Thiès : 20.040 bouteilles de vinaigre avariées saisis

La brigade recherche de Thiès a procédé à la saisie de 1022 cartons de 20 bouteilles de vinaigre 250ml, soit vingt-mille quatre cent quarante (20440) bouteilles de vinaigre impropre à la consommation au quartier Mbour 2

La brigade de recherches de Thiès a procédé ce 14 décembre 2023 à 18h au quartier Mbour2, à la saisie de vinaigre impropre à la consommation dont certains cartons étaient déjà reconditionnés dans des bouteilles neuves et étiquetées en vue d’être introduites dans le marché local, a-t-on appris de la gendarmerie nationale via X, Twitter.

Cette saisie record de ces produits qui s’apprêtait à être introduite sur le marché local, s’est tenue hier jeudi 14 décembre 2023. Au cours de cette opération, les agents de la brigade ont interpellé un individu et mis la main sur 240 cartons de 10 bouteilles de 01 litre chacune, 200 bouteilles vides de petit modèle, 100 bouteilles vides de 01 litre et 1300 étiquettes neuves.

L’armée de l’Air sénégalaise reçoit un nouvel hélicoptère russe Mi-17

Le Sénégal dispose désormais de trois hélicoptère russes Mi-
17, après que l’entreprise Russian Helicopters lui a livré la
version Mi-17-1V. Ils sont engagés dans diverses missions,
dont des opérations sénégalaises de maintien de la paix au
Mali et en Centrafrique

La société Russian Helicopters, qui fait partie du groupe Rostec, a livré à
Dakar un Mi-17-1V, rapporte la Défense sénégalaise. C’est un hélicoptère de
transport moyen biturbine qui peut participer aux combats. Il vient s’ajouter à
la flotte existante de deux Mi-17 au Sénégal.
L’aéronef peut transporter jusqu’à 36 passagers ou 4 tonnes de fret et opérer
dans diverses conditions météorologiques.
Utilisés pour diverses missions, ces appareils soutiennent notamment les
opérations de maintien de la paix sénégalaises au Mali et en Centrafrique.
Les hélicoptères assurent également le transport de troupes, l’évacuation
médicale, la recherche et le sauvetage, la lutte contre les incendies et la
patrouille frontalière.
Le Mi-17 est l’un des hélicoptères les plus utilisés au monde. Plus de 12.000
unités ont été produites et exportées dans plus de cent pays dont ceux
d’Afrique (Angola, Éthiopie, Ghana, Kenya, Nigeria, Rwanda, Soudan,
Ouganda).
La livraison du nouveau Mi-17-1V pourrait constituer un remplacement d’un
autre Mi-17 perdu dans un accident survenu au Sénégal en mars 2018, note
le média Military Africa.

EDUCATION : Semaine russe des mathématiques,de la physique et de l’informatique au Sénégal

Durant la semaine du 20 au 25 novembre 2023, des cours de mathématiques, de
physique et d’informatique destinés aux lycéens sénégalais étudiant le russe se sont déroulés
dans les principaux lycées de Dakar, Thiès et Bambey. Le programme de formation a été dispensé par des enseignants de l’Université électrotechnique d’État de Saint-Pétersbourg
(LETI).

Les cours, menés avec la participation active des professeurs de russe sénégalais,
comprenaient non seulement des conférences, des exercices, des recherches scientifiques et des
textes, mais aussi une communication active avec les écoliers.
Au total, plus de 40 cours ont été dispensés pendant six jours, auxquels ont participé 365
lycéens.
Les enseignants universitaires expérimentés du LETI avaient pour mission de susciter
l’intérêt des adolescents sénégalais pour des disciplines qui constituent la base de professions
aussi prometteuses que celles de concepteur de systèmes techniques complexes, d’ingénieur
électricien ou de concepteur-programmeur. Ces professions seront sans aucun doute nécessaires
à la nouvelle économie sénégalaise et ces spécialités peuvent être obtenues dans les universités
techniques de Russie.
Le principal obstacle à la formation supérieure des ingénieurs en Russie est la langue,
même pour les lycéens sénégalais qui étudient le russe. La langue scientifique et technologique
russe n’est pas encore enseignée dans les lycées sénégalais, et les écoliers participant au
programme de la Semaine ont fait la première expérience d’apprentissage actif de matériel
scientifique en russe.
La transmission magistrale de connaissances scientifiques et techniques à des
adolescents, qu’ils soient sénégalais ou russes, ne peut être efficace. C’est pourquoi, dans les
classes, toutes les explications théoriques étaient nécessairement accompagnées d’expériences
communes, de quêtes et de résolutions collectives de problèmes.
En cours de mathématiques, les élèves ont créé de manière autonome des figures
topologiques complexes. L’étape suivante est la création d’objets virtuels.
Les cours d’informatique ont éveillé l’intérêt pour le travail dans l’espace virtuel. Pendant
ces cours, les enfants ont également dû se mesurer à l’intelligence artificielle pour résoudre des
problèmes. Les écoliers ont gagné !
Pavel Baranov, professeur associé au département de télévision et d’ingénierie vidéo de
l’université électrotechnique d’État LETI de Saint-Pétersbourg, enseignant en informatique dans
le cadre du programme : « Les écoliers sont formidables ! Il est très inhabituel d’être applaudi
pendant les cours. Le Sénégal est un pays chaleureux, non seulement en termes de climat,
mais les gens ici sont très chaleureux et ouverts »
La physique est un vaste champ de connaissances théoriques, mais les élèves sénégalais
ont réussi à appliquer des forces électromagnétiques invisibles pour créer une boussole. Les lois
de la thermodynamique, testées dans des expériences avec des objets simples, ont montré que
l’expérience ancienne des personnes vivant dans des climats difficiles peut inspirer les futurs
ingénieurs sénégalais pour créer les maisons et les villes de l’avenir.
Daniil Safronov, professeur associé au département de mesure laser et de systèmes de
navigation du LETI SPbGETU, enseignant de physique dans le cadre du programme : « Pendant
les cours sur l’électricité et le magnétisme, les écoliers ont été très attentifs et ont manifesté un
grand intérêt. La barrière de la langue a été atténuée par les professeurs sénégalo-russes qui
nous accompagnaient. Je leur en suis très reconnaissant ! Seuls de tels projets peuvent
renforcer les liens internationaux. Une chose est l’enseignement en ligne avec des cours
magistraux sans la participation en direct des gens, une autre est le contact direct avec les
étudiants, où, en plus des cours, nous communiquons, ils nous posent des questions sur notre
culture, et nous nous intéressons à leur vie. Ce type d’interaction permet de mieux
appréhender les possibilités, y compris celle de suivre un enseignement non seulement dans
un autre pays, mais aussi sur un autre continent ».
Anastasia Minina, vice-rectrice chargée des activités internationales de l’institut LETI
SPbGETU. « La Semaine russe des mathématiques, de la physique et de l’informatique
organisée par le LETI, en collaboration avec l’agence russe Rossotrudnichestvo, est devenue

pour nous une nouvelle étape dans l’établissement de relations constructives entre la
Fédération de Russie et le Sénégal dans le domaine de l’enseignement des sciences et de la
technologie. Outre l’expérience acquise, les résultats du travail conjoint des spécialistes
russes et des enseignants sénégalais de langue russe sont devenus du matériel pédagogique et
méthodologique qui pourra être utilisé pour préparer les écoliers sénégalais à maîtriser la
langue russe de la science et de la technologie, ainsi que du matériel en physique, en
mathématiques et en informatique. Nous attendons les enfants sénégalais en Russie, j’espère
vraiment qu’ils choisiront nos universités pour la suite de leurs études !»
Fondée en 1886, la Première université électrotechnique a diplômé son premier étudiant
sénégalais en 1976. Aujourd’hui, dans le cadre du projet Engineering Training for Africa,
SPbGETU LETI propose des formations en ligne en mathématiques, physique et informatique,
ainsi que des cours de russe pour un public francophone. En 2023, pour la première fois, le LETI
a accepté un groupe de candidats sénégalais au département préparatoire à temps plein.
L’équipe du projet espère que l’un des résultats du programme sera un plus grand nombre
d’étudiants, de maîtres et de jeunes scientifiques sénégalais recevant une formation en Russie.
Toutes les conditions sont réunies pour cela : des contacts directs établis avec les écoles
sénégalaises, l’Association des professeurs de langue russe et l’Association des diplômés des
universités russes et, peut-être plus important encore, l’énorme potentiel créatif et intellectuel des
étudiants sénégalais, qui peut être exploité dans le cadre de futurs programmes et projets
éducatifs conjoints.
Le projet « Semaine russe des mathématiques, de la physique et de l’informatique » a été
mis en œuvre avec le soutien de l’agence d’État Rossotrudnichestvo de la Fédération de Russie et
du ministère sénégalais de l’éducation publique.
La mise en œuvre du programme éducatif a bénéficié de l’aide active:
L’Ambassade de Russie au Sénégal et personnellement le second consul Diana Klepatskaya
l’Association des professeurs de langue russe et personnellement Mr Ngor Sarr, Mr Amade Sega
Diop, Mr Ibrahima Sane,
l’Association des diplômés universitaires russes en République du Sénégal et personnellement
Mr Mamadou Diagne ,Mr Demba BA, Mr Ngor Sarr , Mr Mamadou Ibra Kane ainsi que les
proviseurs : Mme Fatimata Sow Sarr (Lycée Kennedy), Mr. Thomas D. Kamara (Lycée
Thiaroye), Mr. Daouda Fall (Lycée Malick Sy) et Mr Ibou Ngom (Lycée Bambey Serere).

Dakartimes

DMITRI KHOURAKOV AMBASSADEUR DE LA RUSSIE A DAKAR« Le Sénégal est un partenaire fiable de la Russie »

L’ambassadeur de la Russie au Sénégal Son Excellence Dmitri Khourakov a tenu
un discours à l’occasion de la fête nationale – la Journée de la Russie. «Nous
célébrons cette fête chaque année le 12 juin. Cette année, pourtant, faute d’un
nombre de raisons objectives, nous avons dû reporter cet événement à une date
ultérieure » a-t-il rappelé.

A l’entame, il a déclaré : «je suis heureux que nous ayons finalement réussi à nous
réunir pour célébrer dignement et solennellement cette date mémorable pour la
Russie. Pourtant la date de 12 decembte n’a pas été choisie par hasard. C’est ce
même jour que nous célébrons une autre date importante de notre histoire –
l’Anniversaire de l’adoption de Constitution ».

Selon lui, «ces deux évènements historiques, Déclaration de souvérainité de l’Etat
Russe et la nouvelle Constitution ouvrent une nouvelle page de notre histoire,
l’histoire d’un État véritablement démocratique, fondé sur les libertés civiles et la
primauté du droit ».

Il a souligné que «ces dates rassemblent et unifient notre peuple multinational,
incarnent la grandeur et la gloire de la Russie, font preuve du dévouement du
peuple à l’égard de notre Patrie. Dans les circonstances complexes actuelles pour
le peuple russe, ces sentiments deviennent de plus en plus aigus, consolidant
davantage notre société ».

A en croire l’ambassadeur russe, «ces valeurs d’unité nationale et de l’amour
envers la Patrie nous ont été léguées par nos ancêtres. Aujourd’hui, nous
comprenons particulièrement bien ce que signifient leurs innombrables
réalisations héroïques, leur ferme détermination à protéger la terre natale, à
travailler sans relâche pour le bien commun et la prospérité du pays ».

Il a déclaré que «l’histoire de la Russie est riche en rebondissements. Elle a connu
des hauts et des bas, des victoires et des révolutions sanglantes. Rien qu’au XXe
siècle des millions de nos citoyens ont perdu leurs vies. Rappelons-nous aussi les
transformations radicales des années 1990, lorsque, après l’effondrement de
l’Union soviétique, tout changeait – du système économique aux relations
humaines ».
«Cependant, en une courte période historique nous avons reussi tout comme
auparavant, de s’en sortir encore plus fort en jetant des bases juridiques solides
pour la création d’une Russie moderne, d’assurer la stabilité de sa souveraineté et
de son système démocratique, de préserver la paix et l’harmonie entre les peuples
du pays multiethnique et multiconfessionnel, de maintenir et d’accroître la richesse
et la diversité de sa grande culture » ajoutera-t-il.

Monsieur Dmitri Khourakov a ajouté que «malgré toute sorte des sanctions
imposées contre notre pays, la Russie se tient debout avec confiance, prend le
leadership dans les affaires mondiales, reste indépendante et ouverte à une
coopération internationale tous azimuts. Nous croyons fermement en un monde
multipolaire dans lequel chaque pays a le droit d’exprimer librement sa position et
d’être entendu ».

L’ambassadeur s’est félicité «du rôle et du poids politique croissants des pays
africains à l’échelle internationale ». Il a souligné le «mérite personnel
considérable du président du Sénégal Son Excellence Macky Sall, car il déploie
des efforts inlassables pour promouvoir l’agenda et les intérêts de l’Afrique sur les
divers plateformes multilatéraux ».
Par ailleurs, il a indiqué que «le renforcement de l’amitié et l’élargissement de la
coopération avec les États du continent sont les priorités les plus importantes de la
politique étrangère de la Russie. Dans ce contexte, le Deuxième sommet «Russie-
Afrique», qui s’est tenu en juillet dernier à Saint-Pétersbourg, a donné un élan
significatif au développement des relations avec l’Afrique. Comme l’a souligné à
l’issue du Sommet le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, « la
Russie cherche sincèrement à construire un partenariat vraiment stratégique et
multiforme avec l’Afrique, et nous voyons le même esprit – agir ensemble, main
dans la main – de la part de nos amis africains » ».

Selon lui, «le Sénégal est un partenaire très important pour nous. Nos pays
entretiennent depuis longtemps des relations amicales fondées sur le respect et la
confiance mutuels, la prise en compte des intérêts de l’autre. Ces dernières années
nous avons intensifié notre coopération sur des questions clés de l’agenda global
et régional et renforcé la coordination au sein des Nations Unies ».

Monsieur Dmitri Khourakov a soutenu que «nos liens commerciaux et
économiques se développent graduellement. Il existe une intention mutuelle

d’étendre la coopération bilatérale dans ce domaine ». Il a rappelé que le chiffre
d’affaires commercial entre la Russie et le Sénégal s’élève à plus de 750 milliards
de fr. CFA. Et, dira-t-il «la majeure partie des exportations russes vers le Sénégal
sont des produits pétroliers, des engrais minéraux et des céréales ».
Pour lui, le forum économique et humanitaire qui s’est tenu dans le cadre du
Deuxième sommet «Russie-Afrique» «semble avoir accru de manière significative
l’intérêt des structures d’affaires russes pour le marché africain et, en particulier,
sénégalais ».
Rappelant la visite à Dakar d’une délégation d’hommes d’affaires russes venus dans
le but de nouer des contacts à long terme avec des partenaires sénégalais,
l’ambassadeur a soutenu que «l’établissement de liens directs entre les régions des
deux pays est également considéré comme une incitation importante à
l’approfondissement du partenariat commercial et économique ».

La Russie et le Sénégal coopèrent aussi d’une manière active dans le domaine de la
culture. D’ailleurs, un projet pilote unique à cet égard est la construction sur le
territoire de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, à l’initiative de la fondation
«Innopraktika», d’un bâtiment qui va incorporer une médiathèque russe, et dont la
construction devrait être achevée d’ici l’été prochain. «Nous espérons que cette
initiative contribuera à populariser la langue russe et à promouvoir la culture de
notre pays dans l’ensemble du Sénégal. La récente visite au Sénégal de recteur de
l’Institut russe de l’art théâtral GITIS, a constitué un événement marquant dans le
développement des relations culturelles. Au cours de cette visite plusieurs accords
ont été conclus entre GITIS et le Grand Théâtre de Dakar ainsi qu’avec l’Ecole
Nationale des Arts et Métiers de la Culture du Sénégal » dira-t-il.
Dans le domaine de l’éducation «nous constatons avec satisfaction qu’au
cours de trois dernières années nous avons réussi à augmenter le nombre des
bourses d’études octroyées aux citoyens sénégalais de 30 à 75 places, avec
100 places allouées pour l’année académique 2024/25. On note aussi l’intérêt
accru de certaines universités russes pour la création et le développement de

projets académiques conjoints en partenariat avec des organisations scientifiques
et éducatives de la République du Sénégal afin de promouvoir l’éducation et la
culture russes et d’améliorer la qualité de l’enseignement de la langue russe »
ajoute-t-il. Cette année, des représentants d’universités de la Russie ont tenu des
conférences thématiques et des classes de maître dans des écoles et des lycées du
Sénégal. En outre, les professeurs sénégalais de russe ont suivi des cours de
perfectionnement professionnel de courte durée dans notre pays. «Ce n’est que
quelques exemples de notre coopération qui, j’en suis sûr, va se développer
davantage au cours des années à venir » a-t-il souligné.
«Aujourd’hui le Sénégal est un partenaire fiable de la Russie et nous continuons à
travailler avec nos amis sénégalais pour développer davantage
la coopération bilatérale dans tous les domaines » a déclaré l’ambassadeur qui se
dit «convaincu qu’en unissant nos efforts, nous réussirons. Nous disposons de
toutes les conditions et de toutes les possibilités pour y parvenir ».

Dakartimes

Un Geste Généreux de Solidarité : Une Diourbelloise Offre du Matériel Médical d’une Valeur de 16 Millions de Francs au Centre de Santé de la Commune

Ce vendredi 15 décembre, la commune de Diourbel a été le théâtre d’une manifestation de solidarité exemplaire. Marième Sall, originaire de Diourbel et résidant en Europe, a offert un don significatif de matériel médical d’une valeur de 16 millions de francs au centre de santé de la commune. La cérémonie de remise du don a eu lieu en présence du préfet du département, Mamadou Khouma, du maire de la ville, Malick Fall, et d’autres personnalités venues célébrer ce geste louable.

Dès le début de la cérémonie, le maire Malick Fall a exprimé ses vifs remerciements à la donatrice, soulignant l’importance cruciale de l’implication de la diaspora dans le développement local. Cette initiative de Marième Sall témoigne non seulement de son attachement profond à son terroir d’origine mais également de sa volonté de contribuer positivement à la santé de la communauté diourbelloise.

Le médecin chef de district a souligné l’importance stratégique du don, venant combler un déficit de matériel médical au sein du centre de santé. Il a exprimé sa gratitude envers Marième Sall, soulignant que ce geste généreux contribuera grandement au bon fonctionnement des services médicaux dans la région.

Ce don de matériel médical met en lumière une fois de plus le patriotisme et l’attachement profond de certains membres de la diaspora sénégalaise envers leur terroir. L’engagement de Marième Sall envers la santé et le bien-être de la communauté locale constitue un exemple inspirant de solidarité transfrontalière.

Dakartimes

Élections Générales de Représentativité des Centrales Syndicales : La FGTS/B Occupe la Cinquième Place avec Plus de 10%

Ce vendredi, la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS/B) a tenu une conférence de presse pour annoncer les résultats des élections générales de représentativité des centrales syndicales qui ont eu lieu le 12 décembre. Malgré des défis et une organisation jugée défaillante, la FGTS/B déclare occuper la 5ème place avec une moyenne de plus de 10%.

Le secrétaire général de la FGTS/B, M. Mballo Dia Thiam, a exprimé ses préoccupations quant à la mauvaise organisation des élections, soulignant des omissions et des disparitions de listes, ainsi que des cartes électorales défectueuses. Malgré ces obstacles, cinq centrales syndicales, dont la FGTS/B, ont dépassé le seuil de 10% de représentativité.

M. Dia Thiam a rendu hommage à Feu Sidya Ndiaye pour son engagement envers l’émergence de la FGTS/B, malgré les tentatives de déstabilisation interne et externe. Il a souligné que la FGTS/B a doublé son score par rapport aux élections précédentes malgré les pertes de voix dans certaines collectivités territoriales en raison de manœuvres internes.

