Macky Sall cède sa place à Abdou Mbow à l’Assemblée nationale

L’ancien président sénégalais Macky Sall, qui a dirigé le pays de 2012 à 2024, pourrait bien ne pas siéger à l’Assemblée nationale malgré sa récente élection en tant que député. Lors des élections législatives du 17 novembre dernier, il avait mené la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal, laquelle a réussi à obtenir 16 sièges au sein de l’hémicycle, se plaçant ainsi en deuxième position.

Cependant, des sources proches de l’ancien chef d’État indiquent qu’il pourrait renoncer à son siège, laissant la place à Abdou Mbow, numéro deux sur la liste. Ce dernier, ancien vice-président de l’Assemblée nationale et fidèle compagnon politique de Macky Sall, serait donc appelé à représenter la coalition dans les débats parlementaires.

Ces élections marquent également un tournant majeur dans l’histoire politique sénégalaise. Avec 130 sièges, le parti Pastef a écrasé ses adversaires, s’octroyant une large majorité à l’Assemblée nationale. Cette victoire conforte la position dominante de la formation politique qui avait déjà remporté la présidentielle plus tôt cette année.

Pour Takku Wallu Sénégal, ces résultats sont un revers, bien qu’ils aient réussi à se maintenir comme la principale force d’opposition. Cette situation illustre la reconfiguration du paysage politique sénégalais, avec une montée en puissance de Pastef, qui semble désormais imprimer sa marque sur les institutions du pays.

La possible absence de Macky Sall à l’Assemblée nationale soulève des interrogations sur son rôle futur dans la vie politique sénégalaise. Après avoir dirigé le pays pendant 12 ans, son retrait progressif semble se confirmer, même si certains observateurs estiment qu’il pourrait jouer un rôle en coulisses pour appuyer sa coalition.

Quant à Abdou Mbow, il devra s’imposer comme une voix forte dans une Assemblée largement dominée par Pastef. Les débats promettent d’être intenses, dans un contexte où le Sénégal traverse des mutations politiques profondes.

Ces législatives ouvrent ainsi une nouvelle ère politique, où le rapport de force entre la majorité écrasante de Pastef et l’opposition menée par Takku Wallu Sénégal déterminera l’avenir du pays.

Polémique autour du décès de l’ancien ministre des Finances Mamadou Moustapha Bâ : Abdou Mbow appelle à une meilleure gestion

Le décès récent de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, continue de susciter des réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Abdou Mbow, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, s’est exprimé sur la polémique entourant cette disparition, mettant en avant des dysfonctionnements et des fuites d’informations regrettables.

Dans une interview accordée au journal Source A, Abdou Mbow a tenu à rendre hommage à Mamadou Moustapha Bâ, rappelant les qualités d’un homme qu’il décrit comme « serviable » et « grand pédagogue ». Il a souligné l’impact positif de l’ancien ministre, aussi bien sur la scène nationale qu’internationale, en tant que figure respectée.

Cependant, l’hommage rendu par Abdou Mbow ne s’est pas fait sans une critique ouverte de la manière dont l’affaire a été gérée par les autorités. « Je crois que cette affaire aurait dû être mieux gérée », a-t-il déploré, pointant du doigt les difficultés rencontrées par la famille du défunt pour récupérer le corps, une situation qui aurait, selon lui, pu être évitée avec une meilleure coordination des services de l’État.

Abdou Mbow, investi aux législatives sur la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal dirigée par l’ancien président Macky Sall, a également exprimé ses préoccupations concernant les informations divulguées dans la presse. « Concernant le décès de Mamadou Moustapha Bâ, je pense que la Justice doit faire son travail. Mais si nous avons des dirigeants responsables, ils doivent tout mettre en œuvre pour que certaines informations ne fuitent pas, car elles peuvent choquer », a-t-il affirmé.

Pour le responsable politique, la priorité aurait dû être de préserver la dignité du défunt et d’épargner la famille de situations éprouvantes. Il a appelé les dirigeants à faire preuve de plus de retenue et de responsabilité dans de tels moments de deuil national. « C’était un homme très respecté ici et au niveau international. Donc, il fallait épargner les populations et surtout sa famille », a conclu Abdou Mbow.

Cette déclaration s’inscrit dans un contexte tendu, marqué par une certaine cacophonie au sommet de l’État, alimentant les spéculations et les débats sur la gestion de ce dossier sensible. La sortie d’Abdou Mbow pourrait relancer le débat sur la responsabilité des autorités et sur la nécessité d’une gestion plus rigoureuse des affaires touchant à la vie privée et à l’intimité des familles des hauts responsables décédés.

En attendant, la classe politique continue de rendre hommage à Mamadou Moustapha Bâ, saluant son parcours exemplaire et son engagement au service de la nation.

Abdou Mbow dénonce une dérive autoritaire à Tambacounda : « La démocratie sénégalaise est en danger »

L’ancien député et responsable politique de l’Alliance pour la République (APR), Abdou Mbow, s’est exprimé ce matin devant les journalistes après s’être rendu au Tribunal de Tambacounda pour apporter son soutien à son camarade Bougane Gueye Dany. Bougane, fondateur de la chaîne de télévision D-Média et figure de l’opposition sénégalaise, est actuellement en détention, une situation que Mbow qualifie d’« otage politique ».

Sur place, Abdou Mbow, membre de la coalition Takku Wallu, a décrit une ambiance tendue, évoquant un « état de siège » autour du tribunal. « Le constat est amer. On dirait qu’on est à Tambacounda en état de siège. Personne ne peut accéder au tribunal avec ce dispositif impressionnant », a-t-il déclaré, en référence au déploiement massif de forces de sécurité.

