Guerre Israël-Hamas: le conflit va se poursuivre «tout au long» de 2024, selon l'armée israélienne

Guerre Israël-Hamas: le conflit va se poursuivre «tout au long» de 2024, selon l’armée israélienne

Israël et la bande de Gaza sont entrés dans l’année 2024 sans pause dans les combats. L’armée israélienne a poursuivi son pilonnage intensif du territoire palestinien, le Hamas a tiré de roquettes sur Tel-Aviv et le sud d’Israël au moment exact du Nouvel An.

Ce qu’il faut retenir :

■ La guerre n’a pas connu de répit pour le Nouvel An : les raids aériens, les tirs d’artillerie et les combats au sol sont poursuivis dans la bande de Gaza.

■ Un porte-parole de l’armée israélienne a annoncé que le conflit se poursuivrait « tout au long » de l’année 2024. Les réservistes vont faire une pause afin de se préparer à des « combats prolongés ».

■ Benyamin Netanyahu affirme que la guerre menée par l’armée israélienne dans la bande de Gaza est « d’une moralité sans équivalent ». Il réagissait aux accusations d’« actes de génocide » portées par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ).

■ Des hélicoptères de la marine des États-Unis ont coulé trois bateaux des rebelles houthis du Yémen, qui avaient attaqué un porte-conteneurs en mer Rouge, a annoncé ce dimanche l’armée américaine.

■  Selon un nouveau bilan annoncé lundi 1er janvier par le ministère de la Santé du Hamas, 21 978 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On compte 57 697 blessés. L’armée israélienne a affirmé jeudi avoir tué plus de 2 000 combattants palestiniens depuis la fin de la trêve, début décembre. 167 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l’offensive terrestre de l’armée israélienne dans la bande de Gaza le 27 octobre, selon les derniers chiffres de l’armée.

■ Face aux raids israéliens des dernières semaines, à Gaza, environ 1,9 million d’habitants ont dû fuir leur foyer et 1,5 million d’entre eux sont sans-abris.

19h01 : La Cour suprême invalide une disposition clé de la réforme judiciaire, un camouflet pour Benyamin Netanyahu en pleine guerre 

Alors que la Cour suprême israélienne a invalidé ce lundi une disposition clé de la réforme judiciaire, le parti Likoud du Premier ministre Benyamin Netanyahu a lui fustigé le calendrier de cette décision, affirmant qu’il était « regrettable que la Cour suprême ait décidé de publier son verdict au cœur d’un débat social en Israël pendant que les soldats de droite et de gauche se battent et risquent leurs vies dans la campagne ». « La décision de la Cour est contraire à la volonté du peuple d’unité, surtout en période de guerre », a ajouté le parti.

18h40 : L’armée israélienne continue de cibler le Hezbollah au sud du Liban

L’armée israélienne a déclaré avoir frappé une série de cibles au Liban, notamment des « sites militaires » où le Hezbollah opérait. Trois ambulanciers ont été tués et des dizaines d’habitations aussi été touchées. Cinq soldats israéliens ont été blessés par des tirs transfrontaliers en provenance du Liban. L’armée a déclaré que ses troupes et ses avions « ont frappé une série de cibles au Liban, notamment des infrastructures terroristes, des sites militaires dans lesquels opéraient les terroristes du Hezbollah et des postes de lancement ».

18h20 : Quelque 625 000 élèves dans l’incapacité de suivre leur scolarité à Gaza, selon le ministère de l’Éducation palestinien

Sadiq al-Khadour, porte-parole du ministère palestinien de l’Éducation, a déclaré au média Al-Jazeera que 625 000 élèves à Gaza ne peuvent pas aller à l’école. Depuis le début de la guerre, 4000 étudiants ont été tués et plus de 7 000 blessés par les frappes aériennes et les bombardements israéliens. Plus de 210 enseignants et personnels éducatifs ont également été tués.

