Gestion des fonds Covid-19 : Abdoulaye Diouf Sarr se défend et met fin aux polémiques

L’ancien ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, est sorti de son silence pour clarifier sa position sur les allégations entourant le rapport de la Cour des comptes relatif à la gestion des fonds Covid-19. Dans un entretien accordé à L’Observateur, il a fermement déclaré ne pas être impliqué dans une quelconque malversation financière.

Interrogé sur son éventuelle responsabilité dans les irrégularités relevées par la Cour des comptes, Abdoulaye Diouf Sarr a tenu à être catégorique : « Vous n’avez peut-être pas lu le rapport. Mon nom n’a jamais été cité dans le rapport de la Cour des comptes pour une malversation financière ou autre », a-t-il affirmé.

Il précise également que le ministère de la Santé, qu’il dirigeait durant la pandémie, n’a fait l’objet d’aucune demande d’ouverture d’information judiciaire par la Cour des comptes. « Excepté un cas isolé reproché à un comptable de l’hôpital de Kaffrine, il n’y a rien qui puisse me concerner dans ce rapport », a-t-il ajouté.

Le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Covid-19 a suscité de nombreuses réactions depuis sa publication. Il met en lumière des manquements graves dans l’utilisation des ressources publiques allouées à la lutte contre la pandémie. Plusieurs responsables et entités sont cités pour des irrégularités ou des pratiques contraires aux règles de gestion publique.

Cependant, Abdoulaye Diouf Sarr insiste sur le fait que son ministère a respecté les procédures établies. « Les fonds alloués ont été utilisés conformément aux règles. Nous avons travaillé dans un contexte difficile, mais avec la rigueur que requérait la situation », a-t-il assuré.

Ces précisions interviennent dans un contexte où plusieurs personnalités publiques ont été accusées, à tort ou à raison, de mauvaise gestion des fonds Covid-19. Abdoulaye Diouf Sarr, en tant qu’ancien ministre de la Santé, a vu son nom associé à ces controverses malgré son absence dans les sections incriminées du rapport.

Avec cette sortie médiatique, l’ex-ministre tente de dissiper les doutes et de protéger son intégrité face aux critiques. « Je considère ce débat clos. Mon implication n’est fondée sur aucune preuve ou accusation documentée », a-t-il conclu.

Si Abdoulaye Diouf Sarr affirme être hors de cause, l’affaire des fonds Covid-19 reste un sujet brûlant au Sénégal. Les citoyens attendent des réponses claires et des sanctions pour les responsables impliqués dans des malversations. L’intervention de l’ancien ministre pourrait contribuer à recentrer le débat sur les véritables responsables, tels que mentionnés dans le rapport de la Cour des comptes.

Abdoulaye Diouf Sarr sur le rapport de la Cour des comptes : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire »

L’ancien ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, a tenu à clarifier sa position concernant le rapport controversé de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de Covid-19. Dans une interview accordée au journal L’Observateur, il a rejeté toute implication dans une affaire de malversation.

« Vous n’avez peut-être pas lu le rapport. Mon nom n’a jamais été cité dans le rapport de la Cour des comptes pour une malversation financière ou autre », a-t-il affirmé, mettant ainsi un terme aux spéculations à son sujet.

Selon Abdoulaye Diouf Sarr, le ministère de la Santé qu’il a dirigé n’a fait l’objet d’aucune demande d’ouverture d’information judiciaire. Il reconnaît toutefois un « cas isolé » impliquant un comptable de l’hôpital de Kaffrine, mais insiste sur le fait que cela ne concerne ni lui, ni son administration.

Ces précisions interviennent alors que le rapport de la Cour des comptes a suscité une large indignation, notamment en raison des irrégularités relevées dans l’utilisation des fonds Covid-19. Plusieurs personnalités et institutions sont citées dans ce document, alimentant les débats sur la transparence dans la gestion des finances publiques.

Abdoulaye Diouf Sarr, ancien responsable de l’Alliance pour la République (APR), semble ainsi vouloir se dissocier des polémiques qui entourent ce rapport. En rappelant que son nom n’apparaît pas dans les accusations de la Cour des comptes, il cherche à protéger son image et à éteindre toute controverse.

