Après deux revers face à Balla Gaye 2, Modou Lô semble vouloir prendre sa revanche par procuration en affrontant le jeune frère de ce dernier, Sa Thiès. C’est du moins ce que révèlent des sources proches du journal spécialisé, soulignant le désir du lutteur des Parcelles Assainies de laver l’affront subi.
Cependant, la réalisation de ce combat royal dépendra du résultat du duel entre Sa Thiès et Eumeu Sène, prévu pour le 5 mai prochain. Si Sa Thiès remporte cette confrontation, il pourrait alors se voir offrir l’opportunité d’affronter Modou Lô dans l’arène.
Cette décision de Modou Lô suscite déjà de vives attentes et discussions parmi les amateurs de lutte sénégalaise. La perspective d’un combat entre Modou Lô et Sa Thiès ou Reug Reug promet un spectacle captivant pour les fans de la lutte traditionnelle, et pourrait bien redéfinir les enjeux et les dynamiques au sein de l’arène sénégalaise.
Dans l’attente des développements futurs, les regards se tournent vers les prochains combats à venir, alors que Modou Lô continue de marquer son empreinte dans le monde de la lutte avec sa détermination et son ambition sans faille.
Le footballeur Dani Alves connaîtra le verdict de son dossier ce jeudi. Le Brésilien est accusé d’agression sexuelle contre une jeune fille de 23 ans.
Le tribunal de grande instance de Barcelone a convoqué Dani Alves pour jeudi afin de l’informer de la sentence du procès pour agression sexuelle qui s’est tenu contre lui il y a quinze jours, une affaire pour laquelle il risque une peine pouvant aller jusqu’à 12 ans d’emprisonnement.
Outre Dani Alves, les avocats de la défense du footballeur et de l’accusation privée de la victime devront comparaître demain devant le tribunal de Barcelone pour recevoir la sentence.
Le parquet demande neuf ans de prison pour l’international brésilien, accusé d’un délit d’agression sexuelle pour avoir violé une jeune fille de 23 ans dans les toilettes d’une discothèque Sutton à Barcelone dans la nuit du 30 décembre 2022.
De son côté, le ministère public, exercé par l’avocate Ester Garcia, demande 12 ans de prison et le même dédommagement que l’accusation, soit 150 000 euros.
La défense du joueur, qui nie le viol, demande au tribunal de l’acquitter ou, à défaut, de le condamner à un an de prison pour agression sexuelle.
Si le FC Barcelone est un champion d’Espagne bien pâle, que dire de Naples, son adversaire des 8e de finale de la Ligue des champions: 48 heures avant le match aller de mercredi, le Napoli a fait le pari insensé de changer d’entraîneur pour la 3e fois depuis juillet.
Il y a tout juste un an, Naples survolait la Serie A et faisait trembler le reste de l’Europe.
La saison d’après est catastrophique: avant de défier le Barça, le champion d’Italie est coincé en milieu de tableau (9e à 27 points de l’Inter), a été éliminé de la Coupe d’Italie et sera sans doute sevré de trophée après sa défaite en finale de la Super Coupe d’Italie.
Garcia, Mazzarri et maintenant Calzona, l’impossible succession
Si le Barça, 3e de la Liga à huit points du Real Madrid, devra trouver un successeur à Xavi en fin de saison, Naples n’a toujours pas réglé la question de son entraîneur, ouverte par le départ de Luciano Spalletti, l’homme du sacre 2023 qui a souhaité prendre du recul, avant de devenir cet été sélectionneur de l’Italie.
L’omniprésent président-propriétaire de Naples, Aurelio De Laurentiis, reconnaît une erreur dans la gestion de ce dossier, non pas en nommant Rudi Garcia en juillet 2023, mais en laissant partir Spalletti.
« J’aurais dû lui dire +Tu as signé un contrat il y a deux ans, tu continues+. C’est l’erreur qui a déclenché toutes les autres », a expliqué fin janvier le producteur de cinéma.
Garcia a tenu quatre mois, avant d’être licencié mi-novembre pour laisser la place à un ancien de la maison, Walter Mazzarri.
L’entraîneur italien, dépassé par les événements, a été remercié lundi, avec un bilan plus mauvais que son prédécesseur français (1,25 point par match en championnat, contre 1,75 à Garcia).
C’est maintenant Francesco Calzona, un entraîneur italien habitué aux seconds rôles comme adjoint à Naples déjà, Empoli ou Cagliari, qui doit répondre aux attentes sans doute irréalistes des tifosi napolitains et de De Laurentiis.
Sélectionneur de la Slovaquie, avec qui il disputera l’Euro-2024, Calzona est accompagné par d’autres anciens membres du staff de Spalletti. Mais il n’a qu’une séance d’entraînement mardi pour préparer le choc contre le Barça.
Osimhen, dernière danse sans rythme
Très convoité l’été dernier, Victor Osimhen est reparti avec le Napoli dans un groupe quasiment inchangé.
Mais l’attaquant masqué n’a disputé que 13 des 24 matches de championnat. La faute à une longue absence sur blessure puis à la Coupe d’Afrique des nations.
Avec sept buts en Serie A (plus un en C1), il est loin des 26 « pions » de la saison dernière qui lui ont valu le titre de meilleur buteur.
En tribunes samedi après un retour retardé et mouvementé à Naples, Osimhem devrait revêtir le maillot napolitain mercredi pour la première fois depuis deux mois !
Le Nigérian qui a prolongé son contrat fin décembre, semble déjà avoir la tête ailleurs: il quittera Naples cet été « pour le Real Madrid, ou le Paris SG ou un club anglais », a reconnu son président.
La malédiction du stade Diego-Armando-Maradona
Naples peut rentrer dans l’histoire de la Serie A, en réalisant la… pire saison d’un champion en titre.
Depuis l’instauration de la victoire à trois points, en 1994-95, ce « titre » est détenu par l’AC Milan cuvée 1996-97 qui avait terminé 11e.
Après la 25e journée, le Milan de Marcel Desailly et Roberto Baggio était 7e avec 36 points, soit le même nombre de points que le Napoli de cette saison, qui a toutefois disputé un match de moins.
Le bilan du Napoli est plombé par ses fragilités devant son public: il a laissé échapper 18 points (sur 36) à domicile en concédant cinq défaites dans son stade, sept toutes compétitions confondues en incluant une déroute 4 à 0 en Coupe d’Italie face à la modeste équipe de Frosinone.
Les supporters napolitains redoutent un nouvelle épisode de cette malédiction mercredi.
Le PSV Eindhoven et le Borussia Dortmund, dos à dos mardi en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (1-1) ont conservé leurs chances de qualification pour le prochain tour, mardi à Eindhoven.
Il y aura de l’ambiance le 13 mars au Westfalenstadion, antre du Borussia où se départageront ces deux équipes qui jouent dans la même catégorie, d’après ce qui a été proposé mardi.
Il y a d’abord eu une histoire de trahison: le club néerlandais a été refroidi par l’un de ses anciens joueurs, Donyell Malen, auteur de l’ouverture du score à la 24e minute.
La trahison n’était pas complète cependant: après sa frappe puissante rentrée avec l’aide de la barre transversale, l’attaquant néerlandais n’a pas célébré, semblant presque s’excuser auprès de son ancien public.
Bien refroidi, le Philipsstadion a dû attendre la seconde période pour se réveiller. Après une faute peu évidente de Mats Hummels dans la surface sur Malik Tillman, sifflée puis confirmée par la vidéo, c’est le buteur maison Luuk de Jong qui a transformé le pénalty pour égaliser (56e).
Ce match serré et disputé, entre voisins distants de moins de 175 km, était aussi une soirée de retrouvailles pour l’entraîneur du PSV Peter Bosz, face au club qui lui avait donné sa chance moins d’une demi-saison avant de le licencier en 2017.
Le PSV, premier et invaincu en championnat néerlandais, n’a perdu que quatre points en 22 matches sous la houlette de Bosz.
Légèrement favori de la rencontre, le PSV a manqué l’occasion de se mettre à l’abri malgré de nombreuses occasions.
Le Borussia d’Edin Terzic a tenu la comparaison. Dortmund connaît une campagne nationale difficile en Bundesliga. Après avoir perdu le titre la saison dernière à la différence de buts lors de la dernière journée, Dortmund est quatrième, à 17 points du leader Leverkusen et s’accroche à la dernière place qualificative pour la Ligue des champions.
Mais en Europe, Dortmund a impressionné, terminant en tête d’un groupe extrêmement relevé comprenant le Paris Saint-Germain, l’AC Milan et Newcastle.
Gêné par une longue liste de blessés, le PSV avait été tenu en échec 1-1 par un Ajax en pleine renaissance plus tôt dans le mois. Mais le club brabançon est resté invaincu en Eredivisie. Et même en Ligue des champions depuis le 20 septembre 2023 et une claque infligée par Arsenal (0-4).
Assez pour rester confiant devant le fameux « Mur jaune » du Westfalenstadion ? Réponse au retour le 13 mars.
Dominateur mais maladroit, l’Inter Milan s’en est remis à un but en fin de match de Marko Arnautovic pour battre l’Atlético de Madrid (1-0) mardi en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, prenant l’avantage pour le match retour.
L’attaquant autrichien de 34 ans, entré en jeu à la mi-temps à la place de Marcus Thuram, touché à l’adducteur droit, a délivré le stade Giuseppe-Meazza après un face-à-face raté par Lautaro Martinez contre Jan Oblak (79e, 1-0).
Un sauveur inattendu pour le finaliste malheureux de la compétition l’an passé, en bonne position pour retrouver les quarts de finale.
Il faudra pour cela que les hommes de Simone Inzaghi parviennent à conserver leur avantage le 13 mars au Metropolitano, où l’Atlético est toujours invaincu cette saison.
Portés par leurs supporters, les Nerazzurri sont sortis vainqueurs d’une bataille tactique et physique de haut niveau, entre deux des formations les mieux organisées d’Europe.
Arnautovic en sauveur, Thuram sort blessé
Dans une entame de match accrochée, les Milanais auraient pu bénéficier d’un pénalty lorsque la frappe de Lautaro Martinez, déviée par Witsel, a touché le bras de Molina dans la surface (14e).
Un contact pas suffisant selon l’arbitre roumain Istvan Kovacs, alors que le ballon filait en touche et pas vers le but.
Les Interistes se sont par la suite montrés les plus entreprenants, mais se sont cassés les dents sur une défense madrilène bien en place, emmenée par un Axel Witsel impérial.
Malgré l’activité de Marcus Thuram, le premier tir cadré côté italien n’est arrivé qu’à la 36e minute sur une tête de son compère d’attaque Lautaro Martinez captée par Oblak (36e).
L’international français a profité des premiers espaces laissés par les Colchoneros pour faire parler sa puissance et sa vitesse et servir son capitaine argentin, contré par Gimenez (39e).
Mais alors qu’il poussait pour faire la différence en fin de première période, Thuram a été stoppé net sur une frappe croisée qui a de nouveau trouvé les gants d’Oblak (43e).
Le fils du champion du monde 98, étincelant depuis son arrivée à Milan, s’est tout de suite mis au sol en se tenant les adducteurs et a ensuite été contraint de céder sa place à Marko Arnautovic à la mi-temps.
Il souffrirait, selon son club, d’une « contracture à l’adducteur droit » et devra être examiné « dans les prochains jours ».
Un gros coup dur pour l’actuel leader de Serie A, qui doit sa première partie de saison quasi-parfaite à la réussite de l’ex-buteur de Mönchengladbach parfait dans son rôle de lieutenant de Lautaro Martinez.
Son remplaçant autrichien a eu d’entrée l’occasion de s’illustrer mais a d’abord manqué de sang-froid devant le but en manquant le cadre à trois reprises (49e, 52e, 63e).
Il a fini par être le héros de la soirée en reprenant victorieusement la frappe de Martinez repoussée par Oblak, que Reinildo n’a pas pu repousser sur sa ligne (79e, 1-0).
Antoine Griezmann, également touché à la cheville droite, n’a pas pu terminer la rencontre et a été remplacé par Correa.
Après Marcelino, Gennaro Gattuso et Jacques Abardonado pour un bref intérim, l’OM a confirmé mardi que Jean-Louis Gasset, 70 ans, allait prendre en main l’équipe pour tenter de sortir de la crise et de sauver une saison mal née, qui risque de se finir sans qualification européenne.
Gasset, l’anti-portrait-robot
Quatrième coach à s’asseoir cette saison sur le très instable banc marseillais, Gasset est aussi le cinquième technicien nommé par Pablo Longoria depuis qu’il est président de l’OM, soit depuis trois ans. Auparavant, Longoria avait choisi Jorge Sampaoli, Igor Tudor, Marcelino et Gattuso. Gasset est donc le premier Français retenu par le dirigeant espagnol et à occuper le poste depuis Rudi Garcia (2016-2019).
Ayant acté l’échec de Gattuso après la défaite concédée dimanche à Brest (1-0), la direction marseillaise s’est donc tournée vers un profil qui correspond peu à ses choix précédents. Mardi, une source au fait des discussions en cours avait ainsi dressé pour l’AFP le portrait-robot d’un « homme de coups, capable de rentrer dans la tête de ses joueurs et plutôt francophile ».
Excédés par la saison pourrie traversée par leur club, les supporters marseillais ont accueilli l’arrivée de l’ancien adjoint de Laurent Blanc au Paris SG et en équipe de France avec un certain scepticisme.
Gasset sort en effet à peine d’une expérience très particulière avec la Côte d’Ivoire, qui a remporté la CAN après l’avoir écarté en cours de compétition. Son dernier passage en club, à Bordeaux lors de la saison 2020-2021, a été mitigé, mais il avait auparavant aidé Montpellier (2016-2017) puis Saint-Etienne (2017-2018) à se sortir de situations difficiles.
Ce sera aussi sa mission à Marseille, où il récupère une équipe neuvième de L1, éliminée en Coupe de France et qui n’a plus gagné contre une équipe professionnelle depuis mi-décembre. Pour éviter une saison blanche, il devra remonter au classement ou espérer un exploit en Ligue Europa, la compétition où il fera ses débuts marseillais, jeudi au Vélodrome face au Shakhtar Donetsk.
Longoria en échec
Cet énième changement d’entraîneur vient par ailleurs confirmer que Longoria, à qui tout semblait réussir lors des deux premières années de son mandat, a à l’inverse à peu près tout raté cette saison, marquée par un turn-over encore plus frénétique que d’habitude.
Les joueurs partis (Sanchez, Guendouzi, Payet…) sont regrettés, les recrues de l’été (Sarr, Ndiaye, Correa…) déçoivent et celles de l’hiver (Garcia, Onana, Moumbagna, Merlin) ne suffiront pas à redresser la situation.
Et sur le banc, il a choisi Marcelino et Gattuso, deux entraîneurs aux principes et systèmes de jeu opposés à ceux de Tudor, dont le football avait souvent enthousiasmé le Vélodrome l’année dernière.
Dans cette saison mal emmanchée, la fameuse réunion du mois de septembre entre la direction du club et les représentants des groupes de supporters a forcément aussi pesé d’un poids certain.
Après cette entrevue très tendue, Marcelino, le directeur sportif Javier Ribalta et le directeur de la stratégie Pedro Iriondo avaient quitté l’OM. L’équipe était alors invaincue en championnat.
Blanc, Bleu, Vert
L’arrivée de Gasset, passé par Saint-Etienne, souligne également la coloration de plus en plus « verte » de l’OM. Ces derniers mois, plusieurs anciens de l’ASSE ont en effet rejoint Marseille à des postes importants, comme le directeur commercial Grégory La Mela ou le directeur de la communication Franckie Tourdre.
Mais c’est surtout le poids d’un autre ancien « Vert », le directeur général Stéphane Tessier, qui ne cesse de grandir.
Arrivé en mars 2022 comme directeur général adjoint chargé des finances et des investissements, il est depuis le départ de Ribalta responsable de cinq pôles, « les opérations, le business, l’administratif et les finances, la communication et le sportif. »
« C’est quelqu’un de très discret et qui cultive cette discrétion, qui est un atout dans ce milieu. Mais il est aux manettes au club et quand on a la main sur les RH, le financier et le juridique, on a le pouvoir. C’est un vrai prétendant en cas de départ de Longoria », a déclaré à l’AFP une source au fait des jeux de pouvoir à la Commanderie.
Alors que son contrat avec le Real Madrid expire le 30 juin prochain, Luka Modric ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait. Selon la presse espagnole, Carlo Ancelotti lui a proposé d’intégrer son staff la saison prochaine.
Carlo Ancelotti a proposé à Luka Modric d’intégrer son staff du Real Madrid il y a deux mois, s’il décidait de prendre sa retraite à la fin de la saison.
Bien que l’international croate ait été reconnaissant de cette opportunité, il l’a refusée dans un premier temps.
La presse espagnole affirme toutefois qu’il ne s’agit pas d’un « non définitif », ce qui laisse entendre que le Ballon d’Or 2018 réfléchirait encore à la proposition, même si sa priorité est de continuer à jouer.
Le joueur de 38 ans est en fin de contrat avec le Real Madrid et n’a disputé que 28 matches toutes compétitions confondues.
Selon Bild, Antonio Conte, qui a notamment entraîné Tottenham et Chelsea, est très intéressé par la succession de Thomas Tuchel au Bayern Munich. Il estime qu’entraîner les géants bavarois serait un rêve pour lui.
La défaite (3-2) sur la pelouse de Bochum est la troisième d’affilée pour le Bayern, qui a été battu (3-0) par le Bayer Leverkusen le week-end dernier avant de s’incliner contre la Lazio (1-0) en 8es de finale de la Ligue des champions.
Les champions d’Allemagne n’ont pas perdu trois matches d’affilée depuis 2015, lorsqu’ils ont perdu la double confrontation en demi-finale de C1 contre le FC Barcelone et face au Borussia Dortmund en Coupe d’Allemagne.
À cause de ces résultats, il est inévitable de ne pas commencer à penser à des alternatives pour remplacer l’entraîneur, Thomas Tuchel.
Selon le média allemand Bild, Antonio Conte, sans poste depuis son départ de Tottenham en mars 2023, serait ravi de prendre les rênes des Bavarois.
Âgé de 54 ans, le coach transalpin aimerait entraîner en Allemagne pour la première fois de sa carrière, après plusieurs expériences en Italie et en Angleterre.
Me Babacar Ndiaye, président de la Fédération sénégalaise de basketball (FSBB), a exprimé son appréciation pour le comportement des Lionnes du Sénégal lors du Tournoi de Qualification Olympique (TQO) en Belgique, tout en regrettant la défaite contre le Nigeria. Dans une entrevue accordée à RECORD, il a discuté des perspectives futures de l’équipe nationale féminine, des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, ainsi que du rôle de l’entraîneur Alberto Antuña Leal.
Malgré la non-qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024, Me Ndiaye a souligné le bon comportement de l’équipe sénégalaise, en particulier lors du match contre le Nigeria, où elles ont rivalisé avec leurs adversaires pour la première fois depuis 2015. Il a noté que l’équipe avait mené pendant une grande partie du match et était restée compétitive jusqu’à la fin malgré certaines difficultés physiques.
L’analyse de Me Ndiaye met en lumière le défi posé par la profondeur du banc du Nigeria, qui a finalement été déterminante dans leur victoire. Il a également mentionné l’importance de trouver un équilibre entre les joueuses expérimentées et les nouvelles recrues pour assurer une transition pacifique et maintenir le niveau de l’équipe nationale.
Concernant les prochaines échéances, notamment les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, Me Ndiaye a indiqué que la Fédération était prête à organiser la fenêtre africaine qui regroupera le Sénégal, le Mali, le Rwanda et le Mozambique. Il a également souligné le besoin de renforcer l’équipe avec des joueuses capables de rivaliser au niveau international, notamment en faisant appel à des joueuses évoluant à l’étranger.
Quant à l’avenir de l’entraîneur Alberto Antuña Leal, Me Ndiaye a déclaré que la décision serait prise après une évaluation complète de la participation de l’équipe au TQO et après avoir effectué des détections à travers le monde pour identifier de nouveaux talents.
En conclusion, malgré la déception de la non-qualification olympique, Me Babacar Ndiaye reste optimiste quant à l’avenir du basketball féminin au Sénégal, soulignant les progrès réalisés par l’équipe et les perspectives encourageantes pour les années à venir
Mathys Tel très reconnaissant envers Sadio Mané. L’international français Espoirs a révélé que ce dernier l’a beaucoup aidé lors de son bref passage au Bayern Munich. En effet, dans un entretien accordé aux médias du club munichois, le jeune attaquant a expliqué comment l’international sénégalais le poussait lors des entrainements.
« Sadio Mané. Il m’a beaucoup aidé, l’année dernière il m’a beaucoup poussé. Après l’entraînement, nous allions à la salle de sport pour nous entraîner ensemble. Honnêtement, il était comme un grand frère pour moi. Il m’a beaucoup aidé », a reconnu Mathys Tel.
Il a confié que Sadio Mané est le meilleur joueur avec lequel il a joué. Mané a rejoint Al Nassr à l’été 2022 après une pige avec le Bayern Munich.
Brahim Díaz devrait bientôt mettre fin au feuilleton sur sa nationalité sportive, car il doit être convoqué par Luis de la Fuente pour la prochaine trêve internationale de mars. Cependant, le Maroc ne perd pas l’espoir de renverser la situation.
Brahim Díaz brille sous le maillot du Real Madrid. Le but magnifique qu’il a marqué contre le RB Leipzig en Ligue des champions n’est qu’un exemple parmi d’autres des bonnes performances qu’il a réalisées cette saison. C’est pourquoi il a attiré l’attention de Luis de la Fuente, le sélectionneur de l’Espagne.
Cependant, le joueur possède également la nationalité marocaine et, Walid Regragui, le sélectionneur du Maroc, est un grand admirateur du profil de Brahim, qui devrait bientôt être convoqué par De la Fuente pour les matches de la Roja en mars. S’il joue ne serait-ce qu’une minute, le milieu offensif ne pourra plus changer de nationalité sportive, selon les règles de la FIFA.
Mais Fouzi Lekjaa, président de la Fédération marocaine de football, ne perd pas espoir. « Je n’ai jamais vu quelqu’un qui s’appelle Brahim jouer pour l’Espagne« , a-t-il déclaré, mais il semble que cela soit sur le point de changer.
Cette saison, Brahim a inscrit 8 buts et délivré 3 passes décisives en 29 matches avec le Real Madrid, toutes compétitions confondues.
La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a officialisé la nomination d’Emerse Faé en tant que nouvel entraîneur des Éléphants de Côte d’Ivoire, confirmant ainsi son statut de technicien champion d’Afrique. Cette décision a été prise par le président de la FIF, Idriss Yacine Diallo, en reconnaissance des performances remarquables de Faé lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2023.
Emerse Faé a pris les rênes de l’équipe nationale ivoirienne en remplacement de Jean-Louis Gasset en cours de la compétition, et a conduit brillamment les Éléphants à la victoire finale. Cette réussite a été saluée par la FIF et a conduit à la promotion de Faé au poste de sélectionneur en chef.
Les détails du contrat de Faé ainsi que ceux de son staff demeurent confidentiels pour l’instant, mais il est prévu qu’ils subissent des ajustements avant la prochaine pause internationale. Cette nomination marque un moment historique pour Emerse Faé, qui rejoint ainsi le cercle restreint des sélectionneurs africains ayant remporté la Coupe d’Afrique des Nations.
Cette confirmation était largement attendue par les fans de football en Côte d’Ivoire, qui ont été enthousiasmés par les performances impressionnantes de l’équipe nationale sous la direction de Faé. Sa capacité à motiver et à guider les joueurs a été un élément clé de leur succès, et les supporters ont exprimé leur confiance dans sa capacité à continuer à conduire l’équipe vers de nouveaux sommets.
En tant que nouveau sélectionneur des Éléphants, Emerse Faé aura la lourde tâche de maintenir le niveau de performance élevé de l’équipe tout en développant de nouveaux talents et en préparant l’équipe pour les défis à venir, notamment les qualifications pour la Coupe du Monde et les prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des Nations.
La nomination d’Emerse Faé témoigne de la confiance de la FIF dans ses compétences et son leadership, et marque le début d’un nouveau chapitre prometteur pour le football ivoirien sous sa direction.
Roy Hodgson a démissionné de son poste d’entraîneur de Crystal Palace, 16e de Premier League, a annoncé dans un communiqué publié sur le site du club londonien celui qui était à 76 ans le doyens des techniciens du championnat anglais.
« Je comprends, au vu des événements récents, qu’il puisse être plus prudent en cette période pour le club qu’il aille de l’avant, et c’est la raison pour laquelle j’ai pris la décision de me retirer afin de lui permettre de se mettre en quête d’un nouvel entraîneur », a déclaré Hodgson.
Paddy McCarthy et Ray Lewington, ses anciens assistants, dirigeront l’équipe dès le match contre Everton, 18e, ce lundi soir, essentiel pour deux clubs qui luttent pour éviter d’être relégués.
Oliver Glasner, libre de tout contrat depuis son départ de l’Eintracht Francfort, qu’il avait mené au titre en Ligue Europa en 2022, serait le favori pour lui succéder.
Le départ de Hodgson, ancien sélectionneur de l’équipe d’Angleterre, intervient une semaine après la défaite à domicile de Crystal Palace contre l’autre club londonien de Chelsea lors de la 24e journée, lundi dernier.
Il a été brièvement hospitalisé après avoir été pris d’un malaise lors d’un entraînement jeudi, mais a quitté l’hôpital depuis.
Hodgson, qui a été dans sa carrière l’entraîneur de près d’une vingtaine de clubs parmi lesquels Liverpool et l’Inter Milan, avait été rappelé pour un deuxième mandat à la tête de l’équipe de Crystal Palace en mars 2023, après un premier passage de 2017 à 2021.
Les « Eagles » — surnom des joueurs de Crystal Palace — ont perdu dix de leurs 16 derniers matches de Premier League, n’ont que cinq points d’avance sur le premier relégable Everton, à qui ils rendent visite lundi soir en clôture de la 25e journée.
Le journal britannique The Athletic affirme ce lundi que le Bayern Munich ciblerait bel et bien Xabi Alonso, entraîneur du Bayer Leverkusen, pour remplacer Thomas Tuchel à la fin de la saison.
Avec le Bayern qui traverse une telle crise sportive, il est inévitable de ne pas commencer à penser à des alternatives pour remplacer l’entraîneur, Thomas Tuchel. Selon The Athletic, la direction des Bavarois ciblerait ni plus ni moins que Xabi Alonso pour ce poste.
L’entraîneur espagnol, qui dirige actuellement l’équipe sensation de cette saison, le Bayer Leverkusen, pourrait débarquer à Munich à la fin de la saison. Si Tuchel est licencié d’ici là, le Bayern envisagera une solution à court terme pour inverser la tendance.
La pression qui pèse actuellement sur Thomas Tuchel augmente de jour en jour, et elle n’a fait qu’empirer avec la nouvelle défaite du Bayern sur la pelouse de Bochum (2-3) ce dimanche.
Bien que le directeur général du géant allemand, Jan-Christian Dreesen, ait déjà pris la défense de Tuchel et déclaré qu’il resterait l’entraîneur de l’équipe, malgré les trois dernières défaites consécutives.
Luis Suarez a révélé qu’il aurait pu aller au Real Madrid avant de signer au FC Barcelone en 2014. Mais la morsure qu’il a infligée à Chiellini lors d’un match de la Coupe du monde a fait capoter l’opération.
