Des allégations graves émanent des séparatistes touaregs au Mali, qui accusent l’armée malienne et les mercenaires russes de Wagner d’avoir tué sept civils originaires du Tchad et du Niger lors de frappes de drones près de la frontière algérienne.
Selon les informations fournies par le Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), les frappes auraient visé un point de vente de carburant à Talhandak dans la nuit de mardi à mercredi. Le village, situé à proximité de la frontière algérienne, est considéré comme un carrefour stratégique. L’armée malienne, en coalition avec les forces de Wagner, est pointée du doigt dans cette affaire.
Interrogé sur ces accusations, l’état-major de l’armée malienne a choisi de ne pas commenter l’information, tandis que Fousseynou Ouattara, vice-président de la commission défense et sécurité du Conseil national de transition, a qualifié ces allégations de « affabulations proférées par des terroristes ».
La DW (Deutsche Welle) a tenté de recueillir des témoignages auprès des habitants de la région, mais ces derniers n’étaient pas en mesure de confirmer les faits.
Cependant, Paul Oula, analyste des questions sécuritaires, reconnaît une augmentation de l’insécurité dans la région ces derniers temps. Il attribue cette situation en partie à la tension diplomatique entre le Mali et l’Algérie, exacerbant les tensions dans cette zone frontalière et entraînant des attaques sporadiques.
Il est à noter que les forces armées maliennes et les mercenaires russes de Wagner ont souvent été accusés de crimes contre les civils dans la région, alimentant ainsi les préoccupations concernant les violations des droits de l’homme et la sécurité des populations civiles dans le nord du Mali.
En savoir plus sur LE DAKAROIS
Subscribe to get the latest posts sent to your email.