Les Commerçants du marché petersen de Dakar dénoncent la confiscation illégale de leurs marchandises

Le collectif des commerçants du marché Petersen de Dakar a tenu un point de presse ce vendredi pour dénoncer la confiscation illégale de leurs marchandises par Massamba Mbaye, un ex-gérant du centre commercial. Depuis la fête de la Korité, les commerçants ont vu leurs biens, d’une valeur de plus de 5 millions de francs CFA, saisis et placés dans le dépôt personnel de Massamba Mbaye sans aucun droit légal.

Les commerçants, représentés par Cheikh Mbacké, ont exprimé leur indignation face à cette situation qu’ils qualifient d’injuste et inacceptable. « Nos moyens de subsistance ont été illégalement confisqués et nous sommes laissés sans recours », a déclaré Mbacké. Le collectif exige une intervention immédiate des autorités compétentes pour résoudre cette affaire et restituer les biens confisqués.

Massamba Mbaye, au cœur de cette polémique, avait été arrêté par la police et détenu pendant un mois et quelques jours. Cependant, à la surprise générale, il a été libéré sans que justice ne soit rendue aux commerçants affectés. Cette libération a provoqué une grande frustration parmi les commerçants qui estiment que leurs droits ont été bafoués.

Face à cette situation, le collectif interpelle les autorités pour qu’elles prennent des mesures urgentes afin de garantir la restitution de leurs biens et la justice pour tous les commerçants lésés. Ils soulignent que leur subsistance dépend de ces marchandises et que toute confiscation illégale représente une atteinte grave à leur capacité à subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles.

Le marché Petersen, connu pour être un centre névralgique du commerce à Dakar, est actuellement plongé dans une crise qui pourrait avoir des répercussions importantes sur l’activité économique locale. Les commerçants espèrent une résolution rapide de cette situation pour pouvoir reprendre leurs activités normales et continuer à contribuer au dynamisme économique de la région.

En attendant une réponse des autorités, le collectif reste mobilisé et prêt à utiliser tous les moyens légaux pour obtenir justice et la restitution de leurs marchandises.

Akon City : Le projet de 6 milliards de dollars au Sénégal menacé d’arrêt

En 2020, le rappeur sénégalo-américain Akon annonçait avec grand enthousiasme le lancement d’un projet ambitieux : Akon City. Dotée d’un budget colossal avoisinant les 6 milliards de dollars, cette ville futuriste devait devenir une vitrine de l’innovation et du développement en Afrique de l’Ouest. Cependant, près de quatre ans après son annonce, le projet est à l’arrêt.

Le directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et des zones touristiques du Sénégal (Sapco), Serigne Mboup, a récemment lancé un ultimatum à Akon, demandant le démarrage immédiat des travaux sous peine de perdre une grande partie des terres allouées au projet.

Sapco-Sénégal, l’entité publique chargée de développer les zones côtières et touristiques du pays, a officiellement mis en demeure Akon de commencer les travaux de construction de sa ville ou de voir le gouvernement reprendre 90% des terres accordées. Serigne Mboup a précisé dans un courriel que plusieurs paiements dus à Sapco n’ont pas été effectués par Akon, ce qui a mené à cette décision drastique.

Akon City avait été présenté comme un projet avant-gardiste, incluant des infrastructures modernes, des résidences écologiques, et des zones commerciales et de loisirs de pointe. Toutefois, depuis son annonce, le projet a été marqué par des retards et des incertitudes financières.

Deux sources proches du dossier ont confirmé qu’Akon avait reçu l’avis de mise en demeure après avoir manqué plusieurs paiements à Sapco. Un porte-parole d’Akon a refusé de commenter la situation, tandis qu’un membre de son personnel a déclaré n’être au courant d’aucun avis lorsqu’il a été contacté par téléphone.

Le sort d’Akon City reste incertain. Si le projet ne démarre pas rapidement, il risque de perdre les vastes étendues de terres qui lui avaient été attribuées. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les projets de développement ambitieux en Afrique, souvent entravés par des problèmes de financement et de gestion.

Pour Akon, dont la réputation est en jeu, il est crucial de trouver une solution rapide pour relancer ce projet emblématique. Les autorités sénégalaises, de leur côté, attendent avec impatience de voir si le rappeur pourra tenir ses promesses et concrétiser sa vision d’une ville futuriste en Afrique de l’Ouest.

Akon City, qui avait suscité beaucoup d’espoir et d’enthousiasme, se trouve à un tournant critique. L’ultimatum de Sapco-Sénégal pourrait être le coup de grâce pour ce projet si les travaux ne débutent pas bientôt. Le monde entier regarde, dans l’attente de savoir si Akon pourra transformer son rêve en réalité ou si Akon City restera une promesse non tenue.

Ex-directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire convoquée à la brigade de recherches de Keur Massar

Ce lundi, l’ex-Directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire (DPESS) au ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire est convoquée à la brigade de recherches de Keur Massar. Le motif de cette convocation reste à ce jour inconnu.

Dans un message écrit à ce sujet, l’ex-Directrice a exprimé ses préoccupations et dénoncé ce qu’elle considère comme une campagne de discrédit orchestrée par un adversaire politique. « Suite à ma démission du poste de DPESS, une campagne tentant à jeter le discrédit sur ma personne a été engagée par l’adversaire politique. Perdu dans les procédures administratives qu’il semble royalement ignorer, le nain politique de Bambey m’a fait servir une convocation à la Brigade de recherche de Keur Massar pour le lundi 11h. Toute tentative d’intimidation restera vaine », a-t-elle écrit.

Cette responsable de l’Alliance pour la République (Apr) semble déterminée à faire face à cette situation, qualifiant les démarches de son adversaire de tentative d’intimidation.

Cette convocation intervient dans un contexte politique tendu, où les rivalités internes et les conflits de pouvoir semblent prendre le dessus. L’évolution de cette affaire est donc à suivre de près pour comprendre les dessous de cette convocation et les éventuelles répercussions sur le paysage politique local.

Intégration de 600 Daaras dans le Système Éducatif : L’académie de Kaolack au cœur de l’initiative du ministère de l’Éducation

Le 2 août 2024, l’Académie de Kaolack a accueilli une rencontre significative organisée par le ministère de l’Éducation nationale, dans le cadre du Projet d’Amélioration des Performances du Système Éducatif (PAPSE). Ce projet ambitieux vise à intégrer 600 écoles coraniques (daaras) dans le système éducatif sénégalais, afin d’assurer une prise en charge adéquate et moderne de l’enseignement arabo-islamique traditionnel. Cette initiative marque un tournant dans l’harmonisation de l’éducation coranique avec le curriculum national, répondant ainsi à une demande croissante de modernisation et d’inclusion des daaras.

La rencontre de Kaolack a réuni divers acteurs clés du secteur éducatif, notamment des représentants des associations de maîtres coraniques, des marraines des écoles coraniques, des imams, des élus territoriaux, ainsi que des inspecteurs de l’Éducation et de la Formation de toute l’Académie de Kaolack. Moussa Niang, Coordonnateur de la Direction des Daaras, a ouvert la séance en détaillant le processus de sélection des 600 daaras qui seront intégrés au projet PAPSE.

Moussa Niang a expliqué que l’objectif principal de cette journée était de partager les détails du PAPSE avec les différents acteurs concernés, et de leur fournir une vue d’ensemble du processus de sélection des écoles coraniques. Il a précisé que, après le dépôt des candidatures, une phase de vérification sur le terrain sera organisée pour s’assurer que les informations fournies par les daaras sont conformes à la réalité. Cette vérification sera effectuée avec l’aide d’un cabinet d’études externe, garantissant ainsi la transparence et l’équité du processus.

Le Chef de la Division Enseignement, Apprentissage et Formation du ministère a détaillé les étapes du processus de sélection. Après la collecte des candidatures, des visites de terrain seront organisées pour vérifier la conformité des daaras avec les critères établis. Pour assurer la transparence totale, un cabinet d’études spécialisé a été engagé. Les daaras présélectionnés seront ensuite départagés par tirage au sort, en présence de tous les acteurs concernés, afin de garantir l’objectivité du choix.

Le quota alloué à chaque Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) sera défini à l’avance, et la sélection finale sera basée sur des critères rigoureux. Le PAPSE vise non seulement à moderniser les écoles coraniques, mais aussi à intégrer l’enseignement du français, des mathématiques et des sciences dans les programmes des daaras. Ce projet couvrira l’ensemble des 14 régions du Sénégal et des 16 académies du pays.

Mouhamed Lamine Fall, Président du bureau régional de la Fédération nationale des Associations des Maîtres coraniques du Sénégal, a exprimé son soutien enthousiaste pour le projet. Il a souligné que, bien que le quota de 600 daaras puisse sembler modeste par rapport à la demande, l’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif représente un progrès majeur. Selon lui, cette initiative est une reconnaissance de l’importance des daaras dans le système éducatif sénégalais et reflète une volonté politique de les intégrer pleinement dans le cadre national.

Il a également noté que, par le passé, le système éducatif sénégalais n’avait pas suffisamment pris en compte les écoles coraniques. Cependant, les récentes initiatives politiques ont reconnu que le développement du système éducatif ne peut pas se faire sans inclure les daaras. L’intégration des daaras dans le système éducatif est donc perçue comme un moyen de renforcer le système éducatif global du pays et d’atteindre les objectifs fixés pour l’éducation nationale.

Le projet PAPSE représente une étape importante dans la modernisation de l’éducation coranique au Sénégal. Il reflète un engagement à améliorer la qualité de l’enseignement dans les daaras tout en respectant les traditions et les valeurs arabo-islamiques. La réussite de ce projet pourrait servir de modèle pour d’autres initiatives similaires dans le futur et contribuer à une meilleure cohésion entre l’éducation traditionnelle et moderne au Sénégal.

En conclusion, l’initiative d’intégrer 600 daaras dans le système éducatif sénégalais, pilotée par le PAPSE, constitue une avancée majeure pour le pays. Elle vise à moderniser les écoles coraniques, à améliorer la qualité de l’enseignement, et à renforcer l’inclusivité du système éducatif national. Avec l’appui des différents acteurs du secteur, ce projet pourrait marquer un tournant décisif dans l’évolution du système éducatif sénégalais.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Interdiction d’exploitation minière autour de la Falémé : Une mesure pour préserver l’écosystème

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a annoncé une interdiction stricte de toute activité minière dans une zone tampon de 500 mètres autour des berges de la Falémé. Cette décision vise à protéger l’un des affluents les plus importants du fleuve Sénégal et à préserver ses fonctions écosystémiques essentielles.

« Il est formellement interdit toute activité minière et l’octroi de permis d’exploitation pour une durée de trois ans dans les zones tampons situées à 500 mètres des berges de la Falémé », a déclaré Daouda Ngom. Cette mesure, annoncée en Conseil des ministres, répond à des préoccupations croissantes concernant l’impact des activités minières sur la santé environnementale du fleuve, qui forme une frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali.

Le ministre a souligné que cette décision fait partie d’un projet de décret visant à interdire les activités minières autour de la zone du fleuve Falémé. L’objectif est de restaurer et de maintenir les fonctions écologiques vitales de cet affluent.

Daouda Ngom a également exprimé son souhait de travailler en collaboration avec les autorités maliennes et l’Organisation de la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG). « Nous souhaitons que l’État malien prenne aussi des mesures interdisant l’exploitation de l’or à proximité des berges de laa Falémé », a-t-il précisé, soulignant la nécessité d’une approche coordonnée pour garantir la protection transfrontalière de cet écosystème crucial.

Outre la protection de la Falémé, Daouda Ngom a abordé la situation préoccupante du Lac Rose, menacé par l’urbanisation rapide et la pollution. Le ministre a indiqué que l’objectif est de classer le Lac Rose en Réserve naturelle urbaine, similaire à la Réserve naturelle urbaine de la Grande Niayes de Pikine et Dépendance, également connue sous le nom de technopôle.

« Nous avons démarré les concertations avec les acteurs concernés ainsi que les études nécessaires. À l’issue de ce processus, nous avancerons vers le classement du Lac Rose en Réserve naturelle urbaine », a confié le ministre lors d’un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise.

Cette initiative vise à sauvegarder l’écosystème unique du Lac Rose tout en mettant en place des mesures de protection adaptées pour contrer les effets de l’urbanisation et de la pollution.

Les récentes décisions du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique représentent des étapes importantes pour la préservation des ressources naturelles du Sénégal. L’interdiction d’exploitation minière autour de la Falémé et la proposition de classement du Lac Rose en Réserve naturelle urbaine sont des démarches significatives pour assurer la durabilité écologique et la protection des écosystèmes vitaux du pays.

Le Dakarois

UN PROCHE D’AÏDA MBODJ LIBÉRÉ DANS L’AFFAIRE FONGIP / CMS : Ndème Dieng bénéficie-t-il de la protection d’une main de l’ombre ?

Dans le cadre du scandale financier impliquant le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) et le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS), la récente libération de Ndème Dieng, porte-parole d’Aïda Mbodj, déléguée générale de la DER/FJ, suscite des interrogations.

Tandis qu’une information judiciaire a été confiée au doyen des juges du tribunal de Thiès, plusieurs arrestations ont été effectuées la semaine dernière, mais seul Ndème Dieng a été relâché parmi les cinq suspects appréhendés. Les quatre mis sous mandat de dépôt, sont des militants de l’Alliance pour la République (APR). Il s’agit de N. K., O.C.D., D.D., et P.F.N. En effet, seul Ndème Dieng, président des jeunes de l’Alliance Nationale pour la Démocratie (AND), n’appartient pas au camp de l’opposition.

Contacté par nos confrères de PressAfrik, Ndème Dieng a fermement nié toute implication dans des affaires financières illégales. Selon lui, il a été convoqué en tant que témoin et non comme suspect. Il a d’ailleurs insisté sur le fait qu’il n’a jamais été impliqué dans des détournements de fonds et qu’il s’est simplement rendu à la gendarmerie pour répondre aux questions des enquêteurs avant de rentrer chez lui.
M. Dieng affirme également que son statut d’opposant sous Macky Sall lui aurait empêché de bénéficier des financements en question. D’après lui, les véritables bénéficiaires étaient des membres du régime sortant et il n’aurait eu aucune possibilité d’en bénéficier ou d’en faire bénéficier des tiers.

Dans la même affaire, El Hadj Dia, cadre de l’APR et ex-coordinateur départemental de Benno Bokk Yakaar à Diourbel, fait l’objet d’une convocation à la section de recherches de Thiès pour des besoins de l’enquête.

Pour le moment, les éléments de l’enquête révèlent que les fonds alloués par le Crédit Mutuel aux bénéficiaires auraient dépassé plusieurs millions de francs CFA alors que seulement 200 000 francs CFA étaient réellement remis aux destinataires.


Le Dakarois

Nouveau plan de circulation à Dakar : Restrictions et modifications pour améliorer la mobilité

Dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau plan de circulation entré en vigueur le 29 juillet 2024, des restrictions ont été imposées aux charrettes et détenteurs de pousse-pousse, leur interdisant de circuler sur le tracé du Bus Rapid Transit (BRT). Cette mesure, annoncée par le Préfet du département de Dakar, vise à améliorer la fluidité de la circulation et à assurer la sécurité des usagers de la route.

Le nouveau plan de circulation implique des modifications importantes des sens de circulation dans plusieurs rues de Dakar. Les rues suivantes sont désormais à sens unique :

  • Rue Escarfait
  • Rue Diaraf Mamadou Assane PAYE (place 65)
  • Avenue Petersen
  • Rue du Liban
  • Rue Félix Eboué
  • Rue Place 127
  • Avenue Pr Macky SALL ex Faidherbe (entre Petersen et poste Médina)
  • Rue Abdou Cogna DIOP CO-39
  • Limamoulaye (ME-37)
  • Rue FA-22 entre canal IV et rue FA-07
  • Rue Kaolack (PE-23)
  • Avenue Birago DIOP (PE-27)
  • Rue SC-0
  • Rue SC-105
  • Rue GY-332

Afin de garantir la sécurité des piétons et des usagers de la route, le stationnement est désormais interdit en dehors des lieux spécifiés, sur les voies de circulation, les trottoirs et les pistes cyclables. De plus, la circulation est interdite aux véhicules de plus de 3,5 tonnes affectés au transport routier de marchandises de 6h00 à 21h00, sur tout le corridor et la zone d’influence du BRT. Les modes de transport à traction animale (charrettes) et humaine (pousse-pousse) sont également interdits dans ces zones.

Les populations et les usagers de la route sont invités à respecter strictement la signalisation lumineuse, les panneaux d’indications et les marquages au sol. Le commissariat central de Dakar, la Compagnie de sécurité du BRT, le CETUD et les services compétents sont chargés de veiller à l’application et au respect de ce nouveau plan de circulation.

Ce nouveau plan de circulation, disponible sur le site du CETUD (www.cetud.sn), est une étape importante pour améliorer la mobilité urbaine à Dakar. Les autorités comptent sur la coopération de tous pour assurer une mise en œuvre réussie et améliorer la qualité de vie dans la capitale.

Visite du ministre de l’enseignement supérieur au complexe universitaire Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, a récemment effectué une visite de prospection au Complexe Universitaire Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK) de Touba. Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de sa tournée des structures universitaires du Sénégal, a été marquée par des échanges enrichissants avec Serigne Ahmadou Badaoui, le recteur de l’université.

Le ministre a été frappé par les nombreuses particularités du CCAK, qu’il considère comme un modèle unique dans le paysage éducatif sénégalais. Il a souligné que cette institution, qui va de la maternelle à l’enseignement supérieur, combine éducation nationale, formation professionnelle et enseignement supérieur. « Quand on vient de nos universités classiques et qu’on entre ici, on est frappé par un certain nombre d’originalités. C’est une université qui va de la maternelle à l’université. Il y est allié l’éducation nationale, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur », a-t-il déclaré.

Une autre originalité notée par le ministre est l’absence de cloisonnement linguistique au sein de l’université. Le français, l’arabe et le wolof y cohabitent harmonieusement, offrant ainsi une éducation multilingue. « Ici, on a pris le meilleur chez les blancs, le meilleur chez les arabes et on en a fait un mixte après y avoir ajouté le meilleur de chez nous », a-t-il ajouté.

Le CCAK se distingue également par son modèle de financement. L’université, bien que publique-privée, ne demande aucun frais de scolarité à ses pensionnaires. En plus des matières classiques, les étudiants y apprennent le Coran, les Khassaides, l’informatique, l’agronomie, la technologie et bien d’autres disciplines.

Interrogé sur l’objectif de sa mission à Touba, le ministre Abdourahmane Diouf a expliqué qu’il était venu pour explorer les moyens par lesquels l’État pourrait soutenir cette initiative privée du Khalife Général des Mourides. « D’ici la fin du mois d’août, on va mettre en place un comité technique entre l’université et le ministère. Et nous prendrons toutes leurs demandes et toutes leurs doléances en ayant conscience qu’ils peuvent prendre en charge toutes ces préoccupations par eux-mêmes », a-t-il affirmé.

Serigne Ahmadou Badaoui, le recteur du CCAK, s’est réjoui de cette visite ministérielle et a profité de l’occasion pour rappeler quelques-uns des objectifs de l’institution. Il a exprimé son souhait de voir l’université continuer à évoluer et à offrir une éducation de qualité, tout en restant fidèle à ses valeurs et à sa mission.

Cette visite et les échanges qui en ont découlé marquent une étape importante dans le renforcement des liens entre le CCAK et l’État, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles collaborations pour le développement de l’éducation au Sénégal.

Grave accident sur la route de Mbour : Trois morts et plusieurs blessés

Un grave accident de la route s’est produit ce vendredi 2 août sur la route de Mbour, à hauteur de Bandia. Le bilan est lourd : trois personnes ont perdu la vie et quatre autres ont été blessées. Cet accident implique quatre véhicules, dont deux camions.

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Jean Baptiste Tine, en tournée à Thiès, s’est immédiatement rendu sur les lieux du drame. Interpellé par nos confrères de l’Aps, le ministre a exprimé sa profonde tristesse face à ce nouvel incident tragique. Il a annoncé la mise en place de mesures drastiques pour lutter contre les véhicules en mauvais état.

Jean Baptiste Tine a exhorté les forces de sécurité, notamment la Police et la Gendarmerie, à intensifier les contrôles sur les routes afin de prévenir de tels accidents. Il a souligné l’importance de ces mesures pour assurer la sécurité des usagers de la route.

Le ministre a également abordé la question de la corruption, un fléau qui, selon lui, contribue à l’insécurité routière. Il a assuré que l’État mettra tout en œuvre pour éradiquer ce phénomène, en renforçant les contrôles et en sanctionnant sévèrement les contrevenants.

Les quatre blessés ont été rapidement évacués vers l’hôpital de Mbour pour recevoir les soins nécessaires. Les autorités sanitaires locales sont mobilisées pour assurer leur prise en charge.

Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence et du respect des règles de sécurité sur la route. Le ministre a appelé tous les conducteurs à redoubler de vigilance pour éviter de tels drames à l’avenir.

La rédaction présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Touba à l’Honneur : Un weekend axé sur le développement durable et l’environnement

Ce weekend, la ville religieuse de Touba devient le centre d’activités majeures axées sur le développement durable et l’environnement. En plus d’accueillir la 3e journée nationale « Sétal sunu reew », initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, la cité religieuse sera également la ville hôte du lancement officiel de la campagne nationale de reboisement, demain, samedi 3 août.

La journée nationale « Sétal sunu reew », prévue ce samedi, met l’accent sur l’importance de la propreté et de la protection de l’environnement. Cette initiative présidentielle vise à mobiliser les citoyens pour des actions de nettoyage et d’embellissement à travers tout le pays, renforçant ainsi l’engagement communautaire envers un cadre de vie sain et agréable.

Le point culminant du weekend sera sans doute la Journée nationale de l’arbre, célébrée le dimanche 4 août. Le président de la République présidera la cérémonie officielle de cette journée, qui se déroulera sous le thème : « Rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement économique ».

Cette journée marque également le lancement de la campagne nationale de reboisement, une initiative cruciale pour combattre la désertification et promouvoir la biodiversité au Sénégal. Le chef de l’État a souligné l’importance de cette journée, appelant les Sénégalais à « participer activement à cette journée importante, partout sur le territoire national, pour un Sénégal plus vert et prospère ».

Les activités de ce weekend à Touba s’inscrivent dans une vision plus large de développement durable et de souveraineté alimentaire pour le Sénégal. Le reboisement est reconnu non seulement comme une mesure écologique, mais aussi comme un levier économique vital. En enrichissant les sols et en prévenant l’érosion, les arbres jouent un rôle crucial dans la sécurité alimentaire et la résilience des communautés locales.

En conclusion, ce weekend à Touba est une opportunité pour les citoyens de s’unir autour de valeurs communes de propreté, de respect de l’environnement et de développement durable. Ces initiatives présidentielles soulignent l’engagement du Sénégal à bâtir un avenir plus vert et plus prospère pour ses générations futures.

Inauguration de la piscine olympique de l’école nationale des sapeurs-pompiers à Thiès par le ministre de l’intérieur

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, le général Jean Baptiste Tine, a inauguré ce vendredi la nouvelle Piscine Olympique de l’École Nationale des Sapeurs-Pompiers. Cette infrastructure de pointe, qui a coûté 500 millions de francs CFA à l’État du Sénégal, représente une avancée significative pour la formation des sapeurs-pompiers et le développement des infrastructures sportives du pays.

Lors de son discours, le général Tine a exprimé sa satisfaction face à cette réalisation : « Un sentiment de satisfaction d’avoir visité l’École Nationale des Sapeurs-Pompiers qui une nouveauté qui accompagne la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers dans sa montée en puissance… Une satisfaction aussi d’avoir inauguré la Piscine Olympique qui marque une avancée majeure. »

La piscine olympique n’est pas seulement destinée aux sapeurs-pompiers. Elle servira également à la formation des personnels militaires et à l’apprentissage de la natation par la population, dans le cadre du concept armée-nation. « Cela permet de former les personnels militaires de l’école, de la Brigade dans les conditions de sécurité optimales mais aussi les conditions les plus réalistes possibles. Ce qui met à la disposition de nos populations dans le cadre du concept armée-nation, une infrastructure pouvant leur permettre d’apprendre la natation dans les conditions de sécurité idoines. Et enfin, cela met à la disposition du monde sportif sénégalais une infrastructure de classe mondiale capable d’accueillir les compétitions internationales dans les excellentes conditions, » a précisé le ministre.

En cette période de forte chaleur et de grandes vacances, le ministre a également lancé un appel à une surveillance accrue des plages. « L’occasion pour moi de demander à toutes les parties, les sapeurs-pompiers et les municipalités d’accentuer la sensibilisation sur les cas de noyade, sur la fréquentation de nos plages en cette période de canicule. Le Ministère de l’Intérieur à travers ses organes, a déployé suffisamment de moyens aussi bien dans les plages autorisées que paradoxalement dans les plages non autorisées pour prévenir les cas de noyade, en tout cas limiter les dégâts au cas où cela devrait arriver, » a-t-il ajouté.

Cette inauguration marque une étape importante pour la sécurité publique et le développement sportif au Sénégal, renforçant ainsi les capacités de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers et offrant une infrastructure de qualité à la population et aux sportifs du pays.

Le Ministre de l’intérieur déplore l’hécatombe routière : « Les services de contrôle et les forces de sécurité peuvent faire mieux »

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a exprimé son indignation face à l’accident tragique survenu à Bandia, sur la route de Mbour, qui a coûté la vie à trois personnes et blessé quatre autres. En visite dans la région de Thiès, le ministre a pris le temps de se rendre sur les lieux de l’accident et a présenté ses condoléances aux familles des victimes. Il a également annoncé que les blessés ont été évacués à l’hôpital de Mbour pour y recevoir les soins nécessaires, avec l’espoir que le bilan ne s’aggrave pas.

L’accident, un carambolage impliquant quatre véhicules, a mis en lumière la gravité de la situation routière au Sénégal. Le ministre Tine a déploré l’ampleur des accidents sur les routes du pays et a critiqué le manque d’efficacité des services de contrôle routier. « Il est malheureux de constater que c’est l’hécatombe sur nos routes, » a-t-il déclaré, soulignant que les conducteurs et les usagers ne respectent pas toujours les règles de conduite, mais que les services techniques, y compris la police et la gendarmerie, ne font pas suffisamment bien leur travail.

Pour remédier à cette situation, un conseil interministériel sur les transports est prévu pour très prochainement. Le ministre a révélé qu’il travaille avec son collègue des Transports pour introduire des équipements techniques de dernière génération destinés à détecter les comportements illicites en temps réel. Par ailleurs, il a évoqué la création d’un fonds commun avec le ministre des Finances pour encourager les agents de contrôle à être plus rigoureux et à lutter contre la corruption.

Cette visite à Thiès ne se limitait pas à l’accident. Le ministre a également inauguré le cantonnement des sapeurs-pompiers et la piscine olympique de l’École nationale des sapeurs-pompiers, des infrastructures importantes pour améliorer les capacités de réponse aux urgences et renforcer la sécurité civile du pays.

