Selon le rapport de l’année 2021 de l’ITIE ( Initiative relative à la transparence des Industries extractives), les revenus générés par le secteur extractif ont atteint 223,15 milliards de FCFA, comparativement aux 185,2 milliards de FCFA de l’année précédente. Parmi ces revenus, 206,04 milliards de FCFA ont été alloués au budget de l’État.
Au cours du premier semestre de 2022, le secteur extractif a généré un total de 110,8 milliards de FCFA, dont 93,59 milliards de FCFA ont été alloués au budget de l’État. Cette augmentation des revenus témoigne du dynamisme du secteur et de la stratégie de mobilisation des recettes mise en place par l’État, d’après la note de l’ITIE
Actuellement, le secteur extractif sénégalais se compose principalement d’exploitations minières et de carrières axées principalement sur les exportations, notamment l’or, les phosphates, les sables minéralisés et les calcaires utilisés dans la production de ciment. Cependant, selon la présidente de l’ITIE, Eva Marie Colle Seck, le secteur présente un potentiel limité en termes de création d’emplois, avec environ 10 249 employés dans le secteur formel et 31 000 dans le secteur informel, principalement dans les mines artisanales. Les chaînes de valeur sont peu développées, à l’exception de celle du ciment.
La transformation sur place des produits miniers en produits finis ayant une plus grande valeur ajoutée, et le renforcement des liaisons intersectorielles pouvant accélérer le développement industriel pourraient pallier cette faiblesse.
A ce titre, le secteur privé extractif est invité à veiller à une plus grande implication des nationaux dans la sous-traitance et la fourniture de biens et services, qui constituerait un bon levier pour pallier la faiblesse des emplois directs et la contribution du secteur au PIB.
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