Sénégal : Reprise de la couverture sécuritaire des combats de lutte à partir du 1er avril

Le monde de la lutte sénégalaise peut souffler. À compter du 1er avril 2025, la couverture sécuritaire des combats de lutte sera réinstaurée, après une suspension décrétée par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique le 18 février dernier.

Dans un communiqué officiel, la Division de la communication de la police nationale a annoncé que cette décision fait suite aux discussions engagées entre les acteurs du secteur de la lutte, le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, ainsi que le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

« À l’issue des discussions, un accord a été trouvé sur tous les points soulevés et des engagements fermes ont été pris par les acteurs impliqués quant au respect des recommandations édictées », précise le communiqué.

Sur cette base, le ministre de l’Intérieur a décidé de lever la suspension et invite tous les acteurs à respecter les engagements pris afin d’éviter de nouvelles sanctions.

La mesure de suspension avait été prise à la suite d’incidents graves survenus lors du combat opposant Franc à Ama Baldé, qui s’était tenu à l’Arène nationale. Ces événements avaient mis en lumière des manquements sécuritaires jugés préoccupants par les autorités, poussant le ministère à suspendre l’accompagnement des forces de l’ordre pour les compétitions de lutte sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision avait eu un impact majeur sur la tenue des combats, mettant en péril plusieurs affiches de grande envergure et fragilisant l’organisation des promoteurs.

La levée de la suspension est une bouffée d’oxygène pour les lutteurs, promoteurs et amateurs de ce sport, qui constitue une véritable institution culturelle au Sénégal. Elle permet désormais la reprise normale des combats avec l’assurance d’un dispositif sécuritaire renforcé.

Toutefois, les autorités restent vigilantes et insistent sur le respect strict des règles de sécurité afin d’éviter de nouveaux incidents susceptibles de compromettre la tenue des futures compétitions.

Match entre l’Aj Auxerre u16 et Racing Besançon  terminé sur le score de 2-0.

Ce 23 mars l’Aj Auxerre du franco- Sénégalais Ibrahim KANOUTÉ à jouer contre racing Besançon.
A cheval entre les u16 et u17 nationaux, Ibrahima été aligné en piston gauche poste qu’il a géré a merveil. Sa performance été remarquable assortie d’une belle victoire de son équipe 2-0.

LONASE et LSFP s’associent pour le développement du football sénégalais

Un nouveau partenariat stratégique vient renforcer le football professionnel sénégalais. La Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE) et la Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP) ont conclu un important contrat de sponsoring, visant à dynamiser les compétitions locales et à améliorer les conditions des clubs engagés en Ligue 1 et Ligue 2.

La LONASE s’engage à verser 200 millions de FCFA par an à la LSFP dans le cadre de ce partenariat, qui couvrira les saisons sportives 2025-2026 et 2026-2027. Ce financement vise à améliorer la gestion des compétitions, renforcer la visibilité du championnat et apporter un soutien financier aux équipes engagées dans les différentes compétitions organisées par la LSFP.

En tant que sponsor officiel, la LONASE bénéficiera d’une large exposition à travers le « naming » des compétitions de Ligue 1 et Ligue 2, qui seront désormais appelées « LONASEBET LIGUE 1 » et « LONASEBET LIGUE 2 ». Ce partenariat inclut également une forte présence de la marque sur les équipements des clubs, les infrastructures sportives et les plateformes numériques de la LSFP.

Dans le cadre de cet accord, la LONASE s’engage à soutenir directement les équipes engagées en championnat. Ainsi, chaque club de Ligue 1 recevra une subvention de 5 millions de FCFA, tandis que les équipes de Ligue 2 bénéficieront de 2,5 millions de FCFA. L’équipe championne de Ligue 1 se verra attribuer un chèque de 20 millions de FCFA, tandis que le vainqueur de la Ligue 2 recevra 10 millions de FCFA.

La LONASE contribuera également au fonctionnement de la LSFP à travers une série de financements dédiés, incluant un budget pour l’organisation du « Sargal Foot Pro », un événement majeur célébrant les performances du football professionnel sénégalais.

En contrepartie de cet investissement, la LONASE bénéficiera d’une visibilité accrue à travers divers supports promotionnels lors des matchs et événements organisés par la LSFP. Cela inclut l’affichage de la marque sur les panneaux publicitaires des stades, les maillots des équipes engagées en compétitions internationales, ainsi que les conférences de presse et les interviews d’après-match.

Un volet digital est également prévu avec la présence du logo de la LONASE sur les plateformes en ligne de la LSFP, assurant ainsi une communication continue et ciblée auprès des supporters et du grand public.

Ce partenariat illustre la volonté de la LONASE de s’investir activement dans le développement du sport sénégalais, en apportant un soutien financier conséquent aux clubs et en renforçant l’attractivité des compétitions nationales. De son côté, la LSFP bénéficie d’un appui solide pour améliorer la gestion et la promotion de ses compétitions.

Éliminatoires Mondial 2026 : Le Sénégal s’impose 2-0 face au Togo et reste en course pour la qualification

Le Sénégal a retrouvé le chemin de la victoire en battant le Togo (2-0) ce mardi soir au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Un succès important qui permet aux Lions de rester en course pour une qualification à la Coupe du Monde 2026, malgré un début de match laborieux et une première mi-temps marquée par des imprécisions techniques.

Dès le coup d’envoi, les hommes de Pape Thiaw ont montré une certaine fébrilité dans leur jeu. Le manque de spontanéité dans les passes et les nombreuses pertes de balle ont rendu difficile la construction offensive. À la 11e minute, une légère altercation entre Lamine Camara et un défenseur togolais dans la surface aurait pu aboutir à un penalty, mais l’arbitre a laissé jouer.

Le Togo a su exploiter les erreurs sénégalaises. À la 17e minute, une perte de balle de Lamine Camara a permis aux Éperviers de lancer un contre rapide. Heureusement, Édouard Mendy, vigilant, a réalisé une belle parade pour maintenir le score vierge. Malgré une possession favorable, les Lions n’arrivaient pas à inquiéter sérieusement la défense togolaise, se contentant de tentatives lointaines sans réel danger.

Le tournant du match est intervenu à la 34e minute. Pape Matar Sarr, bien servi par Habib Diallo, a exécuté une frappe croisée imparable, trompant le portier togolais et permettant au Sénégal d’ouvrir le score (1-0). Ce but a donné un nouvel élan aux Lions, qui ont terminé la première période avec plus de confiance, bien que les erreurs techniques aient persisté.

Au retour des vestiaires, le Sénégal a affiché un visage plus conquérant. L’équipe a gagné en intensité et en précision, mettant davantage de pression sur la défense togolaise. À la 49e minute, Habib Diallo a failli doubler la mise après une nouvelle erreur défensive adverse, mais son tir a manqué de précision.

L’entrée en jeu d’Antoine Mendy et d’Assane Diao a apporté un nouveau souffle à l’équipe. Diao, en particulier, s’est montré très actif, tentant plusieurs percées individuelles pour déstabiliser la défense togolaise.

Le second but sénégalais est intervenu à la 67e minute, sur un coup franc puissant tiré par Lamine Camara. Kevin, défenseur togolais, a involontairement dévié le ballon dans ses propres filets, portant le score à 2-0. Ce but a définitivement scellé le sort de la rencontre, le Togo ne parvenant pas à réagir face à une défense sénégalaise bien organisée.

Avec cette victoire, le Sénégal se repositionne dans son groupe, mais reste néanmoins deuxième derrière la République Démocratique du Congo, qui continue de dominer les éliminatoires. Si la première mi-temps a montré des lacunes dans l’animation offensive, la seconde période a rassuré sur la capacité des Lions à rebondir et à s’adapter aux défis du match.

Les hommes de Pape Thiaw devront confirmer cette performance lors des prochaines rencontres pour espérer décrocher une qualification directe pour le Mondial 2026. Cette victoire 2-0 leur permet de conserver toutes leurs chances dans cette course effrénée, où chaque point sera décisif.

Crise au sein de la FSKDA :Le silence intriguant de la tutelle malgré les alertes répétées sur les dérives

Depuis 2023, le président de la Ligue régionale de karaté de Dakar ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur des manœuvres visant à déstabiliser et mettre en péril la Fédération sénégalaise de karaté et disciplines associées (FSKDA). Bescaye Diop, qui suit cette affaire de très près, estime que certains membres influents de la FSKDA orchestreraient un véritable complot pour prendre le contrôle de la Ligue régionale de karaté tout en poursuivant des pratiques de prévarication financière. À l’en croire, malgré des preuves accablantes et de nombreux courriers adressés à la ministre des Sports, cette dernière est restée silencieuse, laissant le champ libre aux auteurs présumés de ces irrégularités.

Des alertes ignorées par la ministre

“Dès sa nomination, la ministre des Sports a été destinataire d’une documentation détaillée exposant les pratiques douteuses au sein de la Fédération de karaté. Par courrier électronique et en version physique, j’ai transmis toutes les pièces justificatives prouvant ces accusations. Pourtant, aucune réaction officielle n’a été enregistrée. Pire encore, j’ai été gravement injurié par des membres du bureau de la Fédération. Malgré la gravité des faits et l’existence de preuves tangibles, la ministre n’a pris aucune mesure pour condamner ces actes ou rappeler à l’ordre les responsables concernés”, a expliqué le président de la Ligue régionale de karaté de Dakar.

Un recours à la Primature et une réponse judiciaire

Face à l’inaction du ministère des Sports, le président de la Ligue s’est tourné vers le Premier ministre. Ce dernier, réceptif à ses doléances, a mandaté son cabinet pour examiner le dossier et enclencher une procédure judiciaire via le ministère de la Justice.

“Les enquêtes menées ont révélé des indices accablants, confirmant l’ampleur du scandale. Ces investigations ont conduit à l’arrestation de la quasi-totalité du bureau exécutif de la Fédération ainsi qu’au placement sous contrôle judiciaire de quatre dirigeants”, a souligné Bescaye Diop.

Une attitude ministérielle inexplicable

Le mutisme de la ministre des Sports face à cette affaire soulève des interrogations légitimes. Comment expliquer son absence de réaction face à des preuves documentées ? Pourquoi n’a-t-elle pas diligenté une enquête interne avant que la justice ne prenne le relais ? S’agit-il d’une négligence, d’une volonté de protection de certains acteurs ou d’une incapacité à gérer des crises au sein du secteur sportif ?

Autant de questions qui restent sans réponse, selon M. Diop.

“Une gouvernance responsable aurait exigé une réponse immédiate et structurée. Dès les premières alertes, la ministre aurait dû accuser réception et analyser les dénonciations pour en mesurer la gravité. Ensuite, elle aurait dû diligenter une enquête administrative pour vérifier les faits signalés. La tutelle aurait aussi dû exiger des comptes de la part des dirigeants fédéraux mis en cause, puis prendre des sanctions en cas d’irrégularités avérées”, a-t-il rappelé avant d’ajouter :

“Elle aurait également dû protéger les lanceurs d’alerte contre les représailles et intimidations, ainsi que transmettre le dossier à la justice si des infractions pénales étaient constatées. Enfin, elle aurait dû engager des réformes structurelles pour renforcer la transparence et la gouvernance de la Fédération.”

En omettant de réagir, la ministre des Sports a laissé prospérer une crise qui a fini par exploser au grand jour. Aujourd’hui, alors que la justice s’est saisie du dossier et que des arrestations ont eu lieu, une question demeure : la ministre des Sports assumera-t-elle enfin ses responsabilités ?

A . Saleh

ÉLIMINATOIRES COUPE DU MONDE 2026

5ᵉ JOURNÉE – POULE B

SOUDAN / SÉNÉGAL (0-0)

UN MATCH NUL DÉCEVANT POUR LES LIONS

Venus en opération commando avec pour objectif d’arracher une victoire cruciale dans la lutte pour la première place de la poule B et rester en course pour la qualification à la Coupe du Monde 2026, les Lions de la Teranga ont affiché un visage étonnamment décevant.

Face aux « Crocodiles du Nil » du Soudan, l’équipe sénégalaise s’est révélée apathique, manquant d’âme et de hargne. Le résultat final, un match nul (0-0), reflète une prestation insuffisante, marquée par un déficit évident de détermination et d’engagement dans ce duel crucial.

Le onze de départ aligné par le sélectionneur Pape Thiaw n’a pas connu de grands changements. Fidèle à ses principes, il a opté pour un schéma en 4-3-3 qui a une fois de plus montré ses limites.

Dès l’entame, le Sénégal a montré une bonne circulation du ballon et une certaine maîtrise de l’entrejeu, mais cette domination est restée stérile.

Face à un bloc bas soudanais bien organisé, il aurait fallu davantage d’audace, comme des tirs à distance ou des initiatives individuelles. Pourtant, l’équipe dispose de joueurs capables d’exploiter ce type de situations.

Les Soudanais du coach Kwesi Appiah, combatifs et très physiques, ont multiplié les fautes pour casser le rythme des Lions, renforçant ainsi leur structure défensive.

La seconde période a vu les entrées de Pape Matar Sarr, Cherif Ndiaye, Sima et Diao. Cependant, ces changements n’ont pas eu l’effet escompté pour dynamiser le jeu des Lions.

L’équipe du Sénégal est restée amorphe, incapable de produire le dynamisme nécessaire pour perturber l’organisation soudanaise, reposant sur un système simple mais redoutable : un bloc bas rigide et des contre-attaques rapides.

Le manque d’âme et de hargne a été flagrant chez les Lions. Un match à vite oublier, tant le Sénégal a manqué de créativité et de mordant.

• Sadio Mané : Moins explosif qu’à son apogée, il semble perdre ses sensations. Il est peut-être temps de préparer la relève avec la nouvelle génération.

• Lamine Camara : Invisible sur le terrain, il n’a montré ni animation ni initiatives techniques.

• Édouard Mendy : Le gardien a été impeccable, sauvant plusieurs situations dangereuses et affichant une grande assurance dans ses buts.

Les poulains de Pape Thiaw, pourtant capables de grandes performances, devront rapidement rebondir pour honorer leur statut et rester compétitifs dans ces éliminatoires.

Chaque match de cette poule est une véritable finale, et la pression est grande pour reprendre la première place, actuellement occupée par le Soudan avec 11 points (+6). Le Congo, après sa victoire face au Soudan du Sud, suit de près avec 10 points (+3).

Sénégal–Soudan : les choix forts de Pape Thiaw dévoilés

À quelques heures du coup d’envoi face au Soudan, le sélectionneur Pape Thiaw a dévoilé son onze de départ. Entre confirmations et surprises, ces choix suscitent déjà de nombreuses réactions. Focus sur les hommes alignés et ce que cela révèle de la stratégie du technicien sénégalais.

Détournement de Fonds à la Fédération Sénégalaise de Karaté : Le Combat Inébranlable de Bescaye Diop pour la Vérité

L’heure de la justice a sonné pour la Fédération Sénégalaise de Karaté. Après avoir traversé les épreuves de la garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC) au commissariat du Port, puis au Commissariat Central et à la cave du tribunal de Dakar, du mardi 18 au vendredi 21 mars 2025, les principaux mis en cause dans l’affaire de détournement présumé de fonds publics ont finalement obtenu une liberté provisoire sous contrôle judiciaire. Parmi eux figurent le Président, le Secrétaire Général, le Trésorier Général et le Trésorier Général Adjoint de la fédération.

Leur salut, ils le doivent à la mobilisation de leurs proches qui, in extremis, ont réuni les 37 millions de francs CFA exigés par la justice pour le paiement de leur caution. Désormais placés sous contrôle judiciaire, les mis en cause demeurent toutefois sous la menace d’une procédure judiciaire qui s’annonce particulièrement rigoureuse.

Une bataille judiciaire qui ne fait que commencer

Si cette liberté provisoire leur évite, pour l’instant, la détention, l’issue de l’affaire est encore loin d’être tranchée. L’enquête se poursuit désormais sous l’autorité du juge du troisième cabinet, et l’audition des accusés sur le fond du dossier constituera une étape déterminante. Ce n’est qu’à l’issue de cette phase que le procès pourra s’ouvrir – un rendez-vous judiciaire que les prévenus redoutent déjà.

Mais l’horizon s’assombrit davantage. L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) a, de son côté, finalisé son enquête depuis le 11 mars 2025. Son rapport, qualifié d’explosif par des sources proches du dossier, sera prochainement transmis aux autorités compétentes. Il pourrait bien sceller le sort des responsables mis en cause, révélant au grand jour l’ampleur des dérives financières au sein de la fédération.

Bescaye Diop, une lutte pour l’honneur du karaté sénégalais

Si cette affaire a pris une telle ampleur médiatique, c’est en grande partie grâce à l’engagement de Bescaye Diop, Président de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar, épaulé par Assane Diop, Président de la Ligue de Diourbel, et Moussa Diallo, Secrétaire Général de la Ligue de Dakar. Depuis plusieurs mois, ces acteurs du karaté sénégalais mènent un combat acharné contre la gestion opaque des finances de la fédération, bravant pressions et tentatives de dissimulation.

Pour eux, ce combat dépasse les enjeux judiciaires : il s’agit de restaurer l’honneur du karaté sénégalais, un art martial qui, selon eux, doit rester une école de discipline, d’éthique et d’éducation.

« L’impunité ne peut plus prospérer dans notre discipline. Ce combat, nous le menons pour que la vérité triomphe et que le karaté retrouve sa noblesse et sa dignité », martèle Bescaye Diop, plus déterminé que jamais à aller jusqu’au bout.

Alors que la justice sénégalaise se retrouve face à ses responsabilités, les trois lanceurs d’alerte entendent poursuivre leur combat sans relâche. L’heure du jugement approche, et avec elle, l’espoir d’un karaté enfin libéré des pratiques qui ternissent son image.

A. Saleh

Fédération Sénégalaise de Karaté : Les Présumés Détourneurs de Fonds Dos au Mur

Les présumés auteurs de détournements de fonds publics au sein de la Fédération Sénégalaise de Karaté sont désormais face à la justice. Placés en garde à vue le mardi 18 mars 2025 dans les locaux de la Division des Investigations Criminelles (DIC), ils ont été transférés au commissariat du Port, où ils ont passé la nuit avant de comparaître ce mercredi devant le juge du troisième cabinet du tribunal hors classe de Dakar.

La justice leur a offert une alternative : une forme de médiation pénale, à condition de verser une caution collective de 37 millions de francs CFA au plus tard ce jeudi 20 mars 2025. Faute de quoi, ils risquent d’être placés sous mandat de dépôt.

Alors que le président de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar, M. Bescaye Diop, n’a cessé de dénoncer la mauvaise gestion des fonds publics au sein de la FSKDA, cette affaire marque un tournant majeur dans la lutte contre l’impunité.

Derrière les murs du commissariat central de Dakar, les mis en cause jouent désormais leur dernière carte — ou leur dernier kata — pour éviter la case prison.

A.Saleh

Reprise des combats de lutte : les nouvelles conditions du ministre des Sports pour garantir la sécurité et l’organisation

Le ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a tenu, ce mardi, une réunion décisive avec les représentants du ministère de l’Intérieur et les acteurs de la lutte sénégalaise afin de définir les nouvelles règles qui encadreront la reprise des combats dans l’arène nationale. Cette rencontre avait pour objectif de garantir un retour sûr des combats tout en répondant aux défis de sécurité et d’organisation qui ont souvent perturbé le déroulement de ces événements populaires.

La ministre des Sports a annoncé qu’un arrêté ministériel serait publié d’ici lundi prochain, stipulant les horaires des combats. À partir de maintenant, le coup d’envoi des compétitions de lutte sera fixé au plus tard à 18h30, afin de respecter des horaires plus adaptés aux enjeux de sécurité. Chaque combat, qui ne durera pas plus de 20 minutes, comprendra une pause de 5 minutes. Cela permettra non seulement d’organiser les combats de manière plus fluide, mais aussi d’assurer que l’ensemble des spectateurs et participants quitteront l’arène à 19h00 maximum, pour éviter tout désordre ou accumulation de personnes après la fin de l’événement.

Concernant les billets d’entrée, un nouveau règlement a été mis en place pour éviter la surfréquentation de l’arène. Désormais, chaque promoteur ne pourra émettre plus de 20 000 billets pour un seul combat. Ce plafond a été instauré pour limiter les foules et garantir la sécurité des spectateurs, une mesure qui vise à éviter tout débordement et à gérer les flux de manière plus maîtrisée. Cela répond à une demande croissante de sécurité et d’ordre, notamment après les nombreux incidents qui ont ponctué les précédentes éditions des combats de lutte.

En plus de la gestion de l’afflux du public, la ministre des Sports a insisté sur l’importance de la sécurité des lutteurs. Dès à présent, tous les lutteurs devront emprunter des itinéraires définis par la police pour se rendre à l’arène, mettant ainsi un terme aux trajets mystiques ou aléatoires choisis dans le passé par certains lutteurs pour des raisons personnelles ou symboliques. Cette nouvelle mesure a été introduite pour réduire les risques de chaos et pour garantir que les lutteurs arrivent à l’arène dans des conditions de sécurité optimales.

Une autre mesure importante concerne les conditions de sécurité autour de l’arène. Le nombre d’accompagnants autorisés pour chaque lutteur sera désormais limité. Cela vise à réduire la pression et à éviter toute forme de débordement autour du site des combats. Cependant, la ministre a souligné que cette responsabilité ne pourrait pas être uniquement assumée par la police, qui devra collaborer étroitement avec les lutteurs et les promoteurs pour garantir le bon déroulement de l’événement. Cette gestion collective de la sécurité sera essentielle pour maintenir un environnement calme et sécurisé pour tous les participants et spectateurs.

Ces nouvelles mesures de sécurité et d’organisation s’inscrivent dans un effort de modernisation de la lutte sénégalaise. En équilibrant tradition et exigences modernes, le gouvernement souhaite offrir un cadre plus sécurisé pour cette discipline phare du Sénégal, tout en répondant aux attentes de sécurité, d’organisation et de respect des règles de tous les acteurs impliqués. La ministre Khady Diène Gaye a réaffirmé l’importance de la lutte dans la culture sénégalaise, mais a souligné que la sécurité et l’ordre public sont des priorités essentielles pour que la lutte puisse continuer à se développer et à attirer un large public, sans mettre en danger la sécurité des participants.

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FSKDA : Plusieurs dirigeants placés en garde à vue pour présumé détournement et corruption

Un nouveau scandale secoue la Fédération Sénégalaise de Karaté et Disciples Associées (FSKDA).
À la suite d’une plainte déposée par le Président de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar auprès de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) et de la Division des Investigations Criminelles (DIC), plusieurs hauts responsables de la fédération ont été placés en garde à vue ce mardi 18 mars.

Parmi eux figurent le Président, le Secrétaire Général et le Trésorier Général Adjoint de la FSKDA. Ils sont poursuivis pour des accusations graves, notamment détournement de deniers publics, corruption, fraude, escroquerie, conflit d’intérêts, népotisme et association de malfaiteurs.

Les mis en cause devraient être présentés demain au Procureur de la République, qui décidera des suites judiciaires à donner à cette affaire. Ce développement intervient alors que des voix s’élèvent depuis plusieurs mois pour dénoncer la gestion opaque des finances et des affaires administratives de la fédération.   

         

 A. S

Lutte sénégalaise : Vers une relance encadrée après des semaines de suspension

Après plusieurs semaines d’interruption due à des problèmes sécuritaires, la lutte sénégalaise semble entrevoir un nouvel élan. Selon la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), une réunion stratégique décisive est prévue ce mardi 18 mars 2025, à l’initiative de la ministre des Sports, Khady Diène Gaye. L’objectif : poser les bases d’une reprise encadrée et sécurisée des combats dans l’arène nationale.

Depuis le 18 février, date de la suspension de la couverture sécuritaire, les acteurs de ce sport traditionnel emblématique attendent des réponses claires sur l’avenir de la saison. La réunion regroupera plusieurs parties prenantes : le président du Comité national de gestion (CNG) de la lutte, des représentants du secteur, ainsi que des délégués des ministères de l’Intérieur et des Forces armées.

Cette rencontre vise à évaluer les conditions de sécurité nécessaires pour une reprise effective des combats, tout en adoptant des mesures concrètes pour lutter contre les violences et l’indiscipline qui gangrènent ce sport depuis quelques années. L’objectif est double : restaurer l’image de la lutte sénégalaise et rassurer les amateurs, de plus en plus préoccupés par les incidents survenus lors des dernières manifestations.

