Ibrahima Kanouté : Le jeune latéral de l’AJ Auxerre qui rêve de briller avec le Sénégal

À seulement 15 ans, Ibrahima Kanouté, latéral droit de l’AJ Auxerre, est l’un des jeunes talents les plus prometteurs du football français. Né en France de parents originaires de Guinguinéo, une localité située dans la région de Kaolack au Sénégal, Ibrahima nourrit un profond respect et une forte connexion avec ses racines sénégalaises. Son parcours, marqué par plusieurs distinctions dans les championnats jeunes, le place parmi les futurs espoirs du football européen. Mais son plus grand rêve reste de porter un jour le maillot de la sélection sénégalaise.

Un parcours prometteur en France : De Paray FC à l’AJ Auxerre

Ibrahima Kanouté a grandi dans le milieu du football en Île-de-France, où il a fait ses premiers pas au Paray FC, un club de banlieue. Dès son plus jeune âge, son talent était évident. En 2019, à 11 ans, il a marqué les esprits en atteignant les demi-finales de la Madewis Cup U11 à Val d’Europe. Cette compétition a servi de tremplin pour sa carrière, et deux ans plus tard, avec l’US Villejuif, il a remporté la Madewis Cup U12 en 2021, battant Brest en finale au Groupama Stadium à Lyon, un stade prestigieux.

En 2022, il devient champion de France U13, une consécration pour un joueur si jeune. Ses performances lui permettent de se faire remarquer par des clubs de plus grande envergure. L’AJ Auxerre, un club de Ligue 2, l’invite à effectuer des tests et lui propose une place dans leur centre de formation. « Un jour, à la fin de notre entraînement, mon coach m’a donné une lettre. Il m’a dit que c’était Auxerre qui m’avait invité pour faire des tests. Le recruteur de l’AJA me suivait depuis longtemps », explique-t-il. D’autres clubs comme Le Havre, Laval, et Paris FC avaient également exprimé leur intérêt, mais Ibrahima a décidé de rejoindre le club bourguignon, où il a signé un contrat de trois ans.

Une double culture qui forge son identité

Si sa carrière se fait en France, Ibrahima n’oublie pas ses racines sénégalaises. En effet, ses parents, originaires de la région de Kaolack, l’ont toujours encouragé à se souvenir de ses origines et à aimer le Sénégal. Ibrahima a passé plusieurs vacances à Guinguinéo, un lieu qui occupe une place particulière dans son cœur. « Je remercie beaucoup mes parents. Ils m’ont éduqué à connaître mes origines, à aimer le Sénégal. On est parti plusieurs fois en famille à Guinguinéo », confie-t-il avec émotion. Le jeune défenseur suit de près les performances des équipes nationales sénégalaises, particulièrement celles des catégories U17 et U20, qui ont récemment connu des succès retentissants.

« Je suis très heureux pour le Sénégal, qui a remporté toutes les Coupes dans toutes les catégories, des moins de 17 ans jusqu’aux seniors. C’est une grande fierté pour nous. Ce n’est pas donné à n’importe quel pays », ajoute-t-il. Loin d’être indifférent à la dynamique actuelle du football sénégalais, il rêve de jouer un jour en équipe nationale. « Je rêve de jouer en équipe nationale du Sénégal, que ce soit pour les moins de 17 ans ou pour l’équipe senior. Ce serait une très belle chose pour moi », révèle-t-il, conscient de la concurrence et de l’excellence qui règnent dans le football sénégalais.

Ambitions et objectifs au sein de l’AJ Auxerre

En attendant de pouvoir réaliser son rêve international, Ibrahima se concentre sur ses performances au sein de l’AJ Auxerre. Après avoir intégré le centre de formation du club en 2023, il se fixe des objectifs ambitieux. « Cette année, mes objectifs avec l’AJA sont de gagner le championnat U17 national et U16, puis d’aller en play-off U17 national avec une bonne mentalité », déclare-t-il. Il a à cœur de se développer tout en continuant à progresser en tant que joueur et à prouver qu’il mérite sa place dans les rangs professionnels.

Ses ambitions à court terme ne s’arrêtent pas à la seule réussite sur le terrain. « Je souhaite aussi signer un contrat professionnel d’ici ma deuxième ou troisième année de formation. Et bien sûr, avoir mon bac, car le niveau scolaire est très important », précise-t-il. Cet équilibre entre ses aspirations sportives et académiques montre la maturité et le sérieux de ce jeune talent.

Un avenir prometteur avec l’AJ Auxerre et au-delà

Ibrahima Kanouté ne se contente pas de ses performances passées. Il entend devenir un joueur d’élite, et l’AJ Auxerre semble être l’environnement idéal pour cela. Avec le soutien de ses parents et de ses entraîneurs, il espère franchir rapidement les étapes pour signer son premier contrat professionnel. En attendant, il n’oublie pas de rendre hommage aux clubs amateurs où il a fait ses premières armes. « Le Paray FC et l’US Villejuif m’ont beaucoup aidé à progresser. C’est grâce à eux que je suis arrivé ici », reconnaît-il.

CAF Awards 2024 : Mbayang Thiam nommée pour le trophée de meilleur entraîneur de l’année

La technicienne sénégalaise Mbayang Thiam a été nommée pour le prestigieux trophée de meilleur entraîneur de l’année dans la catégorie des équipes féminines lors des CAF Awards 2024. Cette nomination vient récompenser son parcours exceptionnel, tant au niveau des clubs qu’en sélection nationale, et place la jeune entraîneuse sénégalaise parmi les ténors du football africain féminin.

Mbayang Thiam, qui entraîne l’AS Bambey et occupe également le poste de sélectionneuse de l’équipe nationale féminine U20 du Sénégal, a marqué les esprits avec ses performances remarquables. Bien qu’elle n’ait pas réussi à qualifier les U20 pour la Coupe du Monde, elle a impressionné par son travail de formation et de gestion de l’équipe, confirmant son statut de leader dans le football féminin sénégalais.

Elle a récemment ajouté une nouvelle ligne à son palmarès en guidant les Aigles de la Médina, double championnes en titre du Sénégal, à leur première qualification pour la Ligue des Champions féminine. Ce succès historique a permis à Mbayang Thiam de se faire une place parmi les 10 entraîneurs nominés pour le prestigieux trophée, et de rivaliser avec des figures comme Mohamed Amine Alioua et Chris Danjuma, des entraîneurs reconnus dans le milieu du football africain.

Le parcours de Mbayang Thiam est un exemple de détermination et de travail acharné. Son ascension rapide dans le monde du football féminin africain témoigne de son professionnalisme, de sa vision stratégique et de son engagement envers le développement du football féminin au Sénégal.

L’entraîneuse sénégalaise se distingue également par son approche innovante du coaching et sa capacité à amener ses équipes à donner le meilleur d’elles-mêmes. Son travail avec les Aigles de la Médina est une preuve supplémentaire de sa compétence et de son impact dans le sport, notamment en guidant les doubles championnes nationales vers un sommet continental.

Les autres candidats à ce trophée incluent des entraîneurs de renom comme Hassan Balla Abdousalami (Cameroun U-20), Mohamed Amine Alioua (AS FAR), et Chris Danjuma (Nigeria U-20), qui sont également des figures incontournables du football féminin en Afrique. Cependant, la nomination de Mbayang Thiam met en lumière la forte présence du Sénégal dans le développement du football féminin et les progrès réalisés sous la direction de cette entraîneuse talentueuse.

Les résultats des CAF Awards 2024 seront attendus avec impatience par tous les acteurs du football africain, et la nomination de Mbayang Thiam souligne la montée en puissance du Sénégal dans ce domaine, notamment en matière d’entraînement et de gestion d’équipes féminines de haut niveau.

Cette reconnaissance constitue un pas de plus pour Mbayang Thiam, qui continue d’inspirer les jeunes générations de footballeuses et d’entraîneuses au Sénégal et au-delà.

Mbour et Joal-Fadiouth : suspension des « Navétanes » pour préserver l’ordre public

Le préfet des départements de Mbour et Joal-Fadiouth a ordonné la suspension de toutes les activités liées au Mouvement « Navétane », organisé par l’ODCAV (Organisation départementale de coordination des activités de vacances). L’arrêté, en vigueur depuis le 18 novembre 2024, vise à prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public dans ces deux localités de la Petite-Côte.

Dans son communiqué, le préfet justifie cette décision par la nécessité de préserver la paix sociale et d’éviter tout incident pouvant découler des rencontres sportives ou des festivités associées aux « Navétanes ».

Le document stipule que le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie et le Commissaire central de Mbour sont chargés de l’application stricte de cet arrêté. Ces forces de l’ordre devront veiller à ce que les rassemblements liés aux activités du mouvement soient suspendus jusqu’à nouvel ordre.

Les « Navétanes », qui représentent bien plus qu’un simple championnat de vacances, sont un événement culturel et sportif de premier plan pour les jeunes de ces communes. Ce mouvement, ancré dans les traditions locales, rassemble chaque année des milliers de participants et de spectateurs dans un esprit de compétition et de convivialité.

Cette suspension pourrait affecter le dynamisme des associations sportives et culturelles, tout en privant les populations d’une source de divertissement très attendue. Cependant, les autorités locales semblent privilégier la sécurité et la prévention face aux risques de débordements qui ont, par le passé, entaché certains événements similaires.

Alors que cette décision pourrait susciter des mécontentements, les acteurs impliqués sont invités à la retenue et au respect des consignes préfectorales. Le préfet n’a pas encore communiqué sur une éventuelle reprise des activités, laissant les organisateurs dans l’incertitude.

Les prochaines semaines seront décisives pour évaluer l’évolution de la situation et envisager, le cas échéant, un allègement de ces restrictions dans un cadre sécurisé.

Reug Reug frappe fort et vise Francis Ngannou : un combat à 15 millions de dollars en préparation

Le monde des sports de combat est en effervescence depuis la récente victoire de Reug Reug au One Championship. En dominant Anatoliy Malykhin, champion du monde des poids lourds, le lutteur sénégalais a franchi une étape majeure dans sa carrière et s’affirme désormais comme une étoile montante des arts martiaux mixtes (MMA). Mais l’ambition de Reug Reug ne s’arrête pas là : il vise désormais Francis Ngannou, l’une des plus grandes figures de l’histoire du MMA, actuellement engagé avec la Professional Fighters League (PFL).

Dans une interview accordée à Eric Fave TV, Reug Reug a révélé être en discussions avancées avec des promoteurs espagnols pour organiser un combat hors du commun contre Ngannou. Selon ses déclarations, une offre phénoménale de 15 millions de dollars (environ 9,3 milliards de FCFA) aurait été mise sur la table. Dans cette proposition, Francis Ngannou toucherait 10 millions de dollars (6 milliards de FCFA), tandis que Reug Reug empocherait 5 millions de dollars (3 milliards de FCFA).

Cette somme dépasse de loin l’offre formulée précédemment par Aziz Ndiaye, célèbre promoteur sénégalais, qui avait proposé un budget de 1,5 milliard de FCFA pour organiser un combat similaire. Avec cette nouvelle proposition, les promoteurs européens cherchent à positionner cet affrontement comme un événement mondial.

Reug Reug : un champion au sommet de sa forme

Depuis son passage à la lutte sénégalaise traditionnelle, Reug Reug a su se réinventer dans le MMA, enchaînant les victoires spectaculaires. Sa récente domination face à Anatoliy Malykhin a marqué les esprits et consolidé sa réputation sur la scène internationale. Confiant et porté par une dynamique positive, le lutteur semble prêt à relever des défis encore plus audacieux.

Francis Ngannou : une légende en ligne de mire

Francis Ngannou, ancien champion des poids lourds de l’UFC et figure emblématique du MMA mondial, représente un adversaire de taille pour Reug Reug. Avec sa puissance de frappe légendaire et son expérience des grandes scènes, Ngannou serait sans aucun doute le test ultime pour le lutteur sénégalais.

Un affrontement qui fait rêver

Si ce combat venait à se concrétiser, il pourrait marquer l’histoire du MMA africain et mondial. Ce duel mettrait en lumière deux styles, deux parcours et deux personnalités emblématiques des sports de combat.

Pour l’instant, les négociations se poursuivent, mais l’excitation monte déjà chez les fans. Ce potentiel affrontement entre Reug Reug et Francis Ngannou s’annonce comme un événement qui transcenderait le cadre sportif pour devenir un véritable phénomène culturel et médiatique.

Éliminatoires CAN 2025 : Le Sénégal conclut en beauté face au Burundi

Déjà qualifiés et premiers de leur groupe, les Lions du Sénégal ont conclu leur campagne des éliminatoires avec brio en s’imposant 2-0 contre le Burundi au Stade Abdoulaye Wade, ce mardi.

Habib Diarra a été le héros du match, inscrivant un doublé (35’, 50’), ses premiers buts en sélection nationale.

Avec cette victoire, l’équipe dirigée par Pape Thiaw termine invaincue dans le groupe L, totalisant 16 points et consolidant sa position en tant que favorite pour la CAN 2025 au Maroc.

Ballon d’Or Africain 2024 : cinq finalistes, une compétition de haut vol

Le football africain retient son souffle en attendant la remise du Ballon d’Or Africain 2024, prévue pour le 16 décembre prochain au Maroc. Cette année, les cinq finalistes en lice illustrent à la fois la diversité et le talent éclatant du continent. Retour sur le parcours exceptionnel de ces joueurs, dont les performances ont marqué la saison.

L’attaquant d’Atalanta Bergame, Ademola Lookman, apparaît comme le grand favori pour cette édition. Auteur d’une saison exceptionnelle, il s’est illustré par sa régularité et son influence décisive sur le terrain. En club, Lookman a guidé l’Atalanta vers un triomphe en Europa League, signant notamment un triplé mémorable en finale. Avec son équipe nationale, il a également brillé, atteignant la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Ses dribbles incisifs et sa capacité à débloquer les situations complexes en font un candidat incontournable.

Sehrou Guirassy, l’attaquant prolifique de Dortmund, figure également parmi les prétendants sérieux au titre. Avec 28 buts inscrits en Bundesliga sous le maillot de Stuttgart avant son transfert, Guirassy a réalisé une saison digne des plus grands buteurs. En sélection nationale, il a également fait parler la poudre, marquant six fois en trois matchs de qualification pour la CAN. Sa capacité à enchaîner les performances de haut niveau fait de lui un concurrent redoutable.

Le jeune Simon Adingra s’impose comme l’une des étoiles montantes du football africain. Vainqueur de la CAN avec la Côte d’Ivoire, l’attaquant de Brighton en Premier League a brillé par sa créativité et son impact décisif dans les moments-clés. Son talent, déjà reconnu en club comme en sélection, pourrait bien lui permettre de décrocher cette distinction prestigieuse.

Achraf Hakimi, défenseur du Paris Saint-Germain, reste une valeur sûre du football africain. Malgré une CAN décevante pour le Maroc, le latéral polyvalent a été l’un des piliers du PSG, avec lequel il a remporté le championnat de France. Reconnu pour son intelligence de jeu et sa régularité, Hakimi continue d’élever le niveau du football africain sur la scène internationale.

Seul gardien présent dans cette liste, Ronwen Williams a impressionné par ses performances remarquables cette année. Le portier sud-africain a joué un rôle crucial lors de la CAN, notamment en arrêtant quatre penalties lors de la séance de tirs au but en quart de finale face au Cap-Vert. Son leadership et ses arrêts spectaculaires en font un candidat unique pour cette récompense.

Avec des profils aussi diversifiés, le choix du vainqueur s’annonce complexe. Chaque finaliste a marqué l’année 2024 de son empreinte, que ce soit par ses performances en club ou ses exploits avec sa sélection. Le verdict sera rendu lors d’une cérémonie grandiose le 16 décembre, où le football africain célébrera ses héros.

Le Ballon d’Or Africain 2024 promet de couronner non seulement un joueur, mais également le symbole de la passion et de l’excellence qui caractérisent le football sur le continent.

Reug Reug et les Lions de la Teranga : Une soirée de fierté nationale au Stade Me Abdoulaye Wade

Ce mardi soir, le Stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio vibrera sous l’émotion et la fierté nationale. En marge du match de l’équipe nationale sénégalaise contre le Burundi, comptant pour les qualifications internationales, une figure emblématique du sport sénégalais fera une apparition spéciale. Reug Reug, champion du monde des poids lourds du ONE Championship MMA, sera l’invité d’honneur de cette soirée exceptionnelle.

Reug Reug, de son vrai nom Oumar Kane, est devenu un symbole d’excellence sportive et d’ambition pour tout un pays. Sa récente conquête du titre mondial en MMA a marqué les esprits et renforcé sa stature de héros national. Ce soir, devant des milliers de supporters, il présentera sa ceinture de champion aux Lions de la Teranga et à leurs fidèles fans.

Ce moment promet d’être l’un des temps forts de la soirée, mêlant deux disciplines qui, bien que différentes, unissent les Sénégalais sous le même drapeau. La reconnaissance de Reug Reug vient non seulement saluer ses exploits, mais également inspirer une nouvelle génération d’athlètes sénégalais.

Cette soirée sera une célébration du sport sénégalais sous toutes ses formes. Sur le terrain, les Lions chercheront à décrocher une victoire cruciale dans leur campagne de qualification. Hors du terrain, Reug Reug incarnera l’excellence et la persévérance, deux valeurs partagées par les athlètes sénégalais, toutes disciplines confondues.

Pour les supporters présents au stade, ce sera l’occasion d’assister à une double célébration : encourager leur équipe nationale et saluer un champion qui porte haut les couleurs du Sénégal sur la scène internationale.

Cette initiative de réunir Reug Reug et les Lions de la Teranga est un symbole puissant de l’unité nationale autour du sport. Alors que le Sénégal continue de briller sur la scène internationale, cette rencontre démontre que le succès d’un athlète peut inspirer et galvaniser toute une nation.

En conclusion, ce mardi soir s’annonce mémorable pour les passionnés de sport et de patriotisme. Entre la détermination des Lions sur le terrain et l’éclat de la ceinture de Reug Reug, les Sénégalais vivront un moment de communion unique, preuve que le Sénégal, dans toute sa diversité sportive, est une terre de champions.

Rendez-vous à 19h au Stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio pour une soirée de fierté et de célébration nationale !

Sénégal-Burundi : Une réunion stratégique des cadres des Lions avec Augustin Senghor avant le dernier match des qualifications à la CAN 2025

À la veille du match opposant le Sénégal au Burundi, ce mardi 19 novembre, dans le cadre de la dernière journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, un événement intrigant s’est déroulé en marge de l’entraînement des Lions de la Téranga au stade Abdoulaye-Wade.

Une réunion discrète s’est tenue dans l’enceinte du stade entre le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, et sept cadres de l’équipe nationale, tous anciens ou actuels capitaines. Selon Les Échos, cette rencontre a réuni Kalidou Koulibaly, Sadio Mané, Abdou Diallo, Idrissa Gana Guèye, Ismaïla Sarr, Abdoulaye Seck et Édouard Mendy. Le point commun entre ces joueurs ? Ils ont tous eu l’honneur de porter le brassard de capitaine des Lions.

Malgré les spéculations sur l’ordre du jour de cette réunion, aucune information officielle n’a filtré. Cependant, les journalistes présents n’ont noté aucun signe de tension ou d’inquiétude sur les visages des joueurs à l’issue de la rencontre. Selon Les Échos, « Augustin Senghor a peut-être dû tenir un discours rassurant puisqu’aucun visage n’est sorti crispé ou déconcerté ».

Cette réunion pourrait avoir pour but de renforcer la cohésion du groupe avant un match décisif ou d’échanger sur des questions stratégiques liées à la gestion de l’équipe en vue de la CAN 2025. Avec des cadres comme Sadio Mané et Kalidou Koulibaly présents, il est probable que les discussions aient porté sur des enjeux importants pour l’avenir des Lions.

Après cet échange, les sept joueurs ont rejoint le reste de l’équipe dans le bus, sous les regards intrigués des observateurs. L’atmosphère, selon les témoins, semblait détendue, signe que cette réunion n’a rien de dramatique.

Alors que les Lions s’apprêtent à affronter le Burundi, cette initiative du président de la FSF démontre l’importance d’un leadership partagé au sein de l’équipe. Les cadres, en tant que piliers du vestiaire, jouent un rôle clé dans la dynamique collective, et ces rencontres pourraient être déterminantes pour maintenir la motivation et la sérénité du groupe.

Le match de ce mardi sera une occasion pour les Lions de confirmer leur statut de favori et de peaufiner leur préparation en vue de la CAN 2025. Avec une équipe soudée et un leadership renforcé, le Sénégal semble prêt à relever les défis à venir.

Rendez-vous au stade Abdoulaye-Wade pour voir si cette réunion aura eu un impact sur la performance des Lions face au Burundi.

Qualifications CAN 2025 : Sénégal-Burundi, le dernier acte décisif pour les Lions

Le Sénégal affronte ce mardi 18 novembre l’équipe du Burundi au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio pour le dernier match de la phase de qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Une rencontre attendue par les supporters, car elle déterminera la clôture du parcours des Lions dans le groupe L, où ils trônent actuellement en tête.

Les hommes de Pape Thiaw ont effectué leur dernière séance d’entraînement dimanche sur le terrain annexe du stade, à deux jours de la rencontre. Toutefois, si le sourire était de mise chez le sélectionneur intérimaire, il a dû composer avec une mauvaise nouvelle : Boulaye Dia, l’attaquant de la Lazio de Rome, est forfait. Déjà absent lors du match contre le Burkina Faso (1-1), Dia souffre d’un accès palustre qui l’a contraint à rentrer en Italie pour continuer sa convalescence. Le club romain a confirmé cette information, relayée par L’Observateur.

Malgré cette absence de taille, trois bonnes nouvelles sont venues redonner espoir au staff et aux supporters. Le premier retour notable est celui de Lamine Camara, milieu de terrain de l’AS Monaco, qui avait manqué le match contre les Étalons du Burkina Faso en raison d’une blessure aux adducteurs. Camara s’est entraîné normalement lors des dernières séances, et il a même été soumis à des exercices d’explosivité, signe de sa remise en forme.

Les deux autres retours sont ceux de Krépin Diatta et El Hadji Malick Diouf, respectivement pensionnaires de Monaco et du Slavia Prague. Diatta, touché au genou, et Diouf, blessé à la cheville, avaient été ménagés en fin de semaine dernière. Cependant, ils ont tous deux participé à la séance de dimanche, démontrant leur disponibilité pour la confrontation face au Burundi.

Avec ces retours dans le groupe, le Sénégal aborde ce match avec confiance, malgré l’absence de Boulaye Dia. L’équipe reste déterminée à confirmer sa position de leader du groupe L et à finir ces qualifications sur une note positive.

Le coup d’envoi sera donné à 19h GMT, et le stade Abdoulaye-Wade s’annonce prêt à vibrer pour cette ultime rencontre. Une victoire permettrait aux Lions de conforter leur place et de poursuivre leur préparation pour la CAN 2025 avec sérénité.

La rencontre sera scrutée par les observateurs et les supporters, qui espèrent voir une équipe sénégalaise dominatrice et inspirée. Tous les regards sont désormais tournés vers Diamniadio pour ce dernier acte qui promet d’être intense.

Mike Tyson s’incline face à Jake Paul : La légende des poids lourds dépassée par la nouvelle génération

Dans une soirée à la fois étrange et spectaculaire, Mike Tyson, 58 ans, a fait son retour sur le ring face à Jake Paul, star de YouTube devenue boxeur, lors d’un combat qui a captivé des millions de spectateurs. Organisé par Jake Paul lui-même via sa société de promotion, l’événement diffusé en direct sur Netflix avait tout d’un show à l’américaine, mêlant sport, nostalgie et divertissement.

Dès le coup d’envoi, Tyson a montré qu’il n’avait rien perdu de sa puissance légendaire. Les deux premiers rounds ont vu l’ancien champion des poids lourds imposer son rythme, envoyant des coups puissants et précis, rappelant aux fans les heures de gloire de « Iron Mike ». Pourtant, l’âge et le manque d’endurance ont rapidement rattrapé le boxeur. À partir de la troisième reprise, Tyson a accusé le coup, peinant à suivre le rythme effréné imposé par son adversaire.

Jake Paul, conscient de la fatigue de son adversaire, a profité de l’ouverture. Un enchaînement de crochets et de jabs bien placés a marqué le tournant du combat, permettant à Paul de prendre l’ascendant. Les juges ont rendu leur verdict à l’unanimité, déclarant Jake Paul vainqueur d’un combat qui restera dans les annales pour son caractère atypique.

Jake Paul n’a pas manqué de saluer son adversaire : « C’est un tel honneur. Mike Tyson est une légende, le plus grand de l’histoire. Il m’a inspiré et ce combat a été aussi dur que je m’y attendais », a-t-il déclaré après le match. Visiblement ému, Paul a pris le temps de remercier Tyson, une icône du sport qu’il admirait depuis son enfance.

De son côté, Mike Tyson s’est montré satisfait malgré la défaite : « Je suis heureux. Je n’ai rien à prouver à personne d’autre qu’à moi-même », a-t-il confié. Interrogé sur son avenir et la possibilité de refaire un autre combat professionnel, Tyson a laissé planer le doute : « Je ne sais pas, ça dépend. »

Ce combat, premier retour officiel de Tyson dans un ring professionnel depuis 2005, soulève de nombreuses questions sur l’évolution de la boxe et la popularité croissante des célébrités devenues boxeurs. La soirée a attiré une audience massive sur Netflix, preuve que la formule d’un mélange entre sport de haut niveau et spectacle populaire continue de captiver le public.

Pour Jake Paul, cette victoire est une nouvelle étape dans son ascension fulgurante dans le monde de la boxe, lui permettant de solidifier son statut de boxeur sérieux et non plus simplement de « YouTuber ». Pour Tyson, c’est un rappel poignant de son passé glorieux, mais aussi une preuve qu’il reste une figure centrale et admirée de ce sport, même à 58 ans.

La question de savoir si Mike Tyson remontera sur le ring reste en suspens. Sa performance, bien que marquée par une baisse de régime, montre que la passion du combat ne l’a pas quitté. Quant à Jake Paul, ce succès face à une légende ne manquera pas de renforcer sa popularité et d’attirer d’autres opportunités lucratives.

Ce combat, symbole de la rencontre entre deux générations, laisse entrevoir un futur intéressant pour le monde de la boxe, où les frontières entre sport traditionnel et show-business sont de plus en plus floues.

Éliminatoires CAN 2025 : Le Sénégal s’impose face au Burkina Faso et prend la tête du groupe L

Le Sénégal a signé une victoire précieuse face au Burkina Faso en s’imposant 1-0 lors de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Ce succès permet aux Lions de la Teranga de prendre la tête du groupe L, consolidant ainsi leurs ambitions pour la phase finale qui se déroulera au Maroc.

Le match a débuté sur un équilibre défensif entre les deux équipes, qui ont su se neutraliser durant la première mi-temps. À la pause, le score était toujours de 0-0, malgré quelques tentatives de part et d’autre.