Tragédie routière à Bandia : Trois morts et quatre blessés dans un carambolage

Un grave accident de la route s’est produit ce matin à Bandia, sur la route de Mbour, entraînant un lourd bilan humain. Trois personnes ont perdu la vie et quatre autres ont été blessées, dont deux se trouvent dans un état critique.

L’accident, impliquant deux camions et un véhicule particulier, a provoqué un carambolage spectaculaire qui a immédiatement mobilisé les services de secours. Les sapeurs-pompiers de Saly sont rapidement intervenus sur les lieux pour porter assistance aux victimes et sécuriser la zone.

Les causes exactes de la collision restent encore à déterminer, mais les autorités ont déjà lancé une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de ce drame. Des témoins oculaires ont rapporté que la visibilité réduite et une vitesse excessive pourraient être en cause, bien que ces informations n’aient pas encore été confirmées par les enquêteurs.

Cet accident rappelle tragiquement les dangers permanents sur les routes et souligne l’importance de la prudence et du respect des règles de conduite. Les autorités locales appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance, surtout dans des conditions de circulation difficiles.

Les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital le plus proche, où ils reçoivent actuellement des soins intensifs. Les familles des victimes décédées ont été informées, et un soutien psychologique leur est proposé pour les aider à traverser cette épreuve difficile.

Cette nouvelle tragédie routière relance le débat sur la sécurité des routes au Sénégal, et il est à espérer que des mesures concrètes seront prises pour éviter de tels drames à l’avenir.

Keur Massar : Inauguration de la nouvelle caserne des Sapeurs-Pompiers par le Ministre de l’Intérieur

Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a inauguré, ce vendredi 2 août 2024, la nouvelle caserne des sapeurs-pompiers de Keur Massar, marquant une avancée majeure pour la sécurité civile dans le 45e département du Sénégal. Cette nouvelle infrastructure, présentée comme un poste intégré d’incendie et de secours, incarne un progrès significatif en matière de gestion des urgences.

Le général Jean-Baptiste Tine a exprimé ses félicitations au général et à son équipe pour leur rôle déterminant dans la réalisation de ce projet innovant. Ce dernier a souligné l’importance de cette initiative, espérant qu’elle serve de modèle pour l’ensemble des forces de sécurité du pays. « C’est un concept innovant cette mise en place d’un poste intégré d’incendie et de secours. C’est le lieu pour moi d’adresser mes plus chaleureuses félicitations au général et à l’ensemble de son équipe pour la mise en œuvre de ce concept. C’est un concept qui devra inspirer l’ensemble des forces de sécurité dans ce pays, » a déclaré avec enthousiasme le ministre de l’Intérieur.

La nouvelle caserne vise à rapprocher les services de secours des populations locales, réduisant ainsi les délais d’intervention en cas d’urgence. Le ministre a mis en avant l’importance de la rapidité d’intervention pour sauver des vies, affirmant que chaque seconde compte lorsqu’il s’agit de répondre à des situations de crise. Cette approche proactive est cruciale pour atténuer les conséquences des sinistres et améliorer la sécurité publique.

Le général Jean-Baptiste Tine a également exprimé son ambition de voir ce type d’infrastructure se multiplier à travers le territoire national. Il a évoqué la possibilité d’implanter des unités similaires non seulement pour les sapeurs-pompiers, mais aussi pour la police et la gendarmerie. Cette vision témoigne d’une volonté de moderniser et de renforcer les capacités de sécurité civile du pays. « Je suis persuadé que des unités de ce type seront implantées sur l’ensemble du territoire national, aussi bien pour la police que pour la gendarmerie. »

À la fin de la cérémonie, le ministre a effectué une visite guidée des installations de la nouvelle caserne. Il a salué les efforts et le dévouement des équipes chargées de ce projet ambitieux, reconnaissant leur contribution essentielle à la réalisation de cette infrastructure vitale pour le département de Keur Massar.

Sabodala Gold Operations : La réaction surprenante de la direction face à la grève des employés

La Direction de Sabodala Gold Operations (SGO) a réagi de manière inattendue à la décision des employés de faire grève. «Malgré la qualité du dialogue social et les efforts de toutes les parties pour trouver une issue favorable au préavis de grève transmis par vos délégués du personnel le 30 juin, la direction de Sabodala Gold Opérations prend acte avec regret de la décision des employés d’exercer leur droit de grève en ce jour 1er août 2024», a déclaré d’emblée Lawrence Manjengwa, vice-président et chef des opérations Sénégal.

Cette décision survient à un moment crucial pour le développement de la mine, peu de temps après la mise en service de l’usine BIOX, indispensable pour l’avenir et la performance de l’outil de travail. Une grève compromettrait gravement la production du deuxième trimestre 2024, pourtant essentielle pour atteindre les objectifs annuels.

En réaction à ce mouvement décrété hier vers 20 heures, des mesures ont été prises contre les travailleurs grévistes. «En ma qualité de vice-président chef des opérations, je vous rappelle la sensibilité de la nouvelle usine BIOX qui requiert une attention particulière et une surveillance constante. Même si cette grève était de courte durée, tout arrêt de notre usine affecterait les équipements mais surtout les bactéries clés dans le processus d’extraction de l’or, et il nous faudra des mois avant d’espérer un retour à l’activité normale. Tel que prévu par la réglementation en vigueur, toute participation au mouvement de grève suspend temporairement le contrat de travail et, par conséquent, les avantages associés, y compris le logement et les repas fournis par les camps de Sabodala et Massawa», a déclaré Lawrence Manjengwa dans un document.

Il précise également que l’exercice du droit de grève ne peut s’accompagner d’une occupation des lieux de travail ou de leurs abords immédiats. «Par conséquent, j’appelle tous les travailleurs grévistes à quitter leurs chambres attribuées pendant la durée de la grève, ceci en application des dispositions prévues par le Code du Travail. Afin d’assurer la sécurité des travailleurs, des bus seront mis à disposition pour transporter le personnel gréviste vers leur lieu de résidence à partir de 07h00 (matin) le 02 août. Nous vous prions de bien vouloir libérer vos chambres et retourner les clés au bureau de votre superviseur de bloc/quad.»

Le vice-président chargé des opérations au Sénégal soutient également que «les prochains jours seront décisifs pour envisager une reprise rapide des activités». «Je crois fermement en notre capacité collective à trouver des solutions pérennes et satisfaisantes pour tous en poursuivant notre dialogue social. Je vous tiendrai informés de l’évolution de la situation et vous rappelle que ma porte reste toujours ouverte», a-t-il déclaré à l’endroit des grévistes.

La FAO Alerte : La Lucilie Bouchère menace les animaux et les humains au Sénégal

Les agriculteurs et les vétérinaires du Sénégal n’avaient jamais rien vu de tel. La lucilie bouchère a infesté le pays, provoquant une myiase, une invasion parasitaire des plaies par des larves. Tous les mammifères, y compris les humains, peuvent être touchés. Il n’est donc pas surprenant que la soudaineté et la gravité de l’infestation causée par la lucilie bouchère aient déclenché un signal d’alarme.

« Le caractère inédit et violent des cas a été l’élément déclencheur » qui a poussé le pays à demander une mission de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), d’après Frédéric Poudevigne, vétérinaire principal à la FAO et membre de l’équipe du Centre de gestion des urgences chargée de la mission.

La lucilie bouchère dépose ses œufs sur les plaies d’animaux ou d’êtres humains vivants. Au Sénégal, des milliers d’animaux ont été infestés durant la saison des pluies, entre juillet et décembre 2023. Certains ont été traités avec des larvicides ou des remèdes plus artisanaux, tandis que d’autres ont été si gravement atteints qu’ils n’ont pas survécu. Le temps passé à inspecter les bêtes et le coût des consultations et des produits vétérinaires ont accru l’impact de l’infestation sur les moyens de subsistance des agriculteurs.

Dans le cadre de leur mission commune, la FAO, le Centre mixte FAO/Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et les autorités sénégalaises ont visité sept des quatorze départements du pays, recueillant près de 2 000 signalements de cas auprès d’agriculteurs et de vétérinaires. Seuls 16 cas avaient été portés à la connaissance des autorités chargées de la santé animale jusqu’alors. Bien que la lucilie bouchère puisse infecter les êtres humains, aucun cas confirmé n’a été détecté au Sénégal.

En plus d’aider le pays à planifier sa réponse, l’une des tâches principales des experts consistait à déterminer le type de lucilie responsable de l’épidémie, puisque cela aurait des répercussions majeures sur la riposte et la façon d’aborder les futures épidémies.

Un diagnostic préliminaire de deux échantillons envoyés au laboratoire vétérinaire national de Dakar incriminait la lucilie bouchère du Nouveau Monde (Cochlyomyia hominivorax). Il se serait agi du premier cas d’introduction d’une espèce invasive et hautement agressive d’Amérique en Afrique subsaharienne.

Au début des années 1990, une grave épidémie de lucilie bouchère du Nouveau Monde a été stoppée en Lybie en moins de trois ans, grâce à un programme d’urgence piloté par la FAO et l’AIEA. La réponse s’appuyait principalement sur la technique de l’insecte stérile (TIS), qui a montré son efficacité. La TIS consiste à élever des insectes en captivité et à les exposer à un rayonnement gamma lorsqu’ils sont à l’état de pupe afin de les stériliser. Les mouches stériles sont ensuite dispersées. Leur accouplement avec des mouches sauvages fertiles ne produisant pas de nymphes, cela concourt à réduire et, in fine, à éradiquer la population parasitaire.

Confirmant les tests ADN excluant la présence de la lucilie bouchère du Nouveau Monde, la mission du Sénégal a analysé les échantillons disponibles, avec le concours d’un expert principal de l’AIEA, et mis en évidence la responsabilité de la lucilie bouchère de l’Ancien Monde (Chrysomya bezziana).

La lucilie bouchère de l’Ancien Monde est endémique dans une grande partie du continent africain, ce qui signifie que son impact écologique est bien inférieur à celui d’une espèce invasive. Malheureusement, il n’est pas possible d’utiliser la TIS pour éradiquer la lucilie bouchère de l’Ancien Monde. Les autorités doivent donc recourir à des mesures préventives, comme l’utilisation d’insecticides et de larvicides.

L’apparition soudaine de la lucilie bouchère au Sénégal reste un mystère, étant donné qu’aucun cas n’avait été signalé dans le pays depuis plus de 60 ans. De plus, aussi mystérieusement qu’elle était apparue, la vague de myiases imputable à la lucilie bouchère a reflué au Sénégal en janvier 2024, à la fin de la saison des pluies. Cependant, on ne peut exclure la possibilité d’une recrudescence de cas à l’arrivée de la prochaine saison des pluies. L’humidité pourrait faire réapparaître les mouches enfouies dans le sol, une fois leur cycle de développement achevé et après être restées en état de dormance au stade de pupe.

Consciente de ce risque et en l’absence de données probantes sur l’évolution de l’infestation, l’équipe « Une seule santé » de la FAO s’est longuement entretenue avec des agriculteurs, des vétérinaires et des membres du personnel hospitalier. À la lumière de ces évaluations de terrain, ainsi que des analyses de laboratoire et des données recueillies, les experts ont formulé une série de recommandations visant à atténuer l’impact d’une éventuelle récurrence.

Ces recommandations prévoient notamment des mesures au niveau national visant à renforcer la surveillance des importations de cheptel en provenance de pays où la lucilie bouchère est endémique, à mettre le meilleur traitement à la disposition de tous et à constituer des stocks, si nécessaire, à sensibiliser les populations, y compris les agriculteurs, les vétérinaires et les agents de santé publique à la nécessité d’un diagnostic et, le cas échéant, d’un traitement systématiques de la lucilie bouchère chez les animaux et les humains.

Heureusement, les professionnels de terrain, les vétérinaires et les agriculteurs disposent d’un réseau national de messagerie efficace qui permet de surveiller et de signaler de manière précoce les cas d’épidémie. La plateforme officielle « Une seule santé » du Sénégal, sous supervision présidentielle, permet aux divers acteurs concernés de rester en contact et de coordonner les échanges entre les secteurs de la santé animale et de la santé publique.

Le Sénégal fait partie des pays où le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières de la FAO aide depuis longtemps à la gestion des situations d’urgence en matière de santé animale, et serait en mesure d’apporter son concours à la gestion des échantillons provenant d’animaux touchés, si nécessaire.

Comme le résume Frédéric Poudevigne, « ce n’est pas aussi dramatique qu’une maladie infectieuse, mais en l’absence de TIS, tout est question de prévention et de communication ».

La mission FAO/AIEA a montré qu’il était extrêmement important d’intervenir rapidement et de faire en sorte que les échantillons soient envoyés immédiatement aux laboratoires aux fins de leur analyse. De telles mesures permettront au Sénégal de mieux faire face à une future infestation de lucilie bouchère et seront certainement porteuses d’enseignements pour les autres pays susceptibles d’être confrontés à une situation similaire.

Nouvelle tournure dans l’affaire Emedia : Plainte pour abus de biens sociaux

L’affaire au sein du groupe Emedia prend une nouvelle dimension suite à la plainte d’Abdoulaye Sylla, l’un des actionnaires du groupe, contre ses associés pour « abus de biens sociaux ». Cette plainte a été confiée à la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, comme le révèle le journal Libération dans son édition du vendredi 2 août.

Abdoulaye Sylla, patron de la société Easy Holding SA, accuse les dirigeants du groupe de presse Emedia, Mamoudou Ibra Kane, ancien directeur général, et son successeur Alassane Samba Diop, d’avoir utilisé des manœuvres frauduleuses pour s’enrichir personnellement. Parmi les accusations, Sylla dénonce des « opérations nébuleuses » qui auraient conduit à la création d’un compte courant de plus de 800 millions de FCFA au profit d’E-Media Rédacteurs, une société dont Kane et Diop seraient propriétaires aux côtés de Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye.

Selon Sylla, cette situation a été rendue possible grâce à la complicité et la négligence du commissaire aux comptes, le cabinet Garego. Il reproche à ce dernier de ne pas avoir rempli ses obligations légales en informant les actionnaires et en convoquant une Assemblée générale pour discuter de cette situation.

En réponse à ces accusations, Mamoudou Ibra Kane a vivement réagi, accusant Abdoulaye Sylla et ses nouveaux alliés de vouloir liquider le groupe Emedia. « Abus de confiance, dites-vous ? Archi-faux !!! », a répliqué Kane, ajoutant que le projet de Sylla ne passerait pas.

L’affaire promet de continuer à faire des vagues au sein du groupe Emedia, avec des accusations graves de part et d’autre. La suite des investigations par la Sûreté urbaine de Dakar sera déterminante pour faire la lumière sur ces accusations et leurs implications pour l’avenir du groupe de presse.

El Hadj Tidiane Ndiaye, nouveau directeur général d’AIR SÉNÉGAL, promet de nouveaux horizons

La compagnie nationale d’AIR SÉNÉGAL amorce une nouvelle ère avec la nomination d’El Hadj Tidiane Ndiaye au poste de Directeur Général, succédant à Alioune Badara Fall. Cette décision a été officialisée lors de la réunion du conseil d’administration tenue hier. El Hadj Tidiane Ndiaye, promoteur du Groupe IRIS GSA SENEGAL, a exprimé sa gratitude et sa détermination face aux défis à venir.

« Nous tenons d’abord à remercier le président de la République, son Premier ministre et le ministre des transports aériens pour la confiance. Nous savons que rien n’est impossible. L’Union fait la force, par conséquent, avec le soutien de tout le monde, nous parviendrons à redonner à la compagnie cette allure attendue par le peuple sénégalais », a déclaré le nouveau directeur à Dakaractu lors de ses premiers mots en fonction.

Avec une expérience avérée dans le secteur, El Hadj Tidiane Ndiaye est conscient du travail colossal qui l’attend. Il appelle à un dialogue juste et inclusif entre tous les acteurs pour atteindre les objectifs fixés. « Nous sommes la compagnie nationale. Nos nouvelles autorités ont une vision claire pour la compagnie et nous nous tâcherons de la matérialiser sous leurs instructions au bénéfice de tous les usagers. Mais je tiens également à rappeler que nous serons ouverts pour une communication plus large et une collaboration inclusive qui est la base de toute réussite », a-t-il ajouté.

Cette nouvelle nomination marque un tournant pour AIR SÉNÉGAL, qui aspire à renforcer sa position sur le marché et à répondre aux attentes des usagers sénégalais. Avec la promesse d’une direction inclusive et transparente, El Hadj Tidiane Ndiaye se montre déterminé à propulser la compagnie vers de nouveaux horizons.

Bras de fer juridique : la Société Générale remporte une manche contre Moustapha Tall

Le conflit juridique entre la Société Générale (ex-SGBS) et l’importateur de riz Moustapha Tall connaît un nouveau rebondissement. La banque a remporté une victoire significative devant le tribunal de commerce. Selon les informations rapportées par Les Échos, le tribunal a statué en faveur de la Société Générale, condamnant Moustapha Tall et sa société à payer une indemnité colossale.

Le tribunal de commerce, siégeant en audience publique de la première chambre, a rendu un verdict qui impose à Moustapha Tall et à la société Moustapha Tall SA de verser la somme de 1.080.022.632 francs CFA. Cette indemnité couvre une période de 104 mois, avec un montant mensuel de 10.384.833 francs CFA.

Cette décision marque une étape importante dans le différend qui oppose la banque à l’importateur de riz. Les motifs précis de cette condamnation n’ont pas été détaillés dans les rapports, mais il semble que le conflit soit lié à des obligations contractuelles non respectées par Moustapha Tall et sa société.

Ce jugement est une manche gagnée par la Société Générale dans une bataille juridique qui s’annonce encore longue et complexe. Moustapha Tall et sa société ont la possibilité de faire appel de cette décision, ce qui pourrait prolonger le contentieux.

Les enjeux financiers sont considérables pour les deux parties. Pour la Société Générale, cette victoire est une reconnaissance de la validité de ses revendications. Pour Moustapha Tall, le montant de l’indemnité représente une charge financière très lourde, susceptible d’affecter sérieusement ses activités commerciales.

Cette affaire retient l’attention des milieux économiques et juridiques en raison des montants en jeu et de la notoriété des protagonistes. La suite du litige pourrait avoir des répercussions importantes sur le secteur bancaire et commercial au Sénégal.

En attendant, la décision du tribunal de commerce renforce la position de la Société Générale dans ce bras de fer juridique et met une pression accrue sur Moustapha Tall et sa société. La réponse de ces derniers, et éventuellement le recours à des voies d’appel, seront déterminants pour l’issue finale de ce conflit.

1 386,9 MILLIARDS F CFA DE DETTES DANS LE PARAPUBLIC : Les entreprises sénégalaises endettées jusqu’au cou

En 2023, la dette parapublique est passée à 386, 9 milliards F CFA contre 1278 milliards F CFA en 2022, soit une augmentation de 8%. Parmi les sociétés endettées figurent Petrosen, Sogepa, Senelec, Air Sénégal, le Port autonome de Dakar et la Société africaine de raffinage (Sar).

La question de l’endettement des entreprises parapubliques sénégalaises suscite une préoccupation grandissante. Selon les données disponibles à la fin du mois de septembre 2023, la dette totale des entreprises parapubliques s’élève à 1 386,9 milliards de F CFA. En tenant compte de cet endettement, la dette publique totale du pays atteint désormais 15 184,7 milliards de FCFA. Cette situation contrastante devient encore plus significative lorsque l’on considère que la dette de l’Administration centrale, isolée, était de 13 797, 8 milliards de F CFA.

Les entreprises parapubliques les plus endettées illustrent bien cette problématique. En tête de liste, on retrouve Petrosen, la société nationale pétrolière, avec une dette colossale de 590,4 milliards de F CFA. Cette dette élevée s’explique principalement par les lourds investissements nécessaires pour acquérir des participations et financer des projets d’exploitation pétrolière et gazière. Vient ensuite la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa), avec une dette de 315,2 milliards de F CFA. Cette situation est probablement liée aux projets de construction des sphères ministérielles à Diamniadio, réalisés par des entreprises privées pour le compte de l’État. En troisième position, on trouve la Senelec, la société nationale d’électricité, qui affiche une dette de 147,4 milliards de F CFA. Cette situation témoigne des défis financiers rencontrés par l’entreprise dans le cadre de ses activités et de ses investissements nécessaires pour maintenir et développer l’infrastructure électrique du pays. Air Sénégal, la compagnie aérienne nationale, suit de près avec une dette de 104,1 milliards de FCFA, illustrant les difficultés financières auxquelles elle est confrontée dans un secteur aérien particulièrement compétitif et exigeant.

Le Port autonome de Dakar (Pad) et la Société africaine de raffinage (Sar) complètent le tableau des entreprises les plus endettées, avec des dettes respectives de 50 milliards et 45,7 milliards de F CFA. Ces niveaux d’endettement reflètent les besoins financiers pour le développement et la gestion des infrastructures portuaires et de raffinage, essentiels pour l’économie sénégalaise.

Parmi les autres entreprises parapubliques, on note la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) avec une dette de 40,9 milliards de F CFA, le Fonds d’entretien routier autonome (Fera) avec 25,4 milliards de FCFA, et l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) avec 17,4 milliards de F CFA. Le Fonds pour l’habitat social (Fhs) affiche une dette de 11 milliards de F CFA. Ces entreprises, bien que moins endettées que les principales, représentent néanmoins une part significative de la dette globale du secteur parapublic.

En outre, plusieurs entreprises présentent des niveaux d’endettement inférieurs à 10 milliards de FCFA. La Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) enregistre une dette de 8,8 milliards de FCFA, le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) 8,1 milliards de F CFA, et la Société des travaux publics (Sogip) 5,4 milliards de FCFA. Les sociétés de construction Sicap et Sn-Hlm affichent des dettes respectives de 4,2 milliards et 2,6 milliards de F CFA, tandis que la Sonacos a une dette de 3,5 milliards de F CFA.

Le Dakarois

SUSPENSION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES POUR TROIS MOIS : Le duo Diomaye-Sonko cible onze sites

Dans le cadre de la lutte contre les conflits fonciers, l’État sénégalais a décidé de suspendre toutes les opérations foncières dans onze zones spécifiques du pays pour une période de trois mois à compter du 29 juillet 2024. Cette décision a été annoncée dans une note de la Direction Générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS), parvenue au Dakarois Quotidien.

Le communiqué, signé par le Colonel Amadou Moustapha Ba, précise que « toutes les constructions, à l’exception de celles initiées par l’État, sont suspendues pour trois mois dans les zones suivantes ». Cette initiative vise à apaiser les tensions liées aux conflits fonciers et à permettre une meilleure régulation du marché des terres.

Les zones concernées par cette suspension sont :

  • Lotissement BOA
  • Lotissement Hangar Pèlerins
  • Lotissement Recasement 2-Aéroport Dakar
  • Lotissement EGBOS sur la VDN à Dakar
  • Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2
  • Site de Batterie à Yoff
  • Site de Terme Sud Ouakam
  • Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor sur le TF 11 651/R
  • Pôle Urbain de Déni sur le TF 14 337/R
  • Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO
  • Lotissement de Ndiobene Gandiol sur le TF 138 à Saint-Louis

Le Dakarois

COMMUNE DE TIVAOUANE PEULH : Ibrahima Cissokho dénonce une gestion chaotique de la mairie

Le mouvement « Mon pays, mon avenir » crache du venin sur la gestion du maire de Tivaouane Peulh à qui il reproche d’une gestion calamiteuse de LA mairie. En outre, le Président de ce mouvement se dit en phase avec les nouvelles autorités dans leurs nouvelles politiques publiques. Il se dit prêt à travailler avec elles au cas où les deux parties auraient la même vision des choses.

Le mouvement « Mon pays, mon avenir » a dénoncé la gestion chaotique du maire Papis Diop de la commune de Tivaouane Peulh. Son Président Ibrahima Cissokho en veut pour preuve, le manque d’infrastructures de base, de plateaux médicaux de qualité et d’absence de la maison de la femme. Par ailleurs, il se dit en phase avec la vision de la coalition Diomaye Président. En tant que membre de la conférence des leaders de « Jub Jubbel Jubbenti », Ibrahima Cissokho a tenu à expliquer que le pouvoir est sur la bonne voie du respect de ses promesses électorales. En guise d’exemple, il a évoqué la diminution des prix des denrées de première consommation, la régulation du domaine foncier, la révision de certains contrats pétroliers etc. Mr Cissokho est d’avis que cent (100) jours ne suffisent pas pour apporter les solutions attendues des sénégalais face à l’ampleur des dégâts que le régime a trouvés sur place. A l’en croire, la bonne intention est certes là, mais y remédier efficacement nécessite la prise en compte de certains paramètres. A ses yeux, il est impératif de reconnaître les dures réalités du pouvoir pour mieux décliner une vraie ambition par rapport à l’emploi des jeunes.Par ailleurs, Ibrahima Cissokho considère que la rupture dans la démarche politique ne signifie pas rompre avec les partenaires bilatéraux traditionnels du Sénégal. Car, d’après lui, les nouvelles autorités doivent se rendre partout où il est possible de défendre les intérêts supérieurs de la nation. « La position du mouvement « Mon pays, mon avenir » est que le Sénégal doit rompre avec toute politique de compromis héritée dès le lendemain des indépendances. Notre politique doit aller dans le sens de la libération définitive des masses populaires » a indiqué Ibrahima Cissokho. Il a rappelé que son ambition politique est de construire un Sénégal nouveau avec comme objectif, développer le pays de la Téranga. « Oui, nous sommes prêts à travailler avec les nouvelles autorités au cas où nos aspirations seraient les mêmes » a-t-il avancé. Ibrahima Cissokho a enfin invité les jeunes à être de vrais patriotes. « Être patriote, c’est d’abord payer le prix du sacrifice, en reconnaissant que le développement c’est d’abord à l’échelle locale et au niveau national. Cette prise de conscience doit être inculquée dans les écoles et même à l’université. C’est une nouvelle structuration du tissu de la jeunesse qu’il faut engager. Ce qui suppose une qualification de la jeunesse dans tous les corps de métier. La preuve, la majeure partie des candidats à l’émigration est constituée de jeunes en manque de qualification professionnelle.


Ibrahima FALL

CAMPAGNE AGRICOLE À ZIGUINCHOR : Le DG de la SONACOS dénonce la présence des opérateurs chinois

Elhadj Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, a dénoncé ce jeudi la présence d’opérateurs chinois dans la campagne agricole de Ziguinchor, soulignant leur impact négatif sur l’économie locale. Lors d’une visite de travail dans la région, il a également présenté un plan stratégique pour relancer et optimiser la production de l’usine de Sonacos à Ziguinchor.

