8 Mars : Abdou Karim Fofana encourage le leadership féminin au sein de l’administration

À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le Ministre du Commerce de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, a rendu hommage à la Cellule Genre de son département. La célébration, placée sous le thème “Promouvoir le leadership féminin au sein de l’administration”, a été l’occasion pour le ministre de mettre en avant le rôle essentiel des femmes au sein de son département et de la société sénégalaise en général.

Le Ministre Fofana a souligné l’inestimable contribution des femmes à tous les niveaux de la société, méritant une reconnaissance et une valorisation sans équivoque. Le thème choisi cette année met en lumière l’engagement des femmes à relever divers défis pour contribuer de manière significative au bon fonctionnement de l’administration.

Il est indéniable que les femmes sont les piliers du secteur du commerce au Sénégal, occupant des rôles clés en tant que commerçantes, entrepreneures et travailleuses. Leur rôle est crucial dans le développement économique du pays, et le Ministre Fofana a exprimé sa gratitude envers toutes les femmes du ministère pour leur talent, leur compétence et leur dévouement.

Profitant de cette journée dédiée aux droits des femmes, Fatoumata Niang Ba a pris la parole pour plaider en faveur de l’autorité parentale. Elle a souligné la nécessité pour les femmes d’avoir pleinement cette autorité, évitant ainsi des démarches souvent complexes. Fatoumata Niang Ba a également abordé les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées en raison de cette situation, plaidant pour que toutes les femmes puissent jouir pleinement de l’autorité parentale.

Le Ministre Fofana a salué ces plaidoyers légitimes, reconnaissant les défis auxquels les femmes font face et réaffirmant son engagement en faveur de l’égalité des sexes et du renforcement du leadership féminin au sein de l’administration sénégalaise. La promotion du rôle des femmes dans tous les aspects de la société demeure une priorité pour un avenir inclusif et prospère au Sénégal.

Abdou Karim Fofana critique l’absence de l’opposition au Dialogue National

Dans un entretien accordé au média français Brut, Abdou Karim Fofana, porte-parole du gouvernement sénégalais, a vivement critiqué l’absence de l’opposition lors du dialogue national visant à fixer la date de l’élection présidentielle. Pour Fofana, cette décision de l’opposition constitue une erreur majeure et un échec pour le processus démocratique du pays.

L’opposition sénégalaise, représentée par 17 des 19 candidats recalés et la quasi-totalité des partis politiques, a choisi de boycotter le dialogue national qui s’est tenu les 26 et 27 février derniers. Selon Fofana, ce refus de participer au dialogue était une tentative irresponsable d’imposer sa volonté sans respecter les règles démocratiques établies.

Le ministre a souligné l’importance du dialogue comme cadre privilégié pour discuter des différentes options de dates pour l’élection présidentielle. Il a déploré le fait que l’opposition ait choisi de fuir cette opportunité de débattre et de présenter ses arguments de manière constructive.

Fofana a également critiqué l’opposition pour avoir ensuite cherché à mobiliser des manifestations, ce qu’il qualifie d’irresponsable et de tentative de recherche de la violence. Selon lui, les voies de la démocratie doivent être respectées et les désaccords doivent être exprimés de manière pacifique et constructive.

Pour Fofana, l’absence de l’opposition au dialogue national constitue un échec pour ceux qui ont choisi de ne pas y participer. Il a appelé à un engagement constructif de la part de tous les acteurs politiques dans le processus démocratique du pays, soulignant l’importance de venir exprimer ses opinions même en cas de désaccord.

Cette déclaration de Fofana reflète les tensions persistantes entre le gouvernement et l’opposition au Sénégal, alors que le pays se prépare pour une élection présidentielle. La question de la participation politique et du respect des règles démocratiques reste au cœur des débats, alimentant ainsi les divisions politiques au sein de la société sénégalaise.

Abdou Karim Fofana défend l’action des forces de l’ordre et évoque la violence des manifestants

Le débat autour de la loi d’amnistie au Sénégal continue de faire rage, mettant en lumière les tensions persistantes entre le gouvernement et les groupes de manifestants. Abdou Karim Fofana, ministre et porte-parole du gouvernement, a récemment pris la parole pour défendre les forces de l’ordre et aborder la question de la violence des manifestants.