Le secrétaire général a salué la détermination des organisations affiliées, en particulier la CNTLS (centrale alliée) dirigée par Pape Mamadou KANE, qui a renoncé à sa candidature pour soutenir la FGTS/B. Cependant, il a critiqué l’administration territoriale pour des problèmes d’organisation, notamment en ce qui concerne la polarisation et la disparition de listes de camarades.

M. Dia Thiam a conclu en attribuant le succès de la FGTS/B à la clarté et à la pertinence de son discours prônant la troisième voie et la centralité du travailleur. Il a remercié les militants, sympathisants et camarades qui ont contribué à cette percée fulgurante et à cette victoire éclatante malgré des conditions difficiles.

Dakartimes

Élections de Représentativité des Centrales Syndicales : Dénonciations de Papa Mamadou Kane de la CNTLS

Lors d’une réaction à la conférence de presse de la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS/B), Papa Mamadou Kane, président de la Centrale Alliée CNTLS, a vivement critiqué l’organisation des élections de représentativité des centrales syndicales par le ministère du Travail. Il a également fait des révélations troublantes concernant des pratiques de corruption qui auraient influencé le déroulement du scrutin.

Papa Mamadou Kane a déploré le choix de la date des élections, soulignant que des scrutins aussi cruciaux pour les travailleurs ne devraient pas se tenir un jour où la majorité des personnes sont au travail. Il a accusé les autres centrales syndicales de débloquer d’importantes sommes d’argent pour corrompre les enseignants afin qu’ils votent en leur faveur.

Le président de la CNTLS a affirmé avoir renoncé à sa candidature pour les élections de représentativité des centrales syndicales afin de rejoindre la FGTS/B, arguant qu’ils partageaient la même vision et les mêmes principes que la FGTS/B dirigée par feu Sidya Ndiaye et son successeur Mballo Dia Thiam. Cette alliance, selon lui, avait pour objectif de représenter dignement les travailleurs et les Sénégalais de manière générale.

« Le ministère du Travail a complètement échoué dans l’organisation de ces élections en raison de nombreux dysfonctionnements dans certains centres de vote. Certains de nos listes ont mystérieusement disparu, et dans d’autres centres, les travailleurs ne savaient pas où voter, réduisant ainsi notre pourcentage de travail. Malgré ces obstacles, la FGTS/B occupe désormais la cinquième place, démontrant que les travailleurs reconnaissent le rôle important de notre centrale syndicale, même avec des ressources limitées », a déclaré Papa Mamadou Kane.

Il a également accusé les autres centrales syndicales d’utiliser des subventions allant de 300 millions FCFA à 600 millions FCFA pour corrompre les syndicats d’enseignants afin d’influencer les résultats. Papa Mamadou Kane a déploré cette corruption, affirmant que sans cela, la coalition FGTS/B aurait occupé une place plus élevée à la table de négociation.

En conclusion, il a assuré que la coalition FGTS/B, à laquelle il est fier d’être allié, représentera dignement les travailleurs et le peuple sénégalais à la table de négociation. Il a souligné que cette coalition incarnait la troisième voie, promettant un changement dans les instances de décision en veillant au respect des principes et des valeurs annoncés par le Secrétaire Général actuel, Mballo Dia Thiam.

Dakartimes

Forum d’affaires Sénégal-Côte d’Ivoire : L’APIX dévoile les nombreuses opportunités du pays au secteur privé ivoirien

Dans le cadre de la 31ème édition de la Foire Internationale de Dakar (FIDAK), où la Côte d’Ivoire est l’invitée d’honneur, s’est tenu ce vendredi 15 décembre 2023 à Dakar, un forum d’affaires Sénégal – Côte d’Ivoire. Co-organisé par l’Agence Nationale de Promotion de l’Investissement et des Grands Travaux (APIX-S.A) et le Conseil National du Patronat du Sénégal (CNP), en partenariat avec la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) et le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), cet événement résulte d’une collaboration étroite entre les ministères du Commerce des deux pays.

La cérémonie d’ouverture, co-présidée par le ministre Abdou Karim Fofana et son homologue ivoirien Souleymane Diarrassouba, a mis en lumière les opportunités d’investissement et les succès économiques des deux nations.

Investissements en hausse et environnement d’affaires favorable

Selon le Directeur général de l’APIX-S.A, Dr Abdoulaye Baldé, le Sénégal a enregistré une augmentation significative des Investissements directs étrangers (IDE) en 2021, atteignant 2,58 milliards USD, soit une croissance de 21% par rapport à 2020. Une croissance de 27% a également été observée dans le nombre de projets totalement nouveaux annoncés. L’environnement des affaires au Sénégal est salué, classant le pays 1er au niveau de l’UEMOA et 3ème au niveau de la CEDEAO. Ces résultats sont le fruit de réformes telles que le conseil présidentiel d’investissement visant à lever les obstacles aux investissements.

Le Sénégal, classé comme le 6ème pays le plus pacifique d’Afrique selon le Global Peace Index (GPI), se positionne également comme la 3ème économie la plus innovante d’Afrique subsaharienne.

Un marché régional attractif

Le Directeur général de l’APIX-S.A a invité le secteur privé ivoirien à explorer les nombreuses potentialités au Sénégal. En s’installant dans le pays, les investisseurs accèdent également aux marchés de l’UEMOA et de la CEDEAO, ainsi qu’à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Il a particulièrement encouragé l’installation dans la zone de Diass (Thiès), où une zone économique spéciale est en développement, directement reliée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).

Renforcement des relations économiques et institutionnalisation du forum

Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises du Sénégal, Abdou Karim Fofana, a souligné une augmentation de 66% du volume des échanges entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal de 2018 à 2022. Malgré ces avancées, il estime que les deux pays peuvent faire mieux pour atteindre des standards plus élevés dans le commerce intra-africain. Le forum a été salué comme une opportunité cruciale pour renforcer davantage les relations économiques et commerciales, avec des échanges bilatéraux atteignant 228 milliards de francs CFA en 2022.

Le ministre ivoirien Souleymane Diarrassouba a exprimé le souhait de voir ce forum d’affaires devenir une institution pérenne, soulignant l’importance de continuer à encourager et développer les relations de coopération économique et commerciale entre les deux nations.

La rencontre a également réuni de nombreux chefs d’entreprises ivoiriennes et sénégalaises, ainsi que des partenaires.

Soldats décédés à Bignona : Le Ministre des forces Armées présente ses condoléances

Après le Chef de l’Etat Macky SALL, le Ministre des forces Armées Me El Hadj Omar YOUM a présenté ses condoléances aux familles des victimes et rendu un vibrant hommage à nos braves « Jaambar » tombés sur le champ d’honneur.
« Hommage à nos soldats tombés sur le champ d’honneur et du devoir. Nos condoléances émues aux familles éplorées à qui nous renouvelons notre affectueuse et bienveillante attention.

Selon un communiqué de la Dirpa, « un véhicule militaire a sauté sur une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou-Kadialock dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5. »

Urgence Ziguinchor : Explosion d’une mine en zone militaire n°5, quatre militaires…

Un véhicule militaire a été violemment touché par l’explosion d’une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou – Kadialock, dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5, selon une source proche de l’armée. L’incident aurait eu lieu hier aux environs de 10 heures.

Le bilan initial de cet incident tragique fait état de quatre (4) militaires tués et trois (3) blessés, comme l’affirme la première source. Cependant, une autre source précise a Ledakarois.sn que le nombre de morts serait de quatre, mais que le nombre de blessés s’élèverait à sept (07). Les autorités militaires et locales sont actuellement engagées dans des efforts pour clarifier ces informations contradictoires.

Cet événement met en lumière les dangers auxquels sont confrontées les forces armées lors de leurs missions dans cette région particulièrement sensible. L’explosion a eu lieu lors d’une mission sur un axe stratégique, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité dans ces zones à haut risque.

Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des militaires décédés et ont souligné l’importance d’une enquête approfondie pour comprendre les circonstances exactes de cette tragédie. La population locale reste sous le choc, tandis que les forces de sécurité redoublent d’efforts pour maintenir la stabilité dans cette zone militaire n°5.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Faux billets : un Français de 69 ans arrêté à Saly

Un Français de 69 ans, qui tentait de laver des faux billets (noirs), et ses deux complices ont été arrêtés.

J. Roux, ressortissant français, domicilié au quartier Saly Vélingara est dans de sales draps. Avec ses deux complices, I. Sy et M. Sène, ils croupissent à la prison de Mbour depuis la semaine dernière. Les éléments de la Brigade de recherche ont réussi à mettre la main sur le Français de 69 ans qui voulait laver une importante quantité de billets noirs contenus dans une grande valise qu’il gardait dans son domicile.

Il avait engagé deux acolytes sénégalais afin de lui chercher un vendeur de mercure. La semaine passée, relate L’OBS, J. Roux qui vit sur la petite-côte depuis plus d’une décennie, contacte M. Sène, réparation de téléphones portables, et son ami I. Sy, chauffeur domicilié à Mbour.

Senenews

Tragédie à Ziguinchor : Explosion d’une mine en zone militaire n°5, quatre militaires perdent la vie

Un véhicule militaire a été violemment touché par l’explosion d’une mine antichar le jeudi 14 décembre 2023 au cours d’une mission sur l’axe Diokadou – Kadialock, dans le Nord Bignona, en Zone militaire n°5, selon une source proche de l’armée. L’incident aurait eu lieu hier aux environs de 10 heures.

Le bilan initial de cet incident tragique fait état de quatre (4) militaires tués et trois (3) blessés, comme l’affirme la première source. Cependant, une autre source précise a Ledakarois.sn que le nombre de morts serait de quatre, mais que le nombre de blessés s’élèverait à sept (07). Les autorités militaires et locales sont actuellement engagées dans des efforts pour clarifier ces informations contradictoires.

Cet événement met en lumière les dangers auxquels sont confrontées les forces armées lors de leurs missions dans cette région particulièrement sensible. L’explosion a eu lieu lors d’une mission sur un axe stratégique, soulignant la nécessité de renforcer la sécurité dans ces zones à haut risque.

Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des militaires décédés et ont souligné l’importance d’une enquête approfondie pour comprendre les circonstances exactes de cette tragédie. La population locale reste sous le choc, tandis que les forces de sécurité redoublent d’efforts pour maintenir la stabilité dans cette zone militaire n°5.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Tragédie à Ziguinchor : Quatre militaires sénégalais perdent la vie dans l’explosion d’une mine

Dans la soirée de vendredi, la région de Ziguinchor, située au sud du Sénégal, a été le théâtre d’une tragédie dévastatrice touchant l’armée nationale. Une source sécuritaire a confirmé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) la perte de quatre vaillants militaires, victimes de l’explosion d’une mine à Diaboudior, un village localisé dans la commune de Djibidione, au nord de Sindian. L’incident s’est produit aux alentours de 19 heures, entraînant également sept blessés parmi les membres des forces armées.

L’explosion a eu lieu alors que les militaires, à bord d’un véhicule, exécutaient une mission de sécurisation dans cette région particulièrement sensible du pays. Cette tragédie souligne de manière poignante les risques constants auxquels sont confrontées les forces de sécurité engagées dans la lutte contre l’insécurité régionale.

La situation demeure tendue dans cette zone, où l’armée sénégalaise s’implique régulièrement dans des opérations visant à maintenir la paix et la sécurité. Cet événement tragique met en lumière la nature périlleuse de ces missions, exposant les militaires à des dangers sérieux alors qu’ils œuvrent pour la stabilité de la région.

Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des militaires décédés et ont promis une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie. Les forces de sécurité continueront, malgré cette douloureuse perte, à œuvrer avec détermination pour assurer la stabilité et la paix dans cette région du Sénégal.

Urgent – Explosion de mine à Ziguinchor : Quatre militaires sénégalais tués

Dans la région de Ziguinchor, au sud du Sénégal, une tragédie a frappé l’armée nationale. Vendredi, une source sécuritaire a confirmé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) la mort de quatre militaires, suite à l’explosion d’une mine à Diaboudior, un village situé dans la commune de Djibidione, nord de Sindian. L’incident, survenu vers 19 heures, a également fait sept blessés parmi les forces armées.

L’explosion a eu lieu alors que les militaires, à bord d’un véhicule, menaient une opération de sécurisation dans cette partie sensible du pays. Cet événement tragique met en lumière les risques constants auxquels sont exposés les forces de sécurité dans leur lutte contre l’insécurité dans la région.

La situation reste tendue dans cette zone, où l’armée sénégalaise est régulièrement engagée dans des opérations pour maintenir la paix et la sécurité.

Dalifort : le film de l’attaque de 2 entrepôts, 2 vigiles malmenés

Deux entrepôts attaqués à Dalifort. D’après Libération, les faits se sont produits dans la nuit du 10 au 11 décembre.   

« Au moins 15 assaillants, à bord d’un camion, et qui s’exprimeraient en Soussou, ont attaqué deux entrepôts situés à l’endroit appelé Bada Lô », rapporte le journal.

Selon des témoignages, poursuit la source, les cambrioleurs ont « sérieusement malmené » deux vigiles avant d’emporter plusieurs sacs de riz et des numéraires non encore évalués.
Une enquête a été ouverte.

Senewebs

L’INPG lance Petrochallenge pour l’émergence de dirigeants modèles du pétrole et du gaz

Une première en Afrique francophone. L’institut national du Pétrole et du Gaz a initié le Petrochallenge pour inciter les jeunes à l’appropriation des métiers du pétrole et du gaz. 
C’est quasiment un truisme que de le souligner, nous sommes dans un monde de compétition où ses occupants sont de plus en plus intelligents et exigeants du point de vue de la qualité des services.

Dans un souci de susciter l’émulation qui est un terreau fertile à la quête et de l’obtention de l’excellence nécessaire au développement de la nation, l’institut national du pétrole et du gaz ( INPG) à noué un partenariat avec SLB ex Schlumberger pour organiser la première édition de Petrochallenge. L’activité qui a eu pour cadre le complexe King Fahd palace a noté la présence des représentants du ministère du pétrole et des énergies et du SP Cos-Pétrogaz. Et des compagnies pétrolières présentes au Sénégal tel que BP WOODSIDE kosmos energy Subsea 7. 

Dans son allocution d’ouverture, le directeur général de L’INPG a exprimé, à haute et intelligible voix, sa toute sa fierté de la mise en œuvre du projet particulièrement les candidatures féminines. A en croire M Aguibou Ba, ceci entre dans la continuité logique de la mission de l’INPG d’encourager les jeunes filles à s’orienter vers les formations techniques liées au domaine des énergies. Faudrait-il le rappeler: Plus qu’un établissement de formation professionnelle, l’INPG se veut une solution étatique de renforcement des capacités sur l’optimisation du contenu local. Il ambitionne d’être le premier fournisseur en matière de formation dans le domaine du pétrole et du gaz au Sénégal et dans la sous région ouest africaine. 

La compétition du pétro challenge, la première du genre, fait appel à l’intégration des géosciences, de l’ingénierie pétrolière, et d’autres disciplines pertinentes sur toute la chaîne de valeur. Au nombre des écoles participantes, il est à noter: l’ESP qui s’est adjugée le graal tant convoité. Il est suivi du prytanée militaire de Saint Louis classé 2e. C’est sur une note positive que l’activité a pris fin avec notamment la remise de cadeaux et l’adresse de félicitations aux lauréats. Rendez-vous pris pour de nouveaux challenges en 2024.

Seneweb

Diourbel : Le Maire Interpellé pour le Saupoudrage et la Lutte Contre les Chiens Errants

Le maire de la commune de Diourbel est actuellement au cœur d’une controverse en raison du non-saupoudrage de la ville et de l’échec apparent dans la lutte contre les chiens errants, une source de préoccupation majeure pour les habitants de la région. Depuis quatre ans, le saupoudrage, pourtant budgétisé, n’a pas été effectué, laissant la commune vulnérable aux moustiques et aux insectes porteurs de maladies infectieuses diarrhéiques.

Un conseiller municipal, sous couvert d’anonymat, a pointé du doigt une défaillance technique de la municipalité, soulignant une gestion défaillante des opérations cruciales pour l’environnement et le bien-être des Diourbellois. La population exprime sa désillusion, dénonçant l’absence d’action face à la prolifération des chiens errants, signe selon eux d’une défaillance dans l’exercice des responsabilités municipales.

Des voix parmi les citoyens, telles que Mbaye Sall Diop, un enseignant à la retraite, expriment leur indignation face à la situation. « C’est inadmissible pour une ville comme Diourbel. On dirait que nous n’avons pas de maire », déplore-t-il. Sylla, un menuisier métallique, exige des explications sur l’utilisation des fonds alloués à ces opérations cruciales, soulignant que les Diourbellois ont le droit de savoir comment leur argent est dépensé.

La municipalité de Diourbel se trouve à un carrefour critique, et les attentes sont élevées quant aux réponses qui seront apportées pour restaurer la confiance de la population. La nécessité d’un engagement concret dans l’éradication des chiens errants et la réalisation du saupoudrage de la commune demeure une doléance urgente de la part des Diourbellois.

Nd. Y. Mbaye – Ledakarois

Un autre bébé volé dans l’orphelinat de Ndella Madior Diouf : Les 2 ravisseurs arrêtés par la DSC

La pouponnière de Ndella Madior Diouf est à nouveau secouée par un scandale. Selon des informations exclusives de Seneweb, un bébé a été enlevé dans cet orphelinat situé à Sacré-Cœur.

Suite à la plainte de la fille de Madior Diouf, la Division spéciale de cybersécurité (DSC) a ouvert hier mercredi une enquête. Cette unité d’élite de la police nationale a réussi, ce jeudi, à mettre la main sur les kidnappeurs du bébé. Il s’agit d’une femme et d’un vigile de la pouponnière de Ndella Madior.

Que s’est-il passé ?
La dame incriminée faisait croire à son époux basé à l’étranger qu’elle était enceinte. L’émigré ne cessait d’envoyer de l’argent à son épouse. Sachant que son deal allait éclater un jour, elle s’est rendue à la pouponnière afin d’adopter un bébé. Mais la propriétaire de l’orphelinat Keur Yeurmandé a dit niet.


Pour trouver un bébé, la femme mariée propose 2 millions F CFA à un vigile
Loin de se décourager, l’épouse de l’émigré a proposé deux millions de francs CFA au préposé à la sécurité de la pouponnière, contre un nourrisson. Elle a versé aussitôt une avance de 65 000 F CFA, selon des informations de Seneweb. Le vigile a alors enlevé un bébé dans l’orphelinat vers 06 h, qu’il a remis à la dame.

Le nourrisson retrouvé, les deux ravisseurs arrêtés

Mais les éléments de la DSC ont réussi à retrouver l’enfant kidnappé en un temps record avant de le restituer à l’instant même à Ndella Madior Diouf. La dame incriminée et le vigile de la pouponnière Keur Yeurmandé sont en garde à vue dans les locaux de la DSC, provisoirement pour kidnapping.

Pour rappel, un fait similaire s’était passé dans le même orphelinat. 

Seneweb

Brigade de Recherches : Ce célèbre journaliste tombe pour escroquerie

La Brigade de Recherches de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a appréhendé et placé en garde à vue un journaliste résidant à Rufisque.

Le suspect, F.B.C, est impliqué dans une affaire d’escroquerie d’un montant de 3 300 000 FCFA. Un étudiant établi à la Sicap-Foire avait exprimé le désir de poursuivre ses études à l’étranger. Afin de concrétiser son projet, P.D a sollicité les services de F.B.C. Celui-ci aurait perçu la somme de 3 300 000 FCFA versée par l’étudiant, puis lui aurait remis de faux documents.

Ayant réalisé qu’il était victime d’une fraude, P.D a déposé une plainte contre le présumé escroc. À la suite de l’enquête initiée par la BR de Keur Massar, le suspect a été appréhendé mardi dernier. F.B.C a affirmé dans un procès-verbal qu’il exerce la profession de journaliste. À l’issue de l’enquête, il a été présenté au procureur de la République ce jeudi matin.

