Candidat déclaré à la Présidentielle de 2024 sous la bannière de la coalition «AG Jotna», Me Moussa Diop était hier entre les mains de la Sureté urbaine (Su) où il a été placé en garde à vue, la veille, pour « actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions de la République et diffusion de fausses nouvelles ». Cette garde à vue qui expire d’ailleurs, ce mercredi, sera prolongée, informe le quotidien Libération, « au moins jusqu’à jeudi pour, permettre aux enquêteurs de poser tous les actes de la procédure ».
L’avocat inscrit au barreau de Paris a été interrogé sur l’authenticité des présumés courriers remis aux enquêteurs. Libération apprend qu’il s’agit de présumées lettres du Président à Diagna Ndiaye et de Aly Ngouille Ndiaye, ministre des Mines d’alors, à Jean-Claude Mimran. Interrogé par les enquêteurs, qui lui indiquent que les documents étaient des «faux», en mentionnant, par exemple, l’absence de numéro de transmission sur la lettre prêtée à Aly Ngouille Ndiaye, Me Moussa Diop qui insiste en estimant « avoir reçu les documents de «sources fiables», tout en se gardant encore de les dévoiler » informe le confrère. Il a aussi ajouté que ce n’est pas à lui d’authentifier les documents et qu’il n’avait reçu aucune information pouvant croire qu’ils seraient faux.
Dans cette affaire où Me Moussa Diop faisait part à travers un point de presse d’une « supposée délivrance de permis d’exploration de mines » , le parquet s’était auto-saisi. De même, Aly Ngouille Ndiaye avait aussi déposé une plainte contre l’avocat
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