Tarification des offres : l’Artp met en demeure plusieurs opérateurs pour non-conformité

L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), dirigée par Dahirou Thiam, a récemment épinglé plusieurs opérateurs de téléphonie, dont Sonatel, Expresso, Sirius Telecom et Sahl. Selon le quotidien Libération, ces entreprises sont accusées de non-conformité des tarifs affichés pour leurs services, incluant la voix, les SMS, la data et les offres groupées (bundles et forfaits Internet).

En septembre dernier, l’Artp a lancé une vaste campagne de vérification des pratiques tarifaires des opérateurs de téléphonie. Cette opération visait à s’assurer du respect des dispositions du Code des communications électroniques et des engagements contenus dans les cahiers des charges des opérateurs.

Les résultats ont révélé plusieurs irrégularités dans les tarifs affichés par ces entreprises. Selon Dahirou Thiam, directeur général de l’Artp, ces anomalies constituent une violation des articles 29 et 30 du Code des communications électroniques, ainsi que du point 12 des cahiers des charges.

« Ces faits constituent un manquement à l’obligation d’assurer une tarification juste des services utilisés », a-t-il précisé dans une lettre adressée aux opérateurs concernés.

L’Artp a adressé une mise en demeure aux opérateurs incriminés, leur donnant un délai de 30 jours pour se conformer aux dispositions en vigueur. Passé ce délai, des sanctions pourraient être envisagées à l’encontre des contrevenants.

Cette situation soulève des préoccupations sur la transparence des pratiques commerciales des opérateurs téléphoniques. Les écarts entre les tarifs affichés et les tarifs réels peuvent induire les consommateurs en erreur, portant préjudice à leur pouvoir d’achat et à leur confiance envers les prestataires de services.

Ce nouvel épisode reflète l’engagement de l’Artp à protéger les droits des consommateurs et à garantir une concurrence saine dans le secteur des télécommunications. L’autorité de régulation semble déterminée à veiller au respect strict des normes tarifaires, ce qui pourrait encourager davantage de transparence et de compétitivité sur le marché.

Préparatifs du grand Magal de Touba : L’Artp veille à une connectivité optimale

À l’approche du grand Magal de Touba, l’autorité de régulation des télécommunications et des postes (artp) a intensifié ses efforts pour assurer une connectivité de qualité durant cet événement religieux majeur. Le directeur général de l’Artp, Dahirou Thiam, a mené une visite d’inspection auprès des principaux opérateurs de télécommunications de la ville sainte, dont orange Sonatel, Free, et Expresso, pour s’assurer que les infrastructures de communication sont prêtes à répondre aux besoins des millions de pèlerins attendus.

« nous avons terminé une visite auprès des opérateurs de télécommunications pour vérifier que toutes les dispositions sont prises afin que les pèlerins bénéficient d’une bonne connectivité pendant le Magal », a déclaré Dahirou Thiam à l’issue de sa tournée.
accompagné de son équipe technique, Dahirou Thiam a inspecté les installations des trois grands acteurs du secteur, vérifiant la mise en place des dispositifs nécessaires pour éviter toute perturbation de réseau. cette initiative de l’Artp vise à garantir une expérience de connectivité fluide et fiable pour les fidèles, en particulier durant ce rassemblement qui attire chaque année des millions de personnes à Touba.
les premiers résultats des tests de qualité de service, réalisés le long de l’autoroute Ila Touba, sont encourageants. cependant, certains opérateurs doivent encore améliorer certains indicateurs spécifiques. Dahirou Thiam a assuré que l’Artp suivra de près ces ajustements pour garantir le respect des standards internationaux.
« les véritables félicitations seront attribuées après le Magal, une fois que nous aurons évalué l’efficacité des mesures mises en place », a précisé Dahirou Thiam, insistant sur l’importance d’une réaction rapide en cas de dysfonctionnement pour minimiser l’impact sur les services essentiels pour les pèlerins.
l’Artp reste déterminée à relever le défi d’une connectivité sans faille pour ce grand rassemblement religieux. « le défi est de taille, mais nous veillerons à ce que les opérateurs soient prêts à faire face à toute éventualité », a ajouté Dahirou Thiam.
au terme de son inspection, Dahirou Thiam a été reçu par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. lors de cette audience, des prières ont été formulées pour la longue vie du khalife ainsi que pour la paix et la prospérité du Sénégal.

