La vente de produits censés donner des rondeurs aux femmes prend une tournure judiciaire au Sénégal. Alima Sow, alias « Alima Suppo », considérée comme l’une des figures de ce commerce controversé, ainsi que trois de ses assistantes et trois commerçants, devraient être déférés au parquet ce mercredi 29 janvier, selon L’Observateur.
L’affaire a éclaté après plusieurs témoignages faisant état de graves complications de santé liées à l’usage de ces produits. Selon L’Observateur, des femmes ayant consommé ces fameuses « boulettes pour fesses » ont souffert de crises cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), et, dans certains cas, de décès brutaux.
Face à l’ampleur du phénomène, les autorités ont ouvert une enquête ayant conduit à l’arrestation d’Alima Sow et de son entourage. Depuis plusieurs jours, ces derniers étaient en garde à vue au commissariat central de Guédiawaye avant leur transfert au parquet.
Le commerce de ces produits, souvent vendus sans autorisation médicale, prospère sur les réseaux sociaux et dans certains marchés sénégalais. Présentés comme des « solutions miracles » pour obtenir des courbes généreuses en un temps record, ces substances, sous forme de pilules, d’injections ou de boulettes à ingérer, sont très prisées par de nombreuses jeunes femmes.
Cependant, leur composition reste opaque. D’après des spécialistes, ces produits contiendraient des substances dangereuses pour la santé, notamment des corticoïdes et des hormones en quantité excessive.
L’interpellation d’Alima Suppo et de son réseau pourrait marquer un tournant dans la lutte contre ce trafic. Les autorités semblent décidées à sévir face à ces pratiques qui mettent en danger la vie des consommateurs.
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