, alliant sécurité, développement économique et sensibilisation.

Le lutteur Ada Fass arrêté après une altercation violente dans un bar

Le monde de la lutte sénégalaise est une nouvelle fois en émoi après l’arrestation d’Adama Correa, mieux connu sous le nom de lutteur Ada Fass. Ce lundi soir, Ada Fass, pensionnaire de l’écurie Fass Benno, a été appréhendé par les forces de l’ordre après une violente altercation dans un bar de la Médina, rapporte Seneweb.

Les faits se sont déroulés dans la nuit de lundi à mardi au bar « Chez Mbaye Dia », situé dans le 4e arrondissement de Dakar. Selon les témoignages, Ada Fass et ses compagnons se seraient impliqués dans une bagarre avec le propriétaire du bar. Les échauffourées ont rapidement dégénéré, entraînant des coups et blessures. Le propriétaire du bar a été sévèrement agressé et a dû être transporté à l’hôpital pour recevoir des soins.

La police, alertée par l’incident, est intervenue sur les lieux. Ada Fass et ses amis ont été interpellés et conduits au commissariat, où ils ont passé la nuit en détention. Le lutteur est désormais poursuivi pour coups et blessures volontaires.

Ce n’est pas la première fois qu’Ada Fass se retrouve dans le viseur de la justice. En mai 2023, il avait déjà été arrêté et condamné pour association de malfaiteurs et vol avec violence. Son implication dans des affaires judiciaires est un fait récurrent, ajoutant à la notoriété controversée du lutteur.

L’arrestation de Ada Fass suscite de vives réactions parmi ses fans et les observateurs du monde de la lutte. Sa réputation de lutteur talentueux est ternie par ces incidents, qui alimentent les débats sur la conduite des sportifs et leur comportement en dehors des arènes.

Le département de la justice est désormais chargé d’examiner les circonstances de cette nouvelle altercation et de déterminer les responsabilités. L’évolution de cette affaire pourrait avoir des répercussions sur la carrière d’Ada Fass et sur l’image de la lutte sénégalaise, un sport profondément ancré dans la culture locale.

Les autorités judiciaires continuent d’enquêter sur les détails de l’incident, et des mesures seront prises en fonction des résultats de l’enquête. En attendant, Ada Fass et ses amis restent sous le coup des poursuites pour leur implication dans cette violente altercation.

Émigration irrégulière : 30 candidats interpellés à Joal, dont deux femmes et un bébé

Le 16 septembre 2024, la brigade territoriale de Joal a mené une opération décisive contre l’émigration irrégulière, aboutissant à l’interpellation de 30 candidats à l’exil. L’opération, survenue dans la nuit à 1 heure du matin, a été conduite sous la supervision du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

Parmi les personnes arrêtées, on retrouve deux femmes accompagnées de leur bébé, un cas particulièrement poignant dans ce contexte. Les candidats à l’émigration incluent également 12 Sénégalais, 12 Guinéens, quatre Gambiens et deux Maliens, mettant en évidence la diversité des nationalités impliquées dans ce phénomène.

L’émigration irrégulière est un problème majeur en Afrique de l’Ouest, souvent motivée par la recherche de meilleures conditions de vie et d’opportunités économiques. Joal, une ville côtière du Sénégal, est un point stratégique pour ceux qui tentent de quitter le pays par voie maritime, rendant les opérations de surveillance et d’interception cruciales pour contrôler ce flux migratoire.

Suite à ces arrestations, les autorités locales ont renforcé les mesures de contrôle aux frontières et intensifié les opérations de surveillance dans les zones sensibles. L’objectif est de démanteler les réseaux de trafic humain et de prévenir les départs illégaux qui mettent en danger la vie des migrants.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a souligné que cette opération est une étape importante dans la lutte contre l’émigration irrégulière, mais il reste encore beaucoup à faire pour adresser les causes profondes de ce phénomène. Les candidats interpellés seront soumis à des procédures judiciaires conformément à la législation en vigueur.

La gestion de l’émigration irrégulière nécessite une approche multifacette, impliquant non seulement des actions répressives mais aussi des initiatives de développement socio-économique pour offrir des alternatives viables aux populations en quête de meilleures opportunités. Les autorités continuent d’appeler à la coopération internationale pour faire face à ce défi complexe et humanitaire.

Cette opération à Joal illustre la persistance et la complexité du problème migratoire dans la région, et met en lumière les efforts continus des forces de l’ordre pour contrôler ce phénomène tout en sensibilisant sur les dangers liés à l’émigration irrégulière.

Ndioum : démantèlement d’un réseau de trafiquants de chanvre indien

Dans une opération coordonnée menée dans la nuit du dimanche au lundi 16 septembre 2024, la Brigade de gendarmerie de Ndioum a réussi à démanteler un réseau de trafic de chanvre indien. L’intervention a conduit à l’arrestation de trois individus impliqués dans cette activité illégale.

Les suspects, deux Sénégalais et un Mauritanien, ont été appréhendés dans le quartier « Base » de Ndioum alors qu’ils circulaient à bord de deux motos. Leur destination était la Mauritanie, où ils semblaient se diriger avec une cargaison importante de drogue.

Lors de leur arrestation, les forces de l’ordre ont saisi près de 2 kilogrammes de chanvre indien, répartis en 480 cornets, ainsi qu’un rouleau d’un kilo et un sachet de 900 grammes. Cette saisie représente une quantité significative de drogue qui aurait pu alimenter les marchés clandestins dans la région.

En plus des quantités substantielles de chanvre indien, les autorités ont également découvert de l’argent lors de l’opération. Cependant, les détails sur la devise et le montant exact de l’argent saisi n’ont pas été précisés.

Les suspects sont actuellement en garde à vue à la Brigade de gendarmerie de Ndioum. Une enquête approfondie a été ouverte pour faire toute la lumière sur les activités de ce réseau de trafic de chanvre indien. Les enquêteurs se concentrent sur les connexions possibles du réseau, les méthodes de distribution et les partenaires éventuels impliqués dans cette opération illégale.

Cette opération s’inscrit dans un effort plus large des autorités pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Le démantèlement de ce réseau est une victoire significative dans la lutte contre les activités criminelles liées aux stupéfiants. Les forces de l’ordre continuent de renforcer leurs actions pour intercepter les réseaux de trafic et réduire l’impact des drogues sur les communautés locales.

Les autorités locales et les services de sécurité restent vigilants et engagés dans leurs efforts pour maintenir la sécurité publique et combattre les activités illégales dans la région.

gestion des inondations : Ousmane Sonko appelle à une meilleure coordination

Lors d’une réunion interministérielle ce mardi, le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné l’importance cruciale d’une meilleure coordination entre les différentes structures de l’État pour une gestion efficace des inondations. Suite aux récentes inondations qui ont causé des dégâts considérables, Sonko a insisté sur la nécessité d’une approche unifiée et coordonnée pour minimiser les impacts des catastrophes naturelles.

« Nous avons vu ce qui s’est passé ce matin. La pluie a fait des dégâts. Nous constatons que les structures dans ce domaine sont en train, chacune en ce qui la concerne, de faire le travail qu’il faut. Mais il faut coordonner les actions », a déclaré le Premier ministre. Il a mis en lumière le fait que, malgré les efforts individuels des différentes entités, l’absence de coordination entre elles peut réduire l’efficacité des interventions et aggraver les conséquences des inondations.
Sonko a souligné que pour obtenir les résultats escomptés, il est impératif que les entités dédiées travaillent en étroite collaboration. Cette approche collaborative est considérée comme essentielle pour renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes naturelles et pour assurer une réponse rapide et efficace en cas de crise.
Le Premier ministre a évoqué la nécessité de renforcer les mécanismes de coordination entre les différents acteurs impliqués dans la gestion des crises. Cela inclut les services d’urgence, les agences gouvernementales, les autorités locales, ainsi que les organisations de la société civile et les acteurs communautaires.
Il a également souligné l’importance de la communication entre ces entités pour garantir une réponse cohérente et bien orchestrée. La mise en place d’un système de gestion de crise centralisé pourrait aider à coordonner les efforts et à optimiser l’utilisation des ressources disponibles.
Les récentes inondations ont mis en évidence des faiblesses dans la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles. Les fortes pluies ont provoqué des dégâts importants, avec des pertes matérielles et des impacts significatifs sur les communautés touchées. Ces événements ont souligné l’urgence de renforcer les infrastructures de drainage et d’assainissement, ainsi que d’améliorer les systèmes de prévision météorologique et de gestion des catastrophes.
Ousmane Sonko a appelé à une réévaluation des stratégies actuelles pour mieux anticiper et gérer les inondations futures. Il a insisté sur le fait que des efforts concertés et une meilleure coordination sont nécessaires pour renforcer la résilience des villes et des villages face à ces défis croissants.
La déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko met en lumière la nécessité d’une approche intégrée dans la gestion des catastrophes naturelles. En appelant à une meilleure coordination entre les différents acteurs concernés, Sonko vise à améliorer l’efficacité des réponses aux crises et à minimiser les impacts des inondations sur les communautés. Cette approche collaborative est essentielle pour faire face aux défis posés par les catastrophes naturelles et pour assurer une gestion plus efficace des risques à l’avenir.

Deux morts dans les inondations : Cheikh Tidiane Dièye attendu à Touba

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr. Cheikh Tidiane Dièye, est attendu à Touba dans les prochaines heures pour évaluer les dégâts causés par les récentes inondations. Accompagné du Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), le ministre se rendra dans la capitale du mouridisme afin de s’enquérir de la situation, selon une source autorisée relayée par Ledakarois.sn.

Pour rappel, les fortes précipitations qui se sont abattues sur la ville ont causé la mort de deux personnes. Ces inondations ont provoqué des dégâts matériels considérables, accentuant la vulnérabilité des infrastructures de la cité religieuse face aux aléas climatiques.

Touba : Le Ministre de l’Hydraulique en visite d’urgence suite aux inondations

Touba, la capitale du mouridisme, s’apprête à accueillir dans les prochaines heures une visite importante du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Diéye. Selon des informations obtenues par Seneweb de sources autorisées, le ministre sera accompagné du Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour évaluer l’ampleur des dégâts causés par les inondations qui frappent actuellement la ville sainte.

Cette visite fait suite aux fortes précipitations qui ont durement touché Touba ces derniers jours, entraînant des pertes en vies humaines. Deux personnes ont en effet perdu la vie dans la cité religieuse à cause des intempéries, exacerbant ainsi la situation déjà critique due à l’accumulation des eaux pluviales dans plusieurs quartiers de la ville.

Les autorités entendent prendre des mesures d’urgence pour venir en aide aux populations affectées. Le ministre Diéye et son équipe évalueront les infrastructures d’assainissement et la gestion des eaux pluviales, tout en prenant en compte les besoins en renforcement des dispositifs existants. Cette visite d’évaluation pourrait également mener à la mise en place de nouveaux programmes d’urgence pour atténuer les effets des inondations dans la région.

Les populations de Touba, qui ont été durement éprouvées par ces inondations récurrentes, espèrent des solutions durables et une meilleure gestion des eaux afin de prévenir des catastrophes similaires à l’avenir.

Les inondations restent un défi majeur dans plusieurs régions du Sénégal, et particulièrement à Touba, une ville à forte densité de population où la gestion des eaux est souvent rendue difficile par l’absence d’infrastructures adéquates. Les dernières pluies ont mis en lumière les lacunes du système d’assainissement de la ville, provoquant des perturbations dans la circulation et des dégâts matériels importants.

Le gouvernement est de plus en plus sous pression pour accélérer la mise en œuvre de projets d’assainissement durable, notamment dans les zones à risque comme Touba. Cette visite du Ministre de l’Hydraulique est donc perçue comme une étape cruciale pour l’évaluation des mesures à prendre pour soulager les populations et éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent.

En attendant, les habitants de la ville sainte demeurent vigilants, en espérant des actions rapides et concrètes de la part des autorités compétentes.

Inondations à Touba : Une situation critique aggravée par des pluies diluviennes

Le week-end dernier, la ville religieuse de Touba a été frappée par des pluies torrentielles qui ont entraîné d’importantes inondations, causant des dégâts matériels considérables et un lourd bilan humain. Un corps sans vie a été retrouvé dans les eaux, plongeant la communauté dans la consternation.

Parmi les zones les plus touchées, Darou Marnane a vu plusieurs habitations, dont celles de la famille de Serigne Mourtadha Mbacké, envahies par les eaux. Les résidents ont été contraints de quitter les lieux face à la montée des flots.

De l’autre côté de la route, une clinique est également prise au piège des inondations. Les patients, confinés dans leurs lits, sont dans l’impossibilité de se déplacer, aggravant leur situation déjà précaire.

Entre Gare Bou Mak et Keur Niang, à « Jaakay Muumëh », une maison s’est effondrée sous la pression des eaux. Un groupe d’enfants a failli être emporté par les vagues, mais a heureusement été sauvé de justesse. Malheureusement, un homme coincé sous les décombres a été retrouvé sans vie. Il s’agit d’un locataire guinéen, d’origine Peul du Fouta, âgé d’une quarantaine d’années.

Les pluies, débutées aux environs de 1h30 du matin, se sont poursuivies, bien que leur intensité ait faibli. Cependant, la situation reste désastreuse en raison des dysfonctionnements au niveau des canaux d’évacuation. Ces derniers sont obstrués par des déchets laissés dans les rues après le Magal, ce qui complique davantage l’évacuation des eaux pluviales.

Face à cette catastrophe, les habitants appellent à la mise en œuvre immédiate du plan ORSEC (Organisation des Secours en cas de Catastrophe) pour venir en aide aux sinistrés et rétablir les infrastructures vitales. La ville de Touba, déjà vulnérable aux inondations en raison de ses infrastructures défaillantes, se retrouve une fois de plus confrontée à une crise qui nécessite une intervention rapide et coordonnée des autorités.

Les populations locales espèrent que cette catastrophe servira d’électrochoc pour améliorer la gestion des eaux pluviales et renforcer les dispositifs de prévention, afin d’éviter que de telles situations ne se répètent à l’avenir.

Appel Urgent du Centre National de Transfusion Sanguine : Les Réserves de Sang au Plus Bas

Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a récemment lancé un cri d’alarme sur les réseaux sociaux, exhortant la population à répondre à une urgence vitale : les réserves de sang sont dangereusement faibles. Dans une situation jugée critique, le CNTS invite chacun à faire un geste qui pourrait sauver des vies.

« Les réserves de sang du CNTS sont faibles. Chaque minute compte », a déclaré l’organisme dans un message poignant. L’appel est clair : dès ce mardi à partir de 8h, toute personne en capacité de donner est attendue au CNTS. Ce geste simple, qui ne prend que quelques minutes, peut avoir un impact considérable, offrant potentiellement des années de vie à ceux qui en ont le plus besoin. « L’homme est le remède de l’homme », rappelle le CNTS, insistant sur l’importance de la solidarité.

Pour les habitants de Guédiawaye, Pikine, Yeumbeul et des environs, il est également possible de se rendre à l’hôpital Dalal Jamm ou à l’hôpital Roi Baudoin pour effectuer un don de sang.

Les réserves de sang sont indispensables pour les interventions chirurgicales, les urgences médicales et les traitements de maladies chroniques. Avec des stocks aussi bas, le CNTS fait face à une crise qui pourrait affecter la capacité des hôpitaux à répondre à ces besoins.

Un don de sang permet non seulement de sauver des vies, mais aussi de renforcer la résilience de tout un système de santé. En offrant de leur sang, les donneurs deviennent les héros silencieux qui soutiennent des familles, des malades et des accidentés. En cette période de pénurie, chaque don compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.

Le CNTS invite donc tous ceux qui sont en bonne santé à venir faire ce geste de solidarité et à encourager leur entourage à faire de même. Une mobilisation générale est plus que jamais nécessaire pour faire face à cette crise.

Les dons de sang sont ouverts à toutes les personnes âgées de 18 à 65 ans, en bonne santé, pesant au moins 50 kg. Il est recommandé de boire beaucoup d’eau avant de se rendre dans un centre de don et de se munir d’une pièce d’identité.

Mobilisons-nous pour sauver des vies, un geste de solidarité peut tout changer.

Remise de la clé de la Grande mosquée de Tivaouane : un symbole fort pour la communauté tidjane

En marge de la célébration du Gamou, événement religieux marquant la naissance du Prophète Muhammad (PSL), un moment solennel s’est déroulé à Tivaouane. La clé de la Grande mosquée de cette ville, épicentre de la confrérie tidjane au Sénégal, a été remise au khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour. Ce geste hautement symbolique incarne la responsabilité spirituelle et la continuité de la transmission des valeurs au sein de la confrérie.

Selon Makhtar Cissé, président du comité en charge des travaux de réhabilitation de la mosquée, et ancien ministre sénégalais, cette clé a une valeur particulière. « Elle a été fabriquée par le même artisan qui a conçu la clé de la Grande mosquée de La Mecque », a-t-il précisé, une allusion directe à l’importance spirituelle de cette œuvre.

La Grande mosquée de Tivaouane, fondée en 1904, est un lieu central de la vie religieuse des tidjanes. Construite sur une surface impressionnante de 24 000 m², elle peut accueillir jusqu’à 39 000 fidèles, en faisant l’une des plus grandes mosquées du pays. La première extension majeure du bâtiment date de 1979, mais c’est en 2019 qu’un vaste projet de réhabilitation a été lancé, un chantier dont le coût total s’élève à environ 15 milliards de francs CFA.

Makhtar Cissé souligne que cette rénovation va bien au-delà d’une simple mise à jour architecturale. « C’est une mosquée intelligente et verte », a-t-il ajouté, insistant sur l’importance des innovations intégrées. Des arbres ont été plantés à l’intérieur et tout autour de la mosquée, en harmonie avec la vision écologique qui accompagne le projet.

La symbolique qui entoure la Grande mosquée de Tivaouane ne s’arrête pas à la fabrication de la clé. Le projet de réhabilitation a également bénéficié d’une contribution singulière : un Sénégalais, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a permis l’acquisition de tapis similaires à ceux de la Grande mosquée de La Mecque. Cet élément rappelle encore une fois la connexion spirituelle entre ces deux lieux emblématiques de l’islam.

L’Inspecteur général d’État, impliqué dans le projet, a mis en avant cette similitude, renforçant le prestige et l’importance de cette mosquée au sein de la communauté musulmane sénégalaise et même au-delà. La Grande mosquée de Tivaouane, désormais modernisée, symbolise l’héritage vivant de la Tidjaniya et incarne un modèle de mosquée à la fois traditionnelle et tournée vers l’avenir.

Cette réhabilitation marque une nouvelle étape pour Tivaouane, ville phare de la Tidjaniya au Sénégal, où des milliers de pèlerins affluent chaque année pour célébrer le Gamou. La remise de la clé au khalife, Serigne Babacar Sy Mansour, est non seulement un acte symbolique, mais aussi une reconnaissance de son rôle de gardien spirituel et de guide pour les fidèles.

La mosquée, désormais équipée des dernières technologies, tout en préservant son caractère sacré et historique, devient un lieu où tradition et modernité se rencontrent. Cela reflète l’esprit d’innovation qui caractérise la Tidjaniya, une confrérie soucieuse de préserver ses racines tout en s’adaptant aux défis contemporains.

Ainsi, à travers ce projet monumental, la Grande mosquée de Tivaouane réaffirme son rôle central dans la vie spirituelle des tidjanes, tout en aspirant à une dimension internationale, à l’image des grands lieux de culte de l’islam.

Catastrophe à Touba : Les Inondations Continuent de Ravager la Ville

Touba, l’une des villes les plus importantes du Sénégal, est actuellement plongée dans une situation dramatique en raison des pluies incessantes qui provoquent d’importants dégâts. Des centaines de familles se retrouvent sans abri, ayant été contraintes de fuir leurs maisons en pleine nuit pour échapper aux inondations. Parmi les quartiers les plus touchés, on compte Janatu, Ndamatou, Sam, Nguiranène, Guédé, et Keur Niang.

À Keur Niang, la situation a pris une tournure encore plus tragique. Près du célèbre bassin de rétention des eaux pluviales, une partie d’une maison s’est effondrée, causant une scène de panique dans le quartier. Les dégâts sont considérables : le salon et deux chambres adjacentes de la concession se sont écroulés, mettant en péril la vie des occupants.

Malheureusement, l’alerte a été donnée trop tard. Plusieurs résidents, dont des enfants, étaient encore à l’intérieur lorsque le drame s’est produit. Grâce à la mobilisation rapide des voisins, les occupants ont pu être évacués de justesse. Cependant, un locataire serait encore coincé sous les débris, et les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux pour tenter de le secourir.

Le quartier Janatu, situé près du « Jakaay Serigne Saliou », est également dans une situation critique. Les fortes pluies ont submergé les habitations, contraignant des dizaines de familles à abandonner leurs maisons. Beaucoup ont vu leurs provisions et leurs biens emportés par les eaux, laissant ces foyers dans une grande détresse.

Face à cette catastrophe, les habitants appellent à une réaction rapide des autorités pour atténuer les souffrances et prévenir de nouveaux drames. L’association locale « Touba Ca Kanam » a lancé son initiative « opération Wallu », une campagne de solidarité visant à apporter un soutien d’urgence aux sinistrés. Des vivres, des vêtements et d’autres biens de première nécessité sont distribués aux familles qui en ont besoin.

Cependant, l’ampleur de la crise nécessite une intervention rapide et à plus grande échelle pour éviter que la situation ne s’aggrave davantage. Les inondations à Touba sont devenues un problème récurrent, et cette dernière catastrophe met en lumière la nécessité d’une action urgente pour renforcer les infrastructures de drainage et mieux protéger la ville.

Alors que Touba continue de faire face à cette crise, la solidarité locale est plus que jamais nécessaire. Mais au-delà des actions citoyennes, une mobilisation rapide des autorités s’impose pour apporter des solutions durables aux habitants frappés par ces intempéries. Les prochains jours seront cruciaux pour évaluer l’ampleur des dégâts et les mesures à prendre afin de prévenir de futures catastrophes similaires.

Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu aux États-Unis pour sa première Assemblée générale de l’ONU

Le Président Bassirou Diomaye Faye se prépare à effectuer un important voyage officiel aux États-Unis. Selon des informations rapportées par le journal Enquête, le chef de l’État sénégalais sera présent à New York le 21 septembre pour participer pour la première fois à l’Assemblée générale des Nations unies. Ce déplacement marque un moment crucial dans sa jeune présidence, alors qu’il succède à Macky Sall à la tête du Sénégal.

Diomaye Faye prononcera son discours devant cette grande tribune internationale le mardi 25 septembre dans l’après-midi. Cette allocution sera particulièrement scrutée, tant sur le plan national qu’international, alors qu’il cherchera à affirmer sa vision pour le Sénégal et son engagement envers les défis mondiaux.

En marge de cette Assemblée générale, le Président sénégalais participera également à un sommet sur l’avenir du monde, organisé à l’initiative du secrétaire général de l’ONU. Cette rencontre, axée sur des discussions prospectives sur les grandes questions internationales, permettra au président Diomaye Faye de tisser des liens avec d’autres dirigeants mondiaux.