Luis Suarez a débarqué en MLS pour s’engager en faveur de l’Inter Miami. Le joueur a déjà joué pour des équipes telles que Liverpool, Barcelone, Atlético et Grêmio. Le « Pistolero » a déclaré qu’avant de rejoindre les Blaugrana, il était très proche de signer au Real Madrid.
« Mon représentant a parlé au Real Madrid avant la Coupe du monde 2014. Le Real Madrid voulait me signer et tout allait dans le bon sens […] Ils pensaient vendre Benzema à Arsenal, tout était déjà en place », a-t-il déclaré dans une interview accordée à La Mesa.
Mais les choses ont changé pendant la Coupe du monde, après cette image de Luis Suarez mordant Chiellini lors d’un match entre l’Italie et l’Uruguay. Un geste qui n’a pas du tout plu aux Merengues, qui ont alors décidé d’abandonner le dossier : « Quand la Coupe du monde a commencé, le Barça est entré dans la course et j’ai évidemment favorisé le Barça. Avec la situation des morsures, l’intérêt du Real Madrid a diminué et le Barça s’est montré plus intéressé… Finalement, j’avais les deux options et j‘ai choisi le Barça parce que c’était mon rêve« .
L’Uruguayen a également indiqué que l’Inter Miami serait sa dernière équipe : « Ma famille le sait déjà. Je n’ai pas encore de date, mais c’est la dernière étape. Je suis prêt à relever ce dernier défi, mais il y a une usure inévitable et, à la fin, je veux avoir une qualité de vie. »
L’entraîneur italien Gennaro Gattuso va quitter l’Olympique de Marseille, au lendemain de la défaite subie à Brest en Ligue 1 (1-0), a appris l’AFP lundi auprès d’une source proche des négociations.
Le technicien (46 ans) était arrivé à la tête de l’OM fin septembre 2023 en remplacement de l’Espagnol Marcelino. Mais il n’est pas parvenu à redresser la situation d’une équipe qui n’a remporté aucun match en championnat en 2024 et pointe à la 9e place du classement, loin d’une qualification pour une Coupe d’Europe. En dehors de son succès étriqué en Coupe de France contre Thionville (1-0), une formation du 5e niveau, Marseille n’a plus gagné depuis le 17 décembre et la réception de Clermont.
Distancé en L1, éliminé en Coupe de France (par Rennes en 16es), l’OM est confronté au risque d’une saison blanche même s’il est en ballottage favorable en barrages de la Ligue Europa, après l’aller contre le Shakhtar Donetsk (2-2) et le retour prévu jeudi au Vélodrome.
Le club n’en finit pas de payer les choix très discutables du président Pablo Longoria avec les recrutements de Marcelino puis de Gattuso et des mercatos frénétiques et manqués qui ont considérablement affaibli l’effectif.
Le départ de Gattuso devrait s’effectuer sous forme d’une rupture à l’amiable et non d’une mise à pied, selon la même source.
La séparation entre les deux parties a été actée à l’issue d’une réunion entre Gattuso et ses dirigeants lundi matin. L’Italien a reconnu « ne plus avoir de solutions » pour relancer l’OM, selon la source proche des négociations.
Si le divorce entre l’OM et son entraîneur n’est pas encore totalement finalisé, le club est déjà en quête d’un successeur, le profil étant un « homme de coups, capable de rentrer dans la tête de ses joueurs et plutôt francophile ».
La principale nouveauté de la séance d’entraînement du FC Barcelone de ce lundi matin est le retour de João Félix. Il n’est pas encore remis de l’entorse à la cheville, mais tout porte à croire que Xavi pourrait le convoquer pour le huitième de finale aller de la C1 contre Naples.
L’ailier du FC Barcelone João Félix a participé à une partie de la séance d’entraînement avec ses coéquipiers lundi, deux jours avant le huitième de finale aller de la Ligue des champions contre Naples.
L’international portugais est absent depuis trois semaines après s’être fait une entorse du ligament latéral externe de la cheville droite à l’entraînement. Le joueur a manqué les trois derniers matches de Liga contre Osasuna, Grenade et le Celta Vigo.
João Félix, qui avait justement fixé la date de son retour pour ce mercredi, pourrait être l’une des nouveautés du groupe de Xavi pour le déplacement en Italie.
L’entraîneur du Barça a organisé une séance d’entraînement ce lundi avec tous les joueurs disponibles de l’équipe première, ainsi qu’avec Astralaga, Cubarsí, Hector Fort, Marc Guiu, Casadó et Pelayo de l’équipe réserve.
Selon les dernières informations du journal Marca, l’attaquant Kylian Mbappé aurait déjà trouvé un accord avec le Real Madrid.
Kylian Mbappé et le Real Madrid ont déjà un accord depuis quelques semaines et il deviendra officiel le 1er juillet, date à laquelle le contrat de l’attaquant avec le PSG expirera. L’information est rapportée en Espagne par Marca.
Selon la même source, les premiers contacts ont eu lieu en janvier dernier. Les Merengues ont demandé aux représentants du Français s’il souhaitait toujours partir à la fin de la saison, et la réponse a été positive. Les négociations ont repris début février. Florentino Pérez a indiqué à Fayza Lamari, la mère et agent du joueur, que le joueur devait revoir ses exigences à la baisse et s’adapter au plafond salarial du club.
Selon Marca, Mbappé touchera un salaire compris entre 15 et 20 millions d’euros, plus des primes pour les buts marqués, dans le cadre d’un contrat qui court jusqu’en 2029. À cela s’ajoutera une prime à la signature, en compensation de l’arrivée du Bondynois à « coût zéro », sans que le Real Madrid n’ait à payer d’indemnité de transfert.
Le géant espagnol pense déjà à la présentation du buteur 25 ans, qui aura lieu après le 1er juillet au nouveau Santiago Bernabéu.
On ne l’attendait même plus. Karim Benzema va refouler les terrains avec le club saoudien d’Al-Ittihad, avec lequel il n’a plus joué depuis près de deux mois. Mis à l’écart par son entraîneur Marcelo Gallardo, le Ballon d’Or 2022 a l’occasion dès ce dimanche contre Al Riyad en championnat (18h) de répondre aux vives critiques le visant ainsi qu’aux multiples rumeurs d’un départ.
Pour la première fois depuis décembre, Karim Benzema est titulaire à l’occasion du match d’Al-Ittihad contre Al Riyad dimanche en championnat saoudien (18h), quelques jours après avoir été écarté de l’équipe en Ligue des champions asiatique. Le club l’a annoncé sur X, au lendemain d’une série de tweets le montrant souriant aux côtés de l’entraîneur Marcelo Gallardo et rapportant qu’il « se préparait à rejouer« .
Le Ballon d’or 2022 n’avait pas été retenu par son club pour disputer le 8e de finale aller de la Ligue des champions asiatique jeudi en Ouzbékistan contre le Navbahor Namangan. Une déconvenue qui s’ajoutait à plusieurs autres accumulées depuis quelques semaines, entre le feu nourri de critiques émanant des supporters sur son faible rendement (9 buts, 5 passes décisives en championnat), une brouille avec son entraîneur et un retard au retour de la trêve hivernale.
Le Français, âgé de 36 ans, se sentant sous « pression » à Al-Ittihad, avait demandé à quitter « temporairement » le club, qui lui a proposé un prêt dans une autre équipe du championnat saoudien, avait appris l’AFP fin janvier de source proche du club. L’option d’un départ dans un autre club saoudien a été refusée par le joueur, qui se sent « incapable de donner le meilleur de lui-même à Al-Ittihad à cause de la pression« , avait précisé la même source, qui ajoutait que le joueur privilégie un prêt en Europe. Contacté par l’AFP, l’entourage du Français, sous contrat jusqu’en 2026, n’avait pas souhaité confirmer ces informations.
Ange Postecoglou a admis qu’il ne pouvait pas donner un coup de baguette magique pour relancer les efforts de Tottenham pour terminer dans les quatre premières places de la Premier League.
L’équipe de Postecoglou s’est effondrée samedi à domicile face aux Wolves (2-1), ce qui la place à deux points de la quatrième place, Aston Villa.
La victoire 2-1 de Villa à Fulham lui permet de dépasser Tottenham, qui a dû composer avec l’absence des latéraux Pedro Porro et Destiny Udogie, tous deux blessés. Tottenham était revenu à la quatrième place grâce à une victoire in extremis sur Brighton le week-end dernier, mais sa première défaite en six matches de championnat constitue un revers majeur.
Joao Gomes a donné une avance méritée aux Wolves à la 42e minute. Dejan Kulusevski a égalisé 34 secondes après la reprise pour Tottenham, avant que Gomes n’inscrive son deuxième but à la 63e minute, à la suite d’une excellente course en solitaire de Pedro Neto. Tottenham n’a pas réussi à marquer en première mi-temps lors de ses cinq derniers matches à domicile et Postecoglou a déclaré que la seule solution à ces problèmes était de se mettre au travail sur le terrain d’entraînement.
« Il est vrai qu’il faut travailler dur, nous avons deux semaines pour préparer notre prochain match (contre Crystal Palace) et il n’y a pas lieu de s’apitoyer sur notre sort« , a-t-il déclaré. « Il faut prendre les coups et aller de l’avant, indépendamment de ce qui s’est passé dans le passé. Il faut s’assurer d’être prêt pour le prochain match.
« Il n’y a pas d’astuces, c’est du travail. Je ne suis pas un magicien, je suis un manager de football. C’est un travail acharné que ces gars ont fait toute l’année. « Comme je l’ai dit, nous sommes arrivés à ce stade, qui est plutôt décent, grâce à un travail acharné et c’est ce que nous allons continuer à faire.
Le Borussia Dortmund a été tenu en échec 1-1 sur le terrain de Wolfsburg. Füllkrug a donné l’avantage aux visiteurs, mais Gerhardt a égalisé à la 63e minute.
Le Borussia Dortmund, distrait par le huitième de finale aller de la Ligue des champions contre le PSV Eindhoven, a perdu deux points à la Volkswagen Arena contre Wolfsburg (1-1), mettant en péril sa quatrième place en Bundesliga.
L’équipe d’Edin Terzic avait la victoire en main. Ils se sont retrouvés devant sans beaucoup d’efforts et sans beaucoup de mérite, et lorsqu’ils ont voulu reprendre l’avantage au tableau d’affichage, après l’égalisation laborieuse de leurs adversaires, ils n’ont pas trouvé la faille.
Même si la série d’invincibilité du Borussia s’accroît, avec huit matches sans défaite, le match nul ne suffit pas à ses aspirations. D’autant que les hommes de Terzic sont dans une situation délicate en bas de tableau.
De même, Wolfsburg, qui reste sur sept matches sans victoire, n’a toujours pas gagné en 2024. Pourtant, les hommes de Niko Kovac, qui n’ont perdu que deux de leurs deux derniers matches, sont difficiles à battre. Les autres ont été des matchs nuls, comme celui contre le Borussia.
Malgré une belle entame de match, symbolisée par le but dès la 3e minute de jeu de Joselu, le Real Madrid, pas toujours très inspiré, a été tenu en échec sur la pelouse d’une solide équipe du Rayo Vallecano (1-1). Raul de Tomas, sur penalty, avait remis les deux équipes à égalité à la 27e. Les hommes de Carlo Ancelotti, toujours leaders, pourraient voir revenir Gérone à trois points au classement.
Petit coup d’arrêt pour le Real Madrid. Émoussés et encore fragilisés par l’absence de nombreux joueurs, notamment en défense, les Merengue n’ont pas su trouver l’étincelle sur la pelouse du Rayo Vallecano. Les hommes de Carlo Ancelotti avaient pourtant ouvert le score, avant de baisser le pied et de laisser revenir leurs adversaires sur un penalty consécutif à une main d’Eduardo Camavinga (1-1). Le Real Madrid prend quand même provisoirement six points d’avance sur Girona en tête du classement.
Carlo Ancelotti a beau être un magicien quand on regarde la liste des joueurs du Real Madrid à l’infirmerie, parfois, cela ne suffit pas pour produire un miracle. En voyage sur la pelouse du Rayo Vallecano, les leaders de la Liga se sont d’abord rendus le match facile en ouvrant le score rapidement. Sur un contre, Federico Valverde a pu transmettre à Joselu, qu’on a d’abord cru en position de hors-jeu (0-1, 3e). Les Madrilènes ont dû se dire que ce but allait suffire face à une équipe très laxiste dans les premières minutes. Mais à force de ronronner, le Real, trop tranquille, a fini par se faire rattraper par la patrouille.
LE REAL N’AVAIT SANS DOUTE PLUS JUS
Le Rayo Vallecano, pourtant derrière au score, a trouvé des ressources suffisantes pour déclencher une réaction d’orgueil. Elle leur a permis d’égaliser après une main dans la surface d’Eduardo Camavinga qui n’a pas échappé à la vigilance du VAR sur une frappe d’Oscar Trejo qui partait bien. Raul de Tomas s’est chargé de transformer le penalty sans trembler face à son club formateur (1-1, 27e). Derrière, le Real Madrid a bien failli encaisser un deuxième but à l’issue de quelques occasions chaudes à défendre (31e, 43e, 46e).
Il aura certainement manqué un peu de fraîcheur physique aux joueurs de Carlo Ancelotti. La deuxième période n’a pas accouché d’un spectacle très alléchant, avec une rencontre qui a peu à peu perdu en rythme, en qualité et, même, en envie. Il a quand même fallu que Stole Dimitrievski se fende d’une belle envolée sur un coup franc bien brossé par Toni Kroos (80e). Mais il n’y a pas eu d’homme providentiel pour sauver le Real Madrid du traquenard, comme aurait pu l’incarner Jude Bellingham, blessé. Les Merengue ont même terminé à dix contre onze en raison d’une entrée en jeu peu concluante de Dani Carvajal, expulsé après avoir reçu deux cartons jaunes en deux minutes. Un match à oublier, mais un petit point pris quand même.
Les Lions de la plage reviennent de loin ! Mandione Diagne et compagnies se sont imposés ce dimanche lors de la 2e journée de la Coupe du Monde de Beach Soccer. Menés 2-0 par la Colombie après le premier tiers-temps puis 3-2 dans le dernier tiers-temps, les Lions ont bien réagi avant de l’emporter (5-3).
Lors de la première journée, les protégés de Mamadou Diallo ont été battus (4-6) par la Biélorussie. Ils vont donc jouer la finale de la poule C face aux Japonais pour une place en quarts de finale.
Les Cafeteros, eux, sont tout proche de la sortie dans leur première phase finale de Coupe du Monde de football de plage.
La Juve n’y arrive plus. les Bianconeri ont enchaîné un quatrième match sans victoire, tenus en échec par Hellas Vérone samedi (2-2) pour le compte de la 25e journée de Serie A. Ce nul précipite la fin de la lutte pour le championnat des Turinois, repoussés à neufl ongueurs du leader Inter Milan, qui compte un match en moins.
La Juventus Turin a laissé échapper deux nouveaux points dans la course au titre en se contentant d’un nul (2-2) chez le mal classé Vérone, samedi lors de la 25e journée du Championnat d’Italie. La Juve accuse désormais neuf points de retard sur l’Inter Milan (63 pts), facile vainqueur (4-0) de la Salernitana vendredi et qui a disputé un match en moins.
Les Bianconeri ont perdu pied lors des trois dernières semaines, avec deux défaites et deux nuls, soit deux points sur douze possibles, tandis que le leader milanais a réalisé dans le même temps un sans-faute. Contre Vérone, la Juve a été menée à deux reprises et a égalisé à 1-1 sur pénalty grâce à Dusan Vlahovic (29e), puis à 2-2 par Adrien Rabiot (55e). Sa dernière victoire remonte à près d’un mois (3-0 à Lecce, le 21 janvier). Le club piémontais peut même être dépassé par l’AC Milan, 3e à deux points de la 2e place, si le club lombard s’impose à Monza dimanche.
L’OM est vide de certitudes au moment d’aborder un déplacement périlleux à Brest ce dimanche (20h45). Toujours aussi brouillons tactiquement, les Marseillais sont désormais plongés dans une spirale négative que personne ne paraît véritablement en mesure d’enrayer. Surtout pas Gennaro Gattuso, en tout cas, apparu terriblement impuissant cette semaine en Ligue Europa.
Sulfureux, électrique, passionné, bouillant. Il faut se souvenir des épithètes qu’on accolait au nom de Gennaro Gattuso lorsque le 27 septembre dernier, il a posé ses bagages à Marseille pour succéder à l’ennuyeux, au fade Marcelino. C’était d’ailleurs la principale qualité qu’on lui trouvait : sa fièvre, capable de remobiliser tout un groupe dont le morne début de saison décevait terriblement.
Il faut se souvenir de tout cela, et écouter les reactions de L’italien en conference de presse ce jeudi soir, après le très frustrant match nul de l’OM face au Shakhtar Donetsk (2-2) à Hambourg, en barrage de Ligue Europa. « En 400 matches passés sur un banc, cela ne m’est jamais arrivé« , a-t-il constaté, la voix grave et les yeux hagards, consterné par la fin du match qui a vu l’OM prendre l’avantage à quelques minutes du terme pour concéder l’égalisation 30 secondes après.
JE NE SAIS PAS POURQUOI ON N’ARRIVE PAS À GAGNER
Face aux Ukrainiens, son OM tenait une occasion rêvée de glaner une belle victoire. Celle après laquelle il court depuis le début de l’année civile, si l’on ose mettre de côté le succès 0-1 face à Thionville en Coupe de France, qui évolue en National 3. Raté. Les résultats sont toujours insuffisants, le plan de jeu marseillais est toujours aussi peu lisible ; mais le comble de la situation réside aujourd’hui dans le fait que l’entraîneur venu spécialement pour réveiller l’OM semble l’avoir endormi davantage. Et qu’il n’a aucune idée de comment le secouer.
« Toute la saison, on a eu ce genre de problèmes. Comment on les résout, je ne sais pas, j’ai du mal« , a également lâché l’Italien jeudi soir. « Je ne sais pas pourquoi on n’arrive pas à gagner. » A même été prêtée au technicien la terrible phrase : « Je ne sais pas comment entraîner ce type d’équipe« , avant que la traduction ne soit corrigée, et qu’elle se transforme en : « Je ne sais pas comment entraîner cette équipe sur ce point« , en référence aux lacunes mentales de l’OM. Autant de petites phrases qui ajoutent au désarroi général. Autant de mots qui amènent à déjà remettre en question le rôle du « Ringhio » à l’Olympique de Marseille, supposément venu pour raviver la flamme du Vélodrome.
SOUTENU PAR SES JOUEURS, POUR LE MOMENT
Evidemment, l’ancien milieu de terrain de l’AC Milan s’est présenté ce samedi en conférence de presse le couteau entre les dents. « J’ai encore plus la hargne« , a-t-il assuré, clarifiant au passage la teneur de ses mots de jeudi soir, qu’il a mis sur le compte de « l’amertume« . Et pour l’heure, ses joueurs continuent de faire corps. « Je sens une équipe investie« , a encore rassuré Geoffrey Kondogbia, 2 semaines à peine après la reunion de crise que Gennaro Gattuso a lui meme convoquée. Reunion au cours de laquelle il aurait lancé à ses joueurs : « Si c’est moi le problème, dites-le moi !« .
Qu’espérer du match à Brest, dès lors ? Une réaction, mais sous quelle forme ? Les saisons des deux équipes font des Bretons les favoris de la rencontre, et ramener un point du stade Francis-Le Blé serait plutôt une jolie opération pour l’OM à l’heure actuelle, qui n’a plus gagné depuis deux mois en Ligue 1. Et c’est peut-être parce que ce pronostic est aujourd’hui formulable que Gennaro Gattuso a du souci à se faire.
Longtemps tenu en échec par le Celta Vigo samedi, lors de la 25e journée de Liga, le FC Barcelone a finalement retrouvé le chemin du succès grâce à un penalty de Robert Lewandowski au coeur d’un temps additionnel à rallonge (1-2). Le Polonais s’est d’abord raté, mais a eu l’occasion de re-tirer et s’est offert un doublé pour permettre aux siens de garder ses distances avec l’Atlético, 4e.
Ce n’était pas un grand Barça, mais l’essentiel est acquis. Pour le compte de la vingt-cinquième journée de Liga 2023-2024, le FC Barcelone s’est imposé sur la pelouse du Celta de Vigo (1-2). Apathiques voire inquiétants pendant l’intégralité de la rencontre, les hommes de Xavi Hernandez ont pu faire la différence grâce à l’inévitable Robert Lewandowski, auteur d’un doublé. Sans rassurer dans le contenu de son jeu déployé, les Catalans ont engrangé un peu de confiance avant de défier Naples, mercredi prochain, en huitième de finale aller de la Ligue des Champions.
L’enfer de Balaidos s’est terminé sur une bonne note pour le collectif blaugrana. Mais à n’en pas douter, le score final reste très (trop ?) flatteur pour une équipe globalement en manque d’inspiration. Heureusement pour le Barça, cette incapacité à créer du danger contre une équipe à la lutte pour le maintien n’a pas empêché Lewandowski de s’illustrer avec quelques miettes offensives. L’international polonais a notamment été à l’origine de la première occasion catalane, mais le tir de Lamine Yamal n’a pas surpris Vicente Guaita (10e). En toute fin de première période, Yamal a rendu la pareille à son partenaire d’attaque en le servant dans le bon tempo. D’un bel enchaînement, Lewandowski s’est montré plus réaliste que son jeune coéquipier pour ouvrir le score d’une belle frappe croisée (45e, 0-1).
UN PENALTY EN FORME DE POLÉMIQUE
Avec ce but juste avant de rentrer aux vestiaires, le Barça pensait peut-être avoir fait le plus dur. Au contraire, la défense centrale s’est retrouvée aux abois après la sortie de Ronald Araujo. Servi plein axe, Iago Aspas a trouvé le moyen d’égaliser rapidement grâce à un tir dévié par Jules Koundé (47e, 1-1). La suite ? Une très longue agonie pour des spectateurs galiciens en plein dilemme entre la satisfaction d’accrocher un point à domicile contre une équipe du haut de tableau et l’envie d’aller enfoncer le clou face à un adversaire en plein doute. Du coté du Barça, les entrées d’Ilkay Gundogan et Raphinha ont apporté un peu plus de contrôle du ballon sans que cela soit transcendant.
Le coup franc du Brésilien a été dévié par Guaita au-dessus de son but (65e), et puis c’est tout. Dans ce vide footballistique, le Barça est parvenu à exercer une dernière pression sur la défense locale pour obtenir un penalty généreux à Yamal. Face à ses responsabilités, Lewandowski a d’abord manqué sa première tentative, mais Guaita n’a pas gardé un pied sur sa ligne au moment du tir. Sans changer sa manière de tirer, Lewandowski a finalement inscrit son quatrième but sur les trois derniers matchs du Barça (98e, 2-1). Incapables de sortir vainqueur sur la pelouse du club galicien depuis octobre 2020, le FC Barcelone a gagné. Mais ce n’était clairement pas rassurant sur son état de santé…
Le Paris Saint-Germain a fini par faire sauter le verrou nantais. Gêné par le bloc compact des Canaris pendant plus d’une mi-temps, le champion de France en titre, remanié comme contre Lille, a trouvé la clé grâce à Lucas Hernandez puis Kylian Mbappé, buteur sur penalty alors qu’il était remplaçant au coup d’envoi. Le club francilien compte 14 points d’avance sur la 2e place.
La belle semaine du PSG se termine par une victoire sur la pelouse du FC Nances, dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1. Les Parisiens, qui ont buté pendant une mi-temps sur la défense à trois imaginée par Jocelyn Gourvennec, ont fini par faire la différence grâce à des buts signés Lucas Hernandez et Kylian Mbappé (2-0). Remplaçant au coup d’envoi, l’attaquant a eu droit à une standing ovation pour ce dernier passage par la Beaujoire. Malgré le turnover opéré par Luis Enrique, le PSG enchaîne et prend 14 points d’avance sur Nice au classement. L’affaire est parfaite.
Rendez-vous compte : pour la deuxième journée de Ligue 1 de suite, Kylian Mbappé a démarré sur le banc. Un énième choix fort de Luis Enrique, qui a procédé à plusieurs changements dans le onze de départ par rapport à l’équipe qui s’est imposée face à la Real Sociedad en Ligue des champions, mercredi soir (2-0). Cela n’a pas empêché Mbappé de valider le succès de son équipe, en obtenant et en transformant un penalty en deuxième période, quelques minutes après son entrée en jeu à la place de Marco Asensio (0-2, 78e). Tout sourire sur le banc, il a pourtant vu son équipe être sans solution jusqu’à l’heure de jeu.
NANTES N’A PAS DÉMÉRITÉ
Le FC Nantes, avec sa défense à trois, a posé de sérieux problèmes au PSG dans cette partie. Avant la pause, hormis un centre-tir de Bradley Barcola qui aurait pu faire mouche (10e), le club de la capitale a peiné à se montrer dangereux. Luis Enrique a fait une première modification importante en remplaçant Barcola, justement, par Gonçalo Ramos, une manière de densifier l’axe face à un bloc bien en place. Il a quand même fallu un petit coup de pouce du destin pour ouvrir le score, puisque la frappe de Lucas Hernandez a été déviée par Moussa Sissoko (0-1, 60e). Dommage pour les Canaris, qui ont eu su donner quelques frayeurs aux Parisiens.
Les joueurs de Jocelyn Gourvennec auraient même pu rentrer aux vestiaires avec un but d’avance, sans une intervention déterminante d’Hernandez sur Douglas Augusto (45e), un arrêt de Gianluigi Donnarumma puis un sacrifice de Marquinhos dans la foulée (45e+2) et une position de hors-jeu qui a annulé un but de Nicolas Pallois (45e+3). Lors du second acte, le gardien du PSG a dû sortir le bleu de chauffe, notamment sur une frappe des 35 mètres de Pallois, décidément (54e), un tir dans un angle fermé de Mostafa Mohamed (70e) et une tentative de Pedro Chirivella déviée sur son poteau (80e). Nantes n’a clairement pas démérité dans cette partie.
À l’arrivée, ce cinquième succès de rang, doublé d’un dix-huitième match sans défaite, toutes compétitions confondues, ne risque pas de dissuader Luis Enrique d’arrêter de duper les observateurs du football avec sa gestion parfois compliquée à saisir. Pour le moment, elle lui donne amplement raison, même si la manière n’est pas toujours au rendez-vous. Les Parisiens sont en train de répondre présents dans cette période cruciale, et le coach espagnol se permet de concerner tout le monde. Et de mettre Mbappé sur le banc, donc.
Manchester City a sauvé les meubles. Mis sous pression par Liverpool et Arsenal, vainqueurs dans l’après-midi, menés par Chelsea à l’Etihad Stadium, les Citizens ont arraché l’égalisation grâce à Rodri à sept minutes du terme samedi (1-1). Raheem Sterling a longtemps cru jouer un très vilain coup à ses ex-coéquipiers, qui ont 4 longueurs de retard sur les Reds, avec un match en moins.
Manchester City bute sur un très bon Chelsea et voit Liverpool s’éloigner en tête de la Premier League (1-1). Surpris par des Londoniens qui ont répondu physiquement sans tenir le ballon, les joueurs de Pep Guardiola n’ont jamais trouvé la solution et s’en sont, à nouveau, remis à Rodri. Erling Haaland a manqué de réalisme tandis que Malo Gusto et Axel Disasi ont brillé dans une rencontre qui confirme la bonne forme des Blues.