« En Cisjordanie, il y a eu des attaques contre des écoles situées près du mur de séparation israélien, à proximité des colonies israéliennes et des routes de contournement », a-t-il ajouté.

À la mi-décembre, 352 bâtiments scolaires avaient été endommagés, soit plus de 70 % des infrastructures éducatives de l’enclave, selon les chiffres de l’ONU. 

17h47 : L’Unicef lance un nouvel appel au cessez-le-feu humanitaire

L’Unicef, le fonds des Nations unies pour l’enfance appelle à nouveau à un cessez-le-feu à Gaza. Sur X (anciennement Twitter), la branche de l’ONU consacrée à la défense des droits des enfants dit « continuer d’appeler à un cessez-le-feu humanitaire », et met en exergue le témoignage d’un jeune Palestinien touché par le conflit.

17h10 : L’armée israélienne opère un réajustement des tactiques de combat

L’armée israélienne commence à libérer des milliers de soldats, moins de réservistes seront mobilisés. On parle ici d’une nouvelle gestion des effectifs déployés dans la bande de Gaza, explique notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Des réservistes rentrent chez eux pour permettre la relance de l’économie et aussi, en particulier, l’ouverture avec un grand retard de l’année universitaire. Plus précisément, ce sont cinq brigades de réservistes qui sont libérées. Les soldats sont rendus à leurs occupations civiles. 

« Tsahal doit planifier son dispositif de manière intelligente », explique le porte-parole de l’armée, le général Daniel Hagari, « car nous serons sollicités pour des tâches et des combats supplémentaires tout au long de cette année ». En d’autres termes, une partie des réservistes israéliens mobilisés depuis le 7 octobre dernier, date de l’assaut du Hamas, vont marquer une pause, notamment sur le front de Gaza. Mais les responsables militaires israéliens sont unanimes pour estimer que la guerre va se poursuivre tout au long de 2024. C’est en fait, indique-t-on, le début d’une nouvelle phase de l’offensive terrestre israélienne avec des degrés d’intensité qui vont varier au cours des prochains mois.

16h29 : Le ministre israélien de la Sécurité nationale souhaite un retour des colons à Gaza et une « émigration » palestinienne

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a appelé à un retour de colons juifs à Gaza, après la guerre en cours, et à « encourager » la population palestinienne à émigrer, au lendemain d’un appel similaire d’un autre ministre d’extrême droite.

« La promotion d’une solution encourageant l’émigration des habitants de Gaza est nécessaire. C’est une solution correcte, juste, morale, et humaine », a-t-il déclaré lors d’une réunion de son parti, selon les propos qu’il a lui-même partagés sur les réseaux sociaux. « J’en appelle au Premier ministre et au ministre des Affaires étrangères, c’est l’occasion de mettre au point un projet visant à encourager l’émigration des habitants de Gaza vers d’autres pays du monde », a ajouté le ministre de la Sécurité nationale

Il a affirmé que le départ de Palestiniens de la bande de Gaza qu’il appelle de ses vœux ouvrirait aussi la voie au rétablissement de colonies juives dans le territoire palestinien.

Israël a évacué en 2005 son armée et ses quelque 8 000 colons de ce territoire palestinien occupé depuis 1967, dans le cadre du plan de retrait unilatéral du Premier ministre d’alors Ariel Sharon.

15h20 : Trois avions humanitaires venus du Qatar atterrissent en Égypte 

Trois avions qatariens sont arrivés dans la ville égyptienne d’El-Arish, dans le nord du Sinaï. Ces avions transportent de l’aide humanitaire à destination de la population de Gaza, annonce le ministère des Affaires étrangères du Qatar sur X (anciennement Twitter).

15h02 : Le navire de guerre iranien Alborz est entré en mer Rouge

Le destroyer iranien Alborz est entré en mer Rouge par le détroit de Bab el-Mandeb, qui sépare la péninsule Arabique de l’Afrique, a rapporté ce lundi 1er janvier l’agence de presse Tasnim qui n’a pas précisé les raisons de ce déploiement, dans un contexte de tensions sur cette voie stratégique, théâtre d’attaques répétées des Houthis du Yémen contre des navires marchands. La flotte iranienne opère dans la zone « depuis 2009, pour sécuriser les voies de navigation et repousser les pirates, entre autres », a-t-elle précisé.

