Clarification sur la lettre dénonçant Cheikh Bamba Dièye à l’AIBD : L’agent Abdoulaye Mbaye se défend

À la suite de l’article intitulé « AIBD : “Une gestion opaque” de Cheikh Bamba Dièye dénoncée, la direction générale dément, évoque des mesures correctives et un plan social », un agent de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), répondant au nom d’Abdoulaye Mbaye, a pris contact avec notre rédaction pour apporter des précisions.

L’agent, bien que portant le même prénom et nom que l’auteur de la lettre en question, a fermement démenti toute implication dans cette affaire. Au téléphone, Abdoulaye Mbaye a exprimé son étonnement face à la confusion suscitée par l’article, précisant qu’il avait reçu plusieurs appels et messages de ses proches, inquiets de ce qui semblait être une confusion entre lui et l’auteur de la lettre.

Il a souligné qu’il n’était en aucun cas mêlé à la rédaction ou à la diffusion de ce courrier. Dans cette même optique, il a rappelé son devoir de réserve en tant qu’agent de l’AIBD, soulignant qu’il lui est strictement interdit de divulguer des informations relatives à la gestion interne de l’aéroport ou aux affaires sensibles qui concernent ses responsables.

Abdoulaye Mbaye a insisté sur le fait qu’il n’a pris aucune part dans les accusations de gestion opaque dirigées contre Cheikh Bamba Dièye. Il a précisé qu’il se trouve dans une position où il doit respecter la confidentialité de la structure au sein de laquelle il exerce ses fonctions.

Ainsi, en réponse à la confusion soulevée par l’article, cet agent de l’AIBD tient à clarifier sa position et à rassurer ses proches, ses collègues et l’opinion publique quant à son absence d’implication dans cette affaire.

Abdoul Mbaye interpelle le gouvernement sur la transparence des dépenses agricoles

L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a récemment pris la parole pour exiger des éclaircissements sur l’utilisation des fonds alloués à la campagne agricole. Dans un post publié sur sa page Facebook, il a interpellé le gouvernement sur l’efficacité des 50 milliards de francs CFA engagés pour soutenir l’agriculture, appelant à une évaluation rigoureuse des résultats obtenus.

Dans son message, Abdoul Mbaye insiste sur la nécessité de rendre des comptes aux citoyens concernant l’impact réel de ces investissements. « S’il vous plaît messieurs, donnez des informations sur les résultats de la campagne agricole afin que nous puissions apprécier l’efficacité de la dépense de plus de 50 milliards annoncée lors du conseil interministériel pour la financer », a-t-il écrit.

Cette déclaration intervient dans un contexte où plusieurs acteurs du secteur agricole expriment des préoccupations quant à la distribution des intrants, la productivité et les conditions difficiles auxquelles font face les agriculteurs.

Au-delà du bilan de la campagne actuelle, l’ancien chef du gouvernement met également en avant l’urgence de préparer les prochaines campagnes agricoles. « Mais surtout pour évaluer les besoins et la détresse actuels du monde paysan. Également pour mieux préparer leur campagne 2025-2026 car il est grand temps ! », a-t-il ajouté.

Cet appel traduit une inquiétude plus large sur la situation du monde rural, notamment en raison des aléas climatiques, du coût des engrais et de l’accès aux financements. Abdoul Mbaye souligne ainsi la nécessité d’une planification plus efficace et d’une meilleure anticipation des défis à venir.

Cette sortie d’Abdoul Mbaye s’inscrit dans un débat plus large sur la gestion des finances publiques et la transparence dans l’utilisation des ressources allouées aux secteurs stratégiques du pays. La question de l’efficacité des dépenses publiques, notamment dans l’agriculture, revient régulièrement dans l’actualité, avec des interrogations sur l’impact réel des investissements annoncés.

Rejet de l’abrogation de la loi d’amnistie : Abdoul Mbaye dénonce une décision infondée

Abdoul Mbaye, leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) et ancien Premier ministre du Sénégal, a critiqué la décision du Bureau de l’Assemblée nationale de déclarer irrecevable la proposition de loi visant à abroger la loi d’amnistie. Cette proposition avait été initiée par Thierno Alassane Sall, président du parti La République des Valeurs (RV), et soutenue par le parti Pastef.