La seconde période a vu le jeu s’intensifier. Les deux formations ont montré plus d’initiative, cherchant à prendre l’avantage sans toutefois se découvrir complètement. C’est finalement Habib Diarra, le capitaine de Strasbourg, qui a offert la victoire au Sénégal en inscrivant son premier but en sélection. D’une frappe limpide, il a permis aux Lions de prendre l’avantage et de sceller leur victoire.

Ce but crucial est intervenu dans un contexte favorable pour le Sénégal, qui se positionne désormais en tête du groupe L avant son dernier match prévu le 19 novembre à Dakar contre le Burundi. Bien que la qualification pour la phase finale soit déjà assurée pour les deux équipes, la victoire revêtait une importance particulière pour la première place du groupe.

5ᵉ Journée des Qualifications pour la CAN MAROC 2025

BURKINA FASO / SÉNÉGAL : 0-1

Le Sénégal Surclasse le Burkina Faso

Ce derby ouest-africain entre le Burkina Faso et le Sénégal, qui s’est déroulé au stade du 26 Mars à Bamako, s’inscrivait dans le cadre de la 5ᵉ journée des éliminatoires de la CAN 2025. Cependant, le match n’avait pas d’enjeu réel, puisque les deux équipes, considérées comme les grandes favorites du groupe L, étaient déjà qualifiées, avec 10 points chacune. Pour le Sénégal, l’objectif, clairement affiché par l’entraîneur intérimaire Pape Thiaw ainsi que par les cadres de l’équipe, était de s’assurer la première place. Bien que les Lions aient entamé le match de manière convaincante, la rencontre a été difficile et engagée. C’est finalement Habib Diarra qui a marqué l’unique but de la partie sur un tir magistral à la 84ᵉ minute.

Première Mi-Temps : Dominée mais Infructueuse

Dès le début du match, les Lions ont imposé leur rythme. Ils ont contrôlé le jeu durant les 20 premières minutes, avec un Ilimane Ndiaye particulièrement brillant et créatif. Les coéquipiers de Sadio Mané ont obtenu quatre corners, sans toutefois parvenir à concrétiser leurs occasions. Malgré une nette domination, l’équipe a péché dans la finition et manqué d’intensité. Par ailleurs, la défense sénégalaise a montré des signes de faiblesse, permettant aux Étalons de se créer deux occasions nettes.

Seconde Mi-Temps : Sous Tension

La deuxième période a été marquée par de nombreuses pertes de balle, révélant un manque de coordination entre les lignes. Kalidou Koulibaly, Pape Gueye et Nicolas Jackson ont eu du mal à retrouver leur niveau habituel. Pape Thiaw a effectué des changements à la 63ᵉ minute en faisant entrer Habib Diarra et Cherif Ndiaye, ce qui a apporté un nouvel élan à l’équipe. Finalement, à la 84ᵉ minute, Habib Diarra a profité d’un espace à l’entrée de la surface pour réaliser une frappe somptueuse qui a permis au Sénégal de prendre l’avantage. Malgré la pression des Étalons en fin de match, la défense sénégalaise, soutenue par le gardien Édouard Mendy, a tenu bon et a repoussé deux occasions dangereuses.

Débriefing

  • Pour ce derby ouest-africain, il est important de noter que le Burkina Faso jouait sans plusieurs de ses cadres, dont le capitaine Bertrand Traoré, Dango Ouattara, Mohamed Konaté, Hervé Koffi, Gustavo Sangaré et Abdoul Kader Ouattara, tous absents pour cause de blessure.
  • La défense sénégalaise n’a pas été rassurante, et cela a été aggravé par l’absence d’un bloc équipe cohérent. Heureusement, Édouard Mendy a réalisé des arrêts décisifs pour sauver son équipe à deux reprises.
  • Les joueurs de Pape Thiaw et de son adjoint Teddy Pellerin n’ont pas rassuré. Le niveau de jeu des Lions a considérablement baissé. Contre des équipes plus expérimentées, le Sénégal risque de rencontrer des difficultés. L’équipe a semblé manquer de rage, de panache et de consistance. Il reste encore beaucoup de travail pour construire une équipe moderne et compétitive. Le Sénégal doit renforcer sa cohésion tactique et sa détermination avant la CAN 2025.

Tops

  • Édouard Mendy : Auteur de deux arrêts décisifs, il a sauvé l’équipe lors des moments critiques.
  • Krépin Diatta : De retour dans l’équipe, il a montré une belle combativité et a remporté de nombreux duels.

Flops

  • Nicolas Jackson et Ismaïla Sarr : Ils ont été inexistants. Ismaïla Sarr traverse une période de doute et manque de confiance.
  • El Hadji Malick Diouf : Bien qu’il ait fourni beaucoup d’efforts, il a souvent pris de mauvaises décisions.

En conclusion, l’équipe n’a pas rassuré, ni par sa créativité ni par son engagement à défendre son statut de première nation africaine de football (classement FIFA depuis 36 mois).

Noah Fadiga, victime d’une myocardite, subira l’implantation d’un défibrillateur : La Gantoise rassure sur sa santé

Dimanche dernier, la scène a glacé le sang des spectateurs : Noah Fadiga, joueur sénégalais de La Gantoise, s’est effondré en plein match face au Standard de Liège. Après avoir été transporté d’urgence à l’hôpital, le diagnostic est tombé : le défenseur souffre d’une myocardite, une inflammation du muscle cardiaque qui peut entraîner des troubles du rythme cardiaque.

Dans un communiqué publié ce mercredi, La Gantoise a tenu à informer le public de l’évolution de l’état de santé de Fadiga et des mesures qui vont être prises pour assurer sa sécurité. Le club a annoncé que le joueur allait se faire implanter un défibrillateur cardiaque sous-cutané à titre préventif. Ce dispositif est conçu pour surveiller en permanence le rythme cardiaque et intervenir immédiatement en cas d’arythmie grave, minimisant ainsi les risques de récidive.

Le club a également clarifié la situation en précisant que cette myocardite est une affection nouvelle pour Noah Fadiga et qu’elle n’a aucun lien avec ses antécédents familiaux. « Un éventuel problème héréditaire a déjà été exclu il y a un an et demi. La myocardite peut survenir chez tout le monde, sans distinction », a déclaré La Gantoise, rappelant ainsi que ce type d’inflammation peut toucher même les athlètes en pleine santé.

Pour Noah Fadiga, ce diagnostic est un coup dur. L’international sénégalais, âgé de 24 ans, n’avait jamais rencontré de problèmes cardiaques jusque-là. L’implantation d’un défibrillateur est une décision prudente, mais elle représente un tournant dans sa carrière. Cet incident rappelle le cas d’autres footballeurs tels que Christian Eriksen, qui avait également subi l’implantation d’un dispositif similaire après un malaise cardiaque en plein match lors de l’Euro 2020.

Depuis l’incident, les messages de soutien affluent de la part des supporters, de ses coéquipiers, ainsi que de la Fédération sénégalaise de football. La Gantoise a souligné dans son communiqué l’importance du soutien moral pour Fadiga et sa famille en cette période difficile. Le club est déterminé à l’accompagner dans son rétablissement et à lui offrir les meilleures conditions possibles pour son retour.

Pour l’instant, il est évident que Noah Fadiga devra s’éloigner des terrains le temps de son rétablissement et de l’adaptation à ce nouvel équipement médical. Sa reprise sportive dépendra de l’évolution de son état de santé, et aucune date n’a été avancée quant à un potentiel retour à la compétition.

Cet épisode rappelle la fragilité de la santé, même chez les athlètes d’élite, et met en lumière l’importance des dispositifs de prévention et de suivi médical dans le sport de haut niveau. Noah Fadiga devra désormais faire face à cette nouvelle réalité, mais il peut compter sur le soutien indéfectible de son entourage, de son club, et de ses fans pour surmonter cette épreuve.

Burkina Faso – Sénégal : Duel au sommet pour la suprématie du groupe L

Ce jeudi 14 novembre, le Burkina Faso et le Sénégal s’affrontent pour un match crucial dans le cadre de la 5e journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Bien que les deux équipes soient déjà qualifiées, cette rencontre revêt une importance capitale : la première place du groupe L est en jeu.

Les Lions de la Téranga sont attendus ce mercredi 13 novembre à Bamako, au Mali, où se déroulera la confrontation. Le vol vers la capitale malienne, qui durera moins de deux heures, permettra aux joueurs de rejoindre rapidement leur destination et de se préparer sereinement pour le match. À leur arrivée, les hommes de Pape Thiaw, sélectionneur intérimaire du Sénégal, effectueront une séance d’entraînement sur la pelouse du Stade du 26-Mars, à partir de 19 heures, soit à la même heure que le coup d’envoi prévu pour le lendemain.

Selon les informations relayées par le quotidien sportif Record, les 26 joueurs convoqués auront une dernière séance de préparation, dont seules les 15 premières minutes seront ouvertes à la presse. Cette courte fenêtre permettra aux médias de capturer quelques images et de ressentir l’ambiance au sein du groupe, avant que l’équipe technique ne travaille à huis clos pour peaufiner sa stratégie.

Le sélectionneur Pape Thiaw, qui assure l’intérim depuis la mise à l’écart d’Aliou Cissé, doit s’appuyer sur l’expérience de ses cadres tout en intégrant de nouveaux talents pour tenter de remporter cette rencontre décisive.

Actuellement, les Étalons du Burkina Faso occupent la tête du groupe L avec 10 points et une différence de buts de +7. Ils devancent de justesse le Sénégal, également à 10 points, mais avec une différence de buts de +6. Ce match s’annonce donc comme un véritable duel au sommet pour la suprématie du groupe.

Le Burkina Faso, emmené par ses stars évoluant dans les championnats européens, tentera de maintenir sa position de leader. De leur côté, les Lions de la Téranga auront à cœur de confirmer leur statut de champions en titre et de démontrer leur supériorité sur la scène africaine.

La rivalité entre le Sénégal et le Burkina Faso promet un affrontement intense et disputé. Les deux équipes sont en pleine forme et disposent de joueurs talentueux capables de faire basculer la rencontre à tout moment. Les supporters, malgré la distance, suivront avec passion ce choc qui pourrait donner un avant-goût de ce qui les attend lors de la phase finale de la CAN 2025.

Rendez-vous donc ce jeudi 14 novembre au Stade du 26-Mars de Bamako pour ce face-à-face tant attendu entre les Étalons et les Lions, où seule la victoire pourra départager ces deux géants du football africain.

Reug Reug triomphe face à Anatoly Malykhin : une victoire historique pour le Sénégal et le MMA

Une nouvelle page de l’histoire du MMA s’est écrite sous le ciel de Singapour, lors de l’événement One Championship 169. Le Sénégalais Reug Reug, de son vrai nom Oumar Kane, a marqué l’histoire en remportant le titre tant convoité, battant le Russe Anatoly Malykhin dans un duel explosif et mémorable. Cette victoire, au-delà d’un simple affrontement, est le couronnement d’un parcours exemplaire et d’une préparation minutieuse, propulsant Reug Reug au sommet de la scène mondiale du MMA.

Dès le coup d’envoi, Reug Reug a imposé un rythme intense et a pris l’initiative du combat. Connu pour sa force brute et sa technique de lutte, le Sénégalais a rapidement mis en place une stratégie efficace, visant à neutraliser les assauts de Malykhin. Ce dernier, habitué à dominer ses adversaires, s’est retrouvé en difficulté face aux frappes puissantes de Reug Reug, qui ont retenti dans l’arène tel un coup de tonnerre. La première reprise a vu le Sénégalais utiliser ses compétences de lutteur traditionnel, combinant des frappes précises et une défense acharnée, limitant ainsi les options de son adversaire.

Le duel entre les deux poids lourds a été marqué par une intensité rare. Anatoly Malykhin, pourtant invaincu et largement favori, a tenté à plusieurs reprises de renverser la situation. Cependant, Reug Reug, en pleine forme, a su garder son calme et s’adapter aux différentes attaques. La clé de son succès résidait dans sa capacité à alterner entre des phases d’attaque explosive et des moments de contrôle stratégique au sol. Cette gestion impeccable du combat a forcé Malykhin à jouer en défense, un rôle inhabituel pour le Russe.

À la fin des trois rounds réglementaires, l’issue du combat était incertaine. Les deux combattants avaient montré une endurance remarquable, mais c’est bien Reug Reug qui avait pris l’avantage. Le verdict final, prononcé par les juges, a donné la victoire au Sénégalais par décision majoritaire, deux juges sur trois ayant penché en sa faveur. Cette décision reflète la domination de Reug Reug, non seulement par la puissance de ses frappes, mais aussi par la maîtrise tactique qu’il a démontrée tout au long du combat.

Cette victoire représente bien plus qu’un simple succès individuel pour Oumar Kane. Elle est un symbole de fierté nationale pour le Sénégal, où le sport de combat est une véritable tradition, incarnée par la lutte sénégalaise dont Reug Reug est issu. Sa transition réussie vers le MMA montre une évolution impressionnante et illustre le potentiel des lutteurs sénégalais sur la scène internationale. En remportant ce titre, Reug Reug devient le premier Sénégalais à atteindre ce niveau de reconnaissance dans le One Championship, ouvrant la voie pour les futures générations.

Avec cette victoire historique, Oumar « Reug Reug » Kane se hisse désormais parmi les plus grands noms du MMA mondial. Son parcours, caractérisé par un travail acharné et une détermination sans faille, est une source d’inspiration pour de nombreux jeunes athlètes. Désormais champion, il incarne une nouvelle ère pour le MMA sénégalais et africain.

Les fans attendent déjà avec impatience son prochain combat, convaincus que Reug Reug continuera à briller et à repousser les limites du sport. En attendant, le Sénégal célèbre son champion, fier d’avoir vu l’un des siens gravir les échelons pour atteindre les sommets du MMA.

Reug Reug, un nom désormais gravé dans l’histoire du sport, et une légende en devenir.

Les Lions de la Téranga Prêts à Rugir pour la Suite des Éliminatoires de la CAN 2025 : Pape Thiaw Opte pour un Équilibre entre Expérience et Jeunesse

Avec la qualification déjà en poche pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, les Lions de la Téranga abordent les dernières journées des éliminatoires dans une position favorable, mais sans relâcher leur engagement. Le sélectionneur par intérim, Pape Thiaw, a révélé sa liste de 28 joueurs pour les 5e et 6e journées des éliminatoires, une sélection marquée par des choix audacieux et l’arrivée de nouveaux visages. Ces rencontres seront pour le Sénégal l’occasion de confirmer son statut de favori et de peaufiner les stratégies en vue du tournoi.

Deux nouveaux noms s’ajoutent aux rangs des Lions : Cheikh Tidiane Sabaly, attaquant évoluant au FC Metz, et Ibrahima Seck, milieu de terrain de l’US Gorée. Sabaly, fort de ses performances en Ligue 1 française, apporte une touche de fraîcheur et de dynamisme à l’attaque sénégalaise. Quant à Seck, issu du championnat sénégalais, il incarne le pari de Thiaw pour les talents locaux et la valorisation de la formation sénégalaise. Ce choix résonne comme un signal fort de la part du sélectionneur, qui souhaite intégrer de plus en plus de jeunes issus des clubs nationaux.

L’intégration de joueurs locaux est une démarche importante, saluée par le public et les observateurs du football sénégalais. Elle rappelle que le réservoir de talents au Sénégal est riche et qu’il peut nourrir l’équipe nationale. Le cas d’Ibrahima Seck montre aussi que, même en évoluant dans le championnat local, les joueurs peuvent aspirer à rejoindre les plus grands rendez-vous africains.

La sélection ne se limite cependant pas aux nouveaux venus. Les piliers de l’équipe, ceux qui ont porté les couleurs du Sénégal lors de la victoire en 2022, seront eux aussi bien présents pour apporter leur expérience. L’équilibre entre jeunes et vétérans est une stratégie réfléchie de Thiaw, qui souhaite faire mûrir les talents de demain tout en s’appuyant sur les valeurs sûres du groupe.

Le 14 novembre, les Lions de la Téranga se rendront au Burkina Faso pour un duel qui promet d’être intense. Malgré la qualification déjà acquise, l’équipe se doit de montrer son autorité sur le terrain, une manière de démontrer aux futurs adversaires de la CAN 2025 que le Sénégal reste une force avec laquelle il faudra compter. Le 19 novembre, les Lions accueilleront le Burundi, une rencontre qui sera l’occasion de célébrer la qualification devant le public sénégalais et de consolider leur place en tête de groupe.

Pour Pape Thiaw, l’objectif de ces deux rencontres est double. Il s’agit non seulement de finir les éliminatoires en beauté, mais aussi de continuer à travailler sur la cohésion et la préparation de l’équipe pour le tournoi final. Avec sa sélection de 28 joueurs, le sélectionneur par intérim envoie un message clair : le Sénégal doit évoluer et s’adapter pour rester compétitif. Les jeunes talents et les joueurs du championnat local ont désormais leur place dans ce projet, et le public sénégalais est invité à soutenir ces choix.

Les attentes sont grandes pour cette équipe sénégalaise, qui aspire non seulement à défendre son titre mais aussi à réaffirmer son leadership sur la scène africaine. La composition de Pape Thiaw, entre jeunesse et expérience, témoigne d’une vision stratégique qui pourrait faire des Lions de la Téranga des adversaires redoutables en Côte d’Ivoire. En attendant, tout un pays retient son souffle, prêt à rugir avec ses Lions pour les deux derniers matchs des éliminatoires et pour, espérons-le, une nouvelle campagne triomphante en 2025.

Présidence du CNG : Doudou Ndiaye Diecko démissionne et accuse la ministre des Sports

Un vent de contestation souffle autour de la présidence du Comité national de gestion (CNG) de la lutte au Sénégal. Doudou Ndiaye Diecko, récemment nommé conseiller du nouveau président du CNG, a décliné l’offre et annoncé sa démission. Il a expliqué les raisons de cette décision au journal L’Observateur, formulant de vives critiques à l’encontre de la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, qu’il accuse de manquer de considération pour le monde de la lutte.

Selon Diecko, la ministre a tardé à informer les acteurs de la lutte de leur convocation, envoyant l’invitation la veille d’une rencontre prévue pour le lendemain. « C’est le lundi qu’elle nous a envoyé l’invitation pour une rencontre qui devait se tenir le mardi à 10h. Elle pouvait au moins nous envoyer cette invitation 48 heures avant. Ce n’était pas possible de convoquer tous les acteurs de la lutte en moins de 24 heures », déplore-t-il, affirmant que cette gestion de l’événement a motivé sa décision de quitter le poste.

Doudou Ndiaye Diecko critique aussi la manière dont la ministre a impliqué les lutteurs dans le choix du président du CNG, estimant qu’ils ne devraient pas avoir de voix dans cette sélection, au même titre que les footballeurs ne participent pas au choix du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Mais ses accusations les plus graves portent sur la nomination de Malick Ngom comme arbitre, qu’il associe à des considérations politiques. Selon lui, Bira Sène, l’ancien président du CNG, avait devancé Malick Ngom lors des votes, mais la ministre aurait préféré ce dernier en raison de ses affiliations politiques avec le parti Pastef.

Ces révélations soulèvent des interrogations sur les critères de nomination au sein du CNG et la relation entre le monde de la lutte et le ministère des Sports. Le climat tendu laisse présager des défis pour la gouvernance de la lutte sénégalaise, un sport central dans la culture et la société du pays.

Hervé Renard : Une Chance Manquée de Prendre les Rênes des Lions du Sénégal

Après avoir quitté la direction de l’équipe féminine de France, Hervé Renard, entraîneur français renommé, avait brièvement envisagé de reprendre les commandes de l’équipe nationale masculine du Sénégal, mais son projet n’a pas abouti. Dans un entretien accordé à Afrik-Foot et relayé par Le Quotidien, Renard a révélé les raisons qui l’ont poussé à retirer sa candidature.

Renard, double champion d’Afrique avec la Zambie en 2012 et la Côte d’Ivoire en 2015, avait exprimé son souhait de devenir sélectionneur des Lions du Sénégal, une des sélections les plus en vue du continent africain. Sa passion pour le Sénégal, où il réside et où il est marié à la veuve de l’ancien sélectionneur Bruno Metsu, n’est un secret pour personne. Entraîner Sadio Mané et ses coéquipiers représentait un défi de taille qu’il était prêt à relever. « Entraîner le Sénégal, l’une des meilleures sélections africaines, aurait été un très beau défi, c’est vrai, mais toutes les conditions n’étaient pas réunies », a confié Renard avec une pointe de regret.

La condition majeure posée par Renard pour accepter ce poste était de pouvoir s’entourer d’Omar Daf, ancien international sénégalais et entraîneur d’Amiens SC en Ligue 2, comme adjoint. Or, cette demande s’est heurtée à la réalité des engagements d’Omar Daf, rendant son implication immédiate impossible. Face à cet obstacle insurmontable, Renard a préféré retirer sa candidature.

Suite à ce retrait, Hervé Renard a choisi de poursuivre sa carrière en retournant à la tête de l’équipe nationale d’Arabie saoudite, qu’il avait déjà dirigée lors du Mondial précédent avant de rejoindre l’équipe féminine de France.

Bien que cette opportunité de conduire les Lions du Sénégal n’ait pas abouti, Renard laisse la porte ouverte à de futurs défis. Son attachement pour le football africain reste intact, et son désir de participer à son épanouissement demeure. Pour l’heure, les Lions continuent leur parcours, en quête de succès sous la direction de leur entraîneur actuel, tandis que Renard poursuit sa riche carrière internationale.

Lutte sénégalaise : Pierre Malick Ngom, nouveau Président du CNG

Une nouvelle ère s’ouvre pour la lutte sénégalaise avec la nomination de Pierre Malick Ngom à la présidence du Comité National de Gestion de la Lutte (CNG). Désigné par la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, Ngom succède à Ibrahima Sène, alias « Bira », marquant ainsi un tournant dans la gestion de l’arène sénégalaise.

Pierre Malick Ngom, natif de Bof (Diakhao Sine), est bien connu des amateurs de lutte. Ancien arbitre et secrétaire général de la Commission Centrale des Arbitres (CCA), il laisse de côté son sifflet pour prendre les rênes du CNG. Cette nomination met fin à une période de spéculations, où le choix entre différents candidats s’était intensifié au sein de l’arène.

Le soutien massif des lutteurs, en particulier les « VIP », ainsi que l’appui de nombreux arbitres et managers influents, dont l’ancien champion Moustapha Gueye, ont renforcé la position de Ngom face à la gestion controversée des précédentes administrations du CNG. Sa jeunesse et son dynamisme, salués par ses proches, devraient apporter un souffle nouveau à cette institution dont la gestion suscitait de nombreuses critiques.

Ngom, enseignant et arbitre international en lutte olympique et gréco-romaine, entame un mandat d’un an, avec des objectifs bien définis par les autorités sportives. Sa vision inclut notamment la modernisation de la lutte sénégalaise et le renforcement de la transparence au sein du CNG, visant ainsi à redorer l’image de l’arène et à répondre aux attentes des passionnés de ce sport emblématique.

Avec Pierre Malick Ngom à la barre, le CNG semble prêt à emprunter la voie du renouveau, offrant à l’arène sénégalaise un cadre de gestion plus en phase avec les aspirations actuelles des acteurs de la lutte.

Malick Ngom, nouveau président du CNG : un vent de renouveau pour la lutte sénégalaise

Le monde de la lutte sénégalaise amorce une nouvelle étape marquée par la nomination de Pierre Malick Ngom à la tête du Comité National de Gestion (CNG) de la lutte. Cette décision a été officialisée par Khady Diène Gaye, ministre des Sports, et met un terme à la succession entamée il y a plus de deux décennies par Dr Alioune Sarr, suivi par Ibrahima « Bira » Sène, dont le mandat de quatre ans s’achève aujourd’hui.

Originaire de Bof, dans la région de Diakhao Sine, Malick Ngom n’est pas un inconnu dans l’arène sénégalaise. Arbitre renommé et ancien secrétaire général de la Commission Centrale des Arbitres (CCA), il a su se forger une réputation solide au sein des acteurs de la lutte. Sa nomination n’est pas le fruit du hasard : elle récompense un parcours où professionnalisme et engagement ont été au cœur de son action.

Le choix de Malick Ngom a suscité l’enthousiasme de nombreux lutteurs, notamment des figures dites « VIP » de l’arène, qui lui ont témoigné leur soutien sans réserve. L’appui des arbitres et d’anciens champions tels que Moustapha Gueye a également pesé dans la balance. Malgré une compétition âpre et des rivalités marquées par la confrontation avec le camp de Bira Sène, Ngom a su rallier à sa cause les différents acteurs du milieu pour s’imposer comme le candidat du renouveau.

Son mandat, prévu pour un an, s’accompagne d’ambitions claires et de défis majeurs. Enseignant de formation et arbitre international en lutte olympique et gréco-romaine, Malick Ngom doit prouver que jeunesse et expertise peuvent se conjuguer pour moderniser et dynamiser la gestion de la lutte au Sénégal. Son style décrit comme dynamique et généreux par ses proches pourrait apporter un souffle nouveau dans une institution longtemps critiquée pour sa rigidité et son manque de transparence.

En prenant les rênes du CNG, Malick Ngom hérite d’une mission complexe mais exaltante : restaurer la confiance, améliorer l’organisation des compétitions et renouveler la gouvernance de l’arène sénégalaise pour répondre aux attentes d’un public passionné et exigeant. Les premiers mois de son mandat seront cruciaux pour dessiner les contours de cette nouvelle ère tant espérée par les amateurs de lutte au Sénégal.

Le Suspense Prend Fin pour la Présidence du CNG : Khady Diène Gaye Annonce une Décision Imminente

La ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a officiellement annoncé ce mercredi 30 octobre avoir pris une décision quant au futur président du Comité national de gestion de la lutte (CNG) au Sénégal. Lors de son passage sur Walf TV, ses propos relayés par Les Échos, elle a indiqué que le choix est déjà fait mais que des formalités administratives, comme la numérotation à la Primature, sont encore nécessaires avant une annonce officielle. Elle a rassuré les acteurs de la lutte que l’attente serait de courte durée : « Un peu de patience de la part des acteurs. On verra demain [ce jeudi 31 octobre]. De toute façon, on ne dépassera pas le vendredi avant de connaître le nom du nouveau président du CNG. »

Ce choix fait suite à un processus de sélection rigoureux ayant attiré de nombreuses candidatures. Parmi tous les candidats en lice, seuls deux profils se sont distingués aux yeux des décideurs : le président sortant Bira Sène et l’arbitre expérimenté Malick Ngom. Cette annonce, attendue dans les prochaines 48 heures, permettra de clore le chapitre des spéculations et de lancer une nouvelle phase pour l’instance dirigeante de la lutte sénégalaise.

La ministre des Sports a insisté sur le fait que le mandat du futur président ne dépassera pas une année, une transition visant à consolider les bases du « lamb » et favoriser la cohésion dans ce sport emblématique du Sénégal. « C’est écrit noir sur blanc dans l’arrêté. Nous voulons asseoir la cohésion et faire avancer le lamb », a-t-elle déclaré. Ce mandat transitoire souligne une volonté de restructuration et de renouvellement, un pas vers une gouvernance renouvelée, qui ne permettra pas de réélection pour le président désigné.