L’ARTP annonce des initiatives pour dynamiser l’écosystème des Télécommunications au Sénégal

L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a récemment annoncé une série de mesures visant à dynamiser le secteur des communications électroniques au Sénégal. Ces initiatives, destinées à soutenir les Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA), visent à créer un environnement économique plus compétitif et innovant.

Pour favoriser le développement des MVNO et des SVA, l’ARTP a mis en place des offres spécifiques pour la voix, les SMS et les données. Les agrégateurs de SVA bénéficieront également de nouvelles offres de voix, SMS et USSD. Ces mesures sont conçues pour faciliter l’entrée de ces acteurs sur le marché et pour répondre à leurs besoins particuliers.

Les nouveaux tarifs des services pour les MVNO et les SVA ont été inclus dans les catalogues d’interconnexion des opérateurs pour l’année 2024, avec une baisse significative des prix. Cette révision tarifaire vise à rendre les services de télécommunications plus abordables pour les consommateurs.

Mountaga Cissé, formateur en médias numériques, a expliqué l’impact de ces changements. « Cette baisse cible principalement les Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA). En termes plus simples, vous payerez moins lorsque vous appelez un serveur vocal ou que vous envoyez un SMS vers un numéro court », a-t-il déclaré. Il a ajouté que les coûts pour les plateformes de transfert d’argent seront également réduits, rendant les transactions plus économiques pour les utilisateurs.

Ces initiatives sont le résultat d’une étroite collaboration entre l’ARTP et les opérateurs de télécommunications, avec l’objectif de stimuler l’innovation, la concurrence et l’investissement dans le secteur. Dahirou Thiam, directeur de l’ARTP, a exprimé sa confiance dans l’impact positif de ces mesures. « Nous sommes convaincus que ces mesures contribueront à ouvrir de nouvelles perspectives pour les acteurs émergents, leur permettant d’explorer de nouveaux modèles commerciaux, de proposer des services innovants à des tarifs abordables et de répondre plus efficacement aux besoins changeants des utilisateurs », a-t-il affirmé.

Les nouvelles mesures annoncées par l’ARTP représentent une avancée majeure pour le secteur des télécommunications au Sénégal. En créant des conditions plus favorables pour les MVNO et les SVA, l’ARTP espère dynamiser l’écosystème numérique du pays, promouvoir l’innovation et la concurrence, et offrir aux consommateurs des services de meilleure qualité à des prix plus accessibles.

Télécom : Le nouveau DG de l’ARTP boucle ses visites aux opérateurs et annonce 2 mesures

Depuis son entrée en fonction le 30 mai, Dahirou Thiam, le nouveau directeur général de l’ARTP (Autorité de régulation des télécommunications et des postes), a entrepris une série de visites de courtoisie auprès des différents opérateurs du secteur des télécommunications. Cette tournée s’inscrit dans sa volonté de mieux comprendre les enjeux et les défis auxquels sont confrontés les acteurs du secteur.

Lors de ces visites, Dahirou Thiam et son équipe ont rencontré les représentants de Promobile, Expresso, Sonatel, Free, ainsi que les fournisseurs d’accès Internet Waw et Arc Telecom, l’opérateur d’infrastructures Hélios Towers et le Consortium de service universel Hayo. « Ces rencontres ont été l’occasion pour les acteurs du secteur et pour l’équipe de l’ARTP d’échanger sur les défis majeurs du secteur et sur les attentes des utilisateurs », peut-on lire dans une note parvenue à Seneweb.

Après avoir terminé cette tournée, Dahirou Thiam a annoncé deux mesures importantes visant à renforcer la collaboration et l’efficacité dans le secteur des télécommunications :

Organisation de Séances de Travail avec les Opérateurs : Dahirou Thiam prévoit d’organiser des séances de travail régulières avec les différents opérateurs pour discuter des défis rencontrés et trouver des solutions conjointes. Ces séances permettront de créer un espace de dialogue continu et constructif entre l’ARTP et les acteurs du secteur.

