Ligue des champions: l’heure de vérité pour le PSG face au Borussia Dortmund

Ligue des champions: l’heure de vérité pour le PSG face au Borussia Dortmund

Pour rejoindre Wembley et la finale de Ligue des champions, le Paris Saint-Germain va devoir renverser la situation mardi 7 mai face à Dortmund au Parc des Princes, après la défaite du match aller (1-0).

« On est sûr qu’on va remonter ce score et qu’on va se qualifier pour la finale », assure Kylian Mbappé, l’attaquant vedette du Paris Saint-Germain. Et d’ajouter : « Il y a beaucoup de pression, c’est normal parce qu’il y a une place en finale de Ligue des champions, ce qui n’est pas négligeable. D’autant plus quand on connaît le passif du club dans la compétition. »

Aidé par un tableau ouvert depuis les huitièmes de finale, le PSG a retrouvé en demi-finale aller un club qu’il a maîtrisé en phase de poule (2-0; 1-1). Mais contre les Parisiens, les joueurs de Dortmund ont eu plus de détermination pour forcer leur destin.

Trouver des solutions en défense

Avec Lucas Hernandez forfait après une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche et qui sera éloigné des terrains de longs mois, Nuno Mendes en dedans physiquement, l’entraîneur du PSG Luis Enrique va devoir trouver des solutions en défense pour espérer de nouveau retourner la situation. Après s’être blessé sur le but de Dortmund à l’aller, Hernandez a été remplacé mercredi par le Brésilien Lucas Beraldo, apprécié par son entraîneur pour ses passes qui cassent les lignes. Mais, à 20 ans, il découvre les matches de ces hauteurs vertigineuses. Or, pour se qualifier en finale de Ligue des champions à Wembley, la défense parisienne devra obligatoirement être solide.

Pour contrôler le jeu en profondeur de Dortmund, mal maîtrisé à l’aller à l’image du but de Niclas Füllkrug, Luis Enrique devra choisir entre le jeune Brésilien ou le Portugais Danilo Pereira, 32 ans.

Lors du match aller, les Parisiens n’ont pas mis assez d’intensité. Ils ont perdu trop de duels, comme Nuno Mendes et Bradley Barcola, qui ont paru émoussés ou inhibés. Sans compter le milieu Warren Zaïre-Emery, moins impressionnant depuis plusieurs semaines, qui arrive trop peu à se projeter. Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé ont trop peu pesé.

« Les joueurs ne sont pas des robots ou des machines. On a manqué d’intensité face à une atmosphère contre nous. On n’a pas été incisifs. Je n’ai rien à reprocher à l’état d’esprit de mes joueurs en seconde période. Cela n’a rien à voir avec la tactique, on a manqué de chance pour marquer », avait indiqué Luis Enrique à l’issue de la première manche.

Marquinhos est confiant

Le capitaine parisien Marquinhos a assuré que le PSG était « confiant », « prêt émotionnellement » et qu’il pouvait « faire mieux ». « Après le match, on s’est dit qu’on pouvait faire mieux et le coach a cadré cela et nous a montré la stratégie », a déclaré le défenseur brésilien, qui sera aligné en charnière aux côtés de Danilo ou de Lucas Beraldo en raison du forfait de Lucas Hernandez. Selon le capitaine de 29 ans, qui jouera sa 3e demi-finale de C1 avec Paris, Dortmund « est un grand adversaire » et mardi « le match va être très dur », mais « ce n’est pas maintenant qu’on va tout changer ».

Les hommes de Luis Enrique devront à tout prix l’emporter, d’au moins un but pour jouer la prolongation et plus s’ils veulent décrocher une qualification sans passer par des tirs au but, quatre ans après la finale perdue (1-0) à Lisbonne contre le Bayern Munich, à l’époque du Covid-19. 


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