Mbow n’a pas hésité à critiquer sévèrement les autorités en place, accusant le gouvernement d’user de moyens de pression démesurés pour entraver la liberté d’expression et l’opposition politique. « Ceux qui sont au pouvoir sont des dictateurs, des apprentis dictateurs qui sont en train de vouloir entacher la démocratie sénégalaise », a-t-il martelé, affirmant que ces méthodes mettent en péril l’intégrité du système démocratique du Sénégal.

La détention de Bougane Gueye Dany, figure montante de l’opposition et fondateur du mouvement Gueum Sa Bopp, a suscité un vif débat au Sénégal, les critiques se multipliant quant aux restrictions de plus en plus sévères imposées aux opposants politiques. Cette affaire, perçue par plusieurs comme une tentative de museler l’opposition à l’approche des élections, alimente un climat d’inquiétude sur l’avenir de la démocratie sénégalaise.

Les alliés politiques de Bougane appellent à sa libération immédiate et à une plus grande transparence dans la gestion des affaires politiques. Le soutien d’Abdou Mbow, bien qu’ancien membre de l’APR au pouvoir, illustre la division croissante au sein même des élites politiques quant à la gestion de l’opposition et de la liberté politique au Sénégal.

Alors que le pays se prépare pour des échéances électorales majeures, les tensions autour de cette affaire mettent en évidence les défis auxquels fait face la démocratie sénégalaise. Pour de nombreux observateurs, l’arrestation de Bougane Gueye Dany est un test pour l’État de droit au Sénégal, un pays souvent perçu comme un modèle démocratique en Afrique de l’Ouest.

Abdou Mbow dénonce une « dérive autoritaire » à l’approche des élections

Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’Alliance Pour la République (APR), a sévèrement critiqué le régime actuel ce dimanche lors d’une interview sur I Radio. Il accuse le gouvernement d’adopter des pratiques autoritaires à l’approche des élections, en manipulant le processus électoral pour éviter une défaite.

Dans ses déclarations, Mbow a particulièrement pointé du doigt des violations concernant le décret de convocation du corps électoral, le qualifiant d’illégal. « Ils ont violé la loi avec le décret convoquant le corps électoral. Il s’agit d’une violation flagrante », a-t-il affirmé, tout en soulignant que ces irrégularités pourraient compliquer la tenue des élections à la date prévue.

Selon lui, cette situation met en péril la démocratie sénégalaise. Abdou Mbow avertit que si le gouvernement parvient à obtenir une majorité parlementaire, cela pourrait instaurer un régime autoritaire. « Ces gens ne sont pas des légalistes, et leur donner une majorité revient à installer la dictature dans ce pays », a-t-il mis en garde.

Face à ce qu’il qualifie de « dérive autoritaire », Abdou Mbow appelle à une mobilisation massive du peuple pour contrer ce qu’il perçoit comme une menace pour la démocratie. Il exhorte également l’opposition à se rassembler autour d’une large coalition capable de faire face au gouvernement actuel. Pour lui, la cohabitation à l’Assemblée nationale est essentielle pour rétablir un équilibre démocratique et freiner les excès du pouvoir en place.

Assemblée Nationale : Conférence des présidents et tensions autour de la DPG

Ce jour, l’Assemblée Nationale du Sénégal a tenu une conférence des présidents pour définir le calendrier des travaux de la session extraordinaire, convoquée par le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cependant, cette session est marquée par des tensions politiques, notamment concernant le Premier Ministre Ousmane Sonko. Le président du groupe parlementaire de la majorité, Benno Bokk Yakaar (BBY), a exprimé son mécontentement face à ce qu’il qualifie de « manœuvres » de Sonko et de son gouvernement.

Selon le parlementaire, Ousmane Sonko chercherait à éviter la présentation de sa Déclaration de Politique Générale (DPG), en invoquant l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale. Cet article stipule que l’exécutif doit informer l’Assemblée huit jours avant la tenue de la DPG. Toutefois, le président du groupe BBY réfute cet argument, soulignant que l’article 97 s’applique uniquement lorsque l’exécutif fixe lui-même la date de la DPG. Or, dans ce cas précis, la session extraordinaire a été convoquée par le Président de la République, ce qui, selon lui, change la situation.

Le président du groupe parlementaire BBY rappelle également les dispositions de l’article 19 du règlement intérieur, qui donne à la conférence des présidents la responsabilité exclusive de l’organisation des travaux de l’Assemblée. Il accuse ainsi Sonko et Bassirou Diomaye Diakhar Faye de chercher à tromper l’opinion publique et à contourner leurs obligations constitutionnelles.

Ces accusations soulignent une profonde division politique au sein du gouvernement et de l’Assemblée. Les critiques formulées par le président du groupe BBY reflètent l’intensité des débats autour de la DPG, un moment clé pour tout Premier Ministre afin de présenter ses priorités et obtenir la confiance des parlementaires.

L’évolution de cette situation pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’Assemblée et le climat politique du pays, alors que la majorité et l’opposition continuent de s’affronter sur la question de la légitimité et du respect des institutions.

Abdou Mbow : « Ousmane Sonko a vendu un rêve devenu fumée »

Le député Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République (Apr), n’a pas mâché ses mots à l’égard d’Ousmane Sonko. Dans une déclaration percutante, il accuse le Premier ministre et leader de la nouvelle opposition d’avoir trompé les Sénégalais en leur promettant un rêve devenu finalement illusoire. Mbow suggère que Sonko pourrait bien être le leader le plus éphémère de l’histoire politique sénégalaise.

MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE, UN PEU DE RESPECT POUR LA RÉPUBLIQUE ET POUR LA FONCTION DE PREMIER MINISTRE…

Apparemment vous ignorez les notions de limites et de convenances républicaines en toute chose et en toute occasion. Dommage pour les hautes fonctions que vous occupez.
Vous nous revenez cette semaine en faisant ce que vous savez faire de mieux: parler, jouer à l’enfant terrible, perdre son temps à parodier, comme s’il n’y avait aucune urgence sur votre bureau. Le ton toujours prétentieux, vous nous annoncez cette semaine le retour du politicien.
Votre apparition aussi saugrenue qu’intempestive sur une chaîne de web Tv, entouré de ceux que vous appelez les « acteurs du projet », est simplement destinée à masquer le vide sidéral et bruyant qui caractérise votre conception de la gestion des affaires publiques. Les Sénégalais découvrent de jour en jour et depuis 5 mois que leur Premier ministre leur a vendu du rêve devenu futile fumée. Personne n’est plus dupe. Cette intrusion télévisée avait surtout l’utilité urgente de projeter un épais nuage sur la conférence de presse annoncée du ministre de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye qui a préféré sacrifier ses collaborateurs incapables de répondre aux questions que tout le monde se pose. Il vous fallait donc venir au secours de votre ministre empêtré depuis plus de 3 semaines dans un scandale qui renseigne sur l’imposture du mot d’ordre jubal, jubanti.
Nos concitoyens attendent du respect de votre part. Les plus âgés sont de plus en plus indisposés par vos abus de langage indignes de la fonction que vous occupez. C’est la première fois qu’un homme politique utilise des mots comme « tapettes », contre ses adversaires qui ont le mérite de refuser de verser dans les dérives connues de vous quand vous étiez dans l’opposition.
Si vous continuez à parler aux Sénégalais avec aussi peu d’égard à leur légendaire éducation et à leur dignité, vous risquez d’être le leader le plus éphémère de l’histoire du Sénégal. Votre arrogance, votre manque de culture républicaine vous perdront. Vous avez pris « le chemin le plus susceptible de vous perdre » parce que la République et l’état ne tolèrent pas les écarts de comportement et de langage. Vous l’apprendrez à vos dépens.
Vous n’avez rien à proposer d’autre aux Sénégalais que vos effets d’annonces, au lieu de travailler à remplir vos « solutions » d’un contenu concret.

Ne vous méprenez pas sur nous.

Nous continuerons à vous faire face d’homme à homme. Par contre nous avons beaucoup de respect pour les Sénégalais pour les épargner des injures, de la terreur et des propos diffamatoires. Nous nous battrons contre vous dans le respect de la République, de l’état, des lois et des règlements de notre pays.
Le Sénégal n’a pas commencé à exister avec vous, et il va continuer après vous et votre parti, qui vous croyez d’extraction quasi divine.
Dans cette Histoire politique que vous vous imaginez seul à incarner, vous devez savoir que l’APR a accédé au pouvoir après seulement 3 ans d’existence et que Macky Sall a gagné l’élection présidentielle dès sa première participation avec plus de 65%.

VOS MENACES NE FONT PEUR À PERSONNE. CEUX QUI VOUS DISENT LE CONTRAIRE VOUS TROMPENT.

Monsieur Ousmane Sonko, vous devez savoir que nous sommes bien éduqués et que nous connaissons l’état contrairement à vous qui démontrez chaque jour aux Sénégalais que vous n’êtes rien d’autre qu’un apprenti stagiaire. Soyez certains que cette peur que vous voulez instaurer dans ce pays va bientôt changer de camp. Les Sénégalais n’attendent que le moment propice pour se rappeler à vous. Et ce sera pour bientôt aux prochaines élections législatives.

Abdou MBOW
Président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar

Soutien à la Presse Sénégalaise : Abdou Mbow dénonce une démocratie en péril

Le président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (Bby), Abdou Mbow, a exprimé son soutien inébranlable à la presse sénégalaise lors de la récente journée sans presse, un événement marquant qui souligne les tensions croissantes entre le pouvoir et les médias dans le pays.

Lors de cette journée symbolique, Abdou Mbow a rappelé son attachement profond à la liberté de la presse, en soulignant que lui-même est issu du milieu journalistique. « Personnellement, je suis un journaliste, et donc, je pourrais être aujourd’hui à votre place. La presse est un maillon essentiel de la démocratie, » a-t-il affirmé avec une émotion palpable.

Cette journée sans presse, organisée pour dénoncer les pressions croissantes sur les médias sénégalais, a une résonance particulière dans l’histoire politique du Sénégal. Mbow a rappelé qu’un tel événement ne s’était produit qu’une seule autre fois, en 2004, un fait qui, selon lui, est révélateur des défis actuels auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise.

« Il est déplorable de constater qu’au Sénégal, au 21ème siècle, nous en sommes arrivés à une journée sans presse, » a déploré le parlementaire. « Cela montre que l’horizon est sombre et que la démocratie traverse des difficultés. C’est un signe que l’on cherche à restreindre la liberté d’opinion. »

Mbow n’a pas mâché ses mots en dénonçant ce qu’il perçoit comme une tentative du pouvoir en place de détourner l’attention des véritables priorités du pays. « Aujourd’hui, au Sénégal, nous sommes confrontés à un pouvoir qui ne connaît pas les priorités, » a-t-il conclu, réitérant son appel à la défense des libertés fondamentales et à la protection du rôle crucial de la presse dans une société démocratique.

Cet appel à la vigilance de la part d’un acteur politique de premier plan souligne l’inquiétude grandissante autour de l’état de la liberté de la presse au Sénégal, et pose la question de l’avenir de la démocratie dans un contexte de plus en plus tendu.

Abdou Mbow appelle à des mesures urgentes contre l’émigration clandestine

Le parlementaire Abdou Mbow, Président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a profité de son passage ce jour à l’émission Grand Jury de la RFM pour tirer la sonnette d’alarme sur le phénomène de l’émigration clandestine. Selon lui, ce problème a atteint une ampleur critique, ce qui l’a poussé à écrire au Premier ministre pour demander quelles mesures concrètes le gouvernement a mises en place pour endiguer cette vague de départs de jeunes.

