Une étude menée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, impliquant 450 patients diabétiques, met en lumière l’importance de la sensibilisation et des mesures préventives dans le cadre d’un projet de recherche sur l’évaluation des facteurs de risque podologique liés au pied diabétique.
Le projet a pour objectif ultime de développer un modèle de prise en charge novateur des patients diabétiques au Sénégal. Sa première phase a ciblé des patients du centre anti-diabète Marc Sankalé de l’hôpital Abbas Ndao (Dakar) et du centre de prise en charge des diabétiques de Kaolack.
Le Professeur Anna Sarr, intervenant lors d’une cérémonie de réception d’équipements médicaux d’une valeur de 40 millions de francs CFA dans le cadre de ce projet, a souligné l’importance de l’étude dans l’harmonisation et la décentralisation de la prise en charge. Elle espère que cela permettra aux patients de ne plus parcourir des centaines de kilomètres pour recevoir des soins à Dakar.
Les résultats de cette étude, de type descriptif et multicentrique, marquent une étape cruciale dans la prise en charge précoce du diabète, en se basant sur un bilan vasculaire du membre inférieur. La prévention, selon la praticienne, implique la sensibilisation aux mesures préventives pour éviter les lésions au niveau du pied.
Ce projet, initié par le ministère de la Santé et soutenu par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la coopération au développement, vise à dresser un état des lieux des lésions du pied dans deux centres, Marc Sankalé et le centre régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack. La première phase, qui a inclus 450 patients, s’est concentrée sur l’évaluation de l’état des pieds sans lésion.
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