Réintégration Sonko : « Le pays bouge dans le bon sens », Alioune Tine

Le Sénégal comme le roseau, plie mais ne rompt pas. La décision de justice du tribunal hors classe de Dakar en confirmant la décision du juge de Ziguinchor autorisant la réinscription de Ousmane Sonko sur les listes électorales vient d’ouvrir une sacrée fenêtre d’opportunité par rapport à la crise préélectorale portant sur la question de l’éligibilité.

Des magistrats qui résistent face aux doutes et aux interrogations sur la solidité de l’Etat de droit, des droits fondamentaux de la personne face à la toute puissance de l’Etat et qui méritent notre respect. Il faut élargir autant que faire se peut la fenêtre d’opportunité pour que ce pays- roseau traversé par le génie exceptionnel de son peuple les défis et menaces en tous genres qui se dressent face à lui.

L’administration doit suivre, les politiques responsables de l’Etat et l’opposition doivent suivre. La construction de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits humains est une responsabilité qui nous incombent à tous. C’est la responsabilité première de l’Etat qui est lié par ses obligations internationales. C’est aussi la responsabilité des citoyens. Les débats difficiles, et durs montrent l’existence d’une remontée collective.

La baisse des violences et tensions lors des procès de Sonko, montrent aussi que le pays bouge dans le bon sens dans la formation d’un citoyen libre et responsable qui a le souci de l’Etat de droit. Tout ça se consolide par les assemblées de paroles ou l’on construit du consensus sur le lien national et le lien social.

Enfin le dialogue de la dernière chance, réconcilier les Sénégalais après les affrontements qui ont fait couler du sang, qui ont fait souffrir et continue à faire souffrir des citoyens sénégalais détenus pour leurs opinions. Libérer et faire dans la concorde et l’unité contre les défis et les menaces multiformes, internes, externes et technologiques.

La Présidentielle de 2024 est et doit être une opportunité pour engager avec rigueur le grand débat sur les réformes indispensables à la consolidation de l’Etat, de la Nation, de la co-existence entre citoyens, préalables à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit. Consolider la gouvernance transparente et participative, lutter collectivement pour éradiquer la corruption et la pauvreté.

Akon City : Le DG de la SAPCO fixe un ultimatum de 2 mois à Akon

Akon devrait commencer à se presser pour son projet de ville futuriste à Mbodjéne qui peine à décoller. En effet, le directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO), Souleymane Ndiaye, lui a fixé un ultimatum de 2 mois.

Akon City verra-t-elle le jour ? Lors d’un entretien avec TV5 Monde, le DG de la SAPCO, Souleymane Ndiaye, a été clair. « Si dans deux mois, Akon n’est pas venu avec du concret, la Sapco sera dans l’obligation de faire ce que la loi confère. Du concret, c’est-à-dire commencer la réalisation de ses projets d’infrastructures, des réceptifs », a déclaré le dirigeant de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal.

Le projet Akon City, qui devait mobiliser environ 4000 milliards Fcfa et s’étendre sur 55 hectares à Mbodjéne, devait être livré en ce mois de décembre 2023. Mais depuis la pose de la première pierre, en septembre 2020, rien n’a été entrepris.

Ugb : Des blessés dans des affrontements entre étudiants et gendarmes

Des blessés ont été notés, ce mercredi 12 décembre 2023, lors des affrontements entre les forces de l’ordre et les étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

Sortis pour barrer la route nationale numéro 2, les pensionnaires du temple du savoir de Saint-Louis se sont dressés à un refus catégorique des gendarmes. L’intervention de ces derniers s’est soldée par des blessés côté étudiants, dont deux graves, évacués à l’hopital régional, selon nos confrères de Senego.

Ils réclament le paiement de leur bourse, des mois d’octobre et de novembre. Ils ont ainsi décrété une journée de cessation de toute activité pédagogique, et deux jours sans tickets.

Ousmane Sonko ‘reporte’ le déferrement de Me Moussa Diop

Me Moussa Diop ne sera pas déféré. En cause : le délibéré du tribunal de Dakar ce 12 décembre sur la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales.

Me Moussa Diop devrait être déferré devant le procureur. L’ancien directeur de la société nationale de transport Dakar Dém Dikk qui a fait des révélations explosives impliquant le président Macky Sall et son ancien ministre des mines Aly Ngouille Ndiaye au sujet d’un deal autour d’une exploitation de diamant au nord du Sénégal, n’a pas varié dans ses déclarations devant les enquêteurs de la sûreté urbaine.

L’enquête qui s’est terminée vers 2 heures du matin, a été bouclée. ‘’SourceA’’ qui donne l’information, a donné les raisons pour lesquelles le leader de ‘’AG Jotna’’ n’a pas pu faire face au Parquet ce mardi, alors qu’il devait y être déféré.

Selon le journal, les autorités judiciaires n’ont pas voulu déférer l’avocat au moment où le procès d’Ousmane Sonko se tient devant le tribunal d’instance hors classe de Dakar. Car, ajoute la même source, la situation serait difficile à gérer si les partisans des deux opposants qui ne s’apprécient pas du tout, se retrouvent le même jour au Temple de Thémis.

Maître Moussa Diop est poursuivi pour actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions et diffusion de fausses nouvelles. Il refuse pour le moment de révéler les sources qui lui ont filé les documents brandis devant la presse.

Mort du gérant de la station Eldasy à Touba : Deux arrestations

L’enquête sur la mort du gérant de la station de service de Eldasy retrouvé mort dans son bureau connait un rebondissement.

Le gérant de la station-service Eldasy située à Darou Marnane à Touba a été tué. C’est ce que confirme l’autopsie effectuée sur le corps du défunt. L’autopsie parcourue par Libération confirme un meurtre notamment une mort consécutive à une polytraumatisme crânien encéphalique suivi d’hémorragie grave.

Déjà deux pompistes travaillant dans la station ont été arrêtés et placés en garde à vue hier pour nécessité d’enquête. Des sources confirment que les policiers ont révélé beaucoup de bizarreries dans leurs dépositions. Le défunt gérant de la station de service se nomme Bara Cissé et était âgé de 69 ans

Meurtre d’un gérant de station-service à Touba : Deux suspects arrêtés

Des têtes commencent à tomber dans le cadre de l’enquête sur l’affaire du gérant de la station-service Keur Khadim qui a été tué dans son bureau au quartier Darou Marnane !

Le commissariat spécial de Touba a procédé à l’arrestation deux suspects pour nécessité d’enquête. Il s’agit de deux pompistes en service dans ladite station.

Pour le moment, selon des sources de Seneweb, les premiers éléments de l’enquête s’orientent vers le duo qui est en position de garde à vue.

Pour rappel, le certificat de genre de mort, parvenu aux enquêteurs du commissariat spécial de Touba, confirme la thèse du crime. Le dossier médical fait état de mort consécutive à un polytraumatisme crânien encéphalique suivi d’hémorragie grave.

Bara Cissé, âgé de 69 ans, a été inhumé lundi à Touba.

Diourbel : la CNTS/FC remporte les Élections de Représentativité Syndicale

Les élections de représentativité syndicale dans le département de Diourbel ont récemment pris fin, avec la Coordination Nationale des Travailleurs du Sénégal/Force du Changement (CNTS/FC) portant la majorité des suffrages, selon les résultats officiels divulgués par l’autorité départementale. Sur un total de 4045 électeurs éligibles, seulement 1426 ont pris part au scrutin, générant 6 bulletins nuls et un total de 1420 suffrages valablement exprimés.

La CNTS/FC s’est démarquée en remportant la majorité avec 373 voix, se positionnant ainsi en tête dans le département de Diourbel. Ces élections se déroulent sans incident signalé, démontrant un processus démocratique transparent et pacifique.

En conséquence de cette victoire, la CNTS/FC aura la responsabilité de représenter les travailleurs et de les défendre dans diverses instances. Ces élections de représentativité syndicale revêtent une importance cruciale pour le dialogue social et la consolidation des relations entre les travailleurs et les employeurs dans la région de Diourbel.

[Focus] Diamant au Sénégal : Zones d’ombre autour de l’existence de cette pierre précieuse

Il a fallu que Me Moussa Diop expose le contenu de ses « documents confidentiels » accusant de hautes personnalités du pays sur un supposé contrat minier, pour que le débat fasse rage autour de l’existence ou non de diamant au Sénégal. Mais qu’en est-il réellement ?

Alors que, selon la presse de ce mercredi, la période de garde à vue de Me Moussa Diop, qui prend fin ce jour, sera prolongée, avec une possible comparution devant le procureur prévue demain, pour « actes susceptibles de discréditer les institutions de la République et de diffuser de fausses informations », les révélations de l’opposant politique continuent d’alimenter les débats. En effet, face à la presse, en fin de semaine dernière, le leader de AG/Jotna et candidat à la prochaine présidentielle a accusé Macky Sall, le président de la République, et son ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’être mêlés à une affaire dénommée « diamants québécois ». Dans une déclaration faite à la presse, le week-end dernier, l’avocat au Barreau de Paris a même exhibé devant les journalistes des correspondances « confidentielles entre Macky, Aly Ngouille Ndiaye et Mimran». La première lettre dévoilée aurait été écrite par Aly Ngouille Ndiaye, devenu aujourd’hui candidat déclaré à la Présidentielle, à l’homme d’affaires Jean-Claude Mimram pour lui assurer la « délivrance d’une autorisation d’exploration d’une mine dans le Nord du pays ».

« Le Sénégal dispose de diamant »

En dépit des communiqués de démenti et des plaintes brandis par des personnalités citées à l’encontre de l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, le débat reste entier sur la place publique.

Seneweb, qui décide d’en voir plus clair, se pose la question de savoir si le Sénégal dispose, aujourd’hui, d’une mine de diamants ?

A cette question, le directeur général de la Société des mines du Sénégal (Somisen) a répondu par la négative. Selon le Dr. Ousmane Cissé, toutes les missions de recherche de diamant effectuées dans notre pays sont restées infructueuses. « De 1900 [aux] années 60 et 70, beaucoup de missions ont été effectuées mais elles ont toutes conclu à l’inexistence du diamant au Sénégal (…) Les quelques petites pierres retrouvées dans le lit du fleuve Falémé sont du diamant alluvionnaire, qui provient de la Guinée et est emporté par les eaux », a précisé l’ingénieur géologue, fonctionnaire de l’administration minière du Sénégal et ancien directeur général des mines. A l’en croire, « il n’y a pas eu de nouvelles découvertes » de diamant parce que, explique-t-il, « du point de vue géologique, le Sénégal n’a pas de roches qui renferment » cette précieuse pierre.

Pourtant, Arona Coumba Ndoffène Diouf, ancien ministre-conseiller du président de la République, Macky Sall, dans les domaines des Énergies renouvelables, des Mines et de l’Environnement, avait avancé le contraire.

Parlant des « nombreuses potentialités » que la nature a offertes à notre pays, il avait indiqué, dans un entretien avec « Dakaractu » diffusé, il y a 4 années, que « le Sénégal dispose de diamant ».

« J’ai assisté à une conférence aux Etats-Unis où j’ai rencontré l’expert que le gouvernement américain avait envoyé en 1958. Et il m’a confié que le filon de diamant qui part de l’Afrique du sud, passant par Abidjan, Accra, est arrivé jusqu’au Sénégal/ Sos les monts du Fouta Djalon», a-t-il ajouté, faisant savoir que notre pays dispose également de l’uranium, du zircon, entre autres. « Les roches les plus anciennes et riches en ressources sont présentes dans notre pays », a insisté Arona Coumba Ndoffène Diouf. Ce dernier connaît très bien ce secteur parce qu’étant, depuis 2005, le directeur des programmes des Sciences de la Terre et de l’Environnement au département des Ressources naturelles de l’Université d’Etat « Agriculture and Technical State University, Greensboro, Caroline du Nord (A&TSU) » des Etats-Unis.

« Quelques petites pierres de 0,10 carat sur la Falémé et le fleuve Gambie »

De son côté, le président de l’Association des géologues du Sénégal est moins catégorique. D’emblée, il précise : «au Sénégal, il n’y a pas de diamant ». Selon Ibra Seck, « on ne peut trouver du diamant que dans la zone de Kédougou, c’est-à-dire à Kédougou ou à Tamba. Et dans sa déclaration, Me Moussa Diop dit que c’est au nord du Sénégal. En tant que géologue, on sait très bien qu’au nord du pays, on a le bassin sédimentaire. Donc, il est impossible de trouver du diamant dans la zone Nord ».

En tant qu’opérateur et acteur du secteur minier, Babacar Louis Camara dit être témoin de l’histoire de l’or et du diamant au Sénégal. Selon lui, les premiers travaux de prospection de cette pierre précieuse ont débuté entre 1911 et 1948 avec la Compagnie des Mines de la Falémé, sans résultats probants.

L’ensemble des travaux de prospection, jusqu’en 1965 n’ont jamais été concluants pour donner une appréciation sérieuse au potentiel diamantifère du Sénégal oriental mais, « à partir de 1965, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières, ndlr) découvre des concentrations diamantifères dans la région malienne de Kéniéba avec de rares pierres de moins de 0,25 carat. Par la suite des travaux du PNUD en 1969 sur les terrasses alluvionnaires de la Falémé et du fleuve Gambie (frontière avec la Guinée vers Mako) ont permis de trouver quelques petites pierres de 0,10 carat ».

Le Président de la Convention des Dakarois est convaincu qu’« il y a quelques points d’ancrage possibles qui pourraient motiver la reprise des prospections avec les méthodes et outils du temps présent », non sans préciser qu’ «à ce jour, il ne peut exister au Sénégal une exploitation de mine de diamant, même s’il est avéré que des indices sérieux existent, d’autant plus que notre socle birrimien (Saraya – Mako) est le prolongement du socle Ouest africain  (Côte d’Ivoire – Sierra Léone – Libéria – Guinée – Mali) où l’on trouve de l’or et du diamant en abondance ».

«Exiger plus de transparence»…, affaire Panama Papers.

Quoi qu’il en soit, Abdou Aziz Diop, coordonnateur adjoint du Forum civil, section sénégalaise de Transparency international, est d’avis qu’il faut faire de ces révélations une « lecture purement citoyenne, loin des contingences politiques », surtout dans ce contexte pré-électoral.

« Dans l’ancien Code minier de 2003, il y avait des clauses de confidentialité relatives aux différents contrats, mais celles-ci ont été levées entre l’Etat et la chambre des mines et c’est ce qui est apparu dans le nouveau code minier, comme pétrolier : les contrats sont rendus publics », a-t-il d’emblée observé, rappelant que ce « changement » est intervenu suite à une polémique, en 2026, entre deux anciens Premiers ministres autour de la publication des contrats miniers.  

«Cette affaire dite Me Moussa Diop soulève un conflit d’intérêt, parce qu’il cite nommément l’ancien ministre des Mines et le Chef de l’Etat », a notamment analysé M. Diop, ne confirmant, ni n’infirmant les dires de l’ex-allié de Macky Sall.

Toutefois, dit-il, « je pense que si c’était dans le but d’asseoir plus de transparences, on aurait bien compris. Mais je sais que c’est dans le but d’avoir une rente politique que ce soit du pouvoir ou de l’opposition, alors que les citoyens sénégalais à qui la Constitution a confié l’appartenance des ressources n’attendent que la rente minière, pétrolière, gazière qui peut impacter sur leur vécu».

L’ancien membre du Comité national Itie-Sénégal admet, tout de même, que cette affaire peut pousser Sénégalais à « exiger plus de transparence, de redevabilité ».

 Sur les réponses techniques des experts du ministère des Mines et de la Géologie, Abdou Aziz Diop confirme que le Sénégal dispose d’un cadastre minier qui est un élément de preuve pour vérifier de même que le site de l’Itie. « Il y a des pas qui ont été faits, mais il faut aller plus loin », a appelé ce membre du Forum civil, citant, par ailleurs, l’affaire des Panama papers, portant sur des milliards de dollars de flux financiers illicites dans le secteur extractif. « Après cette affaire, l’exigence 2.5 a été introduite : c’est la divulgation des propriétaires réels ou des bénéficiaires », a-t-il enfin souligné.

L’AMS a un nouveau patron

Daniel Gomes a été réélu à la tête de l’AMS.

Le musicien et chanteur sénégalais Daniel Gomes a été réélu président de l’association des métiers de la musique du Sénégal (AMS) pour un nouveau mandat de quatre ans, à l’issue d’une assemblée générale ordinaire organisée, lundi, à la maison de la culture Douta Seck.

Élu pour la première fois en 2016, le président de l’AMS rempile pour un deuxième mandat qui va courir jusqu’en 2027 avec un nouveau bureau de six membres et un comité directeur de 21 membres, rapporte l’APS. L’assemblée générale a réuni 33 des 323 membres à jour de leur cotisation et les 3 500 adhérents de l’association depuis sa création il y a 23 ans.

Il indique qu’il existe un réel problème des organisations qui ont un nombre pléthorique de membres, 3 500 membres pour l’AMS, parmi lesquels 323 sont à jour de cotisations. Daniel Gomes estime que les textes ont été respectés avec la présence des deux tiers des membres.

Sur la grande masse d’adhérents, cela fait beaucoup d’absents, mais beaucoup ne sont pas à jour de leur cotisation, dit-il. C’est pourquoi il demande aux membres d’être à jour de leurs cotisations pour décider de l’avenir de leur association, parce qu’une association vit des cotisations de ses membres.

3 hommes se relaient sur deux jeunes filles fugueuses durant 2 jours

Deux jeunes filles mineures, âgées respectivement de 16 et 17 ans, se sont livrées à un récit terrifiant et renversant de leur mésaventure entre les mains de trois hommes qui ont satisfait leurs désirs sexuels sur ces gamines.

Selon les informations de L’Observateur, ces dernières avaient déserté leur domicile familial pendant trois semaines, sous prétexte qu’elles sont régulièrement battues par leurs parents. Au début du mois de novembre, les deux jeunes filles vivant avec leurs parents au quartier Thiossé de Mbour, prennent alors la fuite pour se retrouver à Saly Portudal. Aux environs de 23H, elles rencontrent le chauffeur I. Guèye alias Mbacké. Ce père de famille de 45 ans va se rendre dans un restaurant de Saly Portudal avec les deux filles. Ce pour, dit-il, leur acheter de quoi manger.

Plus tard dans la soirée, alors qu’il s’est, par la suite, rendu à la plage avec les deux gamines qui lui auraient fait croire qu’elles viennent de Dakar, Ibrahima Guèye se charge de les héberger chez lui. Seulement, au lieu de les amener dans sa maison familiale, le chauffeur a plutôt choisi une maison en construction, sise au quartier Golf dont la gestion est confiée à son ami M. Diallo.

Dès le premier jour, le chauffeur va entretenir des rapports sexuels avec A. Faye. M. Diallo et M.Diémé étaient absents des lieux. Le deuxième jour, tous les trois hommes qui assurent la nourriture à leurs «invitées», décident de se retrouver dans la fameuse maison en construction, pour y passer la nuit avec les mineures.

Ainsi, le vigile M. Diallo (38 ans) va entretenir des rapports sexuels avec la jeune Nd.M. Diop (17 ans) dans une des pièces de la maison en construction. Tandis que M. Diémé (23 ans) satisfait sa libido sur A. Faye (16 ans) dans une autre chambre. Une fois leur jeu sexuel terminé, souligne le journal, Ibrahima Guèye et ses copains décident de se débarrasser des filles. Mais, c’est sans compter avec l’entêtement de ces dernières qui refusent de vider les lieux.

Très audacieuses, elles demandent encore une prolongation de leur séjour aux trois hommes. Ce que ces derniers acceptent sans aucune difficulté. Pendant ce temps, leurs parents qui sont restés trois semaines sans aucune nouvelle, vont finalement décider de les chercher. N. Diop, père des deux filles, va contacter l’ex-copain de sa fille depuis Touba. Avant de concocter avec ce dernier un piège pouvant lui permettre de les localiser.

