En Centrafrique, le Bloc Républicain pour la défense de la Constitution (BRDC) a tenu, vendredi 29 décembre, une conférence de presse à Bangui. Pour cette plate-forme constituée de leaders d’opposition, le bilan des activités socio-politques, de l’année qui s’achève, est sombre.
Après avoir pointé la nouvelle Constitution ou encore les arrestations d’opposants, face à la presse, le Bloc Républicain pour la défense de la Constitution a aussi dévoilé les grands axes de sa lutte politique de l’année 2024.
« L’année 2023 a été marquée par la mise à mort de la démocratie dans notre pays. Des démocrates dont le tort est de travailler à la restauration de la démocratie, ont été condamnés, en violation des règles élémentaires des droits de la défense, dénonce Crépin Mboli Goumba, coordonnateur du Bloc Républicain pour la défense de la Constitution, au micro de notre correspondant Rolf Steve Domia-Leu. Le député du 4ème arrondissement de la ville de Bangui, Dominique Yandocka, a été arrêté en sa résidence, au mépris de l’immunité que lui confère son statut de député de la nation et en dehors des heures légales. Nous demandons sa libération immédiate. Certains leaders sont traqués au point de choisir le chemin de l’exil. Le même acharnement peut être constaté à l’encontre de Martin Ziguélé et Anice-Georges Dologuélé, respectivement président du MLPC et de l’URCA, membres du BRDC. Presque huit ans après l’arrivée au pouvoir du président Touadéra, une armée digne de ce nom n’a pas été mise sur pied. Nous sommes militairement sous tutelle du groupe Wagner, de l’armée rwandaise, de la Minusca et, désormais, de Bancroft ».
Le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, prendra également la parole, le 31 décembre prochain, pour présenter, à la Nation, le bilan des activités du gouvernement et les perspectives de l’année 2024.
Rfi
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