Nouvelle saignée à l’APR : Awa Guèye et Abdoulaye Diouf Sarr sur le départ ?

Le parti de l’Alliance pour la République (APR), dirigé par le président Macky Sall, traverse une nouvelle zone de turbulences à l’approche des législatives du 17 novembre. Selon Les Échos, Awa Guèye, membre fondateur et figure influente de la formation beige-marron, a récemment démissionné du parti. Cette décision serait le résultat d’un désaccord profond sur la manière dont elle a été écartée des investitures pour les prochaines élections législatives.

Après avoir joué un rôle prépondérant au sein de l’APR, notamment en assurant l’intérim à la tête de l’organisation des femmes de son camp politique, Awa Guèye n’aurait pas digéré son exclusion jugée « cavalière » par certains de ses proches. Cette mise à l’écart intervient après une législature qualifiée d’« excellente » par plusieurs observateurs.

Mais Awa Guèye ne serait pas la seule figure à envisager un départ de l’APR. Abdoulaye Diouf Sarr, ancien ministre et membre de l’APR depuis 2009, serait également en réflexion. Selon les informations relayées par Les Échos, l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, qui a traversé plusieurs gouvernements sous Macky Sall, serait mécontent de la manière dont les investitures pour les législatives ont été gérées. Cette frustration viendrait s’ajouter à d’autres désaccords accumulés au fil des années, notamment après avoir dû avaler plusieurs « couleuvres » pendant ses fonctions.

Ces défections, si elles se confirment, marqueraient une nouvelle étape dans les tensions internes de l’APR, à un moment crucial où le parti doit faire face à des défis électoraux de taille. La gestion des investitures, qui semble cristalliser de nombreux mécontentements, pourrait provoquer une véritable saignée au sein du parti, affaiblissant son unité à l’approche des élections.

La question qui se pose désormais est de savoir si d’autres cadres influents suivront le mouvement initié par Awa Guèye et peut-être bientôt Abdoulaye Diouf Sarr, ou si l’APR parviendra à contenir cette fronde interne. Le parti de Macky Sall, déjà secoué par des tensions autour de la succession du président sortant, devra réagir rapidement pour éviter une crise politique majeure à quelques semaines des législatives.

Les Investitures Législatives Secouent l’APR : Abdoulaye Diouf Sarr à la Croisée des Chemins

Les tensions montent au sein de l’Alliance pour la République (APR), le parti de l’ancien président Macky Sall, à l’approche des élections législatives du 17 novembre. Les investitures créent des remous en interne, notamment à Dakar, où Abdoulaye Diouf Sarr, figure de proue des Beige-Marron, envisage de claquer la porte, selon les informations rapportées par L’Observateur.

L’ancien ministre de la Santé, fort de son expérience et de son poids politique dans la capitale sénégalaise, n’a pas accepté la place qui lui a été attribuée dans la liste départementale de l’inter-coalition composée de Takku Wallu SénégalSamm Sa Kaddu et Jamm Ak Njariñ. Cette coalition est censée être dirigée par Khalifa Sall, ancien maire de Dakar et rival politique de longue date au sein de l’opposition. Pour Abdoulaye Diouf Sarr, cette position ne reflète pas son parcours ni ses résultats à Dakar, ce qui a provoqué une profonde insatisfaction.

Selon L’Observateur, Diouf Sarr aurait déclaré, « au nom de sa dignité », qu’il ne se voyait pas figurer sur une liste qu’il estime pouvoir diriger lui-même. Il juge inconcevable de se ranger derrière des responsables qu’il considère ne pas avoir performé à son niveau. Cette attitude reflète une frustration croissante chez certains membres influents de l’APR, qui voient dans les investitures actuelles un désaveu de leur légitimité et de leur travail de terrain.

Face à cette crise, des démarches sont entreprises au sein du parti pour éviter un départ fracassant d’Abdoulaye Diouf Sarr, dont l’influence dans la région de Dakar est déterminante pour l’APR. Les cadres du parti, conscients de l’impact négatif qu’une telle défection pourrait avoir sur leurs chances électorales, cherchent à désamorcer la situation. Une rencontre entre Abdoulaye Diouf Sarr et ses militants serait en préparation pour décider de la marche à suivre.