Cette décision marque une étape importante pour la lutte sénégalaise, qui bénéficie d’un large soutien populaire et d’une forte portée culturelle. Le suspense touche à sa fin pour les acteurs et les amateurs de ce sport : l’annonce du nouveau président du CNG est imminente et promet de donner un souffle nouveau au monde de la lutte.

Sénégal vs. Burkina Faso et Burundi : Les Lions visent la première place de la poule B

Pour les deux dernières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2026, le Sénégal s’apprête à affronter le Burkina Faso et le Burundi. Déjà qualifiés, les Lions de la Téranga n’ont plus qu’un objectif : finir en tête de la poule B pour renforcer leur position de favoris dans la compétition.

Le Sénégal disputera d’abord un match contre le Burkina Faso le 14 novembre à Bamako. Cette rencontre hors du territoire burkinabé est due à des raisons de sécurité, obligeant les Étalons à délocaliser leur match. Avec une place déjà assurée pour les deux équipes, l’enjeu sera davantage symbolique, mais les Lions sont déterminés à afficher leur supériorité et à prendre une avance au classement.

Puis, le Sénégal accueillera les Hirondelles du Burundi le 19 novembre au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, à 19 h. Initialement prévu pour le 17 novembre, ce match a été repoussé de deux jours en raison des élections législatives au Sénégal. La Fédération sénégalaise de football a ainsi obtenu un léger report, une décision prudente et réfléchie pour éviter les perturbations potentielles et garantir la sécurité de l’événement.

Pour le Sénégal, ce double affrontement reste essentiel, même si la qualification pour la CAN 2026 est déjà acquise. Aliou Cissé, sélectionneur des Lions, profitera de ces deux rencontres pour affiner sa stratégie et tester certaines combinaisons. Les joueurs, quant à eux, auront à cœur de se montrer à la hauteur des attentes du public et de l’encadrement technique.

La première place du groupe n’est pas qu’une formalité. Elle peut en effet offrir au Sénégal un statut plus avantageux lors des tirages au sort et permettre à l’équipe de préparer la phase finale avec plus de confiance. Terminer en tête de la poule B permettrait également aux Lions de renforcer leur image de leader continental, confortant ainsi leur statut acquis lors des précédentes compétitions.

Bien que ces matchs soient sans enjeu direct pour la qualification, le Sénégal voit dans cette phase une opportunité de garder une dynamique positive et de confirmer sa solidité face à des équipes prêtes à surprendre. Les supporters attendent de voir une équipe compétitive et motivée, prête à rivaliser avec les meilleures équipes africaines au Maroc en 2026.

En somme, les Lions de la Téranga ne se contenteront pas de leur qualification : ils visent la première place, conscients de l’importance de chaque rencontre dans la construction de l’esprit d’équipe et de la cohésion en vue de la CAN.

8e Titre de Champion d’Afrique : félicitations du Président aux Lions du Beach Soccer

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a félicité les Lions du Beach Soccer pour leur 8e titre de champion d’Afrique et leur 5e sacre consécutif. Dans un message sur sa page X, il a exprimé sa satisfaction, déclarant : “Vous honorez une fois de plus le Sénégal par votre talent et votre détermination. Nous sommes fiers de vous.”

Cette victoire s’inscrit dans une série de performances remarquables de l’équipe, qui continue d’élever le prestige du Sénégal sur la scène continentale. Le président a souligné l’importance de ces succès pour l’unité et la fierté nationale, tout en encourageant les joueurs à poursuivre leurs efforts.

CAN de Beach Soccer Égypte 2024 : Le Sénégal écrase la Mauritanie en finale et décroche son 8e titre continental

Le Sénégal continue de dominer le Beach Soccer en Afrique avec une nouvelle victoire éclatante lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach Soccer, disputée ce samedi 26 octobre 2024 en Égypte. Après une défaite surprise face à la Mauritanie en phase de poules, les « Lions du sable » ont su prendre leur revanche en triomphant de leurs voisins mauritaniens sur un score sans appel de 6-1.

Dès le coup d’envoi, les Sénégalais ont imposé leur rythme, sous la houlette de leur entraîneur Ngalla Sylla. Mamour Diagne a ouvert le score en début de match, donnant ainsi le ton d’une finale maîtrisée. Seydina Laye Gadiaga a rapidement doublé la mise, plaçant le Sénégal en tête dès la première pause. Cette entame parfaite a permis aux champions en titre de renforcer leur confiance face à une équipe mauritanienne qui n’a pas su contenir l’élan offensif sénégalais.

Le deuxième tiers-temps a été particulièrement intense avec une pluie de buts. Ninou Diatta a marqué dès la 3e seconde de jeu, une frappe spectaculaire depuis le rond central. L’équipe sénégalaise a continué sur sa lancée, Gadiaga marquant à nouveau pour porter le score à 4-0. La Mauritanie a tenté de réagir avec un but de Wedou, mais le Sénégal a repris le contrôle avec deux nouvelles réalisations signées Mamour Diagne et Mandione Diagne. À la fin du deuxième tiers-temps, le score était de 6-1, assurant quasiment la victoire des « Lions du sable ».

Le dernier tiers-temps n’a vu aucun but inscrit, les Sénégalais se contentant de gérer leur avantage pour finalement s’imposer 6-1. Ce succès marque le cinquième titre continental consécutif du Sénégal et le huitième de leur histoire, confirmant leur suprématie en Beach Soccer africain.

Les « Lions du sable » entrent ainsi un peu plus dans l’histoire de cette discipline, et leur performance en Égypte restera marquée par leur résilience après le revers en poules. Avec ce nouveau sacre, le Sénégal consolide son statut de référence sur le continent et envoie un message fort en vue des prochaines compétitions internationales.

Annulation des galas de lutte : Un coup dur pour les promoteurs Badiane et Mbewane Productions

La nouvelle est tombée comme un couperet pour les amateurs et professionnels de la lutte sénégalaise : les galas prévus ce week-end sont annulés. C’est dans une note officielle que la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a informé les promoteurs concernés de cette décision. Parmi eux, Ibra Diouf, patron de Badiane Productions, et le dirigeant de Mbewane Productions, se retrouvent aujourd’hui sans événement à organiser, malgré des mois de préparation.

Selon le quotidien Record, cette annulation est liée à l’expiration du mandat du Comité national de gestion de la lutte (CNG) et de son président, Bira Sène. L’institution, chargée de la régulation et du développement de ce sport emblématique, a vu son mandat expirer le 30 septembre. Afin d’éviter toute perturbation des événements en cours, la ministre des Sports avait temporairement prolongé la mission du CNG jusqu’au 23 octobre pour permettre la gestion des affaires courantes.

Cependant, l’échéance étant désormais atteinte, le Sénégal se retrouve sans direction officielle pour sa lutte nationale. Et, sans nomination d’un nouveau président et d’une équipe dirigeante, aucune manifestation ne peut légalement être organisée.

Cette situation inattendue constitue un coup dur pour les deux promoteurs de lutte, qui avaient déjà finalisé leurs préparatifs pour les galas de ce week-end. Ces événements, attendus par des milliers de fans et représentant un investissement considérable pour les organisateurs, sont reportés sans nouvelle date fixée. « Un coup dur pour les promoteurs qui avaient déjà finalisé leurs projets », déplore Record, qui souligne l’impact financier et logistique de cette décision.

La nomination d’un nouveau président du CNG est maintenant cruciale pour éviter un blocage prolongé des activités de lutte. La ministre des Sports est sous pression pour trouver une solution rapide, d’autant que la lutte occupe une place prépondérante dans la culture sénégalaise et attire un public fidèle.

En attendant, l’incertitude plane sur le calendrier des manifestations de lutte et sur les perspectives des promoteurs, qui espèrent pouvoir reprogrammer leurs galas prochainement.

CAN 2025 : Duel pour la première place entre le Sénégal et le Burkina Faso

Déjà qualifiés pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 qui se déroulera au Maroc, les équipes nationales du Sénégal et du Burkina Faso s’affrontent le 14 novembre prochain. Cette rencontre, comptant pour la 5e journée des éliminatoires, revêt un enjeu crucial : décrocher la première place du groupe B.

C’est au stade du 26 Mars de Bamako, au Mali, que les « Lions de la Teranga » et les « Étalons » se retrouveront pour ce duel au sommet. La décision de jouer à Bamako a été prise par la Fédération burkinabé de football, qui avait déjà délocalisé le match de la 4e journée contre le Burundi à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en raison de l’indisponibilité des infrastructures locales.

Abdoulaye Seydou Sow, premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football, a confirmé cette information, marquant ainsi la volonté des deux fédérations de garantir les meilleures conditions de jeu pour cet affrontement attendu.

Les deux équipes sont à égalité dans le groupe B avec un parcours sans faute, assurant ainsi leur présence à la CAN Maroc 2025. Ce match est l’occasion de s’assurer une meilleure position dans le classement, un avantage psychologique avant de retrouver la compétition l’année prochaine.

Le Sénégal, fort de sa victoire à la CAN 2022 et de ses joueurs de renommée mondiale, est motivé pour conserver son statut de leader. De son côté, le Burkina Faso, qui a fait preuve de régularité dans les dernières éditions, aspire à se hisser en tête du groupe et à prouver sa valeur sur le continent africain.

Le choix du Mali comme terrain d’accueil pour cette rencontre entre les deux géants de l’Afrique de l’Ouest témoigne des liens sportifs solides entre les trois pays. Bamako, avec son stade du 26 Mars, devient ainsi l’épicentre du football ouest-africain pour cette journée décisive.

Le 14 novembre s’annonce donc comme une date marquante pour les supporters et observateurs du football africain. Le Sénégal et le Burkina Faso, bien que qualifiés, se livreront une bataille intense pour défendre leur rang dans le groupe B, et sans doute affirmer leur ambition pour la CAN 2025. Les regards seront tournés vers Bamako pour voir quel pays prendra l’ascendant avant le grand rendez-vous au Maroc.

En attendant, les fans des « Lions » et des « Étalons » espèrent assister à un match à la hauteur de leurs attentes, entre deux équipes prêtes à en découdre pour la suprématie du groupe B.

Le Sénégal domine à nouveau l’Égypte et se qualifie pour la finale de la CAN Beach Soccer 2024

Ce jeudi, les « Lions du Sable » du Sénégal ont une nouvelle fois affirmé leur suprématie sur les Pharaons d’Égypte lors de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer 2024, organisée en Égypte. Grâce à une performance solide et un match acharné, les Sénégalais se sont imposés 2-1 et ont décroché leur place en finale.

Dès les premières minutes, le Sénégal a pris l’avantage. Mandione Diagne, l’une des figures phares de cette équipe, a rapidement ouvert le score. Quelques minutes plus tard, Ninou Diatta a creusé l’écart avec un second but à la 9e minute, permettant aux « Lions » de mener 2-0 à la fin de la première période.

Les Égyptiens, malgré une résistance constante, n’ont pu réduire le score qu’à la suite d’un penalty transformé par Paulo en seconde période. Malgré quelques tentatives offensives, le score est resté inchangé, permettant aux Sénégalais de l’emporter et de se qualifier pour leur septième finale de CAN Beach Soccer.

En s’imposant face à l’Égypte, le Sénégal confirme non seulement sa place parmi les géants du beach soccer africain, mais assure également sa qualification pour la prochaine Coupe du monde de Beach Soccer. Avec un palmarès impressionnant de sept titres de champions d’Afrique, les « Lions du Sable » continuent de faire la fierté de tout un pays et d’écrire l’histoire du sport africain.

La finale à venir promet d’être spectaculaire, alors que le Sénégal vise un nouveau sacre continental.

OUVRAGES SUR L’ATHLÉTISME : Mbaye Jacques Diop retrace l’épopée des champions sénégalais avec sa plume

Le brillant journaliste et enseignant-chercheur, Mbaye Jacques Diop, reconnu pour ses analyses pointues et contributions dans le domaine du sport, a décidé de partager une partie de l’expérience acquise au fil des années à travers des œuvres écrites. C’est ainsi que dans le cadre de la préservation et de la promotion de l’histoire sportive du Sénégal, un ouvrage inédit sur la participation du pays aux Jeux Olympiques est sur le point de voir le jour. Prévu pour une prochaine publication, ce livre, intitulé “Tokyo 1964 – Paris 2024 :

60 ans d’histoire avec l’Olympisme”, retrace l’histoire du Sénégal aux Jeux Olympiques, marquant ainsi six décennies de participation aux Jeux Olympiques. L’auteur va apporter un éclairage sur les moments forts de cette aventure. Ceci, en mettant en exergue les performances et défis relevés par nos légendes.


En parallèle, Mbaye Jacques Diop travaille sur un autre projet d’enverguré. Il s’agit d’une publication dédiée à l’athlétisme, sport roi des Jeux Olympiques. Co-écrit avec le docteur Hameth Dieng, “Ces étoiles sénégalaises de la première discipline olympique” reviendra sur les exploits des athlètes sénégalais médaillés depuis les premiers Championnats d’Afrique à Dakar (Sénégal) en 1979 jusqu’à ceux de Douala (Cameroun) en 2024. Prévue pour le premier trimestre de 2025, cette œuvre s’annonce comme, la première, un hommage aux champions sénégalais ayant marqué l’histoire de l’athlétisme africain et mondial.


Enfin, un annuaire du sport sénégalais verra également le jour au début de l’année 2025. Ce recueil sera un guide des fédérations sportives nationales du Sénégal, comportant les coordonnées téléphoniques et électroniques ainsi que l’adresse du siège de chaque entité. Les mêmes informations seront disponibles sur les présidents, secrétaire généraux et directeurs techniques nationaux. Ce document, d’une grande utilité pour les professionnels et acteurs du sport, permettra de faciliter les collaborations.


Ces trois projets initiés par Mbaye Jacques Diop qui a été conseiller technique en communication (CT Com) des anciens ministres des Sports Abdoulaye Makhtar Diop, El Hadji Malick Gakou, Mbagnick Ndiaye, Matar Ba, Yankhoba Diatara, Amadou Bâ, Lat Diop et Mame Mbaye Niang, sont de véritables contributions à la mémoire sportive. Ils ne manqueront sans doute pas de faire date dans l’histoire de la littérature sportive du Sénégal et celle du monde.

La Dakaroise

Le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture met fin aux rumeurs sur la présidence du CNG de lutte

Dans un contexte marqué par des spéculations croissantes, le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a tenu à apporter des éclaircissements face à la propagation de fausses informations concernant la nomination d’un nouveau président à la tête du Comité national de gestion de la lutte (CNG). Selon un communiqué officiel publié ce jeudi 17 octobre 2024, aucune désignation formelle n’a été effectuée, démentant ainsi les rumeurs ayant circulé ces derniers jours sur les réseaux sociaux.

Les fausses informations suggéraient que Malick Ngom, une figure du milieu de la lutte, avait été choisi pour succéder à l’actuel président du CNG. Toutefois, le ministère a fermement démenti ces allégations, précisant que le processus de sélection est toujours en cours. « Aucune décision officielle n’a été prise à ce jour », indique le communiqué, réitérant que les instances concernées ainsi que le grand public seront informés en temps voulu par des canaux officiels.

Le ministère a également appelé à la vigilance, invitant les citoyens à ne se fier qu’aux sources d’information officielles pour éviter toute confusion. En insistant sur l’importance de ne pas se laisser entraîner par les rumeurs, il a souligné que la propagation de fausses nouvelles pouvait nuire à la sérénité et à la transparence d’un processus aussi crucial pour le milieu sportif national.

Cette intervention est une réponse directe à l’effervescence générée par ce dossier sensible, au cœur de nombreuses discussions dans le paysage sportif sénégalais. Le ministère rappelle enfin que la nomination à la présidence du CNG reste une décision stratégique qui devra être prise dans le respect des procédures en place, et assure que toute la lumière sera faite dès qu’une décision aura été prise.

Ainsi, la mise au point du ministère vient apaiser les tensions et réaffirmer l’importance de la transparence dans la gestion de la lutte, un sport emblématique du Sénégal.

Bécaye Mbaye : Un candidat visionnaire pour la présidence du CNG

Le célèbre communicateur traditionnel et présentateur de l’émission « Bantamba », Bécaye Mbaye, a officiellement déposé sa candidature ce mercredi matin au ministère des Sports pour succéder à Bira Sène à la tête du Comité National de Gestion de la Lutte (CNG). Connu pour son expertise et sa longue expérience dans le domaine de la lutte, Bécaye Mbaye a dévoilé un programme ambitieux qui met l’accent sur la décentralisation et la modernisation de ce sport emblématique du Sénégal.

Soutenu par les reporters, communicateurs traditionnels et plusieurs amateurs de lutte, Bécaye Mbaye est une figure incontournable du milieu depuis 1997. Il a joué un rôle clé dans la médiatisation et la diffusion de la lutte sénégalaise, non seulement à travers ses émissions, mais aussi en tant que reporter qui a su faire rayonner ce sport au-delà des frontières du pays. « Nous avons réussi à l’exporter partout en tant que reporter », a-t-il déclaré, affirmant ainsi sa légitimité pour diriger le CNG.

Bécaye Mbaye souhaite insuffler un vent de changement à la tête du CNG. Parmi les points phares de son programme, il prône une décentralisation des activités de la lutte à travers tout le Sénégal. « La lutte s’arrête à Dakar et quelques régions. Alors que moi, je pense qu’à chaque mois, le CNG doit délocaliser ses activités dans une région », a-t-il proposé, visant à donner plus de visibilité aux lutteurs régionaux et à renforcer la popularité du sport dans tout le pays.

Une autre priorité pour Bécaye Mbaye est l’amélioration des conditions de vie et de travail des lutteurs. Il a particulièrement insisté sur la question de l’assurance des athlètes, déplorant les difficultés rencontrées par certains d’entre eux à la fin de leur carrière. « Les lutteurs n’ont pas d’assurance. Plusieurs fois, nous avons vu un lutteur en fin de carrière souffrant d’une maladie et ne pouvant pas se soigner. Avec moi, un lutteur ne sera pas dans l’arène sans assurance », a-t-il martelé.

Il a également abordé la question de l’âge de la retraite des lutteurs et la gestion des écuries. Pour lui, il est indispensable de mettre en place une réglementation claire concernant la retraite des lutteurs afin de protéger leur santé et leur dignité.

Bécaye Mbaye nourrit également une ambition de taille : faire évoluer la lutte sénégalaise pour qu’elle puisse un jour intégrer les Jeux olympiques. « La lutte sénégalaise doit évoluer, nous devons viser les JO », a-t-il déclaré, ouvrant ainsi la voie à une reconnaissance internationale plus large de cette discipline.

Bien que déterminé à porter son projet, Bécaye Mbaye a souligné que sa démarche ne vise pas à alimenter des rivalités, mais plutôt à promouvoir le développement du sport. « Je ne suis pas en campagne électorale. J’ai des idées que je partage pour mieux faire. Si je ne suis pas le candidat choisi, je travaillerai avec le futur président », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de l’unité et de la coopération au sein de la communauté de la lutte.

La décision finale concernant la présidence du CNG reviendra à la ministre des Sports, mais avec une vision aussi claire et ambitieuse, Bécaye Mbaye se positionne comme un candidat sérieux, capable d’apporter des réformes profondes et bénéfiques à la lutte sénégalaise.

4ème Journée des Qualifications pour la CAN 2025 – Maroc

MALAWI / SÉNÉGAL : 0-1

SADIO MANÉ QUALIFIE LES LIONS

Les Lions de la Teranga, confiants après leur dernier match contre le Malawi, une équipe modeste classée 133ème par la FIFA, avaient pour mission de décrocher une victoire. Les coéquipiers de Kalidou Koulibaly devaient rassurer les supporters et retrouver leur dynamique après des performances en demi-teinte. Grâce à un coup franc magistral de Sadio Mané à la 96ème minute, le Sénégal a arraché une précieuse victoire, rejoignant ainsi le Burkina Faso en tête du groupe L et se qualifiant pour la CAN 2025, prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

PREMIÈRE MI-TEMPS : UNE DOMINATION STÉRILE

Le Sénégal a dominé la possession durant la première période, mais sans véritablement inquiéter la défense adverse. Les Malawites, adoptant une approche défensive avec un bloc bas, ont mis en évidence les difficultés offensives des Lions. Privée de créateurs comme Pape Gueye ou Iliman Ndiaye, l’équipe a manqué de solutions pour percer le rideau défensif.

SECONDE MI-TEMPS : LES CHANGEMENTS PAYANTS

L’entrée en jeu de Pape Gueye et d’Iliman Ndiaye, décidée par le coach intérimaire Pape Thiaw, a dynamisé le jeu sénégalais. Le Sénégal a intensifié la pression dans les vingt dernières minutes, se procurant plusieurs opportunités. C’est finalement un coup franc somptueux de Sadio Mané qui a offert la victoire aux Lions. Les Malawites n’ont guère été menaçants, à l’exception d’une tentative repoussée par le gardien Seny Dieng.

DÉBRIEFING : UNE VICTOIRE PRÉCIEUSE MAIS DES AJUSTEMENTS NÉCESSAIRES

Malgré une opposition farouche des Malawites, qui n’avaient rien à perdre, le Sénégal a obtenu une victoire précieuse. Ce succès est une bouffée d’oxygène pour Pape Thiaw et son adjoint Teddy Pellerin, mais il reste des ajustements à faire. L’équipe manque de variations et de mouvements pour déjouer les défenses compactes, et peine à assumer pleinement son statut de leader.

TOPS :

  • Sadio Mané : Une fois de plus, il a démontré son leadership en offrant la victoire grâce à un coup franc décisif, confirmant sa forme actuelle avec Al-Nassr en Arabie Saoudite.
  • El Hadji Malick Diouf : Titulaire en défense, le jeune joueur a livré une performance prometteuse en remplaçant Ismail Jakobs.

FLOPS :

  • Nicolas Jackson et Boulaye Dia : Les attaquants n’ont pas su se montrer dangereux devant le but, décevant par leur manque d’efficacité.
  • L’arbitrage de Bamlak Tessema : Critiqué pour sa tolérance envers les fautes agressives répétées des Malawites, l’arbitre n’a pas su protéger les joueurs.

La victoire qualifie le Sénégal pour la CAN 2025, mais des progrès sont nécessaires pour espérer briller au Maroc.

Le Sénégal valide sa qualification pour la CAN 2025 grâce à un but décisif de Sadio Mané face au Malawi

Dans un match retour tendu contre le Malawi à Lilongwe, le Sénégal a décroché sa place pour la CAN 2025 grâce à un but décisif de Sadio Mané en toute fin de match. En s’imposant 1-0, les Lions de la Teranga marquent ainsi leur 18e participation à la prestigieuse compétition africaine, continuant à renforcer leur statut de géant du football sur le continent.

Sous la direction de Pape Thiaw, le Sénégal a aligné un 4-3-3 résolument offensif. Dès les premières minutes, les Lions ont pris le contrôle du match, multipliant les occasions et mettant une pression constante sur la défense malawite. Cependant, malgré six corners obtenus et plusieurs tentatives en première mi-temps, les Sénégalais peinent à concrétiser leurs opportunités. Les tirs de Moussa Niakhaté et Sadio Mané passent au-dessus ou à côté des cages, frustrant l’équipe qui rentre aux vestiaires sur un score nul et vierge (0-0).

De retour sur le terrain, les hommes de Pape Thiaw intensifient leurs efforts, dominent les débats et assiègent la moitié de terrain malawite. Nicolas Jackson, auteur d’un but lors du match aller, se montre menaçant mais sans réussite. L’équipe malawite, résiliente, tente de résister, bien que largement dominée dans le jeu. La situation se complique davantage pour eux lorsque le Sénégal effectue des changements tactiques à la 69e minute, avec les entrées d’Ismaïla Sarr et Habib Diallo, dans l’espoir de débloquer la situation.

Cependant, malgré la pression accrue, le Sénégal n’arrive toujours pas à concrétiser ses nombreuses occasions. Sadio Mané manque une opportunité clé à la 80e minute, frappant dans le petit filet. Mais les Lions ne se découragent pas.

Finalement, au bout du suspense, alors que le match semble se diriger vers un nul frustrant, le Sénégal obtient un coup franc dans les arrêts de jeu. À la 90e + 6 minute, Sadio Mané, impérial, délivre son équipe et tout un pays en marquant son 46e but en sélection d’un coup franc magistral. Cette réalisation libère les Lions et leur assure la victoire 1-0.

Grâce à ce but tardif, le Sénégal valide son billet pour la CAN 2025, où il cherchera à défendre son titre de champion d’Afrique. Cette qualification, la 18e dans l’histoire du pays, marque un nouvel accomplissement pour les Lions de la Teranga, qui visent une nouvelle fois les sommets du football continental. Pape Thiaw, dans son rôle d’entraîneur intérimaire, a su guider son équipe vers cette qualification cruciale, malgré des moments de doute pendant la rencontre.

Les supporters sénégalais peuvent maintenant se tourner vers la préparation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, avec l’espoir de voir leur équipe briller à nouveau et confirmer leur statut de champions en titre.

Non-diffusion du match Malawi-Sénégal : la RTS s’excuse auprès des téléspectateurs

La Radio Télévision Sénégalaise (RTS) ne pourra malheureusement pas retransmettre le match opposant le Sénégal au Malawi, prévu ce mardi à 13h GMT dans le cadre de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Cette annonce, qui a déçu de nombreux fans de football sénégalais, fait suite à un communiqué de New World TV, le détenteur des droits TV, informant d’une situation indépendante de sa volonté.

Un problème persistant de diffusion

Dans son communiqué, la RTS explique que New World TV, son partenaire chargé de fournir les paramètres de retransmission, ne pourra pas diffuser la rencontre en raison de circonstances imprévues. « Cette situation s’est déjà produite lors de la dernière journée, empêchant certains pays de suivre leurs matchs », précise la chaîne nationale, tout en s’excusant auprès des téléspectateurs.

Cet incident est d’autant plus regrettable que les supporters sénégalais avaient déjà été privés d’une diffusion lors de la précédente journée des qualifications. Bien que la RTS se soit assurée de souligner qu’elle n’est en aucun cas responsable de ces interruptions, elle exprime sa compréhension face à la frustration des passionnés de football.

Engagement de la RTS à rétablir la diffusion

Malgré ces difficultés, la RTS rassure le public quant à sa volonté de résoudre la situation dans les meilleurs délais. « Dès que la situation sera rétablie, la RTS s’engage à diffuser les matchs, comme elle le fait habituellement lors des grands événements sportifs. » Ce message se veut porteur d’espoir pour les prochains matchs, particulièrement ceux des Lions de la Teranga dans cette course vers la qualification pour la CAN 2025.

En attendant un retour à la normale, la chaîne remercie ses téléspectateurs pour leur compréhension face à cette situation exceptionnelle.

