Scandale dans le secteur de la pêche au Sénégal : Licences octroyées illégalement à des navires fantômes

Le président de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal, Adama Lam, a récemment soulevé une vive indignation lorsqu’il a dénoncé la distribution anarchique de licences de pêche à des navires dont l’activité demeure obscure. Membre éminent du Groupement des Armateurs et Industriels de la Pêche au Sénégal (GAIPES), Lam a accusé les autorités d’avoir violé les lois et le code de la pêche en octroyant ces licences sans discernement.

Lors d’un atelier consacré à la reddition de comptes dans le secteur halieutique, organisé conjointement par le Forum Civil et le GAIPES, Adama Lam a souligné que les licences ont été accordées de manière peu transparente, contournant ainsi les lois et décrets régissant le secteur. Cette pratique, selon lui, a conduit à un gaspillage inconsidéré des ressources marines, mettant en péril l’équilibre écologique et économique de la nation.

Le thème de cet atelier, axé sur « les enjeux de la publication de la liste des navires de pêche opérant au Sénégal », a été motivé par la récente publication par la ministre de la Pêche d’une liste des navires battant pavillon au Sénégal. Cette initiative a mis en lumière l’ampleur du problème et suscité un débat urgent sur la transparence et la légalité des pratiques dans le secteur de la pêche.

Adama Lam a souligné les conséquences désastreuses de ces pratiques illicites sur l’économie nationale, en particulier sur le secteur de la pêche industrielle, qui constitue un pilier essentiel de l’économie sénégalaise. La surpêche résultant de l’octroi irresponsable de licences a entraîné une paupérisation des pêcheurs, des mareyeurs et des métiers connexes, alimentant ainsi l’émigration clandestine.

Face à cette situation alarmante, Adama Lam appelle à une action urgente pour réguler le secteur de la pêche et préserver les ressources marines du pays. Il met en garde contre les conséquences désastreuses pour l’économie nationale si des mesures concrètes ne sont pas prises rapidement pour remédier à cette crise.


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