Grande Journée sur les Télécommunications : Il a également annoncé l’organisation prochaine d’une grande journée dédiée aux télécommunications. Cet événement rassemblera tous les acteurs du secteur pour passer en revue les questions clés et élaborer des stratégies communes. L’objectif est de favoriser une régulation collaborative et de co-construire des solutions innovantes pour le développement du secteur.

Dahirou Thiam a souligné l’importance stratégique de la régulation pour le développement socio-économique du Sénégal. Il s’est engagé à mener sa mission à la tête de l’ARTP avec intégrité, dévouement et excellence, tout en travaillant en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes. « Je suis conscient de l’importance stratégique de la régulation pour le développement socio-économique du Sénégal », a-t-il déclaré, réaffirmant ainsi son engagement à œuvrer pour une régulation efficace et bénéfique pour tous.

Ces initiatives marquent le début d’une nouvelle ère pour l’ARTP, avec un accent mis sur la transparence, la collaboration et l’innovation, afin de répondre aux attentes croissantes des utilisateurs et de soutenir la croissance du secteur des télécommunications au Sénégal.

Accès aux Documents Administratifs : Vers une Digitalisation des procédures

Dans son discours à la Nation prononcé le mercredi 3 avril, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en lumière les difficultés rencontrées par les citoyens sénégalais dans l’obtention de documents administratifs. Soulignant l’importance d’une administration plus accueillante et efficace, le chef de l’État a affirmé la nécessité de moderniser les procédures administratives pour répondre aux besoins des usagers du service public.

Bassirou Diomaye Faye a insisté sur la nécessité de bannir les procédures et formalités obsolètes qui entravent l’efficacité de l’État. Reconnaissant les défis actuels auxquels sont confrontés les citoyens lorsqu’ils tentent d’accéder à des documents administratifs, le président a souligné l’importance d’une réforme en profondeur de l’administration pour améliorer la qualité des services fournis.

Pour remédier à ces problèmes, le président Faye a annoncé un engagement ferme à investir massivement dans la digitalisation des services et des procédures administratives. Cette mesure vise à moderniser et simplifier les processus bureaucratiques, permettant aux citoyens d’accéder plus facilement et rapidement aux documents dont ils ont besoin.

La digitalisation des procédures administratives présente de nombreux avantages, notamment une réduction des délais d’attente, une amélioration de l’efficacité des services publics et une optimisation des ressources. En permettant aux citoyens d’effectuer leurs démarches en ligne, cette initiative contribuera à faciliter l’accès aux services gouvernementaux et à renforcer la transparence et la gouvernance.

À l’ère du numérique, la digitalisation des procédures administratives est une étape essentielle vers une administration plus moderne et accessible. En investissant dans cette transformation, le président Bassirou Diomaye Faye démontre son engagement envers une gouvernance efficace et transparente, et sa volonté de placer les besoins des citoyens au cœur de l’action gouvernementale.

Facebook et Instagram en panne : Les utilisateurs touchés par une déconnexion générale et des problèmes de fonctionnement

Une panne majeure affecte actuellement les plateformes de Meta, dont Facebook et Instagram, ainsi que Threads et Messenger, le réseau social lancé récemment en réponse à une demande croissante d’alternatives.

Les utilisateurs de Facebook ont signalé des difficultés sur le site Downdetector, indiquant qu’ils ont été déconnectés de leurs comptes le 5 mars 2024 et qu’ils ne peuvent pas recevoir de code dans le cadre de la double authentification. Certains ont également signalé que leurs mots de passe ne fonctionnaient plus. Sur Instagram, les utilisateurs rencontrent des problèmes pour actualiser leur fil d’actualité.

À ce stade, Whatsapp ne semble pas être touché par cette panne. Cependant, Meta n’a pas encore fait de déclaration sur les causes de cet incident. Les utilisateurs, quant à eux, expriment leur frustration face à ces perturbations, en attendant des explications et des solutions de la part de l’entreprise.