Cependant, comme le souligne le journal Enquête, aucune audience n’est prévue avec le président américain Joe Biden. Ce voyage n’en reste pas moins un moment clé pour Diomaye Faye, qui, avec sa participation à l’Assemblée générale des Nations unies, continue de se positionner sur la scène internationale.

Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre de la République du Sénégal, Ousmane Sonko

Dakar, le 16 septembre 2024

Monsieur le Premier Ministre,

La Ligue Régionale de Karaté de Dakar, à travers ma modeste personne, vous adresse cette missive afin de vous exprimer son indignation et son profond regret face à la situation alarmante qui prévaut au sein de la Fédération Sénégalaise de Karaté et Disciplines Associées (FSKDA).

En effet, depuis plus de deux ans, les instances dirigeantes de notre fédération se sont écartées des valeurs fondamentales qui doivent régir le karaté et les autres disciplines martiales. En tant que dirigeants et pratiquants d’arts martiaux, nous devons non seulement respecter le code du Budō, mais également promouvoir les valeurs de l’Olympisme. Hélas, ces principes sont aujourd’hui délibérément ignorés par les instances dirigeantes de la FSKDA.

Le code du Budō, fondé sur l’intégrité, le courage, la bienveillance et le respect, semble avoir été relégué au second plan par les dirigeants actuels. Les comportements qui prévalent au sein de la FSKDA, marqués par des détournements de fonds, la corruption, le népotisme, les conflits d’intérêts et des exclusions arbitraires de membres du comité directeur, sont en totale contradiction avec ces valeurs. Ces pratiques incluent également des tentatives de suspension des activités du karaté à l’encontre de ceux qui ont eu le courage de réclamer la transparence et la redevabilité, notamment dans la gestion des 89 millions de francs CFA que le Ministère des Sports aurait remis à la FSKDA pour le paiement des primes des athlètes et les fonds liés à la gestion du COVID, ainsi que des arriérés, pour un montant de 20 millions de francs CFA.
Ces agissements non seulement violent les exigences de droiture et de sincérité attendues dans les arts martiaux, mais trahissent également le devoir de respect et de bienveillance envers l’ensemble de la communauté des karatékas.

Plus grave encore, les personnes, dont moi-même, qui ont osé dénoncer ces pratiques immorales, sont victimes d’abus de pouvoir et de tentatives de musèlement par le biais de suspensions infondées. Ainsi, cinq dénonciateurs, dont je fais partie, ont reçu des lettres de suspension pour avoir porté l’affaire devant l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), comme en témoignent les enregistrements de la réunion du Comité Directeur de la FSKDA du 31 Août 2024, tenue en l’absence de quorum. Ce manque de courage des dirigeants, qui préfèrent la répression à la gestion constructive des critiques, révèle un mépris flagrant des valeurs olympiques qui prônent l’excellence, l’amitié et le respect.

Monsieur le Premier Ministre,
L’OFNAC finalise actuellement ses enquêtes à la suite de la plainte que j’ai déposée le 10 juin 2024, en ma qualité de Président de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar.
Depuis cette date, les principaux individus visés par l’enquête ont lancé une série d’attaques contre la Ligue que je représente, dans une tentative manifeste de déstabilisation. Leur objectif est de faire remplacer le Directeur Technique Régional de la Ligue ainsi que moi-même, en raison de notre position ferme contre leurs pratiques contraires à l’éthique.

Ces manœuvres indignes, orchestrées par des individus tristement connus pour leurs propos injurieux et diffamatoires, témoignent d’un mépris total pour les valeurs de respect et d’honneur inhérentes à notre discipline. Plutôt que de défendre les principes de transparence et d’intégrité, ils préfèrent recourir à l’intimidation et à la discorde au sein de la communauté des karatékas. Leur ambition est claire : prendre le contrôle de la Ligue de Dakar, qui regroupe plus de la moitié des clubs de karaté du Sénégal, afin de satisfaire des intérêts personnels qui vont à l’encontre des principes du Budō.

Monsieur le Premier Ministre,
Les actions entreprises par certains membres des instances dirigeantes visent, d’une part, à prendre le contrôle de la Ligue de Dakar, laquelle regroupe plus de la moitié des clubs de karaté du Sénégal, dans le but de satisfaire des ambitions personnelles qui sont foncièrement opposées aux principes du budō. D’autre part, ces individus cherchent à écarter toute concurrence avant la prochaine Assemblée générale élective prévue dans environ six mois, en mars prochain, afin d’assurer leur réélection sans opposition. Cependant, il est clair que leur entreprise est vouée à l’échec, car nous sommes déterminés à nous battre jusqu’au bout pour que ces dérives ne se reproduisent plus. Rien ne sera plus comme avant.
Qui plus, le niveau d’indicipline et de vulgarité est intenable.
À l’appui de mes propos, je joins à la présente deux procès-verbaux d’huissier qui illustrent le niveau inacceptable de vulgarité qui règne actuellement au sein du karaté.
En effet, le 1er juin 2024, une situation édifiante a eu lieu lorsqu’une déclaration émanant d’une haute autorité de la République, « mise en garde contre les détournements de fonds publics », a été partagée par le Président de la Ligue de Karaté de Dakar dans le groupe WhatsApp du comité directeur. En guise de réponse, un membre du Bureau Fédéral a envoyé une vidéo dégradante d’un singe, accompagnée d’insultes grossières. Ce comportement est non seulement contraire aux valeurs du budō et de l’olympisme, mais viole également les règles élémentaires de la civilité. Pire encore, ces insultes étaient dirigées vers des membres âgés du comité directeur, suscitant une indignation générale. Loin de s’excuser, cet individu a persisté, confirmant son attitude méprisante, ce qui constitue une atteinte grave à l’éthique du karaté et au respect dû à nos institutions et aux anciens.

Plus troublant encore, un autre membre du Bureau Fédéral s’est également distingué par des insultes d’une vulgarité inqualifiable à l’encontre du Président de la Ligue de Dakar, ce dernier ayant eu l’audace de dénoncer des comportements inappropriés au sein de la fédération.

Ces incidents, d’une gravité extrême, n’ont pourtant suscité aucune sanction de la part des instances fédérales. Il est incompréhensible que des individus ayant adopté de telles attitudes se voient encensés alors qu’ils devraient être radiés à vie de la communauté du karaté sénégalais.

Cette situation est non seulement une trahison des valeurs fondamentales de notre art martial, mais également une atteinte à l’honneur et au respect que nous devons à nos aînés et à nos institutions. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à de telles dérives, et il est impératif que des mesures exemplaires soient prises pour préserver l’intégrité de notre discipline.

Monsieur le Premier Ministre,
Il est important que la Fédération Sénégalaise de Karaté retrouve le chemin de l’honneur, du respect et de l’éthique, conformément aux valeurs du Budō et de l’Olympisme. En tant que pratiquant et Président de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar, je vous sollicite pour qu’une action décisive soit entreprise afin de restaurer la dignité et l’intégrité au sein de notre fédération.

Le 24 juin 2024, j’ai officiellement saisi le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture pour lui faire part de cette situation critique et solliciter une audience. Je sais son emploi du temps chargé. Néanmoins, en raison de l’urgence et de la gravité des faits, je me tourne vers vous pour une intervention rapide.

Cette lutte que je mène avec persévérance contre les détournements de fonds publics vise à protéger l’avenir des jeunes karatékas du Sénégal. Ces jeunes, qui expriment leur désarroi face à la gestion chaotique de la Fédération, ne doivent pas sombrer dans la désillusion, ni être tentés par l’émigration clandestine, une tragédie humaine qui pèse lourdement sur nos familles et sur l’État.

Je vous remercie Monsieur le Premier Ministre pour l’attention que vous porterez à cette requête urgente et espère pouvoir compter sur vous pour rétablir les valeurs morales et éthiques au sein de notre très chère fédération.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier

Ministre, l’expression de ma très

haute considération.

Bescaye Diop

Président de la Ligue Régionale

de Karaté de Dakar

Grave accident à Dalla Ngabou : 5 morts et 37 blessés dans une collision entre un bus et une voiture

Un accident tragique s’est produit ce lundi matin à Dalla Ngabou, près de Digane, impliquant un bus et une voiture. La violente collision a causé la mort de cinq personnes sur le coup, tandis que 37 autres ont été blessées.

Les sapeurs-pompiers de Touba sont intervenus rapidement pour secourir les blessés et évacuer les victimes vers les hôpitaux les plus proches. La gendarmerie a sécurisé la zone, facilitant ainsi l’intervention des secours. Les circonstances de l’accident restent encore floues, mais une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de cette tragédie.

Kaolack / Gamou Médina Baye : Les Marmites du Cœur en action durant le Gamou et le Gamou Watt, une initiative du PDS

En cette période de célébration du Gamou et du Gamou Watt, l’esprit de solidarité brille à Médina Baye. Les Marmites du Cœur reprennent du service, offrant une aide précieuse aux pèlerins, en particulier aux plus démunis, en leur fournissant nourriture, boissons, et autres besoins, sans qu’ils n’aient à dépenser le moindre sou.

Cette initiative chaleureuse est portée par la fédération urbaine du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de Kaolack, dirigée par le camarade Badou Ndour et sous la coordination de Cheikh Mady Ibrahima Niasse. Comme l’a déclaré M. Ndour, cet élan de solidarité prend forme à chaque événement religieux dans les foyers de la commune, et se poursuivra jusqu’au Gamou Watt.

Dans cet élan de fraternité, la fédération urbaine du PDS souhaite jouer sa partition en marquant son soutien à Cheikh Mady Ibrahima Niasse et aux fidèles talibés de la cité de Mame Baye Niasse, en cette période de célébration du Maouloud 2024.

Grave accident à Dalla Ngabou : collision entre un bus et un car fait 5 morts et 37 blessés

Un accident tragique s’est produit ce lundi dans la commune de Dalla Ngabou, à hauteur de Digane, causant la mort de cinq personnes sur le coup et laissant 37 autres blessées. Selon des informations recueillies par Seneweb auprès d’une source sécuritaire, la collision s’est produite entre un bus et un car, provoquant un choc d’une rare violence.

Les sapeurs-pompiers de Touba, alertés immédiatement, sont rapidement intervenus sur les lieux afin de secourir les victimes et d’évacuer les blessés vers les structures hospitalières les plus proches. Les gendarmes sont également mobilisés sur place pour sécuriser la zone et faciliter la circulation perturbée à la suite de l’accident.

Pour l’instant, les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les causes de cette tragédie. Les accidents de la circulation sont devenus un véritable fléau dans la région, et cet événement dramatique vient rappeler la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière.

Les autorités locales et les services de secours restent en alerte, alors que les familles des victimes sont en deuil et que les blessés sont pris en charge dans un état de santé préoccupant pour certains.

Cet accident s’ajoute à une série d’incidents routiers ayant endeuillé le pays ces dernières semaines, ravivant le débat sur les dangers du réseau routier et la nécessité de réformer les pratiques de conduite.

Tentatives d’assassinat sur Ousmane Sonko : Les révélations explosives de Cheikh Ahmed Tidiane Sy dit « Capitaine »

Dans un contexte déjà tendu au Sénégal, une nouvelle révélation vient jeter de l’huile sur le feu. Lors de la cérémonie du Mawlid tenue ce dimanche, Cheikh Ahmed Tidiane Sy, plus connu sous le surnom de « Capitaine » et fils du guide religieux Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, a fait des déclarations fracassantes concernant l’hospitalisation de l’opposant Ousmane Sonko en 2023.

Le Capitaine a affirmé, devant son père et des fidèles réunis pour cet événement religieux, qu’il avait connaissance d’au moins trois tentatives d’assassinat visant Ousmane Sonko lors de son séjour à l’hôpital après avoir été évacué à la suite d’une grève de la faim en prison. Cette déclaration a immédiatement fait le tour des réseaux sociaux, soulevant des interrogations sur la sécurité de l’homme politique et les dessous de l’affaire.

Selon Cheikh Ahmed Tidiane Sy, son père, Serigne Moustapha Sy, aurait joué un rôle crucial dans la protection et le soutien apporté à Sonko durant cette période délicate. Il n’a toutefois pas donné plus de détails sur la nature exacte des tentatives d’assassinat ni sur les acteurs présumés derrière ces manœuvres.

Cette déclaration, dans un climat déjà chargé de tensions politiques, vient ajouter une nouvelle dimension à l’affaire Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition sénégalaise. Depuis son arrestation et sa détention, l’opposant a toujours suscité un vif débat, entre ses partisans qui dénoncent une persécution politique, et ceux qui remettent en question ses méthodes de contestation.

La sortie du « Capitaine » survient alors que le Sénégal se prépare pour des échéances électorales cruciales, avec une polarisation accrue des débats politiques et des tensions sociales persistantes. Les partisans de Sonko, regroupés principalement autour du mouvement Pastef, voient en ces révélations une confirmation des craintes qu’ils ont toujours exprimées concernant la sécurité et l’intégrité physique de leur leader.

Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été émise par les autorités compétentes ni par les proches de Sonko. Cependant, cette révélation met en lumière des enjeux profonds autour de la sécurité des figures politiques dans le pays, et pourrait, dans les jours à venir, faire l’objet de nouvelles discussions à l’échelle nationale.

Reste à savoir si ces accusations feront l’objet d’une enquête ou si elles seront simplement perçues comme un nouvel épisode dans l’escalade des tensions politiques qui secouent le pays. Une chose est certaine : le dossier Ousmane Sonko est loin d’être clos, et les répercussions de ces révélations pourraient marquer une nouvelle tournure dans l’arène politique sénégalaise.

Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum exprime ses préoccupations à l’égard de Diomaye Faye

Lors de la célébration de la nativité du Prophète Mohamed (PSL) aux champs de course de Tivaouane, Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, guide spirituel et leader du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), a livré un discours remarqué, notamment en ce qui concerne sa relation avec certains acteurs de la scène politique sénégalaise. Si les divergences avec le Premier ministre Ousmane Sonko, président du Pastef, semblent aujourd’hui bien établies, c’est une autre figure politique qui suscite la réflexion et l’inquiétude du marabout : le président Diomaye Faye.

Dans son allocution, Serigne Moustapha Sy a clairement exprimé son respect et son estime pour Diomaye Faye, le qualifiant de « quelqu’un de bien », mais a également avoué être préoccupé par sa position. « C’est le Président Diomaye Faye qui m’inquiète. Je ne sais quoi faire de lui », a-t-il déclaré. Selon le guide spirituel, Diomaye Faye semble freiner l’élan de discorde entre Serigne Moustapha Sy et Ousmane Sonko, tout en affichant une volonté sincère de contribuer au développement du pays.

Serigne Moustapha Sy, malgré ses inquiétudes, n’a pas manqué de saluer les intentions louables de Diomaye Faye. « J’ai appris que son seul souhait est de mettre ce pays sur les rampes du développement. Mais en étudiant les choses de près, on comprend vite. » Il lui a d’ailleurs prodigué un conseil : « Je lui conseille de continuer sur cette lancée pour le bien du pays ».

Ce discours révèle un tournant dans les relations entre certains leaders politiques et spirituels au Sénégal. Alors que Serigne Moustapha Sy a pris ses distances avec Ousmane Sonko, Diomaye Faye semble incarner un point de réflexion, voire un contrepoids moral, dans cette dynamique complexe. Ce commentaire intervient dans un contexte où les alliances politiques se redéfinissent et où chaque acteur joue un rôle clé dans l’avenir du pays.

Les prochaines semaines seront probablement déterminantes pour observer si cette position exprimée par Serigne Moustapha Sy influencera les actions de Diomaye Faye ou la configuration politique au sein du Pastef et du PUR.

Keur Ndiaye Lo : Arrestation du cerveau et de trois membres de la bande de cambrioleurs par la gendarmerie

Un tournant décisif dans l’enquête sur le cambriolage survenu dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 septembre 2024 à Keur Ndiaye Lo. La bande, composée de huit individus, avait dévalisé une boutique de multi-services aux environs de 3h58, selon les images des caméras de surveillance. Les cambrioleurs s’étaient emparés d’une somme importante, estimée à une vingtaine de millions de francs CFA.

D’après des informations obtenues par Ledakarois.sn, les forces de la gendarmerie ont réussi à interpeller quatre membres du gang, dont le cerveau de l’opération. Ils ont été arrêtés aujourd’hui chez le chef de la bande à Keur Ndiaye Lo. Les autorités sont désormais à la recherche des quatre autres complices encore en fuite.

Cette arrestation marque une avancée significative dans la lutte contre le banditisme dans la région. Les efforts de la gendarmerie se poursuivent pour appréhender les derniers membres en cavale et récupérer le reste du butin volé.

Malicounda : Violent vol de bétail, un gardien tabassé à mort et 30 moutons dérobés

Dans la nuit du 14 septembre, un vol d’une violence inouïe a secoué le village de Malicounda Thioubène, dans le département de Mbour. Mouhamed Gory Bâ, éleveur réputé pour ses moutons de race Ladoum et Azawat, a été la cible d’une bande de quatre voleurs qui ont pris d’assaut sa bergerie. Trente moutons, parmi lesquels des spécimens de grande valeur, ont été dérobés.

Lors de cette attaque, les malfaiteurs ont tabassé à mort le gardien de la bergerie, un acte qui marque une escalade dans la brutalité de ces crimes. Le vol de bétail, un fléau récurrent dans la région, prend des proportions inquiétantes, mettant en péril la sécurité des éleveurs et de leurs familles.

Alertée, la gendarmerie de Malicounda est parvenue à retrouver une partie des agneaux volés dans la localité de Sinthiou Mbadane Peulh, un lieu tristement célèbre pour les activités de voleurs de bétail. Toutefois, les moutons adultes restent introuvables, et l’enquête se poursuit.

Mouhamed Gory Bâ, dévasté par cet incident, a lancé un appel pressant aux autorités pour renforcer la sécurité dans les zones rurales. « Il est urgent d’agir pour éradiquer ce fléau qui menace la survie de l’élevage. Les vols deviennent de plus en plus violents, et malgré la loi criminalisant ces actes, le problème persiste », a-t-il déclaré.

Ce vol soulève de nouveau la question de la sécurité dans les zones rurales, où les éleveurs, souvent laissés à eux-mêmes, subissent les conséquences de l’insécurité croissante. Des mesures drastiques sont attendues pour mettre un terme à cette série de vols violents qui fragilisent un secteur clé de l’économie locale.

Nouvel accident tragique à Ndangalma : un mort et six blessés enregistrés

Un nouveau drame routier s’est produit ce dimanche dans la commune de Ndangalma, située dans le département de Bambey. Alors que la localité est encore sous le choc après l’accident ayant causé la mort de 16 personnes la semaine dernière, un nouvel incident a coûté la vie à une personne et en a blessé six autres, dont deux gravement, d’après une source médicale relayée par Seneweb.

L’accident impliquait un minicar transportant des passagers qui s’est renversé à hauteur de Ndangalma. Les autorités locales ont rapidement intervenu, avec la gendarmerie dépêchée sur place pour faire le constat. Les six blessés ont été évacués vers des centres de santé pour y recevoir des soins d’urgence, tandis que les deux cas les plus graves ont nécessité une prise en charge spécialisée. Quant à la victime décédée, son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Diourbel.

Cet événement tragique met une fois de plus en exergue les dangers des routes dans cette région et relance le débat sur la sécurité routière au Sénégal. Ndangalma, qui a été récemment le théâtre d’un autre accident meurtrier, semble être particulièrement touchée par ces drames, appelant à une intervention plus accrue des autorités pour prévenir de futures catastrophes.

Tivaouane : Serigne Babacar Sy Mansour exprime sa profonde préoccupation face au drame de l’immigration clandestine

Face au drame de l’immigration clandestine, qui a récemment coûté la vie à 39 personnes lors du chavirement d’une pirogue à Sally (Mbour), Serigne Babacar Sy Mansour, Khalife général des Tidianes, a exprimé sa vive inquiétude. Le phénomène « Barça wala Barzak » (Barcelone ou le tombeau) continue de prendre de l’ampleur, avec de nombreux jeunes Sénégalais tentant la traversée périlleuse de l’océan pour rejoindre l’Espagne.

Lors de la cérémonie officielle de la 122e édition du Mawlid, célébrant la naissance du prophète Mohamed (PSL), Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a relayé un message du président Bassirou Diomaye Faye. Il a demandé au Khalife de prier pour le pays et pour sa jeunesse, considérée comme une force essentielle dans le développement du Sénégal.

Serigne Pape Mokhtar Kébé, dans son message au nom du Khalife, a souligné l’importance pour les autorités de faire de la jeunesse une priorité, face à sa désorientation croissante. Le Khalife a également appelé les autres chefs religieux, les autorités coutumières, les parents et les imams à se réunir pour trouver des solutions à cette crise qui touche la jeunesse.

Serigne Babacar Sy Mansour a exhorté les jeunes Sénégalais à la patience et à ne pas succomber au rêve illusoire de l’Eldorado européen. Il les encourage à rester et à contribuer à la construction d’un Sénégal prospère, rappelant que « Rome ne s’est pas faite en un jour ».

Mbour : Les candidats à l’émigration ne se découragent pas, plus de 20 personnes encore interpellées

Malgré le récent drame au large de Mbour, où de nombreuses vies ont été perdues, les tentatives d’émigration clandestine persistent. Ce samedi, 27 nouvelles personnes ont été interpellées dans le quartier de Falokh, alors qu’elles s’apprêtaient à prendre la mer.

Parmi elles, on compte 20 Gambiens et 7 Sénégalais originaires des régions de Kolda, Tambacounda et Sédhiou. Cet incident rappelle les risques liés à l’émigration clandestine, malgré les efforts des autorités pour endiguer le phénomène.

Renforcement des capacités : Les armées sénégalaises réceptionnent un lot de véhicules militaires tactiques

Ce vendredi, le ministre des Forces armées sénégalaises a présidé une cérémonie de réception d’un lot important de véhicules militaires tactiques tout terrain destiné au transport des troupes. Ces véhicules polyvalents marquent une étape clé dans le cadre d’un vaste programme de modernisation du matériel roulant des forces armées sénégalaises. L’objectif de ce programme est de doter l’armée d’équipements modernes pour répondre efficacement aux exigences de sécurité nationale et aux missions régionales.

Au total, le programme prévoit l’acquisition de plus de 410 véhicules et moteurs militaires. Le Général Birame Diop a rappelé que ce renouvellement du matériel vise à soutenir la montée en puissance des forces armées et à renforcer leur capacité d’intervention. Il a également insisté sur l’importance de la maintenance et de l’entretien des équipements.

Le Colonel Birame Niang, Directeur du service du matériel des armées, a précisé que des formations spécifiques ont été organisées pour les chauffeurs et mécaniciens afin d’assurer une utilisation optimale de ces véhicules. Ces derniers ont d’ailleurs démontré leur efficacité lors d’exercices au centre d’entraînement tactique de Dodji.

Le ministre a félicité le Chef d’état-major général des armées, le Général Mbaye Cissé, pour son engagement dans la modernisation du matériel militaire. Ce nouvel équipement permettra aux forces armées sénégalaises de renforcer leurs capacités opérationnelles, face aux défis sécuritaires croissants.

