Le tribunal d’instance de Dakar a récemment ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de la présidentielle de 2024. Cependant, la Direction générale des élections (DGE) persiste dans son refus de remettre au mandataire du président de Pastef, Ayib Daffé, les fiches de parrainages nécessaires.
Malgré la décision du juge Ousmane Racine Thione en faveur de Sonko, Ayib Daffé a de nouveau essuyé un refus de la part de la DGE le mardi 19 décembre. Invité à se rapprocher de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) par la DGE, il n’a pas réussi à obtenir la réinscription de Sonko sur les listes électorales.
Face à cette situation, les avocats du leader des Patriotes ont publié un communiqué exprimant leur protestation contre cette nouvelle violation des droits de leur client et un refus d’exécution d’une décision de justice. Sonko et ses partisans envisagent maintenant de porter l’affaire devant le Conseil constitutionnel et la Commission électorale nationale autonome (CENA). Des rumeurs circulent également sur leur intention de saisir la Cour pénale internationale, considérant l’entrave à une décision judiciaire comme une menace sérieuse susceptible de provoquer des tensions dans le pays, assimilable à un crime contre l’humanité.
Dans le cadre de cette démarche, les avocats de Sonko, accompagnés de son mandataire, prévoient de se rendre successivement aux ministères de la Justice et de l’Intérieur, ainsi qu’à la Caisse de dépôts et consignations. Un huissier de justice sera présent pour constater les faits. Une fois ces démarches accomplies, ces éléments seront ajoutés au dossier qui sera déposé auprès du Conseil constitutionnel. Ousmane Sonko demeure déterminé à surmonter ces obstacles pour défendre sa candidature présidentielle.
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