Ousmane Sonko, leader de l’ex-pastef, est en prison. Sa candidature est jusque-là compromise. D’ailleurs ses partisans parlent de « volonté manifeste de l’Etat d’empêcher sa candidature ». Invité du Jury du dimanche sur I Radio, Pape Mahawa Diouf écarte la thèse du règlement de compte politique. « Il s’agit plutôt d’un bras de fer entre M. Sonko et l’institution judiciaire », affirme-t-il. Le Directeur de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) et membre de la cellule de communication de Benno Bokk Yaakar souligne qu’en “démocratie, il y a des limites infranchissables”. « On ne peut pas menacer les institutions publiques, puis menacer les institutions en général, semer le désordre dans le pays. La violence verbale n’a pas suffi, on est passé à la violence physique, à la destruction des biens privés et des biens publics pour finalement attenter à la vie humaine dans ce pays pour finir par faire recours à cette même justice », a-t-il fustigé. Interpellé sur ses allusions concernant l’attentat sur les vies humaines, il a rétorqué : « Il ne nous appartient pas de mettre ceci ou cela sur le dos de qui que ce soit. Nous avons constaté des faits. Il appartient à la justice de dire le droit au nom du peuple Sénégalais et de clarifier toutes ces questions-là »En conclusion, Pape Mahawa Diouf a rappelé que des soupçons graves pèsent sur Ousmane Sonko : « Les faits sont très simples. Il faut revoir la conférence de presse du procureur sur les faits qui sont reprochés à Sonko. Il doit y répondre au nom du droit sénégalais, au nom de la justice sénégalaise. Il attend d’être jugé pour ces faits, mais pour le moment, je pense qu’il n’y a pas encore de décision définitive qui ait été rendue dans ce sens.
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