Les passionnés espèrent des décisions fortes, capables d’assainir durablement le milieu, d’assurer la sécurité des compétitions et de permettre un retour serein du public dans les arènes. Pour eux, la lutte ne se résume pas à un simple spectacle sportif, mais représente un pan important de la culture et de l’identité nationale.

Assane Diao choisit le Sénégal : « Je suis fier de défendre les couleurs de mon pays »

Le jeune ailier prometteur Assane Diao, 19 ans, a officiellement décidé de représenter le Sénégal sur la scène internationale, tournant ainsi une page importante de sa carrière. Après avoir porté les couleurs de l’Espagne dans les catégories de jeunes, le joueur a fait le choix du cœur en optant pour ses racines sénégalaises.

À son arrivée à l’aéroport de Dakar, le joueur n’a pas caché son émotion : « Je suis très heureux d’être ici. Toute ma famille est fière, et moi aussi. On continue de travailler et à s’améliorer. »

Ce choix, bien que fort, n’a pas été facile à prendre. Diao a grandi en Espagne et y a construit une partie de son identité sportive. « C’est un choix difficile car j’aime l’Espagne et le Sénégal, mais le Sénégal est meilleur pour moi et nous l’avons choisi avec ma famille », a-t-il confié.

L’attente était grande du côté des supporters sénégalais, qui espéraient voir le jeune talent rejoindre la Tanière. Une attente à laquelle Diao a répondu avec détermination : « Tout le monde voulait que je vienne défendre nos couleurs, je l’ai fait et je suis fier. »

Malgré cette transition vers la sélection sénégalaise, le jeune joueur n’oublie pas son parcours en Espagne. « Je remercie l’Espagne pour ce qu’ils m’ont donné », a-t-il déclaré, soulignant la reconnaissance envers le pays qui l’a vu éclore.

Avec ce choix symbolique, Assane Diao vient renforcer les rangs des Lions de la Teranga, et incarne une nouvelle génération de talents diasporiques fiers de renouer avec leurs origines. Son arrivée dans le groupe national est perçue comme un atout de taille pour l’avenir du football sénégalais.

ACNOA – Assemblée Générale Élective : le Sénégal échoue à s’imposer, Seydina Omar Diagne battu par le Soudanais Ahmed Hasim

La diplomatie sportive sénégalaise subit un revers significatif. Samedi, lors de l’Assemblée générale élective de l’Association des Comités Nationaux Olympiques Africains (ACNOA), qui s’est tenue à Alger, Seydina Omar Diagne, secrétaire général du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS), a été battu dans sa tentative d’accéder au poste de secrétaire général de l’instance africaine. Cette élection, qui revêtait un enjeu stratégique pour le Sénégal, s’est soldée par la victoire du Soudanais Ahmed Abou Elgasim Hashim, mettant en lumière les difficultés du pays à asseoir son influence dans les grandes instances sportives du continent.

Avec 29 voix, le candidat soudanais a remporté l’élection de manière convaincante, devançant ses concurrents. Seydina Omar Diagne et le Camerounais David Ojong ont chacun obtenu 12 voix, tandis que l’Égyptien Khaled Zeineldin n’a pas réussi à mobiliser un soutien significatif. Ce résultat confirme la montée en puissance du Soudan sur l’échiquier sportif africain et met en exergue la nécessité pour le Sénégal de repenser son approche en matière de diplomatie sportive.

L’élection s’est tenue au Centre international de conférences d’Alger, où les représentants des Comités Nationaux Olympiques africains étaient réunis pour élire les nouveaux membres du Comité exécutif de l’ACNOA. Le poste de secrétaire général était particulièrement convoité, avec quatre candidats en lice, chacun espérant jouer un rôle clé dans la gouvernance du sport en Afrique.

Cette défaite intervient dans un contexte où le Sénégal cherche à consolider son leadership sportif, notamment après les récents succès de ses équipes nationales, comme la victoire des Lions du football à la CAN 2022 et les performances notables en basket, en lutte et dans d’autres disciplines. Toutefois, cet échec électoral souligne que les succès sur le terrain ne se traduisent pas nécessairement par une influence accrue dans les instances de décision.

Ce revers soulève plusieurs questions sur les stratégies de lobbying et d’alliances du Sénégal au sein des grandes institutions sportives africaines. Certains observateurs estiment que le pays devrait mieux préparer ses candidatures et renforcer ses relations avec les autres Comités Olympiques pour maximiser ses chances lors des prochaines échéances électorales.

Ligue des Champions : l’Atlético de Madrid éliminé dans la polémique, le penalty de Julian Alvarez au cœur du scandale

L’Atlético de Madrid a vécu une désillusion cruelle ce mardi soir en Ligue des champions, éliminé par le Real Madrid à l’issue d’une séance de tirs au but tendue et marquée par une décision arbitrale qui fait grand bruit. Au cœur de la polémique : le penalty annulé de Julian Alvarez, jugé irrégulier par l’arbitre Szymon Marciniak après consultation de la VAR.

Alors que les deux équipes étaient à égalité après les prolongations, la séance de tirs au but a offert son lot de rebondissements. Julian Alvarez, désigné pour frapper un des tirs décisifs pour les Colchoneros, a vu sa tentative annulée dans des circonstances controversées. Selon l’arbitre, l’attaquant argentin aurait touché le ballon deux fois : une première fois avec son pied gauche, puis involontairement avec le droit, avant que celui-ci n’entre dans les filets.

Une interprétation basée sur un point précis du règlement UEFA et FIFA : « Lors d’un tir au but, le joueur ne peut toucher le ballon une seconde fois avant qu’un autre joueur ne l’ait touché, sauf en cas de rebond légitime. » Dans ce cas, la double touche constatée a suffi à invalider le tir.

La décision a immédiatement suscité l’ire des joueurs de Diego Simeone et des supporters de l’Atlético, qui dénoncent une injustice flagrante. Certains évoquent même un arbitrage « biaisé », allant jusqu’à rebaptiser le Real Madrid en « Real Vardrid », en référence à une supposée aide récurrente de l’assistance vidéo.

Diego Simeone, visiblement frustré en conférence de presse, a laissé entendre que « ce genre de décisions n’arrive pas contre toutes les équipes ». Une pique à peine voilée, renforcée par le sentiment d’injustice palpable au sein du vestiaire madrilène.

De son côté, Julian Alvarez est resté stoïque sur le terrain, mais aurait confié dans les vestiaires son incompréhension face à cette décision : « Je n’ai pas eu l’impression d’avoir touché deux fois le ballon », aurait-il dit selon Marca. Le champion du monde 2022 aurait également ajouté auprès de ses proches, selon Cadena SER : « J’ai glissé, mais je n’ai rien remarqué. »

Les images de l’action n’ont pas aidé à apaiser les débats. Si certains plans semblent appuyer la thèse de la double touche, d’autres laissent planer le doute. Aucun ralenti n’a offert une preuve irréfutable, laissant le champ libre aux spéculations et à la colère des supporters rojiblancos.

Pendant ce temps, les supporters du Real savourent une nouvelle qualification acquise dans la douleur, mais qui laisse derrière elle une traînée de polémique dans un derby madrilène une fois encore sous haute tension.

Reprise du championnat nationale Français U17 ce 09 mars : l’AJ Auxerre d’Ibrahim KANOUTÉ fait match nul 1-1 contre le FC Lyon.

A l’issue d’un match apparemment disputé l’Aj Auxerre a fait match nul sur le score de 1-1 contre le FC Lyon.
Le Franco-sénégalais Ibrahim KANOUTÉ est rentré à la deuxième période, d’un apport précieux sur le flanc droit.
Le latéral droit agé de 16 ans a gagné de beaux duels en plus des montées offensives.
L’on peut dire que le Franco-sénégalais progresse remarquablement et constitue un apport pour la tanière sénégalaise.

Augustin Senghor écarté du Conseil de la FIFA et démissionne de la CAF : quel avenir à la tête de la FSF ?

Ce mercredi, la Confédération africaine de football (CAF) a procédé à l’élection de ses membres du Comité exécutif et de ses représentants au Conseil de la FIFA. Un scrutin décisif, mais au goût amer pour Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Le dirigeant sénégalais a essuyé un revers cinglant en ne récoltant que 13 voix, très loin derrière le Marocain Fouzi Lekjaa, plébiscité avec 49 voix.

Ce résultat marque un net désaveu pour Senghor, qui espérait intégrer l’instance mondiale du football. Dans la foulée de cette défaite, il a annoncé sa démission immédiate de son poste de premier vice-président de la CAF, qu’il occupait depuis mars 2021. Un départ aussi brusque que symbolique, qui met fin à plusieurs années d’implication active au sein des instances dirigeantes du football africain.

La décision d’Augustin Senghor surprend autant par sa rapidité que par sa portée. Figure influente du football continental, l’ancien maire de Gorée avait gravi les échelons de la CAF avec constance, jusqu’à devenir un des piliers de l’organisation. Mais cette défaite électorale semble avoir accéléré un désengagement plus profond.

Reste désormais une question centrale : Augustin Senghor sera-t-il candidat à sa propre succession à la présidence de la FSF ? Pour l’heure, l’intéressé garde le silence, entretenant le flou sur ses intentions. Après quatre mandats à la tête de la Fédération sénégalaise, son avenir à la barre du football national semble plus incertain que jamais.

Dans les coulisses, certains évoquent une lassitude, d’autres un possible repositionnement stratégique. Mais une chose est sûre : cette défaite au niveau continental pourrait rebattre les cartes à l’échelle nationale. Alors que la FSF devrait bientôt ouvrir la voie à de nouvelles échéances électorales, la question de la succession d’Augustin Senghor s’invite désormais au cœur des débats.

Si Augustin Senghor venait à ne pas briguer un nouveau mandat, ce serait un tournant majeur pour le football sénégalais. L’homme a marqué de son empreinte les dernières décennies, avec à la clé, des succès notables comme le premier sacre continental des Lions en 2022. Mais son retrait éventuel ouvrirait une nouvelle ère, où plusieurs figures pourraient se positionner pour prendre le relais.

Dakar 2026 : L’État mobilise un milliard de francs CFA pour la préparation des athlètes sénégalais

En perspective des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a rencontré ce mardi les directeurs techniques nationaux des différentes fédérations sportives. Cette rencontre, placée sous le signe de la planification stratégique, marque une étape importante dans la préparation des athlètes sénégalais.

À cette occasion, la ministre a annoncé la mobilisation d’un budget d’un milliard de francs CFA par l’État du Sénégal. Cette enveloppe vise à accompagner la montée en puissance des jeunes talents sénégalais en vue de cet événement historique, le premier du genre organisé sur le continent africain.

« Un budget d’un milliard a été mobilisé pour la préparation des athlètes en vue des JOJ 2026. Il est aussi prévu des bourses d’élite pour certains athlètes », a souligné Khady Diène Gaye, insistant sur l’importance d’un encadrement rigoureux et d’une stratégie de performance.

Cette démarche entre dans le cadre d’un plan de préparation structuré, qui prévoit notamment la mise en place de stages de haut niveau, des compétitions de préparation et un suivi personnalisé pour les athlètes les plus prometteurs. La ministre a également insisté sur la collaboration étroite entre les fédérations, les entraîneurs et les institutions sportives pour garantir une participation sénégalaise compétitive à ces jeux.

Crise contractuelle à Génération Foot : Serigne Fallou Diouf saisit la CNRL pour abus de confiance

Le centre de formation sénégalais Génération Foot est à nouveau au cœur d’un conflit contractuel, cette fois impliquant le jeune champion d’Afrique U17, Serigne Fallou Diouf. Le joueur et son entourage accusent le club d’abus de confiance, de falsification de documents et d’actes non conformes aux règlements de la FIFA. Une affaire qui sera examinée par la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) de la Fédération sénégalaise de football ce vendredi 7 mars 2025, sauf report.

Selon les informations révélées par Dsports et relayées par Senego, l’affaire a été portée devant la CNRL par une plainte adressée le 26 février 2025. Serigne Fallou Diouf reproche à Génération Foot de lui avoir soumis trois versions différentes de son contrat :

1. Un contrat non signé et non homologué

2. Un contrat homologué de cinq ans (2023-2028)

3. Un contrat homologué de deux ans (2023-2025)

Pour le joueur et son entourage, notamment son père Mamadou Diouf, seul le contrat de deux ans signé en octobre 2023 est valide. Sur cette base, l’international U17 sénégalais considère que son engagement avec Génération Foot prend fin en 2025 et a donc adressé, le 24 février dernier, un courrier au club pour signifier son intention de ne pas renouveler son bail.

Face à cette déclaration, Génération Foot a réagi le 25 février par un courrier expliquant que le contrat présenté par le joueur ne correspondait pas à celui enregistré auprès de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP). Selon le club, Serigne Fallou Diouf et son père auraient signé un contrat initial de trois ans (2023-2026), avec une prolongation automatique de deux ans en cas de non-transfert, portant ainsi la durée totale à cinq ans (2023-2028).

« Lors de la signature de votre contrat, votre père et vous-même avez signé un engagement d’une durée de trois ans avec une prolongation automatique de deux années supplémentaires. Ainsi, votre contrat couvre les saisons 2023-2024, 2024-2025 et 2025-2026. (…) En cas de non-transfert du joueur lors de sa dernière année de contrat, celui-ci est prolongé de deux années supplémentaires couvrant les saisons 2026-2027 et 2027-2028 », précise le courrier de Génération Foot.

Cette affaire vient s’ajouter aux tensions récentes ayant entouré le transfert d’Amara Diouf à Metz, qui avait également suscité des interrogations sur la gestion contractuelle des jeunes talents à Génération Foot. Avec ce nouveau litige, la crédibilité du club et sa gestion des contrats des jeunes joueurs risquent d’être encore davantage scrutées par les instances nationales et internationales.

Le dossier Serigne Fallou Diouf sera examiné par la CNRL ce vendredi 7 mars 2025, sauf report à la demande de Génération Foot. Une décision attendue avec impatience, tant par le joueur que par le club, dans un contexte où les questions de transparence et de respect des règlements prennent de plus en plus d’importance dans le football sénégalais.

Amara Traoré suspendu pour deux matchs : la Commission de discipline maintient sa décision

L’entraîneur de la Linguère de Saint-Louis, Amara Traoré, a été suspendu pour deux matchs par la Commission de discipline de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP). Cette sanction fait suite à son exclusion à la 90ᵉ minute du match opposant son équipe à Wallydaan lors de la 15ᵉ journée de Ligue 1.

Selon le rapport officiel, l’ancien sélectionneur des Lions aurait manifesté son mécontentement en frappant du pied une chaise avant de bousculer un officiel. Un comportement jugé inapproprié par la LSFP, qui a décidé de l’interdire de vestiaires et de banc de touche pour les deux prochaines rencontres de championnat.

De son côté, Amara Traoré rejette cette version des faits. Dans un rapport adressé à la Commission de discipline, il affirme ne pas reconnaître les accusations portées contre lui. Il explique que son geste était un simple élan de frustration envers l’un de ses joueurs et non un acte d’agressivité envers un officiel. Concernant l’arbitre venu évaluer la situation, il assure lui avoir dit : « Si cela mérite un carton, donne-le-moi. »

Malgré ses explications, la Commission de discipline a confirmé la sanction, s’appuyant sur les règlements en vigueur. Amara Traoré devra donc suivre les deux prochaines rencontres de son équipe depuis les tribunes, une absence qui pourrait peser sur la Linguère de Saint-Louis, actuellement en lutte pour améliorer son classement en Ligue 1.

Lutte sénégalaise : Franc vs Eumeu Sène, un duel explosif en perspective

Après son impressionnante victoire sur Ama Baldé, le lutteur Franc poursuit son ascension et s’attaque désormais à un adversaire de taille : Eumeu Sène. Ce combat tant attendu par les amateurs de lutte sénégalaise est désormais officiel, grâce à l’accord finalisé par Jambaar Production.

Depuis son triomphe face à Bombardier, Franc n’a cessé de défier Eumeu Sène, qui jusque-là refusait de lui accorder ce duel. À la place, c’est son protégé, Ama Baldé, qui avait accepté de croiser le fer avec lui, dans l’espoir de remettre le jeune lutteur à sa place. Mais le combat du 16 février dernier a tourné en faveur de Franc, qui a battu Ama Baldé en moins de deux minutes, confirmant ainsi sa montée en puissance.

Fort de cette victoire retentissante, Franc a immédiatement désigné Eumeu Sène comme sa prochaine cible. Ce dernier, ancien roi des arènes et lutteur expérimenté, n’avait plus d’autre choix que d’accepter ce défi que tout le monde réclamait.

Le combat entre Franc et Eumeu Sène sera plus qu’un simple affrontement entre Pikine et Parcelles Assainies. Il s’agit d’un duel entre une étoile montante et un vétéran du sport. Franc, en pleine confiance après ses récentes performances, voudra prouver qu’il peut s’imposer face aux plus grands noms de l’arène. De son côté, Eumeu Sène, ancien roi des arènes, cherchera à faire valoir son expérience et à calmer les ardeurs de ce jeune loup qui monte en puissance.

L’annonce de cette affiche a déjà enflammé les débats parmi les amateurs de lutte. Beaucoup se demandent si Franc pourra rééditer l’exploit de battre un autre grand nom du sport, ou si Eumeu Sène saura mettre un frein à son ascension. Une chose est sûre : ce combat s’annonce explosif et promet des étincelles.

Aliou Cissé nommé sélectionneur de la Libye : un nouveau défi pour l’ex-coach du Sénégal

Aliou Cissé, l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, est sur le point de reprendre du service en tant qu’entraîneur principal. Après son départ de la tête des Lions de la Teranga en octobre 2024, il aurait trouvé un accord avec la Fédération libyenne de football pour diriger les Chevaliers de la Méditerranée.

Selon plusieurs sources, Cissé devrait signer un contrat de deux ans avec la sélection libyenne, assorti d’une option pour une année supplémentaire en cas de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2027. Sa prise de fonction officielle est prévue pour le 5 mars 2025, date à laquelle il finalisera les termes de son engagement avec la Fédération libyenne.

La mission principale assignée à Aliou Cissé sera de mener la Libye vers une qualification historique pour la Coupe du Monde 2026, suivie d’une participation réussie à la CAN 2027. Actuellement, la Libye se positionne en deuxième place du groupe D des qualifications, totalisant 7 points, à égalité avec le Cap-Vert et à seulement un point du leader, le Cameroun.

Le parcours d’Aliou Cissé en tant qu’entraîneur est marqué par des succès notables. Né le 24 mars 1976 à Ziguinchor, au Sénégal, il a d’abord connu une carrière de footballeur professionnel avant de se reconvertir en entraîneur. À la tête de l’équipe nationale sénégalaise, il a conduit les Lions de la Teranga à la victoire lors de la CAN 2022, offrant ainsi au Sénégal son premier titre continental. Malgré une élimination en huitièmes de finale lors de la CAN 2023 face à la Côte d’Ivoire, son contrat avait été prolongé jusqu’en 2026. Cependant, en octobre 2024, il a été démis de ses fonctions suite à des performances jugées décevantes lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2026.

La Fédération libyenne de football mise sur l’expérience et le leadership de Cissé pour insuffler une nouvelle dynamique à son équipe nationale. Les supporters libyens espèrent que son arrivée marquera le début d’une ère de succès et de performances remarquables sur la scène internationale.

APHONE SUR LA SUSPENSION DES COMBATS DE LUTTE : Kéba Kanté a-t-il tourné la page ?

Depuis l’annonce récente du ministre de l’Intérieur sur la réglementation de la lutte sénégalaise, un silence inhabituel entoure Kéba Kanté, ancien président d’école de lutte et fervent défenseur de ce sport traditionnel. Connu pour son engagement en faveur du développement et de l’organisation de la lutte sénégalaise, Kanté a toujours été une voix influente. Pourtant, son absence de réaction face à cette réforme suscite de nombreuses interrogations.

Pourquoi Kéba Kanté n’a-t-il pas pris position publiquement ? A-t-il choisi de s’éloigner du débat ou adopte-t-il simplement une nouvelle stratégie d’engagement ?
Jusqu’à présent, Kéba Kanté n’a fait aucune déclaration officielle sur la nouvelle réglementation, ce qui tranche avec son activisme habituel. Ce mutisme intrigue les observateurs du monde de la lutte et soulève plusieurs hypothèses.
D’abord, il est possible que Kéba Kanté ait choisi de ne pas s’exprimer pour éviter toute polémique dans un contexte politique délicat. La lutte sénégalaise étant un secteur à la fois sportif, culturel et économique, toute prise de position peut être interprétée comme un positionnement politique. En restant en retrait, il pourrait vouloir observer les réactions avant d’émettre un avis réfléchi.
Ensuite, il se peut que Kanté ne soit pas en total désaccord avec certaines des mesures annoncées. Si ces réformes visent à mieux structurer la discipline et à renforcer la réglementation, il est possible qu’il préfère soutenir discrètement les initiatives plutôt que d’entrer dans un débat public houleux.
Après des années d’engagement au sein des écoles de lutte et des instances de promotion du sport, Kéba Kanté pourrait également avoir décidé de se concentrer sur d’autres projets. Il n’est pas rare que des figures influentes du monde sportif prennent du recul après une longue période d’activité, soit pour des raisons personnelles, soit pour préparer un retour sous une autre forme.
Son silence pourrait aussi être une stratégie d’attente. La lutte sénégalaise étant sujette à des évolutions rapides et à des réformes changeantes, Kéba Kanté pourrait choisir de s’exprimer au moment qu’il jugera le plus opportun, lorsque les contours de la nouvelle réglementation seront plus clairs.
L’avenir dira si Kéba Kanté a définitivement pris du recul ou s’il prépare une intervention plus tardive. Son influence sur la lutte sénégalaise est indéniable, et son avis sur la nouvelle réglementation pourrait peser sur les débats à venir.
En attendant, son silence continue d’alimenter les spéculations. Kéba Kanté a-t-il abandonné la lutte sénégalaise, ou reste-t-il dans l’ombre, prêt à revenir au moment opportun ?
Seul le temps nous apportera la réponse.

Report des événements de lutte : 140 lutteurs et 7 promoteurs impactés par la décision du CNG

Le monde de la lutte sénégalaise traverse une période difficile après la décision prise par le ministère de l’Intérieur de suspendre la couverture sécuritaire des arènes de lutte jusqu’au 1er mars 2025. Cette décision, qui fait suite aux violences survenues lors du combat entre Franc-Ama Baldé et Babacar Diagne le dimanche 16 février 2025, a un impact majeur sur plusieurs acteurs du secteur.

Au total, ce sont 140 lutteurs qui sont affectés par cette suspension. Ces lutteurs étaient engagés dans des compétitions prévues sur les sept journées concernées par la mesure. Chaque journée devait réunir environ 10 lutteurs, soit un total de 70 lutteurs par semaine. Les compétitions avaient déjà été programmées, et plusieurs lutteurs avaient reçu des avances sur leurs cachets, anticipant ainsi la concrétisation de leurs contrats.

« Les lutteurs étaient déjà prêts, les organisateurs avaient tout préparé et, malheureusement, cette décision nous affecte gravement. Ce sont 140 lutteurs, chacun ayant son engagement, qui sont désormais dans l’incertitude », a déclaré Ousseynou Laye Dieng, membre du groupe des « Petits promoteurs ». Ces lutteurs se trouvent dans une situation précaire, les privant non seulement de leurs compétitions, mais aussi de leurs revenus pour les mois à venir.

Les promoteurs ne sont pas épargnés par cette décision. Au nombre de sept, ces acteurs clés de l’organisation des événements de lutte voient leurs projets suspendus. Ils avaient prévu d’organiser plusieurs combats et avaient investi temps et argent dans la préparation des événements. La suspension de la couverture sécuritaire a rendu impossible l’organisation des compétitions, et cela a un lourd impact sur leur activité économique.

Ces promoteurs, souvent appelés « petits promoteurs », ont exprimé leur mécontentement face à cette situation, soulignant que leurs investissements sont désormais en péril. Beaucoup d’entre eux comptaient sur ces événements pour maintenir leur activité dans un secteur déjà fragile économiquement.