Sénégal – Malawi : Les Lions visent la qualification pour la CAN 2025

Après une impressionnante victoire 4-0 lors de leur dernière confrontation contre les Flames du Malawi, les Lions du Sénégal espèrent décrocher leur ticket pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 dès la 4e journée des qualifications. Sous la houlette de Pape Thiaw, qui assure l’intérim après le départ d’Aliou Cissé, l’équipe sénégalaise est déterminée à enchaîner les succès.

Demain, à Lilongwe, les hommes de Thiaw auront pour objectif de réitérer leur performance face à un Malawi revanchard. Bien que les Flames aient subi une lourde défaite lors de leur dernière rencontre, Pape Thiaw a mis en garde contre une équipe malawite motivée à se relancer dans la course à la qualification.

« On aura un match difficile, parce que le Malawi veut remonter pour avoir ses chances de qualification. Il va montrer une autre version. C’est à nous d’aborder cette rencontre sur de bonnes bases et mettre tous les ingrédients de notre côté pour gagner et nous qualifier dès cette 4e journée », a souligné Thiaw en conférence de presse de veille de match.

Cette confrontation sera cruciale pour le Sénégal, qui aspire à rejoindre des équipes comme le Burkina Faso, déjà qualifié après sa victoire 2-0 contre le Burundi. Une nouvelle victoire permettrait aux Lions de se concentrer sur la suite de la compétition avec sérénité, tout en consolidant leur statut de favoris.

Pape Thiaw et ses poulains semblent bien armés pour cette tâche, mais ils devront éviter tout relâchement face à une équipe malawite qui jouera devant son public, avec l’envie de faire déjouer les pronostics. Pour les Lions, l’objectif est clair : assurer la qualification dès demain et continuer leur marche vers la CAN 2025.

Éliminatoires CAN 2025 : Les Lions du Sénégal à Lilongwe pour affronter le Malawi

L’équipe nationale de football du Sénégal est arrivée à Lilongwe, la capitale du Malawi, ce dimanche matin, en vue du match retour contre l’équipe malawite lors de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Les Lions de la Teranga, déjà victorieux à Dakar (4-0) vendredi dernier, espèrent confirmer leur bon début de campagne ce mardi à 13h GMT au Bingu National Stadium.

Sous la direction de l’entraîneur Pape Thiaw, l’équipe sénégalaise se présente avec un groupe quasi au complet. Seul Ismail Jakobs, qui souffre d’une blessure au genou, a dû quitter ses coéquipiers pour rejoindre son club afin de suivre un traitement. Cette absence ne devrait cependant pas perturber les ambitions des champions d’Afrique en titre, toujours déterminés à valider leur qualification pour la CAN 2025.

Le Sénégal partage actuellement la tête du groupe L avec le Burkina Faso, chaque équipe comptant 7 points. Une victoire contre le Malawi pourrait leur permettre de prendre de la distance, alors que les Burkinabés devront affronter le Burundi, troisième du groupe avec 3 points. Les Étalons feront face à une rencontre cruciale à l’extérieur, ce qui donne une occasion idéale aux Lions pour creuser l’écart et consolider leur première place.

Le match de ce mardi s’annonce décisif pour les Sénégalais qui, en cas de succès, pourraient déjà envisager avec sérénité leur qualification pour la phase finale de la compétition continentale.

La maire de Kahone, dans le département de Kaolack, Fatou Séne Diouf, a remis une subvention de plus de 6 millions de FCFA aux différentes associations sportives et culturelles (ASC) de la commune.

« C’est avec plaisir que nous rencontrons cette jeunesse responsable, cette jeunesse engagée de la commune de Kahone. Ils sont toujours en première ligne. Aujourd’hui, nous avons remis à la jeunesse de notre commune une subvention de 6 millions de FCFA », a-t-elle déclaré lors de la cérémonie de remise des enveloppes, en présence des acteurs du mouvement sportif et culturel.

La maire de Kahone a profité de l’occasion pour inviter les jeunes des différentes ASC à « bannir la violence dans le milieu sportif », notamment lors de la Coupe du Maire, et à s’engager davantage dans le développement de leur commune.

Ce geste, d’une grande importance, a été salué à sa juste valeur par le président de la zone 8 de Kahone.

Selon Assane Séne, « 15 ASC ont reçu 175.000 FCFA, la zone a bénéficié de 550.000 FCFA, l’ASC communale, ASC Kahone, a reçu 1.550.000 FCFA, et Kahone FC, 550.000 FCFA. En plus, les écuries de lutte, ainsi que les sections de handball, de basket-ball et les autres sportifs, ont également reçu leurs subventions. Depuis que Madame le Maire est en fonction, on note chaque année une hausse des subventions », a-t-il souligné.

Le Sénégal Écrase le Malawi et Confirme sa Suprématie dans les Éliminatoires de la CAN 2025

Le Sénégal a démontré sa domination incontestée lors de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 en surclassant largement le Malawi 4-0 à Diamniadio. Devant un public enflammé, les Lions de la Téranga ont livré une prestation impressionnante, renforçant ainsi leur position de leader du Groupe J, à égalité de points avec le Burkina Faso.

Dès le début du match, l’équipe sénégalaise a affiché une maîtrise totale du jeu, imposant un rythme élevé à leurs adversaires. À la 35e minute, Pape Gueye a lancé les hostilités en inscrivant le premier but d’une superbe frappe, confirmant la pression exercée par les locaux sur la défense malawienne. Ce but a permis aux Lions de prendre l’avantage avant la mi-temps.

En deuxième mi-temps, la machine sénégalaise s’est véritablement mise en route. À la 69e minute, l’incontournable Sadio Mané a doublé la mise après une action bien construite. Deux minutes plus tard, Boulaye Dia a aggravé le score en marquant le troisième but sénégalais, enfonçant encore davantage une équipe malawienne dépassée. Pour sceller cette victoire éclatante, Nicolas Jackson a inscrit un quatrième but à la 77e minute, offrant ainsi une fin de match tranquille aux Lions.

Le Sénégal n’a laissé aucune chance à ses adversaires, dominants à la fois sur le plan défensif et offensif. Grâce à cette performance, les hommes de Pape Thiaw prennent de plus en plus d’assurance et confirment leur statut de grand favori dans ces éliminatoires de la CAN 2025.

Classement du Groupe J après cette 3e journée

  1. Sénégal : 7 points (+5)
  2. Burkina Faso : 7 points (+5)
  3. Burundi : 3 points
  4. Malawi : 0 point

Avec cette victoire, les Lions de la Téranga se rapprochent de la qualification pour la phase finale de la CAN 2025 et envoient un message fort à leurs futurs adversaires. Le prochain objectif est clair : continuer sur cette lancée pour décrocher leur billet pour la compétition continentale.

Les Buteurs de la rencontre :

  • 35e minute : Pape Gueye (Sénégal)
  • 69e minute : Sadio Mané (Sénégal)
  • 71e minute : Boulaye Dia (Sénégal)
  • 77e minute : Nicolas Jackson (Sénégal)

Le Sénégal, fort de ses performances, peut aborder avec confiance les prochaines échéances de ces éliminatoires.

Victoire écrasante du Sénégal face au Malawi : 4-0, les Lions rugissent fort !

Dans une prestation magistrale, le Sénégal a dominé le Malawi 4-0 lors des éliminatoires de la CAN 2025. Sous la direction de l’entraîneur intérimaire Pape Thiaw, les Lions de la Teranga ont montré leur supériorité dès le début du match, confortés par un schéma tactique en 4-4-2.

Le tournant de la rencontre est intervenu à la 15e minute, lorsque Brighton Munthali, gardien du Malawi, a été expulsé pour avoir fauché Sadio Mané, laissant son équipe en infériorité numérique. Cette situation a permis aux Sénégalais de prendre le contrôle du jeu, ouvrant le score à la 35e minute grâce à une superbe frappe de Pape Gueye, qui a trompé le gardien remplaçant.

En seconde période, malgré un but refusé pour hors-jeu à Sadio Mané, les Lions ont continué leur pression offensive. Sadio Mané a finalement doublé la mise à la 68e minute, suivi par Boulaye Dia à la 71e minute, qui a creusé l’écart. Nicolas Jackson, entré en jeu, a scellé la victoire avec un quatrième but à la 77e minute.

Le Sénégal, porté par un public fervent, a livré une prestation solide et pleine d’intensité. Cette victoire éclatante renforce les espoirs des Lions de se qualifier avec brio pour la CAN 2025. Ils retrouveront le Malawi le 15 octobre pour le match retour, avec la ferme intention de poursuivre sur cette lancée gagnante.

Habib Bèye dément avoir été approché pour remplacer Aliou Cissé à la tête des Lions du Sénégal

Ces derniers jours, plusieurs rumeurs ont circulé au sujet d’un possible remplacement d’Aliou Cissé à la tête de l’équipe nationale du Sénégal. Parmi les noms avancés pour lui succéder, celui de Habib Bèye a souvent été mentionné, notamment dans un article du journal L’Équipe affirmant que l’ancien international sénégalais avait été contacté par la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Cependant, Habib Bèye, ancien défenseur des Lions et entraîneur acclamé en France, a tenu à clarifier la situation. L’actuel coach du Red Star, sacré meilleur entraîneur de Ligue 2 en 2024 par la Fédération française de football, a catégoriquement démenti cette information. « Je n’ai jamais été approché par la FSF pour discuter d’un quelconque remplacement d’Aliou Cissé », a-t-il déclaré, coupant court aux spéculations.

Ce démenti ferme met en lumière une tendance récurrente à l’encontre des personnalités publiques, où les rumeurs et spéculations peuvent rapidement être amplifiées par les médias. Bèye, qui a su s’imposer en tant qu’entraîneur en France avec une philosophie de jeu moderne et rigoureuse, a rappelé que ses priorités actuelles se concentraient uniquement sur son travail avec le Red Star. « Ce n’est pas dans mes plans de carrière pour le moment », a-t-il ajouté, signifiant qu’il est pleinement investi dans son rôle actuel.

Du côté de la FSF, aucune déclaration officielle n’a été faite concernant un éventuel changement à la tête de la sélection. Aliou Cissé, en poste depuis 2015, reste le sélectionneur en titre et continue de bénéficier du soutien d’une grande partie de l’opinion publique, après avoir conduit les Lions de la Teranga à leur première victoire en Coupe d’Afrique des Nations en 2022.

Cette clarification de Habib Bèye rappelle l’importance de se méfier des informations non vérifiées et de se fier aux déclarations officielles des principaux intéressés. Pour l’heure, l’ancien international sénégalais semble se consacrer pleinement à sa carrière en France, où il continue de gravir les échelons du coaching avec succès.

Les Lionceaux U20 du Sénégal Honorés après leur Triomphe au Tournoi UFOA A

La sélection nationale U20 du Sénégal, surnommée les Lionceaux, a récemment marqué les esprits en remportant le prestigieux tournoi de l’Union des Fédérations Ouest-Africaines de Football (UFOA A), qui s’est déroulé au Libéria. En reconnaissance de cette performance exceptionnelle et de leur qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a récompensé chaque joueur de l’équipe avec une prime individuelle de 1 500 000 FCFA.

Cette distinction a été annoncée par la FSF pour saluer le parcours impressionnant de ces jeunes talents tout au long du tournoi. Sous les applaudissements du comité exécutif de la Fédération, les Lionceaux ont présenté fièrement, ce mercredi, le trophée remporté au Président de la FSF, lors d’une cérémonie solennelle.

Le tournoi UFOA A 2024 a vu le Sénégal débuter en force avec une victoire éclatante de 2-0 face au Mali. Les Lionceaux ont ensuite confirmé leur suprématie tout au long de la compétition, terminant en beauté avec un triomphe face à la Sierra Leone en finale. Cette victoire renforce la position du Sénégal en tant que l’une des nations dominantes du football ouest-africain, notamment dans les catégories de jeunes.

La FSF, à travers cette récompense, a souligné l’importance d’encourager les jeunes talents du pays. Ces primes visent non seulement à récompenser les efforts fournis sur le terrain, mais aussi à motiver les joueurs à s’engager pleinement pour porter haut les couleurs du Sénégal dans les compétitions internationales.

Ce succès des Lionceaux n’est pas seulement une victoire pour l’équipe, mais aussi une source de fierté nationale, témoignant du potentiel croissant du football sénégalais. La CAN U20, à laquelle ils se sont qualifiés, représente désormais un nouvel objectif pour cette génération prometteuse.

Accréditation annuelle des journalistes sportifs : l’ANPS et la LSFP mettent en place un nouveau système

L’Association nationale de la presse sportive (ANPS) et la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) ont décidé, à l’issue d’une rencontre, de mettre en place un système d’accréditation annuelle pour la couverture médiatique de la saison 2024-2025. Cette initiative vise à améliorer l’organisation et la gestion des accès des journalistes sportifs aux différentes compétitions.

La réunion, qui s’est tenue lundi, a réuni des délégations de l’ANPS, dirigée par son président Abdoulaye Thiam, et de la LSFP, conduite par Mohamed Djibril Wade. À cette occasion, les deux entités ont convenu que l’ANPS fournirait à la LSFP une base de données des journalistes à accréditer. Ce dispositif inclut un journaliste de la presse écrite, deux journalistes de la radio et de la télévision, ainsi que dix photographes pour chaque rencontre. Cependant, certaines exceptions pourront être faites en fonction des stades et des rencontres spécifiques.

Un point important à noter est l’exclusion des médias digitaux du processus d’accréditation, selon les termes de l’accord. Pour chaque stade accueillant un match, l’ANPS désignera un point focal pour assurer une meilleure coordination entre les journalistes et les clubs.

La LSFP s’est engagée à mettre en place des espaces de presse sécurisés pour les interviews et à désigner un point focal dans chaque club pour faciliter la communication avec les médias. Un dispositif spécial sera mis en place pour faciliter l’accès des journalistes aux stades, avec des emplacements réservés et l’assistance des responsables.

Les deux parties ont également convenu d’organiser un atelier pour partager ces nouvelles mesures avec tous les acteurs concernés. Une évaluation de ces dispositifs sera faite après les sept premières journées de championnat pour ajuster et améliorer le système si nécessaire.

Cette démarche conjointe entre l’ANPS et la LSFP marque une avancée dans l’encadrement de la couverture médiatique du football sénégalais, assurant ainsi une meilleure organisation pour les journalistes sportifs.

Ismail Jakobs : forfait ou confusion autour de sa blessure ?

La situation d’Ismail Jakobs, international sénégalais évoluant à Galatasaray, suscite la controverse à la veille des prochaines rencontres du Sénégal contre le Malawi, prévues les 11 et 15 octobre dans le cadre des qualifications pour la CAN 2025. Annoncé officiellement forfait en raison d’une blessure, Jakobs a néanmoins été titularisé par son club ce week-end lors d’un match de championnat contre Alanyaspor, où il a disputé l’intégralité de la rencontre (victoire 1-0).

Ce retournement de situation a plongé la Fédération sénégalaise de football (FSF) dans l’incompréhension, d’autant que le joueur avait été remplacé dans la liste des Lions par Abdoul Aziz Ndiaye du Jaraaf, en raison de sa supposée indisponibilité. La presse sénégalaise, notamment Le Quotidien, rapporte que la FSF n’a pas pris à la légère cet épisode, qualifié de « bizarrerie ». Les autorités sportives du Sénégal exigent ainsi la présence de Jakobs au rassemblement des Lions qui commence ce lundi à Diamniadio.

L’incohérence entre les déclarations du club turc et l’alignement du joueur sur le terrain laisse place à des interrogations. Selon des sources proches de la Fédération, les dirigeants turcs auraient joué un jeu ambigu, ce qui a suscité la colère des responsables sénégalais.

Dans ce contexte, la FSF semble bien décidée à clarifier la situation autour de Jakobs. Le Sénégal, qui entame une campagne de qualification importante pour la CAN 2025, veut pouvoir compter sur ses joueurs clés, et ne tolérera pas les incertitudes autour des blessures.

La suite des événements, et surtout la réponse du joueur et de son club, devrait permettre de dissiper les doutes. Mais cette affaire met en lumière une certaine tension entre la Fédération sénégalaise et certains clubs européens, qui, parfois, manquent de transparence concernant l’état de santé de leurs joueurs internationaux.

Eumeu Sène : Vers une prolongation de carrière à 45 ans ?

Le monde de la lutte sénégalaise suit de près le cas d’Eumeu Sène, vétéran et figure emblématique de l’arène. Né le 4 février 1979, le lutteur de l’écurie Tay Shinger a atteint l’âge de 45 ans, marquant ainsi le seuil de la retraite fixé par le Comité national de gestion (CNG) de la lutte. Toutefois, une nouvelle règlementation pourrait permettre à Eumeu Sène de prolonger sa carrière au-delà de cet âge.

D’après Le Soleil, cette disposition exceptionnelle n’est pas inédite. Bombardier, un autre lutteur emblématique, avait bénéficié de cette mesure en présentant un certificat médical attestant de son aptitude à continuer à pratiquer la lutte. Âgé de 48 ans, Bombardier avait ainsi pu disputer quatre combats supplémentaires après avoir prouvé qu’il était toujours apte physiquement. Désormais, cette même mesure pourrait s’appliquer à Eumeu Sène, à condition qu’il remplisse les exigences médicales imposées par le CNG.

Interrogé par Le Soleil, Landiang, agent d’Eumeu Sène, se montre confiant quant aux démarches à venir. « Eumeu Sène ne se fait pas de souci par rapport à un certificat médical d’aptitude à la pratique du sport. Le moment venu, il se rendra au CNG pour suivre la formalité administrative et obtenir sa licence », a-t-il déclaré. L’optimisme de l’équipe autour du lutteur est évident, d’autant que, selon son agent, les promoteurs s’activent déjà pour organiser le prochain combat de la star de la lutte.

Bien que le nom de son futur adversaire ne soit pas encore dévoilé, l’annonce de ce combat suscite déjà une vive attente chez les fans. Eumeu Sène, qui a marqué l’histoire de la lutte sénégalaise par son talent et sa ténacité, pourrait bien remonter dans l’arène et prouver une fois de plus qu’il a encore de l’énergie à revendre, même à l’aube de ses 46 ans.

Dans un sport où la force et la résistance sont primordiales, cette dérogation ouvre la voie à une prolongation de carrière pour les lutteurs les plus expérimentés, et pourrait bien redéfinir la longévité des carrières dans la lutte sénégalaise. Reste à voir si Eumeu Sène pourra, comme Bombardier avant lui, défier le poids des années et offrir aux amateurs de lutte de nouveaux combats mémorables.

Hommage à Aliou Cissé, Héros du Football Sénégalais par Amadou Ba

Un parcours exceptionnel marqué par la gloire, la persévérance et l’engagement national

Texte intégral

Chers compatriotes,
En ma qualité d’ancien Premier ministre et ancien ministre des Sports, je souhaite rendre un hommage solennel et appuyé à Monsieur Aliou Cissé, dont le nom restera à jamais gravé dans l’histoire du Sénégal. Premier sélectionneur à avoir mené notre équipe nationale à la victoire tant attendue en Coupe d’Afrique des Nations, il a offert à notre pays l’un des plus beaux moments de fierté nationale.
Pendant neuf années, Aliou Cissé a su incarner la persévérance et l’excellence, guidant avec passion et détermination nos Lions vers les sommets du football africain. Ses succès éclatants, mais aussi les épreuves qu’il a affrontées, témoignent de son engagement sans faille envers notre nation. Grâce à lui, le Sénégal a retrouvé une place de choix sur la scène sportive internationale.
Aujourd’hui, alors qu’il quitte ses fonctions, je tiens à lui exprimer toute ma reconnaissance et celle du peuple sénégalais. Son travail acharné et sa volonté d’excellence ont marqué à jamais le football sénégalais. Nous lui devons cette page glorieuse de notre histoire sportive et nationale.
Je souhaite également tout le succès à son successeur, qui aura la lourde responsabilité de poursuivre l’œuvre entamée par Aliou Cissé. Le Sénégal continuera à soutenir avec ferveur son équipe nationale, uni dans l’espoir de nouvelles victoires et d’une continuité dans l’excellence.
Merci, Aliou Cissé, pour tout ce que vous avez accompli. Votre nom restera à jamais associé à l’honneur, au courage et à la gloire de notre nation.

Amadou BA

Ancien Premier Ministre

Ancien Ministre des Sports

Pape Bouna Thiaw et Teddy Pellerin assurent l’intérim après le départ d’Aliou Cissé

Après une ère marquée par de nombreux succès sous la houlette d’Aliou Cissé, l’équipe nationale de football du Sénégal se retrouve à un tournant. Le départ du sélectionneur a provoqué des interrogations quant à la direction que prendront les Lions de la Teranga. En attendant de connaître le futur remplaçant à la tête de la sélection, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a pris la décision de confier la gestion des Lions pour les prochaines rencontres de qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 à un staff intérimaire.

C’est le duo formé par Pape Bouna Thiaw et Teddy Pellerin qui aura la lourde responsabilité de mener l’équipe pour les 3e, 4e, 5e et 6e journées des éliminatoires. Selon les informations rapportées par Sud Quotidien, cette décision a été adoptée dans un esprit de continuité. En effet, Pape Bouna Thiaw, ancien international sénégalais, était déjà membre du staff technique en tant qu’adjoint d’Aliou Cissé. Quant à Teddy Pellerin, il occupait le poste de préparateur physique des Lions.

Le choix de la FSF est clair : ne pas bouleverser une équipe déjà en place, mais lui faire confiance pour la suite de la campagne de qualifications. « Nous avons pris la décision de poursuivre avec le staff qui était déjà en place pour les quatre prochains matchs. Il n’y a aucune raison de changer », confie une source proche de la Fédération au quotidien sénégalais. Cette continuité est d’autant plus renforcée par l’intégration de Mayacine Mar, le Directeur technique national (DTN), qui viendra en soutien.

La priorité immédiate de ce staff intérimaire sera de maintenir la dynamique positive enclenchée par Cissé et son équipe. Les Lions du Sénégal, champions en titre de la CAN 2022, se trouvent dans une position de favoris dans ces qualifications pour la CAN 2025. Avec une équipe solide et un cadre déjà bien rodé, l’objectif sera de poursuivre sur cette lancée, en gérant au mieux ces prochaines échéances cruciales.

Toutefois, la situation sera réévaluée après la fin de ces matchs de qualification. La Fédération prendra le temps d’analyser les résultats et le contexte global avant de se prononcer définitivement sur le futur de l’encadrement technique des Lions. Pour le moment, la transition semble se faire dans le calme et la cohésion, avec l’espoir de ne pas perturber le groupe dans cette phase décisive.

Kaolack / Sport : Un citoyen rend hommage à Aliou Cissé et lui souhaite plein succès

Quelques heures après le limogeage d’Aliou Cissé à la tête de l’équipe nationale de football, un citoyen de Kaolack a rendu hommage à l’enfant de Ziguinchor pour sa bonne collaboration et ses brillants résultats à la tête des différentes sélections nationales qu’il a dirigées depuis son arrivée en 2011. Il lui a également souhaité plein succès pour l’avenir. « L’histoire d’Aliou Cissé avec les Lions est marquée par des succès impressionnants, bien que son parcours ait souvent été critiqué pour ses choix tactiques. Son contrat en tant que sélectionneur n’a pas été renouvelé, mettant ainsi fin à son aventure à la tête de la sélection nationale sous la décision des nouvelles autorités du pays », a souligné Abdou Kafour Biaye.

Selon lui, avec neuf ans passés à la tête des Lions, Cissé a dirigé 93 matchs, pour un bilan de 60 victoires, 22 matchs nuls et seulement 12 défaites. « Sous sa direction, le Sénégal a atteint deux finales de la CAN : la première en 2019 en Égypte, perdue face à l’Algérie, et la deuxième en 2022 au Cameroun, remportée face à l’Égypte. Cette victoire historique a offert au Sénégal son premier titre continental, gravant ainsi le nom d’Aliou Cissé dans les annales du football africain. Sur le plan continental, Aliou Cissé a su maintenir une régularité impressionnante. Il a qualifié le Sénégal pour quatre éditions consécutives de la CAN, et ce à chaque fois deux journées avant la fin des qualifications. Sous sa houlette, le Sénégal a occupé la première place du classement FIFA des nations africaines pendant trois années consécutives, une performance rare qui témoigne de la constance de l’équipe », a-t-il déclaré.

Sur la scène internationale, ajoute-t-il, le natif de Ziguinchor a également brillé en qualifiant le Sénégal pour deux éditions consécutives de la Coupe du monde, en 2018 et 2022. « Lors de cette dernière édition, les Lions ont atteint les huitièmes de finale, une réalisation qui renforce le palmarès du technicien sénégalais », a conclu, admiratif, M. Biaye.

Aliou Cissé réagit à son limogeage : « Je le prends avec philosophie »

Aliou Cissé, l’entraîneur des Lions de la Teranga depuis 2015, n’est plus à la tête de l’équipe nationale sénégalaise. Suite à l’élimination du Sénégal en huitièmes de finale de la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN), le ministre des Sports a décidé de ne pas renouveler son contrat. Cette décision a été communiquée par le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor, qui a informé Cissé par téléphone après son retour d’Arabie saoudite.

Aliou Cissé a réagi avec dignité à la nouvelle, déclarant qu’il accepte cette décision « avec philosophie, hauteur et grandeur ». Il a également souligné que « l’intérêt du Sénégal est au-dessus de tout » et que les autorités ont leurs raisons pour ce choix.

Ce limogeage marque la fin d’une ère pour Cissé, qui a mené le Sénégal à plusieurs succès, notamment la victoire historique à la CAN 2021.

ÉQUIPE NATIONALE DE FOOTBALL : ALIOU CISSÉ SUR LE DÉPART

Le vent du changement souffle sur l’équipe nationale du Sénégal. Le sélectionneur Aliou Cissé, à la tête des Lions de la Teranga depuis 2015, semble désormais sur le départ. Selon plusieurs sources, son contrat n’a pas été renouvelé par le ministère des Sports, en dépit de la demande insistante de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), qui souhaitait prolonger son bail. Cette situation soulève de nombreuses interrogations à un moment décisif pour l’équipe nationale, qui doit affronter le Malawi les 11 et 15 octobre prochains dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025.

Aliou Cissé restera dans les mémoires comme l’entraîneur qui a mené le Sénégal à son premier sacre en Coupe d’Afrique des Nations en 2022. Sous sa direction, l’équipe a également participé à la Coupe du Monde 2018 et s’est imposée comme l’une des meilleures sélections africaines. Toutefois, son bilan a été entaché par certaines critiques récurrentes, notamment sur son approche tactique jugée trop défensive et son incapacité à maintenir une dynamique constante de résultats après les grands succès.

Le départ de Cissé, accompagné de celui du directeur technique Mayacine Mar, était devenu une revendication forte des supporters sénégalais, déçus par les performances en demi-teinte de l’équipe ces derniers mois. Les spéculations vont bon train concernant son éventuel successeur. Parmi les favoris figurent Pape Thiaw, actuel adjoint de Cissé, ainsi que Habib Bèye et Oumar Daf, tous deux anciens internationaux sénégalais et reconnus pour leurs compétences dans la gestion d’équipe.