El Hadji Ndane Diagne a exprimé ses préoccupations concernant l’implication des opérateurs chinois dans la campagne agricole locale. Selon lui, ces opérateurs ne créent pas d’emplois locaux et exportent la production sans ajouter de valeur. « Il est inadmissible et inacceptable qu’un pays finance et subventionne une production et que cette production se retrouve exportée sans valeur ajoutée ni création d’emplois. Ces Chinois ne créent aucun emploi dans ce pays, » a-t-il déclaré. « Ils transfèrent les subventions de l’État que nous avons déjà mises dans ce secteur. Aujourd’hui, l’État du Sénégal a relevé le niveau de subvention de 100 à 120 milliards de francs CFA, ce qui n’a jamais été fait auparavant, mais où va cette valeur l’État ne devrait pas accepter ça. »
Le directeur général a indiqué qu’il bénéficie du soutien des ministres de l’Industrie, du Commerce et de l’Agriculture. « Le ministre de l’industrie que j’ai rencontré il y a trois jours à Kaolack m’a bien confirmé qu’il me recevra pour parler de ces difficultés et de ces problèmes, » a-t-il affirmé. Ce soutien est crucial pour trouver des solutions aux défis auxquels la Sonacos est confrontée. « Nous avons aussi l’accompagnement total et le soutien absolu du ministre de l’Agriculture. »
El Hadji Ndane Diagne a élaboré un plan stratégique visant à relancer et moderniser la Sonacos. Ce plan, approuvé par le conseil d’administration le 24 juillet dernier, met l’accent sur le retour aux sources de la société, en couvrant toute la chaîne de valeur de la production, de l’agriculture à l’industrie et à la commercialisation. « La Sonacos est la seule société au Sénégal qui est sur toute la chaîne de valeur de production, » a-t-il souligné. « Cela fait de notre société un leader non seulement dans son domaine, mais en termes d’impact dans le pays. Nous avons un impact dans le monde agricole, industriel et commercial. »
Malgré l’âge avancé des machines de l’usine de Ziguinchor, construite en 1932, El Hadji Ndane Diagne reste optimiste quant à leur productivité. Il envisage une modernisation progressive du parc industriel, tout en maintenant une rentabilité accrue des machines. « Si on a des machines qui sont vieilles et qui sont productives, pourquoi pas, » a-t-il déclaré. « Cela ne nous a pas empêché de nous projeter sur un avenir mieux construit autour d’une réfection, mais aussi autour d’un renouvellement du parc industriel. Ce renouvellement du parc industriel se fera de façon progressive en considérant aussi non seulement les capacités que nous avons, mais le plus important pour nous, c’est la modernisation vers de nouvelles technologies et une réduction des coûts. »
El Hadji Ndane Diagne a également mentionné que l’usine a la capacité de triturer jusqu’à 300 000 tonnes de graines coques, ce qui démontre son potentiel opérationnel malgré son ancienneté. « Aujourd’hui, de dehors, ça peut sembler très vieux, mais à l’intérieur, ce sont des machines qui peuvent faire le boulot, » a-t-il ajouté.
L’usine de Ziguinchor emploie environ 7 000 personnes en période normale, ce qui en fait un acteur économique majeur dans la région. La relance de la production et la modernisation de l’usine devraient contribuer à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des habitants de Ziguinchor.
En conclusion, El Hadji Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, s’engage à surmonter les défis posés par la présence d’opérateurs chinois et à revitaliser la production de l’usine de Ziguinchor grâce à un plan stratégique bien élaboré et au soutien des autorités gouvernementales. Cette démarche vise à assurer une croissance durable et à renforcer l’impact économique de la Sonacos sur la région de Ziguinchor. Le directeur général a réitéré son engagement envers la modernisation de l’usine et l’amélioration de la rentabilité, tout en insistant sur la nécessité de protéger les intérêts nationaux contre la concurrence déloyale des opérateurs étrangers. Avec une vision claire et un soutien gouvernemental solide, Sonacos S.A est bien positionnée pour jouer un rôle clé dans le développement économique et industriel du Sénégal.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Le Sénégal se lance dans la conquête spatiale avec le lancement imminent de son premier satellite

Le Directeur général de l’Agence sénégalaise d’étude spatiale (ASES), Maram Kaïré, a annoncé ce mercredi le lancement imminent du premier satellite fabriqué au Sénégal. Cette déclaration a été faite lors d’un exposé organisé par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) sur le thème « La conquête de l’espace : enjeux, défis et perspectives au Sénégal ».

Ce projet ambitieux, dont le coût est estimé à 650 millions de francs CFA, est piloté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. « Nous pensions que les satellites coûtaient très cher et qu’ils n’étaient pas accessibles aux pays africains, mais grâce à la miniaturisation, on arrive à faire des satellites à des coûts beaucoup plus réduits », a expliqué Maram Kaïré.

Créée le 29 mars 2023, l’ASES vise à faire du Sénégal une nation dotée d’une industrie spatiale développée, avec des ressources humaines et des infrastructures de qualité. Parmi les missions de l’agence figure le développement des ressources humaines et le renforcement des compétences dans le secteur spatial. « Nous avons commencé à étudier la question avec des partenaires, notamment des universités internationales, qui nous proposent aujourd’hui une série de formations, des Masters en sciences et technologies spatiales, et nous n’avons pas hésité à les mettre en contact avec les écoles polytechniques et les universités sénégalaises », a-t-il indiqué.

Le renforcement du dispositif spatial existant, qui a beaucoup évolué au Sénégal, est également une priorité. « Nous voulons que ces établissements, en discussion avec les partenaires, puissent initialiser dès la prochaine rentrée la mise en place de ces Masters », a ajouté Maram Kaïré.

Un élément fondamental dans le domaine de la technologie spatiale est la mise en place d’infrastructures au sol. À cet égard, Maram Kaïré a annoncé des plans pour la construction d’un centre d’assemblage, d’intégration et de test de micro-satellites en collaboration avec des partenaires. « Ce centre permettra aux jeunes de travailler dans le développement d’une industrie spatiale sénégalaise, avec pour objectif la fabrication locale de pièces pour concevoir des micro-satellites, des cartes électroniques, des pièces de rechange, entre autres », a-t-il précisé.

Si ce défi est relevé, le Sénégal pourrait devenir un leader dans le domaine spatial en Afrique de l’Ouest dans les cinq prochaines années. Les satellites, qui offrent une vue d’ensemble de la planète, sont utilisés dans divers domaines tels que les télécommunications, le positionnement GPS, l’observation météorologique et les applications militaires.

Le Sénégal se prépare ainsi à franchir une nouvelle étape dans la conquête de l’espace, ouvrant des perspectives inédites pour son développement scientifique et technologique.

Kaolack : Tamsir Ousmane Thiam et compagnons mettent en garde contre un collectif qui veut diaboliser la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE)

Les membres de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE) ont pris la parole ce mercredi pour dénoncer et clarifier les accusations portées par un collectif qu’ils considèrent comme malintentionné. Tamsir Ousmane Thiam, membre du Conseil d’Administration de la section de Kaolack, accompagné de ses camarades, a apporté des précisions importantes et s’est inscrit en faux contre les allégations avancées par ce collectif.

« Très chers mutualistes, des déclarations absurdes et fausses sont en train d’être élaborées pour porter à l’attention du public des pratiques malsaines au niveau de la MSAE. En effet, nous venons d’apprendre la naissance d’un collectif imaginaire dirigé par des manipulateurs, des fraudeurs et des personnes au passé douteux, dont l’objectif est de nuire, » a dénoncé Tamsir Ousmane Thiam.

Il a ajouté que, au lieu de soutenir la politique expansive de la MSAE, qui inclut les agences du Sine Saloum, du Baol Sud, et des guichets, ce collectif cherche à manipuler l’opinion nationale et internationale. Thiam a mis en avant les récentes avancées de la MSAE, telles que la mise à disposition d’un siège national à Dakar et l’élaboration d’un plan stratégique de développement, visant à assurer l’essor de la structure.

« Malheureusement, des malintentionnés occupent certaines tribunes pour essayer de nous dénigrer, simplement parce que leurs fraudes ont été mises au jour, et que le bureau exécutif applique légalement et légitimement la politique définie par les administrateurs, » a-t-il poursuivi. Il a également souligné les améliorations apportées au système de gestion de la MSAE, notamment la modernisation via une plateforme destinée à assurer un suivi rigoureux des consommations et à lutter contre toute forme de fraude.

Tous ces efforts, selon Thiam, sont mis en place par le bureau exécutif pour garantir que les bénéficiaires soient dans des conditions optimales. Il a appelé les détracteurs à garder le silence, précisant que certains d’entre eux avaient perdu leur statut de membre, tandis que d’autres étaient provisoirement suspendus pour des manquements graves.

Leur seule alternative, selon lui, consiste à tenter de déstabiliser la MSAE dans le but d’empêcher ses membres d’atteindre leurs objectifs et d’obtenir les résultats escomptés.

Président Diomaye Faye mobilise l’inspection générale d’État pour un audit de grande envergure

Le Président Diomaye Faye a récemment lancé une initiative de grande envergure en mobilisant l’Inspection générale d’État (IGE) pour auditer plus de 70 directions, agences et fonds publics. Cette opération a pour objectif de traquer d’éventuelles irrégularités de gestion et d’identifier leurs auteurs.

Selon l’édition de ce jeudi du journal Le Témoin, les missions d’audit devraient être bouclées dans les prochains jours. Les rapports de l’IGE viendront s’ajouter à ceux de la Cour des comptes et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC).

Une fois complétés, tous ces rapports seront transmis au procureur de la République. Toutefois, ce ne sera pas l’actuel chef du parquet, Abdou Karim Diop, qui en sera le destinataire, mais son successeur. Le journal précise que les autorités attendent la prochaine réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour nommer de nouveaux chefs de juridiction et de parquet, moment où les rapports des corps de contrôle seront transmis à la justice.

Le Témoin va plus loin en annonçant l’imminence de convocations et d’arrestations de dignitaires de l’ancien régime. Il affirme que certains dossiers renferment des crimes financiers flagrants, si bien que le juge d’instruction n’aura même pas besoin d’ouvrir une information judiciaire.

Dans cette perspective, le ministère de la Justice a prévu un budget pour la rénovation de certaines cellules des prisons de Rebeuss et du Cap Manuel, afin de les préparer à accueillir de nouveaux détenus. Cette mesure semble logique, étant donné que l’Administration pénitentiaire s’attend à devoir gérer des détenus d’un statut particulier.

Cette initiative marque une étape significative dans la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques de gestion publique, signalant une volonté ferme de la part du Président Faye de rétablir l’intégrité et la transparence au sein des institutions publiques du pays.

Suspension des opérations foncières à Dakar : mesures gouvernementales en vigueur

Le gouvernement sénégalais a récemment pris une décision importante concernant la gestion des terres dans plusieurs zones de Dakar. À partir du 29 juillet 2024, toutes les opérations foncières, à l’exception des projets initiés par l’État, sont suspendues pour une période de trois mois. Cette décision a été annoncée par la direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol.

Le communiqué officiel précise que cette suspension concerne les zones suivantes :

  1. Lotissement BOA
  2. Lotissement Hangar Pélerins
  3. Lotissement Recasement 2 – Aéroport Dakar
  4. Lotissement EGBOS sur la VDN & Dakar
  5. Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2
  6. Site de Batterie à Yoff
  7. Site de Terme Sud Ouakam
  8. Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor sur le TF 11 651/R
  9. Pôle Urbain de Déni sur le TF 14 337/R
  10. Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO
  11. Lotissement de Ndiobêne Gandiol sur le TF138 à Saint-Louis

Cette mesure vise à réguler et à surveiller de manière plus stricte l’utilisation des terres dans ces zones stratégiques, en réponse à divers enjeux fonciers. Les projets de construction en cours qui ne sont pas initiés par l’État devront être temporairement arrêtés.

Le gouvernement sénégalais réaffirme son engagement à assurer une gestion efficace et transparente des ressources foncières. Cette suspension permet également de réaliser des évaluations approfondies des projets existants et de s’assurer qu’ils sont conformes aux normes et réglementations en vigueur.

Les autorités locales sont appelées à veiller à la mise en œuvre de cette décision et à informer les acteurs concernés des implications de cette suspension. Les parties prenantes et les citoyens sont invités à respecter ces mesures pour contribuer à une gestion harmonieuse et durable des terres au Sénégal.

En conclusion, cette suspension temporaire des opérations foncières est une étape cruciale pour renforcer la gouvernance foncière et garantir un développement urbain cohérent à Dakar et dans ses environs. Les mois à venir seront déterminants pour observer l’impact de cette décision sur les dynamiques foncières de la région.

Commandant Mame Rokhaya Lo : Une pionnière de la gendarmerie Sénégalaise

Le lundi 29 juillet 2024 marque une étape importante pour la Gendarmerie sénégalaise et pour toutes les femmes sénégalaises et africaines. Le Commandant Mame Rokhaya Lo a été promue Commandant de la Légion de Gendarmerie de l’Air et des Transports aériens. Cette nomination, qui coïncide avec la Journée Internationale de la Femme Africaine célébrée la veille, est une reconnaissance de son parcours exceptionnel et de son leadership inspirant.

En 2021, le Commandant Lo avait dirigé la 2e Force de l’unité de la police (FPU) composée de 135 militaires, dont 21 femmes, déployée en République Démocratique du Congo (RDC). À cette époque, elle fut désignée commandant de cette unité pour servir la MONUSCO, une première historique pour les forces armées sénégalaises depuis 1960. Sous sa direction, la FPU a joué un rôle crucial dans la protection des civils, la promotion des droits humains et la consolidation de la paix dans un contexte de conflit armé.

Commandant Mame Rokhaya Lo est une figure emblématique de la gendarmerie sénégalaise. Elle possède un Master 2 en Genre et consolidation de la paix, ainsi qu’un Master 2 en Administration et gestion des affaires. Sa passion pour l’intégration du genre dans les politiques de sécurité l’a amenée à être chargée de la planification des actions pour une prise en compte du genre au sein de la Gendarmerie sénégalaise, en tant que chef de la division Genre.

Elle est également formée comme pilote d’avion ULM, officier de police judiciaire et formateur pour la petite enfance. Ses multiples compétences et son dévouement lui ont valu plusieurs distinctions, dont le Prix Général Lamine Cissé pour les femmes, la paix et la sécurité. Elle figure également dans le palmarès des 50 jeunes qui font bouger le Sénégal.

Commandant Mame Rokhaya Lo a marqué l’histoire en devenant la première femme pilote des forces armées sénégalaises et chef de la section aérienne de la gendarmerie nationale. Sa promotion à la tête de la Légion de Gendarmerie de l’Air et des Transports aériens est une reconnaissance de son parcours exceptionnel et de son engagement pour la cause des femmes et de la paix.

Nous lui souhaitons plein succès dans cette nouvelle mission et espérons qu’elle continuera à inspirer de nombreuses générations de femmes à poursuivre leurs rêves et à s’impliquer dans des rôles de leadership au sein des forces armées et au-delà.

Limogeage de Cheikh Dieng : Trois mois à la tête de l’ONAS et une gestion controversée

Nommé en avril dernier, Cheikh Dieng n’aura passé que trois mois à la direction de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) avant d’être relevé de ses fonctions. Il est remplacé par Séni Diène, ingénieur hydrogéologue. L’annonce du Conseil des ministres, présidé par Diomaye Faye, a surpris ce mercredi 31 juillet et a déclenché des spéculations sur les raisons de ce limogeage soudain.

Selon le journal L’AS, la raison principale du départ de Cheikh Dieng serait sa gestion qualifiée de « clanique » de l’ONAS. Il est reproché à Dieng d’avoir recruté des proches, des militants, et des habitants de son quartier, Djiddah Thiaroye Kao, au sein de l’office, certains sans compétences nécessaires pour les postes occupés. De plus, sa relation tendue avec le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, aurait aggravé sa situation.

Le quotidien révèle également que Cheikh Dieng avait initialement refusé le poste de directeur général de l’ONAS, préoccupé par l’état « désastreux » laissé par son prédécesseur, Mamour Diallo. Il a finalement accepté, ordonnant un audit pour évaluer la situation de l’office. Les résultats de cet audit n’ont pas encore été publiés au moment de son limogeage.

Par ailleurs, le journal Source A rapporte que Dieng était sur le terrain à Touba pour ouvrir une antenne régionale de l’ONAS et effectuer des inspections lorsque la décision de son limogeage a été rendue publique. Ses proches confirment qu’il était encore actif et engagé dans ses fonctions jusqu’au dernier moment.

Ce limogeage rapide et inattendu soulève des questions sur les dynamiques internes et les défis de gestion au sein de l’ONAS. Le nouvel occupant du poste, Séni Diène, hérite désormais de ces défis et devra naviguer dans un contexte marqué par des tensions et des attentes élevées.

Arrestations en Italie : deux sénégalais interpellés pour trafic de drogue

La police italienne a procédé à l’arrestation de deux ressortissants sénégalais dans le cadre de deux opérations distinctes liées au trafic de drogues.

Avant-hier, un Sénégalais de 45 ans a été arrêté à la suite d’une perquisition effectuée à son domicile, motivée par une dénonciation. Lors de cette perquisition, la police a saisi plus de 30 comprimés de MDMA (Ecstasy) et du haschisch. Les comprimés de MDMA, identifiés comme des Blue Punisher par leur forme et leur logo distinctifs, sont reconnus comme étant parmi les drogues de synthèse les plus puissantes au monde. Le suspect, désormais assigné à résidence, est à la disposition du parquet et doit comparaître en audience aujourd’hui.

Dans une autre opération, un compatriote sénégalais a été appréhendé en possession d’environ un kilo d’héroïne à son domicile. La police locale, après une surveillance de sa maison, a observé le suspect vendre des doses à deux hommes, eux-mêmes arrêtés peu après. Le présumé dealer a été interpellé sur la Piazza Santa Fede et conduit au siège de la police routière. Lors de la fouille, les agents ont trouvé 36 doses de cocaïne et 520 euros en espèces sur lui. Une perquisition de son domicile a permis de découvrir plus d’un kilo d’héroïne, 46,34 grammes de cocaïne, ainsi que plus de 7000 euros en espèces, dont 5000 cachés dans une chaussette, et du matériel d’emballage de drogues.

Ces arrestations soulignent l’efficacité des forces de l’ordre italiennes dans la lutte contre le trafic de drogues et l’implication des autorités locales dans le démantèlement des réseaux de distribution de substances illicites. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’étendue de ces activités criminelles et les éventuels complices impliqués.

Licenciement de Oumar Bâ : La CSTS se Mobilise pour la Défense des Droits Syndicaux

Le climat social au sein de la SEN’EAU est actuellement marqué par une vive tension suite au licenciement de Oumar Bâ, Secrétaire Général du Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Eau du Sénégal (SATES). Cette décision, prise par le conseil de discipline de l’entreprise lors de sa séance du 23 juillet 2024, a déclenché une réaction immédiate et vigoureuse de la Convergence Syndicale des Travailleurs de Senelec (CSTS), composée des syndicats SUTELEC, SUDETEN, SYNTES et SYCAS.

Dans une note de soutien publiée récemment, les syndicats de la CSTS exigent l’arrêt immédiat de ce qu’ils qualifient d’acharnement contre leur camarade Oumar Bâ. Ils dénoncent fermement la démarche de la direction de SEN’EAU qui, selon eux, cherche à obtenir de l’inspection du travail l’autorisation de licenciement du Secrétaire Général du SATES sur la base de motifs fallacieux.

Les syndicalistes considèrent cette action comme une tentative flagrante de museler les représentants du personnel légalement élus et une entrave à l’exercice des droits syndicaux. « La CSTS dénonce cet abus qu’elle assimile à une tentative de musellement des représentants du personnel légalement élus et une entrave à l’exercice du droit syndical. Elle affirme toute sa solidarité au Camarade SG du SATES et aux travailleurs de SEN’EAU qui, au regard de l’article 10, alinéa 3 de la Convention Collective Nationale Inter Professionnelle (CCNI), condamnent cette violation flagrante des libertés syndicales, par leur direction générale », peut-on lire dans la note.

Les travailleurs de la SEN’EAU, soutenus par la CSTS, demandent également un audit de la gestion de leur direction générale, mettant en lumière une perte cumulée de quinze (15) milliards de FCFA sur trois ans. Ils estiment que cette transparence est essentielle pour rétablir la confiance au sein de l’entreprise et répondre aux inquiétudes légitimes des employés.

Cette mobilisation syndicale souligne l’importance de la protection des droits des travailleurs et de leurs représentants dans le maintien d’un climat social serein et équitable. La CSTS reste déterminée à poursuivre son combat pour la justice et la défense des libertés syndicales, réaffirmant ainsi son engagement envers tous les travailleurs de SEN’EAU.

Ziguinchor : Les membres du Collectif des Mécontents de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État dénoncent une gestion nébuluse

Face à la presse ce mercredi 31 juillet 2024, le collectif des agents de l’État de Ziguinchor, mécontents de la mutuelle de santé, a dénoncé avec détermination ce qu’ils appellent un « crime financier ». Ils se disent déterminés à mener le combat pour obtenir gain de cause.

Adama Diouf, fonctionnaire de l’État et membre du collectif, a expliqué que le rapport d’audit réalisé entre 2016 et 2020 contient des preuves accablantes de mauvaise gestion. « Le rapport que j’ai ici est un rapport d’audit qui a été fait de 2016 à 2020, et des plaintes ont été déposées sur la table du procureur de la République depuis 2020. Nous avons des personnes très averties dans la mutuelle qui ont de bonnes informations et qui ont tenté d’alerter les autorités, notamment l’ancien ministre Samba Diobène Ka, qui avait promis de régler le problème, mais qui n’a finalement rien fait. »
Le rapport révèle des dépenses non justifiées pour des montants colossaux : 135 362 500 FCFA en 2018, 395 206 913 FCFA en 2019, et 249 682 000 FCFA en 2020, soit un total de 780 261 413 FCFA de dépenses non justifiées sur cette période. Adama Diouf accuse les responsables de la mutuelle de « grands bandits financiers » et exprime son indignation face à l’inaction des autorités.
Le collectif critique également les récentes déclarations des dirigeants de la mutuelle, qui ont admis des difficultés de paiement et une activité limitée à seulement 16 des 45 départements. Selon Diouf, les dirigeants tentent de faire croire à l’opinion publique que les problèmes sont dus à des fraudes locales, alors qu’ils seraient eux-mêmes responsables de la situation. « Le MSAE compte 50 000 adhérents fonctionnaires, avec une cotisation mensuelle de 4 000 FCFA par membre, soit 200 millions par mois et 2,4 milliards par an. Pourtant, les membres ne peuvent pas se soigner ni obtenir des médicaments. »
Diouf cite également des cas d’intelligence, comme l’achat de trois hectares à Djibélor pour 300 millions FCFA sans constatation d’huissier en 2017, et la construction d’un bâtiment à deux étages à Liberté Extension pour près de 500 millions FCFA.
Félicien Ndiaye, un autre membre du collectif, évoque les souffrances quotidiennes des agents de l’État et de leurs familles. « Nous n’allons pas quitter cette mutuelle parce qu’elle est mal gérée. Nous allons nous battre pour obtenir justice. Nous envisageons des marches départementales et régionales, et nous irons jusqu’à Dakar si nécessaire. Nous comptons rencontrer les syndicats et les centrales syndicales pour faire de cette affaire une cause nationale. »
Oulimata Sané, agent de l’État et membre du collectif, déplore la situation qui perdure depuis trop longtemps. « Le président de la mutuelle, Babacar Ngom, est un magistrat, mais il n’applique pas la loi. Il a pris le contrôle de la mutuelle avec son groupe, au détriment des membres. Nous payons nos cotisations, mais nous ne bénéficions plus des prestations. »
Le collectif souligne que des points de presse similaires se tiennent simultanément dans différentes localités du pays, montrant l’ampleur du mécontentement.

AS – Le Dakarois, Ziguinchor

TRAVAUX DE L’ESPLANADE À MÉDINA BAYE : Contentieux sur 800 millions F CFA entre l’Agence des grands travaux de la Faydatidianiya et Ansaroud-Dîne

Les « Jeunes Espoirs de Médina Baye », dirigés par Cheikh Macky Seck, petit-fils de Baye Niass, ont exprimé leur mécontentement concernant la gestion et la communication autour du projet de construction de l’esplanade de la grande mosquée. Selon eux, l’Agence des Grands Travaux de la Faydha Tidianya (AGTFT) a manqué de transparence et d’efficacité, ce qui suscite de vives critiques.

Cheikh Macky Seck a dénoncé la manière dont l’AGTFT a critiqué publiquement la Jamhiyatu Ansaarud Dîne, l’entité reconnue par le fondateur de la ville sainte Baye Niass. Lors d’une émission diffusée sur la radio Al Fayda, l’AGTFT a affirmé que cette structure n’était pas compétente pour gérer des événements comme le Mawlid, ce qui a provoqué l’indignation des « Jeunes Espoirs de Médina Baye ».
De plus, Macky Seck a remis en question les déclarations financières de l’AGTFT, contestant notamment les 800 millions de francs CFA déclarés investis dans le chantier. Il a précisé que l’agence avait affirmé que les fondations seules avaient coûté plus de 500 millions de francs CFA, ce qu’il conteste fermement. « Nous les avons entendus dire à la radio que les fondations seulement ont coûté plus de 500 millions de francs CFA. Cette somme, nous la contestons car elle est loin de refléter la vérité des investissements effectués dans ce chantier », a-t-il expliqué.
Selon Cheikh Macky Seck, l’AGTFT a montré son incompétence et son manque de transparence dans la gestion de ce projet. Il a souligné que l’agence avait assuré devant le président Macky Sall qu’elle pourrait terminer les travaux avec 300 millions de francs CFA. Malgré la remise de cette somme et les contributions supplémentaires des disciples de Baye Niass, les travaux ne sont toujours pas achevés. « Cette agence a montré son incompétence et son opacité dans ce chantier. Il est impensable de lui redonner la gestion de la grande mosquée de Médina Baye », a-t-il déclaré.
Cheikh Macky Seck a rappelé les projets réussis par d’autres promoteurs, tels que le poste de santé de Médina Baye et le mausolée de Mame El Hadj Abdoulaye Niass de Léona, qui ont été achevés et livrés dans les délais. Ces exemples illustrent, selon lui, la différence de gestion et d’efficacité entre ces promoteurs et l’AGTFT. « Ceux qui ont prolongé un chantier de 8 mois en 2 ans et transformé un budget initial de 300 millions de francs CFA en gouffre de milliards ne pourront pas assurer de futurs travaux d’envergure », a-t-il mis en garde.
Cheikh Macky Seck a conseillé aux guides religieux de la cité sainte de ne pas confier la grande mosquée à l’AGTFT. Il a également appelé le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à lancer un nouveau programme de modernisation pour Médina Baye, notamment en vue du Maouloud et des problèmes récurrents d’eau dans la cité. « Le Maouloud va bientôt arriver, et nous connaissons tous les problèmes d’eau de la cité. Nous les appelons à plus de considération pour la ville de Baye Niass car toute sa jeunesse s’était mobilisée pour leur donner une large victoire lors de la présidentielle », a conclu Cheikh Macky Seck.
En somme, les « Jeunes Espoirs de Médina Baye » demandent une gestion plus transparente et compétente des projets de construction dans leur ville sainte, tout en appelant les autorités à intervenir pour assurer le bon déroulement des travaux et répondre aux besoins urgents de la communauté.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

DIZAINE DE NOMINATIONS : Chamboulement dans les rangs de la Police nationale

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé de nouvelles affectations lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 31 juillet 2024. Le chef de l’État a procédé à une série de nominations importantes au sein du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Diomaye Faye a procédé à la promotion de dix (10) hauts fonctionnaires de la Police nationale à de nouveaux postes. Il s’agit des nominations suivantes :

Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde 606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;

Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;

Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions.