Les deux Français ont montré durant 95 minutes leur savoir-faire français en matière de défense. Pourtant, face à Doku et Haaland, ni l’ancien Lyonnais, ni l’ex Monégasque n’inspiraient de la confiance avant ce choc d’Angleterre. Onzième au coup d’envoi, Chelsea présentait une défense fébrile malgré la récente victoire à Crystal Palace. Manchester City a longtemps, pour ne pas dire tout le temps, insisté sur le côté de l’ailier belge, volontaire mais peu en réussite. Placé à parfaite distance dans chaque duel entre anciens de Ligue 1, Malo Gusto n’a que très rarement été passé par son adversaire direct. Une concentration inébranlable, mêlée à une grande volonté offensive pour aider les siens à se projeter entre les lignes du bloc haut de Manchester.
HAALAND ET JACKSON MALADROITS
Le jeune latéral a bien cru offrir une belle passe décisive dès la 23e minute pour un Nicolas Jackson trop imprécis dans le dernier geste. Trouvé seul face à Ederson, le Sénégalais a manqué son contrôle et laissé le portier brésilien revenir dans ses pieds. Mais Jackson a montré de bien meilleures choses à la passe et dans ses déplacements, à l’image de son service pour Sterling buteur à la 42e après, lui aussi, un face à face manqué quelques minutes auparavant.
Sans pour autant faire le dos rond, Chelsea a défendu comme il fallait pour empêcher les triples tenants du titre de mettre en place leur jeu, au point de multiplier les centres vers Haaland. Après une première tête manquée à la 12e, le Norvégien a réitéré à la 45e et 72e en ne trouvant à chaque fois pas le cadre. Comme en finale de Ligue des champions face à l’Inter Milan (1-0) et comme face à Sheffiled en août (2-1), c’est Rodri qui a sauvé les siens sur une lourde frappe légèrement déviée par Chalobah (83e). Assez pour réveiller l’Ethiad, insuffisant pour faire craquer une défense des Blues emmenée par Disasi, auteur de plusieurs interventions salvatrices.
Chelsea peut avoir des regrets sur le plan comptable, mais peut également s’appuyer sur ce très bon match pour (enfin) lancer sa saison et revenir pourquoi pas dans la course à l’Europe. Dans l’autre marathon, celui pour le titre, Manchester City perd deux points précieux et laisse Liverpool à quatre unités. Face à Brentford mardi, dans un match en retard de la 18e journée, le droit à l’erreur sera, cette fois, quasi nul.
Les Lions du Sénégal ont connu un début difficile lors de leur premier match de la Coupe du Monde de Beach Soccer 2024, en étant battus par l’équipe de la Biélorussie sur un score de 4 à 6. Cette défaite constitue un revers pour Alseyni Ndiaye et ses coéquipiers, qui avaient pourtant abordé la compétition avec détermination.
Ce match, disputé lors de la première journée de la compétition, a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les Lions du beach soccer dans leur quête pour atteindre les objectifs fixés pour ce tournoi prestigieux.
Malgré cette défaite, le Sénégal reste déterminé à se rattraper lors de ses prochains matchs. Les Lions sont programmés pour affronter la Colombie lors de leur deuxième match, qui se tiendra dimanche à 15h30 GMT. Ce sera une occasion pour l’équipe sénégalaise de rebondir et de montrer sa véritable valeur sur le sable.
Par la suite, le Sénégal fera face au Japon dans le cadre de la phase de poules, avec l’objectif de se qualifier pour les phases finales de la compétition. Cette rencontre est prévue pour mardi, à la même heure.
La défaite en ouverture ne décourage pas les Lions du Sénégal, qui restent concentrés sur leurs objectifs et déterminés à représenter dignement leur pays lors de ce tournoi international. La compétition promet encore de nombreux rebondissements et les supporters sénégalais restent derrière leur équipe, prêts à les soutenir dans chaque match à venir.
L’AC Milan n’a fait qu’une bouchée du Stade Rennais, ce jeudi, lors du barrage aller de la Ligue Europa. Dans leur antre de San Siro, les Rossoneri ont battu les Bretons (3-0) grâce à un doublé de Ruben Loftus-Cheek et un but exceptionnel de Rafael Leao après une belle combinaison avec Théo Hernandez. Pour Julien Stéphan et ses hommes, sur orbite en 2024, le rêve des 8es de finale s’éloigne.
Le Stade Rennais est revenu sur terre, et la chute est assez brutale. Malgré une prestation globalement encourageante à San Siro, bouillant comme jamais, les hommes de Julien Stéphan rentrent en France avec une lourde mais logique défaite dans la besace (3-0). L’AC Milan a été un adversaire beaucoup trop fort pour eux, et les Rossoneri ont notamment été portés par un doublé de Ruben Loftus-Cheek. Le barrage retour au Roazhon Park ne devrait être qu’une formalité pour les Italiens, qui ont un pied et quatre orteils dans les huitièmes de finale de la Ligue Europa.
Une classe d’écart, voire peut-être un peu plus. Rennes n’a pourtant pas démérité à Milan, mais sa marge de manœuvre était beaucoup trop faible face à une équipe habituée des joutes européennes et qui était encore en lice en Ligue des champions quelques semaines auparavant. Les Bretons auront quand même résisté tant bien que mal à un premier quart d’heure compliqué, marqué par une barre trouvée par Rafael Leao (7e), une tentative au-dessus de Tijjani Reijnders (8e) ou encore une reprise manquée de Yunus Musah (10e). Mais alors que le danger venait majoritairement de la gauche, Milan a ouvert le score en passant par la droite, avec un centre d’Alessandro Florenzi, un peu trop seul, déposé sur la tête de Ruben Loftus-Cheek (1-0, 32e). Deux oublis que Rennes a payés cher.
MILAN, BEAUCOUP TROP AU-DESSUS
Mené seulement 1-0 à la pause, le Stade Rennais ne s’en sortait pas si mal. Mais il a pris un sacré coup sur la tête dès le début de la seconde période. À la réception d’un corner, Steve Mandanda a repoussé une tête de Simon Kjaer sur Loftus-Cheek, alors auteur d’un doublé (2-0, 47e). La confiance, déjà pas bien élevée, s’est effritée. Et le troisième but est trop vite arrivée, sur une action éclair, avec un une-deux entre Théo Hernandez et Rafael Leao, conclu par un plat du pied imparable du Portugais (3-0, 53e). L’addition aurait pu être plus importante encore, sans des arrêts décisifs de Mandanda (57e, 73e) et une intervention devant sa ligne d’Azor Matusiwa (73e).
Le pire ? Rennes pourra quand même nourrir quelques regrets. Il y avait sans doute la place pour inscrire un petit but qui aurait pu constituer une lueur d’espoir pour le barrage retour à domicile. Les Milanais se sont vite mis en mode gestion et l’entrée particulièrement remarquée d’Amine Gouiri aurait dû permettre d’aller chercher cette réduction du score.
L’international algérien a eu quelques munitions et il a même sollicité Mike Maignan, auteur d’une double parade (73e). Il faudra plus qu’un miracle pour rallier les huitièmes de finale de Ligue Europa à l’issue du retour. Mais cela reste un bon apprentissage pour gagner en maturité et vivre une deuxième moitié de saison plus ambitieuse en Ligue 1.
Le TFC repart frustré de Lisbonne. Auteur d’un bon match sur la pelouse de l’Estádio da Luz, le pensionnaire de Ligue 1 a plié dans les derniers instants de la rencontre face au Benfica (2-1), jeudi soir en barrage aller de Ligue Europa. Auteur de deux penalties, Angel Di Maria (68e, 90e+8) a été le bourreau des Toulousains. Mikkel Desler avait égalisé à la 75e. Le match retour au Stadium promet.
Le TFC n’a pas démérité, mais a fini par céder. Vaincu au buzzer sur la pelouse de Benfica en seizièmes de finale aller de la Ligue Europa (2-1), jeudi soir, les Violets ont montré un beau visage dans cette nouvelle sortie européenne. Hélas, un doublé de l’éternel Angel Di Maria sur penalty est venu doucher les espoirs visiteurs de ramener un résultat positif de Lisbonne. Dans une semaine à Toulouse, les hommes de Carles Martinez Novell auront l’occasion de prendre leur revanche pour continuer leur aventure en C3.
Certains parleront d’une expérience européenne à engranger, d’autres d’un manque de sang froid fatal dans les moments cruciaux d’un match de football. Il est possible de tourner cette défaite de Toulouse de plusieurs façons, mais toujours est-il que le constat reste le même : pour le match retour au Stadium, le vainqueur de la Coupe de France 2022-2023 devra remonter plus d’un but à Benfica pour espérer se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa. À la peine en championnat, les Toulousains avaient à coeur de bien figurer dans le mythique Estadio da Luz. À l’issue de la première période, les deux équipes se sont séparées sur un score nul et vierge.
DI MARIA, ENCORE ET TOUJOURS
Pourtant, les occasions lisboètes n’ont pas manqué à la fin du premier acte. Très remuant, Rafa Silva a fait passer des sueurs froides à Guillaume Restes (35e, 38e), mais la barre a repoussé sa dernière tentative. À son tour, Joao Mario a laissé Restes de marbre sur sa ligne, mais sa frappe a frôlé le cadre (45e). Au retour des vestiaires, les Aguias ont continué de pousser pour obtenir un penalty généreux suite à une main de Logan Costa. De sang froid, Di Maria a frappé plein centre pour ouvrir le score (68e, 1-0).
Mis à mal et au bord de concéder un deuxième but sur une tentative d’Arthur Cabral (72e), le Téfécé n’a pas lâché pour autant. Opportuniste, Mikkel Desler a récompensé les efforts du collectif d’une reprise de volée au deuxième poteau pour battre Anatoliï Troubine (75e, 1-1). En souffrance dans les dernières minutes, Toulouse a craqué dans un temps additionnel interminable, et Christian Mawissa Elebi a concédé un deuxième penalty, transformé avec maîtrise par Di Maria (98e, 2-1). Après un triplé inscrit contre Nantes la saison passée, le champion du monde argentin a remis le couvert contre Toulouse. Même loin de la Ligue 1, il continue à faire mal aux clubs français.
Du déjà-vu pour l’OM. Alors qu’il avait ouvert le score, puis mis le but du 1-2 à la 90e minute, et qu’une victoire se profilait, le club phocéen a concédé le match nul dans le temps additionnel face au Shakhtar Donetsk (2-2), jeudi soir, en barrage aller de Ligue Europa. Pierre-Emerick Aubameyang (64e) et Iliman Ndiaye (90e) ont marqué. L’OM devra être plus solide au retour dans une semaine.
De gros regrets pour l’OM. Après avoir mené au score à deux reprises face au Shakhtar Donetsk, l’Olympique de Marseille n’a pas réussi à repartir d’Hambourg avec une victoire à l’extérieur et a dû se contenter du match nul (2-2) en barrage aller de Ligue Europa.
Une victoire lui aurait permis à la fois de se relancer et de se retrouver en ballotage favorable avant le retour jeudi prochain au Vélodrome. Tous les buts ont été marqués au cours d’une dernière demi-heure complètement folle. Malgré un grand Pierre-Emerick Aubameyang, buteur (64e) puis passeur décisif pour Iliman Ndiaye (90e), l’OM ressort frustré.
UN RELÂCHEMENT COUPABLE DANS LE TEMPS ADDITIONNEL
Comment les Phocéens se sont-ils débrouillés pour laisser échapper une victoire qui semblait leur tendre les bras après le but du 2-1 inscrit par Ndiaye à la dernière minute du temps réglementaire ? La question risque de hanter un moment Gennaro Gattuso qui avait pourtant immédiatement blindé son système défensif en alignant pour le temps additionnel une défense centrale à trois éléments. Peine perdue car c’est bien dans ce secteur que le Brésilien Eguinaldo a jailli pour arracher l’égalisation en prenant le dessus sur Samuel Gigot dans les airs (90e+3).
Une demi-heure plus tôt, l’OM s’était déjà fait reprendre quatre minutes seulement après l’ouverture du score d’Aubameyang, à point nommé pour reprendre un caviar de Jonathan Clauss (64e). Le latéral droit n’a pas eu le loisir de vraiment savourer sa dixième passe décisive de la saison toutes compétitions confondues, puisque c’est après un dégagement complètement manqué de sa part que Mykola Matviyenko avait immédiatement remis les siens à hauteur (68e).
AUBAMEYANG REJOINT FALCAO
Malheureux au final, l’OM avait toutefois clairement bénéficié d’un coup de pouce arbitral en première période quand l’arbitre, oubliant de laisser l’avantage, avait privé Eguinaldo de l’ouverture du score (27e) après une énorme mésentente entre Clauss et López.
Longtemps fade offensivement, attendant même la 52e minute avant de cadrer son premier tir, Marseille a été plus entreprenant en seconde période et aurait sans doute pu ouvrir le score plus tôt si Luis Henrique n’avait pas été aussi maladroit à bout portant (58e). Ce n’est pas un reproche que l’on peut décemment adresser à Aubameyang, désormais co-meilleur de l’histoire de la Ligue Europa avec 30 buts, à égalité avec le Colombien Radamel Falcao.
L’OM devra donc s’imposer jeudi prochain au Vélodrome afin de se qualifier pour les huitièmes de finale. Il faudra faire sans Leonardo Balerdi, averti jeudi soir et suspendu pour le retour. D’ici là, l’OM ira à Brest dimanche en championnat pour tenter de décrocher ce qui serait seulement une troisième victoire de la saison à l’extérieur. Il faudra être beaucoup plus solide que face aux Ukrainiens.
Kylian Mbappé, l’une des stars les plus brillantes du football mondial, a officiellement annoncé son départ du Paris Saint-Germain (PSG). Après sept saisons au sein du club parisien, Mbappé a décidé de franchir une nouvelle étape dans sa carrière.
La nouvelle de son départ a été confirmée après que Mbappé a informé le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, de sa décision de quitter le club à la fin de la saison en cours. Cette annonce met fin à des mois de spéculations et de rumeurs concernant l’avenir du jeune prodige français.
Mbappé, âgé de 25 ans, a établi son empreinte au PSG en tant que l’un des meilleurs joueurs de l’équipe et du monde. Il a impressionné avec ses performances exceptionnelles sur le terrain, marquant plus de 200 buts pour le club et contribuant à de nombreux succès en compétitions nationales et internationales.
Bien que les détails de sa prochaine destination ne soient pas encore confirmés, le Real Madrid est largement considéré comme le favori pour accueillir Mbappé. Cependant, d’autres grands clubs européens pourraient également tenter de sécuriser sa signature.
Le départ de Mbappé laisse un grand vide au PSG, mais ouvre également de nouvelles opportunités pour le club de renforcer son effectif et de poursuivre ses ambitions sur la scène nationale et européenne.
Pour les fans de football du monde entier, le départ imminent de Mbappé marque la fin d’une ère au PSG et le début d’un nouveau chapitre excitant dans la carrière de l’un des joueurs les plus talentueux et les plus prometteurs de sa génération.
Des médias algériens rapportent la candidature de Aliou Cissé au poste de sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie.
Cette éventuelle candidature soulève des questions quant à l’avenir de Aliou Cissé avec l’équipe nationale du Sénégal, où il est actuellement en poste avec un contrat en cours. Le fait de postuler pour un autre poste pourrait suggérer un possible départ du sélectionneur.
Toutefois, il convient de noter que ces informations n’ont pas été confirmées par Aliou Cissé ou son entourage.
Le futur du sélectionneur avec les Lions de la Teranga dépendra vraisemblablement des développements ultérieurs et des choix qu’il fera quant à sa carrière.
Aliou Cissé a vu son contrat prolongé de deux ans en novembre 2022, accompagné d’une augmentation de salaire.
Nommer en mars 2015, Aliou Cissé est le sélectionneur qui a occupé le poste le plus longtemps en Afrique. Parmi ses réalisations, il a conduit le Sénégal à la victoire lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2021 au Cameroun. Cependant, lors de la récente édition de la CAN en Côte d’Ivoire, le Sénégal a été éliminé dès les huitièmes de finale par le pays hôte, subissant une déception similaire aux Fennecs, sortis de la compétition au premier tour.
L’entraîneur de l’Atletico Madrid, Diego Simeone, a enregistré quatre absences lors de la séance d’entraînement de mercredi. Angel Correa a rejoint la liste des blessés, tout comme Alvaro Morata, Cesar Azpilicueta et Thomas Lemar.
L’Atletico Madrid a repris l’entraînement mercredi après la journée de repos de mardi, avec une séance dans l’après-midi en l’absence d’Angel Correa, qui souffre de problèmes gastriques, d’Alvaro Morata, de Cesar Azpilicueta et de Thomas Lemar, blessés.
L’attaquant argentin sera à la disposition de Diego Simeone pour le match de samedi prochain contre Las Palmas au stade Metropolitano, tandis que les trois autres joueurs sont d’ores et déjà forfaits.
Lemar sera absent pour le 32e match consécutif en raison d’une rupture du tendon d’Achille droit subie le 16 septembre contre Valence, tandis qu’Azpilicueta manquera son huitième match d’affilée à cause d’une déchirure du ménisque subie lors du derby contre le Real Madrid en huitièmes de finale de la Copa del Rey le 18 janvier 2024.
José Maria Gimenez, qui a poursuivi mercredi sa réintégration dans le groupe après avoir été absent lors des quatre derniers matches en raison d’une lésion musculaire, est désormais disponible, tout comme Saul Niguez, qui avait été suspendu contre Séville pour accumulation de cartons jaunes.
L’Atlético de Madrid est quatrième au classement de la Liga, à 15 points du Real Madrid, leader.
Totalement relancé en championnat, Rennes va devoir encore hausser le ton face à l’AC Milan qui a fait de la Ligue Europa son objectif principal de la fin de saison, en barrage aller, jeudi.
Invaincus sur leurs neuf derniers matches, toutes compétitions confondues, les Bretons retrouvent l’Europe qui avait été leur bouffée d’oxygène lors d’une première moitié de saison ratée, même si la défaite à domicile lors du dernier match de poule contre Villarreal (2-3) les a contraint à ce barrage des plus périlleux.
Troisièmes du « groupe de la mort » en Ligue des champions, derrière Dortmund et le PSG, les Rossoneri n’ont rien à leur envier en terme de dynamique.
Ils viennent de battre Naples (1-0) et restent sur sept victoires et deux nuls en Serie A dont ils occupent la 3e place, avec leur billet pour la prochaine C1 quasiment en poche, même si les huit points de retard sur le rival honni, l’Inter, qui compte un match en moins, semble placer le Scudetto hors de portée.
Egalement sortis de la Coupe d’Italie, l’entraîneur de Lombards, Stefano Pioli, n’a pas caché, mercredi, que son équipe « veut aller le plus loin possible, si possible jusqu’au bout » de cette C3 qu’ils n’ont jamais remportée, alors qu’ils ont sept C1 à leur actif.
L’AC Milan « un calibre bien supérieur »
Malgré l’important soutien des 9.000 à 10.000 supporters rennais attendus dans les travées italiennes, son homologue Julien Stephan sait que Rennes n’a qu’un « rôle d’outsider qui est très clair, très net. Milan est archi-favori de cette double confrontation »
« Il faudra commencer à fond, continuer à fond et terminer à fond. On n’aura pas le choix », a-t-il également martelé, espérant que ses joueurs parviennent à « d’exister (sur la pelouse de San Siro) de manière à ce que le match retour puisse avoir encore un intérêt sportif prononcé »,
La solidité défensive retrouvée depuis quelques matches devra impérativement se confirmer jeudi soir.
« On a préparé ce match de la meilleure des manières en gagnant 1-0 dans la difficulté » au Havre, dimanche, a même estimé le milieu Benjamin Bourigeaud.
Après avoir déjà plié sans rompre en fin de match à Lyon (3-2) et contre Montpellier (2-1), l’entraîneur Julien Stephan a loué « un esprit de corps, d’un esprit collectif défensif très prononcé » chez ses joueurs.
Toutefois, même avec la perspective d’un retour dans un Roazhon Park bouillant, son équipe ne pourra pas calculer.
« On n’est pas en mesure, je pense, de pouvoir calculer quoi que ce soit. Ce qui ne veut pas dire ne pas faire un match intelligent, ça ne veut pas dire ne pas gérer certaines choses et certains tempo de match », a-t-il nuancé.
« Rennes, c’est costaud »
Milan ne prendra d’ailleurs certainement pas de haut le club breton.
« Rennes, c’est costaud, c’est une équipe que je connais bien, ils nous avaient battu 6-0 (avec Bordeaux le 16 janvier 2022, NDLR). Ils ont beaucoup d’excellents joueurs et un entraîneur Julien Stephan qui leur fait jouer un très beau football. Il faudrait jouer comme le Milan sait jouer pour les battre », avait averti le milieu Yacine Adli il y a quelques jours.
« J’ai regardé huit matches du Stade Rennais et mon staff en a vu encore plus, donc on s’est fait une idée de la façon de jouer contre eux », a glissé Pioli.
Alors que les observateurs et une bonne partie des tifosi font la fine bouche face au jeu parfois laborieux déployé, malgré les bons résultats, l’entraîneur, sous contrat jusqu’en juin 2025, joue une bonne partie de son avenir sur le parcours européen.
Avec un effectif au complet ou presque, il devra compter sur ses individualités qui n’ont pas toujours été à la hauteur de leur réputation dernièrement.
Le gardien Mike Maignan n’est pas aussi décisif que les années précédentes, mais celui qui focalise toute l’attention (et les critiques) est Rafael Leao.
L’international portugais, 24 ans n’a marqué qu’à trois reprises en championnat, la dernière fois le… 23 septembre. Olivier Giroud, 37 ans, a lui fait mouche onze fois en championnat.
Si Rennes parvient à museler ces deux-là, il devrait avoir une belle carte à jouer dans une semaine au Roazhon Park pour écrire une nouvelle page d’histoire, sans doute sa plus prestigieuse sur la scène continentale.
Eliminé en Coupe de France et de plus en plus distancé en Ligue 1, l’OM sera jeudi à Hambourg pour une respiration européenne en barrage aller de Ligue Europa face au Shakhtar Donetsk, avec comme objectif principal de retrouver la victoire et un peu de confiance.
Liverpool, AC Milan, Bayer Leverkusen, Atalanta Bergame, Brighton, AS Rome… Avec une telle liste de candidats encore en lice, l’OM actuel, 8e de L1 et qui n’a battu que Thionville (N3) depuis deux mois, peut-il vraiment espérer quelque chose en Ligue Europa ?
Peut-être pas, mais l’essentiel ne sera pas là jeudi pour Gennaro Gattuso et sa bande, un peu plus déprimée encore depuis vendredi et un nouveau match nul contre Metz (1-1) et qui a désespérément besoin d’une victoire.
« L’autre jour, j’ai parlé de mini-crise. Mais je crois que c’est seulement une crise de résultats. Ca n’est pas une crise de jeu, ou de vestiaire. On n’est pas tous morts. On doit juste avoir plus de confiance, plus d’orgueil, plus d’enthousiasme. Donner un peu plus », a expliqué le technicien italien mercredi à Hambourg. « On doit serrer les dents. En ce moment c’est comme ça », a-t-il ajouté.
A Hambourg, loin d’un Vélodrome qui commence à grogner très fort, les Marseillais s’accrocheront donc à un état d’esprit supposément retrouvé la semaine dernière face à Metz et chercheront un peu de réconfort dans une compétition où ils ont vécu les quelques rares bonnes soirées de leur saison.
L’objectif d’un résultat positif ne parait d’ailleurs pas absolument inatteignable, même s’il est difficile de savoir où en est le Shakhtar, moins fort qu’il y a 15 ans (vainqueur de la Coupe de l’UEFA en 2009) mais qui joue désormais aussi pour un pays en guerre.
« Je ne pleure pas »
Le club de Donetsk, qui dispute depuis cette saison ses matchs européens « à domicile » à Hambourg, n’a en effet plus joué en match officiel depuis mi-décembre et la fin de la phase de poules de Ligue des champions.
Les Ukrainiens avaient fini troisièmes de leur groupe derrière Barcelone et Porto, avec trois victoires (dont une contre le Barça) et neuf points, portés par le dangereux attaquant Danylo Sikane. Leur championnat national étant par ailleurs en pause hivernale, ils ne jouent que des amicaux depuis deux mois.
A l’OM, les problèmes sont plus classiques – blessures, absences… -, mais ils s’accumulent. Alors que Gattuso avait enfin retrouvé ses internationaux africains, il a ainsi dû composer lors des deux derniers matches avec les absences très handicapantes de Geoffrey Kondogbia et Jordan Veretout.
Kondogbia sera bien présent en Allemagne, mais pas Veretout, encore trop juste. Quant au capitaine Valentin Rongier, il va falloir attendre un peu plus que prévu pour le revoir sur un terrain, peut-être jusqu’à début-mars. Samuel Gigot, qui porte le brassard en son absence, sera lui bien là, mais il ne jouera pas dimanche à Brest, où il sera suspendu après un carton rouge évitable reçu contre Metz.
« Je ne pleure pas. Les blessures, ça arrive, la malchance aussi », a assuré Gattuso vendredi. Mais le Calabrais pense tout de même que la mauvaise passe que traverse son équipe est liée à la CAN et aux absences.
« On a payé cher d’avoir seulement 10 ou 11 jours aguerris pendant 40 ou 45 jours. Il y avait des jeunes, avec de la bonne volonté, mais ça n’est pas la même chose. Ca a été la clé de nos difficultés actuelles, ça a été très dur mentalement », a-t-il expliqué. A Hambourg, l’OM a l’occasion de laisser cette sale période derrière lui.
« C’est un vent de fraîcheur à mes yeux », s’est réjoui mercredi le gardien de but français Hugo Lloris, lors de sa présentation par son nouveau club du Los Angeles FC, ambitieuse équipe du championnat nord-américain de football (MLS).
La veste, le t-shirt, le pantacourt et les sneakers, tout en noir, Hugo Lloris, barbe soignée, a été présenté à la presse mercredi dans un salon de l’hôtel Intercontinental, entouré des gratte-ciels de « Downtonwn LA » (le centre économique de la ville), au milieu de trois nouveaux coéquipiers.
Arrivé fin janvier dans la Cité des Anges, le capitaine des Bleus champions du monde en 2018 a apprécié l’immense panneau avec sa photo et un mot, « bienvenue » (en français), immanquable sur l’autoroute en sortant de l’aéroport international LAX, symbole de « l’accueil chaleureux » qui lui a été réservé.
« J’ai toujours pensé à venir en MLS un jour ou l’autre. J’attendais le bon moment pour moi », a assuré le portier.
A 37 ans, Lloris atterrit en MLS pour ce qui ressemble à un dernier défi, après 19 ans de carrière en Europe, dont les douze dernières années à Tottenham, qu’il a quitté sans trophée, avec une finale de Ligue des champions perdue en 2019 face à Liverpool. Surtout, le recordman de sélection (145) a été l’indéboulonnable capitaine de l’équipe de France, champion du monde en 2018 mais battu en finale de l’édition 2022 au Qatar par l’Argentine.
« Los Angeles est une ville de stars, ça fait partie de notre programme et de notre modèle d’en faire venir », a expliqué le manager du LAFC John Thorrington. « Il est rare de pouvoir signer un capitaine champion du monde, on a sauté sur l’opportunité lorsqu’elle s’est présentée. »
Bien que le niveau de la MLS soit très inférieur à la Premier League, « c’est un vent de fraîcheur à mes yeux », apprécie le joueur passé par Nice et Lyon.