Cette décision intervient à un moment délicat pour les Lions de la Teranga, qui doivent rapidement se préparer pour les échéances à venir. Avec les éliminatoires de la CAN 2025 à l’horizon, la fédération se retrouve sous pression pour nommer un nouvel entraîneur capable de reprendre les rênes et d’assurer la qualification de l’équipe. Il est donc essentiel que cette transition se fasse dans les meilleures conditions, afin de ne pas perturber la préparation des joueurs.

À ce jour, la FSF n’a pas encore communiqué officiellement sur la situation d’Aliou Cissé ni sur la future direction technique de l’équipe. Les prochains jours seront donc cruciaux pour l’avenir du football sénégalais.

Aliou Cissé sur le départ : un tournant pour le football sénégalais

C’est un coup de tonnerre qui secoue le football sénégalais à quelques jours d’une échéance cruciale pour les Lions de la Teranga. Selon Sud Quotidien, le contrat d’Aliou Cissé, sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, ne sera pas renouvelé. Une décision que les nouvelles autorités sportives du pays ont prise malgré les succès historiques accumulés par le technicien de 48 ans.

La nouvelle, tombée en pleine préparation de la double confrontation contre le Malawi, prévue les 11 et 15 octobre dans le cadre des qualifications pour la CAN 2025, remet en question la sérénité du groupe. Alors que les convocations des joueurs ont déjà été envoyées pour ces rencontres décisives, le Sénégal se retrouve dans l’incertitude quant à la direction de son équipe.

D’après Sud Quotidien, c’est la ministre des Sports qui aurait apposé son véto sur la prolongation d’un an du contrat d’Aliou Cissé, que la Fédération sénégalaise de football (FSF) avait pourtant souhaitée. Dans une lettre confidentielle adressée à la FSF, elle aurait exprimé son opposition catégorique, motivée notamment par le mécontentement populaire après des résultats jugés décevants lors des récentes prestations des Lions. Le match nul (1-1) contre le Burkina Faso, ponctué de sifflets au Stade Abdoulaye-Wade, semble avoir cristallisé cette insatisfaction.

Même la victoire en déplacement contre le Burundi (0-1) à Lilongwe, au Malawi, n’a pas suffi à convaincre les autorités de maintenir Cissé à son poste. Il apparaît donc que la décision est définitive, malgré les succès majeurs du sélectionneur sénégalais.

Arrivé à la tête des Lions en 2015, Aliou Cissé a transformé le Sénégal en une puissance du football africain. Capitaine emblématique de la Génération 2002, il a su transmettre son expérience à la sélection, la menant au sommet du football continental. Son palmarès en tant qu’entraîneur est impressionnant : victoire à la CAN 2021, participation à deux Coupes du monde (2018 et 2022) et une place de finaliste lors de la CAN 2019. Sous sa direction, le Sénégal a longtemps occupé la première place du classement FIFA en Afrique.

Mais malgré ces performances, les attentes des supporters et des autorités restent immenses. Les résultats récents, jugés insuffisants par une partie de l’opinion publique, semblent avoir scellé son sort.

Avec la non-reconduction de Cissé, l’avenir des Lions apparaît flou. Sud Quotidien soulève une question cruciale : qui prendra les rênes de l’équipe pour les deux matchs contre le Malawi ? L’adjoint d’Aliou Cissé, Pape Bouna Thiaw, pourrait assurer l’intérim, mais pour combien de temps ? La Fédération et l’État devront rapidement trouver une solution pour maintenir la cohésion et l’élan compétitif d’une équipe qui a toujours l’ambition de briller sur la scène internationale.

Le départ d’Aliou Cissé marque la fin d’une ère pour le football sénégalais, une période jalonnée de succès inédits et de moments historiques. Mais cette rupture intervient à un moment critique, à la veille d’une nouvelle campagne pour la qualification à la CAN 2025. Le Sénégal devra trouver un nouvel élan, tout en espérant que les fondations solides posées par Cissé permettront de poursuivre sur la voie du succès.

Mouhamed Tafsir Ba : Un Nouveau Champion du Monde qui Insuffle un Vent de Fierté au Sénégal

Le Sénégal a franchi une étape décisive dans le monde des sports de combat ce samedi avec la victoire éclatante de Mouhamed Tafsir Ba. Le jeune kick-boxeur sénégalais est désormais sacré champion du monde dans la catégorie des moins de 91 kg, après avoir battu l’Ouzbek Murodbek Azimov en finale à Tachkent, en Ouzbékistan. Devant un public acquis à son adversaire, Mouhamed Tafsir Ba a démontré son talent, sa détermination et son courage pour remporter ce titre prestigieux.

Cette victoire ne doit rien au hasard. Dès l’année dernière, Mouhamed Tafsir Ba avait annoncé ses ambitions avec fermeté, se fixant pour objectif de conquérir les sommets du kick-boxing mondial. Aujourd’hui, son rêve est devenu réalité, mais c’est le fruit d’un travail acharné, de nombreux sacrifices et d’une volonté inébranlable. Champion du Sénégal et de la zone 2, il a su dominer ses adversaires tout au long de la compétition pour s’offrir une place parmi l’élite mondiale.

Si Mouhamed Tafsir Ba brille aujourd’hui sur la scène du kick-boxing, il est loin de se limiter à cette seule discipline. Véritable touche-à-tout des sports de combat, il pratique également la boxe anglaise, le MMA (arts martiaux mixtes) et le Sanda, une forme de kung-fu moderne. Dans chacune de ces disciplines, il s’est distingué par son talent, son agilité et sa capacité à s’adapter aux exigences variées des différents arts martiaux. Cette polyvalence exceptionnelle fait de lui l’un des combattants les plus complets de sa génération.

Au-delà de son propre succès, la victoire de Mouhamed Tafsir Ba a une signification plus large pour le Sénégal. Elle met en lumière le potentiel du pays dans les sports de combat, longtemps dominés par d’autres nations. Ce sacre mondial pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire du sport sénégalais, en inspirant une nouvelle génération d’athlètes à poursuivre leurs rêves et à repousser leurs limites.

Pour le peuple sénégalais, Mouhamed Tafsir Ba s’impose non seulement comme un champion, mais aussi comme une source de fierté et un modèle à suivre. À seulement 26 ans, il incarne l’espoir et la détermination de toute une nation, prête à conquérir le monde, une victoire à la fois.

Avec ce titre de champion du monde, Mouhamed Tafsir Ba ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire des sports de combat au Sénégal. Un chapitre qui, à n’en pas douter, continuera à s’écrire en lettres d’or dans les années à venir.

Aliou Cissé en attente de sa prolongation : Entre incertitude et tensions au sein de la FSF

La prolongation du contrat d’Aliou Cissé, sélectionneur de l’équipe nationale sénégalaise depuis 2015, soulève des vagues au sein de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Alors que le président de la FSF, Augustin Senghor, a annoncé sa volonté de prolonger le contrat du technicien, celui-ci est arrivé à terme le 31 août dernier, et les autorités restent silencieuses.

La FSF a pourtant saisi le ministère des Sports pour valider une reconduction d’au moins un an. Toutefois, le ministère, sous la direction de Khady Diène Gaye, semble adopter une attitude d’attentisme. Plusieurs questions concernant le sélectionneur et son avenir ont été soulevées, laissant la Fédération dans l’incertitude. Malgré une reconduction tacite, l’absence de réponse formelle de la tutelle met en lumière un malaise plus profond entre l’équipe nationale et une partie du public sénégalais, qui semble en désaccord avec le maintien de Cissé à la tête des Lions.

Cette tension a été exacerbée après le nul contre le Burkina Faso lors des éliminatoires de la CAN 2025, incitant une partie des membres du Comité exécutif de la FSF à réclamer le départ de Cissé. Malgré les critiques, le directeur technique national, Mayacine Mar, a pris la défense de l’entraîneur, soulignant les bons résultats de l’équipe en 2024 : 8 victoires, 3 nuls, et 18 buts marqués contre seulement 4 encaissés. Cependant, pour certains membres du Comex, ces arguments sont insuffisants et Cissé semble être arrivé en fin de cycle.

Les discussions autour du contrat de Cissé, signé en novembre 2022, révèlent des objectifs ambitieux pour le sélectionneur, dont certains n’ont pas été atteints, notamment la conservation du titre de champion d’Afrique. Le ministère des Sports, en tant que payeur, pourrait peser dans la décision finale, bien que le directeur de la Haute compétition, Cheikh Fall, ait affirmé que son département n’a pas encore été impliqué dans ce dossier.

Face à cette situation, la FSF se retrouve dans une impasse, partagée entre la volonté de maintenir une stabilité au sein de l’équipe et les pressions de la tutelle ainsi que d’une partie du public, qui demande un renouveau à la tête des Lions. L’Assemblée générale ordinaire de la FSF, prévue le 21 septembre à Guéréo, pourrait offrir un éclairage sur l’avenir du sélectionneur et sur la direction que prendra la Fédération.

Rapport financier 2023 de la FSF : Une baisse de 5,4 milliards de FCFA du chiffre d’affaires observée

L’année 2023 a été marquée par une baisse significative des revenus pour la Fédération sénégalaise de football (FSF), avec un recul de 5,4 milliards de FCFA dans son chiffre d’affaires, soit une chute de 70 % par rapport à 2022.

Cette diminution s’explique principalement par l’absence de grandes compétitions telles que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et la Coupe du monde, qui avaient permis à la FSF de générer 17,6 milliards de FCFA l’année précédente. En revanche, les dépenses, notamment celles liées aux subventions aux ligues et clubs, ainsi qu’aux primes et bonus, sont restées stables en 2023.

Au final, la FSF accuse un déficit d’exploitation de 2,1 milliards de FCFA, contrastant avec l’excédent de 11 milliards de FCFA enregistré en 2022, selon le rapport financier consulté par Wiwsport.

Tournoi UFOA-A : le Sénégal accroché par la Gambie (2-2) mais qualifié pour les demi-finales

L’équipe nationale U20 du Sénégal a décroché sa place en demi-finales du tournoi UFOA-A U20, malgré un match nul (2-2) contre la Gambie ce jeudi. Les Lionceaux, dirigés par Serigne Saliou, ont validé leur qualification après une rencontre intense qui rappelle la dernière finale de la CAN U20.

Cheikh Tidiane Thiam a ouvert le score pour le Sénégal à la 42e minute. Cependant, la Gambie a repris l’avantage en début de seconde période avec des buts de Sillah (52e) et Badji (59e). C’est finalement Abdourahmane Dia, entré en cours de jeu, qui a arraché l’égalisation à la 75e minute, sauvant un précieux point pour son équipe.

Avec quatre points dans un groupe de trois équipes, à la suite du forfait de la Mauritanie, le Sénégal est assuré de figurer parmi les deux premiers et ainsi de poursuivre l’aventure en demi-finales.

Le lutteur Ada Fass arrêté après une altercation violente dans un bar

Le monde de la lutte sénégalaise est une nouvelle fois en émoi après l’arrestation d’Adama Correa, mieux connu sous le nom de lutteur Ada Fass. Ce lundi soir, Ada Fass, pensionnaire de l’écurie Fass Benno, a été appréhendé par les forces de l’ordre après une violente altercation dans un bar de la Médina, rapporte Seneweb.

Les faits se sont déroulés dans la nuit de lundi à mardi au bar « Chez Mbaye Dia », situé dans le 4e arrondissement de Dakar. Selon les témoignages, Ada Fass et ses compagnons se seraient impliqués dans une bagarre avec le propriétaire du bar. Les échauffourées ont rapidement dégénéré, entraînant des coups et blessures. Le propriétaire du bar a été sévèrement agressé et a dû être transporté à l’hôpital pour recevoir des soins.

La police, alertée par l’incident, est intervenue sur les lieux. Ada Fass et ses amis ont été interpellés et conduits au commissariat, où ils ont passé la nuit en détention. Le lutteur est désormais poursuivi pour coups et blessures volontaires.

Ce n’est pas la première fois qu’Ada Fass se retrouve dans le viseur de la justice. En mai 2023, il avait déjà été arrêté et condamné pour association de malfaiteurs et vol avec violence. Son implication dans des affaires judiciaires est un fait récurrent, ajoutant à la notoriété controversée du lutteur.

L’arrestation de Ada Fass suscite de vives réactions parmi ses fans et les observateurs du monde de la lutte. Sa réputation de lutteur talentueux est ternie par ces incidents, qui alimentent les débats sur la conduite des sportifs et leur comportement en dehors des arènes.

Le département de la justice est désormais chargé d’examiner les circonstances de cette nouvelle altercation et de déterminer les responsabilités. L’évolution de cette affaire pourrait avoir des répercussions sur la carrière d’Ada Fass et sur l’image de la lutte sénégalaise, un sport profondément ancré dans la culture locale.

Les autorités judiciaires continuent d’enquêter sur les détails de l’incident, et des mesures seront prises en fonction des résultats de l’enquête. En attendant, Ada Fass et ses amis restent sous le coup des poursuites pour leur implication dans cette violente altercation.

Kaour/ Sport: Le maire subventionne des ASC à la hauteur de 1.450.000 fr CFA.

Le maire de la commune de Kaour, département de Goudomp a remis ce lundi des subventions aux 5 ASC ( Associations Sportives et Culturelles) de sa collectivité engagées dans le championnat communal de football de cette saison.  » Nous voulons mettre nos ASC dans les conditions optimales pour bien dérouler ces Navétanes qui demandent beaucoup de moyens. Parmi les 5 ASC , Chaque ASC a eu droit d’une enveloppe de 150.000 fr , soit un total de 750. 000 fr CFA. Nous avons remis au comité d’organisation un montant de 650.000 fr et appui symbolique au groupe TV. Au total nous avons décaissé une somme globale de 1.450.000 fr CFA a souligné le maire de la commune de Kaour. M. Ndiaye s’est prononcé ce lundi lors de la cérémonie officielle de subvention aux ASC de sa commune engagées pour cette saison 2024 en présence des acteurs sportifs et élus.

CHAN 2025 : La CAF dévoile les dates et le lieu du tournoi

Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe, a officiellement annoncé ce lundi les dates et lieux du prochain Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025. Prévu initialement en 2024, l’événement aura finalement lieu du 1er au 25 février 2025, en raison d’un calendrier footballistique africain « congestionné », selon les propos de Motsepe.

Le Sénégal, vainqueur de l’édition précédente, défendra son titre lors de cette compétition, qui se déroulera pour la première fois dans trois pays : le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda. Ce trio, également choisi pour organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2027, saisira cette occasion pour tester ses capacités organisationnelles en amont du plus grand tournoi continental.

Les qualifications pour le CHAN 2025 débuteront dès octobre 2024, avec un premier tour prévu entre le 21 et le 27 de ce mois. Une nouveauté notable pour cette édition : les équipes auront désormais la possibilité de convoquer des joueurs expatriés en Afrique, une décision qui marque un tournant dans l’histoire du CHAN, traditionnellement réservé aux joueurs évoluant dans les championnats locaux.

Cette décision a été prise lors du comité exécutif de la CAF qui s’est tenu à Nairobi, capitale du Kenya, le jour même de l’annonce. Ce choix de report suit la tendance des deux éditions précédentes, où le CHAN a été décalé, témoignant des défis posés par la coordination des différentes compétitions continentales et internationales.

Ainsi, le CHAN 2025 s’annonce comme une étape importante dans la préparation de la CAN 2027, tout en offrant aux sélections nationales l’opportunité de briller sur la scène continentale.

Exploit des Lionceaux : Le Sénégal élimine l’Égypte et se qualifie pour les demi-finales

Les Lionceaux du basket sénégalais viennent de signer une victoire historique en éliminant le champion d’Afrique en titre, l’Égypte, avec un score final de 68 à 61. Cette victoire, obtenue dans un match à haute intensité, démontre une montée en puissance de l’équipe sénégalaise sous la direction de leur coach Parfait Adjivon.

Dès le début de la rencontre, les Lionceaux ont pris le contrôle, remportant le premier quart-temps sur le score de 19 à 16. Les Sénégalais ont ensuite maintenu leur rythme et sont allés à la pause avec une avance de quatre points (32-28), mettant déjà la pression sur leurs adversaires égyptiens.

Dans le troisième quart-temps, le Sénégal, emmené par un Cheikh Biteye en feu avec 23 points à son actif, a su garder son avance (47-43). Biteye, omniprésent sur le terrain, a été le fer de lance de l’offensive sénégalaise, rendant la tâche extrêmement difficile pour les Égyptiens.

Le dernier quart-temps a confirmé la solidité des Lionceaux. Grâce aux performances exceptionnelles de Codé Mbengue (10 points), d’Ousseynou Sambe (12 points) et de Tidiane D’Almeida (8 points), le Sénégal a fini en force. Imperturbables dans les moments décisifs, les Lionceaux ont résisté à la pression pour l’emporter 68 à 61 et signer ainsi un des plus beaux exploits du tournoi.

Cette victoire éclatante contre l’Égypte, championne d’Afrique en titre, fait du Sénégal un sérieux prétendant au titre. La qualification en demi-finale marque une nouvelle étape dans le parcours remarquable des Lionceaux dans ce tournoi. Ils confirment ainsi leur montée en puissance et suscitent de grands espoirs chez les supporters sénégalais pour la suite de la compétition.

Parfait Adjivon et ses protégés n’ont désormais qu’un objectif : décrocher le titre et marquer l’histoire du basket sénégalais.

Tragique fin pour Rebecca Cheptegei : un cas emblématique des violences faites aux femmes

Le décès de la marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei, brûlée vive par son compagnon le 1er septembre dernier, a suscité une onde de choc internationale. Cette tragédie s’ajoute à une série de meurtres liés au genre, soulignant l’ampleur des violences sexistes, notamment en Afrique de l’Est. L’agresseur, Dickson Ndiema Marangach, a succombé lundi soir aux brûlures qu’il s’était infligées lors de l’attaque, a annoncé mardi l’hôpital Moi Teaching and Referral d’Eldoret, dans l’ouest du Kenya.

L’incident, survenu à Endebess, une ville de l’ouest du Kenya, a choqué la communauté sportive et bien au-delà. Selon les déclarations du père de Rebecca, la dispute entre l’athlète et son compagnon aurait été provoquée par un différend concernant un terrain qu’elle avait acquis pour y construire sa maison. En revenant de l’église avec ses enfants, Cheptegei a été aspergée d’essence par Marangach, qui l’a ensuite embrasée. Grièvement brûlée à plus de 80%, la jeune femme, âgée de 33 ans, est décédée des suites de ses blessures le jeudi suivant.

Rebecca Cheptegei avait récemment pris part au marathon des Jeux olympiques de Paris, où elle avait terminé 44e. Sa mort a provoqué une vive émotion à travers le monde, notamment dans la communauté sportive. La ville de Paris a annoncé qu’elle rendrait hommage à l’athlète en nommant un site sportif en son honneur.

La tragédie de Cheptegei a également attiré l’attention sur le fléau des violences faites aux femmes. Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a fermement condamné ce « meurtre violent », pointant du doigt un problème trop souvent négligé. En 2022, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a recensé 725 femmes tuées dans des violences liées au genre au Kenya.

Cette affaire s’inscrit dans une série de meurtres ayant endeuillé le monde de l’athlétisme. En 2021, Agnes Tirop, une athlète kényane prometteuse, avait été retrouvée poignardée à mort à son domicile. Son mari est actuellement jugé pour ce crime. Un an plus tard, en 2022, la Bahreïnie d’origine kényane Damaris Mutua a également été assassinée par son compagnon. Ces actes violents, qui prennent pour cible des femmes sportives, reflètent un problème systémique qui dépasse le cadre du sport.

Rebecca Cheptegei sera inhumée samedi dans son village familial, dans l’est de l’Ouganda. Sa mort rappelle avec force l’urgence de mettre fin aux violences sexistes et de protéger les femmes contre les abus qui leur coûtent trop souvent la vie.

2eme JOURNÉE DES QUALIFICATIONS ÀLA CAN MAROC 2025BURUNDI / SÉNÉGAL : 0-1

UNE VICTOIRE ÉTRIQUÉE DES LIONS (0-1)

Les Lions du Sénégal se sont eux-mêmes enfermés dans leur propre cage. Pour ce match comptant pour la 2ème journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations MAROC 2025 contre le Burundi, une victoire était impérative pour rassurer les supporters. En tant que grandissime favori du groupe L, composé de modestes équipes comme le Burkina Faso, le Burundi et le Malawi, il était essentiel de maintenir notre statut. Finalement, nous avons vaincu les Hirondelles du Burundi par un score de 1-0, mais sans éclat, sur un penalty controversé transformé par Ismaïla Sarr. L’essentiel a été fait, mais le panache a manqué.

DÉBRIEFING DU MATCH

1ère mi-temps :

Aliou Cissé a fait des ajustements significatifs en bouleversant le onze de départ avec cinq nouvelles entrées. Dans les buts, Édouard Mendy ; en défense, Kalidou Koulibaly, Abdoulaye Niakhaté et Formose Mendy ; au milieu de terrain, Pape Gueye, Idrissa Gana Gueye, Lamine Camara, Ismaïla Jakobs, et Ismaïla Sarr ; et enfin, en attaque, Sadio Mané et Nicolas Jackson.
Malgré une bonne possession du ballon et une maîtrise notable, les Lions n’ont pas réussi à véritablement inquiéter les Burundais. La première mi-temps a été dominée par le Sénégal, mais le Burundi a opté pour un bloc bas, rendant la tâche difficile aux Lions. Aliou Cissé a maintenu une approche prudente avec trois récupérateurs, ce qui a compliqué la création d’occasions offensives
Pape Gueye a bien tenu son rôle de sentinelle au milieu de terrain, mais Lamine Camara et Idrissa Gana Gueye ont eu du mal à créer des occasions, en particulier pour alimenter Nicolas Jackson en bons ballons. Les fulgurances de Sadio Mané et Ismaïla Sarr n’ont pas suffi à débloquer la situation. Aliou Cissé s’est obstiné à utiliser son système de jeu habituel, qui ne semble pas être bien adapté à la dynamique actuelle de l’équipe.

2ème mi-temps :

De retour des vestiaires, les Lions ont montré plus d’engagement et d’initiative. Les pistons étaient censés créer des brèches dans la défense adverse, mais le bloc bas des Burundais a continué de poser des problèmes. La défense sénégalaise, solide, n’a pas flanché, mais les difficultés à élaborer des actions offensives fluides ont persisté. Les transitions entre la défense et l’attaque se sont révélées laborieuses, et la domination du Sénégal s’est avérée stérile.
Les Lions se sont exposés à quelques contre-attaques dangereuses des Hirondelles, mais ont évité le pire. À la 66ème minute, un penalty a été accordé au Sénégal dans des circonstances très discutables. Ismaïla Sarr l’a transformé, offrant ainsi l’unique but de la rencontre. Cependant, le manque de réalisme devant le but a été flagrant, comme en témoigne l’occasion nette manquée par Iliman Ndiaye, qui aurait pu porter le score à 2-0.

EN DEFINITIVE : Le Sénégal termine ses matchs difficilement et peine à imposer son rythme. Cette victoire minimaliste laisse un goût amer, car les Lions n’ont pas montré leur niveau optimal face à une équipe du Burundi largement à leur portée.

TOPS:
-Ismaïl Jakobs a été l’une des rares satisfactions du match. Solide défensivement et actif offensivement, il a bien combiné avec Sadio Mané pour créer des dédoublements sur le flanc gauche.
-Pape Gueye est devenu indispensable dans le milieu de terrain sénégalais, assurant un rôle essentiel dans la récupération et la transition.

FLOP: un
Sadio Mané, le leader habituel des Lions, traverse une mauvaise passe. Il semble avoir perdu sa sérénité légendaire, commettant des erreurs inhabituelles et des fautes grossières.

Guédel MBODJI

Victoire des Lions face au Burundi : Aliou Cissé satisfait de la prestation de ses joueurs

Après un match nul contre le Burkina Faso (1-1) au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, le Sénégal a rebondi aujourd’hui en s’imposant 1-0 face au Burundi lors de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2025. Cette victoire permet aux Lions de prendre la première place du groupe L avec un total de 4 points.

Le seul but de la rencontre a été inscrit par Ismaila Sarr sur penalty à la 71e minute, après une action provoquée par Sadio Mané. Ce penalty décisif a permis aux hommes d’Aliou Cissé de l’emporter dans un match où ils ont rencontré une forte résistance défensive de la part du Burundi.

En conférence de presse après le match, Aliou Cissé a exprimé sa satisfaction quant à la prestation de son équipe, tout en soulignant qu’il y avait encore du travail à faire pour améliorer certains aspects du jeu. « Ce n’était pas facile, on était face à une équipe qui a trop défendu. Nous sommes très satisfaits car cette victoire nous remet dans la course », a-t-il déclaré.

Le sélectionneur sénégalais a salué la combativité de ses joueurs, notamment face à une défense burundaise compacte, mais a insisté sur la nécessité d’améliorer l’efficacité offensive. « Sur le contenu, c’est satisfaisant, mais il nous faut plus de déplacements dans la surface de réparation pour marquer davantage de buts », a-t-il ajouté.

Cissé a également profité de cette rencontre pour donner du temps de jeu à la nouvelle recrue El Hadj Malick Diouf, qui a fait ses débuts sous les couleurs nationales. Son intégration dans l’équipe représente une nouvelle option pour le Sénégal, alors que les qualifications pour la CAN se poursuivent.

Avec cette victoire, le Sénégal prend une bonne option pour la qualification à la CAN 2025, se positionnant en tête de son groupe. Les Lions devront toutefois continuer à peaufiner leur jeu, notamment sur le plan offensif, pour rester sur cette dynamique positive dans les prochaines rencontres.

Qualifications CAN 2025 : une victoire difficile des Lions contre le Burundi

Après le match nul frustrant contre le Burkina Faso, les Lions du Sénégal étaient sous pression pour leur déplacement au Malawi, où ils ont affronté le Burundi dans le cadre des qualifications pour la CAN 2025. Très attendu après des critiques sur ses choix tactiques, Aliou Cissé, le sélectionneur, a décidé de revoir sa stratégie pour ce match crucial.

Cissé a apporté plusieurs ajustements dans son équipe de départ, en titularisant Formose Mendy au poste de latéral droit et Moussa Niakhaté en défense centrale. De plus, il a modifié son système tactique en abandonnant le 3-5-2, qui n’avait pas porté ses fruits lors du dernier match, pour revenir à un plus traditionnel 4-3-3.

Malgré ces changements, les Lions ont eu du mal à s’imposer sur le terrain lors de la première période. Sadio Mané, leader de l’attaque sénégalaise, et ses coéquipiers peinaient à créer des occasions franches face à une équipe du Burundi bien organisée. Les efforts du Sénégal pour prendre le contrôle du match semblaient vains, et le score restait vierge à la pause.

C’est en seconde période qu’Aliou Cissé a trouvé la solution en faisant entrer en jeu Iliman Ndiaye. Son entrée a immédiatement dynamisé les actions offensives du Sénégal, apportant de la vitesse et de la créativité dans le jeu. Cette vivacité supplémentaire a permis aux Lions de pousser davantage et de se créer quelques occasions.