Interrogé sur le sujet, Fofana a balayé les accusations d’exactions et de tortures visant les forces de l’ordre, affirmant que ces dernières ne faisaient que leur travail. Selon lui, il est “aberrant” d’accuser les forces de l’ordre dans le contexte de l’amnistie. Il a souligné que les actions des forces de défense et de sécurité étaient justifiées face à des manifestants armés ou préparant des cocktails Molotov, et a insisté sur l’importance de les respecter et de les féliciter pour leur travail.

Fofana a également mis l’accent sur la nécessité de prendre en compte la violence des manifestants, déplorant le manque de reconnaissance de cette réalité au sein de la société sénégalaise. Il a appelé à un respect accru envers les forces de l’ordre, soulignant leur rôle crucial dans le maintien de l’ordre et de la sécurité nationale.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions persistantes entre le gouvernement et les groupes de manifestants, qui réclament entre autres la fin des exactions présumées des forces de l’ordre et des réformes politiques. Alors que le débat autour de la loi d’amnistie se poursuit, les opinions divergent sur la question de la responsabilité des différents acteurs impliqués dans les manifestations et les troubles sociaux.

Il est à prévoir que les déclarations de Fofana susciteront des réactions variées au sein de la société sénégalaise, alimentant ainsi le débat autour de la violence lors des manifestations et de la réponse des autorités.

Abdou Karim Fofana à la 13ème conférence ministérielle de l’organisation mondiale du commerce… (En images)

Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim FOFANA, a joué un rôle de premier plan lors de la cérémonie d’ouverture de la 13ème Conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), qui s’est tenue ce lundi 26 février à Abu Dhabi.

Dirigeant la délégation du Sénégal avec assurance et détermination, le Ministre Fofana a représenté le pays avec distinction lors de cet événement international majeur. Sa présence témoigne de l’engagement du Sénégal envers le commerce mondial et son désir de contribuer activement aux discussions et aux décisions qui façonneront l’avenir du commerce international.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par une étape importante : l’adhésion de nouveaux membres à l’OMC. Les Comores et le Timor-Leste ont été officiellement accueillis au sein de cette organisation mondiale du commerce, renforçant ainsi la représentation et la diversité au sein de l’OMC.

Les images capturées lors de cet événement illustrent l’importance de la participation du Sénégal à la Conférence ministérielle de l’OMC. Elles mettent en lumière le rôle clé joué par le Ministre Fofana dans la défense des intérêts commerciaux du Sénégal et dans la promotion d’un commerce mondial équitable et inclusif.

Cette participation du Sénégal à la Conférence ministérielle de l’OMC souligne également l’engagement continu du pays à jouer un rôle actif sur la scène internationale et à contribuer à la formulation de politiques commerciales qui favorisent le développement économique et social tant au niveau national que mondial.

Le Président Macky Sall, artisan de la stabilité au Sénégal : Analyse des déclarations d’Abdou Karim Fofana

Dans une récente intervention sur France 24, Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce de la Consommation et des PME et porte-parole du gouvernement sénégalais, a abordé divers sujets cruciaux concernant la situation politique actuelle du pays. Ses remarques offrent un éclairage essentiel sur les efforts déployés par le gouvernement pour promouvoir la stabilité et la démocratie au Sénégal.

Fofana a tout d’abord exprimé les condoléances du gouvernement aux familles des manifestants décédés lors des récentes manifestations, tout en soulignant que les forces de sécurité ont pour mission de préserver l’ordre public. Il a également fait référence aux appels de certaines figures politiques à des manifestations, les qualifiant de regrettables et soulignant que le procureur enquête sur les circonstances des décès.

Une des principales mesures prises par le gouvernement pour apaiser les tensions est l’appel au dialogue, une initiative soutenue par le président Macky Sall. Fofana a expliqué que le dialogue est crucial pour résoudre les différends et rétablir la confiance entre les acteurs politiques, comparant la situation politique à un ordinateur nécessitant un redémarrage pour surmonter les blocages.

Une déclaration particulièrement frappante de Fofana était que le président Sall aurait “sacrifié son image” pour résoudre la crise politique actuelle, en acceptant le report des élections pour permettre un processus électoral transparent et crédible.