Cette suspension de la couverture sécuritaire est une réponse directe aux violences survenues après le combat entre Franc-Ama Baldé et Babacar Diagne, qui ont entraîné la mort de ce dernier. Un événement tragique qui a choqué toute la communauté de la lutte, incitant les autorités à revoir les dispositifs de sécurité autour des combats.

Le ministre de l’Intérieur a justifié cette décision en soulignant la nécessité d’assurer la sécurité des lutteurs, du public et des organisateurs, afin d’éviter d’autres incidents tragiques. Selon le ministre, cette suspension vise à renforcer les mesures de sécurité et à instaurer des protocoles plus stricts pour encadrer les événements de lutte.

Alors que la lutte occupe une place essentielle dans la culture sénégalaise, il devient urgent de trouver un équilibre entre la sécurité et la reprise des compétitions. Les autorités sénégalaises ont promis de travailler en étroite collaboration avec les acteurs du milieu pour définir des normes de sécurité plus strictes tout en permettant aux lutteurs et aux promoteurs de reprendre leurs activités dans des conditions sûres.

Les lutteurs et les promoteurs espèrent que des solutions concrètes seront rapidement mises en place afin de relancer les compétitions sans compromis sur la sécurité. Le ministère de l’Intérieur a précisé qu’il allait intensifier ses efforts pour améliorer les conditions de sécurité et éviter de nouveaux drames dans l’avenir.

La lutte sénégalaise, une fierté nationale et un secteur qui emploie des milliers de personnes, reste un pilier du paysage sportif et culturel du pays. En attendant une solution durable, les acteurs du secteur devront faire face à une pause imprévu, qui pourrait affecter leur carrière et leurs finances.

Le secteur de la lutte sénégalaise se trouve donc à un tournant. Les lutteurs et les promoteurs sont dans l’attente de mesures compensatoires et de solutions à long terme. Le gouvernement, de son côté, assure qu’il met tout en œuvre pour garantir un environnement sûr pour les compétitions futures. En attendant, la communauté de la lutte reste mobilisée, avec l’espoir que ce secteur pourra rapidement retrouver son dynamisme et sa popularité.

Boycott sécuritaire des combats de lutte : le ministre de l’Intérieur campe sur sa décision

Le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a réaffirmé sa décision de ne plus assurer la couverture sécuritaire des combats de lutte sur l’ensemble du territoire national. Cette annonce, faite ce vendredi 21 février 2025 lors de la séance des questions d’actualité au gouvernement à l’Assemblée nationale, a suscité une vive polémique dans le milieu de la lutte sénégalaise. Cette position met directement en danger l’organisation de plusieurs combats, dont le très attendu duel opposant Modou Anta à Prince, programmé pour ce dimanche 23 février sous la bannière de Gaston Production. La sécurité étant un élément clé dans le bon déroulement de ces événements, la décision ministérielle menace tout un pan de l’économie sportive et culturelle du pays.

La question a été soulevée à l’Assemblée nationale par la députée Amy Dia, membre du Pastef, qui a exprimé ses vives préoccupations sur les risques sécuritaires liés à l’organisation des combats de lutte. Elle a notamment évoqué les nombreux débordements et incidents qui ont marqué certaines rencontres ces dernières années, en particulier à l’Arène nationale, située en banlieue dakaroise, un lieu qui accueille des milliers de spectateurs à chaque grand événement. La députée a insisté sur le fait que la présence des forces de l’ordre est indispensable pour garantir la sécurité des lutteurs, des promoteurs et des spectateurs. Elle a souligné que par le passé, des affrontements entre supporters ou des actes de vandalisme avaient eu lieu, mettant en danger l’intégrité des personnes présentes. Elle a interrogé le ministre sur les mesures alternatives qui pourraient être mises en place en l’absence de couverture sécuritaire étatique.

Jean Baptiste Tine, malgré ces préoccupations, a maintenu sa décision sans apporter d’explications précises sur les raisons qui ont motivé un tel choix. Plusieurs observateurs estiment qu’il s’agit d’un bras de fer entre l’État et les promoteurs de lutte, accusés d’une gestion approximative des événements et d’un manque de rigueur organisationnelle. D’autres évoquent une question budgétaire, l’État cherchant à réduire les dépenses liées à la sécurisation des événements privés. Pourtant, la lutte demeure un secteur économique clé, générant d’importants revenus à travers la billetterie, le sponsoring et les droits télévisés, et faisant vivre des milliers de personnes, des lutteurs aux entraîneurs, en passant par les vendeurs et les transporteurs.

Le désengagement des forces de l’ordre oblige les promoteurs de lutte à envisager des alternatives pour assurer la sécurité des combats. Certains évoquent la possibilité de recourir à des sociétés privées de sécurité, une solution qui reste coûteuse et difficile à mettre en place à court terme. D’autres envisagent de mobiliser des volontaires issus des communautés locales pour assurer le maintien de l’ordre, mais cette option comporte des risques en cas de débordements graves. Une autre solution serait d’ouvrir des négociations avec le gouvernement afin de trouver un compromis sur une prise en charge partagée de la sécurité lors des événements majeurs.

Cette décision intervient alors que la lutte sénégalaise traverse une période de défis multiples. En plus des problèmes organisationnels et financiers, la discipline doit faire face à la montée en puissance du football, qui attire de plus en plus de jeunes talents et bénéficie d’investissements publics et privés plus importants. Si aucune solution n’est trouvée rapidement, ce boycott sécuritaire pourrait considérablement affaiblir la lutte sénégalaise en réduisant le nombre de combats organisés et en décourageant les promoteurs et sponsors, qui jouent un rôle clé dans le financement du secteur.

Lutte sénégalaise : L’incertitude plane après la suspension de la couverture sécuritaire par la police

La lutte sénégalaise traverse une période d’incertitude après la décision des autorités de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, la couverture sécuritaire des combats. Cette mesure, annoncée par la police nationale, risque de perturber plusieurs affiches très attendues, notamment le duel opposant Prince à Modou Anta prévu le 23 février et le choc Lac de Guiers 2 vs Ada Fass programmé le 4 avril.

La police justifie cette suspension par le non-respect des « injonctions et recommandations » adressées aux acteurs du milieu de la lutte, qu’il s’agisse du Comité national de gestion de la lutte (CNG), des promoteurs ou des lutteurs eux-mêmes. L’organisation du combat entre Ama Baldé et Franc, tenu dimanche dernier, semble avoir été un élément déclencheur de cette décision.

Face à cette situation, Moustapha Kandji, porte-parole du CNG, a rappelé que « le règlement dit que sans sécurité policière, il n’y a pas de combat de lutte ». Autrement dit, tant que la couverture sécuritaire ne sera pas rétablie, l’organisation des combats reste compromise.

Cette décision inquiète fortement les promoteurs et les amateurs de lutte. Sans l’intervention de la police pour assurer l’ordre et la sécurité dans les enceintes, il est difficile d’envisager la tenue des combats en toute sérénité. Les scènes de violence qui ont parfois éclaté par le passé, notamment entre supporters, justifient cette nécessité de présence policière.

Les promoteurs, de leur côté, risquent de subir d’importantes pertes financières si les combats venaient à être annulés ou reportés. De nombreux billets sont déjà vendus, et des contrats signés avec les diffuseurs et sponsors.

Pour l’instant, aucune solution concrète n’a été avancée. Il revient désormais aux différents acteurs de la lutte de s’asseoir autour d’une table avec les autorités pour tenter de trouver un compromis. Une réforme de l’organisation sécuritaire des combats pourrait être envisagée afin d’éviter que de telles décisions ne viennent à nouveau perturber la saison.

Suspension de la couverture sécuritaire des combats de lutte au Sénégal : une décision consécutive aux violences

Le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a annoncé, par le biais d’un communiqué de presse daté du 18 février 2025, l’arrêt jusqu’à nouvel ordre de la couverture sécuritaire des combats de lutte sur l’ensemble du territoire national. Cette décision fait suite aux violents incidents survenus le dimanche 16 février à l’arène nationale, lors du combat opposant Franc à Ama Baldé.

L’affluence massive des amateurs de lutte a conduit à une saturation de l’arène, obligeant les autorités à fermer les portes pour éviter tout risque d’incident. Toutefois, cette mesure n’a pas empêché une escalade de violence. Après le verdict du combat, des affrontements ont éclaté entre supporters, se traduisant par des actes de vandalisme, des dégradations de biens publics et privés ainsi que des agressions. L’incident le plus tragique a été l’agression mortelle d’un jeune dans la banlieue dakaroise.

Face à cette situation, le Ministère de l’Intérieur a pointé du doigt le Comité national de Gestion de la Lutte (CNG) et les autres acteurs impliqués. Selon le communiqué, ces derniers n’ont pas respecté les injonctions et recommandations qui leur avaient été faites, notamment en ce qui concerne la gestion de la jauge, le respect des horaires et la mise en place de mesures réduisant les risques de confrontation entre groupes de supporters.

Cette décision d’arrêter la couverture sécuritaire risque d’impacter lourdement l’organisation des combats de lutte, sport emblématique au Sénégal. Sans la présence des forces de l’ordre, les organisateurs devront prendre leurs propres dispositions pour assurer la sécurité des spectateurs et des lutteurs.

Alors que cette mesure suscite déjà des réactions dans le milieu de la lutte, il reste à voir si des discussions seront engagées entre le CNG et les autorités pour trouver une solution permettant la reprise des combats dans un cadre sécurisé.

Franc domine Ama Baldé et reste maître de l’arène

L’Arène nationale a été le théâtre d’un combat explosif ce dimanche 16 février 2025. Franc, de l’écurie Jambars Wrestling Academy, a remporté une victoire éclatante face à Ama Baldé, confirmant ainsi son statut de lutteur invincible.

Dès les premiers instants du combat, Franc a affiché une grande maîtrise technique et une puissance impressionnante. Face à un Ama Baldé déterminé mais moins tranchant, le protégé de Modou Lô a imposé son rythme, neutralisant les offensives de son adversaire. Grâce à un enchaînement bien exécuté, il a réussi à faire chuter Ama Baldé, scellant ainsi une 14ᵉ victoire consécutive.

Cette performance renforce la suprématie de Franc dans la lutte avec frappe et le positionne comme un sérieux prétendant au trône de l’arène. En revanche, Ama Baldé, qui espérait un retour en force, doit désormais tirer les leçons de cette défaite et revoir sa stratégie pour la suite de sa carrière.

Préserver au banc pour sa blessure au genoux, Ibrahima KANOUTÉ a assisté à la victoire de son équipe 1-0 face au FC Metz.

Blessé au genoux depuis environ deux semaines, Ibrahima KANOUTÉ à repris les entraînements en individuel.

Ce weekend passé, le latéral droit de l’AJ Auxerre âgé de 16ans a été préserver au banc devant la victoire de son équipe sur le score de 1-0 face au FC Metz en championnat U17.

Le franco-sénégalais demeure un atout majeur pour la sélection nationale du Sénégal.

Préserver au banc pour sa blessure au genoux, Ibrahima KANOUTÉ a assisté à la victoire de son équipe

Ama Baldé vs Franc : Un combat sous haute tension sous le contrôle strict du CNG

Le combat tant attendu entre Ama Baldé et Franc se déroulera ce dimanche à l’Arène nationale. Ce duel, qui s’annonce explosif, est marqué par une tension palpable entre les deux lutteurs et une surveillance accrue du Comité national de gestion de la lutte (CNG).

Depuis l’officialisation de leur combat, Ama Baldé et Franc n’ont cessé d’échanger des provocations, alimentant la rivalité entre leurs supporters respectifs. La tension a atteint son paroxysme lors d’un face-à-face organisé sur le plateau de la 2STV, où les deux adversaires en sont venus aux mains. Face à cette montée de violence, le CNG a pris la décision radicale d’organiser la dernière confrontation en distanciel, évitant ainsi tout risque de débordement avant le jour J.

Le CNG, conscient des risques de débordements dans l’enceinte de l’Arène nationale, a instauré des restrictions drastiques. Selon Le Quotidien, plusieurs figures emblématiques de la lutte sénégalaise, notamment Modou Lô et Balla Gaye 2, seront interdites de descendre dans l’arène. Ces derniers s’étaient affichés respectivement aux côtés de Franc et d’Ama Baldé lors de la dernière confrontation virtuelle, ravivant encore plus les tensions.

D’autres grands noms du monde de la lutte, à l’instar de Eumeu Sène, Boy Niang et plusieurs lutteurs issus de Pikine, fief d’Ama Baldé, sont également concernés par ces restrictions. L’objectif est clair : éviter toute escalade qui pourrait entacher le combat.

L’enjeu de cette confrontation dépasse largement les deux lutteurs. Le CNG, qui veut préserver l’image de la lutte sénégalaise, met tout en œuvre pour que le combat se déroule dans les meilleures conditions. La présence de figures influentes comme Balla Gaye 2 et Modou Lô aurait pu exacerber les tensions et transformer cette opposition en un affrontement généralisé entre supporters et camps rivaux.

Avec ces mesures strictes, l’instance dirigeante espère garantir un combat équitable et sécurisé, où seule la lutte primera sur les tensions extérieures. Reste à voir si cette affiche, qui tient en haleine tous les amateurs de lutte sénégalaise, répondra aux attentes sur le sable de l’Arène nationale.

Ama Baldé : La Ferveur d’un Guerrier Indomptable

Dans l’arène sénégalaise, peu de lutteurs incarnent autant d’intensité et de passion qu’Ama Baldé. Véritable phénomène, il n’est pas simplement un combattant, mais une force brute, une énergie inarrêtable qui soulève l’enthousiasme des foules et fait trembler ses adversaires. Son nom résonne comme un cri de guerre, un avertissement à quiconque ose se dresser sur son chemin.

Dès qu’il pénètre dans l’arène, Ama Baldé impose sa présence. Son regard, perçant et déterminé, témoigne d’une volonté de fer. Chaque mouvement est calculé, chaque geste dégage une puissance explosive. Ce n’est pas qu’un combat qu’il livre, mais une véritable démonstration de force et de détermination. Sa posture, son attitude et son engagement total traduisent une soif de victoire qui ne connaît aucune limite.

Si la lutte sénégalaise est un sport où la force physique joue un rôle clé, Ama Baldé sait mieux que quiconque que la victoire se forge avant tout dans l’esprit. Son mental d’acier le distingue. Il ne doute jamais, ne recule devant rien. Pour lui, chaque combat est une bataille à remporter, un défi à relever avec fierté et honneur. Cette résilience, il l’a cultivée dès son plus jeune âge, dans l’ombre d’un héritage familial où la lutte est bien plus qu’un simple sport, mais une tradition, un mode de vie.

Les supporters d’Ama Baldé ne se contentent pas de l’admirer, ils vivent ses combats avec lui, ressentent son énergie, vibrent à chacun de ses pas. Dans les gradins, la tension est électrique lorsqu’il s’apprête à entrer dans l’arène. Son charisme naturel, sa rage de vaincre et son style de combat spectaculaire font de lui un favori du public, un lutteur dont la simple présence suffit à enflammer une arène entière.

Ama Baldé n’est pas qu’un lutteur, il est une force de la nature. Lorsqu’il se prépare pour un combat, il ne laisse aucune place au doute. Il sait que son corps et son esprit doivent être en parfaite harmonie pour triompher. Ses adversaires le savent : affronter Ama, c’est se mesurer à une fureur prête à tout dévaster, une puissance brute qui ne faiblit jamais.

À travers sa carrière, Ama Baldé continue de prouver qu’il est bien plus qu’un simple combattant : il est une légende en devenir, un guerrier dont la ferveur ne cesse de grandir. Son nom restera gravé dans l’histoire de la lutte sénégalaise comme celui d’un homme qui a toujours refusé de reculer, préférant avancer, encore et toujours, vers la victoire.

Infrastructures sportives : les acteurs de Kaolack font appel à l’État

Les acteurs du sport dans la région de Kaolack ont appelé l’État à investir dans des infrastructures sportives de qualité afin de favoriser la formation de futurs talents, notamment dans les petites catégories. Parrain de la 3ᵉ édition de la finale de la Coordination départementale des écoles de football (Codef), tenue ce samedi 1ᵉʳ février, le président de l’ASC Saloum a esquissé des débuts de solution pour régler définitivement ce problème.

« Les acteurs sportifs de la région de Kaolack ont un objectif commun : développer le football local, notamment les petites catégories. En ma qualité de président de club, je fais de mon mieux pour soutenir les écoles de football de la région, car elles constituent les pépinières de futurs talents », a expliqué M. Fallou Kébé, parrain de la finale.

Selon lui, les principales préoccupations des acteurs et des présidents d’écoles de football portent sur la création de centres de formation et le renforcement des infrastructures sportives de dernière génération, qui font cruellement défaut.

« À part le stade Lamine Guèye, il n’existe pas d’autres infrastructures sportives. D’ailleurs, nous avons entamé la construction d’un centre de formation afin d’aider les jeunes catégories. Ainsi, ils auront l’opportunité de décrocher des contrats professionnels ici ou en Europe, car la région de Kaolack regorge de talents », a révélé le président de l’ASC Saloum.

Pour Bassirou Kane, président de la Coordination départementale des écoles de football de Kaolack, le manque de moyens infrastructurels et financiers constitue un frein majeur. Il a souligné que des appuis comme celui de M. Fallou Kébé permettent encore aux acteurs de tenir.

« Nous aurions souhaité avoir à nos côtés d’autres personnes comme Fallou Kébé, car il a très tôt compris que les petites catégories sont l’avenir du football. Il sait que le développement du football dans la région passe par un soutien à ces jeunes talents », a souligné M. Kane.

Lors de la finale U15 A, le Sicas s’est imposé face à Deewo sur le score d’un but à zéro. Quant à la finale U15 B, Avsad a pris le meilleur sur Gawane lors de la séance des tirs au but (4-3), après un score nul et vierge à l’issue du temps réglementaire.

CAN 2025 : Le Sénégal face à un défi mesuré mais exigeant

Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, tenu à Rabat au Maroc, a révélé les compositions des groupes pour une compétition qui s’annonce captivante. Champion en titre, le Sénégal figure dans le groupe D aux côtés de la RD Congo, du Bénin et du Botswana. Ce groupe semble abordable pour les Lions de la Teranga, mais il recèle des défis qu’il serait imprudent de sous-estimer.

Sur le papier, le groupe D paraît accessible, mais il présente des pièges. La RD Congo, bien qu’en perte de vitesse ces dernières années, reste une équipe expérimentée ayant remporté la CAN en 1968 et 1974. Avec des joueurs capables de surprendre, cette formation pourrait se révéler imprévisible. Le Bénin, dirigé par Gernot Rohr, affiche une progression constante. Son effectif en pleine évolution pourrait poser des problèmes avec un jeu bien organisé. Enfin, le Botswana, considéré comme l’outsider, n’a rien à perdre et jouera sans complexe pour tenter de troubler la hiérarchie.

Pour le Sénégal, cette CAN sera l’occasion de confirmer sa domination sur le football africain. Avec des cadres tels que Sadio Mané, Kalidou Koulibaly et Édouard Mendy, cette génération dorée devra faire face à la pression de son statut de favori. Le nouveau sélectionneur, Pape Thiaw, surnommé « Thiaw sa Khiirr, » aura la tâche délicate de trouver le juste équilibre entre l’expérience et l’intégration de jeunes talents. Gérer la pression et aborder chaque match avec sérieux seront des conditions sine qua non pour aller loin dans la compétition.

Les autres groupes promettent également des affiches intéressantes. Le Maroc, pays hôte et demi-finaliste de la Coupe du Monde 2022, figure dans le groupe A avec le Mali, la Zambie et les Comores. L’Égypte de Mohamed Salah, dans le groupe B, devra affronter l’Afrique du Sud, l’Angola et le Zimbabwe. Le groupe C mettra en opposition le Nigeria et la Tunisie, deux géants africains, ainsi que l’Ouganda et la Tanzanie. L’Algérie, championne de la CAN en 2019, se retrouve dans le groupe E avec le Burkina Faso, la Guinée équatoriale et le Soudan. Enfin, le groupe F réunira la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Gabon et le Mozambique, promettant des chocs palpitants entre des équipes expérimentées.

Prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, la CAN 2025 s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les passionnés de football africain. Alors que les équipes peaufinent leurs préparations, les supporters nourrissent l’espoir de voir leurs nations respectives briller sur les pelouses marocaines. Cette édition s’annonce riche en émotions et en surprises, avec des enjeux élevés pour toutes les équipes participantes.

Gala de charité : les anciens internationaux mobilisés pour la jeunesse sénégalaise

Un événement sportif et solidaire d’exception se prépare à Dakar. Le 5 avril prochain, à 16h, le stade Léopold Sédar Senghor, fraîchement rénové, accueillera un gala de charité qui s’annonce mémorable. Organisée par les anciens internationaux sénégalais Gorgui Sy Dieng, Babacar Guèye, et l’ancien international français Franck Silvestre, cette rencontre opposera les amis de Zinédine Zidane et Ronaldinho à une sélection des anciens joueurs sénégalais, dont la mythique génération de 2002.

L’objectif principal de cette initiative est de collecter des fonds pour soutenir deux associations : Empire des Enfants et Village des Rois. Ces structures œuvrent pour améliorer les conditions de vie des jeunes défavorisés et leur offrir un avenir meilleur.

Le comité d’organisation a également prévu de rendre hommage à une figure emblématique du football sénégalais, feu Pape Bouba Diop. Décédé en 2020, le héros du match d’ouverture de la Coupe du monde 2002, où il avait marqué contre la France, reste une icône nationale. Son fils, Aaron Diop, marquera ce moment d’émotion en donnant le coup d’envoi symbolique de la partie.

Ce gala sera également l’occasion d’inaugurer le stade Léopold Sédar Senghor, récemment réhabilité. L’enceinte emblématique de Dakar vibrera au rythme des retrouvailles entre légendes du football mondial et sénégalais, dans une ambiance mêlant spectacle, solidarité et nostalgie.

L’initiative, saluée par la communauté sportive et au-delà, met en lumière la force du sport comme levier de transformation sociale. La mobilisation autour de cet événement promet un succès retentissant, tant pour les amateurs de football que pour les bénéficiaires de cette belle action caritative.

Dans un match âprement joué du championnat nationale U17, le franco-sénégalais Ibrahima kanouté s’est encore Illustré malgré la défaite de l’équipe d’AJA.

Ce 11/01/2025, l’AJA d’Ibrahima kanouté a joué contre le PSG.
Entré en 2ème mi-temps, Ibrahima Kanoute latérale droite AJA des u17 nationales nous a livré une belle prestation ainsi que de beaux duels gagner.
Ce jeune prometteur Franco-sénégalais est un atout majeur pour la tanière.

TFC se sépare de son coach Cheikh Sidathy Sarr après l’élimination en 32e de finale coupe du Sénégal.

𝐂𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞́

Le Teungueth FC annonce la résiliation à l’amiable du contrat le liant avec son entraineur principal Sidath Sarr et son adjoint Assane Diallo. Nous leur souhaitons plein succès dans leurs projets futurs.
L’intérim sera assuré par le directeur technique, Badara Sarr secondé par Ousmane Gueye.

Coupe du Monde féminine U17 : Les Lioncelles arrachent le nul devant la Côte d’Ivoire (1-1)

L’équipe nationale féminine de football du Sénégal, surnommée les Lioncelles, a réussi à décrocher un match nul face à la Côte d’Ivoire (1-1) ce dimanche à Abidjan. Ce résultat intervient dans le cadre de l’aller du premier tour des éliminatoires de la Coupe du Monde féminine U17.

Après une première mi-temps sans buts, les Ivoiriennes ont ouvert le score à la 75e minute, mettant la pression sur les Lioncelles. Cependant, ces dernières n’ont pas tardé à réagir. Dans les dernières secondes du match, à la 90e minute, Coumba Sanghouthe a permis aux Sénégalaises d’égaliser, offrant ainsi un précieux nul à son équipe avant le match retour.

Cette égalisation de Sanghouthe permet aux Lioncelles de garder espoir pour la qualification en Coupe du Monde féminine U17. Le match retour, prévu pour le dimanche 29 janvier au stade Lat Dior de Thiès, sera décisif pour déterminer l’équipe qui se qualifiera pour la phase suivante des éliminatoires.

Les Lioncelles devront maintenant capitaliser sur ce résultat à domicile et mettre en œuvre une stratégie solide pour espérer décrocher leur billet pour la Coupe du Monde U17. La rencontre retour s’annonce donc pleine de suspense et de détermination pour les deux équipes.