Le tournant du match est survenu à la 71e minute, lorsque Sadio Mané a obtenu un penalty après une faute dans la surface de réparation burundaise. Ismaila Sarr, en charge du tir, n’a pas tremblé et a transformé tranquillement pour donner l’avantage au Sénégal (0-1). Ce but s’est avéré suffisant pour que les Lions remportent cette rencontre difficile.

Malgré une performance en demi-teinte, le Sénégal a réussi à empocher les trois points, ce qui leur permet de rester bien placés dans leur groupe de qualification. Cette victoire laborieuse avant les 3e et 4e journées, prévues pour le mois prochain, offre un peu de répit à Aliou Cissé et à son équipe, qui devront encore travailler pour trouver la bonne formule afin de garantir leur qualification pour la CAN 2025.

Sadio Mané et Aliou Cissé : la fin de la polémique ?

La polémique a pris une ampleur considérable sur les réseaux sociaux après le match nul entre le Sénégal et le Burkina Faso (1-1) lors de la première journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Une vidéo montrant Sadio Mané, l’attaquant vedette des Lions, visiblement frustré alors qu’Aliou Cissé, le sélectionneur, lui donnait des consignes, a fait le tour de la toile, suscitant des spéculations sur de possibles tensions au sein de l’équipe nationale.

Les images capturées sur le terrain ont immédiatement alimenté les discussions. Certains y ont vu le signe d’un désaccord profond entre Sadio Mané et Aliou Cissé, mettant en doute la cohésion du groupe dirigé par le sélectionneur depuis plusieurs années. Alors que l’équipe sénégalaise venait de concéder un but en toute fin de match, un résultat perçu comme décevant par de nombreux supporters, ce prétendu « accrochage » semblait être la goutte d’eau pour ceux qui remettent en cause les méthodes d’Aliou Cissé.

Face à l’ampleur prise par cette affaire, Sadio Mané n’a pas tardé à réagir pour calmer les esprits. Sur ses réseaux sociaux, l’attaquant de Al-Nassr a publié une photo de lui aux côtés de son sélectionneur, avec des émoticones de cœur et de mains se saluant. Par ce geste symbolique, Mané a clairement voulu montrer qu’il n’y avait aucun conflit entre lui et Cissé, et qu’ils sont toujours unis pour le bien de l’équipe.

Le post de Sadio Mané semble viser à désamorcer les rumeurs et les spéculations sur une supposée cassure au sein du groupe sénégalais. La photo, accompagnée de symboles forts de solidarité et d’entente, cherche à illustrer que la cohésion règne toujours dans la tanière des Lions de la Teranga. Il apparaît donc que les gestes d’humeur de Mané sur le terrain étaient simplement une manifestation de frustration après le match nul, et non un signe de désaccord avec son entraîneur.

Mais cette intervention de la star sénégalaise suffira-t-elle à apaiser les critiques croissantes contre Aliou Cissé ?

Le sélectionneur des Lions de la Teranga traverse une période délicate. Malgré son palmarès impressionnant, avec notamment une victoire en Coupe d’Afrique des Nations en 2022, Cissé fait face à une pression grandissante. Les récents résultats de l’équipe, jugés en deçà des attentes, ont amplifié les critiques. Le nul contre le Burkina Faso a été perçu par une partie des supporters comme une contre-performance, surtout dans un contexte où le Sénégal est considéré comme l’une des meilleures équipes du continent.

La réponse de Sadio Mané sur les réseaux sociaux pourrait calmer les spéculations à court terme, mais elle ne masque pas les défis auxquels est confronté Aliou Cissé. Le manque de dynamisme, les difficultés à concrétiser les occasions, et le manque de cohésion observés lors du match contre le Burkina Faso montrent que l’équipe a besoin d’une redynamisation.

Le match à venir contre le Burundi sera crucial pour les Lions. Cissé devra prouver qu’il peut encore tirer le meilleur de cette équipe talentueuse et maintenir l’unité du groupe, malgré les attentes élevées et la pression populaire.

Pour l’instant, le message de Sadio Mané montre que l’entente entre les cadres de l’équipe et le sélectionneur reste intacte. Mais les prochaines performances de l’équipe détermineront si cette unité pourra se maintenir face aux défis à venir, tant sur le terrain que dans l’opinion publique.

FOOTBALL – 1ERE JOURNEE DES QUALIFICATIONS A LA CAN MAROC 2025 : SENEGAL /BURKINA FASO 1-1

Le Sénégal freiné par le Burkina Faso : Un Match nul au goût d’humiliation

Ce derby ouest -africain entre le Sénégal et le Burkina Faso dans le cadre de la première journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations MAROC 2025 a mis en scène deux équipes aux parcours bien différents dans les classements FIFA.
En tête du continent africain et occupant la 20e place mondiale, le Sénégal était largement favori face au Burkina Faso, classé 67e . Les Lions de la Teranga, forts de leur position dominante, se devaient de commencer cette campagne de qualification sur une note victorieuse. Hélas, les étalons ont fait preuve de plus d’abnégation et de motivation pour obtenir un match nul (1-1 ) qui est un excellent résultat pour eux.

DÉBRIEFING DU MATCH
Le Sénégal est dans le groupe L avec le Burkina , le Burundi et le Malawi. Date : 6 septembre 2024 Lieu : Stade Abdoulaye Wade de Diamnadio dans le cadre de la première journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations de Football MAROC 2025
1ère mi-temps :
Dès le coup d’envoi, les deux équipes ont montré une grande détermination à prendre l’ascendant, créant des occasions de part et d’autre. un pressing haut sur le porteur du ballon. Les Lions ont affiché un esprit combatif et explosif.
À la 11e minute, Jackson manque une occasion franche sur une passe décisive d’Ismaila. On constate néanmoins une possession exceptionnelle de la part des Lions. Sur un pressing réussi, Tapsoba perd le ballon au profit de Sadio Mané, qui ouvre le score à la 15e minute. Au milieu de terrain, le trio Pape Gueye, Gana et Matar Sarr domine, mais peine à se projeter vers l’avant pour apporter de la verticalité offensive.
Le côté droit, où Habib Diarra occupe le poste de piston, apparaît comme le maillon faible de l’équipe, avec une interaction limitée avec Abdoulaye Seck. En conclusion de cette première mi-temps, l’animation offensive est de bonne qualité, mais la finition fait défaut. Le Sénégal contrôle bien le jeu avec une possession fluide, mais il manque d’efficacité devant le but.
Les Étalons n’ont pas réellement mis en danger les Lions. L’apport offensif de Diarra reste inexistant et Abdou Diallo n’a réalisé aucun centre. Pour la seconde période, plus de percussion et d’explosivité seront nécessaires. Il est impératif d’apprendre à « tuer » un match. Il persiste également des problèmes de positionnement et de fébrilité dans l’axe central. Pape Gueye et Gana devront mieux s’accorder dans le repositionnement défensif.
2ème mi-temps :
En deuxième période, avec le retour en force des Étalons, les Lions ont considérablement baissé en intensité, commettant de nombreuses erreurs techniques. Le Sénégal est devenu inexistant, affichant des lacunes techniques inadmissibles à ce niveau de compétition.
Les remplacements de Matar Sarr par Lamine Camara et d’Ismaila Sarr par Jakobs à la 67e minute semblaient logiques, mais n’ont apporté aucun impact significatif. De même, les entrées de Nampalys à la place de Gana et d’Habib Diallo pour remplacer Jackson, censées insuffler une nouvelle dynamique offensive, ont au contraire désorganisé l’équipe. Dépourvus de cohésion, les Lions ont encaissé le but égalisateur à la 94e minute. Les Étalons, de leur côté, ont fait preuve de beaucoup d’abnégation et de motivation jusqu’à la fin.
Pour terminer, le mal est fait, il faudrait en tirer les enseignements et préparer le second match du 10 septembre. Il faut reconnaitre que Aliou Cissé a la chance d’avoir une génération dorée mais il n’en fait pas une bonne et efficiente utilisation.

TOPS :
-Dans une moindre mesure, le gardien Seyni Dieng s’est montré décisif dans ses interventions.

FLOPS :
-Le coaching d’Aliou Cissé a une fois de plus manqué de finesse. De son côté, Pape Thiam n’a pas réussi à s’imposer lors de sa première apparition en tant qu’adjoint. Ce duo technique peine à inspirer confiance.
-L’équipe manque de dynamisme, d’énergie et de style. Pire encore, les lacunes techniques des Lions sont inacceptables à ce niveau de compétition.

CARTON ROUGE :
Ces images des gradins vides lors de ce match sont tout simplement inacceptables, compte tenu du prestige des Lions . Paradoxalement, aucune stratégie promotionnelle n’a été mise en place pour cet événement. Ces pratiques obsolètes n’ont plus leur place à l’ère du marketing sportif et de l’événementiel.
Guédel MBODJ

CAN 2025 : Sénégal vs Burkina Faso, un match clé pour les Lions de la Teranga

Ce vendredi soir à 19h00 GMT, l’Équipe Nationale du Sénégal accueille le Burkina Faso au Stade Abdoulaye-Wade, dans le cadre des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Après quelques performances en demi-teinte lors du dernier rassemblement en vue des qualifications pour le Mondial 2026, les hommes d’Aliou Cissé entendent bien démarrer cette nouvelle saison sur une note de sérénité. Face au Burkina Faso, un adversaire redoutable dans le groupe L, les Lions de la Teranga auront l’opportunité de se relancer.

Un retour au 3-4-3 malgré les critiques

Aliou Cissé, qui a récemment fait l’objet de critiques pour sa stratégie, ne semble pas prêt à abandonner son système en 3-4-3. Lors du dernier rassemblement, ce schéma tactique avait été mis en cause, notamment pour sa compatibilité avec Sadio Mané, la star offensive sénégalaise. Pourtant, pour cette rencontre cruciale, le sélectionneur mise une nouvelle fois sur cette formation.

Sadio Mané, le leader offensif

Sadio Mané, meilleur buteur de l’histoire de la sélection sénégalaise et évoluant actuellement à Al-Nassr, sera de nouveau le pilier de l’attaque sénégalaise. Positionné sur l’aile gauche dans ce 3-4-3, il sera épaulé par Ismaïla Sarr et Nicolas Jackson, en pleine forme depuis son arrivée en sélection. Jackson, auteur de belles prestations avec Villarreal, devrait être préféré à Habib Diallo pour débuter la rencontre.

Des incertitudes défensives et au milieu de terrain

Si l’attaque semble fixée, quelques interrogations subsistent concernant la défense et le milieu de terrain. Abdoulaye Seck est pressenti pour accompagner Kalidou Koulibaly, le capitaine, et Moussa Niakhaté dans la défense à trois. Toutefois, il n’est pas exclu que Pape Gueye, milieu récupérateur talentueux, soit titularisé aux côtés de Pape Matar Sarr et Idrissa Gana Gueye au milieu, permettant à Cissé d’adapter son schéma en 4-3-3 selon les besoins du match.

Dans cette optique, Habib Diarra pourrait occuper le poste de latéral droit, ce qui offrirait une flexibilité tactique supplémentaire en cas de modification du système en cours de match.

La composition probable des Lions de la Teranga

Pour cette rencontre décisive face au Burkina Faso, voici la composition probable des Lions :

  • Gardien : Edouard Mendy
  • Défenseurs : Abdoulaye Seck, Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté
  • Milieux de terrain : Habib Diarra, Pape Matar Sarr, Idrissa Gueye, Ismail Jakobs
  • Attaquants : Ismaïla Sarr, Nicolas Jackson, Sadio Mané

Cette rencontre est cruciale pour le Sénégal qui doit assurer sa qualification pour la CAN 2025 et se montrer à la hauteur de son statut de champion d’Afrique en titre. Une victoire contre le Burkina Faso serait un signal fort envoyé à leurs adversaires et une façon de retrouver une dynamique positive pour le reste des qualifications.

Les supporters sénégalais attendent avec impatience de voir si cette équipe parviendra à confirmer son statut et si le 3-4-3 d’Aliou Cissé pourra finalement s’imposer comme une formule gagnante.

Décès tragique de Rebecca Cheptegei : l’athlétisme en deuil face à un féminicide insensé

Jeudi matin, l’athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, âgée de 33 ans, est décédée des suites de ses blessures après avoir été immolée par le feu par un homme identifié comme son compagnon. L’acte, survenu quatre jours plus tôt dans l’ouest du Kenya, a suscité une vive émotion dans le monde de l’athlétisme et parmi les associations de défense des droits des femmes, appelant à mettre fin aux féminicides.

Le drame a eu lieu dimanche à Endebess, une localité proche de la frontière ougandaise, où Rebecca Cheptegei vivait avec sa sœur et ses deux filles, âgées de 9 et 11 ans. Le suspect, Dickson Ndiema Marangach, s’est introduit dans la propriété familiale en l’absence de la marathonienne, alors à l’église avec ses enfants. À leur retour, l’homme l’a aspergée d’essence avant de la brûler vive sous les yeux de ses filles, un acte décrit par la police comme la conséquence de « disputes familiales constantes ». Les blessures de Cheptegei, qui couvraient plus de 80 % de son corps, ont entraîné une défaillance de plusieurs organes, malgré les efforts des médecins du Moi Teaching and Referral Hospital (MTRH) à Eldoret.

Cet acte cruel a provoqué une vague d’indignation, tant au Kenya qu’en Ouganda. Donald Rukare, président du Comité olympique ougandais, a condamné « un acte lâche et insensé » et appelé à une action forte contre les violences faites aux femmes. Athletics Kenya, par la voix de son président, a exprimé une profonde tristesse, soulignant la nécessité de combattre la violence sexiste. Njeri Migwi, cofondatrice de l’association kényane Usikimye, a réagi en appelant à mettre fin aux féminicides, rappelant la mémoire de l’athlète en ces mots : « Rebecca Cheptegei est morte. Nous prononçons ton nom du pays des vivants. Repose en paix. »

Joan Chelimo, une athlète d’origine kényane et militante contre la violence sexiste, s’est dite « profondément bouleversée et indignée par cette attaque horrible ». Engagée dans la lutte contre les féminicides via l’association Tirop’s Angels, fondée après le meurtre en 2021 de l’athlète Agnes Tirop, Chelimo a réaffirmé son engagement à sensibiliser et à œuvrer pour un avenir sans violence.

Selon Joseph Cheptegei, père de la marathonienne, l’attaque est liée à un différend foncier concernant la propriété qu’elle avait acquise. « C’est le terrain qu’elle a acheté qui a causé les problèmes », a-t-il affirmé, demandant au gouvernement de prendre en charge la propriété de sa fille ainsi que l’avenir de ses enfants.

Ce drame rappelle tristement d’autres féminicides ayant marqué le monde de l’athlétisme au Kenya. En octobre 2021, la mort violente d’Agnes Tirop, 25 ans, poignardée par son mari, avait déjà bouleversé la communauté sportive. En avril 2022, Damaris Mutua, athlète bahreïnie d’origine kényane, avait elle aussi été tuée par son compagnon à Iten, un lieu emblématique de l’entraînement des athlètes.

Le décès de Rebecca Cheptegei soulève à nouveau des questions pressantes sur la violence domestique et les féminicides, et rappelle la nécessité urgente d’une action collective pour protéger les femmes, en particulier dans les communautés sportives.

La FSF et la FIFA ne sauraient être au dessus de la LOI.

Entre le fort et le faible c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit

GENERATION foot, a saisi la Cour Supreme du Senegal (la chambre administrative) pour contester la décision de la FSF dinclure dans ses textes une disposition qui interdit que les Centres de formation puissent recevoir des matchs officiels dans leur enceinte.

Cette decision de Génération Foot de se soumettre à la Justice sénégalaise pour juger du caractere legal ou non du règlement de la FSF, doit être appuyée par tous les legalistes et constitue une occasion unique pour les haut magistrats, de circonscrire le pouvoir réglementaire des associations, fussent elles des associations sportives et soient elles des associations internationales.

Au delà de la demande spécifique du Club de football de Deny Biram Ndao de faire constater par la plus haute juridiction sénégalaise du caractère illogique de cette disposition de la commission d’homologation des stades du Sénégal (une nouvelle creation denla FSF) le juge supérieur a ici une occasion unique de mettre sous l’autorité de son jugement toute matière et toute activité se déroulant dans le territoire sénégalaise. De ce que je m’en souvienne c’est la COMPETENCE RATIONE LOCI du magistrat senegalais qui est challengée ici.

Mieux, je suis d’avis que les statuts et règlements généraux de la FSF violent la constitution sénégalaise en ce sens qu’ils veulent substituer à la justice nationale, des matières autres que sportives ou liées au sportif, ce qui rompt le principe de l’égalité de toutes les personnes morales y compris de droit publique, devant la Loi.

En effet comment est il imaginable qu’au Sénégal, les actes que posent le PRÉSIDENT De la RÉPUBLIQUE puissent être susceptibles de Recours, que les actes qui proviennent des institutions telles que l’assemblée nationale le soient également, et qu’une association, de surcroît dépositaire d’une mission de service public ne le soit pas ?

Faire signer aux clubs et associations une disposition leur interdisant de saisir la Justice en toute matière est anti-constitutionnelle en ce sens que la Charte Fondamentale met EXCLUSIVEMENT à la CHARGE des cours et tribunaux le règlements des litiges intervenants au Sénégal ou mettant en cause des personnes (physiques ou morales) sénégalaises.

Cette disposition par laquelle les clubs sénégalais s’engagent à ne pas saisir la Justice ne saurait en aucune manière être d’ordre général.

L’on peut comprendre que pour toute matière sportive (organisation du football, règles en vigueur pour organiser la montée et la descente, règles disciplinaires concernant les acteurs du football -joueurs arbitres personnels administratifs et même clubs), ou pour toute matière connexe (relations contractuels entre acteurs, question liées au marketing et ou au sponsoring etc…) que ce soit la FSF à travers ses instances disciplinaires et d’appel qui soit exclusivement compétente et que par la suite le TAS le soit.

Mais il est inadmissible que la matière administrative, réglementaire autre que discipinaire (une disposition interdisant la tenue de matchs dans un stade privé- même s’il respecte les normes Fifa) soit également réservée exclusivement à la FSF qui s’autorise même un pouvoir de sanction (suspension, radiation) pour s’arroger un pouvoir de COMPETENCE EXCLUSIVE, ABDOLU ET EN TOUTE MATIERE, au Sénégal pays indépendant, soumis d’abord et avant tout à ses PROPRES LOIS.

Monsieur Mady Toure devra dores et déjà préparer avec ses avocats un dossier en référé à déposer en urgence à la cour supreme en réponse et en prévision aux menaces de la FSF de sanctionner GF parce qu’ elle a eu l’outrecuidance de saisir la JUSTICE SENEGALAISE. Ce sera une nouvelle occasion pour la justice sénégalaise d’acter son autorité (la cour de cassation en France n’y est pas allé par d’autres chemins).

Sauf si la LOI PORTANT CODE DU SPORT, l’autorisait, la FSF ne saurait s’arroger le pouvoir de n’être soumis qu’à ses propres textes et à son propre droit.

Mieux, GF doit se préparer à soulever une exception d’inconstitutionnalité dans le cadre de cette procédure. Pour qu’enfin le droit soit dit et que le Sénégal recouvre sa Souveraineté Judiciaire en toute matière.

A ceux qui diront que « Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude » en référence au fait que GF a librement consenti à respecter cette disposition denla FSF de ne jamais saisir les juridictions nationales, la réponse coule de source : entre le fort et le faible c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit !

Bamba Kassé

Saliou Ciss dément les rumeurs sur sa retraite : une confusion médiatique autour de l’avenir du latéral sénégalais

Dans un climat de confusion et d’incertitude, Saliou Ciss, latéral gauche sénégalais bien connu pour ses performances sous le maillot des Lions de la Teranga, s’est retrouvé au centre d’une polémique médiatique ce lundi. Un article publié par le journal « Record » avait en effet annoncé que le joueur mettait fin à sa carrière de footballeur professionnel, une information rapidement démentie par l’intéressé lui-même.

L’article en question a suscité une grande surprise parmi les fans et les observateurs du football sénégalais, qui ont appris avec stupeur que l’ancien joueur de Nancy, aujourd’hui âgé de 34 ans, aurait décidé de raccrocher les crampons. Cependant, quelques heures seulement après la parution de cet article, Saliou Ciss a utilisé ses réseaux sociaux pour réfuter cette information, exprimant à la fois sa surprise et sa déception face à ce qu’il a qualifié de fausse nouvelle.

Dans un post Instagram adressé directement au directeur de publication du quotidien, Ciss a précisé : « C’est avec beaucoup de déception que j’ai lu la Une de votre journal portant: ‘Le football et moi c’est terminé’. Je voulais démentir cette information et préciser que je n’ai jamais tenu de tels propos. » Une déclaration claire qui a cependant été contestée par la suite.

En effet, un extrait audio, qui semble authentique, a fait surface, où l’on entend l’ancien Lion déclarer au cours d’une conversation avec un journaliste de Record : « J’ai arrêté le football, Bayina football ! » (traduction approximative : « J’en ai fini avec le football ! »). Ce témoignage audio laisse planer le doute sur les intentions réelles du joueur.

Face à cette situation, Saliou Ciss a tenu à clarifier une fois de plus sa position, affirmant que ses propos avaient été mal interprétés : « Le journaliste m’a interpellé et j’ai automatiquement répondu : ‘ne me parlez pas de football’. Mais jamais, je n’ai fait une interview pour dire que j’arrête ma carrière de footballeur professionnel. »

Pour Saliou Ciss, il est évident que la confusion est née d’une mauvaise communication, et il souhaite rectifier les faits le plus rapidement possible. Il a ainsi demandé une correction immédiate de l’article, précisant qu’il n’avait pas encore pris la décision de se retirer du football, et qu’il se concentrait pour l’instant sur sa famille. « Le jour où j’arrêterai ma carrière, je l’annoncerai moi-même », a-t-il conclu.

Cette affaire soulève des questions sur la relation entre les médias et les sportifs, et met en lumière les risques de malentendus lorsque les propos sont mal interprétés ou sortis de leur contexte. Pour l’heure, les fans de Saliou Ciss devront attendre une annonce officielle de sa part pour savoir si l’aventure footballistique continue ou non.

CAN 2025 : Les Lions du Sénégal en regroupement pour les qualifications

Les Lions de la Téranga entament ce lundi un regroupement décisif en vue de leurs premières rencontres de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Le Sénégal affrontera le Burkina Faso lors de la première journée, prévue le 6 septembre à domicile, avant de se rendre au Burundi trois jours plus tard pour la deuxième journée.

Selon Record, la première séance d’entraînement est programmée pour 17 heures et se déroulera à l’annexe du stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio. Ce premier entraînement sera ouvert au public, offrant aux supporters l’opportunité de voir leurs héros se préparer pour ces rencontres cruciales.

Toutefois, le groupe de la Tanière ne sera pas immédiatement au complet. Les joueurs évoluant dans le championnat saoudien, à savoir Édouard Mendy, Sadio Mané, Habib Diallo, et Kalidou Koulibaly, seront les premiers à rejoindre l’équipe, ayant été exemptés de compétition ce weekend. La source prévoit que le groupe au complet devrait être réuni dès mardi.

Le Sénégal, tenant du titre de la CAN 2021, aborde ces qualifications avec l’ambition de défendre son statut de champion d’Afrique. Les deux premiers matchs contre le Burkina Faso et le Burundi seront donc déterminants pour asseoir leur position dans ce groupe de qualification. Les supporters sénégalais, qui ont récemment célébré les succès de leur équipe nationale, attendent avec impatience de voir leurs Lions rugir à nouveau sur le terrain.

Sol Bamba : Un Guerrier Qui S’Éteint à 39 Ans

Le monde du football pleure la disparition tragique de Souleymane Bamba, plus connu sous le nom de Sol Bamba, ancien international ivoirien (46 sélections), qui nous a quittés à l’âge de 39 ans. Ce décès brutal survient après un malaise survenu vendredi soir, juste avant le déplacement de son équipe, l’Adanaspor, pour affronter Manisa dans le cadre de la quatrième journée de la deuxième division turque. Malgré les efforts des médecins à l’hôpital universitaire Manisa Celal Bayar, où il avait été transporté d’urgence, Sol Bamba n’a malheureusement pas survécu.

Né le 13 janvier 1985 à Ivry-sur-Seine, en France, Sol Bamba a été formé au Paris Saint-Germain, où il a fait ses premiers pas dans le monde professionnel. Bien qu’il n’ait fait qu’une seule apparition en Ligue 1, il s’est rapidement imposé comme un défenseur central fiable et combatif, prêt à relever de nouveaux défis. Après son départ du PSG, Bamba a d’abord fait ses preuves en Écosse, à Dunfermline FC et Hibernian FC, avant de s’illustrer dans le Championship anglais avec Leicester City.

Son aventure européenne l’a également conduit en Italie, où il a porté les couleurs de Palerme, puis en Turquie avec Trabzonspor. Cependant, c’est en Angleterre, à Leeds United, Cardiff City et Middlesbrough, que Bamba a laissé une empreinte indélébile, tant par ses performances sur le terrain que par sa personnalité attachante.

En mai 2021, alors qu’il évoluait à Cardiff City, Sol Bamba a marqué les esprits en remportant une bataille bien plus personnelle : celle contre un cancer du système lymphatique. Cette victoire contre la maladie avait ému le monde du football, et son retour sur les terrains, après des mois de lutte, avait été salué comme un exemple de courage et de détermination. Cet épisode n’a fait que renforcer son statut de guerrier, un joueur et un homme qui ne lâchait jamais rien.

Cet été, Sol Bamba avait pris une nouvelle direction en rejoignant l’Adanaspor en tant qu’entraîneur. Cette transition vers une carrière d’entraîneur semblait naturelle pour un homme qui avait tant appris au fil de ses années de compétition. Malheureusement, le destin en a décidé autrement, et c’est à Manisa que s’est achevée la route d’un homme qui avait encore tant à offrir au football.

Finaliste malheureux de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2012 avec les Éléphants de Côte d’Ivoire, Sol Bamba restera dans les mémoires comme un joueur emblématique de son époque, reconnu pour son engagement sans faille sur le terrain et son leadership naturel.

Aujourd’hui, au-delà des frontières et des clubs qu’il a représentés, c’est toute la communauté du football qui s’incline devant la mémoire de Sol Bamba. Son histoire est celle d’un homme qui n’a jamais reculé devant l’adversité, que ce soit face à ses adversaires sur le terrain ou dans sa vie personnelle.

Adieu Sol Bamba, tu resteras à jamais dans nos cœurs comme un exemple de courage et de résilience.

Aliou Cissé clarifie le départ de Régis Bogaert : « Un choix personnel, pas de conflit »

Lors de la conférence de presse tenue ce vendredi, Aliou Cissé, le sélectionneur national de l’équipe de football du Sénégal, a abordé un sujet qui a suscité de nombreuses spéculations : le départ de son adjoint de longue date, le technicien français Régis Bogaert. Ce dernier a été un pilier essentiel aux côtés de Cissé durant de nombreuses années, participant activement aux succès des Lions.