Enfin, Fofana a mis en garde contre les conséquences d’une polarisation politique accrue, soulignant que cela pourrait être exploité par des groupes extérieurs cherchant à déstabiliser le Sénégal. Il a souligné l’importance de maintenir la démocratie et la liberté d’expression pour contrer ces menaces.

Abdou Karim Fofana : « L’initiative du report émane de l’Assemblée nationale et non du Président Macky Sall »

Le ministre du Commerce de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, porte-parole du gouvernement, est intervenu sur France 24 et TV5 pour apporter des précisions et corriger certaines approximations relatives au traitement de l’actualité politique au Sénégal. Voici ses déclarations :

L’initiative du report émane de l’Assemblée nationale et non du président de la République :

Le ministre a souligné que le président de la République, Macky Sall, n’a pas décidé du report, mais a pris acte de la proposition de l’Assemblée nationale, seule habilitée en la matière. Il a indiqué que la proposition de loi émanait du député Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, qui est de l’opposition. Fofana a insisté sur la cohérence de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, soulignant le respect de la séparation des pouvoirs.

Pas une partie de plaisir :

Le ministre a souligné que pour le président Macky Sall, la situation n’est pas une partie de plaisir. En tant qu’arbitre du jeu politique et garant du bon fonctionnement des institutions, il a agi dans le respect de la Constitution pour assurer la stabilité du pays jusqu’à l’élection d’un nouveau président.

Dialogue pour des élections inclusives et crédibles :

Abdou Karim Fofana a évoqué la proposition du président de la République d’organiser un dialogue national, un outil de régulation politique, pour permettre à tous les acteurs de discuter des dysfonctionnements relevés et de proposer des améliorations consensuelles en vue d’organiser rapidement les élections.

Crédibilité du processus versus dogme calendaire :

Le ministre a souligné le débat entre la crédibilité du processus électoral et le respect du calendrier. Il a indiqué qu’il était plus important d’avoir un processus électoral fiable et accepté par tous que de sacrifier la légitimité pour respecter un formalisme calendaire.

Manifestation non autorisée :

Fofana a qualifié la manifestation en cours de non autorisée, soulignant qu’il y a un minimum de règles à respecter pour manifester au Sénégal.

Des opposants qui manifestent avaient demandé le report :

Le ministre a noté que parmi les opposants qui manifestent, certains membres du collectif constitué de candidats recalés avaient saisi le président de la République pour se plaindre du traitement de leurs parrainages et demander le report de l’élection. Il a souligné le paradoxe de ces personnes demandant le report après avoir initialement sollicité cette mesure.

Sénégal: premiers heurts après un report à hauts risques de la présidentielle • FRANCE 24

Le Ministre du Commerce Abdou Karim Fofana Exprime sa Lassitude en tant que Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim Fofana plaisantait-il, histoire de détendre l’atmosphère, ou laissait-il transparaître un mal-être ? Alors qu’il présidait le Conseil national de l’entrepreneuriat (CNE), ce mardi 19 décembre, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, a lâché, à propos de sa casquette de porte-parole du gouvernement, une phrase qui a fait se plier de rire une bonne partie de l’assistance et déclenché des applaudissements. «Ça, j’en suis fatigué. C’est un honneur, mais c’est difficile», a-t-il déclaré.

Abdou Karim Fofana est depuis plus d’un an la voix du gouvernement. Entre autres activités de sa mission, il formule le communiqué du Conseil des ministres, met en lumière les réalisations de ses collègues et monte au créneau pour éteindre le feu lorsque des foyers d’incendie se déclenchent à l’intérieur et autour de son cercle de compétence.
À propos du caractère parfois ingrat du poste, un de ses prédécesseurs, Abdoulatif Coulibaly, l’avait prévenu : «Tu es le porte-parole du gouvernement lorsque tout va mal; tout le monde est porte-parole lorsque tout va bien.»

Abdou Karim Fofana : « Depuis 2022, l’Etat a mis 1600 milliards pour stabiliser les prix »

Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME était, ce dimanche, l’invité de l’émission « Toute la vérité » sur SEN TV. Face à Fabrice Nguéma, Abdou Karim Fofana est revenu sur de nombreux sujets relatifs à l’actualité de son ministère ou à celle de son camp politique. Morceaux choisis.