Kolda : Une bagarre entre jeunes fait un mort

Un drame est produit dans la nuit d’hier dans le village de Mamadou Guiro, situé dans la commune de Bagadadji (département de Kolda). Une altercation entre jeunes du village de Mamadou Guiro et ceux de Sinthiang Siring a conduit à la mort d’un jeune homme et à un blessé grave.

Les jeunes de Sinthiang Siring étaient venus rendre visite à leurs camarades de Mamadou Guiro, et tout se déroulait normalement jusqu’au moment de leur départ. C’est en les raccompagnant, près de l’école élémentaire du village, qu’une dispute a éclaté entre

Un des jeunes a été mortellement touché, tandis qu’un autre a été grièvement blessé et transporté à l’hôpital régional de Kolda. Le corps sans vie de la victime se trouve actuellement à la morgue.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet incident tragique.

Éducation et formation: Le ministre Moustapha Guirassy chamboule les inspections

Le ministre de l’Education nationale Moustapha Guirassy a procédé à un vaste chamboulement dans les rangs des inspecteurs de l’Éducation et de la Formation ( IEF) du Sénégal. Seneweb vous livre la liste des nominations.

 » Article premier. Papa Amadou SIDIBE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511390/K, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bambey, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Gossas, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Oumar KANE, appelé à d’autres fonctions.

Article 2.
 Monsieur Bira Gaye Diongue DIAGNE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514136/D, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Goudiry, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Louga, en remplacement de Monsieur Serigre Bamba SECK, appelé à d’autres fonctions. 

Article 3. Monsieur Cheikhou SIDIBE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513207/B, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bounkiling, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès Département, poste vacant, 

Article 4. Monsieur Malick SOW, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 510491/H, précédemment Inspecte de l’Education et de la Formation de Koumpentoum, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaolack Département, poste vacant. 

Article 5. Monsieur Issa NDIOR, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515959/D, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 1, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tivaouane, en remplacement de Monsieur Amadou DIA, appelé a d’autres fonctions. 

Article 6. Monsieur Made FAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 512047/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 2, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Foundiougne, poste vacant. 

Article 7. Monsieur Doudou FOFANA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511503/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaffrine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guinguinéo, poste vacant. 

Article 8. Monsieur Mamadou Alioune DIALLO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 600077/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Linguère, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès Ville, poste vacant. 

Article 9. Madame Ndèye Amelie Mbor SECK, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515890/3, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kébémer, est nommée Inspecteu, de l’Education et de la Formation des Almadies, en remplacement de Madame Oumy Marie BEYE, appelée à d’autres fonctions. 

Article 10. Monsieur Abdoulaye Oumar KANE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 601013/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Gossas, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Mbacké, en remplacement de Monsieur Ndiaga BA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 11. Monsieur Thierno Haby BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515784/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dakar Plateau, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Keur Massar, en remplacement de Madame Dioule Ka Ndiaye SY, appelée à d’autres fonctions. 

Article 12. Monsieur Jean Jacques CIADHIOU, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514061/M, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diofior, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 2, en remplacement de Monsieur Made FAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 13. Monsieur Déthioukh SAMBA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515773/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Velingara, est nomme Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiaroye, en remplacement de Monsieur Bathie GAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 14. 
Monsieur Ndiaga BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513076/H, précédemment Inspecteur de l’Education et de la ormation de Mbacké, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kébémer, en remplacement de Madame Ndèye Amélie Mbor SECK, appelée à d’autres fonctions. 

Article 15. Monsieur Serigne Bamba SECK, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 603944/Z, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Louga, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diofior, en remplacement de Monsieur Jean Jacques DIADHIOU, appelé à d’autres fonctions. 

Article 16. Monsieur Amadou DIA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517502/D, précedemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tivaouane, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation Kaolack Commune, en remplacement de Monsieur Souleymane DIOP, appelé à d’autres fonctions. 

Article 17.
 Monsieur Souleymane DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515826/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaolack commune, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Sangalkam, en remplacement de Madame Fatoumata DIALLO, appelée à d’autres fonctions. 

Article 18. Monsieur Mamada SOW, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514341/H, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Nioro, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guédiawaye, en remplacement de Monsieur Yaya COLY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 19. Madame Fatoumata DIALLO, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515724/Z, précédemment Inspectrice de l’Education et de la Formation de Sangalkam, est nommée Inspectrice de l’Education et de la Formation de Dakar-Plateau, en remplacement de Thierno Haby BA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 20. Madame Diouley Ndiaye SY, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513147/C, précédemment Inspectrice de l’Education et de la Formation de Keur Massar, est nommée Inspectrice de l’Education et de la Formation de Rufisque Commune, poste vacant. 

Article 21. Monsieur Yaya COLY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 508255/K, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guédiawaye, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation des Parcelles Assainies, poste vacant. 

Article 22.
 Monsieur Mouhamadou Bamba MBAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517930/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saraya, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kédougou, en remplacement de Monsieur Mamadou BARRY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 23.
 Monsieur Mamadou BARRY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 607535/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kédougou, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Linguère en remplacement de Monsieur Mamadou Alioune DIALLO, appelé à d’autres fonctions. 

Article 24. Monsieur Mor GUEYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518832/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de MATAM, est nommée Inspecteur de l’Education et de la Formation de Pikine, poste vacant. 

Article 25. Monsieur Mamour CISSE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515795/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Podor, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Nioro, en remplacement de Mamadou SOW, appelé à d’autres fonctions. 

Article 26. Madam Sophie MAR, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 516027/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dagana, est nommée Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bambey, en remplacement de Amadou SIDIBE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 27. Monsieur Bathie GAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 600102/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiaroye, est nommé Inspecteur de Education et de la Formation de Kaffrine, en remplacement de Monsieur Doudou FOFANA, appelé à d’autres fonctions. 

Article 28. – Monsieur Mikaila DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518688/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tambacounda, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diourbel, en remplacement de Monsieur Yancouba MASSALY, appelé à d’autres fonctions. 

Article 29.
 Monsieur Yancouba MASSALY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517526/B, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diourbel, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 1, en remplacement de Monsieur Issa NDIOR, appelé à d’autres fonctions. 

Article 30. Monsieur Magatte DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518812/C, en service « spection de l’Education et de la Formation de Pikine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Vélingara, en remplacement de Monsieur Déthioukh SAMBA appelé à d’autres fonctions. 

Article 31. Monsieur Fallou SENE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513200/E, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Mbour 2, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dagana, en remplacement de Madame Sophie MAR, appelée à d’autres fonctions. 

Article 32. Monsieur Gora Faye NDIAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513097/I, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Thiès Ville, est nommé Inspecteur l’Education et de la Formation de Bounkiling, en remplacement de Monsieur Cheikhou SIDIBE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 33. Monsieur Alioune Kane SECK, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517775/F, précédemment Directeur du Centre régional de Formation des Personnels de l’Education de Kaffrine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tambacounda, en remplacemer de Monsieur Mikaila DIOP, appelé à d’autres fonctions. 

Article 34. Monsieur Bakary CISSOKHO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 620627/G, précédemment Secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Kédougou, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saraya, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Bamba MBAYE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 35. Monsieur El Hadji Abcoul Aziz FALL, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511776/A, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Guinguinéo, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Koumpentoum, en remplacement de Monsieur Malick SOW, appelé à d’autres fonctions 

Article 36. Monsieur Idrissa BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 519036/3, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Louga, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Podor, en remplacement de Monsieur Mamour CISSE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 37. Monsieur Hamath DIALLO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 601170/M, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Saint-Louis commune, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Goudiry, en remplacement de Monsieur Bira Gaye Diongue DIAGNE, appelé à d’autres fonctions. 

Article 38.
 Le présent arrêté sera enregistré, communiqué et publié partout où besoin sera » lit-on dans une note dont Seneweb détient une copie.

Insécurité croissante à Dakar : Une nouvelle attaque à Keur Ndiaye Lo

L’insécurité à Dakar et ses environs ne cesse de croître, suscitant de plus en plus de préoccupations. Dans la nuit du 13 au 14 septembre 2024, un point de transfert d’argent situé à Keur Ndiaye Lo, dans le département de Rufisque, a été la cible d’une bande de voleurs. Selon les informations rapportées par Dakar Actu, les malfaiteurs ont réussi à s’enfuir avec un butin estimé à environ vingt millions de francs CFA.

Cet incident survient dans un contexte où de nombreux habitants et commerçants de la région expriment leur inquiétude face à la recrudescence des actes criminels. Le mode opératoire de cette bande de malfaiteurs, apparemment bien organisée, illustre une fois de plus la montée en puissance des violences liées aux vols armés dans la région.

Ce n’est pas la première fois que de tels actes de violence frappent Dakar. Il y a quelques semaines, un autre vol spectaculaire avait eu lieu aux Hlm, un quartier populaire de la capitale. En plein jour, un commerçant qui venait de retirer une somme de six millions de francs CFA dans une banque s’était fait attaquer par un groupe de criminels. Ces derniers l’avaient violemment dépossédé de son argent avant de prendre la fuite, sans être inquiétés.

Ces incidents, de plus en plus fréquents, jettent une lumière crue sur la question de la sécurité dans la capitale sénégalaise. Les autorités locales sont vivement interpellées pour renforcer la protection des citoyens et mettre en place des stratégies efficaces pour enrayer ce fléau qui gangrène la ville.

Les victimes, quant à elles, réclament justice et appellent à une meilleure prise en charge de la sécurité par les forces de l’ordre. Le climat de peur et d’incertitude grandit, et beaucoup craignent que la situation ne se détériore davantage si des mesures fermes ne sont pas prises rapidement.

En attendant, la population reste sur ses gardes, espérant que les autorités puissent enfin juguler cette insécurité galopante qui menace la tranquillité quotidienne de Dakar et ses environs.

Kaolack / Religion : Le responsable politique Mandour Ndour au chevet des guides religieux de Médina Baye

Le responsable politique au niveau du département de Guinguinéo, dans la commune de Mbadakhoun, Mandour Ndour, a remis, vendredi, des dons composés, entre autres, de produits laitiers, de nourriture, de boissons, aux guides religieux de Médina Baye, notamment Zeyda Rokhya Niasse et Thierno Alpha Sow, dans le cadre de la célébration du Maouloud international de Médina Baye, prévue pour le dimanche 15 septembre 2024.

« Nous avons, comme d’habitude, décidé de remettre des dons aux guides religieux de Médina Baye, à savoir Zeyda Rokhya Niasse et Thierno Alpha Sow. Ce don est composé de lait, de farine, de boissons, de denrées alimentaires, et autres condiments », a déclaré Mandour Ndour, responsable politique dans la commune de Mbadakhoun.

Pour cette septième édition, la Fondation Mandour Ndour a été accompagnée par une forte délégation. « C’est un plaisir d’être accompagné par une forte délégation pour venir renouveler notre fidélité à ces guides religieux et aux familles nécessiteuses, afin de les aider à faire face aux dépenses du Maouloud », a-t-il affirmé.

Mandour Ndour a également invité les jeunes à aimer leur religion et à être toujours au service de la communauté, a-t-il conclu.

Retard dans leur intégration dans la Fonction Publique : Le Collectif des sortants de la FASTEF dénonce le mutisme des syndicats d’enseignants

Le collectif regroupant 315 sortants de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation (FASTEF) a exprimé, à travers une lettre ouverte, son mécontentement face au silence des secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS) concernant le retard dans leur intégration dans la Fonction publique.

LETTRE OUVERTE Du : Collectif des sortants de la FASTEF, session 2022
Aux : Secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS)

Avant même d’entamer notre carrière en tant qu’enseignants, nous entendions fréquemment parler de l’existence de plusieurs syndicats légalement constitués. Ces syndicats ont mené de nombreuses batailles et, lorsque nécessaire, défendent les enseignants du moyen secondaire.

Ainsi, après notre sortie de la FASTEF, de nombreux professeurs contractuels ont adhéré à ces structures. Cependant, nous avons constaté que notre intégration dans la Fonction publique est grandement négligée, bien que, rappelons-le, l’année 2024 soit particulière pour diverses raisons d’ordre politique et administratif. Malgré les dossiers égarés entre le Ministère de l’Éducation nationale (MEN) et celui de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, nous n’avons pas observé d’engagements de votre part, bien que vous meniez des luttes nobles.

Nous sommes attristés et déçus de constater que, jusqu’à présent, certains collègues sortants des sessions de 2020 et 2021 ne sont toujours pas intégrés dans la Fonction publique. En ce qui concerne les sortants de la FASTEF, ex-École Normale Supérieure de Dakar, et de l’UFR SEFS de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, session de 2022, il est regrettable de constater qu’il est très rare de voir des collègues en possession de leurs actes d’intégration.

Nous tenons également à souligner que nos collègues de l’ENSTP se trouvent dans une situation similaire, luttant pour la même cause.

C’est pourquoi, après mûre réflexion et face au manque d’engagement des syndicats qui nous représentent pour le traitement de nos dossiers avec rigueur et considération, nous avons décidé de rédiger une lettre ouverte au Premier Ministre de la République du Sénégal, Monsieur Ousmane Sonko. Après le dépôt de cette lettre à la Primature avec accusé de réception, nous vous adressons celle-ci afin de vous exprimer notre profonde déception face à votre silence absolu.

Jusqu’à présent, de nombreux collègues sont contraints de déposer à nouveau leurs dossiers alors qu’ils ont déjà effectué deux ans de service, voire plus. Concernant l’état d’avancement de nos dossiers, nous notons plusieurs contradictions chaque fois que nous nous renseignons auprès des autorités compétentes du Ministère de la Fonction publique.

Il est regrettable de constater que nous approchons de la rentrée sans que la lancinante question des professeurs contractuels ne soit prise en charge. Nous sommes à moins d’un mois de la reprise, et jusque-là, nos actes ne sont toujours pas publiés, sauf quelques exceptions.

Au regard de toutes les informations susmentionnées, nous nous sommes unis avec les autres collègues non intégrés des années 2020 et 2021 ainsi qu’avec les sortants de l’UFR SEFS de l’UGB pour vous informer de notre mécontentement total.

First Satellite Day : le Sénégal entre dans l’ère spatiale avec le lancement de GAINDESAT

Le Sénégal a franchi une étape décisive dans son ambition spatiale ce vendredi 13 septembre 2024 avec la célébration du First Satellite Day à la Cité du Savoir de Diamniadio. Présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, la cérémonie a marqué un tournant historique dans le programme spatial du pays, couronné par le lancement réussi de son premier satellite, GAINDESAT.

Au cœur de cet événement, le président Faye a réaffirmé l’importance stratégique du programme spatial SENSAT, conçu pour répondre aux besoins nationaux en matière de technologies et services spatiaux. « Ce projet spatial permettra au Sénégal de devenir un acteur de premier plan dans ce secteur d’avenir, un levier crucial pour notre développement économique et social », a-t-il souligné.

Le satellite GAINDESAT, lancé le 16 août 2024 depuis une base en Californie en partenariat avec SpaceX, est au centre de cette ambition. Il est destiné à collecter des données environnementales essentielles pour différents secteurs stratégiques, notamment l’agriculture, la gestion des ressources naturelles et la prévention des risques climatiques. Ce projet renforce les capacités du Sénégal en matière d’observation spatiale, lui permettant de mieux gérer ses ressources et de prévenir les catastrophes naturelles.

La réussite de GAINDESAT ne constitue que la première étape d’un plan spatial ambitieux. Un centre spatial moderne a déjà été inauguré à Diamniadio, chargé de suivre les opérations du satellite et de traiter les données recueillies. Ce centre s’inscrit dans une vision à long terme visant à faire du Sénégal un hub technologique africain dans le domaine spatial. « Nous nous engageons à doter notre pays d’un centre capable de concevoir, assembler, et exploiter des satellites, avec des équipements de pointe pour garantir notre autonomie dans ce domaine », a déclaré le président Faye.

Le développement de ce centre spatial n’est qu’une des nombreuses initiatives du Sénégal pour construire un écosystème spatial solide. Le gouvernement mise sur la formation de ressources humaines qualifiées, ainsi que sur la promotion de startups et d’entreprises spécialisées dans les technologies spatiales. Cette stratégie vise à créer une synergie entre innovation et entrepreneuriat, en stimulant l’émergence de nouvelles activités économiques liées à l’espace.

Avec l’appui de partenariats internationaux et un engagement national fort, le Sénégal entend poursuivre les investissements dans le secteur spatial, afin de consolider les acquis et de maintenir sa compétitivité à l’échelle mondiale.

Lors de cette journée historique, le président Faye a tenu à saluer le travail des ingénieurs sénégalais qui ont joué un rôle clé dans le lancement de GAINDESAT. Ces « soldats de la conquête spatiale » seront décorés lors d’une réception officielle au Palais de la République en reconnaissance de leur contribution remarquable à ce projet.

En conclusion, le président a appelé la jeunesse sénégalaise à embrasser le secteur spatial comme une voie d’avenir, soulignant l’importance de l’éducation et de la formation dans la réussite de ce programme. « Nous devons créer un environnement propice à l’émergence de nouveaux talents, car ce sont eux qui bâtiront le futur de notre nation dans l’espace », a-t-il déclaré.

Le First Satellite Day marque ainsi une étape clé dans l’histoire du Sénégal, qui, grâce à des initiatives audacieuses comme GAINDESAT, s’impose désormais comme un acteur de premier plan sur la scène spatiale africaine et internationale.

Lancement historique du premier satellite sénégalais : GAINDESAT-1A

Le Sénégal a marqué une étape majeure dans son histoire technologique avec le lancement de GAINDESAT-1A, le premier satellite du pays. La cérémonie, présidée par Son Excellence le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, symbolise l’entrée du Sénégal dans le club restreint des nations dotées de capacités spatiales. Cet accomplissement témoigne du savoir-faire et de la détermination des ingénieurs et techniciens sénégalais, dont les efforts ont permis de concrétiser ce projet ambitieux.

GAINDESAT-1A, conçu pour collecter des données environnementales et fournir des images satellites, constitue un outil essentiel pour répondre aux défis de plusieurs secteurs clés. En effet, ses retombées seront bénéfiques dans des domaines tels que l’agriculture, où il permettra un suivi des cultures et une gestion optimisée des ressources; l’environnement, en facilitant la surveillance des zones à risque et la préservation des écosystèmes; la sécurité, avec un meilleur contrôle des frontières et des territoires; ainsi que l’aménagement du territoire, en soutenant une planification plus précise et efficace.

Lors de la cérémonie de lancement, le Président Faye a salué le travail acharné de tous ceux qui ont contribué à cette réussite, soulignant que cet événement n’est pas seulement une prouesse technique, mais aussi un symbole de souveraineté et d’innovation pour le Sénégal. « Aujourd’hui, nous traçons la voie vers un avenir technologique brillant pour notre nation. GAINDESAT-1A est le premier pas d’un Sénégal souverain et résolument tourné vers l’avenir », a-t-il déclaré.

Avec ce premier satellite en orbite, le Sénégal se dote d’un outil stratégique pour mieux exploiter ses ressources naturelles et renforcer sa position sur l’échiquier technologique mondial. Le lancement de GAINDESAT-1A marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour le pays, qui aspire désormais à jouer un rôle prépondérant dans le domaine spatial en Afrique.

Le futur s’annonce prometteur, et ce lancement historique représente un tremplin pour de nouveaux projets encore plus ambitieux. Le Sénégal, grâce à GAINDESAT-1A, confirme son engagement à embrasser pleinement les opportunités offertes par l’innovation technologique et à poser les bases d’un développement durable et prospère pour les générations futures.

Urgent ! Le Chef de l’Etat stoppe son convoi après un accident sur l’autoroute

En route pour Diamniadio, le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a été témoin d’un accident sur l’autoroute à péage. Immédiatement, il a fait stopper son convoi pour s’enquérir de la situation et s’assurer que les secours puissent intervenir rapidement.

Affaire Cheikh Oumar Diagne : le préfet de Dakar interdit la manifestation prévue aujourd’hui

Le préfet de Dakar, via son adjoint, a pris la décision d’interdire la manifestation prévue par Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses camarades ce vendredi après la prière à la mosquée Massalikoul Jinane, située à Colobane. Cette interdiction a été motivée par des risques potentiels de troubles à l’ordre public, ainsi que des perturbations de la libre circulation des personnes et des biens, selon les informations relayées par ledakarois.sn.

La marche visait à dénoncer les propos polémiques tenus par le ministre conseiller Cheikh Oumar Diagne, qui auraient offensé plusieurs figures religieuses sénégalaises de renom, notamment Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy. Ces déclarations ont provoqué une vive indignation parmi les adeptes des confréries religieuses au Sénégal, déclenchant une série de réactions, dont celle de Modou Mbacké Bara Dolly et de ses soutiens.
Les propos du ministre, jugés irrespectueux à l’encontre de ces figures spirituelles emblématiques du pays, ont suscité des appels à la mobilisation. Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, en particulier, s’est illustré comme l’un des principaux meneurs de cette contestation, dénonçant ce qu’il considère comme une atteinte à l’honneur des chefs religieux du Sénégal. Il avait dès lors annoncé une marche pour exprimer publiquement son désaccord.
Ce n’est pas la première fois que les autorités de Dakar décident d’interdire une manifestation en lien avec cette affaire. Déjà, le 6 septembre dernier, une tentative de mobilisation avait été bloquée par les forces de l’ordre. Face à ce nouvel obstacle, Modou Mbacké Bara Dolly avait déclaré être prêt à tout pour mener à bien la marche prévue, allant jusqu’à affirmer qu’il était disposé, avec ses partisans, à sacrifier leur vie pour défendre l’honneur de Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy.
« Nous sommes prêts à y laisser nos vies s’il le faut, mais nous marcherons pour défendre nos guides spirituels », avait-il déclaré en réponse à la première interdiction. Cette posture, qui témoigne d’une détermination farouche, a contribué à alimenter les tensions autour de cette affaire.
L’interdiction de cette nouvelle manifestation repose sur des raisons sécuritaires. Le préfet de Dakar a évoqué la possibilité de troubles à l’ordre public, ainsi qu’un risque d’entrave à la circulation des personnes et des biens, dans un contexte déjà tendu. La mosquée Massalikoul Jinane, où devait débuter la marche, est un lieu hautement symbolique et très fréquenté, particulièrement lors des prières du vendredi. Les autorités redoutaient donc des débordements pouvant affecter la quiétude des fidèles et des habitants de la zone.
Cette décision a été accueillie avec scepticisme par les partisans de Modou Mbacké Bara Dolly, qui voient dans cette interdiction une forme de censure visant à étouffer la contestation populaire. Ils estiment que cette démarche légitime vise à défendre l’honneur des guides religieux, et que leur marche ne devait en aucun cas être perçue comme une menace à l’ordre public.
L’affaire Cheikh Oumar Diagne est rapidement devenue un sujet de discorde entre les autorités et une partie de la population, en particulier les disciples des principales confréries du pays. Dans un pays où la religion occupe une place prépondérante, les chefs religieux bénéficient d’une grande influence et d’un respect inébranlable. Toute parole ou acte jugé offensant à leur égard est généralement mal perçu, et peut provoquer des réactions vives.
Modou Mbacké Bara Dolly et ses alliés espèrent toujours que leurs revendications seront entendues et que justice sera faite. De leur côté, les autorités continuent de maintenir leur position, en mettant en avant la nécessité de préserver la paix sociale et d’éviter toute forme de violence.
L’interdiction de la manifestation prévue aujourd’hui ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu dans cette affaire sensible. Tandis que Modou Mbacké Bara Dolly et ses partisans promettent de continuer la lutte pour obtenir réparation, les autorités semblent vouloir privilégier la stabilité et l’ordre public face à une situation de plus en plus tendue.

