Une récente avancée dans l’affaire des cinq commandos marins disparus en mer, au cours d’une opération contre un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar, révèle que les membres de l’équipage du navire voyou font maintenant face à des accusations graves.
L’équipage composé de six Syriens, deux Colombiens, un Vénézuélien et un Équatorien a été écroué après avoir été présenté au Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire par le Parquet. Les charges retenues contre eux comprennent notamment association de malfaiteurs, homicides avec guet-apens sur des militaires, tentatives d’assassinat, participation à un groupe criminel organisé, trafic international de drogue et navigation irrégulière.
L’enquête menée par la Section de recherches (Sr) a réfuté la version avancée par le capitaine syrien du bateau, qui prétendait à une « défaillance de l’hélice ». Selon les investigations, les trafiquants ont délibérément sabordé le navire pour tenter de couler le bateau avec la drogue à bord lors de l’intervention des commandos de la marine, ce qui a entraîné le chavirement.
La stratégie mise en place par l’équipage impliquait la simulation d’une crise par l’un des membres sur le pont, Dib Alturc, afin de retarder l’action des militaires. Cette manœuvre permettait aux complices dans la cale d’ouvrir les vannes. Ces éléments ont été mis au jour par les enquêteurs.
Par ailleurs, un mandat d’arrêt international a été émis contre K. O. Daha, propriétaire du bateau incriminé, le « Vienna », arborant le pavillon vénézuélien.
Le président sénégalais, Macky Sall, a rendu hommage aux commandos marins disparus en réceptionnant le patrouilleur « Niani » au cours de la semaine. Seneweb continuera de suivre de près les développements de cette affaire complexe.
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