Cette panne souligne une fois de plus la dépendance croissante envers les plateformes numériques et met en lumière les conséquences potentiellement importantes de leur dysfonctionnement sur la vie quotidienne et les communications. Les utilisateurs doivent souvent s’adapter à ces interruptions imprévues et attendre que les services reviennent à la normale. Reste à voir comment Meta réagira pour résoudre rapidement cette situation et rétablir la confiance de ses utilisateurs.

Suspension de l’internet : Les syndicats et les opérateurs télécoms critiquent l’État

Les syndicats des opérateurs de télécommunications Sonatel, Free et Expresso ont exprimé leur mécontentement face aux récentes coupures d’internet sur les données mobiles décidées par l’État. Lors d’une conférence de presse mercredi, ils ont dénoncé les préjudices subis et ont appelé le gouvernement à rétablir la connexion et à cesser ces interruptions intempestives.

« Nous appelons l’État à rétablir la connexion via les données mobiles, et à mettre fin aux coupures intempestives de ce service », ont souligné les syndicats des opérateurs télécoms Sonatel, Free et Expresso.

Ces coupures d’internet, survenues notamment les 01 juin et 31 juillet 2023, ainsi que le 05 février 2024, ont été déclenchées en réaction à des événements politico-judiciaires, notamment le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Les syndicalistes ont exposé les conséquences désastreuses de ces interruptions sur l’économie et sur la population, décidant ainsi de lancer des actions de protestation pacifiques, telles que le port de brassards et des journées de débrayage.

Ils ont également dénoncé les coupures d’internet comme une violation des droits de l’homme, de la liberté d’expression, du droit à l’information et des droits économiques. De plus, ils ont vivement critiqué le ministre de la Communication, l’accusant de ne pas prendre au sérieux les conséquences de ces interruptions et de considérer l’internet comme un simple divertissement.

« Jamais les TIC n’ont été l’arme de privation de ce qu’elles sont censées faciliter : la liberté d’expression. Le fallacieux prétexte de diffusion de messages haineux et subversifs constitue le seul argument d’un régime aux abois, tristement entré dans l’histoire des pourfendeurs jamais égalée des libertés et de la démocratie », ont-ils ajouté.

Cette déclaration des syndicats et des opérateurs télécoms met en lumière les préoccupations croissantes concernant les restrictions de l’accès à internet et souligne l’importance de protéger les droits fondamentaux des citoyens, y compris la liberté d’expression et l’accès à l’information, dans un contexte politique tendu.

Coupures d’internet: Les travailleurs des opérateurs de télécommunications montent au créneau

Depuis le 2 juin 2023 jusqu’au 13 février 2024, les opérateurs de télécommunications au Sénégal ont été confrontés à une série de coupures d’internet mobiles orchestrées par le ministre de la Communication, Maître Moussa Bocar Thiam. Ces interruptions répétées, au nombre de 13 au total sur cette période, ont eu des répercussions désastreuses sur l’économie et la population, avec des pertes estimées à environ trois milliards de FCFA.

C’est ce qu’a souligné Rosemary Balacoune Diouf, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de La Poste et des télécommunications, lors d’une déclaration sur Rfm. Selon elle, ces coupures ont représenté en moyenne l’équivalent d’une journée et demie sans accès à internet chaque mois, causant ainsi d’énormes pertes économiques pour les opérateurs et des préjudices sociaux-économiques pour des millions de clients et pour la population sénégalaise dans son ensemble.

Face à cette situation inacceptable, les travailleurs des opérateurs de télécommunications ont décidé de passer à l’action. Ils ont exprimé leur mécontentement en organisant ce matin un mouvement d’humeur, annonçant également leur intention d’organiser dans les prochains jours des journées de débrayage, avec le port de brassards rouges dans leurs différents lieux de travail.

« Suite à ces pertes énormes sur l’économie et sur les populations, nous avons décidé de passer à une autre vitesse pour marquer notre solidarité aux populations sénégalaises qui réclament leur droit à la communication, à l’information et à la liberté d’expression », a déclaré Mme Diouf. « Nous appelons l’Etat à rétablir la connexion via les données mobiles et à mettre fin aux coupures intempestives de ces services. Nous sommes déterminés à mener ce combat jusqu’au bout », a-t-elle ajouté.

