Une vive polémique a éclaté suite aux propos tenus par Badara Gadiaga lors de son passage dans l’émission Quartier Général, diffusée sur la TFM. Des déclarations jugées déplacées à l’encontre des personnalités politiques Ousmane Sonko et Amadou Ba ont suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et dans l’opinion publique.
Face à cette controverse, Bouba Ndour, directeur des programmes de la TFM, est sorti de son silence dans une interview accordée à IGFM pour apporter des éclaircissements sur la position du Groupe Futurs Médias (GFM).
Bouba Ndour a tenu à rappeler que Quartier Général fête cette année ses dix ans d’existence, et s’est toujours démarquée par sa rigueur et son sérieux. « Depuis sa création, Quartier Général n’a jamais été le théâtre de dérapages, que ce soit de la part des présentateurs ou des chroniqueurs », a-t-il affirmé, tout en reconnaissant avoir été interpellé par de nombreux téléspectateurs après la diffusion de l’émission.
Il a toutefois relativisé l’ampleur des réactions en soulignant la grande popularité de l’émission, qui pourrait selon lui justifier l’intensité des réactions observées.
Le directeur des programmes a insisté sur la responsabilité individuelle des intervenants. « Chacun doit répondre de ses paroles », a-t-il déclaré. Toutefois, il a également reconnu que la chaîne avait un rôle à jouer dans la gestion de ces situations : « Nous avons aussi une part de responsabilité, et nous devons en tirer les enseignements. »
Bouba Ndour a tenu à réaffirmer les valeurs du Groupe Futurs Médias, rappelant que le respect des personnes et des institutions reste un principe fondamental. « Le propriétaire du groupe a toujours été clair : il n’apprécie pas les insanités. Malgré les attaques dont il fait souvent l’objet, il n’a jamais cédé à la provocation », a-t-il souligné.
Enfin, Bouba Ndour a exprimé le souhait d’apaiser les tensions et de rétablir la confiance avec le public. « Ceux qui connaissent la philosophie de notre groupe savent que nous ne sommes pas là pour manquer de respect à quiconque », a-t-il conclu, espérant ainsi clore cette polémique et recentrer l’attention sur les missions essentielles du média.
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