Jointe au téléphone par son ex-copain qui lui fait croire qu’il est présentement à Saly Portudal pour la rencontrer, Nd.M. Diop quitte la fameuse maison en construction pour aller à la rencontre de son ex-amant. Mais, en réalité, c’est son papa, Ndiaga Diop, qui se cachait au lieu indiqué. Une fois sur place, elle est neutralisée par son père qui la livre aux éléments du commissariat central de Mbour. Soumise au feu roulant des questions des forces de l’ordre, Nd.M. Diop finit par lâcher le morceau.

Elle balance le nom des trois hommes ainsi que l’endroit où elle est logée avec sa cousine A. Faye. Le chauffeur Ibrahima Guèye alias Mbacké, le vigile Malick Diallo ainsi que le footballeur Mohamed Diémé sont alors arrêtés et placés sous mandat de dépôt.

Des déclarations complètement balayées d’un revers de main par les deux fugueuses. Elles avouent « avoir entretenu des parties de jambes en l’air avec ces trois adultes pendant deux jours ». D’ailleurs, de l’avis de A.Faye, c’est le chauffeur M. Guèye qui lui aurait conseillé de dire aux enquêteurs qu’elles viennent de Thiaroye. Alors qu’elles sont du quartier Thiossé de Mbour.

Le délibéré est fixé au 19 décembre 2023.

Triste nouvelle à Touba : Décès de Serigne Abdou Khadim Mbacké (photo)

C’est une triste nouvelle qui vient de nous parvenir. Serigne Abdou Khadim Mbacké nous a quittés dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 décembre !

Ce fils de Serigne Bassirou Khoudia Mbacké, descendant de Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké Khadim Rassoul, a rendu son dernier souffle hier soir vers 23 heures à Mbacké Kadior selon les informations de Seneweb.

Ses obsèques auront lieu ce mercredi à Touba, et la cérémonie religieuse est prévue pour vendredi prochain dans la ville sainte. Le regretté Serigne Abdou Khadim Mbacké était le grand frère de Serigne Cheikh Thioro Mbacké, qui est le porte-parole de la famille de Gouy-Mbind.

Accident de la route entre Touba et Mbacké : Un véhicule transportant des commerçants se renverse à Sadio, faisant 18 blessés

Dans le département de Mbacké, la route continue de causer des accidents. Avant-hier soir, un véhicule transportant des commerçants s’est renversé à l’entrée de la localité de Sadio, alors qu’il revenait du marché hebdomadaire de Gassane pour rallier la ville de Touba.

Plus de peur que de mal entre Touba et Mbacké. En effet, un véhicule qui transportait des commerçants s’est renversé à Sadio.

Selon des sources de Rewmi, l’accident a fait 18 blessés, dont quatre avec des fractures. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Les blessés ont d’abord été conduits au centre de santé de la commune de Sadio, avant d’être transférés à l’hôpital Ndamatou de Touba par les sapeurs-pompiers. L’accident du véhicule serait dû à l’état cahoteux de la route. Après les constatations habituelles, la brigade de gendarmerie locale a ouvert une enquête.

Affaire Me Moussa Diop : l’ancien directeur des Mines n’a pas porté plainte

Dans un article publié ce mercredi et repris par Seneweb, L’Observateur annonce que Aly Ngouille Ndiaye et l’ancien directeur des Mines et de la Géologie Dr Ousmane Cissé, cités par Me Moussa Diop dans l’octroi présumé d’un permis d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal, ont porté plainte contre ce dernier. Le journal ajoute que dans le cadre de l’enquête sur cette affaire, les deux plaignants sont convoqués ce mercredi pour audition à la Sûreté urbaine (SU), chargée du dossier.

Dr Ousmane Cissé a joint Seneweb pour indiquer qu’il n’a pas porté plainte et qu’il ne compte pas le faire. Pour toute réplique à propos de cette affaire, l’ancien directeur des Mines et de la Géologie renvoie à la tribune qu’il avait publiée quelques heures après la conférence de presse de l’ancien patron de Dakar Dem Dikk.

Celle-ci est intitulée «Les contrevérités de Maître Moussa Diop». Dr Cissé y démonte les insinuations de l’avocat tant sur la forme («depuis 2013, l’appellation ‘ministère de l’Énergie et des Mines’ ne figurait plus dans la composition du gouvernement») que sur le fond («Le Président Macky Sall n’a pas signé la ‘lettre’ du 8 février 2018 adressée à son ‘cher collaborateur’»).

Malicounda: Maguet Sene lance les travaux de deux axes routiers de la commune

La Commune de Malicounda démarre un programme de construction de routes sur une durée de 3 ans. Ce programme triennal débute ce mercredi 13 décembre 2022 à 15H lors d’une petite cérémonie prévue devant l’école de Takhoum 1 où doivent débuter les travaux. Deux axes sont prévus pour le compte des années 2023 et 2024, il s’agit de relier: Takhoum à Keur Meissa et Mbouleme à la Ville de Mbour. Ce programme financé sur le budget municipal concernera en plus des 2 villages cités Malicounda Ngogom, Fandane, Roff, Sinthiou Mbadane et Gagnabougou. A Malicounda, l’émergence se construit secteur par secteur !

Alioune Tine contredit Macky Sall après son discours devant le Haut commissariat aux droits de l’homme

A Genève, le président Macky Sall a tenu un discours devant le haut commissariat des droits de l’homme de l’Onu. Mais, pour Alioune Tine, les droits de l’homme ne sont pas respectés au Sénégal.

En effet, le fondateur d’Afrikajom Center dénote une contradiction entre le discours du chef de l’État et la réalité au Sénégal. Il cite comme exemple le fait que le siège du parti PRP est barricadé.

« Le 10 Décembre 75e anniversaire de la DUDH, le PR ⁦@Macky_Sall⁩ produit un discours historique au Haut Commissariat des Nations Unies sur les Droits de l’homme, le 12 décembre les FDS assiège arbitrairement le siège du parti de Déthié Fall, candidat à la présidentielle », a dénoncé Alioune Tine.

Vente de blouses et de cahiers d’exercices : Les mises en garde de l’IEF de Ziguinchor

Dans une note adressée aux directrices et directeurs des écoles élémentaires et structures préscolaires du public, l’inspecteur de l’éducation et de la formation, Ibrahima  Kalil Sakho, met en garde contre tout acte de vente des blouses et de certains cahiers d’exercices. 
Ibrahima Sakho rappelle que « les tenues scolaires mises à la disposition des élèves des structures préscolaires et écoles élémentaires  publiques doivent être distribuées gratuitement aux enfants. Il en est de même des cahiers  d’exercices du  PAAME qui ne doivent pas faire l’objet d’une transaction financière », lit-on sur la note. L’IEF Sakho avertit sur d’éventuelles sanctions en cas de non-respect de cette directive. « Tout  directeur ou directrice d’école reconnu auteur d’éventuelle vente de ces tenues scolaires ou cahiers d’exercices s’expose à des sanctions ».

L’Apix à la 28ème Conférence sur le climat (COP28)

Une délégation d’APIX-S.A conduite par le Directeur Général Dr Abdoulaye Baldé a été présente du 04 au 09 décembre 2023 à la 28ième Conférence sur les changements climatiques COP28 tenue à Dubaï (Émirats arabes unis). 
En effet, le Sénégal s’est fixé un objectif total de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 29% à l’horizon 2030 par rapport à l’année 2010. Le Sénégal poursuit, en même temps, ses efforts de lutte contre le réchauffement climatique par : 

? une politique de mix énergétique avec 31% d’énergies renouvelables ; 
? la réalisation de projets sobres en carbone et résilients au changement climatique dont une ligne de Train Express Régional et un système urbain de Bus Rapide Transit, tous deux électriques. 
? le reboisement dans le cadre de la mise en œuvre de la Grande Muraille verte; C’est dans ce esprit innovant que APIX-SA a présenté ses projets résilients aux changements climatiques aux différents Pavillons tout au long de cet événement international, notamment la réhabilitation des forêts de Mbao et de Sebikotane.
Ce fut un lieu de rencontres et d’échanges sous forme de sessions thématiques, de présentation de projets et d’échanges B2B…

Drame de l’émigration irrégulière : Les familles religieuses de Kabadio sensibilisent

Un récital de Coran a été organisé ce mardi, dans le village de Kabadio situé dans la commune rurale de Kataba 1 du département de Bignona. Cérémonie en mémoire de trois jeunes de la localité morts récemment en mer, alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Espagne à bord d’une pirogue. Et pour le repos de l’âme de cet autre jeune homme disparu, il y a un an, alors qu’il cherchait aussi à rallier l’Espagne via le Maroc. 
Avec la collaboration des deux familles religieuses Souané et Daffé, l’imam et le chef du village de Kabadio ont mobilisé les populations autour de cette question de l’émigration irrégulière pour prier pour leurs enfants disparus et aussi sensibiliser sur ce fléau. 
Dans sa prise de parole, l’imam Mamadou Doudou Diabang a salué l’ambition des jeunes, surtout ceux-là qui prennent la mer afin de soutenir leurs parents. Mais il leur a demandé  de ne pas brûler les étapes et d’éviter de prendre les pirogues. L’imam Diabang a fait comprendre aux jeunes qu’il est possible de réussir chez eux, dans le domaine de l’agriculture, et de soutenir leurs parents sans braver la mer à leurs risques et périls.  Aux autorités, le religieux les invite à davantage appuyer les jeunes dans leur quête d’emploi. Selon lui, les infrastructures de développement et d’emplois des jeunes sont quasiment inexistantes dans cette localité, ce qui pousse les jeunes à tenter l’aventure. 
Pour rappel, la semaine dernière, Kabadio a enregistré la mort de trois jeunes qui ont péri en mer. Leurs familles étaient sans nouvelle d’eux depuis le 14 octobre dernier. Ces jeunes avaient embarqué au large de Kartong, en Gambie voisine.

Élections de représentativité des centrales syndicales : À Ziguinchor, des enseignants écartés du vote crient au sabotage

A l’heure où ces lignes sont écrites, les élections de représentativité des centrales syndicales se déroulent dans les 46 départements du Sénégal. Mais selon la Rfm, des difficultés ont été notées dans le déroulement du scrutin, à Ziguinchor précisément au centre Djignabo Bassène. En effet, nos confrères rapportent que près de 200 enseignants du lycée de cet établissement n’ont pas pu effectuer le vote. Pour cause, on leur a notifié que leurs noms ne figurent pas sur les listes électorales. une situation que déplorent les enseignants. Ils crient au sabotage.
« Les élections étaient sabotées à Djignabo. On ne peut pas comprendre que des agents venant d’ailleurs puissent venir ici à Djignabo pour voter et que nous enseignants de Djignabo ne pouvons pas le faire.  On ne retrouve pas nos noms sur les listes alors que nous figurons sur le fichier. Quand vous mettez votre matricule sur le fichier électronique, vous cherchez et vous retrouvez automatiquement  votre nom. Alors qu’au niveau du bureau de vote, on vous dit que vous n’êtes pas acceptés et vous ne pouvez pas voter. C’est déplorable. Tous les collègues sont rentrés. Le taux de participation risque d’être excessivement faible et ça c’est du sabotage.  C’est très clair, ils cherchent à écarter les syndicats d’ enseignants de ces élections. C’est tout ce qu’ils envisagent de faire »,fustige Amadou Guissé, Secrétaire départemental du CUSEMS sur Rfm.

Météo, poussière : Les prévisions de l’Anacim pour les prochaines 24 heures

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a annoncé les prévisions météo de ce mardi 12 décembre 2023.

« Au cours des prochaines 24h le temps sera ensoleillé sur l’ensemble du pays. La sensation de chaleur diurne se maintiendra sur la majeure partie du territoire avec des températures maximales qui seront comprises entre 34 et 40°C. La fraicheur matinale sera ressentie sur l’ensemble du territoire avec des températures minimales qui varieront entre 15 et 22°C », annonce l’anacim.

« Les visibilités seront généralement bonnes et pourraient être légèrement dégradées par de la poussière sur les régions nord et centre-ouest du pays. Les vents dominants seront de secteur Est à Nord-est et d’intensités faibles à modérées », ajoute l’Anacim.

PRESUME SCANDALE : Le Crédit Mutuel du Sénégal rétablit la vérité !

Ces derniers jours, la presse a fait état d’un supposé scandale à l’agence Malick Sy du Crédit Mutuel du Sénégal, avec une présentation des faits tendant à discréditer l’Institution. Voici la vérité des faits.

Dans le cadre de l’accompagnement de sa clientèle féminine, le Crédit Mutuel du Sénégal avait lancé depuis plus de 15 ans, une offre dénommée crédit «Gage Bijoux» afin de permettre à ses clientes de bénéficier de financements, en mettant en garantie leurs bijoux. Une offre qui a permis à beaucoup de femmes de lancer ou de développer des activités génératrices de revenus.

C’est ainsi que par ce type de financement, des clientes ont individuellement bénéficié de crédits, en produisant tous les documents requis pour l’Instruction de leurs dossiers, tout en remettant en gage des bijoux expertisés par un bijoutier agréé qui collabore sans difficulté avec le Crédit Mutuel du Sénégal depuis 2009.

Une centaine de dossiers, qui ne présentaient en apparence aucun lien, ont ainsi été financés et se remboursaient sans difficulté au début. Ce, jusqu’au mois de Mai 2023 où les premières échéances de remboursement impayées ont été notées. Lors des opérations de recouvrement en effet, il est apparu un lien avec l’une des clientes du nom d’Astou Kounta.

Une situation qui a éveillé les soupçons de la Direction Générale qui a lancé une mission d’audit interne afin de faire la lumière sur les constatations. Les investigations ont permis de confirmer les soupçons de fraude contre l’Institution.

C’est ainsi que le 11 septembre 2023, le Crédit Mutuel du Sénégal a porté plainte auprès du Procureur de la République contre Astou Kounta, l’expert El Hadji Amadou Kassé Guissé et contre X pour identifier les éventuels auteurs, coauteurs et complices.

La Section de recherches de la gendarmerie, à qui l’enquête a été confiée, a permis, grâce à son professionnalisme, d’identifier tous les complices internes et externes.

C’est sur cette base que le gérant et l’agent de crédit de l’agence Malick Sy ont été appréhendés et une information judiciaire ouverte.

Ce qui apparaît clairement dans cette affaire, c’est que le Crédit Mutuel du Sénégal a agi avec responsabilité et a eu une posture tout à fait transparente. En effet, dès l’apparition de cette affaire, une mission d’inspection a été dépêchée. Et les décisions suivantes ont été prises :

– Licencier les collaborateurs incriminés

– Porter plainte auprès du Procureur de la République

– Initier une procédure de recouvrement

– Étendre le périmètre d’investigation sur l’ensemble des crédits «gage bijoux»

– Élargir la plainte à toutes les personnes impliquées ou ayant facilité la fraude

– Corriger les faiblesses de l’offre de crédit «Gage Bijoux»

– Mettre en place une nouvelle procédure de gestion des crédits «Gage Bijoux»

Le Crédit Mutuel du Sénégal, avec son réseau de 218 agences à travers 44 des 46 départements du pays, est le leader incontesté de la microfinance depuis plusieurs années, aussi bien au Sénégal que dans la sous-région, quel que soit le critère retenu.

Réintégration sur les listes électorales : Mardi crucial pour Ousmane Sonko!

Il y a deux mois, Ousmane Sonko réintégrait le fichier électoral après sa radiation par le juge du Tribunal de Ziguinchor, Sabassy Faye. Le 17 novembre, la cour Suprême casse et annule la décision ce dernier et renvoie l’affaire au Tribunal Hors classe de Dakar. Ce mardi 12 décembre 2023, le Tribunal de Dakar va se pencher sur le recours déposé par les avocats de l’opposant, par ailleurs leader du Pari ex-Pastef pour contester sa radiation des listes électorales.

La machine judiciaire

Ousmane Sonko enchaîne les procédures judiciaires devant les tribunaux Sénégalais depuis qu’il a été placé en détention le 30 juillet dernier. Ce, pour jouir de ses droits civiques et politiques qu’une condamnation par contumace est venue saper. Tout est possible ce mardi au Tribunal de Grande Instance de Dakar. C’est un mardi important et déterminant sur la carrière politique du maire de Ziguinchor qui espère toujours participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

L’enjeu est simple

Ousmane Sonko veut Obtenir sa réintégration sur les listes électorales pour pouvoir déposer son dossier de candidature en bonne et due forme d’ici le 26 décembre au greffe du Conseil constitutionnel. Mais, pour ce faire, il faut attendre de voir la suite des évènements de ce mardi 12 décembre 2023.

A quand la fin!

Cette affaire est loin de terminer. Quelle que soit la décision du juge, ce mardi, l’une des parties (Sonko et État du Sénégal) aura la possibilité de se pourvoir encore en cassation devant la Cour suprême. Laquelle Cour doit, par ailleurs, se pencher également sur le Rabat d’arrêt introduit par les conseils du maire de Ziguinchor pour casser la décision rendue en sa défaveur le 17 novembre dernier.

Rebondissement dans l’affaire des 3 tonnes de cocaïne saisies

Il y a du neuf dans l’affaire des 3 tonnes de cocaïne saisies sur un navire arraisonné au large du Sénégal avec un équipage de dix personnes dont un Sénégalais,

Près de 3 tonnes de cocaïne ont été interceptées par la Marine sénégalaise dans la nuit du 26 au 27 novembre 2023 sur le navire surnommé « Ville d’Abidjan ». Dix personnes dont un Sénégalais, cinq Nigérians, deux Bissau-guinéens, u Cap-verdien, un Anglais-colombien et un Irlandais du Nord se trouvaient dans le navire au moment de son interception. Tout ce beau monde a été envoyé en prison, rapporte L’OBS.

Pour déterminer les ramifications du réseau de trafic international de drogue, les policiers de l’Ocrtis, ont procédé à des perquisitions chez le Sénégalais Mamadou Bathia à la Cité Asecna de Yeumbeul.  Un des mis en cause a révélé que la drogue devait être livrée en Gambie et que le nommé Jack Holland devait récupérer les 10% de la cargaison.

Le nommé Rogello Valencia Vergara a cité les véritables propriétaires dont un fils d’un chef d’Etat ouest africain et un Hollandais qu’il n’a pas identifié. Il confie qu’il devait recevoir d’un Colombien (son recruteur) 32 millions FCFA.

Selon les informations, le navire « Ville d’Abidjan, qui a chargé la drogue en Amérique du Sud, était en provenance de Sao Tomé. Il a été intercepté à hauteur de Kafountine et se dirigeait vers la Gambie. La drogue en question était planquée dans plusieurs sacs de 30 kg.

Arrestation de Boy Djinné : le parquet de Thiès refile « la patate » au proc’ de Diourbel

Boy Djinné a été redirigé vers le parquet de Diourbel.

Baye Modou Fall dit «Boy Djinné» a été arrêté dans la nuit du mardi par les gendarmes de la Compagnie de Thiès, sur l’autoroute Ila Touba. Il a été interpellé par la Gendarmerie nationale, dans la nuit du 5 au 6 décembre 2023, sur l’autoroute à péage Ila Touba, aux environs de 4h 30 mn. Lui et ses présumés complices avaient planifié le cambriolage d’une maison à Touba.

Ils ont été tous déférés au parquet de Thiès vendredi dernier. Mais le procureur Cheikh Dieng a demandé leur conduite vers le parquet de Diourbel, compétent territorialement, indique Libération.. En effet, Boy Djinné et Cie ont été interpellés à hauteur de Bambey et ils prévoyaient de commettre un coup à Touba. Deux faits établis qui rendent le parquet de Diourbel compétent pour décider de leur sort.

Traite des personnes à Kédougou : Des journalistes sensibilisés sur ce phénomène inquiétant

Des professionnels de médias de Kedougou, Tambacounda, Velingara et Goudiry  ont pris part à une session de renforcement de capacités sur la traite des personnes ayant cours dans les sites d’orpaillages des régions de Tambacounda et de Kédougou, organisée pendant deux jours à Kédougou, par l’ONG Free thé Slave.