Depuis le début de la guerre le 7 octobre entre Israël et le Hamas à Gaza, les Houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen et sont proches de l’Iran, ont multiplié les attaques en mer Rouge contre des navires qu’ils estiment « liés à Israël », en solidarité avec le territoire palestinien, bombardé et assiégé par Israël. L’Iran est accusé d’aider les rebelles à mener ces attaques, mais la République islamique a toujours démenti leur fournir des équipements militaires.

14h45 : Retrait du porte-avion USS Gerald Ford, un « appel à la retenue d’Israël » ?

Le porte-avion nucléaire USS Gerald Ford quitterait dans les prochains jours la Méditerranée orientale, selon le groupe de presse australien ABC News. L’USS Gerald Ford est le plus récent et le plus grand des porte-avions de la Marine américaine. Les Etats-Unis l’avaient déployé en Méditerranée orientale après l’attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre dernier. Objectif : protéger Israël, et empêcher l’Iran d’élargir le conflit à l’échelle régionale.

Pourquoi ce retrait ? Joint par RFI, Karim Bitar, professeur de relations internationales à l’université Saint-Joseph de Beyrouth estime « qu’un seul de ces porte-avions est largement suffisant pour achever cet objectif, pour frapper l’Iran au cas où il y aurait des velléités d’attaquer Israël. Et aujourd’hui, par ailleurs, on ne peut pas exclure le fait que ce retrait de [l’USS Gerald Ford] soit aussi un message à envoyer à Israël car, aujourd’hui, il semble clair que ni le Hezbollah, ni l’Iran, n’ont véritablement envie ou intérêt à voir un élargissement du champ du conflit. »

« Par contre, on entend de plus en plus de déclarations de ministres israéliens qui souhaitent quant à eux aller au bout et se servir de ce parapluie américain pour éventuellement régler leurs comptes aux autres alliés régionaux de Téhéran », ajoute-t-il. « Donc il ne faut pas exclure que ce soit peut-être aussi un appel à la retenue envoyé à Israël, tout en gardant à l’esprit que très rapidement, les États-Unis pourraient à nouveau renforcer leur présence en Méditerranée si Israël était véritablement menacée. »

Karim Bitar souligne également qu’aux États-Unis, en pleine année électorale, de nombreuses voix s’élèvent et estiment que le pays est allé trop dans son soutien inconditionnel à Israël. D’où cette inflexion de la politique américaine dans le conflit.

14h10 : D’intenses combats dans la bande de Gaza depuis le début de la journée 

Israël a retiré ses chars de certains quartiers de Gaza lundi tout en intensifiant ses bombardements sur l’enclave palestinienne, ont indiqué des habitants, une manoeuvre qui témoigne de l’entrée du conflit dans une nouvelle phase. Les combats dans les parties centrales de l’enclave se sont poursuivis sans relâche lundi, ont indiqué les habitants, avec des chars pénétrant dans al Bureij et des frappes aériennes ciblant al Nusseirat, al-Maghazi et la ville méridionale de Khan Younès. Les frappes sur al-Maghazi ont tué au moins 10 personnes lundi matin, ont indiqué les responsables de la santé. Les opérations militaires israélienne n’empêchent pas le Hamas de continuer à tirer des roquettes, comme en témoigne la salve reçue par Tel-Aviv dans la nuit de dimanche à lundi.