Dans une publication sur sa page Facebook, Abdoul Mbaye a exprimé son désaccord avec le motif invoqué pour ce rejet, le qualifiant d’infondé. Il a rappelé que Thierno Alassane Sall et le Pastef avaient promis cette abrogation aux familles des victimes et au peuple sénégalais. Mbaye a également suggéré que certaines figures politiques pourraient avoir des raisons cachées pour éviter la recherche de la vérité. Il a conclu en affirmant que la gouvernance ne doit pas être basée sur de fausses promesses et le mensonge.

Cette réaction intervient dans un contexte politique tendu, où la question de l’amnistie et de la justice pour les victimes reste un sujet sensible au Sénégal.

Crise financière au Sénégal : Abdoul Mbaye prône la réduction du train de vie de l’État

L’ancien Premier ministre et banquier Abdoul Mbaye tire la sonnette d’alarme sur la situation financière du Sénégal. Face à une dette qui ne cesse de s’alourdir, le leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) insiste sur la nécessité d’adopter des mesures drastiques pour réduire les dépenses publiques.

Dans un message publié sur sa page Facebook, Abdoul Mbaye rappelle qu’il avait déjà alerté sur cette problématique dès le 21 avril 2024. “Il n’y a pas d’autres voies pour le Sénégal sinon la réduction du train de vie de l’État. La solution ne se trouvait pas dans la continuité. Je l’ai écrit dès le 21 avril 2024. Cela m’a juste valu une bordée d’insultes”, a-t-il déclaré.

Selon lui, les réformes doivent être menées avec pédagogie, sans menaces, mais surtout avec l’exemplarité des dirigeants. Il évoque notamment la vente de l’avion présidentiel, une mesure qu’il considère comme un symbole fort pour amorcer une réduction des dépenses publiques. “La vente de l’avion présidentiel était celui que j’avais choisi à titre symbolique. Mais il faut bien entendu aller beaucoup plus loin après 10 mois déjà perdus”, a-t-il ajouté.

Les propos d’Abdoul Mbaye s’inscrivent dans un contexte où l’endettement du Sénégal suscite de vives préoccupations. De nombreux observateurs et experts économiques estiment que la maîtrise des finances publiques est devenue une priorité, d’autant plus que les marges de manœuvre budgétaires du pays se réduisent.

Abdoul Mbaye rappelle les principes de la justice indépendante face aux accusations du pouvoir actuel

Dans un contexte politique tendu au Sénégal, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a pris position contre les récentes déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait accusé le régime de Macky Sall de corruption. Mbaye, aujourd’hui leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) et candidat aux législatives sous la bannière de la coalition « Sénégal Kessé », a tenu à rappeler les principes fondamentaux de la justice indépendante et de la présomption d’innocence.

« Une justice indépendante, dans un pays normal, c’est aussi un pays où le Premier ministre ne décrète pas qui est voleur ou qui est innocent avant le travail de la justice », a déclaré Abdoul Mbaye, cité par le quotidien L’Observateur. Selon lui, le Sénégal, qui s’enfonce dans une continuité politique marquée par des crises, doit veiller à ne pas compromettre ces principes essentiels, au risque de voir le pays s’enliser davantage.

Cette sortie intervient à un moment où les figures de l’ancien régime, dont Macky Sall et ses compagnons, sont sous le coup de procédures judiciaires menées par les nouvelles autorités en place. Cependant, Abdoul Mbaye a souligné que ce n’est pas au pouvoir exécutif de dicter le sort des accusés avant que la justice ne fasse son travail, laissant entendre que les actuelles pratiques politiques pourraient accentuer les divisions et conduire le pays vers des dérives.

Cette déclaration pourrait bien être perçue favorablement par Macky Sall et ses partisans, qui se retrouvent dans le collimateur des nouvelles autorités, souvent vilipendés dans les discours politiques. Alors que la tension monte sur la scène politique, Abdoul Mbaye semble vouloir s’imposer comme un défenseur des institutions et des principes de droit, à l’heure où la scène politique sénégalaise est en pleine recomposition.

Sa prise de parole met également en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal, un pays où l’équilibre entre les pouvoirs est souvent mis à l’épreuve dans un climat d’accusations et de procédures judiciaires fortement politisées.

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