« En trois jours, une organisation internationale a dénombré plus de 734 jeunes migrants qui s’apprêtaient à braver la mer, » a précisé le parlementaire, illustrant l’urgence de la situation. Il a exprimé sa crainte que, si cette tendance continue, le pays risque de se vider de toute sa jeunesse en l’espace d’une année.

M. Mbow a vivement critiqué les autorités en place, les qualifiant de « champions du reniement » et accusant les dirigeants de vendre des illusions aux jeunes, les poussant ainsi à risquer leur vie en mer. Il a également évoqué une promesse de l’opposant Ousmane Sonko, leader de Pastef, qui avait affirmé qu’une fois au pouvoir, il allouerait 50 000 F CFA à chaque jeune tenté par l’émigration clandestine. « Aujourd’hui, je me demande où en est ce vœu du leader de Pastef, » a-t-il ajouté, appelant à des actions concrètes et immédiates pour contrer ce fléau.

L’intervention de M. Mbow met en lumière l’ampleur du défi que représente l’émigration clandestine au Sénégal et l’urgence de solutions durables pour offrir aux jeunes des perspectives d’avenir dans leur propre pays.

Visite au commissariat central et dénonciation des pratiques gouvernementales

Dans un contexte politique tendu, la nouvelle opposition sénégalaise ne manque pas de faire entendre sa voix. Récemment, l’une des figures emblématiques de cette opposition a rendu visite à Amath Suzanne Camara, un militant politique emprisonné, au Commissariat central de Dakar. Lors de cette visite, elle a décrit Camara comme un homme « digne, serein et convaincu de ses idées et de son combat envers ce régime d’apprentis dictateurs ».

Abdou Mbow, une autre figure de proue de l’opposition, a vivement critiqué le gouvernement, représenté par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Selon Mbow, ce gouvernement cherche à réduire au silence les opposants et à détourner l’attention publique de leurs échecs. « Je voudrais dénoncer la volonté manifeste de ce régime de reniement à vouloir casser de l’opposition. Amath Suzanne Camara est un otage politique et nous exigeons sa libération immédiate sans condition », a-t-il déclaré avec fermeté.

Mbow a poursuivi en affirmant que si une autorité souhaite se protéger, elle doit agir avec droiture et honnêteté. « Maintenant si des autorités passent leur temps au reniement et à ne pas respecter les promesses tenues, les citoyens sont dans l’obligation de les dénoncer. C’est tout simplement ce que Amath Suzanne a fait », a-t-il ajouté.

Le député a également souligné les crises que traverse le Sénégal, notamment les décès tragiques de jeunes dans l’océan et les inondations inquiétantes dès le début de la saison des pluies. « Au moment où nos enfants continuent de mourir dans l’océan et que les inondations prennent des proportions inquiétantes, ces autorités veulent détourner l’attention des Sénégalais en se permettant de vouloir créer d’autres otages politiques. Chères nouvelles autorités, tenez vos promesses et réglez le plus rapidement possible les difficultés auxquelles les populations sont confrontées », a-t-il conclu.

Les critiques de Mbow mettent en lumière les frustrations croissantes au sein de la population sénégalaise face à un gouvernement perçu comme déconnecté de la réalité des citoyens. La libération d’Amath Suzanne Camara est devenue un cri de ralliement pour l’opposition, symbolisant la lutte contre l’injustice et la mauvaise gouvernance.

Abdou Mbow exige la libération des « otages politiques » au Sénégal

Ce matin, Abdou Mbow, Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a effectué une visite au commissariat central de Dakar pour rencontrer Ahmed Suzanne Camara, actuellement en garde à vue à la sûreté urbaine. Mbow a exprimé une vive condamnation des détentions en cours, qualifiant Ba Diakhaté, Imam Ndao, et Ahmed Suzanne Camara de « otages politiques ».

Lors de sa déclaration, Mbow a affirmé : « Nous sommes clairs. Nous allons nous dresser contre ce régime pour combattre cette dictature rampante que le Sénégal n’a jamais connue. Aujourd’hui, nous constatons que Ba Diakhaté, Imam Ndao et Ahmed Suzanne Camara sont des otages politiques et nous exigeons leur libération. »

Cette déclaration marque une intensification du débat politique au Sénégal, alors que les tensions autour des détentions prolongées de ces figures publiques continuent de susciter des réactions dans le pays. Mbow a appelé ses partisans et la communauté internationale à se mobiliser pour obtenir la libération immédiate de ces individus qu’il considère comme victimes d’un système politique injuste.

Le Bilan Économique de Macky Sall : Entre Héritage et Critiques

L’Alliance pour la République (APR) a récemment défendu le bilan économique du président sortant, Macky Sall, en le qualifiant de résilient et dynamique malgré les critiques émanant de diverses sources, notamment du président actuel, Bassirou Diomaye Faye. Lors d’une sortie médiatique le 15 juillet, les responsables de l’APR ont souligné les réussites économiques et budgétaires des trois dernières années, tout en critiquant sévèrement les tentatives de discrédit de Faye.

Selon Seydou Guèye et Abdou Mbow, porte-paroles de l’APR, la gestion économique sous Macky Sall a été marquée par une croissance robuste de 6,5%, malgré les défis socio-politiques de 2021. Ils ont mis en avant une gestion financière prudente, une stratégie efficace pour renforcer l’attrait du Sénégal et des réformes structurelles significatives. Ces efforts, soutenus par des partenaires techniques et financiers, ont permis des investissements majeurs dans les infrastructures routières, aéroportuaires, portuaires, sportives, sanitaires, universitaires, judiciaires, sécuritaires et scolaires.