Selon Sokhna Fatou Cissokho, l’objectif visé était de former les journalistes sur les réalités de la traite sexuelle et les mobiliser en tant qu’acteurs clés pour sensibiliser et communiquer efficacement sur ce fléau devenu inquiétant. « Nous sommes actuellement dans la deuxième année de mise en œuvre d’un projet visant à lutter contre l’exploitation sexuelle des femmes et des filles à Kédougou. Ce projet ambitieux repose sur trois piliers fondamentaux : la prévention, la protection et la prise en charge des victimes de traite sexuelle», souligne la chargée de programme de Free the Slave .

L’ONG Free the Slave qui travaille en étroite collaboration avec divers acteurs, tels que les instances judiciaires, les professionnels de la santé et les défenseurs des droits de l’enfant, comme l’Aide à l’Enfance, afin de prévenir ces abus, souhaite que les journalistes puissent disposer des outils nécessaires afin de réussir la sensibilisation et la communication sur le phénomène. Cette session de formation a vu la participation d’acteurs tels que l’ONG La Lumière dont le travail sur le terrain a été hautement salué par les participants.

Alassane Niang tué par son épouse à Pikine ? Voici les résultats de l’autopsie

Du nouveau concernant la mort de de Alassane Niang qui a eu lieu, vendredi dernier, à Pikine Tally bu bess, lors d’une dispute avec son épouse.

Contrairement à plusieurs indiscrétions, les résultats de l’autopsie relèvent une mort naturelle par arrêt cardiaque, selon PressAfrik. Ce qui vient confirmer les dires des proches de la victime. Ainsi, initialement suspectée d’être à l’origine de ce décès puis arrêtée, A.S , l’épouse de la victime, a été finalement libérée.

Toutefois, il faut souligner que l’enquête suit son cours.

Pour rappel, une certaine presse indiquait le défunt a été frappé à la tête avec une bonbonne de gaz. Ce qui se solderait par sa mort. Cependant, l’autopsie révèle mort naturelle par arrêt cardiaque.

Clarifications du Ministère des Mines et de la Géologie sur les Allégations entourant un possible accord sur une Mine de Diamant

La controverse persiste au sujet de l’allégation selon laquelle une autorisation d’exploitation d’une mine de diamant aurait été accordée dans le nord du pays. Lors d’une conférence de presse le week-end dernier, l’ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a accusé le président de la République Macky Sall et son ancien ministre des mines, Aly Ngouille Ndiaye, d’avoir octroyé au groupe Mimran une autorisation d’exploiter une mine de diamant, suscitant ainsi des réactions passionnées au sein de la population sénégalaise.

Face à ces accusations, le ministère des Mines et de la Géologie, dirigé par Oumar Sarr, a réagi en publiant un communiqué visant à apporter des éclaircissements sur cette affaire qui défraye la chronique. Le ministère a tenu à souligner que le président de la République ne pouvait être impliqué dans cette affaire, précisant qu’aucune autorisation d’exploitation de diamant n’a été délivrée au Sénégal, et que l’intervention du Chef de l’État se fait uniquement après la phase de recherche lorsque des réserves de ressources minérales sont prouvées.

Le ministère a également rectifié le contexte géologique, contredisant les affirmations de l’avocat accusateur selon lesquelles des indices de diamant auraient été découverts dans le nord du pays. Il a clarifié que ces indices ont été identifiés au Sud-Est du territoire, non au nord comme mentionné précédemment.

Dans un souci de transparence et de bonne gouvernance des ressources minérales, le ministère a souligné qu’à ce jour, il existe deux permis de recherche de diamant en cours de validité, ainsi qu’une autorisation d’exploitation semi-mécanisée pour laquelle des résultats concluants n’ont pas encore été obtenus. Aucun autre titre minier lié au diamant n’a été délivré à une entité quelconque, comme l’a assuré le ministère.

Le communiqué a également souligné que toutes les informations concernant les titres miniers et les conventions minières peuvent être consultées sur le portail du cadastre minier et les sites officiels du ministère des Mines et de l’ITIE (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives).

Grève à la CBAO : Pourquoi la direction doit satisfaire aux exigences légitimes de ses agents

Il semble que les employés de la Cbao, la deuxième structure bancaire du Sénégal, soient engagés dans un mouvement de protestation depuis plus de deux mois, cherchant à améliorer leurs conditions de rémunération. Malgré leur position au sein de la banque, ils estiment que leurs salaires ne sont pas à la hauteur de leurs efforts et revendiquent des améliorations.

Les employés, souvent perçus comme nantis, affirment subir les mêmes contraintes sociales que la population en général et insistent sur le caractère légitime de leurs demandes. Ils ont choisi de faire grève pour attirer l’attention sur leurs conditions de travail et plaident en faveur d’une réponse de la direction de la banque à leurs doléances.

L’article suggère également que le blocage des négociations et les concessions minimes de la direction ont entraîné une situation de blocage total, avec des employés quittant même la banque pour d’autres opportunités. La compétition accrue dans le secteur bancaire est soulignée comme un facteur qui pourrait inciter les employés à rechercher des options plus avantageuses.

En fin de compte, l’article met en avant la nécessité pour la direction de répondre favorablement aux demandes des employés, non seulement pour résoudre la situation actuelle de grève, mais aussi pour maintenir la stabilité et l’efficacité au sein de la banque.

La chaloupe Dakar-Gorée de nouveau en panne

La chaloupe Coumba Castel qui assure la liaison Dakar-Gorée est encore tombée en panne

Il semble que des personnes qui prévoyaient de regagner Gorée ce lundi ont rencontré un obstacle. La chaloupe qui assure la desserte entre Dakar et Gorée est en panne depuis dimanche en raison d’un problème lié à l’hélice qui s’est enlisée dans des filets. Les efforts de réparation sont en cours pour résoudre le problème.

Les pannes techniques dans le transport maritime peuvent parfois entraîner des retards et des désagréments pour les passagers. Il est à espérer que les réparations seront effectuées rapidement afin que le service puisse reprendre normalement pour les personnes souhaitant se rendre à Gorée.

Accident de la route : Soham Wardini s’en sort miraculeusement !

Soham Wardini a survécu miraculeusement à un accident de la route survenu vendredi dernier. L’ancienne maire de Dakar présente cependant quelques séquelles, sans plus de détails sur le lieu et les circonstances de l’accident. Selon les informations fournies, la voiture de l’ancienne maire est « complètement endommagée ». Soham El Wardini a été la première femme à diriger la mairie de Dakar, assumant cette fonction en tant que maire intérimaire après l’incarcération en mars 2017 du maire Khalifa Ababacar Sall.

Anniversaire Surprise à Doha : Les Militants Accueillent Chaleureusement le Président Sall sur le Hall de l’Hôtel

Le Président Macky Sall a eu la surprise d’un accueil chaleureux à Doha, où des militants l’attendaient avec impatience pour célébrer son anniversaire. Sur le hall de l’hôtel, une manifestation spontanée de soutien a marqué cet événement, témoignant de la ferveur de ses partisans.

Anniversaire Surprise à Doha : Les Militants Accueillent Chaleureusement le Président Sall sur…

Difficultés d’obtention de passeports au Consulat général du Sénégal à Madrid : La communauté sénégalaise en Espagne en détresse

La communauté sénégalaise en Espagne est confrontée à des difficultés majeures dans l’obtention de passeports au consulat général du Sénégal à Madrid. Autrefois considéré comme une référence en Europe, le consulat est désormais critiqué pour ses retards et son incapacité à répondre aux besoins des Sénégalais en matière de documents de voyage.

La pénurie de passeports crée des obstacles pour le renouvellement ou l’acquisition de la carte de séjour, mettant en danger le statut légal de nombreux Sénégalais en Espagne. La situation complique également l’accès aux prestations sociales et la demande de nationalité espagnole, compromettant l’intégration et le bien-être de la communauté sénégalaise en Espagne. Les nouveaux arrivants et les nouveau-nés sont particulièrement touchés, créant une vulnérabilité juridique et sanitaire. Les membres de la communauté appellent à des mesures immédiates pour remédier à cette situation et demandent au gouvernement sénégalais de tenir ses engagements envers la diaspora sénégalaise en Espagne.

Lynchage à Touba : Un présumé voleur battu à mort par la foule

Vendredi dernier à Touba, un supposé voleur a été violemment battu à mort par une foule en colère dans le quartier de Dianatou Saloum, près de la nouvelle gare routière de la ville. Les habitants ont réagi après qu’un individu a volé le téléphone d’un jeune talibé. Malgré les cris de la victime, le voleur présumé a été appréhendé et lynché par les riverains. Son corps a été découvert plus tard par les autorités. Une enquête est en cours pour identifier les responsables de cet acte de violence.

Accident tragique sur la RN6 : Un mort et de nombreux blessés dans un accident impliquant le bus ‘Horaire’ Kolda-Richard Toll

Un accident d’une rare violence s’est produit sur la RN6, entre Dabo et Mampatim, ce dimanche 10 décembre. Le bus de transport assurant la liaison entre Kolda et Richard Toll a dévié de sa trajectoire pour heurter un arbre, provoquant un bilan tragique : un mort et de nombreux blessés. Les victimes ont été évacuées à l’hôpital régional de Kolda. L’enquête sur les circonstances exactes de l’accident est en cours.

Affaire des 540 millions volés au CMS : Conclusions Accablantes de l’Enquête

L’enquête sur le détournement de 540 millions FCFA au Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) de la Médina révèle des conclusions accablantes. Le détournement a été rendu possible par une entente illicite impliquant la femme d’affaires A. Kounta, le chef de l’Agence Médina du CMS, R. Ngom, et les agents du CMS, Anta Kadior Moussa et Samuel Ndour.

Selon l’enquête, A. Kounta cherchait des clients à qui elle promettait une aide sociale de 200 000 FCFA. Anta Kadior Moussa, agent de crédit au CMS, facilitait cette activité délictuelle en montant rapidement des dossiers de crédits au nom de différentes personnes pour le compte de Mme Kounta.

Après la constitution des dossiers, A. Kounta, accompagnée de Samuel Ndour, responsable des gages, amenait les bijoux chez le bijoutier El Amadou Guissé pour expertise et évaluation. Guissé remplissait le bordereau de gage, contresigné par Samuel Ndour, scellait les bijoux, et remettait le bordereau à Ndour, qui les déposait dans les coffres de la banque.

Raymond Ngom, chef d’agence, validait le dossier et autorisait le paiement. Le prête-nom récupérait l’argent à la caisse et le remettait à Anta Kadior Moussa, qui lui donnait 200 000 FCFA à titre d’aide de la part de Astou Kounta. Le reste de l’argent était ensuite partagé entre les complices après le paiement de certaines échéances.

L’enquête révèle que toutes les personnes impliquées étaient conscientes que l’emprunteur n’était pas le véritable bénéficiaire du montant prêté. Les clients étaient simplement des prête-noms. Lorsqu’une cliente s’est désistée, Anta Kadior Moussa a immédiatement débloqué la somme, et Raymond Ngom l’a contactée pour la persuader de prendre les 200 000 FCFA.

Échec au Bac : Une Candidate Tente d’Acquérir un Faux Diplôme pour 200 000 CFA

Une candidate, Cyndie S. S., a mal vécu son échec au baccalauréat 2022-2023 et a tenté d’obtenir un faux diplôme moyennant 200 000 francs. Après avoir échoué, elle s’est approchée de M. Souaré, qui prétendait avoir des contacts à l’Office du baccalauréat du Sénégal. Ce dernier a demandé la somme de 200 000 francs pour la fabrication du faux document.

Cyndie a rapidement déboursé la somme demandée. Quelques jours plus tard, M. Souaré lui a donné rendez-vous à l’Office du bac. Une fois sur place, elle a été démasquée par les agents présents. Interrogée, elle a admis sa faute.

Mise à la disposition de la justice, la candidate a été inculpée pour tentative de délivrance indue d’un document administratif. Tout au long de son interrogatoire devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, elle a exprimé des regrets, expliquant agir sous le coup de la passion et de la précipitation, souhaitant poursuivre des études supérieures.

Le maître des poursuites, compte tenu de la gravité des faits, a demandé trois mois d’emprisonnement ferme contre la prévenue. L’avocate de la défense n’a pas cautionné l’acte de sa cliente. L’affaire souligne les tentatives désespérées de certains candidats face à l’échec aux examens officiels.

Me Doudou Ndoye critique le pôle industriel de Diamniadio et remet en question la création de 23 000 emplois au Sénégal

L’avocat Me Doudou Ndoye a exprimé des critiques sévères à l’égard du pôle industriel de Diamniadio et a remis en question la faisabilité de créer 23 000 emplois au Sénégal. Invité de l’émission JDD sur IRadio, il a partagé son point de vue sur l’industrialisation du pays à travers cette zone et sur la politique d’emploi en général.

Selon Me Ndoye, Diamniadio était initialement destiné à être une zone agroéconomique, favorisant l’agriculture, la forêt et l’élevage. Il considère la transformation de cette zone en une ville comme une « erreur historique » et critique la conception d’une autoroute qui divise la zone en deux.

Par ailleurs, l’avocat doute de la possibilité de créer 23 000 emplois au Sénégal, soulignant que cela entraînerait une augmentation de 200 000 demandeurs d’emplois par an. Il conteste également l’idée que l’industrialisation soit la solution pour le Sénégal, arguant que le marché sénégalais, principalement constitué de personnes à faible revenu, ne peut pas absorber la production industrielle.

Les opinions de Me Doudou Ndoye mettent en lumière des préoccupations importantes concernant le développement économique et l’emploi au Sénégal.

Réouverture de l’UCAD : 168 Enseignants-chercheurs Contredisent le Ministre et Appellent à la Reprise des Cours en Présentiel

Plus de 168 professeurs, maîtres de conférence, et professeurs assimilés de toutes les facultés de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) contredisent les déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur, qui prône un enseignement « bi-modal » plutôt que la réouverture immédiate de l’établissement. Dans une tribune publique rendue publique dimanche, les signataires mettent en avant quatre points essentiels pour la réouverture de l’université.

Ils appellent leurs collègues à reprendre leurs emplois du temps et à assurer les enseignements en présentiel aux heures et jours prévus. De plus, ils encouragent les étudiants à regagner l’UCAD et à participer aux cours en présentiel qui leur sont destinés.

Les enseignants appellent également les établissements autonomes à se rebeller contre l’autorité et sa majorité au Conseil académique, à recouvrer leurs prérogatives pédagogiques et scientifiques, et à décider souverainement de la reprise immédiate des cours en présentiel sur le campus de l’UCAD.

Enfin, ils incitent la communauté à constater toute entrave au travail des Personnels d’Enseignement et de Recherche (PER) et à envisager de porter plainte contre l’autorité et l’État du Sénégal en cas d’obstruction.

Rappelons que l’UCAD est fermée depuis six mois en raison des émeutes politiques de juin dernier, lorsque des manifestants l’avaient saccagée suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.

Cambriolage chez Abdou Mbow à Thiès : Des Téléviseurs et Ordinateurs Dérobés

La maison d’Abdou Mbow, située à Thiès, a été la cible d’un cambriolage dans la nuit de samedi. Selon Les Échos, des voleurs ont pénétré sa résidence en brisant des vitres et ont dérobé des téléviseurs et des ordinateurs. Le journal signale également d’autres dégâts causés lors de l’intrusion.

L’information rapporte que le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yakaar a été victime de ce vol alors qu’il se trouve actuellement à Dubaï pour des activités parlementaires. Une plainte a été déposée, et une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances du cambriolage.

Cette intrusion souligne les défis persistants liés à la sécurité résidentielle, même pour des personnalités publiques. L’enquête en cours permettra de déterminer les responsabilités et de prendre les mesures nécessaires pour faire face à cette violation de la propriété d’Abdou Mbow.

Consolidation de la Paix en Casamance : Inauguration d’une Case Culturelle à Bissine

Dans un pas significatif vers la consolidation de la paix en Casamance, le village de Bissine, dans la commune d’Adéane, célèbre l’inauguration de sa première affaire culturelle de citoyenneté et de bon voisinage. Cette initiative, portée par le Secrétariat Exécutif Permanent en charge de la gestion des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées, en collaboration avec le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR), témoigne de l’engagement continu en faveur du retour des populations déplacées dans leurs terroirs d’origine.

Bissine, un village abandonné en raison des conflits en Casamance, voit aujourd’hui le retour de ses habitants grâce aux opérations de ratissage et de sécurisation menées par l’armée sénégalaise. La construction de cette case communautaire s’inscrit dans le cadre de soutien à la réintégration des populations déplacées, offrant un espace dédié au dialogue, à la citoyenneté et à la coexistence pacifique.

Mamadou Lamine Diop, adjoint au préfet de Ziguinchor, souligne l’importance de cette affaire de citoyenneté et de bon voisinage dans le renforcement des liens entre les communautés. Il la décrit comme une réponse à l’histoire douloureuse qu’ont connue ces populations et un moyen de consolider la paix et la cohésion sociale.

La case servira également de lieu d’intégration entre différentes communautés, y compris celles des pays voisins tels que la Guinée-Bissau. Elle sera un espace propice à la concertation et au dialogue entre les populations des deux côtés de la frontière, contribuant ainsi à la prévention des conflits et à la gestion pacifique des différends.

Le colonel Babacar Touré, secrétaire exécutif permanent en charge de la gestion des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées, souligne les aspects économiques et sociaux de cette initiative. Outre son rôle dans l’instauration d’un climat social apaisé, la case offrira des solutions économiques aux femmes de la localité, avec la prévision d’électrification solaire et l’accompagnement en machines de couture pour des activités génératrices de revenus.

Georgette Bassène Mendy, représentante du Haut-Commissariat pour les Réfugiés, exprime sa satisfaction de contribuer à cet effort d’accompagnement dans le cadre du processus de paix. Elle réaffirme l’engagement du HCR à soutenir le gouvernement dans le renforcement des synergies en faveur de programmes de réintégration innovants et durables.

Cette inauguration marque ainsi une étape cruciale dans la promotion de la paix et de la coexistence harmonieuse dans la région de Casamance, démontrant la puissance du dialogue et de la collaboration pour construire un avenir pacifique.

AS – Le Dakarois Ziguinchor


L’ONG Jamra a désigné la personnalité de l’année 2023

L’ONG Jamra dirigée par Mame Makhtar Guèye a désigné la personnalité de l’année 2023. Il s’agit de la journaliste Oumy Ndour. Elle a été désignée pour son nom le combat contre la cherté des factures d’électricité.

Selon l’ONG Jamra, « Elle a su utiliser son influence d’éminente femme publique, de journaliste émérite, pour faire entendre les préoccupations du Sénégalais lambda, et défendre becs et ongles les consommateurs aux faibles revenus, contre la boulimie financière de la SENELEC, qui écrase impitoyablement les « baadolos » que nous sommes, à travers le système de facturation particulièrement meurtrier, imposé à ses abonnés aux compteurs prépayés, dit « Woyofal. Lesquels sont en passe de devenir un véritable « Diisal », contre nos maigres porte-monnaies de goorgorlus ! »

CONVAINCUE que « l’accès à l’électricité est un droit fondamental pour tous les citoyens, qui doivent bénéficier de tarifs justes et abordables », OUMY NDOUR initia une PÉTITION CITOYENNE, qui a abondamment circulé à travers les réseaux sociaux et a recueilli le soutien massif de plusieurs franges de la population, ajoute l’ONG Jamra dans un post paru sur sa page Facebook.

L’ONG Jamra s’est basée sur des critères pour désigner la personnalité de l’année. Ces critères obéissent « simplement à la méthodologie classique en usage dans les organismes, publics ou privés, qui décernent symboliquement cette distinction honorifique aux personnalités qu’ils estiment s’être éloquemment distinguées dans un domaine spécifique de la vie publique, durant l’année finissante. »

En sus de ceux ou celles qui se seront illustré(e)s à travers des ACTES DE HAUTE PORTÉE MORALE OU CITOYENNE, JAMRA y inclu également des compatriotes qui auront quitté ce bas-monde en MARTYRS.