Disponibilité des produits et maitrise des prix

« Nous n’avons jamais eu un problème de disponibilité des produits contrairement à d’autres pays. Il y avait un problème d’accessibilité des produits pour les populations. Je donne un exemple : le riz brisé indien consommé par 80% des Sénégalais coûte dans les pays voisins entre 400 et 450 francs CFA le kg. Chez nous, à l’heure où je vous parle, nous sommes à 325 francs CFA le kg. Le principe, depuis les années 1990, est la liberté des prix. Au Sénégal, la loi de 2021 sur la protection du consommateur et les prix nous a permis d’avoir un panier de produits dont les prix sont sous administration. On a ainsi des produits qui sont sous le régime de l’homologation des prix : la farine, l’huile de palme raffiné en bidons de 20 litres, le sucre en poudre cristallisé en sac de 50 kg, le riz brisé ordinaire d’origine asiatique et le fer à béton. Sur tous ces produits nous avons noté une stabilité sauf sur le sucre. Toutefois le sucre n’a augmenté que de 13% alors que depuis le début de l’année sur le marché mondial il a augmenté de plus de 50%. Entre 2012 et 2020 le prix n’a jamais augmenté. Et le prix auquel il est vendu aujourd’hui à savoir 650 francs est le prix de 2012. Sur l’huile de palme on a observé une baisse, le prix est passé de 1200 francs CFA à 1000 francs CFA. On note pour certains produits qui sont sous le régime de la liberté des prix des différences dans les prix pratiqués d’un commerçant à l’autre. C’est pourquoi nous sommes en train d’étudier la possibilité de plafonner ces prix. Pour cela, il faut prendre un décret afin de les rapatrier dans le régime de l’administration des prix. »

Effets positifs des subventions

« Entre 2022 et aujourd’hui, l’Etat du Sénégal a mis plus de 1600 milliards pour stabiliser les prix. Il y a eu une période où lorsque vous achetiez un litre de gasoil l’Etat subventionnait à hauteur de 500 francs CFA pour que ça puisse être vendu à 657 francs CFA au consommateur. Dans certains pays mieux nantis que le Sénégal quand le prix du carburant augmente, l’Etat ne subventionne pas. Le Sénégal est allé jusqu’à mettre 6% du PIB dans les subventions. Autre exemple, durant toute l’année 2022, pour chaque baguette de pain acheté à 175 francs CFA, l’Etat a mis 150 francs CFA de subvention. Il en est de même pour la bonbonne de gaz qui devait revenir à 4000 francs CFA mais qui est vendu à 2800 francs CFA grâce à la subvention de 1115 francs CFA. Quel est l’Etat qui fait ça dans le monde ? L’Etat du Sénégal est celui qui subventionne le plus sa population. »

Accord avec les boulangers

« Les boulangers sont nos partenaires. Je les ai reçus, nous avons discuté. Ils ont quelquefois des revendications légitimes parce qu’il y a eu une augmentation de l’électricité avec une partie de la subvention retirée depuis janvier. Nous avons fait des études avec eux qui ont permis de voir qu’il y a un impact sur le coût de production du pain mais que l’impact n’était pas si important et que nous pouvons le juguler en réorganisant le circuit de distribution du pain. En effet, entre le boulanger et le consommateur final, il y a trop d’intermédiaires. Il y a quelquefois le boutiquier, il y a aussi le distributeur du pain qui souvent est mis en cause parce qu’il prend une commission très importante. Donc au lieu d’augmenter le prix du pain, il faut rationnaliser ce circuit de commission qui n’a pas lieu d’être. C’est la raison pour laquelle vous avez entendu les boutiquiers dire qu’on leur a interdit de vendre le pain. Non, la règlementation dit que pour vendre du pain, il faut avoir un espace dédié avec des normes sanitaires et sécuritaires. Nous n’avons pas seulement la responsabilité de stabiliser les prix, nous avons aussi celle de sécuriser le consommateur. »