13h54 : En Cisjordanie, un record de violences de colons sur des Palestiniens en 2023 selon les ONG

Les actes de violences de colons israéliens contre des Palestiniens en Cisjordanie occupée ont enregistré un record en 2023 et fait au moins dix morts, a annoncé lundi l’ONG israélienne de défense des droits humains Yesh Din. « La violence des colons est la politique du gouvernement israélien », a dénoncé l’organisation dans un communiqué, précisant que le nombre d’incidents, leur gravité, « le nombre d’Israéliens impliqués et le bilan » des violences ont battu des records en 2023, surtout depuis le 7 octobre. « Les deux mois passés » depuis cette date « ont été particulièrement violents », a rapporté Yesh Din qui a recensé 242 actes de violence.

Des dizaines d’habitations et de véhicules appartenant à des Palestiniens ont été endommagés par des colons en 2023, selon cette organisation qui comptabilise ces violences depuis 2006. L’agence des Nations unies chargée de la coordination humanitaire (Ocha) a recensé 1 225 attaques de colons sur des Palestiniens en 2023. Parmi ces attaques, Yesh Din évoque deux épisodes particulièrement violents, perpétrées par « un grand nombre de colons israéliens » : le premier à Huwara en février, et le second à Turmus Ayya en juin, deux villes palestiniennes entre Naplouse (nord) et Ramallah (centre). « Des centaines d’Israéliens ont attaqué des villages palestiniens, mettant le feu à des dizaines de maisons et de véhicules », a détaillé Yesh Din.

13h35 : Des soldats israéliens combattant dans la bande de Gaza

12h48 : Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 21 978 morts dans la bande de Gaza

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 21 978 morts depuis le 7 octobre. Ce bilan comprend 156 personnes tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé cette source, qui a aussi fait état de 57 697 personnes blessées depuis le début de la guerre Israël-Hamas.

12h23 : Retour imminent de Méditerranée orientale du porte-avions USS Gerald Ford

Selon le groupe de presse australien ABC News, le porte-avion nucléaire USS Gerald Ford va quitter dans les prochains jours le Moyen-Orient. Les Etats-Unis avaient déployé le porte-avion en Méditerranée orientale après l’attaque sanglante menée par le Hamas en Israël le 7 octobre dernier.

L’USS Gerald Ford, ses huit escadrilles de chasseurs et ses 4 000 membres d’équipage devrait quitter la Méditerranée orientale dans les prochains jours. L’information  a été donnée par deux haut responsables américains à la chaîne ABC News. Le ministère de la défense américain n’a lui pas souhaité réagir, alors qu’en Israël un général de division parle d’un retrait « un peu inquiétant ».

Début octobre, le plus récent et le plus grand des porte-avions américains terminait son premier déploiement opérationnel lorsque Washington l’a redirigé dans la région. Objectif est de montrer son soutien à Israël au lendemain de l’attaque du Hamas, et dissuader l’Iran et le Hezbollah d’élargir le conflit à l’échelle régionale. Il y a deux semaines, le secrétaire d’Etat à la défense avait prolongé pour la troisième fois le déploiement du porte-avion – au-delà des fêtes donc, une annonce durement ressentie par l’équipage selon le commandant du navire.

Malgré ce départ, affirme un des hauts responsables interrogés par ABC News, « les Etats-Unis disposent toujours d’une très grande capacité militaire dans la région, et d’une grande flexibilité » pour ajouter d’autres navires de guerre – deux supplémentaires sont arrivés dans la région la semaine dernière. Et un second porte-avion nucléaire reste à proximité du Yémen pour empêcher les attaques des rebelles Houthis contre des navires commerciaux en signe de soutien au Hamas.

11h19 : L’armée israélienne continue ses opérations dans la bande de Gaza

L’armée israélienne continue d’opérer dans la bande de Gaza, dit-elle dans un communiqué publié sur son compte X (ex-Twitter). Elle affirme notamment avoir éliminé Adil Mismah, commandant « qui a participé à l’invasion du Hamas le 7 octobre, ainsi qu’au massacre et à l’attaque d’autres communautés entourant Gaza ». Elle a frappé des cibles du Hamas et du Jihad islamique à Shejaiya « utilisées pour mener des guerres et ont localisé de grandes quantités d’armes », selon elle. Les troupes navales israéliennes ont frappé du Hamas et « ont continué à soutenir les troupes terrestres de Tsahal à Gaza ».

