L’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) est en deuil après la découverte, lundi dernier, du corps sans vie de Pape Matar Diagne, un étudiant inscrit à l’UFR des Sciences juridiques et politiques. Le jeune homme aurait mis fin à ses jours dans sa chambre universitaire, laissant derrière lui deux lettres d’adieu poignantes.
Selon les informations rapportées par Source A, Matar Diagne a adressé un premier message à ses parents, leur demandant pardon pour son geste tragique. Mais un second message, plus personnel, était destiné à une certaine Mame Diarra, une amie proche à qui il témoigne une profonde affection.
Dans ce texte reproduit par le journal, il exprime ses regrets et demande à Mame Diarra de ne pas pleurer :
« Balma ak (je te demande pardon). Ne pleure pas. Sois forte. J’ai eu la chance de t’avoir comme amie. Tu es une personne d’une gentillesse immense. J’ai laissé un message sur mon profil Facebook. NB : c’est un message programmé. »
Puis, il ajoute des mots lourds de sens, témoignant d’un lien fort avec son amie :
« Même étant mort, je serai toujours ton Matar et tu resteras toujours ma Diarra. Tu es moi, je suis toi. Prie pour moi. Boulma meusseu faté di nianal (ne cesse de prier pour moi). »
Un détail marquant de cette lettre d’adieu réside dans sa dernière requête. Pape Matar Diagne a demandé à Mame Diarra de rembourser un sachet d’eau qu’il avait pris à crédit à la boutique de l’Amicale des étudiants, mais qu’il n’avait pas eu le temps de régler.
Ce drame secoue la communauté universitaire de l’UGB, déjà marquée par de nombreuses difficultés liées aux conditions de vie des étudiants. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur cette tragédie.
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