Le président Bassirou Diomaye Faye dénonce l’émigration irrégulière lors de sa visite à Tivaouane

Ce jeudi matin, lors de sa visite à Tivaouane, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a tenu un discours fort sur la question de l’émigration irrégulière, un fléau qui continue de faire des ravages parmi la jeunesse sénégalaise. Reçu par le Khalif général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, le chef de l’État n’a pas mâché ses mots en dénonçant les dangers et les conséquences dramatiques de cette pratique.

« La religion n’accepte pas le suicide. Et au regard du nombre de victimes, il semble que les jeunes se suicident dans cette affaire d’émigration irrégulière », a-t-il déclaré, en référence aux nombreux jeunes qui périssent en mer, dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Ces propos traduisent une inquiétude profonde du président face à une situation qui prend de plus en plus d’ampleur.

Il a également appelé à la patience et à une approche réfléchie pour faire face à ce phénomène. « La situation ne saurait se résoudre du tac au tac. Mais nous avons espoir que tout ira pour le mieux », a-t-il ajouté, marquant ainsi son optimisme quant aux efforts à venir pour endiguer cette tragédie.

Bassirou Diomaye Faye a conclu son discours en sollicitant l’aide des guides religieux, tels que le Khalif général des Tidianes, pour transmettre un message de sensibilisation aux jeunes. « Nous avons besoin que, par le biais de votre crédibilité, nos messages passent à l’endroit des citoyens », a-t-il insisté. Cette déclaration souligne l’importance du rôle des autorités religieuses dans la lutte contre l’émigration irrégulière, un problème autant social que spirituel.

Cette visite à Tivaouane s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État pour mobiliser tous les acteurs de la société dans la prévention de ce drame humain, qui continue de toucher de nombreuses familles sénégalaises.

Naufrage à Mbour : le Parti Rewmi réagit et présente ses condoléances

Le Sénégal est une nouvelle fois endeuillé par un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage tragique d’une pirogue à Mbour qui a causé la mort de plusieurs dizaines de personnes. Face à cette tragédie, le parti Rewmi, dirigé par Idrissa Seck, a exprimé sa profonde consternation dans un communiqué officiel.

« Le Sénégal vient de vivre encore une fois un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage d’une pirogue à Mbour qui a fait des dizaines de victimes. Ce drame est la dernière d’une longue série d’accidents sur les routes et de naufrages d’embarcations de fortune voulant rallier l’Europe », peut-on lire dans le communiqué.

Le président Idrissa Seck et l’ensemble du parti Rewmi ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes, tout en implorant la clémence divine. « Nous présentons nos condoléances à toutes les familles éplorées et implorons Allah d’accorder aux défunts sa miséricorde et son pardon », a déclaré le parti.

En plus de ce message de compassion, Rewmi a exhorté le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour éviter que de telles catastrophes ne se répètent. Le parti a appelé à des actions tant conjoncturelles que structurelles pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine. Il a également insisté sur l’importance de l’assistance aux familles des victimes et sur la nécessité de déterminer les responsabilités dans ce drame.

Le naufrage de Mbour relance le débat sur l’urgence de trouver des solutions efficaces pour prévenir ces tragédies qui endeuillent régulièrement le Sénégal, et sur la nécessité d’offrir aux jeunes des alternatives viables pour un avenir meilleur dans leur propre pays.

Un chauffeur de taxi arrêté pour vol après une agression à Dakar

Les éléments de la Sûreté urbaine de Dakar ont présenté aujourd’hui au procureur de la République le taximan Diégane Dione, accusé de complicité dans une violente agression perpétrée la semaine dernière contre le commerçant Oumar Diaw. Cet incident, survenu aux HLM de Dakar, a suscité une vive émotion après la diffusion des images sur les réseaux sociaux. Dione, témoin de l’agression, aurait profité de la situation pour s’enfuir avec une partie de l’argent tombée du sac de la victime.

L’agression s’est déroulée en plein jour. Oumar Diaw, suivi par des assaillants après un retrait d’argent à la banque, a été attaqué par six hommes à moto. Ils l’ont aspergé de gaz neutralisant avant de le dépouiller de son sac à dos contenant une somme de 6 millions de francs CFA, deux chéquiers et des effets personnels. Les agresseurs, identifiés comme W. Sow, Nd. Sagna, B. B. Ndaw, L. Fall et P. Mouha, sont activement recherchés par les forces de l’ordre. Un sixième individu reste encore à identifier.

Diégane Dione, 43 ans, domicilié à la Patte d’Oie, a affirmé avoir ramassé une liasse de billets de 1.000 000 francs CFA tombée du sac lors de l’agression. Il a d’abord prétendu avoir remis cet argent à une tierce personne en vue de le rendre à la victime. Cependant, confronté aux preuves vidéo issues des caméras de surveillance, il a été forcé d’avouer avoir gardé l’argent pour lui. Une somme de 990 000 francs CFA a été retrouvée dans son véhicule lors de la perquisition et restituée au commerçant.

L’enquête a révélé que les agresseurs, armés de couteaux et de substances toxiques, suivaient la victime depuis sa sortie d’une banque au rond-point EMG. Les caméras de surveillance montrent qu’ils avaient planifié leur acte avec minutie, surveillant de près chaque mouvement de la victime avant de passer à l’attaque.

Diégane Dione a été inculpé pour association de malfaiteurs et vol commis en réunion avec violence. En attendant d’éventuelles poursuites judiciaires, les agresseurs demeurent en cavale, alors que les autorités poursuivent activement leurs recherches pour les appréhender.

KAOLACK / CRÉATION D’UNE AUTORITÉ CHARGÉE DU CULTE : Diomaye éteint le feu allumé par Cheikh Oumar Diagne

À quelques jours du Maouloud, célébration de la naissance du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui), le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué son passage à Médina Baye par un discours fort en soutien à la liberté de culte. En présence du Khalif général de la Faytatidianiya, Cheikh Mahi Ibrahim Niass, il a affirmé sa détermination à maintenir un équilibre respectueux entre l’État et les foyers religieux. Un discours qui vient dissiper les tensions provoquées par les récentes déclarations de Cheikh Oumar Diagne envers les écrits de guides spirituels.

Le chef de l’Etat, père de la Nation, a précisé : « nous allons accomplir et assumer pleinement notre responsabilité envers les foyers religieux. La laïcité ne signifie pas que le gouvernement doit se détacher des institutions religieuses. La liberté de culte, garantie par la Constitution, doit être respectée et promue. » Il a, par ailleurs, réaffirmé son engagement à soutenir les guides religieux et a appelé à la prière pour la paix et la stabilité du pays, considérant les foyers religieux comme essentiels au vivre-ensemble.

Poursuivant son itinéraire, le président de la République s’est rendu à Léona Niassène, où il a été chaleureusement accueilli par le Khalife général, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Lors de cette visite, il a souligné l’importance des leaders religieux dans la préservation de la cohésion sociale et a annoncé la création d’un poste de Directeur des Affaires Religieuses. Cette nouvelle fonction vise à renforcer les relations entre l’État et les foyers religieux, facilitant ainsi une collaboration plus étroite et efficace.

Cette annonce marque un engagement clair du président Diomaye Faye à intégrer les perspectives religieuses dans la gouvernance et à favoriser un dialogue constructif avec les leaders spirituels, consolidant ainsi l’harmonie nationale et le respect mutuel.

La Dakaroise

Amadou Bâ exprime sa profonde compassion suite à la tragédie survenue au large de Mbour

L’ancien Premier ministre, Amadou Bâ, a récemment réagi aux événements tragiques qui se sont produits près des côtes de Mbour. Dans un contexte de deuil et de chagrin national, il a exprimé sa vive émotion et sa douleur face à ces drames qui ont secoué le pays.

« Je suis particulièrement meurtri par le naufrage de l’embarcation à hauteur de Mbour et les circonstances tragiques de l’accident de la circulation à Ndangalma », a-t-il déclaré. Ces deux incidents, qui ont endeuillé des familles et la nation entière, ont suscité une vague de compassion et de solidarité à travers le pays. Amadou Bâ a tenu à saluer les efforts des éléments de la marine nationale ainsi que de toutes les personnes impliquées dans les opérations de secours, espérant que les disparus seront retrouvés en vie.

Celui qui a lancé récemment l’initiative « La nouvelle responsabilité » a également adressé un message de soutien aux survivants et aux blessés de ces incidents. Il leur a souhaité un prompt rétablissement, tout en adressant ses plus sincères condoléances aux familles des victimes ainsi qu’à toute la nation.

Arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle, Amadou Bâ incarne aujourd’hui une figure de compassion et de responsabilité face aux défis et drames qui secouent le pays. Ces événements tragiques soulignent une fois de plus l’importance d’une solidarité nationale forte pour soutenir les familles endeuillées et les survivants en quête de réconfort.

Présentation de condoléances à Mbour : Le Pdt Faye promet une « traque sans répit »

Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye était hier à Mbour Tefess pour compatir avec les familles des victimes, suite au chavirement, dimanche dernier, d’une embarcation de fortune avec à son bord des centaines de candidats à la migration irrégulière, faisant au moins une quarantaine de morts.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en fin d’après-midi à Mbour, où il a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances à la nation entière. Lors de sa visite, il s’est rendu à Tama Lodge, la plage où sont déposés les corps des victimes. « C’est avec une immense tristesse que je suis ici aujourd’hui », a déclaré le président Faye qui a annoncé que l’État allait intensifier sa lutte contre les réseaux de migration clandestine. Il a promis une « traque sans répit » des convoyeurs de migrants, affirmant que « le gouvernement continuera de traquer ces vendeurs d’illusions ». Cette annonce survient en réponse à la tragédie et reflète la détermination de l’État à combattre le phénomène de l’émigration irrégulière.

Le président Faye a souligné que le gouvernement assume entièrement la responsabilité d’apporter des solutions appropriées aux problèmes liés aux migrations clandestines.

« Il est de notre responsabilité d’apporter des solutions idoines et nous allons assumer entièrement cette responsabilité », a-t-il conclu.

La tragédie a plongé plusieurs quartiers de Mbour dans un profond deuil. Un drame au large de Mbour, qui a atteint une ampleur tragique avec le repêchage de 39 corps depuis le naufrage d’une pirogue transportant des migrants le dimanche 8 septembre 2024. Alors que les opérations de sauvetage, orchestrées par la Marine nationale sénégalaise avec l’aide d’un avion de patrouille maritime espagnol, ont permis de retrouver quatre rescapés, un nombre indéterminé de passagers demeure porté disparu. Trois jours après cette tragédie, le Président Bassirou Diomaye Faye, en visite à Mbour, a exprimé une immense tristesse et a promis une « traque sans répit » des réseaux de migration clandestine, tout en affirmant que le gouvernement sénégalais « assumera entièrement la responsabilité » de cette crise.

A. Saleh

Le Maire de Dakar Barthelemy Dias en visite chez Thierno Madani Tall à l’occasion du Gamou 2024

En prélude à la célébration du Gamou, prévue le dimanche 15 octobre 2024, Barthelemy Dias, maire de Dakar, a rendu visite à Thierno Madani Tall, Khalife de la famille Omarienne. Accompagné d’une délégation officielle, le maire s’est rendu à la Médina pour exprimer ses vœux et recueillir les bénédictions du Khalife, dans une atmosphère marquée par des échanges empreints de spiritualité.

Lors de cette rencontre, le maire de Dakar a profité de l’occasion pour présenter un projet majeur qui s’inscrit dans sa vision d’une ville moderne et respectueuse des valeurs religieuses : la solarisation de la Grande Mosquée Omarienne. Ce projet, dont le lancement est imminent, vise à équiper ce haut lieu de culte d’un système d’énergie solaire. « Ce projet incarne notre engagement à faire de Dakar une ville décarbonisée résolument tournée vers l’avenir, alliant modernité et respect de nos valeurs spirituelles », a déclaré Barthelemy Dias.

L’initiative de solarisation, en plus de son aspect écologique, reflète l’ambition de la ville de Dakar de s’inscrire dans une démarche de transition énergétique durable, tout en préservant les symboles culturels et religieux du pays. Ce projet est ainsi perçu comme une harmonie entre innovation technologique et préservation des traditions spirituelles, un modèle qui pourrait inspirer d’autres initiatives similaires à travers le pays.

La visite du maire chez Thierno Madani Tall s’inscrit dans une longue tradition de respect et de reconnaissance mutuelle entre les autorités civiles et religieuses du Sénégal. À l’approche du Gamou, cette rencontre souligne l’importance des liens entre la ville de Dakar et les grandes familles religieuses du pays, en particulier à un moment où la cohésion sociale et le développement durable sont au cœur des préoccupations.

Tragédie à Mbour : Le chavirement de la pirogue suscite émoi et avertissement du Président Bassirou Diomaye Faye

Le chavirement tragique d’une pirogue à Mbour continue de plonger la petite côte dans la douleur et le désarroi. Ce mercredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est déplacé sur les lieux pour compatir avec les familles des victimes et exprimer sa consternation face à la gravité de la situation. Selon ses propres termes, cet événement est une véritable tragédie, et il se dit profondément affecté par la récurrence des corps repêchés depuis le drame.

« Je suis peiné en me rendant compte que depuis le chavirement de la pirogue, des corps n’arrêtent pas de sortir des eaux. C’est un drame qui ne dit pas son nom. Je suis attristé, peiné de voir ces familles vivre ce drame », a-t-il déclaré, la voix empreinte d’émotion. Il a également dénoncé l’implication de certains individus dans ce qu’il qualifie de « business » de l’immigration clandestine. « Nous traquerons tous les responsables et ils vont répondre de leurs actes », a-t-il averti avec fermeté.

Ce drame, révélateur des conséquences tragiques de l’émigration clandestine, a poussé le président à adresser un message clair aux parents et aux jeunes. Il reconnaît les difficultés socio-économiques auxquelles certaines familles sont confrontées, mais invite à ne pas céder à la tentation de l’émigration par voie maritime.

« Il faut encourager les jeunes et les inviter à être plus patients. Cela ne sert à rien de leur mettre la pression. Il faut leur donner de bonnes pistes de réussite », a-t-il souligné. Le chef de l’État a tenu à rappeler que des initiatives gouvernementales sont en cours pour offrir aux jeunes des alternatives viables, notamment en mettant en place des mécanismes pour leur permettre de subvenir à leurs besoins.

Dans son discours adressé à la jeunesse, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’importance de la patience, de la persévérance et du travail dans la quête de la réussite. Il a exhorté les jeunes à éviter la voie maritime, une option qu’il a qualifiée de périlleuse et pleine de risques.

En conclusion, face à cette tragédie, le président de la République appelle à la raison et à l’action collective pour prévenir de nouveaux drames et protéger la jeunesse du pays des dangers de l’immigration clandestine.

Lutte contre l’émigration clandestine : Le gouvernement annonce la mise en place d’un numéro vert pour dénoncer les filières dangereuses

Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment annoncé des mesures importantes pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine, en particulier celle qui pousse de nombreux jeunes à braver les dangers de la mer dans l’espoir de trouver une vie meilleure à l’étranger. Selon lui, un numéro vert sera mis en place dans les prochains jours, destiné à encourager les citoyens à signaler les filières de migration illégales et les passeurs qui envoient les jeunes vers « les vagues de la mort ».

Un appel à la responsabilité citoyenne

Le président Faye a insisté sur l’importance du rôle que doit jouer la population dans cette lutte. « Les gens ne doivent pas se taire », a-t-il affirmé, soulignant que chaque silence contribue à la perte tragique de centaines de jeunes. Pour lui, ces jeunes représentent l’avenir du pays, ceux qui devraient être mobilisés pour la reconstruction nationale. « Ce sont ces jeunes-là qui constituent l’espoir », a-t-il rappelé avec force.

Renforcement des actions des forces de l’ordre

Si les forces de l’ordre continuent de mener un « travail remarquable » dans la lutte contre ce phénomène, leur efficacité, selon le président, dépendra également de la collaboration de la population. Le numéro vert, qui sera activé prochainement, permettra aux citoyens de dénoncer en toute discrétion les activités des passeurs et des réseaux de migration clandestine.

Un phénomène complexe nécessitant du temps

Le président Faye a cependant tenu à rappeler que le phénomène de l’émigration clandestine ne saurait être résolu en un claquement de doigts. Les causes profondes qui poussent les jeunes à prendre la mer, des causes souvent liées à la précarité économique, nécessitent des solutions durables. « Il faut du temps pour que des solutions qui sont mises en place opèrent et que les conséquences positives se fassent ressentir », a-t-il souligné.

Ainsi, au-delà des mesures immédiates, l’accent est mis sur la patience et la coopération collective pour combattre efficacement ce phénomène, tout en offrant aux jeunes des alternatives viables pour construire leur avenir dans leur propre pays.

Bougane Guèye Dany en visite à Mbour pour rendre hommage aux victimes de l’immigration clandestine

Le leader de la coalition « Geum Sa Bopp, les jambaars », Bougane Guèye Dany, s’est rendu ce week-end à Mbour, une localité endeuillée par l’inhumation d’une quarantaine de victimes de l’immigration clandestine. Lors de cette visite émouvante, il a tenu à rendre hommage aux défunts et à apporter un soutien moral aux familles éprouvées par cette tragédie.

Au cimetière de Liberté 2 Extension, où reposent les victimes, Bougane Guèye Dany a dirigé une prière en leur mémoire, témoignant de sa solidarité avec la communauté locale dans cette période difficile. Il a également partagé des mots de réconfort avec les familles endeuillées, affirmant que « la douleur de ces pertes est partagée par toute la nation ».

L’occasion de cette visite n’a pas seulement été marquée par des prières et des condoléances. Fidèle à son engagement politique et social, Bougane Guèye Dany a tenu un discours poignant à destination de la jeunesse locale. Il a mis en garde contre les dangers de l’immigration irrégulière, un fléau qui continue de décimer de nombreuses familles à travers le pays. « L’immigration clandestine n’est pas une solution », a-t-il martelé, appelant les jeunes à éviter de céder à l’illusion d’une vie meilleure en prenant des risques mortels.

Bougane a également réitéré son engagement à créer des opportunités pour les jeunes au niveau national, soulignant l’importance de l’emploi et de l’entrepreneuriat local comme alternatives viables à l’immigration clandestine. « Il est de notre devoir en tant que leaders de fournir des solutions concrètes et durables à nos jeunes pour qu’ils puissent croire en leur avenir ici, au Sénégal », a-t-il déclaré.

Cette visite, qui s’inscrit dans la continuité des efforts de Bougane pour être proche des préoccupations des populations, renforce l’image d’un leader politique engagé, soucieux du bien-être de ses concitoyens, particulièrement dans les moments de crise. Sa présence à Mbour a été fortement saluée par les autorités locales et les membres de la communauté, qui voient en lui un porte-parole des sans-voix et un acteur de changement.

Alors que la crise migratoire continue de sévir, le message de Bougane Guèye Dany résonne avec force : l’espoir doit se bâtir ici, à travers un travail acharné et une solidarité renforcée pour le développement du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Léona Niassène : Un renforcement du dialogue avec les foyers religieux

Après son déplacement à Médina Baye, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a poursuivi ses visites de courtoisie auprès des autorités religieuses du pays en se rendant à Léona Niassène. Cette étape s’inscrit dans le cadre de son engagement à renforcer le dialogue avec les foyers religieux, piliers de la stabilité sociale et politique du Sénégal.

Accompagné d’une importante délégation composée de membres du gouvernement, de collaborateurs et des autorités administratives de la région, le Chef de l’État a été accueilli avec chaleur et respect par le Khalife Général de Léona Niassène, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Ce moment de communion a été marqué par des échanges axés sur la paix, la cohésion sociale, et le rôle des institutions religieuses dans le développement du pays.

Dans son discours, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’implication des foyers religieux dans la préservation de la paix et de la stabilité nationale, rappelant leur rôle central dans l’éducation spirituelle et citoyenne des populations. « Les foyers religieux sont des gardiens de la stabilité et de la paix dans notre pays. Ils sont des acteurs incontournables dans notre démarche vers une gouvernance inclusive et participative », a-t-il affirmé.

Le Président a également saisi cette occasion pour annoncer une mesure importante : la création imminente d’un poste de Directeur des affaires religieuses, une initiative visant à mieux intégrer les foyers religieux dans le processus de gouvernance. Cette nomination devrait permettre d’établir un cadre formel de collaboration entre l’État et les structures religieuses, afin de mieux répondre aux défis sociaux et économiques du pays.

Cette visite à Léona Niassène s’inscrit dans une série de rencontres visant à consolider les liens entre l’État et les confréries religieuses, symboles d’unité et de solidarité au sein de la nation sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réitère ainsi son engagement à travailler de concert avec toutes les forces vives du pays, notamment les foyers religieux, pour assurer une gouvernance apaisée et inclusive, au service de la paix et du développement du Sénégal.

Tragédie à Mbour : Le président Bassirou Diomaye Faye attendu sur les lieux après le chavirement mortel d’une pirogue

Ce mercredi 11 septembre, un drame terrible a frappé la ville côtière de Mbour, où le chavirement d’une pirogue a causé la mort de 38 personnes, selon un bilan provisoire. Cette tragédie maritime, qui a bouleversé la nation, suscite une vive émotion et appelle à une réponse rapide des autorités.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rapidement réagi et a annoncé sa volonté de se rendre sur les lieux du drame pour s’enquérir de la situation et exprimer sa solidarité avec les familles des victimes. D’après une note parvenue à Seneweb, le chef de l’État est attendu dans la petite côte ce mercredi, à la suite de sa visite à Médina Baye, à Kaolack, où il effectue depuis ce matin une ziarra traditionnelle en prélude du Mawlid.

Cette visite présidentielle intervient dans un contexte de deuil et de questionnements sur les circonstances de cet accident tragique. Alors que les opérations de secours sont toujours en cours pour retrouver d’éventuels survivants, le bilan pourrait malheureusement s’alourdir.

Le chavirement des pirogues, souvent surchargées et mal équipées, est un phénomène récurrent sur les côtes sénégalaises, causant régulièrement des pertes humaines importantes. La venue du chef de l’État à Mbour est donc très attendue, tant par les familles endeuillées que par la population locale, qui espère des mesures pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Le président Faye, qui a également profité de sa visite à Médina Baye pour rencontrer les responsables religieux en vue du Mawlid, devrait, après son déplacement à Mbour, se prononcer sur les actions que son gouvernement compte prendre face à cette catastrophe maritime.

Ce déplacement démontre l’importance accordée par le chef de l’État à la prise en charge des situations de crise et au soutien des populations frappées par la tragédie.

Accident tragique sur l’autoroute Ila Touba : un mort et plusieurs blessés

Un accident dramatique a eu lieu ce mercredi 11 septembre 2024 sur l’autoroute Ila Touba, entraînant la mort d’une personne et plusieurs blessés. Selon les informations rapportées par Leral.net, un minicar s’est renversé pour des raisons encore inconnues, causant ce bilan humain lourd.

