La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) manifeste sa préoccupation face à la décision du président Macky Sall d’abroger le décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cette décision, jugée en violation des articles 31 de la Constitution et LO 137 du Code électoral, soulève des inquiétudes quant à ses possibles répercussions sur la stabilité et la paix au Sénégal.
Dans un communiqué, SOS Paix met en avant les conséquences potentiellement déstabilisatrices de cette décision pour la paix et la stabilité du pays. Tout en reconnaissant les préoccupations légitimes concernant la gouvernance du processus électoral, l’organisation estime que l’impératif d’enquêter sur les allégations d’irrégularités ne justifie pas une perturbation du calendrier électoral.
SOS Paix condamne fermement le report de l’élection présidentielle, considérant cette mesure comme une menace pour la démocratie et la volonté du peuple. L’organisation exprime son indignation face à la décision unilatérale du président de la République, soulignant l’importance d’une prise de décision concertée.
Dans un appel à la reprise du processus électoral, SOS Paix dénonce les traitements et brimades infligés à certains candidats lors de l’enregistrement de leurs messages à la RTS. L’organisation insiste sur la nécessité d’un dialogue sincère, ouvert et inclusif, dirigé par des experts indépendants ayant le pouvoir de médiation et d’arbitrage, conformément aux dispositions constitutionnelles relatives à la durée du mandat présidentiel.
En conclusion, SOS Paix exhorte le Conseil constitutionnel à assumer ses responsabilités historiques dans ce contexte tendu et invite à une résolution pacifique et consensuelle de la situation.
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