« Je savais que la MLS grandissait vite. Le football, ou +soccer+ (sourire), devient plus important, il y a plus d’attente de la part des fans dans le pays. Le niveau augmente chaque année », a souligné Lloris.
« J’avais vraiment la volonté de découvrir quelque chose de différent. Il y avait plusieurs opportunités au Moyen-Orient, en Asie, et également d’autres clubs en MLS. Lorsque LAFC s’est manifesté ça a été ma priorité, tout s’est enchaîné très rapidement », a détaillé le portier.
Hugo Lloris n’a plus disputé un match depuis le 23 avril l’an passé face à Newcastle, pour une sortie sur blessure à la mi-temps. Pas de quoi inquiéter ses supporters.
« Il va apporter de la sécurité pour notre défense, rendre ses coéquipiers des ligne arrières plus confiants. Ces deux dernières années, nos gardiens n’ont pas été si bons. On est très contents de l’accueillir, avec son expérience et son titre de champion du monde », s’est félicité Jorge Vega, âgé de 42 ans, parmi la quinzaine de fans invités à la présentation qui ont chanté autour des joueurs.
« Je viens pour aider, apporter mon expérience, mais également pour profiter, m’amuser, prendre du plaisir dans la compétition et dans le travail, et de profiter à fond de cette expérience à Los Angeles », a ajouté Lloris, qui attend encore l’arrivée de sa famille.
A Los Angeles, il rejoint une équipe au sommet de la MLS, battue en finale du championnat par le Columbus Crew en novembre, après avoir été titrée en 2022.
Le LAFC jouera son match de reprise le 24 février contre Seattle à domicile, au BMO Stadium, près de la prestigieuse Université de Californie du Sud (USC).
Loin du prestige de la Premier League, Lloris va retrouver d’autres anciennes gloires du foot européen en fin de carrière comme les ex-barcelonais Sergio Busquets, Jordi Alba, Luis Suarez et surtout Lionel Messi, tous réunis à l’Inter Miami.
Des retrouvailles avec la superstar argentine ne pourraient cependant avoir lieu qu’en Coupe ou en finale du championnat puisque le LAFC et l’Inter Miami ne doivent pas s’affronter lors de la saison régulière.
Pour son intégration, Lloris a apprécié avoir pu s’appuyer sur le franco-gabonais Denis Bouanga, meilleur buteur du championnat l’an passé (25 buts en 36 rencontres).
Le journaliste Plettenberg, de Sky Sport, rapporte que Hansi Flick, l’ancien sélectionneur de l’Allemagne fortement pressenti pour prendre les rênes du FC Barcelone, a engagé Pini Zahavi comme nouvel agent.
L’ancien entraîneur du Bayern Munich et de l’équipe d’Allemagne, Hansi Flick, a nommé Pini Zahavi comme nouvel agent.
Zahavi, considéré comme l’un des meilleurs agents du football, entretient des relations étroites avec un grand nombre des plus grands clubs du monde, ce qui place Flick dans une position privilégiée pour rejoindre l’un d’entre eux cet été.
L’homme de 80 ans a joué un rôle déterminant dans le transfert de Robert Lewandowski au FC Barcelone à l’été 2022 pour un montant de 45 millions d’euros, après avoir travaillé en collaboration avec le président du FC Barcelone, Joan Laporta. Il a également aidé à négocier le transfert de Thiago Silva du Paris Saint-Germain à Chelsea en 2020.
Flick est libre depuis qu’il a été démis de ses fonctions de sélectionneur de la Mannschaft en septembre 2023, après l’élimination en phase de groupes de la Coupe du monde 2022 et une série de seulement quatre victoires en 16 matches.
Le Paris Saint-Germain a battu la Real Sociedad 2-0 lors du match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions, malgré une première mi-temps difficile. Kylian Mbappé l’a reconnu lors de l’interview d’après-match.
Kylian Mbappé a assuré que le match des huitièmes de finale de la Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et la Real Sociedad est loin d’être terminé malgré la victoire (2-0) de son équipe au Parc des Princes, mercredi.
« Nous voulions gagner à domicile. Nous sommes heureux mais le travail n’est pas terminé. On sait que c’est difficile de prendre l’avantage en Ligue des champions, mais on l’a fait et il faut continuer pour atteindre les quarts de finale », a déclaré le natif de Bondy au micro de TNT Sports.
« En première mi-temps, nous avons eu du mal à nous défaire de la pression, nous aurions dû faire mieux. Mais cela fait partie de la courbe d’apprentissage de l’équipe », a rajouté l’attaquant français.
Il faudra pour les Parisiens être à la hauteur le 5 mars à Saint-Sébastien pour valider leur ticket pour les quarts, loin du Parc des Princes et là où ils ont toujours été moins bons cette saison en Ligue des champions (deux défaites, un nul).
Le Bayern Munich s’est exprimé sur son compte X, anciennement connu sous le nom de Twitter, après la défaite contre la Lazio mercredi. L’équipe bavaroise a pris la défense de son joueur Dayot Upamecano, qui a reçu des insultes racistes sur les réseaux sociaux après avoir écopé d’un carton rouge.
Le Bayern Munich est au bord de la dépression : quatre jours après sa déroute à Leverkusen (3-0), le champion d’Allemagne s’est incliné face à la Lazio (1-0) en 8e de finale aller de la Ligue des champions, mercredi à Rome.
Le géant bavarois a été réduit à dix après l’exclusion de Dayot Upamecano (67e), qui a fauché Ciro Immobile dans sa surface. Ce dernier a alors pris à contrepied Neuer (69e) et inscrit l’unique but de la rencontre.
Le Français a quant à lui reçu de nombreuses insultes racistes sur les réseaux sociaux après la rencontre. En conséquence, le Bayern Munich a publié un communiqué dans lequel il « condamne les insultes racistes » à l’encontre de son joueur.
« Le FC Bayern condamne fermement les commentaires racistes adressés à Dayot Upamecano sur les réseaux sociaux. Toute personne qui tient des propos haineux comme ceux-là n’est pas un fan de notre club. Nous sommes tous derrière toi, Upa », a écrit le club allemand sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter.
À noter que ce n’est pas la première fois que Dayot Upamecano est victime d’insultes racistes sur les réseaux sociaux.
Le Bayern Munich est au bord de la dépression: quatre jours après sa déroute à Leverkusen (3-0), le champion d’Allemagne s’est incliné face à la Lazio (1-0) en 8e de finale aller de la Ligue des champions, mercredi à Rome.
Rélégué à cinq points du Bayer Leverkusen en Bundesliga, éliminé de la Coupe d’Allemagne, le Bayern n’a peut-être déjà plus que la Ligue des champions pour sauver sa saison et la tête de son entraîneur, Thomas Tuchel.
Et à mi-parcours de sa confrontation avec la Lazio, le géant bavarois, réduit à dix après l’exclusion de Dayot Upamecano à la 67e minute, n’a pas rassuré ses supporters, loin de là.
Trois ans après leur seule confrontation à ce même stade de la compétition-reine du football européen, le Bayern ne gardera pas un bon souvenir de son escapade romaine.
En mars 2021, les Bavarois étaient repartis de Rome avec leur billet pour les quarts de finale quasiment en poche grâce à leur démonstration 4-1 au Stade olympique.
Il leur faudra renverser une Lazio, certes limitée mais accrocheuse, devant leur public le 5 mars pour décrocher le précieux sésame et éviter de sombrer dans une de ces crises graves qui émaillent sa longue histoire.
Avec le retour de Thomas Müller parmi les titulaires et l’omniprésent Leroy Sané sur le flanc droit, Tuchel croyait avoir trouvé la solution.
Penalty d’Immobile
Mais si son équipe a monopolisé le ballon, elle n’a pas toujours su quoi en faire, à l’image de cette « passe à dix », à la 21e minute, lancée par Upamecano et stoppée sans mal par Luis Alberto.
Il a fallu attendre la 31e minute pour que les Bavarois se créent leur première occasion.
Sur un coup franc à l’entrée de la surface, Harry Kane a fait mine de frapper et Sané a raté de peu le cadre pour le plus grand soulagement d’Ivan Provedel, battu.
A la 40e minute, c’est une combinaison entre Müller et Kane qui a démarqué Jamal Musiala, mais le jeune international allemand a trop enlevé sa frappe.
La Lazio, discrète jusque là à part un tir de loin de Luis Alberto bien au-dessus de la transversale allemande (21e), a débuté la seconde période pied au plancher grâce à Gustav Isaksen.
L’attaquant danois s’est engouffré entre deux défenseurs bavarois et s’est présenté seul devant Manuel Neuer, mais il a tardé à tirer et permis au capitaine bavarois de remporter leur duel.
Les vice-champions d’Italie, plus incisifs, ont commencé à trouver des espaces dans une arrière-garde bavaroise de plus en plus fébrile.
Sur un raid de Felipe Anderson, Ciro Immobile a résisté à quatre défenseurs dans la surface et a trouvé Isaksen, fauché par Upamecano.
Exclusion et penalty, a aussitôt jugé l’arbitre français de la rencontre, François Letexier.
Quatre jours après avoir inscrit son 200e but en Serie A, Immobile a pris à contrepied Neuer (69e) et envoyé les 60.000 spectateurs du Stadio olimpico au paradis.
Ils auraient pu repartir chez eux avec un avantage plus net et croire encore plus à une deuxième participation aux quarts de finale de la C1, après 2000, si Pedro dans le temps additionnel (90+2), démarqué dans la surface, n’avait pas tiré sur Neuer.
C’est le « ping-pong gate » sud-coréen: en s’opposant à des coéquipiers partis jouer au tennis de table en plein dîner, l’attaquant de la Corée du Sud et de Tottenham Son Heung-min s’est blessé à un doigt avant la demi-finale perdue contre la Jordanie lors de la récente Coupe d’Asie.
C’est une querelle insolite, confirmée par la Fédération coréenne mercredi, qui s’est jouée le 5 février dernier entre deux générations de joueurs à la veille de la défaite (2-0) contre la Jordanie: d’un côté les jeunes mutins – dont le joueur du Paris SG Lee Kang-in – qui se sont levés de table pour une partie de ping-pong, de l’autre les cadres expérimentés voulant les rappeler à l’ordre.
Son Heung-min, l’attaquant star de Tottenham, capitaine de la sélection sud-coréenne, était apparu avec l’index et le majeur de la main droite strappés lors de la défaite surprise des favoris coréens, 23e nation mondiale, contre la Jordanie, 87e.
« L’incident s’est produit lorsque de jeunes joueurs sont allés jouer au tennis de table et que Son Heung-min et d’autres joueurs plus expérimentés s’en sont plaints », a déclaré un représentant de la fédération cité par l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, confirmant une information du journal britannique The Sun.
Son, 31 ans, et d’autres internationaux plus âgés de la sélection ont considéré que les repas lors des veilles de matches importants étaient un moment de cohésion.
Lee s’excuse
« Des propos irrespectueux ont été tenus à son égard », a indiqué une source non identifiée au Sun.
« En l’espace de quelques secondes, la dispute s’est étendue dans la salle à manger et les joueurs ont été séparés« , a continué la source. « Son s’est blessé au doigt en essayant de calmer tout le monde. »
L’attaquant a notamment empoigné le milieu parisien de 22 ans Lee, qui a alors tenté de frapper son capitaine, selon l’agence Yonhap.
« J’ai causé une énorme déception chez les fans de football qui soutiennent toujours notre équipe nationale« , a reconnu Lee Kang-In mercredi sur Instagram, ajoutant: « Je suis vraiment désolé. »
« À partir de maintenant, je vais essayer d’aider les joueurs plus âgés et de devenir un meilleur joueur et une meilleure personne », a déclaré le joueur du PSG.
Rentré en Angleterre, Son avait encore son bandage lorsqu’il est entré en jeu avec Tottenham samedi dernier contre Brighton (2-1).
Après la déconvenue contre la Jordanie, le sort du sélectionneur Jürgen Klinsmann doit être décidé lors d’une réunion de la fédération jeudi.
Trent Alexander-Arnold devrait manquer la finale de la Carabao Cup contre Chelsea le 25 février en raison d’une blessure au genou.
Trent Alexander-Arnold manquera la finale de la Carabao Cup (EFL Cup) qui opposera Liverpool à Chelsea le dimanche 25 février.
L’international anglais est récemment revenu d’une blessure au genou, mais il a de nouveau rechuté lors de la victoire des Reds contre Burnley, samedi.
Aucune date n’a été fixée pour le retour du joueur de 25 ans car il s’agit d’une rechute. Dans tous les cas, il n’aura pas besoin d’intervention chirurgicale.
Le latéral droit Conor Bradley devrait très probablement remplacer Alexander-Arnold lors des prochaines échéances.
Le Néerlandais Quincy Promes a été condamné ce mercredi à six ans de prison pour son implication dans le trafic d’environ 1 350 kilos de cocaïne.
Quincy Promes, qui évolue au Spartak Moscou, a été condamné ce mercredi à six ans de prison pour son implication dans le trafic d’environ 1 350 kilos de cocaïne. Le procès s’est déroulé par contumace devant un tribunal néerlandais.
Le parquet néerlandais demandait neuf ans de prison pour le joueur de 32 ans, qui a séjourné en Russie pendant le procès. Par ailleurs, le joueur n’a jamais été entendu par l’enquête – qui disposait d’écoutes téléphoniques le mettant en cause – mais sa défense a toujours nié son implication dans le trafic de stupéfiants. Selon ses avocats, le Néerlandais a « privilégié ses obligations professionnelles » par rapport à l’enquête pénale.
Promes et un autre suspect sont accusés d’avoir « importé, exporté, transporté et détenu 1 362,9 kilos de cocaïne dissimulés dans une cargaison de sel de mer en provenance du Brésil », qu’ils ont amenée au port d’Anvers en Belgique en janvier 2020, après qu’elle ait été divisée en deux conteneurs aux Pays-Bas.
Promes n’en est pas à son premier démêlé avec la justice : en 2020 également, alors qu’il était encore joueur de l’Ajax, il a été condamné à un an et demi de prison pour avoir poignardé un cousin lors d’une fête.
Vainqueur de la Real Sociedad après une prestation collective longtemps soporifique (2-0), le PSG a encore pu compter sur Kylian Mbappé, auteur d’un but qui ne lui ressemble pas tant que cela. Au milieu, le naufrage de Fabian Ruiz a bien été rattrapé par un Vitinha entreprenant en seconde période. Derrière, Lucas Beraldo a connu une soirée animée. Les notes du PSG.
GIANLUIGI DONNARUMMA : 5
Un match paradoxal avec assez peu de travail mais quelques frayeurs (22e). Il est sauvé par sa transversale juste avant la mi-temps sur la frappe de Mikel Merino (45e). Pour le reste, pas de frayeur balle au pied et un match relativement tranquille.
En bref : Un grand gardien a forcément de la réussite.
ACHRAF HAKIMI : 4,5
Son match fut longtemps synonyme de déchet technique. Imprécis, jamais dans le bon tempo, le Marocain a beaucoup raté avant de réussir à inverser la tendance à l’heure de jeu, au moment où Paris montait en puissance. C’est lui qui gratte un ballon haut qui permet la frappe de Mbappé sur la transversale (64e). Mais son match est inabouti.
MARQUINHOS : 6
Tancé pour ses prestations délicates dans les matches importants du PSG ces dernières années, Marquinhos avait à cœur de répondre présent. Ses tentatives longues n’ont pas eu le succès mérité (11e, 34e) mais son placement suspect aurait pu coûter plus cher face à André Silva (22e). Reste que l’ouverture du score vient de sa déviation au premier poteau sur le corner de Dembélé (58e). Un match propre dans l’ensemble.
DANILO PEREIRA : 5,5
Titulaire dans l’axe de la défense, le Portugais a tenu son rang avec le sérieux qui le caractérise. Sa présence aérienne fut notamment bienvenue face à André Silva. Auteur d’un superbe sauvetage sur un centre de Kubo (42e).
LUCAS BERALDO : 4
Aligné comme arrière-gauche en lieu et place de Lucas Hernandez, il n’a pas été aidé par son coach. Face à Kubo, il a dansé à de nombreuses reprises sans que les conséquences ne soient réellement fâcheuses pour le PSG. Quelques bonnes interventions qui l’empêchent de couler. Son apport avec le ballon fut minimal. Passé dans l’axe après la sortie de Danilo, il a failli tout gâcher sur une relance plein axe à ne pas montrer dans les écoles de foot (87e).
En bref : Un baptême du feu vraiment pas évident…
WARREN ZAÏRE-EMERY : 5
Le Parisien le plus régulier de la phase de groupes n’a pas été le plus en vue ce mercredi. Discret et bien muselé, il est mal entré dans son match avec un mauvais choix au moment d’initier une transition intéressante (8e). Pour le reste, ce fut passable. Du mieux en seconde période, notamment grâce à sa densité physique.
En bref : Un soir en-dedans, c’est suffisamment rare pour être souligné.
FABIAN RUIZ : 4
Aligné comme sentinelle, l’Espagnol devait apporter son calme et son contrôle au milieu de terrain. Les faits ont été têtus au cours d’une première période à la limite de l’encéphalogramme plat. Des choix systématiquement en retrait ou presque, des imprécisions techniques rédhibitoires et une lenteur dommageable. Son passage en relayeur lui a permis de sortir un peu la tête de l’eau.
En bref : Difficile d’être plus neutre…
VITINHA : 6
Son début de match fut enthousiasmant vu des tribunes, avec une grosse activité au pressing et à l’animation. C’est d’ailleurs lui qui récupère un ballon chaud en tout début de match (6e). Mais, face à la léthargie des siens, il n’a rien pu faire. Repositionné sentinelle en seconde période, le Portugais a tout simplifié et tout fluidifié. Son gabarit n’est pas le plus évident à ce poste mais son QI football fait du bien.
En bref : Sentinelle inattendue mais séduisante.
OUSMANE DEMBÉLÉ : 6
Pour ceux qui en doutaient encore, le principal animateur de l’attaque parisienne, c’est lui. Pendant de longues minutes, il fut le seul à apporter un léger soupçon de mouvement (6e, 13e, 36e, 49e). Tout n’est pas parfait mais il a le mérite d’être impliqué sur les deux buts parisiens du soir. D’abord par son corner (58e) puis par sa série de dribbles terribles qui amène la transition vers Barcola (72e). Reste ce manque de stats, encore et toujours.
En bref : Défendre sur lui doit être infernal.
Remplacé par Randal Kolo Muani (82e) qui a raté sa seule opportunité du match sur un rush côté gauche.
KYLIAN MBAPPÉ : 6
Il a commencé son match par un duel perdu face à Remiro sur sa première grosse situation (6e). Pour le reste, pas aidé par une animation amorphe, il n’a jamais pesé sur les débats. Reste qu’il est aussi dans le coup au moment où Paris a accéléré (50e, 56e, 68e). Son but, en mode renard des surfaces, ne lui ressemble pas mais fait un grand bien au PSG. Il rate le doublé sur une frappe terrible déviée sur la transversale par le gardien basque (64e).
En bref : Un but à la Pippo Inzaghi, un match sur courant alternatif.
BRADLEY BARCOLA : 5,5
Dès la première minute, son ballon casse-croûte vers Marquinhos amène la première situation basque (1re). Imprécis techniquement et rarement dans de bonnes conditions pendant de longues minutes, l’ancien Lyonnais n’a pas su apporter ce soupçon de fougue qu’on attendait de lui. Son début de deuxième période fut plus consistant, malgré une gourmandise malvenue par moments (55e). Son match, compliqué dans l’ensemble, est très bien rattrapé par une action de classe, avec le zest de réussite nécessaire, pour marquer le but du 2-0 (71e).
En bref : Il a vraiment quelque chose…
Remplacé, sous des applaudissements nourris, par Marco Asensio (72e) auteur d’une belle frappe captée (85e).
La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a récemment rejeté catégoriquement les allégations faisant état de sanctions imposées au footballeur international sénégalais, Krépin Diatta, par la Confédération Africaine de Football (CAF). Cette clarification intervient après la publication d’un article dans le quotidien L’Observateur, suggérant que le joueur avait été sanctionné disciplinairement.
Selon le communiqué officiel de la FSF, Krépin Diatta a été soumis à une enquête disciplinaire de la part de la CAF, suite à des propos présumés accusant l’instance continentale de corruption. Ces déclarations auraient été enregistrées à l’insu du joueur et en dehors d’une interview officielle en zone mixte, par des organes de presse français.
Assisté par le Département juridique de la FSF, Krépin Diatta a répondu par écrit à la demande d’explications de la CAF concernant les échanges en question. Par la suite, le joueur a été auditionné par le jury disciplinaire le lundi 5 février 2024, où il aurait nié catégoriquement les allégations de corruption qui pesaient contre lui.
Toutefois, la FSF a précisé qu’elle n’avait reçu aucune notification officielle de la part de la CAF concernant une décision dans cette affaire. De même, aucune publication officielle de la CAF n’a été portée à leur connaissance. La FSF a réaffirmé son engagement à respecter les règles disciplinaires de la CAF et à collaborer étroitement avec le joueur tout au long de cette procédure.
Il est important de noter que Krépin Diatta n’a jamais été sanctionné pour des comportements répréhensibles au cours de sa carrière, selon la FSF. La fédération a assuré qu’elle prendrait les mesures appropriées une fois qu’une décision aura été rendue par les instances compétentes de la CAF.
Cette déclaration de la FSF vise à apporter des éclaircissements sur la situation et à dissiper toute confusion ou désinformation concernant les prétendues sanctions infligées à Krépin Diatta.
À la veille du coup d’envoi du Mondial de Beach Soccer, les équipes participantes ont pu tâter le sable du stade aménagé pour la compétition : le Dubai Design District Stadium. Le Sénégal a tenu une séance d’entraînement ce mercredi.
Après les équipes des groupes A et B hier, celles des poules C et D se sont entraînées ce mercredi. Le Sénégal a effectué son galop à 14h.
Comme annoncé par wiwsport, le gardien de but Al Seyni Ndiaye n’a pas pris part à la séance de travail. Le capitaine des Lions est resté sur le banc. Il est toujours aux soins suite à une blessure contractée il y a deux jours. Le staff médical s’attelle pour que le joueur puisse rapidement rejoindre ses coéquipiers qui disputeront leur premier match vendredi.
Le Sénégal loge dans groupe C avec la Biélorussie, la Colombie et le Japon.
Dans un élan de clarification, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a publié un communiqué officiel mettant fin aux spéculations entourant des sanctions présumées contre Krépin Diatta par la Confédération africaine de football (CAF).
Selon un article récent, plusieurs médias ont annoncé que Krépin Diatta faisait face à une suspension de quatre matchs assortie d’une amende, une information qui s’est avérée être inexacte. La FSF a émis un communiqué officiel pour rétablir la vérité. L’instance dirigée par Augustin Senghor a confirmé que Krépin Diatta avait fait l’objet d’une procédure d’enquête disciplinaire de la CAF. « Le joueur a fait effectivement l’objet d’une procédure d’enquête disciplinaire ouverte par la CAF sur des propos d’accusation de corruption de la CAF que lui ont prêtés des organes de la presse française. »
Cependant, elle a souligné que ces allégations étaient basées sur des enregistrements réalisés à l’insu du joueur, en dehors d’une interview officielle en zone mixte. Elle a également rappelé que le joueur a déjà répondu par écrit à la demande d’explications de la CAF, ne faisant pas partie des officiers médias désignés pour le site de compétition ou le match en question. Le communiqué ajoute : « Le joueur a par la suite fait l’objet d’une audition par le jury disciplinaire le lundi 5 février 2024 et a réfuté les allégations portées contre lui sur des accusations de corruption de la CAF. »
Ainsi, selon toujours l’instance sénégalaise, qu’aucune notification officielle ni publication de la décision de la CAF n’ont été reçues depuis lors. « Ni Krépin Diatta ni la FSF n’ont reçu de notification officielle d’une quelconque décision concernant cette affaire et n’ont pas eu connaissance d’une publication par la CAF d’une décision sur cette affaire par quelque moyen que ce soit. En définitive, la FSF informe l’opinion qu’elle suit le dossier dans le strict respect des règles disciplinaires de la CAF et en étroite collaboration avec son joueur qui n’a jamais eu à connaître dans sa carrière des écarts de comportements sujets à sanctions », précise le document parvenu à la rédaction de wiwsport. Pour rappel, cette affaire était au cœur de l’élimination du Sénégal en huitièmes de finale de la CAN 2023 face à la Côte d’Ivoire. Le joueur de l’AS Monaco aurait été accusé de véhiculer des propos controversés à la suite de cette défaite contre le pays hôte et futur vainqueur de la compétition.
Sadio Mané pas sûr de faire partie du groupe de Al Nassr qui affronte ce soir Al Fayha (18h Gmt). Un match comptant pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions asiatique. L’attaquant international sénégalais pourrait ne pas être aligné pour ce match décisif.
L’entraîneur portugais d’Al-Nassr, Luis Castro, hésiterait entre Otavio et Sadio Mané pour la cinquième place attribuée à un joueur étranger, renseigne le média saoudien « Al-Riyadiah ». Les quatre autres places seront occupées par Cristiano Ronaldo, Talisca, Aymeric Laporte et Marcelo Brozovic, indique le média.
Face à la presse, Luis Castro n’a pas été clair à ce sujet. « Je n’ai pas encore décidé quels seront les cinq joueurs étrangers qui seront sur le terrain », a-t-il confié en conférence de presse d’avant match.
En Ligue des champions asiatique, les équipes ne sont autorisées à aligner que 05 joueurs nés en dehors du continent asiatique.
Après avoir marqué les esprits en tant que coach de basket en Ouganda lors de l’Afrobasket féminin Kigali 2023, Alberto Antuña pose désormais ses baluchons dans la Tanière des Lionnes du Sénégal, avec un regard plein d’optimisme vers l’avenir.
Ancien entraîneur de l’équipe nationale féminine de basket-ball de l’Ouganda, Alberto Antuña a rejoint la sélection sénégalaise avec une réputation déjà établie pour ses performances remarquables. Sous sa direction, l’équipe ougandaise a réussi à se hisser jusqu’en quarts de finale de l’Afrobasket féminin 2023, démontrant ainsi ses compétences et son savoir-faire.
Agé de 33 ans, l’entraîneur espagnol se montre enthousiaste à l’idée de travailler au Sénégal et en Afrique. Il met en avant l’importance du scoutisme et de l’étude du jeu pour remporter des matchs et surmonter les défis posés par les équipes adverses.
Son objectif principal est de contribuer au succès de l’équipe nationale sénégalaise et de représenter dignement le pays sur la scène internationale. Dans une déclaration à L’Observateur, Alberto Antuña exprime son désir de devenir le meilleur entraîneur possible pour le Sénégal, montrant ainsi sa détermination à faire de son mieux pour l’équipe.
Alberto Antuña a été nommé sélectionneur des Lionnes en novembre dernier, succédant ainsi à Moustapha Gaye. Avec son expérience et son engagement envers l’excellence, il apporte un nouveau souffle et une nouvelle vision à l’équipe, nourrissant les espoirs de succès et de réalisations pour les Lionnes du Sénégal dans les compétitions à venir.
La Confédération Africaine de Football (CAF) a pris une décision sévère à l’encontre de Krépin Diatta, joueur de l’équipe nationale du Sénégal et de l’AS Monaco. Après son coup de gueule contre un officiel de la CAF, suite à l’élimination du Sénégal en huitième de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) par la Côte d’Ivoire, Diatta a écopé d’une lourde sanction de la part de l’instance continentale.