Aliou Cissé a tenu à dissiper toute ambiguïté entourant ce départ. Selon lui, il s’agit d’une décision personnelle de Bogaert, une décision qu’il respecte pleinement. « Ce poste d’adjoint en équipe nationale a toujours été pour des Sénégalais. C’est à mon arrivée que j’ai emmené Régis. Son départ est un choix personnel. C’est sa propre décision et nous ne pouvons que la respecter », a expliqué le sélectionneur.

Cissé a également rappelé l’importance de Bogaert dans sa vie professionnelle et personnelle, soulignant une relation qui remonte à ses 13 ans. « Régis et moi, c’est depuis mes 13 ans. Il a contribué là où je suis grâce à son expérience, son vécu et sa connaissance du football. Il fait partie de ma vie depuis l’âge de 13 ans. Donc, il n’y a rien qui puisse passer entre lui et moi, absolument rien. »

Face aux rumeurs de désaccord entre les deux hommes, Cissé a été catégorique : « Il n’y a personne qui puisse interférer entre nous. Nous le remercions. Il a décidé de partir et on ne peut pas le retenir. Ma relation avec lui date depuis des années. Après, il peut y avoir des visions différentes sur des choix, mais le haut niveau, c’est ça aussi. Cependant, dire qu’on s’est engueulé, c’est tout à fait faux, ce n’est pas vrai. »

Ainsi, le sélectionneur des Lions a mis fin aux spéculations, insistant sur le respect mutuel qui existe entre lui et Bogaert, tout en soulignant que ce départ n’est motivé que par des raisons personnelles, et non par un quelconque différend professionnel.

Sénégal : Aliou Cissé Dévoile une Liste Classique avec Quelques Nouveautés pour les Éliminatoires de la CAN 2025

Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a rendu publique la liste des joueurs sélectionnés pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Fidèle à son approche, Cissé a opté pour un groupe en grande partie composé de joueurs déjà bien installés dans l’ossature de l’équipe sénégalaise, tout en apportant quelques touches de nouveauté.

Parmi les nouvelles têtes, la convocation d’El Hadj Malick Diouf, jeune latéral gauche évoluant au Slavia Prague, a particulièrement retenu l’attention. Auteur d’un début de saison prometteur, Diouf se voit offrir une première chance en équipe nationale A. Sa sélection marque une volonté de renforcement du secteur défensif sénégalais, surtout avec son profil offensif qui pourrait offrir une dimension technique supplémentaire à l’équipe.

Diouf devra néanmoins faire face à la concurrence d’Ismaël Jakobs, titulaire indiscutable au poste de latéral gauche depuis la Coupe du Monde 2022. Cette nouvelle concurrence pourrait apporter une saine émulation au sein de l’effectif.

Toutefois, la liste comporte également des absences notables. Krépin Diatta, encore blessé, ne pourra pas participer à ces rencontres. Alfred Gomis, qui avait récemment rejoint Palerme avant de se blesser gravement, manque également à l’appel après avoir subi une opération. D’autres absents incluent Cheikhou Kouyaté et Bouna Sarr, tous deux actuellement sans club, ainsi que Boulaye Dia, qui est en phase de récupération après une période difficile marquée par un transfert à la Lazio. Noah Fadiga, piston droit de La Gantoise, et Dion Lopy ne figurent pas non plus dans cette liste.

Le Sénégal se prépare à affronter le Burkina Faso le 6 septembre au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, suivi d’un déplacement au Burundi pour un match le 9 septembre à Bujumbura. Ces deux rencontres seront cruciales pour bien démarrer la campagne de qualification pour la CAN 2025.

La Liste Complète des Joueurs Sélectionnés

Gardiens :

  • Édouard Mendy (Al-Ahli)
  • Sény Dieng (Middlesbrough)
  • Mory Diaw (Clermont)

Défenseurs :

  • Kalidou Koulibaly (Al-Hilal)
  • Abdou Diallo (Al-Arabi)
  • Moussa Niakhaté (Lyon)
  • Abdoulaye Seck (Maccabi Haifa)
  • Arouna Sangante (Havre AC)
  • Formose Mendy (FC Lorient)
  • Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (Brest)
  • Seydou Sano (Al-Gharafa)
  • El Hadji Malick Diouf (Slavia Prague)
  • Mikayil Faye (Rennes)

Milieux de terrain :

  • Nampalys Mendy (RC Lens)
  • Pathé Ciss (Rayo Vallecano)
  • Lamine Camara (Monaco)
  • Pape Matar Sarr (Tottenham)
  • Pape Guèye (Villarreal)
  • Habib Diarra (Strasbourg)
  • Idrissa Gana Guèye (Everton)

Attaquants :

  • Sadio Mané (Al-Nassr)
  • Ismaïla Sarr (Crystal Palace)
  • Habib Diallo (Damac FC)
  • Iliman Ndiaye (Everton)
  • Nicolas Jackson (Chelsea)
  • Chérif Ndiaye (Étoile rouge)
  • Abdoulaye Sima (Brest)

La campagne de qualification pour la CAN 2025 est sur le point de débuter, et Aliou Cissé semble avoir réuni un groupe capable de relever le défi, avec un savant mélange de talents confirmés et de jeunes promesses.

Un Nouveau Départ avec un Nouveau Manager

Après sa défaite face à Eumeu Sène le 5 mars dernier, Sa Thiès, le frère cadet de Balla Gaye 2, avait exprimé la nécessité de réévaluer son équipe et de renforcer son entourage pour mieux préparer les combats à venir. Il semble que le lutteur a rapidement mis en œuvre sa résolution en prenant une décision drastique concernant la gestion de sa carrière.

Selon les informations rapportées par le quotidien sportif Record, Sa Thiès s’est séparé de son manager de longue date, Bassirou Babou. Ce dernier, qui l’a accompagné durant une partie cruciale de sa carrière, s’est vu retirer sa licence par le lutteur. Un nouveau manager a déjà été choisi par Sa Thiès pour prendre en main la suite de sa carrière, bien que les démarches administratives pour ce changement ne soient pas encore finalisées.

Cette décision marque un tournant important pour Sa Thiès, qui semble déterminé à s’entourer des compétences nécessaires pour revenir plus fort sur l’arène. Avec ce changement stratégique, le lutteur espère certainement redorer son blason et se préparer à de nouveaux défis, armé d’une équipe renouvelée et d’une ambition ravivée.

Le parcours de Sa Thiès sera désormais suivi de près par les amateurs de lutte, curieux de voir si ce nouveau management portera ses fruits dans les prochains combats.

FIBA WWC 2026 : Le Sénégal échoue en finale face à la Hongrie

Le Sénégal a vu ses espoirs de qualification pour la Coupe du Monde de Basketball Féminin 2026 s’évanouir ce samedi à Kigali, où les Lionnes se sont inclinées en finale contre la Hongrie avec un score de 47-63. Ce match marquait la fin d’un parcours remarquable pour les joueuses sénégalaises, qui avaient pourtant commencé le tournoi de pré-qualification de manière impressionnante.

Lors de leurs débuts dans la compétition, les Lionnes avaient réussi à s’imposer contre les Hongroises, un exploit qui avait été un indicateur de leur potentiel. Cependant, en finale, le scénario a été différent. Malgré un début de match relativement serré, les Hongroises ont su prendre le contrôle au cours de la seconde période. La montée en puissance de l’équipe adverse a été marquée par une efficacité redoutable, notamment avec un taux de réussite de 85 % aux lancers francs et 27 % sur les tirs à trois points.
Les Sénégalaises, dirigées par l’entraîneur Otis Hughley, ont connu des difficultés dans les moments cruciaux du match. Leur performance a été entachée par des erreurs en fin de troisième quart-temps : un manque de précision dans les tirs à trois points, des lancers francs manqués, ainsi qu’une gestion des rebonds et une défense insuffisante ont permis aux Hongroises de creuser l’écart.
Le chemin vers la finale avait pourtant été pavé de belles prestations, notamment lors de la demi-finale où les Lionnes ont éliminé le pays hôte, le Rwanda. Malgré cette défaite amère, l’équipe sénégalaise garde espoir pour l’avenir. Pour se qualifier directement à la Coupe du Monde de 2026 en Allemagne, les Lionnes devront se classer parmi les quatre meilleures équipes lors de la prochaine édition de l’Afrobasket Féminin.
Le match contre les Hongroises a mis en lumière les défis que les équipes doivent surmonter dans les phases finales d’une compétition internationale. Les leçons tirées de cette finale seront cruciales pour les futures confrontations et pour les ambitions de qualification du Sénégal. Les supporters sénégalais, tout comme les joueuses, se tourneront désormais vers les prochaines étapes avec détermination et espoir.


Ndeye Camara

Défaite du Sénégal en Finale des Pré-Qualifications pour la Coupe du Monde de Basket 2026

L’équipe nationale féminine de basket du Sénégal a vu ses espoirs de qualification pour la Coupe du monde de basket 2026 s’évanouir ce dimanche, après une défaite en finale du tournoi de pré-qualification face à la Hongrie. Au terme d’un match disputé au Kigali Arena, au Rwanda, les Lionnes se sont inclinées sur le score de 47 à 63, mettant ainsi fin à leur parcours dans cette phase cruciale de la compétition .

Les Lionnes, dirigées par l’entraîneur Otis Hughley Jr, avaient pourtant démarré cette compétition avec une série impressionnante de trois victoires consécutives. Parmi ces succès, on retient notamment leur victoire contre la Hongrie lors de la première journée, un exploit qui laissait entrevoir de belles perspectives pour la suite. Malheureusement, la finale a raconté une tout autre histoire.

Dès l’entame du match, les Sénégalaises ont éprouvé des difficultés à reproduire la même intensité et précision qui avaient caractérisé leurs précédentes rencontres. Les Lionnes ont manqué de justesse dans leurs tirs, notamment aux lancers-francs, un secteur où elles ont accusé un net déficit. Les joueuses de Hughley Jr n’ont également pas su imposer leur physique face à une équipe hongroise bien en place et efficace des deux côtés du terrain.

Cette défaite met en lumière certaines des limites actuelles de l’équipe sénégalaise, notamment sur le plan physique. Face à une opposition plus robuste, les Lionnes n’ont pas réussi à maintenir la même intensité défensive qui leur avait permis de briller en début de tournoi. La différence s’est aussi faite sentir dans la gestion des moments cruciaux, où la précision et la concentration leur ont fait défaut.

Ce revers signifie que le Sénégal ne participera pas au second tour qualificatif pour le Mondial de basket 2026 en Allemagne. Pour les Lionnes, c’est une fin d’aventure prématurée, mais qui pourrait aussi marquer le début d’une réflexion nécessaire pour bâtir une équipe encore plus compétitive à l’avenir.

Alors que le rêve de la Coupe du monde s’éloigne pour l’instant, les regards se tournent désormais vers les prochaines échéances pour le basket féminin sénégalais. L’apprentissage tiré de cette expérience sera sans doute précieux pour les futures compétitions, où les Lionnes auront à cœur de montrer qu’elles peuvent rivaliser avec les meilleures équipes du monde.

Mercato: Mikayil Faye au Stade Rennais, C’est Fait.

Mikayil Faye portera finalement le maillot du Stade Rennais, malgré l’offre de beaucoup de club. Le Défenseur sénégalais s’engage officiellement avec le Club Breton pour 10,3 millions d’euros.

Stade rennais est venu à bout pour s’attacher les services du jeune défenseur Sénégalais. Beaucoup de club étaient intéressés par les services du défenseur, le sénégalais a choisi de rejoindre le club français, où il s’engage jusqu’en 2028. Le Barcelone a inclus dans son contrat un clause de rachat de 25 millions d’euros, et une clause de 30% de commission de revente. Mika est donc la neuvième recrue du Mercato estival.

Lors de son interview après sa signature, Mika Faye n’a pas caché sa joie de rejoindre le club français. « Le Stade Rennais est un grand club français. Il est réputé pour savoir mettre en valeur les jeunes joueurs comme moi. Je suis très fier de rejoindre Rennes » à t-il déclaré

Ndeye Camara

Tournoi préqualificatif au Mondial 2026 : Les lionnes du basket sénégalais en route pour la finale

Dans une demi-finale intense, l’équipe féminine de basket du Sénégal, surnommée les Lionnes, a décroché une victoire cruciale en battant le Rwanda 68 à 65 ce samedi, se qualifiant ainsi pour la finale du tournoi préqualificatif pour la Coupe du Monde 2026.

La rencontre a débuté difficilement pour les Sénégalaises, qui ont concédé le premier quart-temps avec un score de 15 à 23 face à une équipe rwandaise énergique et portée par son public. Ineza Sifa, leader de l’équipe rwandaise, a particulièrement brillé, mettant les Lionnes en difficulté.

Les principales joueuses sénégalaises, telles que Yacine Diop, Ndioma Kane et Cierra Dillard, ont eu du mal à entrer dans le match, laissant l’équipe à la traîne. Cependant, Néné Awa Ndiaye et Fatou Pouye ont pris les choses en main, marquant des points décisifs pour garder le Sénégal dans la course. Malgré une faible performance aux lancers francs, les Lionnes ont progressivement pris le contrôle du match, perturbant les Rwandaises par leur détermination et leur jeu physique.

Avec cette victoire, le Sénégal affrontera la Hongrie en finale, une équipe qu’elles ont déjà vaincue lors de la phase de groupes. Le match décisif est prévu pour ce dimanche à 15h00 GMT.

Les supporters sénégalais espèrent voir leur équipe féminine poursuivre sur cette dynamique et décrocher la qualification pour la Coupe du Monde 2026. La finale s’annonce palpitante, avec les Lionnes prêtes à tout donner pour assurer leur place sur la scène mondiale.

Conflit de Responsabilité : La FSF renvoie la demande de bilans financiers au Ministère des Sports

Le 7 août dernier, la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, avait officiellement demandé à la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) de lui fournir les bilans financiers des campagnes de l’équipe nationale pour la CAN 2023 et la Coupe du monde 2022. Cette requête, bien que légitime, a suscité une réponse inattendue de la part de la FSF, qui, par une lettre datée du 19 août 2024, a clairement exprimé son incapacité à répondre favorablement à cette demande.

Dans cette correspondance, signée par Me Augustin Senghor, la FSF a précisé qu’elle « ne peut pas produire les bilans financiers desdites compétitions ». L’instance footballistique sénégalaise a justifié sa position en soulignant que « les budgets de ces compétitions ont toujours été arrêtés par les services du Ministère des Sports, soumis au Ministère des Finances et exécutés exclusivement et en totalité par les services financiers du Ministère de tutelle ». En d’autres termes, la FSF a souligné que son rôle dans la gestion financière des compétitions se limite uniquement à l’expression des besoins, basés sur les plans élaborés par le staff technique de l’équipe nationale.

Ainsi, selon la FSF, les services financiers du Ministère des Sports, plus précisément la Direction de l’Administration Générale et de l’Équipement (DAGE), sont les seuls habilités à produire les bilans financiers des compétitions internationales comme la Coupe du monde 2022 et la CAN 2023. Cette déclaration met en lumière une problématique de coordination et de responsabilité entre les deux institutions, où la FSF se défend de toute responsabilité directe dans la gestion des fonds alloués pour ces événements.

En outre, la FSF a rappelé à la ministre des Sports que son institution avait dû avancer des fonds pour des dépenses initialement prévues dans le budget du Ministère des Finances mais non prises en charge par le département des Sports. La Fédération a donc souligné la nécessité d’un remboursement de ces avances, pointant ainsi du doigt un manque de coordination financière qui semble persister entre les deux entités.

Cette situation soulève des questions importantes sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des fonds publics alloués aux compétitions sportives internationales, et pourrait marquer le début d’un débat plus large sur la gouvernance du sport au Sénégal. En attendant, il est clair que le dialogue entre la FSF et le Ministère des Sports devra se poursuivre pour clarifier ces enjeux et assurer une meilleure collaboration à l’avenir.

Tension entre la FSF et le ministère des Sports : la riposte cinglante d’Augustin Senghor à Khady Diène Gaye

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) et le ministère des Sports sont au cœur d’une vive tension après une demande de la nouvelle ministre Khady Diène Gaye concernant les bilans financiers de la Coupe du Monde 2022 et de la CAN 2024. La FSF, dirigée par Augustin Senghor, a répliqué avec fermeté en rappelant que la gestion financière de ces événements relève exclusivement des services ministériels.

Dans une correspondance adressée au ministère des Sports ce lundi 19 août, la FSF a clairement indiqué que les budgets de ces compétitions sont préparés, validés et exécutés par le ministère des Sports, en collaboration avec le ministère des Finances. La fédération a précisé que son rôle se limite à l’expression des besoins, basés sur la planification établie par le staff technique de l’équipe nationale. Ces besoins sont ensuite intégrés par le ministère dans le budget final.

En soulignant que seule la Direction de l’Administration Générale et de l’Équipement (DAGE) du ministère des Sports, responsable de la gestion des fonds alloués par le Trésor, est compétente pour produire les bilans financiers, la FSF a affirmé ne pas être en mesure de fournir les comptes demandés.

La fédération a également révélé que le ministère des Sports lui doit encore de l’argent pour des avances faites lors de ces compétitions. Ces dépenses, pourtant prévues dans le budget approuvé, n’ont pas été remboursées à ce jour, ce qui ajoute une couche de complexité à cette affaire déjà tendue.

Cette réponse cinglante d’Augustin Senghor met en lumière les tensions existantes entre la FSF et le ministère des Sports, soulignant la nécessité d’une clarification des responsabilités financières pour éviter de futurs conflits.

Tension entre la FSF et le ministère des Sports : La réponse salée d’Augustin Senghor à Khady Diène Gaye

Les Lionnes du Sénégal débutent leur campagne de préqualification pour la coupe du monde 2026 par une victoire mémorable

Les Lionnes du Sénégal ont fait un début éclatant dans leur campagne de préqualification pour la Coupe du Monde 2026. Lors de leur premier match, qui s’est tenu ce lundi 19 août au Kigali Arena, elles ont arraché une victoire précieuse contre la Hongrie, s’imposant sur le score serré de 63 à 61.

Cette victoire, acquise dans un match disputé et intense, inaugure de la meilleure manière le parcours sénégalais dans le groupe C, où une seule équipe obtiendra le précieux billet pour la phase finale. Les joueuses sénégalaises ont fait preuve de détermination, de résilience et d’une maîtrise tactique impressionnante pour venir à bout de leurs adversaires européennes.

Dès le début de la rencontre, les Lionnes ont imposé leur rythme, se montrant à la hauteur des attentes. Malgré la pression constante exercée par les Hongroises, les Sénégalaises ont su maintenir leur sang-froid dans les moments critiques. Les derniers instants du match ont été particulièrement tendus, avec un score serré qui aurait pu basculer à tout moment. Cependant, la cohésion et l’esprit d’équipe des Lionnes ont fait la différence, leur permettant de décrocher une victoire méritée.

Fortes de ce succès initial, les Lionnes du Sénégal aborderont leur deuxième match, prévu ce mardi 20 août à 18h00 GMT contre le Brésil, avec une confiance renouvelée. Cette confrontation s’annonce tout aussi cruciale pour la suite de leur parcours dans ces préqualifications. Les Sénégalaises auront à cœur de confirmer leur bonne forme actuelle et de se rapprocher un peu plus de leur objectif ultime : une place pour la Coupe du Monde 2026.

Avec cette victoire inaugurale, les Lionnes du Sénégal envoient un message clair à leurs futurs adversaires : elles sont prêtes à tout pour décrocher leur ticket pour la plus prestigieuse compétition mondiale de football. Le prochain match contre le Brésil sera un véritable test de leur capacité à maintenir ce niveau de performance, mais les Sénégalaises semblent déterminées à poursuivre sur leur lancée victorieuse.

Tous les regards seront donc tournés vers Kigali ce mardi, où les Lionnes espèrent bien écrire une nouvelle page glorieuse de leur histoire sportive.

MOUHAMED CAMARA, AILIER DE LA NBA ACADEMY : « J’ai travaillé dur pour en en arriver là « 

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Mouhamed Camara, je suis basketteur à la NBA Academy, où j’occupe le poste d’ailier. Je mesure 2,02 mètres et je suis né et j’ai grandi à Dakar, au Sénégal. J’ai également eu l’opportunité de jouer dans la Basketball Africa League (BAL).

Quand avez-vous commencé à jouer au basketball ?

J’ai commencé à jouer au basketball à l’âge de 10 ans. À l’époque, le basketball n’était pas vraiment ma passion ; j’étais plutôt attiré par le football et je voulais devenir footballeur. Cependant, mon père n’était pas d’accord avec cette idée et il m’interdisait parfois de jouer. Avec le temps, il m’a convaincu que le basketball était plus adapté pour moi. J’ai alors commencé à pratiquer les deux sports en alternance, mais finalement, c’est le basketball qui a conquis mon cœur, et c’est ce qui m’a amené là où je suis aujourd’hui.

Êtes-vous issu d’une famille de basketteurs ?

Mon père jouait au basketball, mais c’était pour le plaisir, pas en tant que professionnel. C’est lui qui a su déceler le potentiel en moi, et je lui en suis très reconnaissant. Je le remercierai toujours pour cela.

Comment avez-vous intégré la NBA Academy ?

Après que mon père m’ait encouragé à me concentrer sur le basketball, j’ai passé les tests pour entrer à la SEEDS Academy en 2021, que j’ai réussis. J’y ai passé deux ans. J’ai rejoint la NBA Academy après avoir été repéré lors d’un showcase, ce qui m’a permis de faire le saut vers cette structure.

Comment s’est passée votre intégration à la NBA Academy ?

Au début, c’était un peu difficile, car la plupart des joueurs étaient étrangers et parlaient tous anglais. Cependant, nous avions des cours de langue, et il y avait aussi d’autres Sénégalais, ce qui m’a aidé à m’adapter rapidement.

Comment se passe la vie à la NBA Academy ?

Ça se passe bien. L’ambiance est bonne et les journées sont bien remplies. Nous nous entraînons en groupe, avec des horaires de réveil variables : certains se lèvent à 5h, d’autres à 6h ou 7h. Les entraînements durent jusqu’à 9h, puis nous avons des cours à partir de 10h30 jusqu’à environ 15h30. Après une courte pause, nous reprenons les entraînements. Nous suivons des cours de mathématiques, de français, d’anglais, et de sciences.

Vous avez été choisi pour le programme BAL Elevate, figurant ainsi dans l’élite des 12 de cette année. Quelles sont vos impressions ?

Participer à la Basketball Africa League a été une expérience formidable. C’était très enrichissant de jouer dans cette compétition et d’apprendre aux côtés des professionnels. Même si je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu pour vraiment montrer ce que je sais faire, cela m’a permis de mûrir en tant que joueur et de gagner en maturité.

Vous avez été sélectionné pour l’équipe nationale du Sénégal. Quel a été votre sentiment suite à cette convocation ?

C’était exceptionnel. Je suis extrêmement fier d’avoir fait mes premiers pas avec l’équipe nationale. C’était un moment de grande joie pour moi et ma famille. J’avais un pressentiment que je serais sélectionné, et lorsque le coach m’a appelé pour m’en parler, j’étais ravi. C’est aussi pour cette raison que je n’ai pas joué avec les U18. J’ai travaillé dur pour en arriver là, et c’était vraiment spécial de porter le maillot national et de jouer aux côtés de mes aînés. Je vais continuer à travailler dur pour maintenir cette dynamique, car c’est toujours un honneur de jouer pour son pays.

Quels sont vos objectifs pour la suite de votre carrière, tant en équipe nationale qu’en club ?

L’avenir nous le dira. Mon objectif est de continuer à progresser, à apprendre et à donner le meilleur de moi-même, que ce soit en équipe nationale ou en club.


Ndeye Camara

Feuille de Match : Week-end des Lions

Ce week-end marquait le coup d’envoi des plus grands championnats européens, avec de nombreux Sénégalais en lice dans les compétitions d’élite.

Angleterre
Everton : Gana Gueye et Ilimane Ndiaye ont débuté leur saison avec Everton, mais l’équipe de la Merseyside a subi une lourde défaite à domicile contre Brighton (0-4) à Goodison Park. Ilimane Ndiaye a fait ses débuts, mais n’a pas pu empêcher la débâcle.
Crystal Palace : Ismaïla Sarr et son équipe ont raté leur entrée en lice, s’inclinant 2-1 face à Brentford.
Chelsea : Nicolas Jackson et les Blues ont chuté à domicile contre Manchester City, le champion en titre, sur le score de 2-0. Malgré plusieurs occasions créées par Jackson, Chelsea n’a pas réussi à trouver le chemin des filets.

France
Le Havre : Le club de Rassoul Ndiaye a été battu par le Paris Saint-Germain à domicile, 4-1.
Marseille : L’OM a écrasé le Stade Brestois du défenseur sénégalais Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (5-1).
AS Monaco : Lamine Camara et Ismail Jakobs ont validé leur première victoire de la saison à domicile, en s’imposant 1-0 face au promu Saint-Étienne.
Strasbourg : Pape Daouda Diong a été titularisé pour son premier match en Ligue 1 avec Strasbourg, tandis qu’Habib Diarra a marqué un but crucial qui a permis à son équipe d’obtenir un match nul (1-1).
Lens : Nampalys Mendy et son équipe se sont imposés à l’extérieur face à Angers d’Ibrahima Niane.
Auxerre : Assane Dioussé et ses coéquipiers ont remporté leur match contre l’OGC Nice (2-1).

Espagne
Rayo Vallecano : Pathé Ciss a délivré une passe décisive qui a permis à son équipe de s’imposer 2-1 contre la Real Sociedad.

Arabie Saoudite
Al Hilal : Kalidou Koulibaly a remporté la Super Coupe d’Arabie Saoudite avec Al Hilal, en battant Al-Nassr de Sadio Mané 4-1.

Ce premier week-end de la saison a été riche en performances sénégalaises, avec des résultats contrastés mais une présence marquée de nos Lions sur les terrains européens et au-delà.

Ndèye Camara

COUPE CAF – SIERRA LEONE : Jaraaf rafle les trois points contre South End lions FC

L’ASC Jaraaf a décroché une précieuse victoire en s’imposant 1-0 face à l’East End Lions Football Club ce dimanche, lors du premier tour préliminaire de la Coupe CAF. Ce succès à l’extérieur, sur la pelouse de South Arena de Bo à Freetown, met le club sénégalais en bonne position avant le match retour.
L’équipe de la Médina, dirigée par l’entraîneur Malick Daff, a dû attendre le dernier quart d’heure pour faire la différence. Pape Souleymane Dione a inscrit l’unique but de la rencontre à la 75e minute, offrant ainsi les trois points à l’ASC Jaraaf. Ce résultat est d’autant plus significatif que l’East End Lions, pour sa première participation à cette compétition, a montré une belle solidité défensive, rendant la tâche difficile aux Sénégalais.
Malgré plusieurs occasions en fin de match, les Sierra-Léonais n’ont pas réussi à égaliser. Cette victoire à l’extérieur est un excellent début pour l’ASC Jaraaf, qui abordera le match retour, prévu la semaine prochaine, avec confiance.