Les républicains ont également souligné les prévisions optimistes pour l’avenir économique du Sénégal, avec une croissance projetée à 8,8% pour 2023, qui aurait pu être atteinte si les projets de pétrole et de gaz avaient été exécutés selon le plan. Malgré ces ambitions, ils anticipent une croissance stable entre 6 et 7% pour l’année à venir, positionnant ainsi l’économie sénégalaise parmi les plus dynamiques du continent.

En conclusion, l’APR insiste sur l’héritage de stabilité et de croissance laissé par Macky Sall, tout en dénonçant les critiques de Bassirou Diomaye Faye comme infondées et indignes de sa position actuelle. Cette controverse souligne les tensions politiques persistantes au Sénégal, alors que le pays navigue à travers des transitions gouvernementales et des défis économiques cruciaux pour son avenir.

Fonds Politiques Vides : Réplique de l’APR au Président Diomaye Faye

Une polémique enflamme la scène politique sénégalaise suite aux déclarations du Président Bassirou Diomaye Faye concernant les fonds politiques. Dans une récente interview accordée à la presse nationale, le Président de la République a déclaré n’avoir trouvé aucun fonds politiques à son arrivée au pouvoir. Une affirmation rapidement contestée par l’Alliance pour la République (APR), qui accuse le président Faye d’ignorance des procédures et de manque de coordination avec ses propres services.

Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, a précisé lors d’une conférence de presse que les fonds politiques sont bel et bien prévus dans la loi de Finances initiale de 2024, totalisant environ 8 milliards de francs CFA. Ces fonds se répartissent en trois catégories : le Fonds de solidarité africaine, les fonds spéciaux de la présidence et les fonds d’intervention sociale. Gueye a souligné que contrairement à ce qu’a affirmé le président Faye, ces fonds ne sont pas simplement ignorés mais sont régulièrement utilisés, comme en témoigne le rapport d’exécution budgétaire qui indique une utilisation à hauteur de 24,3% seulement jusqu’à présent pour l’année 2024.

La réaction de l’APR ne s’est pas limitée aux chiffres. Abdou Mbow et d’autres membres influents ont vivement critiqué le non-respect de la promesse du président Faye de supprimer ces fonds politiques une fois élu. Ils accusent le président d’avoir renié ses engagements en les rebaptisant simplement en « fonds secrets », tout en avouant avoir commencé à les utiliser malgré ses précédentes déclarations.

Cette controverse souligne les tensions persistantes autour de la transparence financière et de la gouvernance politique au Sénégal, mettant en lumière des divergences notables entre les promesses électorales et les actions gouvernementales réelles. Alors que les débats se poursuivent au sein de la classe politique, la population reste en attente de clarifications sur l’utilisation des fonds publics et sur l’engagement des dirigeants à respecter leurs engagements de campagne.

Crise Foncière au Sénégal : Le parti au pouvoir réfute les accusations

Lors d’une récente conférence de presse au siège de l’APR, Abdou Mbow, porte-parole du parti présidentiel sénégalais dirigé par Macky Sall, a vivement contesté les allégations du Président Diomaye concernant la spoliation foncière. Accompagné de ses collègues, Mbow a catégoriquement qualifié les déclarations de Diomaye de « fantasmes purs et simples », soulignant que les preuves fournies par les décrets 2022-1441 et 2023-266 démontrent l’absence de toute spoliation réelle.

Selon l’APR, le tandem Diomaye – Sonko, avec ses accusations, vise délibérément à discréditer les dignitaires de l’ancien président et à semer le doute parmi le peuple sénégalais. « Pour gouverner, il est essentiel d’avoir une éthique de responsabilité et non de désignation de boucs émissaires », a déclaré Mbow, soulignant la nécessité d’une mobilisation des forces républicaines pour préparer les prochaines échéances électorales dans l’intérêt supérieur des populations.

La crise foncière reste un sujet brûlant au Sénégal, exacerbé par des allégations et contre-allégations politiques. Tandis que le gouvernement insiste sur la transparence de ses actions et la légalité des décrets en vigueur, l’opposition continue de marteler sur la nécessité d’une véritable justice foncière pour tous les Sénégalais.

Crise Institutionnelle au Sénégal : L’Alliance de la République critique la gestion de la présidence Diomaye Faye

Lors d’une récente conférence de presse, l’Alliance de la République (APR) a vivement critiqué les 100 premiers jours de la présidence de Diomaye Faye, mettant en lumière une série de tensions institutionnelles croissantes au Sénégal. Abdou Mbow, porte-parole de l’APR, a exprimé un profond mécontentement face aux récentes déclarations du président, notamment en ce qui concerne la gestion des relations avec l’Assemblée nationale.

Selon M. Mbow, il est « inadmissible » que le président, en tant que garant constitutionnel, soutienne le comportement jugé « irresponsable » de son Premier ministre à l’égard de l’Assemblée nationale, deuxième institution la plus importante du pays. L’APR conteste les affirmations du président Diomaye, affirmant que c’est en fait le bureau de l’Assemblée nationale qui a mandaté le président de cette institution pour faciliter un dialogue consensuel avec l’exécutif.

« M. Diomaye a mal interprété les faits. La rencontre entre le président de la République et le président de l’Assemblée nationale était une initiative de cette dernière pour trouver une solution constructive », a déclaré M. Mbow, soulignant que les efforts pour résoudre la crise demeurent infructueux, notamment concernant la tenue du Discours de Politique Générale (DPG) du Premier ministre.

De plus, M. Mbow a fait mention de l’ultimatum de Ousmane Sonko concernant la présentation publique de son DPG, révélant que cette situation pourrait aggraver les tensions politiques déjà palpables dans le pays.

