Malgré une belle entame de match, symbolisée par le but dès la 3e minute de jeu de Joselu, le Real Madrid, pas toujours très inspiré, a été tenu en échec sur la pelouse d’une solide équipe du Rayo Vallecano (1-1). Raul de Tomas, sur penalty, avait remis les deux équipes à égalité à la 27e. Les hommes de Carlo Ancelotti, toujours leaders, pourraient voir revenir Gérone à trois points au classement.
Petit coup d’arrêt pour le Real Madrid. Émoussés et encore fragilisés par l’absence de nombreux joueurs, notamment en défense, les Merengue n’ont pas su trouver l’étincelle sur la pelouse du Rayo Vallecano. Les hommes de Carlo Ancelotti avaient pourtant ouvert le score, avant de baisser le pied et de laisser revenir leurs adversaires sur un penalty consécutif à une main d’Eduardo Camavinga (1-1). Le Real Madrid prend quand même provisoirement six points d’avance sur Girona en tête du classement.
Carlo Ancelotti a beau être un magicien quand on regarde la liste des joueurs du Real Madrid à l’infirmerie, parfois, cela ne suffit pas pour produire un miracle. En voyage sur la pelouse du Rayo Vallecano, les leaders de la Liga se sont d’abord rendus le match facile en ouvrant le score rapidement. Sur un contre, Federico Valverde a pu transmettre à Joselu, qu’on a d’abord cru en position de hors-jeu (0-1, 3e). Les Madrilènes ont dû se dire que ce but allait suffire face à une équipe très laxiste dans les premières minutes. Mais à force de ronronner, le Real, trop tranquille, a fini par se faire rattraper par la patrouille.
LE REAL N’AVAIT SANS DOUTE PLUS JUS
Le Rayo Vallecano, pourtant derrière au score, a trouvé des ressources suffisantes pour déclencher une réaction d’orgueil. Elle leur a permis d’égaliser après une main dans la surface d’Eduardo Camavinga qui n’a pas échappé à la vigilance du VAR sur une frappe d’Oscar Trejo qui partait bien. Raul de Tomas s’est chargé de transformer le penalty sans trembler face à son club formateur (1-1, 27e). Derrière, le Real Madrid a bien failli encaisser un deuxième but à l’issue de quelques occasions chaudes à défendre (31e, 43e, 46e).
Il aura certainement manqué un peu de fraîcheur physique aux joueurs de Carlo Ancelotti. La deuxième période n’a pas accouché d’un spectacle très alléchant, avec une rencontre qui a peu à peu perdu en rythme, en qualité et, même, en envie. Il a quand même fallu que Stole Dimitrievski se fende d’une belle envolée sur un coup franc bien brossé par Toni Kroos (80e). Mais il n’y a pas eu d’homme providentiel pour sauver le Real Madrid du traquenard, comme aurait pu l’incarner Jude Bellingham, blessé. Les Merengue ont même terminé à dix contre onze en raison d’une entrée en jeu peu concluante de Dani Carvajal, expulsé après avoir reçu deux cartons jaunes en deux minutes. Un match à oublier, mais un petit point pris quand même.
Eurosport