Le Dakarois

Séance Académique de l’ANSTS : L’Industrialisation au Sénégal avec une Projection de 26 Milliards de Dollars à l’Horizon 2029

Lors d’un atelier au Radisson, ce mercredi 31 juillet 2024, l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS) a organisé une séance académique marquante dans le cadre de son programme d’activités pour l’année 2024. Cette rencontre a été l’occasion pour le Directeur Général de l’Agence Sénégalaise des Études Spatiales (ASES) et son équipe de présenter leur institution, ses visions et ses missions. Selon lui, l’installation d’un satellite est essentielle pour l’industrialisation du pays.

L’ANSTS continue d’être un pilier essentiel pour l’évolution scientifique du Sénégal, en conseillant le gouvernement et en contribuant à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques nationales en matière de science, technologie et innovation. Conçue comme une société savante sous le patronage du Président de la République, elle a pour mission de conseiller et d’assister les autorités nationales dans les domaines de la science et de l’enseignement supérieur. Elle œuvre également à la cohésion et à l’efficacité de l’écosystème scientifique national et sensibilise le public à l’importance de la science, de la technologie et de l’innovation dans le développement et le bien-être social.

Le Directeur Général de l’ASES, M. Cairé, a déclaré : « ASES a pour mission d’aider les entreprises dans le domaine des ressources humaines et de développer nos compétences en matière de questions spatiales. Dès le démarrage de notre activité, nous avons commencé à étudier la question avec des partenaires et des universités internationales qui nous proposent aujourd’hui une série de formations en masters dans les sciences et technologies spatiales. Nous avons mis ces partenaires en contact avec les universités sénégalaises. Nous travaillons pour que ces établissements puissent initier la mise en place de ces masters dès les prochaines rentrées. Nous ne faisons pas de formation directement, mais nous renforçons les compétences existantes en les mettant en rapport avec les meilleures universités du monde. Déjà, l’Université du Sine Saloum a mis en place un Master en géométrie spatiale. Le développement spatial nécessite des ressources humaines compétentes ainsi que des infrastructures, et nous travaillons activement sur ces deux aspects urgents. »

Depuis sa création, l’ANSTS a été un acteur clé dans la promotion de la culture scientifique, l’innovation et la prise de décisions fondées sur des données probantes. Ses contributions notables incluent la résolution de problèmes liés aux inondations, à la menace acridienne, à la réhabilitation des sols salins, et à la promotion de l’enseignement des sciences et des technologies. L’Académie a également développé un vaste réseau de partenariats régionaux et internationaux, aidant plusieurs pays voisins à créer leurs propres académies nationales des sciences et des technologies.

Les objectifs stratégiques de l’ANSTS pour cette période incluent : la reconnaissance et la récompense de l’excellence scientifique au Sénégal ; le soutien aux jeunes scientifiques et aux groupes de recherche pour encourager la prochaine génération ; la contribution aux objectifs de développement nationaux et régionaux ; le renforcement des liens entre la science et la société ; la promotion de la coopération nationale, régionale et internationale en matière d’éducation et de recherche.

Selon M. Cairé, « Aujourd’hui, nous parlons d’industries spatiales et d’économie spatiale pour le continent africain, un domaine existant depuis longtemps avec des pays comme l’Afrique du Sud et le Nigeria ayant leurs propres satellites depuis des années. Le Sénégal a commencé à mettre en place son espace spatial il y a tout juste un an. Il est encore tôt pour parler d’industries, mais notre feuille de route pour les dix prochaines années inclut la priorité de faire du Sénégal une nation spatiale avec une industrie au cœur de nos efforts. Nous travaillons à développer un écosystème de start-ups innovantes et à mettre en place les infrastructures nécessaires au sol. Nous avons entamé avec nos partenaires la construction d’un centre d’assemblage et de test de micro-satellites, ce qui permettra de fabriquer localement les composants nécessaires, comme les cartes électroniques et les pièces de rechange. En développant cette industrie, nous espérons contribuer significativement à l’économie du pays. Les projections en Afrique parlent de 26 milliards de dollars d’économie dans le secteur spatial. Si nous réalisons ce travail, le Sénégal pourrait, dans les cinq prochaines années, devenir un leader en Afrique de l’Ouest et développer rapidement son industrie spatiale. »

Conseil Interministériel sur la Sécurité Routière : Le Gouvernement Passe à l’Action

Lors du dernier conseil des ministres, le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, a annoncé la tenue, la semaine prochaine, d’un conseil interministériel dédié à la sécurité routière. Cette initiative vise à aborder sérieusement la problématique des accidents de la route et à mettre en œuvre des mesures efficaces pour y remédier.

Cette réunion s’inscrit dans un contexte préoccupant où les accidents de la circulation continuent de faire de nombreuses victimes. Le récent accident survenu sur la route de Kébémer, qui a causé la mort de 12 personnes et fait plusieurs blessés, a particulièrement choqué l’opinion publique et souligné l’urgence d’une action gouvernementale renforcée.

Le Premier ministre a pris la parole pour souligner que les facteurs contribuant à ces accidents sont identifiables et contrôlables. Il a insisté sur le fait qu’une approche bien documentée et rigoureuse permettra de mieux comprendre et de maîtriser ces éléments. Le gouvernement entend donc travailler de manière coordonnée et proactive pour mettre fin à ce laxisme qui ne dit pas son nom et assurer une meilleure sécurité sur les routes.

Ce conseil interministériel sera l’occasion pour les différents ministères de collaborer et de proposer des solutions concrètes. Les discussions porteront notamment sur l’amélioration des infrastructures routières, le renforcement des contrôles de sécurité, la sensibilisation des usagers de la route, et l’application stricte des lois en vigueur.

En outre, le gouvernement prévoit de consulter des experts en sécurité routière et de s’inspirer des meilleures pratiques internationales pour élaborer une stratégie globale et efficace.

En attendant cette réunion cruciale, les autorités appellent les usagers de la route à faire preuve de prudence et de responsabilité. La lutte contre l’insécurité routière est une priorité nationale qui nécessite l’engagement de tous.

Ce conseil interministériel sur la sécurité routière représente un pas important vers la réduction des accidents de la route et l’amélioration de la sécurité pour tous les citoyens. Le gouvernement, sous la direction d’Ousmane Sonko, est déterminé à prendre les mesures nécessaires pour protéger la vie de ses concitoyens et garantir des déplacements plus sûrs sur l’ensemble du territoire.

Cheikh Yérim Seck fait son retour littéraire avec une nouvelle œuvre

Après un long silence, Cheikh Yérim Seck, journaliste et écrivain bien connu, revient sur la scène médiatique avec un nouveau livre. Seck, qui était en France pour des charges professionnelles d’enseignement, a annoncé la sortie prochaine de son ouvrage sur un thème totalement inattendu. Cette nouvelle publication promet de défrayer la chronique, à l’instar de ses œuvres précédentes.

Seck sera l’invité exclusif de Pape Ngagne Ndiaye ce mercredi soir sur la Tfm, dans l’émission « Faram Facce ». Lors de cette interview, il dévoilera les contours de ce livre mystérieux, qui suscite déjà une grande curiosité. Ses admirateurs et les amateurs de littérature politique se souviennent encore du tollé provoqué par son livre « Macky Sall face à l’Histoire ». Ce brûlot avait non seulement fait couler beaucoup d’encre mais était aussi devenu le livre le plus vendu de l’histoire de la littérature politique au Sénégal.

La nouvelle publication de Seck, dont les détails restent encore confidentiels, est attendue avec impatience. La rencontre avec Pape Ngagne Ndiaye est l’occasion pour l’auteur de partager ses réflexions et les motivations derrière son œuvre, et pour le public de découvrir en avant-première les sujets brûlants abordés dans ce livre.

Avec son style incisif et son regard critique sur la scène politique sénégalaise, Cheikh Yérim Seck ne manquera pas de susciter des débats passionnés et de captiver l’attention de ses lecteurs. Restez à l’écoute de « Faram Facce » pour une soirée riche en révélations et en analyses percutantes.

Rapatriement des Jeunes Sénégalais de Dakhla : Un Retour Progressif

Le processus de rapatriement des jeunes Sénégalais candidats à l’émigration irrégulière, qui séjournaient à Dakhla depuis le 14 juin 2024, a commencé hier, marquant une étape cruciale dans les efforts du gouvernement pour ramener ses citoyens en toute sécurité.

Un premier groupe de neuf Sénégalais, comprenant trois femmes, a quitté le Maroc à bord d’un vol régulier de la Royal Air Maroc. Arrivés à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) vers 1h du matin, ces rapatriés ont été accueillis par les autorités sénégalaises et les organisations humanitaires.

Ce premier retour marque le début d’une série de rapatriements planifiés pour les prochains jours. Selon le journal Libération, un deuxième groupe de 40 Sénégalais est prévu pour quitter le Maroc le 6 août 2024. Cependant, il reste encore environ une centaine de compatriotes à Dakhla, qui attendent de rentrer au Sénégal.

Le gouvernement sénégalais, en collaboration avec les autorités marocaines et diverses organisations non gouvernementales, travaille sans relâche pour assurer le retour en toute sécurité de ces jeunes. Ces derniers avaient entrepris le périlleux voyage dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe, mais ont été interceptés et détenus dans des conditions précaires à Dakhla.

Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à soutenir ces jeunes à leur retour, en leur offrant un accompagnement psychologique et des opportunités de réintégration socio-économique. Divers programmes d’aide sont en place pour faciliter leur réintégration et les dissuader de tenter à nouveau l’émigration irrégulière.

Le ministre des Affaires étrangères a déclaré : « Notre priorité est de ramener tous nos citoyens en sécurité et de leur offrir les moyens de reconstruire leur vie ici, au Sénégal. Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires internationaux pour garantir leur bien-être. »

Ce rapatriement est un rappel poignant des dangers de l’émigration irrégulière et de la nécessité de solutions durables pour offrir des opportunités aux jeunes Sénégalais dans leur propre pays. Les efforts continus pour sensibiliser la population sur les risques et pour améliorer les conditions de vie au Sénégal sont cruciaux pour prévenir de telles situations à l’avenir.

Crise au sein de E-Media Invest : Abdoulaye Sylla porte plainte contre Mamadou Ibra Kane et Alassane Samba Diop pour abus de biens sociaux

Le groupe de presse E-Media Invest traverse une période tumultueuse, marquée par des tensions accrues entre ses actionnaires. Selon le journal Source A, dans son édition du mercredi 31 juillet, Abdoulaye Sylla, l’un des associés, a déposé une plainte auprès du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar.

Le plaignant, Abdoulaye Sylla, dénonce plusieurs irrégularités dans la gestion du groupe, visant directement Mamadou Ibra Kane, ancien directeur général, et son successeur Alassane Samba Diop. Les accusations portent principalement sur des faits d’« abus de biens sociaux ». Sylla critique la poursuite des activités du groupe malgré une perte significative de plus de la moitié du capital social, une violation flagrante de l’article 111 de l’acte uniforme sur le droit comptable pour absence d’inventaire et de rapports financiers annuels, et des accusations de banqueroute conformément à l’article 228 alinéa 4, 213 alinéa 5 pour non-tenue de la comptabilité.

Interrogé par Source A, Alassane Samba Diop, actuel directeur général, a rejeté ces accusations en déclarant : « Que celui qui nous accuse prouve que nous avons abusé de biens sociaux. » Mamadou Ibra Kane n’a pas pu être contacté, souligne le journal.

Le patron de Ecotra, également repris par Source A, exprime son indignation face à la gestion du top management du groupe. Il critique notamment le fait que l’état de cessation de paiement de la société n’ait pas été déclaré dans le délai de trois mois prescrit. Au lieu de cela, les comptes n’ont pas été présentés à l’approbation de l’Assemblée générale des associés, dissimulant ainsi la véritable situation financière de la société. Cette dissimulation aurait conduit à une perte cumulée de près de 4 milliards de francs CFA, dont environ 2 milliards au détriment du requérant.

Les accusations vont plus loin. Abdoulaye Sylla reproche également aux dirigeants de presse d’avoir utilisé des stratagèmes pour s’enrichir personnellement. Il pointe du doigt des opérations financières opaques, notamment la création d’un compte courant de plus de 800 millions de francs CFA au profit de E-Media Rédacteurs, dont les bénéficiaires seraient Mamadou Ibra Kane, Alassane Samba Diop, Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye.

La situation semble s’aggraver, laissant présager de nouvelles révélations et tensions au sein du groupe de presse. Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir de E-Media Invest et la clarification des accusations portées.

Touba : Le Khalife général des mourides lance un appel urgent face à la montée de la nappe phréatique

Le nouveau régime est mis à l’épreuve par une problématique environnementale urgente à Touba. Le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bass Abdou Khadre, a exprimé la préoccupation croissante concernant la montée de la nappe phréatique dans la ville. Lors de la réunion du Comité d’organisation, tenue ce mardi en préparation du Magal prévu le 24 août prochain, et en présence du ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine, il a fermement demandé des solutions immédiates.

« La nappe continue de monter. Le Khalife général [Serigne Mountakha Mbacké] a décaissé près de 100 millions de francs CFA pour trouver une solution à la montée de la nappe qui envahit la place où se tient la cérémonie officielle », a déclaré Serigne Bass Abdou Khadre. Il a souligné que la situation actuelle constitue une véritable « bombe écologique », ajoutant que des études récentes ont révélé que le niveau de l’eau sous la grande mosquée de Touba est à seulement un mètre de profondeur.

Serigne Bass Abdou Khadre a également critiqué les précédents gouvernements pour leur manque d’investissement adéquat à Touba. « Les régimes successifs ont fait des progrès, mais c’est minime par rapport aux besoins de la ville. Par exemple, [l’ancien régime] a investi, en 12 ans, près de 2 000 milliards à Dakar, tandis qu’à Touba, l’investissement n’a pas dépassé 115 milliards », a-t-il déploré.

En réponse, le ministre de l’Intérieur, général Jean Baptiste Tine, a assuré que toutes les dispositions nécessaires seront prises pour que le Magal se déroule dans « les meilleures conditions ». Cet engagement gouvernemental est crucial pour rassurer les habitants de Touba et les pèlerins attendus lors de cet événement religieux majeur.

La montée de la nappe phréatique à Touba nécessite une intervention urgente et coordonnée pour éviter une catastrophe écologique et pour garantir la sécurité et le bien-être des habitants et des visiteurs. Le Khalife général des mourides et son porte-parole ont clairement exprimé la gravité de la situation et l’urgence d’une action gouvernementale substantielle.

RECONVERSION DU GAZ EN ÉLECTRICITÉ : Un processus qui ne garantit pas à lui-seul l’autosuffisance en énergie

Le Sénégal, avec ses nouvelles réserves de gaz, compte sur cette ressource pour résoudre ses problèmes énergétiques. Cependant, une étude met en avant plusieurs défis et devra faire déchanter tous ceux qui avaient cru que le gaz allait résoudre la totalité des problèmes liés à l’électricité. En effet, selon les experts, le gaz est juste un complément aux énergies renouvelables. De plus, sa reconversion en électricité est un lourd chantier extrêmement coûteux.

Après les importantes découvertes de gaz, de nombreux Sénégalais sont aujourd’hui convaincus que l’exploitation domestique du gaz permettra de résoudre les problèmes énergétiques du pays. Même si le gaz a un rôle important à jouer et contribuera directement à la hausse de la production d’électricité, l’envergure des projets de conversion du gaz en électricité et leur interaction avec les plans relatifs aux énergies renouvelables auront des conséquences déterminantes sur la capacité du Gouvernement à atteindre ses objectifs en matière d’énergie et de développement durable.

A cet effet, le Sénégal a commandé une étude menée en collaboration avec l’USAID et le Natural Resource Governance Institute sur ses ambitions de conversion du gaz en électricité. À l’issue de cette expertise, six défis doivent être relevés par le Sénégal.

CHALLENGES

● La suffisance de l’approvisionnement domestique en gaz pour un large plan de conversion du gaz en électricité

Bien que le Sénégal puisse tirer profit de la production d’électricité à partir ses ressources gazières, les autorités devraient examiner attentivement l’envergure de ces ambitions et à leur compatibilité avec les plans d’énergie renouvelable du pays : il s’agit en effet d’un moment décisif pour les objectifs du gouvernement, tant en matière d’énergie que de développement durable.

● Le financement

 Les récents plans visant à développer une capacité de conversion du gaz en électricité de plus de 3 gigawatts (GW) d’ici 2050 pourraient rencontrer des obstacles. Le Sénégal pourrait ne pas être en mesure d’extraire suffisamment de gaz pour alimenter ses centrales électriques, et pourrait également avoir des difficultés à mobiliser les fonds nécessaires (au moins 2,2 milliards de dollars américains, environ 1341 milliards F CFA) pour construire les infrastructures indispensables.

● Le rôle des énergies renouvelables

Un mix énergétique plus équilibré, avec une plus grande part accordée aux énergies renouvelables en complément du gaz, offrirait au Sénégal une voie plus sûre, mais nécessiterait une stratégie cohérente à long terme, ainsi que le soutien international.

● Le partenariat de développement durable

Suite à sa participation à un Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP), le Sénégal a revu ses objectifs d’énergie renouvelable à la hausse, envisageant une capacité d’environ 1 GW à moyen terme (d’ici 2030). Pour aider le pays à atteindre ces objectifs, ses partenaires de développement doivent fournir à temps le soutien financier et technique promis.

● Le mix énergétique

Si  le Sénégal s’en tient exclusivement aux plans déjà publiés, le gaz représentera 75 % de la capacité installée à long terme. En l’absence d’un plan à long terme pour les énergies renouvelables, le pays risque de s’enliser dans une production d’électricité principalement axée sur le gaz, compromettant non seulement l’effet catalyseur escompté du JETP, mais empêchant aussi le gouvernement d’exploiter pleinement le potentiel solaire et éolien du pays.

● Gestion transparente et inclusive

Une approche plus transparente et inclusive aidera le gouvernement sénégalais à affiner et à mettre en oeuvre ses plans énergétiques , à gérer les attentes des citoyens et à renforcer la confiance du public, mais aussi à accroître sa crédibilité auprès des investisseurs.

RECOMMANDATIONS

Il résulte de cette analyse que le Gouvernement risque de ne pas atteindre ses objectifs s’il poursuit une expansion aussi importante de la capacité de conversion du gaz en électricité tel qu’envisagée dans les plans récents, et sous-estime le rôle que pourraient jouer les énergies renouvelables dans le futur mix énergétique du pays. Selon les experts ayant mené l’étude, gaz devrait être considéré comme un complément aux énergies renouvelables et, si possible, n’être utilisé que pour répondre aux « pics » de demande. À cette fin, le Gouvernement devra non seulement faire des choix judicieux pour les technologies de ses centrales à gaz, mais aussi négocier adéquatement les prix du gaz et les contrats d’exploitation des centrales

Ce processus est très coûteux c’est pourquoi les partenaires internationaux du Sénégal doivent tenir leurs engagements à court terme, notamment en réduisant les coûts de financement encore trop élevés, et en acceptant d’investir dans des projets jugés risqués et difficiles à financer. En effet, d’après les estimations, les 346 MW de capacité supplémentaire en énergies renouvelables requis pour atteindre 999 MW en 2030 pourraient coûter jusqu’à 920 millions de dollars, c’est-à-dire pas moins de 560 milliards de francs CFA. Et encore, ce calcul exclut les améliorations du réseau, les systèmes de flexibilité et la capacité de stockage d’énergie.

Parallèlement, le duo Diomaye-Sonko doit créer un environnement plus favorable aux investissements dans la conversion du gaz en électricité et dans les énergies renouvelables.

Par ailleurs, pour des besoins d’efficacité et de transparence, le Gouvernement devrait aussi distribuer plus clairement les responsabilités entre les différentes institutions, et clarifier les processus et procédures à suivre pour prendre des décisions réglementaires clés.

En outre, accroître le consensus et la confiance du public renforcera la crédibilité de la planification à long terme, ainsi que la stabilité du cadre réglementaire. Étant donné les attentes élevées du public concernant l’impact transformateur des plans de conversion de gaz en électricité, une sensibilisation accrue du public aux différentes opportunités, risques et compromis pourrait modifier le discours dominant et les perceptions afin de permettre au niveau régime en place d’adapter la stratégie énergétique de manière appropriée.

Le Dakarois

Le Premier Ministre Ousmane Sonko défend le port du voile dans les établissements scolaires

Le Premier ministre Ousmane Sonko a pris une position ferme contre l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires. Lors de la cérémonie de remise des prix aux meilleurs élèves du Concours général 2024, Sonko a déclaré : « On n’acceptera plus l’interdiction du voile dans les établissements scolaires ».

Pour le Premier ministre, cette interdiction est « inacceptable, peu importe l’école concernée ». Il a insisté sur le fait que refuser l’accès à une personne en raison de son voile est une pratique injuste et discriminatoire. « La responsabilité de garantir l’égalité des chances revient à tous, en mettant chaque enfant sur un pied d’égalité », a-t-il ajouté, soulignant l’importance de l’inclusion et du respect des diversités religieuses et culturelles dans le système éducatif.

Cette déclaration intervient dans un contexte de débat intense sur la laïcité et la liberté religieuse dans les établissements scolaires du pays. Ousmane Sonko, connu pour ses positions tranchées et son engagement pour les droits civiques, a réitéré son soutien aux élèves portant le voile, affirmant que leur éducation ne devait pas être compromise par des restrictions vestimentaires.

Les propos du Premier ministre ont été accueillis avec des réactions mitigées. Certains voient en lui un défenseur des libertés individuelles et de l’égalité, tandis que d’autres estiment que la laïcité des établissements scolaires doit être préservée sans concessions.

Néanmoins, Sonko a clairement exprimé sa détermination à voir cette interdiction levée, promettant de travailler avec les autorités éducatives pour assurer un environnement scolaire inclusif et équitable pour tous les élèves, indépendamment de leurs croyances religieuses.

Il reste à voir comment cette prise de position influencera les politiques scolaires à l’avenir et quelles mesures seront mises en place pour garantir le respect des droits de chaque élève.

Interdiction du voile en milieu scolaire : Ousmane Sonko s’exprime avec fermeté

En septembre 2019, un débat intense avait secoué le Sénégal suite à la décision de l’institution Sainte-Jeanne-d’Arc à Dakar d’interdire le port du voile islamique dans son établissement. Cette mesure avait conduit à l’exclusion de plusieurs lycéennes et avait suscité un vif tollé. Face à la controverse, l’établissement avait finalement révisé sa décision.

Lors de la cérémonie du concours général 2024 qui s’est tenue au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Coumba Rose, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris position sur ce sujet sensible. Sonko a affirmé : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile. »

Le Premier ministre a exprimé sa détermination à garantir le respect des droits des élèves en milieu scolaire, en particulier pour les jeunes filles portant le voile. « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée », a-t-il averti.

En outre, Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’éducation religieuse au Sénégal et a affirmé que le gouvernement s’engageait à promouvoir cet enseignement. Il a également précisé que des mesures seront mises en place pour orienter professionnellement les élèves et les étudiants, assurant ainsi une éducation équilibrée et respectueuse des valeurs culturelles et religieuses du pays.

Emigration clandestine : La Marine Nationale Sénégalaise arraisonne une pirogue avec 111 personnes au large de Dakar

Le 29 juillet 2024, la Marine nationale sénégalaise a réussi une opération importante dans sa lutte contre l’émigration clandestine. Selon une publication sur le compte Facebook de la Marine nationale, une pirogue transportant 111 personnes a été arraisonnée au large de Dakar.

L’intervention a eu lieu à environ 140 kilomètres de la côte dakaroise, lorsqu’une unité de la Marine, le PHM NIANI, a intercepté la pirogue en question. Les passagers étaient répartis comme suit : 62 Sénégalais, 22 Gambians et 20 Guinéens.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts continus des autorités sénégalaises pour contrôler les flux migratoires illégaux et garantir la sécurité en mer. La marine a souligné l’importance de telles actions pour contrer les dangers associés aux traversées périlleuses souvent entreprises par des migrants en quête d’une vie meilleure.
Les autorités ont également rappelé que ces interventions visent non seulement à prévenir les risques auxquels sont confrontés les migrants, mais aussi à lutter contre les réseaux de passeurs qui exploitent la détresse des personnes cherchant à fuir des conditions de vie difficiles.
La Marine nationale a exprimé sa détermination à poursuivre ses efforts pour assurer la sécurité maritime et soutenir les initiatives nationales et internationales visant à gérer les migrations de manière humaine et efficace. Cette interception s’ajoute à une série d’actions visant à renforcer le contrôle des frontières et à protéger les vies humaines en mer.

Ziguinchor : Sensibilisation à l’accès des personnes malvoyantes et non-voyantes aux opportunités du numérique

« Nous avons formé au niveau de Ziguinchor 5600 jeunes, dont 100 filles à Nyassia, à l’utilisation de l’outil informatique. L’objectif de ST-Foundation est de former à Ziguinchor plus de 50 000 personnes… »

Dixit Sidi Ameth Kouka, point focal de ST-Foundation Microelectronics à Ziguinchor. Il l’a fait savoir hier, lundi 29 juillet 2024, à la salle de réunion du conseil départemental de Ziguinchor, lors de ladite journée. C’était en présence du directeur de l’action sociale Seydou Nourou Thiam, d’Aliou Sakho, représentant la mairie de Ziguinchor, de la présidente du comité de lutte contre les violences faites aux femmes, d’ISMEA et des partenaires d’INEFJA. Ceux-ci ont permis d’installer quatre centres à Ziguinchor : un à l’école Badara Diallo, qui prend en charge les malvoyants, un au niveau de l’association DECLIC pour les personnes qui travaillent dans la société civile, un autre à Niassya pour les filles des zones isolées, et récemment, un autre centre a été implanté au niveau de la mairie de Boutoupa-Camaracounda.

« Aujourd’hui, nous avons formé au niveau de Ziguinchor 5600 jeunes à l’utilisation de l’outil informatique. À Nyassia, nous avons déjà formé 100 jeunes filles qui savent utiliser l’outil informatique, la cybercriminalité et le codage. L’objectif de ST-Foundation est de former à Ziguinchor plus de 50 000 personnes afin qu’elles puissent utiliser l’outil informatique. Notre cible principale est les jeunes, surtout des localités inaccessibles, mais aussi les personnes en situation de handicap. Même les professionnels sont concernés, car pour le codage et la cybercriminalité, des centres sont ouverts pour accompagner notamment les journalistes et les professionnels. Cette journée de sensibilisation et d’interpellation des autorités vise à promouvoir l’accès au numérique pour les personnes malvoyantes et non-voyantes », a déclaré Sidi Ameth Kouka.