Cette protestation des travailleurs des opérateurs de télécommunications met en lumière l’importance de l’accès à internet dans la société moderne et souligne l’impact dévastateur des coupures répétées sur l’économie et la vie quotidienne des citoyens. Il reste désormais à voir comment le gouvernement répondra à ces revendications légitimes et quelles seront les mesures prises pour garantir un accès stable et ininterrompu à internet pour tous.

Sénégal : Les Syndicats des opérateurs de Télécommunications dénoncent la coupure d’internet et appellent à la mobilisation

Les syndicats des opérateurs de télécommunications au Sénégal ont exprimé leur profonde préoccupation face à la récente suspension de la connexion internet des données mobiles par le gouvernement. Dans un communiqué conjoint, ces syndicats ont dénoncé cette mesure et ont appelé à une mobilisation pour défendre l’accès à internet et les droits des citoyens.

La suspension de la connexion internet des données mobiles constitue une grave atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’accès à l’information, des droits fondamentaux garantis par la Constitution sénégalaise et par les normes internationales des droits de l’homme. Les syndicats des opérateurs de télécommunications considèrent cette mesure comme injustifiée et contraire aux principes démocratiques.

Pour protester contre cette coupure d’internet, les syndicats ont annoncé une série d’actions. Tout d’abord, une conférence de presse est prévue le mercredi 14 février 2024 à la permanence du SYTS, située à l’immeuble de la Grande Poste près du marché Kermel, à partir de 10 heures. Cette conférence de presse permettra aux syndicats de communiquer leurs positions et leurs revendications à la presse nationale et internationale.

En outre, les syndicats ont décrété une présence négative pour la journée du 14 février 2024, de 10h à 12h, afin de marquer leur opposition à la coupure d’internet. Pendant cette période, les employés des opérateurs de télécommunications observeront un arrêt de travail symbolique pour protester contre les restrictions imposées à l’accès à internet.

De plus, les syndicats ont appelé leurs membres à porter des brassards rouges durant toute la journée du 14 février 2024, en signe de solidarité et de protestation contre la coupure d’internet.

Cette mobilisation des syndicats des opérateurs de télécommunications témoigne de l’unité et de la détermination du secteur à défendre les droits des citoyens à un accès libre et non censuré à internet. Les syndicats appellent également le gouvernement à reconsidérer sa décision et à respecter les principes démocratiques et les droits de l’homme.

En cette période critique pour la liberté d’expression et l’accès à l’information au Sénégal, il est essentiel que tous les acteurs de la société civile, y compris les syndicats, se mobilisent pour défendre ces droits fondamentaux et faire entendre leur voix contre toute forme de censure et de restriction de la liberté sur internet.

Des organisations de défense des droits appellent à la levée des Restrictions sur l’Accès à Internet au Sénégal

Dans un communiqué conjoint, plusieurs organisations de défense des droits humains, de la liberté de l’internet et des médias, membres de la coalition #KeepItOn, ont vivement condamné la suspension de l’internet des données mobiles au Sénégal. Les groupes appellent le gouvernement sénégalais à abandonner rapidement ces mesures de restrictions d’accès à l’internet, les qualifiant de violation inquiétante des droits fondamentaux et des normes internationales en matière de liberté d’expression et d’accès à l’information.

Les organisations exhortent les autorités sénégalaises à respecter la liberté d’expression, en ligne et hors ligne, et à mettre fin aux coupures de l’internet. Elles rappellent également au gouvernement ses obligations internationales en matière de droits de l’Homme, telles que stipulées dans la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques.

La liberté d’expression, soulignent-elles, est un pilier essentiel de toute société démocratique, et les coupures de l’internet des données mobiles privent les citoyens sénégalais du droit de s’exprimer librement, d’accéder à l’information et de participer au débat public. En plus de porter atteinte aux droits fondamentaux, ces restrictions ont des répercussions économiques considérables.