Cet incident survient quelques jours après l’accident tragique de Ndiama Fall, dans le département de Bambey, qui avait fait 16 morts et 36 blessés. Cette série d’accidents mortels sur les routes sénégalaises soulève de nouvelles inquiétudes quant à la sécurité routière.

Face à ces drames successifs, le ministre des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, avait récemment annoncé une série de mesures visant à renforcer les contrôles sur les routes. Parmi ces mesures figurent l’intensification des contrôles routiers, l’accélération des projets de vidéo-verbalisation, et la modernisation des centres de contrôle technique pour prévenir de futurs accidents.

La communauté nationale appelle à une action rapide et concrète pour améliorer la sécurité sur les routes et éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. En attendant, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes précises de cet accident sur l’autoroute Ila Touba.

Visite à Médina Baye:  » Baye Niass est mon modèle pour son patriotisme et son panafricanisme « , dixit Bassirou Diomaye Faye. 

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye s’est rendue ce mercredi 11 septembre à Médina Baye. En présence du Khalif et des dignitaires, il a réaffirmé son amour et sa considération pour tous les foyers religieux du Sénégal.

 » A deux reprises, nous avons programmé de venir en visite à Médina Baye mais le calendrier chargé du Khalif ne nous avez pas permis d’effectuer ce périple. Beaucoup de personnes voulaient que nous venions ici mais nous le voulions plus que quiconque car nous connaissons la portée spirituelle et temporelle de Baye Niass. Il est notre modèle à bien des égards  » a informé le Président Bassirou Diomaye Faye. 

Prenant ses connaissances en témoin, le Chef de l’État a affirmé l’amour incommensurable qu’il voue à Baye Niass et à sa famille.  » Nous l’aimons d’un amour sincère, et celà, depuis très longtemps. Nous l’aimons pour son patriotisme et son panafricanisme mais encore ses enseignements sur la Faydha qu’il a partagés au delà des frontières  » a ajouté le Président de la République.

Continuant son discours, le Président de la République a martelé la ferme conviction qu’il a de l’intérêt de la religion dans la construction d’un pays.  » Nous croyons fermement que les recommandations divines sont des voies sûres qui peuvent aider à avoir des citoyens modèles, capables de bâtir une nation. Nous assumons des relations solides entre l’Etat et les familles religieuses  » a-t-il dit. 

Pour M. Bassirou Diomaye Faye, la laïcité ne signifie pas la neutralité de l’Etat vis-à-vis de la religion.  » Dans un pays où nous avons 90% de musulmans et 10% d’adeptes d’autres religions, nous pouvons dire que nous avons une population croyante à 100%. Ainsi la liberté de culte garantie par la Constitution à tous les citoyens doit être sauvegardée et facilitée par l’Etat  » a-t-il ajouté. 

Chavirement d’une pirogue à Mbour : 38 morts et des questions en suspens

Le drame qui s’est produit au large des côtes de Mbour continue de susciter une vive émotion et une grande indignation. Les équipes de secours, constituées des sapeurs-pompiers de Mbour et de la marine nationale, ont retrouvé 38 corps sans vie depuis le début des recherches. Ce bilan tragique pourrait encore s’alourdir, car les opérations se poursuivent.

Ce matin, les recherches ont repris avec une intensité redoublée, et les autorités se sont engagées à faire un point de situation chaque soir. Malgré la mobilisation des unités de secours, l’onde de choc provoquée par cet événement soulève de nombreuses questions.

Le chavirement de la pirogue, qui transportait un nombre encore indéterminé de passagers, met en lumière une problématique récurrente : celle des traversées maritimes clandestines. Les motivations profondes derrière ces départs risqués, souvent mortels, restent un sujet délicat. Fuite de la misère, recherche de meilleures conditions de vie ou quête désespérée d’espoir, ces voyages se multiplient, sans que des solutions concrètes ne soient mises en place.

L’indignation générale est palpable, notamment au sein des familles des victimes, qui réclament des réponses et des actions. Les autorités sénégalaises, sous pression, devront non seulement gérer l’urgence humanitaire mais également répondre à une demande croissante de prise en charge effective de cette crise migratoire.

Chaque jour de recherche apporte son lot de douleur et de tristesse, et pour l’heure, l’espoir de retrouver des survivants s’amenuise. Ce drame marque une nouvelle fois les esprits et rappelle l’urgence d’une action concertée pour prévenir ces tragédies maritimes à répétition.

Pape Sall, frère du maire de Mbour, impliqué dans un naufrage tragique : Un drame familial et une enquête en cours

Le naufrage d’une pirogue au large de Mbour, ayant entraîné la mort de nombreux migrants, a révélé un lien familial poignant entre le capitaine de l’embarcation, Pape Sall, et le maire de la ville, Cheikh Issa Sall. Le maire a confirmé que Pape Sall, surnommé « Saf », est bien son grand-frère, partageant avec lui le même père.

Dans une déclaration empreinte de tristesse, Cheikh Issa Sall a précisé que son frère, âgé de 52 ans, est pêcheur depuis 1998. Ce dernier était non seulement le capitaine de la pirogue, mais avait également embarqué ses quatre enfants ainsi que douze de leurs neveux pour ce voyage tragique. « Notre famille est décimée », a déploré le maire, soulignant l’ampleur du drame qui a touché directement leur lignée.

Pape Sall, qui s’est rendu de lui-même aux autorités le mardi 10 septembre 2024, est actuellement en garde à vue à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saly. Connu des services de police pour son implication dans des affaires de trafic de migrants, il a avoué aux enquêteurs avoir perçu la somme de 10,7 millions FCFA de la part des passagers. Ces aveux marquent un tournant dans l’enquête, mais la douleur des pertes humaines reste indélébile.

Ce drame met en lumière les dangers des traversées clandestines en mer, ainsi que les lourdes conséquences qui peuvent frapper non seulement les migrants, mais aussi leurs proches. La ville de Mbour est aujourd’hui en deuil, secouée par cette tragédie qui dépasse les frontières familiales et interpelle toute la nation sénégalaise.

Gamou : l’élan de solidarité du Directeur du CROUS-SS envers les familles religieuses de Kaolack

Ce mardi 10 septembre 2024, le directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales du Sine Saloum (CROUS-SS), Dr Jean Birane GNING, accompagné d’une importante délégation, a rendu visite aux familles religieuses pour apporter son soutien en vue de la célébration de la naissance du Prophète.

Cette initiative, purement sociale et en prélude du Maouloud, s’inscrit dans une dynamique de solidarité et de participation. En effet, Dr Jean Birane GNING et sa délégation se sont respectivement rendus chez le Khalife de Léona Niassène, le guide de la famille Kanène, le Khalife Cheikh Mahi NIASS de Médina Baye, à Touba Ndorong chez le Khalife Serigne Cheikh Mbacké, chez le Khalife de la famille Dème à Kasnack, et enfin chez le Khalife des Khadres à Kasnack, offrant à chacune de ces familles un important stock d’eau minérale.

Ce geste de soutien du directeur envers les chefs religieux est perçu comme noble et a été fortement apprécié par l’ensemble de ces guides, leurs disciples, ainsi que leurs familles respectives.

En conséquence, tous ces chefs religieux se sont montrés très satisfaits des actions du directeur du CROUS-SS, lui adressant leurs remerciements et prières.

Bougane Guèye Dany dénonce l’inaction du gouvernement face aux tragédies nationales

Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, a vivement critiqué le silence des autorités sénégalaises face aux récentes tragédies ayant coûté la vie à 105 compatriotes en seulement 24 heures. Dans un communiqué publié ce matin, il a fustigé l’absence de réaction du gouvernement et son incapacité à décréter un deuil national, malgré l’ampleur des drames qui secouent le pays.

Deux événements ont particulièrement choqué la population : un accident mortel à Ndangalma ayant causé la mort de 16 personnes, et le chavirement tragique d’une pirogue au large de Mbour, qui a entraîné la disparition de 89 migrants. Selon Bougane Guèye, le silence des dirigeants, autrefois prompts à s’exprimer, traduit aujourd’hui un « aveu d’incompétence ».

Des priorités oubliées au profit des querelles politiques

Dans son communiqué, Bougane Guèye souligne que la gestion politique actuelle éclipse les véritables priorités du pays. « Les fondamentaux de notre nation sont bafoués, la stabilité du pays est menacée », affirme-t-il, dénonçant le manque de réaction adéquate face aux crises sociales. Selon lui, les querelles politiques internes ont pris le pas sur les préoccupations urgentes de la population, notamment la protection des vies humaines et la stabilité sociale.

Un appel à l’action des forces vives

Bougane Guèye a lancé un appel aux forces vives de la nation, invitant les citoyens à se mobiliser pour sauver la République. Ce message fort vise à encourager une prise de conscience collective face aux défis actuels du pays, tout en exhortant les Sénégalais à ne pas laisser l’inaction gouvernementale compromettre l’avenir de la nation.

Le dirigeant de Gueum Sa Bopp, à travers ce communiqué, réitère son engagement pour un Sénégal où la vie de chaque citoyen est respectée et où les priorités de la nation sont prises en charge avec sérieux et dévouement.

Ibrahima Sy, Ministre de la Santé : « La compétence prime sur les affiliations politiques »

Dans une récente controverse née d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a dû clarifier ses propos. Dans cet extrait, il semblait affirmer que les membres de son parti, PASTEF, étaient privilégiés lors des recrutements au sein de son ministère. Cependant, le ministre a rapidement réagi, dénonçant une manipulation de ses propos et réaffirmant son engagement envers les principes de compétence et de méritocratie dans la gestion publique.

La vidéo en question, filmée lors d’une tournée politique à Kanel, a suscité de vives réactions, notamment sur les réseaux sociaux. L’extrait laissait entendre que M. Sy accordait une attention particulière aux membres de son parti lors des nominations. Cependant, selon le ministre, cette vidéo a été intentionnellement tronquée pour déformer ses propos.

Dans une publication récente, Ibrahima Sy a dénoncé une volonté manifeste de « nuire et de dévoyer le fond de [sa] pensée ». Il a souligné que sa discussion à Kanel se tenait dans un cadre politique et que ses remarques visaient à encourager les militants de son parti, sans remettre en question son engagement pour la transparence et la compétence dans les nominations publiques.

Ibrahima Sy a tenu à rappeler son parcours d’universitaire et de cadre sénégalais, soulignant que ses valeurs transcendent les considérations politiques. Il affirme fermement que son accession au poste de ministre n’a pas modifié son approche : « Je privilégie toujours les compétences, l’expérience et le savoir-faire parce qu’en définitive, les résultats priment sur toutes les autres considérations. »

Le ministre a également insisté sur le fait qu’au sein de son cabinet, aucun profil politique n’a été favorisé et que toutes les nominations au ministère de la Santé et de l’Action sociale sont faites sur la base du mérite.

Reconnaissant les compétences au sein de son parti, M. Sy a déclaré que cela ne devrait pas être considéré comme un délit de promouvoir un membre de PASTEF, si celui-ci présente les qualifications requises. « À compétence égale, je ne pense pas que cela soit un délit de promouvoir un cadre de PASTEF qui est aussi un Sénégalais bien méritant », a-t-il ajouté, tout en réaffirmant que des cadres non affiliés à PASTEF ont largement bénéficié des opportunités de nomination au ministère.

Le ministre a conclu sa déclaration en rappelant que son objectif, comme celui de son équipe, reste l’intérêt supérieur du Sénégal. Il a réaffirmé son attachement aux directives du Président de la République et du Premier ministre Ousmane Sonko, insistant sur le fait que les changements attendus pour le pays passent par une gestion rigoureuse et fondée sur le mérite.

En somme, Ibrahima Sy a voulu clarifier sa position : la politique, bien que présente dans son parcours, ne prend jamais le pas sur l’exigence de compétence. Il appelle à une gestion publique juste, au service du développement du Sénégal, loin des manipulations politiciennes.

Interdiction de sortie du territoire : La société civile déplore la démarche des nouvelles autorités

Dans un communiqué, la société civile, attachée aux valeurs de justice, d’équité et de respect des droits et devoirs des citoyens, exprime ses inquiétudes face à certaines pratiques récentes des nouvelles autorités. Bien qu’elle salue toute initiative visant à renforcer l’intégrité des institutions à travers une gestion responsable des affaires publiques, elle soulève des réserves quant à l’application des mesures restrictives de libertés, comme l’interdiction de voyager.

Ces organisations, au nombre d’une quinzaine, estiment que la reddition des comptes, essentielle à la démocratie et à la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases juridiques claires et transparentes. Elles constatent que certaines interdictions de sortie du territoire sont imposées sans notification préalable, ni décision administrative ou judiciaire, empêchant ainsi les personnes concernées d’exercer un recours légal.

Alioune Tine et ses collègues rappellent que, bien que ces mesures puissent être motivées par des raisons de sécurité publique ou de préservation des intérêts nationaux, elles risquent de saper la confiance dans les institutions et d’affecter les droits fondamentaux des citoyens.

La société civile appelle donc les autorités à veiller à ce que la reddition des comptes se fasse dans le respect strict du cadre légal, garantissant à la fois la protection de l’intérêt public et les droits des personnes concernées. Elle encourage également l’État à adopter une approche prudente, respectueuse de l’État de droit, afin de préserver la cohésion sociale et d’éviter un climat de méfiance ou de suspicion.

« Quand je reçois un CV, je vérifie s’il est de Pastef » : La déclaration polémique du ministre de la Santé, Ibrahima Sy

Le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, se trouve au cœur d’une vive polémique après la diffusion d’une vidéo devenue virale, dans laquelle il tient des propos jugés discriminatoires.

Dans cette vidéo, le ministre, s’exprimant en Pular, explique qu’il privilégie les candidats membres du parti Pastef lorsqu’il reçoit des CV. Il déclare : « Vous savez, personne ne peut forcer quelqu’un en politique. Le secret, c’est d’avoir une stratégie politique avec une approche qui peut convaincre les gens de nous suivre et de partager notre vision. Mais il ne s’agit pas de placer n’importe qui en avant. J’accorde une importance capitale à cela dans mon ministère. À chaque fois que je reçois un CV, la première chose que je fais, c’est de vérifier si le candidat est de Pastef ou non, car ma priorité va aux membres de Pastef. »

Cette déclaration a suscité une vague de critiques, plusieurs voix dénonçant des pratiques discriminatoires et contraires aux principes de neutralité et de mérite dans le service public.

Interpellation de 37 candidats à l’émigration irrégulière à Mboro : 15 Guinéens parmi les personnes arrêtées

Alors que les autorités sénégalaises continuent de renforcer les mesures de lutte contre l’émigration irrégulière, une nouvelle tentative a été déjouée ce matin du 10 septembre 2024. La brigade territoriale de Mboro, soutenue par l’Équipe de Surveillance et d’Intervention (ESI) de Tivaouane, a intercepté 37 personnes sur le point de quitter clandestinement le territoire sénégalais.

Parmi ces 37 candidats à l’émigration irrégulière, on dénombre cinq femmes et deux enfants. Le groupe est composé de 16 Sénégalais, 15 Guinéens, un Ivoirien, un Bissau-Guinéen et quatre Gambiens. Tous ont été interpellés dans le quartier Serigne Mansour de Mboro, selon les informations fournies par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom) de la gendarmerie nationale.

Cet incident intervient quelques jours après le tragique chavirement d’une pirogue au large de Mbour, qui a relancé le débat sur les dangers de l’émigration clandestine. Malgré les nombreux efforts des autorités pour prévenir ces départs périlleux, l’attrait de l’Europe via les routes maritimes reste fort pour de nombreux jeunes, souvent au péril de leur vie.

La gendarmerie, dans sa stratégie de sécurisation et de surveillance, multiplie les patrouilles et les opérations pour démanteler les réseaux d’émigration clandestine. Ces interpellations sont le fruit d’une vigilance accrue, renforçant la détermination des forces de l’ordre à freiner ces flux migratoires irréguliers.

Les personnes appréhendées seront remises aux autorités compétentes pour la suite de la procédure. Quant aux enfants et femmes, des mesures spéciales seront prises pour garantir leur sécurité et leur prise en charge.

Ce nouveau coup de filet rappelle l’importance de la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination afin de combattre ce phénomène.

Tragique accident sur la RN3 : 16 morts et 36 blessés, dont 24 dans un état grave

Un accident mortel s’est produit le lundi 9 septembre aux environs de 5h30 sur la Route Nationale 3 (RN3) au niveau du village de Ndiama Fall, dans la commune de Ndangalma, département de Bambey. Une collision violente a eu lieu entre un camion transportant des granulats et un bus de transport en commun. D’après les premières informations, le bus, qui transportait à la fois des passagers et des bonbonnes de gaz, aurait tenté un dépassement à vive allure, conduisant à cette tragédie.

Le bilan humain est particulièrement lourd : 16 personnes ont perdu la vie et 36 autres sont blessées, dont 24 dans un état grave. Les blessés ont été rapidement pris en charge dans les structures sanitaires locales, notamment le district de Khombole et l’hôpital régional de Thiès.

Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens s’est rendu sur les lieux du drame, accompagné d’une délégation comprenant le directeur général des Transports terrestres, le directeur général de l’ANASER, ainsi que les autorités régionales. Ils ont exprimé leur solidarité aux victimes et leurs familles, tout en apportant un soutien moral et matériel aux blessés hospitalisés.

Au nom du président de la République Bassirou Diomaye Faye et du chef du gouvernement, le ministre a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident et établir les responsabilités.

À l’approche du Gamou, le ministre a tenu à rappeler à tous les usagers de la route l’importance de respecter scrupuleusement le Code de la route. Il a insisté sur le fait que la vigilance et la prudence sont essentielles pour éviter de telles tragédies à l’avenir, et a promis que des sanctions seront prises contre les responsables.

Ce drame rappelle l’urgence de renforcer la sécurité routière au Sénégal, notamment en période de forte affluence sur les routes nationales.

Naufrage tragique au large de Mbour : le capitaine de la pirogue arrêté

Le drame de l’immigration clandestine continue de frapper les côtes sénégalaises. Un naufrage meurtrier d’une pirogue, survenu au large de Mbour, a coûté la vie à plusieurs migrants. Alors que les recherches se poursuivent pour retrouver les corps des victimes, une nouvelle avancée dans l’enquête a été faite avec l’arrestation de Cheikh Sall, capitaine et principal organisateur de cette tragique expédition.

Cheikh Sall, un pêcheur âgé de 52 ans, résidant dans le quartier « Thiocé Est » à Mbour, est accusé d’avoir orchestré ce périlleux voyage. Marié à deux femmes et père de 12 enfants, il aurait mis à disposition sa propre pirogue pour transporter des migrants cherchant à atteindre les côtes européennes. Son arrestation, survenue lundi aux alentours de 17 heures, a été particulièrement saisissante : il aurait été surpris en pleine séance de pratiques mystiques auprès de charlatans, espérant échapper à son arrestation imminente.

Interpellé par la brigade de gendarmerie de recherches de Saly Portudal, Cheikh Sall a été ensuite transféré au commissariat de Diamaguène, où les enquêteurs continuent de traiter son dossier. Ce tragique incident met une fois de plus en lumière le désespoir de nombreuses personnes prêtes à risquer leur vie pour un avenir meilleur, souvent au péril de leur existence.

Les autorités intensifient les recherches pour retrouver les disparus, tandis que la justice devra faire toute la lumière sur cette affaire qui, malheureusement, n’est qu’un exemple de plus des nombreux drames liés à l’immigration clandestine sur les côtes sénégalaises.

L’association BËT-SET/L’Aurore lance le projet « Vacances Numériques » au profit des jeunes diplômés du cycle moyen-secondaire et des professionnels, centré sur les outils numériques et digitaux.

La région du Sine-Saloum est reconnue pour la diversité de ses secteurs porteurs d’emplois et d’opportunités. On y observe aujourd’hui une croissance économique notable dans des secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, l’aviculture et l’artisanat, entre autres. Selon l’association BËT-SET/L’Aurore, initiatrice de ces formations, cette transformation s’explique par la modernisation de ces secteurs et la création d’entreprises formelles.

« Malgré cette croissance, le potentiel économique n’a pas été pleinement exploité. L’une des causes de ce retard peut être attribuée à un manque de maîtrise et à une mauvaise utilisation des outils numériques. Dans les établissements du cycle moyen-secondaire, les programmes de soutien financier en informatique font défaut, » a expliqué Bouna Mané, président de ladite association. Les jeunes bacheliers orientés vers les Universités Virtuelles rencontrent de nombreuses difficultés, en particulier liées à leurs premiers contacts avec l’ordinateur. De plus, dans les services publics comme privés, en l’absence de formations pour renforcer les compétences du personnel, des lenteurs sont souvent observées dans le fonctionnement et l’efficacité du travail, a ajouté M. Mané.

Selon lui, la quasi-totalité des opportunités et informations sur les offres de formation et d’emploi passent désormais par des canaux numérisés ou digitalisés, et pour y répondre ou en bénéficier, il est nécessaire de maîtriser ces outils. « Nous constatons qu’en période de vacances scolaires, la plupart des élèves consacrent leur temps à des activités futiles, souvent durant la même période que les congés des travailleurs professionnels. C’est pour cette raison que l’association BËT-SET/L’Aurore et son partenaire Business Consulting Group (BC-Group) ont lancé le projet ‘Vacances Numériques' », a conclu Bouna Mané lors de sa conférence de presse ce lundi.

Kaolack : Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS, Badou Ndour, remobilise les troupes et annonce la participation du parti au Gamou de Médina Baye

« La rencontre d’aujourd’hui est très importante pour la fédération urbaine du PDS de Kaolack. Depuis mon installation à la tête de cette fédération, nous continuons à remobiliser la base à travers des rencontres périodiques, afin que le PDS retrouve la place qu’il occupait dans l’arène politique de la région. Notre objectif est de faire du Parti Démocratique Sénégalais une formation dynamique et organisée », a déclaré Badou Ndour, secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack, ce dimanche lors d’une assemblée générale.

« Dans le cadre de nos activités, nous allons soutenir les femmes de notre parti en les accompagnant pour qu’elles puissent obtenir des financements. Nous allons également chercher des partenaires pour aider les jeunes du parti », a souligné M. Ndour. Il a ajouté que l’espoir est en train de renaître dans le camp de la fédération urbaine du PDS. En effet, de plus en plus de militants qui avaient quitté le parti pour rejoindre l’ancien régime, notamment l’APR et ses alliés, reviennent au bercail, grâce aux efforts de remobilisation menés au sein de la base.

En ce qui concerne le Gamou international de Médina Baye, un évènement religieux qui accueille des pèlerins venant de partout, certains d’entre eux se retrouvent sans abri. À cet effet, le parti prévoit de préparer des repas copieux qui seront distribués aux pèlerins le jour du Maouloud, en collaboration avec notre coordonnateur régional, Cheikh Mady Ibrahima Niasse », a annoncé Badou Ndour.

Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack et ses camarades s’opposent fermement aux nouvelles autorités du pays sur la question de la dissolution du HCCT et du CESE. « L’idée de la dissolution du HCCT et du CESE est très pertinente. Le budget de ces deux institutions coûteuses n’a servi jusqu’à présent qu’à recaser du personnel politique. Selon nous, ces budgets devraient être réorientés vers les véritables préoccupations des populations », ont conclu Badou Ndour et ses camarades.

Amadou Ba rend hommage aux victimes de naufrages et d’accidents de la route et appelle à une prise de responsabilité collective

Lors du lancement officiel du processus de création de son parti politique, ce lundi 9 septembre, Amadou Ba, ancien Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de la dernière élection présidentielle, a tenu à rendre un hommage solennel aux victimes de violences, de naufrages, et d’accidents de la route qui ont endeuillé le pays ces derniers mois.

Dans l’entame de son discours, Amadou Ba a adressé une pensée émue aux familles des victimes, tout en saluant la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans ces tragédies. « Je voudrais avoir une pensée pieuse pour les familles et rendre hommage aux victimes de toutes les violences, mais aussi à celles des naufrages et des accidents de la route », a-t-il déclaré devant un auditoire attentif.

Ce moment de recueillement a aussi servi d’opportunité pour rappeler l’urgence de prendre des mesures fortes et préventives pour éviter que de tels drames ne se reproduisent. Selon Amadou Ba, il incombe non seulement aux autorités, mais également à la société dans son ensemble, de s’engager pour garantir la sécurité et la protection des citoyens. « Notre responsabilité est grande, au regard de ces drames. Nous devons mobiliser tous les moyens nécessaires pour assurer la paix, la sécurité et la sûreté », a-t-il affirmé.

Dans un contexte où les accidents de la route et les naufrages continuent de faire des victimes au Sénégal, Amadou Ba appelle à un sursaut national pour renforcer les dispositifs de sécurité, tout en insistant sur la responsabilité collective face à ces tragédies évitables.

Pôle emploi : une somme de 600 millions de fcfa décaissée sans destinataire identifié

Une situation intrigante plane sur le Pôle emploi sénégalais après que plus de 600 millions de FCfa ont été décaissés sans que le destinataire de ces fonds soit identifié. Cette révélation a été faite par le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Dieme, en réponse à une interpellation du député Moussa Diakhaté, membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), concernant les arriérés de salaire des agents du Pôle emploi.

Selon le ministre, le premier trimestre de l’année 2024 a vu un décaissement de 2,5 milliards de FCfa correspondant aux allocations de cette période. Cependant, une somme de 601 millions FCfa, décaissée en mars 2024, reste sans explication quant à son destinataire ou son utilisation.

« Malheureusement, à notre grande surprise, au mois de mars, un montant de 601 millions FCfa a été décaissé et jusqu’à présent, on ne sait à quoi il est destiné, ni à qui il a été viré, ni qui a perçu ces fonds », a déclaré Yankhoba Dieme, en précisant que cette anomalie a été signalée lors de la passation de services, sous la supervision de l’Inspection générale d’État (IGE).

Cette situation soulève des questions sur la gestion des fonds publics et appelle à des clarifications pour déterminer le destinataire de cette somme importante.

L’avocat Reed Brody s’exprime sur la loi d’amnistie au Sénégal : « elle doit être abrogée »

L’avocat américain Reed Brody, connu pour son engagement en faveur des droits humains, a vivement critiqué la loi d’amnistie adoptée en mars par l’Assemblée nationale sénégalaise. Cette loi concerne les événements politiques survenus au Sénégal entre février 2021 et février 2024, et a été introduite par le président Macky Sall, qui dispose d’une majorité parlementaire.

Dans une lettre adressée au collectif des victimes du régime de Macky Sall, Brody qualifie cette législation de « honteuse ». Il affirme que les amnisties peuvent être utiles pour la réconciliation nationale, mais pas lorsqu’elles visent à protéger les agents publics responsables de graves violations des droits humains. Selon lui, cela va à l’encontre des obligations internationales du Sénégal, qui stipulent que les auteurs présumés de tels crimes doivent faire l’objet de poursuites judiciaires équitables.

Brody considère également que cette loi constitue une trahison des victimes et un obstacle à leur accès à la justice. Il appelle à l’abrogation de la loi par l’Assemblée nationale ou sa révocation par la Cour de justice de la CEDEAO, et demande la conduite d’enquêtes indépendantes sur les actions de l’État durant cette période.

L’avocat a indiqué être prêt à discuter de ces questions avec le collectif des victimes, après avoir été informé de la situation par l’ancien Premier ministre Aminata Touré.

Joal : deux trafiquants interpellés avec 115 kg de chanvre indien

La Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a réalisé une opération importante contre le trafic de drogues. Sous la direction du lieutenant Sira Sarr Sène, chef de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Thiès, les autorités ont arrêté deux dealers en possession de 115 kg de chanvre indien à Joal.

L’interception a eu lieu dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 septembre 2024, aux alentours de 4 h 45. La saisie a été effectuée par la Brigade Régionale des Stupéfiants de Thiès en collaboration avec l’unité de lutte de Mbour. Les deux individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, et une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire, selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye.

206 migrants débarquent aux Îles Canaries en 48 heures

Au cours des 48 dernières heures, quatre pirogues transportant un total de 206 migrants sont arrivées aux Îles Canaries. Les passagers, principalement d’origine subsaharienne, se composent de femmes, d’hommes et de mineurs, avec des informations préliminaires indiquant que leur état de santé est globalement bon.

La première embarcation a accosté à Lanzarote samedi dernier, transportant 58 personnes. Les trois autres pirogues ont débarqué dimanche : la deuxième à Fuerteventura avec 83 migrants, la troisième à Gran Canaria avec 53 personnes, et la quatrième à La Gomera avec 12 occupants.

Le Salvamento Marítimo, service de sauvetage maritime, a précisé que le premier navire a été secouru par le Salvamar Urania et a été transféré au port d’Arrecife à Lanzarote. Le deuxième bateau a été secouru par le Salvamar Izar et est arrivé à Gran Tarajal à Fuerteventura. Le troisième a été débarqué à Arguineguín, Gran Canaria, tandis que la quatrième pirogue est arrivée par ses propres moyens au quai de San Sebastián de La Gomera.

Cette arrivée massive souligne la persistance des migrations maritimes vers les îles Canaries et le rôle crucial des opérations de sauvetage pour assurer la sécurité des migrants.

Tragique accident à Ndiama, commune de Ndangalma : 16 morts et plusieurs blessés graves

ce matin à ndangalma impliquant un bus et un camion.selon des informations recueillies auprès de sources sécuritaires , 16 décès ont été enregistrés et plusieurs blessés graves .la violence de la collision aurait occasionné l’incendie du bus . Les sapeurs pompiers , rapidement intervenus sur les lieux s’affairent à évacuer les blessés vers les structures hospitalières.

Affaire à suivre

Kaolack / « Sétal Sunu Réew » : un reboisement d’arbres dédié aux martyrs du projet.

Le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) du département de Kaolack a clôturé la campagne « Cadeau Vert » ce samedi 7 septembre à Médina Baye. Entre nettoiement et reboisement, il a immortalisé les martyrs en plantant des arbres à leur nom.

Lancée le 4 août dernier lors de la « Journée de l’arbre », « Cadeau Vert » a permis la distribution et le reboisement de plus de 3013 arbres à travers les 45 quartiers de la commune de Kaolack et dans le département de Guinguinéo, notamment dans la forêt de Keur Yagar et celle de Ndour-Ndour. « En lançant ce concept, nous avons voulu répondre à l’appel du Président de la République, de son Premier Ministre et celui du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique », a expliqué Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

La journée a débuté par des prières avec la mobilisation des écoles coraniques de Médina Baye. « Nous avons reçu la présence des daras qui ont récité le Coran pour la mémoire des martyrs sénégalais tombés en défendant la démocratie et l’État de droit. »

 » Aujourd’hui, nous avons profité de cette journée pour immortaliser les martyrs politiques tombés lors des manifestations de mars 2021 et de juin 2023, en plantant un arbre pour chacun d’eux. Ainsi, nous avons voulu matérialiser la tradition prophétique qui atteste que le fait d’entretenir un arbre peut procurer des bienfaits aux défunts, tout en rappelant que leur sacrifice ne doit pas rester vain », a détaillé Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

Pour pérenniser les programmes étatiques tels que « Sétal Sunu Réew », le reboisement ainsi que les Vacances Agricoles du Sénégal (VAS), le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) appelle ses camarades de parti à organiser des mobilisations citoyennes. « La réussite de ces programmes dépend du caractère populaire qu’on leur donnera. Il faut en extirper les réflexes de chapelles politiciennes pour motiver davantage les masses lors de ces journées », a exhorté M. Niass.

En collaboration avec l’association « Sénégal Vert », l’initiateur de « Cadeau Vert » a procédé à l’installation de bancs écologiques à l’école élémentaire El Hadj Ibrahima Niass de Médina Baye ainsi qu’au niveau des ronds-points à l’entrée de la cité sainte. « Au-delà du nettoiement, nous devons développer le recyclage pour instituer une économie circulaire. Avec les pneus usagés, nous avons fabriqué des meubles pour les écoles et les jardins publics », a conclu Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

Pour rappel, la journée de commémoration des martyrs, qui a coïncidé avec la journée « Sétal Sunu Réew », s’est déroulée en présence du Service des Eaux et Forêts de Kaolack, des éléments de l’Agence Nationale de la Sécurité de Proximité (ASP), de l’association « Sénégal Vert », du Club de l’Environnement de Kaolack, des militants et sympathisants de Pastef, ainsi que des citoyens sénégalais.

Drame au large de Mbour : Une pirogue de migrants chavire, les secours à la recherche de survivants

Un tragique incident s’est produit ce soir au large de Mbour, à environ 3 kilomètres des côtes, où une embarcation transportant plus de 200 candidats à l’émigration irrégulière a chaviré. Les secours, appuyés par des moyens aériens et maritimes, sont actuellement mobilisés pour tenter de retrouver d’éventuels survivants.

Le drame s’est produit alors qu’une pirogue de fortune, ayant quitté Téfess plus tôt dans l’après-midi, transportait ces migrants en quête d’une vie meilleure. Malheureusement, la traversée a tourné au cauchemar en pleine mer. À 21h30 GMT, un avion espagnol de type Casa CN 235 M, appartenant à la Guardia Civil, a été aperçu survolant la zone entre Nianing et Saly, probablement engagé dans les opérations de recherche.

Selon les premières informations, quatre corps ont déjà été repêchés : trois hommes et une femme. Quatre autres personnes, retrouvées vivantes, ont été immédiatement évacuées et hospitalisées à l’hôpital Grand Mbour. Leur état de santé est pour l’heure inconnu, mais les autorités se montrent prudentes quant aux chances de retrouver d’autres survivants.

La côte sénégalaise, et en particulier la région de Mbour, est depuis plusieurs années un point de départ majeur pour les migrants qui tentent de rejoindre l’Europe en empruntant des embarcations de fortune. Ces tragédies rappellent les dangers auxquels s’exposent ces hommes, femmes et enfants qui, désespérés par leur situation, risquent tout pour fuir la précarité.

Les équipes de secours, composées de marins-pompiers, pêcheurs locaux et d’autres volontaires, continuent les recherches malgré des conditions difficiles. Les autorités locales n’ont pas encore communiqué de bilan définitif ni les détails sur les circonstances exactes de cet accident. Une enquête sera sans doute ouverte pour déterminer les causes de ce chavirement.

Ce drame survient dans un contexte de recrudescence des tentatives d’émigration irrégulière depuis les côtes ouest-africaines, alors que la pression migratoire ne cesse de croître, notamment en raison des crises économiques et sociales qui affectent de nombreux pays de la région.

Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles en ces moments difficiles, alors que les recherches se poursuivent.

Adresse à la Nation : Sonko dévoile les grandes lignes du discours du président Diomaye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’adressera bientôt aux Sénégalais après son retour de Chine, où il a participé au Sommet Chine-Afrique. Son Premier ministre, Ousmane Sonko, a donné un aperçu de ce discours lors du lancement de la 4e édition de la journée nationale « Sétal Sunu Rew ».

Selon Ousmane Sonko, le président Diomaye Faye mettra l’accent sur l’état du pays tel que son gouvernement l’a trouvé en prenant les rênes du pouvoir. « Le président va s’adresser à la Nation et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner des explications détaillées », a déclaré le Premier ministre.

Ce discours marquera le début d’une nouvelle étape pour le Sénégal, divisée en trois phases : redressement, décollage, et stabilisation. Il s’agira de remettre le pays sur les rails après une évaluation approfondie de la situation actuelle.

Sur le plan politique, le climat est tendu depuis le départ du président en Chine, avec un bras de fer entre l’Exécutif et le Législatif. Les tensions entre le pouvoir et l’opposition s’intensifient autour de plusieurs dossiers, notamment la motion de censure, la convocation d’une troisième session parlementaire, et le calendrier de la Déclaration de politique générale (DPG).

Par ailleurs, le président Diomaye Faye a procédé, depuis la Chine, au limogeage des présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), un geste qui a ajouté à l’instabilité politique.

Les récentes déclarations du Premier ministre annonçant des poursuites contre des figures de l’ancien régime ont égaleme

Agression aux HLM 5 : Un taximan arrêté après un vol violent, 990 000 F CFA retrouvés dans son véhicule

Un grave incident d’agression a secoué les HLM 5 vendredi dernier vers 11 h 30. Un commerçant du nom de O. Diaw a été attaqué par un gang de six individus à bord de trois scooters. Les malfaiteurs l’ont suivi depuis une banque proche du rond-point EMG, où il venait de retirer un chèque d’une valeur de plus de trois millions de francs CFA. Arrivés à la corniche des HLM 5, ils l’ont violemment agressé, le dépouillant d’un sac à dos contenant plus de 6 000 000 F CFA ainsi que deux chéquiers.

Alertée rapidement, la police du commissariat de Biscuiterie-HLM s’est lancée à la poursuite des assaillants. Grâce à l’exploitation des images des caméras de surveillance, les forces de l’ordre ont pu identifier les suspects. Parmi eux, un chauffeur de taxi, D. Dione, a été interpellé le même jour, vers 18 h.

Selon les premières constatations, dans le chaos de l’agression, une partie de l’argent volé serait tombée et ramassée par le taximan. Ce dernier, arrêté par les enquêteurs, a affirmé avoir remis l’argent à une tierce personne. Toutefois, lors de la fouille de son véhicule, une somme de 990 000 F CFA a été retrouvée dans la malle arrière de son taxi. D. Dione, résidant à la Patte d’Oie, a été placé en garde à vue et remis à la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar pour complément d’enquête.

Les forces de police, en étroite collaboration avec la Sûreté urbaine, poursuivent leurs investigations pour appréhender les six agresseurs identifiés.

ASSURANCE : Encourager les femmes entrepreneures à se formaliser

« La plateforme Activ’Elles vient de relancer une série de séminaires qui se tiendront tous les samedis, avec des master-classes accessibles au prix de dix mille francs pour y participer. Ces sessions ont pour objectif de former les participantes sur des thématiques spécifiques, leur permettant d’acquérir des connaissances pratiques en entrepreneuriat et de renforcer continuellement leurs compétences afin de faire face aux évolutions technologiques et économiques auxquelles les entrepreneurs sont confrontés quotidiennement », explique Maimouna Dieng, Directrice générale et fondatrice des Séminaires et de la plateforme.

La formation de ce samedi 7 septembre 2024 porte sur le thème : « Sécuriser votre avenir : l’importance de souscrire à une police d’assurance pour une protection durable ». Cette rencontre a été honorée par la présence de la marraine, Madame Raqui Wane, Présidente de la commission Genre, Mixité professionnelle, Économie Sociale et Solidaire du Conseil National du Patronat, et Administratrice générale de Horizons Assurances S.A. Elle a souligné que l’assurance est un levier essentiel du développement. Une fois assurée, une entrepreneure peut se permettre d’investir sur de nouveaux marchés avec plus de confiance, sachant qu’en cas de sinistre, elle est protégée par une institution prête à intervenir pour lui venir en aide.

La présidente de Horizons Assurances S.A. appelle ainsi toutes les femmes entrepreneures à formaliser leurs activités et à souscrire à des assurances qui couvrent les risques auxquels elles sont exposées.

Lancée le 23 décembre 2023, la plateforme Activ’Elles continue aujourd’hui d’offrir aux femmes entrepreneures la possibilité de se former à des tarifs abordables.

Un des membres du mouvement réformateur and yessal victime d’une agression après leur point de presse.

Hier soir le mouvement réformateur and yessal avait tenu une conférence de presse pour interpeller le maire de Rufisque Nord Assane KASSE sur la nécessité de tirer un bilan a mi-mandat.
Saisissant cette occasion, le chargé de communication ameth Diouf a lister les carences autour de la gestion de ce dernier.
C’est après ce point presse que leur camarade Maguette Séne a été attaqué par des individus non encore identifiés.
affaire a suivre…

Mbour : 276 migrants clandestins interceptés par la Marine nationale

Ce vendredi 6 septembre, les unités navales de la Marine nationale ont intercepté 276 migrants clandestins au large de Mbour. Ces individus tentaient de rejoindre l’Europe par voie maritime, malgré les risques considérables que présente cette traversée périlleuse.

Cette interception fait partie d’une série d’opérations intensifiées pour contrer l’émigration clandestine, un phénomène en constante progression au Sénégal. Les candidats à l’émigration, souvent désespérés par leur situation économique, bravent les dangers de la mer, exposés à des naufrages, aux conditions climatiques défavorables, ainsi qu’aux abus des passeurs.

Ces efforts de la Marine nationale visent non seulement à protéger ces individus des risques mortels de l’océan, mais aussi à lutter contre les réseaux de trafic de migrants qui exploitent la vulnérabilité de ces personnes en quête d’une vie meilleure.

Matam, futur poumon économique : Ousmane Sonko dévoile la nouvelle stratégie d’exploitation du phosphate

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, samedi, une ambition forte pour la région de Matam, qui pourrait devenir un centre économique majeur du Sénégal. Lors du lancement de la 4ème édition de la Journée nationale « Sétal Sunu Réew » au marché central de Matam, il a dévoilé un plan ambitieux visant à exploiter et transformer localement le phosphate de Ndendory, une ressource précieuse pour le développement de la région.

Ousmane Sonko a clairement exprimé son opposition à l’exportation brute de ce phosphate, considéré comme l’un des plus qualitatifs au niveau mondial. « Matam doit devenir un poumon économique grâce à une meilleure exploitation et transformation locale du phosphate en engrais phosphatés. Cela permettra non seulement d’améliorer les rendements agricoles, mais aussi de freiner l’exode rural », a-t-il souligné. L’objectif est de créer une chaîne de valeur complète, de l’extraction à la production et la distribution d’engrais, avec une participation active des communautés locales.

Ce projet ambitieux vise à rompre avec la dépendance vis-à-vis des multinationales et à renforcer l’autosuffisance agricole du Sénégal. Une délégation sénégalaise, dirigée par le ministre de l’Industrie, s’est rendue au Maroc pour étudier les techniques de production d’engrais phosphatés, dans l’espoir d’importer cette expertise au Sénégal. Le pays envisage également d’exporter une partie du phosphate, créant ainsi de nouvelles sources de devises.

Au-delà de ces projets économiques, le Premier ministre a participé aux activités de nettoiement à la gare routière de Ourossogui avant de lancer officiellement la Journée nationale « Sétal Sunu Réew ». Placée sous le thème « Engagement citoyen de la jeunesse pour un Sénégal propre », cette édition a été marquée par des campagnes de sensibilisation sur les premiers secours, en collaboration avec la Croix-Rouge sénégalaise.

Accompagné de plusieurs ministres, dont Cheikh Tidiane Dièye (Hydraulique et Assainissement), Khady Diène Gaye (Jeunesse) et Ibrahima Sy (Santé), Ousmane Sonko a assisté à une démonstration des techniques de premiers secours sur les berges du fleuve Sénégal. Ce volet de la journée vise à sensibiliser les jeunes à l’importance de la prévention des accidents et à renforcer leur engagement citoyen.

Baaba Maal appelle la diaspora sénégalaise à soutenir le développement des régions

Lors du lancement officiel de la 4e édition de la Journée nationale « Sétal Sunu Réew » à Ourossogui, le chanteur sénégalais Baaba Maal a lancé un appel vibrant à la diaspora sénégalaise, exhortant ses membres à s’impliquer activement dans le développement des régions du pays. En marge des activités de nettoiement initiées par le gouvernement, l’artiste a souligné l’importance cruciale de l’engagement de la diaspora dans des projets locaux, notamment dans le secteur agricole.

« Il est essentiel que la diaspora sénégalaise s’implique davantage dans les initiatives de développement des régions, en particulier dans le domaine agricole, afin de soutenir les nouvelles autorités dans leur quête d’une véritable souveraineté alimentaire », a déclaré Baaba Maal.

Le leader du groupe « Daande Leñol » a insisté sur le rôle clé que peut jouer la diaspora en améliorant les conditions de vie des populations locales et en créant des opportunités économiques pour les jeunes. Il a rappelé que la diaspora possède des compétences, des ressources financières et des réseaux internationaux, qui peuvent être utilisés pour renforcer les initiatives agricoles et d’autres projets structurants au Sénégal.

Baaba Maal a également salué le programme des Vacances Citoyennes, une initiative qui engage les jeunes dans des activités agricoles et communautaires. Il a souligné que ce programme représente une réponse efficace à l’émigration irrégulière en offrant aux jeunes des perspectives d’emploi et d’engagement dans leur propre pays.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, présent lors de la cérémonie, a également salué l’engagement de Baaba Maal. Il a affirmé que la participation d’artistes de renom, tels que Baaba Maal, contribue à sensibiliser les jeunes à l’importance du développement local et à mobiliser la population dans cette dynamique.

Émigration irrégulière : la gendarmerie intercepte 38 candidats à Joal

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière, la gendarmerie nationale a intensifié ses efforts sur instruction de son Haut Commandement. Grâce à un renforcement du dispositif de surveillance sur le littoral sénégalais, une nouvelle interception a eu lieu à Joal.

Les éléments de la compagnie de gendarmerie de Mbour ont interpellé 38 candidats à l’émigration irrégulière, parmi lesquels trois convoyeurs. D’après des sources rapportées par Seneweb, ces individus sont originaires de plusieurs pays de la sous-région, incluant des ressortissants guinéens, gambiens, nigériens, ainsi que sénégalais.

Les gendarmes ont surpris ces candidats à l’émigration dans une maison située à Joal, où ils attendaient le départ de leur pirogue prévu dans la nuit, vers 03h du matin. Cette intervention rapide s’inscrit dans la volonté des autorités de freiner le phénomène de l’émigration clandestine, qui continue de poser de nombreux défis sécuritaires et humanitaires.

Assemblée nationale : deux plénières cruciales les 9 et 13 septembre 2024

Les députés sénégalais se retrouveront en séances plénières le lundi 9 et le vendredi 13 septembre 2024 pour aborder des dossiers législatifs majeurs. Ces deux journées s’annoncent déterminantes, avec la participation de ministères clés ainsi que la très attendue Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko.