11h12 : En mer Rouge, le Royaume-Uni se dit prêt à des « actions directes » contre les Houthis

Le Royaume-Uni est « prêt à prendre des actions directes » contre les rebelles Houthis du Yémen, qui multiplient les attaques en mer Rouge contre des navires marchands, écrit le ministre de la Défense britannique Grant Shapps dans le Daily Telegraph lundi. Ces avertissements de Londres interviennent alors que la tension continue de monter en mer Rouge, par où transite 12% du commerce mondial.

Dimanche, l’armée américaine a indiqué avoir coulé trois navires des Houthis, après des attaques contre un porte-conteneurs du transporteur danois Maersk. Dix rebelles ont été tués dans cette frappe, selon un porte-parole du mouvement. Le Royaume-Uni, qui fait partie de la coalition internationale créée pour faire face aux attaques des Houthis en mer Rouge, a envoyé mi-décembre le destroyer britannique HMS Diamond dans la région. Dans une tribune intitulée « Nous devons protéger la mer Rouge », Grant Shapps affirme que le Royaume-Uni est « prêt à prendre des actions directes » contre les rebelles Houthis.

« Nous n’hésiterons pas à prendre des mesures supplémentaires contre les menaces à la liberté de navigation en mer Rouge », poursuit-il, rappelant que le HMS Diamond a déjà abattu un drone d’attaque ciblant la navigation commerciale.

10h35 : Une intervention Croissant Rouge palestinien à Khan Younès

Le Croissant Rouge palestinien a posté sur son compte X (ex-Twitter), la vidéo d’une intervention à Khan Younès. Elle fait état de blessés et de morts après le bombardement israélien d’une maison. Cette vidéo tournée par un volontaire de l’organisation ne comporte pas de date.

10 heures : La guerre à Gaza se poursuivra « tout au long » de l’année 2024, estime l’armée israélienne

La guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza se poursuivra « tout au long » de l’année 2024, a déclaré dimanche soir Daniel Hagari, un porte-parole de l’armée israélienne dans un message aux troupes pour le Nouvel An. « L’armée israélienne doit planifier à l’avance car nous serons sollicités pour des tâches et des combats supplémentaires tout au long de cette année », a-t-il annoncé.

Il a également insisté sur le fait que des dizaines de milliers de réservistes israéliens seront nécessaires pour la poursuite des combats mais que certains d’entre eux feront une pause dans la guerre, pour se préparer à des « combats prolongés ». « Certains réservistes retrouveront leur famille et leur emploi cette semaine », a assuré Daniel Hagari, ce qui leur « permettra de reprendre des forces pour les activités à venir au cours de l’année prochaine », en 2024. L’armée est en train de planifier le déploiement de ses troupes dans les mois à venir, a-t-il ajouté.

8h36 : En Turquie, manifestation monstre à Istanbul « contre le terrorisme du PKK et d’Israël »

Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées lundi autour du pont de Galata à Istanbul pour dénoncer le « terrorisme du PKK et d’Israël » et soutenir les Palestiniens de Gaza, a indiqué l’agence turque officielle Anadolu. Les manifestants répondaient, en ce premier jour de l’année, à l’appel d’une plate-forme de plus de 300 organisations et associations à se rassembler sous le slogan « Miséricorde à nos martyrs, soutien à la Palestine, malédiction sur Israël ».

L’armée turque a perdu fin décembre 12 soldats dans deux attaques séparées attribuées au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l’Irak. Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas par ailleurs, le chef de l’État turc, Recep Tayyip Erdogan, soutien traditionnel de la cause palestinienne, a multiplié les invectives à l’égard d’Israël, dénonçant aussi le soutien des États-Unis au gouvernement israélien.