Lutte avec frappe : Zarco de Grand Yoff s’impose face à Gris Bordeaux

Zarco, surnommé le « volcan » de Grand Yoff, a confirmé son statut de favori en remportant son duel tant attendu contre Gris Bordeaux de l’écurie Fass, ce dimanche à l’arène nationale. Ce combat, qui a captivé les passionnés de lutte, a vu Zarco dominer son adversaire de bout en bout, validant ainsi les prédictions des experts qui le voyaient comme le vainqueur de ce face-à-face.

Depuis plusieurs années, Zarco a su se forger une réputation solide grâce à ses performances exceptionnelles. Ce combat ne faisait pas exception. Le lutteur de Grand Yoff a abordé le match de manière stratégique, optant d’abord pour un round d’observation afin d’analyser les mouvements de Gris Bordeaux. Une fois l’occasion venue, il a fait preuve d’une grande maîtrise technique pour prendre le contrôle du combat et, après avoir bien étudié les faiblesses de son adversaire, il a su saisir le moment parfait pour attaquer et mettre son opposant au sol.

De son côté, Gris Bordeaux, leader de l’écurie Fass, a une nouvelle fois déçu ses supporters avec cette défaite. Cette nouvelle défaite marque la douzième de sa carrière, prolongeant ainsi une série noire qui dure désormais depuis dix ans. Une spirale de défaites qui contraste fortement avec ses exploits passés et son statut de combattant d’élite ayant affronté les plus grands noms de l’arène.

Avec cette victoire, Zarco continue de confirmer sa place parmi les meilleurs lutteurs du pays, alors que Gris Bordeaux devra, quant à lui, redoubler d’efforts pour espérer inverser la tendance et retrouver son niveau d’antan.

Navetane/Rufisque 2024 – 2025 le journaliste Babacar Seck, honoré par l’ODCAV.

Le journaliste Babacar Seck, administrateur de la plateforme « RUFISQUE NAVETANES » a été honoré par la Zone 1A de l’ODCAV de Rufisque, à l’occasion de sa finale de ce samedi 11 janvier 2025, au stade Ngalandou Diouf. Il a reçu une distinction pour service rendu au sport. Chapeau !

Régularisation des Motos-Taxis : un Chargé de mission à la Présidence dénonce la “désinformation”

Parrain de la finale du tournoi commémoratif de l’Asc Benno, le Chargé de mission à la Présidence a profité de cette tribune, ce samedi 11 janvier, pour sensibiliser la jeunesse, en particulier les jakartamen, sur les enjeux liés à la régularisation de leur secteur. M. Ababacar Diagne a dénoncé ce qu’il qualifie de “désinformation” orchestrée par des saboteurs cherchant à dénigrer la procédure de régularisation des Motos-Taxis initiée par l’État.

“La régularisation du secteur des Motos-Taxis n’est qu’un premier pas dans le projet de l’État visant à aider et à accompagner la jeunesse pour leur épanouissement. Un secteur qui emploie des milliers de jeunes mérite une attention particulière, qui passe par une identification claire des acteurs et leur mise en conformité avec les lois et règlements régissant le transport”, a déclaré M. Diagne, par ailleurs Coordinateur du JPS (Jeunesse pour le Progrès et la Solidarité) dans le département de Kaolack.

M. Ababacar Diagne a tenu à rassurer la jeunesse sur les intentions nobles du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et de son Premier Ministre, Ousmane Sonko, concernant ce dossier. “Ce projet a été porté par la jeunesse. Ce sont eux qui ont soutenu le programme Jub Jubal Jubanti, et ils n’en seront jamais des victimes, mais bien des bénéficiaires. Le gouvernement, à travers le Ministre des Infrastructures terrestres et aériennes (MITTA), que nous félicitons pour son travail remarquable, pilotera cette régularisation sans compromettre le gagne-pain des acteurs, contrairement à la désinformation qui circule”, a-t-il poursuivi.

Au-delà de l’assistance qu’entend organiser l’État, une dimension sécuritaire est également mise en avant dans cette démarche. “Beaucoup d’agressions, de vols et d’accidents mortels impliquent des motos dont les conducteurs prennent souvent la fuite, rendant leur identification difficile. Cette situation constitue un problème sécuritaire majeur. Les acteurs du secteur eux-mêmes, lors de nos échanges, reconnaissent qu’il est temps d’assainir leur milieu professionnel pour leur propre sécurité et celle des usagers”, a ajouté le Chargé de mission à la Présidence.

M. Diagne a conclu en saluant les résultats obtenus dans la région de Kaolack, où des centaines de Motos-Taxis ont déjà été régularisées ou sont en cours de l’être. “Nous avons eu des discussions très ouvertes et instructives avec la Directrice régionale des Transports”, a-t-il déclaré.

Concernant la finale du tournoi, l’Asc Xadanlou a battu l’Asc Deukeundo aux tirs au but après un match nul (1-1) à l’issue du temps réglementaire.

Le Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio fermé aux combats de lutte : une décision justifiée par la SOGIP

La perspective d’organiser le combat de lutte entre Balla Gaye 2 et Siteu au prestigieux stade Abdoulaye Wade de Diamniadio s’est heurtée à un refus catégorique. Aziz Ndiaye, directeur d’Albourakh Production, qui ambitionnait de tenir cet événement dans cette infrastructure emblématique, s’est vu opposer une fin de non-recevoir de la part de la Société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP).

Dame Mbodj, Directeur général de la SOGIP, a clairement expliqué les raisons de cette décision lors d’une interview accordée à Sans Limites TV. Selon lui, les contraintes techniques et financières liées à l’entretien de ce stade de dernière génération rendent son utilisation pour des combats de lutte impraticable.

Doté d’une pelouse hybride ultramoderne, le stade Abdoulaye Wade nécessite un entretien minutieux et onéreux. Dame Mbodj a souligné que d’éventuels dégâts causés lors d’un combat de lutte engendreraient des coûts bien supérieurs aux frais de location pouvant être perçus. « En cas de dommages, les recettes ne couvriraient jamais les pertes », a-t-il expliqué.

En outre, il a évoqué la fragilité des infrastructures VIP, telles que la tribune présidentielle, qui ne sont pas conçues pour résister aux éventuelles échauffourées souvent associées aux événements de lutte.

Cette décision s’inscrit dans une politique stricte visant à préserver le stade Abdoulaye Wade pour des événements conformes à ses spécifications techniques. « La SOGIP ne mettra pas le stade Abdoulaye Wade à disposition pour des combats de lutte », a déclaré fermement le DG.

Ce refus soulève une question importante sur la place de la lutte dans les grandes infrastructures sportives au Sénégal. Si le stade Abdoulaye Wade, conçu pour des compétitions internationales de football, ne peut accueillir ce type d’événement, cela renforce la nécessité de développer des infrastructures adaptées pour ce sport emblématique du pays.

L’ASC Saloum se sépare de son entraîneur pour insuffisance de résultats

L’ASC Saloum, club évoluant en Ligue 2 sénégalaise, a officiellement annoncé sa séparation « à l’amiable » avec son entraîneur Beau Saliou Touré. La décision a été rendue publique mardi par le secrétaire général du club, Mamadou Lamine Sokhna, lors d’un entretien téléphonique.

Selon Sokhna, cette rupture est motivée par les « insuffisances de résultats » observées depuis le début de la saison. « Après une évaluation des performances de l’équipe à mi-parcours, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait des écarts importants par rapport aux objectifs attendus », a-t-il déclaré.

Promue cette saison en Ligue 2, l’ASC Saloum avait pourtant bien entamé son parcours. Cependant, après dix journées de championnat, l’équipe n’a enregistré que deux victoires, contre cinq matchs nuls et trois défaites, se positionnant à la onzième place du classement général.

« Ce n’est pas suffisant par rapport à nos ambitions. Nous ne prétendions pas monter directement en Ligue 1 dès cette première année, mais l’objectif était d’être dans le peloton de tête », a expliqué le secrétaire général du club.

En attendant de nommer un nouveau coach, la direction du club a confié l’intérim à l’entraîneur adjoint, Cheikh Tidiane Ndiaye. Le club est actuellement en quête d’un technicien expérimenté, familier de la Ligue 2, pour relancer la dynamique. « Nous espérons trouver quelqu’un dans les plus brefs délais afin de redresser la situation », a ajouté Mamadou Lamine Sokhna.

Fondée en 1996 à la suite de la fusion de deux clubs locaux, Mbossé et l’AS Kaolack, l’ASC Saloum reste un acteur incontournable du football sénégalais. Finaliste malheureux de la Coupe du Sénégal en 2000 face à l’AS Port de Dakar, le club cherche à retrouver sa gloire d’antan.

Malgré les défis de cette première saison en Ligue 2, l’ASC Saloum ambitionne de bâtir une équipe compétitive capable d’atteindre ses objectifs à moyen terme. La nomination d’un nouvel entraîneur constituera une étape cruciale dans cette quête.

Compétitions africaines : Le Sénégal vise à conserver sa suprématie en football

Le Sénégal, fort de ses succès récents, ambitionne de maintenir sa domination sur le football africain en 2025. Lors d’une réunion consacrée au bilan des qualifications des équipes nationales sénégalaises pour les compétitions africaines, Mayacine Mar, directeur technique national (DTN), a affirmé l’objectif de conserver les titres continentaux remportés ces dernières années. Il a notamment souligné la volonté de défendre les trophées gagnés et de viser la Coupe d’Afrique pour l’équipe nationale féminine.

« Nous avons envie et nous voulons conserver les titres que nous avons gagnés. De plus, nous visons la Coupe d’Afrique pour l’équipe nationale féminine », a déclaré Mayacine Mar, insistant sur l’importance de maintenir l’élan victorieux des équipes sénégalaises.

Le Sénégal a d’ores et déjà brillamment qualifié toutes ses équipes nationales pour les compétitions de la Confédération africaine de football (CAF). Le pays, déjà sacré champion d’Afrique chez les catégories U17, U20, et lors du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) réservé aux joueurs locaux, se prépare à défendre avec détermination ses titres sur la scène continentale.

Pour Mayacine Mar, la clé du succès réside dans une préparation rigoureuse et méthodique. « Nous devons mettre en place un système et un planning efficaces dès maintenant, en privilégiant les stages et les matchs amicaux internationaux », a-t-il précisé. Le DTN a également assuré que la Fédération sénégalaise de football (FSF) s’engage à fournir aux sélections nationales des conditions optimales pour assurer leur préparation.

En 2025, les équipes sénégalaises seront engagées dans plusieurs compétitions majeures. Les Lions locaux participeront au CHAN, prévu du 1er au 28 février au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, où ils défendront leur titre. Parallèlement, les Lionceaux prendront part à la CAN U17 au Maroc, du 30 mars au 19 avril, puis à la CAN U20 en Côte d’Ivoire, du 26 avril au 18 mai.

Les jeunes U15, quant à eux, disputeront le Championnat africain scolaire à Zanzibar (Tanzanie) du 18 au 24 mai. L’équipe nationale féminine jouera la CAN au Maroc du 5 au 26 juillet. Enfin, l’équipe nationale senior des Lions clôturera l’année avec la CAN 2025, qui se tiendra également au Maroc, du 21 décembre au 18 janvier 2026.

Le Sénégal, avec un palmarès déjà impressionnant, se positionne comme une référence incontournable du football africain. « Aujourd’hui, nous sommes champions d’Afrique. Nous devons réitérer ces succès. Nous en avons les capacités », a insisté le DTN, appelant les entraîneurs à élaborer des plans de préparation adaptés pour maintenir la dynamique de victoire.

CHAN 2024 : Le tirage au sort prévu le 15 janvier à Nairobi

Le tirage au sort de la huitième édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024 se déroulera le 15 janvier prochain à Nairobi, au Kenya. Annoncé par la Confédération africaine de football (CAF) ce lundi, l’événement aura lieu au Kenyatta International Convention Centre, à partir de 17h00 GMT. Cette cérémonie marquera une étape importante dans la préparation du tournoi, qui se déroulera du 1er au 28 février 2024.

Cette année, le CHAN sera une compétition coorganisée par trois pays : le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie. Il s’agit d’une édition historique, qui réunira des équipes composées exclusivement de joueurs évoluant dans leurs championnats nationaux respectifs. C’est un aspect particulier du CHAN, qui met en avant le football local et permet aux joueurs de briller sous les couleurs de leur pays sans l’opportunité de jouer à l’étranger.

Le Sénégal, actuel champion en titre, participera à cette compétition pour la quatrième fois. Vainqueur du CHAN 2022, le pays est déterminé à défendre son trophée et à prouver à nouveau sa supériorité sur le continent africain. Les Lions, qui ont démontré un haut niveau de jeu lors de leurs précédentes participations, devront faire face à une concurrence accrue cette année, avec plusieurs équipes prêtes à tout donner pour détrôner les champions en titre.

Le tirage au sort du CHAN 2024 est très attendu, car il déterminera les groupes et les rencontres à venir. Cette étape cruciale donnera un premier aperçu des confrontations qui promettent d’être palpitantes et disputées. Les équipes devront se préparer à relever des défis de taille pour espérer décrocher la victoire.

Le CHAN 2024, qui met en lumière le football africain et le talent local, est une compétition qui capte l’attention des passionnés du continent. Chaque édition est une occasion pour les joueurs de se faire remarquer et d’illustrer la richesse du football africain, tout en stimulant la passion des supporters.

Avec un tirage au sort prévu dans quelques jours, le suspense grandit. Les équipes, les joueurs et les supporters attendent avec impatience de découvrir les groupes et les matchs qui composeront cette édition du CHAN. Le tournoi promet de belles émotions et de nouvelles histoires à écrire dans l’histoire du football africain.

Balla Gaye 2 vs Siteu : Le combat ficelé par Al Bourakh

Le monde de la lutte sénégalaise est en ébullition ! Al Bourakh, l’un des promoteurs les plus influents de l’arène, a réussi à ficeler un combat explosif qui promet d’attirer tous les regards : Balla Gaye 2, le “Lion de Guédiawaye”, affrontera Siteu, le “Phénomène de Lansar”.

Ce choc des générations suscite déjà un immense engouement. D’un côté, Balla Gaye 2, ancien roi des arènes et figure emblématique, compte bien prouver qu’il reste l’un des plus redoutables lutteurs de sa génération. De l’autre, Siteu, connu pour son agilité et sa fougue, rêve de faire tomber l’icône et d’inscrire son nom en lettres d’or dans l’histoire de la lutte sénégalaise.

Ce combat s’annonce stratégique et spectaculaire, opposant l’expérience de Balla Gaye 2 à la vivacité et l’ambition de Siteu. Pour les amateurs de lutte, c’est bien plus qu’un simple duel : c’est une rencontre entre deux styles, deux énergies, et deux publics passionnés.

Mamadou Lamine Diante à l’honneur : Parrain des finales des Coupes des Maires à Ndiebel et Keur Madiabel

Abdoulaye Ndao, dit Déthié, responsable du mouvement Kaolack Ca Kanam, confirme le leadership de son mentor Mamadou Lamine Diante, président du Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) et par ailleurs responsable politique, ainsi que président du mouvement MCE And Nawlé. Ce dernier a honoré de sa présence les finales des Coupes des Maires de Ndiebel et de Keur Madiabel, où il était respectivement invité d’honneur et parrain.

Lors de la finale Navétane de la Coupe du Maire de Ndiebel, organisée par Dame Bèye Ba, fidèle ami et défenseur des principes prônés par le président du HCDS, Mamadou Lamine Diante s’est distingué par son implication. En effet, il a parcouru les profondeurs de la région de Kaolack pour répondre à cette invitation le samedi. Par la suite, il a honoré une autre finale où il était également parrain, cette fois-ci à Keur Madiabel, en présence du maire Abdoulaye Diatta.

Ces activités majeures continuent de susciter de nombreux commentaires, notamment grâce aux interventions et communications de M. Diante, en parfaite harmonie avec la vision des nouvelles autorités. Kaolack, à travers ses fils et dignes représentants, joue toujours un rôle de premier plan dans les politiques de développement.

Pour conclure, Déthié Ndao a tenu à remercier les deux édiles des communes respectives, tout en saluant l’engagement de Mamadou Lamine Diante, président du HCDS. Il a également lancé un appel à tous les membres, militants, militantes et sympathisants du mouvement Kaolack Thia Kanam, les invitant à se mobiliser comme un seul homme pour renforcer et élargir les bases du Mouvement pour une Citoyenneté Engagée And Nawlé, dont il est désormais le responsable régional.

Guinguinéo : L’ASC Juboo remporte la Coupe du Maire de Ndiago

La commune de Ndiago, dans le département de Guinguinéo, a vibré ce samedi lors de la finale de la Coupe du Maire, organisée au stade municipal. Ce moment fort du sport local a vu l’ASC Juboo triompher face à Mac de Sakhagne au terme d’un match serré. Après un score de parité (1-1) au terme du temps réglementaire, les deux équipes ont été départagées lors de l’épreuve des tirs au but, où l’ASC Juboo s’est imposée 4-2.

Présent lors de cet événement, le maire de la commune de Ndiago, Balla Sall, a profité de l’occasion pour réitérer son engagement envers la jeunesse et le développement local. « C’est grâce au conseil municipal que nous avons pu augmenter les subventions de 1 à 2 millions de francs CFA, en plus des appuis personnels que j’ai réalisés », a-t-il déclaré.

Les récompenses aux équipes participantes ont été variées, comprenant des trophées pour les catégories cadettes et seniors, des enveloppes financières, ainsi que des équipements tels que des jeux de ballons et des maillots. « Notre devoir, c’est d’accompagner la jeunesse de la commune », a affirmé le maire.

À la tête de la commune depuis 2014, Balla Sall a rappelé son objectif principal : doter Ndiago d’infrastructures sportives modernes. Il prévoit ainsi de renforcer les capacités du stade municipal en rénovant les murs, en construisant des tribunes et en le rendant multifonctionnel. « Nous allons identifier les manquements pour en faire un lieu digne de nos ambitions », a-t-il promis.

Au-delà du sport, le maire a dressé un bilan des actions réalisées pour le développement de la commune. Parmi celles-ci, le financement des projets de jeunes et de femmes dans le cadre de leur autonomisation, ainsi que la réhabilitation des pistes communautaires, notamment l’axe Kahone-Gniby, grâce au soutien de l’État. À ce jour, 24 kilomètres sur les 60 que compte la commune ont été bitumés, facilitant ainsi la circulation entre les 9 communes du département.

Cependant, Balla Sall a également souligné certains défis majeurs, notamment dans les domaines de l’électrification et du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN). « Notre plaidoyer s’adresse aux nouvelles autorités et aux partenaires pour renforcer les fonds de dotation et soutenir les programmes communautaires et le PNDL. C’est la clé pour un développement inclusif du département de Guinguinéo », a-t-il insisté.

Le maire a conclu en réaffirmant sa volonté de poursuivre les efforts pour désenclaver totalement la commune et finaliser d’autres projets avant la fin de son mandat. Avec l’appui des partenaires et des autorités, Ndiago ambitionne de devenir un modèle de développement local axé sur l’inclusion et la modernisation des infrastructures.

Le Jaraaf de Dakar lourdement sanctionné par la CAF : huis clos et amende salée

Réuni le 19 décembre 2024, le jury disciplinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé de frapper fort contre le Jaraaf de Dakar. Le club sénégalais a été lourdement sanctionné à la suite des incidents survenus lors de son match de Coupe CAF contre l’USM Alger, le 8 décembre dernier, au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, le club de la Médina devra disputer ses quatre prochains matchs à domicile à huis clos, dont deux avec sursis. Une amende de 50 000 dollars (environ 31,5 millions de FCFA) lui a également été infligée. Cependant, la CAF a décidé de suspendre la moitié de cette somme (15,7 millions de FCFA), qui ne sera exigible qu’en cas de récidive dans un délai de 12 mois.

Les deux matchs à huis clos sous sursis s’activeront également automatiquement si des incidents similaires se reproduisent au cours de cette période. Le Jaraaf dispose désormais de 60 jours pour régler l’amende, faute de quoi des sanctions supplémentaires pourraient être imposées par l’instance dirigeante du football africain.

Le club peut encore contester la décision. Selon les règlements de la CAF, le Jaraaf dispose de trois jours pour annoncer son intention d’interjeter appel et de dix jours pour entamer officiellement la procédure. Passé ce délai, les sanctions deviendront définitives et exécutoires. Une situation qui place le club dans une position délicate, alors que ses performances en compétitions continentales sont déjà sous pression.

Cette sanction intervient dans un contexte difficile pour le Jaraaf. Déjà marqué par sa première défaite de la saison en championnat de Ligue 1, le 19 décembre dernier contre l’US Gorée (0-2), le club voit désormais son parcours en Coupe CAF compromis par cette lourde pénalité. L’entraîneur du Jaraaf, Malick Daf, avait exprimé sa frustration après le match contre l’USM Alger, se disant préoccupé par les incidents survenus et les conséquences disciplinaires possibles. Ses craintes se sont finalement confirmées.

Avec cette décision, la CAF envoie un signal fort sur sa tolérance zéro face aux violences et débordements dans les compétitions africaines. Le Jaraaf, pour sa part, devra revoir sa gestion des matchs à haut risque afin de prévenir de tels incidents à l’avenir. Au-delà des répercussions sportives, ces sanctions représentent également un coup financier important pour le club, qui devra mobiliser des ressources pour régler l’amende tout en poursuivant ses objectifs en championnat et sur la scène africaine.

Le président Bassirou Diomaye Faye honore Reug Reug et Mouhamed Tafsir Ba pour leurs exploits internationaux

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a accordé une audience spéciale, ce mardi 24 décembre, aux champions Omar Kane, plus connu sous le nom de Reug Reug, et Mouhamed Tafsir Ba. Ces deux icônes sénégalaises des sports de combat ont été décorées du titre de Chevalier de l’Ordre du Mérite pour leurs parcours exceptionnels et leurs récentes victoires internationales.

Reug Reug, champion du monde des poids lourds en MMA, et Mouhamed Tafsir Ba, sacré champion du monde en kickboxing, ont été reçus au Palais de la République. “J’ai eu le plaisir de recevoir en audience nos compatriotes Omar Kane alias Reug Reug et Mouhamed Tafsir Ba, respectivement champion du monde de MMA et de Kickboxing, que j’ai élevés au rang de Chevalier de l’Ordre du Mérite”, a annoncé le président sur son compte X (anciennement Twitter).

Cette reconnaissance, selon le chef de l’État, est un hommage non seulement aux prouesses individuelles de ces deux athlètes, mais également à l’ensemble des disciplines de combat. “Leur parcours exemplaire mérite cette distinction. À travers eux, c’est l’ensemble des sports de combat que j’ai voulu honorer, en leur réitérant le soutien de l’État”, a-t-il ajouté.

Ce geste témoigne de la volonté du gouvernement de promouvoir et de valoriser les talents sportifs nationaux, tout en encourageant les générations futures à embrasser les valeurs de travail, de discipline et de dépassement de soi.

Les deux champions, émus par cette distinction, ont exprimé leur gratitude envers le président et le peuple sénégalais. “C’est un honneur pour nous de représenter notre pays à l’international et de recevoir cette reconnaissance au plus haut niveau”, a déclaré Reug Reug.

Mercato d’hiver 2025 : un cadre temporaire inédit instauré par la FIFA après le verdict de la CJUE

Le mercato d’hiver 2025, qui s’ouvrira le 1er janvier pour se clôturer le 3 février, débute sous un contexte marqué par une réforme temporaire annoncée par la FIFA. Cette décision, rendue publique ce lundi, vise à répondre aux enjeux soulevés par un verdict historique de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans une affaire impliquant l’ancien international français Lassana Diarra.

Le 4 octobre dernier, la CJUE a tranché en faveur de Lassana Diarra dans son litige avec la FIFA, une bataille juridique de près de dix ans. Ce conflit découle d’une réclamation de 20 millions d’euros formulée par le Lokomotiv Moscou après la résiliation de son contrat. La CJUE a estimé que les règles établies par la FIFA entravaient la libre circulation des joueurs professionnels, un principe fondamental au sein de l’Union européenne.

Ce jugement a mis en lumière des lacunes dans le système actuel de régulation des transferts. Entre indemnités disproportionnées, responsabilités partagées et incertitudes pour les joueurs, l’affaire Diarra a révélé un besoin urgent de clarification et de réforme dans le cadre des transferts internationaux.