Pikine : Les populations réclament l’achèvement des travaux du nouveau cimetière

Les populations de Pikine ont répondu à l’appel du collectif chargé du désherbage du cimetière de la localité. Lors de cette journée, les habitants ont exprimé leur préoccupation quant à l’achèvement des travaux du nouveau cimetière octroyé par l’État. Le cimetière existant a atteint ses limites depuis des années, mais il continue d’accueillir de nouvelles tombes, ce qui motive le collectif à demander la concrétisation rapide du nouveau cimetière prévu.

La journée de désherbage organisée par le collectif a également permis d’améliorer l’environnement autour des tombes, offrant ainsi aux familles endeuillées un meilleur cadre pour se recueillir devant les sépultures de leurs proches.

Un présumé voleur trouvé mort et abandonné dans la rue

Un présumé voleur a été victime de violence à Touba, dans le quartier Dianatou Salam, près de la nouvelle gare routière. Les faits ont eu lieu après qu’un homme d’environ 25 ans ait volé le téléphone portable d’une dame, confié à un talibé pour retirer de l’argent au multiservice local. Le talibé a crié à l’aide, attirant l’attention des habitants du quartier qui ont réussi à capturer le présumé voleur.

Le présumé voleur a été soumis à une justice populaire et a été battu à mort. Son corps sans vie a été abandonné dans la rue. La découverte du cadavre a été faite par un agent de l’État, qui a informé le commissariat spécial de Touba. La police a constaté les faits, et la dépouille a été transportée à la morgue de l’hôpital par les sapeurs-pompiers.

Malgré ces événements, aucun habitant du quartier n’a témoigné ni dénoncé les auteurs présumés du meurtre. La police a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette affaire de justice populaire.

30% des acheteurs de maisons Dakar sont étrangers : Pourquoi les Sénégalais peinent à devenir propriétaires


L’article met en lumière les défis auxquels sont confrontés les Sénégalais pour devenir propriétaires à Dakar en raison de la hausse des prix de l’immobilier. Voici un résumé des points clés :

  1. Boom de l’immobilier à Dakar : Ces dernières années, Dakar a connu un boom immobilier, avec de plus en plus de constructions d’immeubles remplaçant les maisons basses.
  2. Inaccessibilité pour les classes populaires : Les prix de l’immobilier, en particulier dans les quartiers centraux, ont atteint des niveaux élevés, rendant l’accession à la propriété difficile pour les classes populaires.
  3. Prix élevés des propriétés : Dans les quartiers centraux comme le Plateau, les Almadies et Sacré-Cœur, le prix d’un appartement F4 (4 pièces) varie de 150 millions à 273 millions de francs CFA.
  4. Conditions économiques des habitants : 97% des habitants de Dakar n’ont pas de revenu fixe, évoluant souvent dans le secteur informel. Seuls 18% disposent d’un compte bancaire, limitant leur capacité à obtenir des prêts immobiliers.
  5. Prix du foncier et inflation des coûts : La principale raison de la hausse des prix de l’immobilier réside dans le coût élevé du foncier. Depuis les années 2000, le prix du mètre carré de terrain à Dakar a triplé.
  6. Propriété des terrains dans la périphérie : Dans la périphérie de Dakar, 95% des terrains appartiennent au Domaine national et sont inconstructibles. L’État n’accorde que peu de titres de propriété.
  7. Achats par des étrangers : Environ 30% des acheteurs de propriétés à Dakar sont des étrangers, dont des Ivoiriens, Nigérians, Maliens, Guinéens, cherchant des opportunités d’investissement. Les Sénégalais de la diaspora représentent également une part significative (10-15%) des acheteurs.

Cette situation crée des inégalités en matière de logement à Dakar, avec une majorité de la population incapable de se permettre des propriétés dans le contexte du marché immobilier actuel.

Oustaz Oumar Sall libéré : promesse d’un festin somptueux en signe de reconnaissance

Suite à sa libération récente, Oustaz Oumar Sall a exprimé sa gratitude envers ses partisans, l’administration pénitentiaire et ses avocats. Le prêcheur a également rendu hommage à la justice sénégalaise malgré sa condamnation à six mois de prison avec sursis.

Lors de ses déclarations post-libération, le maître coranique a souligné sa détermination à exprimer son point de vue, affirmant qu’il était prêt à être « l’agneau du sacrifice » dans cette affaire. Il a insisté sur le fait qu’aucune intimidation ne pourrait le dissuader de s’exprimer.

Dans une annonce surprenante, Oumar Sall a déclaré avoir sacrifié un bœuf ce samedi pour organiser un festin somptueux en signe de reconnaissance envers ses partisans et en dépit des épreuves qu’il a traversées.

Arrestation pour escroquerie au visa : Un opérateur économique écroué

Un opérateur économique du nom de A. A. Diouf a été appréhendé par la Division des investigations criminelles (DIC) à la suite de plaintes déposées pour escroquerie au visa. Le procureur de la République a initié l’action des limiers après plusieurs plaintes, le préjudice total étant estimé à 73 millions de francs CFA. L’une des victimes, B. Barry, a déclaré que Diouf avait promis de lui obtenir 5 visas pour l’Italie pour ses proches moyennant 35 millions, mais avait disparu après avoir encaissé l’argent. D’autres plaignants ont également signalé des transactions similaires. Diouf a admis les faits mais a affirmé avoir transféré les montants à son collaborateur en Italie, N. Datzi. D’autres victimes réclamant 29 millions n’ont pas comparu à l’audition à la DIC.

Oustaz Oumar Sall triomphant après sa sortie de prison : « J’étais prêt à tout… »

Oustaz Oumar Sall, récemment condamné à 6 mois avec sursis pour injures, a été accueilli triomphalement par ses proches après sa libération. Dans ses premières déclarations, le prêcheur a exprimé sa gratitude pour le soutien de ses compagnons, soulignant qu’ils ne toléreront plus d’être sacrifiés dans un pays qui appartient à tous. Oustaz Oumar Sall a déclaré qu’il était prêt à tout pour être l’agneau du sacrifice, estimant que cela ouvrirait la voie à d’autres opportunités. Il a conclu en rendant grâce à Dieu.

Oustaz Oumar Sall libéré : "dinaniou raye nag noce"

L’Université virtuelle sénégalaise remporte le prix de l’Iioe de l’Unesco pour l’innovation dans l’enseignement en ligne

L’Université virtuelle du Sénégal a été honorée lors du Sommet mondial des partenaires de l’Institut international de l’enseignement en ligne (Iioe) qui s’est tenu à Shenzhen, en Chine, le 7 décembre 2023. Le recteur de l’université, le Professeur Moussa Lo, a reçu le prix de l’Unesco, décerné par le Centre international pour l’innovation dans l’enseignement supérieur. La distinction vise à encourager et féliciter les établissements d’enseignement supérieur pour leur exploration active, leur innovation et leur pratique dans le domaine de la numérisation de l’enseignement supérieur. L’Université virtuelle du Sénégal a présenté une candidature axée sur le rôle de l’Espace numérique ouvert (Eno) dans le contexte de l’enseignement à distance au Sénégal et en Afrique subsaharienne.

Drame à Pikine : Un homme décède après une dispute conjugale, les circonstances choquent la communauté.

Le quartier « 2e robinet » de Pikine Tally Boubess, en banlieue dakaroise, est secoué par un drame familial. Alassane N., un batteur de tam-tam d’une cinquantaine d’années, est décédé dans des circonstances tragiques après une dispute avec sa femme, A. Diouf. Le couple était connu pour ses querelles fréquentes, et la dernière dispute a eu des conséquences fatales. Un cousin d’Alassane, alerté par les disputes, a découvert le corps inerte de ce dernier après avoir ouvert la porte de la chambre. A. Diouf, debout près du corps de son mari, répétait qu’il l’avait frappée et qu’elle s’était défendue.

Malgré les tentatives des voisins pour sauver Alassane, il était déjà décédé avant toute évacuation. À ce stade de l’enquête, aucune accusation directe n’a été portée contre A. Diouf. Les résultats de l’autopsie, attendus prochainement, pourraient fournir des éclaircissements sur les circonstances du décès. Deux hypothèses sont avancées dans le voisinage : une dispute conjugale qui aurait mal tourné, entraînant une chute mortelle après un éventuel coup violent, ou un décès dû à un malaise suivi d’une chute mortelle. L’affaire a suscité l’émoi dans le quartier, et les autorités mènent une enquête pour comprendre les tenants et aboutissants de cette tragédie familiale.

Enquête au Sénégal : Seulement 29% des Femmes Utilisent le Préservatif

Selon les résultats de l’enquête démographique et de santé continue (EDS-Continue) au Sénégal, seulement 29% des femmes déclarent utiliser le préservatif. Cette statistique concerne les femmes ayant des rapports sexuels avec un partenaire non régulier.

L’enquête révèle également que parmi les femmes ayant eu deux partenaires ou plus au cours des 12 derniers mois, seulement 14% ont déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leurs derniers rapports sexuels.

Pour les hommes âgés de 15 à 49 ans, les taux d’utilisation du préservatif varient entre 7% et 72%, selon la source. Ces résultats soulignent l’importance de sensibiliser davantage sur l’utilisation du préservatif pour la prévention des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées.

Arrestation d’un Maître Coranique à Tivaouane Peulh pour viols, son frère en cavale

À la suite d’une plainte déposée par l’oncle d’une adolescente de 14 ans, un maître coranique du nom d’El H. K. Daffé a été arrêté à Tivaouane Peulh pour des accusations de viols. Son frère, également impliqué dans les allégations, est actuellement en fuite et est activement recherché par la Division des investigations criminelles (DIC).

La victime présumée a déclaré avoir subi des viols répétitifs, sous la menace d’une arme blanche, de la part du maître coranique et de son frère. L’adolescente, après avoir fui et raconté les faits à son oncle, a été prise en charge médicalement, confirmant des blessures conséquentes.

Lors de l’interrogatoire, le maître coranique arrêté a avoué sa participation aux faits reprochés. L’enquête se poursuit pour localiser et appréhender le frère actuellement en cavale.

Explosion de bonbonne de Gaz à Ngor : deux blessés dans un incident évité de Peu

Une explosion de bonbonne de gaz survenue à Ngor a fait deux blessés, évitant de justesse une tragédie similaire à celle survenue à Derklé en septembre dernier, où huit membres d’une famille ont perdu la vie.

Le journal Libération rapporte que l’incident s’est produit le 6 décembre dernier vers 13 heures dans un appartement situé au rez-de-chaussée d’un immeuble en face du stade. La dame A. Guèye, rencontrant des difficultés pour déclencher la bonbonne de gaz dans sa cuisine, a sollicité l’aide du gardien de l’immeuble, M. Diané. Cependant, lorsque ce dernier a ouvert la bonbonne, elle a pris feu subitement, propageant les flammes dans la cuisine.

Les voisins ont réussi à maîtriser le feu à l’aide de sable avant d’évacuer les deux blessés, A. Guèye et M. Diané, à l’hôpital Philippe Maguiléne Senghor.

L’enquête ouverte par les gendarmes a révélé que l’origine du feu était une fuite au niveau de la bonbonne de gaz. Contrairement à l’accident de Derklé, la bonbonne n’était pas de la marque Total gaz.

Arrestation pour Escroquerie au Visa : Un Opérateur Économique Entre les Mains de la DIC

L’opérateur économique A. A. Diouf a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (DIC) suite à plusieurs plaintes déposées pour escroquerie au visa. Le procureur de la République a initié l’action des limiers, et le préjudice total subi par les plaignants est estimé à 73 millions de francs CFA.

Selon les informations fournies par L’Observateur, B. Barry, l’une des plaignantes, a expliqué que Diouf s’était engagé à obtenir 5 visas pour l’Italie pour des membres de sa famille moyennant la somme de 35 millions. Cependant, accuse le plaignant, après avoir encaissé l’argent, Diouf a disparu.

D’autres victimes, M. Diome, A. Kébé, et A. K. Sène, ont déclaré avoir respectivement versé 5,5 millions, 3,7 millions et 29,5 millions à Diouf avant que ce dernier ne se volatilise.

Déféré récemment, Diouf a avoué les faits tout en précisant qu’il avait versé les montants reçus à son collaborateur et agent de joueur en Italie, N. Datzi.

D’autres victimes réclamant 29 millions à l’opérateur économique ne se sont pas présentées à l’audition à la DIC, rapporte L’Observateur.

Tensions dans le Secteur de la Formation en Santé: Le Collectif des Chefs d’établissements privés revendique sa légitimité

Le Collectif des Chefs d’établissements privés de formation en santé a tenu une conférence de presse le 8 décembre pour répondre aux chefs d’établissement d’écoles privées en santé rattachées à l’ANAQ SUP, rejetant la délibération de diplômes de licence professionnelle par ces écoles.

Selon Mamadou Lamine DIAKHATE, rapporteur de la commission et Directeur d’école de santé, certaines écoles, se prévalant de leur rattachement à une habilitation institutionnelle de l’ANAQ SUP, cherchent à discréditer d’autres écoles de formation en santé depuis plus d’un an.

Le président de la commission communication, Souleymane Aliou Diallo, a souligné que le collectif n’agit pas dans l’illégalité. Il a déclaré que plusieurs écoles de formation en santé sont en procédure administrative auprès de l’ANAQ SUP, en attente de la visite des experts évaluateurs, et qu’elles respectent la réglementation en vigueur.

Le collectif a également abordé la question des examens d’État que le Ministère de la Santé envisage d’arrêter d’organiser. Ils ont appelé le MSAS à prendre ses responsabilités pour éviter tout impact négatif sur le système sanitaire du pays, soulignant que l’absence de cet examen pourrait conduire chaque école à délivrer ses propres diplômes, ce qu’ils condamnent.

En conclusion, le collectif a appelé les autorités étatiques, en particulier le ministère de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Santé, à organiser un congrès avec les acteurs du secteur pour assurer le bon déroulement du secteur de la formation en santé, mettant en avant l’importance de la qualité dans le domaine de la santé.

Les agents d’appoint du service des eaux et forêts menacent de faire grève après 4 mois sans salaire

Les agents d’appoint du service des eaux et forêts ont organisé un rassemblement devant les locaux du ministère de l’Environnement au Sénégal. Ils protestent contre leurs conditions de travail difficiles et réclament le paiement de quatre mois d’arriérés de salaire par l’État. Les agents dénoncent un schéma récurrent de retards de paiement malgré les renouvellements de contrat. Selon leur porte-parole, Lat Guèye, ils ont eu des discussions avec les autorités du ministère, mais aucune action concrète n’a été entreprise pour résoudre la situation. Les agents lancent un appel au président de la République et préviennent qu’ils pourraient passer à des actions plus importantes si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

La Conférence de Presse du RUBBY souligne la complexité de la situation universitaire au Sénégal

Lors d’une conférence de presse organisée par le Réseau des Universitaires de Bennoo Bokk Yaakaar (RUBBY), le 8 décembre 2023, la situation des universités sénégalaises, en particulier la reprise des cours en présentiel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a été discutée. Le ministre de l’Enseignement Supérieur, Moussa Baldé, a été critiqué pour sa gestion de la transition entre les enseignements en ligne et en présentiel.

Selon le ministre Moussa Baldé, les universités publiques, en particulier l’UCAD et l’UASZ, ont été victimes d’attaques violentes en juin 2023, entraînant des dégâts matériels importants et la suspension des cours en présentiel. Il a déclaré que les cours en ligne avaient été poursuivis à plus de 75%, mais à l’UCAD, le conseil académique a décidé de continuer les enseignements en ligne en attendant des conditions propices pour la reprise des cours en présentiel.

Le ministre a souligné que l’enseignement à distance, prouvé par l’expérience de l’Université Numérique du Sénégal (UN-CHK) et pendant la pandémie de COVID-19, est aussi performant que l’enseignement en présentiel. Il a noté une baisse significative du taux d’abandon à l’UN-CHK, tandis que les conditions difficiles en présentiel ont entraîné une augmentation à l’UCAD.

Moussa Baldé a annoncé l’accélération de la transformation digitale des universités et la dématérialisation des procédures, soulignant que l’enseignement en ligne devrait devenir une solution structurelle face à la croissance de la population étudiante. Un projet national d’enseignement numérique est envisagé en complément de l’enseignement en présentiel.

La conférence de presse a également été l’occasion pour Moussa Baldé de dresser un bilan positif des réalisations dans le secteur de l’enseignement supérieur sous la présidence de Macky Sall, malgré les défis actuels.

Enseignement Supérieur : Le Ministre Moussa Baldé Approuve la Poursuite des Cours en Ligne à l’UCAD et à Ziguinchor

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Moussa Baldé, a confirmé aujourd’hui la décision prise par l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et le Conseil Académique de continuer les enseignements en ligne. La décision intervient en réponse aux préoccupations soulevées par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), exprimant des inquiétudes quant à la dégradation du climat scolaire.

Lors d’une conférence de presse convoquée dans un hôtel de la place en présence du recteur de l’université de Bambey, des cadres, et des militants de la mouvance présidentielle, le Ministre a souligné que l’UCAD et le Conseil Académique sont souverains dans leurs décisions. Il a déclaré : « Le Conseil Académique et l’UCAD ont décidé de poursuivre les enseignements en ligne en attendant de réunir les conditions nécessaires pour une réouverture sereine et paisible des enseignements en présentiel. »

Moussa Baldé a également souligné que les cours en ligne ont prouvé leur efficacité et peuvent être pérennisés, constituant une alternative structurelle pour faire face à la croissance de la population estudiantine. Il a évoqué la possibilité de mettre en place un dispositif d’enseignement bimodal, combinant l’enseignement numérique avec l’enseignement présentiel, pour répondre aux besoins variés des étudiants.

Cette annonce intervient après les appels de divers acteurs de l’enseignement pour une reprise des cours en présentiel, mais le ministre souligne que le gouvernement soutient les décisions prises par l’UCAD et le Conseil Académique.

Accident Mortel à Fatick : Un Jeune Homme Tué par un Camion Qui Prend la Fuite

Le quartier Darel de Fatick est plongé dans la tristesse après qu’un camion de ramassage d’ordures a heurté mortellement un jeune homme à l’intersection du campus de l’USSEIN. Sonlon Dakaractu le conducteur du camion a pris la fuite pour éviter une réaction hostile des témoins. L’incident a nécessité l’intervention des sapeurs-pompiers pour extraire le corps de la victime qui était coincé sous le véhicule pendant plusieurs heures.

Un camion DL 4090 C, utilisé pour le ramassage des ordures par l’UCG, a heurté mortellement un jeune homme au quartier Darel.

Le conducteur a pris la fuite pour éviter d’être lynché par les témoins de l’accident.

Le corps de la victime est resté coincé sous le véhicule à proximité d’un atelier métallique. Les sapeurs-pompiers, appelés sur les lieux, ont dû utiliser une grue pour extraire le corps, nécessitant plusieurs heures de manœuvres.

Un policier présent sur les lieux a échappé de justesse, mais son véhicule a subi des dommages sérieux.

Le camion impliqué dans l’accident est actuellement sous la garde du commissariat central de Fatick.

La tristesse et la désolation prévalent dans le quartier Darel. Les populations réclament des mesures de sécurité, notamment l’installation de ralentisseurs sur les routes de la commune de Fatick.

Cet accident tragique a causé la mort d’un jeune homme à Fatick, suscitant l’émotion des habitants qui appellent à des mesures pour améliorer la sécurité routière dans la région


Reprise des activités au marché Tilène de Ziguinchor : L’incendie de Saint-Maur va servir d’accélérateur, affirme Yaye Fatou Diagne

La coordonnatrice du Programme de modernisation et de gestion des marchés, Yaye Fatou Diagne, a exprimé son optimisme quant à la reprise prochaine des activités au marché Tilène de Ziguinchor. Elle a souligné que malgré les retards liés à divers facteurs, la pose des dalles est en phase finale, et une délégation est attendue la semaine prochaine pour une visite. Elle considère que l’incendie survenu au marché Saint-Maur agira comme un accélérateur pour la réouverture du marché Tilène.