Les organisations déplorent également le blocage de la plateforme de médias sociaux TikTok depuis juillet 2023, soulignant que cette suspension perdure, obligeant les utilisateurs à recourir à des VPN pour y accéder. Elles rappellent que la Déclaration Africaine des Droits et Libertés de l’Internet garantit le droit à l’information pour tous sur l’internet et que les principes de la Déclaration de Principes sur la Liberté d’Expression et l’Accès à l’Information en Afrique invitent les États à ne pas interférer dans l’accès à Internet et aux technologies numériques.

Face à ces développements, la coalition #KeepItOn reste vigilante et appelle à une levée immédiate des restrictions, mettant en avant les principes fondamentaux de la liberté d’expression et de l’accès à l’information dans un environnement démocratique.

Suspension de l’internet mobile au Sénégal : Décision Gouvernementale confirmée

Le gouvernement sénégalais a officiellement confirmé la suspension temporaire de l’internet mobile à partir de dimanche 4 février à 22 heures. Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a émis un communiqué expliquant que cette décision découle de la diffusion de plusieurs messages haineux et subversifs sur les réseaux sociaux, dans un contexte de menaces de troubles à l’ordre public.

Le ministre Moussa Bocar Thiam a déclaré que cette suspension est une mesure temporaire visant à prévenir toute perturbation de l’ordre public. Les opérateurs de téléphonie sont tenus de se conformer aux réquisitions gouvernementales.

Cette décision soulève des inquiétudes quant à son impact sur la libre circulation de l’information et l’accès à la communication pour la population sénégalaise. La suspension de l’internet mobile intervient dans un contexte tendu, marqué par des manifestations, des heurts et des tensions politiques suite au report de l’élection présidentielle.

Baisse de 4 % des emplois dans le secteur Postal en 2022, malgré une hausse des investissements

Selon un rapport récent de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), le secteur postal a enregistré une diminution de 4 % de ses emplois en 2022, comptabilisant un total de 4 807 emplois, dont 3 329 permanents, 603 temporaires, et 875 prestataires. Cette tendance contraste avec l’année précédente, où une hausse de 8 % avait été observée malgré la pandémie mondiale.

L’Observatoire du secteur postal de l’ARTP a souligné que les investissements des opérateurs postaux ont atteint plus de 485 243 865 francs CFA en 2022, marquant une augmentation significative de 53,21 % par rapport à 2021. Bien que les emplois aient diminué, le chiffre d’affaires du secteur postal a continué de croître, passant de 13 milliards 403 millions 313 mille 100 francs CFA en 2020 à 17 milliards 145 millions 322 mille 597 en 2022.

Les revenus générés par les envois de colis nationaux de 2 à 20 kilogrammes ont connu une baisse de 14 % en 2022 par rapport à 2021, s’établissant à 380 935 281 francs CFA. En revanche, les envois internationaux ont enregistré une hausse significative de 87 %, passant de 1 milliard 618 millions 578 mille 634 francs CFA en 2021 à 2 milliards 33 millions 636 mille 434 en 2022.

Malgré ces fluctuations, le secteur postal maintient sa résilience face à la pandémie de Covid-19, avec un chiffre d’affaires en constante augmentation. Les experts soulignent que les indicateurs économiques du secteur, tels que le volume de courrier traité, les revenus générés, et la croissance annuelle, restent des éléments cruciaux pour évaluer son dynamisme et son adaptation aux avancées technologiques.

TELECOMMUNICATIONS / L’ARTP tire un bilan « remarquable » d’une décennie de régulation

Le secrétaire général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Yellamine Goumbala, a qualifié, mardi, de  »remarquable », le bilan de cette structure étatique de contrôle ces dix dernières années (2014- 2024).

 »L’ARTP a eu un bilan remarquable qui a permis de mettre notre pays au rang des nations qui ont réussi le virage du numérique, à travers des technologies comme la 3G, la 4G et maintenant la 5G », a dit Yellamine Goumbala.

Il présidait l’ouverture du 7-ème Forum de partage et d’échanges avec des professionnels des médias sur les secteurs régulés, qui se tient à Saly-Portudal (Mbour), à l’initiative de l’ARTP.

