Montée des eaux du fleuve Sénégal : Bakel et Matam sous haute surveillance, baisse observée à Kidira

Les dernières mesures des niveaux du fleuve Sénégal et de la Falémé révèlent une montée continue des eaux à Bakel et Matam, tandis qu’une baisse est enregistrée à Kidira, selon une note de la situation hydraulique rendue publique aujourd’hui.

À Bakel, sur le fleuve Sénégal, la situation est particulièrement préoccupante. Le niveau des eaux a atteint 1018 cm, dépassant ainsi la cote d’alerte fixée à 1000 cm. L’écart par rapport à cette cote critique est désormais de 18 cm, signalant un risque d’inondation accru dans la région.

À Matam, la situation est également surveillée de près. La cote actuelle du fleuve se situe à 790 cm, à seulement 10 cm de la cote d’alerte fixée à 800 cm. Cette proximité avec la cote critique laisse craindre une possible atteinte de la limite d’alerte dans la journée, ce qui pourrait entraîner des débordements et des inondations dans les zones riveraines.

En revanche, à Kidira, une tendance à la baisse est observée, avec un niveau d’eau actuel de 958 cm. Ce chiffre reste en deçà de la cote d’alerte fixée à 1000 cm, avec un écart de 42 cm. Bien que la situation soit moins critique à Kidira, la vigilance reste de mise.

Les autorités locales et les populations riveraines sont invitées à suivre de près l’évolution de la situation et à se préparer à d’éventuelles mesures d’évacuation si les niveaux d’eau continuent d’augmenter. La montée des eaux à Bakel et Matam, combinée à des conditions météorologiques imprévisibles, pourrait provoquer des inondations dans ces régions, menaçant les habitations et les infrastructures.

Le fleuve Sénégal, qui traverse plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, joue un rôle crucial dans l’économie et la vie quotidienne des populations riveraines. Les fluctuations de son niveau d’eau sont donc suivies avec une attention particulière, surtout en cette saison des pluies.

Les autorités continuent de surveiller de près la situation, et des mises à jour seront fournies au fur et à mesure que les relevés hydrauliques évolueront.


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