Ndeye Camara

LDC Africaine :1er Tour Préliminaires, Teugueth FC décroche le nul face au Stade d’Abidjan.

Après son sacre, au Sénégal, Teugueth FC est le représentant du Sénégal à la ligue des champions Africaine. Le champion du Sénégal se lance à la conquête de l’Afrique. Le club rufisquois était donc en déplacement en Côte d’Ivoire pour débuter sa compétition Africaine, face au Stade d’Abidjan dans le Stade de Félix Houphouet Boigny.

Les hommes du coach Sidath Sarr pourront avoir des regrets lors de ce match. Les rufisquois ont bien débuté la rencontre avec une solidité défensive et une série d’occasions mais en vain. A force de pousser devant le camps adverses, Teugueth a finit par se faire récompenser en inscrivant le premier but sur CSC d’un ivoirien à la 72e minutes. Chanceux sur ce coup, les visiteurs n’ont pas eu trop la chance de savourer que les ivoiriens les rattrapent en égalisant à la 80e minutes.

Un point important pour le champion du Sénégal qui ne revient pas les mains vides. Pour continuer l’aventure ils devront être prêt pour le match retour dans une semaine au Stade Lat Dior de Thies.

Ndeye Camara

Iliman Ndiaye promet de se révéler : « Cette saison, je vais montrer qui je suis »

L’attaquant sénégalais Iliman Ndiaye s’est confié à Sky Sports à la veille du début de la saison pour Everton, avec la ferme intention de se montrer sous un meilleur jour après une saison difficile à l’Olympique de Marseille. Bien qu’il admette que sa performance en France ait été en deçà des attentes, Ndiaye est convaincu qu’il n’a rien à prouver et qu’il est prêt à dévoiler une version plus authentique et efficace de lui-même.

L’aventure d’Iliman Ndiaye à l’Olympique de Marseille n’aura duré qu’une seule saison, une période qui a été marquée par des hauts et des bas. Arrivé avec beaucoup d’espoir après une excellente période à Sheffield United, où il avait émerveillé les fans par ses performances en Championship, Ndiaye n’a pas réussi à trouver la même régularité sous les couleurs marseillaises. Entre blessures, changements tactiques et concurrence féroce, l’attaquant sénégalais a connu une année 2023-2024 difficile, qui l’a finalement conduit à chercher un nouveau défi ailleurs.
« Ce n’était pas moi la saison dernière », a-t-il déclaré, faisant allusion à son passage en demi-teinte à l’OM. « Cette saison, je vais montrer qui je suis ». Ndiaye reconnaît que son expérience en Ligue 1 a laissé un goût d’inachevé, non seulement pour lui, mais aussi pour les supporters qui attendaient beaucoup plus de la part du talentueux sénégalais. Pourtant, loin de se laisser abattre par cette expérience, Ndiaye se tourne résolument vers l’avenir.
De retour en Angleterre, Ndiaye a rejoint les rangs d’Everton, un club de Premier League qui espère rebondir après une saison compliquée. Les Toffees n’ont pas hésité à débourser 18,5 millions d’euros pour s’attacher les services de l’attaquant sénégalais, faisant de lui l’un des transferts les plus attendus de l’été pour le club. À 24 ans, Ndiaye est à un moment crucial de sa carrière, où il doit démontrer qu’il peut briller au plus haut niveau en Premier League.
« Des choses à prouver après Marseille ? Je ne dirais pas ça. Je n’ai rien à prouver. Je me connais. Je sais ce que je peux atteindre. Je connais mes limites », a-t-il affirmé avec confiance. Ces mots témoignent de la détermination de Ndiaye à réussir dans cette nouvelle aventure, tout en restant fidèle à son propre jeu et à ses capacités. Il ne cherche pas à se justifier, mais plutôt à démontrer ce dont il est capable sur le terrain.
Pourtant, la tâche ne sera pas facile pour Iliman Ndiaye à Everton. L’équipe dirigée par Sean Dyche compte plusieurs attaquants talentueux, et la concurrence sera rude pour une place de titulaire. Ndiaye devra notamment faire face à des joueurs comme Jack Harrison, Dwight McNeil, et le prolifique Dominic Calvert-Lewin. Cependant, cette concurrence pourrait également servir de motivation supplémentaire pour le jeune attaquant sénégalais, qui est prêt à se battre pour gagner sa place et s’imposer dans le onze de départ.
Les supporters d’Everton attendent beaucoup de Ndiaye, dont la polyvalence et la capacité à créer des occasions de but seront des atouts précieux pour une équipe qui a parfois manqué de tranchant offensif la saison dernière. Avec son retour en Angleterre, Ndiaye espère retrouver la forme qui lui avait permis de se faire un nom à Sheffield United, où il avait été l’un des artisans de la montée du club en Premier League.
Alors qu’Everton s’apprête à entamer la nouvelle saison avec un match contre Brighton, Iliman Ndiaye est prêt à écrire un nouveau chapitre de sa carrière. Conscient des attentes placées en lui, il aborde cette saison avec la ferme intention de prouver qu’il peut être un atout majeur pour les Toffees. Si ses débuts avec Everton se passent bien, il pourrait non seulement relancer sa carrière, mais aussi devenir l’un des piliers de l’équipe pour les années à venir.
Cette saison sera cruciale pour Iliman Ndiaye, tant sur le plan personnel que professionnel. Après une année difficile en France, il a désormais l’opportunité de se réinventer et de montrer au monde du football toute l’étendue de son talent. Avec sa détermination et son talent indéniable, Ndiaye semble prêt à relever ce défi et à briller en Premier League.


Boulaye Dia rejoint la Lazio : Un prêt de deux ans avec option d’achat obligatoire

L’attaquant sénégalais Boulaye Dia a officiellement quitté la Salernitana pour rejoindre la Lazio de Rome sous la forme d’un prêt de deux ans, assorti d’une option d’achat obligatoire. Cette transaction marque une étape significative dans la carrière de l’ancien joueur du Stade de Reims, qui continue de s’imposer comme un talent incontournable du football européen.

Boulaye Dia était très convoité sur le marché des transferts cet été. Plusieurs clubs, en particulier des équipes anglaises, avaient exprimé un vif intérêt pour l’acquérir. Cependant, contre toute attente, le joueur a choisi de rester en Italie et de s’engager avec la Lazio, l’un des clubs les plus prestigieux de Serie A. Ce choix souligne non seulement la volonté de Dia de s’imposer en Italie, mais aussi le respect qu’il voue au championnat italien, connu pour sa rigueur tactique et son exigence technique.
Ce transfert intervient après une période tumultueuse pour le joueur à la Salernitana. Dia avait été écarté de l’équipe pendant une grande partie de la saison, suite à une altercation avec l’entraîneur. Cet incident a précipité son départ, la Salernitana n’ayant d’autre choix que de le laisser partir. Malgré les rumeurs de vente immédiate, la Lazio, confrontée à des contraintes financières, a opté pour une formule de prêt de deux ans avec une obligation d’achat. Cette solution permet au club romain de bénéficier des talents de Dia tout en reportant le coût de son acquisition définitive.
Avant de faire ses valises pour Rome, Boulaye Dia a laissé une dernière empreinte indélébile à la Salernitana. Lors de son dernier match en Coupe d’Italie, il a inscrit un doublé, rappelant ainsi à tous son immense potentiel. Ce départ en fanfare souligne non seulement son professionnalisme, mais aussi la qualité qu’il apporte à chaque équipe pour laquelle il joue.
À la Lazio, Boulaye Dia portera le numéro 19, un chiffre qui pourrait devenir symbolique pour lui à mesure qu’il s’installe dans la capitale italienne. L’équipe romaine, qui cherche à renforcer son attaque après une saison marquée par des performances inconstantes, voit en Dia un atout essentiel pour atteindre ses objectifs. La Lazio espère que l’arrivée de Dia apportera une nouvelle dynamique à l’équipe, notamment en termes de créativité et d’efficacité devant le but.
Le Sénégalais pourrait faire ses débuts sous ses nouvelles couleurs dès ce week-end, un événement très attendu par les supporters de la Lazio qui espèrent voir leur nouvelle recrue briller sur le terrain.
Boulaye Dia entre dans une nouvelle phase de sa carrière avec ce prêt à la Lazio. Après avoir fait ses preuves en France avec le Stade de Reims, puis en Italie avec Salernitana, il est désormais prêt à relever le défi dans l’un des clubs les plus compétitifs de Serie A. Ce transfert pourrait également représenter une opportunité pour Dia de s’imposer sur la scène européenne, notamment à travers les compétitions continentales dans lesquelles la Lazio est régulièrement engagée.
Le défi est grand, mais Boulaye Dia a déjà prouvé qu’il possède les qualités nécessaires pour réussir au plus haut niveau. À 27 ans, il est à un âge où l’expérience et le talent se conjuguent pour atteindre la maturité sportive. S’il parvient à s’intégrer rapidement dans l’effectif de la Lazio, il pourrait non seulement relancer sa carrière, mais aussi devenir une pièce maîtresse de l’équipe.
Les prochains mois seront déterminants pour Boulaye Dia, et ses performances à Rome seront scrutées de près par les observateurs du football européen. Mais une chose est certaine : en rejoignant la Lazio, il s’offre une nouvelle chance de démontrer toute l’étendue de son talent.


Ndeye Camara

Mercato : Sidi Bane officialisé au RC Lens après une attente prolongée

Le RC Lens a enfin confirmé l’arrivée de Sidi Bane, après des mois d’attente dus à des problèmes administratifs. Le défenseur sénégalais, qui avait été annoncé comme recrue potentielle depuis le mois de mai, a signé un contrat de quatre ans avec les Sang et Or.

Les difficultés liées aux documents administratifs ont retardé l’officialisation du transfert de Sidi Bane, mais le club lensois a annoncé ce mardi que le défenseur est désormais pleinement intégré dans l’effectif. Le joueur de 28 ans, originaire de Pire Gourey, apportera son expérience et ses compétences au RC Lens pour les prochaines saisons.
Sidi Bane, reconnu pour sa polyvalence et sa capacité à relancer le jeu, a su attirer l’attention des recruteurs lensois grâce à son parcours impressionnant. Pierre Dréossi, directeur général du RC Lens, s’est montré enthousiaste quant à l’arrivée du défenseur : « Nous sommes heureux d’officialiser l’arrivée de Sidi Bane au RC Lens. Défenseur prometteur, polyvalent et bon relanceur, Sidi tire également de son parcours atypique une grande force mentale. Malgré son jeune âge, il a déjà été confronté au haut niveau européen à plusieurs reprises. »
L’arrivée de Sidi Bane au RC Lens s’inscrit dans la volonté du club de renforcer son effectif en vue de la nouvelle saison. Le défenseur, avec son expérience et ses qualités techniques, devrait jouer un rôle clé dans la défense des Sang et Or. Son intégration rapide et réussie sera cruciale pour le club, qui ambitionne de réaliser une saison réussie tant sur le plan national qu’international.
Le RC Lens espère que Sidi Bane apportera une stabilité défensive et une solidité accrue à l’équipe, tout en contribuant à une dynamique positive au sein du groupe. Les supporters attendent avec impatience de voir le défenseur en action et d’observer l’impact de cette nouvelle recrue sur la performance de l’équipe.
Sidi Bane, désormais officiellement Lensois, rejoint le RC Lens avec des attentes élevées et un potentiel prometteur. Sa signature marque la fin d’une attente prolongée et le début d’une nouvelle aventure pour le défenseur sénégalais, qui aura l’occasion de se distinguer dans un championnat compétitif et de contribuer au succès du club lensois.

Racing Club de Lens sur X : « 𝗦𝗶𝗱𝗶 𝗕𝗔𝗡𝗘, nouvel athlète débloqué ✅ Défenseur prometteur, le joueur sénégalais de 20 ans a paraphé avec le Racing jusqu’en 2028. ✍️ #FiersDEtreLensois » / X


PRÉPARATION DU TOURNOI UFOA – U20 : Serigne Saliou Dia convoque 27 nouveaux joueurs

À l’approche du tournoi de l’Union des Fédérations Ouest-Africaines de Football (UFOA) U20, prévu du 15 au 30 septembre 2024 au Liberia, Serigne Saliou Dia, sélectionneur des Lionceaux, a dévoilé une liste de 27 nouveaux joueurs convoqués pour un stage préparatoire au Centre de Développement Technique Jules François Bocandé de Toubab Dialaw. Ce stage, qui se déroulera du 13 au 17 août 2024, est une étape cruciale dans la préparation de l’équipe pour ce tournoi régional majeur.

Le tournoi UFOA est un événement clé dans le calendrier du football ouest-africain, servant de tremplin pour les jeunes talents de la région. En tant que tenant du titre, le Sénégal se retrouve dans une position de responsabilité et de pression pour défendre son titre. La sélection nationale U20 du Sénégal est placée dans la poule B du tournoi, aux côtés de plusieurs adversaires de taille : le Mali, la Mauritanie et la Gambie.
Les Lionceaux débuteront leur campagne par un match contre le Mali, prévu pour les 15 ou 16 septembre. Ils affronteront ensuite la Gambie lors de la deuxième journée de la phase de groupes, les 18 ou 19 septembre, avant de clore les matches de poules contre la Mauritanie, les 21 ou 22 septembre. Les résultats de ces rencontres seront déterminants pour la qualification de l’équipe pour les phases finales du tournoi.
Le stage à Toubab Dialaw a pour but de permettre à Serigne Saliou Dia de se familiariser avec ses nouveaux joueurs et d’intégrer les derniers éléments dans le collectif. Cette phase de préparation sera essentielle pour affiner les stratégies, renforcer l’esprit d’équipe et optimiser la forme physique et technique des jeunes talents. Le sélectionneur vise à créer une synergie entre les joueurs et à les préparer mentalement pour les défis à venir.
Le tournoi UFOA représente également une occasion importante pour les jeunes joueurs de se montrer et d’attirer l’attention des recruteurs et des clubs. Pour Serigne Saliou Dia, la tâche est double : assurer la victoire dans le tournoi tout en offrant une plateforme de développement pour ces jeunes athlètes prometteurs.
Cette édition du tournoi UFOA U20 sera la deuxième compétition majeure sous la direction de Serigne Saliou Dia. En mars 2024, l’équipe avait été éliminée en demi-finale des Jeux africains après une défaite étroite (0-1) contre le Ghana, pays hôte. Cet échec a mis en lumière certains défis que l’équipe devra surmonter pour se redresser et performer au plus haut niveau.
Le retour de la sélection U20 au tournoi UFOA est attendu avec impatience par les supporters sénégalais. L’équipe, forte de son titre de champion, aura la responsabilité non seulement de défendre son titre, mais aussi de démontrer la profondeur et la qualité du football jeune au Sénégal. Le succès au tournoi UFOA pourrait ouvrir la voie à de futures compétitions internationales et renforcer la position du Sénégal comme une puissance montante dans le football africain.


Basketball: Les Lions du Sénégal renversent la Tunisie à Marius Ndiaye (66-64)

Lundi, au stade Marius Ndiaye, les Lions du Sénégal ont signé une victoire spectaculaire face à la Tunisie lors d’un match amical. Les hommes de Desagana Diop ont su s’imposer 66-64 après un match intense qui s’est joué dans les dernières secondes.

Dès le début de la rencontre, les Lions ont affiché une domination apparente, mais les Tunisiens ont rapidement comblé l’écart. Le premier quart-temps a été remporté par les Lions avec un score de 19-15. Cependant, une série d’erreurs techniques et de maladresses des deux côtés a conduit les Sénégalais à rentrer aux vestiaires avec trois points de retard, le score étant de 32-35 en faveur des Tunisiens.

À la reprise, Brancou a inscrit deux paniers consécutifs, redonnant l’avantage aux Lions. Le troisième quart-temps a vu les Sénégalais creuser un écart de 4 points, avec un score de 49-45. Les Lions ont étendu leur avance à 10 points grâce aux performances de Abdou Karim Mané et Makhtar Gueye. Toutefois, une défense insuffisante a permis aux Tunisiens de revenir à seulement 4 points.

Dans un stade peu rempli, les Lions ont finalement remporté la rencontre sur le fil avec un score de 66-64.

Réactions des joueurs après la victoire

Abdou Karim Mané, meneur de jeu des Lions et auteur de sa première apparition avec l’équipe A, a déclaré : « Dans l’ensemble, c’était bon, on a gagné et c’est ce qu’on voulait. Il y a beaucoup de choses à améliorer avant le prochain match et les fenêtres de l’Afrobasket. Je suis fier de débuter ma carrière en équipe nationale avec une victoire. Je remercie Dieu et ma famille. L’intégration a été bien passée, les gars et les coachs m’ont bien accueilli. »

Baye Ndongo, ailier des Lions, a ajouté : « C’est une fierté de jouer avec l’équipe nationale. Nous avons voulu gagner ce match et c’est ce que nous avons fait. Malgré les erreurs, nous avons joué ensemble et nous apprendrons de ces erreurs pour le prochain match. Le jeu collectif était bon, et l’intégration s’est très bien passée. »

Babacar Sané, ailier, a commenté : « Nous avons mené de 10 points, mais ils nous ont rattrapés. Nous allons revoir les vidéos pour éviter les mêmes erreurs la prochaine fois. Bien que le match ait été serré, c’est une bonne impression. L’équipe est jeune, mais nous nous entraidons et nous croyons en notre force collective. »

Cette victoire difficile est un bon présage pour les coéquipiers d’Abdou Karim Mané avant les fenêtres des éliminatoires de l’Afrobasket. Les Lions affronteront à nouveau les Tunisiens ce mercredi à 19h30 au Marius Ndiaye.

Ndeye Camara

Jeux Olympiques de Paris 2024 : L’Afrique brille avec 39 médailles dont 13 en or

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont conclus avec un bilan remarquable pour les athlètes africains, qui ont décroché un total de 39 médailles, dont 13 en or. Ce résultat marque une légère amélioration par rapport aux 37 médailles obtenues lors des Jeux de Tokyo 2020, bien que l’objectif de franchir la barre des 50 médailles n’ait pas été atteint. C’est la troisième meilleure performance africaine depuis les Jeux de Sydney en 2000.

En athlétisme, le Kenya a dominé avec 11 médailles, dont quatre en or. Beatrice Chebet a brillé en remportant l’or sur 5 000 et 10 000 mètres, tandis que Faith Kipyegon et Emmanuel Wanyonyi ont ajouté deux autres médailles d’or pour le Kenya respectivement sur le 1 500 mètres féminin et le 800 mètres masculin. Kipyegon, double championne du monde, a également pris la deuxième place du 5 000 mètres, prouvant une fois de plus la suprématie du Kenya en demi-fond et en fond.

L’Algérie a également brillé avec deux médailles d’or, toutes féminines. Kaylia Nemour a remporté l’or aux barres asymétriques en gymnastique, et Imane Khelif a triomphé en boxe dans la catégorie des moins de 66 kg. L’Algérie a complété son palmarès avec une médaille de bronze.

L’Afrique du Sud a remporté six médailles, dont trois en argent et deux en bronze. La nageuse Tatjana Smith a obtenu une médaille d’or au 100 mètres brasse, tandis que l’Éthiopien Tamirat Tola a brillé au marathon, l’Égyptien Ahmed ElGendy au pentathlon moderne, et le Tunisien Firas Katoussi au taekwondo dans la catégorie des moins de 80 kg.

Le Botswana a obtenu sa première médaille d’or grâce à Letsile Tebogo sur 200 mètres, tandis que Joshua Cheptegei de l’Ouganda a remporté l’or au 10 000 mètres. Soufiane El-Bakkali du Maroc a conservé son titre sur 3 000 mètres steeple, ajoutant ainsi à l’éclat du continent.

La Côte d’Ivoire, le Cap-Vert et la Zambie ont chacun décroché une médaille de bronze. Cheick Sallah Cissé, médaillé d’or à Rio, a pris la médaille de bronze dans sa catégorie. Daniel Varela de Pina du Cap-Vert a remporté la première médaille olympique de l’histoire de son pays en boxe, et Muzala Samukonga a offert à la Zambie une médaille aux 400 mètres, la première en 28 ans.

Le Sénégal, avec 11 athlètes présents, n’a pas remporté de médailles mais a montré des performances prometteuses. Cheikh Tidiane Diouf a battu le record national du 400 mètres, et Louis François Mendy a réalisé une belle performance lors des séries du 110 mètres haies.

Ces Jeux Olympiques ont été une occasion pour l’Afrique de montrer son talent et sa détermination sur la scène mondiale, malgré les défis et les obstacles. Les performances des athlètes africains continuent d’inspirer et de démontrer le potentiel du continent dans le sport mondial.

JO 2024 : Le message de félicitations de Bassirou Diomaye Faye aux athlètes sénégalais

La compétition des Jeux Olympiques de Paris 2024 s’est achevée, et malgré une absence de médailles pour la délégation sénégalaise, le soutien du président Bassirou Diomaye Faye envers ses athlètes est indéfectible.

Sur son compte X, le chef de l’État a adressé un message de félicitations à tous les membres de l’équipe sénégalaise. « Nos athlètes aux Jeux Olympiques de Paris 2024 ont fait preuve de courage et de détermination pour défendre les couleurs nationales », a-t-il écrit. En dépit des résultats, Bassirou Diomaye Faye a souligné la valeur de leur engagement et leur persévérance.

Il a également assuré le soutien continu du gouvernement : « Mon soutien et celui du gouvernement vous sont acquis, avec la conviction que les efforts d’aujourd’hui mèneront aux succès de demain ». Ce message souligne la reconnaissance de l’État pour les efforts fournis par les athlètes et exprime l’espoir que ces efforts porteront leurs fruits lors des futures compétitions.

Le président a ainsi réaffirmé son engagement en faveur du développement du sport au Sénégal, promettant un soutien constant aux athlètes pour les préparer aux prochains défis et objectifs sportifs.

Visite des infrastructures sportives à Sédhiou : La ministre des sports exprime son mécontentement face au retard des travaux

Le 12 août 2024, lors de sa visite des infrastructures sportives à Sédhiou, la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a exprimé une profonde indignation face à l’état des travaux du stade régional. Devant les responsables locaux et les acteurs du sport régional, la ministre n’a pas caché son mécontentement.

« Quel est le problème ? Je ne sais même pas quoi dire. Pour parler d’état d’avancement des travaux, il faut qu’il y ait des travaux », a lancé Khady Diène Gaye, visiblement frustrée. Elle a qualifié le site de « espace réservé à la construction d’une infrastructure sportive », déplorant le fait que le stade ne ressemble en rien à une véritable installation sportive.

La ministre a également exprimé son incompréhension quant à l’utilisation des fonds alloués aux travaux. « Je ne peux pas expliquer où sont passés les 60 % d’exécution des travaux », a-t-elle déclaré, soulignant l’absence de progrès significatif malgré les fonds investis.

En critiquant sévèrement le régime précédent, Khady Diène Gaye a plaidé pour une meilleure gouvernance, une reddition des comptes transparente et une utilisation plus rigoureuse des fonds publics. Elle a insisté sur le fait que les promesses faites aux jeunes de Sédhiou n’ont pas été tenues, évoquant une situation où il n’y a eu ni véritable début ni commencement des travaux.

La ministre a ensuite visité le stade municipal ainsi que les établissements publics relevant de son département. Elle a promis de veiller à ce que des actions concrètes soient entreprises pour avancer dans les projets sportifs de la région. Cette visite souligne l’urgence de résoudre les problèmes liés aux infrastructures sportives et de garantir que les investissements soient utilisés de manière efficace pour le développement du sport à Sédhiou.

L’AS Douanes remporte la Coupe du Sénégal de Basketball 2024

L’AS Douanes a triomphé en remportant la Coupe du Sénégal de basketball masculin le samedi 10 août 2024, au stadium Marius Ndiaye. Les Gabelous ont dominé la Guédiawaye Basket Academy (GBA) sur le score de 78 à 56, une victoire éclatante qui leur permet de conclure la saison sur une note positive.

Après une série de déconvenues en championnat et en Coupe Saint-Michel, cette victoire était cruciale pour l’AS Douanes. L’équipe, qui a peiné tout au long de la saison, a finalement trouvé son rythme dans cette finale. La performance collective des joueurs a été exemplaire, tant en défense qu’en attaque, leur permettant de prendre rapidement l’avantage sur leurs adversaires.

Dès le début du match, les Gabelous ont imposé leur rythme, prenant une avance qu’ils ont su maintenir tout au long de la rencontre. Leurs efforts défensifs ont étouffé les tentatives de la GBA, tandis que leur attaque, fluide et organisée, leur a permis de creuser l’écart progressivement.

Cette victoire est une bouffée d’air frais pour l’AS Douanes, qui espère maintenant capitaliser sur ce succès pour rebondir la saison prochaine. Du côté de Guédiawaye Basket Academy, la déception est palpable, mais cette expérience en finale leur permettra sans doute de revenir plus forts.

La Coupe du Sénégal 2024 se termine ainsi sur une note de satisfaction pour l’AS Douanes, qui sauve sa saison avec ce trophée prestigieux. Les regards sont désormais tournés vers l’avenir, avec l’espoir de voir les Gabelous retrouver leur éclat d’antan sur la scène du basketball sénégalais.

Tamirat Tola Établit un nouveau record olympique au marathon de Paris

Le marathon des Jeux Olympiques de Paris a été le théâtre d’une performance exceptionnelle ce samedi, marquée par la victoire éclatante de l’Éthiopien Tamirat Tola. Le marathonien, qui célèbre ses 33 ans ce dimanche, a remporté l’épreuve avec un temps record de 2 heures 6 minutes et 26 secondes, établissant ainsi un nouveau record olympique.

Tola, qui a mené la course avec détermination dès le début, a démontré une forme impressionnante tout au long des 42,195 kilomètres. Sa victoire n’est pas seulement une réalisation personnelle, mais aussi un moment historique pour l’Éthiopie. En effet, il est le premier Éthiopien à décrocher l’or dans cette épreuve prestigieuse depuis l’année 2000.

« Je suis très heureux. Merci à Paris, à toute la population parisienne. C’est le meilleur jour de ma vie ! » a-t-il déclaré à la presse, exprimant sa joie et sa gratitude à l’issue de la course.

La course de Tola a été marquée par un rythme effréné, atteignant une moyenne de plus de 20 km/h. Ce rythme soutenu lui a permis de se démarquer rapidement en tête du peloton. Le parcours, bien que vallonné avec un dénivelé positif de 436 mètres, n’a pas ralenti l’athlète, notamment entre le 15ᵉ et le 30ᵉ kilomètre, une section particulièrement exigeante du marathon.

Derrière Tola, le Belge Bashir Abdi a pris la deuxième place, suivi de près par le Kényan Benson Kipruto, qui a complété le podium. Les performances de ces athlètes ont ajouté une dimension supplémentaire à une course déjà mémorable, confirmant le marathon de Paris comme l’une des épreuves les plus disputées de ces Jeux Olympiques.

La victoire de Tamirat Tola restera gravée dans l’histoire des Jeux Olympiques, symbolisant la détermination et l’excellence sportive. Son exploit est un témoignage du niveau exceptionnel des marathoniens éthiopiens et un moment de fierté pour son pays.

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