Élections législatives du 17 novembre : l’État accélère le processus électoral

Les élections législatives anticipées, prévues pour le 17 novembre, marquent une étape décisive dans le processus démocratique national. Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale le 12 septembre dernier, le gouvernement a publié une série de décrets cruciaux, confirmant la convocation du corps électoral et la répartition des sièges de députés à élire selon un scrutin majoritaire départemental.

Les états-majors politiques disposent désormais d’une fenêtre réduite pour finaliser leurs préparatifs. Le dépôt des listes de candidatures commence officiellement le 28 septembre. Les partis et coalitions ont donc une dizaine de jours pour soumettre leurs listes, tout en respectant les exigences financières et administratives imposées par le processus électoral.

L’un des points notables de ces élections anticipées est le maintien de la caution à 15 millions de francs CFA, identique à celle fixée lors de la dernière élection présidentielle. En revanche, le parrainage, qui avait été un élément controversé lors de précédentes élections, a été abandonné pour cette échéance, offrant ainsi une plus grande flexibilité aux candidats et formations politiques.

Le gouvernement s’est engagé à garantir un processus électoral transparent, soulignant que les règles encadrant le scrutin et la campagne électorale seront strictement appliquées. L’objectif déclaré est de favoriser une compétition équitable, tout en renforçant la confiance des citoyens dans le système démocratique. Avec les préparatifs en cours, tous les regards sont désormais tournés vers cette échéance cruciale, qui pourrait redessiner l’échiquier politique national.

Cette phase marque également une intensification des activités des états-majors politiques, qui multiplient les consultations et stratégies en vue d’un scrutin dont l’issue pourrait avoir des conséquences majeures sur l’avenir du pays.

AGEROUTE accélère les travaux sur l’axe Kidira-Bakel avant l’hivernage

L’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE) intensifie ses efforts sur l’axe Kidira-Bakel, long de 65 kilomètres, à moins de deux mois du début de la saison des pluies. Cet axe est réputé pour sa sensibilité en raison des grands cours d’eau qu’il traverse, ce qui en fait une priorité en matière d’entretien routier.

Les travaux avancent à un rythme soutenu, avec un taux d’exécution très élevé, et sont presque achevés. Ingénieurs, conducteurs de chantier, techniciens et ouvriers travaillent sans relâche, de jour comme de nuit, y compris les week-ends, pour garantir la qualité et la rapidité des travaux. Cette initiative réjouit particulièrement les populations de la région orientale du Sénégal.

Plusieurs anciens ponts et dalots ont été démolis et reconstruits selon les normes requises par le projet. Au total, 109 ouvrages ont été rénovés, dont 11 grands ponts, tandis que la chaussée a été élargie pour répondre aux normes de gabarit.

Ce dimanche 12 mai 2024, malgré des conditions météorologiques difficiles avec une température atteignant les 47 degrés Celsius, le chef de projet, Massamba Diop, a effectué une visite surprise pour évaluer l’avancement des travaux. Plusieurs ponts ont été inspectés, notamment celui de Béma, crucial pour relier la commune de Gabou à la ville de Bakel.

Les populations locales et les conducteurs de transport en commun expriment déjà leur satisfaction quant à ces réalisations, qui amélioreront la sécurité et la qualité des infrastructures routières dans la région.

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