Cela permettra, selon lui, à ces personnes de participer au développement de leurs localités. « Nous sommes à 50% de nos objectifs, car comme je l’ai dit, notre objectif est de former 50 000 jeunes dans la région de Casamance. Nous avons récemment signé une convention avec les navétanes. Durant cette période hivernale, avec la ligue de foot de Ziguinchor et l’ONG Right To Play, nous voulons former 5000 jeunes à l’utilisation de l’outil informatique et au codage », a-t-il rassuré.

Seydou Nourou Thiam, directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, s’est réjoui de ce projet. « Nous venons de lancer la cérémonie d’un projet numérique avec la Fondation ST-Microelectronics, qui vient renforcer les dispositifs de l’État sénégalais en matière d’éducation inclusive. Aujourd’hui, ce projet renforce les dispositifs existants et nous sommes très contents des résultats obtenus. Cette année, nous avons eu deux candidats au BFEM qui ont tous réussi. Au baccalauréat, trois ont été au second tour et une seule a été admise. Donc, Ziguinchor se réjouit de ce projet », a-t-il indiqué.

Il estime maintenant qu’il faut sensibiliser les parents, les autorités étatiques et territoriales, les maires, les conseils départementaux et tous les acteurs, comme les inspecteurs d’académie et de l’éducation, ainsi que la société civile. « L’éducation est une compétence transférée, mais les parents doivent aussi être sensibilisés au fait que le handicap ne doit plus être un frein. Au contraire, il doit être un pilier permettant aux enfants de bénéficier d’une éducation comme leurs pairs et de réussir pour participer au développement de ce pays. Nous sommes vraiment satisfaits de la venue de ce projet de la Fondation ST-Microelectronics, qui renforce le dispositif dans la région de Ziguinchor ».

Pour Michel Nassarline Ndéckine, élève déficient visuel au CEMT Amilcar Cabral, ce projet est d’une grande importance. « Aujourd’hui, on parle d’inclusion dans tous les domaines, surtout le numérique. Nous, les déficients visuels, si nous avons la possibilité de manipuler les outils informatiques, ce sera un véritable avantage. Au 21e siècle, les analphabètes sont ceux qui ne savent pas manipuler l’ordinateur. Nous refusons d’être ces analphabètes. Ce n’est pas parce que nous ne pouvons pas manipuler l’ordinateur, mais parce que nous n’avons pas la possibilité. Si cette possibilité se présente, nous allons la saisir avec beaucoup d’intérêt », s’est-il réjoui.

Souleymane Guèye, coordonnateur régional de Sensorial-Handicap-Corporation (SHC-INEFJA), un projet qui s’occupe des enfants malvoyants et non-voyants en partenariat avec STM pour la formation en TIC à Ziguinchor, a déclaré : « Il s’agit de permettre aux enfants handicapés visuels d’utiliser les TIC. Nous sommes dans un monde de digitalisation. Ces enfants, une fois qu’ils décrochent le baccalauréat, perdent souvent une année en Europe car ils ne savaient pas utiliser l’outil informatique. Cette formation leur permet de continuer leurs études en France sans problème. Cette année, une fille a décroché son baccalauréat et cette formation l’aidera à poursuivre directement ses études en Europe. Nous avons aussi deux jeunes qui ont réussi d’office au BFEM. Ils fréquentaient souvent la salle informatique et les recherches qu’ils y faisaient leur ont permis d’avoir un bon niveau et de réussir au premier tour au BFEM. Ce projet est à saluer ».

Pour l’état des lieux, il a déclaré : « Actuellement, nous avons 45 enfants déficients visuels répartis au lycée Djignabo, au CEMT Amilcar Cabral, à l’école Ataba Tabar et à l’école Badara Diallo. Tous ces enfants fréquentent régulièrement la salle informatique installée à l’INEFJA de Ziguinchor, selon le programme du formateur. Aujourd’hui, sans l’accès à l’informatique, ils seraient presque des analphabètes. Moi-même, j’ai été formé en informatique par une personne non-voyante. Les enfants qui ont le bac et qui vont en France sont encadrés par un de leurs amis aveugles sur Campus France jusqu’à l’obtention de la préinscription et l’indication de l’université où ils doivent continuer leurs études. Donc, ce n’est plus un mystère ni un secret : les enfants déficients visuels utilisent l’informatique et sont en avance par rapport aux autres ».

Aliou Sakho, adjoint au maire de Ziguinchor, a félicité les organisateurs. « Nous sommes à l’heure de l’inclusion. Initier les malvoyants et non-voyants à l’informatique, c’est aller au-delà de l’éducation inclusive. L’inclusion va donc vers le numérique et c’est à saluer. Cela signifie que nous avons fait des pas de géants. Nous ne pouvons que nous en féliciter ».

Selon Sada Kane, technicien ingénieur informaticien, le choix de Ziguinchor s’explique par le fait que cette région a une population élevée de non-voyants par rapport aux autres régions, selon les données officielles de l’ANSD.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Lutte contre la traite des enfants et des femmes/Sénégal : Mody Ndiaye et son équipe mènent une guerre sans état d’âme dans la sous-région pour éradiquer ce fléau…

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains célébrée ce mardi 30 juillet 2024 à l’hôtel Radisson, le secrétaire permanent de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP), Mody Ndiaye, a déclaré mener une guerre sans état d’âme contre la traite des enfants au Sénégal et dans la sous-région. « Plusieurs facteurs essentiels caractérisent et amplifient le phénomène de la traite des enfants au Sénégal. C’est pourquoi il est urgent de mener une guerre sans état d’âme contre ces pratiques… » a-t-il déclaré.

Cette manifestation a été célébrée sur le thème : « Ne laissons aucun enfant de côté dans la lutte contre la traite des personnes », en présence d’un représentant du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ainsi que des ambassadeurs du Nigéria et de la Suisse au Sénégal. Selon lui, la lutte contre la traite des enfants, phénomène qu’il qualifie de désastre, justifie une mobilisation générale et coordonnée des services publics et nationaux comme la police, la justice et les forces vives de la nation en général.

Il ajoute que la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes a mis en place plusieurs plans d’action s’articulant autour de quatre priorités, dont la prévention, l’information, la sensibilisation des utilisateurs, la protection des victimes et la poursuite avec le renforcement des capacités. « La traite des personnes est considérée comme la troisième activité illégale dans plusieurs pays en termes de profits. L’efficacité de la lutte contre la traite nécessite, au regard de sa compétitivité, la maîtrise de ses différentes dimensions juridiques, judiciaires, économiques et psychosociales… » a précisé le secrétaire permanent de la cellule, Mody Ndiaye.

Selon le représentant régional de l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDUC), Amado De Andrés, au cours de cette même période, plus de 217 victimes, dont 27 mineures, ont été retirées d’une situation de traite. « On a vu, au cours des 18 derniers mois, au niveau du Sénégal surtout, 15 condamnations de personnes soupçonnées de traite… », a-t-il révélé, en ajoutant que plus de 474 acteurs de la justice pénale ont été formés dans ce cadre.

Il termine en disant que 19 comités de vigilance communautaires ont été formés pour identifier et orienter les victimes de la traite des personnes. « Une mission est en cours visant à évaluer les liens et l’impact du travail de l’ONUDUC sur les pays de la région en ce qui concerne la lutte contre la traite… » a-t-il conclu.

Célébration de la journée de l’excellence au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose

La journée de l’excellence a été célébrée en grande pompe au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, en présence du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre. Cet événement a été l’occasion de récompenser les lauréats pour leurs efforts remarquables dans le domaine de l’éducation.

Dans son discours, le Président Faye a réaffirmé son engagement à diversifier les formations afin de rendre l’éducation plus inclusive et de qualité. Il a souligné que l’éducation des enfants et des jeunes en situation de handicap est une priorité nationale. « Il est de notre devoir de construire de nouveaux instituts spécialisés et de renforcer le système des assistants de vie scolaire, tout en mettant aux normes toutes les infrastructures », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a également exprimé sa volonté d’intégrer les langues nationales dans le système éducatif. « Mettre l’école au service de la souveraineté nationale, c’est aussi poursuivre l’intégration des langues nationales dans notre système éducatif. Les expérimentations en cours dans le cadre du modèle harmonisé de l’éducation bilingue au Sénégal seront capitalisées en vue de mettre ces langues au cœur du dispositif d’enseignement », a-t-il annoncé.

En outre, le Président Faye a souligné l’importance d’évaluer le système éducatif pour aligner les programmes avec les réalités actuelles, les enjeux et les besoins de l’économie nationale. Il a indiqué avoir instruit de renforcer le rôle et la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Éducation et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences et de l’Éducation, de la Formation et du Sport, ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs, pour une amélioration continue de la qualité des enseignants.

Parrainée par le professeur Mamadou Sangaré, la cérémonie a été marquée par un appel du Président aux lauréats à s’inspirer de son parcours exemplaire. « Vous devez, comme lui, persévérer dans le culte de l’effort et de l’excellence pour être respecté parmi les meilleurs. Vous vous êtes distingués parmi tous les élèves du Sénégal et je tiens à vous féliciter chaleureusement. Vous faites ma fierté personnelle », a-t-il souligné.

Enfin, le Président Faye a exhorté les lauréats à cultiver l’esprit patriotique, rappelant que la nation place beaucoup d’espoir en eux pour continuer à rayonner. « Le flambeau est entre vos mains et nous sommes conscients que votre éducation n’a pas de prix. Car, seule une éducation de notre jeunesse nous garantit un Sénégal souverain, juste et prospère dans une Afrique en progrès. Ensemble, continuons d’investir et de nous investir dans l’éducation pour un Sénégal meilleur. Vive le Sénégal, vive l’Afrique », a-t-il conclu.

La Journée de l’Excellence 2024 a ainsi été un moment fort de reconnaissance et de célébration des talents et des efforts déployés dans le domaine de l’éducation au Sénégal.

Ahmadou Bachir Touré : Un parcours d’excellence au concours général 2024

Ahmadou Bachir Touré, élève de 18 ans, a marqué l’édition 2024 du Concours Général en remportant le premier prix en Histoire et le premier prix en Géographie. Ces distinctions lui ont valu d’être reconnu comme le meilleur lauréat de Terminale de cette année.

Ahmadou, élève en Série S1 au prestigieux Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de Saint Louis, a démontré une régularité et une excellence académiques impressionnantes tout au long de son parcours scolaire. Il a reçu ses prix des mains du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en plus de nombreux lots offerts par les partenaires du Concours général.

Ahmadou Bachir a rejoint le Prytanée Militaire en 2017 après avoir brillamment réussi le concours d’entrée très sélectif. Inspiré par l’exemple d’un de ses cousins, il a été encouragé à poursuivre cet objectif dès la classe de CM2 qu’il a effectuée au collège Notre Dame du Liban de Castor, où il a complété tout son cycle élémentaire. Son adaptation à la vie militaire a été facilitée par la présence de ce cousin durant ses deux premières années.

Du collège jusqu’à la terminale, Ahmadou a maintenu des moyennes semestrielles remarquables, variant entre 16 et 17 sur 20. Ses matières favorites, les mathématiques et l’histoire, ont été au cœur de ses succès académiques. En classe de seconde, ses excellentes notes en histoire, géographie et mathématiques ont rendu son orientation difficile, mais le conseil de classe a finalement opté pour la série S1.

Le parcours d’Ahmadou Bachir Touré est un modèle d’engagement et de persévérance. Son succès au Concours Général 2024 illustre non seulement ses capacités intellectuelles exceptionnelles mais aussi la qualité de l’enseignement dispensé au Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de Saint Louis. Ses réussites futures sont à surveiller de près, car il représente une véritable promesse pour l’avenir académique et professionnel du Sénégal.

Cérémonie de Remise des Prix du Concours Général 2024 : Le Président Bassirou Diomaye Faye annonce un programme de recrutement d’enseignants

Le Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose a accueilli aujourd’hui la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024, présidée par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Dans son discours, le chef de l’État a félicité les lauréats pour leur excellence et a remercié les partenaires pour leur soutien indéfectible.

Le Président Diomaye a également saisi cette occasion pour annoncer une nouvelle de taille qui réjouira les acteurs du secteur éducatif : un programme de recrutement spécial d’enseignants prévu à l’horizon 2030. Cette initiative vise à combler le déficit d’enseignants et à éliminer les classes multigrades, problématiques récurrentes du système éducatif sénégalais.

Le thème de cette édition, « Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraineté nationale », a été qualifié de particulièrement pertinent par le Président. Selon lui, ce thème ouvre la voie à une réflexion profonde sur le système éducatif sénégalais, notamment à travers le développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles.

Cette cérémonie a été marquée par la présence de plusieurs personnalités de l’éducation, des lauréats et de leurs familles, ainsi que de nombreux partenaires de l’éducation nationale. La mise en avant de l’excellence académique et les perspectives de réformes annoncées par le Président Diomaye témoignent de l’engagement du gouvernement à améliorer le système éducatif pour le rendre plus inclusif et en phase avec les réalités nationales.

La perspective de ce programme de recrutement d’enseignants est accueillie avec enthousiasme, car il répond à un besoin crucial pour l’avenir de l’éducation au Sénégal. En renforçant le corps enseignant, le gouvernement espère offrir une éducation de qualité à tous les élèves, dans des conditions d’apprentissage optimales.

Le développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles, évoqués par le Président, sont perçus comme des leviers importants pour moderniser et rendre plus accessible le système éducatif. Ces mesures devraient permettre aux élèves de mieux s’approprier les contenus pédagogiques et de favoriser une éducation en adéquation avec les enjeux contemporains et culturels du pays.

Ainsi, la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024 s’est conclue sur une note d’optimisme et d’espoir pour l’avenir de l’éducation au Sénégal, avec des réformes ambitieuses en vue pour bâtir une école véritablement au service de la souveraineté nationale.

Ameth Suzanne Camara présenté au procureur pour offense au chef de l’état

Ameth Suzanne Camara, responsable de l’Alliance pour la République (APR), a été arrêté pour « offense au chef de l’État » et « actes de nature à jeter le discrédit sur une institution ». Sa comparution devant le procureur de la République, accompagnée de son avocat Me Fadel Diack, a mené à une première décision de retour de parquet. Toutefois, le procureur a choisi de criminaliser l’affaire en lançant une information judiciaire, et a demandé l’émission d’un mandat de dépôt à l’encontre de M. Camara.

L’arrestation de M. Camara découle d’un mandat émis par le procureur de la République suite à des propos où il qualifiait le président de la République et son Premier ministre de « fenkat » (menteur). Lors de son audition, M. Camara n’a exprimé aucun regret et a affirmé ses propos sans présenter d’excuses, ce qui pourrait compliquer son dossier selon son avocat, Me Fadel Diack.

Après un premier retour de parquet, M. Camara a subi un second retour en attendant la désignation d’un juge d’instruction, prévue pour ce mardi. Le chef du parquet de Dakar, dans son réquisitoire introductif, a requis un mandat de dépôt et a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire. Kéwoulo rapporte que le procureur a également déposé un réquisitoire supplétif pour renforcer son action.

Ce mardi, M. Camara doit être présenté pour connaître l’identité du juge chargé de l’instruction et pour décider de son éventuelle incarcération. L’issue de cette affaire reste incertaine, mais elle met en lumière les tensions politiques et les enjeux de la liberté d’expression au Sénégal.

Amadou Ba poursuit ses visites de courtoisie dans les foyers religieux

L’ancien Premier ministre Amadou Ba continue sa série de visites de courtoisie auprès des foyers religieux sénégalais. Après avoir été accueilli à Touba par Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des mourides, M. Ba se trouve actuellement à Tivaouane. Il y est reçu par Serigne Babacar Sy Mansour, le khalife général des tidianes.

Ces visites interviennent dans un contexte politique marqué par les récentes élections, où Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), n’a pas remporté la présidence. Malgré sa défaite, il maintient un dialogue actif avec les leaders religieux du pays, soulignant son engagement envers les valeurs et les traditions sénégalaises.

Ces rencontres témoignent de l’importance accordée par M. Ba aux relations avec les guides religieux, des acteurs influents dans le paysage politique et social du Sénégal.

Concours Général 2024 : Le Président annonce un programme de recrutement d’enseignants

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024 au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Coumba Rose. Lors de son discours, le chef de l’État a félicité les lauréats et remercié les partenaires, avant de dévoiler une initiative significative pour le secteur de l’éducation.

En effet, le président Faye a annoncé un programme spécial de recrutement d’enseignants, prévu d’ici 2030, visant à combler le déficit d’enseignants et à éliminer les classes multigrades. Cette initiative répond à une demande croissante pour une meilleure qualité d’éducation et à la nécessité d’offrir des conditions d’apprentissage optimales pour tous les élèves.

Le président Diomaye Faye a souligné la pertinence du thème de cette édition, « Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraineté nationale », qui incite à repenser en profondeur le système éducatif sénégalais. Il a notamment évoqué l’importance du développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles, afin de mieux adapter l’éducation aux réalités locales et de renforcer la souveraineté nationale.

Ce programme de recrutement et les réformes annoncées témoignent de l’engagement du gouvernement à améliorer le système éducatif et à préparer les jeunes Sénégalais à relever les défis de demain.

Dahra Djolof : Décès tragique d’un enfant de 3 ans dans un véhicule immobilisé

Un drame s’est produit hier à Dahra Djolof, dans le quartier Loumbeul, où Ibrahima Ndiaye, un enfant de trois ans, a été retrouvé mort dans un véhicule immobilisé, rapporte Dakaractu.

Selon les informations recueillies, le jeune Ibrahima avait quitté son domicile pour jouer. Vers 13h, il a ouvert la portière d’un véhicule stationné et y est entré. Malheureusement, le véhicule s’est verrouillé, bloquant toute ventilation. Enfermé pendant plusieurs heures sans oxygène, le garçon a succombé à une asphyxie.

Inquiets de sa disparition, les membres de sa famille ont entrepris de nombreuses recherches avant de découvrir son corps sans vie dans le véhicule. Alertée, la gendarmerie locale s’est rendue sur place pour constater les faits. Le corps d’Ibrahima Ndiaye a été transporté à l’hôpital de Dahra Djolof, où un certificat de genre de mort a été délivré à ses parents. Une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances exactes de ce tragique incident.

Ce drame a plongé les habitants du quartier Loumbeul dans une profonde consternation.

Mamadou Sangharé : Parrain du Concours Général 2024

Le Concours Général 2024 a l’honneur de choisir comme parrain le Professeur Mamadou Sangharé, une figure emblématique de l’éducation et des sciences au Sénégal. Ce choix témoigne de la reconnaissance de ses contributions exceptionnelles à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, et de son rôle en tant que modèle pour les meilleurs élèves des classes de Première et de Terminale.

Professeur Titulaire de Classe Exceptionnelle, Mamadou Sangharé a dédié sa carrière à l’avancement des sciences et de l’éducation. Il a occupé des postes prestigieux tels que Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques (FST) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et Directeur de l’école doctorale de mathématiques et d’informatique de la même université. Son engagement pour l’excellence académique et sa vision stratégique ont contribué à façonner l’avenir de nombreux étudiants et chercheurs.

Mamadou Sangharé est un membre fondateur de l’Institut Africain des Sciences Mathématiques (AIMS), une institution pionnière dans la promotion de l’éducation scientifique sur le continent africain. En tant que Directeur de AIMS-SENEGAL pendant quatre ans, il a joué un rôle clé dans la formation de jeunes scientifiques et dans l’établissement de partenariats internationaux pour renforcer les capacités scientifiques en Afrique.

Entre 2014 et 2016, le Professeur Sangharé a été Directeur Général de l’Enseignement Supérieur au Sénégal. À ce titre, il a servi de point focal national pour le projet des Centres d’Excellence, une initiative visant à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et à promouvoir la recherche innovante. Son leadership a été crucial dans l’élaboration de politiques éducatives et dans la mise en œuvre de programmes visant à élever les standards académiques au niveau national.

Les contributions exceptionnelles de Mamadou Sangharé à l’éducation et aux sciences ont été reconnues par de nombreuses distinctions. Il est commandeur de l’Ordre National du Mérite et Inspecteur Général de l’Éducation, des honneurs qui témoignent de son dévouement et de son impact durable sur le système éducatif sénégalais.

En tant que parrain du Concours Général 2024, le Professeur Mamadou Sangharé incarne les valeurs de rigueur, d’excellence et de dévouement. Son parcours inspirant et ses réalisations remarquables servent de modèle aux jeunes élèves, les encourageant à poursuivre des études scientifiques et à viser l’excellence académique.

Son implication en tant que parrain est un symbole fort pour les étudiants, rappelant l’importance de l’éducation et de la recherche scientifique dans le développement personnel et national. En honorant le Professeur Sangharé, le Concours Général 2024 rend hommage à une carrière exceptionnelle et encourage les jeunes générations à suivre ses traces, contribuant ainsi à un avenir prometteur pour le Sénégal et l’Afrique.

Concours Général du Sénégal 2024 : Une Célébration de l’Excellence Éducative

L’édition 2024 du Concours Général du Sénégal a mis en lumière 32 disciplines académiques, dont 17 pour les élèves de Première et 15 pour ceux de Terminale. Parmi les matières de Première, on retrouve des langues comme l’Allemand, l’Anglais, et l’Arabe, ainsi que des sciences telles que les Mathématiques, les Sciences de la Vie et de la Terre, et les Sciences physiques. Pour la Terminale, les disciplines incluent l’Électronique, la Dissertation philosophique, et les Techniques comptables, entre autres.

Cette année, le concours a enregistré une participation accrue avec 3 203 candidats, soit 149 de plus qu’en 2023. Les filles représentent 58,22% des inscrits, confirmant une participation féminine significative.

Le concours a décerné 112 distinctions : 64 prix et 48 accessits. En Première, 63 distinctions ont été attribuées, et 49 en Terminale. Les établissements publics ont dominé avec 95 distinctions contre 17 pour le privé. Les filles ont obtenu 50,98% des distinctions totales, démontrant leur performance académique remarquable.

Les lauréats de cette année, au nombre de 100, se répartissent presque équitablement entre filles (53%) et garçons (47%). En Première, 36 filles et 19 garçons ont été récompensés, tandis qu’en Terminale, 28 garçons et 17 filles ont brillé.

Les élèves des séries scientifiques ont, une fois de plus, dominé avec 69% des distinctions. Les séries techniques et littéraires ont respectivement obtenu 15% et 16% des distinctions.

La cérémonie de remise des prix, tenue le 30 juillet, a également été marquée par la présentation du premier tome du livre « La grande marche vers une société d’Excellence / Concours Général du Sénégal : 1966 – 2024 ». Cet ouvrage retrace l’histoire du concours depuis sa création en 1961 et constitue une précieuse contribution au patrimoine éducatif et culturel du Sénégal.

Cette édition du Concours Général du Sénégal réaffirme l’engagement du pays envers l’excellence académique et l’importance de célébrer les réalisations des jeunes talents.

Tragique accident entre Méckhé et Kébémer : Le SYNAES appelle à une application stricte du Code de la Route

Hier, un accident tragique survenu entre les communes de Méckhé et Kébémer a fait état de 12 morts et de plusieurs blessés. Le Syndicat national des auto-écoles du Sénégal (SYNAES) a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Dans une déclaration, le SYNAES a rappelé l’importance de l’auto-école dans le système de transport, soulignant que celle-ci constitue le premier maillon de la chaîne par la formation dispensée aux candidats à l’obtention du permis de conduire. Le syndicat a attiré l’attention du Ministère de tutelle sur la nécessité d’appliquer de manière urgente et sans délai la loi n.2022-04 du 15 avril 2022, portant Code de la Route. L’article L.17 de cette loi stipule que les candidats doivent suivre une formation didactique et pratique en conduite automobile dans une auto-école pour être aptes à conduire en toute sécurité.

Papa Malick Barry, président du bureau national du SYNAES, et ses camarades ont constaté que la plupart des candidats à l’obtention du permis dans les catégories professionnelles C, D et E, déposent directement leur dossier de candidature sans suivre une formation théorico-pratique auprès d’une auto-école agréée. Cette pratique pose un grave problème de sécurité routière, selon le syndicat.

Le SYNAES s’est dit disposé à rencontrer le Ministre de tutelle pour établir un dialogue et contribuer aux réformes prévues par le nouveau Code de la Route. Le syndicat insiste sur le fait que l’application stricte de cette loi est essentielle pour garantir la sécurité routière et éviter de tels drames à l’avenir.

Révélation des salaires des directeurs généraux et présidents de conseil de surveillance : Les détails

Après la divulgation du salaire du président de la République Bassirou Diomaye Faye, la lumière est désormais jetée sur les rémunérations des Directeurs Généraux (DG) et des Présidents de Conseil de Surveillance (PCS) des agences. Ces salaires, établis par la commission d’évaluation des agences, sont déterminés selon l’importance des agences, classées en quatre catégories distinctes.

Les agences de cette catégorie incluent des entités de premier plan telles que l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (Artp), l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie), et l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (Ageroute). Les Directeurs Généraux de ces agences perçoivent un salaire de 5 millions FCFA par mois, tandis que les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 2 millions FCFA par mois. Les membres du conseil de surveillance ne perçoivent pas de salaire fixe, mais reçoivent une indemnité de 300 000 FCFA par session.

Pour les agences de catégorie 2, telles que l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (Armp) et l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (Adepme), les Directeurs Généraux touchent un salaire de 4 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent quant à eux 1 750 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance perçoivent 250 000 FCFA par session.

Les Directeurs Généraux des agences classées en catégorie 3 sont rémunérés à hauteur de 3 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance touchent 1 500 000 FCFA mensuellement, tandis que les membres du conseil de surveillance reçoivent une indemnité de 200 000 FCFA par session.

Pour les agences de la dernière catégorie, les Directeurs Généraux perçoivent un salaire mensuel de 2 millions FCFA. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 1 250 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance sont rémunérés 150 000 FCFA par session.

La classification des agences est basée sur divers critères, incluant le budget de l’agence, son positionnement stratégique, et son effectif. En outre, les Directeurs Généraux peuvent recevoir des indemnités de performance, dont le montant ne peut toutefois dépasser 35% de leur salaire de base.

Ces informations éclairent sur les structures salariales des hauts responsables des agences, offrant une transparence sur la rémunération en fonction de la responsabilité et de l’importance stratégique des différentes entités au sein de l’administration publique.

Affaire de corruption au commissariat de Zac Mbao : 12 personnes déférées au parquet

Le commissariat de Zac Mbao est au cœur d’une affaire de corruption impliquant plusieurs membres de la brigade de recherches et des ressortissants maliens. Selon une enquête de la Division des investigations criminelles (DIC), douze personnes ont été mises à la disposition du parquet de Pikine-Guédiawaye.

