Khalifa Sall rejette catégoriquement un report de l’élection présidentielle à 31 jours du scrutin

À seulement 31 jours de l’élection présidentielle prévue en 2024, Khalifa Sall, leader du mouvement Taxawu Sénégal, a pris position de manière catégorique contre toute éventualité de report du scrutin, rejetant l’idée avancée par certaines voix politiques.

Dans une déclaration forte, Khalifa Sall a exprimé son désaccord ferme avec la possibilité d’un report de l’élection présidentielle. Il a souligné que cette position était personnelle, mais également basée sur une logique claire : « On ne reporte pas une élection à 31 jours. Ce serait sur quelle base ? Qu’est-ce qui conduirait, qu’est-ce qui justifierait, qu’est-ce qui expliquerait un report ? J’aimerais bien en avoir les raisons. Parce que c’est ça le vrai problème, qu’est-ce qui le justifierait ? », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à Rfi.

Le leader politique a exprimé sa préoccupation quant à la justification d’un tel report si proche de la date prévue pour le scrutin présidentiel. Il appelle à une transparence et à des explications claires pour éviter toute confusion ou mécontentement au sein de la population sénégalaise.

Khalifa Sall a également exprimé sa solidarité envers Karim Meïssa Wade, qui a été éliminé de la course présidentielle en raison de sa double nationalité. Il a souligné que la participation de Karim Wade à l’élection était un droit fondamental et a affirmé son soutien aux combats menés par ses camarades pour la préservation de leurs droits.

« Nous sommes solidaires de tous les combats que nos amis, nos frères et nos camarades de lutte mènent pour préserver, protéger leurs droits. Karim doit participer, devait participer à cette élection. Qu’il puisse se battre aujourd’hui est normal et nécessaire et compréhensible », a déclaré Khalifa Sall.

Cette déclaration de Khalifa Sall intervient dans un contexte politique tendu à l’approche des élections, soulignant l’importance des garanties démocratiques et de la stabilité dans le processus électoral au Sénégal. Les prochains jours pourraient être cruciaux alors que le débat sur la légitimité et la transparence de l’élection continue à occuper le devant de la scène politique.

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