Pour éviter de nouveaux litiges et garantir la stabilité du marché des transferts, la FIFA a rapidement réagi en introduisant un cadre réglementaire provisoire pour la période hivernale. Ces mesures concernent quatre aspects clés :

1. Indemnités de rupture de contrat : Une limitation plus stricte des montants réclamés lors des résiliations, pour éviter des demandes excessives comme celle rencontrée par Diarra.

2. Responsabilité conjointe des clubs : En cas de litige, les clubs cédants et acquéreurs pourront être co-responsables pour garantir un traitement plus équitable des différends.

3. Incitations à la rupture : Les primes ou pressions visant à forcer la rupture d’un contrat seront encadrées plus strictement.

4. Certificats internationaux de transfert (CIT) : Une procédure accélérée sera mise en place pour éviter des blocages administratifs susceptibles de nuire aux carrières des joueurs.

Selon un communiqué de la FIFA, ces ajustements visent à « instaurer davantage de clarté et de stabilité dans une période de transferts cruciale pour les clubs et les joueurs ».

Bien que ces réformes soient présentées comme temporaires, elles marquent un tournant dans l’histoire récente des transferts. Elles illustrent la volonté de la FIFA de réagir rapidement face aux évolutions juridiques et économiques du football mondial. Toutefois, des zones d’ombre subsistent quant à leur pérennité et à leur efficacité à long terme.

Le mercato d’hiver 2025 pourrait ainsi devenir un véritable laboratoire pour tester ces nouvelles règles. Les clubs, de leur côté, s’apprêtent à naviguer dans cet environnement inédit pour ajuster leurs effectifs à mi-saison.

L’impact de l’affaire Lassana Diarra dépasse largement son cadre individuel. Elle pose des questions fondamentales sur l’équilibre des pouvoirs entre joueurs, clubs et institutions. Avec ce verdict, la CJUE rappelle que les règles sportives doivent se conformer aux principes fondamentaux du droit européen, notamment en matière de libre circulation des travailleurs.

Pour le football professionnel, cette décision et les mesures temporaires de la FIFA ouvrent la voie à une réflexion plus large sur la régulation des transferts. Alors que le marché hivernal s’annonce intense, tous les regards seront tournés vers les premières applications concrètes de ces ajustements.

Barthélémy Dias sur Dakar 2026 : « La ville de Dakar mérite un véritable héritage des Jeux »

Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a vivement critiqué la gestion des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026, pointant du doigt une opacité qu’il juge inacceptable. Selon lui, bien que la ville de Dakar ait été au cœur de la candidature ayant permis d’obtenir un financement de 112 millions d’euros (soit environ 80 milliards de FCFA), elle n’a aujourd’hui aucune prise sur ces fonds ni sur leur affectation.

Barthélémy Dias a rappelé que c’est grâce à la signature de la mairie de Dakar, sous Khalifa Sall alors incarcéré, que ces Jeux ont été attribués. « Si Dakar n’avait pas candidaté, il n’y aurait pas de Jeux olympiques de la jeunesse au Sénégal. Mais aujourd’hui, la ville est mise de côté et ne bénéficie même pas d’un euro de cet argent, » a-t-il déploré.

Il a dénoncé l’attitude du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ), qu’il accuse de fonctionner en vase clos, sans aucune transparence. « Ces gens veulent garder pour eux tout cet argent, alors qu’il s’agit de fonds obtenus au nom de Dakar, » a-t-il déclaré avec indignation.

Barthélémy Dias a également critiqué l’absence d’un véritable héritage pour Dakar, une exigence fondamentale selon lui pour toute ville hôte d’événements olympiques. « Partout dans le monde, les villes organisatrices des Jeux bénéficient d’infrastructures durables, comme de nouvelles lignes de métro, des équipements sportifs modernes ou des logements sociaux. Ici, rien de tout cela n’est prévu, » a-t-il affirmé.

Le maire a proposé plusieurs projets pour doter Dakar d’infrastructures modernes, notamment :

  • L’aménagement de la corniche des HLM pour un coût estimé à 3 ou 4 milliards de FCFA.
  • La transformation du boulevard de la Gueule Tapée en un parcours sportif pour environ 2 milliards de FCFA.
  • L’extension de la VDN après le cimetière de Yoff, à un coût estimé à 3 milliards de FCFA.

Cependant, ces propositions ont été rejetées par le COJOJ, ce que Dias considère comme une preuve de leur manque de volonté de collaborer avec la ville. « Ils ne veulent rien faire pour Dakar, ni en termes de sport, ni en termes de développement urbain, » a-t-il accusé.

En plus des infrastructures, Barthélémy Dias a pointé l’absence totale d’implication des fédérations et ligues sportives nationales dans l’organisation des JOJ. Selon lui, cette situation pourrait conduire à un échec sportif cuisant pour le Sénégal. « Nous risquons d’être le premier pays à organiser des Jeux olympiques sans remporter une seule médaille, parce que nos fédérations et ligues ne sont même pas associées, » a-t-il averti.

Barthélémy Dias a annoncé son intention de saisir le Comité International Olympique (CIO) pour dénoncer cette situation et exiger plus de transparence. « Nous devons nous battre pour que Dakar soit respectée. Ce n’est pas le CNOSS (Comité National Olympique et Sportif Sénégalais) qui a candidaté, mais bien la ville de Dakar, » a-t-il martelé.

Gorée/Sports : Le journaliste sportif Abdoulaye Diagne honoré lors du centenaire de l’USG

À l’occasion des festivités marquant le centenaire de l’Union Sportive de Gorée (USG), le journaliste sportif Abdoulaye Diagne, correspondant du journal Le Record, a été honoré aujourd’hui par le club centenaire, représenté par son président, Me Augustin Senghor. La cérémonie s’est tenue sur la place publique de l’île de Gorée.

Pour valoriser un citoyen engagé au service de son pays, l’USG a choisi Abdoulaye Diagne, journaliste chevronné, qui a consacré toute sa vie à la promotion du sport et au développement de sa ville natale, Kaolack. L’événement a été une occasion de rendre hommage à cet homme d’envergure internationale pour les services rendus à son pays, à travers son professionnalisme et son engagement citoyen.

La presse de Kaolack salue unanimement le parcours exemplaire de cet homme. Selon Me Augustin Senghor, Abdoulaye Diagne incarne l’engagement et le professionnalisme dans le domaine sportif. « La nouvelle génération mérite de connaître cet homme dont tout le monde parle, un homme qui s’est sacrifié pour son pays et qui continue de servir. De son vivant, il mérite d’être célébré et magnifié », a déclaré le président de l’USG.

Ses confrères ont également salué son ouverture d’esprit, sa générosité et son parcours exceptionnel. Abdoulaye Diagne reste une figure emblématique qui inspire non seulement le milieu sportif mais aussi la société en général.

Pape Thiaw, futur sélectionneur des Lions : un contrat attendu et des attentes claires

Pape Thiaw est sur le point de succéder à Aliou Cissé en tant que sélectionneur des Lions du Sénégal. L’annonce officielle de son contrat semble imminente, selon Dr Nalla Socé Diop, conseiller technique du ministre des Sports, qui l’a confirmé lors de l’émission Galaxy Sports diffusée sur la RTS 1. Cette information a également été relayée par le journal Record.

Cependant, un détail notable concerne la rémunération du futur coach. Contrairement à son prédécesseur Aliou Cissé, qui percevait un salaire de 30 millions de francs CFA, Pape Thiaw devra débuter avec des émoluments moindres. Dr Diop explique : « Pape Thiaw ne peut pas venir de facto et prétendre aux 30 millions que touchait Aliou Cissé. Il ne peut pas débuter là où a fini son prédécesseur. »

Cette différence s’explique par le palmarès de Cissé, qui a mené les Lions à la victoire lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022 au Cameroun, une première historique pour le Sénégal. Le désormais ancien sélectionneur avait également conduit l’équipe à d’autres grandes performances sur la scène internationale.

Dr Diop précise toutefois que Pape Thiaw aura l’opportunité d’évoluer : « Il faut d’abord qu’il fasse ses preuves pour après prétendre à plus. » Autrement dit, les attentes envers lui sont élevées, et ses performances à venir détermineront son évolution, tant en termes de résultats sportifs que de reconnaissance financière.

Pour rappel, Pape Thiaw s’est déjà fait remarquer en tant que technicien prometteur. Il a notamment conduit l’équipe locale du Sénégal à remporter le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) en 2023. Ce premier succès pourrait être un tremplin pour lui dans cette nouvelle mission.

Le défi qui attend Pape Thiaw est immense : il devra maintenir les Lions à un niveau compétitif élevé, tout en continuant à construire sur l’héritage laissé par Aliou Cissé. Si l’officialisation de son contrat ne fait plus de doute, c’est désormais sur le terrain qu’il devra prouver qu’il est à la hauteur des attentes des Sénégalais.

𝗟𝗔𝗠𝗜𝗡𝗘 𝗖𝗔𝗠𝗔𝗥𝗔 𝗘́𝗟𝗨 𝗠𝗘𝗜𝗟𝗟𝗘𝗨𝗥 𝗝𝗘𝗨𝗡𝗘 𝗝𝗢𝗨𝗘𝗨𝗥 𝗔𝗙𝗥𝗜𝗖𝗔𝗜𝗡 !

Le milieu de terrain sénégalais remporte le titre pour la deuxième fois consécutive, après sa victoire l’année dernière.

Pape Thiaw officiellement pressenti pour devenir sélectionneur des Lions : une nouvelle ère en perspective ?

Le Comité exécutif (Comex) de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a pris une décision importante en désignant, à l’unanimité, Pape Thiaw pour succéder à Aliou Cissé à la tête des Lions de la Teranga. Après avoir assuré l’intérim suite au départ de Cissé, Thiaw se retrouve désormais en pole position pour devenir le sélectionneur titulaire. Cependant, sa nomination reste conditionnée à l’approbation de la ministre des Sports, Khady Diène Gaye. En attendant cette validation officielle, le président de la FSF, Augustin Senghor, a déjà informé la ministre par téléphone et s’apprête à lui adresser un courrier pour appuyer le choix du Comex.

Si la nomination officielle de Pape Thiaw semble n’être qu’une formalité, le technicien est déjà confronté à une question essentielle : avec quel staff technique travailler ? Lors de son intérim, Thiaw s’était entouré de Teddy Pellerin comme adjoint principal, celui-ci ayant laissé son poste initial de préparateur physique à Hussein Bichara Farhat, surnommé « Coach Flamma ». Les autres membres du staff — préparateur des gardiens, équipe médicale et intendance — étaient restés en place, dans une continuité héritée de l’ère Aliou Cissé.

Cependant, un départ notable est à signaler : celui du Dr Manuel Alfonso, membre de l’équipe médicale, qui a préféré se consacrer pleinement à son cabinet privé, expliquant que son rôle avec les Lions lui demandait trop de temps.

Face à ces changements, deux options s’offrent désormais à Pape Thiaw : maintenir une continuité ou amorcer une rupture en choisissant un staff entièrement renouvelé.

Le débat sur l’autonomie du sélectionneur dans la composition de son staff est relancé. Plusieurs anciens acteurs du football sénégalais se sont exprimés à ce sujet. Pour Aly Male, ancien Lion et actuel coach de l’ASC HLM en Ligue 1 sénégalaise, le choix des collaborateurs doit revenir exclusivement au sélectionneur :

Même son de cloche pour Aliou Kandji, ex-adjoint national sous Lamine Ndiaye, qui insiste sur la nécessité de donner carte blanche au sélectionneur :

La probable titularisation de Pape Thiaw intervient dans un contexte de forte attente pour l’équipe nationale sénégalaise, auréolée de son premier sacre à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2022 sous Aliou Cissé. Les Lions, aujourd’hui habitués à briller sur la scène continentale et mondiale, doivent maintenir cette dynamique tout en s’adaptant à un nouvel encadrement technique.

Pour Pape Thiaw, l’enjeu sera donc de bâtir une équipe capable de porter haut les ambitions sénégalaises, tout en instaurant une nouvelle philosophie. La composition de son staff technique pourrait jouer un rôle clé dans cette transition.

Alors que le football sénégalais continue de croître sur la scène internationale, la nomination de Pape Thiaw représente une opportunité de renouvellement. Le choix de ses collaborateurs sera scruté de près, tant par les observateurs que par les supporters, impatients de voir si cette nouvelle ère saura conserver les acquis tout en apportant une touche de modernité.

Candidature d’Augustin Senghor à la FIFA

Le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor, a officiellement déposé sa candidature pour siéger au Conseil de la FIFA. Cette annonce a été confirmée par des sources fiables depuis Zurich, le siège de la FIFA. Senghor, qui a déjà été élu deuxième personnalité du football africain, se lance dans une compétition où seulement 5 des 16 candidats seront retenus.

Senghor a choisi de rester discret sur sa candidature jusqu’à récemment, mais il a finalement décidé de se porter candidat pour rejoindre Gianni Infantino dans la gestion du football mondial. La date limite pour les candidatures était le 12 novembre 2024, et Senghor a pris cette décision à la dernière minute.

La compétition s’annonce difficile, avec plusieurs autres candidats d’Afrique de l’Ouest, notamment Idriss Diallo (Côte d’Ivoire), Mathurin de Chacus (Bénin), Ibrahim Musa Gusau (Nigeria), et Hima Hamidou Djibrilla (Niger). D’autres candidats de la région, comme Fawzi Lekjaa (Maroc) et Hani Abu Rida (Égypte), sont également en lice. L’élection est prévue pour mars 2025 au Caire, et si Senghor réussit, il deviendra de facto membre du comité exécutif de la FIFA.

La candidature d’Augustin Senghor représente une étape significative pour le football sénégalais et africain sur la scène mondiale. Avec une concurrence serrée et des enjeux élevés, son parcours sera à suivre de près dans les mois à venir.

Modou Lo confirmé vainqueur : la fin d’un bras de fer judiciaire retentissant

Lundi 9 décembre 2024 restera gravé dans les annales de la lutte sénégalaise. Le Comité d’appel, sous la présidence de Malick Ngom, a tranché définitivement en faveur de Modou Lo dans l’affaire qui l’opposait à Siteu. Cette décision met un point final à une bataille juridique acharnée qui a suivi leur confrontation sur l’arène.

Le combat, initialement remporté par Modou Lo, avait fait l’objet d’une contestation de l’école de lutte Lamsar, dirigée par Pere Max, le manager de Siteu. Ce dernier avait dénoncé une prétendue injustice lors du duel, soutenant que des erreurs d’arbitrage avaient faussé le résultat. Cependant, les analyses des vidéos ont clairement confirmé que Siteu avait quitté l’aire de combat, une infraction majeure selon les règles de la lutte sénégalaise.

Le Comité d’appel a rappelé que toute sortie de l’aire de combat est synonyme de sanction immédiate, et que la décision de l’arbitre reste souveraine. Ainsi, bien que l’appel ait été jugé recevable sur la forme, il a été rejeté sur le fond pour absence de preuves solides.

Malgré ses multiples recours et déclarations médiatiques, Pere Max n’a pu faire fléchir le verdict initial. Cette nouvelle confirmation représente un coup dur pour l’école Lamsar et ses supporters. Le manager de Siteu, qui avait promis d’aller jusqu’au bout pour défendre son lutteur, doit désormais accepter cette issue.

Avec cette décision, Modou Lo s’impose non seulement comme un champion dans l’arène, mais aussi comme un athlète capable de faire face à la pression médiatique et judiciaire. Sa victoire est désormais incontestable, et ses fans célèbrent cette reconnaissance officielle de sa supériorité face à Siteu.

Ce combat, marqué par des rebondissements sur le ring et en dehors, restera un moment fort de l’histoire de la lutte sénégalaise. Il témoigne de l’importance des règles et de la souveraineté des arbitres dans ce sport, mais aussi de l’impact de la justice sur les décisions contestées.

Le dernier mot revient donc à l’arène, où Modou Lo a prouvé qu’il était le roi. Une leçon pour tous les acteurs de la lutte, rappelant que seul le respect des règles peut mener à la victoire.

Incidents au Stade Abdoulaye Wade : une soirée sportive gâchée par des violences

Le match opposant l’ASC Jaraaf à l’USM Alger, comptant pour la deuxième journée de la phase de groupes de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), a pris une tournure regrettable ce dimanche au stade Abdoulaye Wade. Si la rencontre s’est soldée par un score nul et vierge (0-0), l’attention a malheureusement été détournée par de graves incidents ayant éclaté à la fin du match.

Dès les premières minutes, une poignée de supporters algériens a attiré l’attention par un comportement provocateur. Fumigènes, pétards et dégradations des sièges ont marqué une attitude jugée incompréhensible par le public et les forces de l’ordre. Malgré la diplomatie affichée par les policiers sénégalais, les provocations ont continué. À la reprise de la seconde période, les fumigènes ont refait leur apparition, forçant les autorités à intervenir à plusieurs reprises.

La tension a atteint son paroxysme à la fin de la rencontre. Des insultes et provocations directes envers les forces de l’ordre ont dégénéré en altercations physiques. En réaction, des supporters sénégalais présents dans le stade sont intervenus, transformant les gradins en une scène chaotique.

Parmi les victimes de ces violences, certains joueurs de l’USM Alger, qui tentaient de calmer les tensions, ont été blessés. En conférence de presse, l’entraîneur du club algérien, Nabil Maaloul, a exprimé sa déception :

La situation déjà tendue a été aggravée en conférence de presse, lorsqu’un officiel de la CAF a empêché un journaliste de poser une question en arabe. L’entraîneur Maaloul a vivement réagi, dénonçant ce qu’il a perçu comme un manque de respect :

Sur le plan sportif, le Jaraaf de Dakar a décroché son premier point dans la compétition. Après une défaite initiale face à l’ASEC Mimosas (0-2), les Médinois espéraient mieux devant leur public. Cependant, l’efficacité offensive leur a manqué face à une équipe de l’USM Alger bien organisée.

Ces incidents, bien que regrettables, mettent en lumière des enjeux plus larges autour de la gestion des foules, du respect mutuel entre supporters et des responsabilités des instances dirigeantes. Alors que le football doit unir, ce genre de débordements rappelle l’importance d’une meilleure sensibilisation et de mesures adaptées pour garantir la sécurité et l’esprit sportif dans les stades.

La CAF devra sans doute enquêter sur ces événements afin de prendre des mesures à la hauteur des enjeux, pour protéger non seulement les joueurs, mais également les supporters qui viennent célébrer leur passion pour le football.

Le Sénégal en demi-finale de la CAN Handball 2024 : une victoire éclatante contre le Cameroun

Les Lionnes du Sénégal continuent d’écrire leur histoire dans la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Handball 2024. En quarts de finale, ce mercredi, elles ont triomphé du Cameroun avec une victoire nette de 26 à 19, assurant ainsi leur place dans le dernier carré.

Sous la houlette de l’entraîneur Yassine Messaoudi, les Sénégalaises ont maîtrisé leur sujet tout au long de la rencontre, affichant une performance solide des deux côtés du terrain. Dès le premier acte, les Lionnes ont pris l’ascendant sur leurs adversaires en s’imposant 12 à 9. Une avance qu’elles ont su non seulement préserver, mais amplifier lors de la deuxième mi-temps, remportée 14 à 10.

Cette victoire témoigne de la cohésion et de la discipline tactique de l’équipe sénégalaise, qui a su neutraliser les atouts offensifs des Camerounaises tout en exploitant efficacement ses propres forces.

Avec cette qualification en demi-finale, le Sénégal se rapproche de son objectif : décrocher le titre continental. La prochaine étape s’annonce tout aussi cruciale, et les Lionnes devront redoubler d’efforts pour confirmer leur statut de prétendantes sérieuses au sacre.

La ferveur autour de cette équipe grandit de match en match, et les supporters sénégalais peuvent espérer une nouvelle performance éclatante lors de la prochaine rencontre. Le Sénégal continue de rugir dans cette CAN 2024, déterminé à atteindre les sommets.

Prochaine étape

Le Sénégal affrontera en demi-finale un adversaire de taille, encore à déterminer. Une chose est certaine : les Lionnes ont toutes les cartes en main pour aller au bout de cette compétition.

Score final : Sénégal 26 – 19 Cameroun
Mi-temps : Sénégal 12 – 9 Cameroun
Deuxième mi-temps : Sénégal 14 – 10 Cameroun

Le Sénégal bientôt fixé sur le successeur d’Aliou Cissé : une réunion décisive prévue

La Fédération sénégalaise de football (FSF) s’apprête à tourner une page importante dans l’histoire de son équipe nationale A. Selon le quotidien Source A, le Comité exécutif (Comex) de la FSF tiendra une réunion capitale en début de semaine prochaine pour décider du futur sélectionneur des Lions de la Teranga.

Cette réunion sera l’occasion d’évaluer l’année 2024, marquée par des performances historiques. Le Sénégal a brillé sur plusieurs fronts, remportant des trophées avec ses équipes des moins de 17 ans, des moins de 20 ans, ainsi qu’en Beach Soccer. Ce bilan permettra aux fédéraux de dégager de nouvelles perspectives pour les compétitions futures, notamment la participation aux éliminatoires de la Coupe du monde et à la CAN 2025.

Un point crucial à l’ordre du jour concerne le choix du nouvel entraîneur de l’équipe nationale A. Le Comex examinera les profils présélectionnés et les dossiers de candidature déposés pour succéder à Aliou Cissé, qui a marqué son mandat par des succès retentissants, notamment une victoire à la CAN 2021.

Par ailleurs, Pape Thiaw, qui assure l’intérim à la tête des Lions depuis le départ d’Aliou Cissé, sera également évalué lors de cette rencontre. Ses performances à ce poste joueront un rôle dans les décisions finales. Une fois les échanges terminés, un comité d’urgence sera constitué pour trancher définitivement sur le choix du futur sélectionneur.

La décision du Comex devra ensuite recevoir l’aval du ministère des Sports, dirigé par Khady Diène Gaye, qui aura le dernier mot sur cette nomination stratégique.

Ce processus intervient à un moment charnière pour le football sénégalais, qui continue de bâtir sur ses succès récents. Avec des attentes toujours plus élevées, le choix du prochain sélectionneur sera déterminant pour maintenir l’élan et guider les Lions vers de nouveaux sommets.

Le suspense reste entier quant à l’identité de celui ou celle qui prendra les rênes de l’équipe nationale A, mais une chose est sûre : le football sénégalais entre dans une nouvelle ère.

Siteu accusé de violation des règles antidopage : l’ONADS promet des sanctions

Le combat très attendu entre Modou Lô et Siteu, qui a tenu en haleine les amateurs de lutte sénégalaise, connaît une suite controversée. Alors que Modou Lô s’est conformé aux règles en effectuant le contrôle antidopage à l’Arène nationale, son adversaire Siteu ne s’est pas présenté, suscitant une vive réaction de l’Organisation nationale antidopage du Sénégal (ONADS).

Dans un communiqué publié après l’événement, l’ONADS a fermement dénoncé l’attitude du lutteur de l’écurie Lansar. « Le fait de se soustraire à un contrôle antidopage constitue une violation des règles antidopage et est passible de sanctions », a déclaré l’organisation. Ce manquement, qualifié de grave, pourrait avoir des conséquences sérieuses pour le lutteur.

D’après le rapport de l’ONADS, si Modou Lô a respecté les formalités du contrôle, le staff de Siteu aurait empêché les agents antidopage de lui remettre la notification obligatoire pour effectuer le test. Cette obstruction a empêché le processus de se dérouler conformément aux règles établies.

L’ONADS a indiqué qu’elle travaillera en collaboration avec le Comité national de gestion (CNG) de lutte pour déterminer les mesures disciplinaires à prendre. Parmi les sanctions possibles, Siteu pourrait être suspendu ou se voir infliger une amende, ce qui ternirait davantage son image dans le milieu de la lutte sénégalaise.

Cette affaire soulève une nouvelle fois la question cruciale de la lutte contre le dopage dans les sports de combat au Sénégal. Le respect des procédures antidopage est essentiel pour garantir l’équité et préserver l’intégrité de la discipline.

Pour l’instant, Siteu et son staff n’ont pas réagi publiquement aux accusations portées contre eux. L’opinion publique reste divisée, tandis que les instances dirigeantes se préparent à trancher sur ce dossier délicat.

