Des affrontements violents ont éclaté à Dahra le vendredi 9 février dernier, en réaction au report de la présidentielle prévue pour février 2024. La gendarmerie a procédé à l’arrestation de 24 manifestants, parmi lesquels se trouvent 4 enseignants, tous affiliés à l’ex Parti Pastef. Les protestataires réclamaient le respect du calendrier électoral et ont exprimé leur mécontentement en bloquant la circulation dans les principales artères de la ville et en incendiant des pneus.
Les individus interpellés font face à des poursuites pour participation à une manifestation non autorisée, conformément à la loi en vigueur. La réaction des forces de l’ordre a été ferme face à ces actes de trouble à l’ordre public.
Depuis le déroulement des événements, la devanture de la gendarmerie est assaillie par les parents et les proches des manifestants arrêtés. Selon nos informations, parmi les personnes détenues, six femmes sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Dahra.
Ces arrestations et les tensions persistantes soulignent les profondes divisions et les frustrations qui règnent dans certaines parties du pays à l’approche de l’élection présidentielle. Les autorités sont appelées à gérer la situation avec prudence et à garantir le respect des droits de tous les citoyens, tout en maintenant l’ordre et la sécurité dans la région.
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