À Kaolack, une partie de la communauté musulmane a célébré la Korité. C’est notamment le cas dans le quartier Dialègue, à la mosquée Al Falah, où l’imam Ibrahima Cissé a consacré son sermon de la prière de l’Aïd el-Fitr, ce dimanche, aux bienfaits de la lecture du Coran.
Selon lui, la lecture du Coran est extrêmement bénéfique à plusieurs niveaux, tant sur le plan spirituel que personnel.
L’imam a rappelé que la lecture du Coran rapproche le croyant d’Allah et renforce sa spiritualité.
Se basant sur plusieurs hadiths, il a souligné que la récitation du Coran est une source de bénédictions et de récompenses dans l’au-delà, particulièrement pour ceux qui le lisent avec assiduité et appliquent ses enseignements dans leur vie quotidienne.
Ainsi, la lecture du Coran ne se limite pas à un simple exercice spirituel, mais a un impact profond sur la vie du croyant, aussi bien sur le plan personnel que collectif.
Dans son sermon, l’imam Ibrahima Cissé a également abordé la question récurrente de la division des musulmans lors des grandes fêtes religieuses, notamment l’Aïd el-Fitr et l’Aïd el-Kébir. Selon lui, cette division trouve son origine dans des divergences d’interprétation des calendriers lunaires et des méthodes d’observation du croissant lunaire.
Il a souligné que cette situation affaiblit l’unité de la communauté musulmane, alors que celle-ci devrait être un principe fondamental durant ces moments de célébration.
L’imam Ibrahima Cissé a ensuite exprimé son inquiétude face à la démission de certains parents dans l’éducation de leurs enfants, un phénomène préoccupant aux conséquences graves pour l’avenir des jeunes et de la société en général.
Il a identifié plusieurs causes à cette situation :
• Un manque d’instruction chez certains parents, les empêchant de mesurer pleinement l’importance de leur rôle éducatif.
• L’influence de la modernisation et de certaines tendances extérieures qui favorisent une éducation laxiste, où l’autorité parentale est minimisée.
• L’absence d’encadrement parental, pouvant entraîner des comportements déviants chez les jeunes, tels que la consommation de drogue et la violence.
L’imam a également regretté la disparition progressive de l’éducation traditionnelle, qui inculquait autrefois des valeurs fondamentales comme le respect, l’entraide et la responsabilité.
Pour conclure, l’imam Ibrahima Cissé a insisté sur l’importance de l’éducation religieuse dans la transmission des valeurs morales, de l’éthique et de la spiritualité. Il a exhorté les parents à s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants afin de leur inculquer de solides bases religieuses et morales, essentielles à leur avenir et à celui de la société.
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