Cette crise souligne les défis persistants auxquels est confronté le président Diomaye Faye dans ses premiers mois au pouvoir, avec une opposition croissante et des critiques internes quant à sa gestion des institutions républicaines clés. L’avenir politique du Sénégal semble incertain, alors que les tensions entre l’exécutif et le législatif continuent de s’intensifier.

Pour l’APR, la résolution de ces différends institutionnels reste une priorité absolue afin de restaurer la stabilité et l’efficacité du gouvernement dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais.

Député Abdou Mbow appelle à la démission du président et à des élections anticipées

Suite à une récente interview accordée par le Président Bassirou Diomaye Faye à la presse nationale pour marquer ses 100 jours au pouvoir, le député Abdou Mbow a vivement réagi sur les ondes de RFM. Il a exprimé une profonde déception face aux déclarations du président, appelant même à sa démission immédiate et à l’organisation d’élections anticipées pour élire Ousmane Sonko.

Dans son intervention, Abdou Mbow a critiqué le manque de clarté du président concernant l’orientation future de son gouvernement et l’avancement des projets nationaux. Il a également remis en question la capacité de leadership du président, citant ses propos sur Ousmane Sonko comme preuve de son inaptitude à diriger le Sénégal.

« Nous avons vu un président de la République qui a montré qu’il n’est pas l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Il l’a dit en soutenant : ‘Ousmane Sonko, je lui dis pas de lorgner le fauteuil mais de le regarder. Mais, s’il n’est pas capable de diriger le Sénégal, au nom de Dieu, il n’a qu’à démissionner et organiser des élections anticipées pour élire Sonko comme il le souhaite », a déclaré Abdou Mbow, selon les propos rapportés par Senego.

Le député a également critiqué les commentaires du président sur l’Assemblée nationale et son soutien affirmé à son Premier ministre, affirmant que cela ne reflétait pas la réalité. Il a promis une déclaration officielle prochaine pour clarifier les faits et rétablir la vérité sur cette question sensible.

Cette réaction marque une nouvelle tension politique au Sénégal, alors que les critiques envers le président et son administration montent en intensité. La demande d’élections anticipées pour répondre aux préoccupations exprimées par Abdou Mbow souligne l’ampleur des défis politiques actuels dans le pays.

Dissolution de l’Assemblée Nationale : BBY manœuvre pour contrecarrer Diomaye Faye

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar (BBY), désormais dans l’opposition, s’organise activement pour empêcher une possible dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Bassirou Diomaye Faye, même si BBY détient la majorité.

Face à la crise entre l’Exécutif et le Législatif, exacerbée par le refus d’Ousmane Sonko de faire sa déclaration de politique générale, les députés de BBY cherchent à forcer une cohabitation durable entre le Président et son Premier ministre.

La Constitution permet au Chef de l’État de dissoudre l’Assemblée nationale par décret, après avoir consulté le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale. Toutefois, cette initiative ne peut intervenir durant les deux premières années de législature, selon l’article 87 de la Constitution. Par conséquent, Bassirou Diomaye Faye ne pourrait envisager de nouvelles élections législatives qu’à partir de septembre.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire BBY, a annoncé le 29 juin la préparation d’un projet de loi visant à empêcher le Président Diomaye Faye de dissoudre l’Assemblée nationale. Adji Diarra Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire BBY, a confirmé que la procédure est en cours et que leur coalition, qui détient encore une majorité à l’Assemblée nationale, est confiante quant à ses chances de succès.

Si cette loi était adoptée, elle transformerait radicalement les institutions du pays en supprimant la capacité du Président de dissoudre l’Assemblée nationale et la responsabilité du Premier ministre et de son gouvernement devant celle-ci. Cela ferait basculer le Sénégal dans un régime présidentiel, selon Moustapha Fall, maître de conférences en droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

Les députés BBY espèrent rallier d’autres élus de l’ancienne opposition à Macky Sall. Avec déjà 83 députés de BBY, ils visent à atteindre 99 élus. Cependant, la révision de la Constitution nécessite une majorité des 3/5e au Parlement, et le Président peut décider de soumettre cette révision au référendum, rendant la tâche difficile pour BBY.

Le député Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a critiqué cette initiative, remettant en question la légitimité d’une majorité parlementaire qui a perdu dès le premier tour de la présidentielle pour supprimer le droit de dissolution dont jouit le Président de la République.

En somme, bien que BBY mette en place des stratégies pour bloquer une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale, les obstacles constitutionnels et politiques demeurent considérables.

Déclaration de Politique Générale au Sénégal : Un Débat Politique enflammé entre les Députés

La scène politique sénégalaise est en ébullition alors que le Premier ministre Ousmane Sonko se prépare à faire sa déclaration de politique générale, un événement attendu avec une grande anticipation nationale. Cependant, des désaccords profonds entre les différentes factions parlementaires ont éclaté, alimentant un débat passionné sur les procédures parlementaires et la constitutionnalité des actions entreprises.

Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a exprimé une critique cinglante à l’égard des députés du groupe « Yewwi Askan Wi », les accusant d’essayer d’exonérer le Premier ministre de l’obligation constitutionnelle de faire sa déclaration de politique générale. Mbow a souligné l’importance du respect de la constitution et du principe de la séparation des pouvoirs, insistant sur le fait que toute tentative de contourner ces principes constitue une violation grave de la démocratie parlementaire.

Les députés de « Yewwi Askan Wi » ont soulevé des questions sur l’application du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, arguant qu’il n’y avait pas de délai strict pour la déclaration de politique générale après la révision constitutionnelle de 2019 qui a supprimé le poste de Premier ministre. Guy Marius Sagna, parmi les voix les plus critiques, a accusé la législature en cours d’utiliser un Règlement intérieur falsifié depuis la 13e législature, rendant ainsi les procédures parlementaires actuelles potentiellement illégales.