Diminution du train de vie de l’Etat

« Le train de vie de l’Etat était à 12% du budget de fonctionnement de 2000 à 2012. Il est aujourd’hui à 8%. Par exemple, avant un ministre avait une ligne téléphonique de 500.000 francs CFA par mois. Le Président Macky Sall a mis fin à ça. Maintenant les ministres ont une dotation dans leur salaire pour le crédit téléphonique. Avant on dépensait 30 milliards entre l’acquisition de véhicules et l’entretien des véhicules. Aujourd’hui, les acquisitions de véhicules sont réservées à des services essentielles comme les services du contrôle économique, l’armée, la police, les services de l’agriculture. Hormis la fonction ministérielle et certaines personnalités énumérées par décret, tout le monde a une indemnité qui fait passer les dépenses concernant les véhicules de 30 milliards par an à 5 milliards annuels. »

Avancées sur la régulation des loyers

« Le problème se situe d’abord dans la disponibilité du logement. Il n’y a pas assez de logements disponibles dans les zones urbaines. C’est un problème structurel. Quand on est dans une situation où la demande en logements est supérieure à l’offre, il y a une crise, les prix augmentent. Pour les logements sociaux, il y a d’abord un problème structurel de disponibilité foncière. Maintenant le problème conjoncturel est la hausse abusive des loyers. Et il y a souvent une incompréhension entre bailleurs et locataires. En créant la CONAREL nous avons mis en place une structure de conciliation. Cela a permis de régler plus de 2000 cas depuis sa création. (…) En 2014 une étude de l’ANSD a montré que grâce à la loi sur le loyer, les loyers ont baissé. Et aujourd’hui, depuis le mois de mars, les études ont montré que les loyers sont en baisse. Maintenant il y a des contentieux, on y travaille. Ma préoccupation, c’est la confiance que les bailleurs et les locataires doivent avoir dans l’administration et qu’ils aient les réflexes d’aller vers les structures dédiées pour exposer les problèmes et que ce soit réglé de façon pacifique et efficace. »

L’enjeu Dakar pour la victoire à la présidentielle

« Il n’y a pas de guerre de leadership à Dakar. Il y a eu des échauffourées malheureuses au siège de l’APR. Des responsables de Dakar se sont mis ensemble pour collecter des parrainages. Dakar est une locomotive pour la présidentielle. Si vous améliorez votre résultat de 10 ou 15 points à Dakar vous impactez positivement le résultat national. C’est un devoir de s’investir. Ils l’ont fait et sont allés au siège pour remettre leurs parrainages. Là entre responsables, il y a eu des problèmes pour des sièges ou ce genre de choses. En réalité c’est ça mais il n’y a pas une guerre de leadership. (…) A Dakar il y a un travail à faire. La priorité c’est de mobiliser les électeurs de Benno Bokk Yakaar. On a un bon candidat, un bon programme, un bon bilan du Président de la République, ce qu’il nous faut c’est faire en sorte que nous soyons ensemble et que chacun travaille selon ses capacités. L’enjeu c’est que notre candidat gagne au premier tour et que Dakar participe massivement à cette victoire (…) Quatre millions de parrains c’est sérieux, c’est de l’ardeur militante. Le parrainage est un moment de mobilisation. Les états-majors politiques qui en ont les moyens ont le droit de mobiliser leurs militants. Cela nous permet d’aller vers les populations et d’évaluer nos forces. »

Etat de la démocratie sénégalaise

« Nous sommes dans un pays où aux dernières locales l’opposition a remporté de grandes villes. Un pays où aux législatives notre coalition et celles des oppositions réunies étaient au coude à coude en nombre de sièges. Un pays où il y a 40 radios, une vingtaine de télés, une centaine de sites d’informations. Dans un tel pays on veut parler de confiscation des libertés. (…) Le Sénégal est une démocratie, les voies et moyens pour arriver au pouvoir sont connus de tous. Me Abdoulaye Wade et le Président Macky Sall les ont empruntés. On a des lois et règlements qui s’appliquent à tous. Souvent il y a des décisions de justice défavorables à l’Etat du Sénégal. Quand nous ne sommes pas satisfaits nous épuisons les voies de recours sans appeler à casser ni attenter à quoi que ce soit. C’est ça la démocratie, c’est ça être républicain. Malheureusement cette attitude manque à certains hommes politiques. »

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