La CAF a annoncé une suspension de quatre matchs pour Diatta, dont deux sont fermes, ainsi qu’une amende de 10 000 dollars (environ 6 millions de francs CFA). Le joueur de 24 ans avait lancé des accusations de corruption envers un officiel guinéen de la CAF, déclarant « Vous êtes des corrompus » devant les médias après la défaite de son équipe.
Suite à cet incident, la CAF a ouvert une enquête et a auditionné Diatta par vidéoconférence. Cependant, le joueur n’a pas été en mesure de fournir des preuves pour étayer ses allégations. En conséquence, la CAF a pris des mesures drastiques. Diatta sera exclu des deux prochains matchs du Sénégal, avec une période probatoire pour les deux matchs suivants, pendant une année entière.
En plus de la sanction infligée au joueur, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a également été pénalisée. La FSF devra payer une amende de 6 millions de francs CFA pour le comportement de l’un de ses joueurs vedettes lors de la compétition continentale.
Bradley Barcola sera probablement titulaire aux côtés de Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé pour affronter la Real Sociedad mercredi soir. Si son arrivée dans la capitale et le prix de son transfert avaient questionné, le voici titulaire indiscutable. A l’image de son histoire : celle d’un gamin jamais annoncé comme un « crack » mais toujours prêt. Portrait, grâce à ceux qui l’ont côtoyé.
Ousmane Dembélé, Kylian Mbappé, Bradley Barcola. Il ne faut jamais jurer de rien avec Luis Enrique, mais voilà à quoi ressemblera très probablement le trio d’attaque du PSG pour affronter la Real Sociedad en huitièmes de finale aller de Ligue des champions, mercredi soir (21h). Le premier a été recruté pour ces moments, le deuxième est l’atout numéro 1 du club francilien. Le troisième, lui, partait de plus loin à son arrivée en toute fin de mercato estival. Mais en cinq mois et demi, l’ailier formé à Lyon a déjà fait son trou dans la capitale, s’imposant aux yeux de son coach espagnol comme à ceux d’un Parc des Princes qui en a déjà fait l’un de ses chouchous. Une adaptation à l’image de son explosion, fulgurante, à 21 ans. Randal Kolo Muani ou Gonçalo Ramos n’ont qu’à patienter sur le banc.
Vu sous cet angle, le récit semble presque banal. Des jeunes toujours plus précoces, toujours plus talentueux, s’imposent régulièrement dans les plus grands clubs européens après avoir sauté les étapes durant toute leur formation. Mais le parcours de Bradley Barcola n’a rien à voir avec tout cela. Parce que son destin n’a jamais été tout tracé. Parce que personne ne l’a jamais mis sur un piédestal, ni vendu comme le crack de demain. Parce qu’il a constamment dû faire plus que les autres.
L’histoire de Barcola est d’abord celle d’un gamin toujours dans les pattes de son frère Malcolm – gardien passé par l’OL – lors de ses entraînements à l’AS Buers Villeurbanne. Bradley imite son aîné de trois ans et s’impose, une fois n’est pas coutume, comme une évidence. Mehdi Ghazel, son entraîneur en U7 et U8, se souvient : « Il était vraiment au-dessus. Ce qui est impressionnant, c’est qu’il avait les mêmes facultés qu’à l’heure actuelle : très rapide, très bon dans des petits espaces, à éliminer en un contre un, à finir. Les gens voyaient un garçon tout petit dribbler tout le monde, aller super vite, c’est ce qui choquait un peu tout le monde ».
Dès le début de sa saison en U8, la maman du jeune Bradley n’est plus seule à l’observer de près, elle qui filme tous ses matches. Le voilà qui tape dans l’œil des recruteurs lyonnais et, rapidement, son départ à l’OL en fin de saison est acté. Du classique, jusqu’ici, pour un joueur ayant percé dans l’élite.
LE DIFFICILE CAP DE LA FORMATION : « IL N’ÉTAIT PAS DANS LES TOPS JOUEURS »
A 8 ans, Barcola rejoint donc le grand Lyon. Le cadre n’est plus le même. Le niveau non plus, naturellement. L’attraction principale de Villeurbanne se retrouve noyée dans la masse, au point que son passage dans la catégorie au-dessus se fait parfois de justesse. « Ça n’a pas été un garçon qui était précoce », rembobine Jean-François Vulliez, qui l’a suivi durant toute sa pré-formation, puis en tant que directeur du centre de formation.
« Ça n’a jamais été un parcours facile, tracé d’avance. Il n’a jamais été surclassé. Il n’était pas dans les tops joueurs de sa catégorie. Il était très longiligne, avec peu de force, peu de puissance. C’était un bon joueur de football à l’Olympique Lyonnais », résume celui qui a vu débarquer les Amine Gouiri, Maxence Caqueret et autres Rayan Cherki.
Le Lyonnais de naissance n’est donc pas au-dessus du lot. Il ne fait pas partie de ces jeunes sélectionnés dans toutes les catégories en équipe de France et ne découvre les Bleus qu’en janvier 2020, à l’occasion d’un stage au CNF Clairefontaine avec la sélection U18 de Jean-Claude Giuntini. Barcola se démarque alors autrement. Par le travail, évidemment, pour celui qui a fait de Cristiano Ronaldo un modèle. Par un comportement irréprochable, aussi.
« C’est un gamin qui est tellement gentil, même dans la vraie vie, loue Mehdi Ghazel. Il a toujours dû bosser plus que les autres, il ne faisait pas de problèmes, il était attentif, il écoutait ce qu’on lui disait. Il était apprécié de tout le monde. Ça vient de l’éducation aussi, avec des parents toujours à l’heure, qui disaient tout le temps bonjour, qui ne se mêlaient pas du foot, qui venaient juste regarder leur enfant ».
Selon le journal Mundo Deportivo, João Cancelo ne devrait plus porter le maillot de Manchester City. Tout semble indiquer qu’il reste en Catalogne la saison prochaine.
Le journal Mundo Deportivo rapporte mardi que Manchester City n’est plus intéressé par le retour de João Cancelo, bien que les deux parties aient un contrat jusqu’en 2027. Le Portugais aurait eu un désaccord avec l’entraîneur des Sky Blues, Pep Guardiola, la saison dernière, ce qui a entraîné son prêt au Bayern en janvier 2023, puis au FC Barcelone cette saison.
La même source indique que les champions d’Europe en titre ont déjà décidé de ne pas rappeler le latéral polyvalent en raison du désaccord qu’il avait avec Guardiola, ce qui pourrait faciliter le transfert définitif du joueur chez les Blaugrana, pour lesquels il a déjà joué 26 matchs cette saison.
Bien qu’il s’agisse d’un joueur très convoité en Europe, le journal espagnol affirme que, compte tenu de l’adaptation de Cancelo à Barcelone et des bonnes relations entre l’agent du joueur, Jorge Mendes, et le club catalan, il y a de fortes chances qu’il reste en Catalogne la saison prochaine, que ce soit définitivement ou sous la forme d’un nouveau prêt.
Auteur d’une nouvelle performance convaincante en défense centrale, Aurélien Tchouaméni a brillé lors de la victoire du Real Madrid sur la pelouse de Leipzig (0-1) ce mardi soir lors du 8e de finale aller de la Ligue des champions. S’il ne rechigne pas à dépanner son équipe au vu des nombreuse absences dans ce secteur, l’ancien Monégasque ne compte pas s’y installer. Didier Deschamps est prévenu.
Ne le dites pas trop fort. Mais ce mardi soir, lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions face à Leipzig (0-1), Aurélien Tchouaméni s’est encore sublimé au poste de défenseur central. Contraint une nouvelle fois de reculer pour survenir aux absences d’Eder Militao, David Alaba et Antonio Rüdiger, l’international français ne s’est pas fait prier. Au point d’envisager une reconversion… en équipe de France
« Par rapport à l’équipe de France ? Non, attention le coach (Didier Deschamps, ndlr) regarde, a-t-il plaisanté au micro de Canal +. Il ne faut pas lui dire ça. Mon poste de prédilection, c’est milieu de terrain. Si le coach fait appel à moi en tant que défenseur, je vais donner le maximum. Mais je pense que nous avons ce qu’il faut en sélection, ça va aller. »
TCHOUAMÉNI ET LA POSSIBLE ARRIVÉE DE MBAPPÉ AU REAL
Que Tchouaméni se rassure, Carlo Ancelotti, son entraîneur, ne semble pas avoir prévu de l’installer dans ce rôle de manière définitive. « Il n’aime pas jouer défenseur central comme Camavinga n’aime pas jouer défenseur latéral, indiquait-il en décembre dernier. Mais il est très bon comme défenseur central et il le sait. Il a compris que s’il y a une urgence, il jouera défenseur central pour un ou deux matchs. Après, le futur de Tchouaméni au Real Madrid, c’est comme pivot (milieu de terrain), et nous le savons tous. »
Enfin, toujours au micro de Canal+, l’ancien Monégasque a évoqué la possible arrivée de Kylian Mbappé (PSG) au Real Madrid en fin de saison. « S’il m’a annoncé son choix personnellement ? Bah non, a-t-il répondu. Mais même s’il me l’avait annoncé, je ne vous l’aurais pas dit (rires). On en parle dans le vestiaire de temps en temps. C’est un sujet important depuis pas mal d’années. On espère que ça va se décanter dans les semaines à venir. »
La sélection ivoirienne de football, devenue championne d’Afrique pour la troisième fois de son histoire dimanche, à domicile, a été décorée et primée mardi lors d’une cérémonie à la présidence à Abidjan.
Chaque joueur a reçu une prime du Président de la République Alassane Ouattara d’un montant de 50 millions de francs CFA (76.000 euros) et une villa d’une valeur identique.
Le sélectionneur Emerse Faé qui a pris les rênes de l’équipe en cours de route, après l’éviction de Jean-Louis Gasset, reçoit quant à lui une prime de 100 millions de francs (152.000 euros).
L’ensemble des joueurs et du staff ont également été décorés de l’ordre national, la plus grande distinction en Côte d’Ivoire.
« Vous avez procuré du bonheur à tous les Ivoiriens, bravo, bravo », a lancé le président Ouattara lors de cette cérémonie, en présence de l’ensemble du gouvernement et des présidents d’institutions.
« Vous n’imaginez pas à quel point vous avez réussi à unir les Ivoiriens », a ajouté le chef de l’Etat qui a également salué les forces de sécurité pour « la manière dont cette CAN a été sécurisée ».
« Nous avons montré qu’une Côte d’Ivoire unie est capable de beaucoup de choses », a abondé Max-Alain Gradel, le capitaine de la sélection.
La cérémonie a aussi été l’occasion pour les joueurs de rendre un hommage appuyé au président Ouattara qui avait publiquement encouragé les Eléphants, le 23 janvier après l’humiliante défaite en phases de groupes contre la Guinée Equatoriale (4-0).
« Tout le monde nous avait tourné le dos. Mais vous avez eu les mots d’un père qui donne de la confiance parce qu’il fait confiance. Merci pour ce que vous avez dit au moment où vous l’avez dit », a déclaré Max-Alain Gradel.
La Côte d’Ivoire a réussi un parcours quasi miraculeux pour gagner cette CAN: au bord de l’élimination après sa déroute contre la Guinée Equatoriale, elle a ensuite battu le Sénégal, le Mali, la RDC et le Nigeria, déjouant les pronostics.
Un triomphe couplé à une organisation réussie de la compétition qui a permis un moment d’unité nationale dans le pays.
« Félicitations aux autorités, au président Alassane Ouattara et à tous ceux qui ont organisé cette CAN sur notre territoire pour une 3e victoire historique », a salué Tidjane Thiam, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principale formation d’opposition, dans un communiqué.
Le tenant du titre Manchester City a fait un pas vers les quarts de finale de la Ligue des champions en allant battre, non sans difficulté, le FC Copenhague 3-1, mardi en 8e de finale aller.
« Nous avons joué le match que nous devions », s’est félicité l’entraîneur des Citizens Pep Guardiola à la fin de la rencontre.
Parfois titillés par des Lions danois décidés à ne rien lâcher, les champions en titre ont largement dominé la rencontre, ouvrant le score dès la 10e minute.
Servi en profondeur par Phil Foden, Kevin De Bruyne a placé un rapide tir croisé, son premier but en Ligue des Champions cette saison, ne laissant aucune chance au gardien du FCK, Kamil Grabara.
Puis les Danois ont égalisé (34e) grâce à une reprise du droit de la nouvelle recrue Magnus Mattsson, dans le onze de départ à la faveur de l’absence de Lukas Lerager, sur un tir enroulé de 20 mètres dans l’axe après une relance loupée d’Ederson, le gardien mancunien.
Foden douche les espoirs danois
Cette action a ragaillardi Parken, le stade un peu somnolent après les débuts tonitruants de City.
En fin de première mi-temps, Bernardo Silva a réussi à tromper à nouveau Kamil Grabara, et a redonné l’avantage à Manchester City (45e+1), dont le buteur vedette Erling Haaland est toutefois resté timide.
En deuxième période, la domination des Citizens est restée forte mais semblait moins menaçante, mieux canalisée par la défense à cinq adoptée par Jacob Neestrup, le jeune entraîneur adverse, après la pause.
Juste avant le coup de sifflet final, Foden, sur une passe de De Bruyne, a douché tout espoir danois (90e+2).
Guardiola n’avait pas pris Copenhague de haut, alignant toutes ses stars.
Aligné au début de la rencontre, Jack Grealish a été remplacé par Jérémy Doku. Guardiola ne prend pas de risques avec son ailier anglais qui a paru être touché aux adducteurs.
Le milieu de terrain du Real Madrid Toni Kroos, a ouvert la porte lundi à un éventuel retour en équipe nationale allemande, tout en précisant qu’il n’avait pas encore pris de décision à ce sujet ni sur son avenir en club.
« Je suis en train de réfléchir à propos de l’équipe nationale. Il y a une possibilité, oui, mais nous verrons, tout comme pour la prolongation (avec le Real Madrid). Pour le moment, je ne sais pas », a déclaré Kroos lors de la conférence de presse précédant le match de Ligue des champions contre Leipzig mardi.
En décembre dernier, le sélectionneur allemand Julian Nagelsmann avait évoqué la possibilité de rappeler le milieu de terrain de 34 ans, qui avait pris sa retraite internationale en 2021.
Kroos pourrait être tenté d’apporter son expérience à un groupe mal en point après la fin de sa génération dorée sacrée championne du monde en 2014, en vue de l’Euro-2024 à domicile en juin prochain.
L’ex-joueur du Bayern Munich, dont le contrat avec le Real Madrid expire en juin, assure aussi être encore en réflexion sur son avenir dans la capitale espagnole: « Je n’ai encore rien décidé. Je suis très heureux que beaucoup de gens veuillent que je joue une année de plus, c’est toujours un signe positif. Je me sens bien, mais je n’ai pas encore pris de décision », a-t-il ajouté.
Bousculé mardi sur la pelouse de Leipzig en l’absence de son homme providentiel Jude Bellingham, le Real Madrid s’en est remis à un bijou de son remplaçant Brahim Diaz pour l’emporter (1-0) en huitième de finale aller, prenant un premier avantage pour le retour au Bernabéu.
Le meneur de jeu espagnol a donné la victoire aux Madrilènes en décochant une frappe sublime du gauche après un slalom entre quatre joueurs adverses en début de seconde période (48e, 1-0).
Une nouvelle réalisation dans un grand rendez-vous cette saison pour l’ancien Milanais devenu joker de luxe de Carlo Ancelotti, déjà buteur à deux reprises contre l’Atlético Madrid en Supercoupe d’Espagne (5-3) et en Liga la semaine passée (1-1).
Intraitable en Liga, les Merengues poursuivent néanmoins leur sans-faute en C1 après une phase de poules bouclée avec six victoires en six rencontres, malgré un effectif incomplet et décimé par les blessures.
Une hécatombe qui semble se poursuivre, le héros du jour Brahim Diaz, visiblement touché au mollet, ayant été contraint de céder sa place à Lucas Vasquez à la 84e minute.
Brahim brille, Lunin écoeure Sesko
Les Allemands pourront regretter de ne pas avoir su faire fructifier leurs temps forts dans une première mi-temps enlevée, où ils ont fait jeu égal avec le grand Real, club le plus titré de l’histoire de la compétition (14).
Les locaux ont cru ouvrir le score dès la deuxième minute de jeu, avant que le but de Benjamin Sesko soit refusé pour un hors-jeu de position d’Henrichs devant le gardien madrilène Andriy Lunin.
La défense merengue, qui se présentait avec un charnière centrale Tchouaméni-Nacho en raison des absences d’Eder Militao, David Alaba et Antonio Rüdiger, a eu du mal à gérer les assauts adverses mais s’est montrée au final très solide, malgré plusieurs occasions franches côté Leipzig.
Le Real peut remercier son portier ukrainien, auteur de plusieurs interventions décisives devant le buteur slovène Benjamin Sesko (10e, 51e, 62e, 82e) et vigilant sur les tentatives de loin de Xavi Simons (81e) et Haïdara (82e).
Une performance de haut niveau qui pourrait permettre à Lunin de s’installer définitivement comme titulaire dans les buts dans son duel avec Kepa Arrizabalaga, en attendant le retour du Belge Thibaut Courtois pour la saison prochaine.
A l’expérience, la Maison Blanche a finalement été sauvée par un nouvel exploit individuel, Brahim Diaz donnant un avantage certain aux Madrilènes avant le retour au Santiago Bernabéu le 6 mars prochain.
Le défenseur central a exprimé son souhait de retrouver sa sélection nationale cet été pour l’Euro 2024, même s’il ne semble pas être dans les petits papiers du sélectionneur, pour le moment. En février 2023, Sergio Ramos annonçait sa retraite internationale. Non pas qu’il n’eût plus envie de porter le maillot de la Roja, c’est plus Luis de la Fuente, le sélectionneur de l’Espagne, qui a décidé de se passer de lui. Mais ce week-end, après la victoire de Séville face à l’Atletico (1-0), le défenseur a exprimé son souhait de revenir porter le maillot de son pays. Alors qu’il aura 38 ans au moment du championnat d’Europe cet été, Ramos ne cache pas ses ambitions d’aller décrocher un troisième championnat d’Europe avec la Roja après 2008 et 2012. «Le sélectionneur dispose d’une grande variété de joueurs. Ce sera très difficile pour lui, mais ceux d’entre nous qui sont espagnols travaillent et jouent toujours avec le rêve d’aller en équipe nationale et c’est l’entraîneur qui décidera» déclarait-il en zone mixte. Sa dernière convocation sous le maillot espagnol remonte à mars 2021 lors d’un match contre le Kosovo. Interrogé à ce sujet en novembre, Luis de la Fuente avait été catégorique. «J’ai une liste de joueurs qui me donnent des garanties et de la confiance» avait-il tranché.
Revenu en retard à Al Ittihad, Karim Benzema paie le règlement de la Ligue des champions asiatique. Alors que cinq joueurs non-asiatiques sont autorisés à participer à la compétition, le Français n’a pas été retenu par Marcelo Gallardo.
Mauvaise nouvelle pour Karim Benzema. En difficulté ces dernières semaines avec son club d’Al-Ittihad, le Français paie notamment le règlement de la Ligue des champions asiatique. Alors que seulement cinq joueurs non-asiatiques sont autorisés à participer à la compétition, le Français n’a pas été retenu par Marcelo Gallardo, au contraire d’Ahmed Hegazy, N’Golo Kanté, Fabinho, Romarinho et Abderrazak Hamdallah, pour disputer le huitième de finale face au club ouzbek du Navbahor Namangan (jeudi 15 février).
Retour tardif et tensions avec le coachAu coeur d’une intersaison mouvementée, le Ballon d’or 2022 était revenu sur le tard pour s’entraîner avec ses coéquipiers après des jours d’incertitude liés à un éventuel départ – ce que le principal intéressé a démenti. De retour dans le groupe, l’attaquant a été au centre des débats lorsqu’il aurait refusé d’écouter Marcelo Gallardo. Son entraîneur à Al-Ittihad lui aurait demandé de s’entraîner seul, ce qu’il aurait refusé avant de quitter la séance.
En parallèle, Karim Benzema a fait son retour sur les réseaux sociaux – après les avoir désactivés pendant un mois – tout en ayant fait le ménage dans ses abonnements. Il avait profité de ce come-back pour faire le point sur sa situation. « Le fait d’être en Arabie saoudite est un nouveau défi qui me plaît: un projet à long terme dans un pays musulman. Je ne suis pas seulement un joueur de football en Arabie saoudite, je suis aussi un ambassadeur. Je suis ici pour faire venir de grands joueurs européens, dans un avenir proche, même s’il y en a déjà de grands dans le championnat saoudien. Notre défi est de l’élever au même niveau que les ligues européennes », expliquait-il à GQ.
Victime d’une rupture du ligament croisé du genou gauche en décembre 2023, Bouna Sarr a été opéré et annoncé absent au moins jusqu’à la fin de la saison. Mais surprise ce mardi : il a fait son retour à l’entraînement. Alors que le club prépare son huitième de finale de Ligue des champions face à la Lazio, Bouna Sarr a été aperçu sur le terrain d’entraînement du Bayern. Il ne touche pas encore de ballon ni ne participe à l’entraînement collectif, mais il a repris la course. De bon augure pour la suite de son rétablissement. Il faut rappeler qu’il y a quelques jours, son entraîneur, Thomas Tuchel, l’a sélectionné sur la liste des joueurs retenus pour la Ligue des champions. Le latéral droit sénégalais pourrait donc faire son retour à la compétition beaucoup plus tôt que prévu.
C’est une information du média « Compétition » rapportée par « Foot Africa ». L’actuel sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé serait intéressé pour prendre la tête de la sélection algérienne pour remplacer Djamel Belmadi.
Selon le journal algérien « Compétition », des agents d’Aliou Cissé auraient contacté la Fédération algérienne de football pour une possible nomination à la tête des Fennecs suite au limogeage de Belmadi. Le sélectionneur sénégalais souhaite-t-il assurer ses arrières ou s’agit-il d’une simple rumeur de la presse algérienne ? L’avenir nous le dira. Champion d’Afrique avec le Sénégal en 2022, Aliou Cissé a été éliminé en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023. Alors qu’il est en fin de contrat, la Fédération sénégalaise de football (FSS) n’a toujours pas officiellement tranché pour son avenir.
Cible de longue date du Paris Saint-Germain, Bernardo Silva intéresse toujours le club de la capitale. Et le PSG devrait passer à l’action au prochain mercato.
Son nom avait longtemps circulé l’été dernier du côté de Paris, notamment après la finale de la Ligue des champions gagnée par Manchester City, Bernardo Silva était l’un des joueurs convoités par les champions de France pour venir renforcer leur effectif. Et plusieurs journalistes français annonçaient même un accord de principe. Au moment où l’international portugais se posait des questions sur son avenir, le PSG paraissait même être en concurrence avec l’Arabie Saoudite, où des millions d’euros étaient proposés au milieu de terrain de 29 ans. Mais finalement, le feuilleton s’arrêtait brutalement le 23 août lorsque Manchester City officialisait la prolongation de contrat de l’ancien monégasque jusqu’en 2026. Cependant, une clause libératoire a été insérée dans ce nouveau contrat, et cette fois le Paris Saint-Germain est prêt à la payer afin de faire venir Bernardo Silva au mercato 2024.
Bernardo Silva obsède le PSG Journaliste pour Fichajes.net, Miguel Angel de Casas affirme que les dirigeants du PSG sont déterminés à recruter le milieu offensif portugais, dont la carrière est gérée par Jorge Mendes, proche de Luis Campos. Et pour cela, Nasser Al-Khelaifi a accepté l’idée de payer les 60 millions d’euros réclamés par Manchester City pour libérer Bernardo Silva. Ce dernier ne serait pas contre l’idée de faire son retour en Ligue 1 sous le maillot du Paris Saint-Germain. Une information qui confirme ce que Le Parisien annonçait le mois dernier, le média francilien évoquant également l’intérêt toujours très ferme des dirigeants français pour celui qui pèse lourd dans les performances des Cityzens en Premier League des Champions. Pour 60 millions d’euros, le PSG est en mesure de renforcer sérieusement son milieu de terrain, un prix qui n’est pas du genre à faire trembler NAK. Mais le feuilleton de l’été 2023 incite tout de même à une certaine prudence dans ce dossier Bernardo Silva.
Comme l’annonce Le Parisien, Kylian Mbappé, touché à une cheville mercredi dernier contre Brest (3-1) et préservé trois jours plus tard en championnat face à Lille (3-1), a participé à l’entraînement collectif du PSG mardi à la veille de la réception de la Real Sociedad en huitième de finale aller de la C1. Autre bonne nouvelle : Nuno Mendes est aussi sur la voie du retour.
Les bonnes nouvelles s’enchaînent pour le PSG. A la veille du huitième de finale aller de Ligue des champions contre la Real Sociedad, Kylian Mbappé a participé à l’entraînement collectif de son équipe, indique mardi Le parisien. Mercredi dernier, lors de PSG-Brest (3-1, 8e de finale de la Coupe de France), l’attaquant parisien a été touché à une cheville et préservé trois jours plus tard en championnat contre Lille (3-1).
Absent depuis le mois d’avril à cause d’une blessure aux ischios-jambiers, Nuno Mendes a participé à la « totalité » de l’entraînement collectif mardi, précise également le Paris Saint-Germain. Sauf immense surprise, l’arrière gauche international portugais ne débutera pas contre la Real Sociedad. Par ailleurs, « Milan Skriniar et Presnel Kimpembe poursuivent leurs exercices de rééducation« , conclut le communiqué du PSG.
Pape Daouda Diongue s’entraine avec l’équipe première de Chelsea. Le jeune milieu de terrain international U17 sénégalais a publié ses photos sur son compte Instagram.
Annoncé en prêt à Strasbourg, le champion d’Afrique U17 attend l’officialisation de sa signature avec Chelsea. D’après les informations de Fabrizio Romano, les Blues décideront dans les prochains mois s’il sera envoyé au Racing, dont le propriétaire est aussi celui de Chelsea.
Phil Foden sera probablement titulaire dans le onze de Manchester City qui débutera à Copenhague mardi soir (21h), en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Joueur le plus utilisé par Pep Guardiola cette saison, le très polyvalent international anglais compte bien passer un cap pour devenir « l’un des meilleurs joueurs de Premier League ». Et ça tombe bien, c’est plus que jamais le cas.
Erling Haaland qui remet ses habits de serial buteur, Kevin De Bruyne sur la voie du retour à son meilleur niveau : c’est via le prisme de ce duo infernal que l’on est tenté d’aborder le début des choses sérieuses pour Manchester City en Ligue des champions. Les Citizens se rendent à Copenhague mardi soir (21h) en huitièmes de finale aller, avec la ferme volonté de ne pas s’y faire peur dans la défense de leur titre. Et ils s’appuieront évidemment sur leur binôme infernal.
Mais qu’on ne s’y trompe pas. Puisque chacun d’eux a géré de sérieuses blessures cette saison, un autre élément s’est imposé comme l’homme (très) fort de City : Phil Foden.
L’international anglais est tout simplement le joueur le plus utilisé par Pep Guardiola cette saison, son gardien Ederson compris. 33 matches toutes compétitions confondues, 28 titularisations : Foden est automatiquement aligné par le technicien catalan, qui n’en avait fait qu’un second couteau dans sa quête de la Ligue des champions la saison dernière.