Lundi 9 septembre 2024

La journée débutera à 10 heures avec la présentation de projets de loi liés aux droits de l’homme et à la coopération transfrontalière. Voici les principaux points à l’ordre du jour :

  1. Ministère de la Justice
    • Examen du projet de loi n°03/2024 concernant la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Ce texte vise à renforcer le rôle de la CNDH, un organe clé dans la promotion et la protection des droits fondamentaux au Sénégal.
  2. Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
    • Examen du projet de loi n°01/2024 autorisant la ratification de la Convention de Niamey.
      Cette convention, adoptée à Malabo en 2014, vise à améliorer la coopération transfrontalière entre les États africains, notamment en matière de sécurité, de commerce et de gestion des ressources.

Vendredi 13 septembre 2024

La séance de vendredi sera consacrée à un événement politique majeur : la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. À partir de 10 heures, ce discours attendu dressera les grandes lignes de l’action gouvernementale pour les mois à venir. Ce sera une occasion pour Sonko de détailler ses priorités et de répondre aux attentes des députés et de la population sur les questions économiques, sociales et institutionnelles.

Khalifa Ababacar Sarr, acclamé par ses agents lors de la journée nationale Setal Sunu Rew à Matam

La journée nationale Setal Sunu Rew, dédiée au nettoiement et à la sensibilisation sur la gestion des déchets à travers le Sénégal, a pris une tournure particulièrement symbolique cette année à Matam. Le Directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), Khalifa Ababacar Sarr, a été chaleureusement acclamé par ses agents et collaborateurs en reconnaissance de son leadership et de son engagement sans faille dans la promotion de l’hygiène publique et de la gestion des déchets.

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Sous sa direction, la SONAGED a non seulement renforcé ses actions sur le terrain, mais a également multiplié les campagnes de sensibilisation pour une meilleure gestion des déchets à l’échelle nationale. Le succès de la journée Setal Sunu Rew à Matam en est le parfait exemple, illustrant l’efficacité des initiatives mises en œuvre sous la houlette de M. Sarr.

Au-delà de la satisfaction des agents, c’est l’ensemble de la population sénégalaise qui bénéficie des impacts positifs des efforts déployés par la SONAGED. Lors de cette journée de mobilisation citoyenne, des milliers de volontaires, appuyés par des équipes professionnelles, ont pris part à des opérations de nettoyage dans plusieurs localités du pays, marquant ainsi une étape supplémentaire vers un Sénégal plus propre et plus respectueux de l’environnement.

L’acclamation des agents envers Khalifa Ababacar Sarr est le témoignage de la confiance placée en son leadership, mais également un encouragement pour poursuivre sur cette lancée. Les résultats concrets observés à travers les différentes initiatives de la SONAGED illustrent l’importance d’une gestion efficace des déchets dans la préservation de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.

Le Directeur général a, de son côté, réaffirmé son engagement à continuer de renforcer les capacités de l’entreprise publique, tout en plaidant pour une participation active et durable de l’ensemble des acteurs, aussi bien institutionnels que citoyens, dans la gestion des déchets au Sénégal. « Nous sommes tous responsables de notre cadre de vie », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de la contribution collective dans ce combat écologique.

Avec cette mobilisation exemplaire, la SONAGED, sous la conduite de Khalifa Ababacar Sarr, se positionne comme un acteur clé dans la réalisation des objectifs du développement durable liés à la gestion des déchets et à la préservation de l’environnement au Sénégal.

Saliou Camara, alias Zaldo, annonce la sortie de son premier album intitulé « Sénégal Pointure »

À quelques jours du lancement de son premier album intitulé Sénégal Pointure, l’artiste Saliou Camara, alias Zaldo, a animé une conférence de presse ce dimanche pour présenter au public le contenu de cet album, dans lequel il aborde des faits de société, entre autres thèmes. Ce natif de Dakar, né en 1985, est chanteur-compositeur. Il a effectué ses études secondaires à Simbandi Brassou, dans la région de Sédhiou, où il a entamé sa carrière musicale avec le groupe Pakatass, dont ses parents sont originaires.

« Je suis artiste-musicien et compositeur. Après plusieurs années dans la musique, je viens de sortir mon premier album, en date du 5 septembre 2024, intitulé Sénégal Pointure. Cet album est une production du label Kéléfa Music Group, dirigé par FAFADI », a expliqué l’artiste.

Zaldo a également évoqué le choix du titre Sénégal Pointure. Selon lui, les 14 régions du pays n’ont pas les mêmes politiques de développement. Il estime que ces 14 contrées doivent être sur un pied d’égalité en matière de gestion par les autorités. Il a souligné que tout est trop concentré dans la capitale, ce qu’il qualifie d’injustice.

Dans ses propos, Zaldo a également mentionné des références importantes dans son parcours musical, notamment l’UCAS Bande de Sédhiou, ainsi que les œuvres d’Ismaël Lô et de FAFADI, qui l’ont profondément influencé dans sa compréhension et son engagement envers la culture mandingue.

« Je suis membre fondateur du groupe CASAMIRO, une formation musicale de rappeurs originaires de Sédhiou, active sur la scène locale depuis le début des années 2000. Le répertoire de CASAMIRO est riche de chansons en mandingue, wolof et anglais. Notre style musical est ancré dans les traditions locales, alliant le diambadong et l’afrobeat. Nous sommes conscients des enjeux contemporains et nous consacrons à la sensibilisation sur divers sujets tels que la protection de l’environnement, l’apaisement du climat politique en période électorale, les accidents de la route, les grossesses précoces et le maintien des filles à l’école », a-t-il conclu.

Les Patriotes de Médina Baye nettoient la cité de Cheikh Al Islam et ses environs

Dans le cadre de la préparation du Gamou international de Médina Baye, prévu le 15 septembre, les « Patriotes » de Médina Baye ont pris des initiatives significatives pour assurer le succès de l’événement. Du matériel a été déployé dans la cité religieuse à l’occasion de la Journée de « Set Sétal », qui vise à sensibiliser la population sur l’importance de maintenir un environnement propre et sain avant, pendant, et après le Gamou.

« Cette fois-ci, cette journée initiée par le président Bassirou Diomaye Faye coïncide avec les préparatifs du Gamou international de Médina Baye. En tant que Patriotes, mais surtout natifs de cette localité, nous avons jugé nécessaire de sortir en masse pour rendre propre cette cité de Mame Baye Niasse », a souligné Djim Kébé, coordonnateur des activités du Gamou de Médina Baye de PASTEF, à Fass Cheikh Tidiane.

« Au-delà de Médina Baye, nous allons rendre propres d’autres quartiers comme Fass Cheikh Tidiane, Darou Rahmaty, Thioffack, Médina Mbaba et Sam, car nous savons que ces quartiers accueillent des pèlerins. Nous avons bénéficié du soutien de la SONAGED et d’autres bonnes volontés », a-t-il ajouté.

Cette initiative ne s’arrêtera pas là. « Nous venons de commencer, et nous continuerons à mener ces opérations jusqu’au Gamou Watt », a assuré M. Kébé.

La 4ème Édition de la Journée Nationale « Setal Sunu Reew » : Un engagement citoyen pour un Sénégal durable

Ce samedi, la Baie de Hann a été le théâtre d’une mobilisation citoyenne d’envergure lors de la 4ème édition de la Journée Nationale « Setal Sunu Reew ». Sous le thème « Engagement citoyen de la jeunesse pour un Sénégal nouveau », cet événement a réuni diverses autorités militaires et civiles ainsi que des centaines de citoyens venus participer à cette initiative de nettoyage et de reboisement.

La présence du Ministre des Forces Armées, le Général Biram Diop, accompagnée de la Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, Madame Fatou Diop, ainsi que du Chef d’État-Major Général des Armées, le Général Mbaye Cissé, et du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, a donné à cette journée une portée nationale. Les autorités locales ont également contribué à encourager cet élan civique.

Les populations, massivement présentes, ont uni leurs forces aux côtés des militaires pour mener des activités de nettoyage intensif de la baie de Hann. Ce lieu, autrefois l’une des plus belles baies du Sénégal, est aujourd’hui en proie à une pollution galopante due aux déchets plastiques et aux rejets industriels. Cet effort collectif s’inscrit dans un programme de réhabilitation environnementale qui vise à restaurer la beauté naturelle de la baie et à protéger son écosystème fragile.

En plus du nettoyage, des arbres ont été plantés dans plusieurs zones environnantes, symbolisant un engagement durable envers la protection de l’environnement. La plantation d’arbres, action concrète de reboisement, vise non seulement à lutter contre la déforestation mais aussi à sensibiliser les populations locales à l’importance de l’écologie dans le développement durable.

Cet événement, qui se veut une réponse citoyenne aux défis environnementaux et civiques du pays, met en lumière l’engagement de la jeunesse sénégalaise pour un avenir meilleur. À travers cette initiative, les organisateurs et les participants entendent encourager la responsabilité collective et l’implication des jeunes dans la préservation de leur patrimoine naturel et dans la construction d’un Sénégal plus propre et plus vert.

La Journée « Setal Sunu Reew » est désormais un rendez-vous annuel, synonyme d’unité, de solidarité et d’action collective pour un Sénégal en plein essor écologique et civique.

Le Déménagement du Tribunal de Pikine-Guédiawaye Retarde la Procédure dans l’Affaire du Double Meurtre de Pikine Technopole

Le procès de la danseuse Nabou Lèye et de ses coïnculpés dans l’affaire du double meurtre de Pikine Technopole pourrait subir un retard significatif en raison du déménagement en cours du Tribunal de Pikine-Guédiawaye. Selon Les Échos, le tribunal se déplace actuellement vers de nouveaux locaux situés sur la VDN3. Ce déménagement entraîne la seule exception pour le Tribunal d’instance de Pikine, qui restera à son emplacement actuel.

Les avocats de la défense expriment des préoccupations quant à l’impact potentiel de ce déménagement sur la programmation des auditions. Aziz Dabala et Wally, les victimes, ont été retrouvés morts dans l’appartement de la danseuse à Pikine Technopole. Sept personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt depuis le 28 août dernier. Les accusations portées contre ces individus sont lourdes et variées.

Nabou Lèye, inculpée pour association de malfaiteurs et complicité d’assassinat avec barbarie, est l’une des principales accusées dans cette affaire. Les autres suspects, dont M.L.D alias Modou Lo et cinq autres personnes, sont poursuivis pour des charges similaires ainsi que pour vol.

Le juge d’instruction, actuellement occupé par l’installation dans ses nouveaux bureaux, pourrait mettre un certain temps avant de reprendre les auditions. Cette situation pourrait considérablement ralentir le processus judiciaire et prolonger l’attente pour les parties impliquées dans cette affaire complexe.

Ousmane Sonko Présente Ses Condoléances à la Famille Mbacké à Touba

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a effectué une visite ce vendredi à Touba pour présenter ses condoléances à la famille de Serigne Saliou Mbacké suite au décès de Sokhna Walo Mbacké. La rencontre s’est tenue en présence de Serigne Djily Mbacké.

Au cours de sa visite, Sonko a exprimé la compassion du Président de la République, qui l’a contacté par téléphone la veille pour lui transmettre ses condoléances. Le leader politique a rappelé un moment précieux avec la défunte, se souvenant d’une conversation téléphonique au cours de laquelle Serigne Abdou Mbacké de Darou Moukhty lui avait passé Sokhna Walo Mbacké. Il a partagé que, lors de cet échange, Sokhna Walo Mbacké avait formulé des prières pour lui et lui avait exprimé son affection. Sonko a souligné que ces prières avaient été exaucées, témoignant ainsi de l’impact profond de ses paroles et de son soutien.

DÉCLARATIONS DANGEREUSES : Badara Gadiaga demande le limogeage de Cheikh Omar Diagne

Après les propos de Cheikh Omar Diagne sur les foyers religieux et le Maroc, pouvant saper la stabilité du Sénégal et fragiliser les relations sénégalo-marocaines, Badara Gadiaga réclame que le ministre conseiller, directeur des Moyens généraux de la présidence de la République soit renvoyé.

face à la tempête médiatique : Cheikh Oumar Diagne réagit à la polémique

Cheikh Oumar Diagne, ministre conseiller et directeur des Moyens généraux à la présidence, est au centre d’une polémique après des propos jugés offensants envers les communautés religieuses. Suite à ces déclarations, une plainte a été déposée contre lui, accompagnée d’une pétition demandant sa démission.

Dans un communiqué publié ce vendredi 6 septembre 2024, Cheikh Oumar Diagne a défendu le slogan du régime « jub jubal jubaanti », le qualifiant de « recommandation divine ». Il a insisté sur l’importance du courage et de l’abnégation que ce slogan impose, tout en évitant de revenir sur les accusations directes portées contre lui.

Par ailleurs, Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et d’autres personnalités religieuses ont déposé une demande pour organiser une marche de protestation, prévue ce vendredi après la prière. Les tensions restent vives, et la situation continue d’évoluer.

Affrontements à Ngor Plage : la police déjoue une opération de trafic de drogue, un agent blessé par balle

Un incident violent a éclaté à Ngor Plage lors de l’arrestation de deux trafiquants de drogue, Kane et Ba, par des éléments de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Selon L’Observateur, la division dirigée par le commissaire Niane menait une opération d’infiltration pour surveiller les activités de Kane, un trafiquant influent opérant dans la région.

Les agents, en civil, observaient Kane depuis plusieurs semaines, l’accusant de fournir discrètement des substances illicites telles que du crack, de l’héroïne et de l’ecstasy, principalement sur la plage de Ngor et la Corniche Ouest. L’opération a été déclenchée après que Kane, âgé de 52 ans, a été licencié de son poste à l’hôtel Madrague pour des comportements inappropriés. Lorsque Kane a récupéré ses bagages pour quitter l’hôtel, les policiers l’ont encerclé et découvert dans son véhicule 8 pierres de crack ainsi qu’une sacoche remplie d’argent.

C’est au moment de l’arrestation que les choses ont dégénéré. Un groupe de jeunes, mené par Kherou Ngor, a tenté de s’opposer à l’embarquement des deux trafiquants. Face à cette agression, un policier a tiré deux coups de sommation. Mais loin de se disperser, les assaillants ont riposté violemment. Pendant l’affrontement, Kherou Ngor a réussi à s’emparer de l’arme de service d’un des policiers et a blessé un agent en tirant une balle dans sa jambe.

La situation est devenue critique lorsque d’autres jeunes se sont joints à l’affrontement, obligeant les policiers à se replier dans l’hôtel en attendant des renforts. La Brigade d’intervention polyvalente (BIP) et le Groupement rapide d’intervention (GRI) sont rapidement intervenus, maîtrisant la situation et procédant à l’arrestation de quatre individus, dont Kherou Ngor.

Les agresseurs sont poursuivis pour diverses infractions, dont complicité de trafic de drogue, entrave à une mission de police et confiscation d’une arme de service. Quant aux trafiquants, Kane et Ba, ils ont été déférés pour association de malfaiteurs, détention de stupéfiants et incitation à la violence. Cette intervention montre la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue, mais met également en lumière les tensions croissantes autour des activités illicites dans certaines zones sensibles de Dakar.

Kaolack: réouverture des unités industrielles, Cheikh Niass montre la voie au Gouvernement

Le leader des « Jeunes Marabouts de Léona » Niassène et par ailleurs membre de Pastef/Kaolack a fait face à la presse ce 5 septembre. Il a profité de cette occasion pour appeler le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à mettre en place un programme spécial pour la ville du centre, soulignant que Kaolack s’est mobilisée comme un seul homme pour l’amener au pouvoir.

« La ville de Kaolack est la capitale du Sine-Saloum. C’est ici que transitent tous les produits agricoles du bassin arachidier et de la sous-région ouest-africaine. Elle mérite donc un traitement spécial », a déclaré Cheikh Tidiane Niass, membre de Pastef à Kaolack, devant une foule de militants réunis en début de soirée à Léona Niassène.

Égrenant une série de doléances, le petit-fils de Mame Khalife Niass a décrit la dégradation des routes, le manque d’infrastructures et l’absence de débouchés économiques, empêchant la jeunesse de trouver un emploi durable, en dehors de la location de motos-taxis (« jakartamens ») et des petits boulots précaires.

« Kaolack était autrefois le centre des activités économiques de la zone centre, avec de nombreuses industries de transformation. Seul un investissement majeur, visant la réouverture de ces unités industrielles, permettrait au Saloum de retrouver son éclat d’antan », a-t-il souligné.

Il a également exhorté le maire de Kaolack à concentrer davantage d’énergie sur la recherche de solutions structurelles pour la commune. « Il occupe trois postes : la présidence de la Chambre de commerce, la gestion du projet Cœur de Ville, et la mairie, ce qui montre la confiance que lui accordent les populations », a-t-il rappelé.

Enfin, concernant le Gamou, Cheikh Niass a insisté sur la nécessité de la venue du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko à Kaolack. Selon lui, ils doivent constater de visu la situation chaotique de la ville et échanger avec les populations, qui ne les ont pas vus depuis l’élection présidentielle, malgré leurs nombreuses sorties ailleurs.

Tensions autour des propos de Cheikh Oumar Diagne : Touba et la communauté mouride réagissent avec force

Les propos tenus par Cheikh Oumar Diagne, Directeur des moyens généraux de la présidence, ont suscité une vague de colère au sein de la communauté mouride, en particulier à Touba. En effet, le collectif de défense des intérêts de cette confrérie religieuse s’est insurgé contre ce qu’il considère comme des propos désobligeants et offensants à l’encontre des écrits sacrés de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme.

Selon les informations relayées par iRadio, le collectif demande expressément le limogeage de Cheikh Oumar Diagne, estimant que de telles paroles ne sauraient rester impunies. Ce cadre reproche à Diagne d’avoir attaqué l’héritage spirituel de Cheikh Ahmadou Bamba, ce qui est perçu comme une insulte grave par les fidèles mourides, profondément attachés aux enseignements de leur guide spirituel.

La tension a atteint un niveau tel que Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et d’autres membres influents de la communauté ont déposé une plainte officielle contre Cheikh Oumar Diagne auprès du procureur de Dakar. Cette action en justice montre la détermination des dignitaires mourides à ne pas laisser cet incident passer sous silence.

En plus de la plainte, une demande d’autorisation a été soumise à la préfecture de Dakar pour organiser une marche de protestation. Cette manifestation est prévue pour ce vendredi, après la prière à la mosquée Massalikoul Jinane, un haut lieu de rassemblement pour la communauté mouride à Dakar.

Il est à noter que cette affaire survient dans un contexte où la religion et les questions de respect envers les figures religieuses sont prises très au sérieux au Sénégal, pays où la cohabitation pacifique des confréries religieuses joue un rôle central dans la stabilité sociale. Il reste à voir comment la situation évoluera, mais les appels à l’apaisement sont nombreux afin d’éviter tout débordement.

Discours imminent du Président Bassirou Diomaye Faye : Quelle annonce face à la crise parlementaire ?

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, successeur de Macky Sall, s’apprête à s’adresser à la nation dès son retour de Chine, où il a participé au Sommet Chine-Afrique. L’annonce de ce discours, relayée par la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) et reprise par le journal Enquête, attise déjà l’attention, même si le contenu précis reste encore flou. Cependant, selon les spéculations, une chose semble certaine : le président ne pourra ignorer l’actualité brûlante qui secoue le Sénégal, notamment la crise parlementaire.

Le Sénégal traverse actuellement une période délicate, marquée par des tensions au sein de l’Assemblée nationale. Depuis plusieurs semaines, des affrontements politiques et des désaccords au sujet de réformes institutionnelles alimentent les débats. Plusieurs sessions parlementaires ont été perturbées par des altercations entre députés, témoignant de la gravité de la situation. De plus, l’opinion publique s’inquiète de l’incapacité apparente de l’Assemblée à mener à bien ses travaux législatifs dans un climat apaisé.

Cette crise parlementaire a pris de l’ampleur, au point de susciter des craintes quant à la stabilité des institutions démocratiques du pays. Il est donc fort probable que l’allocution de Bassirou Diomaye Faye vise à rassurer les citoyens tout en proposant une feuille de route pour sortir de cette impasse.

Les attentes de la population sont élevées, tant sur le plan économique que politique. Le récent sommet Chine-Afrique a permis à Bassirou Diomaye Faye de renforcer les relations entre Dakar et Pékin, ouvrant des perspectives de coopération économique pour les prochaines années. Le discours du président pourrait donc également aborder les retombées de ce sommet, notamment en matière d’investissements, de développement des infrastructures et de partenariats stratégiques.

Toutefois, c’est la crise parlementaire qui retient surtout l’attention. Les Sénégalais s’interrogent sur les mesures que le chef de l’État compte prendre pour restaurer l’ordre au sein de l’hémicycle et garantir le bon fonctionnement des institutions. Des réformes constitutionnelles, la réorganisation du travail parlementaire ou encore des appels au dialogue entre les différents groupes politiques pourraient figurer parmi les sujets abordés.

Dans une période marquée par des incertitudes politiques et sociales, Bassirou Diomaye Faye pourrait se poser en rassembleur, prônant l’unité nationale. Si l’histoire récente du Sénégal a montré que le pays a souvent su surmonter des crises politiques, il incombe désormais à son président de trouver des solutions durables pour apaiser les tensions et permettre à la démocratie sénégalaise de continuer à prospérer.

Le discours de Bassirou Diomaye Faye sera scruté de près, non seulement par la classe politique, mais aussi par la population sénégalaise dans son ensemble. Face à la crise parlementaire et aux nombreux défis qui se posent au Sénégal, il sera attendu sur des mesures concrètes pour apaiser les tensions et tracer une voie vers une stabilité institutionnelle renouvelée. L’annonce prochaine de son allocution est donc perçue comme un moment crucial pour l’avenir politique du pays.

VISITE EN PRÉLUDE AU MAOULOUD : Les assurances du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Toutes les dispositions ont été prises pour assurer le bon déroulement du Gamou à Tivaouane. Ce sont les assurances données par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, à l’issue de la visite qu’il a effectuée hier, mercredi 4 septembre, en compagnie du préfet de Tivaouane. Dr Dièye a pu évaluer l’état des infrastructures hydrauliques destinées à assurer une alimentation correcte en eau de la ville d’El Hadj Malick Sy.

Lors de cette visite, M. Abdou Diouf, directeur des travaux de la SONES, représentant le directeur général, a présenté le forage de la Grande Mosquée, réalisé dans le cadre de la politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de la SONES, ainsi que les travaux de pose de conduites sur 15 kilomètres pour l’alimentation en eau potable des villages de Sinou Khaly et Dindy Ball.

Le ministre a ensuite rendu visite aux autorités religieuses. Par la suite, il s’est rendu à Thiès, auprès de la famille Ndiéguène, pour s’enquérir des préparatifs en cours pour cet événement religieux majeur.

Plainte contre Cheikh Oumar Diagne : Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses compagnons réagissent fermement

Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, accompagné de plusieurs autres figures influentes, a déposé une plainte auprès du procureur de Dakar contre Cheikh Oumar Diagne, suite à des déclarations jugées offensantes envers les foyers religieux du Sénégal. Ces propos, qui ont créé une vive polémique, sont considérés comme une atteinte au respect dû aux grandes confréries religieuses du pays.