Si Abdoulaye Diouf Sarr venait à quitter l’APR, cela pourrait porter un coup dur à la formation politique de Macky Sall, qui, déjà affaiblie par des tensions internes et une opposition galvanisée, doit affronter des élections législatives cruciales. La gestion des investitures, souvent source de divisions dans les partis politiques, apparaît ici comme un enjeu majeur pour maintenir l’unité et la cohésion au sein du parti présidentiel.

Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives pour l’APR, qui doit à tout prix éviter d’ajouter une crise interne à ses défis électoraux. Quant à Abdoulaye Diouf Sarr, son avenir politique reste suspendu à la gestion de cette situation délicate.

Changement à la Tête du FONSIS : Abdoulaye Diouf Sarr Cède sa Place à Babacar Gning

Abdoulaye Diouf Sarr ne dirigera plus le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’ancien maire de Yoff et responsable de l’Alliance pour la République (APR) a été remplacé par son adjoint, Babacar Gning, lors d’un récent Conseil des Ministres présidé par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

Dans un message réagissant à son départ, Abdoulaye Diouf Sarr exprime son sentiment de devoir accompli, soulignant la nomination de son adjoint comme une transition naturelle. Il témoigne de la compétence de Babacar Gning, son « dévoué jeune frère », avec qui il a collaboré de manière fructueuse.

L’ancien ministre de la Santé se réjouit de cette promotion interne, voyant en elle le début d’une nouvelle phase pour le FONSIS. Il exprime sa confiance dans la capacité de son successeur à poursuivre les chantiers déjà entamés, dans la rigueur et le professionnalisme.

Abdoulaye Diouf Sarr tient également à adresser ses remerciements à tous les agents du FONSIS, soulignant l’harmonie fraternelle qui a caractérisé leur collaboration. Il n’oublie pas de mentionner sa famille, reconnaissante pour son soutien et sa compréhension tout au long de son engagement au service de la République.

Cette transition à la tête du FONSIS marque ainsi une nouvelle étape dans le parcours professionnel d’Abdoulaye Diouf Sarr, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour l’avenir de cette institution financière stratégique.

Abdoulaye Diouf Sarr Annonce son Départ de la Direction Générale du FONSIS sur Facebook

Dans un message empreint de gratitude et de reconnaissance, Abdoulaye Diouf Sarr annonce son départ de la Direction Générale du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), exprimant un sentiment de devoir accompli et de satisfaction.

Dans son post, Sarr salue la nomination de son successeur, Babacar Gning, qu’il qualifie de « dévoué jeune frère » et reconnaît sa compétence démontrée tout au long de leur collaboration fructueuse. Il exprime sa confiance en la capacité de Gning à poursuivre les nombreux chantiers déjà entamés, voyant en sa promotion interne le premier pas vers leur accomplissement.

Le message de Sarr est également teinté de reconnaissance envers ses collaborateurs, qu’il remercie pour leur dévouement et leur engagement au cours de la dernière décennie. Il rend hommage à sa famille pour son soutien inconditionnel, soulignant leur patience et leur compréhension tout au long de sa carrière au service de la République.

Une mention spéciale est également réservée à la communauté de Yoff, qui a toujours été un pilier de soutien pour Sarr depuis sa tendre enfance, démontrant ainsi la réciprocité de l’amour qui les lie.

Enfin, Sarr exprime sa gratitude envers le Président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée tout au long de son mandat, lui offrant des responsabilités importantes qui lui ont permis de contribuer aux politiques de développement du Sénégal. Il souligne son engagement envers un Sénégal uni, stable et prospère, une mission qui continuera de le guider dans ses actions futures.

Ce message sincère et émouvant témoigne non seulement de l’engagement et du dévouement de Sarr envers son travail, mais aussi de sa profonde reconnaissance envers ceux qui l’ont soutenu tout au long de son parcours professionnel et personnel.

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