LA SAISON OÙ IL A LE PLUS D’INFLUENCE
« C’est la saison où il a le plus d’influence sur l’équipe, en termes de buts, de passes décisives, se réjouissait Pep Guardiola en conférence de presse il y a quelques jours. Il lit très bien le jeu, notre façon de jouer. Il a toujours plaisir à marquer, quand il est dans les 30 derniers mètres, la menace est toujours là. C’est un joueur exceptionnel. A un si jeune âge, il compte déjà plus de 250 matches pour City. Cela montre son impact et son influence depuis qu’il est là. Il adore jouer, il me fait penser à ces gamins qu’on voit jouer dans la rue ».
Une véritable déclaration d’amour, une de plus – il l’avait déjà désigné comme le joueur « le plus talentueux » qu’il ait eu à coacher – pour un jeune élément qu’il a parfois dû piquer. « Ce n’est pas un joueur qui réfléchit tellement quand il joue », lâchait-il il y a encore trois mois. Mais depuis, les choses ont bien changé. Parce qu’en l’absence des armes fatales de City, Foden s’est imposé comme le joueur par qui tout passait.
Il y a les statistiques flagrantes. Le joueur de 23 ans est le deuxième meilleur buteur de City (13, à égalité avec Julian Alvarez), et son meilleur passeur décisif (10). Mais aussi tout ce qu’on ne voit pas et qui explique pourquoi… on le remarque autant. Chez les Mancuniens, personne ne touche plus de ballons que lui parmi les joueurs offensifs – il en a touché 100 de plus qu’Alvarez avec un temps de jeu comparable – il est la référence en termes d’actions amenant un tir (115, avec Rodri), personne n’a obtenu plus de fautes que lui (46) et seul Jeremy Doku fait mieux en termes de dribbles réussis (77 contre 40). Ou comment donner une définition de l’omniprésence en chiffres
IL SUCCÉDERA À DE BRUYNE
Le changement de statut est donc acté, et l’ambition ne peut que se décupler. « Je veux devenir l’un des meilleurs joueurs de Premier League cette saison, a-t-il assuré chez nos confrères de TNT Sports. Je veux essayer de devenir le joueur sur lequel l’équipe se repose pour créer, marquer et faire des passes décisives. Je ne suis plus considéré comme un jeune joueur, donc je sens qu’il y a un peu plus de pression mais c’est tout ce que j’aime. J’adore ça et je pense que je joue mieux sous pression ».
Il s’est ainsi fait un plaisir d’enfoncer l’ennemi United au match aller (0-3), de marquer contre Tottenham (3-3), d’ouvrir le score à Leipzig (1-3) et d’égaliser au match retour contre ce même adversaire en C1 (3-2), par exemple. Face aux oppositions plus modestes, sa large palette et sa redoutable patte gauche lui permettent de débloquer bon nombre de situations. Dernier exemple en date : son triplé à Brentford, dont un but égalisateur au bout du premier acte pour mettre fin au festival du portier adverse Mark Flekken, et ainsi changer le visage d’une rencontre qui aurait facilement pu se transformer en bourbier. Un véritable « game changer » qui rappelle en cela un certain Kevin De Bruyne.
« Il succédera à l’avenir à Kevin (De Bruyne) et Bernardo (Silva), j’en suis convaincu », a d’ailleurs annoncé Guardiola. La question est désormais de savoir comment faire cohabiter tout ce monde dans les très grandes affiches, en prenant en compte le fait que c’est à l’intérieur du jeu que Foden s’épanouit le mieux. « Je ne vois pas qui peut passer ou centrer le ballon comme lui, donc si on doit gagner quelque chose, on le fera avec un Kevin de retour au top », a en tout cas déclaré l’international anglais au sujet de son coéquipier belge. Progresser, oui. Mais avant de devenir l’unique patron de City et remplacer « KDB », il doit encore apprendre à ses côtés.
Gros coup dur pour Boubacar Kamara. Touché lors de la défaite face à Manchester United (1-2) dimanche, l’international français est gravement blessé à un ligament du genou selon un communiqué publié lundi par Aston Villa. La fin de saison de l’ancien Marseillais semble désormais compromise. Une éventuelle participation à l’Euro avec les Bleus également.
Boubacar Kamara pourrait ne plus refouler les terrains cette saison. L’international français d’Aston Villa, touché dimanche lors du match contre Manchester United, « souffre d’une importante blessure au ligament du genou« , a annoncé lundi le club anglais. Le milieu défensif âgé de 24 ans sera examiné par un spécialiste du genou, a précisé le club. Dimanche, l’ancien joueur de l’OM parti pour Aston Villa en 2022, est sorti sur blessure après l’heure de jeu (65e), remplacé par Moussa Diaby.
Appelé plusieurs fois avec les Bleus par Didier Deschamps (5 sélections), Kamara avait notamment été contraint d’annuler son voyage de noces à la dernière minute pour rejoindre ses coéquipiers et remplacer Adrien Rabiot. La durée de son indisponibilité reste à définir, mais il semble désormais peu probable qu’il puisse participer à l’Euro avec l’équipe de France.
Grâce notamment à un doublé de l’ancien Eagle Conor Gallagher, Chelsea de Nicolas Jackson s’est imposé au forceps sur la pelouse de Crystal Palace (1-3), lundi soir en clôture de la 24e journée de Premier League.
Chelsea ne brille toujours pas mais, du moins cette fois-ci, Chelsea était capable de s’en sortir sur le fil. Quelques jours après avoir éliminé Aston Villa de la FA Cup (1-3), les partenaires de Nicolas Jackson sont allés arracher une difficile victoire sur la pelouse de Crystal Palace, lundi, en clôture de la 24e journée du Championnat d’Angleterre (1-3). Une grosse fin de rencontre a permis aux Blues de renverser le score dans ce mini derby londonien.
Peu convaincant en première période, Chelsea s’est retrouvé mener à la pause avec un sublime but de Lerma à la demi-heure de jeu. Mais la seconde période était très tôt partie pour totalement sourire aux Blues. Sur un joli centre de Gusto, Conor Gallagher a remis les pendules à l’heure d’une magnifique reprise de volée (47e). L’ancien de Palace s’est offert un doublé (90e+1), avant qu’Enzo Fernandez ne creuse l’écart (90e+4). Chelsea est 10e.
Kelvin Kiptum, qui s’était emparé du record du monde du marathon en octobre 2023, est décédé dimanche 11 février dans un accident de la route qui a aussi coûté la vie à son entraîneur, Gervais Hakizimana. Il était âgé de 24 ans.
Le monde de l’athlétisme est en deuil. Une terrible nouvelle est venue du Kenya, grande terre de coureurs de fond. Kelvin Kiptum est mort dans un accident de la route survenu dimanche 11 février dans la soirée. La police kényane a confirmé sa disparition dans la nuit de dimanche à lundi. Son entraîneur rwandais, Gervais Hakizimana, est également décédé. L’accident s’est produit dans l’est du pays, près de la ville de Kaptagat.
Kelvin Kiptum, qui avait fêté son 24e anniversaire en décembre, était entré dans l’histoire de l’athlétisme le 8 octobre 2023. Ce jour-là, à Chicago, il s’était emparé du record du monde que détenait son compatriote Eliud Kipchoge sur le marathon. Il avait couru la distance en 2 heures et 35 secondes, devenant ainsi le premier homme à passer sous les deux heures et une minute.
Dans le dur depuis son arrivée à l’OM en provenance de Sheffield l’été dernier, Iliman Ndiaye conserve une belle cote de l’autre côté de la Manche. En effet, d’après The Sun, Crystal Palace envisage d’acquérir l’attaquant senegalais lors du prochain mercato estival. Les Londoniens sont même prêts à débourser plus de 17 millions d’euros, soit un montant similaire à celui de sa transaction de Sheffield à l’OM. À noter que le joueur passé par Dakar Sacré Coeur est lié à l’OM jusqu’en juin 2028.
La CAN 2023 vient de prendre fin ce dimanche 11 février avec le sacre du pays organisateur, la Côte d’Ivoire. Miraculés depuis la phase de poules, les Éléphants ont continué sur leur lancée et ont renversé le Nigéria (2-1).
Après le match, la CAF (Confédération Africaine de Football) a dévoilé les différentes distinctions. Pour le titre de meilleur joueur, les officiels de la CAF ont porté leur choix sur le capitaine nigérian William Troost-Ekong. Pour le meilleur gardien, c’est Ronwen Williams de l’Afrique du Sud qui a été primé. Pour le prix fair-play, l’Afrique du Sud a été choisie. Emerse Fae, sélectionneur ivoirien, a été désigné meilleur entraîneur.
Meilleur joueur : William Troost-Ekong (Nigéria)
Meilleur entraîneur : Emerse Fae (Côte d’Ivoire)
Meilleur gardien : Ronwen Williams (Afrique du Sud)
La CAN-2023 a pris fin avec le sacre de la Côte d’Ivoire. Si une grande partie des observateurs s’accorde à dire qu’il s’agit de la meilleure CAN de l’histoire, des manquements ont cependant été constatés, notamment la gestion de la billetterie. Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, s’en est ouvert et promet de faire des efforts pour régler ce problème. « C’est un des points négatifs qui ne m’a pas plu dans cette CAN. Les gens m’appellent, on arrive à Abidjan, mais où sont les billets ?’C’est problématique. Nous allons nous améliorer », a-t-il déclaré en marge de la finale Cote d’Ivoire-Nigeria. En conférence de presse, il y a quelques jours, le dirigeant sud-africain avait pointé du doigt les revendeurs. « Il y avait des places vides dans le stade lors du match d’ouverture, alors qu’ils ont vendu tous les billets. La raison, les gens ont acheté des lots considérables de billets et les revendent à des prix hors de portée. C’est problématique », disait-il.
La sélection du Sénégal a bouclé sa préparation du Mondial (Émirats arabes unis, 15-25 février) par une victoire. Les Lions ont battu (4-1) les Seychelles en amical, samedi. D’après Walf Quotidien, qui donne l’information, Mamadou Sylla, le gardien Al Seyni Ndiaye, Amar Samb et Seydina Issa Sène sont les buteurs côté sénégalais.
Les hommes de Mamadou Diallo, le sélectionneur national, retrouvent ainsi le sourire quelques jours après leur défaite (2-3) contre l’Italie, pour leur premier match amical sur la dernière ligne droite de la Coupe du monde.
Le Sénégal entrera dans la compétition vendredi. Il affrontera la Biélorussie pour le compte de la première journée du groupe C. Le Japon et la Colombie sont ses deux autres adversaires au premier tour.
Le rideau s’est baissé sur la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations dimanche 11 février avec la victoire magnifique de la Côte d’Ivoire sur le Nigeria (2-1). Une apothéose qui est venue boucler 30 jours de football, de fête, de suspense, et d’émotions. Bilan d’une compétition qui restera dans l’histoire, où la Côte Ivoire s’est taillée la part de l’Éléphant.
■ Le joueur : Haller éclipse Osimhen
Pendant longtemps, Victor Osimhen a paru être le facteur X du Nigeria, son guide vers le trophée, jusqu’à ce que Sébastien Haller en décide autrement en finale et remporte le duel entre les deux attaquants. Le joueur ivoirien, qui a manqué les trois premiers matches de la Côte d’Ivoire à cause d’urne blessure, a changé le destin des Éléphants dès qu’il a pu mettre un pied devant l’autre. Passeur, presque décisif, sur le penalty de Nicolas Pépé qui allait changer le cours du huitième de finale contre le Sénégal, Haller a été décisif en demi-finale en inscrivant le seul but de la rencontre face à la RDC. Il conclut sa CAN de la plus belle des manières en marquant le but qui offre la Coupe à la Côte d’Ivoire. Alors que quelques instants avant, il pensait sortir à cause de sa cheville endolorie. D’autres joueurs ont également marqué cette CAN de leur empreinte : le défenseur nigérian Enert Troot Ekong, meilleur jour de la compétition, l’Équato-Guinéen Emilio Nsue, meilleur buteur (5 buts), Le Sud-Africain Teboho Mokoena, le Congolais Chancel Mbemba ou encore l’Angolais Gelson Dala.
■ L’entraîneur : Fae qui d’autre ?
José Peseiro a failli réussir son coup et tenir sa promesse de remporter la CAN 2024, Hugo Broos aurait fait aussi un beau lauréat, mais Emerse Fae n’a aucun rival au moment de « voter » pour l’entraîneur de la CAN. La CAF ne s’y est pas trompée en le désignant meilleur entraîneur du tournoi. Fae restera certainement à jamais comme le sélectionneur qui a gagné la Coupe d’Afrique en quatre matches. L’ex-adjoint a réussi un exploit incroyable en reconstruisant une équipe à l’agonie pour la mener au sacre. Il a étalé ses qualités de meneurs d’hommes en construisant un groupe commando pour aller chercher la Coupe et la garder à la maison. Énorme !
■ L’équipe : l’Afrique du Sud, la bonne recette locale
Personne ne les attendait à ce niveau. Eux qui étaient restés 24 ans sans poser le pied sur un podium de CAN. Les Sud-Africains peuvent se targuer d’être L’équipe de cette 34e édition tellement leur parcours force le respect. Dans une sélection où 20 des appelés évoluent au pays, dont 10 au sein de Mamelodi Sundowns, Hugo Broos, champion d’Afrique avec le Cameroun en 2017, a encore prouvé ses talents de technicien chevronné. La troisième place des Bafana Bafana porte grandement la marque de l’entraîneur belge de 71 ans. Belle mention aussi au Cap-Vert, à l’Angola ou la Mauritanie, véritables coups de cœur dans cette CAN.
■ Le stade : Ébimpé, des torrents de larmes à l’explosion de joie
Le stade de la paix de Bouaké avec ses rencontres de folie, Cameroun-Gambie (3-2), Côte d’Ivoire-Mali (2-1 a.p) et, Nigeria-Afrique du Sud (1-1, tab : 4-3), aurait pu décrocher la palme. Mais c’est bien le stade Ébimpé qui s’impose, étant le symbole du parcours fou de la Côte d’Ivoire. Sur la pelouse du stade Alassane-Ouatara, les Éléphants avaient perdu contre le Nigeria (0-1) et s’étaient surtout fait humilier par la Guinée équatoriale (0-4). Les joueurs ont été conspués, insultés, et certains comme Diakité ou Adingra n’ont pu retenir leurs larmes après la débâcle face aux Équato-Guinéens. Et pourtant, c’est à Ébimpé que la renaissance et la réconciliation va se faire entre les Éléphants et le public. En demi-finale d’abord face à la RDC et puis en finale dans une ambiance indescriptible. Passer de l’enfer au paradis, Ébimpé sera à jamais le stade de la troisième étoile ivoirienne.
■ Le jeune : Simon Adingra, tout d’un grand
Sauveur de la Côte d’Ivoire en quart de finale face au Mali, alors qu’il aurait pu rater la CAN pour blessure, le jeune attaquant Simon Adingra a été un des hommes de la finale avec deux passes décisives sur les buts de Franck Kessié et de Sébastien Haller. Absent lors des deux premières rencontres de la Côte d’Ivoire, jeté dans le naufrage face à la Guinée équatoriale à la 87e minute, Adingra a été l’un des symboles de la renaissance ivoirienne et de la jeunesse triomphante des Éléphants avec son ami Oumar Diakité.
■ Le gardien : Rowen Williams, M. Penalty
La CAF l’a logiquement désigné gardien du tournoi et c’est mérité pour Rowen Williams. Le gardien sud-africain a été un pilier de la sélection des Bafana Bafana. Son exceptionnelle performance avec quatre arrêts sur cinq tirs au but en quart de finale face au Cap-Vert restera l’une des images de la CAN. C’est grâce à lui aussi que l’Afrique du Sud a décroché sa troisième place avec ses arrêts décisifs devant les Congolais Chancel Mbemba et Elia Meschak pendant les tirs au but du match ce classement. Le gardien de Mamelodi Sundowns s’est désormais fait un nom à la CAN, comme son collègue du championnat sud-africain, le Nigérian Stanley Mwabali qui évolue au Chippa United.
■ Le match : un derby inoubliable
On aurait pu désigner presque tous les matches de la Côte d’Ivoire, tellement, ils ont été accompagnés de leur lot de suspense et d’émotions, mais le quart de finale face au Mali restera sans doute la rencontre celui qui a le plus joué au yoyo dans le cœur des supporters. Rappel des faits : le Mali ouvre le score à la 72e minute par Nene Dorgeles après avoir raté un penalty en première période. La Côte d’Ivoire est à dix à ce moment du match depuis l’expulsion d’Odilon Kossounou et on ne donne pas cher de sa peau. Mais l’incroyable va se produire avec l’égalisation de Simon Adingra à la 90e minute. La suite est inqualifiable avec ce but d’Oumar Diakité à la dernière minute de la prolongation. À dix toujours ! Après cette rencontre, « impossible » n’était plus ivoirien…
■ L’image : les Congolais pour leur pays
Il y a en eu plusieurs dans cette CAN, mais la plus forte restera certainement le geste des footballeurs congolais en demi-finale contre la Côte d’Ivoire pour dénoncer les exactions dans leur pays. Main droite sur la bouche, deux doigts de la main gauche, symbolisant une gâchette sur la tempe, les Léopards ont fait passer un message en direct dans cette CAN.
On retiendra également, l’image d’Éric Chelle sonné, à la limite du malaise après le but à la 120e minute de la Côte d’Ivoire qui éliminait le Mali. Sans oublier les pleurs de Kaba Diawara, submergé par l’émotion d’avoir qualifié sa Guinée face à la Guinée équatoriale.
■ Le fiasco : le Maroc, la douche froide
C’était le grand favori du tournoi. Mais le Maroc, demi-finaliste lors de la Coupe du monde 2022, s’est piteusement fait sortir de la CAN en huitièmes de finale par l’Afrique du Sud (2-0). Les hommes de Walid Regragui ont eu tout faux dans cette compétition, surtout dans leur volonté de s’isoler du reste du monde. Hôtel privatisé, route fermée, barbelés sur la plage… pour se couper de tout. Le Maroc a peut-être oublié que l’essentiel se jouait sur la pelouse d’abord. Une victoire facile devant la Tanzanie, une première alerte face à la RD Congo (1-1) et une petite formalité (1-0) face à la Zambie, pour qualifier la Côte d’Ivoire, ont certainement caché aux Lions de l’Atlas la réalité sur le contient après être monté si haut au niveau mondial.
La Côte d’Ivoire a remporté ce dimanche la troisième CAN de son histoire en renversant le Nigeria (2-1), grâce à un but spectaculaire de Sébastien Haller. Très heureux après la rencontre, le sélectionneur Emerse Faé, qui a pris la suite de Jean-Louis Gasset, n’en revenait pas.
Emerse Faé (sélectionneur de la Côte d’Ivoire, après la victoire apres la finale de la CAN contre le nigeria 2-1 dimanche) : « C’est plus qu’un conte de fées, c’est plus qu’un conte de fées. Franchement, j’ai du mal à réaliser encore qu’on l’a fait. Quand je repense à tout ce qu’on a vécu, tout ce qu’on a traversé pendant la compétition, les moments difficiles, les moments où on a été menés, où on est revenus à la dernière minute. C’est extraordinaire. C’est une chance énorme. On est des miraculés.
On est allés chercher la coupe parce qu’on n’a rien lâché, parce qu’on s’est battus jusqu’au bout et on a montré qu’on était des hommes et qu’on savait rebondir malgré les coups durs. Je n’arrive même pas à mesurer ma joie. Franchement, c’est énorme, ce qui m’arrive. Je rêvais de gagner la CAN en tant que joueur, je ne l’ai pas fait, je n’ai pas su le faire. Là, j’ai eu une opportunité de le faire en tant qu’entraîneur.
Malgré le fait que c’est arrivé dans des circonstances particulières, bizarres, parce que le jour de mon anniversaire, je dois encaisser le départ de Jean-Louis Gasset, que je félicite aussi parce que c’est aussi sa victoire, et prendre l’équipe alors qu’on n’est pas sûrs d’être qualifiés encore. Donc ça a été un anniversaire particulier. Mais voilà, par la grâce de Dieu, on a eu une deuxième chance. On l’a saisie à fond. On a joué notre coup à fond. On n’a rien lâché pour aller chercher la coupe.
Dans une finale électrique, la Côte d’Ivoire, soutenue par son public, a trouvé la force de revenir au score et de battre le Nigeria (2-1). Les Éléphants, revenus de très loin, sont champions d’Afrique pour la troisième fois après 1992 et 2015.
Cela ne pouvait que finir comme ça ! Dans la folie, l’hystérie collective, le quasi irrationnel. Après nous avoir habitués à des scénarios de dingue, la Côte d’Ivoire a décroché sa troisième étoile dans un style qui fait sa marque de fabrique dans cette CAN. Revenir de nulle part pour tout casser ! Avec l’appui de 60 000 voix qui n’ont jamais cessé de pousser, même quand le Nigeria s’est retrouvé en tête après la première période. Les Éléphants ont renversé les Super Eagles et c’était loin d’être évident, enfin, il y a longtemps que rien n’est plus évident ni logique avec cette Côte d’Ivoire dans cette CAN.
Car rarement, pour ne pas dire jamais, la Côte d’Ivoire n’avait parue aussi sûre d’elle dans cette CAN. Elle a affiché une maîtrise et une sérénité dans ce début de match qui démontraient qu’elle avait beaucoup progressé et appris depuis son match de poule perdu (0-1) face aux Super Eagles.
Le coup du marteau d’Ekong
La Côte d’Ivoire a ainsi dominé la première période sans être dangereuse, sauf sur cette première grosse occasion de la part d’Adingra bien lancé dans la profondeur. Le jeune attaquant voit sa frappe du gauche, trouver les gants de Nwabali (34e). Les corners se multiplient pour les Oranges, mais pas les situations dangereuses, au moment où les Super Eagles sont en retard sur presque toutes les actions. La Côte d’Ivoire est bien entrée dans sa finale. Le Nigeria est étouffé, Osimhen a du mal à être trouvé et affiche sa nervosité en s’accrochant avec le défenseur Evan Ndicka qu’il a déjà croisé sur les pelouses de la Serie A en Italie. Même le sélectionneur nigérian, José Peseiro, habituellement serein prend un carton jaune pour contestation.
Le Nigeria est contenu, mais c’est à ce moment qu’il frappe sous la forme d’un coup de tête de William Paul Troost-Ekong qui ouvrait le score sur corner (38e). Un « coup du marteau » que personne n’avait vu venir. Le hold up parfait pour des Nigérians qui se sont longtemps contentés de bien rester en place et de ne pas laisser des espaces à leurs adversaires.
Haller ce héros…
Mais il était dit que cette Côte d’Ivoire n’allait rien lâcher, surtout pas cette Coupe qu’elle a bien accueillie chez elle. Et après de multiples occasions par Gradel (50e), Seri (59e), Franck Kessié trouve l’ouverture sur une reprise de la tête sur corner (63e). La Côte d’Ivoire, qui n’avait jamais marqué lors de ses quatre finales de CAN, effaçait une « anomalie » avec cette équipe pas comme les autres.
Les hommes d’Emerse Faé vont accentuer la pression pour marquer le second but et c’est logiquement Haller qui fait de nouveau craquer la défense nigériane après un très bon travail d’Adingra (81e). Dans une ambiance indescriptible, portée par la fureur populaire, le match bascule.
La Côte d’Ivoire est devant. Définitivement, car elle ne lâchera pas l’affaire, portée par 60 000 voix et 27 millions de supporters à travers le pays. Les hommes de José Peseiro tenteront bien de revenir, mais il était dit que la Coupe allait rester à la maison.
La « plus belle CAN de l’histoire » a accouché d’un beau vainqueur et d’un sélectionneur faiseur de miracle, en la personne d’Emerse Faé. Il aura récupéré une équipe en ruines pour la porter au plus haut sommet du football africain. Grâce à lui, les Ivoiriens, s’ils s’endorment, se réveilleront ce lundi avec trois étoiles dans les yeux.
Dans une finale électrique, la Côte d’Ivoire, soutenue par son public, a trouvé la force de revenir au score et de battre le Nigeria (2-1). Les Éléphants, revenus de très loin, sont champions d’Afrique pour la troisième fois après 1992 et 2015.
Cela ne pouvait que finir comme ça ! Dans la folie, l’hystérie collective, le quasi irrationnel. Après nous avoir habitué à des scénarios de dingue, la Côte d’Ivoire a décroché sa troisième étoile dans un style qui fait sa marque de fabrique dans cette CAN. Revenir de nulle part pour tout casser ! Avec l’appui de 60 000 voix qui n’ont jamais cessé de pousser, même quand le Nigeria s’est retrouvé en tête après la première période. Les Éléphants ont renversé les Super Eagles et c’était loin d’être évident, enfin, il y a longtemps que rien n’est plus évident ni logique avec cette Côte d’Ivoire dans cette CAN.
Car rarement, pour ne pas dire jamais, la Côte d’Ivoire n’avait parue aussi sûre d’elle dans cette CAN. Elle a affiché une maîtrise et une sérénité dans ce début de match qui démontraient qu’elle avait beaucoup progressé et appris depuis son match de poule perdu (0-1) face aux Super Eagles.
Le coup du marteau d’Ekong
La Côte d’Ivoire a ainsi dominé la première période sans être dangereuse, sauf sur cette première grosse occasion de la part d’Adingra bien lancé dans la profondeur. Le jeune attaquant voit sa frappe du gauche, trouver les gants de Nwabali (34e). Les corners se multiplient pour les Oranges, mais pas les situations dangereuses, au moment où les Super Eagles sont en retard sur presque toutes les actions. La Côte d’Ivoire est bien entrée dans sa finale. Le Nigeria est étouffé, Osimhen a du mal à être trouvé et affiche sa nervosité en s’accrochant avec le défenseur Evan Ndicka qu’il a déjà croisé sur les pelouses de la Serie A en Italie. Même le sélectionneur nigérian, José Peseiro, habituellement serein prend un carton jaune pour contestation.
Le Nigeria est contenu, mais c’est à ce moment qu’il frappe sous la forme d’un coup de tête de William Paul Troost-Ekong qui ouvrait le score sur corner (38e). Un « coup du marteau » que personne n’avait vu venir. Le hold up parfait pour des Nigérians qui se sont longtemps contentés de bien rester en place et de ne pas laisser des espaces à leurs adversaires.
Haller ce héros…
Mais il était dit que cette Côte d’Ivoire n’allait rien lâcher, surtout pas cette Coupe qu’elle a bien accueilli chez elle. Et après de multiples occasions par Gradel (50e), Seri (59e), Franck Kessié trouve l’ouverture sur une reprise de la tête sur corner (63e). La Côte d’Ivoire, qui n’avait jamais marqué lors de ses quatre finales de CAN, effaçait une « anomalie » avec cette équipe pas comme les autres.
Les hommes d’Emerse Faé vont accentuer la pression pour marquer le second but et c’est logiquement Haller qui fait de nouveau craquer la défense nigériane après un très bon travail d’Adingra (81e). Dans une ambiance indescriptible, portée par la fureur populaire, le match bascule.
La Côte d’Ivoire est devant. Définitivement, car elle ne lâchera pas l’affaire, portée par 60 000 voix et 27 millions de supporters à travers le pays. Les hommes de José Peseiro tenteront bien de revenir, mais il était dit que la Coupe allait rester à la maison.