L’évolution de cette affaire pourrait avoir un impact significatif sur la carrière de Siteu, mais aussi sur la crédibilité des compétitions de lutte au Sénégal.

Lamb : Max Mbargane introduit un recours pour réclamer la victoire de Siteu contre Modou Lô

Après la défaite de Siteu face à Modou Lô lors du combat royal du 24 novembre, le manager du lutteur, Max Mbargane, a formellement contesté le verdict de l’arbitre. Ce mardi, il a introduit un recours auprès du Comité National de Gestion de la Lutte (CNG), estimant que la décision prise par l’arbitre ne reflétait pas la réalité du combat.

Le motif de ce recours repose sur l’argument que Modou Lô aurait commis une erreur technique en effectuant quatre appuis au sol, ce qui, selon Max Mbargane, aurait dû entraîner une défaite immédiate de son adversaire. Selon les règles de la lutte sénégalaise, un lutteur est considéré comme étant tombé lorsqu’il fait quatre appuis au sol, une condition qui aurait, selon lui, été remplie par Modou Lô. Le manager de Siteu, en plus de la requête formelle, a également présenté des vidéos comme preuves pour soutenir sa demande.

Dans le cadre de ce recours, Max Mbargane a également réglé la somme de 25 000 FCFA, correspondant aux frais nécessaires pour introduire un recours officiel auprès du CNG. Ce dernier devra maintenant examiner le dossier et trancher. La commission de règlement et de discipline du CNG pourrait soit annuler le verdict initial, soit le confirmer, en fonction des preuves et des arguments avancés.

Ce recours met en lumière la tension qui existe parfois autour des décisions arbitrales dans la lutte sénégalaise, un sport où chaque geste, chaque mouvement compte et peut faire l’objet d’interprétations divergentes. Le CNG sera donc chargé de rendre une décision qui pourrait potentiellement chambouler le résultat du combat.

Combat royal : Modou Lô et Siteu frappés par des sanctions pécuniaires après leur duel du 24 novembre

Après leur affrontement survenu le 24 novembre 2024, Modou Lô et Siteu ont été sanctionnés financièrement par le Comité National de Gestion de la Lutte (CNG) pour avoir enfreint certaines règles du règlement. Ce mardi, les managers des deux lutteurs se sont rendus au CNG pour récupérer le solde du cachet de leurs protégés, mais ont été surpris de voir des sanctions financières infligées à Modou Lô et Siteu.

Selon les informations fournies par les Arènes, Siteu, le protégé de Max Mbargane, a écopé d’une amende de 2.730.000 FCFA. Cette sanction fait suite à plusieurs manquements, notamment un excès d’accompagnants dans l’arène et l’introduction de bouteilles de 10 litres, ce qui va à l’encontre des règles établies pour garantir la sécurité et l’ordre pendant les combats.

Pour sa part, Modou Lô, le vainqueur de ce combat royal, a été contraint de laisser une somme de 2.030.000 FCFA en raison de fautes similaires. Bien que son montant soit inférieur à celui de son adversaire, Modou Lô a également été pénalisé pour avoir dépassé le nombre d’accompagnants autorisés et pour d’autres manquements au règlement.

Ces sanctions rappellent l’importance du respect des règles en vigueur lors des combats de lutte sénégalaise, un sport très populaire qui attire une grande attention à chaque événement majeur. Les décisions prises par le CNG visent à assurer la discipline, la sécurité et l’équité dans l’organisation des combats.

Dopage dans la lutte sénégalaise : Modou Lo se conforme, Siteu sous le feu des critiques

L’après-combat entre Modou Lo et Siteu, deux figures emblématiques de la lutte sénégalaise, a pris une tournure controversée. Alors que l’Organisation nationale antidopage sportif (Onads) procédait aux tests antidopage à l’Arène nationale, Modou Lo, également connu sous le surnom de Xaragne Lo, s’est conformé à la procédure malgré une longue attente. En revanche, Siteu a refusé de se soumettre au contrôle, suscitant une vague d’indignation.

Le refus de Siteu a été qualifié d’irrespectueux par plusieurs acteurs du milieu de la lutte, dont Khadim Gadiaga, président de l’écurie Rock Energie. Selon lui, ce manquement ne respecte pas les règles fondamentales qui régissent les compétitions sportives. « Ce comportement entache l’image de la lutte sénégalaise et pourrait entraîner des sanctions disciplinaires », a-t-il affirmé.

Dans le camp de Modou Lo, ce refus a également été vivement critiqué. Les proches du lutteur insistent sur le fait que le respect des règles est essentiel pour garantir l’équité et la transparence dans ce sport. « Dans d’autres disciplines, un tel comportement conduit automatiquement à une disqualification », a rappelé un membre de l’équipe de Modou Lo.

Serigne Khadim, un proche conseiller de Modou Lo, a salué le professionnalisme et la rigueur de son protégé. « Modou Lo et son équipe ont toujours montré un respect exemplaire des règlements. Cela reflète une organisation et un encadrement sérieux, qui devraient servir de modèle pour tous les lutteurs », a-t-il déclaré.

Le test antidopage est une pratique essentielle pour préserver l’intégrité du sport. Son refus, bien que rare dans la lutte sénégalaise, soulève des questions sur la sensibilisation des lutteurs aux enjeux du dopage et sur les sanctions à appliquer en cas de non-conformité.

Les règlements de l’Onads sont clairs : le refus de se soumettre à un contrôle est assimilé à un test positif. Siteu pourrait donc faire face à des sanctions sévères, allant d’une suspension à une interdiction de combattre pendant une durée déterminée. Ces mesures visent à dissuader les athlètes de contourner les règles et à garantir une compétition équitable pour tous.

Dans l’attente des décisions de l’Onads, cette affaire relance le débat sur la professionnalisation et la transparence dans la lutte sénégalaise. Les autorités sportives sont désormais appelées à agir pour préserver l’intégrité de cette discipline profondément ancrée dans la culture sénégalaise.

Lutte sénégalaise : Le combat royal entre Modou Lo et Siteu, une polémique au cœur de l’arène

Le duel très attendu entre Modou Lo et Siteu, deux figures majeures de la lutte sénégalaise, a été marqué par un incident controversé qui continue d’alimenter les débats au sein des amateurs et experts de ce sport emblématique. Cet affrontement, qui aurait pu sceller un chapitre mémorable de l’histoire de la lutte, s’est retrouvé au centre d’une polémique concernant la validité d’une action clé.

Lors d’un instant décisif, alors que l’arène vibrait sous la tension du combat, Modou Lo semblait avoir perdu la maîtrise en posant son épaule au sol, un geste qui, selon les règles de la lutte sénégalaise, pourrait signifier une défaite. Cependant, un détail crucial a changé la donne : Siteu, son adversaire, se trouvait en dehors des limites de l’aire de combat au moment précis de cette chute.

Cet incident litigieux a nécessité une analyse approfondie grâce à la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage). Après examen, les officiels ont conclu que la chute de Modou Lo ne pouvait être considérée comme valide puisque, selon les règles strictes de la lutte sénégalaise, toute action entraînant une défaite doit se dérouler à l’intérieur des limites de l’arène. En conséquence, bien que l’épaule de Modou Lo ait touché le sol, la position de Siteu hors de l’arène a rendu cette chute non conforme.

Dans l’après-combat, Siteu et son camp ont décidé de déposer un recours pour contester cette décision. Toutefois, les experts estiment que ce recours a peu de chances d’aboutir. En effet, les règles tacites du sport et l’interprétation des faits jouent en faveur de Modou Lo, qui conserve son titre de roi des Arènes. L’idée qu’un champion perde sa couronne sur une action aussi contestée semble difficilement envisageable dans ce contexte.

Cet incident met une fois de plus en lumière la complexité des règles dans la lutte sénégalaise et le besoin d’une meilleure communication autour de leur application. Si la VAR apporte une précision technique essentielle, elle ne peut à elle seule effacer les doutes et controverses liés à des décisions subjectives.

Le combat Modou Lo-Siteu restera gravé dans les mémoires comme un affrontement intense, mais également comme un rappel des défis auxquels fait face la lutte sénégalaise dans son évolution. Entre respect des traditions et intégration des technologies modernes, ce sport doit continuer de se réinventer pour préserver son rôle de pilier culturel et de spectacle sportif dans le paysage sénégalais.

Que vous soyez partisan de Modou Lo ou de Siteu, cet épisode témoigne de la passion et des enjeux colossaux qui entourent la lutte sénégalaise, un sport qui transcende le simple cadre de la compétition pour devenir un véritable miroir de la société.

TOMBEUR DE SITEU PAR DÉCISION ARBITRALE : Modou Lô reste sur le trône !

Dans une ambiance électrique au stade du « Roi des Arènes », Modou Lô, alias « Kharagne Lô », a conservé son titre de « Roi des Arènes » ce dimanche, mais pas de la manière attendue par les amateurs de lutte.
Après un combat marqué par une intense confrontation physique et tactique, c’est finalement une décision arbitrale qui a scellé l’issue du duel. Siteu, surnommé « Tarkinda », a reçu plus d’avertissements que son adversaire, permettant ainsi à Modou Lô de rester au sommet de la lutte sénégalaise.
Le combat, qui avait suscité un immense engouement, n’a cependant pas livré la conclusion spectaculaire espérée. Les deux lutteurs ont rivalisé de prudence et de stratégie, évitant les erreurs fatales. Les avertissements infligés à Siteu par l’arbitre ont finalement pesé lourdement dans la balance, au grand dam du camp du « Tarkinda ».
Après l’annonce du verdict, Siteu a vivement contesté la décision arbitrale et annoncé son intention de déposer un recours auprès du Comité National de Gestion (CNG) de lutte. « Je n’accepte pas ce verdict. Je n’ai pas perdu ce combat. Ma victoire m’a été volée, et je vais me battre pour que justice soit faite », a-t-il affirmé avec détermination.
Si la décision arbitrale met fin officiellement au combat, elle laisse derrière elle un goût d’inachevé. Le public, qui espérait un dénouement spectaculaire par une chute, reste sur sa faim.


Le Dakarois

Modou Lo vs Siteu : Le combat des titans de la lutte sénégalaise

Ce dimanche 24 novembre, l’Arène nationale sera le théâtre d’un affrontement historique. Modou Lo, surnommé le « Rock des Parcelles-Assainies » et actuel Roi des arènes, défendra son trône face à Siteu, l’ambitieux chef de file de l’écurie Lansar. Ce combat, tant attendu par les amateurs de lutte, cristallise les espoirs, les interrogations et les pronostics d’un public passionné.

À 38 ans, Modou Lo incarne l’expérience et la maîtrise. Depuis qu’il a conquis le titre de Roi des arènes, il enchaîne les performances de haut vol, affirmant son statut de référence absolue. Avec un palmarès impressionnant incluant des victoires contre des adversaires de renom comme Eumeu Sène, Gris Bordeaux, Lac de Guiers, Ama Baldé et Boy Niang 2, Modou Lo s’est imposé comme un modèle de rigueur et d’efficacité.

Son récent succès face à Boy Niang 2, dans un combat où il a affiché une maîtrise tactique sans faille, a renforcé sa suprématie. À cela s’ajoute sa capacité à évoluer sous pression et à capitaliser sur les erreurs de ses adversaires. En cas de victoire dimanche, Modou Lo entrera encore davantage dans l’histoire en devenant le premier Roi des arènes à défendre son titre contre trois jeunes lutteurs en deux ans.

De son côté, Siteu, 32 ans, se présente comme un prétendant résolument ambitieux. Son style explosif, sa fougue et sa détermination font de lui un adversaire redoutable. Conscient du défi colossal qui l’attend, Siteu n’a cessé d’afficher une confiance sans faille depuis l’annonce du combat.

Cependant, la tâche qui l’attend est immense. Face à un lutteur aussi expérimenté que Modou Lo, Siteu devra non seulement exploiter sa technique et sa force, mais aussi faire preuve d’un sens tactique irréprochable. Pour l’écurie Lansar, ce duel représente une opportunité en or de prouver que leur champion est prêt à s’imposer comme une figure incontournable de la lutte sénégalaise.

Ce duel dépasse le simple cadre sportif. Il symbolise le choc entre deux générations et deux approches de la lutte. Modou Lo, fort de son expérience et de son calme olympien, incarne la sagesse et la constance. À l’opposé, Siteu apporte la fougue, l’énergie et le désir de bousculer les codes.

Pour de nombreux observateurs, l’issue de ce combat pourrait se jouer sur la gestion de la pression. Modou Lo, habitué des grandes rencontres, sait garder son sang-froid et imposer son rythme. À l’inverse, Siteu, pour sa première opportunité de décrocher le titre suprême, devra prouver qu’il peut dominer la scène face à un public et une adversité écrasants.

Un suspense à son comble

Qui de Modou Lo ou de Siteu inscrira son nom dans l’histoire ce dimanche ? Si l’expérience plaide en faveur du « Rock des Parcelles-Assainies », le sport réserve toujours son lot de surprises. Ce combat, déjà décrit comme l’un des plus grands de ces dernières années, tiendra en haleine tout un peuple.

L’Arène nationale, pleine à craquer, vibrera sous les chants, les tam-tams et les cris des supporters, témoins d’un duel qui promet d’être légendaire. Rendez-vous ce dimanche pour une journée où l’histoire s’écrira à coups de stratégie, de force et de détermination.

AfroBasket 2025 : Les Lions du Sénégal dominent le Rwanda pour un début prometteur

Le Sénégal a entamé sa campagne de qualification pour l’AfroBasket 2025 de manière éclatante en s’imposant 81-58 face au Rwanda, ce vendredi 22 novembre 2024, à la Dakar Arena. Devant un public enflammé, les Lions ont fait preuve de maîtrise et de cohésion, montrant qu’ils sont prêts à relever le défi de cette compétition continentale.

Une rencontre marquée par une intensité palpable
Sous la direction de l’entraîneur Sagana Diop, les Sénégalais ont connu une entame de match disputée, les Rwandais opposant une résistance farouche. La première mi-temps s’est ainsi soldée par un écart relativement réduit, témoignant de l’intensité du duel. Cependant, après la pause, les Lions ont changé de rythme, multipliant les attaques incisives et resserrant leur défense.

Avec des joueurs clés comme [insérer noms des meilleurs joueurs si disponibles], le Sénégal a pris le contrôle total de la rencontre dans les deux derniers quarts-temps, creusant l’écart jusqu’au coup de sifflet final.

Un début de campagne encourageant
Cette victoire convaincante est un premier pas important pour les Lions, qui aspirent à marquer leur territoire sur la scène africaine. Sagana Diop, satisfait de la prestation de son équipe, a salué l’engagement et la discipline tactique de ses joueurs :

Un calendrier chargé
Pas le temps de se reposer pour les Sénégalais, qui se préparent à affronter le Gabon dès demain, samedi 23 novembre. Cette rencontre s’annonce tout aussi disputée, le Gabon étant déterminé à bousculer les favoris dans ce groupe de qualification.

Une ferveur populaire en soutien aux Lions
À la Dakar Arena, les supporters ont joué leur rôle de « sixième homme », galvanisant les Lions tout au long du match. Leur enthousiasme sera essentiel dans cette campagne où chaque victoire comptera.

Avec cette entrée en matière réussie, le Sénégal envoie un signal fort à ses adversaires : les Lions sont prêts à rugir dans cette course à l’AfroBasket 2025. Rendez-vous demain pour un nouveau chapitre de cette aventure prometteuse.

Ibrahima Kanouté : Le jeune latéral de l’AJ Auxerre qui rêve de briller avec le Sénégal

À seulement 15 ans, Ibrahima Kanouté, latéral droit de l’AJ Auxerre, est l’un des jeunes talents les plus prometteurs du football français. Né en France de parents originaires de Guinguinéo, une localité située dans la région de Kaolack au Sénégal, Ibrahima nourrit un profond respect et une forte connexion avec ses racines sénégalaises. Son parcours, marqué par plusieurs distinctions dans les championnats jeunes, le place parmi les futurs espoirs du football européen. Mais son plus grand rêve reste de porter un jour le maillot de la sélection sénégalaise.

Un parcours prometteur en France : De Paray FC à l’AJ Auxerre

Ibrahima Kanouté a grandi dans le milieu du football en Île-de-France, où il a fait ses premiers pas au Paray FC, un club de banlieue. Dès son plus jeune âge, son talent était évident. En 2019, à 11 ans, il a marqué les esprits en atteignant les demi-finales de la Madewis Cup U11 à Val d’Europe. Cette compétition a servi de tremplin pour sa carrière, et deux ans plus tard, avec l’US Villejuif, il a remporté la Madewis Cup U12 en 2021, battant Brest en finale au Groupama Stadium à Lyon, un stade prestigieux.

En 2022, il devient champion de France U13, une consécration pour un joueur si jeune. Ses performances lui permettent de se faire remarquer par des clubs de plus grande envergure. L’AJ Auxerre, un club de Ligue 2, l’invite à effectuer des tests et lui propose une place dans leur centre de formation. « Un jour, à la fin de notre entraînement, mon coach m’a donné une lettre. Il m’a dit que c’était Auxerre qui m’avait invité pour faire des tests. Le recruteur de l’AJA me suivait depuis longtemps », explique-t-il. D’autres clubs comme Le Havre, Laval, et Paris FC avaient également exprimé leur intérêt, mais Ibrahima a décidé de rejoindre le club bourguignon, où il a signé un contrat de trois ans.

Une double culture qui forge son identité

Si sa carrière se fait en France, Ibrahima n’oublie pas ses racines sénégalaises. En effet, ses parents, originaires de la région de Kaolack, l’ont toujours encouragé à se souvenir de ses origines et à aimer le Sénégal. Ibrahima a passé plusieurs vacances à Guinguinéo, un lieu qui occupe une place particulière dans son cœur. « Je remercie beaucoup mes parents. Ils m’ont éduqué à connaître mes origines, à aimer le Sénégal. On est parti plusieurs fois en famille à Guinguinéo », confie-t-il avec émotion. Le jeune défenseur suit de près les performances des équipes nationales sénégalaises, particulièrement celles des catégories U17 et U20, qui ont récemment connu des succès retentissants.

« Je suis très heureux pour le Sénégal, qui a remporté toutes les Coupes dans toutes les catégories, des moins de 17 ans jusqu’aux seniors. C’est une grande fierté pour nous. Ce n’est pas donné à n’importe quel pays », ajoute-t-il. Loin d’être indifférent à la dynamique actuelle du football sénégalais, il rêve de jouer un jour en équipe nationale. « Je rêve de jouer en équipe nationale du Sénégal, que ce soit pour les moins de 17 ans ou pour l’équipe senior. Ce serait une très belle chose pour moi », révèle-t-il, conscient de la concurrence et de l’excellence qui règnent dans le football sénégalais.

Ambitions et objectifs au sein de l’AJ Auxerre

En attendant de pouvoir réaliser son rêve international, Ibrahima se concentre sur ses performances au sein de l’AJ Auxerre. Après avoir intégré le centre de formation du club en 2023, il se fixe des objectifs ambitieux. « Cette année, mes objectifs avec l’AJA sont de gagner le championnat U17 national et U16, puis d’aller en play-off U17 national avec une bonne mentalité », déclare-t-il. Il a à cœur de se développer tout en continuant à progresser en tant que joueur et à prouver qu’il mérite sa place dans les rangs professionnels.

Ses ambitions à court terme ne s’arrêtent pas à la seule réussite sur le terrain. « Je souhaite aussi signer un contrat professionnel d’ici ma deuxième ou troisième année de formation. Et bien sûr, avoir mon bac, car le niveau scolaire est très important », précise-t-il. Cet équilibre entre ses aspirations sportives et académiques montre la maturité et le sérieux de ce jeune talent.

Un avenir prometteur avec l’AJ Auxerre et au-delà

Ibrahima Kanouté ne se contente pas de ses performances passées. Il entend devenir un joueur d’élite, et l’AJ Auxerre semble être l’environnement idéal pour cela. Avec le soutien de ses parents et de ses entraîneurs, il espère franchir rapidement les étapes pour signer son premier contrat professionnel. En attendant, il n’oublie pas de rendre hommage aux clubs amateurs où il a fait ses premières armes. « Le Paray FC et l’US Villejuif m’ont beaucoup aidé à progresser. C’est grâce à eux que je suis arrivé ici », reconnaît-il.

CAF Awards 2024 : Mbayang Thiam nommée pour le trophée de meilleur entraîneur de l’année

La technicienne sénégalaise Mbayang Thiam a été nommée pour le prestigieux trophée de meilleur entraîneur de l’année dans la catégorie des équipes féminines lors des CAF Awards 2024. Cette nomination vient récompenser son parcours exceptionnel, tant au niveau des clubs qu’en sélection nationale, et place la jeune entraîneuse sénégalaise parmi les ténors du football africain féminin.

Mbayang Thiam, qui entraîne l’AS Bambey et occupe également le poste de sélectionneuse de l’équipe nationale féminine U20 du Sénégal, a marqué les esprits avec ses performances remarquables. Bien qu’elle n’ait pas réussi à qualifier les U20 pour la Coupe du Monde, elle a impressionné par son travail de formation et de gestion de l’équipe, confirmant son statut de leader dans le football féminin sénégalais.

Elle a récemment ajouté une nouvelle ligne à son palmarès en guidant les Aigles de la Médina, double championnes en titre du Sénégal, à leur première qualification pour la Ligue des Champions féminine. Ce succès historique a permis à Mbayang Thiam de se faire une place parmi les 10 entraîneurs nominés pour le prestigieux trophée, et de rivaliser avec des figures comme Mohamed Amine Alioua et Chris Danjuma, des entraîneurs reconnus dans le milieu du football africain.

Le parcours de Mbayang Thiam est un exemple de détermination et de travail acharné. Son ascension rapide dans le monde du football féminin africain témoigne de son professionnalisme, de sa vision stratégique et de son engagement envers le développement du football féminin au Sénégal.

L’entraîneuse sénégalaise se distingue également par son approche innovante du coaching et sa capacité à amener ses équipes à donner le meilleur d’elles-mêmes. Son travail avec les Aigles de la Médina est une preuve supplémentaire de sa compétence et de son impact dans le sport, notamment en guidant les doubles championnes nationales vers un sommet continental.

Les autres candidats à ce trophée incluent des entraîneurs de renom comme Hassan Balla Abdousalami (Cameroun U-20), Mohamed Amine Alioua (AS FAR), et Chris Danjuma (Nigeria U-20), qui sont également des figures incontournables du football féminin en Afrique. Cependant, la nomination de Mbayang Thiam met en lumière la forte présence du Sénégal dans le développement du football féminin et les progrès réalisés sous la direction de cette entraîneuse talentueuse.

Les résultats des CAF Awards 2024 seront attendus avec impatience par tous les acteurs du football africain, et la nomination de Mbayang Thiam souligne la montée en puissance du Sénégal dans ce domaine, notamment en matière d’entraînement et de gestion d’équipes féminines de haut niveau.

Cette reconnaissance constitue un pas de plus pour Mbayang Thiam, qui continue d’inspirer les jeunes générations de footballeuses et d’entraîneuses au Sénégal et au-delà.

Mbour et Joal-Fadiouth : suspension des « Navétanes » pour préserver l’ordre public

Le préfet des départements de Mbour et Joal-Fadiouth a ordonné la suspension de toutes les activités liées au Mouvement « Navétane », organisé par l’ODCAV (Organisation départementale de coordination des activités de vacances). L’arrêté, en vigueur depuis le 18 novembre 2024, vise à prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public dans ces deux localités de la Petite-Côte.

Dans son communiqué, le préfet justifie cette décision par la nécessité de préserver la paix sociale et d’éviter tout incident pouvant découler des rencontres sportives ou des festivités associées aux « Navétanes ».

Le document stipule que le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie et le Commissaire central de Mbour sont chargés de l’application stricte de cet arrêté. Ces forces de l’ordre devront veiller à ce que les rassemblements liés aux activités du mouvement soient suspendus jusqu’à nouvel ordre.

Les « Navétanes », qui représentent bien plus qu’un simple championnat de vacances, sont un événement culturel et sportif de premier plan pour les jeunes de ces communes. Ce mouvement, ancré dans les traditions locales, rassemble chaque année des milliers de participants et de spectateurs dans un esprit de compétition et de convivialité.