« Depuis 2001, pas moins de cinq textes ont modifié ses missions, élargi ses compétences et adapté ses modes de fonctionnement, jusqu’à la loi de 2018 portant Code des communications électroniques », a ajouté M. Goumbala.

Dans la période 2014, a-t-il poursuivi,  »beaucoup de projets ont été coordonnés et déroulés par l’ARTP ».

Il a notamment cité la mise en place d’un centre de supervision du trafic des opérateurs et de la lutte contre la fraude, la participation aux travaux sur la TNT et l’attribution de fréquences pour le système de communication du Train Express Régional (TER).

Le responsable de l’ARTP a listé « l’encadrement des promotions par décision de l’ARTP » parmi les projets coordonnés et déroulés depuis 2014, de même que « le réaménagement des bandes de fréquences 2,6 GHz et 800 MHz pour disposer des ressources nécessaires à l’exploitation de la 4G par les opérateurs, et la mise en place du Free Roaming en Afrique de l’Ouest ».

Pour l’année 2023 , Yellamine Goumbala a souligné que « 10 nouvelles priorités ont été érigés en projets  urgents », avant d’ajouter que « 95% des actions ont été réalisées dont l’extension successive du périmètre des licences de SONATEL et de Free à la technologie 5G , la mise en place du Roaming national, la certification de l’ARTP à la norme ISO 9001 / 2015″.

 »Pour les 23 ans d’existence de l’ARTP, le directeur général a décliné 10 priorités pour l’Autorité en 2024 », a fait savoir le secrétaire général de la structure.

Macky Sall engage 200 Millions de Fcfa pour une chaire sur l’Intelligence Artificielle à l’ANSTS

Le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé l’octroi d’une dotation initiale de deux cent millions de francs CFA à l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) pour la création d’une chaire interuniversitaire sur l’intelligence artificielle (IA). Cette annonce a été faite lors de la séance académique solennelle 2024 de l’ANSTS, axée sur le thème « l’IA, enjeux, éthiques et défis humains ».

Le président Sall a exprimé son soutien au projet de l’ANSTS, soulignant l’importance de la recherche et de l’innovation dans le domaine de l’IA pour la souveraineté numérique du pays. Il a également appelé le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à renforcer les ressources budgétaires de l’ANSTS tout en travaillant sur la construction rapide d’un siège moderne et fonctionnel pour l’institution.

Macky Sall a salué l’engagement historique exemplaire de la communauté universitaire et scientifique sénégalaise, soulignant sa contribution significative au développement du système éducatif et à l’avancement du pays vers l’émergence d’ici 2035. Cette initiative vise à positionner le Sénégal en tant qu’acteur majeur dans le domaine de l’IA, renforçant ainsi ses capacités scientifiques et technologiques pour l’avenir.

Stratégie Nationale sur l’Intelligence Artificielle (SNIA) : Macky Sall trace la voie de l’innovation au Sénégal

Dans une séance académique solennelle de l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal, le Président Macky Sall a dévoilé les grandes lignes de la Stratégie Nationale sur l’Intelligence Artificielle (SNIA). Un engagement fort en faveur de l’innovation et du positionnement du Sénégal comme acteur clé dans la révolution scientifique et industrielle de l’Intelligence Artificielle (IA).

La SNIA repose sur la vision audacieuse d’une « IA éthique et de confiance au Sénégal, catalyseur de la créativité, notamment des jeunes », souligne M. Sall. Cette stratégie, articulée autour de six orientations stratégiques, vise à préparer le Sénégal à jouer un rôle de premier plan dans cette révolution technologique de dernière génération.

Promouvoir 100.000 talents en IA d’ici 2028 : Le Sénégal ambitionne de devenir un centre d’excellence en matière de formation en IA. L’objectif est de former 100 000 experts en Intelligence Artificielle d’ici 2028, investissant dans l’éducation pour favoriser l’émergence de talents locaux.

Bâtir un écosystème IA dynamique : La SNIA prévoit un programme de soutien intégral, de la recherche en laboratoire jusqu’à la commercialisation des produits IA. Un écosystème dynamique qui encourage l’innovation et soutient le développement des technologies IA.