La « plus belle CAN de l’histoire » a accouché d’un beau vainqueur et d’un sélectionneur faiseur de miracle, en la personne d’Emerse Faé. Il aura récupéré une équipe en ruines pour la porter au plus haut sommet du football africain. Grâce à lui, les Ivoiriens, s’ils s’endorment, se réveilleront ce lundi avec trois étoiles dans les yeux.
Lors d’une interview au média FIVE UK, l’entraîneur José Mourinho a été interrogé sur son favori pour remporter la Coupe d’Afrique des Nations 2024, ce dimanche.
La finale de la CAN 2024 se joue ce dimanche, entre le Nigeria et la Côte d’Ivoire, pays hôte.
Et le média FIVE UK a voulu savoir qui José Mourinho supportait lors de cette finale. Et la réponse du Portugais a été sans équivoque, mais elle n’a rien à voir avec d’anciens joueurs. Il s’agit d’une amitié de longue date.
« Mon meilleur ami dans le football est présent à la finale. Le sélectionneur du Nigeria [José Peseiro] est mon meilleur ami. Il a grandi avec moi, nous avons étudié ensemble, nous sommes entrés à l’université le même jour. Nous avons passé cinq ans ensemble, chaque jour, nous arrêtions de jouer au même moment. Mon grand ami José ! C’est une grande opportunité pour lui d’entrer dans l’histoire. Aucun entraîneur portugais n’a jamais gagné la CAN », a-t-il déclaré.
Rappelons qu’en 2021, Gernot Rohr avait affirmé que la fédération nigériane avait discuté avec trois entraîneurs pour prendre le poste de sélectionneur national, dont Peseiro… et Mourinho.
Victor Osimhen est là depuis le début, Sébastien Haller a dû attendre la guérison, mais les buteurs du Nigeria et de la Côte d’Ivoire sont bien au rendez-vous de la finale de la CAN, dimanche (21h00) à Abidjan, dans un style similaire: au service de leur équipe.
Osimhen a tenu parole
Victor Osimhen avait dit qu’il venait pour gagner, pas pour briller individuellement, il a tenu sa promesse. Il ne lui reste plus qu’à remporter la finale de la Coupe d’Afrique des nations.
« Je ne veux pas me mettre en avant mais je pense que beaucoup de joueurs disent cela. Je suis plutôt un joueur d’équipe », assurait-il à l’AFP au début du tournoi.
Il n’a marqué qu’un but, le premier contre la Guinée Équatoriale (1-1) mais a provoqué deux penalties, qu’il a laissés à son capitaine William Troost-Ekong. Il a aussi travaillé pour son partenaire de l’attaque Ademola Lookman (3 buts).
Sur le terrain, le Napolitain est aussi le premier à presser pour gêner la relance adverse. Bref, un exemple.
Il n’est plus qu’à une marche de la mission sacrée qu’il s’est fixée et qui l’habite depuis le début du tournoi.
« J’ai vraiment très envie de gagner quelque chose avec les Super Eagles », insiste la star aux 34 sélections et 21 buts.
« Ce serait un des meilleurs moments de ma vie » et « peu importe ce que j’accomplis, peu importe le nombre de buts que j’ai marqués, si je gagne la CAN j’aurais fait un long chemin dans ma vie, et quand j’aurai fait ça, j’aurai tout réussi », promet l’attaquant de 25 ans.
Haller a tenu bon
Sébastien Haller a bien failli ne pas jouer une seule minute de la CAN. Annoncé comme la star de l’équipe de Côte d’Ivoire, son portrait partout dans le pays sur des panneaux publicitaires pour l’eau, le téléphone ou des campagnes civiques, le « Petit Drogba » est arrivé blessé à la cheville.
Il a été suivi de très près par les staffs médical et technique mais sans jouer au premier tour. Après le 4-0 contre la Guinée Équatoriale, la Côte d’Ivoire était au bord de l’élimination, et Haller risquait d’aggraver encore sa saison très difficile, où il n’a marqué que deux buts contre des amateurs en Coupe d’Allemagne avec Dortmund, pas un seul en Bundesliga ni en Ligue des champions.
Mais le buteur est entré en jeu en fin de match contre le Sénégal en huitièmes et est monté progressivement en régime.
Une de ses passes entraîne le penalty de l’égalisation, et il transforme son tir au but (1-1, 5 t.a.b. à 4).
En quarts contre le Mali (2-1 a.p.), il entre à la pause à dix contre onze, après l’exclusion d’Odilon Kossounou, et se sacrifie. « Sans lui on n’aurait pas fixé la défense malienne », explique à l’AFP le capitaine des « Éléphants » champions d’Afrique en 1992, Gadji Celi. « A dix, il faut quelqu’un en pointe, on n’a pas le choix, on balance pour lui et il obtient des fautes, il conserve la balle pour nous permettre de remonter ».
En demies, Haller est enfin titulaire et marque le but vainqueur contre la RD Congo (1-0).
Dernière recrue du mercato de Lyon, l’attaquant algérien Saïd Benrahma, qui devrait débuter dimanche à Montpellier (17h05) lors de la 21e journée de la Ligue 1, est impatient de renforcer une attaque lyonnaise en renaissance en apportant sa technique, sa fraîcheur et son envie de réussir.
Son prêt par le club anglais de West Ham a pourtant failli capoter, le 1er février.
Peu avant minuit, heure butoir du marché hivernal des transferts, les documents nécessaires à la validation de l’accord n’étaient toujours pas arrivés dans les bureaux du club rhodanien.
Le sentiment de désolation qui s’est alors emparé du joueur, de sa famille et des dirigeants lyonnais a précédé un réel soulagement quelques heures plus tard après le recours de l’OL – mais aussi celui du Betis Séville pour le défenseur du club londonien Pablo Fornals, dans le même cas – auprès de la Fifa.
Celle-ci a autorisé l’enregistrement du prêt, le 2 février.
Enthousiasme et bon choix
A 28 ans, Benrahma, international algérien (25 sélections, 1 but) a partagé son enthousiasme en conférence de presse vendredi et affiché son impatience à débuter sous ses nouvelles couleurs.
« Lyon est un grand club. Quand on t’appelle, tu ne peux pas refuser. C’est le projet qu’il me fallait. C’est un choix du cœur, là où je pense m’épanouir et prendre du plaisir », assure-t-il espérant « avoir fait le bon choix ».
Et saisir aussi l’occasion de réussir enfin en France après des débuts hésitants.
Repéré par Nice en 2013 dans la région toulousaine, où le joueur né en Algérie, est arrivé en 2010, évoluant à Balma et Colomiers (N2, 4e div.), il débute en professionnels chez les Aiglons avant des prêts à Angers (2015-2016) au Gazélec Ajaccio (L2, 2016-2017) et Châteauroux (L2, 2017-2018).
Mais le « Gym » ne l’a pas retenu avant qu’il ne fasse le grand saut vers l’Angleterre.
D’abord à Brentford en 2e division (30 buts, 27 passes décisives en 94 matches de 2018 à 2021) puis un passage plus difficile à West Ham (1ère div.) avec 24 buts, 19 passes décisives en 155 matches.
Avec les Hammers, il a accroché à son palmarès la Ligue Europa Conférence (2023).
« J’ai grandi en France, j’ai suivi la Ligue 1 depuis petit, j’ai envie d’y réussir. J’ai ce truc-là de montrer que je peux réussir où ça n’avait pas marché plus que ça à mes débuts alors que c’était mieux quand je suis parti à l’étranger », confie-il.
Ailier ou milieu offensif
Dans un secteur offensif transfiguré par les victoires face à Marseille (1-0) en championnat et contre Lille (2-1) en huitième de finale de la Coupe de France, Benrahma espère apporter sa technique au poste d’ailier ou de meneur de jeu, derrière l’attaquant de pointe et offrir un choix plus large à l’entraîneur, Pierre Sage.
« Il est prêt à aider l’équipe. C’est une personne enthousiaste à la base, son jeu l’amène aussi », a commenté ce dernier à propos de sa recrue, qui n’a pu étrenner son nouveau maillot contre Lille, en raison d’un match de suspension, écopé en Coupe d’Angleterre et à purger en Coupe de France.
« Il peut évoluer ailier et amener de la prise d’espace, de la percussion, du jeu combiné. Il peut aussi jouer dans l’axe ou à droite et va nous rendre toujours moins lisible pour l’adversaire, notamment quand vous avez de la permutation. »
Sage, qui a récupéré en cours de saison un club à l’agonie, peut aujourd’hui opérer des choix et s’appuyer désormais sur un banc de touche plus fourni en joueurs de qualité. Ce qui élargit ses options en cours de match afin de conserver un résultat ou d’en inverser le score.
Sorti sur blessure contre Girona samedi, Jude Bellingham souffre d’une entorse de la cheville gauche et ne devrait revenir sur les terrains qu’en mars.
Jude Bellingham, victime d’une entorse de la cheville gauche lors de la victoire (4-0) du Real Madrid contre Gérone en Liga, devrait être absent jusqu’au début du mois de mars.
Auteur d’un doublé contre le club catalan, le milieu de terrain a cependant été contraint de sortir après 57 minutes de jeu au Santiago Bernabeu.
Le joueur de 20 ans devrait revenir sur les terrains pour le match de huitième de finale de la Ligue des champions contre le RB Leipzig le 6 mars.
Il devrait manquer le match aller des huitièmes de finale de C1 contre Leipzig ce mardi, ainsi que les matches de Liga contre Rayo Vallecano, Séville et Valence.
Le prodige anglais a déjà inscrit 20 buts en 29 apparitions toutes compétitions confondues avec le Real Madrid.
Au bout d’un mois plein de surprises, la CAN revient à du classique entre deux vieux baroudeurs: les « Éléphants », deux fois vainqueurs (1992 et 2015) et les « Super Eagles » à la triple couronne (1980, 1994 et 2013).
Dimanche, les Abidjanais vont emprunter la très embouteillée route de N’Dotré pour peindre d’orange le lointain stade d’Ebimpé. Les supporters ivoiriens croient plus que jamais à la troisième étoile. Après être passés si souvent près de l’élimination dans cette épreuve mouvementée, ils ont la foi des ressuscités.
Derniers repêchés, malgré la catastrophe contre la Guinée Équatoriale (4-0), les Éléphants ont été réveillés par l’ex-adjoint Emerse Faé, qui a remplacé Jean-Louis Gasset au poste de sélectionneur avant les 8e .
Ses joueurs ont renversé le Sénégal (1-1, 5 t.a.b. à 4) et le Mali (2-1 a.p.) en marquant à chaque fois dans les derniers instants, comme protégés par les Dieux du football.
En demies, ils ont mieux maîtrisé leur sujet pour battre la RD Congo (1-0), avec un but de Sébastien Haller, leur attaquant arrivé blessé et qui avait manqué tout le premier tour.
Osimhen le « Roi d’Afrique »
La star du Nigeria Victor Osimhen elle a commencé à l’heure. Le « Roi d’Afrique », comme l’appelle son coéquipier Ahmed Musa, s’est assigné comme mission de remporter la Coupe. Il approche du but.
Il n’a marqué qu’une fois mais s’est entièrement mis au service de son équipe. Il a gratté deux penalties, provoqué un but contre son camp et offert une passe décisive à Ademola Lookman (3 buts à la CAN).
Osimhen « sait qu’il est un joueur important, il a encaissé beaucoup de contacts, la pression, le stress, mais il sait aussi que l’équipe l’aide. Et il nous aide aussi bien sûr », apprécie le sélectionneur José Peseiro.
« Le foot c’est du collectif, personne ne peut gagner seul, ne peut tout faire tout seul, et il le sait. C’est l’esprit d’équipe qui compte », ajoute le Portugais.
Peseiro ne redoute pas de jouer dans un stade presque entièrement acquis à la cause de l’adversaire.
« Je pense que c’est bien », lance-t-il malicieux avec des airs de Joe Pesci dans « Les affranchis ». « Mes joueurs et tout mon staff préfèrent jouer dans un stade plein avec une bonne ambiance, même si à certains moments ils nous sifflent ».
Côte d’Ivoire, 0 but en 4 finales
Les Ivoiriens auront évidemment le soutien du public. Il ne sera pas de trop, car ils n’ont toujours pas marqué le moindre but en quatre finales de CAN, soit plus de 480 minutes!
Elles se sont toujours résolues aux tirs au but. Ils ont gagné la première et la dernière (1992 et 2015), les deux fois contre le Ghana (0-0, 11 t.a.b. à 10 puis 0-0, 9 t.a.b. à 8). Ils ont perdu celles de 2006 et 2012 contre l’Égypte (0-0, 4 t.a.b. à 2) et la Zambie d’Hervé Renard (0-0, 8 t.a.b. à 7).
Le Nigeria a lui perdu quatre de ses sept finales, mais il a cette année éliminé dès les 8e son bourreau habituel, le Cameroun, qui l’avait battu pour le titre en 1984, 1988 et 2000.
« Sur l’aspect psychologique », Emerse Faé estime « que les équipes sont à égalité, même si on a eu des parcours différents ».
Les Nigérians « ont fait jusque-là un sans-faute et sont devenus de plus en plus solides défensivement et dangereux offensivement », expose-t-il.
« Nous avons a eu parcours difficile au début mais on est monté en puissance, avec le match contre le Sénégal tenant du titre. Battre le Mali à dix nous a donné beaucoup de confiance et la victoire contre le Congo nous a confortés », poursuit Faé, en passe tout de même de remporter un premier titre après seulement quatre matches en poste.
Vainqueur de la surprenante Jordanie samedi (3-1), grâce à un triplé d’Akram Afif, le Qatar a remporté la Coupe d’Asie des Nations sur ses terres et conserve son titre.
Après 2019, les hommes de l’Espagnol Tintin Marquez obtiennent leur deuxième sacre dans la compétition, qu’ils doivent à trois penalties transformés par Afif, qui termine par ailleurs meilleur buteur du tournoi (huit buts).
L’épopée de la Jordanie, qui atteignait pour la première fois la finale de la Coupe d’Asie dans son histoire – son meilleur résultat restait jusqu’ici deux quarts de finale en 2004 et 2011 – ne s’est donc pas conclue par un titre héroïque.
Afif a ouvert la marque dès la 20e minute, à la suite d’un premier penalty qu’il a lui-même provoqué.
D’une frappe qui a échappé de peu au gardien jordanien, Yazid Abu Layla, Afif a mis les siens devant. Un but qu’il a célébré d’un tour de magie avec une carte sortie de son protège tibia.
Pourtant, les Jordaniens, qui avaient créé l’exploit en demi-finale en éliminant la favorite Corée du Sud, sont parvenus à égaliser à la 67e d’un superbe but de Yazan Al Aimat.
L’attaquant d’Al-Ahli à Doha, au Qatar, servi parfaitement par Ehsan Haddad, a enchaîné un beau contrôle-frappe qui a trompé Meshaal Barsham.
Seulement, quelques minutes plus tard, une faute dans la surface jordaniennne a encore mobilisé l’arbitre et la VAR, qui a finalement offert un deuxième penalty aux Qatariens.
Sans trembler, Akram Afif a une nouvelle fois fait la différence (2-1, 72e). Une performance qu’il a renouvelée une dernière fois dans le temps additionnel (90+5) pour définitivement offrir le titre au Qatar, et s’offrir à lui-même un triplé.
Là encore, à la suite d’une faute sur le joueur d’Al-Sadd, l’arbitre de la rencontre avait fait appel à la VAR pour prendre sa décision.
Les 10 longues minutes de temps additionnel restantes n’ont pas permis aux Jordaniens de s’offrir un dernier frisson.
Surnommé le « Messi jordanien », le Montpelliérain Mousa Al-Tamari n’a pu peser dans la balance. Le « magicien » du jour était côté qatarien.
Le Bayer Leverkusen a frappé un grand coup samedi en s’imposant 3-0 à domicile face au Bayern Munich, et compte désormais 5 points d’avance en tête de la Bundesliga sur son rival bavarois sacré lors des 11 dernières saisons.
Toujours invaincus cette saison (31 matches sans défaite toutes compétitions confondues), les joueurs de Xabi Alonso l’ont emporté grâce à des buts de leurs latéraux croate Josip Stanisic –prêté cette saison par… le Bayern– et espagnol Alejandro Grimaldo, aux 19e et 49e minutes. Le Néerlandais Jeremie Frimpong a aggravé le score en toute fin de match (90+5), alors que Manuel Neuer avait délaissé sa cage, en montant dans la surface adverse sur un corner.
Avec 55 points, contre 50 pour le Bayern Munich, qui a concédé dans la BayArena sa 3e défaite en Bundesliga, Leverkusen peut espérer plus que jamais décrocher le premier titre de son histoire en fin de saison et oublier enfin le surnom moqueur de « Neverkusen », de l’anglais « never » (« jamais »), en référence à son absence de sacre en championnat.
Plutôt bien en place en début de rencontre, les hommes de Thomas Tuchel ont craqué sur une faute de concentration. Après une première alerte d’Adli, lancé par l’omniprésent Florian Wirtz, ils ont oublié sur la touche qui a suivi Stanisic, trouvé esseulé au second poteau sur un long centre à ras de terre par Andrich (1-0, 19).
Manuel Neuer a ensuite réussi à retarder l’inéluctable, notamment sur une superbe reprise de l’Anglais Nathan Tella, alerté dans la surface par une longue transversale du défenseur équatorien Piero Hincapie (23), mais la leçon donnée par les joueurs de Leverkusen a de nouveau été concrétisée par un but, après un superbe une-deux entre Grimaldo et Tella, conclu par le joueur espagnol dans un angle fermé (2-0, 49).
Kane transparent
Les Bavarois ont ensuite pris le contrôle du jeu, mais sans jamais vraiment donner le sentiment de pouvoir mettre en danger le « Werkself », à l’image de Harry Kane, meilleur buteur de Bundesliga, jamais dangereux. Et après plusieurs contres du Bayer, dont un trouvant le poteau, le remplaçant Jeremie Frimpong a parachevé la performance de son équipe, d’une frappe le long de la touche à une trentaine de mètres, dans le but déserté par Neuer dans le temps additionnel.
Suclassé comme rarement, Munich va devoir vite s’en remettre, dès mercredi chez la Lazio Rome, en 8e de finale aller de la Ligue des champions.
Sur les autres terrains de Bundesliga, Leipzig s’est fait accrocher 2-2 sur le terrain d’Augsbourg, une mauvaise opération pour les joueurs de la Saxe après la victoire vendredi de Dortmund face à Fribourg (3-0).
Cinquièmes, les coéquipiers de l’ex-lensois Loïs Openda, buteur mais aussi auteur d’un penalty raté en toute fin de match, comptent désormais trois points de retard sur Dortmund, revenu au même niveau que le troisième, le VfB Stuttgart (40 points), qui recevra dimanche Mayence.
Dixième avec 23 points, le Werder Brême, qui restait sur trois victoires, a subi sur sa pelouse la loi du surprenant promu Heidenheim (2-1), qui pointe désormais à la 8e place (27 points).
En bas de tableau, l’Union Berlin, 15e, a repris six points d’avance sur le barragiste Cologne, qui ira dimanche à Hoffenheim, grâce à une victoire 1-0 sur un but de Doekhi inscrit à la… 25e minute du temps additionnel de la première période!
Le match dans la capitale allemande, comme sur d’autres pelouses, a en effet été perturbé par des manifestations de supporters protestant contre l’arrivée au capital de la Ligue de football allemande (DFB) d’investisseurs privés. A Leverkusen, le coup d’envoi du choc contre le Bayern a été retardé de dix minutes par le jet de billes de plastique sur la pelouse.
Le Paris Saint-Germain, avec une équipe largement remaniée, s’est rassuré en battant samedi Lille (3-1) grâce à un pressing payant et constant, à quatre jours du premier choc de sa saison, le huitième de finale aller de la Ligue des champions.
Pour la dernière répétition avant le match contre la Real Sociedad mercredi (21h00), le banc parisien avait meilleure allure que l’équipe alignée, avec Kylian Mbappé, Marquinhos, Achraf Hakimi, Donnarumma, Zaïre-Emery et Barcola remplaçants.
« On doit jouer tous les trois jours donc on doit planifier avec le staff toutes les options à notre disposition. Il ne faut pas sous-estimer un match. On est un groupe, avec deux joueurs par poste pour être compétitif dans toutes les compétitions », avait expliqué vendredi Luis Enrique en conférence de presse.
Son plan a parfaitement fonctionné: l’équipe alignée par l’Espagnol a effectivement montré de l’envie, agressive sans le ballon en mettant en place un pressing constant et payant.
Une tactique illustrée par Ousmane Dembélé, les jambes en feu: le Français a récupéré le ballon juste devant la surface des Nordistes avant de servir Gonçalo Ramos, seul devant le but vide (10e, 1-1).
Mbappé sur le banc
Toujours actif et bavard dans sa zone technique, Luis Enrique, fervent défenseur de ce jeu et de ce rythme, a dû apprécier.
Les Parisiens, avec un flocage de maillot spécial pour le Nouvel an chinois, avaient pourtant mal démarré la rencontre en encaissant un but très rapidement (6e): la recrue brésilienne Lucas Beraldo, déjà à la peine face à Zhegrova, a été facilement éliminé par Tiago Santos, auteur d’un superbe geste technique, puis Fabian Ruiz a mal relancé, ce qui a profité à Yusuf Yazici.
Grâce au quatrième but de la saison de Gonçalo Ramos pour une de ses rares titularisations, les Parisiens ont montré peu de doutes et ont eu la mainmise sur le match, grâce à l’intensité des coéquipiers du capitaine du jour Danilo Pereira.
Et ils sont facilement passés devant au score. Fautif sur le but lillois, le milieu Fabian Ruiz a été à l’origine du second but parisien après une frappe anodine mais déviée par le défenseur lillois Alexsandro, qui a trompé Lucas Chevalier.
Kylian Mbappé, resté sur le banc tout le match après avoir été touché à la cheville mercredi contre Brest, a été préservé. Une absence finalement anecdotique à la vue du match du soir.
Ce 16e match consécutif sans défaites (toutes compétitions confondues) permet au PSG de s’envoler à 11 points de Nice, avant son match dimanche contre Monaco.
Hidalgo insultée
En forme à domicile, Lille (4e, 35 pts), qui n’a gagné que deux matches à l’extérieur cette saison, continue ses mauvaises opérations loin du Nord.
Comme Mbappé, Gianluigi Donnarumma n’a pas joué samedi, permettant à Keylor Navas de faire sa première apparition en Ligue 1 depuis mai 2022. Nordi Mukiele a profité aussi de ce turn-over.
Entré en cours de jeu, Bradley Barcola a parfaitement percuté comme à son habitude, offrant une passe décisive à Randal Kolo Muani (80e, 3-1), de quoi offrir une éclaircie à l’attaquant qui vit des premiers mois compliqués dans la capitale malgré six buts.
Avant le match, des chants homophobes sont descendus du parcage lillois et de la tribune Auteuil, obligeant le speaker du stade à prendre la parole.
Une autre annonce a été faite pendant le match, après que les ultras parisiens ont insulté à de nombreuses reprises la maire de Paris Anne Hidalgo, en conflit avec le club à propos du Parc des princes.
« Sans le PSG, le Parc n’a plus de princes », « Hidalgo tue Paris et sa magie », était-il écrit sur des banderoles. Jeudi, le président du PSG Nasser Al-Khelaifi avait affirmé vouloir quitter le stade face au refus de la mairie de Paris de lui vendre l’enceinte.
Au Parc, place désormais au premier sommet de la saison des Parisiens, le 8e de finale aller de la Ligue des champions contre la Real Sociedad mercredi.
Victime d’une blessure musculaire, l’international allemand Antonio Rüdiger devrait manquer les deux prochaines semaines de compétition.
Antonio Rüdiger manquera le match crucial du Real Madrid contre Girona en Liga, ce samedi après-midi, en raison d’une blessure musculaire.
Le défenseur central s’est blessé à la cuisse gauche lors de la victoire (2-0) contre Getafe la semaine dernière et n’était donc pas disponible pour le match (1-1) contre l’Atlético de Madrid dimanche dernier.
Le joueur de 30 ans s’est entraîné pour la première fois vendredi mais les examens effectués quelques heures avant la réception de Girona ont révélé qu’il devrait être absent pendant deux semaines.
Eder Militao, Nacho et David Alaba étant également blessés, Carlo Ancelotti ne dispose actuellement d’aucun défenseur central de métier.
Porté par son duo Bellingham-Vinicius, le Real Madrid a écrasé son dauphin de Gérone (4-0) samedi au Santiago Bernabéu pour prendre cinq points d’avance en tête de la Liga après ce choc de la 24e journée.
Déjà victorieux à l’aller (3-0), le club merengue a signé une nouvelle démonstration collective et ramené à la réalité le petit club catalan, qui espérait s’offrir dans la capitale le droit de continuer à rêver d’un premier titre de champion d’Espagne.
« Il faut reconnaître quand le rival est plus fort. (…) On a vu un grand Madrid ce soir. S’ils continuent comme cela je pense que cela va être très compliqué de les voir perdre des points et ne pas être champions », a estimé l’entraîneur de Gérone Michel en conférence de presse.
« C’est une défaite d’apprentissage, qui nous remet à notre place. Notre niveau n’est pas celui du Real Madrid, il nous reste encore un ou deux crans à franchir pour être à ce niveau », a-t-il ajouté.
Relégué à cinq longueurs de son adversaire du soir après cette deuxième défaite de la saison, son équipe (2e, 56 points) devra désormais réaliser un sans-faute et espérer des faux-pas du Real, pour éventuellement devenir le premier club à dérober la couronne aux trois grands d’Espagne (Real, Barça, Atlético) depuis Valence il y a vingt ans.
Les supporters catalans, venus en nombre dans la capitale pour ce que la presse espagnole considérait déjà comme la finale du championnat, ont été douchés d’entrée par une superbe frappe enroulée de Vinicius Junior des 20 mètres (6e, 1-0).
Totalement étouffés et surclassés dans les duels, les joueurs de Gérone se sont cassé les dents sur une défense madrilène inédite avec Tchouaméni et Carvajal dans l’axe, en l’absence des quatre centraux de métier (Militao, Alaba, Nacho et Rüdiger).
Ils ont ensuite subi la domination tactique et technique imposée par les hommes de Carlo Ancelotti, portés par un trio Camavinga – Bellingham – Vinicius des grands soirs.
Bellingham brille mais sort touché
Le prodige anglais de 20 ans, lancé dans la profondeur par un extérieur du pied de son compère brésilien, a effacé Gazzaniga pour conclure dans le but vide (36e, 2-0). De quoi faire résonner à nouveau le tube des Beatles « Hey Jude » dans son nouveau jardin.
Le duo a frappé une troisième fois au retour des vestiaires, Vinicius se jouant de Couto sur son côté gauche, avant que Gazzaniga ne repousse dans les pieds de Bellingham qui n’en demandait pas tant (54e, 3-0).
Les quinzièmes et seizièmes buts de l’international anglais, qui reprend seul la tête du classement des « goleadors » devant l’Ukrainien d’en face Artem Dovbyk, totalement muselé par Tchouaméni et Carvajal.
Touché à la cheville gauche en première période, « Belligol » a cédé sa place dans la foulée à Brahim Diaz, s’empressant d’entourer son pied avec de la glace après une ovation du Bernabéu. Une image de nature à inquiéter les médias ibériques, à trois jours du huitième de finale aller de la Ligue des champions contre Leipzig.
Brouillon jusqu’ici, Rodrygo est allé conclure la balade des Merengues sur leur pelouse en marquant un quatrième but d’une frappe puissante du droit (61e, 4-0).