Cette suspension pourrait affecter le dynamisme des associations sportives et culturelles, tout en privant les populations d’une source de divertissement très attendue. Cependant, les autorités locales semblent privilégier la sécurité et la prévention face aux risques de débordements qui ont, par le passé, entaché certains événements similaires.

Alors que cette décision pourrait susciter des mécontentements, les acteurs impliqués sont invités à la retenue et au respect des consignes préfectorales. Le préfet n’a pas encore communiqué sur une éventuelle reprise des activités, laissant les organisateurs dans l’incertitude.

Les prochaines semaines seront décisives pour évaluer l’évolution de la situation et envisager, le cas échéant, un allègement de ces restrictions dans un cadre sécurisé.

Reug Reug frappe fort et vise Francis Ngannou : un combat à 15 millions de dollars en préparation

Le monde des sports de combat est en effervescence depuis la récente victoire de Reug Reug au One Championship. En dominant Anatoliy Malykhin, champion du monde des poids lourds, le lutteur sénégalais a franchi une étape majeure dans sa carrière et s’affirme désormais comme une étoile montante des arts martiaux mixtes (MMA). Mais l’ambition de Reug Reug ne s’arrête pas là : il vise désormais Francis Ngannou, l’une des plus grandes figures de l’histoire du MMA, actuellement engagé avec la Professional Fighters League (PFL).

Dans une interview accordée à Eric Fave TV, Reug Reug a révélé être en discussions avancées avec des promoteurs espagnols pour organiser un combat hors du commun contre Ngannou. Selon ses déclarations, une offre phénoménale de 15 millions de dollars (environ 9,3 milliards de FCFA) aurait été mise sur la table. Dans cette proposition, Francis Ngannou toucherait 10 millions de dollars (6 milliards de FCFA), tandis que Reug Reug empocherait 5 millions de dollars (3 milliards de FCFA).

Cette somme dépasse de loin l’offre formulée précédemment par Aziz Ndiaye, célèbre promoteur sénégalais, qui avait proposé un budget de 1,5 milliard de FCFA pour organiser un combat similaire. Avec cette nouvelle proposition, les promoteurs européens cherchent à positionner cet affrontement comme un événement mondial.

Reug Reug : un champion au sommet de sa forme

Depuis son passage à la lutte sénégalaise traditionnelle, Reug Reug a su se réinventer dans le MMA, enchaînant les victoires spectaculaires. Sa récente domination face à Anatoliy Malykhin a marqué les esprits et consolidé sa réputation sur la scène internationale. Confiant et porté par une dynamique positive, le lutteur semble prêt à relever des défis encore plus audacieux.

Francis Ngannou : une légende en ligne de mire

Francis Ngannou, ancien champion des poids lourds de l’UFC et figure emblématique du MMA mondial, représente un adversaire de taille pour Reug Reug. Avec sa puissance de frappe légendaire et son expérience des grandes scènes, Ngannou serait sans aucun doute le test ultime pour le lutteur sénégalais.

Un affrontement qui fait rêver

Si ce combat venait à se concrétiser, il pourrait marquer l’histoire du MMA africain et mondial. Ce duel mettrait en lumière deux styles, deux parcours et deux personnalités emblématiques des sports de combat.

Pour l’instant, les négociations se poursuivent, mais l’excitation monte déjà chez les fans. Ce potentiel affrontement entre Reug Reug et Francis Ngannou s’annonce comme un événement qui transcenderait le cadre sportif pour devenir un véritable phénomène culturel et médiatique.

Éliminatoires CAN 2025 : Le Sénégal conclut en beauté face au Burundi

Déjà qualifiés et premiers de leur groupe, les Lions du Sénégal ont conclu leur campagne des éliminatoires avec brio en s’imposant 2-0 contre le Burundi au Stade Abdoulaye Wade, ce mardi.

Habib Diarra a été le héros du match, inscrivant un doublé (35’, 50’), ses premiers buts en sélection nationale.

Avec cette victoire, l’équipe dirigée par Pape Thiaw termine invaincue dans le groupe L, totalisant 16 points et consolidant sa position en tant que favorite pour la CAN 2025 au Maroc.

Ballon d’Or Africain 2024 : cinq finalistes, une compétition de haut vol

Le football africain retient son souffle en attendant la remise du Ballon d’Or Africain 2024, prévue pour le 16 décembre prochain au Maroc. Cette année, les cinq finalistes en lice illustrent à la fois la diversité et le talent éclatant du continent. Retour sur le parcours exceptionnel de ces joueurs, dont les performances ont marqué la saison.

L’attaquant d’Atalanta Bergame, Ademola Lookman, apparaît comme le grand favori pour cette édition. Auteur d’une saison exceptionnelle, il s’est illustré par sa régularité et son influence décisive sur le terrain. En club, Lookman a guidé l’Atalanta vers un triomphe en Europa League, signant notamment un triplé mémorable en finale. Avec son équipe nationale, il a également brillé, atteignant la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Ses dribbles incisifs et sa capacité à débloquer les situations complexes en font un candidat incontournable.

Sehrou Guirassy, l’attaquant prolifique de Dortmund, figure également parmi les prétendants sérieux au titre. Avec 28 buts inscrits en Bundesliga sous le maillot de Stuttgart avant son transfert, Guirassy a réalisé une saison digne des plus grands buteurs. En sélection nationale, il a également fait parler la poudre, marquant six fois en trois matchs de qualification pour la CAN. Sa capacité à enchaîner les performances de haut niveau fait de lui un concurrent redoutable.

Le jeune Simon Adingra s’impose comme l’une des étoiles montantes du football africain. Vainqueur de la CAN avec la Côte d’Ivoire, l’attaquant de Brighton en Premier League a brillé par sa créativité et son impact décisif dans les moments-clés. Son talent, déjà reconnu en club comme en sélection, pourrait bien lui permettre de décrocher cette distinction prestigieuse.

Achraf Hakimi, défenseur du Paris Saint-Germain, reste une valeur sûre du football africain. Malgré une CAN décevante pour le Maroc, le latéral polyvalent a été l’un des piliers du PSG, avec lequel il a remporté le championnat de France. Reconnu pour son intelligence de jeu et sa régularité, Hakimi continue d’élever le niveau du football africain sur la scène internationale.

Seul gardien présent dans cette liste, Ronwen Williams a impressionné par ses performances remarquables cette année. Le portier sud-africain a joué un rôle crucial lors de la CAN, notamment en arrêtant quatre penalties lors de la séance de tirs au but en quart de finale face au Cap-Vert. Son leadership et ses arrêts spectaculaires en font un candidat unique pour cette récompense.

Avec des profils aussi diversifiés, le choix du vainqueur s’annonce complexe. Chaque finaliste a marqué l’année 2024 de son empreinte, que ce soit par ses performances en club ou ses exploits avec sa sélection. Le verdict sera rendu lors d’une cérémonie grandiose le 16 décembre, où le football africain célébrera ses héros.

Le Ballon d’Or Africain 2024 promet de couronner non seulement un joueur, mais également le symbole de la passion et de l’excellence qui caractérisent le football sur le continent.

Reug Reug et les Lions de la Teranga : Une soirée de fierté nationale au Stade Me Abdoulaye Wade

Ce mardi soir, le Stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio vibrera sous l’émotion et la fierté nationale. En marge du match de l’équipe nationale sénégalaise contre le Burundi, comptant pour les qualifications internationales, une figure emblématique du sport sénégalais fera une apparition spéciale. Reug Reug, champion du monde des poids lourds du ONE Championship MMA, sera l’invité d’honneur de cette soirée exceptionnelle.

Reug Reug, de son vrai nom Oumar Kane, est devenu un symbole d’excellence sportive et d’ambition pour tout un pays. Sa récente conquête du titre mondial en MMA a marqué les esprits et renforcé sa stature de héros national. Ce soir, devant des milliers de supporters, il présentera sa ceinture de champion aux Lions de la Teranga et à leurs fidèles fans.

Ce moment promet d’être l’un des temps forts de la soirée, mêlant deux disciplines qui, bien que différentes, unissent les Sénégalais sous le même drapeau. La reconnaissance de Reug Reug vient non seulement saluer ses exploits, mais également inspirer une nouvelle génération d’athlètes sénégalais.

Cette soirée sera une célébration du sport sénégalais sous toutes ses formes. Sur le terrain, les Lions chercheront à décrocher une victoire cruciale dans leur campagne de qualification. Hors du terrain, Reug Reug incarnera l’excellence et la persévérance, deux valeurs partagées par les athlètes sénégalais, toutes disciplines confondues.

Pour les supporters présents au stade, ce sera l’occasion d’assister à une double célébration : encourager leur équipe nationale et saluer un champion qui porte haut les couleurs du Sénégal sur la scène internationale.

Cette initiative de réunir Reug Reug et les Lions de la Teranga est un symbole puissant de l’unité nationale autour du sport. Alors que le Sénégal continue de briller sur la scène internationale, cette rencontre démontre que le succès d’un athlète peut inspirer et galvaniser toute une nation.

En conclusion, ce mardi soir s’annonce mémorable pour les passionnés de sport et de patriotisme. Entre la détermination des Lions sur le terrain et l’éclat de la ceinture de Reug Reug, les Sénégalais vivront un moment de communion unique, preuve que le Sénégal, dans toute sa diversité sportive, est une terre de champions.

Rendez-vous à 19h au Stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio pour une soirée de fierté et de célébration nationale !

Sénégal-Burundi : Une réunion stratégique des cadres des Lions avec Augustin Senghor avant le dernier match des qualifications à la CAN 2025

À la veille du match opposant le Sénégal au Burundi, ce mardi 19 novembre, dans le cadre de la dernière journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, un événement intrigant s’est déroulé en marge de l’entraînement des Lions de la Téranga au stade Abdoulaye-Wade.

Une réunion discrète s’est tenue dans l’enceinte du stade entre le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, et sept cadres de l’équipe nationale, tous anciens ou actuels capitaines. Selon Les Échos, cette rencontre a réuni Kalidou Koulibaly, Sadio Mané, Abdou Diallo, Idrissa Gana Guèye, Ismaïla Sarr, Abdoulaye Seck et Édouard Mendy. Le point commun entre ces joueurs ? Ils ont tous eu l’honneur de porter le brassard de capitaine des Lions.

Malgré les spéculations sur l’ordre du jour de cette réunion, aucune information officielle n’a filtré. Cependant, les journalistes présents n’ont noté aucun signe de tension ou d’inquiétude sur les visages des joueurs à l’issue de la rencontre. Selon Les Échos, « Augustin Senghor a peut-être dû tenir un discours rassurant puisqu’aucun visage n’est sorti crispé ou déconcerté ».

Cette réunion pourrait avoir pour but de renforcer la cohésion du groupe avant un match décisif ou d’échanger sur des questions stratégiques liées à la gestion de l’équipe en vue de la CAN 2025. Avec des cadres comme Sadio Mané et Kalidou Koulibaly présents, il est probable que les discussions aient porté sur des enjeux importants pour l’avenir des Lions.

Après cet échange, les sept joueurs ont rejoint le reste de l’équipe dans le bus, sous les regards intrigués des observateurs. L’atmosphère, selon les témoins, semblait détendue, signe que cette réunion n’a rien de dramatique.

Alors que les Lions s’apprêtent à affronter le Burundi, cette initiative du président de la FSF démontre l’importance d’un leadership partagé au sein de l’équipe. Les cadres, en tant que piliers du vestiaire, jouent un rôle clé dans la dynamique collective, et ces rencontres pourraient être déterminantes pour maintenir la motivation et la sérénité du groupe.

Le match de ce mardi sera une occasion pour les Lions de confirmer leur statut de favori et de peaufiner leur préparation en vue de la CAN 2025. Avec une équipe soudée et un leadership renforcé, le Sénégal semble prêt à relever les défis à venir.

Rendez-vous au stade Abdoulaye-Wade pour voir si cette réunion aura eu un impact sur la performance des Lions face au Burundi.

Qualifications CAN 2025 : Sénégal-Burundi, le dernier acte décisif pour les Lions

Le Sénégal affronte ce mardi 18 novembre l’équipe du Burundi au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio pour le dernier match de la phase de qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Une rencontre attendue par les supporters, car elle déterminera la clôture du parcours des Lions dans le groupe L, où ils trônent actuellement en tête.

Les hommes de Pape Thiaw ont effectué leur dernière séance d’entraînement dimanche sur le terrain annexe du stade, à deux jours de la rencontre. Toutefois, si le sourire était de mise chez le sélectionneur intérimaire, il a dû composer avec une mauvaise nouvelle : Boulaye Dia, l’attaquant de la Lazio de Rome, est forfait. Déjà absent lors du match contre le Burkina Faso (1-1), Dia souffre d’un accès palustre qui l’a contraint à rentrer en Italie pour continuer sa convalescence. Le club romain a confirmé cette information, relayée par L’Observateur.

Malgré cette absence de taille, trois bonnes nouvelles sont venues redonner espoir au staff et aux supporters. Le premier retour notable est celui de Lamine Camara, milieu de terrain de l’AS Monaco, qui avait manqué le match contre les Étalons du Burkina Faso en raison d’une blessure aux adducteurs. Camara s’est entraîné normalement lors des dernières séances, et il a même été soumis à des exercices d’explosivité, signe de sa remise en forme.

Les deux autres retours sont ceux de Krépin Diatta et El Hadji Malick Diouf, respectivement pensionnaires de Monaco et du Slavia Prague. Diatta, touché au genou, et Diouf, blessé à la cheville, avaient été ménagés en fin de semaine dernière. Cependant, ils ont tous deux participé à la séance de dimanche, démontrant leur disponibilité pour la confrontation face au Burundi.

Avec ces retours dans le groupe, le Sénégal aborde ce match avec confiance, malgré l’absence de Boulaye Dia. L’équipe reste déterminée à confirmer sa position de leader du groupe L et à finir ces qualifications sur une note positive.

Le coup d’envoi sera donné à 19h GMT, et le stade Abdoulaye-Wade s’annonce prêt à vibrer pour cette ultime rencontre. Une victoire permettrait aux Lions de conforter leur place et de poursuivre leur préparation pour la CAN 2025 avec sérénité.

La rencontre sera scrutée par les observateurs et les supporters, qui espèrent voir une équipe sénégalaise dominatrice et inspirée. Tous les regards sont désormais tournés vers Diamniadio pour ce dernier acte qui promet d’être intense.

Mike Tyson s’incline face à Jake Paul : La légende des poids lourds dépassée par la nouvelle génération

Dans une soirée à la fois étrange et spectaculaire, Mike Tyson, 58 ans, a fait son retour sur le ring face à Jake Paul, star de YouTube devenue boxeur, lors d’un combat qui a captivé des millions de spectateurs. Organisé par Jake Paul lui-même via sa société de promotion, l’événement diffusé en direct sur Netflix avait tout d’un show à l’américaine, mêlant sport, nostalgie et divertissement.

Dès le coup d’envoi, Tyson a montré qu’il n’avait rien perdu de sa puissance légendaire. Les deux premiers rounds ont vu l’ancien champion des poids lourds imposer son rythme, envoyant des coups puissants et précis, rappelant aux fans les heures de gloire de « Iron Mike ». Pourtant, l’âge et le manque d’endurance ont rapidement rattrapé le boxeur. À partir de la troisième reprise, Tyson a accusé le coup, peinant à suivre le rythme effréné imposé par son adversaire.

Jake Paul, conscient de la fatigue de son adversaire, a profité de l’ouverture. Un enchaînement de crochets et de jabs bien placés a marqué le tournant du combat, permettant à Paul de prendre l’ascendant. Les juges ont rendu leur verdict à l’unanimité, déclarant Jake Paul vainqueur d’un combat qui restera dans les annales pour son caractère atypique.

Jake Paul n’a pas manqué de saluer son adversaire : « C’est un tel honneur. Mike Tyson est une légende, le plus grand de l’histoire. Il m’a inspiré et ce combat a été aussi dur que je m’y attendais », a-t-il déclaré après le match. Visiblement ému, Paul a pris le temps de remercier Tyson, une icône du sport qu’il admirait depuis son enfance.

De son côté, Mike Tyson s’est montré satisfait malgré la défaite : « Je suis heureux. Je n’ai rien à prouver à personne d’autre qu’à moi-même », a-t-il confié. Interrogé sur son avenir et la possibilité de refaire un autre combat professionnel, Tyson a laissé planer le doute : « Je ne sais pas, ça dépend. »

Ce combat, premier retour officiel de Tyson dans un ring professionnel depuis 2005, soulève de nombreuses questions sur l’évolution de la boxe et la popularité croissante des célébrités devenues boxeurs. La soirée a attiré une audience massive sur Netflix, preuve que la formule d’un mélange entre sport de haut niveau et spectacle populaire continue de captiver le public.

Pour Jake Paul, cette victoire est une nouvelle étape dans son ascension fulgurante dans le monde de la boxe, lui permettant de solidifier son statut de boxeur sérieux et non plus simplement de « YouTuber ». Pour Tyson, c’est un rappel poignant de son passé glorieux, mais aussi une preuve qu’il reste une figure centrale et admirée de ce sport, même à 58 ans.

La question de savoir si Mike Tyson remontera sur le ring reste en suspens. Sa performance, bien que marquée par une baisse de régime, montre que la passion du combat ne l’a pas quitté. Quant à Jake Paul, ce succès face à une légende ne manquera pas de renforcer sa popularité et d’attirer d’autres opportunités lucratives.

Ce combat, symbole de la rencontre entre deux générations, laisse entrevoir un futur intéressant pour le monde de la boxe, où les frontières entre sport traditionnel et show-business sont de plus en plus floues.

Éliminatoires CAN 2025 : Le Sénégal s’impose face au Burkina Faso et prend la tête du groupe L

Le Sénégal a signé une victoire précieuse face au Burkina Faso en s’imposant 1-0 lors de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Ce succès permet aux Lions de la Teranga de prendre la tête du groupe L, consolidant ainsi leurs ambitions pour la phase finale qui se déroulera au Maroc.

Le match a débuté sur un équilibre défensif entre les deux équipes, qui ont su se neutraliser durant la première mi-temps. À la pause, le score était toujours de 0-0, malgré quelques tentatives de part et d’autre.

La seconde période a vu le jeu s’intensifier. Les deux formations ont montré plus d’initiative, cherchant à prendre l’avantage sans toutefois se découvrir complètement. C’est finalement Habib Diarra, le capitaine de Strasbourg, qui a offert la victoire au Sénégal en inscrivant son premier but en sélection. D’une frappe limpide, il a permis aux Lions de prendre l’avantage et de sceller leur victoire.

Ce but crucial est intervenu dans un contexte favorable pour le Sénégal, qui se positionne désormais en tête du groupe L avant son dernier match prévu le 19 novembre à Dakar contre le Burundi. Bien que la qualification pour la phase finale soit déjà assurée pour les deux équipes, la victoire revêtait une importance particulière pour la première place du groupe.

5ᵉ Journée des Qualifications pour la CAN MAROC 2025

BURKINA FASO / SÉNÉGAL : 0-1

Le Sénégal Surclasse le Burkina Faso

Ce derby ouest-africain entre le Burkina Faso et le Sénégal, qui s’est déroulé au stade du 26 Mars à Bamako, s’inscrivait dans le cadre de la 5ᵉ journée des éliminatoires de la CAN 2025. Cependant, le match n’avait pas d’enjeu réel, puisque les deux équipes, considérées comme les grandes favorites du groupe L, étaient déjà qualifiées, avec 10 points chacune. Pour le Sénégal, l’objectif, clairement affiché par l’entraîneur intérimaire Pape Thiaw ainsi que par les cadres de l’équipe, était de s’assurer la première place. Bien que les Lions aient entamé le match de manière convaincante, la rencontre a été difficile et engagée. C’est finalement Habib Diarra qui a marqué l’unique but de la partie sur un tir magistral à la 84ᵉ minute.

Première Mi-Temps : Dominée mais Infructueuse

Dès le début du match, les Lions ont imposé leur rythme. Ils ont contrôlé le jeu durant les 20 premières minutes, avec un Ilimane Ndiaye particulièrement brillant et créatif. Les coéquipiers de Sadio Mané ont obtenu quatre corners, sans toutefois parvenir à concrétiser leurs occasions. Malgré une nette domination, l’équipe a péché dans la finition et manqué d’intensité. Par ailleurs, la défense sénégalaise a montré des signes de faiblesse, permettant aux Étalons de se créer deux occasions nettes.

Seconde Mi-Temps : Sous Tension

La deuxième période a été marquée par de nombreuses pertes de balle, révélant un manque de coordination entre les lignes. Kalidou Koulibaly, Pape Gueye et Nicolas Jackson ont eu du mal à retrouver leur niveau habituel. Pape Thiaw a effectué des changements à la 63ᵉ minute en faisant entrer Habib Diarra et Cherif Ndiaye, ce qui a apporté un nouvel élan à l’équipe. Finalement, à la 84ᵉ minute, Habib Diarra a profité d’un espace à l’entrée de la surface pour réaliser une frappe somptueuse qui a permis au Sénégal de prendre l’avantage. Malgré la pression des Étalons en fin de match, la défense sénégalaise, soutenue par le gardien Édouard Mendy, a tenu bon et a repoussé deux occasions dangereuses.

Débriefing

  • Pour ce derby ouest-africain, il est important de noter que le Burkina Faso jouait sans plusieurs de ses cadres, dont le capitaine Bertrand Traoré, Dango Ouattara, Mohamed Konaté, Hervé Koffi, Gustavo Sangaré et Abdoul Kader Ouattara, tous absents pour cause de blessure.
  • La défense sénégalaise n’a pas été rassurante, et cela a été aggravé par l’absence d’un bloc équipe cohérent. Heureusement, Édouard Mendy a réalisé des arrêts décisifs pour sauver son équipe à deux reprises.
  • Les joueurs de Pape Thiaw et de son adjoint Teddy Pellerin n’ont pas rassuré. Le niveau de jeu des Lions a considérablement baissé. Contre des équipes plus expérimentées, le Sénégal risque de rencontrer des difficultés. L’équipe a semblé manquer de rage, de panache et de consistance. Il reste encore beaucoup de travail pour construire une équipe moderne et compétitive. Le Sénégal doit renforcer sa cohésion tactique et sa détermination avant la CAN 2025.

Tops

  • Édouard Mendy : Auteur de deux arrêts décisifs, il a sauvé l’équipe lors des moments critiques.
  • Krépin Diatta : De retour dans l’équipe, il a montré une belle combativité et a remporté de nombreux duels.

Flops

  • Nicolas Jackson et Ismaïla Sarr : Ils ont été inexistants. Ismaïla Sarr traverse une période de doute et manque de confiance.
  • El Hadji Malick Diouf : Bien qu’il ait fourni beaucoup d’efforts, il a souvent pris de mauvaises décisions.

En conclusion, l’équipe n’a pas rassuré, ni par sa créativité ni par son engagement à défendre son statut de première nation africaine de football (classement FIFA depuis 36 mois).

Noah Fadiga, victime d’une myocardite, subira l’implantation d’un défibrillateur : La Gantoise rassure sur sa santé

Dimanche dernier, la scène a glacé le sang des spectateurs : Noah Fadiga, joueur sénégalais de La Gantoise, s’est effondré en plein match face au Standard de Liège. Après avoir été transporté d’urgence à l’hôpital, le diagnostic est tombé : le défenseur souffre d’une myocardite, une inflammation du muscle cardiaque qui peut entraîner des troubles du rythme cardiaque.

Dans un communiqué publié ce mercredi, La Gantoise a tenu à informer le public de l’évolution de l’état de santé de Fadiga et des mesures qui vont être prises pour assurer sa sécurité. Le club a annoncé que le joueur allait se faire implanter un défibrillateur cardiaque sous-cutané à titre préventif. Ce dispositif est conçu pour surveiller en permanence le rythme cardiaque et intervenir immédiatement en cas d’arythmie grave, minimisant ainsi les risques de récidive.

Le club a également clarifié la situation en précisant que cette myocardite est une affection nouvelle pour Noah Fadiga et qu’elle n’a aucun lien avec ses antécédents familiaux. « Un éventuel problème héréditaire a déjà été exclu il y a un an et demi. La myocardite peut survenir chez tout le monde, sans distinction », a déclaré La Gantoise, rappelant ainsi que ce type d’inflammation peut toucher même les athlètes en pleine santé.