L’enquête, révélée par Libération, a mis en lumière une affaire de corruption après l’arrestation de deux ressortissants maliens en possession de 650 millions de FCFA. Ces derniers ont accusé les policiers d’avoir détourné 200 millions de FCFA. Les agents mis en cause nient les accusations, mais les preuves semblent s’accumuler contre eux.

Deux vidéos de surveillance ont joué un rôle crucial dans cette enquête. Elles montrent clairement un indicateur des policiers quittant les lieux au moment de l’interpellation des Maliens. Cet indicateur, interrogé par les enquêteurs, a fourni des explications jugées incohérentes par les autorités, malgré les preuves vidéos versées au dossier.

Les deux ressortissants maliens arrêtés ont affirmé être impliqués dans le commerce de l’or. Cependant, ils n’ont pas été en mesure de fournir des preuves concrètes de leurs activités commerciales. Cette absence de preuves a renforcé les suspicions à leur égard et a complexifié davantage l’affaire.

Les policiers impliqués dans cette affaire nient fermement les accusations portées contre eux. Néanmoins, les preuves vidéos et les incohérences dans les explications de leur indicateur ont semé le doute sur leur version des faits. La DIC continue de mener une enquête approfondie pour déterminer la véracité des allégations.

Cette affaire met en lumière des dysfonctionnements graves au sein du commissariat de Zac Mbao et soulève des questions sur l’intégrité de certains membres des forces de l’ordre. Le parquet de Pikine-Guédiawaye est désormais en charge du dossier, et la justice devra faire la lumière sur cette affaire complexe. La population attend avec impatience les résultats de l’enquête et les éventuelles sanctions qui en découleront

L’enquête se poursuit, et de nouvelles révélations pourraient faire surface, modifiant potentiellement le cours de l’affaire.

DÉCLARATIONS DE PATRIMOINE AU PREMIER MANDAT : La fortune de Macky plus colossale que celle de Diomaye

Depuis l’entrée en vigueur de la Constitution de 2001 au Sénégal, les déclarations de patrimoine des présidents de la République sont devenues une obligation légale, visant à garantir la transparence dans la gestion des biens publics. Cette pratique a été suivie scrupuleusement par les présidents en exercice, dont Macky Sall et son successeur, Bassirou Diomaye Faye. Cependant, une comparaison entre leurs patrimoines révèle des différences notables.

En mai 2012, Macky Sall, alors président nouvellement élu, a publié sa déclaration de patrimoine. Ce document faisait état d’une fortune estimée à plus de 1,3 milliard de FCFA, comprenant des villas et terrains au Sénégal, un appartement à Houston, des parts dans des sociétés immobilières, et divers véhicules. Cette estimation était pourtant sujette à débat ; certains affirmant que sa richesse réelle avoisinait les 8 milliards de FCFA. Une assertion que Macky Sall a toujours rejetée.

En revanche, la déclaration de patrimoine de Bassirou Diomaye Faye, rendue publique le 29 juillet 2024, présente un tableau bien différent. Le 5e président  de la République affiche un patrimoine moins important. Ses biens incluent principalement trois comptes bancaires, dont deux à la BICIS et un à UBA, pour un total d’à peu près 21 millions F CFA. En termes de biens matériels, il possède un véhicule Ford Explorer Platinum acquis en 2022 (19 000 000) F CFA, ainsi que plusieurs propriétés immobilières dont une maison à Mermoz (plus de 250 000 000 F CFA) et des terrains à Ndiaganiao, Sandiara, et Keur Moussa.

Le total estimé de ses biens immobiliers et autres avoirs s’élève à plus de  80 millions de FCFA. L’actuel chef de l’État a également mentionné des dettes, notamment un prêt de 8 millions de FCFA à la BICIS et un autre de 30 millions de FCFA à UBA, dont une partie reste à rembourser.

Le Dakarois

Sen’Eau : Les tensions entre la direction et les travailleurs s’intensifient

Les relations entre la direction de Sen’Eau et ses travailleurs sont de plus en plus tendues depuis le licenciement de Oumar Ba, secrétaire général du Syndicat Autonome des Travailleurs des Eaux du Sénégal (SATES). Cette situation a engendré une crise interne, alimentée par des accusations de musèlement et de sabotage de la part de la direction générale.

Ndiaya Diop, directeur communication et relations publiques de Sen’Eau, a tenté de clarifier la position de l’entreprise dans un entretien avec Dakaractu. Selon lui, il n’y a pas de crise interne, les troubles étant limités à des rumeurs externes. Il affirme que le travail continue normalement, avec les salaires versés à temps, les primes distribuées sans retard, les véhicules correctement approvisionnés en carburant, et les soins médicaux des employés assurés par l’IPM.

Cependant, Diop a également exprimé des critiques envers Oumar Ba, indiquant que les actions et propos de ce dernier ne correspondent pas à l’image de l’entreprise. Il souligne que les déclarations du syndicaliste sont en décalage avec la réalité au sein de Sen’Eau.

Face aux menaces de grève, Diop se montre rassurant, affirmant que le service continuera malgré tout. Il rappelle qu’une tentative de grève similaire en 2021 n’avait pas abouti.

Quant au licenciement d’Oumar Ba, Diop précise qu’aucune notification formelle n’a encore été émise. Toutefois, une demande d’explication lui a été adressée après que la commission de discipline a relevé des actes et propos jugés contraires au règlement intérieur de l’entreprise. Une demande d’autorisation de licenciement a été soumise à l’inspection générale, en attente de validation.

Cette situation délicate entre la direction de Sen’Eau et ses travailleurs illustre les défis auxquels sont confrontées les entreprises en matière de gestion des relations internes et de communication. Le futur de ces relations dépendra en grande partie des décisions prises par les autorités compétentes et de la capacité des deux parties à trouver un terrain d’entente.

Émigration irrégulière : 189 candidats interpellés par la Base navale nord

La Base navale nord a mené une opération de grande envergure ce dimanche, au niveau de la Langue de Barbarie à Saint-Louis, aboutissant à l’interpellation de 189 candidats à l’émigration irrégulière. Cette intervention, effectuée par les forces armées sénégalaises, s’inscrit dans le cadre de la lutte continue contre le phénomène de l’émigration clandestine qui met en péril des milliers de vies chaque année.

Selon le communiqué de la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), l’opération a eu lieu entre 22 heures dimanche soir et 6 heures lundi matin. Cette intervention nocturne a permis d’appréhender les candidats avant qu’ils ne puissent embarquer, empêchant ainsi une potentielle tragédie en mer.

Les candidats à l’émigration irrégulière interpellés étaient majoritairement de nationalités sénégalaise et gambienne. L’attrait de l’émigration vers l’Europe reste fort malgré les dangers connus. Les conditions de voyage sur des embarcations de fortune, souvent surchargées, mettent en péril les vies de ceux qui cherchent une meilleure vie au-delà des frontières africaines.

En parallèle de cette opération terrestre, la Marine nationale a également mené une opération en haute mer. Une pirogue partie de Bargny, transportant 213 candidats à l’émigration irrégulière, a été arraisonnée à plus de 200 km au large de Saint-Louis. Les passagers comprenaient 63 Sénégalais, 44 Gambiens, 93 Guinéens et 13 Maliens. Cette interception a permis de prévenir une possible catastrophe maritime et de ramener les candidats en sécurité.

Les raisons de cette émigration sont multiples et complexes. Elles incluent la recherche de meilleures opportunités économiques, l’évasion de conditions de vie difficiles, et parfois la fuite de conflits ou de persécutions. Pour beaucoup, les promesses d’une vie meilleure en Europe sont suffisamment convaincantes pour risquer leur vie en traversant la mer sur des embarcations non sécurisées.

Les autorités sénégalaises ont intensifié leurs efforts pour prévenir l’émigration clandestine. Ces efforts incluent non seulement des opérations de sécurité pour intercepter les candidats avant qu’ils n’embarquent, mais aussi des campagnes de sensibilisation sur les dangers de l’émigration clandestine et des programmes pour améliorer les conditions de vie et offrir des opportunités économiques au sein du pays.

Ces récentes opérations démontrent l’engagement des autorités sénégalaises dans la lutte contre l’émigration clandestine. Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé que le gouvernement continuerait à renforcer les mesures de sécurité tout en collaborant avec les pays voisins pour mettre fin à ce fléau. Il a également souligné l’importance de développer des programmes socio-économiques pour dissuader les jeunes de risquer leur vie en cherchant à émigrer de manière illégale.

La lutte contre l’émigration irrégulière reste une priorité pour le Sénégal. Les récents succès des opérations de la Base navale nord et de la Marine nationale sont des étapes importantes dans cette bataille continue. Les efforts conjugués de prévention, d’intervention et de sensibilisation sont essentiels pour protéger les vies humaines et offrir des alternatives viables à ceux qui cherchent à quitter leur pays.

El Malick Ndiaye évalue les installations du Train Express Régional

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a effectué ce lundi une visite des installations du Train Express Régional (TER). Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de la tournée de prise de contact qu’il a entreprise depuis sa nomination, visait à évaluer le fonctionnement du TER et à appréhender les réalités sur le terrain.

La visite a débuté à la gare principale de Dakar, où le ministre a eu droit à une présentation détaillée de la gare, de ses fonctionnalités, ainsi que du système de billetterie. Ensuite, à bord du TER, El Malick Ndiaye s’est rendu à la gare de Colobane, considérée comme le poumon technique du TER. Sur place, il a visité le Poste de Commandement Centralisé (PCC) du TER, le Centre des Opérations Ferroviaires (COF), et le site de Maintenance des Rames (SMR).

Au PCC, le ministre a échangé avec les collaborateurs de Senter et de Seter, portant essentiellement sur le réseau technique du TER. « Je suis agréablement surpris par le niveau très élevé des politiques et pratiques 5S et HSE dans les installations du TER », a-t-il déclaré, saluant la qualité et les compétences du personnel de la Seter. Cependant, il n’a pas manqué de souligner son inquiétude concernant l’absence de stock de pièces critiques du matériel roulant.

Lors de la visite du SMR, El Malick Ndiaye a demandé aux directeurs généraux de la SENTER et de la SETER de peindre rapidement les trains aux couleurs nationales, rappelant que cette initiative est déjà en cours pour les sept nouvelles rames qui doivent être livrées prochainement. « Il s’agit de ‘républicaniser’ notre TER », a-t-il ajouté. Cette requête avait déjà été adressée au directeur général de la société Dakar Dem Dikk.

Malheureusement, la visite prévue aux gares de Rufisque et de Diamniadio a été interrompue par un tragique accident survenu le même jour sur l’axe Ndande-Ngaye, causant 11 morts et 8 blessés graves. Informé de cet accident, El Malick Ndiaye s’est immédiatement rendu à Louga et à l’hôpital de Kébémer pour apporter son soutien aux blessés.

Cette tournée de prise de contact permet au ministre de mieux comprendre les défis et les opportunités liés aux infrastructures et aux transports, en vue d’améliorer les services offerts aux citoyens.

Salaire et déclaration de patrimoine du Président Bassirou Diomaye Faye

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rendu publique sa déclaration de patrimoine dans le Journal Officiel. Selon cette déclaration, M. Faye perçoit un salaire mensuel de 4 859 302 F CFA.

Cette transparence fait suite à son élection triomphale au premier tour, qui a eu lieu le 24 mars dernier. Cette victoire marque un moment significatif dans l’histoire politique du Sénégal, illustrant le choix des citoyens pour un leadership renouvelé et une gouvernance transparente.

M. Faye, depuis son entrée en fonction, a mis un point d’honneur à la transparence et à l’intégrité, valeurs qu’il avait fortement prônées durant sa campagne électorale. La publication de son patrimoine s’inscrit dans cette démarche de transparence, visant à renforcer la confiance entre le gouvernement et les citoyens.

La somme de 4 859 302 F CFA perçue chaque mois par le Président reflète les responsabilités et les exigences de la plus haute fonction de l’État. Elle est également en ligne avec les pratiques internationales en matière de rémunération des dirigeants.

Cette initiative de publication du patrimoine pourrait également encourager d’autres hauts fonctionnaires et politiciens à suivre son exemple, contribuant ainsi à une culture de transparence et de responsabilité au sein des institutions publiques du Sénégal.

En conclusion, le Président Bassirou Diomaye Faye, par son élection et ses actions, s’efforce de mettre en place une gouvernance basée sur la transparence, l’intégrité et la responsabilité, des valeurs essentielles pour le développement et la prospérité du Sénégal.

Validation de l’audit genre au ministère de la Fonction publique : vers une parité dans la hiérarchie A

Ce lundi 29 juillet 2024, le ministre de la Fonction publique et de la réforme du service public, Olivier Boucal, a validé politiquement l’atelier consacré à l’audit genre de son ministère. Cette initiative marque une étape importante dans la quête de l’égalité hommes-femmes au sein de la fonction publique, en particulier dans les postes décisionnels.

Lors de son allocution, le ministre Boucal a souligné l’objectif central de cet audit : identifier et corriger les déséquilibres de genre présents dans les structures publiques. « Cet audit est lancé pour trouver des mesures pour corriger le déséquilibre entre les hommes et les femmes dans la fonction publique et surtout dans les sphères de décision », a-t-il affirmé.

Le ministre a également mis en avant la nécessité de former les femmes pour leur permettre d’accéder à des fonctions de responsabilité. « Elles doivent être formées pour qu’elles accèdent aux fonctions de responsabilité, car elles sont très peu à accéder à la hiérarchie A », a-t-il précisé.

Pour concrétiser cette vision, Olivier Boucal a annoncé l’ouverture prochaine d’une académie dédiée à la formation des femmes aux postes de responsabilité. Prévue pour octobre prochain, cette académie accueillera une première cohorte de 20 femmes. Lors de la seconde phase, la formation sera élargie aux femmes des autres ministères.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté de promouvoir une réelle parité au sein de la fonction publique et de garantir une représentation équitable des femmes dans les sphères de décision. Le ministre Boucal espère ainsi instaurer des bases solides pour un environnement de travail plus inclusif et équitable, contribuant à une meilleure gouvernance publique.

En conclusion, la validation de cet audit genre par le ministre Olivier Boucal constitue une avancée significative vers l’égalité des sexes dans la fonction publique. Elle promet des changements concrets et durables, renforçant le rôle des femmes dans la prise de décision et l’administration publique.

Déclaration de Patrimoine du Président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye

Le Journal Officiel de la République du Sénégal a publié la déclaration de patrimoine du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce document officiel, daté du 25 juillet 2024, fait état des actifs et des engagements financiers du président nouvellement élu.

Détails de la Déclaration

  • Nom et Prénom: Bassirou Diomaye Diakhar Faye
  • Date et lieu de naissance: 25 mars 1980 à Ndiandiaye
  • Adresse: Présidence de la République, Avenue Léopold Sédar Senghor
  • Fonction actuelle: Président de la République
  • Date de prise de fonction: 2 avril 2024
  • Profession antérieure: Inspecteur des Impôts et Domaines
  • Établissement antérieur: Ministère de l’Économie et des Finances
  • Situation matrimoniale: Marié, régime de séparation de biens
  • Salaire mensuel: 4,850,302 FCFA

Comptes Bancaires

  • BICIS (Compte courant): 14,776,405 FCFA
  • BICIS (Épargne): 7,650 FCFA
  • UBA (Compte courant): 1,457,850 FCFA

Prêts Bancaires

  • BICIS: Montant initial de 20,000,000 FCFA, reste à payer de 15,879,456 FCFA
  • UBA: Montant initial de 30,000,000 FCFA, reste à payer de 27,379,216 FCFA

Véhicules

  • Ford Explorer Platinum: Acquise d’occasion en 2022 pour 18,000,000 FCFA

Propriétés Immobilières

  • Maison bâtie à Mermoz, Dakar: Valeur de 274,976,000 FCFA
  • Terrain à Ndiaganiao: 3,000,000 FCFA
  • Terrain agricole à Sandiara: 15,050,000 FCFA avec investissement de 29,000,000 FCFA
  • Terrain nu à Keur Moussa: 1,700,000 FCFA

Cette déclaration, rendue publique conformément à l’article 37 de la Constitution, vise à assurer la transparence et à prévenir les conflits d’intérêts.

Pour consulter le document complet, veuillez vous référer au Journal Officiel de la République du Sénégal du 25 juillet 2024(JO Patrimoine).

Accident de la circulationa d’une rare Violence sur l’Axe Ngaye Mékhé – Kebemer : 11 Morts et plusieurs blessés

Un tragique accident de la circulation s’est produit ce matin sur l’axe Ngaye Mékhé – Kebemer, faisant 11 morts et plusieurs blessés. La collision, d’une rare violence, a impliqué un camion et un minibus, selon des sources concordantes.

Les premiers témoignages rapportent que le camion et le minibus se sont percutés de plein fouet, causant des dégâts considérables et des pertes humaines importantes. Les secours sont rapidement intervenus sur les lieux pour prendre en charge les blessés et sécuriser la zone de l’accident.

Les autorités locales ont déployé des équipes médicales et des forces de l’ordre pour gérer la situation et fournir l’assistance nécessaire aux victimes. Les blessés ont été transportés vers les hôpitaux les plus proches pour recevoir les soins appropriés.

Les causes exactes de l’accident restent pour le moment indéterminées. Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de cette tragédie. Des experts en accidentologie sont attendus sur place pour analyser les éléments matériels et recueillir les témoignages des survivants.

Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes, en particulier sur les axes très fréquentés. Les autorités appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance et à respecter les consignes de sécurité pour éviter de telles catastrophes.

Nos pensées vont aux familles des victimes en cette période de deuil et de souffrance.

Plus d’informations à venir.

Accident Mortel à Ngaye Méckhé : 11 Morts et 9 Blessés dans une Collision entre un Minicar et un Camion

Un tragique accident de la route s’est produit ce lundi à Ngaye Méckhé, dans le département de Tivaouane. Une collision entre un minicar et un camion a entraîné la mort de 11 personnes et fait 9 blessés.

L’accident, survenu sur la route nationale, a provoqué un lourd bilan humain. Les secours ont confirmé que 11 personnes ont perdu la vie sur le coup, tandis que 9 autres ont été blessées, certaines grièvement.

Les premières investigations indiquent qu’une collision entre un minicar, transportant des passagers, et un camion est à l’origine de cette tragédie. Les circonstances précises de l’accident restent encore à déterminer, mais il est certain que l’impact a été particulièrement violent.

Les blessés ont été rapidement pris en charge et transportés au centre de santé de Kébémer, où ils reçoivent les soins nécessaires. Les autorités locales et les services de secours se sont mobilisés pour apporter leur soutien aux victimes et à leurs familles.

Les autorités locales, ainsi que les services de sécurité routière, ont exprimé leur profonde tristesse face à cet événement tragique. Des mesures supplémentaires de sécurité et des enquêtes approfondies seront menées pour comprendre les causes de cet accident et prévenir de futurs incidents similaires.

En réaction à ce drame, les autorités rappellent l’importance de la prudence sur les routes et encouragent tous les usagers à respecter les règles de sécurité routière. Des campagnes de sensibilisation sont prévues pour renforcer la prévention des accidents de la route dans la région.

Ce tragique accident à Ngaye Méckhé met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes et d’une meilleure infrastructure pour assurer la sécurité des usagers. Les pensées et les prières de toute la communauté accompagnent les familles des victimes en ces moments difficiles.

La Ligue Démocratique renforce son opposition face au régime Diomaye-Sonko

La Ligue Démocratique (LD), fermement ancrée dans l’opposition, a réitéré sa détermination à renforcer sa mobilisation et à préparer les défis futurs lors de sa récente rencontre. Le parti a exprimé sa volonté de jouer un rôle prépondérant sur la scène politique nationale, en mettant l’accent sur une opposition forte et significative. À cet effet, la LD a annoncé la création du mouvement des enseignants de la LD, ajoutant ainsi une nouvelle dimension à son organisation.

Face au régime actuel incarné par le tandem Diomaye-Sonko, la LD a appelé à une mobilisation massive de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) et à une relance dynamique de la Confédération de la Gauche Plurielle. Le parti plaide pour la constitution d’un large front républicain capable de s’opposer fermement au pouvoir en place. Selon la LD, cette union est essentielle pour préparer efficacement les prochaines échéances électorales et pour garantir une opposition démocratique robuste.

Alors que le nouveau régime a franchi le cap des cent premiers jours depuis le 12 juillet 2024, la LD a saisi cette occasion pour évaluer les premières orientations du gouvernement et la mise en œuvre de ses engagements. Le parti exprime une vive préoccupation face à ce qu’il perçoit comme un éloignement des promesses électorales. La LD dénonce des dérives inquiétantes dans plusieurs domaines ainsi que des reniements sur des questions sociétales sensibles. Selon le parti, ces développements témoignent d’une déviation notable des principes de méritocratie, de transparence et d’équité.

En conclusion, la Ligue Démocratique semble déterminée à renforcer son opposition et à se préparer activement aux défis futurs, en appelant à une union large et dynamique des forces démocratiques et socialistes pour contrer le régime actuel.

Reconnaissance des Tirailleurs Africains Tués en 1944 : Un geste mémoire contesté

En juillet 2024, la France a reconnu officiellement comme « morts pour la France » six tirailleurs africains tués au Sénégal en 1944. Ces soldats faisaient partie d’un groupe exécuté sur ordre d’officiers de l’armée française à Thiaroye, un épisode sombre de l’histoire coloniale française. Cette décision survient dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France et à l’approche du 80e anniversaire des évènements de Thiaroye.

Cependant, cette initiative mémorielle suscite des réactions mitigées. Ousmane Sonko, président du parti sénégalais Pastef Les Patriotes, a exprimé sa désapprobation sur sa page Facebook. « Les temps ont changé. Pourquoi cette subite « prise de conscience » alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? » a-t-il déclaré.

Sonko critique le fait que la France semble vouloir dicter unilatéralement les termes de la reconnaissance de ce tragique événement. « Ce n’est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent », a-t-il ajouté.

Pour Sonko et d’autres voix au Sénégal, l’histoire de Thiaroye 44 ne peut plus être contée et commémorée uniquement par la France. Ils appellent à une réappropriation de ce récit par les Africains eux-mêmes, en insistant sur le fait que ce souvenir doit être remémoré autrement, avec une perspective et une reconnaissance authentiquement africaines.

Cette tension autour de la mémoire collective souligne les complexités et les sensibilités entourant les actes de reconnaissance et de réconciliation post-coloniale. La démarche française, bien que symbolique, doit s’accompagner d’un dialogue ouvert et inclusif pour véritablement honorer la mémoire des victimes de Thiaroye et d’autres évènements similaires.

AVIATION : L’Aéroport Ousmane Masseck Ndiaye de Saint-Louis rejoint l’ASECNA après une décennie de tentatives

L’aéroport international Ousmane-Masseck-Ndiaye de Saint-Louis a rejoint l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), après une décennie de tentatives infructueuses. Le ministère sénégalais des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a annoncé cette avancée significative.

« Après une décennie de tentatives infructueuses, le ministre El Malick Ndiaye et ses équipes ont travaillé d’arrache-pied pour corriger les impairs et échanger intensément avec les autorités pendant trois mois, réussissant ainsi à intégrer l’aéroport de Saint-Louis à l’ASECNA », rapporte un communiqué officiel.

La décision a été officialisée lors de la 73ème session du Comité des ministres de l’ASECNA, tenue le 26 juillet 2024 à Ouagadougou, avec la participation de quinze ministres. L’intégration de l’aéroport de Saint-Louis à l’ASECNA a été un point clé de l’ordre du jour. Le ministre sénégalais a convaincu ses pairs grâce au niveau satisfaisant de la mise aux normes de l’OACI de l’aéroport, condition indispensable pour son admission aux activités communautaires de l’ASECNA.

Le comité des ministres a adopté une résolution pour inscrire l’aéroport de Saint-Louis au titre des activités communautaires de l’ASECNA à partir du 1er janvier 2025. Cette décision majeure permettra au Sénégal de réaliser des économies annuelles de près de deux milliards de francs CFA, couvrant les charges de personnel, la maintenance et le calibrage des équipements de navigation aérienne, de météorologie et de sécurité incendie.

« À partir du 1er janvier 2025, l’ASECNA prendra en charge la gestion des services de navigation aérienne, tandis que AIBD SA continuera à s’occuper de la gestion commerciale de l’aérogare de Saint-Louis, en se concentrant sur sa croissance et le développement des activités connexes pour la réalisation des aéropoles », rapporte la source.

Le ministre a également donné son accord de principe pour l’intégration prochaine de la Gambie, une fois les conditions remplies. L’ASECNA, créée à Saint-Louis le 12 décembre 1959, compte aujourd’hui 19 États membres.

La cérémonie d’ouverture de cette session s’est tenue en présence du Premier Ministre du Burkina Faso. Monsieur Anûuyirtole Roland Somba, ministre burkinabé chargé des Transports aériens, a été officiellement installé en tant que nouveau Président du Comité des Ministres, succédant à son homologue congolais. Avant le début des travaux, les ministres ont été reçus par le Président burkinabé, le Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’État du Faso, et se sont recueillis au mémorial Thomas Sankara.

L’examen et l’approbation des rapports du comité des experts, réunis le 25 juillet 2024 en prélude à la session, ainsi que ceux du Président du Conseil d’administration et du Directeur général, ont permis des discussions approfondies sur des questions cruciales telles que la sécurité, la gestion financière, les ressources humaines, les investissements, et le projet de ciel unique pour l’Afrique.

Hôpital militaire de Ouakam : Quatrième transplantation rénale réussie

L’Hôpital Militaire de Ouakam (HMO) a réalisé une avancée significative dans le domaine médical avec la réussite de sa quatrième transplantation rénale, effectuée le samedi 27 juillet 2024. Cette intervention, menée par une équipe exclusivement sénégalaise, souligne les progrès notables du Sénégal en matière de chirurgie et de médecine spécialisée.

L’équipe médicale, composée de membres du consortium HMO-Dantec et d’un chirurgien vasculaire, a travaillé en synergie pour assurer le succès de cette opération complexe. Selon les informations partagées par la direction des relations publiques des armées sur leur compte X, l’intervention s’est déroulée sans complications, et le couple donneur-receveur se porte bien.

Cette réussite illustre non seulement l’expertise croissante des professionnels de la santé au Sénégal, mais aussi l’importance des collaborations locales dans l’amélioration des soins spécialisés. La transplantation rénale, une procédure délicate nécessitant des compétences techniques avancées et une coordination rigoureuse, a été accomplie grâce à l’engagement et au dévouement de l’équipe médicale sénégalaise.

La direction de l’Hôpital Militaire de Ouakam a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de l’opération et aux perspectives qu’elle ouvre pour le futur de la chirurgie rénale au Sénégal. Cette quatrième transplantation rénale réussie est une étape majeure vers l’autosuffisance médicale et la réduction de la dépendance aux interventions chirurgicales à l’étranger.

Les succès répétés dans ce domaine encouragent les autorités sanitaires et les institutions médicales à poursuivre leurs efforts pour développer les compétences locales et améliorer les infrastructures de santé. Avec de telles réalisations, le Sénégal continue de renforcer sa position en tant que leader régional en matière de soins médicaux spécialisés et de transplantation d’organes.

