Dakar accueille une réunion internationale sur la génomique appliquée au paludisme

Depuis le 3 mars, Dakar est le centre d’une rencontre scientifique de haut niveau dédiée à la génomique appliquée au paludisme. L’événement, qui se tient jusqu’au 7 mars, réunit des chercheurs et experts internationaux, notamment de l’Université de Harvard et de la Fondation Gates. Il est organisé par le Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire (Cigass), en collaboration avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et la Faculté de médecine, pharmacie et odontologie de Dakar.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy. Dans son discours, il a insisté sur la nécessité d’élargir les recherches à d’autres maladies à transmission vectorielle comme la dengue, le Zika et le chikungunya, qui constituent une menace croissante pour le système de santé publique. Selon lui, les avancées scientifiques dans ces domaines pourraient non seulement orienter les politiques de santé, mais aussi attirer des financements externes essentiels pour le développement du secteur.

Le Professeur Daouda Ndiaye, expert reconnu en parasitologie, a souligné l’importance de cette réunion pour partager les innovations et progrès réalisés en Afrique dans la lutte contre le paludisme. Le Sénégal, en particulier, s’est distingué par le développement d’outils technologiques avancés et la mise en place d’indicateurs de performance pour mieux surveiller et réduire la transmission de la maladie. Il a également salué le nouveau gouvernement pour son engagement en faveur de la santé publique.

De son côté, le Professeur Babacar Faye, représentant le Recteur de l’UCAD, a mis en avant l’importance d’étudier la diversité génétique du parasite responsable du paludisme. Comprendre ces variations permet de développer des stratégies plus efficaces et adaptées aux réalités locales, contribuant ainsi à une meilleure souveraineté épidémiologique. Il a rappelé que la recherche fondamentale joue un rôle clé dans la prévention des épidémies et l’amélioration des traitements et vaccins.

Cet atelier ne se limite pas à des échanges académiques : il constitue une véritable plateforme où scientifiques, décideurs et partenaires collaborent pour transformer les découvertes scientifiques en actions concrètes. Il s’inscrit pleinement dans la vision de l’Agenda National de Transformation Sénégal 2050, qui vise à renforcer la souveraineté sanitaire du pays à travers des initiatives comme la couverture sanitaire universelle, un objectif soutenu par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.


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