Les retards ont été attribués à des facteurs tels que l’exécution budgétaire, les procédures d’exécution, l’impact du Covid-19, et l’hivernage.

La pose des dalles a été retardée en raison de l’hivernage, mais a repris après la saison des pluies.

Yaye Fatou Diagne voit l’incendie au marché Saint-Maur comme un élément qui accélérera la réouverture du marché Tilène.

La ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale, Thérèse Faye Diouf, a visité Ziguinchor pour manifester la solidarité du gouvernement envers les sinistrés du marché Boucotte.

Le président Macky Sall a instruit d’apporter une aide financière de 50 millions de francs CFA aux commerçants touchés par l’incendie, accompagnée de 10 tonnes de riz pour répondre aux besoins urgents.

Le gouvernement travaille sur un chantier essentiel pour la vie économique à Ziguinchor, notamment la construction du marché Tilène, inscrit dans le Programme de modernisation des marchés sous le ministère du Commerce.

Les efforts pour la reprise des activités au marché Tilène se poursuivent malgré les défis passés. L’incendie à Saint-Maur est perçu comme une opportunité d’accélérer le processus de réouverture, tandis que le gouvernement affirme son engagement envers les commerçants sinistrés.

Accident Mortel à Thiès : Un car ‘Ndiaga Ndiaye’ heurte une moto Jakarta, causant la mort d’un élève et du conducteur de la moto

L’accident tragique s’est produit à Thiès, impliquant un car de type « Ndiaga Ndiaye » qui aurait heurté violemment une moto Jakarta, conduite par un chauffeur transportant un élève à l’école. Le drame a eu lieu à l’intersection du stade Maniang Soumaré, en face du magasin Auchan, sur l’avenue de Caen. Selon les témoignages, le conducteur de la moto et l’élève ont été gravement blessés lors de la collision, et l’élève est décédé sur place après avoir été traîné par le véhicule sur une certaine distance. Le conducteur de la moto a également perdu la vie à l’hôpital. Le conducteur du « Ndiaga Ndiaye » aurait pris la fuite après l’accident, et des témoins ont noté que le véhicule roulait à une vitesse élevée.

Cheikh Khadim Mbacké, le fils de Mountakha, en tournée pour promouvoir ses livres en Europe

L’article parle de Cheikh Khadim Mbacké, le deuxième fils du Khalif des Mourides, Serigne Mountakha Bachir. Il mentionne que Cheikh Khadim Mbacké est méconnu du grand public, mais qu’une photo partagée sur les réseaux sociaux a attiré l’attention sur lui. Actuellement, Cheikh Khadim Mbacké est en tournée en Europe, notamment en Espagne et en Grande-Bretagne, dans le but de promouvoir ses livres portant sur Serigne Touba, ses enseignements et la doctrine mouride. L’article souligne également la forte ressemblance physique entre Cheikh Khadim Mbacké et son père, le Khalif des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

Tragédie lors d’un voyage Dakar-Ziguinchor : Une fille de 14 ans demande un arrêt momentané à Gamboul et décède

Une découverte macabre a été faite au village de Gamboul, dans l’arrondissement de Ngothie (département de Kaolack). Le corps sans vie d’une fille de 14 ans a été retrouvé.

Selon les informations de Dakaractu, la victime avait quitté Dakar pour se rendre à Ziguinchor à bord d’un bus. Mais arrivée à hauteur de Gamboul, elle aurait demandé un arrêt momentané pour satisfaire un besoin pressant. Après plusieurs minutes, les passagers du bus, qui ne l’ont pas vu revenir, ont décidé d’aller à sa recherche. Malheureusement, ils ont retrouvé son corps non loin, étalé à même le sol.

Rapidement, les éléments de la brigade Polyvalente de Gandiaye ont été informés et ils se sont très vite rendus sur les lieux du drame. Après constat, le corps a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Kaolack par les sapeurs-pompiers.

Pikine Tally Bou Bess : Décès d’un homme lors d’une dispute conjugale

Un homme est décédé lors d’une dispute avec sa femme à Pikine Tally Bou Bess, un quartier de Pikine, au Sénégal. L’incident a été marqué par le fait que l’homme a apparemment fait une crise, entraînant sa mort. La dispute conjugale a pris une tournure tragique, mettant en lumière les circonstances particulières du décès.

Les détails spécifiques de la dispute, de la crise et de la cause du décès ne sont pas fournis dans le texte. Les affaires familiales et les situations de ce type peuvent être complexes et sensibles. L’enquête policière et médicale serait nécessaire pour déterminer les circonstances exactes du décès et établir les responsabilités, le cas échéant.

Incendie du marché Boucotte de Ziguinchor : Macky Sall remet une enveloppe de 50 millions et 10 t de riz aux victimes

L’État du Sénégal, par le biais de la ministre du Développement communautaire, Thérèse Faye Diouf, a répondu rapidement à l’incendie survenu au marché Saint-Maur-des-Fossés de Ziguinchor, également connu sous le nom de « marché Boucotte ». La ministre a remis une enveloppe de 50 millions de francs CFA et 10 tonnes de riz aux victimes de cet incident. Ces fonds sont destinés à aider les sinistrés à faire face aux premières charges urgentes, tandis que le riz vise à soulager leurs besoins alimentaires immédiats.

Thérèse Faye Diouf a souligné que cette assistance immédiate provient de la solidarité du président de la République envers les commerçants touchés. Elle a également rappelé l’importance du chantier en cours à Ziguinchor, la construction du marché de Tilène, qui devrait offrir de meilleures conditions aux commerçants une fois achevé. La construction de ce marché est en cours dans le cadre du Programme de modernisation des marchés sous la tutelle du ministère du Commerce. Selon la ministre, une fois finalisé, ce nouveau marché contribuera à améliorer les conditions économiques et commerciales de Ziguinchor, notamment pour le secteur informel.

Ziguinchor, un plan d’action de retour des populations déplacées lié à la crise casamançaise est mise en branle.

Pour un retour définitif des populations déplacées du département de Ziguinchor du fait du conflit en Casamance, les acteurs de mise en œuvre d’une stratégie de facilitation de retour des populations au bercail, se sont réunis autour du préfet du departement de Ziguinchor, ceci à travers un atelier de partage sous l’impulsion du comité national de gestion de la situation des réfugiés et rapatriés et personnes déplacées en Casamance.

« L’objectif c’était de procéder à la restitution d’une expression de besoin qui avait été élaboré et communiqué par les autorités administratives. Il s’agit effectivement d’accompagner le processus de retour des personnes et familles déplacées sur la base de la mise en place d’un certain nombre de services sociaux de base. La collecte a été faite sur la base d’une matrice et de façon très pointue dans le département pour l’ensemble des communes et villages impactés, nous avons donc procédé à cette expression de besoin. » Affirme le préfet de Ziguinchor Ameth Tidiane Thiaw

Il précise tout de même « L’atelier organisé avait pour objet de partager cette expression de besoin pour un peu revisiter le caractère exhaustif complet ou non et dans tous les cas apporter des éléments de consolidation avant la prise en charge de cet état de besoin par les services centraux compétents d’état. »

« Nous avions mois de juillet, mener une première mission d’évaluation de besoins et il s’agit pour cette mission en relation avec les services de monsieur le préfet de consolider ces besoins et ces besoins ont été globalement scindé en plusieurs domaines, besoins en habitat, en santé, en éducation, en sécurité  et même des besoins immatériels. 
Donc après échange bien sûr un mécanisme de coordination au niveau local sera d’abord mis en place, ensuite l’ensemble des besoins détaillés envoyés au niveau du secrétariat pour une prise en charge par les services de l’état, bien sûr les ministères ne pourront pas exécuter à cent pour cent l’ensemble des besoins, c’est pourquoi nous y avons impliqué nos partenaires stratégiques comme le HCR et d’autres partenaires ainsi que les ONG locales, qui aussi dans leurs domaines vont compléter les actions de l’état pour un retour définitif des populations dans leurs villages. » A fait savoir le Colonel Boubacar Touré secrétaire permanent du comité chargé de la gestion des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées.

Dans ce processus de retour des populations déplacées, il est concerné l’ensemble des populations déplacées interne comme externe.

« Le nombre de déplacées externe qui constituent les réfugiés au niveau de la Gambie et de la Guinée Bissau et les déplacées interne qui sont restées dans la région les chiffres obtenus en juillet passé se portaient sur plus de trente cinq mille réfugiés, c’est pas exhaustif, c’est pourquoi nous sommes venus pour consolider ces éléments.
Nous allons en relation avec les structures sœur des républiques de la Gambie et de la Guinée Bissau essayer d’avoir les statistiques qui nous permettront quand même d’atteindre valablement la cible, c’est à dire les informations précises qui nous permettront non seulement d’accompagner le retour des déplacées interne mais aussi de prendre en compte le retour des réfugiés et de les accompagner pour une intégration réussie dans leurs localités au niveau du département de Ziguinchor , c’est surtout dans l’arrondissement de Niassya et de Niaguis et dans l’arrondissement de Niaguis le sous préfet nous a fait part d’un seul village Boussoloum dont les populations n’ont pas encore rejoint la localité, au niveau de l’arrondissement de Niassya c’est quatre localités. » A-t-il ajouté.

Les données collectées montre que sur 119 villages déplacés pour une population de 33028 personnes, 87 ont été définitivement ou partiellement regagnés par leurs habitants dont un effectif estimé à 17105 habitants, ce qui fait un taux de retour estimé à 51,78% des déplacées.

AS

Le Dakarois Ziguinchor

Ziguinchor, l’état au chevet des commerçants du marché Saint Maurs des Fossés de Boucotte, cinquante millions et dix tonnes de riz en accompagnement d’urgence.

« Nous sommes à Ziguinchor pour apporter le soutien immédiat du chef de l’état pour ces commerçants, qui ont vécu quand-même des moments très difficiles, à la suite de l’incendie du marché de Boucotte. Le président de la République nous a demandé de venir en tout cas manifester toute sa solidarité envers ces commerçants victimes de cet incendie et apporter également une enveloppe de cinquante millions pour effectivement permettre à ces commerçants de pouvoir s’assurer les premières charges urgentes en plus de celà dix tonnes de riz ont été remises toujours pour soulager la souffrance de ces victimes là. En dehors de cela, je voudrais rappeler que le gouvernement a un chantier extrêmement important pour la vie économique au niveau de Ziguinchor, surtout pour le secteur informel et formel, c’est à dire la construction en cours du marché de Tiléne à travers le programme pour la modernisation des marchés sous la tutelle du ministre du commerce.
Je pense, que ce marché en cours de construction est à 95% d’exécution, une fois finaliser, va permettre au marché de Boucotte en tout cas de trouver un essoufflement et ça va permettre également aux commerçants d’être dans d’excellentes conditions. » Affirme le ministre du développement communautaire et de l’équité territoriale.

Toutefois, elle a tenu à préciser  » Nous avons bien recueillis et reçu toutes les doléances, mais également les remerciements des commerçants qui ont tous remercié le président de la république pour en tout cas cet acte, dépêcher immédiatement une délégation à Ziguinchor pour être au chevet de victimes là. »

Elle confirme , »L’état sera avec les victimes et aujourd’hui avec monsieur le gouverneur, le préfet, les sapeurs-pompiers, le commandement. Je peux dire aussi le commissaire qui assure la sécurité publique, nous pouvons dire encore une fois merci aux corps qui assurent l’autorité administrative, mais également l’autorité locale à travers la commune qui est représentée ici et avec Promoged. Également, qui ont, dès le premier jour ont pris des dispositions pour stopper le feu qui a démarré à sept heures et finalement s’est éteint à midi.
Je pense que nous allons continuer les discussions et sur la base du rapport définitif qui sera transmis par le gouverneur de région, l’état va continuer à prendre les dispositions pour non seulement regarder comment réfectionner le marché, mais aussi comment finaliser le marché de Tiléne. »

AS

Le Dakarois Ziguinchor

Arrestation d’une sage-femme d’État : Affaire d’insultes et de transformation illégale de villa en cabinet médical.

Une sage-femme d’État a été arrêtée par la police de Golf Sud sur ordre du Parquet du Tribunal de grande instance de Pikine. L’arrestation fait suite à une affaire d’insultes entre la mise en cause et son bailleur. Ce dernier a porté plainte, reprochant à la sage-femme d’avoir engagé des travaux de réfection dans la villa qu’elle louait sans son aval, cherchant à la transformer en cabinet médical.

Le plaignant affirme avoir loué la villa à usage d’habitation et s’est opposé à sa transformation en cabinet médical. Une dispute a éclaté, et le bailleur a porté plainte. Le Procureur a ordonné une enquête préliminaire, confiée au commissaire de Golf Sud. Lors de l’interrogatoire, la sage-femme a partiellement reconnu les faits, admettant avoir insulté son bailleur. Elle a déclaré avoir obtenu un accord pour transformer la villa en cabinet médical, mais son bailleur a ensuite contesté.

L’enquête a révélé que la sage-femme n’avait pas l’autorisation d’ouvrir ou d’exploiter un cabinet paramédical. Elle a été déférée et a finalement avoué les faits.

Procès Oumar Sall : Forte mobilisation des partisans du prêcheur prévue ce vendredi.

Le procès du prêcheur Oumar Sall, opposé à des disciples « Tidiane », est programmé pour ce vendredi au tribunal de Grande instance hors classe de Dakar. À la veille de cette audience, ses partisans, déjà mobilisés lors de la première audience renvoyée à cette date, prévoient une forte mobilisation.

Les partisans d’Oumar Sall, qui avaient exprimé massivement leur soutien lors de la première audience, bénéficieront de cars gratuits, notamment à Keur Massar, pour faciliter leur déplacement. Cette mobilisation suscite des craintes de violence, nécessitant une attention particulière.

De leur côté, les disciples « Tidiane » ont également annoncé une forte mobilisation pour faire entendre leur voix, accentuant ainsi les risques de tensions lors de l’audience.

Pour rappel, Oustaz Oumar Sall est en détention depuis le 15 novembre 2023, faisant face à des accusations de diffamation, insulte par le biais d’un système informatique, et provocation d’actes d’intolérance entre des personnes. Ces accusations ont été portées par le collectif international des « Talibé Cheikh » et dix autres plaignants, qui l’accusent d’avoir offensé la « tariqa Tidiane » dans ses prêches.

Malgré des tentatives de médiation, le différend persiste, et les plaignants insistent sur l’application rigoureuse de la loi. La situation tendue autour de ce procès nécessite une gestion délicate pour éviter tout débordement.

Nouveau scandale financier au CMS Sénégal : après les 540 millions, 810 millions et 4,6 milliards FCFA disparaissent à Tivaouane et Ouakam

Le Crédit Mutuel Sénégalais (CMS) est une fois de plus au cœur d’un scandale financier, avec de nouvelles révélations de détournements de fonds. Après les 540 millions FCFA détournés à l’agence de la Médina, le journal Libération dévoile un nouveau dossier mettant en lumière des pratiques frauduleuses.

Selon les informations recueillies, au CMS de Malick Sy, 108 membres du groupement féminin d’Astou Kounta auraient été utilisés comme « prêtes-noms » pour détourner 540 millions FCFA. À chaque opération, ces individus recevaient 200 000 FCFA chacun, présentés comme des « aides financières » par le banquier Moussa Sagna.

D’autres agences du Crédit Mutuel Sénégalais sont également impliquées. À l’agence de Ouakam, un crédit illégal de 4,6 milliards FCFA aurait été identifié. Les agences de Colobane et de Fass sont également mentionnées dans cette affaire.

À l’agence CMS de Tivaouane, un détournement de 810 millions FCFA a été mis au jour. Les personnes impliquées dans cette fraude sont également liées à l’affaire des gages bijoux de la caisse de Malick Sy. Jusqu’à présent, aucune action judiciaire n’a été engagée dans cette affaire.

Ce nouveau scandale financier souligne les failles dans la gestion du CMS Sénégal et met en évidence la nécessité de mesures pour renforcer la transparence et la responsabilité au sein de l’institution.

Opération de Sécurisation Nationale : 541 Individus Interpellés par la Police

Dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité, la police nationale du Sénégal a récemment lancé une vaste opération de sécurisation sur l’ensemble du territoire. Plus de 700 agents, en uniforme et en civil, ont été mobilisés pour cette opération nocturne, ciblant les zones sensibles du pays. Les résultats de cette initiative dirigée par la Direction de la Sécurité publique ont conduit à l’interpellation de 541 individus, soulignant l’effort continu des autorités pour garantir la sécurité nationale.

Selon des sources de Seneweb, les interpellations se répartissent comme suit :

  • 333 individus pour vérification d’identité.
  • 110 individus pour ivresse publique et manifeste.
  • 31 individus pour nécessité d’enquête.
  • 10 individus pour détention et usage de chanvre indien.
  • 4 individus pour offre et cession de chanvre indien.
  • 2 individus pour usage de produits cellulosiques.
  • 8 individus pour rixe sur la voie publique.
  • 18 individus pour racolage.
  • 1 individu pour coups et blessures volontaires.
  • 1 individu pour détention de chanvre indien.
  • 3 individus pour association de malfaiteurs.
  • 2 individus pour escroquerie.
  • 1 individu pour tentative de vol.
  • 1 individu pour abus de confiance.
  • 9 individus pour non-inscription sur le fichier sanitaire et social.

Cette opération de sécurisation a été conçue pour lutter contre diverses formes de délinquance, allant de l’ivresse publique à la détention de substances illicites, en passant par les infractions liées à la santé publique. Les autorités soulignent ainsi leur engagement continu envers la sécurité nationale et la protection des citoyens.

Les résultats de cette opération soulèvent des questions sur les prochaines étapes et le suivi des individus interpellés. Les réactions de la population et des acteurs politiques à ces mesures de sécurité renforcées seront également cruciales pour évaluer l’efficacité de telles initiatives dans le contexte sénégalais.

Modernisation des locaux de l’ONAS : Un nouveau bijou architectural pour un cadre de travail optimal

L’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) a entrepris un vaste projet de rénovation et de modernisation de ses locaux, donnant à son siège une nouvelle allure résolument moderne et fonctionnelle. Lors d’une visite guidée dirigée par le Directeur Général, M. Mamadou Mamour Diallo, la délégation a pu découvrir les améliorations apportées, offrant un cadre de travail optimal.

La salle de conférence de l’ancien bâtiment a subi une transformation remarquable, passant d’une esthétique classique à un standard de fonctionnalité moderne. Les murs fraîchement peints, les nouvelles installations audiovisuelles, et les équipements de pointe marquent une nette amélioration perceptible au premier coup d’œil. La délégation a également visité un espace restreint mais technologiquement avancé, destiné à la préparation des communications et des formations, équipé de sonorisation, de matériel de vidéo-conférence, et d’une connexion permanente.

Le deuxième étage du nouveau bâtiment a été présenté comme un espace en cours de transformation, avec des zones de réception fraîchement peintes et aménagées pour l’écoute et l’orientation. Un îlot spécialement conçu pour les Conseillers techniques a été mis en place, offrant un espace dédié aux échanges d’idées et à la réflexion sur les projets en cours.

La visite a également souligné l’accent mis sur la connectivité interne et externe, avec plusieurs salles équipées d’écrans interconnectées, permettant au Directeur Général de suivre les réunions du Comité de Direction depuis son bureau. Le Directeur Administratif et Financier, M. Bamba Fall, a mis en avant ces avancées en matière de communication.

Au rez-de-chaussée, un hall accueillant a été créé, offrant un espace d’attente confortable et agréable pour les usagers et les invités. Des distinctions de l’ONAS sont exposées, et un écran diffuse des messages du Président de la République énumérant les projets emblématiques de l’office. Une fontaine et une ambiance apaisante créent une atmosphère accueillante.