Pour Noah Fadiga, ce diagnostic est un coup dur. L’international sénégalais, âgé de 24 ans, n’avait jamais rencontré de problèmes cardiaques jusque-là. L’implantation d’un défibrillateur est une décision prudente, mais elle représente un tournant dans sa carrière. Cet incident rappelle le cas d’autres footballeurs tels que Christian Eriksen, qui avait également subi l’implantation d’un dispositif similaire après un malaise cardiaque en plein match lors de l’Euro 2020.

Depuis l’incident, les messages de soutien affluent de la part des supporters, de ses coéquipiers, ainsi que de la Fédération sénégalaise de football. La Gantoise a souligné dans son communiqué l’importance du soutien moral pour Fadiga et sa famille en cette période difficile. Le club est déterminé à l’accompagner dans son rétablissement et à lui offrir les meilleures conditions possibles pour son retour.

Pour l’instant, il est évident que Noah Fadiga devra s’éloigner des terrains le temps de son rétablissement et de l’adaptation à ce nouvel équipement médical. Sa reprise sportive dépendra de l’évolution de son état de santé, et aucune date n’a été avancée quant à un potentiel retour à la compétition.

Cet épisode rappelle la fragilité de la santé, même chez les athlètes d’élite, et met en lumière l’importance des dispositifs de prévention et de suivi médical dans le sport de haut niveau. Noah Fadiga devra désormais faire face à cette nouvelle réalité, mais il peut compter sur le soutien indéfectible de son entourage, de son club, et de ses fans pour surmonter cette épreuve.

Burkina Faso – Sénégal : Duel au sommet pour la suprématie du groupe L

Ce jeudi 14 novembre, le Burkina Faso et le Sénégal s’affrontent pour un match crucial dans le cadre de la 5e journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Bien que les deux équipes soient déjà qualifiées, cette rencontre revêt une importance capitale : la première place du groupe L est en jeu.

Les Lions de la Téranga sont attendus ce mercredi 13 novembre à Bamako, au Mali, où se déroulera la confrontation. Le vol vers la capitale malienne, qui durera moins de deux heures, permettra aux joueurs de rejoindre rapidement leur destination et de se préparer sereinement pour le match. À leur arrivée, les hommes de Pape Thiaw, sélectionneur intérimaire du Sénégal, effectueront une séance d’entraînement sur la pelouse du Stade du 26-Mars, à partir de 19 heures, soit à la même heure que le coup d’envoi prévu pour le lendemain.

Selon les informations relayées par le quotidien sportif Record, les 26 joueurs convoqués auront une dernière séance de préparation, dont seules les 15 premières minutes seront ouvertes à la presse. Cette courte fenêtre permettra aux médias de capturer quelques images et de ressentir l’ambiance au sein du groupe, avant que l’équipe technique ne travaille à huis clos pour peaufiner sa stratégie.

Le sélectionneur Pape Thiaw, qui assure l’intérim depuis la mise à l’écart d’Aliou Cissé, doit s’appuyer sur l’expérience de ses cadres tout en intégrant de nouveaux talents pour tenter de remporter cette rencontre décisive.

Actuellement, les Étalons du Burkina Faso occupent la tête du groupe L avec 10 points et une différence de buts de +7. Ils devancent de justesse le Sénégal, également à 10 points, mais avec une différence de buts de +6. Ce match s’annonce donc comme un véritable duel au sommet pour la suprématie du groupe.

Le Burkina Faso, emmené par ses stars évoluant dans les championnats européens, tentera de maintenir sa position de leader. De leur côté, les Lions de la Téranga auront à cœur de confirmer leur statut de champions en titre et de démontrer leur supériorité sur la scène africaine.

La rivalité entre le Sénégal et le Burkina Faso promet un affrontement intense et disputé. Les deux équipes sont en pleine forme et disposent de joueurs talentueux capables de faire basculer la rencontre à tout moment. Les supporters, malgré la distance, suivront avec passion ce choc qui pourrait donner un avant-goût de ce qui les attend lors de la phase finale de la CAN 2025.

Rendez-vous donc ce jeudi 14 novembre au Stade du 26-Mars de Bamako pour ce face-à-face tant attendu entre les Étalons et les Lions, où seule la victoire pourra départager ces deux géants du football africain.

Reug Reug triomphe face à Anatoly Malykhin : une victoire historique pour le Sénégal et le MMA

Une nouvelle page de l’histoire du MMA s’est écrite sous le ciel de Singapour, lors de l’événement One Championship 169. Le Sénégalais Reug Reug, de son vrai nom Oumar Kane, a marqué l’histoire en remportant le titre tant convoité, battant le Russe Anatoly Malykhin dans un duel explosif et mémorable. Cette victoire, au-delà d’un simple affrontement, est le couronnement d’un parcours exemplaire et d’une préparation minutieuse, propulsant Reug Reug au sommet de la scène mondiale du MMA.

Dès le coup d’envoi, Reug Reug a imposé un rythme intense et a pris l’initiative du combat. Connu pour sa force brute et sa technique de lutte, le Sénégalais a rapidement mis en place une stratégie efficace, visant à neutraliser les assauts de Malykhin. Ce dernier, habitué à dominer ses adversaires, s’est retrouvé en difficulté face aux frappes puissantes de Reug Reug, qui ont retenti dans l’arène tel un coup de tonnerre. La première reprise a vu le Sénégalais utiliser ses compétences de lutteur traditionnel, combinant des frappes précises et une défense acharnée, limitant ainsi les options de son adversaire.

Le duel entre les deux poids lourds a été marqué par une intensité rare. Anatoly Malykhin, pourtant invaincu et largement favori, a tenté à plusieurs reprises de renverser la situation. Cependant, Reug Reug, en pleine forme, a su garder son calme et s’adapter aux différentes attaques. La clé de son succès résidait dans sa capacité à alterner entre des phases d’attaque explosive et des moments de contrôle stratégique au sol. Cette gestion impeccable du combat a forcé Malykhin à jouer en défense, un rôle inhabituel pour le Russe.

À la fin des trois rounds réglementaires, l’issue du combat était incertaine. Les deux combattants avaient montré une endurance remarquable, mais c’est bien Reug Reug qui avait pris l’avantage. Le verdict final, prononcé par les juges, a donné la victoire au Sénégalais par décision majoritaire, deux juges sur trois ayant penché en sa faveur. Cette décision reflète la domination de Reug Reug, non seulement par la puissance de ses frappes, mais aussi par la maîtrise tactique qu’il a démontrée tout au long du combat.

Cette victoire représente bien plus qu’un simple succès individuel pour Oumar Kane. Elle est un symbole de fierté nationale pour le Sénégal, où le sport de combat est une véritable tradition, incarnée par la lutte sénégalaise dont Reug Reug est issu. Sa transition réussie vers le MMA montre une évolution impressionnante et illustre le potentiel des lutteurs sénégalais sur la scène internationale. En remportant ce titre, Reug Reug devient le premier Sénégalais à atteindre ce niveau de reconnaissance dans le One Championship, ouvrant la voie pour les futures générations.

Avec cette victoire historique, Oumar « Reug Reug » Kane se hisse désormais parmi les plus grands noms du MMA mondial. Son parcours, caractérisé par un travail acharné et une détermination sans faille, est une source d’inspiration pour de nombreux jeunes athlètes. Désormais champion, il incarne une nouvelle ère pour le MMA sénégalais et africain.

Les fans attendent déjà avec impatience son prochain combat, convaincus que Reug Reug continuera à briller et à repousser les limites du sport. En attendant, le Sénégal célèbre son champion, fier d’avoir vu l’un des siens gravir les échelons pour atteindre les sommets du MMA.

Reug Reug, un nom désormais gravé dans l’histoire du sport, et une légende en devenir.

Les Lions de la Téranga Prêts à Rugir pour la Suite des Éliminatoires de la CAN 2025 : Pape Thiaw Opte pour un Équilibre entre Expérience et Jeunesse

Avec la qualification déjà en poche pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, les Lions de la Téranga abordent les dernières journées des éliminatoires dans une position favorable, mais sans relâcher leur engagement. Le sélectionneur par intérim, Pape Thiaw, a révélé sa liste de 28 joueurs pour les 5e et 6e journées des éliminatoires, une sélection marquée par des choix audacieux et l’arrivée de nouveaux visages. Ces rencontres seront pour le Sénégal l’occasion de confirmer son statut de favori et de peaufiner les stratégies en vue du tournoi.

Deux nouveaux noms s’ajoutent aux rangs des Lions : Cheikh Tidiane Sabaly, attaquant évoluant au FC Metz, et Ibrahima Seck, milieu de terrain de l’US Gorée. Sabaly, fort de ses performances en Ligue 1 française, apporte une touche de fraîcheur et de dynamisme à l’attaque sénégalaise. Quant à Seck, issu du championnat sénégalais, il incarne le pari de Thiaw pour les talents locaux et la valorisation de la formation sénégalaise. Ce choix résonne comme un signal fort de la part du sélectionneur, qui souhaite intégrer de plus en plus de jeunes issus des clubs nationaux.

L’intégration de joueurs locaux est une démarche importante, saluée par le public et les observateurs du football sénégalais. Elle rappelle que le réservoir de talents au Sénégal est riche et qu’il peut nourrir l’équipe nationale. Le cas d’Ibrahima Seck montre aussi que, même en évoluant dans le championnat local, les joueurs peuvent aspirer à rejoindre les plus grands rendez-vous africains.

La sélection ne se limite cependant pas aux nouveaux venus. Les piliers de l’équipe, ceux qui ont porté les couleurs du Sénégal lors de la victoire en 2022, seront eux aussi bien présents pour apporter leur expérience. L’équilibre entre jeunes et vétérans est une stratégie réfléchie de Thiaw, qui souhaite faire mûrir les talents de demain tout en s’appuyant sur les valeurs sûres du groupe.

Le 14 novembre, les Lions de la Téranga se rendront au Burkina Faso pour un duel qui promet d’être intense. Malgré la qualification déjà acquise, l’équipe se doit de montrer son autorité sur le terrain, une manière de démontrer aux futurs adversaires de la CAN 2025 que le Sénégal reste une force avec laquelle il faudra compter. Le 19 novembre, les Lions accueilleront le Burundi, une rencontre qui sera l’occasion de célébrer la qualification devant le public sénégalais et de consolider leur place en tête de groupe.

Pour Pape Thiaw, l’objectif de ces deux rencontres est double. Il s’agit non seulement de finir les éliminatoires en beauté, mais aussi de continuer à travailler sur la cohésion et la préparation de l’équipe pour le tournoi final. Avec sa sélection de 28 joueurs, le sélectionneur par intérim envoie un message clair : le Sénégal doit évoluer et s’adapter pour rester compétitif. Les jeunes talents et les joueurs du championnat local ont désormais leur place dans ce projet, et le public sénégalais est invité à soutenir ces choix.

Les attentes sont grandes pour cette équipe sénégalaise, qui aspire non seulement à défendre son titre mais aussi à réaffirmer son leadership sur la scène africaine. La composition de Pape Thiaw, entre jeunesse et expérience, témoigne d’une vision stratégique qui pourrait faire des Lions de la Téranga des adversaires redoutables en Côte d’Ivoire. En attendant, tout un pays retient son souffle, prêt à rugir avec ses Lions pour les deux derniers matchs des éliminatoires et pour, espérons-le, une nouvelle campagne triomphante en 2025.

Présidence du CNG : Doudou Ndiaye Diecko démissionne et accuse la ministre des Sports

Un vent de contestation souffle autour de la présidence du Comité national de gestion (CNG) de la lutte au Sénégal. Doudou Ndiaye Diecko, récemment nommé conseiller du nouveau président du CNG, a décliné l’offre et annoncé sa démission. Il a expliqué les raisons de cette décision au journal L’Observateur, formulant de vives critiques à l’encontre de la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, qu’il accuse de manquer de considération pour le monde de la lutte.

Selon Diecko, la ministre a tardé à informer les acteurs de la lutte de leur convocation, envoyant l’invitation la veille d’une rencontre prévue pour le lendemain. « C’est le lundi qu’elle nous a envoyé l’invitation pour une rencontre qui devait se tenir le mardi à 10h. Elle pouvait au moins nous envoyer cette invitation 48 heures avant. Ce n’était pas possible de convoquer tous les acteurs de la lutte en moins de 24 heures », déplore-t-il, affirmant que cette gestion de l’événement a motivé sa décision de quitter le poste.

Doudou Ndiaye Diecko critique aussi la manière dont la ministre a impliqué les lutteurs dans le choix du président du CNG, estimant qu’ils ne devraient pas avoir de voix dans cette sélection, au même titre que les footballeurs ne participent pas au choix du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Mais ses accusations les plus graves portent sur la nomination de Malick Ngom comme arbitre, qu’il associe à des considérations politiques. Selon lui, Bira Sène, l’ancien président du CNG, avait devancé Malick Ngom lors des votes, mais la ministre aurait préféré ce dernier en raison de ses affiliations politiques avec le parti Pastef.

Ces révélations soulèvent des interrogations sur les critères de nomination au sein du CNG et la relation entre le monde de la lutte et le ministère des Sports. Le climat tendu laisse présager des défis pour la gouvernance de la lutte sénégalaise, un sport central dans la culture et la société du pays.

Hervé Renard : Une Chance Manquée de Prendre les Rênes des Lions du Sénégal

Après avoir quitté la direction de l’équipe féminine de France, Hervé Renard, entraîneur français renommé, avait brièvement envisagé de reprendre les commandes de l’équipe nationale masculine du Sénégal, mais son projet n’a pas abouti. Dans un entretien accordé à Afrik-Foot et relayé par Le Quotidien, Renard a révélé les raisons qui l’ont poussé à retirer sa candidature.

Renard, double champion d’Afrique avec la Zambie en 2012 et la Côte d’Ivoire en 2015, avait exprimé son souhait de devenir sélectionneur des Lions du Sénégal, une des sélections les plus en vue du continent africain. Sa passion pour le Sénégal, où il réside et où il est marié à la veuve de l’ancien sélectionneur Bruno Metsu, n’est un secret pour personne. Entraîner Sadio Mané et ses coéquipiers représentait un défi de taille qu’il était prêt à relever. « Entraîner le Sénégal, l’une des meilleures sélections africaines, aurait été un très beau défi, c’est vrai, mais toutes les conditions n’étaient pas réunies », a confié Renard avec une pointe de regret.

La condition majeure posée par Renard pour accepter ce poste était de pouvoir s’entourer d’Omar Daf, ancien international sénégalais et entraîneur d’Amiens SC en Ligue 2, comme adjoint. Or, cette demande s’est heurtée à la réalité des engagements d’Omar Daf, rendant son implication immédiate impossible. Face à cet obstacle insurmontable, Renard a préféré retirer sa candidature.

Suite à ce retrait, Hervé Renard a choisi de poursuivre sa carrière en retournant à la tête de l’équipe nationale d’Arabie saoudite, qu’il avait déjà dirigée lors du Mondial précédent avant de rejoindre l’équipe féminine de France.

Bien que cette opportunité de conduire les Lions du Sénégal n’ait pas abouti, Renard laisse la porte ouverte à de futurs défis. Son attachement pour le football africain reste intact, et son désir de participer à son épanouissement demeure. Pour l’heure, les Lions continuent leur parcours, en quête de succès sous la direction de leur entraîneur actuel, tandis que Renard poursuit sa riche carrière internationale.

Lutte sénégalaise : Pierre Malick Ngom, nouveau Président du CNG

Une nouvelle ère s’ouvre pour la lutte sénégalaise avec la nomination de Pierre Malick Ngom à la présidence du Comité National de Gestion de la Lutte (CNG). Désigné par la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, Ngom succède à Ibrahima Sène, alias « Bira », marquant ainsi un tournant dans la gestion de l’arène sénégalaise.

Pierre Malick Ngom, natif de Bof (Diakhao Sine), est bien connu des amateurs de lutte. Ancien arbitre et secrétaire général de la Commission Centrale des Arbitres (CCA), il laisse de côté son sifflet pour prendre les rênes du CNG. Cette nomination met fin à une période de spéculations, où le choix entre différents candidats s’était intensifié au sein de l’arène.

Le soutien massif des lutteurs, en particulier les « VIP », ainsi que l’appui de nombreux arbitres et managers influents, dont l’ancien champion Moustapha Gueye, ont renforcé la position de Ngom face à la gestion controversée des précédentes administrations du CNG. Sa jeunesse et son dynamisme, salués par ses proches, devraient apporter un souffle nouveau à cette institution dont la gestion suscitait de nombreuses critiques.

Ngom, enseignant et arbitre international en lutte olympique et gréco-romaine, entame un mandat d’un an, avec des objectifs bien définis par les autorités sportives. Sa vision inclut notamment la modernisation de la lutte sénégalaise et le renforcement de la transparence au sein du CNG, visant ainsi à redorer l’image de l’arène et à répondre aux attentes des passionnés de ce sport emblématique.

Avec Pierre Malick Ngom à la barre, le CNG semble prêt à emprunter la voie du renouveau, offrant à l’arène sénégalaise un cadre de gestion plus en phase avec les aspirations actuelles des acteurs de la lutte.

Malick Ngom, nouveau président du CNG : un vent de renouveau pour la lutte sénégalaise

Le monde de la lutte sénégalaise amorce une nouvelle étape marquée par la nomination de Pierre Malick Ngom à la tête du Comité National de Gestion (CNG) de la lutte. Cette décision a été officialisée par Khady Diène Gaye, ministre des Sports, et met un terme à la succession entamée il y a plus de deux décennies par Dr Alioune Sarr, suivi par Ibrahima « Bira » Sène, dont le mandat de quatre ans s’achève aujourd’hui.

Originaire de Bof, dans la région de Diakhao Sine, Malick Ngom n’est pas un inconnu dans l’arène sénégalaise. Arbitre renommé et ancien secrétaire général de la Commission Centrale des Arbitres (CCA), il a su se forger une réputation solide au sein des acteurs de la lutte. Sa nomination n’est pas le fruit du hasard : elle récompense un parcours où professionnalisme et engagement ont été au cœur de son action.

Le choix de Malick Ngom a suscité l’enthousiasme de nombreux lutteurs, notamment des figures dites « VIP » de l’arène, qui lui ont témoigné leur soutien sans réserve. L’appui des arbitres et d’anciens champions tels que Moustapha Gueye a également pesé dans la balance. Malgré une compétition âpre et des rivalités marquées par la confrontation avec le camp de Bira Sène, Ngom a su rallier à sa cause les différents acteurs du milieu pour s’imposer comme le candidat du renouveau.

Son mandat, prévu pour un an, s’accompagne d’ambitions claires et de défis majeurs. Enseignant de formation et arbitre international en lutte olympique et gréco-romaine, Malick Ngom doit prouver que jeunesse et expertise peuvent se conjuguer pour moderniser et dynamiser la gestion de la lutte au Sénégal. Son style décrit comme dynamique et généreux par ses proches pourrait apporter un souffle nouveau dans une institution longtemps critiquée pour sa rigidité et son manque de transparence.

En prenant les rênes du CNG, Malick Ngom hérite d’une mission complexe mais exaltante : restaurer la confiance, améliorer l’organisation des compétitions et renouveler la gouvernance de l’arène sénégalaise pour répondre aux attentes d’un public passionné et exigeant. Les premiers mois de son mandat seront cruciaux pour dessiner les contours de cette nouvelle ère tant espérée par les amateurs de lutte au Sénégal.

Le Suspense Prend Fin pour la Présidence du CNG : Khady Diène Gaye Annonce une Décision Imminente

La ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a officiellement annoncé ce mercredi 30 octobre avoir pris une décision quant au futur président du Comité national de gestion de la lutte (CNG) au Sénégal. Lors de son passage sur Walf TV, ses propos relayés par Les Échos, elle a indiqué que le choix est déjà fait mais que des formalités administratives, comme la numérotation à la Primature, sont encore nécessaires avant une annonce officielle. Elle a rassuré les acteurs de la lutte que l’attente serait de courte durée : « Un peu de patience de la part des acteurs. On verra demain [ce jeudi 31 octobre]. De toute façon, on ne dépassera pas le vendredi avant de connaître le nom du nouveau président du CNG. »

Ce choix fait suite à un processus de sélection rigoureux ayant attiré de nombreuses candidatures. Parmi tous les candidats en lice, seuls deux profils se sont distingués aux yeux des décideurs : le président sortant Bira Sène et l’arbitre expérimenté Malick Ngom. Cette annonce, attendue dans les prochaines 48 heures, permettra de clore le chapitre des spéculations et de lancer une nouvelle phase pour l’instance dirigeante de la lutte sénégalaise.

La ministre des Sports a insisté sur le fait que le mandat du futur président ne dépassera pas une année, une transition visant à consolider les bases du « lamb » et favoriser la cohésion dans ce sport emblématique du Sénégal. « C’est écrit noir sur blanc dans l’arrêté. Nous voulons asseoir la cohésion et faire avancer le lamb », a-t-elle déclaré. Ce mandat transitoire souligne une volonté de restructuration et de renouvellement, un pas vers une gouvernance renouvelée, qui ne permettra pas de réélection pour le président désigné.

Cette décision marque une étape importante pour la lutte sénégalaise, qui bénéficie d’un large soutien populaire et d’une forte portée culturelle. Le suspense touche à sa fin pour les acteurs et les amateurs de ce sport : l’annonce du nouveau président du CNG est imminente et promet de donner un souffle nouveau au monde de la lutte.

Sénégal vs. Burkina Faso et Burundi : Les Lions visent la première place de la poule B

Pour les deux dernières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2026, le Sénégal s’apprête à affronter le Burkina Faso et le Burundi. Déjà qualifiés, les Lions de la Téranga n’ont plus qu’un objectif : finir en tête de la poule B pour renforcer leur position de favoris dans la compétition.

Le Sénégal disputera d’abord un match contre le Burkina Faso le 14 novembre à Bamako. Cette rencontre hors du territoire burkinabé est due à des raisons de sécurité, obligeant les Étalons à délocaliser leur match. Avec une place déjà assurée pour les deux équipes, l’enjeu sera davantage symbolique, mais les Lions sont déterminés à afficher leur supériorité et à prendre une avance au classement.

Puis, le Sénégal accueillera les Hirondelles du Burundi le 19 novembre au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, à 19 h. Initialement prévu pour le 17 novembre, ce match a été repoussé de deux jours en raison des élections législatives au Sénégal. La Fédération sénégalaise de football a ainsi obtenu un léger report, une décision prudente et réfléchie pour éviter les perturbations potentielles et garantir la sécurité de l’événement.

Pour le Sénégal, ce double affrontement reste essentiel, même si la qualification pour la CAN 2026 est déjà acquise. Aliou Cissé, sélectionneur des Lions, profitera de ces deux rencontres pour affiner sa stratégie et tester certaines combinaisons. Les joueurs, quant à eux, auront à cœur de se montrer à la hauteur des attentes du public et de l’encadrement technique.

La première place du groupe n’est pas qu’une formalité. Elle peut en effet offrir au Sénégal un statut plus avantageux lors des tirages au sort et permettre à l’équipe de préparer la phase finale avec plus de confiance. Terminer en tête de la poule B permettrait également aux Lions de renforcer leur image de leader continental, confortant ainsi leur statut acquis lors des précédentes compétitions.

Bien que ces matchs soient sans enjeu direct pour la qualification, le Sénégal voit dans cette phase une opportunité de garder une dynamique positive et de confirmer sa solidité face à des équipes prêtes à surprendre. Les supporters attendent de voir une équipe compétitive et motivée, prête à rivaliser avec les meilleures équipes africaines au Maroc en 2026.

En somme, les Lions de la Téranga ne se contenteront pas de leur qualification : ils visent la première place, conscients de l’importance de chaque rencontre dans la construction de l’esprit d’équipe et de la cohésion en vue de la CAN.

8e Titre de Champion d’Afrique : félicitations du Président aux Lions du Beach Soccer

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a félicité les Lions du Beach Soccer pour leur 8e titre de champion d’Afrique et leur 5e sacre consécutif. Dans un message sur sa page X, il a exprimé sa satisfaction, déclarant : “Vous honorez une fois de plus le Sénégal par votre talent et votre détermination. Nous sommes fiers de vous.”

Cette victoire s’inscrit dans une série de performances remarquables de l’équipe, qui continue d’élever le prestige du Sénégal sur la scène continentale. Le président a souligné l’importance de ces succès pour l’unité et la fierté nationale, tout en encourageant les joueurs à poursuivre leurs efforts.

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