Ce débat souligne des tensions croissantes entre les partis politiques quant à l’interprétation des règles parlementaires et à l’exercice du pouvoir exécutif dans un contexte post-réforme constitutionnelle. Alors que le Sénégal navigue à travers ces eaux politiques troubles, l’issue de cette querelle pourrait potentiellement redéfinir les normes et les pratiques parlementaires pour les années à venir.

Les observateurs politiques et les citoyens sénégalais sont maintenant en attente de voir comment cette dispute se résoudra, et quel impact elle pourrait avoir sur la stabilité politique et institutionnelle du pays.

Abdou Mbow : BBY se prépare à bloquer toute tentative de dissolution et de Motion de Censure

Le groupe parlementaire « Benno Bokk Yaakaar » (BBY), dirigé par Abdou Mbow, se prépare à contrer les actions du Premier ministre Ousmane Sonko et de ses partisans. Abdou Mbow a annoncé que BBY travaille sur des réformes visant à empêcher la dissolution de l’Assemblée nationale et à interdire le dépôt de motions de censure contre le gouvernement.

Mbow a souligné la nécessité de préserver le principe de la séparation des pouvoirs et le respect de la constitution. « Face à ce qui apparaît comme une volonté manifeste de se soustraire à la règle constitutionnelle de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, que je préside, a enclenché une réflexion de réformes tendant à supprimer les articles qui permettent au président de la république de dissoudre l’Assemblée nationale. Mais également qui va empêcher l’Assemblée nationale de déposer une motion de censure à l’endroit du gouvernement », a-t-il déclaré.

Cette initiative vise à prévenir toute tentative du Premier ministre et de ses députés de contourner les mécanismes constitutionnels établis. En proposant ces réformes, BBY souhaite garantir que le gouvernement reste responsable devant l’Assemblée nationale sans risque de dissolution ou de motion de censure.

Crise Politique au Sénégal : Le Groupe Parlementaire BBY Prévoit un « Blocage »

Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a annoncé des mesures radicales face à ce qu’il qualifie de tentative de contournement des règles constitutionnelles par le Premier ministre Ousmane Sonko et ses alliés parlementaires.

Dans une déclaration récente, Abdou Mbow a affirmé que BBY est en train de préparer une série de réformes législatives visant à supprimer les dispositions permettant au président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale et à bloquer la possibilité pour celle-ci de déposer une motion de censure contre le gouvernement. Ces réformes, selon M. Mbow, visent à protéger le principe de la séparation des pouvoirs et à renforcer la stabilité politique du pays.

« Face à ce qui semble être une volonté manifeste de contourner les mécanismes constitutionnels de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire BBY que je préside a lancé une réflexion sérieuse », a déclaré M. Mbow lors d’une conférence de presse tenue au siège du parlement.

La proposition de BBY intervient dans un contexte tendu où les tensions politiques sont exacerbées par des différends sur des questions clés de gouvernance et de leadership. Cette initiative législative pourrait potentiellement remodeler le paysage politique sénégalais en limitant les pouvoirs exécutifs et législatifs et en consolidant le contrôle parlementaire sur le gouvernement.

Les réformes envisagées par BBY sont susceptibles de susciter un vif débat au sein de la classe politique sénégalaise et parmi les citoyens, alors que le pays cherche à naviguer dans une période d’incertitude politique croissante.

Abdou Mbow Dénonce les Menaces Contre la Liberté de la Presse et d’Opinion

Le député Abdou Mbow a exprimé son inquiétude face aux récentes convocations de journalistes par la police, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de musèlement de la presse. Cette réaction fait suite à une série de convocations de journalistes notées ce jeudi 30 mai, suscitant des interrogations et des critiques au sein de la classe politique et de la société civile.

Une Interrogation sur les Libertés Fondamentales

« Est-il désormais interdit de parler du premier ministre et chef de parti Sonko ? À quoi riment ces nouvelles formes de menaces ? » a déclaré Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY). Selon lui, ces actions constituent une menace directe à la liberté de la presse et à la liberté d’opinion, des piliers fondamentaux de toute démocratie.

Une Situation Alarmante

Le député a mis en lumière une série d’événements préoccupants : « Après les convocations de la police suivies d’arrestations et condamnations arbitraires de lanceurs d’alerte et de prêcheurs religieux, c’est au tour des journalistes de répondre aux convocations. » Abdou Mbow souligne que la liberté d’opinion doit être garantie à tous les citoyens, car elle est le socle de la liberté.

La Vitrine Démocratique du Sénégal en Jeu

Abdou Mbow a également averti que les changements de posture en fonction des positionnements politiques ne doivent pas compromettre la réputation démocratique du Sénégal. « Il faut veiller à laisser notre vitrine démocratique intacte. » Il a critiqué ce qu’il perçoit comme une restriction croissante de la liberté d’expression, questionnant l’interdiction implicite de discuter du Premier ministre et chef de parti Ousmane Sonko. « Quelle farce de mauvais goût ! » a-t-il ajouté.

Appel à la Protection des Libertés

Le député Abdou Mbow a appelé les autorités à protéger les libertés fondamentales et à garantir un environnement où la presse et les citoyens peuvent s’exprimer librement sans craindre des représailles. Il a souligné l’importance de maintenir un débat ouvert et transparent sur les questions politiques et sociales, sans lequel la démocratie sénégalaise serait gravement menacée.

Les récents événements et les réactions comme celles d’Abdou Mbow mettent en lumière les tensions croissantes autour de la liberté de la presse et d’opinion au Sénégal. Alors que le pays continue de naviguer dans un paysage politique complexe, la protection des libertés fondamentales reste un enjeu crucial pour la stabilité et la crédibilité démocratique de la nation.