Le Directeur Général, M. Mamadou Mamour Diallo, a exprimé sa satisfaction quant à l’évolution des travaux, remerciant le Directeur Administratif et Financier, M. Bamba Fall, ainsi que l’architecte, M. Niang, pour leur contribution à la réalisation de sa vision d’amélioration du cadre de travail. Il a souligné que ces améliorations visaient à offrir un meilleur environnement de travail pour les agents de l’ONAS et à améliorer les relations avec les usagers, les traitant comme des clients.

Cette modernisation des locaux de l’ONAS est un témoignage de l’engagement envers l’excellence et le progrès, visant à créer un environnement propice à la productivité et au service de qualité pour la population.

L’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) a entrepris un vaste projet de rénovation et de modernisation de ses locaux, donnant à son siège une nouvelle allure résolument moderne et fonctionnelle. Lors d’une visite guidée dirigée par le Directeur Général, M. Mamadou Mamour Diallo, la délégation a pu découvrir les améliorations apportées, offrant un cadre de travail optimal.

La salle de conférence de l’ancien bâtiment a subi une transformation remarquable, passant d’une esthétique classique à un standard de fonctionnalité moderne. Les murs fraîchement peints, les nouvelles installations audiovisuelles, et les équipements de pointe marquent une nette amélioration perceptible au premier coup d’œil. La délégation a également visité un espace restreint mais technologiquement avancé, destiné à la préparation des communications et des formations, équipé de sonorisation, de matériel de vidéo-conférence, et d’une connexion permanente.

Le deuxième étage du nouveau bâtiment a été présenté comme un espace en cours de transformation, avec des zones de réception fraîchement peintes et aménagées pour l’écoute et l’orientation. Un îlot spécialement conçu pour les Conseillers techniques a été mis en place, offrant un espace dédié aux échanges d’idées et à la réflexion sur les projets en cours.

La visite a également souligné l’accent mis sur la connectivité interne et externe, avec plusieurs salles équipées d’écrans interconnectées, permettant au Directeur Général de suivre les réunions du Comité de Direction depuis son bureau. Le Directeur Administratif et Financier, M. Bamba Fall, a mis en avant ces avancées en matière de communication.

Au rez-de-chaussée, un hall accueillant a été créé, offrant un espace d’attente confortable et agréable pour les usagers et les invités. Des distinctions de l’ONAS sont exposées, et un écran diffuse des messages du Président de la République énumérant les projets emblématiques de l’office. Une fontaine et une ambiance apaisante créent une atmosphère accueillante.

Le Directeur Général, M. Mamadou Mamour Diallo, a exprimé sa satisfaction quant à l’évolution des travaux, remerciant le Directeur Administratif et Financier, M. Bamba Fall, ainsi que l’architecte, M. Niang, pour leur contribution à la réalisation de sa vision d’amélioration du cadre de travail. Il a souligné que ces améliorations visaient à offrir un meilleur environnement de travail pour les agents de l’ONAS et à améliorer les relations avec les usagers, les traitant comme des clients.

Cette modernisation des locaux de l’ONAS est un témoignage de l’engagement envers l’excellence et le progrès, visant à créer un environnement propice à la productivité et au service de qualité pour la population.

Affaire choquante à Touba : Exhumation d’un nouveau-né d’un terrain clôturé, enquête en cours

Un cas préoccupant d’enterrement clandestin a récemment émergé à Touba, aboutissant à une enquête au commissariat spécial de la ville. Selon des informations recueillies par Seneweb, le cadavre d’un nouveau-né a été secrètement inhumé dans un terrain clôturé, soulevant des questions troublantes sur les circonstances entourant cet acte.

La propriétaire du terrain a alerté les autorités après avoir découvert cette pratique choquante. Selon les rapports, une femme aurait accouché d’un enfant mort-né à l’hôpital de Ndamatou Touba, mais au lieu d’une procédure d’enterrement appropriée, le corps aurait été clandestinement enterré sur sa propriété clôturée.

Face à cette situation inhabituelle, le limier en chef de la ville sainte a été saisi, et une opération d’exhumation du corps a été menée par la police et les services compétents au cours de la nuit précédente, comme l’ont rapporté les sources de Seneweb. Finalement, la dépouille a été réinhumée au cimetière de Bakhiya, conformément aux rites funéraires appropriés.

À ce stade, aucun membre de la famille du défunt n’a reconnu être impliqué dans cet acte troublant. Les enquêteurs poursuivent leurs auditions pour identifier le principal responsable de cette situation. L’affaire soulève des préoccupations sur les pratiques funéraires appropriées et la nécessité de comprendre les raisons derrière cet enterrement clandestin.

Ledakarois

12 millions de tonnes de CO2, voilà ce que produit le Sénégal

Le Sénégal frôle 12 millions de tonnes en matière d’émissions mondiales de CO2.

8 huit ans après l’accord de Paris sur le climat, où en est le Sénégal dans la courbe mondiale des CO2 ?  En 2022, il a émis 0,03 % c’est-à-dire près de 12 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Pendant ce temps, le continent reste à 4 % d’après le rapport du réseau international sur le carbone.

Constat : la courbe mondiale est en hausse de 1.1 degrés Celsius par rapport à l’année 2022. Une situation globale peu reluisante qui nous pousse à jeter un regard sur l’Afrique et le Sénégal. Le continent reste à 4 % et le pays de la Teranga est à 0, 03 %.

Autrement dit en 2022, il a produit près de 12 millions de tonnes de Co2. Comparés à la Chine, à l’Inde ou à l’Europe, l’Afrique et le Sénégal ne représentent qu’une infime partie dans la balance des émissions néfastes au climat. Mais attention aux conclusions simplistes !

Ce qui est en jeu, c’est l’accord de Paris sur le climat, averti Docteur Ousmane Ndiaye repris par Bes-Bi. « La part d’émission de l’Afrique est faible. Mais depuis l’accord de Paris, il n’y a pas de petit émetteur. C’est pourquoi à Paris, les pays se sont engagés à travers la contribution déterminée nationale à dire exactement quelles sont leurs émissions ? que font-ils pour les diminuer ? » rappelle le point focal du Groupe d’Expert Intergouvernemental sur l’évolution du Climat. C’est pourquoi, le Directeur de l’exploitation météorologique de l’ANACIM invite les pays à surmonter leurs obstacles notamment sur les énergies fossiles.

Senenews

Tentative d’avortement à HLM3 : Binta (enceinte de 5 mois) passe aux aveux, « j’ai vu la main du bébé sortir »

Lors d’une échographie à la polyclinique Lac Rose le 28 novembre 2023, le gynécologue a découvert une chose surprenante. La main du bébé a commencé à sortir du vulve de la mère. Surpris, le gynéco a rapidement hospitalisé la patiente en état de grossesse et a lancé les interrogations. Il va ensuite avertir les éléments de la Brigade spéciale de Niague.

Interrogé, la jeune femme de 23 ans, habitante de HLM 3, est rapidement passée aux aveux. Elle a déclaré que lorsqu’elle a su qu’elle était en état de grossesse de 4 mois et 5 jours, elle a pris des pilules recommandées sur internet pour avorter. Et elle a continuer à en prendre des semaines durant, malgré la vie qui poussait en elle.

« J’ai su ma grossesse à quatre mois. Lorsque j’ai informé mon petit ami, il m’a conseillé d’aller à l’hôpital pour faire une échographie. Une fois à l’hôpital, le médecin a confirmé les quatre mois de grossesse. J’ai tout fait pour le cacher à ma mère. En revanche, j’ai informé ma grande sœur qui a tout fait pour connaître le père de l’enfant. En ce moment, j’avais déjà pris les pilules abortives. Une semaine après la prise, je n’ai rien senti. Je suis retournée à la clinique. Après la première échographie, le médecin m’a dit que l’enfant est en vie, son cœur bat toujours. Mais, une semaine plus tard, je ne sentais plus l’enfant. Sur ce, j’ai commencé à sentir des douleurs abdominales et je suis repartie à la clinique (polyclinique Lac Rose). En attendant mon tour pour l’échographie, j’en ai profité pour aller aux toilettes pour uriner. C’est à ce moment que j’ai forcé et la main du bébé est sortie. J’ai crié parce que cela faisait mal. Les sages-femmes sont venues me prendre et m’ont dit que le bébé est mort », a-t-elle déclaré dans des propos relayé par Rewmi.

Les éléments de la Brigade spéciale de Niague ont effectué une descente dans la chambre de la mise en cause, où ils ont saisi 6 boîtes de médicaments abortifs épuisées. Binta S. a été arrêté le lendemain de son deuxième passage chez le gynécologue, le 29 novembre, alors qu’elle était à 5 mois de grossesse. Elle a confié aux gendarmes que le père de son enfant se nomme Malick N. Il habite à Pikine, mais travaille à Sangalkam dans une écurie. Ils étaient en relation depuis bientôt un an.

Déférée au parquet, Binta S. a été placée en détention le 1er décembre 2023. À l’audience des flagrants délits de Dakar ce mardi 5 décembre, la prévenue a encore plaidé coupable d’avoir pris des médicaments pour avorter. Car, affirme-t-elle, elle avait honte de révéler sa grossesse à sa mère.

Soutenant les faits constants, la déléguée du procureur a requis deux ans, dont trois mois ferme, mais le juge a prononcé une peine de six mois, dont deux ferme assortie d’une amende de 100.000 francs Cfa à l’encontre de la prévenue.

Senenews

Vers une pénurie de carburant à la pompe

Le Sénégal n’est pas l’abri d’une pénurie de carburant à la pompe en raison d’une dette de 140 milliards FCFA que les distributeurs réclament à l’État.

Alerte inquiétante envers le secteur pétrolier. Il y a un risque énorme de pénurie de carburant à la pompe à cause d’une dette de plus de 140 milliards de FCFA au titre des pertes commerciales et de la péréquation de transport des produits pétroliers, rapporte L’OBS.

Pour rappel, la péréquation de transport des produits pétroliers, ce mécanisme qui permet d’égaliser le prix du carburant sur l’étendue du territoire, tarde à être remboursée sur l’année 2023 qui s’achève bientôt !

Le différentiel de transport entre le prix réel payé aux transporteurs et le prix fixé dans la structure des prix est à la charge de l’Etat. Aujourd’hui, le montant à rembourser par l’Etat est à plus de 5 milliards F Cfa. Les sociétés de distribution pétrolière ne sauraient attendre le remboursement de l’Etat pour s’acquitter de leurs créances vis-à-vis des sociétés de transport. Nous prenons sur nous cette charge de trésorerie pour ne pas crisser la chaîne d’approvisionnement.

Au titre des pertes commerciales, les importateurs suppléent l’Etat dans l’approvisionnement du pays et au prix fort. La guerre d’Ukraine et les troubles géopolitiques, qui ont rythmé la scène internationale, ont fortement secoué l’approvisionnement du pays. Grâce aux importateurs alliés à leurs sociétés-mères, nous avons surmonté ces épreuves.

Lors d’une réunion du 18 avril 2022, le ministère du Pétrole et des énergies insistait particulièrement sur la continuité de l’approvisionnement du pays et pour ce faire, misait sur les importateurs, révèle Ameth GUISSE – Président de l’Association Sénégalaise des Pétroliers.

Toutefois, cet effort a un prix et à ce jour, malgré le concours du gouvernement, les arriérés de remboursement se sont reconstitués et avoisinent plus de 135 milliards de F Cfa si nous y incluons le remboursement des clients exonérés.

Et pourtant, pendant ce temps, l’Etat met une pression énorme aux sociétés pétrolières de s’acquitter de leurs devoirs de contribuables envers la Dgid en imposant l’attestation de paiement de la Tpp (Taxe spécifique des produits pétroliers) tous les 15 du mois sous peine de blocage de toutes leurs livraisons aussi bien aux stations-services qu’aux industriels. Cette nouvelle disposition a été introduite dans le nouveau Code général des impôts 2023 publié dans le Journal officiel du 31 décembre 2022.

L’Etat leur impose de s’acquitter des droits de douane sous peine aussi de bloquer les sorties des camions pour approvisionner lesdits clients.
Cette situation pressure les sociétés à qui l’Etat doit des arriérés énormes. L’Etat est le garant de l’équité et à ce titre, se doit à tout moment de comparer sa dette due au sous-secteur par rapport à ce que celui-ci lui doit.
La pérennité des entreprises en découle.

Cet état de fait menace à terme l’approvisionnement du pays de même que la distribution du carburant à un prix équitable sur l’ensemble du territoire. Les sociétés de distribution pétrolière souffrent et en appellent au sens de l’équité de l’Etat. Les échéances électorales à venir risquent de prolonger les délais de remboursement. Et pourtant, malgré ce calendrier, le pays doit continuer de fonctionner comme dans toutes les démocraties.

Crédit mutuel du Sénégal : graves révélations sur l’affaire des 540 millions F CFA

Après A. Kounta, A. Guissé et R. Ngom, c’est au tour de A. M. Sagna et S. Ndour d’être inculpés dans le cadre de l’affaire des 540 millions de francs CFA qui secoue le Crédit mutuel du Sénégal (CMS). Ces derniers officient à l’agence Malick Sy du CMS. Le premier en tant qu’agent de crédit et le second, comme responsable des gages.

Dans son édition de ce jeudi, Les Échos révèle que le parquet a ouvert une information judiciaire à propos de cette affaire et confié le dossier au Doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo. Ce mercredi 6 décembre, poursuit le journal, ce dernier a inculpé et placé sous mandat de dépôt les cinq mis en cause. Il les poursuit pour association de malfaiteurs, escroquerie et blanchiment de capitaux, pour A. Kounta, et complicité d’escroquerie, pour les autres.

Selon Les Échos, une cliente nommée A. Diop a déclenché l’affaire en mettant la puce à l’oreille à la direction du CMS. Elle s’est plainte de recevoir des messages de rappel d’échéances de paiement non respectées alors qu’elle avait renoncé à contracter un prêt qu’elle sollicitait. En creusant, signale la même source, le CMS découvre que le cas de cette dame n’est pas isolé. Qu’il fait partie d’un lot de 108 dossiers litigieux repérés à l’agence Malick Sy et reliés à la même personne : A. Kounta.

Contactés pour un règlement du contentieux, certains clients concernés par les litiges révèlent qu’ils avaient monté leurs dossiers de prêt pour le compte de A. Kounta et qu’en contrepartie chacun devait recevoir 200 000 francs CFA.

Cette somme leur a été remise par l’agent de crédit M. Sagna dès la mise en place du crédit. Le montant restant pour chaque dossier étant versé à A. Kounta. Avec 108 dossiers frauduleusement montés, cette dernière s’est retrouvée avec 540 millions de francs CFA.

Pire, à l’exception de ceux remis par A. Diop, tous les bijoux mis en gage par les supposés emprunteurs, pour obtenir les prêts, sont en toc. Pourtant, l’authenticité de ces biens, censés être en or, étaient garantie par l’expert attiré du CMS, le bijoutier A. Guissé et les fiches produites par ce dernier en ce sens étaient contresignées par S. Ndour, le responsable des gages de l’institution financière.

Guissé, Ndour et Sagna ont ainsi rejoint Kounta et Ngom dans le rang des suspects de cette affaire à un demi-milliard de francs CFA, confiée au Doyen des juges, Oumar Maham Diallo.

Salma

Nécrologie : Le monde de la politique sénégalaise endeuillée

Le monde de la politique sénégalaise est endeuillée suite au décès de l’ancien maire de la commune de Niaguis Lamine Sagna.

« Nous avons appris avec beaucoup de tristesse la nouvelle du décès de l’ancien maire de la commune de Niaguis feu Lamine Sagna » , lit-on dans une notre publiée sur la page Facebook « Victorine Ndeye notre choix »

Senenews

L’agence Supeco Saccagée, des millions emportés: Bonne nouvelle pour les employés.

Les agences de Supeco à Golf Sud et Hamo ont été complètement saccagées par des jeunes lors des manifestations de juin dans l’affaire Ousmane Sonko/ Adji Sarr. Leurs employés restés six mois sans activités retrouvent le sourire après la réouverture du magasin ce matin à Hamo 6. Le Dg Malick Niang, lors de son discours invite les manifestants à plus de retenue.

« Nous lançons un appel à l’État, Supeco lutte contre le chômage et participe au développement du pays. Attaquer l’agence c’est freiner les activités des petites et moyennes entreprises. Nous sommes en partenariat avec plus de 100 entreprises locales », précise-t-il.

Son directeur de magasin, Karamo Diba, abonde dans le même sens : « Nous travaillons avec plus de 300 fournisseurs, attaquer notre magasin c’est attaquer 300 fournisseurs. Le Dg a tout fait pour garder ses employés c’est une manière pour lui de participer à « Kheyou Ndaw Yi  » .

Senego

Météo : L’annonce de l’Anacim pour les prochaines 24 heures

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a annoncé les prévisions météo pour les prochaines 24 heures. Selon l’agence, la fraicheur nocturne sera encore de mise.

« Ces prochaines 24 heures seront marquées par un temps ensoleillé sur la quasi-totalité du territoire. Toutefois, des passages nuageux seront attendus sur l’axe Dakar – Saint-Louis. La chaleur persistera légèrement sur une bonne partie du pays notamment dans les régions Centre et Est où les maximas de température oscilleront entre 36 et 38°C. Par contre sur le littoral, les températures ne dépasseront pas 33°C. La sensation de fraicheur nocturne et matinale sera de mise sur le territoire, surtout dans les localités de l’intérieur où les températures minimales fluctueront entre 19 et 21°C », annonce l’Anacim dans son bulletin de ce mercredi 6 décembre.

« Les visibilités seront globalement bonnes sur tout le territoire. Les vents dominants seront d’intensité faible à modérée et de secteur Nord à Nord-est sur le littoral devenant Nord-est à Est ailleurs », ajoute l’Anacim.

Senenews

Boy Djinné retourne en taule, il planifiait un braquage

Cinq mois après sa sortie, Boy Djinné retourne en prison

Cinq petit mois. Et retour à la case prison pour Boy Djinné. Surnommé l’as de l’évasion,  Baye Modou Fall, de son vrai nom, a été encore arrêté par les gendarmes de la Brigade de Recherches de Thiès. Motif ?  Baye Modou Fall projetait de commettre un cambriolage à Touba. Les gendarmes de la légion de Thiès ont réussi à le prendre en flagrant délit  hier dans la nuit du mercredi sur l’autoroute Ila Touba, rapporte Seneweb.

Baye Modou Fall était dans un véhicule contenant du matériel servant à commettre un cambriolage. A signaler qu’il a été élargi de prison au courant du mois de juillet dernier.

Seneweb

Touba : Le ministre Cheikh Oumar Hann explique les raisons de sa visite chez Serigne Mountakha

Dans le cadre des préparatifs de la Journée nationale des Daara, prévue pour le 16 décembre prochain, ainsi que la remise du Grand Prix international du chef de l’État pour le récital du Coran, le ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Hann, a été reçu par Serigne Mountakha Mbacké à Touba, informe Rewmi.

Cheikh Oumar Hann a profité de sa visite à Touba pour recevoir les orientations et les prières du Khalife général des mourides. «Nous sommes venus à Touba pour apporter le message du chef de l’Etat, recueillir les orientations et les prières du Khalife. Nous avons été très bien reçus par Serigne Mountakha Mbacké qui a montré toute sa détermination pour nous accompagner», a-t-il déclaré.

Le ministre a précisé que le président Macky Sall a pris d’importantes mesures en faveur des acteurs des écoles coraniques. «On a concrétisé cette année le recrutement de 500 Serigne daara dans la Fonction publique. Le Président Macky Sall a mis à la disposition des Daaras 6 milliards de F Cfa. Il a institué un concours national de récital de Coran. Nous avons terminé la sélection nationale et nous attendons les concurrents internationaux», a-t-il ajouté.

Senenews

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