La foule compacte, munie de drapeaux turcs et palestiniens, a commencé de converger avant le lever du jour vers le pont de Galata qui enjambe la Corne d’Or le long du Bosphore et s’étirait également le long de la rive européenne d’Istanbul en scandant « Mort à Israël, Hors de Palestine » et « Dieu est grand ».

7h08 : Pas de trêve pour le réveillon et le passage à 2024

Des attaques de drones sur le nord d’Israël, bombardements à Gaza, il n’y aura pas eu de trêve pour le réveillon. 2024 a été accueillie avec des alertes dans la région de Tel Aviv. À minuit et quelques minutes, une vingtaine de roquettes ont été tirées à partir de Gaza vers le centre d’Israël comme pour saluer la nouvelle année. Cela faisait un bon moment que ce genre de tirs ne s’était pas produit. Le tir a été revendiqué par le Hamas. Les roquettes, des M-90, ont été interceptées sans faire de dégâts, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.

La guerre va se poursuivre tout au long de 2024 a prévenu hier soir le général Daniel Hagari, le porte-parole de l’armée israélienne. Mais il faut signaler deux éléments. D’abord, le fait que Tsahal commence à réduire de manière significative les troupes qui se trouvent sur le sol de la Bande de Gaza. Et aussi que les américains annoncent que le Porte-avion Gerald Ford va quitter la Méditerranée pour rejoindre sa base américaine. C’est un signal très fort pour toutes les parties, y compris pour Israël.

Mais il y a une note d’optimisme pour 2024 tout de même.Israël se dit disposé à permettre l’acheminement d’aide humanitaire pour Gaza par voie maritime. Les marchandises seront soumises à une inspection de sécurité dans le port chypriote de Larnaca avant d’être transportées vers la côte de Gaza, à une distance de 370 kms.

Le problème est le manque d’infrastructure en eau profonde sur la côte gazaouie. Pour le ministre israélien des affaires étrangères Eli Cohen a la solution proviendrait de pays européens disposant de navires capables d’accoster directement sur les côtes de Gaza. Un projet à suivre, donc.

6h29 : Une marche pour Gaza à Istanbul, en Turquie

Une marche de soutien à Gaza a débuté sur le pont de Galata à Istanbul. 29 groupes de la société civile organisent cet événement, rapporte la chaîne Al-Jazeera. Ibrahim Besinci, président de la Fondation de la jeunesse turque (TUGVA), l’un des organisateurs, a déclaré plus tôt lors d’une conférence de presse à Istanbul que l’événement avait pour but d’être « la voix de la Palestine » dans une « lutte pour l’humanité et la justice ».

6h01 : Une manifestation en soutien à Gaza à Ramallah, en Cisjordanie occupée

5h47 : Dix rebelles houthis du Yémen tués lors d’une riposte américaine en mer Rouge

Les rebelles yéménites ont tenté d’aborder un porte-conteneurs de la compagnie maritime Maersk. La marine américaine a riposté en détruisant trois de leurs bateaux, a-t-on appris ce dimanche 31 décembre. Dix Houthis ont été tués dans ces hostilités. Depuis le 7 octobre, date de l’attaque du Hamas en Israël, ce type d’attaques se multiplie.

5h25 : Feu vert israélien pour la création d’un corridor humanitaire maritime entre Chypre et Gaza

Le gouvernement israélien a donné son accord pour la création d’un corridor maritime entre Chypre et Gaza pour le transport de l’aide humanitaire. Les chargements seraient inspectés par les Israéliens sur l’île européenne, avant le départ des bateaux pour l’enclave palestinienne.

5 heures : les frappes israéliennes ont continué sur Gaza, les tirs de roquettes du Hamas sur Israël aussi

L’armée israélienne a poursuivi le bombardement intensif de Gaza, faisant au moins 24 morts dans la nuit. Le Hamas a tiré des tirs de roquettes sur Tel-Aviv et le sud d’Israël au moment exact du Nouvel An.


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