Assises de la Justice : pourquoi Abdou Mbow n’y sera pas

Abdou Mbow, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a été invité à participer aux Assises nationales de la Justice qui débutent ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD). Cependant, selon les informations fournies par Les Échos, il ne pourra pas assister aux travaux.

La raison de son absence est attribuée à son déplacement hors du pays depuis quelques jours. Actuellement, Abdou Mbow se trouve au Cameroun dans le cadre des activités parlementaires de la Francophonie.

Malgré son empêchement, Abdou Mbow sera représenté lors de ces assises au CICAD.

Le Dakarois Quotidien N°158 – du 22/04/24 -ZIARRA GÉNÉRALE DE TIVAOUANE : Les injonctions de Serigne Mbaye Sy Mansour

🔴 ZIARRA GÉNÉRALE DE TIVAOUANE : Les injonctions de Serigne Mbaye Sy Mansour
🔴 SARRÉ PRÉVIENT DES RETOMBÉES SUR UNE PROBABLE MOTION DE CENSURE : Abdou Mbow tire l’épée du fourreau

Sortie contre une éventuelle motion de censure sur la Déclaration de Politique Générale du PM Ousmane Sonko: La réponse d’Abdou Mbow au porte-parole du gouvernement

Dans une récente intervention au grand jury de la RFM, le porte-parole du gouvernement sénégalais a annoncé que le Premier ministre, Ousmane Sonko, présentera sa déclaration de politique générale, respectant ainsi une tradition républicaine solidement ancrée dans la Constitution du pays. Cette annonce a été faite dans un contexte de débats politiques animés, reflétant les dynamiques complexes au sein du parlement sénégalais.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a exprimé son soutien à cette démarche, soulignant son adéquation avec les dispositions constitutionnelles. Cependant, la question de la motion de censure semble avoir exacerbé les tensions entre le gouvernement et l’opposition.

Moustapha Sarré, également au cours de l’émission sur la RFM, a discuté de la possibilité d’une motion de censure contre le gouvernement. Il a suggéré que les députés de l’opposition devraient tenir compte des résultats des récentes élections présidentielles du 24 mars 2024, afin d’éviter d’être désavoués par le peuple. Cette déclaration a provoqué une vive réaction d’Abdou Mbow, qui a rappelé que la motion de censure est un outil légitime et constitutionnel à la disposition de l’Assemblée nationale pour contrôler l’action gouvernementale.

Le député du parti républicain a précisé que l’utilisation de ce mécanisme relève strictement de la compétence des députés, qui évalueront le contenu de la déclaration de politique générale du Premier ministre pour décider de la suite. Il a fait référence à une motion de censure précédente déposée par le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, suite à la déclaration de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, pour illustrer son point.

Abdou Mbow a également critiqué ce qu’il perçoit comme des tentatives d’intimidation à l’encontre des députés de Benno Bokk Yaakaar, les qualifiant de superflues et inappropriées. Il a appelé le gouvernement à respecter le principe de séparation des pouvoirs, essentiel au bon fonctionnement d’une démocratie.

Cette période est critique pour la politique sénégalaise, alors que le gouvernement de Sonko cherche à établir sa légitimité et à mettre en œuvre son agenda, tandis que l’opposition semble prête à utiliser tous les instruments légaux à sa disposition pour contester et potentiellement influencer la direction de la politique gouvernementale. Les prochaines semaines seront sans doute déterminantes pour l’équilibre des pouvoirs au Sénégal et pour la stabilité politique du pays.

Dialogue National : Abdou Mbow affirme le soutien du groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie proposée par le président Sall

Lors du récent dialogue national au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé son intention de saisir l’Assemblée nationale pour proposer un projet de loi d’amnistie concernant les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette annonce a suscité des réactions, notamment celle d’Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Face à cette initiative présidentielle, Abdou Mbow a pris la parole pour exprimer un soutien sans faille au chef de l’État. Dans des termes affirmés, il a déclaré : « Nous allons vous accompagner comme nous l’avons toujours fait ». Cette déclaration souligne l’engagement ferme du groupe parlementaire BBY à soutenir le président Sall dans ses efforts visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale.

Cette position de soutien exprimée par Abdou Mbow reflète la solidarité et la cohésion au sein du parti majoritaire. Elle témoigne également de l’importance de l’unité politique pour surmonter les défis et faire avancer le pays dans un climat de stabilité et de confiance.

La proposition de loi d’amnistie vise à permettre une résolution pacifique des différends politiques et à favoriser un environnement propice à la tenue d’élections libres et transparentes. En soutenant cette initiative, le groupe parlementaire BBY marque son engagement envers la démocratie et la paix sociale au Sénégal.

Alors que le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir la stabilité politique, le soutien affiché par Abdou Mbow et le groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie représente un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement de la confiance entre les acteurs politiques et la société civile.

Cambriolage chez Abdou Mbow à Thiès : Des Téléviseurs et Ordinateurs Dérobés

La maison d’Abdou Mbow, située à Thiès, a été la cible d’un cambriolage dans la nuit de samedi. Selon Les Échos, des voleurs ont pénétré sa résidence en brisant des vitres et ont dérobé des téléviseurs et des ordinateurs. Le journal signale également d’autres dégâts causés lors de l’intrusion.

L’information rapporte que le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yakaar a été victime de ce vol alors qu’il se trouve actuellement à Dubaï pour des activités parlementaires. Une plainte a été déposée, et une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances du cambriolage.

Cette intrusion souligne les défis persistants liés à la sécurité résidentielle, même pour des personnalités publiques. L’enquête en cours permettra de déterminer les responsabilités et de prendre les mesures nécessaires pour faire face à cette violation de la propriété d’Abdou Mbow.

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