Suite à l’adoption du projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 relative au Conseil économique, social et environnemental (CESE) et de la loi organique n° 2016-24 régissant le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), les membres de ces institutions, notamment ceux du HCCT, prévoient une série d’actions pour contester cette décision.
Des sources fiables rapportent que des avocats ont déjà été mandatés pour engager des recours judiciaires. Parmi les démarches envisagées, une lettre de dénonciation et une plainte seront déposées auprès de la Cour de Justice de la CEDEAO ainsi que de l’Union Africaine.
Au-delà des instances africaines, les membres des institutions visées comptent alerter l’Union Européenne, les ONG collaborant avec les collectivités territoriales, et les organisations de défense des droits humains. L’objectif est de mener une campagne internationale de sensibilisation pour dénoncer la suppression de ces structures, perçues comme essentielles dans le système institutionnel sénégalais.
Cette campagne sera renforcée par une stratégie de communication active, alternant interventions médiatiques et rencontres avec des figures influentes du Sénégal, notamment les chefs religieux. Ces démarches visent à démontrer, avec des arguments solides, l’importance et l’impact des deux institutions dans le développement local et national.
Cette levée de boucliers illustre les tensions croissantes autour de la suppression du CESE et du HCCT. Pour les membres de ces entités, cette décision risque de porter atteinte à la représentativité des collectivités territoriales et de fragiliser des mécanismes de dialogue institutionnel cruciaux pour la gouvernance du pays.
Alors que la controverse s’intensifie, cette affaire pourrait rapidement devenir un enjeu politique majeur, avec des répercussions à la fois nationales et internationales. Affaire à suivre…