Pour manifester leur mécontentement, les plaignants ont également introduit une demande d’autorisation auprès de la préfecture de Dakar pour organiser une marche pacifique. Prévue ce vendredi après la prière, la manifestation débutera à partir de la mosquée Massalikoul Jinane, un haut lieu de la spiritualité mouride à Dakar. Selon les confidences de Serigne Modou Mbacké Bara Dolly à Seneweb, cette mobilisation vise à exiger des actions concrètes contre Cheikh Oumar Diagne.

Par ailleurs, une pétition en ligne, exigeant le limogeage de Cheikh Oumar Diagne de son poste stratégique au sein de la présidence, a déjà recueilli 987 signatures. Ce dernier occupe la fonction de Ministre conseiller, Directeur des moyens généraux de la présidence de la République. Ses détracteurs, dont Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, estiment que ses prises de position répétées, perçues comme irrespectueuses envers les tarikhas, sont incompatibles avec une fonction aussi sensible.

Le dernier incident en date concerne son refus de faciliter l’accueil des hôtes étrangers à l’occasion du Grand Magal, un événement religieux de grande envergure pour la communauté mouride. Ce comportement a accentué les tensions, et son maintien à ce poste, selon les plaignants, risque de compromettre les relations harmonieuses entre les foyers religieux du Sénégal et l’actuel président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, également Président du mouvement Convergence Taxawu Ndonoy Magg Ni, se dit déterminé à poursuivre cette action jusqu’à l’obtention de la destitution de Cheikh Oumar Diagne, estimant que les foyers religieux méritent un respect sans faille.

Tivaouane : Unité et réponse face aux propos polémiques de Cheikh Omar Diagne lors du Burd 2024

À l’occasion du Burd 2024, une tension s’est invitée dans les discours religieux. Serigne Moustapha Sy Al Amine, figure influente de la communauté tidjane, a exprimé son désaccord suite à des propos tenus par Cheikh Omar Diagne à l’encontre de Mame El Hadj Malick Sy, fondateur de la confrérie. S’adressant à Bassirou Diomaye Faye, président du parti PASTEF, Serigne Moustapha Sy a souligné l’hospitalité constante de Tivaouane à l’égard de ses hôtes et a appelé à préserver la cordialité.

Dans la même lignée, Serigne Mansour Sy Djamil, une autre figure éminente de la tidjaniya, a réaffirmé la place primordiale de Mame El Hadj Malick Sy dans le cœur des talibés. Selon lui, la meilleure réponse à ces propos controversés réside dans l’organisation réussie du prochain Gamou, un événement central de la communauté musulmane. Il a encouragé la jeunesse tidjane à se mobiliser pour montrer, par leur présence et leur engagement, l’honneur et le respect que mérite Mame El Hadj Malick Sy.

Ces interventions mettent en lumière l’importance de l’unité et du respect dans la gestion des désaccords au sein de la communauté religieuse. Le message est clair : malgré les divergences, la confrérie tidjane se concentre sur la réussite de ses événements majeurs, tels que le Gamou, pour consolider son héritage spirituel et renforcer la cohésion entre ses membres.

Contribution: le respect de la vie passe par le respect des règles. Ensemble, changeons nos comportements pour un avenir plus sûr sur nos routes ( Ma Diakhaté Niang).

La vue d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux m’a profondément attristé. Elle montre les circonstances tragiques d’un accident impliquant un chauffard à bord d’un pick-up, visiblement très pressé, qui a fini par heurter un bus Tata circulant tranquillement sur l’une des voies. Cet incident illustre de manière frappante les dangers du non-respect des règles de conduite et de l’imprudence sur nos routes. Chaque jour, des vies sont mises en péril par des comportements irresponsables comme celui-ci. Cette vidéo n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres, des conséquences dévastatrices que peuvent entraîner la précipitation et le mépris des autres usagers de la route. Elle nous rappelle douloureusement que la prudence et le respect du code de la route ne sont pas des options, mais des impératifs pour préserver la vie humaine.

Il est urgent que nous prenions tous conscience de l’importance de la sécurité routière. Chaque conducteur a la responsabilité de veiller à sa propre sécurité, ainsi qu’à celle des autres. Nous ne pouvons pas continuer à ignorer les dangers de l’imprudence et de l’excès de vitesse. Il en va de la vie de chacun d’entre nous. Que cet accident serve de leçon à tous et nous pousse à agir avec plus de responsabilité et de vigilance sur nos routes. Le respect des règles de conduite automobile est une nécessité absolue pour préserver nos vies et celles de nos proches. Ignorer ces règles, c’est mettre en péril notre sécurité et celle de toute la communauté. Nous devons, chacun à notre niveau, prendre la responsabilité de respecter scrupuleusement le code de la route. Cela ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais comme un acte citoyen indispensable.

Le citoyen, qu’il soit conducteur ou passager dans un bus ou une voiture de transport, joue un rôle crucial dans la sécurité routière. En tant que passager, vous êtes le premier témoin des comportements au volant, et vous avez non seulement le droit, mais aussi le devoir de rappeler à l’ordre le chauffeur dès que vous constatez qu’il manque de respecter les règles du code de la route. Ce rappel à l’ordre est le premier point de sécurité. Il s’agit d’une action citoyenne simple mais essentielle qui peut sauver des vies. Ne pas tolérer les excès de vitesse, l’utilisation du téléphone au volant, ou encore le non-respect des feux de signalisation et des autres règles de circulation est un moyen efficace de prévenir les accidents. Le respect des règles de conduite n’est pas seulement la responsabilité du chauffeur, mais également de chaque personne présente dans le véhicule. En agissant ainsi, vous contribuez activement à la sécurité de tous les passagers et à celle des autres usagers de la route. Ensemble, par cette vigilance partagée, nous pouvons réduire les risques et améliorer la sécurité sur nos routes.

J’appelle nos autorités à prendre des mesures sévères et immédiates pour sanctionner les contrevenants. Les sanctions prévues par la loi doivent être appliquées avec toute la rigueur nécessaire pour dissuader ceux qui mettent en danger la vie des autres. La permissivité ne peut plus être tolérée face à l’hécatombe sur nos routes. Il est, en outre, urgent de moderniser notre système de surveillance routière. Nos routes doivent être équipées d’un matériel de surveillance performant, capable de détecter automatiquement les infractions, sans qu’il y ait besoin d’interactions directes entre les agents de la circulation et les chauffeurs. Pour cela, il est impératif de mettre en place un dispositif informatique efficace, soutenu par une base de données exhaustive regroupant les informations sur tous les propriétaires de véhicules. Ce système doit permettre une sanction rapide et sans faille des infractions, garantissant ainsi une sécurité accrue pour tous. En effet, dans le cadre de la régulation du secteur des transports et de la surveillance des conducteurs, il est impératif de mettre en place un système de contrôle et de surveillance robuste et efficace.

Ce système doit inclure l’installation de radars modernes pour contrôler la vitesse et détecter les infractions routières en temps réel. La présence de radars constitue un moyen dissuasif puissant contre les comportements dangereux sur nos routes, tout en permettant une sanction immédiate et juste des contrevenants.
De plus, le respect des contrôles techniques réguliers doit être strictement imposé. Chaque véhicule circulant sur nos routes doit être soumis à une inspection rigoureuse pour s’assurer qu’il est en bon état de fonctionnement, minimisant ainsi les risques d’accidents dus à des défaillances mécaniques. Il est essentiel que les autorités vérifient que ces contrôles techniques sont effectués dans les délais impartis et que les véhicules non conformes soient retirés de la circulation jusqu’à ce qu’ils soient remis en état.

Il est tout aussi impératif que l’État encourage l’implication des garages privés dans les opérations de contrôle technique des véhicules. Cela pourrait avoir plusieurs avantages notables comme l’augmentation du nombre de centres de contrôle, l’amélioration de la couverture territoriale, la stimulation de la concurrence, la contribution à la création d’emplois et l’allègement de la charge sur les centres publics. Cependant, il est important que cette ouverture soit encadrée par des normes strictes pour garantir que les garages privés respectent les mêmes standards de qualité et d’impartialité que les centres de contrôle technique actuels. Un suivi rigoureux serait nécessaire pour éviter toute dérive et garantir que la sécurité des véhicules reste la priorité absolue.

Aussi, l’État doit jouer un rôle clé dans la sécurisation des emplois liés au secteur des transports. En collaboration avec les transporteurs, il est essentiel de mettre en place un système qui assure la stabilité et la protection des travailleurs de ce secteur. Cela passe par la généralisation des contrats de travail formels, garantissant ainsi des conditions d’emploi justes et sécurisées. Il est également impératif que ces travailleurs bénéficient de prises en charge sociales adéquates, incluant l’accès à des services sociaux qui offriraient un soutien constant que ce soit en matière de santé, de bien-être, ou d’assistance en cas de besoin, afin de protéger ceux qui passent une grande partie de leur temps sur nos routes.

Par ailleurs, une rénovation du parc automobile est indispensable pour garantir que les véhicules en circulation répondent aux normes de sécurité modernes. Des véhicules en bon état sont moins susceptibles de tomber en panne ou de causer des accidents, contribuant ainsi à la sécurité générale sur nos routes.
Enfin, il est crucial de rénover et d’entretenir nos infrastructures routières pour que la sécurité soit garantie sur l’ensemble du réseau. Des routes bien conçues, entretenues et équipées de dispositifs de sécurité adaptés réduisent considérablement les risques d’accidents. L’État, en partenariat avec les transporteurs, doit s’engager à créer un environnement sécurisé pour tous les acteurs du secteur des transports, tant en matière d’emploi que d’infrastructures. C’est par une action conjointe et soutenue que nous pourrons améliorer la sécurité routière et assurer un avenir plus sûr pour tous.

Il est déterminant d’assurer que toutes les règles de conduite soient respectées par les conducteurs. Cela inclut le respect des limitations de vitesse, des feux de signalisation, et des zones de stationnement, ainsi que l’obligation de porter la ceinture de sécurité et de ne pas utiliser de téléphone portable au volant. Pour ce faire, des patrouilles de surveillance renforcées et des contrôles aléatoires doivent être mis en place, en complément des radars et des systèmes automatiques. Un système de contrôle et de surveillance bien pensé, combinant technologie et rigueur dans l’application des règles, est indispensable pour garantir la sécurité sur nos routes et pour réguler efficacement le secteur des transports. C’est une responsabilité collective qui appelle à l’action immédiate de toutes les parties prenantes.

J’appelle chacun d’entre nous à faire preuve de la plus grande prudence et à respecter la vie humaine. La vie est précieuse, et il est de notre devoir de la protéger. Il vaut toujours mieux arriver tard ou en retard que de risquer sa vie en cours de route. Nous devons nous rappeler constamment que chaque geste de prudence compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.
Il est de notre responsabilité d’aider nos autorités dans cette mission de préservation des vies. De leur côté, elles doivent également mettre en place les mesures nécessaires pour assurer notre sécurité sur les routes. C’est un effort commun qui exige de la vigilance, de la rigueur, et surtout, du respect mutuel.

Contribution: le respect de la vie passe par le respect des règles. Ensemble, changeons nos comportements pour un avenir plus sûr sur nos routes ( Ma Diakhaté Niang).

La vue d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux m’a profondément attristé. Elle montre les circonstances tragiques d’un accident impliquant un chauffard à bord d’un pick-up, visiblement très pressé, qui a fini par heurter un bus Tata circulant tranquillement sur l’une des voies. Cet incident illustre de manière frappante les dangers du non-respect des règles de conduite et de l’imprudence sur nos routes. Chaque jour, des vies sont mises en péril par des comportements irresponsables comme celui-ci. Cette vidéo n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres, des conséquences dévastatrices que peuvent entraîner la précipitation et le mépris des autres usagers de la route. Elle nous rappelle douloureusement que la prudence et le respect du code de la route ne sont pas des options, mais des impératifs pour préserver la vie humaine.

Il est urgent que nous prenions tous conscience de l’importance de la sécurité routière. Chaque conducteur a la responsabilité de veiller à sa propre sécurité, ainsi qu’à celle des autres. Nous ne pouvons pas continuer à ignorer les dangers de l’imprudence et de l’excès de vitesse. Il en va de la vie de chacun d’entre nous. Que cet accident serve de leçon à tous et nous pousse à agir avec plus de responsabilité et de vigilance sur nos routes. Le respect des règles de conduite automobile est une nécessité absolue pour préserver nos vies et celles de nos proches. Ignorer ces règles, c’est mettre en péril notre sécurité et celle de toute la communauté. Nous devons, chacun à notre niveau, prendre la responsabilité de respecter scrupuleusement le code de la route. Cela ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais comme un acte citoyen indispensable.

Le citoyen, qu’il soit conducteur ou passager dans un bus ou une voiture de transport, joue un rôle crucial dans la sécurité routière. En tant que passager, vous êtes le premier témoin des comportements au volant, et vous avez non seulement le droit, mais aussi le devoir de rappeler à l’ordre le chauffeur dès que vous constatez qu’il manque de respecter les règles du code de la route. Ce rappel à l’ordre est le premier point de sécurité. Il s’agit d’une action citoyenne simple mais essentielle qui peut sauver des vies. Ne pas tolérer les excès de vitesse, l’utilisation du téléphone au volant, ou encore le non-respect des feux de signalisation et des autres règles de circulation est un moyen efficace de prévenir les accidents. Le respect des règles de conduite n’est pas seulement la responsabilité du chauffeur, mais également de chaque personne présente dans le véhicule. En agissant ainsi, vous contribuez activement à la sécurité de tous les passagers et à celle des autres usagers de la route. Ensemble, par cette vigilance partagée, nous pouvons réduire les risques et améliorer la sécurité sur nos routes.

J’appelle nos autorités à prendre des mesures sévères et immédiates pour sanctionner les contrevenants. Les sanctions prévues par la loi doivent être appliquées avec toute la rigueur nécessaire pour dissuader ceux qui mettent en danger la vie des autres. La permissivité ne peut plus être tolérée face à l’hécatombe sur nos routes. Il est, en outre, urgent de moderniser notre système de surveillance routière. Nos routes doivent être équipées d’un matériel de surveillance performant, capable de détecter automatiquement les infractions, sans qu’il y ait besoin d’interactions directes entre les agents de la circulation et les chauffeurs. Pour cela, il est impératif de mettre en place un dispositif informatique efficace, soutenu par une base de données exhaustive regroupant les informations sur tous les propriétaires de véhicules. Ce système doit permettre une sanction rapide et sans faille des infractions, garantissant ainsi une sécurité accrue pour tous. En effet, dans le cadre de la régulation du secteur des transports et de la surveillance des conducteurs, il est impératif de mettre en place un système de contrôle et de surveillance robuste et efficace.

Ce système doit inclure l’installation de radars modernes pour contrôler la vitesse et détecter les infractions routières en temps réel. La présence de radars constitue un moyen dissuasif puissant contre les comportements dangereux sur nos routes, tout en permettant une sanction immédiate et juste des contrevenants.
De plus, le respect des contrôles techniques réguliers doit être strictement imposé. Chaque véhicule circulant sur nos routes doit être soumis à une inspection rigoureuse pour s’assurer qu’il est en bon état de fonctionnement, minimisant ainsi les risques d’accidents dus à des défaillances mécaniques. Il est essentiel que les autorités vérifient que ces contrôles techniques sont effectués dans les délais impartis et que les véhicules non conformes soient retirés de la circulation jusqu’à ce qu’ils soient remis en état.

Il est tout aussi impératif que l’État encourage l’implication des garages privés dans les opérations de contrôle technique des véhicules. Cela pourrait avoir plusieurs avantages notables comme l’augmentation du nombre de centres de contrôle, l’amélioration de la couverture territoriale, la stimulation de la concurrence, la contribution à la création d’emplois et l’allègement de la charge sur les centres publics. Cependant, il est important que cette ouverture soit encadrée par des normes strictes pour garantir que les garages privés respectent les mêmes standards de qualité et d’impartialité que les centres de contrôle technique actuels. Un suivi rigoureux serait nécessaire pour éviter toute dérive et garantir que la sécurité des véhicules reste la priorité absolue.

Aussi, l’État doit jouer un rôle clé dans la sécurisation des emplois liés au secteur des transports. En collaboration avec les transporteurs, il est essentiel de mettre en place un système qui assure la stabilité et la protection des travailleurs de ce secteur. Cela passe par la généralisation des contrats de travail formels, garantissant ainsi des conditions d’emploi justes et sécurisées. Il est également impératif que ces travailleurs bénéficient de prises en charge sociales adéquates, incluant l’accès à des services sociaux qui offriraient un soutien constant que ce soit en matière de santé, de bien-être, ou d’assistance en cas de besoin, afin de protéger ceux qui passent une grande partie de leur temps sur nos routes.

Par ailleurs, une rénovation du parc automobile est indispensable pour garantir que les véhicules en circulation répondent aux normes de sécurité modernes. Des véhicules en bon état sont moins susceptibles de tomber en panne ou de causer des accidents, contribuant ainsi à la sécurité générale sur nos routes.
Enfin, il est crucial de rénover et d’entretenir nos infrastructures routières pour que la sécurité soit garantie sur l’ensemble du réseau. Des routes bien conçues, entretenues et équipées de dispositifs de sécurité adaptés réduisent considérablement les risques d’accidents. L’État, en partenariat avec les transporteurs, doit s’engager à créer un environnement sécurisé pour tous les acteurs du secteur des transports, tant en matière d’emploi que d’infrastructures. C’est par une action conjointe et soutenue que nous pourrons améliorer la sécurité routière et assurer un avenir plus sûr pour tous.

Il est déterminant d’assurer que toutes les règles de conduite soient respectées par les conducteurs. Cela inclut le respect des limitations de vitesse, des feux de signalisation, et des zones de stationnement, ainsi que l’obligation de porter la ceinture de sécurité et de ne pas utiliser de téléphone portable au volant. Pour ce faire, des patrouilles de surveillance renforcées et des contrôles aléatoires doivent être mis en place, en complément des radars et des systèmes automatiques. Un système de contrôle et de surveillance bien pensé, combinant technologie et rigueur dans l’application des règles, est indispensable pour garantir la sécurité sur nos routes et pour réguler efficacement le secteur des transports. C’est une responsabilité collective qui appelle à l’action immédiate de toutes les parties prenantes.

J’appelle chacun d’entre nous à faire preuve de la plus grande prudence et à respecter la vie humaine. La vie est précieuse, et il est de notre devoir de la protéger. Il vaut toujours mieux arriver tard ou en retard que de risquer sa vie en cours de route. Nous devons nous rappeler constamment que chaque geste de prudence compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.
Il est de notre responsabilité d’aider nos autorités dans cette mission de préservation des vies. De leur côté, elles doivent également mettre en place les mesures nécessaires pour assurer notre sécurité sur les routes. C’est un effort commun qui exige de la vigilance, de la rigueur, et surtout, du respect mutuel.

Bombardier tire sa révérence : Une légende de la lutte sénégalaise prend sa retraite

Le monde de la lutte sénégalaise est en émoi après l’annonce de la retraite sportive de Bombardier, de son vrai nom Serigne Ousmane Dia, à l’âge de 47 ans. Cette nouvelle, relayée par Wiwsport, marque la fin d’une époque pour un des plus grands noms de l’arène sénégalaise.

Né à Mbour, Bombardier a débuté sa carrière dans les années 90, gravissant rapidement les échelons grâce à une combinaison redoutable de puissance brute et de technique raffinée. Dès ses débuts, il s’est démarqué par sa stature imposante et son style unique, qui lui ont permis de s’imposer face à de nombreux adversaires redoutés.

Le couronnement de sa carrière a été marqué par l’obtention du titre de Roi des arènes, la distinction suprême dans la lutte sénégalaise, qu’il a détenue à plusieurs reprises. Ce titre, réservé aux plus grands champions, a solidifié la place de Bombardier dans l’histoire de ce sport emblématique du Sénégal. Ses combats mémorables, jalonnés de victoires éclatantes, ont contribué à forger sa légende.

Ces dernières années, malgré le poids des années, Bombardier a continué à se battre avec la même détermination, prouvant qu’il restait un adversaire redoutable. Cependant, après une période de réflexion, il a décidé qu’il était temps pour lui de raccrocher son nguimb, mettant ainsi fin à une carrière exceptionnelle.

Avec cette retraite, Bombardier laisse derrière lui un héritage inégalé. Son parcours est un modèle pour les générations futures de lutteurs sénégalais et son nom restera gravé dans l’histoire de la lutte sénégalaise. Alors que l’arène perd l’une de ses figures les plus emblématiques, les fans se souviendront de Bombardier non seulement comme un champion, mais aussi comme un symbole de persévérance et d’excellence.

Bilan à mi-mandat de la ville de Dakar sous Barthélémy Dias : Réalisations et perspectives pour l’avenir

Du 5 au 7 septembre 2024, la mairie de Dakar, dirigée par Barthélémy Dias, organise un événement marquant à l’hôtel de ville pour présenter le bilan à mi-mandat couvrant la période de février 2022 à juillet 2024. Cet événement se veut une plateforme d’échange et de transparence, mettant en lumière les réalisations majeures de la municipalité dans différents secteurs stratégiques et partageant les perspectives pour la suite du mandat.

Depuis son élection, le maire Barthélémy Dias a placé les citoyens dakarois au cœur de son action. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 14.223 personnes ont bénéficié de bourses et d’allocations, et 50.000 citoyens ont reçu des secours pour les fêtes de Tabaski et de Pâques. Ces aides montrent l’engagement de la municipalité à soutenir les plus vulnérables, notamment dans un contexte économique difficile.

La santé des Dakarois est une priorité pour la mairie. L’un des actes les plus significatifs est l’acquisition de 40 générateurs pour le centre de dialyse de Liberté 6, permettant ainsi de prendre en charge 240 patients par semaine. En parallèle, la prise en charge médicale a été renforcée avec l’enrôlement de 10.500 bénéficiaires pour un montant de 2 milliards de francs CFA. De plus, 26 évacuations médicales à l’étranger ont été financées à hauteur de 88 millions de francs CFA, prouvant ainsi la volonté d’assurer un accès équitable aux soins de santé.

Sous la direction de Barthélémy Dias, la ville de Dakar a investi massivement dans l’amélioration de ses infrastructures routières. Avec un montant de plus de 7 milliards de francs CFA, plus de 157 km de routes ont été réhabilités, dont 11 km de nouvelles routes. Ces travaux incluent également l’installation de 60.000 points lumineux à travers la ville, soit 700 par km2, pour améliorer la sécurité des citoyens. En outre, des projets d’aménagements sportifs ont été menés à bien avec la réception de trois gazons synthétiques à Castors, Grand Yoff et Sicap Liberté, et un quatrième en cours à Cambérène.

Ces réalisations ne sont qu’une partie des efforts déployés par la municipalité de Dakar pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens. L’événement de septembre 2024 sera l’occasion pour Barthélémy Dias de partager les perspectives pour la suite de son mandat, notamment dans les domaines de l’éducation, de l’environnement, et de l’innovation urbaine.

Ce bilan à mi-mandat reflète l’engagement constant de la mairie envers le développement de la ville de Dakar, tout en renforçant la confiance des citoyens dans leurs institutions locales. Les Dakarois peuvent s’attendre à d’autres initiatives audacieuses et structurantes dans les mois à venir.

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