Le Ngalax, ce délicieux plat composé de mil, de patte d’arachide, de pain de singe et de sucre, mobilise des familles de confession chrétienne, épaulées par leurs voisins musulmans, pour sa préparation minutieuse. Dans un geste d’unité et de solidarité, musulmans et chrétiens s’unissent dans cette tâche, renforçant ainsi les liens interreligieux qui font la richesse de cette communauté.
Malgré les défis économiques, les ménages de Tattaguine ont vaillamment maintenu cette tradition immuable. La demande pour le Ngalax dépasse souvent les attentes, témoignant de son importance dans le tissu social de la région.
Les ingrédients essentiels tels que le pain de singe, la farine de mil et la pâte d’arachide sont incontournables dans la préparation de ce mets emblématique. Des familles comme celle de Virginie Sarr Ndong et Aby Faye, grâce à leurs activités agricoles, parviennent à se procurer ces éléments cruciaux sans difficulté apparente.
Certains, comme Jean Paul Ndior, ajustent leurs contributions en fonction de leurs moyens, soulignant ainsi l’importance de la tradition tout en étant conscients des réalités financières de chacun.
D’autres, comme Eugénie Fakhar Ndong, adoptent des stratégies astucieuses pour contourner les hausses de prix, achetant les produits nécessaires plus tôt pour éviter les spéculations.
Dans cette harmonie interconfessionnelle, même des professionnels comme Moussa Thiam, tailleur de son état, reçoivent une quantité importante de Ngalax de leurs clientes.
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