Une plainte a été déposée auprès du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diourbel par le parti politique PASTEF-LES PATRIOTES, représenté par son délégué, Monsieur Dramane Sidibé. Cette action en justice vise Madame Anta Babacar Ngom et une personne non identifiée (X), accusées de plusieurs infractions graves, dont la destruction de biens appartenant à autrui, des coups et blessures volontaires, ainsi que des violences et voies de fait. La plainte allègue également des actes de complicité dans ces infractions.
Le document transmis au Parquet n’apporte pour l’instant pas de précisions détaillées sur les événements à l’origine de cette plainte. Toutefois, ces accusations surviennent dans un contexte de plus en plus tendu, marqué par une recrudescence des violences politiques. Le Parti PASTEF-LES PATRIOTES, dirigé par Ousmane Sonko, semble être visé par une série d’actes de violence et de sabotage dans différentes localités du pays, dont Diourbel.
Cette nouvelle plainte intervient à un moment critique de la campagne électorale. Le même jour, le convoi de Ousmane Sonko a été attaqué à l’entrée d’Agnam, dans le village de Thiodaye, situé dans le département de Matam. Selon les témoignages recueillis, des individus non identifiés auraient lancé des pierres sur les véhicules de la caravane, causant des blessures à plusieurs membres de la sécurité de Sonko ainsi qu’à des militants du PASTEF. Ces incidents illustrent l’escalade des tensions politiques à l’approche des élections, dans un climat marqué par une polarisation croissante et des affrontements violents entre partisans des différents camps.
Ces actes de violence répétée soulèvent des préoccupations quant à la sécurité des acteurs politiques et à l’intégrité du processus électoral. La plainte déposée par PASTEF-LES PATRIOTES pourrait marquer un tournant dans cette campagne houleuse, exacerbant les tensions déjà palpables dans plusieurs régions du Sénégal.
Alors que le pays se dirige vers une période électorale cruciale, la situation politique et sociale reste volatile, et de nouvelles escalades de violence ne sont pas à exclure. Les autorités judiciaires devront se prononcer rapidement sur cette affaire, afin de clarifier les responsabilités et de tenter de rétablir un climat de sécurité et de confiance pour les électeurs.
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