Dans la nuit du vendredi 13 juin 2025, Israël a déclenché une offensive militaire majeure contre l’Iran, marquant une escalade sans précédent dans les tensions déjà vives entre les deux puissances régionales. L’opération aérienne, baptisée « Rising Lion », a visé plusieurs installations militaires et nucléaires stratégiques à Téhéran et Natanz, provoquant des destructions considérables et la mort de figures de premier plan du régime iranien.
Selon des sources militaires israéliennes, plus de 200 avions de chasse ont été mobilisés pour cette opération, larguant environ 330 munitions de précision sur des sites identifiés comme essentiels au programme nucléaire iranien. Parmi les cibles figurait notamment le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, tué dans l’attaque. Cette frappe s’inscrit dans la volonté affichée d’Israël d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, alors que les services de renseignement faisaient état de progrès accélérés dans l’enrichissement d’uranium.
La réaction iranienne ne s’est pas fait attendre. Qualifiant cette attaque de « déclaration de guerre », le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a saisi d’urgence le Conseil de sécurité des Nations unies, dénonçant une violation grave de la souveraineté iranienne et appelant à une condamnation internationale.
En représailles, les Gardiens de la Révolution ont lancé plus de 100 drones armés vers Israël, dont la majorité aurait été interceptée par le système de défense Dôme de Fer. Cependant, plusieurs impacts ont été signalés dans le nord du pays, alimentant les craintes d’un engrenage militaire.
L’opération intervient dans un contexte déjà tendu, alors que les pourparlers sur le nucléaire iranien étaient dans l’impasse. Elle risque de torpiller définitivement les négociations diplomatiques en cours, tout en provoquant une instabilité régionale majeure.
Sur les marchés, l’attaque a eu des effets immédiats : le baril de pétrole a bondi de plus de 8 %, dépassant les 110 dollars, et plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs vols dans la région du Golfe, perturbant le trafic aérien international.
Les capitales occidentales, tout en exprimant leur préoccupation face au programme nucléaire iranien, ont appelé au calme et à la retenue. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exhorté les deux parties à éviter une escalade qui pourrait embraser l’ensemble du Moyen-Orient, une région déjà fragilisée par les conflits en Syrie, au Liban et à Gaza.
Alors que les tensions s’intensifient et que les messages de représailles se multiplient, la menace d’un conflit ouvert entre Israël et l’Iran n’a jamais été aussi tangible. Une telle confrontation pourrait impliquer d’autres acteurs régionaux comme le Hezbollah, les milices chiites en Irak, ou encore les États du Golfe, avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour la stabilité mondiale, en particulier en matière de sécurité énergétique.
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