Constituer un cluster national IA : La création d’une équipe nationale dédiée à l’IA vise à concentrer les compétences et à favoriser la collaboration entre les experts locaux, les entreprises et les institutions académiques.

Renforcer les Alliances régionales et internationales : Une approche solidaire pour assurer une coopération étroite avec d’autres nations, favorisant les échanges d’expertise et le partage des meilleures pratiques en matière d’IA.

Faire de l’IA l’affaire de tous les Sénégalais : Un programme national de sensibilisation est prévu pour impliquer la société dans le processus d’adoption et de compréhension de l’IA, faisant de cette technologie une opportunité accessible à tous.

Mettre en place une Gouvernance pour une IA éthique et de confiance : La SNIA préconise la mise en place d’un cadre juridique robuste, d’une structure de pilotage et de régulations pour garantir une IA éthique et de confiance.

Le Président Sall souligne que la mise en œuvre de la feuille de route IA nécessitera des investissements estimés à 7 milliards de FCFA au cours des deux prochaines années. Il met également en avant les initiatives de l’État pour créer un environnement propice à l’innovation, notamment des programmes éducatifs destinés à sensibiliser et former les étudiants et professionnels aux concepts de l’IA.

Dans cette perspective, des centres de recherche innovants seront mis en place, et un soutien particulier sera accordé aux startups technologiques œuvrant dans des secteurs clés tels que la santé, l’agriculture, l’éducation et la gestion des ressources naturelles. Ces actions visent à encourager la recherche, l’innovation et l’application de technologies basées sur l’Intelligence Artificielle, reflétant l’engagement du Sénégal à jouer un rôle de premier plan dans la révolution technologique en cours. La SNIA s’impose ainsi comme un catalyseur pour stimuler la créativité et l’excellence dans le domaine de l’IA au Sénégal.

L’ARTP obtient la certification ISO-9001 version 2015 et annonce l’attribution de la 5G à l’opérateur Free

L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a récemment marqué un jalon important en obtenant la certification ISO-9001 de la version 2015 le 8 décembre dernier, selon l’annonce faite par le Directeur général, Abdou Karim Sall, lors d’une conférence de presse ce lundi 18 décembre 2023.

Cette certification, une première pour l’ARTP, revêt une importance particulière pour une organisation opérant dans le domaine des télécommunications. L’ISO 9001 est une norme internationale qui met l’accent sur la gestion de la qualité, exigeant le respect de toutes les exigences et principes énoncés dans cette norme à travers des processus documentés.

ARTP a récemment marqué un jalon important en obtenant la certification ISO-9001 de la version 2015

Abdou Karim Sall a souligné que cette certification s’étend à l’ensemble des processus au cœur des activités de l’organisme, renforçant ainsi l’engagement envers la qualité et l’efficacité.

Dans le même contexte, le Directeur général a également annoncé que l’opérateur Free a obtenu la licence pour la 5G, après la Sonatel, pour un coût global de 13,5 milliards de francs CFA. Cette nouvelle intervient dans le cadre du lancement du processus de la 5G, marquant une étape significative dans l’évolution des services de télécommunications au Sénégal.

Abdou Karim Sall a expliqué que la différence de coût entre Free et la Sonatel s’explique par les caractéristiques spécifiques des licences attribuées. La Sonatel a investi 34,5 milliards de francs CFA pour une licence comprenant 70 mégas dans la bande 3500 et 10 mégas dans la bande 700, tandis que Free a obtenu une licence adaptée à ses besoins pour un montant de 13,5 milliards.

Le DG de l’ARTP a détaillé les calculs, précisant que la bande de 10 mégas dans la bande 700 a été exclue du coût total, et des ajustements ont été faits pour permettre à Free d’obtenir la quantité de fréquences nécessaires, notamment en ajoutant 20 mégas dans la bande 3500.

Free a obtenu la licence pour la 5G, pour un coût global de 13,5 milliards de francs (DG, ARTP)

Cette annonce témoigne des avancées significatives dans le secteur des télécommunications au Sénégal, soulignant la volonté de l’ARTP de promouvoir l’innovation tout en garantissant la qualité des services offerts.

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