Devenue célèbre après sa mystérieuse disparition en France en 2021, Diary Sow, l’étudiante sénégalaise à l’itinéraire singulier, revient sur le devant de la scène, non plus comme une figure de polémique, mais comme un exemple de résilience et de réussite. Actuellement au Sénégal, elle s’apprête à écrire un nouveau chapitre de sa vie, marqué par des projets ambitieux et un regard lucide sur les réalités de la vie à l’étranger.
Après avoir marqué les esprits en tant que meilleure élève du Sénégal, Diary Sow a poursuivi des études d’élite en classe préparatoire au prestigieux Lycée Louis-le-Grand à Paris. Ce parcours, exigeant sur le plan académique et personnel, l’a menée à intégrer une école d’ingénierie, où elle se spécialise actuellement en data et intelligence artificielle, un domaine au cœur des innovations de demain.
Mais son expérience à l’étranger n’a pas été sans embûches. Lors d’un entretien avec la RFM, Diary Sow a évoqué les difficultés rencontrées : « Il y a eu des moments très difficiles, remplis de doutes et d’interrogations. On se retrouve souvent plongé dans une société qui n’est pas la nôtre, sans véritable accompagnement. Le décalage culturel, parfois exacerbé par des problèmes de racisme, peut être un véritable choc. »
Malgré ces défis, la jeune femme de 23 ans n’a pas perdu de vue son désir d’aider les autres. Consciente des obstacles auxquels sont confrontés de nombreux étudiants africains à l’étranger, Diary Sow envisage de créer une fondation. Cette initiative, encore en gestation, vise à accompagner les étudiants boursiers dans leurs démarches pour intégrer les universités européennes, en leur offrant un soutien financier, moral et pratique.
À travers ce projet, Diary Sow souhaite apporter des solutions concrètes à des problématiques qu’elle connaît intimement. « Beaucoup d’entre nous arrivent en Europe pleins de rêves, mais se heurtent à des réalités difficiles. Si je peux, à ma manière, alléger ce parcours pour d’autres, je le ferai avec joie », a-t-elle affirmé.
En parallèle de ses études et de son projet de fondation, Diary Sow continue de s’impliquer dans l’écriture, un domaine qu’elle chérit depuis longtemps. Son premier roman, Je pars, publié peu après son retour en 2021, avait déjà donné un aperçu de son talent littéraire. Elle ne cache pas son désir de poursuivre dans cette voie, en explorant de nouvelles thématiques liées à l’identité, l’exil et la quête de soi.
En savoir plus sur LE DAKAROIS
Subscribe to get the latest posts sent to your email.