L’Union européenne exige la tenue de l’élection présidentielle sénégalaise le 25 février 2024

L’Union européenne se mêle au Le concert de désapprobation du report de la Présidentielle sénégalaise, intimant l’ordre mercredi au Président Macky Sall de tenir lesdites élections au 25 février 2024.  

Une préoccupation unanime de l’interruption du processus électoral, ce 3 février, par le Président Macky Sall, frustre la communauté internationale et et autres organismes qui invitent  à remettre les choses à l’endroit.

Entre autres, l’indignation de l’Union européenne, soulignant que le calendrier électoral sénégalais doit être respecté. L’élection Présidentielle doit se tenir à date échue, c’est-à-dire le 25 février 2024.

« L’UE est très préoccupée par le report du scrutin présidentiel. Ce report entache la longue tradition de démocratie au Sénégal et ouvre une période de grande incertitude », déclare Nabila Massrali, porte-parole de la Commission européenne,

L’Ue « demande instamment à la classe politique de prendre rapidement les mesures nécessaires visant à rétablir le calendrier électoral conformément à la constitution du Sénégal et à la charte de la Cedeao ».

L’Union européenne dénonce aussi le fait que cette décision majeure, qui concerne un moment clé de l’exercice démocratique par l’ensemble des citoyens, soit intervenue sans étroite consultation avec l’ensemble des acteurs politiques de manière inclusive et transparente.

Innocence Ntap Ndiaye appelle à une élection apaisée : la présidente du HCDS lance un message de sérénité pour le 25 février 2024

La présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye, a émis un appel énergique en faveur d’une élection présidentielle apaisée lors de la 33e assemblée plénière du HCDS qui s’est tenue mercredi à Saly. Alors que le Sénégal se prépare pour le scrutin présidentiel du 25 février 2024, Mme Ndiaye a adressé cet appel tant aux acteurs politiques qu’à la population dans son ensemble.

« Le Sénégal ne doit pas s’arrêter au lendemain des échéances électorales de 2024 », a souligné Mme Ntap Ndiaye. Elle a insisté sur le fait que le Sénégal, souvent cité en exemple pour sa stabilité et sa démocratie, doit maintenir ce statut en assurant des élections pacifiques et en permettant à chaque citoyen de jouer son rôle démocratique en votant.

La présidente du HCDS a souligné que cet appel s’inscrit dans la continuité des efforts du Sénégal pour maintenir une stabilité politique et sociale, contribuant ainsi à son statut de modèle en Afrique. Elle a encouragé les acteurs politiques à faire preuve de responsabilité et de maturité tout au long du processus électoral.

Par ailleurs, la 33e assemblée plénière du HCDS a été l’occasion d’aborder des sujets cruciaux, notamment les orientations du Plan d’actions prioritaires 2024-2028 (PAP3), les projets phares et les réformes clés du Plan Sénégal Émergent (PSE), ainsi que les résultats du cinquième recensement général de la population et de l’habitat.

Cette rencontre a également permis aux participants de s’approprier les résultats des plans d’Actions prioritaires (2014-2018) et (2019-2023) du PSE, tout en jetant un regard sur le portefeuille des vingt-deux projets phares et des treize réformes clés.

L’appel d’Innocence Ntap Ndiaye intervient dans un contexte crucial pour le Sénégal, marqué par les préparatifs intensifs en vue de l’élection présidentielle de février 2024, et témoigne de l’engagement du pays envers la démocratie et la stabilité politique.

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