Ousmane Sonko critique la reconnaissance posthume des Tirailleurs africains par la France et exige des mesures concrètes

La récente décision du président français Emmanuel Macron de reconnaître à titre posthume six tirailleurs africains « morts pour la France » a suscité une réaction immédiate de la part de Ousmane Sonko, le président de Pastef/Les Patriotes. Sonko a utilisé son compte X (anciennement Twitter) pour exprimer ses sentiments sur cette initiative, tout en exhortant le gouvernement français à « revoir ses méthodes » en affirmant que « les temps ont changé ».

« Nous demandons au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé ! D’aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur ‘reconnaissance’ à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette ‘mort pour la France’ », a déclaré Sonko sur son compte X.

Il a poursuivi en questionnant le timing de cette reconnaissance : « Pourquoi cette subite ‘prise de conscience’, alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? » Sonko a insisté sur le fait que la France ne peut plus, seule, contrôler la narration de cette partie tragique de l’histoire. « Je tiens à rappeler à la France qu’elle ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d’histoire tragique. Ce n’est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent ».

Cette reconnaissance intervient dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France et précède le 80e anniversaire des événements de Thiaroye. Ces commémorations s’inscrivent dans la continuité des efforts mémoriels menés par le président Macron, qui a souvent exprimé la volonté de reconnaître les torts du passé colonial de la France.

Cependant, pour beaucoup, y compris Ousmane Sonko, ces gestes symboliques sont insuffisants. Ils réclament des actions plus concrètes et significatives, telles que des réparations matérielles et une reconnaissance officielle des injustices subies par les tirailleurs africains. Selon Sonko, les descendants de ces soldats méritent plus qu’une simple reconnaissance posthume ; ils méritent justice et réparation pour les sacrifices de leurs aïeux.

Il a ajouté : « Ce n’est pas seulement une question de mémoire, mais aussi de justice et de dignité pour ces hommes qui ont donné leur vie pour une nation qui les a ensuite trahis. La France doit aller au-delà des simples paroles et adopter des mesures concrètes pour réparer les torts causés à ces héros africains et à leurs familles ».

Sonko a également fait remarquer que ces gestes doivent s’inscrire dans une démarche plus large de réévaluation des relations entre la France et ses anciennes colonies. « Les relations entre la France et l’Afrique doivent être fondées sur le respect mutuel et la reconnaissance des erreurs du passé. Il est temps pour la France de faire face à son histoire et d’adopter une approche plus respectueuse et équitable envers les nations africaines », a-t-il conclu.

Alors que le Sénégal se prépare à commémorer le 80e anniversaire des événements de Thiaroye, l’appel de Sonko résonne fortement. Il rappelle que les sacrifices des tirailleurs africains ne doivent jamais être oubliés et que leur mémoire doit être honorée de manière juste et appropriée.

Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre renouvelle ses recommandations à la veille du Magal

Comme chaque année, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, en sa qualité de Président du comité d’organisation du Magal, a délivré sa traditionnelle déclaration de veille de l’événement. Il a profité de cette occasion pour rappeler aux fidèles Mourides les épreuves endurées par Serigne Touba durant sa persécution par les colonisateurs. Cheikh Bassirou a évoqué les souffrances incroyables qu’a subies le Soufi, jusqu’à ce que Dieu décide de l’honorer à jamais.

Le 18 Safar, date marquant le début des atrocités, a été institué par Serigne Touba comme un jour de commémoration annuelle pour rendre grâce au Seigneur. Cheikh Bassirou a rappelé la recommandation du Cheikh, insistant sur le fait que le « mbérndé » (repas collectif) est l’activité principale attendue de chaque disciple lors du Magal. « Les talibés de Serigne Touba n’attendent personne pour célébrer le Magal. Chacun d’entre nous sait se débrouiller pour s’organiser par rapport à l’événement. Et quand on n’a pas de quoi cuisiner, il est recommandé d’aller vers ceux qui organisent ces berndés et de bien se régaler », a-t-il affirmé.

Cheikh Bass Abdou Khadre a également souligné que toutes les prières de Serigne Touba ont été exaucées. Il a invité les Mourides à se consacrer davantage au travail et à l’adoration de Dieu, rappelant ainsi l’importance de la spiritualité et de l’effort personnel dans la vie de chaque disciple.

En somme, ce message réitère les valeurs de solidarité et de dévotion qui sont au cœur de la commémoration du Magal, tout en encourageant les fidèles à poursuivre le chemin tracé par Serigne Touba.

Aminata Touré renforce Son engagement en tant que militante des droits de l’homme

Aminata Touré, ancienne ministre de la Justice et présidente du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance, continue de démontrer son engagement inébranlable pour les droits de l’homme. Malgré son passage marquant aux Nations Unies, elle n’a pas perdu de vue sa mission de défendre les causes justes.

Récemment, Touré a reçu une délégation du Collectif des Victimes des Violences Politiques, conduite par Boubacar Seye, président de l’organisation Horizon Sans Frontières (HSF). Cette rencontre a été l’occasion pour l’ex-garde des sceaux de réaffirmer son soutien sans réserve à la lutte contre l’impunité et pour le droit à la justice.

Lors de cette rencontre, Touré a exprimé sa volonté de soutenir activement le Collectif dans ses efforts pour obtenir justice pour les victimes de violences politiques. Elle a souligné l’importance de ne pas laisser les actes de violence impunis, et de veiller à ce que chaque victime ait accès à une justice équitable.

Le président de HSF, Boubacar Seye, a salué l’engagement de Touré, affirmant que son soutien est crucial dans la lutte contre l’impunité et pour la promotion des droits de l’homme. Il a également souligné que la collaboration avec des figures influentes comme Aminata Touré peut apporter une visibilité et un poids considérables à leur cause.

Cette rencontre marque une étape importante dans le combat pour les droits de l’homme au Sénégal. Aminata Touré, avec son expérience et sa détermination, reste une figure clé dans cette lutte, inspirant et mobilisant d’autres acteurs à s’engager pour une société plus juste et équitable.

Journée de l’Excellence au Lycée Moderne de Rufisque : L’École comme Solution à la Crise des Valeurs

Journée de l'excellence/lycée moderne de Rufisque: l'école une solution au crise des valeurs...

Lors de la Journée de l’Excellence organisée au Lycée Moderne de Rufisque, les intervenants ont souligné l’importance de l’éducation dans la résolution des crises de valeurs qui touchent la société sénégalaise. Cette célébration a mis en lumière les succès académiques et l’impact positif de l’éducation sur le développement personnel et collectif des élèves.

Amadou Ba rend visite au Khalife Général des Mourides à Touba

Ce samedi, Amadou Ba a effectué une visite de courtoisie chez le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, à Touba. Cet événement a été marqué par des témoignages poignants et des échanges chaleureux.

Lors de cette rencontre, Serigne Mountakha Mbacké a tenu à souligner la profondeur de sa relation avec l’ancien Premier ministre. « Que tout le monde sache qu’Amadou Ba est plus qu’un ami pour moi (sama wolëré leu, na sa xél dale), » a déclaré le patriarche de Darou Marname. Ce témoignage fort met en lumière une amitié sincère et durable entre les deux hommes.

Cette visite revêt une importance particulière dans le contexte actuel, où les relations personnelles et spirituelles jouent un rôle clé dans la cohésion sociale. Amadou Ba, connu pour son dévouement et son engagement envers la communauté, a trouvé en Serigne Mountakha Mbacké un allié et un guide spirituel.

Au-delà des échanges cordiaux, cette rencontre a également été un moment de recueillement et de réflexion pour les deux hommes. Ils ont échangé sur des sujets d’intérêt commun, notamment les défis actuels du pays et les moyens de promouvoir la paix et la solidarité au sein de la communauté mouride et au-delà.

La visite d’Amadou Ba chez le Khalife Général des Mourides témoigne de l’importance des liens personnels et spirituels dans la vie publique sénégalaise. Elle rappelle également le rôle crucial des guides religieux dans le maintien de la cohésion sociale et dans l’accompagnement des leaders politiques. Cette rencontre restera sans doute gravée dans les mémoires comme un moment de partage et de reconnaissance mutuelle.

L’Association des boutiquiers détailants condamne les intimidations des clients : « Ça risque de dégénérer »

Suite à la baisse des prix des denrées de première nécessité initiée par le gouvernement, la majorité des boutiquiers ont respecté les nouvelles mesures. Cependant, certains commerçants récalcitrants continuent de vendre à des prix plus élevés, ce qui a entraîné des actes d’intimidation de la part de certains clients. L’Association des Boutiquiers Détailants du Sénégal (ABDS) dénonce ces comportements et appelle à des actions pour prévenir des débordements.

Dans un communiqué, l’ABDS rappelle que plus de 90% des commerçants respectent les prix fixés grâce à une communication intensive et à l’implication de son bureau exécutif. Malgré cela, l’association exprime son inquiétude face aux comportements agressifs de certains clients envers les commerçants réfractaires.

« L’État du Sénégal a donné comme information que plus de 90% des commerçants respectent les prix des denrées de premières nécessités. Ces résultats sont obtenus grâce à une communication à outrance de l’association des boutiquiers détaillants du Sénégal envers ses membres qui travaillent dans des conditions très difficiles mais aussi grâce à une implication du bureau exécutif d’ABDS depuis l’entrée en vigueur des prix.

Cependant, nous constatons avec amertume qu’il y a des gens mal intentionnés qui filment et intimident des commerçants véreux, voire même les insultent. Nous dénonçons avec la plus grande énergie ces actes qui risquent de dégénérer si rien n’est fait. Le numéro vert est à la portée de tout le monde, mais vouloir se faire justice soi-même devient autre chose. Et nous ne nous laisserons pas faire.

Nous interpellons donc le Président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et le ministre de l’Industrie et du Commerce d’agir le plus rapidement possible afin d’éviter d’éventuelles conséquences malheureuses.

Je profite encore de l’occasion pour rappeler à tous les commerçants de continuer à respecter les prix fixés par le gouvernement comme la plus grande majorité des boutiquiers sont en train de le faire. »

L’ABDS appelle les autorités à prendre des mesures immédiates pour protéger les commerçants contre les intimidations et garantir le respect des prix fixés. L’association insiste sur l’importance de signaler les infractions via le numéro vert mis en place par le gouvernement, plutôt que de recourir à des actions individuelles pouvant dégénérer en violences.

Cette situation souligne la nécessité d’une collaboration entre le gouvernement, les commerçants et les consommateurs pour assurer le respect des mesures économiques tout en maintenant un climat de respect et de sécurité pour tous. L’ABDS réaffirme son engagement à travailler dans le cadre des directives gouvernementales et appelle à une intervention rapide des autorités pour prévenir toute escalade de violence.

Nouvelle régulation de la circulation à Dakar : Mise en place du plan d’influence du BRT à partir du 29 juillet 2024

À compter du lundi 29 juillet 2024, un nouveau plan de circulation sera mis en œuvre dans la zone d’influence du Bus Rapid Transit (BRT) à Dakar, selon une annonce du préfet du département de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye. Ce changement vise à améliorer la fluidité de la circulation dans cette zone stratégique. Les détails du plan sont accessibles sur le site du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD).

Modifications des Sens de Circulation

Les rues suivantes passeront en sens unique pour optimiser le flux de circulation :

  • Rue Escarfait
  • Rue Diaraf Mamadou Assane Faye (place 65)
  • Avenue Petersen
  • Rue du Liban
  • Rue Félix Éboué
  • Rue Place 127
  • Avenue Pr Macky Sall ex Faidherbe (entre Petersen et poste Médina)
  • Rue Abdou Cogna Diop CO-39
  • Limamoulaye (ME-37)
  • Rue FA-22 entre canal IV et rue FA-07
  • Rue Kaolack (PE-23)
  • Avenue Birago Diop (PE-27)
  • Rue SC-01
  • Rue SC-105
  • Rue Gy-332

Restrictions de Stationnement

Pour assurer la sécurité des piétons et des usagers de la route, le stationnement sera strictement interdit en dehors des emplacements désignés. Il sera également prohibé sur les voies de circulation, les trottoirs et la piste cyclable.

Interdictions de Circulation

Des restrictions supplémentaires seront appliquées pour certaines catégories de véhicules et modes de transport :

  • Les véhicules ou ensembles de véhicules de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge (PTAC) affectés au transport routier de marchandises ne pourront circuler sur le corridor et la zone d’influence du BRT entre 06h00 et 21h00.
  • Les véhicules à traction animale (charrettes) et humaine (pousse-pousse) seront interdits de circulation sur l’ensemble du corridor et de la zone d’influence du BRT.

Respect des Signalisation et Panneaux

Les usagers de la route devront impérativement respecter la signalisation lumineuse, les panneaux d’indication et les marquages au sol pour assurer une circulation fluide et sécurisée.

Surveillance et Application du Plan

Le commissariat central de Dakar, la compagnie de sécurité du BRT, le CETUD et les services compétents seront chargés de veiller au respect et à l’application de ce nouveau plan de circulation.

Ce nouveau dispositif s’inscrit dans une démarche d’amélioration de la mobilité urbaine à Dakar, visant à fluidifier le trafic et à garantir la sécurité de tous les usagers de la route. Les autorités invitent les populations et les usagers à se conformer aux nouvelles régulations pour une cohabitation harmonieuse sur les routes de la capitale.

Bamba Ndiaye: Un entrepreneur sous le feu des projecteurs

Bamba Ndiaye, entrepreneur sénégalais et dirigeant de la société Bamba Ndiaye SA, se trouve actuellement au cœur d’une polémique judiciaire et médiatique. La société de Bamba Ndiaye, chargée de la réfection du Building administratif Mamadou Dia, ravagé par un incendie au 10e étage, est accusée de rétention de documents importants relatifs au projet.

Bamba Ndiaye a été gardé à vue pendant 48 heures par la Section de Recherches suite à une plainte déposée par l’État du Sénégal. La plainte concerne principalement la rétention de documents techniques cruciaux pour la finalisation du projet. Malgré sa libération pour raisons de santé, Bamba Ndiaye est toujours sous le coup d’une enquête et devra se présenter de nouveau à la Section de Recherches la semaine prochaine. L’État du Sénégal reproche également à la société Bamba Ndiaye SA un retard considérable dans la livraison des travaux.

Suite à l’incendie qui a endommagé le Building administratif Mamadou Dia, l’État avait confié les travaux de finition à l’Agetip, maître d’ouvrage délégué. Cependant, la société Bamba Ndiaye SA a refusé de remettre certains documents techniques et codes nécessaires pour la poursuite des travaux, aggravant ainsi les tensions entre les parties.

L’État, en réponse à cette situation, a porté plainte contre Bamba Ndiaye. Le procureur de la République, ayant reçu cette requête, a transmis l’affaire à la Section de Recherches de Colobane pour les besoins de l’enquête.

Un audit lancé par le nouveau régime pour examiner les coûts et le montage du marché n’a pas encore rendu ses conclusions publiques. Cet audit vise à clarifier les circonstances entourant les coûts jugés « faramineux » du projet et à déterminer les responsabilités éventuelles.

L’affaire Bamba Ndiaye met en lumière les défis et les tensions qui peuvent émerger dans la gestion de grands projets publics. En attendant les résultats de l’enquête et de l’audit, l’opinion publique suit de près l’évolution de cette affaire qui soulève des questions importantes sur la transparence et la gestion des fonds publics au Sénégal.

LITIGE SUR 30 HECTARES À BEUT SÉNÉGAL : Les ex-travailleurs de Sen-Prim accusent Farba Senghor

Alors qu’il était presque oublié par l’opinion publique, Farba Senghor, fait parler de lui mais d’une manière peu élogieuse. L’ancien ministre sous l’ère du président de la République, Me Abdoulaye Wade, est cité dans une affaire de spoliation foncière concernant trente (30) hectares à Beut Sénégal, une localité située à Rufisque. Les ex-travailleurs de Sen-Prim accusent Farba Senghor et un certain Omar Sakho d’être les auteurs de tous leurs malheurs. « Farba Senghor et Omar Sakho se sont partagés équitablement nos terres. Omar Sakho m’a proposé de me remettre deux (2) hectares et j’ai rejeté l’offre. Je lui ai répondu que ces terres n’appartiennent pas à moi uniquement, elles ont aussi été octroyées aux anciens travailleurs de SEN-PRIM », explique le porte-parole du collectif des victimes, Serigne Mbacké Diouf. L’octogénaire ajoute que Farba Senghor faisait appel à la gendarmerie de Sangalkam pour qu’ils procèdent à son arrestation chaque fois qu’il osait mettre les pieds sur ce terrain. « Les gendarmes s’exécutaient alors que je n’ai volé ni menti à personne. D’ailleurs, c’est ce qu’ils continuent de faire jusqu’à présent. Ces terres nous ont été données à notre jeune âge et nous voilà désormais vieux avec des enfants et petits-enfants. Que Farba laisse nos terres ! Il fait du forcing avec nous alors que ces terrains nous ont été cédés par l’ancien ministre Robert Sagna avec des papiers en bonne et due forme », peste-t-il.

Par ailleurs, Serigne Mbacké Diouf fait savoir que ses camarades et lui utilisent ces terres pour l’agriculture. C’est ainsi qu’ils se sont associés à un opérateur économique qui, après avoir obtenu une récolte de quatre-vingt-quatre (84) tonnes, refuse de leur payer leur dû. C’est pourquoi, selon lui, ils ont une facture d’eau estimée à trois (3) millions F CFA qu’ils peinent à payer.

Ainsi, Serigne Mbacké Diouf sollicite l’intervention du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour la restitution de la totalité de leurs terres.

Le Dakarois

L’aéroport de Saint-Louis rejoint l’ASECNA : Un bond en avant pour la navigation aérienne au Sénégal

Après une décennie de démarches infructueuses, l’aéroport de Saint-Louis au Sénégal a officiellement intégré l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Cette décision a été adoptée lors de la 73ème session du Comité des Ministres de l’ASECNA, tenue le 26 juillet 2024 à Ouagadougou. Le ministre sénégalais El Malick NDIAYE, accompagné de ses équipes, a su convaincre ses homologues grâce aux mises aux normes satisfaisantes de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) de l’aéroport de Saint-Louis.

Après trois mois de discussions intensives et de corrections des anomalies, le Ministre NDIAYE et son équipe ont réussi à obtenir l’aval des autorités de l’ASECNA. L’examen de la demande du Sénégal figurait parmi les points principaux de l’ordre du jour de cette session. Grâce à la résolution adoptée par le Comité des Ministres, l’aéroport de Saint-Louis sera intégré aux activités communautaires de l’ASECNA dès le 1er janvier 2025.

Cette intégration apportera une meilleure sécurité de la navigation aérienne et permettra au Sénégal de réaliser des économies annuelles de près de deux milliards de francs CFA. Ces économies couvriront les charges de personnel, la maintenance, et le calibrage des équipements de navigation aérienne, de météorologie et de sécurité incendie. L’ASECNA prendra en charge la gestion des services de navigation aérienne à partir de janvier 2025, tandis que AIBD SA continuera à gérer les aspects commerciaux de l’aérogare de Saint-Louis, se concentrant sur sa croissance et le développement des activités connexes.

Le ministre NDIAYE a également exprimé son accord de principe pour l’intégration future de la Gambie à l’ASECNA, sous réserve de la satisfaction des conditions nécessaires.

La cérémonie d’ouverture de la session a été honorée par la présence du Premier Ministre du Burkina Faso. À cette occasion, Monsieur Anûuyirtole Roland SOMBA, Ministre burkinabè chargé des Transports aériens, a été officiellement installé en tant que nouveau Président du Comité des Ministres, succédant à son homologue congolais.

Les ministres présents ont été reçus par le Président burkinabè, le Capitaine Ibrahim TRAORE, Chef de l’État du Faso, et ont rendu hommage au mémorial Thomas SANKARA.

L’examen et l’approbation des rapports des comités d’experts, ainsi que ceux du Président du Conseil d’administration et du Directeur général de l’ASECNA, ont permis des discussions approfondies sur des sujets cruciaux, incluant la sécurité, la gestion financière, les ressources humaines, les investissements, et le projet ambitieux de ciel unique pour l’Afrique.

Avec cette intégration, l’ASECNA, créée à Saint-Louis le 12 décembre 1959 et comptant aujourd’hui 19 États membres, renforce sa mission de sécurisation de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar.

L’AFTU manifeste son indignation contre le directeur général du CETUD

L’Association des Transporteurs de Bus TATA (AFTU) a exprimé une vive colère contre le directeur général du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) lors d’une conférence de presse tenue à leur siège situé dans la zone de captage. Les transporteurs ont déclaré leur stupéfaction et leur déception face à la récente décision du directeur du CETUD d’éliminer les bus TATA du corridor du Bus Rapide Transit (BRT).

L’AFTU, reconnue comme leader du transport interurbain à Dakar et dans les régions, revendique plus de 1,4 million de personnes transportées par mois. Selon l’association, cette décision met en péril leur position dominante et menace la viabilité de leurs opérations. Les membres de l’AFTU perçoivent cette mesure comme une tentative délibérée de « liquider l’AFTU » au profit d’entreprises étrangères.

Dans un discours teinté d’indignation, les représentants de l’AFTU ont exprimé leur incompréhension et leur colère face à cette initiative qu’ils considèrent comme injustifiée et préjudiciable. Ils ont dénoncé l’attitude du directeur du CETUD et ont exigé sa démission immédiate. En outre, l’AFTU a appelé les autorités compétentes, en particulier leur ministre de tutelle, à intervenir et à réagir promptement pour résoudre cette crise.

L’exclusion des bus TATA du corridor BRT pourrait avoir des répercussions significatives sur le transport urbain à Dakar. Les bus TATA jouent un rôle crucial dans la mobilité quotidienne des habitants, et leur absence pourrait entraîner des perturbations importantes. Les membres de l’AFTU craignent que cette décision n’affecte non seulement leur activité économique, mais aussi le confort et la commodité des usagers.

Face à ce qu’ils considèrent comme une situation intolérable, les transporteurs de l’AFTU ont appelé à une mobilisation générale pour défendre leurs intérêts et garantir la continuité de leurs services. Ils ont également annoncé leur intention de prendre des mesures supplémentaires si leurs revendications ne sont pas entendues.

Cette conférence de presse marque le début d’une série d’actions que l’AFTU envisage pour faire entendre sa voix et obtenir justice. Les prochains jours seront cruciaux pour l’avenir du transport urbain à Dakar, alors que les parties prenantes cherchent une solution à cette impasse.

L’AFTU a clairement exprimé son désarroi et sa détermination à lutter contre la décision du directeur du CETUD. Leur appel à la démission du directeur et à l’intervention des autorités montre l’ampleur de la crise actuelle. Il reste à voir comment cette situation évoluera et quelles seront les mesures prises pour répondre aux préoccupations des transporteurs et des usagers du service de bus TATA.

Découverte Macabre à Keur Katim Diama : Un corps en putréfaction avancée repêché d’un puits

Ce vendredi, un corps en état de putréfaction avancée a été repêché dans un puits à Keur Katim Diama, situé dans la commune de Médina Sabakh. La découverte macabre a été faite par les habitants du village, mettant fin à la recherche de plusieurs jours pour retrouver un cultivateur porté disparu depuis mercredi dernier.

Selon des sources locales, la victime, dont l’identité n’a pas été révélée, était connue pour souffrir de troubles psychiques depuis quelque temps. La disparition du cultivateur avait suscité l’inquiétude parmi les résidents, qui avaient lancé des recherches intensives pour le retrouver. Ce n’est que vendredi que son corps a été retrouvé flottant dans le puits, en état de décomposition avancée.

Alertés par les villageois, les pandores de la Brigade de Nioro se sont rapidement rendus sur les lieux pour constater les faits. Les sapeurs-pompiers ont ensuite été appelés pour procéder au repêchage du corps.

Les circonstances exactes de la mort demeurent encore floues, et une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour faire la lumière sur cet incident tragique. Les habitants de Keur Katim Diama restent sous le choc face à cette découverte tragique, qui vient troubler la quiétude de cette paisible communauté rurale.

Nous vous tiendrons informés des développements de cette affaire dès que nous aurons plus d’informations.

Serigne Bassirou Abdou Khadr à la presse : Préparatifs du grand magal de Touba 2024

Le dimanche 28 juillet 2024, à partir de 16h, Serigne Bassirou Abdou Khadr, président du Comité d’Organisation du Grand Magal de Touba et porte-parole du Mouridisme, tiendra une conférence de presse à la Résidence Cheikhoul Khadim, située en face de la Grande Mosquée de Touba. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre des préparatifs de l’édition 2024 du Grand Magal de Touba, événement phare de la communauté mouride.

La note accompagnant l’annonce souligne l’importance de cette conférence de presse, qui vise à informer et à mobiliser les fidèles et les partenaires autour des dispositions prises pour assurer le bon déroulement de cette manifestation religieuse. Le Grand Magal de Touba commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme, et rassemble chaque année des millions de fidèles venus du monde entier.

Serigne Bassirou Abdou Khadr abordera les différents aspects logistiques, sécuritaires et sanitaires liés à l’organisation de l’événement. Il évoquera également les initiatives prises pour faciliter l’accueil et le séjour des pèlerins à Touba, ainsi que les mesures de coordination avec les autorités locales et nationales.

Les attentes sont grandes, car le Grand Magal de Touba représente non seulement un moment de dévotion et de communion pour les mourides, mais aussi un défi organisationnel d’envergure pour les organisateurs. La conférence de presse de ce dimanche permettra de faire le point sur les avancées et les défis restant à relever à moins de trois mois de l’événement.

La communauté mouride et les médias sont invités à suivre cette intervention de Serigne Bassirou Abdou Khadr pour s’informer des dernières nouvelles concernant l’édition 2024 du Grand Magal de Touba.

Visite au commissariat central et dénonciation des pratiques gouvernementales

Dans un contexte politique tendu, la nouvelle opposition sénégalaise ne manque pas de faire entendre sa voix. Récemment, l’une des figures emblématiques de cette opposition a rendu visite à Amath Suzanne Camara, un militant politique emprisonné, au Commissariat central de Dakar. Lors de cette visite, elle a décrit Camara comme un homme « digne, serein et convaincu de ses idées et de son combat envers ce régime d’apprentis dictateurs ».

Abdou Mbow, une autre figure de proue de l’opposition, a vivement critiqué le gouvernement, représenté par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Selon Mbow, ce gouvernement cherche à réduire au silence les opposants et à détourner l’attention publique de leurs échecs. « Je voudrais dénoncer la volonté manifeste de ce régime de reniement à vouloir casser de l’opposition. Amath Suzanne Camara est un otage politique et nous exigeons sa libération immédiate sans condition », a-t-il déclaré avec fermeté.

Mbow a poursuivi en affirmant que si une autorité souhaite se protéger, elle doit agir avec droiture et honnêteté. « Maintenant si des autorités passent leur temps au reniement et à ne pas respecter les promesses tenues, les citoyens sont dans l’obligation de les dénoncer. C’est tout simplement ce que Amath Suzanne a fait », a-t-il ajouté.

