103 chauffeurs ont été licenciés par les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), une décision qui suscite la colère et l’incompréhension chez les concernés. Ces derniers ont fait face à la presse ce lundi pour dénoncer ce qu’ils qualifient de traitement injuste et pour exiger leur réintégration immédiate au sein de la société.
Abdou Kane, porte-parole des chauffeurs, est revenu sur leur parcours au sein des ICS. Selon lui, la plupart des chauffeurs ont été enrôlés directement par la société dès leur arrivée en 2018. Cependant, au fil des années, ils auraient été redirigés vers un prestataire externe, une situation qu’ils rejettent fermement.
« Nous nous considérons comme des travailleurs permanents des ICS. Nous refusons catégoriquement d’être des employés d’une autre structure. Nous exigeons notre réintégration et des contrats en bonne et due forme », a martelé Abdou Kane.
Les chauffeurs dénoncent également l’absence d’équipements de protection adéquats et appellent la direction à améliorer leurs conditions de travail.
Malgré leur frustration, les chauffeurs se disent ouverts au dialogue avec la direction. « Nous voulons une solution pacifique. Le dialogue reste notre priorité », ont-ils assuré.
À noter que des représentants de l’Union des routiers ont pris part à cette rencontre avec la presse, affichant leur solidarité avec les chauffeurs licenciés.
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