Son remplaçant Joselu a manqué la balle de « manita », signe d’humiliation ultime en Espagne, en manquant son penalty à la 90e minute.
Battue par son voisin d’Osasuna (1-0) plus tôt dans l’après-midi, la Real Sociedad a elle enchainé un quatrième match sans victoire et sans aucun but marqué, toutes compétitions confondues.
Septième avec 37 points, le club basque compte déjà onze longueurs de retard sur la quatrième place qualificative pour la Ligue des champions, à quatre jours de son huitième de finale aller contre le PSG.
L’Afrique du Sud a décroché la médaille de bronze lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2024, après une rencontre acharnée contre la République Démocratique du Congo (RDC). Malgré une RDC entreprenante, les Bafana Bafana ont su résister et finalement l’emporter aux tirs au but (0-0, 6-5 t.a.b), avec une performance remarquable de Ronwen Williams dans les cages.
Dans un match caractérisé par un rythme modéré mais des occasions présentes des deux côtés, les Sud-Africains ont finalement eu le dernier mot, même si la joie mesurée à la fin témoigne de la difficulté de cette petite finale. Les Léopards de la RDC, de leur côté, ont manqué de concrétiser leurs occasions, notamment à travers Silas Katompa, qui a été très actif mais malheureux devant le but.
Malgré une apparence plus en jambes, les Congolais ont été confrontés aux difficultés imposées par la chaleur et l’humidité du stade Félix-Houphouet Boigny d’Abidjan. Du côté sud-africain, Teboho Mokoena a brillé au milieu de terrain, orchestrant la plupart des offensives de son équipe.
Le dénouement du match s’est joué aux tirs au but, où l’Afrique du Sud a fait preuve de sang-froid, tandis que Williams s’est illustré en arrêtant le tir décisif de Chancel Mbemba pour offrir la victoire à son équipe. Cette médaille de bronze permet à l’Afrique du Sud de retrouver le podium de la CAN, 24 ans après sa dernière médaille de bronze en 2000.
Ce parcours inattendu des Bafana Bafana témoigne de leur détermination et de leur capacité à rivaliser avec les meilleures équipes du continent, malgré les attentes initiales.
Après avoir attiré l’attention des grands clubs européens grâce à ses performances remarquables, Lamine Camara aurait pris sa décision quant à son avenir. Le jeune talent sénégalais, élu meilleur espoir africain par la CAF, aurait été approché par des géants du football comme la Juventus de Turin, Chelsea et le Bétis Séville, selon des sources proches du joueur.
Malgré l’intérêt manifesté par ces clubs prestigieux, Lamine Camara aurait décidé de rester en France pour le moment. Actuellement sous contrat avec le FC Metz, le joueur préférerait poursuivre sa progression dans un club français plutôt que de rejoindre une équipe étrangère.
Cette décision met fin aux spéculations sur un éventuel transfert de Camara vers Chelsea ou la Juventus. Bien que les premières démarches aient été entreprises par ces clubs, le joueur a clairement indiqué sa volonté de rester fidèle à son club actuel ou de rejoindre une autre équipe de Ligue 1 pour continuer son développement.
Ainsi, pour le moment, il semble que Lamine Camara restera en France et continuera de briller sur les terrains de la Ligue 1, offrant aux supporters du FC Metz et aux amateurs de football français la chance de voir éclore l’un des jeunes talents les plus prometteurs du continent africain.
Après une Can 2023 tumultueuse pour l’équipe nationale de football de la Côte d’Ivoire, l’ancien sélectionneur, Jean-Louis Gasset, a enfin brisé le silence sur les circonstances de sa démission. Dans une récente interview avec l’Equipe, Gasset a partagé les dessous de sa décision et les événements dramatiques qui ont conduit à son départ.
Malgré un début prometteur avec une victoire contre la Guinée-Bissau, l’équipe a rapidement basculé dans une série de contre-performances qui ont soulevé des tensions et des inquiétudes croissantes. L’humiliation face à la Guinée Équatoriale (4-0) a été le catalyseur de la crise, avec des affrontements à l’extérieur du terrain et une atmosphère de peur dans le vestiaire.
Gasset a décrit un vestiaire dévasté, où les joueurs, y compris les plus jeunes, étaient préoccupés par leur sécurité et celle de leur famille. Confronté à cette situation alarmante, le technicien français a estimé qu’une catastrophe imminente était imminente, ce qui l’a conduit à prendre la décision sans précédent de démissionner.
Malgré ses décennies d’expérience dans le domaine de l’entraînement, Gasset a déclaré que c’était la première fois qu’il était confronté à une telle crise. Les menaces et l’hostilité entourant l’équipe étaient si graves qu’il n’avait d’autre choix que de démissionner pour mettre fin à la spirale négative.
Dans ses mots, Gasset a expliqué : « On était au bord d’une catastrophe, franchement. J’entraîne depuis 35 ans et c’est la première démission, mais vu ce qu’il se passait… Des gens allaient à notre hôtel, à la fédération, il y avait des pneus sur la route, des policiers partout. C’était la seule chose à faire pour sortir de ces ondes négatives. »
Sa démission a été un choc pour de nombreux fans et observateurs du football ivoirien, mais Gasset a insisté sur le fait que c’était la décision la plus sage pour le bien-être de l’équipe et pour préserver l’intégrité du sport.
Après une qualification en finale remarquable, l’équipe nationale de football de la Côte d’Ivoire se prépare à affronter de nouveaux défis. Menés par leur entraîneur, Emerse Faé, les Éléphants ont surmonté les obstacles pour atteindre ce stade tant convoité de la Coupe d’Afrique des Nations.
Lors de la demi-finale contre la RD Congo, l’équipe ivoirienne a montré une détermination sans faille, remportant la victoire avec un score de 1-0. Cette performance a été saluée par leur coach, Emerse Faé, qui a exprimé sa joie lors d’une conférence de presse.
« C’est comme dans un rêve ! Quand on revient deux semaines en arrière, personne n’y croyait. On avait perdu ici devant la Guinée Équatoriale, mais on est revenu pour se qualifier. Aujourd’hui, on était bien collectivement même si on a eu quelques difficultés au début de la première période. Je suis très satisfait de la performance de mes joueurs », a déclaré Faé.
Cette qualification est le fruit d’un travail acharné et de la résilience de toute l’équipe. Malgré les revers subis précédemment, les joueurs ont su relever la tête et se mobiliser pour atteindre cet objectif. Faé a souligné l’importance de la performance collective et de la détermination de ses joueurs dans cette réussite.
Maintenant, l’équipe ivoirienne se tourne vers la finale, avec l’objectif clair de remporter le titre de la Coupe d’Afrique des Nations. Sous la direction d’Emerse Faé, les Éléphants sont prêts à affronter ce défi avec confiance et détermination, motivés par le désir de ramener le trophée à la maison.
Grâce à un sublime but de Sébastien Haller et une énorme solidité défensive, la Coté d’Ivoire, pays hôte, a remporté sa demi-finale de CAN contre la RD Congo, ce mercredi (1-0), et rejoint le Nigeria pour la grande finale, dimanche 11 février. La RDC jouera l’Afrique du Sud pour la petite finale.
Les Eléphants ne sont plus qu’à une victoire d’accomplir totalement le miracle. Solide et inspirée, la Côte d’Ivoire est venue à bout d’une République Démocratique du Congo visiblement émoussée ce mercredi soir en demi-finale de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (1-0). Entreprenants en début de rencontre, se bénéficiant notamment de quelques situations chaudes, les Congolais ont petit à petit laissé laissé le jeu à leurs adversaires, qui en ont donc profité grâce à leur talents offensifs.
Le Nigeria s’est qualifié pour sa huitième finale de la Coupe d’Afrique des Nations après une victoire aux tirs au but (1-1, tab : 4-2) contre une coriace équipe d’Afrique du Sud. Malgré quelques moments de tension, les Super Eagles joueront la finale ce dimanche 11 février contre le vainqueur du match entre la Côte d’Ivoire et la RD Congo.
Ce match entre le Nigeria et l’Afrique du Sud restera dans les mémoires comme l’un des plus palpitants de la CAN 2024. Les rebondissements, la tension dramatique et le suspense jusqu’aux tirs au but ont captivé les supporters présents au stade de Bouaké.
Les Nigérians ont dû traverser un véritable roller-coaster émotionnel. En l’espace de trois minutes, ils ont connu le bonheur d’un deuxième but inscrit par Victor Osimhen, suivi de l’égalisation de Mokoena pour l’Afrique du Sud. Cependant, ce même Mokoena, ayant manqué un tir au but crucial, a permis au Nigeria de se qualifier pour la finale.
Le tournant du match s’est produit à la 86e minute, lorsque Osimhen a cru marquer le but du break après avoir provoqué un penalty. Cependant, la VAR a annulé le but pour une faute commise dans la surface nigériane sur Percy Tau, accordant un penalty à l’Afrique du Sud. Mokoena a saisi cette opportunité pour égaliser à la dernière minute du temps réglementaire (90e). Le Nigeria a évité de peu la défaite dans les derniers instants de la prolongation, mais a finalement triomphé aux tirs au but.
Ce match a illustré la résilience et la détermination des deux équipes, offrant aux supporters un spectacle mémorable. Le Nigeria avance avec confiance vers la finale, tandis que l’Afrique du Sud quitte le tournoi la tête haute après avoir offert une performance remarquable. La prochaine rencontre entre le Nigeria et le vainqueur du match entre la Côte d’Ivoire et la RD Congo promet d’être un affrontement palpitant pour déterminer le champion de la CAN 2024.
Sauveur de la Côte d’Ivoire en quart de finale face au Mali, alors qu’il aurait pu rater la CAN pour blessure, le jeune attaquant Simon Adingra pourrait être le chaînon manquant des Éléphants dans leur quête de sacre. Contre la RD Congo, en demi-finale, mercredi 07 février, le natif de Yamoussoukro devrait avoir un peu plus de temps de jeu et poursuivre sa folle ascension.
Toute sa vie, il va s’en souvenir. Ce but inscrit en quart de finale contre le Mali ne sera pas une réalisation destinée aux écoles de foot, mais plutôt aux archives de l’histoire du foot ivoirien. Elles raconteront comment le jeune Simon Adingra, 22 ans, a égalisé contre le Malidans la dernière minute du temps réglementaire pour permettre à son pays de poursuivre son rêve de décrocher une troisième étoile. Un but qui a allumé le feu dans le stade de Bouaké qui n’avait certainement jamais vécu un après-midi aussi fou. Simon Adingra non plus n’avait pas vécu un tel maelstrom d’émotions. « C’était incroyable, raconte-t-il. Je ne peux pas expliquer ce que j’ai ressenti. Ça partait de zéro à 10, de 10 à zéro. Ça monte, ça descend, c’est incroyable ».
Incroyable surtout que Simon Adingra était à deux doigts de rater la CAN pour une blessure aux ischios détectée la veille de la publication de la liste des 27 pour la Coupe d’Afrique. Malgré le délai minimum de quatre semaines pour un rétablissement, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, Jean-Louis Gasset, avait tenu à l’incorporer dans sa liste. Le désormais ex-entraîneur pourra toujours se féliciter pour son flair.
Mais revenir aussi vite et aussi décisif, Simon Adingra ne le doit qu’à lui-même. Pendant que les Ivoiriens s’inquiétaient de son absence sur blessure ou à cause d’un refus de son club Brighton (Premier League anglaise), l’attaquant montrait toute sa détermination de disputer la CAN chez lui. « Je ne peux exprimer la fierté que me procure le fait de devoir me rendre sur le terrain pour représenter la nation. Les rumeurs selon lesquelles Brighton me retiendrait sont complètement fausses. Je suis motivé pour représenter mon pays. Je travaille extrêmement dur chaque jour pour me remettre de ma blessure », avait ainsi publié Adingra pour rassurer ses supporters fin décembre.
Il a fallu patienter et surtout rester impuissant face à la déroute des copains humiliés au premier. Simon Adingra, en « convalescence » était obligé de suivre les deux premières rencontres de la Côte d’Ivoire depuis les tribunes. Lors de la rencontre face à la Guinée équatoriale (4-0), il sera jeté dans le naufrage qu’à la 87e minute pour en ressortir avec des larmes qui ont ému les Ivoiriens.
Aujourd’hui, le sourire semble ne plus quitter celui qui a étrenné sa première convocation avec les Éléphants en juillet 2023 et qu’un journaliste ivoirien a tendrement qualifié de « petit héros » à la fin de la rencontre.
Convainquant lors de son entrée en huitièmes de finale face au Sénégal, déterminant devant le Mali en quarts de finale, Simon Adinga pourrait avoir sa chance ce mercredi en demi-finales face à la RD Congo. Lui qui n’a disputé que 71 minutes depuis le début de la CAN a l’air de ne pas vouloir s’arrêter en si bon chemin. « On n’est pas venus jusqu’ici pour s’arrêter. On veut aller en finale », a-t-il martelé après la qualification de la Côte d’Ivoire dans le dernier carré.
Suite à une sortie prématurée lors de la récente Coupe d’Afrique des nations (CAN), où l’Égypte a été éliminée en huitièmes de finale, la fédération égyptienne de football a pris la décision de remplacer l’entraîneur portugais Rui Victoria. Dans cette optique, les dirigeants ont choisi de confier les rênes de l’équipe à une véritable légende du football égyptien, Hossam Hassan.
Agé de 57 ans, Hossam Hassan est un ancien attaquant qui a marqué l’histoire du football égyptien en jouant pour les deux plus grands clubs du pays, Al Ahly et Zamalek. Au cours de sa carrière, il a remporté la Coupe d’Afrique des nations à trois reprises en tant que joueur, en 1986, 1998 et 2006. Avec 176 sélections et 69 buts à son actif, il est une figure emblématique du football égyptien et jouit d’un immense respect au sein de la communauté footballistique.
Sa nomination en tant que sélectionneur de l’équipe nationale est donc perçue comme un retour aux sources, mettant en avant un entraîneur issu du vivier local et ayant une connaissance approfondie du football égyptien. Hossam Hassan hérite d’une mission cruciale, celle de qualifier les Pharaons pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations en 2025 au Maroc, ainsi que pour la Coupe du Monde 2026 qui se tiendra aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
En prenant les commandes de l’équipe nationale, Hossam Hassan apporte non seulement son expertise en tant que joueur légendaire, mais aussi son expérience en tant qu’entraîneur. Les supporters égyptiens espèrent qu’il saura insuffler un nouvel élan à l’équipe et lui permettre de retrouver son lustre d’antan sur la scène internationale.
Le milieu de terrain sénégalais Pape Alioune Ndiaye a pris une nouvelle direction dans sa carrière en rejoignant le club turc Pendikspor. Cette décision marque une étape importante pour le joueur de 33 ans, qui cherche à relancer sa carrière après une période moins active sur le plan footballistique.
Formé à l’académie Diambars, Pape Alioune Ndiaye possède une vaste expérience dans le championnat turc, ayant évolué auparavant avec des clubs renommés tels que Galatasaray, Trabzonspor et Fatih Karagümrük. Avec 32 sélections et 2 buts à son actif en équipe nationale du Sénégal, il apporte également une expertise internationale précieuse à son nouveau club.
En rejoignant Pendikspor, un club moins médiatisé qui occupe actuellement la 16ème place du championnat turc, Pape Alioune Ndiaye montre sa volonté de contribuer à la progression et au succès de l’équipe. Son expérience et ses compétences devraient être des atouts importants pour aider Pendikspor à atteindre ses objectifs sportifs.
Ce transfert représente une nouvelle opportunité pour Pape Alioune Ndiaye de démontrer son talent sur le terrain et de continuer à écrire son histoire dans le monde du football. Les supporters de Pendikspor espèrent certainement que sa présence renforcera l’équipe et contribuera à son ascension dans le championnat turc.
Pour Pape Alioune Ndiaye, ce nouveau défi offre l’occasion de redonner un élan à sa carrière et de poursuivre sa passion pour le football dans un environnement stimulant. Les fans attendent avec impatience de le voir briller sous les couleurs de Pendikspor et de porter haut les ambitions du club sur le terrain.
Passé deux fois près du limogeage, l’entraîneur du Nigeria José Peseiro s’est refait une santé pendant la CAN 2024 malgré les critiques et les menaces de renvois. Il a déjà gagné son pari en conduisant les Super Eagles jusque dans le dernier carré. Mais pas question de s’arrêter là.
On ne sait pas de quel bois est fait José Peseiro, à 63 ans, mais sûrement pas de ceux qui craquent au moindre coup de vent. Cet entraîneur a la peau dure, le cuir solide, et il est capable de traverser les tempêtes déclenchées par la Fédération nigériane de football, d’échapper plusieurs fois au limogeage et de se retrouver en demi-finale, à deux matches de remporter la CAN. L’histoire du technicien portugais et du Nigeria est une série à rebondissements qui pourrait même rendre jaloux les scénaristes de Nollywood.
Il y a d’abord sa nomination surprise et surprenante en mai 2022. Comment un entraîneur quasi inconnu, qui n’a sur son CV qu’un éphémère poste d’entraîneur-adjoint au Real Madrid avec Carlos Queiroz et une finale de Coupe de l’UEFA perdue avec le Sporting (2005), s’est retrouvé à la tête de l’une des équipes les plus titrées du continent africain ? Comment passe-t-on de sélectionneur du Venezuela à entraîneur du Nigeria, trois fois champion d’Afrique ?
Seul Amaju Melvin Pinnick, ex-président de la Fédération nigériane de football, pourrait répondre à ces questions. Une chose est sûre, son successeur Ibrahim Musa Gusau ne s’est jamais montré ravi d’avoir hérité de Peseiro. Un an après l’arrivée du coach portugais, qui compte un premier bilan de 4 victoires et 5 défaites en 9 matches à la tête des Super Eagles, Ibrahim Musa Gusau fait en effet la proposition lunaire de faire voter les supporters nigérians sur le maintien ou non de Peseiro. Ce dernier encaisse sans sourciller.
Pas d’argent pour le limoger…
Quatre mois plus tard, son contrat prend fin, mais Peseiro accepte d’être reconduit à court terme avec un salaire… à la baisse. « Les joueurs m’ont demandé de rester parce qu’ils croient que nous pouvons gagner (la CAN). Nous pouvons la gagner », confie-t-il pour justifier son envie de rester à la tête du Nigeria. Mais l’épée de de Damoclès est toujours au-dessus de sa tête.
Car à peine un mois plus tard, et après deux matches nuls décevants face au Lesotho (1-1) et au Zimbabwe (1-1) en éliminatoires de la Coupe du monde 2026, la Fédération fait part de son envie de limoger Peseiro. Mais elle n’a pas les moyens de son « ambition ». « Si nous avions l’argent (pour payer ses indemnités), nous serions prêts à le démettre de ses fonctions, nous ne sommes pas contents », a déclaré devant la presse Nse Essien, membre du comité exécutif de la Fédération. « Tout le monde demande le limogeage de l’entraîneur principal. (…) C’est regrettable, mais nous sommes dans une situation très précaire ».
Le Nigeria est donc obligé de garder son sélectionneur et José Peseiro continue d’avaler des couleuvres à moins de deux mois de la CAN.
C’est cet homme qui est aujourd’hui en demi-finale de la CAN, à deux matches d’un sacre qui serait incroyable à la lecture de sa trajectoire ces derniers mois. Lui ne veut pas parler de revanche (pour l’instant), il poursuit son chemin avec un groupe qu’il a réussi à façonner et qu’il dirige en alternant la carotte et le bâton. Comme cette interdiction des téléphones portables à une certaine heure pour ses joueurs. « Je suis un entraîneur démocratique, se défend-il. C’est vrai, c’est moi qui décide, mais j’aime bien discuter avec les joueurs, avoir leur ressenti sur le match, sur eux. Je peux m’énerver si les règles ne sont pas suivies, mais je discute beaucoup avec mes joueurs. »
Ola Aina, le défenseur présent avec lui en conférence de presse ce 6 février, confirme. « C’est un entraîneur qui est « équilibré » dans sa façon de gérer le groupe. Il sait quand il faut taper sur la table et quand il faut lâcher un peu les joueurs. Nous, ça nous va comme management. »
Un management gagnant qui pourrait conduire à un sacre le 11 février prochain, à condition d’abord d’écarter l’Afrique du Sud en demi-finale. Un gros morceau, mais José Peseiro en a vu d’autres…
Le dernier carré de cette Coupe d’Afrique des nations ivoirienne met aux prises quatre anciens vainqueurs aux profils très divers. L’expérimenté Nigeria face aux revenants sud-africains, la Côte d’Ivoire miraculée face à une République démocratique du Congo (RDC) transformée… Focus sur les demi-finalistes de cette CAN 2024.
Le Nigeria, une expérience unique au plus haut niveau
Les Super Eagles sont, de loin, les plus habitués à de telles hauteurs. Cette CAN 2024 représente la 20e participation du Nigeria au tournoi continental. Et sa régularité est impressionnante : la sélection nationale est pour la 15e fois dans le dernier carré. Les chiffres sont forts, très forts même. Lorsqu’il se qualifie pour une CAN, le Nigeria se hisse au moins en demi-finale 75% du temps !
Cette expertise, l’efficacité et surtout la solidité des Nigérians, qui n’ont concédé qu’un seul but en cinq rencontres depuis le début de la compétition (contre la Guinée équatoriale au premier tour), ont octroyé aux hommes de José Peseiro le statut de favoris naturels à la victoire finale. Encore faut-il passer l’écueil des demi-finales… Huit fois sur 15, ça a coincé pour le Nigeria. D’ailleurs, les Super Eagles ont beau être l’équipe montée le plus de fois sur le podium, ils ne pointent qu’au quatrième rang au classement des plus titrées, derrière l’Égypte, le Cameroun et le Ghana.
L’Afrique du Sud, le come-back d’un outsider
Portés notamment par Hugo Broos, le sélectionneur qui a déjà remporté la CAN en 2017 à la tête du Cameroun (le seul ancien vainqueur parmi les quatre entraîneurs demi-finalistes), et par Ronwen Williams, le gardien spécialiste des tirs au but, les Sud-Africains s’offrent, cette année, un retour en grâce au premier plan. Après quatre années fastes à la fin du siècle dernier – championne d’Afrique en 1996, vice-championne en 1998, troisième en 2000 –, l’Afrique du Sud était depuis rentrée dans le rang, ne faisant guère mieux que des quarts de finale. Vingt-quatre ans plus tard, la roue tourne enfin.
Pour accéder à une nouvelle finale, les Bafana Bafana vont devoir être solides et prendre le dessus contre un adversaire qui leur réussit assez peu. En treize confrontations, l’Afrique du Sud ne l’a emporté que deux fois (et jamais en phase finale d’une compétition), contre sept victoires nigérianes. Le dernier face-à-face remonte à la CAN 2019 avec un quart de finale remporté dans les derniers instants par les Super Eagles (2-1).
La Côte d’Ivoire, le miracle permanent
Et dire qu’il y a à peine deux semaines, le ciel tombait sur la tête des Éléphants avec cette énorme gifle reçue contre la Guinée équatoriale (0-4) et une qualification pour les huitièmes de finale entre les mains d’autres équipes… Depuis, la Côte d’Ivoire a remercié Jean-Louis Gasset, remplacé par Emerse Faé au poste de sélectionneur. Elle s’est qualifiée in extremis parmi les meilleurs troisièmes. Et elle a tout renversé sur son passage. Le Sénégal, champion en titre ? Rattrapé sur le fil, puis scalpé aux tirs au but en huitièmes de finale. Le Mali, en supériorité numérique pendant une très large partie du quart de finale ? Repris également dans les derniers instants, puis vaincu au bout du bout de la prolongation.
« On vaut rien, mais on est qualifié! », scande-t-on avec le sourire dans tout le pays, sans oublier bien sûr le tube du moment, Coup du marteau. La Côte d’Ivoire, revenue de l’enfer, n’est pas impériale mais elle fait passer 1 000 émotions à ses supporters. Portés par un élan populaire et une force mentale retrouvée, les Éléphants sont de retour dans le dernier carré pour la première fois depuis leur dernier sacre, en 2015. Jusqu’où peuvent-ils aller ainsi ? Sachant qu’ils seront privés d’Odilon Kossounou, Oumar Diakité, Serge Aurier et Christian Kouamé, tous suspendus pour cette demie.
La RDC, unie pour un rêve
« Il y a un an, tout le monde se moquait de nous. Et aujourd’hui, on est en demi-finale. Comme Chancel (Mbemba) l’a dit, c’est la justice de Dieu! » Au moment de commenter la qualification méritée des siens pour les demi-finales contre la Guinée, l’ailier Théo Bongonda n’a pas oublié d’où vient la RDC. La métamorphose est indéniable, entre la sélection qui avait bien mal entamé ses éliminatoires de la CAN et celle qui ne fait plus rire personne désormais. Entretemps, Sébastien Desabre l’a prise en main et lui a transmis un nouveau souffle et un état d’esprit irréprochable. Les Léopards avancent en groupe, concentrés et déterminés. Les favoris marocains, les coriaces égyptiens et les courageux guinéens en ont tous fait les frais.
Et c’est ainsi que revoilà les Congolais dans le dernier carré d’une CAN, comme en 2015 en Guinée équatoriale. Il y a neuf ans, leur rêve de se hisser en finale – ce qui ne leur est plus arrivé depuis 1974 – s’était brisé face à… la Côte d’Ivoire, future championne d’Afrique. Bien évidemment, les Léopards seraient ravis de prendre leur revanche face aux Éléphants dans leur antre d’Ébimpé. Tous les ingrédients pour une demi-finale intense sont réunis.
La commune de Sandiara a vibré au rythme de la finale des Navétanes 2023, qui a été l’occasion pour le Maire, Dr Serigne Gueye Diop, d’annoncer des initiatives importantes en faveur du sport local. L’événement s’est déroulé en présence de nombreux spectateurs, avec la finale opposant l’ASC Ngakane à l’ASC Maag Dann.
Le Maire, Dr Serigne Gueye Diop, a été l’invité d’honneur de la finale et a annoncé son engagement à construire un stade omnisports dans la commune d’ici l’année prochaine. Cette déclaration a été accueillie avec enthousiasme par la population locale, démontrant la volonté de développer les infrastructures sportives dans la région.
Le parrain de la finale, Mohamed Faye, adjoint au Maire chargé de l’éducation et de l’enseignement supérieur de la commune, a souligné l’investissement financier de la Mairie, décaissant une enveloppe de 700 000 FCFA pour les finalistes. De plus, 18 ballons et 8 paires de maillots ont été offerts aux équipes participantes. Mohamed Faye a également promis de gazonner la pelouse du stade municipal de Sandiara d’ici l’année prochaine.
Madicke Ngom, président du Zone 8 B de Sandiara, s’est félicité du succès de l’événement et a exprimé sa satisfaction quant aux initiatives du Maire en faveur du sport local. Il a notamment mentionné les subventions accordées aux équipes participantes et a souligné l’importance de la réfection du stade, une attente majeure de la jeunesse de Sandiara.
Le Maire, Mohamed Faye, a conclu en affirmant la clarté de la conduite du président Dr Serigne Gueye Diop et en exprimant la confiance en la justice pour résoudre les questions liées aux parrainages. Il a souligné les compétences et l’expérience du Maire, mettant en avant son parcours exemplaire à la tête de la commune de Sandiara. La journée s’est clôturée dans un climat d’optimisme et d’enthousiasme pour l’avenir sportif de la région.