Le député a également souligné les crises que traverse le Sénégal, notamment les décès tragiques de jeunes dans l’océan et les inondations inquiétantes dès le début de la saison des pluies. « Au moment où nos enfants continuent de mourir dans l’océan et que les inondations prennent des proportions inquiétantes, ces autorités veulent détourner l’attention des Sénégalais en se permettant de vouloir créer d’autres otages politiques. Chères nouvelles autorités, tenez vos promesses et réglez le plus rapidement possible les difficultés auxquelles les populations sont confrontées », a-t-il conclu.

Les critiques de Mbow mettent en lumière les frustrations croissantes au sein de la population sénégalaise face à un gouvernement perçu comme déconnecté de la réalité des citoyens. La libération d’Amath Suzanne Camara est devenue un cri de ralliement pour l’opposition, symbolisant la lutte contre l’injustice et la mauvaise gouvernance.

Rapport 2023 de l’ONLPL : Augmentation de la population carcérale au Sénégal

L’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) a publié son rapport annuel pour 2023, révélant une hausse significative de la population carcérale au Sénégal. Selon ce rapport, le nombre de détenus dans les citadelles des 14 régions du pays a atteint 12.910 personnes, marquant une augmentation de 360 détenus par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation de la population carcérale est principalement attribuée à deux facteurs majeurs :

Le rapport mentionne que 965 personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt pour participation à une manifestation interdite, mouvement insurrectionnel, et atteinte à la sûreté de l’État. Ces arrestations sont en grande partie le résultat des tensions politiques et des oppositions au régime de l’actuel président, Macky Sall.

Par ailleurs, 3339 individus ont été incarcérés pour des infractions liées à la traite de personnes et au trafic de migrants. Ces arrestations reflètent les efforts accrus des autorités sénégalaises pour lutter contre la migration irrégulière, un problème croissant dans le pays et la région.

Le rapport de l’ONLPL souligne la nécessité de réformes urgentes dans le système judiciaire et pénitentiaire sénégalais pour faire face à cette augmentation de la population carcérale. Il appelle également à une meilleure gestion des tensions politiques pour éviter que des manifestations pacifiques ne conduisent à des incarcérations massives.

En outre, la lutte contre la traite de personnes et le trafic de migrants doit être intensifiée avec une approche plus humaine et préventive, visant à protéger les droits des individus tout en s’attaquant aux réseaux criminels responsables de ces infractions.

La hausse de la population carcérale au Sénégal, telle que documentée par l’ONLPL, reflète des défis sociaux et politiques complexes. Elle met en lumière la nécessité de politiques plus équilibrées et de réformes pour garantir la sécurité tout en respectant les droits humains. La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme suivront de près l’évolution de cette situation pour s’assurer que les actions prises par les autorités sénégalaises respectent les normes internationales en matière de justice et de droits de l’homme.

La tragédie infinie de l’immigration irrégulière : Nouvelles interceptions et découvertes macabres

L’immigration irrégulière demeure un drame poignant, marqué par des pertes humaines incessantes et des départs désespérés. Ce vendredi matin, la Marine sénégalaise a intercepté une pirogue transportant 200 migrants irréguliers au large de Saint-Louis, selon un communiqué de la DIRPA (Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées). Leur arrivée à Dakar est prévue aux environs de 13 heures, offrant un rare moment de répit dans une crise humanitaire qui ne cesse de s’aggraver.

Cette interception survient au lendemain d’une découverte macabre au large des côtes mauritaniennes où 25 corps de migrants ont été repêchés. Ce drame rappelle cruellement la réalité de l’immigration irrégulière, un phénomène qui endeuille quotidiennement les familles et les communautés.

Les chiffres des cinq premiers mois de 2024 sont édifiants et effrayants : plus de 5000 migrants ont péri en tentant de traverser les océans, soit une moyenne de 33 décès par jour. Ces statistiques ne font que souligner l’ampleur de la tragédie et l’urgence de trouver des solutions durables pour mettre fin à ces pertes humaines inacceptables.

Face à cette situation, il est impératif pour les gouvernements, les organisations internationales et les sociétés civiles de renforcer leurs efforts pour prévenir ces drames. Des solutions à long terme doivent être élaborées, incluant des politiques d’immigration plus humaines, une coopération internationale accrue, et des initiatives pour améliorer les conditions de vie dans les pays d’origine des migrants.

Les témoignages des rescapés sont souvent poignants, reflétant la détresse et le désespoir qui les poussent à entreprendre de tels voyages périlleux. Les réactions des autorités locales et internationales sont également variées, oscillant entre la compassion, l’indignation, et l’appel à des mesures concrètes pour faire face à cette crise.

La tragédie de l’immigration irrégulière est un rappel constant des défis mondiaux en matière de droits humains et de justice sociale. Chaque interception, chaque découverte de corps rappelle l’urgence d’agir pour sauver des vies et offrir des alternatives viables à ces âmes désespérées. Il est crucial de transformer cette douleur en actions concrètes pour mettre fin à ce cycle de souffrance et de mort.

Rocambolesque affaire de trafic de drogue : Neuf Policiers en garde à vue pour vol et extorsion

Dans la nuit de samedi à dimanche, un signalement pour trafic de drogue a pris une tournure inattendue au commissariat de Zac Mbao, révélant des allégations de vol et d’extorsion impliquant des policiers. Une information avait été reçue concernant le passage imminent de deux ressortissants maliens, supposés trafiquants de drogue, dans le secteur.

Les deux Maliens ont été interpellés dans la soirée au niveau du rond-point « Sédima ». Cependant, ils n’ont été conduits au commissariat que le matin suivant. Contrairement aux attentes, ce ne sont pas des substances illicites mais deux sacs contenant 650 millions de Fcfa qui ont été trouvés dans leur véhicule.

L’un des suspects a affirmé au commissaire de police que 200 millions de Fcfa auraient été pris par les policiers lors de l’interpellation. Cette révélation a immédiatement conduit le commissaire à informer sa hiérarchie.

L’affaire a été confiée au commissariat de Guédiawaye, et les agents impliqués ont été consignés. Cependant, pour garantir une enquête impartiale, le dossier a été transféré à la Division des investigations criminelles (Dic). Neuf policiers, dont le chef de la brigade de recherches, ont été placés en garde à vue pour vol, séquestration et extorsion de fonds. Leur indicateur a également été arrêté.

Les deux Maliens, quant à eux, sont retenus pour blanchiment de capitaux, prétendant que l’argent proviendrait du commerce de l’or. Un élément crucial de cette affaire réside dans une série de vidéos compromettantes, montrant les policiers en très mauvaise posture, appuyant les déclarations des suspects.

Cette affaire rocambolesque met en lumière des dysfonctionnements au sein des forces de l’ordre et soulève des questions sur la probité des agents impliqués. L’enquête, désormais sous la responsabilité de la Division des investigations criminelles, devra faire toute la lumière sur ces événements pour rétablir la confiance du public envers les institutions policières.

Tragédie nocturne à Mbour 3 : Deux frères périssent dans une fosse septique

Une nuit tragique a bouleversé la commune de Thiès Ouest, particulièrement à Mbour 3, où deux jeunes frères ont trouvé la mort dans une fosse septique à ciel ouvert, remplie d’eau de pluie. Ce drame s’est produit dans la soirée d’hier, dans une construction inachevée, souvent fréquentée par les enfants du quartier pour leurs jeux.

Les deux garçons, dont l’identité n’a pas été révélée, jouaient dans cette zone lorsque l’accident mortel s’est produit. La fosse, dissimulée par les eaux de pluie, s’est transformée en piège mortel pour les deux frères. Incapables de s’en sortir, ils ont malheureusement perdu la vie avant l’arrivée des secours.

Alertés, les sapeurs-pompiers de Thiès se sont rendus sur les lieux pour récupérer les corps des victimes. Ces derniers ont été transportés à la morgue de l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Les familles et les voisins sont sous le choc, incapables de comprendre comment une telle tragédie a pu se produire.

Les autorités locales ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet incident tragique. Des interrogations subsistent sur les raisons pour lesquelles cette fosse septique, située dans une construction non achevée, n’avait pas été sécurisée pour éviter de tels accidents.

La communauté de Mbour 3 est en deuil, alors que les parents des deux garçons se préparent à faire face à une perte inimaginable. Ce drame met en lumière l’urgence de sécuriser les sites de construction inachevés et d’améliorer les mesures de prévention pour protéger les enfants des dangers invisibles dans leur environnement.

La municipalité de Thiès Ouest a promis de prendre des mesures pour prévenir de futurs incidents de ce genre, notamment en sécurisant les fosses septiques et les constructions inachevées. En attendant, les habitants de Mbour 3 restent unis dans la douleur, partageant leur tristesse et leur soutien envers les familles des victimes.

Aly Fall élu nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal

Me Aly Fall est le nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal. Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, il a été élu ce jeudi avec une majorité significative, obtenant 175 voix contre 78 pour son concurrent, Me Papa Samba Bitèye.

Me Fall succède à Me Mamadou Seck à la tête de l’Ordre. Le processus électoral n’a pas été sans controverse. En effet, la sélection des candidats avait fait l’objet d’une plainte déposée par Me Mbaye Guèye, un candidat écarté de la course. Me Guèye avait dénoncé ce qu’il considérait comme un complot, après que seules les candidatures de Mes Samba Bitèye et Aly Fall ont été retenues par l’Ordre.

L’ancien Bâtonnier, Me Guèye, avait alors saisi la chambre mixte paritaire de la Cour d’appel, espérant renverser la décision. Cependant, sa plainte n’a pas été couronnée de succès, sa demande ayant été rejetée par la Cour.

Cette élection marque un nouveau chapitre pour l’Ordre des avocats du Sénégal, avec Me Aly Fall désormais à sa tête, prêt à poursuivre les missions et les défis de la profession juridique dans le pays.

REDRESSEMENT FISCAL : Premier Bet cesse ses activités au Sénégal à partir du 31 juillet

La politique de la tolérance zéro du duo Diomaye-Sonko sur la fiscalité fait ses premières victimes. La plateforme de paris sportifs, Premier Bet de la zone Sénégal, va mettre clef sous la porte cette fin du mois, a confié un salarié de l’entreprise au Dakarois Quotidien. Selon notre interlocuteur qui a tenu à garder l’anonymat, les délégués du personnel et le top management – le directeur et son adjoint -, ont tenu avant-hier, mercredi dans l’après midi, une réunion. L’objet de cette rencontre était les problèmes que la direction traverse avec le fisc, à savoir un redressement fiscal. Les dirigeants estiment ne pas être en mesure de payer le montant dû. Sur ce, ils ont décidé hier, jeudi, d’arrêter toutes les activités de Premier Bet au Sénégal à partir du 31 juillet 2024. Techniquement au 1er du mois d’août, les employés de la boîte seront au chômage.

Une telle décision a été prise sans tenir au courant le personnel. Aucune note n’a été émise par l’administration de la société pour aviser les employés, d’après la même source ayant contacté le Dakarois Quotidien. Aussi, renseigne-t-elle que des salariés peinent à mettre la main sur leurs contrats à durée indéterminée (Cdi) signés à partir du mois d’octobre jusqu’en décembre 2023.

C’est dans ces entrefaites que votre canard s’est rendu sur différents points de Premier Bet pour faire l’état des lieux. Il s’avère que l’entreprise a commencé à libérer des boutiques et, par ailleurs, a résilié des contrats de location avec ses bailleurs.

Un malheur n’arrivant jamais seul, la boutique de Premier Bet localisée à Colobane a également été victime de cambriolage le lundi 22 juillet 2024. Suite à cela, le manager de ce point a été convoqué par les forces de l’ordre qui l’ont finalement arrêté après son interrogatoire. Premier Bet réclame à celui-ci, répondant aux initiales T.D., de rembourser le montant volé.

Ce n’est pas tout ! Deux employés, la dame A.B. et le sieur O.G., ayant été mis au parfum de la mauvaise passe de l’entreprise, ont détourné respectivement six (6) millions et deux (2) millions de francs CFA des caisses pour s’évanouir dans la nature.

L’interlocuteur du Dakarois Quotidien ajoute que les travailleurs ont eu écho que Premier Bet va vendre sa filiale au Sénégal à une autre entreprise de paris sportifs qui se pourrait être la LONASE (Loterie Nationale du Sénégal). En attendant, le collectif des travailleurs de Premier Bet a prévu une réunion aujourd’hui, vendredi.

Le Dakarois

Drame à Potou : Un talibé poignarde son maître coranique

Lundi dernier, un incident tragique a eu lieu dans une école coranique de Potou, impliquant le maître coranique Oumar Bâ et son talibé de 17 ans, Ch. S. B. Selon les informations rapportées par L’OBS, la journée a commencé comme n’importe quelle autre, avec Oumar Bâ enseignant la leçon du jour à ses nombreux élèves. Cependant, la situation a rapidement dégénéré lorsque certains élèves, dont Ch. S. B., ont montré des signes de distraction.

Mécontent de leur manque de concentration, Oumar Bâ a averti les élèves qu’ils ne pourraient quitter les lieux sans avoir récité correctement leur leçon. Ch. S. B., manifestant son mécontentement à voix basse, a attiré l’attention de son maître. En réponse, Oumar Bâ, pris d’une colère noire, a sévèrement battu l’élève.

Humilié et en colère après cette correction publique, Ch. S. B. a décidé de se venger. Cachant un couteau dans son boubou, il a guetté l’arrivée de son maître dans la cour de l’école. Saisissant l’occasion, il l’a attaqué en lui infligeant un coup de couteau au flanc. Grièvement blessé, Oumar Bâ s’est effondré, se vidant de son sang.

Dans un acte de panique et cherchant à éviter la vindicte populaire, Ch. S. B. s’est réfugié dans les locaux de la gendarmerie où il a avoué son acte. « Mon maître coranique ne me pardonne rien. Pour un rien, il s’acharne sur moi et m’humilie en public. Ne pouvant plus supporter ce manque de respect, j’ai décidé de me venger afin qu’il me laisse tranquille. Je précise que je n’ai pas attenté à sa vie… », a-t-il déclaré aux gendarmes.

Après avoir récupéré, Oumar Bâ a choisi de ne pas porter plainte contre son élève, tentant même de le défendre. Malgré cela, Ch. S. B. a été placé en garde à vue et déféré mercredi dernier au parquet de Louga.

Cet incident soulève des questions importantes sur les méthodes disciplinaires dans certaines écoles coraniques et les conséquences psychologiques de l’humiliation et de la violence physique sur les élèves.

NAUFRAGE DE LA PIROGUE DE MIGRANTS AU LARGE DE LA MAURITANIE : Des corps en état de putréfaction atterrissent sur les plages de Nouakchott

Le lundi 22 juillet 2024, un naufrage a endeuillé la sous-région lorsqu’une pirogue transportant près de trois cents ( 300) migrants  a coulé à proximité de Nouakchott, la capitale mauritanienne. Après avoir passé sept jours en mer, la pirogue, partie de la Gambie, a chaviré, entraînant la mort d’au moins vingt-cinq (25) personnes et la disparition d’environ cent quatre-vingt-dix (190) passagers.

Selon les propos du Colonel Cheikh Maa El Ainine Sidi Haiba, rapportés par l’Agence mauritanienne d’information (AMI), le bilan des victimes décédées comme rescapées inclut soixante-cinq (65) Sénégalais, dont six (6) femmes et trois (3) enfants, ainsi que cinquante-deux (52) Gambiens, dont trois (3) femmes et trois (3) enfants. Un Ivoirien figure également parmi les personnes décédées. Les opérations de sauvetage ont permis de retrouver certains survivants, mais le nombre de victimes reste élevé et l’évaluation continue. Selon la même source, les garde-côtes mauritaniens ont secouru cent trois (103) migrants clandestins et récupéré vingt-cinq (25) corps après la catastrophe.

Depuis l’accident, les corps des victimes sont régulièrement rejetés par les courants marins. Une vidéo parevenue Dakarois Quotidien révèle la gravité de la situation : entre mercredi et jeudi, quarante-cinq (45) corps, dont certains dans un état de putréfaction avancé, ont échoué sur les plages de Nouakchott.

Cet incident souligne les dangers graves liés aux migrations maritimes clandestines et les défis complexes rencontrés par les équipes de secours.

Le Dakarois

Sénégal : Les autorités renforcent la transparence et la lutte contre la pêche illicite

La transparence, tant clamée par les nouvelles autorités sénégalaises dans le secteur de la pêche, commence à se matérialiser concrètement. Le Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, à travers la direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP), a récemment intensifié ses efforts pour combattre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et pour préserver les précieuses ressources halieutiques du pays.

Dans un communiqué publié par Dakaractu, le ministre a annoncé des avancées significatives dans cette lutte. « 24 navires de pêche ont été arraisonnés pour diverses infractions, notamment pour pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits de pêche, pêche sans autorisation, et non-détention de licence de pêche à bord, » a-t-il précisé. Ces actions s’inscrivent dans le cadre des dispositions de la loi 2015-18 du 13 juillet 2015, qui régit le Code de la Pêche Maritime au Sénégal.

Les sanctions financières sont substantielles. Les amendes pour ces infractions varient entre 400 000 000 et 599 000 000francs CFA, selon les termes de la loi. En 2023, un montant de 103 000 000 de francs CFA a été versé dans les caisses du Trésor, un chiffre notable mais encore inférieur aux amendes imposées cette année.

Le ministère a assuré que des mesures strictes, conformes à la réglementation en vigueur, sont prises contre les contrevenants pour garantir la durabilité des ressources halieutiques. Cette initiative marque une étape importante vers une gestion plus transparente et responsable des ressources maritimes du Sénégal.

Ces efforts témoignent de la volonté des autorités de renforcer la surveillance et la protection des eaux sénégalaises, en s’assurant que les activités de pêche respectent les lois et régulations en place. Cette politique de transparence et de rigueur vise à préserver l’écosystème marin pour les générations futures tout en contribuant au développement économique durable du secteur de la pêche.

En conclusion, les actions entreprises par le Ministère des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires démontrent un engagement ferme à lutter contre la pêche illicite et à promouvoir une exploitation responsable des ressources halieutiques. La transparence accrue et l’application rigoureuse des lois sont des pas essentiels vers un avenir où les ressources marines du Sénégal seront protégées et gérées de manière durable.

Tragédie des Migrants : Bougane Gueye Dany dénonce l’indifférence du gouvernement

Dans un communiqué acerbe intitulé « Indifférence et Mépris », Bougane Gueye Dany, président du Mouvement Gueum Sa Bopp et PDG du groupe D-média, exprime son profond désarroi face à la situation actuelle au Sénégal. Le journaliste et homme politique n’a pas hésité à critiquer sévèrement le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement, déplorant ce qu’il considère comme une gestion désastreuse des crises nationales.
Bougane Gueye Dany dénonce le fait que, selon lui, le président Diomaye Faye ait parcouru plus de 35.000 km en seulement trois mois, alors que les jeunes Sénégalais continuent de risquer leur vie en traversant l’Atlantique. Il souligne que ce voyage présidentiel semble inapproprié face à l’urgence de la situation des migrants sénégalais.
Le communiqué met en lumière les tragédies récentes en mer, notamment le naufrage près de Nouakchott ayant causé la mort de 45 personnes, avec 185 disparus, 103 sauvés et 25 repêchés. Bougane Gueye Dany accuse le président et son gouvernement de snober les victimes et de ne pas exprimer suffisamment d’indignation face à ces drames.
Le président du Mouvement Gueum Sa Bopp critique également les politiques publiques en place, qu’il qualifie de « projet mort-né ». Il exprime son désarroi face à ce qu’il considère comme l’incapacité du gouvernement à satisfaire les doléances des jeunes Sénégalais. Il fait référence à la décision de la seconde épouse du président de s’afficher avec un sac à main de luxe, en contradiction avec la souffrance des familles de migrants et des populations touchées par les inondations.
Bougane Gueye Dany accuse les nouvelles autorités d’avoir perdu toute crédibilité et ne pas être en mesure de restaurer la confiance des jeunes Sénégalais. Il évoque le contraste entre la richesse affichée par le président, avec un avion présidentiel acquis à plus de 60 milliards de FCFA, et les difficultés rencontrées par les migrants et les populations vulnérables.
Le communiqué se termine par un appel fort à la fin de ce qu’il décrit comme une « folie meurtrière ». Bougane Gueye Dany suggère que la vente de l’avion présidentiel pourrait contribuer à résoudre les difficultés des migrants naufragés et demande un deuil national en hommage aux victimes.
En conclusion, Bougane Gueye Dany appelle à une prise de conscience et à des actions concrètes pour répondre aux crises humanitaires actuelles et rétablir la confiance dans les institutions nationales.

Vacances Agricoles : Driss Junior Diallo investit les champs de Sedhiou

Dans un contexte où l’agriculture se retrouve au cœur des préoccupations économiques et de souveraineté des autorités Sénégalaises, Driss Junior Diallo, Directeur Général de l’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt (ORSRE), se distingue par son engagement passionné. À la tête de son Groupement d’Intérêt Économique, le GROUPE AINDIA BUSINESS (GAB), il incarne l’esprit entrepreneurial et l’innovation nécessaires pour transformer le paysage agricole de la région de Sedhiou.

Dans un entretien exclusif, M. Diallo nous a ouvert les portes de son expérience et de sa philosophie. « Nous avons démarré cette aventure en 2014 sur un hectare avec seulement deux personnes », confie-t-il, une lueur de fierté dans les yeux. « Aujourd’hui, après neuf années d’efforts inlassables, nous avons étendu notre exploitation à 14,5 hectares et employons directement 17 jeunes », ajoute-t-il, soulignant ainsi l’impact socio-économique de son initiative.

Driss ne se contente pas de cultiver des terres ; il s’engage également à promouvoir l’agriculture dans la région. Son engagement envers l’agriculture durable se manifeste à travers une attention particulière à l’environnement et une volonté de former la jeunesse. « L’agriculture n’est pas seulement une question de production, c’est aussi une école de vie. Nous devons transmettre notre savoir aux générations futures », déclare-t-il avec conviction.

Sous sa direction, le GAB a su tirer parti des nouvelles technologies pour optimiser ses rendements. « L’intégration des outils numériques dans nos pratiques agricoles nous permet de suivre de près nos cultures et d’anticiper les défis », explique-t-il. Cette approche novatrice a non seulement amélioré la productivité, mais a également renforcé la résilience du GIE face aux aléas climatiques.

Par son dynamisme et sa détermination, Driss Junior prouve que l’agriculture peut être à la fois une source de souveraineté et un vecteur de développement social. Son parcours inspire et témoigne d’un avenir prometteur pour l’agriculture à Sedhiou.

‘’Oubbi Deuk’’ : Moussa Balla Fofana promet des mesures strictes contre l’occupation illégale des logements

Lors d’une visite de terrain sur le site de la forêt déclassée de filaos de Guédiawaye, où le Plan d’urbanisme de détails (PUD) suscite une vive polémique, le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales, Moussa Balla Fofana, a pris position sur le phénomène « Oubbi Deuk ».

Face aux élus et au collectif des impactés de Jaxaay, venus exprimer leurs plaintes, le ministre a promis des mesures strictes contre les familles occupant illégalement des logements au Lac Rose et à Jaxaay. Ces logements sont destinés à être livrés à leurs acquéreurs légitimes.

« Je profite de cette occasion pour lancer un message très clair. J’ai découvert le phénomène ‘Oubbi Deuk’. Dernièrement, nous avons eu à gérer ce phénomène. Je voudrais dire à ceux qui s’y adonnent qu’on est un État de droit. Des gens ne peuvent pas se lever et aller occuper illégalement des biens publics ou privés. Quand on lance un programme de logement, il y a des promoteurs privés qui investissent leurs fonds pour le compte de l’État et pour le compte de Sénégalais qui sont allés s’endetter au niveau des banques pour acquérir leurs maisons », a expliqué le ministre.

Le ministre a ajouté : « Alors un autre Sénégalais ne peut pas se lever et venir occuper des maisons qu’on doit livrer à leurs acquéreurs. Ce n’est plus du ‘Oubbi Deuk’, c’est du ‘Dadji Deuk’. Ça, on ne va pas l’accepter dans ce pays. Nous serons intransigeants. On ne va pas tolérer ces comportements. »

Le ministre Moussa Balla Fofana a clairement exprimé la position du gouvernement sur l’occupation illégale de logements, promettant des mesures fermes pour protéger les droits des acquéreurs légitimes et maintenir l’État de droit.

Ziguinchor : Découverte des corps sans vie de deux jeunes garçons dans des eaux de ruissellement

Les corps sans vie de deux jeunes garçons ont été retrouvés dans des eaux de ruissellement au quartier Goumel de Ziguinchor. Cette triste découverte a été rapportée par nos confrères du Groupe Médias Sud (GMS). Les deux garçons, âgés respectivement de 9 et 3 ans, avaient été portés disparus depuis mardi dernier, le 23 juillet.

Le premier corps, celui du garçon de 9 ans, a été retrouvé hier, selon les informations rapportées par GMS. Le second corps, celui de l’enfant de 3 ans, a été découvert aujourd’hui à 13 heures.

Les deux corps sans vie ont été transportés au Centre hospitalier régional de Ziguinchor (CHRZ) pour les examens nécessaires.

Cette découverte a plongé la communauté locale dans la consternation et le deuil. Les circonstances exactes de cette tragédie restent à élucider, et les autorités locales devraient probablement mener une enquête pour comprendre comment ces enfants ont pu se retrouver dans une telle situation.

Scandale au commissariat de Zak Mbao : Neuf Policiers accusés de vol de 200 millions de francs CFA

Neuf policiers du commissariat de Zak Mbao sont actuellement en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), accusés d’avoir volé 200 millions de francs CFA lors d’une opération récente. L’affaire a éclaté après une saisie d’argent appartenant à deux ressortissants maliens, initialement soupçonnés de transporter de la drogue.

Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Les deux Maliens ont été arrêtés par la brigade de Zak Mbao, et ce qui semblait être de la drogue s’est révélé être de l’argent liquide. Après leur arrestation, les suspects ont été conduits au commissariat de Zak Mbao pour enquête.

Lors du décompte de l’argent, les policiers ont initialement recensé 450 millions de francs CFA. Toutefois, l’un des Maliens a affirmé que les sacs contenaient en réalité 650 millions de francs CFA, alléguant que 200 millions avaient été subtilisés par les policiers.

Alertée par ces accusations, la hiérarchie a ordonné une enquête, et les policiers ainsi que les deux Maliens ont été transférés à la DIC. Une perquisition effectuée au domicile de l’un des policiers suspects à Almadies 2 a permis de découvrir deux coffre-forts, dont l’un contenait plus de 60 millions de francs CFA, tandis que l’autre était vide.

Les deux ressortissants maliens sont poursuivis pour blanchiment d’argent et autres infractions, tandis que les policiers sont accusés de vol présumé. L’affaire continue d’évoluer, avec une enquête en cours pour éclaircir toutes les implications de cette affaire de corruption et de détournement.

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