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Expulsions massives de migrants aux États-Unis : plus de 40 000 Africains concernés

Les États-Unis ont lancé une vaste opération d’expulsion visant plus d’un million de migrants en situation irrégulière. Parmi eux, plus de 40 000 ressortissants africains sont menacés de renvoi vers leur pays d’origine, selon les données du service de l’immigration américain. Cette politique migratoire, mise en place sous l’administration de Donald Trump, suscite de vives réactions et relance le débat sur la nécessité d’une réforme plus humaine.

L’analyse des chiffres révèle une concentration des expulsions vers certains pays africains. En tête de liste figure la Somalie, avec 4 090 migrants concernés. L’instabilité politique et les conflits armés qui ravagent le pays depuis plusieurs décennies expliquent cette forte présence de Somaliens aux États-Unis, où ils espéraient trouver sécurité et meilleures conditions de vie.

En deuxième position, la Mauritanie compte 3 822 migrants menacés d’expulsion. Ce chiffre important s’explique par les conditions socio-économiques difficiles du pays et les tensions dans certaines régions.

Le Nigeria, première puissance démographique d’Afrique, arrive en troisième place avec 3 690 migrants concernés. La pauvreté, le chômage et l’insécurité sont autant de facteurs qui ont poussé ces ressortissants à tenter leur chance aux États-Unis.

D’autres pays africains figurent sur la liste des expulsions, bien que dans une moindre mesure :

• Côte d’Ivoire : 1 224 migrants

• Kenya : 1 282 migrants

• Burkina Faso : 303 migrants

• Pays insulaires (Sao Tomé-et-Principe, Comores, Madagascar) : un nombre limité de ressortissants concernés

La politique migratoire stricte de Donald Trump, mise en avant dès sa campagne électorale, vise à réduire drastiquement l’immigration irrégulière. Pour ses partisans, ces expulsions sont nécessaires pour préserver les ressources économiques et garantir la sécurité nationale.

Cependant, cette approche suscite de vives critiques, notamment de la part des organisations de défense des droits de l’homme. Ces dernières dénoncent une politique inhumaine qui ne prend pas en compte les causes profondes de l’exil : guerres, pauvreté, instabilité politique et persécutions.

Alors que les expulsions se poursuivent, des voix s’élèvent pour réclamer une réforme migratoire plus équilibrée. Certains plaident pour des politiques d’accueil plus flexibles, notamment pour les demandeurs d’asile fuyant des situations de guerre ou de persécution.

D’autres estiment qu’une coopération renforcée avec les pays d’origine est nécessaire pour lutter contre les causes profondes de l’immigration et offrir de meilleures perspectives aux populations locales.


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